L'assurance est en mouvement. L’économie est hyperconcurrentielle, l'évolution des technologies de l'information est permanente, l'environnement, la société, les comportements changent profondément, le secteur de l’assurance ne semble pas toujours avancer au même rythme ! Les professionnels du secteur de l’assurance sont traditionnellement très attentifs aux évolutions réglementaires et économiques, mais doivent également s’attarder sur les évolutions comportementales, sociétales, technologiques ou de toutes autres natures. N’oublions pas que le marketing est positionné entre les sciences humaines et les techniques de vente, et qu’il doit être centré et organisé autour de l’attention et d’une écoute active permanente. L’accompagnement, la création de valeur, l’innovation, l’anticipation voire la disruption seront au coeur de cet emag dont l’unique raison est de vous restituer simplement, quelques évolutions, quelques innovations, notre actualité et quelques suggestions sur le secteur de l’assurance, qui n’est pas, vous le constaterez, si statique que cela ! Bonne lecture et pensez également à nous faire part de vos commentaires. Jean-Luc Gambey
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1. Mars 2014
2. Edito Lconomie est hyperconcurrentielle, l'volution des
technologies de l'information est permanente, l'environnement, la
socit, les comportements changent profondment, le secteur de
lassurance ne semble pas toujours avancer au mme rythme ! Les
professionnels du secteur de lassurance sont traditionnellement trs
attentifs aux volutions rglementaires et conomiques, mais doivent
galement sattarder sur les volutions comportementales, socitales,
technologiques ou de toutes autres natures. Noublions pas que le
marketing est positionn entre les sciences humaines et les
techniques de vente, et quil doit tre centr et organis autour de
lattention et dune coute active permanente. Laccompagnement, la
cration de valeur, linnovation, lanticipation voire la disruption
seront au cur de cet emag dont lunique raison est de vous restituer
simplement, quelques volutions, quelques innovations, notre
actualit et quelques suggestions sur le secteur de lassurance, qui
nest pas, vous le constaterez, si statique que cela ! Bonne lecture
et pensez galement nous faire part de vos commentaires ! Jean-Luc
Gambey. Lassurance en mouvement
3. RELATION CLIENTS Un client de perdu, dix de perdus ! Un
mauvais service clients peut coter cher une entreprise. Un client
de perdu, dix de retrouvs diront certains ? Non, un client de perdu
est un client de perdu avec lhypothse quil en entranera dautres, en
ayant lassurance que lassur mcontent nhsitera pas le faire savoir
au plus grand nombre. Les clients mcontents se fdrant sur Internet
et crant finalement une communaut de clients mcontents qui vont
faire pression sur lentreprise. Alors que sur certains univers
produit, le taux de churn atteint 15 20%, lassurance nchappe pas
cette ncessit de fidliser ses assurs avec cette obligation qui
parat somme toute assez basique de placer lassur au centre de
lorganisation de lentreprise. Les clients sont encore
majoritairement captifs de leurs assureurs, pour des raisons la
fois rglementaires et structurelles, mais pour combien de temps ?
Les raisons majeures du churn, tous secteurs confondus, sont lies
dans deux tiers des cas une relation clients insatisfaisante :
gestes commerciaux inadapts, promesses non tenues, . rapprochent de
ces critres segmentant, donc les plus risqus au regard du churn, La
mise en uvre dactions de rtention et de fidlisation adaptes des
diffrents profils, avec une adquation des budgets de rtention la
valeur du client. De faon trs standardise, les approches de gestion
du churn se dclineront en quatre grandes tapes : La mise en place
doutils de suivi interconnects aux bases commerciales et aux bases
de gestion des sinistres, La segmentation des churners, minima
selon les causes de churn (abandon involontaire comme la vente du
bien assur, abandon volontaire, passage la concurrence, ou churn en
interne pour une autre offre) mais galement selon dautres critres
identifier : type de garantie, risque assur, contrats chez
plusieurs assureurs ou regroupement de tous les contrats chez un
seul, Lidentification dans la base clients des profils qui se Ces
tapes permettant de limiter le taux de churn, mais aussi daccrotre
la connaissance des comportements clients. La bataille de la
fidlisation des clients sera ncessairement rude et durable !
4. RELATION CLIENTS Le client devient acteur de la relation
clients. Un des enjeux majeur pour les assureurs est de comprendre
la faon dont lassur veut aujourdhui dialoguer avec eux. La
dfinition gnrale de la gestion relation clients est la suivante, il
sagit de lutilisation de lensemble des dispositifs ou oprations de
marketing et de supports ayant pour but doptimiser la qualit de la
relation clients, de fidliser et de maximiser le chiffre daffaires
ou la marge par client. Quelques freins bloquent la progression de
la gestion de la relation clients dans le secteur de lassurance,
par exemple : Le pass de lassurance en France fait quil na pas
toujours t ncessaire de sduire le client, Les assureurs nont pas de
vision globale du client. De plus, ils grent des contrats plutt que
des clients, Les aspects lgaux (nationaux et europens) et la
complexit des contrats loignent le client de son assureur
(sentiment dincomprhension de la part du client), Les assureurs ne
semblent pas toujours prts faire des points rguliers avec le client
pour rajuster les produits son volution, Les assureurs craignent de
solliciter les clients et la politique de lautruche subsiste, Les
assureurs doivent bonifier leur relation clients et la maintenir un
niveau de qualit lev. Pour cela, ils doivent rintroduire de lhumain
dans toutes les dimensions de linteraction assur/assureur.
Humaniser la relation, la personnaliser est un axe de
diffrenciation pour les assureurs. Linjustice entre les clients de
longue date qui payent leurs cotisations tous les mois et les
nouveaux venus attirs grce des offres promotionnelles (ex : 3 mois
gratuit, taux promotionnels en assurance vie, ). La relation entre
les assureurs et leurs clients est un peu complexe. Lassur ne
souhaite plus tre contraint par des horaires dagence, il veut tre
connect avec lassureur tout le temps, quand il le veut et souhaite
que lassureur garde la trace de tout ce quil a fait sur ces
diffrents canaux. L est le vritable multicanal. Lassureur doit
aujourdhui matriser la technique et les savoir-faire. Il doit
pouvoir prendre en compte de bout en bout lensemble des changes
entre son client et lui. Sans en avoir l'air, c'est pourtant dans
les politiques de gestion de la relation clients que l'innovation
sera la plus forte dans ces prochaines annes. Transformer une
approche produit en une approche client, particulirement dans le
secteur de l'assurance, sera une rvolution de taille ! Grer la
relation clients : une ncessit qu'il serait presque bon d'riger en
dogme !
