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Mars 2014

E mag- Molitor Consult mars 2014

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L'assurance est en mouvement. L’économie est hyperconcurrentielle, l'évolution des technologies de l'information est permanente, l'environnement, la société, les comportements changent profondément, le secteur de l’assurance ne semble pas toujours avancer au même rythme ! Les professionnels du secteur de l’assurance sont traditionnellement très attentifs aux évolutions réglementaires et économiques, mais doivent également s’attarder sur les évolutions comportementales, sociétales, technologiques ou de toutes autres natures. N’oublions pas que le marketing est positionné entre les sciences humaines et les techniques de vente, et qu’il doit être centré et organisé autour de l’attention et d’une écoute active permanente. L’accompagnement, la création de valeur, l’innovation, l’anticipation voire la disruption seront au coeur de cet emag dont l’unique raison est de vous restituer simplement, quelques évolutions, quelques innovations, notre actualité et quelques suggestions sur le secteur de l’assurance, qui n’est pas, vous le constaterez, si statique que cela ! Bonne lecture et pensez également à nous faire part de vos commentaires. Jean-Luc Gambey

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  • 1. Mars 2014
  • 2. Edito Lconomie est hyperconcurrentielle, l'volution des technologies de l'information est permanente, l'environnement, la socit, les comportements changent profondment, le secteur de lassurance ne semble pas toujours avancer au mme rythme ! Les professionnels du secteur de lassurance sont traditionnellement trs attentifs aux volutions rglementaires et conomiques, mais doivent galement sattarder sur les volutions comportementales, socitales, technologiques ou de toutes autres natures. Noublions pas que le marketing est positionn entre les sciences humaines et les techniques de vente, et quil doit tre centr et organis autour de lattention et dune coute active permanente. Laccompagnement, la cration de valeur, linnovation, lanticipation voire la disruption seront au cur de cet emag dont lunique raison est de vous restituer simplement, quelques volutions, quelques innovations, notre actualit et quelques suggestions sur le secteur de lassurance, qui nest pas, vous le constaterez, si statique que cela ! Bonne lecture et pensez galement nous faire part de vos commentaires ! Jean-Luc Gambey. Lassurance en mouvement
  • 3. RELATION CLIENTS Un client de perdu, dix de perdus ! Un mauvais service clients peut coter cher une entreprise. Un client de perdu, dix de retrouvs diront certains ? Non, un client de perdu est un client de perdu avec lhypothse quil en entranera dautres, en ayant lassurance que lassur mcontent nhsitera pas le faire savoir au plus grand nombre. Les clients mcontents se fdrant sur Internet et crant finalement une communaut de clients mcontents qui vont faire pression sur lentreprise. Alors que sur certains univers produit, le taux de churn atteint 15 20%, lassurance nchappe pas cette ncessit de fidliser ses assurs avec cette obligation qui parat somme toute assez basique de placer lassur au centre de lorganisation de lentreprise. Les clients sont encore majoritairement captifs de leurs assureurs, pour des raisons la fois rglementaires et structurelles, mais pour combien de temps ? Les raisons majeures du churn, tous secteurs confondus, sont lies dans deux tiers des cas une relation clients insatisfaisante : gestes commerciaux inadapts, promesses non tenues, . rapprochent de ces critres segmentant, donc les plus risqus au regard du churn, La mise en uvre dactions de rtention et de fidlisation adaptes des diffrents profils, avec une adquation des budgets de rtention la valeur du client. De faon trs standardise, les approches de gestion du churn se dclineront en quatre grandes tapes : La mise en place doutils de suivi interconnects aux bases commerciales et aux bases de gestion des sinistres, La segmentation des churners, minima selon les causes de churn (abandon involontaire comme la vente du bien assur, abandon volontaire, passage la concurrence, ou churn en interne pour une autre offre) mais galement selon dautres critres identifier : type de garantie, risque assur, contrats chez plusieurs assureurs ou regroupement de tous les contrats chez un seul, Lidentification dans la base clients des profils qui se Ces tapes permettant de limiter le taux de churn, mais aussi daccrotre la connaissance des comportements clients. La bataille de la fidlisation des clients sera ncessairement rude et durable !
  • 4. RELATION CLIENTS Le client devient acteur de la relation clients. Un des enjeux majeur pour les assureurs est de comprendre la faon dont lassur veut aujourdhui dialoguer avec eux. La dfinition gnrale de la gestion relation clients est la suivante, il sagit de lutilisation de lensemble des dispositifs ou oprations de marketing et de supports ayant pour but doptimiser la qualit de la relation clients, de fidliser et de maximiser le chiffre daffaires ou la marge par client. Quelques freins bloquent la progression de la gestion de la relation clients dans le secteur de lassurance, par exemple : Le pass de lassurance en France fait quil na pas toujours t ncessaire de sduire le client, Les assureurs nont pas de vision globale du client. De plus, ils grent des contrats plutt que des clients, Les aspects lgaux (nationaux et europens) et la complexit des contrats loignent le client de son assureur (sentiment dincomprhension de la part du client), Les assureurs ne semblent pas toujours prts faire des points rguliers avec le client pour rajuster les produits son volution, Les assureurs craignent de solliciter les clients et la politique de lautruche subsiste, Les assureurs doivent bonifier leur relation clients et la maintenir un niveau de qualit lev. Pour cela, ils doivent rintroduire de lhumain dans toutes les dimensions de linteraction assur/assureur. Humaniser la relation, la personnaliser est un axe de diffrenciation pour les assureurs. Linjustice entre les clients de longue date qui payent leurs cotisations tous les mois et les nouveaux venus attirs grce des offres promotionnelles (ex : 3 mois gratuit, taux promotionnels en assurance vie, ). La relation entre les assureurs et leurs clients est un peu complexe. Lassur ne souhaite plus tre contraint par des horaires dagence, il veut tre connect avec lassureur tout le temps, quand il le veut et souhaite que lassureur garde la trace de tout ce quil a fait sur ces diffrents canaux. L est le vritable multicanal. Lassureur doit aujourdhui matriser la technique et les savoir-faire. Il doit pouvoir prendre en compte de bout en bout lensemble des changes entre son client et lui. Sans en avoir l'air, c'est pourtant dans les politiques de gestion de la relation clients que l'innovation sera la plus forte dans ces prochaines annes. Transformer une approche produit en une approche client, particulirement dans le secteur de l'assurance, sera une rvolution de taille ! Grer la relation clients : une ncessit qu'il serait presque bon d'riger en dogme !
