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L’Islam
D. Rafael Agúndez Blanco
IES « Comuneros de Castilla»
1. L’Arabie, berceau de l’Islam
L’Arabie est une vaste
péninsule essentiellement
désertique de 3 000 000 km2.
On peut distinguer deux
régions :
1. L’Arabie déserte du nord
et du centre, très
inhospitalier et
caractérisée par les
déserts de sable ;
2. L’Arabie heureuse du
sud-ouest, plus humide et
fertile à cause de
l’influence des moussons.
Les habitants de l’Arabie
heureuse étaient les
Yéménites.
C’était une société sédentaire
et organisée en États
centralisés.
Cette région était très
prospère grâce aux cultures
d’encens et myrrhe et aux
mines de fer, or et gemmes.
Encens
Myrreh
Les habitants de l’Arabie
déserte étaient les Bédouins.
C’était une société nomade et
très égalitaire, avec une
organisation de type tribale.
Chaque tribu avait un chef, le
sayyid, qui était choisi par
consensus et dont le pouvoir
était limité.
L’élevage du chameau est
fondamental pour la vie des
bédouins.
C’est un animal parfaitement
adapté aux conditions
extrêmes du désert : il est
capable de parcourir 100 km
par jour, transporter 300 kg,
survivre sans boire plus d’une
semaine et supporter des
températures de 57 ºC.
En plus de son adaptation à
la sécheresse et à la chaleur,
les chameaux sont adaptés à
la sous-alimentation grâce à
leur bosse, une formidable
réserve d’énergie.
Les chameaux peuvent aussi
produire du lait et de la
viande. Leur poil et leur peau
étaient utilisés pour
l’élaboration des tentes des
bédouins, appelées khaïmas.
Les bédouins parcouraient
toute la Arabie sur leurs
chameaux : tantôt ils
escortaient les caravanes qui
traversaient le désert, tantôt
ils faisaient des razzias sur
les cités commerçantes.
Le désert est un milieu
hostile, imprévisible et
capricieux : une tempête de
sable peut boucher un puits
ou faire disparaitre une route
commerciale.
La conséquence est la
croyance dans la
prédestination : on ne peut
pas échapper à son destin.
La présence d’oasis permet la
croissance de quelques villes
à l’ouest de l’Arabie malgré
leur climat désertique.
La plus important était La
Mecque, située dans un
carrefour marchand de la
Route de l’encens, qui
incluait les épices indiennes,
l’ébène, la soie et les étoffes
fines.
Le flux caravanier de La
Mecque était favorisé par son
rôle religieux.
Cette ville était un important
lieu de pèlerinage grâce au
culte païen de la Ka’ba, un
sanctuaire polythéiste qui
contenait plusieurs centaines
d’idoles vénérés par tous les
Arabes.
Le développement
commercial provoque
l’apparition d’une bourgeoisie,
la croissance démographique,
l’augmentation de l’inégalité
et l’éclatement des tensions
sociales.
Ce processus de
transformation bouleverse
profondément l’égalitaire
société arabe de jadis.
L’Islam sera la réponse à
cette crise sociale et des
valeurs.
2. Mahomet
Mahomet, le fondateur de
l’Islam, est né à La Mecque,
dans une importante famille
de marchands caravaniers.
Malgré sa position aisée,
Mahomet est insatisfait : il a
un tempérament nerveux,
passionné, inquiet, fiévreux,
plein d'aspirations
impatientes.
La Mecque était un important
carrefour de routes
commerciales, ce que lui
permet de prendre contact
avec des marchands juifs et
chrétiens.
Mahomet était illettré, mais
les histoires de la Bible qu’ils
racontent le bouleversent,
spécialement les idées du
Jugement dernier et de la vie
éternelle.
Un jour, au retour de méditer
dans le désert, il affirme avoir
parlé avec l’archange
Gabriel.
