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Bibliographie sélective
Secteur « Adultes »Novembre 2014
Bibliothèque G. de Maupassant5 rue Baléchoux 27140 GISORS – tél. 02 32 27 60 89
La der des ders ?
1914-2014C e n t e n a i r e
A l’occasion du centenaire de la Première Guerre
Mondiale, la bibliothèque G. de Maupassant vous
propose dans cette bibliographie sélective, des
documentaires, bandes dessinées, témoignages et
romans abordant tous de près ou parfois d’un peu
plus loin, cette guerre qui marqua le 20e siècle.
Quelques parties documentaires, vous proposent
également d’en découvrir tout de suite un peu plus
sur ce qu’on appellera la « Grande Guerre » mais
qu’on espérera surtout être la « Der des Ders »...
Les parties documentaires sont principalement tirées de Wikipédia.
Documenta i res
Des lendemains qui saignentDominique GrangeCasterman, 2009Cote : 782.42 GRA MUSIQUE ET CINEMAex. : 95078243
Calligrammes : Poèmes de la paix et de la guerre (1913-1916)Guillaume ApollinaireGallimard, 1973Cote : 841 APO ex. : 95012247
De la Grande Guerre au monde contemporainLarousse, 2001Cote : 909 DEL ex. : 95043840
Histoires insolites de la Grande guerreJulien ArboisCity, 2013Cote : 940.3 ARB ex. : 95077197
La Grande Guerre : 1914-1918Stéphane Audoin-RouzeauGallimard, 1998Cote : 940.3 AUD ex. : 95024868
La Grande guerre des cartes postalesPierre BroulandHugo & cie, 2013Cote : 940.3 BRO ex. : 95077418
Les uniformes et équipements des soldats français ont évolué aucours de la Première Guerre Mondiale.Casquette et pantalon rouges
La Guerre franco-prussienne de 1870-1871 est le dernier conflit
avant la guerre industrielle. Les uniformes à pantalon rouge sont
très voyants, mais c'est sans inconvénient : on cherche à montrer la
présence des troupes, plutôt qu'à les cacher aux yeux de l'ennemi.
Cet uniforme est celui des soldats français jusqu'en 1915.
Casque Adrian et uniforme « bleu horizon »
Dès le début de la Première Guerre Mondiale, les armes sont à longue
portée, précises ou à répétition. On s'aperçoit vite que les uniformes
rouges font de parfaites cibles. Il faut attendre 1915 pour que soit adopté
l'uniforme « bleu horizon » et le casque Adrian.
Mémoires de la Grande guerre1911-1915 Winston ChurchillTallandier, 2014Cote : 940.3 CHU ex. : 2 tomes disponibles
La guerre est finie : 100 ans déjà !Philippe ClaudelItaliques, 2013Cote : 940.3 CLA ex. : 95077239
1914, le destin du mondeMax GalloXO éditions, 2013Cote : 940.3 GAL ex. : 95073742
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1918, la terrible victoireMax GalloXO éditions, 2013Cote : 940.3 GAL ex. : 95074650
La Grande guerre par "L'Almanach Vermot" 14-18Hachette Livre, 2014Cote : 940.3 GRA ex. : 95077295
Paroles de Poilus : Lettres et carnets du front (1914 - 1918)Jean-Pierre GuénoA vue d'oeil, 1998Cote : 940.3 GUE EN RESERVE GROS CARACTERESex. : 95031797
La Grande Guerre 1914-1918Sélection du Reader's Digest, 2001Cote : 940.3 GUE ex. : 95038924
Témoin de la Grande Guerre : tous les reportagesAlbert LondresMagellan & Cie, 2014Cote : 940.3 LON ex. : 95078694
Les Soldats de la grande guerreJacques MeyerHachette Livre, 1998Cote : 940.3 MEY EN RESERVEex. : 95024018
14-18 : mille images inéditesPierre MiquelChêne, 2014Cote : 940.3 MIQ ex. : 95077792
Reportages de guerre 14-18Pocket, 2014Cote : 940.3 REP ex. : 95077659
La Musique au fusil : avec les poilus de la Grande GuerreClaude Ribouillaultéd. du Rouergue, 1996Cote : 940.3 RIB EN RESERVEex. : 95030497
Arts et littérature de la Grande GuerreCentre national de la documentation pédagogique, 2014Cote : 940.31 ART FONDS EMPLOI / FORMATIONex. : 95068673
L’artisanat de tranchéeAppelé aussi « Art du Poilu » ou « Art destranchées » –Trench Art par lesanglophones – désigne une activité decréation artistique manuelle et un artpopulaire pratiqué – entre autres – par lessoldats de la Première Guerre Mondiale,pendant les périodes de répit, entre deuxmontées au combat.