  • 5. RELATION CLIENTS Savoir parfois voquer une rduction de garantie ! Les assureurs ont globalement du mal, sur certains risques, conseiller leurs clients, la baisse de leurs garanties. Probablement parce quils estiment ( tort ou raison) que leurs clients ont intrt tre toujours mieux garantis. Seulement, aujourdhui, tous les clients ne veulent plus tre sur garantis et surtout ils souhaitent tre couverts en fonction de leurs besoins spcifiques, parfois ponctuels, et que leurs garanties sadaptent en fonction de certains cycles de vie qui ont pour consquences de devoir faire, malgr eux, certaines concessions. Prenons lexemple des garanties complmentaires sant. Ainsi, plutt que les clients succombent aux sirnes doffres plus basiques des concurrents, il convient de permettre facilement la rduction des garanties et parfois de savoir anticiper et de proposer aux clients, de descendre en garanties, en se basant sur lhistorique des sinistres. Il conviendra bien sr, dans cette situation de prendre les prcautions dusage auprs du client en lavertissant quil ne sagit l que dune analyse base sur lhistorique des sinistres et quelle ne prend pas en compte de nouvelles situations gnrant de nouveaux besoins. Nul doute que cette dmarche serait terriblement apprcie par les clients, ntant plus alors considrs comme un simple numro de contrat et apprciant une dmarche qualitative linitiative de leur assureur. Leur niveau de confiance sera donc considrablement amlior et probablement que trs peu de clients succomberont aux sirnes dautres assureurs et quun grand nombre gardera au final, dans la mesure du possible, par prcaution la garantie initiale.
  • 6. LES COMPARATEURS Les comparateurs autrement ? Nous vous engageons voir ce que le constructeur automobile Seat vient de raliser. Il a lanc son comparateur, seatsecompare.com Cette plateforme digitale vise accompagner le client tout au long du cycle dachat. Outre lambition de redonner un nouvel esprit la griffe espagnole, ce projet marque un rel changement dans la stratgie de Seat. Il reflte la dcision de renouer avec son cur de cible, les 30/40 ans. Avec un enjeu : donner un coup dacclrateur aux ventes. A linstar des grandes enseignes de la distribution et dautres acteurs comme lassurance ou la tlphonie mobile, Seat joue la carte de la comparaison pour sortir de lornire. Avec Seatsecompare.com, ce nouveau support digital, le constructeur cre une vraie rupture dans sa communication. Aujourdhui, il prend la parole avec un media digital pour donner le choix au client. seatsecompare.com Autour dune mcanique dynamique, agrmente de vidos et darticles de presse, Seatsecompare.com met en parallle des modles les plus vendus en 2013 sur un mme segment. Ainsi la Seat Leone ST, produit phare du moment, sera mise en comptition avec la Renault Megane estate, Peugeot 308 SW, Ford Focus SW, Toyota Auris Touring Sport et la Kia Ceed Sw. Selon laxe retenu pour le vhicule, les critres de comparaison sorientent vers la puissance, le prix, la boite de vitesse, la consommation et le choix du carburant. Pour tenir sa promesse de transparence, Seat a reu le soutien de lArgus de lAutomobile et de Jato, le spcialiste de linformation automobile qui fournit lensemble des donnes constructeurs. Cela, si ce nest pas dj fait, pourrait donner quelques ides certains assureurs .
  • 7. INTERVIEW EXCLUSIF Certains comparateurs sont en mouvement, nous interrogeons Hamid Benamara Directeur Gnral du site lesfurets.com Quel est, de votre point de vue, le rle des comparateurs en ligne sur le secteur de lAssurance en gnral ? Quelle est la valeur dgage ? H.Benamara : Le rle des comparateurs est de mettre en relation un consommateur et une offre dassurance qui lui correspond. Ce sont des partenaires tout point de vue. Pour les consommateurs, ils peuvent comparer des centaines de produits en un lieu unique et choisir loffre adapte leurs besoins. Pour les assureurs, les comparateurs apportent des prospects qualifis et des services valeur ajoute, tout en permettant une meilleure maitrise de leurs cots dacquisition. Les comparateurs, fortement utiliss par les Internautes, sont nanmoins souvent critiqus par la presse. Partagez-vous ce constat ? H.Benamara : Les consommateurs utilisent de plus en plus les comparateurs : Hamid Benamara Directeur Gnral du site lesfurets.com 52% aujourdhui vs 43% il y a peine de 2 ans (Millward Brown Janvier 2014). En effet, ils permettent de raliser des conomies sur le poste assurance qui pse lourd dans leur budget. Nanmoins une partie des consommateurs est encore rticente les utiliser car il y a un dficit de confiance, relay par les media, li certaines mauvaises pratiques hrites du pass : absence dindpendance vis--vis des assureurs de leur panel, comparaison uniquement axe sur les prix , ou encore revente des donnes des internautes. Les comparateurs souffrent, me semble til, dune image assez opaque , certains articles de presse voquent, par exemple, le manque de transparence (mthode de positionnement des offres, protection des donnes des internautes, ). Quelle est votre ressenti en gnral sur les comparateurs et en particulier pour lesfurets.com ?