L’archange lui a dit que les
juifs et les chrétiens avaient
corrompu la Révélation que
Dieu avait fait à Ibrahim et à
Jésus.
Maintenant Dieu avait choisi
Mahomet pour restaurer la
vraie religion.
Mahomet se lance ensuite à
communiquer la Révélation
divine, mais la plupart des
habitants de La Mecque lui
tournent le dos.
Les classes dirigeants
craignaient que le message
de Mahomet soit une menace
pour le prospérité de la
ville, basée sur le pèlerinage
au sanctuaire de La Mecque.
Trois ans après il n’a qu’une
cinquantaine de fidèles.
La plupart d’eux étaient des
membres de sa famille ou
des pauvres, puisque la
nouvelle religion leur
promettait une rétribution
selon ses actes, une justice
divine, que l'on soit riche ou
pauvre.
Mahomet profite de la saison
du pèlerinage qui voyait
affluer vers La Mecque les
Arabes de toutes les régions
de la péninsule d'Arabie pour
prêcher le message de
l‘Islam.
La croissance du groupe
inquiète les Mecquois et les
persécutions contre
Mahomet et les siens se font
de plus en plus vives.
En 622 les habitants de
Médine, une ville-oasis, lui
proposent leur protection s’il
s’y installe.
Mahomet décide de quitter
La Mecque et partir à Médine
avec leurs fidèles : c’est
l’Hégire ou ‘émigration’.
Mahomet réorganise Médine,
où il est en même temps chef
religieux, politique et militaire.
L’arrivée du Prophète à
Médine va résoudre le grave
conflit entre clans qui
subissait la ville.
Mahomet substitue le modèle
de société établi sur les liens
du sang (les clans) à une
modèle de société établi sur
la religion (l’oumma ou
communauté musulmane).
Dans cette nouvelle société,
les différences tribales,
raciales, politiques ou
économiques s’atténuent ,
puisque tous les musulmans
sont des frères de religion.
Par contre, l’infidèle sera
chassé et considéré un
ennemi et l’apostasie sera
punie avec la mort.
De par l’importance de la
naissance de l’oumma, le
calendrier musulman démarre
à cette date, 622.
C’est un calendrier lunaire,
donc l’année es plus courte
que notre année d’environ
onze jours.
L'année actuellement en
cours dans le calendrier
musulman est 1430 de
l'hégire.
À partir de l’hégire, Mahomet
a donné l’ordre de faire la
guerre contre La Mecque :
« Tuez les infidèles où vous
les trouverez, faites-les
prisonniers, assiégez-les,
mettez-vous en embuscade
contre eux. »
Les razzias contre les
caravanes mecquoises
permettent aux musulmans
d’obtenir du prestige et un
important butin de guerre.
Après des campagnes
militaires victorieuses et un
grand nombre de
conversions, Mahomet revient
à La Mecque à la tête d'une
armée de plusieurs milliers
d'hommes
La ville prise, les musulmans
font convertir les païens à
l'islam.
Après avoir pris la cité,
Mahomet la consacre ville
sainte .
La Ka'ba est débarrassée de
ses idoles païennes (sauf la
Pierre noire).
La Mecque, comme Médine,
seront interdites aux non-
musulmans à partir de ce
moment-là.
La plupart des arabes se sont
islamisés sans guerre après
la prise de la Mecque par
Mahomet , qui ordonne l'arrêt
des razzias entre tribus
arabes : « Le musulman est
intégralement sacré pour le
musulman, son sang est
sacré, ses biens sont sacrés,
son honneur est sacré. »
C’est l’unification de l’Arabie
sous la bannière de l’Islam.
3. La religion islamique
Le Coran est le livre sacré de
l’Islam ; il regroupe les
paroles littérales de Dieu qui
auraient été révélées à
Mahomet par l’archange
Gabriel.
Il est divisé en chapitres
appelés sourates.
La première compilation du
texte coranique se fait dans
les premiers ans qui suivent
la mort de Mahomet.
