Bmo 64143

Avril 2011

Repères & AnalysesEnquête Besoin en Main d’Œuvre

MARTINIQUE

2011

MéthodologieL’enquête Besoin en Main d’Œuvre (BMO) comptabilise les projets de recrutement (création ou renouvellement de postes) déclarés par les employeurs pour l’année. En 2010, des modifications méthodologiques ont été apportées concernant le champ de l’enquête.

Ces changements induisent une rupture avec les résultats des années antérieures à 2010.

Les résultats sont redressés par taille d’établissement, secteur d’activité et bassin d’emploi pour rendre l’échantillon représentatif de l’ensemble des établissements.

élargissement à tous les secteurs

élargissement à toutes les tailles d’entreprises

utilisation de la nomenclature de métiers reconnue (Famille d’Activité Professionnelle)

mise en place d’une enquête complémentaire par téléphone pour éclairer par certaines questions sur la nature, les motifs et les difficultés de recrutement, ou le volet spécifique au développement durable (400 entreprises interrogées).

•

•

•

•

éditorialL’enquête annuelle « Besoin en Main d’Œuvre », réalisée par Pôle emploi en partenariat avec le CREDOC, est depuis plusieurs années un élément essentiel de connaissance du marché du travail. Cet outil de conseil et d’orientation permet d’anticiper les besoins des entreprises en vue d’une meilleure adéquation entre l’offre et la demande d’emploi.

Plus de 10 700 établissements ont été interrogés par voie postale et par téléphone entre novembre 2010 et janvier 2011. Les résultats ont été « redressés » à partir des 3 154 questionnaires exploitables, soit un taux de retour de 29,4%.

20,4% des employeurs martiniquais envisagent d’embaucher en 2011, correspondant à 8 770 intentions de recrutement. Deux tiers de ces projets concernent des activités de services et 40% des emplois saisonniers. En outre, 30% des employeurs déclarent rencontrer des difficultés lors du recrutement. Les cinq profils les plus recherchés sont les professionnels de l’animation socioculturelle, les maçons, les agents de sécurité et de surveillance et enfin les agriculteurs salariés.

Nous espérons que cette étude soit pour vous, partenaires et décideurs socio-économiques, un véritable outil d’aide à la décision.

2

Un établissement sur 5 prévoit de recruter

Etablissements recruteurs par taille d’établissement

6%

8%

9%

21%

15%

9%

14%18 %

1 à 4 salariés0 salarié

5 à 9 sal.10 à 19 sal.20 à 49 sal.50 à 99 sal.100 à 199 sal.200 à 499 sal.500 et +


6%

8%

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21%

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14%18 %




6%

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6%

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21%

15%

9%

14%18 %




Etablissements recruteurs selon le secteur d’activité regroupé

27%22%

21%

17%13%

Industrie manufacturièreIAA et Agriculture

ConstructionCommerceServices


27%22%

21%

17%13%




27%22%

21%

17%13%




20,4 % des établissements envisagent de recruter en 2011, ce qui correspond à près de 3 100 employeurs martiniquais potentiels. Ce volume est légèrement plus faible qu’en 2010, où il s’évaluait à 3 300 établissements.

Il existe une forte disparité selon la taille des établissements. Globalement, la proportion des établissements recruteurs augmente avec la taille des établissements, à l’exception des entreprises de 0 salarié. Ainsi, 57,2 % des établissements de 200 salariés et plus prévoient d’embaucher en 2011 alors qu’ils ne représentent que 16 % pour ceux de 1 à 4 salariés. En revanche, 25,4 % des établissements de 0 salarié projettent au moins un recrutement pour l’année à venir. La structure du tissu entrepreneurial martiniquais, qui compte une majorité d’entreprises de moins de 10 salariés, peut expliquer ce résultat. Par ailleurs, la part des établissements recruteurs est légèrement plus élevée pour les entreprises du secteur des IAA et de l’agriculture (29,2 %) et des services (22,4 %), plus précisément la santé humaine et l’action sociale (30,9 %), l’information et la communication (28,5 %) ou l’administration publique et l’enseignement (26,3 %). Elle est néanmoins plus faible dans le commerce (13 %) et l’industrie (17,4 %).

La moitié des établissements qui prévoient de recruter a déclaré que ces projets correspondraient à des créations de postes. 29 % indiquent le faire pour faire face à un surcroît d’activité et 25 % l’envisagent pour remplacer des départs.4 entreprises sur 9 font mention d’un contrat à durée indéterminée concernant les postes offerts. Les contrats à durée déterminée de moins de 6 mois sont le deuxième type de contrat le plus proposé par les employeurs (30,5 %). Ils recourent très peu à l’intérim et ne sont pas favorables à l’externalisation de leurs activités.

