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n° 28 - décembre 2004 SOMMAIRE N ° 28 Mot du directeur 1 - 2 Conseil médical 2 - 3 Dossier nouvelles technologies: Institut de Médecine Nucléaire 4 - 7 Robot «Da Vinci» 8 - 9 Société Médicale Beaulieu 10 - 11 UN SUCCÈS QUI SE MÉRITE Les couloirs de la Clinique Générale-Beaulieu vien- nent de vivre une période particulière et toujours redoutée: les journées Qualité. Nos certifications, parmi lesquelles ISO 9001 et EFQM, se méritent. Elles nous ont permis d’accéder au «club» très sélectif des Swiss Leading Hospitals, qui regroupe douze cliniques en Suisse. Pour faire partie de ce «club», nous devions répondre à 120 critères Qualité très précis. Loin d’être vécus comme des contraintes, ces critères modèlent notre culture d’entreprise et nous nous en réjouissons. (suite en page 2) mot du directeur Vue partielle du robot «Da Vinci» (en médaillon) et vue d’un écran de l’IMN: la Clinique Générale-Beaulieu est à la pointe du progrès. spécial nouvelles technologies

Les nouvelles technologies au service de la santé

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Dossier nouvelles technologies : - Institut de Médecine Nucléaire- Robot «Da Vinci» - Société Médicale Beaulieu

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  • 1. n 28 - dcembre 2004 spcial nouvelles technologiesmot du directeur Vue partielle du robot Da Vinci (en mdaillon) et vue dun cran de lIMN: la Clinique Gnrale-Beaulieu est la pointe du progrs.UN SUCCS QUI SE MRITE SOMMAIRE N28Les couloirs de la Clinique Gnrale-Beaulieu vien-nent de vivre une priode particulire et toujours Mot du directeur 1-2redoute: les journes Qualit. Nos certifications, Conseil mdical 2-3parmi lesquelles ISO 9001 et EFQM, se mritent.Elles nous ont permis daccder au club trs Dossier nouvelles technologies:slectif des Swiss Leading Hospitals, qui regroupe N Institut de Mdecine Nuclaire 4-7douze cliniques en Suisse. N Robot Da Vinci 8-9 N Socit Mdicale Beaulieu 10 - 11Pour faire partie de ce club, nous devionsrpondre 120 critres Qualit trs prcis. Loindtre vcus comme des contraintes, ces critresmodlent notre culture dentreprise et nous nousen rjouissons. (suite en page 2)
  • 2. 2 mot du directeur A lcoute des mdecins(suite de la page 1)Notre tablissement a tabli trois catgories dequestionnaire Qualit: Satisfaction patients biensr, mais aussi Satisfaction mdecins et C ONSTITU LA DEMANDE DU CONSEIL D ADMINISTRA -Satisfaction collaborateurs. Cette approche de TION DE LA CLINIQUE GNRALE - BEAULIEU , LE CONSEILlaccueil, tant hospitalier quadministratif, latten- MDICAL TRAITE DES AFFAIRES MDICALES COURANTES DE LA CLINIQUE. COMME LE RAPPELLE LE DR. RAPHAL GUMENER,tion porte aux prestations et le souci de len- QUI LE PRSIDE , LE CONSEIL MDICAL A UN RLEsemble des collaborateurs dapporter leur pierre CONSULTATIF ET REND UN RAPPORT D ACTIVIT LORS DEldifice commun font toute la diffrence. A la CHAQUE RUNION MENSUELLE AVEC LE CONSEIL D ADMI -Clinique Gnrale-Beaulieu, la qualit du service NISTRATION .est une proccupation permanente et partage partous. Le Conseil Mdical runit les mdecins agrs auprs de la Clinique intervalles rguliers pourGrce cet engagement, nous pouvons entre- les informer et les couter. Il traite, notamment,prendre dautres actions Qualit, comme celle du de lagrgation de nouveaux mdecins et adres-dveloppement technologique de la Clinique, pion- se sa recommandation au Conseil dadministra-nire en de nombreux domaines, ou celle de la tion qui dcide de lagrgation.rnovation des infrastructures. 2005 sera caractri-se par la rnovation de la Maternit, qui ftera ses10 ans dexistence. Nous aurons loccasion dyrevenir. LE RLE DE LINFIRMIRE CHEFLa Qualit est en dfinitive un tat desprit. Nous Annie Grange, qui compte vingt ans de maison, est infirmire chef la Clinique Gnrale-Beaulieuavons la chance, dans un contexte concurrentiel de depuis onze annes. A ce titre, elle assume la res-plus en plus rude, de disposer dun Conseil dad- ponsabilit de 180 infirmires, aide-soignantes,ministration attentif et clairvoyant. Labandon de la nurses, sages-femmes, etc. Le personnel soignantchirurgie ambulatoire fut une dcision courageuse. assure une prsence 24h sur 24 quil sagit dorgani-Lacquisition du Robot chirurgical et lamnage- ser et de superviser. Invite, en sa qualit dinfirmirement de lInstitut de Mdecine Nuclaire, dot des chef, au Conseil Mdical, elle y apporte son exprien- ce de terrain mais