5. RELATION CLIENTS Savoir parfois voquer une rduction de
garantie ! Les assureurs ont globalement du mal, sur certains
risques, conseiller leurs clients, la baisse de leurs garanties.
Probablement parce quils estiment ( tort ou raison) que leurs
clients ont intrt tre toujours mieux garantis. Seulement,
aujourdhui, tous les clients ne veulent plus tre sur garantis et
surtout ils souhaitent tre couverts en fonction de leurs besoins
spcifiques, parfois ponctuels, et que leurs garanties sadaptent en
fonction de certains cycles de vie qui ont pour consquences de
devoir faire, malgr eux, certaines concessions. Prenons lexemple
des garanties complmentaires sant. Ainsi, plutt que les clients
succombent aux sirnes doffres plus basiques des concurrents, il
convient de permettre facilement la rduction des garanties et
parfois de savoir anticiper et de proposer aux clients, de
descendre en garanties, en se basant sur lhistorique des sinistres.
Il conviendra bien sr, dans cette situation de prendre les
prcautions dusage auprs du client en lavertissant quil ne sagit l
que dune analyse base sur lhistorique des sinistres et quelle ne
prend pas en compte de nouvelles situations gnrant de nouveaux
besoins. Nul doute que cette dmarche serait terriblement apprcie
par les clients, ntant plus alors considrs comme un simple numro de
contrat et apprciant une dmarche qualitative linitiative de leur
assureur. Leur niveau de confiance sera donc considrablement amlior
et probablement que trs peu de clients succomberont aux sirnes
dautres assureurs et quun grand nombre gardera au final, dans la
mesure du possible, par prcaution la garantie initiale.
6. LES COMPARATEURS Les comparateurs autrement ? Nous vous
engageons voir ce que le constructeur automobile Seat vient de
raliser. Il a lanc son comparateur, seatsecompare.com Cette
plateforme digitale vise accompagner le client tout au long du
cycle dachat. Outre lambition de redonner un nouvel esprit la
griffe espagnole, ce projet marque un rel changement dans la
stratgie de Seat. Il reflte la dcision de renouer avec son cur de
cible, les 30/40 ans. Avec un enjeu : donner un coup dacclrateur
aux ventes. A linstar des grandes enseignes de la distribution et
dautres acteurs comme lassurance ou la tlphonie mobile, Seat joue
la carte de la comparaison pour sortir de lornire. Avec
Seatsecompare.com, ce nouveau support digital, le constructeur cre
une vraie rupture dans sa communication. Aujourdhui, il prend la
parole avec un media digital pour donner le choix au client.
seatsecompare.com Autour dune mcanique dynamique, agrmente de vidos
et darticles de presse, Seatsecompare.com met en parallle des
modles les plus vendus en 2013 sur un mme segment. Ainsi la Seat
Leone ST, produit phare du moment, sera mise en comptition avec la
Renault Megane estate, Peugeot 308 SW, Ford Focus SW, Toyota Auris
Touring Sport et la Kia Ceed Sw. Selon laxe retenu pour le vhicule,
les critres de comparaison sorientent vers la puissance, le prix,
la boite de vitesse, la consommation et le choix du carburant. Pour
tenir sa promesse de transparence, Seat a reu le soutien de lArgus
de lAutomobile et de Jato, le spcialiste de linformation automobile
qui fournit lensemble des donnes constructeurs. Cela, si ce nest
pas dj fait, pourrait donner quelques ides certains assureurs
.
7. INTERVIEW EXCLUSIF Certains comparateurs sont en mouvement,
nous interrogeons Hamid Benamara Directeur Gnral du site
lesfurets.com Quel est, de votre point de vue, le rle des
comparateurs en ligne sur le secteur de lAssurance en gnral ?
Quelle est la valeur dgage ? H.Benamara : Le rle des comparateurs
est de mettre en relation un consommateur et une offre dassurance
qui lui correspond. Ce sont des partenaires tout point de vue. Pour
les consommateurs, ils peuvent comparer des centaines de produits
en un lieu unique et choisir loffre adapte leurs besoins. Pour les
assureurs, les comparateurs apportent des prospects qualifis et des
services valeur ajoute, tout en permettant une meilleure maitrise
de leurs cots dacquisition. Les comparateurs, fortement utiliss par
les Internautes, sont nanmoins souvent critiqus par la presse.
Partagez-vous ce constat ? H.Benamara : Les consommateurs utilisent
de plus en plus les comparateurs : Hamid Benamara Directeur Gnral
du site lesfurets.com 52% aujourdhui vs 43% il y a peine de 2 ans
(Millward Brown Janvier 2014). En effet, ils permettent de raliser
des conomies sur le poste assurance qui pse lourd dans leur budget.
Nanmoins une partie des consommateurs est encore rticente les
utiliser car il y a un dficit de confiance, relay par les media, li
certaines mauvaises pratiques hrites du pass : absence dindpendance
vis--vis des assureurs de leur panel, comparaison uniquement axe
sur les prix , ou encore revente des donnes des internautes. Les
comparateurs souffrent, me semble til, dune image assez opaque ,
certains articles de presse voquent, par exemple, le manque de
transparence (mthode de positionnement des offres, protection des
donnes des internautes, ). Quelle est votre ressenti en gnral sur
les comparateurs et en particulier pour lesfurets.com ?
8. INTERVIEW EXCLUSIF ... H.Benamara : Lensemble de la
profession se mobilise aujourdhui pour regagner la confiance des
consommateurs sans oublier celle des assureurs qui ont parfois les
mmes rserves pour les rejoindre. Chez LesFurets.com, nous pensons
que limpartialit et la transparence sont des lments cls pour y
parvenir. Des valeurs que nous avons traduites en actions concrtes
: nous navons aucun lien capitalistique avec les assureurs de notre
panel, nous ne favorisons aucun assureur par rapport un autre. Nous
sommes le seul comparateur dassurance avoir sign la Charte de la
FEVAD (Fdration E-commerce et Vente Distance) qui garantit
lactualisation des informations, la transparence des modes de
classement utiliss, et une information complte sur les offres
proposes par les assureurs. Autre lment cl, nous comparons les
offres au travers des prix, garanties et services afin que
linternaute puisse faire un choix clair, ne pas privilgier le seul
critre prix au dtriment de la qualit. Enfin nous ne revendons pas
les donnes et ne les transmettons pas sans autorisation de
linternaute. Evoquons maintenant, le nombre daffaires nouvelles
ralises via les comparateurs en ligne. Avez- vous les chiffres sur
le nombre daffaires nouvelles ralises pour 2013 grce aux
comparateurs et ensuite quelles sont les projections que vous
pourriez faire pour lavenir ? H.Benamara : Nous estimons le march
environ 600 000 affaires nouvelles auto par an. En considrant une
souscription en ligne de seulement 5% actuellement, on peut
lgitiment sattendre une croissance soutenue dans les annes venir.