Cette activité artisanale populaire est apparuedès la guerre de 1870 et s’est surtoutdéveloppée dans les tranchées lors de laPremière Guerre Mondiale, période de sonapogée, puis dans les camps de prisonniers dela Seconde Guerre Mondiale, pour tromperl’ennui. Elle est similaire à la tradition séculairedes marins qui confectionnent des objetsgravés et sculptés en os de baleine et autres
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matériaux. À partir de l’hiver 1914-1915, cet artisanat va connaître undéveloppement considérable.
Les soldats de toutes les puissances combattantes,contraints à l’inaction et à l’immobilité de la guerrede tranchées, disposaient de quantités importantesde métaux, provenant des douilles des munitionstirées sur l’ennemi. La consommation d’obus de 75mm est démesurée : 3,75 millions sont tirés lors duseul mois de mars 1916 dans le secteur de Verdun.Fin 1916, plus de 60 millions d’obus auront été tirés.
Ces hommes fabriquent de nombreux objets de la viecourante (briquets, couteaux, bagues, boîtes à bijoux,tabatières, cannes, objets de piété, portes-plumes,encriers, etc.), ou décoratifs (figurines militaires,maquettes d’avions…) à partir des matières premièrestrouvées sur place : laiton et cuivre provenant desprojectiles (douilles de balles, douilles et têtes d’obus,shrapnels) et de l’équipement individuel (quarts, gamelles,boutons, etc.), aluminium fondu servant à la fabrication debagues, cuir, tissus, pierre et même paille et autresvégétaux.
Le bois facile à trouver et ne nécessitant qu’un outillagerudimentaire est un matériau de prédilection. Il permet lacréation de nombreux objets comme des plumiers, destabatières, des boîtes à bijoux, des jouets, des cadres àphotos, des bas reliefs, etc.
Une partie de ces objets est réalisée à l’arrière des lignes decombat par des soldats blessés ou mutilés, dans des ateliersaménagés par l’autorité militaire. Des écoles de rééducationet des associations sont créées, comme « Les Blessés autravail », qui certifient l’origine des objets vendus.
Histoire illustrée de la Première Guerre MondialeAntonella AstorriPlace des victoires, 2000Cote : 940.4 AST EN RESERVEex. : 95032716
Écrivains combattants de la Grande GuerreB. Giovanangeli, 2004Cote : 940.4 ECR ex. : 95068542
J'étais médecin dans les tranchées : août 1914-juillet 1919Louis MaufraisPocket, 2010Cote : 940.4 MAU ex. : 95077648
Les Guerres aériennes : 1914-1915Williamson MurrayAutrement, 1999Cote : 940.4 MUR ex. : 95029918
La Première Guerre MondialeRobin PriorAutrement, 2001Cote : 940.4 PRI ex. : 95037845
Images de propagande 1914-1918 ou L'art de vendre la guerreKatherine QuénotHugo & cie, 2013Cote : 940.4 QUE ex. : 95077405
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Les « Gueules cassées »L'expression « gueules cassées » inventée parle Colonel Picot, premier président de l’Uniondes Blessés de la Face et de la Tête, désigne lessurvivants de la Première Guerre Mondialeayant subi une ou plusieurs blessures aucombat et affectés par des séquelles physiquesgraves, notamment au niveau du visage. Ellefait référence également à des hommesprofondément marqués psychologiquementpar le conflit, qui ne purent regagnercomplètement une vie civile ou qui durent,pour les cas les plus graves, être internés à vie.
Durant la guerre, et après la guerre, en plus dessoldats morts laissant en France trois millions
de veuves et cinq millions d’orphelins,de nombreux soldats de retour de laguerre ou des hôpitaux étaientgravement handicapés par les séquelles:blessures reçues au front, amputés,mutilés du visage, aveugles, gazés,défigurés, etc... Ces hommesreprésentaient 6,5 millions d'invalidespour près de 300 000 mutilés à 100 %.En majorité, ces blessés étaient deshommes âgés de 19 à 40 ans. Alors que la reconstruction du pays nécessitait unénorme travail, leur invalidité limitait la main d’œuvre et le temps disponible, ainsiensuite que la reprise économique du fait de leur incapacité à pratiquer une activitéprofessionnelle et que l’État était contraint à verser à chacun d’eux une pension.
Afin de réparer les dégâts physiques et psychosociaux de la guerre, des centres sontouverts pour proposer des méthodes de camouflage ou de réparation des visages
abîmés. L'expression « Gueules cassées » aurait été introduite par le colonel YvesPicot alors qu’on lui refusait l’entrée à un séminaire donné à la Sorbonne sur lesmutilés de guerre. Les Hospices de Lyon furent très actifs dans ce domaine.