aussi son souci daller au fond desplus rcentes technologies PETC-CT, furent des choses. La confidentialit et ltat desprit convivial,dcisions consolidant nos ambitions. comme elle le souligne, qui caractrisent cette instan- ce le permettent. Ces changes entre professionnelsCest en veillant la qualit de ses prestations et et responsables divers titres sont importants car ilsservices au quotidien, complte dun outil de tra- contribuent rguler les flux dinformations, voire vail performant et moderne, que la Clinique dsamorcer des sources de tension. Annie Grange apprcie dy tre considre comme une partenaire. AGenrale-Beaulieu assure sa rputation dexcellen- raison dune sance mensuelle, les runions duce. Nous pouvons faire preuve de confiance et Conseil Mdical sont devenues indispensables cardoptimisme. elles marquent tout changement majeur de la Clinique. Annie Grange relve, tout comme le mde- PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR cin-rpondant, les changements survenus au cours des dix dernires annes. Et de souligner, notam- ment, la pression accrue et linfluence des mdias propos des questions mdicales.
  • 3. conseil mdical 3Le Conseil Mdical tudie aussi, ou propose le LE RLEcas chant, de nouvelles activits. Cest ainsi DU MEDECIN REPONDANTquil stait prononc, par un pravis mdical, Le Dr. Ian M. Schwieger est le Mdecin-sur la cration de lInstitut de Mdecine rpondant de la Clinique Gnrale-BeaulieuNuclaire ou lacquisition du robot Da Vinci. Il depuis 1998. Cet "ombudsman", qui partici-reoit rgulirement le rapport du travail des pe au Conseil mdical et au Conseil dadmi-Commissions dHygine et de Pharmaco- nistration, agit comme intermdiaire entre lavigilance. Clinique et ses divers intervenants: les pres- tataires de services de la Clinique et leursDIALOGUE AVEC LES SPCIALISTES bnficiaires, les patients. Il occupe uneOrgane compos de mdecins pour les mde- place particulire au sein de ltablissement.cins, le Conseil Mdical est lcoute des Son rle rpond en effet une obligationmdecins. Afin damliorer encore ce dialogue, lgale, propre toutes les cliniques, qui faitil a t dcid dorganiser une runion trimes- du Mdecin-rpondant "linterface" avec lestrielle avec les chefs de groupe des spcialistes autorits, les patients et leurs familles. Ilreprsents la Clinique Gnrale-Beaulieu. veille la bonne pratique mdicale, dans les rgles de lart et telle quelle est dfinie parUn projet de ralisation dune commission ou les standards (sans cesse rviss) de ladun groupement runissant les reprsentants FMH ainsi que des autres socits fatires.de chaque spcialit est en voie de finalisation. La gestion dventuels "conflits" fait aussiUne communication leur sera adresse ce partie de ses responsabilits. Ce pouvoirsujet en temps opportun. dcisionnel est important mme sil ne sera utilis quen dernier ressort. En cas dabsen-Le Conseil Mdical, souligne le Dr. Gumener, ce, les Dr. Dufour, Gumener ou Sauvain,est l pour assurer la bonne marche des soins, tous membres du Conseil Mdical, le rem- placent. En sept annes de fonction commesous un aspect global, ce qui recoupe aussi mdecin-rpondant, le Dr. Ian M. Schwiegerbien laccueil mdical, les soins prodigus que a vu sa fonction se dvelopper: "les patientsle suivi et, bien sr, lthique mdicale. devenant de plus en plus exigeants, ils ont accs une information mdicale vaste etCOMPOSITION peuvent tudier leur dossier. Ils viennentSa composition au 1er dcembre 2004 est la sui- avec des questions pertinentes et attendentvante: Dr. Raphal Gmener, (prsident), Dr. des rponses adquates, ce qui est bien srJesus-F. Arroyo, Dr. Georges-Antoine De positif mais accrot aussi le volume de travailBoccard, Dr. Jean-Philippe Dufour, Dr. Rolf et les responsabilits". De plus la clinique aFriedrich (secrtaire), Prof. Denys Montandon, mis en place de nouvelles structures de sur-Dr. Yves Racloz, Dr. Pierre Rouge, Dr. Jean veillance, par exemple contrle de lhygineSauvain. et de pharmacovigilance auxquelles il partici- pe galement. Les enqutes, ralises parParticipent galement au Conseil Mdical de la la Clinique Gnrale-Beaulieu, auprs de sesClinique Gnrale-Beaulieu, en qualit dinvits: patients dmontrent un taux lev de satis-Dr. Ian M. Schwieger, mdecin-rpondant, faction. Cela revient aussi saluer lexcellentMme Annie Grange, infirmire chef, et M. esprit de collaboration qui rgne entre lePhilippe Cassegrain, directeur. mdecin-rpondant, et les instances diri- geantes de la clinique.