3

Forte progression des intentions d’embauche dans les services

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

1276

2506

1120

726418 464

0 salarié 1 à 4 5 à 9 10 à 19 20 à 49 50 à 99 100 à 199 < 200

1346

Evolution du nombre des projets de recrutement selon la taille des établissements

915

2010 2011

0

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1346


915

2010 2011

Evolution du nombre de projets de recrutement selon la taille des établissements

Plus de 8 700 projets d’embauche émanent des établissements recruteurs, c’est 26 % d’intentions de plus qu’en 2010. Les entreprises de moins de 10 salariés sont à l’origine des plus fortes contributions dans le total des intentions d’embauche avec 2 500 projets recensés. Du fait d’une faible part des établissements de plus de 50 salariés, le volume d’intentions d’embauche enregistrées pour ce type d’établissements reste bien inférieur par rapport à celui des établissements de moins de 10 salariés.

Projets de recrutement selon le secteur d’activité regroupé en 2010


7%54%

11%

16%

12%Industrie manufacturièreIAA et Agriculture



7%54%

11%

16%

12%Industrie manufacturièreIAA et Agriculture




4%66% 8%

9%13% Industrie manufacturière

IAA et Agriculture



4%66% 8%

9%13% Industrie manufacturière

IAA et Agriculture


De même, la prédominance sectorielle des services dans l’économie se confirme encore dans l’enquête puisque 2/3 des projets d’emplois se concentrent dans ce secteur. En un an, le volume d’intentions d’embauche de ce secteur a augmenté de 41 %. Les projets de recrutement concernent aussi bien les services aux particuliers que les services aux entreprises. Les filières les plus attractives sont les autres activités de services (1358), l’administration publique, l’enseignement (1195) et les services scientifiques – techniques – administratifs – soutien (1101). La construction constitue également un pôle dynamique d’intentions d’embauche avec 1 118 postes à pourvoir sur l’année. Comparativement à 2010, ce sont également ces deux grands secteurs (services et construction) qui enregistrent une évolution à la hausse du nombre de projets de recrutement.

Les profils les plus recherchés sont souvent associés à une forte saisonnalité. La saisonnalité est beaucoup plus prégnante qu’en 2010 puisque la part des emplois saisonniers passe de 24 % en 2010 à 40 % en 2011. Ce sont les deux secteurs en pleine croissance, à savoir les services et la construction, qui sont les contributeurs de la forte croissance des emplois saisonniers.

La construction (52,2 %) et les industries agroalimentaires et l’agriculture (47 %) sont les deux secteurs qui ont le plus recours à des emplois ponctuels, proportionnellement à leurs intentions d’embauche.

Les établissements de taille « moyenne » semblent être davantage adeptes de ces emplois. En effet, 56,4 % des intentions d’embauche des établissements de 10 à 19 salariés sont des emplois saisonniers.

4

Forte saisonnalité des métiers les plus recherchés

Projets permanents et saisonniers pour les 15 métiers les plus demandés

0 100 200 300 400 500 600 700

Formateurs (y compris moniteurs d'auto-école)

Serveurs de cafés, de restaurants (y.c. commis)

Employés de la comptabilité

Aides-soignants (médico-psycho., auxil. puériculture, assistants médicaux…)

Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine

Secrétaires bureautiques et assimilés (y.c. secrétaires médicales)

Attachés commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise)

Aides à domicile et aides ménagères

Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM)

Agriculteurs salariés, ouvriers agricoles

Surveillants d'établissements scolaires (y.c. AVS et aides éducateurs)

Agents de sécurité et de surveillance, enquêteurs privés et métiers assimilés

Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifiés)

Professionnels de l'animation socioculturelle (animateurs et directeurs)

Jardiniers salariés, paysagistes

Projet permanents et saisonniers pour les 15 métiers les plus demandés par métier

Projets permanentsProjets saisonniers

0 100 200 300 400 500 600 700


















0 100 200 300 400 500 600 700


















Projets regroupé dans 15 métiers

15%

32%

2% 13%

20%

4%

8%6% Autres métiers

Ouvriers de l’industrie

EncadrementFonctions administrativesSocial et médico-socialVente, tourisme et servicesTechniciensOuvriers du BTP

Vente, tourisme et services : 2 772- Agents de sécurité et de surveillance, enquêteurs privés : 374

- Agents d‘entretien de locaux (y compris ATSEM ) : 276- Aides à domicile et aides ménagères : 270- Attachés commerciaux (en entreprise) : 234- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine : 197- Serveurs de cafés, de restaurants (y.c. commis) : 133- Vendeurs en habillement, accessoires et articles de luxe, sport… : 108

- Caissiers (y compris pompistes… ) : 106- Coiffeurs, esthéticiens, hydrothérapeutes : 98