La sunna est la compilation
des dires du Prophète ou
hadiths.
C’est la seconde source de la
doctrine islamique pour les
sunnites (la plupart des
musulmans).
La sunna, associée aux
règles législatives du Coran,
permet de définir la loi
islamique ou charia.
La déclaration de foi
La prière
L’aumône
Le jeûne de Ramadan
Le pèlerinage à La Mecque
Le fondement doctrinal de
l'islam est que Dieu (Allah en
arabe) est unique.
La déclaration de foi,
équivalent du crédo chrétien,
consiste en une phrase très
brève : « Je témoigne qu’il n’y
a de vraie divinité qu'Allah et
que Mahomet est Son
messager. »
Chaque musulman est tenu
d’effectuer cinq prières
quotidiennes : la prière de
l’aube, la prière de la mi-
journée, la prière de la mi-
après-midi, la prière du
coucher du soleil et la prière
de la nuit.
La prière doit s'effectuer en
état de pureté : alors, il faut
accomplir les ablutions, une
purification rituelle de
certaines parties du corps
avec de l’eau ou du sable.
Selon le Coran, toute la
richesse du monde est
impure ; alors, pour se
purifier, chaque musulman
doit donner une aumône
obligatoire ou zakat.
Le zakat est devenu un
instrument pour permettre
aux plus pauvres de subvenir
à leurs besoins, construire
des bâtiments publiques et
payer la bureaucratie.
Au cours du mois de
ramadan, les musulmans
doivent observer le jeûne : ils
arrêtent de manger, de boire
et de entretenir de relations
sexuelles de l'aube au
crépuscule.
Tout croyant doit faire un
pèlerinage à La Mecque et
visiter la Ka’ba, s'il en a les
moyens.
Selon le Coran, elle fut édifiée
par le prophète Ibrahim avec
l’aide de son fils Ismaël.
Le pèlerin doit porter un habit
composé de deux pièces
d'étoffe blanche et faire les
sept rondes autour de la
Ka’ba en révérant la Pierre
Noire, un don de l’archange
Gabriel fait à Ibrahim.
4. Évolution politique de l’Islam
À la mort de Mahomet, Abû Bakr devient le premier
calife, souverain musulman investi du pouvoir spirituel et temporel.
Cette période, appelé « des califes orthodoxes » est une phase
importante de l'expansion de l'Islam : ils conquissent la
Mésopotamie, la Syrie, l’Égypte et la Perse.
Médine
Perse
Les causes de ce expansion
sont multiples :
a) l’épuisement de
l’empire byzantin et
l’empire perse, débilités
par décennies de guerre ;
b) la faute de ressources
économiques d’Arabie,
qui encourage la
conquête d’autres
territoires ;
c) l’Islam, qui donne aux
Arabes une conscience
nationale.
Une série de conflits internes
provoque la première fitna ou
‘guerre civile’ entre les
partisans d’Ali, cousin et
gendre de Mahomet, et les
omeyyades, un important
clan de La Mecque.
Les omeyyades tuent Ali et
plusieurs de ses partisans ; la
massacre de son fils, l’imam
Husseyn, est encore
commémoré par ses fidèles,
les chiites.
Les califes omeyyades établissent leur capitale à Damas et
organisent une monarchie centralisé en suivant le modèle de
l’empire byzantin.
Ces reformes permettent la continuation des conquêtes : le
Pendjab, l’Ifriquiya et al-Andalus en 711.
Perse Damas
L’expansion omeyyade ne finit qu’à la bataille de Poitiers (732), où
Charles Martel, maire du palais du royaume franc, annihile l’armée
musulmane.
La raison de la défaite réside dans l'éloignement des musulmans de
leurs bases.
Perse Damas
Poitiers
Les adversaires des
omeyyades leur accusaient
d'impiété pour diverses
raisons : :
a) ils étaient des arrivistes
qui avaient adopté l’Islam
pour obtenir le pouvoir ;
b) ils avaient usurpé la place
et versé le sang de la
famille du Prophète ;
c) ils préféraient faire payer
aux non-musulmans des
impôts plutôt que de les
convertir.