  • 4. 4 le dossier INSTITUT DE MDECINE NUCLAIRE (IMN)Une anne de fonctionnementet de succsL INSTITUT DE MDECINE NUCLAIRE ( IMN ) A T CR PAR LA CLINIQUEGNRALE - BEAULIEU DURANT L HIVER 2003-2004. DIRIGE PAR LE PROF.DANIEL SLOSMAN , IL S AGIT DE LA PLUS IMPORTANTE STRUCTURE PRI -VE DE MDECINE NUCLAIRE DU CANTON DE GENVE . LE PLATEAUTECHNIQUE DE L INSTITUT DE MDECINE NUCLAIRE EST LA POINTE DUDVELOPPEMENT. ELLE EST LA PREMIRE INSTALLATION SUISSE DISPO -SANT DE LA TECHNOLOGIE LA PLUS MODERNE EN TERME D IMAGERIEPET / CT. POUR TRAIT D UNION , LE PROF. DANIEL SLOSMAN DCRIT L IM -PORTANCE DE CETTE NOUVELLE ACTIVIT ET LES ATOUTS TANT TECH -NIQUES QUE MDICAUX QU ELLE REPRSENTE POUR LA CLINIQUE . Prof. Slosman, la Clinique Gnrale-Beaulieu logique spcifique. Aprs administration au sest dote voici un an dune nouvelle activit: patient, un scanner ddi la dtection de cet la mdecine nuclaire. De quoi sagit-il? lment radioactif permet den imager la distri- bution dans le corps. Il sagit ainsi de lexamen PROF. DANIEL SLOSMAN: Cette technique dima- scintigraphique. gerie, aussi nomme imagerie isotopique, Cette mthode sapparente limagerie radiolo- permet dvaluer qualitativement ou de mesu- gique. En radiologie, la tomodensitomtrie rer quantitativement lactivit mtabolique de rayons X (le CT) permet de mesurer la quantit certains tissus ou la fonction dynamique de cer- de rayonnement X absorb par les tissus. En tains organes. mdecine nuclaire, la tomoscintigraphie per- Le dnominateur commun de ces examens est met de mesurer la quantit de rayonnement lisotope ou lment radioactif. Ce dernier est isotopique mis par les tissus. chimiquement attach un compos pharma- Depuis plus de 30 ans, la mdecine nuclaire ceutique dont on connat le comportement bio- value la fonction myocardique, lactivit mta- bolique du squelette ou la fonction rnale, parmi une large palette de prestations sadres- sant au nouveau-n tout comme aux patients dge avanc. La mdecine nuclaire contribue tout particulirement dans le domaine oncolo- gique, et la prestation la plus frquemment ra- lise est la scintigraphie osseuse: aprs injec- tion intraveineuse priphrique dune quantit homopathique de diphosphonates (apparen- ts aux mdicaments anti-ostoporotiques) marqus avec lisotope Techntium-99, ce phar- maceutique se concentre dans les 3 heures dans le squelette, de manire accentue dans les localisations touches par le cancer mta- stases osseuses.
