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Hemingway Dossier et bibliographie Secteur « adultes » - Juillet 2011 - Bibliothèque G. de Maupassant 5 rue Baléchoux 27140 GISORS Tél. : 20 32 27 60 89

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Hemingway Dossier et bibliographie S e c t e u r « a d u l t e s »

- J u i l l e t 2 0 1 1 -

Bibliothèque G. de Maupassant 5 rue Baléchoux – 27140 GISORS

Tél. : 20 32 27 60 89

Biographie

Ernest Hemingway est né le 21 Juillet 1899 à Chicago, d'un père médecin et d'une mère musicienne. Il a passé sa jeunesse à la chasse et à la pêche avec son père.

Autodidacte, il se lance dans le journalisme et intègre la rédaction du « Kansas City Star ».

En 1917, il s'engage dans la Croix Rouge et devient ambulancier sur le front, en Italie.

A 18 ans, il est gravement blessé et hospitalisé à Milan où il tombe amoureux d'une infirmière. Ces évènements feront la trame de « L'Adieu aux armes », ouvrage publié en 1929.

De retour aux USA, il épouse Hadley Richardson, la première de ses quatre épouses et la mère de son premier enfant. Il ne pense, à ce moment, qu’à revenir en Europe.

Il n'est pas encore connu lorsqu'il s'établit à Paris. Il y fréquente le milieu intellectuel.

En 1920 il rencontre Gertrude Stein. Elle va lui apprendre à écrire dans un style précis, clair et dépouillé, le fameux « style maigre ».

En mai 1925, il rencontre Fitzgerald à Paris. Une relation, empreinte à la fois d'amitié et de rivalité, perdurera entre eux durant des années.

Après le suicide de son père et son premier divorce, il se remarie avec Pauline Pfeiffer, dont il aura 2 enfants.

En 1930, il s'installe en Floride, à Key West où il écrit « Mort dans l'après midi ». Il y parle de corridas.

En 1936, il se rend en Espagne et s'engage aux côtés des forces républicaines. Il sombre dans l'alcoolisme. Les violences, rencontrées lors de la guerre, parcourent son œuvre, comme autant de motifs obsessionnels.

« Pour qui sonne le glas » (1940) est inspiré par son engagement dans la guerre d'Espagne aux côtés de l'armée républicaine, avec en exergue, un sermon de John Donne :

«Nul homme n'est une île complète en soi-même, tout homme est un morceau du continent, une partie du tout. La mort de tout homme me diminue parce que je suis solidaire du genre humain ; ainsi donc n'envoie jamais demander : pour qui sonne le glas ? Il sonne pour toi ».

En 1940, il divorce à nouveau et épouse Martha Gellhorn dont il divorcera en 1945.

Il s'installe ensuite dans une grande maison à côté de La Havane, qu'il quitte en 1944 pour être correspondant de guerre en Europe.

En 1946, il épouse sa dernière compagne, Mary Welsh.

Il reçoit le prix Pulitzer pour « Le Vieil Homme et la mer » en 1952, puis le prix Nobel de littérature en 1954.

Malade et physiquement diminué, il se suicide le 2 juillet 1961, dans sa propriété de Ketchtum, dans l’Idaho.

Hemingway et la guerre

Lors de l’entrée en guerre des États-Unis, le 6 avril 1917, l'incorporation d'Hemingway est refusée à cause d’un œil défaillant. Cependant, les guerres ponctueront sa vie et son œuvre.

En 1918, il s'engage dans la Croix Rouge italienne comme ambulancier et arrive en Italie au mois de juin. D'abord sur les lignes arrière, ensuite au front où il sera blessé en sauvant un soldat italien, ce qui lui vaudra la médaille d'argent de la valeur militaire italienne.

Il continue, en tant que journaliste, à couvrir différentes guerres dans le monde, y participant plus ou moins.