Comparer les garanties en plus des tarifs et ensuite rduire les
relances commerciales suite leurs demandes de devis (par les
marques elles-mmes). Quelles sont vos ractions ? H.Benamara : Ces
rsultats ne nous surprennent pas. Nous sommes convaincus quil est
ncessaire de comparer les offres sur les critres prix, garanties et
services afin de ne pas faire du prix le seul critre de
considration. Pour le consommateur, cest la garantie davoir
lassurance qui lui correspond. Pour lassureur, de mettre en avant
laspect qualitatif Pensez-vous que le modle mixte (prospects sur
comparateurs + souscriptions en rseaux physiques) est crdible ?
H.Benamara : Nous croyons davantage au modle qui permet de gnrer du
trafic dans le rseau dagents pour dvelopper le multi- quipements.
Nous travaillons actuellement avec un assureur qui, lorsquil
transforme le prospect que nous lui apportons en contrat, revend ce
contrat un des ses agents et cest ce dernier qui va grer la
relation. En pratiquant le multi-quipement, il va ainsi pouvoir
rentabiliser le cot daquisition de laffaire nouvelle. Lors dune
enqute, que nous avons rcemment ralise auprs dutilisateurs des
comparateurs en ligne sur le secteur de lassurance, nous avons pos
une question relative des suggestions quils auraient mettre. Les
deux premires suggestions sont dans lordre : de ses offres. Cest la
raison pour laquelle LesFurets.com permet linternaute de visualiser
facilement ces informations au travers dun tableau comparatif.
Quant aux relances des marques elles- mmes, nous comprenons le
dsagrement caus par des relances trop insistantes. A terme nous
souhaitons travailler en bonne intelligence avec nos partenaires
afin de rduire ce dsagrment.
9. INTERVIEW EXCLUSIF ... Une des conclusions de cette enqute
est le profil idal du comparateur dassurance demain, les items
souligns par les utilisateurs sont : des devis rapidement raliss o
lon demande peu dinformations, avec un nombre limit de relances
commerciales, et une comparaison approfondie des garanties entre
elles. Quen pensez-vous ? H.Benamara : Chez LesFurets.com, nous
faisons en sorte de ne poser que les questions essentielles qui
permettent de remonter les offres correspondant aux critres de
linternaute. Au-del daider le consommateur comparer, nous pensons
que le rle dun comparateur est de laccompagner davantage chaque
tape de sa recherche. Cest la raison pour laquelle nous avons par
exemple lanc un assistant la rsiliation. Et nous travaillons sur de
nouvelles fonctionnalits pour permettre linternaute de trouver
lassurance qui rpond ses besoins. Quel est, selon vous, le profil
idal du comparateur en ligne ? H.Benamara : Un comparateur se doit
avant tout dtre impartial. Cest un point non ngociable aussi bien
pour les consommateurs que pour nos partenaires assureurs. Il doit
galement permettre de comparer les offres sur dautres critres que
le prix, en loccurrence les garanties, les services et les
franchises. Il doit enfin respecter la confidentialit des donnes
des internautes afin de crer une relation de confance sur le long
terme. Des tudes concordantes ont dmontr les conomies que le
consommateur ralise en changeant dassurance auto, garanties
quivalentes : 248 euros en moyenne*. En tant que comparateur
dassurance, nous souhaitons travailler en partenariat avec les
assureurs afin de faciliter leur adaptation ce nouveau cadre.
Travailler avec un comparateur permet par exemple de mutualiser les
dpenses marketing. Et la rmunration l'affaire nouvelle, qui est le
mode de fonctionnement de LesFurets.com, offre une vraie En
conclusion, lAssemble Nationale a vot dfinitivement le 14/02/2014
le projet de loi sur la consommation, qui prvoit notamment la
possibilit de rsilier certains contrats d'assurance tout moment.
Que pensez-vous de cette nouvelle disposition rglementaire ? Cela
va-t-il selon vous avoir des impacts sur lactivit des comparateurs
en gnral ? Cela va-t-il selon vous avoir des impacts sur votre
activit ? En pouvant rsilier plus facilement leur assurance, les
franais vont pouvoir prendre le contrle de leurs dpenses assurances
en recherchant les services, les garanties et les prix qui
correspondent le plus leurs besoins. Les sites de comparaison
dassurance auront lopportunit daider le consommateur identifier les
offres les plus comptitives. scurit toutes les parties prenantes et
permet l'assureur de matriser ses cots d'acquisition. LesFurets.com
compare galement les garanties et services, afin de ne pas faire du
prix le seul critre de considration. La Loi Hamon prfigure un
rquilibre entre consommateurs et assureurs. * Chiffres obtenus
d'aprs une tude Ipsos ralise auprs de 394 individus assurs en
conducteur principal en utilisant le site LesFurets.com - Juillet
2013
10. LES COMPARATEURS 2 questions Jean-Luc Gambey sur lavenir de
la comparaison en ligne des produits de prvoyance individuelle.
Quen est-il de la comparaison en ligne pour les produits de
prvoyance individuelle ? J-L.Gambey : Aujourdhui, rien de trs
srieux. Au-del de quelques grands comparateurs, des mini-sites qui
se retrouvent sur la page 1 de Google et qui nont que pour objectif
de gnrer du lead (contact) avec des formulaires ds la page
daccueil. Ces leads seront commercialiss quelques
courtiers/assureurs qui vont se charger, avec pour certains des
pratiques trs discutables de sur- sollicitation des prospects, de
les transformer en affaires nouvelles. Il est noter quil ny a
aujourdhui aucun chiffre srieux permettant de connatre le nombre
daffaires nouvelles gnr par les comparateurs en ligne pour les
produits de prvoyance individuelle (accidents, invalidit, obsques,
prvoyance dcs, dpendance, ). La comparaison en ligne pour les
produits de prvoyance individuelle, a-t-elle un avenir ? J-L.
Gambey : Indiscutablement, mais en changeant radicalement les
modles et les mthodes. Les populations captives de ce type de
produits sont aujourdhui massivement sur Internet. Les internautes
attendent du respect de leur vie prive, de la transparence, de la
pdagogie, du service mais galement des rponses des besoins
spcifiques en terme de prvoyance qui peuvent varier en fonction de
multiples critres, bien sr lge, mais aussi la situation et la
structure familiale, le revenu disponible, la localisation
gographique, le mtier, . La comparaison en ligne doit galement
smanciper du prisme quasi unique actuel, le tarif, qui ne doit plus
tre lunique moyen de comparaison. Ces conditions runies,
permettront de voir merger des comparateurs en ligne avec des
business models performants, des flux daffaires nouvelles gnrs
significatifs et vis--vis des Franais, une confiance et une image
positive retrouve.