  • 5. dossier 5 PORTRAIT-EXPRESS DE DANIEL SLOSMAN Directeur mdical de lInstitut de Mdecine Nuclaire de la Clinique Gnrale-Beaulieu, Daniel Slosman est g de 47 ans. Mari, pre de 3 enfants, il est n Paris et a effec- tu sa scolarit Genve. Il est diplm en Mdecine Humaine et a t nomm Privat-Docent de la Facult de Mdecine de Genve en 1991. Ancien chef de service des Hpitaux Universitaires de Genve, o il a travaill pendant plus de 20 ans, Daniel Slosman a assur la fonction de professeur de Mdecine Nuclaire la Facult deLIMN de la Clinique Gnrale-Beaulieu se Mdecine de Genve durant les 6 dernirescaractrise-t-il par dautres technologies que le annes de sa fonction hospitalire. Il estCT, propre la radiologie? aussi ancien fellow du College of Physicians and Surgeons of ColumbiaPROF. DANIEL SLOSMAN: Effectivement. La mde- University de New-York et du Brookhavencine nuclaire est aussi le berceau de la plus National Laboratory de New-York (Etats-rcente technologie, le PET (Positron Emission Unis).Tomography), en passe de constituer le dve-loppement de premier plan de limagerie en Membre desoncologie. La Clinique Gnrale-Beaulieu a socits savantesmaintenant lopportunit de jouer un rle domi- mdicales denant au niveau suisse dans ce domaine, puis- M d e c i n equau sein de lInstitut de Mdecine Nuclaire, Nuclaire suisseune camra PET-CT intgre de toute dernire (SSNM), euro- penne (EANM) et amricaine (SNM), il est galement membre de la socit amricai- ne de radiologie mdicale (RSNA) et membre de lacadmie amricaine dimage- rie molculaire (AMI). Outre ses fonctions de directeur de lIMN de la Clinique Gnrale-Beaulieu Genve, le Prof. Daniel Slosman est galement expert scientifique et directeur mdical pour la sp- cialit de Mdecine Nuclaire de la socit amricaine de services radiologiques Synarc (www.synarc.com).
  • 6. 6 le dossier technologie (avec ses dtecteurs LSO PICO et son scanner 16 barrettes intgres) unique en Suisse et troisime installation dEurope a demble quip le service. Concrtement, quoi cela sert-il? PROF. DANIEL SLOSMAN: A produire une imagerie mtabolique du cancer Le tissu cancreux, de par sa nature et sa croissance acclre, ncessite une grande quantit dnergie, plus particulirement de glucose. En marquant un examen qui dure moins dune demi-heure, mais analogue du glucose, le doxyglucose par un surtout elle combine linformation anatomique lment radioactif metteur de positons, le linformation mtabolique, surclassant ainsi Fluor-18, on a alors la possibilit, avec un scan- sans conteste limagerie CT seule. ner PET, dimager le besoin nergtique de len- Enfin, cet appareillage est dune performance semble des tissus du corps. Cette technologie ingale. Cest le seul instrument qui permet PET tait complmentaire celle du CT, large- de raliser des acquisitions de 45 secondes en ment utilis dans un but diagnostic ou de suivi respiration bloque afin dliminer les artefacts thrapeutique. de reconstruction de limage associs aux La technologie actuelle transforme un examen dplacements des organes toujours prsents PET standard qui durait prs de 2 heures en un lors des mouvements respiratoires.
