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1 Adieu Gary Nassim Amaouche 1ES2 2010-2011

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Adieu Gary Nassim Amaouche

1ES2 2010-2011

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12-Gréau Leslie 1ES2 ADIEU GARY

La transformation du travail a changé la place des hommes

Au XIX, Durkheim a observé qu’un grand nombre de suicides avait lieu après la fin du travail agricole, car les paysans se retrouvaient seuls. Le lien social, c’est tout ce qui nous relie aux autres. Il se crée au travers de différentes institutions comme la famille, le travail, l’école... Dans la société moderne, le travail tient une place centrale, il inculque des valeurs, des normes en commun avec les autres, il permet d'obtenir un salaire, il donne une identité. Le travail est donc vital aux besoins sociaux et économiques de l’individu. Il permet aux individus de se sentir appartenir à un groupe, il donne une place dans la société, dans le regard des autres. C'est aussi dans son milieu social que l'on se marie, c'est ce que l'on appelle l'homogamie sociale.

Les hommes ont une place prépondérante dans ce film. Dans la classe ouvrière, ils ont un travail physique, ils ont une place dominante de chef de famille. La société les socialise en leur apprenant à ne pas montrer leurs sentiments, le père ne parle que très peu à ses fils car le rôle de la tendresse et de la compréhension est plus tenu par la mère. C'est l’image du petit garçon qui doit être fort, qui ne doit pas pleurer.

Francis, ouvrier et père de famille typique des trente glorieuses, est fier de son métier. Il ne comprend plus son fils, son travail ne l’intéresse pas, impensable pour Francis. Son fils range des fromages en rayon, et pendant la semaine du fromage, il doit porter un déguisement de souris. Son travail ne lui apporte aucune fierté, et même le dévalorise aux yeux de sa petite copine. Ce travail ne génère pas de savoir faire, comme celui de son père autrefois. Entre ces deux générations, le monde du travail ne produit plus les mêmes valeurs, le père et le fils ne se comprennent plus, la société a changé. Ce sont les rôles et les comportements de père et d'ouvrier qui doivent changer.

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Dans ces ruptures de notre société, des groupes peuvent se sentir rejetés, trop éloignés des valeurs et comportements de la nouvelle société, les valeurs estimables peuvent devenir atteignables à certains groupes. Les liens, les valeurs qui reliaient ces groupes peuvent alors se distendre. Dans Adieu Gary, les habitants de la cité ouvrière ont perdu ou sont sans travail, ils peuvent se sentir inutiles, dévalorisés par rapport au reste de la société, ils n’ont plus d’existence. La disparition du travail fait perdre tout sens, toute place dans cette société, ils ont perdu leurs repères. Il faut attendre la dernière partie du film avec la machine de l’usine qui semble redémarrer, dans un dernier soubresaut, pour que les habitants sortent dans la rue tous ensemble, c’est un des seuls plans où on voit plus de 3 ou 4 habitants ensemble.

Sans travail, cette cité est devenue une ville fantôme. On sent la sécheresse, la chaleur, on voit le vent qui pousse des buissons dans la rue principale déserte. On a l'impression que l'on est dans une des villes de la conquête de l’Ouest américain après la construction du chemin de fer. La ville a connu son heure de gloire, et les rêves de fortune sont passés. Aujourd'hui il n'y a plus rien que le désœuvrement des êtres comme échoués, le travail, cœur de la vie industrielle a disparu.

Comme dans tout Western, c’est le « mauvais garçon » qui sauve toujours la ville et les habitants. Dans Adieu Gary c’est Samir, celui qui est en marge de la société, qui sort de prison et va aider son père finir son travail sur la machine, ce qui va permettre de passer à autre chose, de recommencer à vivre, le lien entre le père et le fils est recréé.

Dans la société XIX et XX siècle, le travail donnait une place dont on pouvait être fier, aujourd’hui beaucoup d’emplois dévalorisent ceux qui

sont obligés de les prendre pour survivre.

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13-Lucas Emin 1ES2 Adieu GaryUne société « Kleenex »

Une cité ouvrière en déclin se vide de sa population. Au cœur de celle-ci, Francis est décidé à rester, même après la fermeture de l’usine. Ce

personnage reflète les valeurs de la classe ouvrière des grandes industries des Trente Glorieuses. Francis fut un ouvrier qualifié, investi dans son travail, il possède un véritable savoir-faire, il était même responsable de sa machine. Pour lui, son travail est toute sa vie, il lui donne une place dans la société, il est fier de gagner sa vie.