11. VENDRE Le contenu est essentiel, il suscite 6 fois plus
d'interactions que les annonces. Le marketing de contenu est
simplement une forme de marketing dont l'objectif est de crer et
partager du contenu avec comme but d'acqurir des clients.
L'objectif du contenu est d'aider/divertir les clients au lieu
d'essayer de leur vendre directement un produit. Cependant, le
marketing de contenu est en fait un excellent moyen de vendre ses
produits ou de promouvoir ses services. Une stratgie de contenu
doit tre rflchie. Vous devez dfinir vos objectifs, planifier vos
ressources ainsi que vos actions : Il est crucial de btir un
document expliquant en dtail les objectifs primaires et secondaires
de votre campagne marketing Il faut dfinir votre cible ainsi que
les moyens de la rejoindre Le marketing de contenu est une stratgie
LONG TERME : Le retour sur l'investissement de ce genre de stratgie
doit normalement tre calcul sur plusieurs annes. Le marketing de
contenu n'est pas simplement une liste de contenu avec un potentiel
viral !
12. VENDRE Paid, Owned, Earned Media et Content marketing. Une
stratgie content marketing implique la convergence des Paid, Owned
et Earned Media via une stratgie unifie. Le Earned Media se
distingue du Paid et du Owned Media en ce sens quil sobtient
travers dautres sources que celles gnres par lentreprise que ce
soit en Paid (publicit traditionnelle ou digitale) ou Owned Media
(lexposition dont bnficie une marque sur les supports quelle possde
et contrle son site web, par exemple). Il est organique et se gagne
essentiellement via le bouche-- oreille. Un concept particulirement
pertinent en 2013 o 92% des consommateurs prfrent les avis de leurs
pairs, les recommandations de leurs proches, plus que toute autre
formes de communication dont la publicit traditionnelle. Et le
phnomne samplifie danne en anne. Qui plus est, 70% des
consommateurs font confiance aux recommandations en ligne. On peut
noter aussi que le concept de bouche-- oreille est largement
favoris par lavance des rseaux sociaux, o lchange dinformations est
quasi immdiat. La notion de Earned Media couvrirait donc en ralit
une forme de publicit qui a toujours exist (le bouche-- oreille),
mais qui na jamais eu lopportunit dtre aussi visible quaujourdhui
grce aux canaux des rseaux sociaux dautant plus que la
digilitalisation avance de nos modes de communication a aussi
suscit une demande de la part des auquel vous pouvez ajouter votre
point de vue dexpert en vue daugmenter votre crdibilit. Une
stratgie content marketing pousse faire converger les notions de
Paid, Owned et Earned Media. Lobjectif est que votre contenu de
qualit soit visible au maximum par votre communaut dintrt : ce qui
peut tre fait via des services de rfrencement payants ou de la
publicit digitale et traditionnelle (Paid Media), via lalimentation
de votre espace dactualits consommateurs de revenir des facteurs
plus humains. Il serait donc pertinent de chercher exploiter cette
opportunit. Le content marketing sert lui afficher une expertise
mtier de la part de lentreprise, et gnrer des leads travers la
diffusion de contenus intressants, ludiques, pour sa communaut
dintrt. Par opposition au brand content, il est plutt orient B2B.
Actuellement, 25% dun budget marketing B2B est en moyenne consacr
au content marketing et 50% des entreprises B2B ont exprim vouloir
accrotre leur investissement dans cette activit. En effet, le
content marketing peut vous permettre dapporter ce facteur humain
que votre communaut recherche via du contenu de qualit, et le
relais de votre contenu sur les rseaux sociaux (Owned Media), et
aussi et peut-tre surtout le bouche--oreille (Earned Media) que va
gnrer la diffusion de votre contenu : les partages et commentaires
de votre communaut sur vos rseaux, ou encore des interventions de
blogueurs externes parlant de vous, .
13. BUZZOMTRE Linfidlit pour vendre ! Cest vrai que depuis le
dbut de lanne, on entend beaucoup parler de fidlit. La libert, ou
plutt le sans- engagement est plbiscite par Euro-Assurance ! Aucune
dure minimum dengagement, rsiliation tout moment et sans
justification, Euro Assurance soutient ceux qui partagent leurs
valeurs. Du coup, Euro Assurance a surf sur lactualit de ce dbut
danne et a fait une vido qui a rcolt ce jour plus de 365 000 vues.
Belle performance pour cette vido ! Mobiliz, lassurance auto que
vous contrlez ! Une prime mensuelle qui varie en fonction de la
conduite (conduite responsable = conomie jusqu 25%), accidents
pardonns, programme 100% web, sont quelques uns des arguments de
cette compagnie. Plus de 233 000 vues pour cette vido explicative.
Toujours lassurance auto Mobiliz Une camra cache sur le principe
dune opration Radar si on vous arrtait pour votre bonne conduite ?
. Une vido qui fait son petit effet !
14. IDENTIT NUMRIQUE Dirigeants, dcideurs, consacrez nous une
seule petite heure par semaine pour dployer votre identit numrique
! CONSTATS : Vous tes un dirigeant, un dcideur dune entreprise dans
le secteur de lassurance, vous dcidez, managez et communiquez, vous
tes un expert de votre secteur dactivit, vous disposez dun rseau
relationnel dense, mais vous disposez de peu (ou pas) de temps
disponible pour grer votre identit numrique ! CONSTATS VISIBILITE
NUMERIQUE : Vous avez peu de visibilit sur Internet, votre indice
de visibilit est faible, votre indice de visibilit est plus faible
que celui de vos concurrents, lindice de visibilit de votre marque
est infrieure celui de vos concurrents directs, votre contenu
visible nest pas toujours matris ( votre initiative et/ou valid par
vos soins) et votre contenu visible nest pas forcment celui que
vous souhaiteriez ! PRISE DE CONSCIENCE : Vous avez conscience quen
tant que dirigeant, vous tes un homme cl de la communication de
votre entreprise, quil convient de construire de la cohrence entre
son identit physique et virtuelle, quil est ncessaire de prendre
linitiative (ne pas laisser les autres parler votre place), que les
dirigeants sont exposs et par consquence, leurs marques galement,
que votre identit numrique doit tre conforme limage que vous
souhaitez vhiculer, que la rputation en ligne de votre entreprise
passe galement par votre prsence sur internet, quil est impossible
de se cacher dans lespace numrique et que la rputation constitue
depuis fort longtemps un enjeu majeur de communication ! Vous avez
conscience quune prsence numrique prsente RECOMMANDATION : Nous
vous guidons dans la construction de votre identit numrique, nous
prconisons et crons les outils ncessaires la construction de votre
identit numrique, nous alimentons de contenus (selon vos
recommandations) vos outils, nous optimisons les interactions web
permettant une meilleure visibilit de vos contenus, nous analysons
la progression de la visibilit et de la qualit de votre identit
numrique ! de nombreux avantages : ouverture dopportunits,
dveloppement massif de votre rseau professionnel, valorisation de
vos expertises, visibilit de vos prises de positions,
reconnaissance de votre leadership, valorisation de votre marque et
gnration de contacts influenceurs ! Vous avez conscience quune
absence numrique prsente de nombreux inconvnients : impact sur
lemployabilit, inquitude de laisser lespace disponible ses
concurrents, risque de ne pas contrler son identit numrique et ne
pas pouvoir lutter contre une ventuelle campagne de dnigrement ! ET
VOUS SAVEZ QUE NE RIEN FAIRE EQUIVAUT A UN SUICIDE NUMERIQUE ! Et
nous avons juste besoin que vous nous consacriez une seule petite
heure par semaine !