  • 7. le dossier 7 DCOUVRIR LIMN SUR INTERNET Avec lenthousiasme qui la caractrise, lquipe du Prof. Daniel Slosman svertue aussi rendre comprhensible les nouvelles technologies. LInstitut de Mdecine Nuclaire (IMN) est accessible sur internet, via le site de la Clinique Gnrale-Beaulieu, www.beaulieu.ch ou de manire directe via le site de lIMN: www.cgb-imn.ch. Petite visite guide.Au del de la technologie, quelle importancevotre service accorde-t-il au bien-tre du En tout premier lieu, le choix de la langue,patient? franais ou anglais. Trs interactif, le site vous interpelle par deux questions essen-PROF. DANIEL SLOSMAN: Fort de lexprience tielles: Qui sommes-nous?, Que faisons-acquise dans la mise en place dun systme nous? On relvera leffort de prsentationqualit dans le service de Mdecine Nuclaire avec des textes simples et concis.des Hpitaux Universitaire de Genve voil plus A ladresse du patient, le site propose troisde 5 ans, lInstitut de Mdecine Nuclaire sest champs dinformations. Le premier consa-cr autour de cette priorit: qualit de la pres- cr aux consignes spcifiques lIMN,tation/confort du patient. sous la rubrique des Informations gn-LInstitut reoit ainsi depuis prs de 12 mois rales, le second qui dcrit les Prestationsdes patients, pour la plupart ambulatoires. dans le cadre dun examen, enfin le troisi-Lanalyse des rponses au questionnaire satis- me qui offre la possibilit de dcouvrir lesfaction rgulirement fournies par les patients Questions les plus frquentes.souligne laccueil extrmement favorable quinous est fait. Lintgration au systme qualit Nous reproduisons, ci-dessous, lune desISO-9001:2000 de la Clinique Gnrale- questions, avec sa rponse:Beaulieu ntant pas un objectif en soi, la recon-naissance par une accrditation de la Socit Lexamen est-il dangereux?Europenne de Mdecine Nuclaire est notre Vous ne recevrez quune quantit trs faibleprochain objectif. I de radioactivit, justifie par le bnfice apport par lexamen. Selon lexamen, cela peut tre quivalent une semaine en mon- tagne ou plusieurs voyages transatlan- tiques en avion. Parfois, le rayonnement reu est comparable celui dun examen radiographique des poumons. Dans tous les cas, le rayonnement reu naugmente pas avec le nombre dimages ralises. Les substances injectes ne sont pas toxiques, ne provoquent dans la trs grande majorit des cas aucune allergie, jamais dallergie svre, et sont indolores. Mme en cas dallergie connue, lexamen scintigraphique nest quextrmement rare- ment contre-indiqu. Le site de lIMN offre dautres informations, plus techniques ou destines aux collabora- trices et collaborateurs. Une fentre Dialogue permet daccder des informa- tions dactualit ainsi que dadresser ses questions directement lquipe du Prof. Daniel Slosman.
  • 8. 8 le dossier CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISEPlus de 100 oprations lactif du robot Da VinciLA PREMIRE OPRATION AVEC LE ROBOT DA VINCI , UNE TECHNOLO -GIE DE POINTE QUI FAIT LA FIERT ET LA RENOMME DU CENTRE PLU -RIDISCIPLINAIRE DE CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISE DE LA CLI -NIQUE GNRALE - BEAULIEU , S EST DROULE LE 8 JANVIER 2003 . PLUSDE CENT OPRATIONS ONT T EFFECTUES CE JOUR AVEC SUCCS .PREMIER BILAN AVEC LE DR . CHARLES - HENRY ROCHAT, CHIRURGIEN -UROLOGUE ET RESPONSABLE AVEC LE DR . JEAN SAUVAIN DE LA SP -CIALIT UROLOGIE DU CENTRE DE CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISE . La laparoscopie robotise est une technique vraie vue tridimensionnelle du champ opratoi- dite mini-invasive qui permet, grce lem- re; la console de commande du chirurgien: les ploi dun tlmanipulateur avec une vision en poignes de la console de commande trans- trois dimensions, de recrer les conditions mettent les mouvements des mains du chirur- dune intervention classique, mais en tant gien aux instruments qui les reproduisent dans assis une console distance du malade. le champ opratoire; la table dopration: trois bras robotiss permettent une libert de mou- La Clinique Gnrale-Beaulieu a cr son vement bien au-del des possibilits de la main Centre pluridisciplinaire de chirurgie laparosco- humaine. pique robotise en 2003, avec lacquisition du robot Da Vinci, dvelopp aux Etats-Unis. Le Les mains du robot peuvent effectuer des robot Da Vinci permet deffectuer des inter- mouvements dans six plans diffrents. Deux ventions chirurgicales dans les trois spcialits des trois bras sont porteurs dinstruments chi- que sont lurologie, la chirurgie digestive et la rurgicaux, le troisime bras manipule la camra gyncologie. 