Dans cette cité, on a l’impression qu’une tornade a tout dévasté, que la richesse, la ruée vers l’or est passée puis s’en est en allée. Il s’est passé quelque chose qui a laissé comme échouées ces personnes dans cette ville fantôme. La machine industrielle a tout laissé à l’abandon. Les valeurs de cet ouvrier semblent être en totale contradiction avec les valeurs de l’économie capitaliste. L’économie laisse ici ceux dont elle ne veut plus.

Samir est le fils de Francis, il sort de prison, on suppose pour trafic de drogue.Samir est un jeune qui souhaite réussir. Réussir, pour lui, c’est d’abord « faire mieux que son

père », être payé décemment pour un travail qui le valorise, qui lui fait acquérir une place, et lui donne une identité dans cette société. C’est pour lui, s’éloigner de son père, simple ouvrier, qui était au bas de l’échelle, il veut de la liberté, une marge de manœuvre dans son travail. Samir veut profiter, consommer, rentrer dans la norme d’une société dans laquelle notre pouvoir d’achat détermine notre statut, il veut sortir gagnant. Ceci étant, trouver un tel emploi dans sa situation semble presque impossible.

Le père et le fils doivent survivre, essayer de se reconstruire, après qu’ils aient perdu leurs valeurs, leur place dans la société. Ils subissent les ravages d’une société dans laquelle les choses sont de plus en plus éphémères, l’emploi, la liberté. Ils veulent sortir du groupe de ceux qui subissent cette réalité, sortir de l’échec, être acteurs de leur vie, pour pouvoir la « réussir ». Ils ont besoin d’exister dans le regard des autres, de leur femme, ils seront dans la norme.

Avoir un travail digne, c’est pouvoir exister dans le regard de ceux que l’on aime.

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14-Clément Bastion 1erES2 Adieu Gary

Perdu après le passage de la conquête de l'industrie

Le film commence par un long cheminement dans un tunnel qui paraît infini, ce qui donne une sensation de chemin tracé, sinueux et inévitable. Le spectateur ne connaît ni le début ni la fin de ce tunnel, nous sommes plongés dans l'inconnu, dans un lieu très peu commun, sans que notre œil n'ait de point à fixer à travers cette image, il n'y a pas de fuite possible.

Samir sort de prison, son frère le ramène à la maison. Ils sont dans une automobile qui roule sur les rails d'une voie ferrée. Cette façon de circuler semble banale, comme si les deux frères avaient l'habitude d'utiliser ces anciennes voies désaffectées. Le spectateur peut même se sentir en confiance face à cette relation fraternelle bien que tout dans cette scène puisse paraître décalée, pas normale.

Puis nous découvrons le village, là c'est la routine qui s'impose. Cette cité semble abandonnée, hors du temps, elle continue de se dégrader. Les habitants restent chez eux et ne font rien de leur journée. C'est comme si on était après une catastrophe. La vie s'est arrêtée avec la fermeture de l'entreprise, le fondement de cette cité ouvrière, elle est partie laissant des ouvriers sans vie, après le cataclysme.

Nous avons José, il semble attardé, les yeux vides, il est obèse, il ne parle pas et il semble ne pas avoir d'émotions propres, comme pas totalement vivant. Malgré tout cela on ne peut pas ne pas l'aimer ou plutôt l'oublier, car les autres personnages dans lesquels on peut plus aisément se reconnaître, ne l'excluent pas et continuent à l'accepter, donc le spectateur accepte ce personnage aussi. Quelque chose semble l'empêcher de vivre, il attend le retour de son père qui ressemblait à Gary Cooper, un célèbre acteur de westerns des années 50. Il ne cesse de regarder des westerns comme si il vivait dans ce monde du cinéma, de la conquête de l'Ouest, dans l'attente d'un sauveur qui viendra rétablir l'ordre, la vie. Sa mère, Maria, n'arrive pas à lui avouer que son père est parti, qu'il ne reviendra jamais plus. Francis, le père de Samir est aussi l'amoureux de Maria et vient décoincer la situation en venant déguisé en Gary, pour qu'il prenne sa vie en main.

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Francis, ouvrier qualifié, continue de se rendre au travail bien que l'entreprise soit fermée depuis longtemps. Il reste de nombreux vestiges du passé, des conflits sociaux, des manifestations, avec des syndicats dont faisait partie Francis. Il veut finir sa tâche, faire redémarrer une machine que l'entreprise a oubliée derrière elle, seul dans l'usine désaffectée.

Le film nous présente des vies arrêtées qui sont dans l'attente, qui ne trouvent pas leurs voies dans la vie, dans la société. Un jour tout semble basculer, Samir trouve le moyen d'aider son père, ils redémarrent ensemble la machine, Francis en cow boy solitaire explique à José que son père ne reviendra pas, il les a oubliés. On peut passer à autres choses, revenir à la vie. Le bruit et la fumée noire du moteur à explosion de la machine ont donné le signal, la vie peut redémarrer si l'on s'entraide, si l'on se donne un coup de main. Ce sont les individus ensemble qui peuvent recréer une autre société, le nouveau venu dans cette cité qui propose des tours de magie pour les enfants.