L’Union des gueules cassées
L’Armistice fut signée le 11 novembre 1918, mais ce n’est que le 28 juin 1919 que futsigné le Traité de Versailles auquel Georges Clemenceau convia 5 représentants desgueules cassées issus de l’hôpital du Val de Grâce (appelé le « Service des baveux »)de Paris. Ils témoignaient de la violence et de la brutalité de la guerre.
Le mutilé se sentait exclu en raison de seslongs séjours qui le coupaient de sesactivités d’auparavant dans les hôpitaux,luttant avec les procédés archaïques poursauver son visage, source de pitié, dedégoût mais aussi quelquefois desympathie de la part des autres individus.Bienaimé Jourdain et Albert Jugon, deux anciens blessés soignés au Val deGrâce fondèrent le 21 juin 1921 une association, l’Union des Blessés de la Face et dela tête, la préfecture de police de Paris refusant le nom de Gueules cassées. Laprésidence est confiée au colonel Yves Picot et la vice-présidence à Jourdain. Le 25février 1927, l’Union est reconnue d'utilité publique.
Les difficultés financières du début des années 1920 retardèrent la mise en œuvre duprojet de construction d’une maison des défigurés de la face. Ce n'estqu'en 1927 que les gueules cassées purent acquérir un domaine, grâce à une
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souscription assortie à une tombola, ouverte à la fin de 1925.Inaugurée par le Président de la République GastonDoumergue le 20 juin 1927, la Maison des Gueules casséesétait un château, situé à une quarantaine de kilomètres deParis. En 1930, l'association créa le centre de recherchemaxillo-faciale, à l’hôpital Lariboisière. En 1934, fut acquis ledomaine du Coudon près de Toulon. Ces deux domainesaccueillaient les pensionnaires de manière définitive, pour lesplus atteints d'entre eux, ou temporaire, pour les convalescents
notamment.
Cependant, ces maisons ne symbolisent pas seulement la fraternité unissant lesdéfigurés, mais aussi une sorte d’exclusion à l’intérieur de la société, une non-intégration d'après guerre. Cette association, qui n'a jamais demandé de subventionspubliques, après avoir lancé en lien avec les autres associations de victimes de guerreune souscription nationale assortie d'unetombola (appelée « la dette ») entre 1931 et1933, fut financée à partir de 1935 par laLoterie Nationale (créée par l'État devant lesuccès remporté par cette association) quideviendra plus tard la Française des jeux.
Première Guerre MondialeHedley Paul WillmottSélection du Reader's Digest, 2004Cote : 940.4 WIL ex. : 95060313
Les souterrains de la Première Guerre MondialeEric LaforgerieYsec éditions, 2013Cote : 940.48 LAF ex. : 95078237
De LattrePierre PellissierPerrin, 1998Cote : 944.08 PEL ex. : 95024246
La dernière lettre écrite par des soldats français tombés au champ d'honneur, 1914-1918Grand caractère, 2005Cote : 944.081 DER GROS CARACTERESex. : 95067131
Les anciens combattants : 1914-1940Antoine ProstGallimard, 2014Cote : 944.081 PRO ex. : 95077879
1914-1918, la violence de guerreStéphane Audoin-RouzeauGallimard, 2014Cote : 944.081 4 AUD ex. : 95077820
Les Carnets de guerre de Louis Barthas , tonnelier : 1914-1918Louis BarthasLa Découverte, 1997Cote : 944.081 4 BAR ex. : 95021300
Verdun : 24 octobre 1916Arthur ConteO. Orban, 1987Cote : 944.081 4 CON ex. : 95016945
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JoffreArthur ContePerrin, 1998Cote : 944.081 4 CON ex. : 95024245
Croquis et dessins de poilusSomogy, 2002Cote : 944.081 4 CRO ex. : 95046235
Les « Poilus »Poilu, est le surnom donné aux soldats français de la Première Guerre Mondiale. Cesurnom est typique de cette guerre, et ne fut utilisé qu’en de rares et exceptionnelscas pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Le mot « poilu » désignait aussi à l’époque dansle langage familier ou argotique quelqu’un decourageux, de viril (cf. par exemple l’expressionplus ancienne « un brave à trois poils », quel’on trouve chez Molière, de même lesexpressions « avoir du poil » et « avoir du poilaux yeux ») ou l’admiration portée à quelqu’un « qui a du poil au ventre ».
Dans son ouvrage « L’Argot de la guerre, d'après une enquête auprès des officiers etsoldats », Albert Dauzat donne la même explication :
« Avant d’être le soldat de la Marne, le « poilu » est le grognard d’Austerlitz, ce n’estpas l’homme à la barbe inculte, qui n’a pas le temps de se raser, ce serait troppittoresque, c’est beaucoup mieux : c’est l’homme qui a du poil au bon endroit, pasdans la main ! » C’est le symbole de la virilité.