3D. La Clinique Gnrale-Beaulieu a publi une brochure explicative consacre au Centre pluri- LE ROBOT DA VINCI disciplinaire de chirurgie laparoscopique roboti- Les lments principaux constitutifs du robot se et dautres informations utiles sont acces- Da Vinci sont au nombre de trois. Le systme sibles via le site www.beaulieu.ch. de vision in site qui offre au chirurgien une
  • 9. le dossier 9 PREMIER BILAN ET PERSPECTIVES panne est en fait dpass: dune part, le robot TRAIT DUNION: Quel bilan peut-on tirer de cette fait lobjet dune maintenance rgulire et, nouvelle technologie de chirurgie laparosco- dautre part, les chirurgiens expriments en pique robotise dont dispose la Clinique laparoscopie sont capables de poursuivre lop- Gnrale-Beaulieu depuis 2003? ration sans le robot. DR. CHARLES-HENRY ROCHAT: Lutilisation du robot TRAIT DUNION:Pour celui qui opre en laparosco- Da Vinci a dpass toutes nos esprances. pie, quels sont les principaux constats de lutili- Plus dune centaine doprations ont t rali- sation du robot? ses dans les diverses spcialits. Le temps opratoire ne cesse de diminuer et de nou- DR. CHARLES-HENRY ROCHAT: Ils sont de plusieurs velles plages opratoires peuvent prsent se ordres. Au plan opratoire, je relverais la prci- dvelopper. sion du geste grce aux six axes des instru- ments du robot et lutilisation de la camra 3D. TRAIT DUNION: Question de nophyte, le robot Grce la dmultiplication, on rduit limportan- peut-il tomber en panne en cours dopration? ce des mouvements et ceux-ci sont plus doux. Sur le plan ergonomique, cest videmment DR. CHARLES-HENRY ROCHAT: Le robot ne fonc- considrable. En pratique laparoscopique tradi- tionne pas sans lhomme. Il ne fait aucun mou- tionnelle, le chirurgien est dans des positions vement par lui-mme. Le dbat sur un risque de inconfortables. La chirurgie laparoscopique robotise contribue amliorer sensiblement le confort global de lopration. TRAIT DUNION: Quelles perspectives tirez-vousLAPAROSCOPIE ROBOTISE: PRINCIPAUX AVANTAGES de lutilisation de cette nouvelle technologie?Les amliorations apportes par la technologie du robot sont DR. CHARLES-HENRY ROCHAT: A lchelon de lamultiples. Les principaux avantages concernent tant le patient Clinique Gnrale-Beaulieu, nous avons ralisque le chirurgien. notre premier objectif, qui tait dutiliser le robot rgulirement. Dans les trois spcialits,Pour le patient: urologie, chirurgie digestive et gyncologie, les quipes ont t constitues et dix mdecinsN Scurit accrue utilisent le robot. Cest dj un outil de travailN Prcision de dissection bien partag. A lchelon mondial, cette tech-N Petites incisions nologie a permis doprer 2000 cancers de laN Avantages combins de la chirurgie mini-invasive: prostate en 2003. Et lvolution est exponen- - diminution du saignement tielle: on prvoit plus de 20000 oprations en - diminution des infections 2005. Il faut aussi savoir que les oprations - diminution de la douleur robotises sont reproductibles, du fait de la faci-N Hospitalisation et convalescence raccourcies lit dexcution des mouvements. Le temps dapprentissage de la chirurgie laparoscopiquePour le chirurgien: robotise est raccourci par rapport la forma-N Vision exceptionnelle en 3D tion traditionnelle, la main, et les oprationsN Facilit daccs des sites opratoires difficiles robotises se rvlent plus fiables. Les pers-N Position ergonomique pectives sont donc trs prometteuses. IN Prcision des gestes par: - diminution du saignement - rduction des mouvements - rotation des instruments sur 6 axesDautres lments dinformation sont disponibles sur le siteinternet www.beaulieu.ch en cliquant sur le lien Chirurgie lapa- Lire aussi le compte-rendu desroscopique robotise. 16e Entretiens de Beaulieu en pages 10-11