15. RSEAUX SOCIAUX Comment obtenir plus de Likes sur votre page
Facebook ? Facebook tant de nos jours au cur de toute campagne
marketing, la question numro 1 est : comment obtenir plus dabonns
sur ma page entreprise ? Le problme est que si vous tapez cette
question dans votre moteur de recherche vous allez trouver des
millions de rsultats qui pour la plupart ne sont pas fiables. En
effet, si vous voulez acheter des faux abonns ou faire ce quon
pourrait appeler des changes dabonns , personne ne vous jugera.
Mais limportant au final ce nest pas den avoir beaucoup mais den
avoir des bons ! Il ne reste alors que deux relles solutions :
lancer des pubs sur Facebook ou simplement suivre les quelques
rgles de bases pour augmenter votre nombre dabonns et les engager
au maximum. La premire solution nest pas bien complique, il vous
suffit de bien connatre votre cible et davoir le budget ncessaire
pour lancer vos pubs sur Facebook. Nous prfrons dans cet article
nous attarder sur les bonnes pratiques mettre en place pour avoir
une page attrayante (car vous avez beau lancer des pubs, si votre
page est ennuyeuse vos abonns risquent de vous oublier rapidement).
Lobjectif est donc de faire en sorte que vos abonns ne soient pas
quintresss par votre page, mais quils veulent en partager le
contenu. Voici ci-dessous 13 moyens datteindre cet objectif. 1.
Soyez constant : vos abonns doivent shabituer voir vos
publications, vitez de ne rien publier pendant une semaine et
denvoyer 4 publications par jour la semaine qui suit parce que vous
avez trouv quelque chose dire. Commencez par 5 publications par
semaine, essayez diffrents jours dans la semaine, conservez les
rsultats obtenus cest principalement pour cette raison que
Instagram et Pinterest ont connu des succs aussi flamboyants.
Choisissez donc des images qui ont le potentiel dtre partages mais
nen abusez pas, alternez publications visuelles et simples
changements de statuts pour de meilleurs rsultats. 4. Soyez bref :
Je vous ramne vos cours de marketing : soyez clair, concis et
concret . Votre publication naura que quelques secondes pour
attirer lattention de vos abonns au milieu de leur fil dactualit,
elle doit par consquent tre lue et choisissez les jours les plus
efficaces. Si vous obtenez un bon engagement rgulier de la part de
vos abonns, essayez 6 ou 7 publications par semaine. 2. Une
question de timing : Vous le savez certainement, il existe des
heures pendant lesquelles vos publications auront plus dimpact.
Malheureusement la formule magique nexiste pas (contrairement ce
qui est dit dans certains articles). En effet cela dpend de votre
entreprise et de votre cible. Pour le savoir, ici encore, il faut
mesurer le succs de chacune de vos publications et voir quel est le
meilleur timing pour des publications engageantes. Un conseil :
effectuez ces mesures plusieurs fois par an car sur Facebook ce qui
marche aujourdhui ne marchera pas forcment demain. 3. Utilisez des
images saisissantes : le contenu visuel est de loin le plus partag
sur les rseaux sociaux, rapidement. Ne dpassez pas les 80-100
caractres, vous verrez : a fonctionne ! 5. Soyez pertinent : Le
contenu que vous publiez doit vous ressembler, vous dfinir. Ne vous
dispersez pas travers des sujets populaires sils nont aucun rapport
avec votre entreprise, ses produits et ses membres.
16. RSEAUX SOCIAUX ... 6. Utilisez votre propre voix : Nessayez
pas de vous donner un style branch ou copain-copain si ce nest pas
en lien avec votre image de marque. La voix utilise est trs
importante, si vos abonns vous suivent cest parce quils aiment
votre entreprise comme elle est, alors nen faites pas trop. 7.
Inciter laction : pour augmenter votre engagement il est important
de demander vos abonns daimer, commenter ou partager vos
publications. Attention : il faut le faire de manire crative et non
pas simplement qumander de lengagement. Donnez des raisons vos
abonns dinteragir avec vos publications comme par exemple : posez
une question ferme et ajoutez aimez si vous tes daccord ! , ou
encore accompagnez une photo dune phrase comme avec qui voudriez
vous partager ce moment ? Mentionnez-le en commentaire ! 8. Soyez
cratif avec les applications Facebook : Concours, promotions,
sondages... Il existe une multitude dapplications Facebook qui
peuvent aider votre page connatre le succs. Faites des recherches
et trouvez celle qui fonctionnera pour votre entreprise ! 9. Vivez
dans le prsent : Publier des articles est une bonne chose,
cependant faites attention ne pas partager quelque chose qui a t
crit il y a 6 mois. Votre contenu doit tre pertinent et actuel
sinon vous donnerez une mauvaise impression vos abonns. 13.
Respectez les saisons : Adaptez vos publications aux saisons et
vacances venir. Toujours dans lide dtre actuel, mettez en avant des
promotions saisonnires, changez votre photo de couverture Tout le
monde est affect par le changement de saisons, servez-vous en ! 10.
Soyez intressant : Ce conseil parat trs simple mais il est trop peu
appliqu. Apportez de la valeur dans vos publications et posez- vous
simplement la question : est- ce que cela mintresse ? Est-ce un
type de contenu que je partagerai ? 11. Soyez ducatif : Les
internautes aiment partager du savoir, nhsitez pas aller chercher
des conseils, tutoriels, mthodes qui ont un lien avec votre
entreprise et publiez-les ! 12. Faites des listes : Que ce soit
sous la forme dinfographie ou de simple PDF, les internautes aiment
et partagent les listes ! 10 faons de , les 15 meilleurs de 2014 ,
trouvez des sujets intressants et faites vos propres listes.