En 1936, pendant la guerre d'Espagne, bien qu'il y soit allé sans à priori idéologique, il prend partie pour les républicains espagnols, aussi bien publiquement que sur le terrain. Il y sera marqué à jamais par les atrocités perpétrées. Elles inspirent le roman qui le fit connaître : "Pour qui sonne le glas", publié 1940. Il conservera, de cette expérience, l'amorce de son style si particulier.

Lors de la seconde guerre mondiale, il retourne en Europe, de juin à décembre 1944. Même si la "légende" ne recoupe pas toujours la réalité, il participe à la bataille, prenant même la tête d'un groupe de résistant près de Rambouillet. Cela engendra plus de gêne qu'autre chose, un correspondant de guerre n'étant pas censé diriger de troupe... Il se fit même "jeter dehors" et qualifier de "clown" par le général Leclerc, lorsqu'il vint lui demander un blindé de reconnaissance, deux ou trois jeeps et une demi-douzaine d'hommes, pour libérer le bar du Ritz.

Il continue à suivre le front, mais atteint de maladie, il arrive sur les lieux de la bataille des Ardennes après le plus gros des combats.

Il reçoit, de la part du gouvernement américain, la "Bronze star" pour sa bravoure pendant cette dernière guerre.

Hemingway et les femmes

Les femmes ont beaucoup compté dans la vie d'Hemingway. Il a toujours eu du mal à entretenir des relations durables et apaisées avec elles.

Ernest Hemingway se maria quatre fois :

Hadley Richardson du 3 septembre 1921 à janvier 1927. Un enfant. Pauline Pfeiffer du 10 mai 1927 au 4 novembre 1940. Deux enfants. Martha Gellhorn de novembre 1940 (trois semaines après son divorce) à 1945. Mary Welsh Hemingway de mars 1946 jusqu'au suicide d'Hemingway.

Il a également connu un certain nombre d'attachements passagers, souvent platoniques. Les femmes étaient pour lui, au-delà du besoin d'être reconnu, admiré et aimé, une source d'inspiration, lui qui traversait souvent des crises qui empêchaient toute création.

Les héros de ses livres sont, comme lui, des hommes forts, silencieux, très curieux des femmes...

Catherine Barkley, un personnage de son roman "L'adieu aux armes", lui fut inspirée par une infirmière, Agnès von Kurowsky. Celle-ci s'occupa de lui lors de sa convalescence à Milan, durant la première guerre mondiale. Il en tomba amoureux.

Renata, dans le roman "Au-delà du fleuve et sous les arbres", lui fut inspirée par une jeune fille de 19 ans de la noblesse vénitienne, Adriana Ivancic, avec qui il eut une romance platonique en 1948, bien qu'étant marié. Il la fréquente pendant plusieurs années.

Hemingway se défendra cependant de s'être inspiré, pour ce roman, de personnages réels, probablement dans le but de faire oublier cette romance.

Un goût pour l'aventure

Outre son statut de journaliste de guerre, Hemingway a, avant tout, une image d'aventurier.

La famille d'Hemingway possédait une résidence d'été dans une région habitée par les indiens Ojibways. Il y apprit à chasser, pêcher et camper dans les bois avec son père.

En 1909, pour son 10e anniversaire, celui-ci lui offrit son premier fusil de chasse. Ses premières expériences dans la nature lui inculquèrent une passion pour l'aventure en plein air et pour la vie dans des régions éloignées et isolées. Paris, qu'il

quitte en 1928, sera d'ailleurs la dernière grande ville où il séjourne. Il choisira par la suite des endroits plus proches de la nature.

Il gardera son goût pour l'aventure malgré ses blessures successives et diverses maladies.

Il se rend plusieurs fois en Afrique pour chasser le fauve. C'est d'ailleurs lors de son deuxième safari, en 1952, qu'Ernest Hemingway s'écrase en avion dans la jungle africaine, passant pour mort aux yeux du monde. Cette anecdote, parmi d'autres, lui valut la réputation d'aventurier, image qu'il aimait cultiver.

