Precip audit du 24-11-2010

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Présentation du projet de recherche Precip, 2010

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PRECIPPRatiques d’ECriture

Interactive en Picardie

Contexte

> Un constat généralisé : la fracture numérique

> Une difficulté récurrente : la fracture numérique est en général traitée en termes d’équipement et d’accès, rarement en termes de pratiques d’écriture numérique.

> Un projet sur l’enseignement des pratiques d’écriture numérique.

Equipes partenaires

Equipe Responsable scientifique

COSTECH (UTC) Serge Bouchardon

MIS (UPJV) Catherine Barry

Paragraphe (Paris 8) Alexandra Saemmer

ICS (UTC) Stéphane Crozat

HEUDIASYC (UTC) Bruno Bachimont

PRECIP : 5 équipes, 15 chercheurs

Objectifs

> Objectif générique : analyser et accompagner le développement et la maîtrise des pratiques d’écriture numérique (par exemple hypertextuelle, multimédia, collaborative…) dans les territoires picards, afin de contribuer à la réduction de la fracture numérique.

> Objectif scientifique• L’objectif scientifique consiste à mettre à jour les spécificités de

l’écriture numérique ainsi que les apprentissages spécifiques qu’elle nécessite.

> Objectif opérationnel• L’objectif opérationnel est l’apprentissage et la diffusion de

pratiques d’écriture numérique innovantes dans l’enseignement, du Secondaire au Supérieur, ainsi qu’en formation tout au long de la vie.

Positionnement théorique

Quelles sont les spécificités de l’écriture numérique ?

> Tout nouveau support transforme nos manières d’agir et de connaître (Goody,1979).

> Le numérique : une « raison computationnelle » (Bachimont, 2000).

> Des « compétences méta-scripturales » (Dabène, 1991) spécifiques au numérique.

Postulats

> L’écriture numérique est une écriture spécifique.

> Cette spécificité repose sur des propriétés du numérique théorique telles que la discrétisation et la manipulation (Bachimont, 2007).

> Il est possible d’enseigner ces propriétés.

Questions de recherche

> Une compréhension du numérique théorique, ainsi qu’une exposition à des pratiques créatives, peuvent-elles – notamment en favorisant la réflexivité – avoir un impact sur les pratiques d’écriture numérique ?

> Comment représenter les spécificités de l’écriture numérique pour être en mesure de les traduire en séquences et contenus d’enseignement ?

> Comment enseigner les spécificités de l’écriture numérique en fonction des différents contextes et des publics ?

Hypothèses

> La connaissance et la compréhension des propriétés du numérique théorique favorisent une distance réflexive (Perrenoud, 2001) pour développer les pratiques d’écriture numérique et  construire du sens sur ces pratiques.

> La sensibilisation à des pratiques créatives (notamment littéraires et artistiques) favorise la réflexivité sur les pratiques d’écriture numérique et facilite une appropriation des possibles qu'elles ouvrent.

Déroulement

Tâches

> Modélisation d'un graphe en 3 niveaux (afin d’appréhender les propriétés de l’écriture numérique)

> Conception de modules pédagogiques (s’appuyant sur les différents niveaux)

> Enseignement des modules à des fins d’expérimentation

> Observation, recueil et analyse des données

> Recommandations auprès des institutions

Modélisation d’un graphe en 3 niveaux (phase 1)

Une description du numérique selon 3 niveaux : • théorique : le niveau du possible numérique ;• applicatif : le niveau du potentiel des applications ;• interprétatif : le niveau des contenus ou modes d’expression.

• Le graphe des 3 niveaux : un modèle à finalité heuristique

• Un modèle des spécificités de l'écriture numérique exploitable sur un plan pédagogique

Modélisation d’un graphe en 3 niveaux (phase 1)

Exemple : l’écriture collaborative

L’écriture collaborative (niveau 3) relève notamment de la transformation visible de contenus à l’écran (niveau 2), ce qui suppose que tout contenu numérique est manipulable (niveau 1).

Conception de modules pédagogiques (phase 1 => 2)

Structure d’un module (exemple : écriture collaborative)

 A. Sensibilisation> A1. Accroche

> A2. Mise en situation

 B. Apport réflexif> B1. Debriefing de la mise en situation : niveau 2 (transformation)

> B2. Exemples d’œuvres créatives révélatrices de tensions entre les niveaux

> B3. Théorie – niveau 1 (manipulabilité)

C. Appropriation> C1. Mise en pratique

> C2. Debriefing de la mise en pratique : niveau 3 (écriture collaborative)

Module écriture collaborative

Pôles de la phase 2

>Ecriture des contenus>Organisation des expérimentations (Secondaire,

Supérieur, EPN)

>Enseignement

>Analyse sémiotique des dispositifs et des productions

>Analyse des traces d’activité>Analyse sociologique des publics

>Communication : plate-forme en ligne

Méthodologies

>Analyse sémiotique des dispositifs et des productions (à la fois techno-sémio-pragmatique et sémio-rhétorique)

• caractérisation des dispositifs numériques• analyse des productions des apprenants• interprétation des productions en tant que traces d’usages

>Analyse des traces d’activitéconceptions des traces et représentations pour l'apprenant et pour l'observateur

>Analyse sociologique des publics (questionnaires a priori, observation in situ, entretiens a posteriori)

Valorisation scientifique

Colloque  international avec actesBouchardon S., « Digital Literature and the 3 levels of the Digital », conférence Electronic Literature Organization 2010 (ELO 2010), Brown University, Providence, du 3 au 6 juin 2010.

Colloque national avec actesHulin T., Cailleau I., Bouchardon S., « Enseigner les spécificités de l’écriture numérique », colloque L’écriture et ses pratiques, Poitiers, 8-10 novembre 2010.

Colloque sans actesBouchardon S., Cailleau I., « Pratiques d’écriture interactive et multimédia dans l’enseignement », colloque CDDP OISE intitulé l’apport du numérique dans l’enseignement secondaire, 19 avril 2009.

Soumission d’articlesCailleau I., Bouchardon S., Bourdeloie H., Crozat S., « Compétences et écritures numériques ordinaires », revue Recherches en communication (REC), août 2010.

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