Ce terme militaire datant de plus d’un siècle avant la Grande Guerre, « désignait dansles casernes où il prédominait, l’élément parisien et faubourien, soit l’hommed’attaque qui n’a pas froid aux yeux, soit l’homme tout court ».
Mais depuis 1914, dit Albert Dauzat qui étudiait l’étymologie et l’histoire des mots, le
terme « poilu » désigne pour le civil « le soldatcombattant » qui défend notre sol, par opposition à« l’embusqué ».
Une version populaire de la signification prétend quele surnom fut donné pendant la Grande Guerre, dufait des conditions de vie des soldats dans lestranchées. Ils laissaient pousser barbe et moustacheet, de retour à l’arrière, paraissaient tous « poilus ».Cette version ne peut trouver de fondements quedans les débuts de la guerre, car dès lors que les gazeurent fait leur apparition, les masques àgaz bannirent la barbe des visages des soldats ainsi
que du règlement militaire. Les journaux qui transmettaient les informations sur laguerre et le front étaient directement sous l’autorité de la censure et de l’armée, etn’utilisaient pas ce surnom. D’ailleurs, puisqu’il était interdit de diffuser des imagesprises en première ligne, celles illustrant journaux et cartes postales mettent enscène des acteurs ou au mieux des permissionnaires, non tenus aux exigences despremières lignes.
Un Western entre Beauvais et Rouen pendant la guerre 14-18Germain GalérantBertout, 1989Cote : 944.081 4 GAL EN RESERVE FONDS LOCALex. : 95020058
Mon papa en guerre : Lettres de pères et mots d'enfants, 1914-1918Jean-Pierre GuénoLes Arènes, 2003Cote : 944.081 4 GUE ex. : 95057539
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Paris 14-18, la guerre au quotidienAndré GunthertParis bibliothèques, 2013Cote : 944.081 4 GUN ex. : 95077262
Le FusilléBlanche MaupasIsoète, 1994Cote : 944.081 4 MAU EN RESERVEex. : 95022192
Mourir à VerdunPierre MiquelTallandier, 1995Cote : 944.081 4 MIQ EN RESERVEex. : 95014798
Les Poilus : la France sacrifiée...Pierre MiquelSuccès du livre, 2005Cote : 944.081 4 MIQ ex. : 95062401
Images de Poilus : La grande guerre en cartes postalesFrançois PairaultTallandier, 2002Cote : 944.081 4 PAI ex. : 95049526
Paroles de Verdun : Lettres de poilusSuccès du livre, 2007Cote : 944.081 4 PAR ex. : 95062423
Les Champs de la mémoire : paysages de la grande guerreAnne RozeLe Chêne, 1998Cote : 944.081 4 ROZ ex. : 95030776
La vie dans les tranchéesCentre national de la documentation pédagogique, 2011Cote : 944.081 4 VIE FONDS EMPLOI / FORMATIONex. : 95071441
La Grande Guerre dans l'OiseRoland AndréA. Sutton, 2002Cote : 944.35 AND ex. : 95038707
Biographies
L'incroyable énigme d'Anthelme Mangin : L'amnésique des tranchéesJean-Michel CossonDe Borée, 2014Cote : B COS ex. : 95078130
Les Sept piliers de la sagesse : un triompheThomas Edward LawrencePayot, 1991Cote : B LAW EN RESERVE BIOGRAPHIESex. : 95018824
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Bandes dess inées
La grippe colonialeAppolloVents d'Ouest, 2013Cote : BD APP ex. : 2 tomes disponibles
Les pays impliquésLa Première Guerre mondiale a vu s'affronter un nombre important de pays, comptant principalement des puissances européennes et leurs dépendances puis, dans la seconde phase du conflit, des pays extra-européens. Outre les belligérants clairement identifiés à un camp ou un autre, de nombreux pays ont vu leur histoire fortement influencée par le conflit, notamment les États ayant pu accéder à l'indépendance à cette occasion.
Au total 23 États souverains internationalement reconnus ont déclaré la guerre àl'Allemagne ou se sont vus déclarer la guerre par celle-ci. Un 24e, Saint-Marin, n'adéclaré la guerre qu'à l'Autriche-Hongrie. Ces États sont appelés généralement les"Alliés".
Il est a noté qu’à l’époque, nombreuses sont les puissances européennes ayant descolonies. Celles-ci ont de fait, été engagées dans la guerre, que cela soit par l’envoide troupe en Europe ou par des affrontements sur leurs territoires notamment enAfrique où les camps ennemis sont chacun présents.
La Première Guerre mondiale est l'une des causes principales de la révolution russe,qui entraîne en 1917-1918 l'indépendance (éphémère ou durable) des provinces de
l'ancien Empire russe : République populaire ukrainienne, République démocratique
de Géorgie, République démocratique d'Arménie, Lituanie, Lettonie, Estonie,Finlande, Pologne orientale. Ukraine, Géorgie et Arménie sont reconquises par laRussie soviétique au cours de la guerre civile russe, pour être ensuite inclus dans
l'URSS. Les États baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie) sont absorbés par l'URSSnettement plus tard, à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.