On retrouve sûrement cette fascination de l'homme seul face à la nature, dans "Le vieil homme et la mer".

Ses maisons...

La maison d'Ernest Hemingway se trouve à Key West, dans l'État de Floride, au sud-est des États-Unis.

L'écrivain américain y a vécu entre 1927 et 1939. Il emménage dans cette maison, située au 907 Whitehead Street, en 1931.

Elle fut construire dans le style colonial franco-espagnol, en vogue à La Nouvelle-Orléans, par Asa Tift, en 1851. Elle comprend la première piscine aménagée dans l’île.

La demeure était aménagée avec les meubles que sa deuxième femme, Pauline, avait achetés en Europe, en particulier, des antiquités espagnoles du XVIIIe siècle.

John Dos Passos vint dans la maison, à plusieurs reprises, accompagné de sa femme.

Hemingway y écrivit de nombreux romans : « L’adieu aux armes », « Pour qui sonne le glas », « Les neiges du kilimandjaro », « Mort dans l’après-midi »…

Il travaillait le matin, dans un studio aménagé au second étage. C’est dans cette maison qu’ont grandi deux de ses fils, Patrick et Gregory.

La demeure a été transformée en musée en 1964 (Ernest Hemingway Home and Museum) puis a été classée National Historic Landmark en 1968.. Par la suite, même si rien n'atteste qu'Hemingway y éleva des chats, elle devint un refuge pour de nombreux félins polydactyles (ayant plus de quatre "doigts" aux pattes), qui seraient les descendants des chats d'Hemingway. Ils s'appellent d'ailleurs, aux États-Unis, des "Hemingway cat"

Le Cuba d’Hemingway… Après sa rupture avec Pauline Pfeiffer, Hemingway quitte Key West et se rend à Cuba. Il habite d'abord à l'Hôtel Ambos Mundos, à la Havane, où il entreprend l'écriture de son roman "Pour qui sonne le glas". Il rencontre aussitôt sa future femme, Martha Gellhorn qui le rejoint à Cuba. Ils louent alors la "Finca Vigia" qui restera un des lieux de légende d'Hemingway.

C'est à Cuba qu'Hemingway développa sa passion pour les chats, allant même jusqu'à en avoir des douzaines dans sa propriété. Il avait pourtant été dégouté, auparavant, par le chat d'un de ses amis parisiens qui mangeait à table.

La décoration de cette maison reflète sa passion pour la chasse. Malgré de nombreux voyages et sa participation à la seconde guerre mondiale, Hemingway reviendra toujours à la Finca.

Il ne quitte Cuba, plus durablement, qu'en 1959, et ce, bien qu'il soit en bon terme avec le nouveau régime Castriste. Il est, en outre, fatigué par l'abondance des invités et de touristes curieux qu'il accueille dans sa résidence. Il quitte définitivement ce pays en 1960, après la rumeur du projet de Castro de nationaliser

les propriétés appartenant aux américains. Il y laisse pourtant des notes et des manuscrits, dans un coffre. Après l'affaire de la "Baie des cochons" en 1961, la Finca Vigia est récupérée par le gouvernement Cubain, y compris la collection de livres d'Hemingway (plusieurs milliers de titres).

Ses œuvres les plus marquantes...

« Le Vieil Homme et la Mer » - 1952

Ce court roman, parfois considéré comme une nouvelle, a été écrit à Cuba en 1951 et publié en 1952.

Il s'agit de la dernière œuvre de fiction majeure publiée de son vivant.

Il y raconte l'histoire d'un vieux pêcheur cubain, appelé Santiago,

qui lutte avec un énorme espadon au large du Gulf Stream.

Ce roman fait l'objet de critiques contradictoires. Sa sélection pour le prix Nobel de littérature, en 1954, le place cependant comme une œuvre majeure parmi tous ses écrits et joue un rôle primordial dans la fiction du XXe siècle.