  • 8. INTERVIEW EXCLUSIF ... H.Benamara : Lensemble de la profession se mobilise aujourdhui pour regagner la confiance des consommateurs sans oublier celle des assureurs qui ont parfois les mmes rserves pour les rejoindre. Chez LesFurets.com, nous pensons que limpartialit et la transparence sont des lments cls pour y parvenir. Des valeurs que nous avons traduites en actions concrtes : nous navons aucun lien capitalistique avec les assureurs de notre panel, nous ne favorisons aucun assureur par rapport un autre. Nous sommes le seul comparateur dassurance avoir sign la Charte de la FEVAD (Fdration E-commerce et Vente Distance) qui garantit lactualisation des informations, la transparence des modes de classement utiliss, et une information complte sur les offres proposes par les assureurs. Autre lment cl, nous comparons les offres au travers des prix, garanties et services afin que linternaute puisse faire un choix clair, ne pas privilgier le seul critre prix au dtriment de la qualit. Enfin nous ne revendons pas les donnes et ne les transmettons pas sans autorisation de linternaute. Evoquons maintenant, le nombre daffaires nouvelles ralises via les comparateurs en ligne. Avez- vous les chiffres sur le nombre daffaires nouvelles ralises pour 2013 grce aux comparateurs et ensuite quelles sont les projections que vous pourriez faire pour lavenir ? H.Benamara : Nous estimons le march environ 600 000 affaires nouvelles auto par an. En considrant une souscription en ligne de seulement 5% actuellement, on peut lgitiment sattendre une croissance soutenue dans les annes venir. Comparer les garanties en plus des tarifs et ensuite rduire les relances commerciales suite leurs demandes de devis (par les marques elles-mmes). Quelles sont vos ractions ? H.Benamara : Ces rsultats ne nous surprennent pas. Nous sommes convaincus quil est ncessaire de comparer les offres sur les critres prix, garanties et services afin de ne pas faire du prix le seul critre de considration. Pour le consommateur, cest la garantie davoir lassurance qui lui correspond. Pour lassureur, de mettre en avant laspect qualitatif Pensez-vous que le modle mixte (prospects sur comparateurs + souscriptions en rseaux physiques) est crdible ? H.Benamara : Nous croyons davantage au modle qui permet de gnrer du trafic dans le rseau dagents pour dvelopper le multi- quipements. Nous travaillons actuellement avec un assureur qui, lorsquil transforme le prospect que nous lui apportons en contrat, revend ce contrat un des ses agents et cest ce dernier qui va grer la relation. En pratiquant le multi-quipement, il va ainsi pouvoir rentabiliser le cot daquisition de laffaire nouvelle. Lors dune enqute, que nous avons rcemment ralise auprs dutilisateurs des comparateurs en ligne sur le secteur de lassurance, nous avons pos une question relative des suggestions quils auraient mettre. Les deux premires suggestions sont dans lordre : de ses offres. Cest la raison pour laquelle LesFurets.com permet linternaute de visualiser facilement ces informations au travers dun tableau comparatif. Quant aux relances des marques elles- mmes, nous comprenons le dsagrement caus par des relances trop insistantes. A terme nous souhaitons travailler en bonne intelligence avec nos partenaires afin de rduire ce dsagrment.
  • 9. INTERVIEW EXCLUSIF ... Une des conclusions de cette enqute est le profil idal du comparateur dassurance demain, les items souligns par les utilisateurs sont : des devis rapidement raliss o lon demande peu dinformations, avec un nombre limit de relances commerciales, et une comparaison approfondie des garanties entre elles. Quen pensez-vous ? H.Benamara : Chez LesFurets.com, nous faisons en sorte de ne poser que les questions essentielles qui permettent de remonter les offres correspondant aux critres de linternaute. Au-del daider le consommateur comparer, nous pensons que le rle dun comparateur est de laccompagner davantage chaque tape de sa recherche. Cest la raison pour laquelle nous avons par exemple lanc un assistant la rsiliation. Et nous travaillons sur de nouvelles fonctionnalits pour permettre linternaute de trouver lassurance qui rpond ses besoins. Quel est, selon vous, le profil idal du comparateur en ligne ? H.Benamara : Un comparateur se doit avant tout dtre impartial. Cest un point non ngociable aussi bien pour les consommateurs que pour nos partenaires assureurs. Il doit galement permettre de comparer les offres sur dautres critres que le prix, en loccurrence les garanties, les services et les franchises. Il doit enfin respecter la confidentialit des donnes des internautes afin de crer une relation de confance sur le long terme. Des tudes concordantes ont dmontr les conomies que le consommateur ralise en changeant dassurance auto, garanties quivalentes : 248 euros en moyenne*. En tant que comparateur dassurance, nous souhaitons travailler en partenariat avec les assureurs afin de faciliter leur adaptation ce nouveau cadre. Travailler avec un comparateur permet par exemple de mutualiser les dpenses marketing. Et la rmunration l'affaire nouvelle, qui est le mode de fonctionnement de LesFurets.com, offre une vraie En conclusion, lAssemble Nationale a vot dfinitivement le 14/02/2014 le projet de loi sur la consommation, qui prvoit notamment la possibilit de rsilier certains contrats d'assurance tout moment. Que pensez-vous de cette nouvelle disposition rglementaire ? Cela va-t-il selon vous avoir des impacts sur lactivit des comparateurs en gnral ? Cela va-t-il selon vous avoir des impacts sur votre activit ? En pouvant rsilier plus facilement leur assurance, les franais vont pouvoir prendre le contrle de leurs dpenses assurances en recherchant les services, les garanties et les prix qui correspondent le plus leurs besoins. Les sites de comparaison dassurance auront lopportunit daider le consommateur identifier les offres les plus comptitives. scurit toutes les parties prenantes et permet l'assureur de matriser ses cots d'acquisition. LesFurets.com compare galement les garanties et services, afin de ne pas faire du prix le seul critre de considration. La Loi Hamon prfigure un rquilibre entre consommateurs et assureurs. * Chiffres obtenus d'aprs une tude Ipsos ralise auprs de 394 individus assurs en conducteur principal en utilisant le site LesFurets.com - Juillet 2013
  • 10. LES COMPARATEURS 2 questions Jean-Luc Gambey sur lavenir de la comparaison en ligne des produits de prvoyance individuelle. Quen est-il de la comparaison en ligne pour les produits de prvoyance individuelle ? J-L.Gambey : Aujourdhui, rien de trs srieux. Au-del de quelques grands comparateurs, des mini-sites qui se retrouvent sur la page 1 de Google et qui nont que pour objectif de gnrer du lead (contact) avec des formulaires ds la page daccueil. Ces leads seront commercialiss quelques courtiers/assureurs qui vont se charger, avec pour certains des pratiques trs discutables de sur- sollicitation des prospects, de les transformer en affaires nouvelles. Il est noter quil ny a aujourdhui aucun chiffre srieux permettant de connatre le nombre daffaires nouvelles gnr par les comparateurs en ligne pour les produits de prvoyance individuelle (accidents, invalidit, obsques, prvoyance dcs, dpendance, ). La comparaison en ligne pour les produits de prvoyance individuelle, a-t-elle un avenir ? J-L. Gambey : Indiscutablement, mais en changeant radicalement les modles et les mthodes. Les populations captives de ce type de produits sont aujourdhui massivement sur Internet. Les internautes attendent du respect de leur vie prive, de la transparence, de la pdagogie, du service mais galement des rponses des besoins spcifiques en terme de prvoyance qui peuvent varier en fonction de multiples critres, bien sr lge, mais aussi la situation et la structure familiale, le revenu disponible, la localisation gographique, le mtier, . La comparaison en ligne doit galement smanciper du prisme quasi unique actuel, le tarif, qui ne doit plus tre lunique moyen de comparaison. Ces conditions runies, permettront de voir merger des comparateurs en ligne avec des business models performants, des flux daffaires nouvelles gnrs significatifs et vis--vis des Franais, une confiance et une image positive retrouve.