Le réalisateur veut nous amener à comprendre que la fermeture de l'usine a tout arrêté, il faut repartir, recommencer à avancer. Il dénonce l'immense gâchis que représente l'abandon des cités ouvrières, des entreprises, la destruction de vies humaines.

La richesse n'est pas dans l'usine, ni dans l'industrie, mais dans les hommes qui composent notre société.

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15-TRANCHAND Maxime 1ES2 ADIEU GARYS’engager dans la vie

Les personnages de Nassim Amaouche ont envie de partir pour retrouver un emploi stable, avoir une meilleure situation sociale, démarrer leur vie.

Icham, le frère de Samir, espère trouver une solution en retournant dans le pays d’origine de ses parents qui est le Maroc. Effectivement, il rêve de s’y installer, pensant que c’est une solution à ses difficultés, pour y trouver un emploi stable et y fonder une famille. Ne sachant pas parler l’arabe, il essaye d’apprendre via un petit lecteur à cassette, il répète les paroles en arabe, mais abandonne très vite. Son père, Francis s’oppose à ce départ, il lui dit qu’ils sont français et que leur vie est en France. Il ne maîtrise pas l’arabe et trouver sa place au Maroc sera difficile, il peut se faire traiter là-bas aussi d’immigré par les marocains à cause de son accent et de sa culture française. Ce mal être est fréquent car de nombreux français ont des origines étrangères, et peuvent être perçus comme des étrangers alors qu’ils sont français. Rappelons que la nationalité française, grâce au droit du Sol, date de 1889.

A l’inverse, si Icham décide de retourner dans le pays d’origine de ses parents, il peut rencontrer des problèmes pour s’intégrer car il peut être vu comme un français, c'est-à-dire un étranger dans le pays d’origine de ses parents.

Cette double culture peut être perçue comme un fardeau. Être partagé entre deux cultures peut être une difficulté supplémentaire au moment de se créer une véritable place au sein d’une société. Il faut faire des choix, ce qui pour toute personne est difficile.

S’engager dans la vie, c’est faire des choix, c’est trouver sa place dans la société.

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16-Fatima-Zohra Bachatou 1ère ES 2 Adieu Gary

Qu’est ce qu’une cité ouvrière ?

Dans ce quartier il ne se trouve que des salariés qui ont signé un contrat de travail. Ils obéissent à un patron qui peut les licencier quand il le souhaite. C'est ce qui s'est passé avec l'usine, elle a fermé et tous les salariés ont été licenciés. Le chômage est anormalement élevé, retrouver un emploi paraît ne pas être simple. Nous pouvons reconnaître qu'ils font partie d'une classe ouvrière car ils ont une façon de vivre différente de celle des quartiers bourgeois.

Dans ce quartier, il y a une concentration d'habitats ouvriers, des HLM. Ce sont des appartements petits, habités par des locataires. Un HLM est un Habitat à Loyer Modéré. Ils n'ont pas les moyens d’être propriétaire d’une maison individuelle ou d’un appartement. Les HLM se ressemblent tous et donc les appartements de chaque famille sont parfaitement semblables, on ne peut que très difficilement les différencier. Ces habitations sont toutes à proximité les uns des autres, il y a peu d’espaces verts, les personnes ne peuvent pas s’isoler facilement, ils n’ont que peu d’intimité.

Dans Adieu Gary, nous sommes dans une rue avec des immeubles de trois étages donc pas très élevés, mais ils sont tous pareils. Le chômage a transformé cette ville. On pourrait parler d'une ville fantôme car l'usine ne fonctionne plus et cela a détruit la vie associative, il leur reste seulement un bar ainsi qu'un lieu de prière qui se trouve dans la maison des syndicats. La ville s'est dégradée, elle est comme abandonnée, il n'y a plus de vie, elle est sale et non entretenue. Ce quartier est un lieu que tous les habitants cherchent à quitter.

Les habitants de cette cité ouvrière sont souvent sans emploi et ils sont en dessous du niveau de vie moyen de la société. Ils sont considérés comme pauvres, leur revenu n'atteint pas 60% du revenu médian, 949 euros. De plus, l'espoir d'améliorer leur sort semble avoir disparu. Retrouver un emploi pour Francis n'est pas envisageable, c'est comme si quelque chose s'était cassé, il ne se pense pas capable. Son fils met en rayon des fromages, déguisé en souris, ce travail ne lui assure qu'un petit revenu qui ne correspond pas à ses rêves de réussite sociale. Ce travail lui permet d'avoir un revenu, mais il ne lui donne aucune fierté, il est même très humiliant et peu gratifiant. Il se sent perdant, il n'a pas d'avenir.