Il lui valut le double honneur du « Prix Pulitzer » en 1953 et du « Prix Nobel » de littérature en 1954.

« Pour qui sonne le glas » - 1940

Le titre est une référence au poète et métaphysicien anglais, John Donne, cité en introduction au roman : « [...] n’envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi. »

Ce roman est fortement inspiré par son vécu de journaliste, pendant la guerre civile espagnole.

Ce livre est une ode au peuple espagnol. Il montre les différences entre le mode de pensée anglo-saxon et le sens du destin des Espagnols.

L

’Hôtel Ambos mundos de La Havane dans lequel

Ernest Hemingway écrivit le premier chapitre de

« Pour qui sonne le glas », dans la chambre 525.

« Le soleil se lève aussi » - 1926

Le souvenir de la blessure qui ne s'efface jamais, reste le motif obsessionnel qui parcourt cette œuvre.

Ce roman raconte l'histoire d'un Américain, Jake Barnes, travaillant à Paris comme journaliste. Entre un amour inabouti et une amitié plus que pesante, Jake est un héros discret et émouvant. Le héros émasculé par un obus, fait l'expérience du néant. Sa quête effrénée du plaisir ne parvient pas à masquer ce vide.

Dans cette œuvre, on découvre l'existence de jeunes expatriés à Paris (Rive-gauche) et l'histoire de cette « génération perdue », selon le mot de Gertrude Stein.

"Le soleil se lève aussi" dresse un beau portrait du Paris des écrivains de l'entre-deux-guerres. Il décrit les fameuses fêtes de San Fermín, à Pampelune, où une majeure partie de l'action se joue. Ce roman contribua par ailleurs à populariser ces fêtes de manière internationale.

« L'Adieu aux armes » - 1929

Parfois considéré comme le meilleur roman d'Hemingway, « L’adieu aux armes » reprend le thème autobiographique de la guerre, de la blessure et de l'absurdité.

Le personnage du roman, le lieutenant Frédéric Henry, volontaire américain sur le front d'Italie est gravement blessé aux jambes, comme l'avait été Hemingway. Il est transporté à l'hôpital de la Croix-Rouge américaine de Milan où il est soigné par la jeune infirmière anglaise, Catherine Barkley, qu'il avait déjà rencontrée dans un hôpital du front à Gorizia. Ils passent un été idyllique, s'aiment clandestinement dans la chambre d'hôpital du blessé, dînent dans les cafés de la Galleria, vont aux courses de San Siro.

Le "style Hemingway"

Ernest Hemingway est l'un des représentants les plus typiques de ce qu'on a appelé, aux États-Unis, la « Lost generation », à savoir la génération qui fut jetée - voire pratiquement sacrifiée - dans la Première Guerre Mondiale et dont les survivants sont revenus totalement désabusés. Partis en « mission », quasi héroïque, ils n'avaient croisé, en Europe, que les horreurs de la grande boucherie : des victimes misérables et des chefs de bataillons pitoyables. Ce choc porta

un coup fatal à leurs idéaux de gloire, d'honneur ou de patrie. Pour Hemingway, la vie a été la plus forte car il est parvenu, d'une certaine façon, à redonner un sens à l'aventure humaine, à travers une œuvre qui va du scepticisme négateur et désespéré de ses premières œuvres, aux affirmations et au stoïcisme de la maturité. Mais sa déchéance physique et son suicide marquent peut-être les limites de ce "credo". Son talent narratif fait de lui l'un des écrivains les plus influents du XXe siècle. Conséquence de son expérience sur les champs de bataille, il supprime de son écriture tous les mots inutiles, simplifiant la structure de la phrase et se concentrant sur les objets et les actions concrètes : « Ce qu'il faut, c'est écrire une seule phrase vraie. Écris la phrase la plus vraie que tu connaisses ». Dans la nouvelle « Sur l'écriture », son personnage fétiche, Nick Adams, déclare vouloir « écrire comme Cézanne peint », c'est-à-dire en supprimant tous les « trucs » qu'affectionnent les autres écrivains (idée qui est développée de manière plus intimiste dans « Paris est une fête »).