  • 11. VENDRE Le contenu est essentiel, il suscite 6 fois plus d'interactions que les annonces. Le marketing de contenu est simplement une forme de marketing dont l'objectif est de crer et partager du contenu avec comme but d'acqurir des clients. L'objectif du contenu est d'aider/divertir les clients au lieu d'essayer de leur vendre directement un produit. Cependant, le marketing de contenu est en fait un excellent moyen de vendre ses produits ou de promouvoir ses services. Une stratgie de contenu doit tre rflchie. Vous devez dfinir vos objectifs, planifier vos ressources ainsi que vos actions : Il est crucial de btir un document expliquant en dtail les objectifs primaires et secondaires de votre campagne marketing Il faut dfinir votre cible ainsi que les moyens de la rejoindre Le marketing de contenu est une stratgie LONG TERME : Le retour sur l'investissement de ce genre de stratgie doit normalement tre calcul sur plusieurs annes. Le marketing de contenu n'est pas simplement une liste de contenu avec un potentiel viral !
  • 12. VENDRE Paid, Owned, Earned Media et Content marketing. Une stratgie content marketing implique la convergence des Paid, Owned et Earned Media via une stratgie unifie. Le Earned Media se distingue du Paid et du Owned Media en ce sens quil sobtient travers dautres sources que celles gnres par lentreprise que ce soit en Paid (publicit traditionnelle ou digitale) ou Owned Media (lexposition dont bnficie une marque sur les supports quelle possde et contrle son site web, par exemple). Il est organique et se gagne essentiellement via le bouche-- oreille. Un concept particulirement pertinent en 2013 o 92% des consommateurs prfrent les avis de leurs pairs, les recommandations de leurs proches, plus que toute autre formes de communication dont la publicit traditionnelle. Et le phnomne samplifie danne en anne. Qui plus est, 70% des consommateurs font confiance aux recommandations en ligne. On peut noter aussi que le concept de bouche-- oreille est largement favoris par lavance des rseaux sociaux, o lchange dinformations est quasi immdiat. La notion de Earned Media couvrirait donc en ralit une forme de publicit qui a toujours exist (le bouche-- oreille), mais qui na jamais eu lopportunit dtre aussi visible quaujourdhui grce aux canaux des rseaux sociaux dautant plus que la digilitalisation avance de nos modes de communication a aussi suscit une demande de la part des auquel vous pouvez ajouter votre point de vue dexpert en vue daugmenter votre crdibilit. Une stratgie content marketing pousse faire converger les notions de Paid, Owned et Earned Media. Lobjectif est que votre contenu de qualit soit visible au maximum par votre communaut dintrt : ce qui peut tre fait via des services de rfrencement payants ou de la publicit digitale et traditionnelle (Paid Media), via lalimentation de votre espace dactualits consommateurs de revenir des facteurs plus humains. Il serait donc pertinent de chercher exploiter cette opportunit. Le content marketing sert lui afficher une expertise mtier de la part de lentreprise, et gnrer des leads travers la diffusion de contenus intressants, ludiques, pour sa communaut dintrt. Par opposition au brand content, il est plutt orient B2B. Actuellement, 25% dun budget marketing B2B est en moyenne consacr au content marketing et 50% des entreprises B2B ont exprim vouloir accrotre leur investissement dans cette activit. En effet, le content marketing peut vous permettre dapporter ce facteur humain que votre communaut recherche via du contenu de qualit, et le relais de votre contenu sur les rseaux sociaux (Owned Media), et aussi et peut-tre surtout le bouche--oreille (Earned Media) que va gnrer la diffusion de votre contenu : les partages et commentaires de votre communaut sur vos rseaux, ou encore des interventions de blogueurs externes parlant de vous, .
  • 13. BUZZOMTRE Linfidlit pour vendre ! Cest vrai que depuis le dbut de lanne, on entend beaucoup parler de fidlit. La libert, ou plutt le sans- engagement est plbiscite par Euro-Assurance ! Aucune dure minimum dengagement, rsiliation tout moment et sans justification, Euro Assurance soutient ceux qui partagent leurs valeurs. Du coup, Euro Assurance a surf sur lactualit de ce dbut danne et a fait une vido qui a rcolt ce jour plus de 365 000 vues. Belle performance pour cette vido ! Mobiliz, lassurance auto que vous contrlez ! Une prime mensuelle qui varie en fonction de la conduite (conduite responsable = conomie jusqu 25%), accidents pardonns, programme 100% web, sont quelques uns des arguments de cette compagnie. Plus de 233 000 vues pour cette vido explicative. Toujours lassurance auto Mobiliz Une camra cache sur le principe dune opration Radar si on vous arrtait pour votre bonne conduite ? . Une vido qui fait son petit effet !