En 1917, sous la pression des militaires, et notamment de l’amiral Tirpitz, le Kaiser sedécide à pratiquer la guerre sous-marine à outrance, c’est-à-dire couler tous lesnavires se rendant au Royaume-Uni, même les neutres. Les Allemands espèrent ainsiétouffer l’économie britannique et la contraindre à se retirer du conflit. En avril 1917,les sous-marins allemands ont déjà coulé 847 000 tonnes, soit l’équivalent du quartde la flotte commerciale française. Toutefois, l’organisation de convois sous laprotection de la marine anglaise et le dragage des mines réussissent à émousserl’arme sous-marine. En fin de compte, au lieu de faire baisser pavillon au Royaume-Uni et de terroriser les neutres, la guerre sous-marine à outrance provoquel’intervention américaine.
Comme le Royaume-Uni, les États-Unis disposent
uniquement d’une armée de métier. Ainsi, lorsque laproposition de guerre du président Wilson devant
le Congrès le 2 avril est acceptée, et que les États-Unis
entrent en guerre le 6, le président américain doitcompter majoritairement sur la base du volontariat pourconstituer la force de 1,2 million d’hommes qui n’arriveraen France qu’à partir du mois d’octobre 1917. C’est lafameuse campagne d’affichage ayant pour symbole
l’Oncle Sam pointant son index vers le lecteur.
On les aura ! : carnet de guerre d'un poiluBarrouxSeuil, 2011Cote : BD BAR ROMANS GRAPHIQUESex. : 95077287
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Sang noirFrédéric ChabaudPhysalis, 2013Cote : BD CHA ex. : 95074489
Mauvais genreChloé CruchaudetDelcourt, 2013Cote : BD CRU ROMANS GRAPHIQUESex. : 95077205
Varlot soldatDidier DaeninckxL'Association, 1999Cote : BD DAE ex. : 95026743
Les mots de Poilus !La « cagna » ou « guitoune » : Sorted'abri de fortune ménagé dans lestranchées : la vie des soldats s'yorganise, avec des lits construits enhauteur et superposés, pour gagner dela place et se protéger des parasites quisont partout : rats,punaises, entreautres.
Les « totos » : Ce sont les poux, il faut s'en protéger et les détruire sans cesse, ce quiest est difficile.
La « popote » : C'est la cuisine roulante : elle est tenue par des « cuistots » et elle esttrès attendue. On y remplit sa gamelle.
La « gnôle » : C'est de l'eau-de-vie de fruits ou de grain : un alcool fort, mélange dedifférentes provenances, de qualité variable. C'est un remède contre le « cafard »,
qu'on a dans la tête.
Le « pinard » : Le vin est distribué largement aux poilus : c'est plus sain que l'eau, etla France en produit beaucoup. Et ça change les idées. Beaucoup de soldats sontrevenus de la guerre avec des habitudes de boisson, difficiles à inverser.
Le « rata » : Une sorte de ragoût à base de haricots ou de pommes de terre.Nourrissant et apprécié de la troupe.
Le « singe » : C'est du bœuf cuit, en conserve, considéré comme répétitif, mais trèsbon. Il y a un ouvre-boîte prévu dans l'équipement des soldats.
Le « jus » : C'est le café, qui réchauffe bien les poilus. Quand il n'est pas bon, on ditque c'est du « jus de chaussette », mais on le boit quand même.
Le « gros gris » : C'est du tabac en paquet, pour la pipe, coupé très gros. Ondistribuait aussi des cigarettes de « troupe ». Ceux qui ne fumaient pas lesrevendaient aux autres.
L'« as de carreau » ou « Azor » : L'« as de carreau », c'est le nom donné au sac à dos,à cause de sa forme carrée. On l'appelait aussi « Azor », car il était en peau de chien,disait-on.
« Rosalie » : C'est le nom parfois donné à la baïonnette, popularisé par une chansonde l'époque.
Le « Lebel » : C'est le fusil le plus courant, d'un modèle déjà ancien.
Le « 75 » : Le canon qu'on trouve partout, produit en grande quantité. Les douillesd'obus de 75 mm servent à faire des vases décorés ou toutes sortes d'objets.
Shrapnell ou Shrapnel : Obus fusant rempli de balles, du nom de son inventeur,l'anglais Henry Shrapnel (1761-1842). Les combattants adoptent le plus souventl'orthographe avec deux «l», peut-être plus proche de la prononciation allemande.