L'auteur arrive toujours à capter l'intérêt du lecteur par l'évocation tragique des grands combats politiques du siècle, comme la guerre d'Espagne, ou par la promotion de certaines valeurs morales, telles que le dépassement de soi ou le goût de l'aventure, et ce dans une écriture très simple, épurée à l'extrême, enchaînant les actions du récit de manière journalistique, voire, presque « télégraphique ». Ce style unique, parfaitement identifiable, fait de lui un

écrivain à part, dans l'histoire de la littérature mondiale. Pour Hemingway en effet, l'esthétique implique avant tout une éthique et non une métaphysique, comme l'écrivait Sartre sur Faulkner. Son œuvre est couronnée, par le prix Nobel de littérature en 1954, « pour le style puissant et nouveau par lequel il maîtrise l'art de la narration moderne, comme vient de le prouver « Le Vieil Homme et la Mer ». Il donnera à Stockholm, devant le jury de l'Académie suédoise, le discours le plus court de l'histoire de cette institution.

Romans & Nouvelles d'Hemingway

L'adieu aux armes / Ernest Hemingway. -

Gallimard, 2010

Exemplaire : 95067400

Cote : R HEM

Mort dans l'après-midi / Ernest Hemingway. -

Gallimard, 1972

Exemplaire : 95067494

Cote : R HEM

Nouvelles complètes / Ernest Hemingway. -

Gallimard, 1999

Exemplaire : 95028378

Cote : R HEM

Paris est une fête / Ernest Hemingway. -

Gallimard, 2009

Exemplaire : 95067393

Cote : R HEM

Pour qui sonne le glas / Ernest Hemingway. -

Gallimard, 1996

Exemplaire : 95015367

Cote : R HEM

Le Soleil se lève aussi / Ernest Hemingway. -

Gallimard, 1972

Exemplaire : 95067493

Cote : R HEM

Le Vieil homme et la mer ; Le Soleil se lève

aussi / Ernest Hemingway. - France Loisirs, 1999

Exemplaire : 95030467

Cote : R HEM

Autour d'Hemingway

A la recherche d'Hemingway / Leif Davidsen. -

Gaïa, 2010

Exemplaire : 95067540

Cote : R DAV

Hemingway, l'homme tragique

In: LIRE . 392, 01/02/11

* Titre général : LIRE

Exemplaire : 95067085

Ernest Hemingway : l'écrivain et son île /

Guillaume Chérel. - Castor astral (Le), 1998

Exemplaire : 95027994

Cote : 810.2 HEM

Ernest Hemingway : au fil de sa jeunesse /

Peter Griffin. - Gallimard, 1985

Exemplaire : 95017598

Cote : 810.2 HEM

Ernest Hemingway à 20 ans : Un homme blessé

/ Luce Michel. - Au diable Vauvert, 2011

Exemplaire : 95067371

Cote : 810.2 HEM

Hemingway ou la vie jusqu'à l'excès / Patrick

Poivre d'Arvor. - Flammarion, 2011

Exemplaire : 95067419

Cote : 810.2 HEM

Le roman de Hemingway / Gérard de Cortanze.

- Le Rocher, 2011

Exemplaire : 95064585

Cote : 810.2 HEM

Hemingway à Cuba / Gérard de Cortanze. - Le

Chêne, 1997

Exemplaire : 95033641

Cote : 917.291 COR

Papa Hemingway / A. E. Hotchner. - Calmann-

Lévy, 1999

Exemplaire : 95028695

Cote : B HEM

Bibliographie des ouvrages disponibles à la bibliothèque

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