  • 14. IDENTIT NUMRIQUE Dirigeants, dcideurs, consacrez nous une seule petite heure par semaine pour dployer votre identit numrique ! CONSTATS : Vous tes un dirigeant, un dcideur dune entreprise dans le secteur de lassurance, vous dcidez, managez et communiquez, vous tes un expert de votre secteur dactivit, vous disposez dun rseau relationnel dense, mais vous disposez de peu (ou pas) de temps disponible pour grer votre identit numrique ! CONSTATS VISIBILITE NUMERIQUE : Vous avez peu de visibilit sur Internet, votre indice de visibilit est faible, votre indice de visibilit est plus faible que celui de vos concurrents, lindice de visibilit de votre marque est infrieure celui de vos concurrents directs, votre contenu visible nest pas toujours matris ( votre initiative et/ou valid par vos soins) et votre contenu visible nest pas forcment celui que vous souhaiteriez ! PRISE DE CONSCIENCE : Vous avez conscience quen tant que dirigeant, vous tes un homme cl de la communication de votre entreprise, quil convient de construire de la cohrence entre son identit physique et virtuelle, quil est ncessaire de prendre linitiative (ne pas laisser les autres parler votre place), que les dirigeants sont exposs et par consquence, leurs marques galement, que votre identit numrique doit tre conforme limage que vous souhaitez vhiculer, que la rputation en ligne de votre entreprise passe galement par votre prsence sur internet, quil est impossible de se cacher dans lespace numrique et que la rputation constitue depuis fort longtemps un enjeu majeur de communication ! Vous avez conscience quune prsence numrique prsente RECOMMANDATION : Nous vous guidons dans la construction de votre identit numrique, nous prconisons et crons les outils ncessaires la construction de votre identit numrique, nous alimentons de contenus (selon vos recommandations) vos outils, nous optimisons les interactions web permettant une meilleure visibilit de vos contenus, nous analysons la progression de la visibilit et de la qualit de votre identit numrique ! de nombreux avantages : ouverture dopportunits, dveloppement massif de votre rseau professionnel, valorisation de vos expertises, visibilit de vos prises de positions, reconnaissance de votre leadership, valorisation de votre marque et gnration de contacts influenceurs ! Vous avez conscience quune absence numrique prsente de nombreux inconvnients : impact sur lemployabilit, inquitude de laisser lespace disponible ses concurrents, risque de ne pas contrler son identit numrique et ne pas pouvoir lutter contre une ventuelle campagne de dnigrement ! ET VOUS SAVEZ QUE NE RIEN FAIRE EQUIVAUT A UN SUICIDE NUMERIQUE ! Et nous avons juste besoin que vous nous consacriez une seule petite heure par semaine !
  • 15. RSEAUX SOCIAUX Comment obtenir plus de Likes sur votre page Facebook ? Facebook tant de nos jours au cur de toute campagne marketing, la question numro 1 est : comment obtenir plus dabonns sur ma page entreprise ? Le problme est que si vous tapez cette question dans votre moteur de recherche vous allez trouver des millions de rsultats qui pour la plupart ne sont pas fiables. En effet, si vous voulez acheter des faux abonns ou faire ce quon pourrait appeler des changes dabonns , personne ne vous jugera. Mais limportant au final ce nest pas den avoir beaucoup mais den avoir des bons ! Il ne reste alors que deux relles solutions : lancer des pubs sur Facebook ou simplement suivre les quelques rgles de bases pour augmenter votre nombre dabonns et les engager au maximum. La premire solution nest pas bien complique, il vous suffit de bien connatre votre cible et davoir le budget ncessaire pour lancer vos pubs sur Facebook. Nous prfrons dans cet article nous attarder sur les bonnes pratiques mettre en place pour avoir une page attrayante (car vous avez beau lancer des pubs, si votre page est ennuyeuse vos abonns risquent de vous oublier rapidement). Lobjectif est donc de faire en sorte que vos abonns ne soient pas quintresss par votre page, mais quils veulent en partager le contenu. Voici ci-dessous 13 moyens datteindre cet objectif. 1. Soyez constant : vos abonns doivent shabituer voir vos publications, vitez de ne rien publier pendant une semaine et denvoyer 4 publications par jour la semaine qui suit parce que vous avez trouv quelque chose dire. Commencez par 5 publications par semaine, essayez diffrents jours dans la semaine, conservez les rsultats obtenus cest principalement pour cette raison que Instagram et Pinterest ont connu des succs aussi flamboyants. Choisissez donc des images qui ont le potentiel dtre partages mais nen abusez pas, alternez publications visuelles et simples changements de statuts pour de meilleurs rsultats. 4. Soyez bref : Je vous ramne vos cours de marketing : soyez clair, concis et concret . Votre publication naura que quelques secondes pour attirer lattention de vos abonns au milieu de leur fil dactualit, elle doit par consquent tre lue et choisissez les jours les plus efficaces. Si vous obtenez un bon engagement rgulier de la part de vos abonns, essayez 6 ou 7 publications par semaine. 2. Une question de timing : Vous le savez certainement, il existe des heures pendant lesquelles vos publications auront plus dimpact. Malheureusement la formule magique nexiste pas (contrairement ce qui est dit dans certains articles). En effet cela dpend de votre entreprise et de votre cible. Pour le savoir, ici encore, il faut mesurer le succs de chacune de vos publications et voir quel est le meilleur timing pour des publications engageantes. Un conseil : effectuez ces mesures plusieurs fois par an car sur Facebook ce qui marche aujourdhui ne marchera pas forcment demain. 3. Utilisez des images saisissantes : le contenu visuel est de loin le plus partag sur les rseaux sociaux, rapidement. Ne dpassez pas les 80-100 caractres, vous verrez : a fonctionne ! 5. Soyez pertinent : Le contenu que vous publiez doit vous ressembler, vous dfinir. Ne vous dispersez pas travers des sujets populaires sils nont aucun rapport avec votre entreprise, ses produits et ses membres.
