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ENI - Le mouvement Sophie Royer 2014 | 15 M1 PSM L’un teint l’autre p r o j e c t i o n d a n s l ’ i n t i m e s a i s o n n i e r

Art Numérique - Le mouvement

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ENI - Le mouvement Sophie Royer 2014 | 15 M1 PSM

   

   

L’un teint l’autre p r o j e c t i o n d a n s l ’ i n t i m e s a i s o n n i e r

 

 

Sommaire  

 

L’idée

L’expérience

Le mouvement

Les inspirations

[St]age of Participation - Letterbox | 2012 | Festival Ars Electronica

Anarchy Dance Theatre - Seventh Sense

La technique

Problèmes rencontrés

Conclusion

 

 

L’idée  

Positionner le spectateur face à ses propres réflexions d’observation d’une oeuvre. J’ai imaginé la situation du spectateur traversant une galerie d’art ou une exposition, qui suit un parcours et qui s’arrête devant certaines oeuvres et laisse place à une réflexion personnelle par des procédés universels: la reconnaissance des couleurs, des formes etc.

L’expérience  

 → Comment faire pour externaliser les sentiments exprimés dans un tableau? Ses mouvements? ←

Je souhaite mettre en place une expérience autour de l’oeuvre des quatre saisons d’Alfons Mucha qui est une série de quatre panneau représentant chaque saison par son environnement naturel et par la personnification des quatre cycles sous forme de jeunes femmes. En retirant le sujet de l’oeuvre, le spectateur se retrouve seul dans le décor et vient en quelque sorte prendre sa place. Je trouve cette position intéressante car cela permet de découvrir un tableau d’un oeil neuf. On observe depuis l’intérieur, on peut ressentir l’oeuvre à échelle humaine, se sentir en-capsulé dans un environnement artificiel. Le spectateur n’est plus observateur d’une pièce mais il est rentré dans son intimité. Me basant sur une analyse de l’oeuvre réalisé pendant ma seconde année d’IUT SRC, j’ai réussi à isoler les différents éléments composants chaque panneau de l’oeuvre, qui, une fois assemblés crée l’oeuvre, l’ambiance, le décor propre aux réalisations d’Alfons Mucha. Il s’agit en fait de réussir à décomposer l’oeuvre en ces spécificités.

 

  On retrouve par exemple des branches, des fleurs, de l’eau, de la neige, les composants organiques du tableau. Ces éléments seront disposés “réellement” face au spectateur et devant un mur sur lequel serait projeté un dégradé de couleur appliqué par l’artiste et propre à chaque saison.  Réaliser un tableau interactif par le mouvement. Devant une oeuvre dénuée de son sujet, le spectateur peut se mouvoir face au décor de l’oeuvre et naviguer à travers les champs lexicaux descriptifs de l’oeuvre.

Le mouvement

 Avec cette expérience, on oppose l’oeuvre picturale fixe et techniquement immobile, et son interprétation par le spectateur, sa compréhension qui parle et montre clairement le mouvement fluide et doux de la nature. En fait, dans son immobilité habituelle, le spectateur s’imagine le mouvement, la vie ou la représentation quel-qu'elle soit d’une oeuvre. Dans cette expérience, en plus d'interagir avec l’oeuvre par le mouvement, le spectateur se retrouve à réaliser et à participer au mouvement de l’oeuvre dans son désir de représentation initiale. On pourrait suggérer qu’il s’agit d’une tentative de représentation du mouvement de la pensée. Je parle aussi d’intimité avec les saisons, car j’estime quand dans cette interaction, on demande un effort de rapprochement entre l’oeuvre et le spectateur, jusqu’à la fusion, qui demande au spectateur de chercher à l’intérieur de l’oeuvre la compréhension.

 

Les inspirations [St]age of Participation - Letterbox | 2012 | Festival Ars Electronica

https://www.youtube.com/watch?v=R4Z1t659jj8

Dans cette experience les spectateurs envois des mots via leur smartphone, ils sont ensuite projetés sur un mur géant. Devant, deux personnes se tiennent face au mur et lisent les mots à voix haute. Puis, dans un grand tumulte les mots se mélangent et les deux lecteurs deviennent alors des danseurs, mouvant les mots avec leurs corps.

 

Ce qui m’interpelle dans cette expérience c’est l'interaction avec le spectateur, on lui propose de changer le contenu textuel et de modeler un spectacle unique et propre à chaque nouveau public. Cela m’a donné envie de repenser la place et le rôle du spectateur face à une oeuvre.

 

 

Anarchy Dance Theatre - Seventh Sense https://www.youtube.com/watch?v=iQlDEPLHPyQ 

 

  Cette expérience mêle le spectateur à la scène et au(x) danseur(s) tout en offrant un interaction grâce à la projection de motifs et de textures projetées sur 3 murs et sur le sol. Les spectateurs sont assis tout autour de la scène, comme dans une pièce fermée face à une représentation graphique du “septième” sens.