17. RSEAUX SOCIAUX Du like la big data sociale Nous n'avons
jamais produit autant de donnes : les parcours clients et les
rseaux sociaux dversent chaque seconde des traoctets de data dans
nos serveurs. Et celle-ci fait rver tout le monde...Elle est
partout, sur toutes les lvres, et devient le nouveau socle des
nouvelles stratgies marketing. Le social n'y chappera pas, et ses
stratgies doivent elles aussi tre pilotes par les data, tout comme
le marketing direct hier et le media aujourd'hui.Toutes ces donnes
la disposition des agences et des annonceurs sont une promesse
immense : les data vont pouvoir nous dvoiler prcisment quoi
ressemblent nos clients, ce qu'ils aiment, ce qu'ils dsirent, et ce
qui les rveille la nuit etc. L'insoutenable vrit Il n'a pas fallu
longtemps pour comprendre que les choses n'taient pas aussi simples
: toute cette data stocke sur nos rseaux ne sait pas parler. Le
marketer se retrouve alors face un dluge de donnes, un flux
constant et tumultueux dans lequel il va falloir plonger pour la
rendre intelligible, au risque de se noyer. Grace au dveloppement
du cloud et des solutions big data, linformatique permet aujourdhui
de traiter des volumes de donnes toujours plus importants. Mais ce
premier dfi technologique relev ne suffit pas. Il faut organiser
ces donnes afin de les rendre fcondes : structurer les donnes pour
des analyses business, profiler et scorer les clients, puis traiter
ces donnes en temps rel afin d'interagir et proposer la meilleure
exprience client possible... et donc la plus profitable. plus fine
mais aussi plus globale. Utilises finement, les donnes sociales
sont de l'or ; en les intgrant au cur de la politique CRM de
l'entreprise grce au Social Login, elles dlivrent toute leur
valeur-ajoute en tablissant des passerelles directes entre la
marque et ses diffrents publics. Une fois intgr le fait que la data
est une matire premire qu'il faut transformer, il s'agit de
dessiner la stratgie la plus adapte aux vises de l'entreprise. Et
le dfi est de taille ! Imaginez : une opration danimation que vous
mettez en place sur Facebook peut gnrer plus de 500 millions de
donnes sociales pour environ 25 000 participants. Par quel bout
extraire ce serpent de mer ? De la page fan au Facebook Login
Facebook a construit la plus grosse base de donnes qualifies de
l'histoire du web, une vritable mine d'or pour les annonceurs. Le
rseau social se dfinit lui-mme comme la plus puissante plateforme
de reach pour les annonceurs. Il ne s'agit pas pour autant de
"Plug&Play", puisque les annonceurs, s'ils veulent tirer tout
le profit possible de Facebook, doivent dpasser l're de la page
"fan" et du "like", pour tendre vers une stratgie Et pour le
eCommerce, la data est dj au cur des recommandations, notamment
grce lanalyse des paniers dachat ou davis clients citons lexemple
dAmazon qui est pass matre dans le filtrage collaboratif, "les
clients ayant achet cet article ont galement achet".
18. RSEAUX SOCIAUX ... Trafic et graph social Mais cette
technique de filtrage collaborative repose sur un fondamental : il
faut un trafic trs important, et donc de la data analyser, et il en
faut beaucoup ! C'est ici qu'interviennent le graph dintrt et le
graph social, puisqu'ils permettent de tirer bnfice - ds les
premires connexions - des gots de linternaute mais galement ceux de
ses relations. Grce aux gots dclars de l'utilisateur, l'analyse de
ses "like" etc, il est possible de mettre en place des campagnes
"from scratch", et rpondre la problmatique du "dmarrage froid" et
personnaliser en temps rel des offres produit adaptes et de
recommander des amis. La data sociale peut ainsi amliorer les taux
de transformation d'un site, de faon significative trs rapidement.
Le bouche oreille on line peut servir une stratgie de cross selling
avec une analyse pertinente des big data sociales. Les campagnes de
Social Marketing seront pilotes par les Data, ou ne le seront pas !
J.Fontaine En conclusion Liker un produit cest bien, mais utiliser
la richesse des donnes sociales, c'est mieux. Concrtement, elles
permettent une vritable "socialisation" de l'exprience client. Le
partage est indiqu pour amplifier la visibilit du produit, mais
galement pour crer un vrai service pour les consommateurs.
19. AILLEURS L'assurance viol ! Ltat amricain du Michigan a
adopt une loi trs controverse qui interdit aux compagnies
dassurance de prendre en charge lavortement quand la grossesse est
le rsultat dun viol, sauf si la vie de la mre est en danger. Si une
femme veut pouvoir se faire rembourser cette procdure, elle devra
donc anticiper son propre viol et souscrire un rgime spcifique qui
a t baptis assurance viol par les opposants dmocrates. Bref, les
femmes devront anticiper la possibilit dtre violes et souscrire une
assurance viol pour se prvaloir des frais imputs par un avortement
post- viol ! Cette loi dit aux femmes qui ont t violes quelles
auraient d le prvoir et acheter une assurance spciale , a dplor la
snatrice dmocrate Gretchen Whitmer. En soutenant cette initiative,
les rpublicains exigent des femmes du Michigan quelles prvoient
psychologiquement et financirement la possibilit dtre violes ou
davoir une grossesse non dsire. Pire encore, cela implique pour les
parents quils envisagent cette ventualit pour leurs propres filles
! Cest une ptition lance par lassociation Right to Life Michigan
qui est lorigine de cette loi. Pourquoi, en poussant le bouchon ,
ne pas penser une couverture universelle viol finance par tout le
monde ou uniquement par les hommes qui peuvent tre tous des
prdateurs qui signorent ! Mme si cela peut permettre aux compagnies
dassurance de souvrir un nouveau march et quil faut admettre que
cela peut ventuellement permettre certaines de ces victimes de
disposer dun dispositif de prise en charge, nous ne vous Le
gouverneur rpublicain Rick Snyder avait us de son droit de veto, en
2012, pour contrer ce projet. Mais lassociation a recueilli les 300
000 signatures requises pour forcer ltude du texte malgr le refus
du gouverneur. Aux tats-Unis, huit autres tats disposent de lois
similaires : lIdaho, le Kansas, le Kentucky, le Missouri, le
Nebraska, le Dakota du Nord et lOklahoma. Rappelons que cette
assurance viol nest pas unique en son genre, puisquil a t envisage
en Inde de proposer, moyennant 15 roupies par an, de pouvoir
percevoir 25 000 roupies en cas d'agression et de viol. cachons pas
que nous trouvons ces mouvements assez terrifiants ! Une femme
viole ne serait donc plus une victime mais une personne qui doit
assurer un risque !