Les Omeyyades sont détrônés par les Abbassides, qui veulent un
État plus profondément musulman, où les convertis à l'islam auront
une part égale à celle des Arabes.
Ils sont soutenus par le Perses, donc ils déplacent le pouvoir de la
Syrie vers l’Orient en fondant leur nouvelle capitale, Bagdad.
Perse Bagdad
Selon la légende, la conquête
de l’Espagne aurait eu lieu
grâce à la trahison du comte
Julien, gouverneur de Ceuta.
Sa fille aurait été violée par le
roi wisigoth Rodéric ; pour se
venger, le comte Julien aurait
permis aux musulmans de
traverser le Détroit et
conquérir l’Espagne.
La légende a un fond de
vérité : les partisans du prince
Agila, écarté du trône de
Tolède au profit du prétendant
Rodéric, incitent aux
musulmans à franchir le
Détroit pour aller soutenir
dans la péninsule les
prétentions de ce prince.
La conséquence est le
débarquement de forces
berbères sous le
commandement de Tariq.
Le chef Tariq établit à un rocher une tête de pont,
lui donnant son nom : Gibraltar, ‘le mont de Tariq’.
Le roi Rodéric, qui était alors
occupé dans le nord de
l'Espagne à combattre une
rébellion des Vascons,
rassemble une armée pour
affronter le péril.
Cependant, au cours de la
bataille de Guadalete en 711,
les partisans d'Akhila
préférèrent le trahir ; c'est la
chute brutale de l’Hispania
wisigothe.
Après les renversement des Omeyyades par les Abbasides,
presque tous les membres de la famille sont massacrés ; pourtant,
le prince Abdérame Ier réussit à s'enfuir, à gagner l'Espagne et à y
établir une nouvelle dynastie à Cordoue, où il se proclame émir ou
‘prince’.
Perse Bagdad
Damas
Cordoue
Le déclin de l’autorité du calife de Bagdad permet l’émancipation
politique de plusieurs territoires et la proclamation du califat du
Caire et le califat de Cordoue.
C’est l’apogée d’Al-Andalus, gouvernée par le calife Abdérame III.
Perse Bagdad
Le Caire
Cordoue
Les conflits politiques,
ethniques et sociaux
endémiques d’Al-Andalus
provoquent la désintégration
du Califat de Cordoue et la
formation des royaumes de
Taïfas.
C’est le commence du déclin
de l’Islam en Espagne.
5. Société et économie
La société musulmane est
une société urbaine : les
villes redeviennent des
importants centres
commerciaux.
Dans le souk ou marché on
peut trouver toutes les
marchandises du vaste
empire musulmane : les
épices de l’Inde, les tapis de
la Perse, l’or du Soudan, la
soie de l’Orient, l’opium de
l’Égypte…
Les esclaves, qui
provenaient du Soudan ou de
l’est de l’Europe, étaient la
marchandise la plus
importante.
Les plus couteux étaient les
slaves : ils étaient destinés
aux harems des califes et
aristocrates arabes, où les
femmes devenaient
concubines et les hommes,
eunuques.
L’harem d’Abdérame III avait
3 000 femmes.
Les Arabes, qui provenaient
de pays très arides, ont
perfectionné les techniques
agricoles (les norias, les
canaux d’irrigation…), ce qui
a permis le développement
de la culture des arbres
fruitiers et des produits
horticoles : aubergines,
artichauts, melons,
pastèques, asperges,
concombres, etc.
Les Arabes aussi introduit en
Al-Andalus autres produits
agricoles : le riz, le coton, le
safran, la canne à sucre, les
oranges, le mûrier blanc…
L’élevage du cheval et
l’apiculture étaient aussi très
importantes pour l’économie
arabe.