  • 10. 10 le dossier 16E ENTRETIENS DE BEAULIEU CHARLES-HENRY ROCHAT, PRSIDENT DE LA SMB Des machines, Le Dr. Charles-Henry Rochat a succd au Dr. Franois Taban la prsidence de la mais surtout, des hommes Socit Mdicale Beaulieu, le 13 novembre. Dans son allocution, il a remerci les membres du Conseil de la SMB. Celui-ci sest entour des conseils dun avocat en la personne de Me Pierre Martin-Achard, O RGANISS PAR LA SOCIT COOPRATIVE MDICALE DE BEAULIEU dune secrtaire, Mme ( SMB ), LES 16 E ENTRETIENS DE BEAULIEU SE SONT DROULS LE 13 Ingrid Langeskiol, et de NOVEMBRE 2004 L HTEL DU RHNE . CONSACRS AUX TECHNO - M. Thierry Vedrenne pour le dveloppement L O G I E S M D I C A L E S D U 21 E S I C L E : D E S M A C H I N E S E T D E S de linformatique et la prparation des visio- HOMMES , CES ENTRETIENS TAIENT INTRODUITS PAR LE DR . JESUS confrences. Ainsi, la SMB va renforcer le ARROYO ET ANIMS PAR LE DR . IAN SCHWIEGER . UNE SALLE volet enseignement, tant ladresse du COMBLE A SUIVI AVEC ATTENTION LES ORATEURS . DES EXPOSS grand public par des confrences, comme PASSIONNANTS SUR LES TECHNOLOGIES MDICALES , SOUS LEURS celle qui a eu lieu sur lobsit chez ladoles- MULTIPLES ASPECTS , QU IL S AGISSE D THIQUE OU DE PROJEC - cent, quauprs des mdecins de ville avec TIONS SUR LE RLE FUTUR DU PRATICIEN . les Entretiens de Beaulieu et les Colloques sandwich, et auprs des sous-spcialits avec le parrainage de symposium, comme celui organis rcemment sur le cancer du sein. La SMB et la Clinique Gnrale- Lhomme est hant par langoisse de sa condi- Beaulieu parrainent le Symposium ERUS tion mortelle: lavant-propos du Dr. Jesus 2005 (European Robotic Urology Arroyo a plac dans une dimension humaniste Symposium), qui se droulera Genve, les interventions des orateurs de ces 16e lauditoire Louis-Jeantet, les 24 et 25 fvrier Entretiens de Beaulieu consacrs aux prochains ainsi que le Symposium europen Technologies mdicales du 21e sicle. Et de de sialendoscopie les 18 et 19 fvrier. Les sinterroger: Entre spcialisation et polyvalen- membres de la SMB sont galement invits ce, quel sera notre avenir? Avant de cder la fournir textes, photos et vidos pour ali- parole aux intervenants, M. Arroyo a rendu menter le nouveau site web, beaulieu- hommage au Dr. Denys Montandon, la retrai- med.ch te depuis peu, lorigine des Entretiens de Beaulieu. EXPLOSION DE LEFFICACIT Le Dr. Bertrand Kiefer, rdacteur en chef de nalisme mdical et qui devient responsable. Mdecine et Hygine a plac la thmatique Selon le Dr. Kiefer, ce changement marque gnrale sous un angle historique et philoso- incontestablement une importante volution. phique : La dmarche scientifique en mdeci- Dautres changements sont le rsultat des vo- ne est une chose extrmement rcente. Elle lutions des technologies: avec lloignement du apparat vraiment au 20e sicle, mme si, en soignant du corps du patient, ce sont les ing- chirurgie, des gestes existaient dj depuis nieurs qui acquirent du pouvoir. Sans compter lAntiquit. On assiste aujourdhui une le rle de lconomie dans lvolution des tech- explosion de lefficacit, qui se traduit par nologies mdicales. une mdicalisation de tous les domaines de lexistence. La socit demande la mdeci- Assiste-t-on une crise de lapproche mdica- ne de laide pour rsoudre tous ses pro- le classique? Lvolution de la science, des blmes. On assiste un changement de rf- spcialisations, de lart aux machines nous rences (plus de limites) et une comptition interpelle. La complexit rapparat comme un des paradigmes (mdicamenteux, biologiques, lment central de la mdecine. Et de souli- chirurgical, mdecin-patient, etc.). gner limportance dans ce dbat de valeurs On assiste aussi, comme le souligne Bertrand comme, par exemple, le respect du dviant, Kiefer, un dplacement du pouvoir: celui du tordu, de lincohrent, mais aussi de ler- notamment du patient, qui est sorti du pater- rance, de la contre-performance, de la diffren-