 

 

La technique

Pour se rapprocher au maximum du résultat final attendu, je vais utiliser le logiciel de programmation Processing. Il permet d’arriver assez rapidement et de manière simplifiée à un résultat visuel intéressant et exploitable. Pour procéder j’utilise une “librairie” existante nommée “Rita” qui propose des rendus jouant avec du texte. L’exemple choisi se nomme “Bounding Boxes” et propose un rendu très simple où s’affiche en bas à droite le texte “gauche”, dans la case du milieu “milieu” puis la dernière en haut à droite “droite”. Cela se génère de manière statique, c’est à dire qu’on demande directement au code d’écrire les mots prédéfinis et fixes. Cet exemple m’intéressait car cela représentait schématiquement mon intention de faire apparaître des mots en fonction de la place du visuel en interaction avec le spectateur. Pour faire simple, j’ai remplacé la futur interaction humaine qui sera sûrement détectée avec une kinect, par le clic de la souris. Il y a interaction. J’ai dans un premier temps créer un fichier excel .xls contenant trois champs lexicaux, celui de l’été, de l’automne et de l’hiver. Le but étant d’en afficher le contenu correctement en fonction des cases: Afficher un mot au hasard du champ lexical de l’hiver en bas à gauche, un du champ lexical de l’automne au milieu et la même chose pour l’été en haut à droite. L’idée est qu’en liant le fichier .xls et le code, nous pouvons interpréter n’importe quel ressource: sous-entendu n’importe quel champ lexical et à terme en augmentant le nombre de cases disponibles à l’écran (les rendant invisibles tant qu’il n’y a pas d'interaction).

Problèmes rencontrés

 

Lors de notre premier TP avec Guillaume Bertrant j’ai réussi à afficher lors de l'exécution du programme un mot au hasard du champ lexical correspondant à chaque case. J’ai rencontré des problèmes lors du transfert du fichier de l’ordinateur de la fac sur le miens. Cela m’a pris plusieurs jours afin de comprendre et de corriger les erreurs rencontrées. Cela passait de l’importation des librairies nécessaires au fonctionnement du programme, à l’obtention du bon logiciel pour obtenir un .xls et non un .xlsx. L’utilisation de la librairie “RitaText” proposée par G.Bertrant était très intéressante mais elle est désormais obsolète et la documentation est donc partiellement accessible! J’ai dû faire beaucoup de tests avant d’arriver à mes fins… Cependant, j’ai pu me plonger dans la programmation “processing” qui est très intéressante en terme de réalisations graphiques. Mais où est passée la Kinect? A l’université j’avais commencé à coder en utilisant la librairie adéquate pour interpréter les données de la kinect. Cependant, une fois chez moi, ayant oublié de demander un emprunt de la Kinect, je me suis retrouvée bloquée! Car le code ne peut être testé qu’avec une kinect… N’ayant pas de webcam, j’ai décidé de remplacer le mouvement humain face à la KInect par le mouvement de souris. Cela permettra de vous fournir une maquette réaliste du programme.

 

Voici la 1ère partie du code, dedans on initialise les valeurs que l’on réutilisera plus tard. Elle est en dehors des autres parties car les valeurs crées dans cette parties seront utilisable dans n’importe quelle partie du code. Dans un premier temps il faut importer les librairies dont nous aurons besoin: ici, la première “xlsReader” qui permet de tirer des informations à partir d’un document Excel en .xls. Puis la librairie Rita, qui comme expliqué précédemment permet de générer du texte

et d’interagir avec son visuel. On choisi ensuite la taille de la fenêtre de sortie, ici j’ai pris la même taille que l’image. Il y a encore un problème non résolu: Lorsque l’on passe 1 fois sur chaque case, le texte ne disparaît pas. J’ai essayé de recharger l’image de fond à chaque fois que l’on passait sur une nouvelle case, et j’ai essayé de vider le texte contenu dans la variable correspondante, mais rien n’y fait. Il s’agit en fait de la version la plus avancée de mon projet. J’avais obtenu un résultat très concluant lors de test précédents mais cela ne marchait qu’avec une “zone” à survoler pour réinitialiser les valeurs affichées.

Conclusion

 Je pense qu’en m’accordant encore un peu de temps pour re coder totalement depuis le début sans                                 utiliser la librairie Rita Text mais simplement la classe “texte” de processing j’aurais un résultat plus                               performant et effectif. Cependant j’aurais réellement préféré travailler avec la kinect afin d’obtenir un                           résultat fidèle à ma conception. Je n’abandonne pas ce projet et je pense le continuer pendant les                                 grandes vacances, son installation et ce qu’il signifie représentent un ensemble que j’aimerais réussir                           à réaliser.