- Employés de l’hôtellerie : 89

Fonctions administratives : 745- Secrétaires bureautiques et assimilés : 209- Employés de la comptabilité : 139- Agents administratifs divers : 103

Social et médico-social : 1787- Professionnels de l’animation socioculturelle : 685- Surveillants établissements scolaires (y.c. AVS et aides éducateurs) : 332

- Aides-soignants (médico-psycho., auxil. puériculture…) : 159- Formateurs (y compris moniteurs d’auto-école) : 132- Infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices : 125- Autres professionnels paramédicaux (kinésithérapeutes…) : 98- Sportifs et animateurs sportifs (encadrants) : 89

Projets de recrutement par fonction

Le métier de professionnels de l’animation socioculturelle (685 projets) appartenant à la fonction « Social et médico-social », figure en tête de liste des métiers les plus recherchés. Cette fonction rassemble également les métiers de surveillants d’établissements scolaires ou encore les aides-soignants (332) et formateurs (132). Toutefois, les fonctions liées à la vente, au tourisme et aux services regroupent, à elles seules, près d’un tiers des intentions d’embauche. Les profils caractéristiques de cette fonction sont les agents de sécurité et de surveillance (374), les agents d’entretien (276) ou encore les aides à domicile (270). En contre partie, les fonctions de techniciens (157) et d’encadrement (519) comptabilisent le moins de projets en 2011.

Près de la moitié des projets regroupés dans les 15 métiers les plus recherchés

Présentation limitée aux métiers rassemblant plus de 1% du total des intentions d’embauche formulées dans la région

Ouvriers de l’industrie : 341

Ouvriers du BTP : 1 108- Maçons, plâtriers, carreleurs… qualifiés : 390- Ouvriers non qualifiés du gro s oeuvre du bâtiment : 115- Ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition du bâtiment : 99

Techniciens : 157

Autres métiers : 1 342- Agriculteurs salariés, ouvriers agricoles : 304- Jardiniers salariés, paysagistes : 256- Maraîchers, horticulteurs salariés : 131- Conducteurs de transport en commun sur route : 115- Ouvriers non qualifiés emballage et manutention : 101- Conducteurs et livreurs sur courte distance : 91

Encadrement : 519

5

30 % des projets d’embauche sont jugés difficiles par les employeurs contre 43 % en 2010.Les plus petites entreprises sont souvent celles qui rencontrent le plus de difficultés lors du recrutement. En l’occurrence, les établissements de 1 à 4 salariés déclarent rencontrer des difficultés sur plus de 40 % des projets d’embauche.La proportion de projets assortis de difficultés recule dans l’ensemble des secteurs d’activité agrégés, à l’exception de l’industrie manufacturière (37,8 %). Les services et l’industrie manufacturière sont les secteurs dans lesquels les employeurs font état des plus faibles proportions de projets difficiles lors des recrutements (respectivement 28,4 % et 30,5 % des projets).

9 employeurs sur 10, potentiellement recruteurs et rencontrant des difficultés d’embauche, dénoncent comme principales difficultés, une inadéquation du profil des candidats (manque d’expérience, de diplôme et de motivation) et une pénurie de candidats.Pour solutionner ces problèmes, 2/3 de ces employeurs prévoient de former des candidats venant de l’extérieur et 1/3 envisagent de former des salariés déjà présents dans l’entreprise. 21 % de ces employeurs pensent différer l’embauche ou encore faire venir des personnes de l’étranger.

Le sentiment de difficultés de recrutement s’estompe en 2011

Les 15 métiers où sont signalées les plus fortes difficultés de recrutement

0 100 200 300 400

13273,5%

9861,9%

13357,3%

27050,7%

10150,1%

23442,3%

37442,2%

8940,6%

9838,6%

19737,2%


Coiffeurs, esthéticiens, hydrothérapeutes



Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires



Sportifs et animateurs sportifs (encadrants)

Autres professionnels paramédicaux (masseurs-kinésithérapeutes, diététiciens…)



% de difficultés à recruterEffectif à recruter

0 100 200 300 400

13273,5%

9861,9%

13357,3%

27050,7%

10150,1%

23442,3%

37442,2%

8940,6%

9838,6%

19737,2%













0 100 200 300 400

13273,5%

9861,9%

13357,3%

27050,7%

10150,1%

23442,3%

37442,2%

8940,6%

9838,6%

19737,2%













(1) Sont uniquement retenus les métiers représentant plus de 1% du nombre total de projets de recrutement en 2011

�

Le graphique fait ressortir 4 types de métiers parmi les 15 métiers les plus recherchés :

les métiers présentant une forte saisonnalité mais peu de difficultés, souvent ce sont les projets les plus volumineux => par exemple, les professionnels de l’animation socioculturelle ou les surveillants d’établissements scolaires

les métiers présentant une saisonnalité et des difficultés moyennes (volume moyen aussi de projets) => par exemple, les agents de sécurité et de surveillance ou des agents d’entretien de locaux

les métiers présentant de fortes difficultés lors du recrutement mais étant peu liés à des activités saisonnières (volumes plus faibles de projets) => par exemple, les formateurs ou serveurs de cafés, de restaurants.