Les « aéros » : Ce sont les aéroplanes, nom courant à l'époque pour les avions. Lespoilus préfèrent prononcer aréo.
Les « saucisses » : Ce sont des ballons captifs d'observation, ainsi nommés pour leurforme allongée.
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MattéoJean-Pierre GibratFuturopolis, 2008Cote : BD GIB ex. : 2 tomes disponibles
La guerre des LulusRégis HautièreCasterman, 2012Cote : BD HAU ex. : 2 tomes disponibles
Notre mère la guerreKrisFuturopolis, 2009Cote : BD KRI ex. : 4 tomes disponibles
La grande guerre de CharliePat MillsDelirium, 2013Cote : BD MIL ex. : 7 tomes disponibles
Silas CoreyFabien NuryGlénat, 2013Cote : BD NUR ex. : 2 tomes disponibles
Les Folies BergèreFrancis PorcelDargaud, 2012Cote : BD POR ex. : 95077935
Le Der des dersDidier DaeninckxCasterman, 1997Cote : BD TAR EN RESERVEex. : 95022154
Putain de guerre !Jacques TardiCasterman, 2009Cote : BD TAR ex. : 2 tomes disponibles
C'était la guerre des tranchéesJacques TardiCasterman, 1993Cote : BD TAR EN RESERVEex. : 95001581
La Véritable histoire du soldat inconnuJacques TardiFuturopolis, 1991Cote : BD TAR EN RESERVEex. : 95018603
Adieu BrindavoineJacques TardiCasterman, 1982Cote : BD TAR EN RESERVEex. : 95019609
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Romans
Le feu : journal d'une escouadeHenri BarbusseGallimard, 2013Cote : R BAR ex. : 95078414
Lourd bilan pour la FranceLibérée à l'est par l'effondrement russe, l'Allemagne lance toutes ses forces sur lefront ouest. C'est un assaut extraordinairement violent et dévastateur. Les alliésreculent profondément, puis lancent une contre-offensive victorieuse. Celle-ciannonce la fin pour l'Allemagne. Le front des Balkans cède aussi, en septembre 1918.L'armée française de Franchet d'Espèrey pourchasse l'ennemi. La Tchécoslovaquieproclame son indépendance en juillet. La Bulgarie et la Turquie jettent l'éponge.L'Allemagne sait que la guerre est perdue : les grèves, mutineries, les émeutes sesuccèdent. Le 7 novembre, la Bavière fait sécession ; le 9 novembre, la républiqued'Allemagne est proclamée. Le 11 novembre, l'armistice est signé.
En France, il souffle comme un vent d'euphorie. Le retour des prisonniers, puis celuides combattants, prend des allures de fêtes ; mais la réalité reprend vite le dessus :où est la victoire ?
Le quart nord-est de la France, qui a servi dechamp de bataille, est sinistré. Toutes les usinesont été détruites; 3 millions d'hectares de terresont impropres à la culture; 800 000 maisons ontété détruites. L'économie est au plus mal. Mêmeles plus aisés sont touchés. La France comptait500 000 rentiers en 1914. Ils n'ont plus rien, etils attendront en vain le remboursement des
emprunts russes. Les dirigeants français croient en une solution miracle : les vaincusdevront tout payer. L'Allemagne, qui compte 2 millions de morts, n'était-elle pasaussi ruinée ? Le bilan humain (dressé par le rapport officiel du député Marin en
1921) est effroyable : 1,4 million de morts (900par jour) ; 252 900 disparus ; 18 222 morts encaptivité ; 145 000 morts de maladie. Près de36 % de ceux qui avaient entre 19 et 22 ans en1914 sont morts. Pour l'ouest de la France, ondispose d'un tableau par corps d'armée.
•Le 3e corps d'armée (Caen, Le Havre, Rouen) :298 000 mobilisés, 50 600 morts et disparus
•Le 4e corps d'armée (Le Mans) : 236 000 mobilisés, 47 200 morts et disparus
•Le 9e corps d'armée (Tours, Angers, Cholet, Saumur) : 333 000 mobilisés, 59 100morts et disparus
•Le 10e corps d'armée (Rennes) : 318 000 mobilisés, 62 100 morts et disparus
•Le 11e corps d'armée (Nantes) : 470 000 mobilisés, 87 000 morts et disparus
Il faut aussi compter les autres victimes : 3 594 900 blessés ; 600 000 invalides ;300 000 mutilés et amputés. 42 000 aveugles, 15 000 gueules cassées. On compteenviron 600 000 veuves et autant d'orphelins. Le poilu après cinq années de combatsqui ont bouleversé sa foi et son être espère qu'il s'agit là de la « Der des Ders ».