  • 11. le dossier 11ce Dans sa conclusion, le Dr. Kiefer voque colo-rectale: merci Monsieur Da Vinci!), tousun fait essentiel issu du dveloppement des deux de la Clinique Gnrale-Beaulieu expos-nouvelles technologies mdicales: Elles font rent les origines du robot, issu du travailressurgir le mythe. Elles ranchantent le monde conjoint dun chirurgien digestif, le Dr. Fredcar elles sont une des dernires aventures de Moll, et dun ingnieur, galement amricain,lhumanit. Robert Youge. Cest en Californie, en novembre 1995, que fut cr The Intuitive Surgical.LIMAGERIE PET-CTLe Prof. Daniel Slosman sest ensuite exprim Cest en janvier 2003 que la premire exp-sur le thme de Limagerie mdicale du 21e rience a eu lieu Genve, la Cliniquesicle: un concept multimodal unique. Le Gnrale-Beaulieu. Le Conseil dadministrationDirecteur mdical de lInstitut de Mdecine de la Clinique Gnrale-Beaulieu en dcida lac-Nuclaire de la Clinique Gnrale-Beaulieu quisition en juin 2003 et le robot Da Vinci futvoque le refus dopposer limagerie structurel- livr en septembre 2003. Le dbut des proc-le (la radiologie) limagerie mtabolique (la dures et la formation des quipes put commen-mdecine nuclaire). La nouvelle imagerie qui cer dans les spcialits concernes. Il existedcoule de leur combinaison runit une deux robots Da Vinci en Suisse: Genvesquence dinformations qui permet, en dfi- (CGB) et Zurich (HU). (Lire aussi dans cenitive, didentifier une pathologie. numro le dossier consacr au robot).Au cours de son expos, enrichi de projectionstrs spectaculaires, il a soulign limportance de MATRE OU SERVITEUR?limagerie PET, une nouvelle technologie Il revint au Dr Alain F. Junod, HUG, rcemmentdont le 1er cas remonte Genve en 1991 aux la retraite, de conclure ces 16e Entretiens deHUG. Il a fallu dix ans pour introduire la tech- Beaulieu, particulirement denses et enrichis-nologie la pratique mdicale rappela-t-il. sants. Quadviendra-t-il de la relation du mde-Nouvelle tape technologique: limagerie PET- cin la technique: matre ou serviteur? inter-CT qui a contribu a diminuer fortement les roge-t-il. Cest sans doute lun des paradoxesanalyses incorrectes en associant deux types de lessor des nouvelles technologies mdi-dimages: de 20% de rsultats incorrects on est cales: elles sauvent des vies mais elles favori-pass un taux de 2%. (Lire aussi dans ce sent aussi le dveloppement de maladies chro-numro le dossier consacr lIMN). niques invalidantes. Restons-en toutefois convaincus: quelle que soit la fascination susci-AUTRES THMES ABORDS te par les machines, les exposs de ces 16eSexprimrent ensuite le Dr. Alex Kahana, HUG, Entretiens de Beaulieu remirent lhomme ausur la neuromodulation par radiofrquence pul- centre pour ne pas dire au cur du dbat. Ise, la pilule antalgique du 21e sicle? (etlon nous pardonnera si, faute de place, Traitdunion nvoquera pas tous ces exposs, par-fois non dnus dhumour), le Dr. Pedro Trigo-Trindade, HUG, sur lchocardiographie decontraste et CT multibarrettes en cardiologie: lafin des examens diagnostics invasifs?, le Dr.Philippe Urban, PD, Hpital de La Tour, De brvelimage la thrapie: la cardiologie intervention-nelle de demain, le Dr. Francis. Marchal, PD,Clinique Gnrale-Beaulieu, Laisse-moi regar- CONVENTIONS RECONDUITES POUR 2005der dans tes parotides: la sialendoscopie, leProf. G. Dorta, CHUV Lausanne, Nouvelles Les conventions dhospitalisation, qui portentapproches de notre intestin: colonoscopie vir- sur la prise en charge des patients au bnficetuelle et capsule endoscopique. dassurances complmentaires, ont t signes pour 2005 avec lensemble des assu-MERCI MONSIEUR DA VINCI! rances maladies. Cet accord a t pris finInterpellant lauditoire par un titre un brin provo- 2003 pour deux ans. Par ailleurs, des conven-cateur: La chirurgie assiste par robot, plus tions ont t conclues pour 2005 avec les prin-quun jeu pour chirurgiens? les Dr. Charles- cipales organisations internationales tablies Henry Rochat (la prostatectomie en costume Genve, savoir lONU, lOMS, le BIT, lUITcravate et Yves Racloz (La nouvelle chirurgie ainsi que le CERN.