les métiers présentant des besoins en main d’œuvre plutôt permanents avec de faibles difficultés de recrutement => par exemple, les secrétaires bureautiques et les employés de la comptabilité

•

•

•

•

Les 15 métiers les plus recherchés par saisonnalité et difficulté

-10%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

-10% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%

Moins de 150 projetsDe 150 à moins de 250 projets

De 250 à moins de 350 projets

300 projets et plus

Saisonnalité

Difficultés

Maçons, platriers, carreleurs…

Surveillants d’établissements scolaires

Agents d’entretien de locaux


Aides-soignantsAgriculteurs salariés,ouvriers agricoles


Serveurs de cafés, de restaurants

Formateurs


Agents de sécurité et de surveillance…


Secrétaires bureautiques et assimilés

Attachés commerciaux

Professionnels de l’animation socioculturelle

les 15 métiers où sont signalées les plus fortes difficultés de recrutement

-10%

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Moins de 150 projetsDe 150 à moins de 250 projets

De 250 à moins de 350 projets

300 projets et plus

Saisonnalité

Difficultés

Maçons, platriers, carreleurs…

Surveillants d’établissements scolaires

Agents d’entretien de locaux


Aides-soignantsAgriculteurs salariés,ouvriers agricoles


Serveurs de cafés, de restaurants

Formateurs


Agents de sécurité et de surveillance…


Secrétaires bureautiques et assimilés

Attachés commerciaux

Professionnels de l’animation socioculturelle

les 15 métiers où sont signalées les plus fortes difficultés de recrutement

fortes difficultés etfaibles saisonnalités

faibles difficultés etfaibles saisonnalités faibles difficultés et

fortes saisonnalités

fortes difficultés etfortes saisonnalités

7

Saint-Pierre817

30,9 %61,7 %9,3 %

163223,3 %18,9 %40,4 %

177019,6 %46,6 %28,9 %

455219,1 %

41,9 %30,7 %

Trinité

Fort-de-France

Marin

LA TRINITE – 1 632 projets dont :- Agriculteurs salariés, ouvriers agricoles : 155

- Professionnels de l’animation socioculturelle : 96

- Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifiés) : 82

- Agents d’entretien de locaux (y compris ATSEM) : 77

SAINT-PIERRE – 817 projets dont :- Surveillants d’établissements scolaires (y.c. AVS et aides éducateurs) : 105

- Maraîchers, horticulteurs salariés : 79

Légenden xx : Nombre de projets de recrutementsn% : Etablissements projetant de recrutern% : Projets de recrutement saisonniers n% : Projets de recrutement difficiles

LE MARIN – 1 770 projets dont :- Professionnels de l’animation socioculturelle : 119

- Agriculteurs salariés, ouvriers agricoles : 101

- Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifiés) : 100

- Aides à domicile et aides ménagères : 77

FORT-DE-FRANCE – 4 552 projets dont :- Professionnels de l’animation socioculturelle : 455- Agents de sécurité et de surveillance, enquêteurs privés : 260- Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifiés) : 172- Attachés commerciaux (en entreprise) : 166- Agents d’entretien de locaux (y compris ATSEM) : 142- Surveillants d’établissements scolaires (y.c. AVS et aides éducateurs) : 117- Secrétaires bureautiques et assimilés : 117- Aides-soignants (médico-psycho., auxil. puériculture…) : 117- Aides à domicile et aides ménagères : 115- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine : 111

L’impulsion de la saisonnalité profite bien au Nord Caraïbe

Le Nord présente la particularité d’enregistrer la plus forte proportion d’établissements recruteurs (30,9 % dans le Nord Caraïbe et 23,3 % dans le Nord Atlantique).Toutefois, le Nord Caraïbe est le bassin qui profite le plus de la croissance des intentions d’embauche, puisqu’en un an les employeurs doublent leurs souhaits d’embauche potentielle. Cette explosion est en grande partie liée à des projets importants d’emplois saisonniers. Un point marquant, les employeurs de ce territoire font beaucoup moins référence à des difficultés de recrutement pour leurs projets.Les emplois saisonniers se sont développés sur tous les bassins, excepté celui du Nord Atlantique où ils ne représentent que 19 % des projets contre 31,6 % en 2010. Dans cette zone, les difficultés rencontrées par les employeurs sont importantes ; 40 % des projets sont jugés difficiles.Le bassin Centre présente le taux d’évolution annuel le plus faible bien que positif (+6,7 %).

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