Les Travaux De La Mine 4

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Les travaux de la mine:l’extraction du charbon.

SVP: veuillez mettre du son, et écouter les préliminaires

de ce diaporama.

Quelques vues des différents travaux d’exploitation de la mine. Commentées par un ancien

mineur de fond.

En souvenir Compte rendu du coup de grisou de 1906

Le 10 MARS 1906:La catastrophe de Courrières

*A l’aube du 10 mars 1906,un ingénieur général des mines de Courrières, René Petitjean, vient de vérifier l’état d’un feu qui s’y était déclenché 3 jours plus tôt. Rien de grave pense- t-il lorsqu’a 6heures 45, il voit la cage montante du puit N°3 soulevée du sol par une poussée venant du fond tandis qu’une énorme fumée sort de la fosse. A 300 mètres sous terre une gigantesque explosion vient de ravager plus de 100 km de galeries en quelques secondes. C’était le début d’une des plus grandes catastrophes minières de l’histoire. Elle fera 1100 morts sur les 1600 mineurs qui étaient descendus ce matin là dans les puits 2,3 et 4 des mines de Courrières*

<<Pauvres mineurs, la figure abîmée

Le ventre creux et la bouche affamée

Vous sillonnez le sol de longs boyaux

En y creusant vos éternels tombeaux>>

Chanson des grévistes de Courrières en 1906

Des souvenirs qui sont encore très proches, à l’esprit de nombreux mineurs qui ont travaillé pour subvenir aux

besoins de leur famille, cela en dépit du danger quotidien

présent au dessus de leur tête.

Quelques puits de mine dont certains sont disparus rasés: vestiges d’un passé encore

proche. D’autres sont peut être encore debout ou

servent de musée souvenirpour les générations futures.

FOSSE Déjardin à Sin Le Noble

FOSSE Bonnel à Lallaing

FOSSE Gayant à Douai

FOSSE Lemay à Pecquencourt

FOSSE Sainte Marie à Auberchicourt

FOSSE Saint René à Guesnain

FOSSE Delloye à FOSSE 9 à Roost- Lewarde Warendin

Au bout des rails: un terril. A droite, les deux puits: un pour la descente d’air et un pour le retour d’air.

<<Briquette de Somain>> usine de traitement des fins et très fins charbons, où l’on fabriquait des briquettes pour les locomotives à vapeur, et des boulets à usage domestique pour le chauffage.

Ancien outillage, barrette de mineur en

cuir. Gaillette, etlampe à flamme.

Boulets de charbon (sortant d’un four à défumage ) fabriqués à la Briquette de Somain.

Première étape, passage à la salle de bains ou

salle des pendus pour se changer.

Deuxième étape, prise de lampe avec jeton de reconnaissance pour descente et remonte.

Troisième étape, en direction de la descente

dans la cage.

Quatrième étape, en route pour son chantier en passant par la bowette principale.

Abattage du charbon à l’aide du marteau piqueur pesant 10 à 12kg avec le flexible à air comprimé.

Rencontre avec un cheval en attente de tirer un convoi de berlines.

Boisage rampant, façon moderne de consoliderle toit après abattage du

charbon.

Forage dans la veine de charbon, afin d’y envoyer de l’eau sous pression contre les poussières très volatiles et la dureté de ce charbon.

Formation de jeunes galibots à la méthode de

coupe de bois pour le boisage.

Soutènement du toit avec un étançon très pesant, méthode de travail plus moderne. (Maintien d’une bille d’échelle).

Demi heure de récupération

(briquet=casse-croûte).

Boute feu préparant ses cartouches de poudre avant de bourrer ses mines et de buquer.

Recul du charbon, afin de l’évacuer vers la base de la taille dans la trappe

et le charger dans les berlines.

Rocheur réparant un boisage cassé donc dangereux(éboulement).

Récupération du charbon dans la voie au pied de taille par les hercheurs.

Géomètre faisant le point de direction pour l’avancement de la voie.

Abattage du charbon dans une grande taille, avec très peu de pente

et ses tôles (couloirs d’évacuation).

Coupe et préparation des bois de soutènement d’une voie.

Exploitation modernesoutènement marchant.

Positionnement et serrage d’un cadre de maintien des parois de la voie.

Manipulations du matériel dans une bowette.

Descente dans un cufat, genre de grand seau servant pour le creusement d’un raval (puits) ou bure.

Blanchissage des parois de la bowette contre le coup de grisou ou de

poussière.

Tafanelles, planches garnies de blanc de Reims(se renversant en cas de coups de grisou ou de poussière)< bowette de protection grisou>.

Contrôle de hauteur de flamme, afin de voir la teneur en % de grisou

dans l’air respirable de la voie.

Abattage moderne du charbon( haveuse) qui grignote et fait tomber la houille.

Sur le chemin du retour, vers la remonte au jour après l’effort quotidien.

Remonte des mineurs en direction de la lumière du jour.

<Qu’est devenue la mine après la récession?>La mine est toujours présente dans nos paysages du Nord et du Pas de Calais avec les terrils préservés et parfois des fosses comme à Wallers-Arenberg ou à Lewarde.Certaines fosses ont été transformées en musée de la mine afin de pérenniser ce patrimoine industriel et la culture technologique qui lui est associée.La mine continue d’être une source d’inspiration pour des artistes contemporains comme en témoignent par exemple, les œuvres de Pierre Charret. Je tiens à remercier Christian F8 AHQ de l’aide qu’il m’a apportée par l’envoi du texte final, les quelques photos de mine, et également les quelques toiles de Pierre Charret qui m’ont permis de concrétiser ce petit souvenir encore vivace en nos cœurs………….

PS: Il y a de nombreux termes de la mine qui viennent de l’anglais comme BOWETTE qui vient du mot BOWEL (boyau en anglais) et d’autres qui sont spécifiques au langage employé dans les mines.

SVP: Veuillez excuser la mauvaise qualité de certaines photos.

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