  • 16. RSEAUX SOCIAUX ... 6. Utilisez votre propre voix : Nessayez pas de vous donner un style branch ou copain-copain si ce nest pas en lien avec votre image de marque. La voix utilise est trs importante, si vos abonns vous suivent cest parce quils aiment votre entreprise comme elle est, alors nen faites pas trop. 7. Inciter laction : pour augmenter votre engagement il est important de demander vos abonns daimer, commenter ou partager vos publications. Attention : il faut le faire de manire crative et non pas simplement qumander de lengagement. Donnez des raisons vos abonns dinteragir avec vos publications comme par exemple : posez une question ferme et ajoutez aimez si vous tes daccord ! , ou encore accompagnez une photo dune phrase comme avec qui voudriez vous partager ce moment ? Mentionnez-le en commentaire ! 8. Soyez cratif avec les applications Facebook : Concours, promotions, sondages... Il existe une multitude dapplications Facebook qui peuvent aider votre page connatre le succs. Faites des recherches et trouvez celle qui fonctionnera pour votre entreprise ! 9. Vivez dans le prsent : Publier des articles est une bonne chose, cependant faites attention ne pas partager quelque chose qui a t crit il y a 6 mois. Votre contenu doit tre pertinent et actuel sinon vous donnerez une mauvaise impression vos abonns. 13. Respectez les saisons : Adaptez vos publications aux saisons et vacances venir. Toujours dans lide dtre actuel, mettez en avant des promotions saisonnires, changez votre photo de couverture Tout le monde est affect par le changement de saisons, servez-vous en ! 10. Soyez intressant : Ce conseil parat trs simple mais il est trop peu appliqu. Apportez de la valeur dans vos publications et posez- vous simplement la question : est- ce que cela mintresse ? Est-ce un type de contenu que je partagerai ? 11. Soyez ducatif : Les internautes aiment partager du savoir, nhsitez pas aller chercher des conseils, tutoriels, mthodes qui ont un lien avec votre entreprise et publiez-les ! 12. Faites des listes : Que ce soit sous la forme dinfographie ou de simple PDF, les internautes aiment et partagent les listes ! 10 faons de , les 15 meilleurs de 2014 , trouvez des sujets intressants et faites vos propres listes.
  • 17. RSEAUX SOCIAUX Du like la big data sociale Nous n'avons jamais produit autant de donnes : les parcours clients et les rseaux sociaux dversent chaque seconde des traoctets de data dans nos serveurs. Et celle-ci fait rver tout le monde...Elle est partout, sur toutes les lvres, et devient le nouveau socle des nouvelles stratgies marketing. Le social n'y chappera pas, et ses stratgies doivent elles aussi tre pilotes par les data, tout comme le marketing direct hier et le media aujourd'hui.Toutes ces donnes la disposition des agences et des annonceurs sont une promesse immense : les data vont pouvoir nous dvoiler prcisment quoi ressemblent nos clients, ce qu'ils aiment, ce qu'ils dsirent, et ce qui les rveille la nuit etc. L'insoutenable vrit Il n'a pas fallu longtemps pour comprendre que les choses n'taient pas aussi simples : toute cette data stocke sur nos rseaux ne sait pas parler. Le marketer se retrouve alors face un dluge de donnes, un flux constant et tumultueux dans lequel il va falloir plonger pour la rendre intelligible, au risque de se noyer. Grace au dveloppement du cloud et des solutions big data, linformatique permet aujourdhui de traiter des volumes de donnes toujours plus importants. Mais ce premier dfi technologique relev ne suffit pas. Il faut organiser ces donnes afin de les rendre fcondes : structurer les donnes pour des analyses business, profiler et scorer les clients, puis traiter ces donnes en temps rel afin d'interagir et proposer la meilleure exprience client possible... et donc la plus profitable. plus fine mais aussi plus globale. Utilises finement, les donnes sociales sont de l'or ; en les intgrant au cur de la politique CRM de l'entreprise grce au Social Login, elles dlivrent toute leur valeur-ajoute en tablissant des passerelles directes entre la marque et ses diffrents publics. Une fois intgr le fait que la data est une matire premire qu'il faut transformer, il s'agit de dessiner la stratgie la plus adapte aux vises de l'entreprise. Et le dfi est de taille ! Imaginez : une opration danimation que vous mettez en place sur Facebook peut gnrer plus de 500 millions de donnes sociales pour environ 25 000 participants. Par quel bout extraire ce serpent de mer ? De la page fan au Facebook Login Facebook a construit la plus grosse base de donnes qualifies de l'histoire du web, une vritable mine d'or pour les annonceurs. Le rseau social se dfinit lui-mme comme la plus puissante plateforme de reach pour les annonceurs. Il ne s'agit pas pour autant de "Plug&Play", puisque les annonceurs, s'ils veulent tirer tout le profit possible de Facebook, doivent dpasser l're de la page "fan" et du "like", pour tendre vers une stratgie Et pour le eCommerce, la data est dj au cur des recommandations, notamment grce lanalyse des paniers dachat ou davis clients citons lexemple dAmazon qui est pass matre dans le filtrage collaboratif, "les clients ayant achet cet article ont galement achet".
  • 18. RSEAUX SOCIAUX ... Trafic et graph social Mais cette technique de filtrage collaborative repose sur un fondamental : il faut un trafic trs important, et donc de la data analyser, et il en faut beaucoup ! C'est ici qu'interviennent le graph dintrt et le graph social, puisqu'ils permettent de tirer bnfice - ds les premires connexions - des gots de linternaute mais galement ceux de ses relations. Grce aux gots dclars de l'utilisateur, l'analyse de ses "like" etc, il est possible de mettre en place des campagnes "from scratch", et rpondre la problmatique du "dmarrage froid" et personnaliser en temps rel des offres produit adaptes et de recommander des amis. La data sociale peut ainsi amliorer les taux de transformation d'un site, de faon significative trs rapidement. Le bouche oreille on line peut servir une stratgie de cross selling avec une analyse pertinente des big data sociales. Les campagnes de Social Marketing seront pilotes par les Data, ou ne le seront pas ! J.Fontaine En conclusion Liker un produit cest bien, mais utiliser la richesse des donnes sociales, c'est mieux. Concrtement, elles permettent une vritable "socialisation" de l'exprience client. Le partage est indiqu pour amplifier la visibilit du produit, mais galement pour crer un vrai service pour les consommateurs.