Des garçons d'avenirNathalie BauerP. Rey, 2011Cote : R BAU ex. : 95064963
Avant le silence des forêtsLilyane BeauquelGallimard, 2011Cote : R BEA ex. : 95071048
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Retour parmi les hommesPhilippe BessonJulliard, 2011Cote : R BES ex. : 95067423
Céléstin Louise, flic et soldat dans la guerre de 14-18Thierry BourcyGallimard, 2014Cote : RP BOU ex. : 95077819
Comme neige au soleilWilliam BoydSeuil, 2003Cote : R BOY ex. : 95046707
L'attente de l'aubeWilliam BoydSeuil, 2012Cote : R BOY ex. : 95067857
Une lettre de vousJessica BrockmolePresses de la Cité, 2014Cote : R BRO ex. : 95068743
Voyage au bout de la nuitLouis-Ferdinand CélineGallimard, 1996Cote : R CEL ex. : 95021332
Les âmes grisesPhilippe ClaudelStock, 2003Cote : R CLA ex. : 95038502
Les Roses de VerdunBernard ClavelAlbin Michel, 1994Cote : R CLA ex. : 95005676
L'espionClive CusslerGrasset, 2013Cote : R CUS ex. : 95073610
Le Der des dersDidier DaeninckxGallimard, 1996Cote : R DAE EN RESERVEex. : 95021403
Le bois des abeillesHortense DufourA vue d'oeil, 2006Cote : R DUF GROS CARACTERESex. : 95052715
Le monument : roman vraiClaude DunetonBalland, 2004Cote : R DUN EN RESERVEex. : 95041015
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14Jean EchenozEd. de Minuit, 2012Cote : R ECH ex. : 95073217
Des Séquelles de longue duréeLa zone rouge est le nom donnéen France à environ 120 000 ha dechamp de bataille où, à cause dedégâts physiques majeurs sur lemilieu pendant la Première GuerreMondiale et en raison de laprésence de milliers de cadavres etde millions de munitions nonexplosées, certaines activités ontété provisoirement ou
définitivement interdites par la loi. Alors que la période du tout début de lareconstruction est relativement pauvre en archives, la seule existence de ce zonagepermet d’appréhender la difficulté et les enjeux de la reconstruction.
Le traitement de la zone rouge a nécessité de :
•nettoyer les sols des milliers de cadavres et de restes humains, qui furent — quandleur état le permettait — transportés dans les cimetières, nécropoles ou ossuaires ;
•traiter les cadavres d’animaux qui contaminaient les eaux de nappes et de surface ;c’est à cette époque qu’a été étendue la chloration de l’eau par chlore gazeux, alorsdite « verdunisation », technique qui avait été expérimentée à Paris en 1911 ; oninvente aussi les premières techniques de dépollution et restauration de sols àgrande échelle et localement d’inertage, sans encore les nommer ainsi ;
•pratiquer le désobusage.
Avec le temps, la surface de la zone rouge a été réduite, mais elle n'a pas disparu. Leszones officiellement reconnues concernées par les dégâts de guerre couvraient 11départements et plusieurs centaines de milliers d'hectares.
Seules quelques activités sont autorisées en zone rouge :
•la sylviculture (forêt domaniale) en région de Verdun, autour du mémorial de Vimy,
•des activités militaires, dont celles du camp militaire de Suippes implanté sur lesruines de cinq villages : Tahure, Ripont, Les Hurlus, Perthes, Le Mesnil, dont unchamp de tir en zone de mémoire.
•le tourisme de mémoire et culturel.
L’agriculture y a été et y reste interdite(théoriquement, car dans les années 2000, ontrouve encore des zones de fauches, d’agrainageet de cultures cynégétiques en pleine zonerouge). Elle est interdite en raison desrisques liés aux munitions non explosées ou auxrésidus toxiques de munitions explosées,
ferrailles, barbelés, sapes, risques liés aux résidus chimiques et après guerre auxcadavres humains, etc.
Les militaria (armes, munitions ou autres équipements militaires) ont été enlevées,souvent par les habitants eux-mêmes ou par des prisonniers, des travailleursétrangers (Chinois ou Européens), des volontaires (Quakers) et les démineurs anglaiset parfois français, assistés de sociétés ayant obtenu une concession officielle pour larécupération des métaux. Une grande partie des métaux récupérés a fait l’objet d’uncommerce alimenté par les besoins urgents de la reconstruction.
Aujourd’hui encore la zone rouge demeure uneréalité. Elle fait l’objet d’assez peu d’études et« n’apparait » dans l’actualité que dans des casexceptionnels de découvertes de bombes nonexplosées, mais c’est oublier les nombreusesmunitions traditionnelles ou chimiques ou leursrésidus qui peuvent encore être présents dans le solet représenter un risque écologique non négligeable.
Par ailleurs, un des effets « inattendus » de l’instauration de la zone rouge estl’augmentation de 100 000 hectares des forêts de l’est, représentant 20 % du massifd’origine.