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Les habitants de cette cité ouvrière sont souvent sans emploi et ils sont en dessous du niveau de vie moyen de la société. Ils sont considérés comme pauvres, leur revenu n'atteint pas 60% du revenu médian, 949 euros. De plus, l'espoir d'améliorer leur sort semble avoir disparu. Retrouver un emploi pour Francis n'est pas envisageable, c'est comme si quelque chose s'était cassé, il ne se pense pas capable. Son fils met en rayon des fromages, déguisé en souris, ce travail ne lui assure qu'un petit revenu qui ne correspond pas à ses rêves de réussite sociale. Ce travail lui permet d'avoir un revenu, mais il ne lui donne aucune fierté, il est même très humiliant et peu gratifiant. Il se sent perdant, il n'a pas d'avenir.

Pour avoir une meilleure situation, un meilleur métier il faudrait quitter cette ville et aller chercher du travail ailleurs. Francis faisait partie du syndicat, qui avait comme objectif la défense de droits et d'intérêts professionnels. Mais le chômage qui dure semble avoir détruit toute solidarité, tout entraide. C’est pourtant Samir son fils qui viendra lui donner un coup de main pour qu’il arrive à faire redémarrer la machine qui occupe tout son temps.

Et c’est Francis qui viendra aider José, qui lui attend le retour de son père depuis des années.

Donc dans la cité ouvrière la plus grande richesse que l'on a, ce sont les êtres humains.

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17-Halluitte Cyril 1ES2 Adieu GaryLe western de la cité ouvrière

Le bout du tunnel, une quête de la libertéLa première scène se passe dans un tunnel, un son métallique

résonne comme si quelqu'un frappait sur des barreaux. Après un long moment, au bout du tunnel, la lumière, la liberté, c'est le retour de Samir qui sort de prison.

La cité ouvrière le désert.Les scènes se passent dans la rue principale de cette cité ouvrière,

on a l'impression d'une rue désertique, il fait chaud, les buissons s'envolent. Rien ne se passe, José attend le retour de son père, il regarde des westerns de Gary Cooper à longueur de journée. On a aussi l'impression d'être tout le temps observé par les voisins, tout le monde est au courant de tout.

Avoir un travail honnêteSamir et Icham ne veulent pas finir comme leur père, un ouvrier qui a

perdu son emploi. Pas d'avenir et des conditions de travail qui ne sont pas excellentes. Samir veut trouver du travail pour fonder sa famille.

Le démantèlement de l'usineL'usine a fermé et toutes les pièces qui sont récupérables, ont été

mises dans un train qui les mènera dans un autre lieu. Le travail est parti ailleurs.

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Le taureau de FerSur la voie de chemin de fer, un homme enlève sa chemise et défie un train comme

un toréador. Nous sommes au temps du Far West, un indien essaie de ralentir comme il peut la colonisation. Il veut empêcher le départ des morceaux de l'usine. Son combat peut paraître dérisoire.

La prison.Lors de sa pause au supermarché, Samir regarde attentivement la nature par la

fenêtre, il est fermé par des barreaux comme dans une prison. Il doit retrouver la liberté.Le dealer qui manie sa chaise roulante comme un cheval

Abdel est un personnage impressionnant, handicapé, il se déplace en chaise roulante. Il semble assez bien gagner sa vie en dealant. Sa chaise roulante sert « d'attraction » aux enfants, il emmène tout le monde sur son siège comme si il les prenait en croupe sur son cheval.

Le mystérieux cow-boy : le sauveurDans la nuit, sous la pluie, un mystérieux cavalier arrive sur le dos d'un cheval tel un

cow-boy. Nous avons Gary Cooper devant nous, on ne voit pas son visage, mais l'on devine que c'est Francis déguisé qui vient dire à José que son père ne reviendra jamais, et ainsi le libérer de son attente. Gary repart comme il est venu, seul dans la nuit. Sa mission accomplit, il a libéré José.

La fumée noire et le sifflet Francis finit avec l'aide de son fils par réparer la machine. Au moment de la remise en

marche, une épaisse fumée noire s'échappe de celle-ci. C'est la locomotive à vapeur qui redémarre avec son panache noire et son sifflet, elle annonce le départ vers une autre aventure. On a l'impression que l'ensemble des habitants va se remettre à vivre. On peut penser que c'est tout le temps passé depuis la fermeture de l'usine qui s'en va.

La fermeture de cette usine a laissé abandonner tous ces travailleurs qui ne demandaient qu'un travail, comme la conquête de l'ouest a pu oublier sur son chemin des immigrants à la recherche de la fortune, à la recherche d’un travail leur donnant le droit de vivre.