  • 19. AILLEURS L'assurance viol ! Ltat amricain du Michigan a adopt une loi trs controverse qui interdit aux compagnies dassurance de prendre en charge lavortement quand la grossesse est le rsultat dun viol, sauf si la vie de la mre est en danger. Si une femme veut pouvoir se faire rembourser cette procdure, elle devra donc anticiper son propre viol et souscrire un rgime spcifique qui a t baptis assurance viol par les opposants dmocrates. Bref, les femmes devront anticiper la possibilit dtre violes et souscrire une assurance viol pour se prvaloir des frais imputs par un avortement post- viol ! Cette loi dit aux femmes qui ont t violes quelles auraient d le prvoir et acheter une assurance spciale , a dplor la snatrice dmocrate Gretchen Whitmer. En soutenant cette initiative, les rpublicains exigent des femmes du Michigan quelles prvoient psychologiquement et financirement la possibilit dtre violes ou davoir une grossesse non dsire. Pire encore, cela implique pour les parents quils envisagent cette ventualit pour leurs propres filles ! Cest une ptition lance par lassociation Right to Life Michigan qui est lorigine de cette loi. Pourquoi, en poussant le bouchon , ne pas penser une couverture universelle viol finance par tout le monde ou uniquement par les hommes qui peuvent tre tous des prdateurs qui signorent ! Mme si cela peut permettre aux compagnies dassurance de souvrir un nouveau march et quil faut admettre que cela peut ventuellement permettre certaines de ces victimes de disposer dun dispositif de prise en charge, nous ne vous Le gouverneur rpublicain Rick Snyder avait us de son droit de veto, en 2012, pour contrer ce projet. Mais lassociation a recueilli les 300 000 signatures requises pour forcer ltude du texte malgr le refus du gouverneur. Aux tats-Unis, huit autres tats disposent de lois similaires : lIdaho, le Kansas, le Kentucky, le Missouri, le Nebraska, le Dakota du Nord et lOklahoma. Rappelons que cette assurance viol nest pas unique en son genre, puisquil a t envisage en Inde de proposer, moyennant 15 roupies par an, de pouvoir percevoir 25 000 roupies en cas d'agression et de viol. cachons pas que nous trouvons ces mouvements assez terrifiants ! Une femme viole ne serait donc plus une victime mais une personne qui doit assurer un risque !
  • 20. ANTICIPATION Assurance sant : les convergences capteurs/big data/mdecine prdictive feront elles exploser le modle de mutualisation des risques ? Lexplosion technologique ouvre un champ dexploration fascinant qui donne le vertige. Lavenir consistera probablement runir le captage de donnes personnelles numrises (capteur dactivits), lagrgation et la consolidation de donnes de sant personnelles et le dcryptage du code gntique permettant de croiser itinraires de vie, comportements et risques. Tout deviendrait alors prvisible ? Alors quun 1 million de personnes dans le monde ont fait tablir leur cartographie gntique et que le cot du squenage du gnome humain est pass de 3 milliards USD en 2003 100 dollars, il semble que la premire application majeure de la gnomique est de nous projeter vers une mdecine sur mesure. Connatre entirement lADN dune tumeur, par exemple, permettra dadapter prcisment le traitement chaque malade. La voie royale pour une mdecine personnalise. Une rvolution sannonce ! Aujourdhui, mme si quelques brches ont t ouvertes pour ladaptation des offres dassurance sant aux besoins spcifiques, globalement nous cotisons solidairement sans savoir si nous allons tomber malade . Cependant, les multitudes de capteurs intelligents, lutilisation optimise des big datas, et laccs la mdecine prdictive annoncent de nouveaux scnarios et de nouveaux business modles pour les assureurs sant. Dans ce contexte, quel avenir pour le systme de mutualisation des risques ? Doit-il rester statique ? Est-il condamn ? Doit-il lui aussi voluer ? Demain, la mdecine prdictive sera associe la mdecine prventive (et non pas remplace). Demain, nous verrons apparatre des produits dassurance spcifiques aux utilisateurs de squenage de leur propre gnome. Demain, les assureurs ne seront plus des payeurs aveugles mais seront les associs de notre capital sant. Demain, il nous faudra probablement inventer de nouveaux mcanismes de mutualisation des risques. La sant est en mouvement, lassurance sant restera telle en dehors de ces volutions ? Mme si tout est techniquement possible, tout nest pas conomiquement faisable ni ethniquement supportable. Cependant, dans ce mouvement constat, inluctable, lassurance sant se doit, me semble til, dtre galement en mouvement ! Aujourdhui, peu de choses voluent dans les offres et les stratgies relatives la complmentaire sant. Probablement pas ! Cependant, nous ne pouvons pas rester hermtiques au mouvement et faire comme si rien nvoluait. Nous devons nous engager dans lanalyse des scnarios et essayer dtre acteurs du changement ! Un peu de partage ! Je souhaite partager, avec vous quelques affirmations non exhaustives (et qui ne demandent que la contradiction) mais qui peuvent potentiellement illustrer ltendue des chantiers qui nous attendent : Maintenant, je dois lavouer, ces quelques lignes nont aucunement lobjet de prdire lavenir ni de provoquer gratuitement les professionnels que vous tes. Jai juste une ambition : avoir une vraie rflexion objective et libre de toutes contraintes sur lassurance sant demain ! Jean-Luc Gambey Mais demain ? Est-il possible de prvoir comment sera lassurance sant dans quelques annes ?