20. ANTICIPATION Assurance sant : les convergences capteurs/big
data/mdecine prdictive feront elles exploser le modle de
mutualisation des risques ? Lexplosion technologique ouvre un champ
dexploration fascinant qui donne le vertige. Lavenir consistera
probablement runir le captage de donnes personnelles numrises
(capteur dactivits), lagrgation et la consolidation de donnes de
sant personnelles et le dcryptage du code gntique permettant de
croiser itinraires de vie, comportements et risques. Tout
deviendrait alors prvisible ? Alors quun 1 million de personnes
dans le monde ont fait tablir leur cartographie gntique et que le
cot du squenage du gnome humain est pass de 3 milliards USD en 2003
100 dollars, il semble que la premire application majeure de la
gnomique est de nous projeter vers une mdecine sur mesure. Connatre
entirement lADN dune tumeur, par exemple, permettra dadapter
prcisment le traitement chaque malade. La voie royale pour une
mdecine personnalise. Une rvolution sannonce ! Aujourdhui, mme si
quelques brches ont t ouvertes pour ladaptation des offres
dassurance sant aux besoins spcifiques, globalement nous cotisons
solidairement sans savoir si nous allons tomber malade . Cependant,
les multitudes de capteurs intelligents, lutilisation optimise des
big datas, et laccs la mdecine prdictive annoncent de nouveaux
scnarios et de nouveaux business modles pour les assureurs sant.
Dans ce contexte, quel avenir pour le systme de mutualisation des
risques ? Doit-il rester statique ? Est-il condamn ? Doit-il lui
aussi voluer ? Demain, la mdecine prdictive sera associe la mdecine
prventive (et non pas remplace). Demain, nous verrons apparatre des
produits dassurance spcifiques aux utilisateurs de squenage de leur
propre gnome. Demain, les assureurs ne seront plus des payeurs
aveugles mais seront les associs de notre capital sant. Demain, il
nous faudra probablement inventer de nouveaux mcanismes de
mutualisation des risques. La sant est en mouvement, lassurance
sant restera telle en dehors de ces volutions ? Mme si tout est
techniquement possible, tout nest pas conomiquement faisable ni
ethniquement supportable. Cependant, dans ce mouvement constat,
inluctable, lassurance sant se doit, me semble til, dtre galement
en mouvement ! Aujourdhui, peu de choses voluent dans les offres et
les stratgies relatives la complmentaire sant. Probablement pas !
Cependant, nous ne pouvons pas rester hermtiques au mouvement et
faire comme si rien nvoluait. Nous devons nous engager dans
lanalyse des scnarios et essayer dtre acteurs du changement ! Un
peu de partage ! Je souhaite partager, avec vous quelques
affirmations non exhaustives (et qui ne demandent que la
contradiction) mais qui peuvent potentiellement illustrer ltendue
des chantiers qui nous attendent : Maintenant, je dois lavouer, ces
quelques lignes nont aucunement lobjet de prdire lavenir ni de
provoquer gratuitement les professionnels que vous tes. Jai juste
une ambition : avoir une vraie rflexion objective et libre de
toutes contraintes sur lassurance sant demain ! Jean-Luc Gambey
Mais demain ? Est-il possible de prvoir comment sera lassurance
sant dans quelques annes ?
21. ANTICIPATIONS Anticiper les risques Le risque est
permanent, pour les entreprises, les particuliers, et les assureurs
sengagent pour essayer danticiper un certain nombre de risques !
Lassurance a un savoir-faire irremplaable en matire didentification
du risque et de mesures danticipation, qui lui permet de jouer un
rle de vigie et de conseil tant auprs des pouvoirs publics que de
la population. Probablement que ce rle de conseil, dinformation,
danticipation et de prvention devra tre encore beaucoup plus
visible. Face aux changements, face aux mouvements de toutes
sortes, le secteur de lassurance collecte et analyse de multiples
donnes et cherchera sensibiliser les acteurs publics et privs
limportance de lanticipation. Linformation, la pdagogie dans le
cadre de lanticipation des risques, est essentielle et devra
permettre daider les personnes mieux connatre, mieux comprendre les
risques quils encourent. Lassureur doit, tout le monde le concde,
passer du rle exclusif historique de payeur un rle complmentaire de
prventeur et danticipateur.
22. TENDANCES Les assureurs sengagent peine dans la
digitalisation, que les voil entrs de plein pied dans la
datafication. Des enjeux majeurs, un petit exemple. Certaines
villes sont dj capables de dterminer quels quartiers sont
susceptibles de subir les plus gros risques dincendie, en croisant
les donnes du nombre dincidents de paiement des loyers avec les
incendies rpertoris par le pass. 9 compagnies dassurance sur 10
prvoient une intensification de la concurrence et citent Google et
Amazon comme challengers potentiels. Les assureurs prennent le
virage de lIT et prvoient dinvestir des dizaines de millions deuros
dans ce but permettant 2016 de doubler le volume total des polices
vendues via Internet. Cependant, plus de la moiti des assureurs ne
possdent pas encore de stratgie digitale pour lensemble de la chane
de valeur de la cration du produit au rglement des sinistres. Il
faut tirer parti au maximum du digital, lutter contre les nouveaux
acteurs, rationaliser les processus et les cots et ainsi engager
cette transformation numrique, en se focalisant plus sur le client
et la chaine de valeur globale que sur le produit. Les assureurs
investissent dans la transformation numrique, oui mais Datafication
et non datafiction !
23. DISRUPTION Nous souhaitons vous faire partager, quelques
rflexions (non exhaustives) voques lors de notre after work du 13
mars dernier. 1) Les internautes vont vendre leurs donnes
personnelles ! Depuis 40 ans les entreprises rcuprent les donnes
des consommateurs ! Aujourdhui, de nouvelles startups mettent
disposition des internautes des outils de mise en relation directe
(de leurs donnes) avec les annonceurs. Le principe est simple :
Lutilisateur cre son profil et remplit un questionnaire (marques
prfres, got personnel, adresse mail, ) Lutilisateur dcide par la
suite avec qui il partage ses informations et dcide combien il
touchera de la part des marques qui y auront accs, la rmunration
pouvant tre montaire ou servicielle, les utilisateurs pouvant mme
choisir de faire un don une association. Les utilisateurs seront de
plus en plus pousss au centre de ce march notamment grce galement
au mouvement quantified-self. Le CRM voluera til vers le VRM
(vendor relation management) ? Disruption pour la distribution en
assurance ? 2) Lidentit numrique professionnelle sera un lment
discriminant ! La rputation est une ralit quasiment vieille comme
le monde . Le Personal Branding, beaucoup plus rcent, simpose,
samplifie et est en passe de devenir indispensable pour exister et
progresser dans notre monde connect ! La cration et la gestion de
son identit numrique est en passe de La multiplication des capteurs
d'auto-diagnostic et les progrs extraordinaires de la gntique
conduisent droit vers une mdecine la fois prventive et ultra
personnalise. Le captage de donnes personnelles numrises,
lagrgation et la consolidation de donnes de sant personnelles et le
dcryptage du code gntique permettant de croiser itinraires de vie,
comportements et risques ne sont plus de la science fiction !
devenir un rflexe inhrent la gestion de notre vie professionnelle.