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Bohemian FlatsMary Relindes EllisBelfond, 2014Cote : R ELL ex. : 95077180
QuadrigeFrédéric H. FajardieLa Table ronde, 1999Cote : R FAJ EN RESERVEex. : 95025921
Chrysis : portrait de l'AmourJim FergusLe Cherche midi, 2013Cote : R FER ex. : 95068496
Dans la guerreAlice FerneyJ'ai lu, 2006Cote : R FER ex. : 95052260
Villa sourireElise FischerCalmann-Lévy, 2014Cote : R FIS Terroirex. : 95078131
Dieu et nous seuls pouvons : les très-édifiantes et très-inopinées mémoires des Pibrac de BellerocailleMichel FolcoSeuil, 1991Cote : R FOL ex. : 95029346
La chute des géantsLe Siècle 1Ken FollettLibrairie générale française, 2011Cote : R FOL ex. : 95068368
Dans la main du diableAnne-Marie GaratActes Sud, 2006Cote : R GAR ex. : 95048161
Bleus horizonsJérôme GarcinGallimard, 2013Cote : R GAR ex. : 95073670
CrisLaurent GaudéLibrairie Générale Française, 2001Cote : R GAU ex. : 95054998
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Le Dernier arbreTim GautreauxSeuil, 2013Cote : R GAU ex. : 95074798
Par un matin d'automneRobert GoddardSonatine, 2010Cote : R GOD ex. : 95062734
L'architecte du désastreXavier HanotteBelfond, 2005Cote : R HAN ex. : 95044568
Trudi la naineUrsula HegiGalaade éditions, 2007Cote : R HEG ex. : 95055102
L'adieu aux armesErnest HemingwayGallimard, 2010Cote : R HEM ex. : 95067400
Un Long dimanche de fiançaillesSébastien JaprisotDenoël, 2004Cote : R JAP ex. : 95048507
La petite école dans la montagneMichel JeuryR. Laffont, 2005Cote : R JEU ex. : 95042196
La Vigie : et autres nouvellesThierry JonquetL'Atalante, 1998Cote : RP JON EN RESERVEex. : 95026988
Orages d'acier : journal de guerreErnst JüngerC. Bourgois, 1998Cote : R JUN EN RESERVEex. : 95027352
WaltenbergHédi KaddourGallimard, 2005Cote : R KAD ex. : 95048163
Le Comptable indienDavid LeavittDenoël, 2009Cote : R LEA ex. : 95060954
Au revoir là-hautPierre LemaitreAlbin Michel, 2013Cote : R LEM ex. : 95074381
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Oeuvres complètes : Le Bataillon de la mauvaise chancePierre Mac OrlanEdito-Service, 1927Cote : R MAC EN RESERVEex. : 95003697
ProfondeursHenning MankellSeuil, 2008Cote : R MAN ex. : 95057232
Des Grives aux loupsClaude MicheletR. Laffont, 1979Cote : R MIC EN RESERVEex. : 95015655
Graveney HallLinda NewberyPhébus, 2013Cote : R NEW ex. : 95073663
La saga des ReavleyAnne Perry10-18, 2014Cote : R PER ex. : 95078219
Le Temps retrouvéA la recherche du temps perdu 10Marcel ProustFlammarion, 1986Cote : R PRO EN RESERVEex. : 95005917
Le Diable au corpsRaymond RadiguetFlammarion, 1986Cote : R RAD EN RESERVEex. : 95043529
Une terre d'ombreRon RashSeuil, 2014Cote : R RAS ex. : 95077283
A l'ouest rien de nouveauErich Maria RemarqueStock, 1999Cote : R REM ex. : 95031962
A la merci d'un courant violent : une étoile brille sur Mount Morris ParkHenry RothL'Olivier, 1994Cote : R ROT EN RESERVEex. : 95004907
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La Marche de RadetzkyJoseph RothSeuil, 2013Cote : R ROT ex. : 95074078
Les Champs d'honneurJean Rouaudéd. de Minuit, 1990Cote : R ROU EN RESERVEex. : 95006225
Le collier rougeJean-Christophe RufinGallimard, 2014Cote : R RUF ex. : 95077645
Un matin sur la terreChristian SignolAlbin Michel, 2007Cote : R SIG ex. : 95053259
Pleurs au fusilPhilippe TabaryLe Cherche midi, 2013Cote : R TAB ex. : 95077833
Les affligésChris WomersleyAlbin Michel, 2012Cote : R WOM ex. : 95072806
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Horaires d’ouverture
Bibliothèque G. de Maupassant5 rue Baléchoux 27140 GISORS – tél. 02 32 27 60 89
Mardi 13h30 – 18h30Mercredi 10h00 – 18h30Vendredi 13h30 – 18h30Samedi14h00 – 18h00