La jassa était la classe
sociale supérieure, formée
par l’aristocratie arabe.
Ils étaient immensément
riches et monopolisaient les
postes les plus importants de
l’administration de l’État (par
exemple, le titre de vizir ou
ministre).
L’amma était la classe sociale
inférieure, formée par la
plupart de la population.
Elle était constituée des
musulmans non-arabes
(berbères et muladis en Al-
Andalus), les chrétiens, les
juifs, les esclaves, etc.
Les chrétiens et les juifs
étaient dotés du statut de
dhimmis en leur qualité de
« gens du livre », qui
institutionnalisait leur
infériorité juridique par rapport
aux musulmans
Ils pouvaient pratiquer leur
religion, mais ils devaient
payer un impôt spéciale.
Plus tard cette « tolérance » a
disparu et les persécutions
contre les infidèles ont
augmenté.
Les villes musulmanes étaient
caractérisées par des petites
rues tortueuses et l’absence
de planification.
Cordoue et Bagdad étaient
les villes les plus peuplées
d'Occident, avec 500 000
habitants environ.
À son apogée vers l'an mil,
Cordoue aurait compté plus
de mille mosquées, six cent
bains publics et une
bibliothèque avec 400 000
œuvres.
6. Culture
La civilisation arabe a joué un
grand rôle dans l'histoire des
mathématiques en
sauvegardant (mais aussi en
approfondissant) l'héritage
antique.
Ce rôle a été particulièrement
novateur en algèbre, grâce à
l'adoption des chiffres
indiens (incluant, à la
différence des chiffres
romains, le zéro).
On dominait aussi la
médecine grâce à des
personnages comme
Avicenne.
Les savants arabes
perfectionnent l’anesthésie et
découvrent la circulation
sanguine et l’usage de
l’alcool.
La civilisation arabe a su
assimiler les techniques
découvertes en Orient et
dans les pays conquis, les
perfectionner et les enrichir
puis les transmettre à
l'occident.
L'industrie du papier,
d’origine chinois, est
certainement de la technique
arabe la plus emblématique.
La religion islamique est
iconoclaste, c’est-à-dire, elle
rejette l’adoration aux
représentations du divin.
La conséquence est la
profusion de la décoration
géométrique et l’absence
d’une peinture ou une
sculpture musulmanes.
Pourtant, l’architecture aura
une importance capitale,
surtout les mosquées.
Le plan des mosquées se
base sur le modèle mythique
de la maison du prophète à
Médine : un plan à forme
rectangulaire qui se compose
d’une cour à portique et
d’une salle de prière
hypostyle ou à colonnes.
Dans la cour il y a un bassin
pour les ablutions.
Cour à portique
Le plan des mosquées se
base sur le modèle mythique
de la maison du prophète à
Médine : un plan à forme
rectangulaire qui se compose
d’une cour à portique et
d’une salle de prière
hypostyle ou à colonnes.
Dans la cour il y a un bassin
pour les ablutions.
Salle de prière hypostyle
Le plan des mosquées se
base sur le modèle mythique
de la maison du prophète à
Médine : un plan à forme
rectangulaire qui se compose
d’une cour à portique et
d’une salle de prière
hypostyle ou à colonnes.
Dans la cour il y a un bassin
pour les ablutions.
Bassin pour les ablutions
Le minaret était une tour
élevée dont le but était de
fournir un point élevé au
muezzin pour l’appel à la
prière.
Le mihrab, souvent décoré
avec deux colonnes et une
arcature, est une niche qui
indique la direction à La
Mecque, vers où se tournent
les musulmans pendant la
prière.
Minaret
Le minaret était une tour
élevée dont le but était de
fournir un point élevé au
muezzin pour l’appel à la
prière.
Le mihrab, souvent décoré
avec deux colonnes et une
arcature, est une niche qui
indique la direction à La
Mecque, vers où se tournent
les musulmans pendant la
prière.
Mihrab
Cour à portique Salle de prière