Googliser (dans le Larousse 2014) les marques, les dirigeants, les
collaborateurs est un rflexe massif LAuthor Rank de Google donnera
un "niveau d'autorit" et du positionnement des individus Le
jugement des internautes et sa visibilit (folies des classements,
des notations,) se dploient sur les marques, les offres mais aussi
sur les collaborateurs, sur les conseillers agence. La russite est
compose de savoir faire et de plus en plus de faire savoir, au plus
grand nombre ! La loi de la visibilit sera telle un lment
discriminant ? Disruption pour les talents du secteur de lassurance
? 3) La personne est au centre des volutions technologiques !
Google dclare nous pouvons amliorer des millions de vies Le cot du
squenage du gnome humain est pass de 3 milliards USD en 2003 100
dollars ! Les assureurs ne seront-ils plus des payeurs aveugles ?
Les assureurs seront-ils associs la protection de notre capital
sant ? Quid des mcanismes de mutualisation des risques ? La
personne profitera massivement de cette volution technologique ?
Disruption de business model de lassurance ? 3 scnarios disruptifs
?
24. VERBATIMS Dpendance, silver conomie : la prvoyance et
lassurance en mouvement ? Nous vous proposons une slection de
verbatims de la journe Dbat Dpendance Autonomie 2014 rcemment
organise par lOCIRP en dbut de mois. Michle Delaunay ministre dlgue
auprs de la ministre des Affaires sociales et de la Sant, charge
des Personnes ges et de lAutonomie L'ge est une chance La silver
conomie est une opportunit trs forte. On estime que la silver
conomie peut crer 0,25 points de croissance par an Etre un silver
citoyen est quelque chose de beau, de grand,... La silver conomie
est une success story la franaise, le domicile devient un
partenaire autonomie. Nous sommes dans les 5 premiers dans la
longvit, nous devons tre dans les 5 premiers de la silver conomie.
Je souhaite que lon appelle la loi : loi de la transition
dmographique la place de : loi de l'adaptation au vieillissement.
Laurent Levasseur Bluelinea Il faut rendre possible l'Ephad
domicile 90% des entreprises de la silver conomie n'ont pas russi
industrialiser des offres Jrme Pigniez Asipag J'invite les
entrepreneurs du secteur de la silver conomie aller trs vite. Il
faut casser cette logique d'exprimentation outrancire, des
entreprises vont mourir. n'y a pas les services Jean Herv Lorenzi
Economiste & Prsident du cercle des conomistes Transition
dmographique est une formule lgante pour dsigner le vieillissement.
Dans la ralit, personne n'a la moindre ide sur le financement de la
dpendance. Une des modalits de financement pourrait tre de rendre
plus liquide le patrimoine de la 3me gnration,... Christophe
Boutineau Prsident de l'Afrata et PDG de Filassistance La tl
assistance multi services peut tre la porte d'entre de la silver
conomie . Les assureurs peuvent apporter des soutions la silver
conomie par des oprations de solvabilisation . Nadia Frontigny Vice
prsident care management Orange healthcare En France tre tl assist
n'est pas bien vu . Thierry Villette Directeur recherche &
dveloppement neuro-bio sensoriel Essilor Les lunettes ralit
augmente permettront de recrer de l'autonomie et du lien social
Giovanni Ungaro Directeur assistance l'autonomie - Groupe Legrand
Nos produits ne sont rien si il On est trs trs loin d'avoir une
structure de financement de la silver conomie. Derrire les mots il
faut mettre des ralits... On est dans une industrie qui est en
train de dmarrer.
25. VERBATIMS ... ric Sanchez Directeur du dveloppement de
l'action sociale groupe Ag2r la mondiale. Le ta chi chuan et la
maladie d'alzheimer semble ranimer des malades traditionnellement
apathiques. On ne travaille pas sur les difficults mais sur les
capacits. Une exprience majeure qui doit tre essaime, amplifie.
Muriel Peyretou-Fltout Directeur adjoint action sociale Malakoff
Mdric Apporter un mieux tre permet galement de rembourser moins de
soins. Thierry Hergueta Psychologue l'institut de la mmoire et la
maladie dAlzheimer (IM2A) Nous pouvons imaginer que dans quelques
annes nous pourrons identifier les premiers marqueurs des symptmes
de la maladie d'alzheimer. Les personnes ges c'est nous en plus
vieux. Faire des partenariats avec les IP, les mutuelles a du sens,
nous avons des valeurs communes. Marine Carlu Directrice
commerciale IMA Mutex Il faut des aidants, il faut les aider faire
des gestes simples. Christian Brugeilles Directeur des activits
sociales groupe Runica Le lien social il faut le recrer, on reste
en silot Ccile Prvost Responsable audience baladins club groupe
Audiens C'est un antidote contre l'isolement. La silver un pan
conomique mais aussi un pan social. Michel Keller- Vice-prsident de
lOCIRP On a constat l'implication et le savoir faire des Groupes de
Protection Sociale dans le champ de l'accompagnement sur la perte
d'autonomie. et on reste enferm. On est rest enferm sur la famille,
on a tort et on a du retard rattraper par rapport au pays de
l'europe du nord. milie DELPIT Directrice prospective et innovation
sociale groupe Klesia Le cot Maladie du cerveau est valu 800
milliards d'euros par an en Europe. Le rle dans le financement des
GPS dans le fonds silver conomie est indispensable. Le
positionnement particulier des GPS, notre thique, notre
proccupation sociale, et notre tat d'esprit, est opportun dans
l'univers de la silver conomie. Si on veut que les Groupes de
Protection Sociale continuent apporter ce savoir faire, si on veut
aller au bout des projets, nous devons avoir une reconnaissance par
l'tat de notre spcificit. Il ne faut pas que l'on nous mette trop
d'ornires sur la route de la silver conomie.