  • 21. ANTICIPATIONS Anticiper les risques Le risque est permanent, pour les entreprises, les particuliers, et les assureurs sengagent pour essayer danticiper un certain nombre de risques ! Lassurance a un savoir-faire irremplaable en matire didentification du risque et de mesures danticipation, qui lui permet de jouer un rle de vigie et de conseil tant auprs des pouvoirs publics que de la population. Probablement que ce rle de conseil, dinformation, danticipation et de prvention devra tre encore beaucoup plus visible. Face aux changements, face aux mouvements de toutes sortes, le secteur de lassurance collecte et analyse de multiples donnes et cherchera sensibiliser les acteurs publics et privs limportance de lanticipation. Linformation, la pdagogie dans le cadre de lanticipation des risques, est essentielle et devra permettre daider les personnes mieux connatre, mieux comprendre les risques quils encourent. Lassureur doit, tout le monde le concde, passer du rle exclusif historique de payeur un rle complmentaire de prventeur et danticipateur.
  • 22. TENDANCES Les assureurs sengagent peine dans la digitalisation, que les voil entrs de plein pied dans la datafication. Des enjeux majeurs, un petit exemple. Certaines villes sont dj capables de dterminer quels quartiers sont susceptibles de subir les plus gros risques dincendie, en croisant les donnes du nombre dincidents de paiement des loyers avec les incendies rpertoris par le pass. 9 compagnies dassurance sur 10 prvoient une intensification de la concurrence et citent Google et Amazon comme challengers potentiels. Les assureurs prennent le virage de lIT et prvoient dinvestir des dizaines de millions deuros dans ce but permettant 2016 de doubler le volume total des polices vendues via Internet. Cependant, plus de la moiti des assureurs ne possdent pas encore de stratgie digitale pour lensemble de la chane de valeur de la cration du produit au rglement des sinistres. Il faut tirer parti au maximum du digital, lutter contre les nouveaux acteurs, rationaliser les processus et les cots et ainsi engager cette transformation numrique, en se focalisant plus sur le client et la chaine de valeur globale que sur le produit. Les assureurs investissent dans la transformation numrique, oui mais Datafication et non datafiction !
  • 23. DISRUPTION Nous souhaitons vous faire partager, quelques rflexions (non exhaustives) voques lors de notre after work du 13 mars dernier. 1) Les internautes vont vendre leurs donnes personnelles ! Depuis 40 ans les entreprises rcuprent les donnes des consommateurs ! Aujourdhui, de nouvelles startups mettent disposition des internautes des outils de mise en relation directe (de leurs donnes) avec les annonceurs. Le principe est simple : Lutilisateur cre son profil et remplit un questionnaire (marques prfres, got personnel, adresse mail, ) Lutilisateur dcide par la suite avec qui il partage ses informations et dcide combien il touchera de la part des marques qui y auront accs, la rmunration pouvant tre montaire ou servicielle, les utilisateurs pouvant mme choisir de faire un don une association. Les utilisateurs seront de plus en plus pousss au centre de ce march notamment grce galement au mouvement quantified-self. Le CRM voluera til vers le VRM (vendor relation management) ? Disruption pour la distribution en assurance ? 2) Lidentit numrique professionnelle sera un lment discriminant ! La rputation est une ralit quasiment vieille comme le monde . Le Personal Branding, beaucoup plus rcent, simpose, samplifie et est en passe de devenir indispensable pour exister et progresser dans notre monde connect ! La cration et la gestion de son identit numrique est en passe de La multiplication des capteurs d'auto-diagnostic et les progrs extraordinaires de la gntique conduisent droit vers une mdecine la fois prventive et ultra personnalise. Le captage de donnes personnelles numrises, lagrgation et la consolidation de donnes de sant personnelles et le dcryptage du code gntique permettant de croiser itinraires de vie, comportements et risques ne sont plus de la science fiction ! devenir un rflexe inhrent la gestion de notre vie professionnelle. Googliser (dans le Larousse 2014) les marques, les dirigeants, les collaborateurs est un rflexe massif LAuthor Rank de Google donnera un "niveau d'autorit" et du positionnement des individus Le jugement des internautes et sa visibilit (folies des classements, des notations,) se dploient sur les marques, les offres mais aussi sur les collaborateurs, sur les conseillers agence. La russite est compose de savoir faire et de plus en plus de faire savoir, au plus grand nombre ! La loi de la visibilit sera telle un lment discriminant ? Disruption pour les talents du secteur de lassurance ? 3) La personne est au centre des volutions technologiques ! Google dclare nous pouvons amliorer des millions de vies Le cot du squenage du gnome humain est pass de 3 milliards USD en 2003 100 dollars ! Les assureurs ne seront-ils plus des payeurs aveugles ? Les assureurs seront-ils associs la protection de notre capital sant ? Quid des mcanismes de mutualisation des risques ? La personne profitera massivement de cette volution technologique ? Disruption de business model de lassurance ? 3 scnarios disruptifs ?
  • 24. VERBATIMS Dpendance, silver conomie : la prvoyance et lassurance en mouvement ? Nous vous proposons une slection de verbatims de la journe Dbat Dpendance Autonomie 2014 rcemment organise par lOCIRP en dbut de mois. Michle Delaunay ministre dlgue auprs de la ministre des Affaires sociales et de la Sant, charge des Personnes ges et de lAutonomie L'ge est une chance La silver conomie est une opportunit trs forte. On estime que la silver conomie peut crer 0,25 points de croissance par an Etre un silver citoyen est quelque chose de beau, de grand,... La silver conomie est une success story la franaise, le domicile devient un partenaire autonomie. Nous sommes dans les 5 premiers dans la longvit, nous devons tre dans les 5 premiers de la silver conomie. Je souhaite que lon appelle la loi : loi de la transition dmographique la place de : loi de l'adaptation au vieillissement. Laurent Levasseur Bluelinea Il faut rendre possible l'Ephad domicile 90% des entreprises de la silver conomie n'ont pas russi industrialiser des offres Jrme Pigniez Asipag J'invite les entrepreneurs du secteur de la silver conomie aller trs vite. Il faut casser cette logique d'exprimentation outrancire, des entreprises vont mourir. n'y a pas les services Jean Herv Lorenzi Economiste & Prsident du cercle des conomistes Transition dmographique est une formule lgante pour dsigner le vieillissement. Dans la ralit, personne n'a la moindre ide sur le financement de la dpendance. Une des modalits de financement pourrait tre de rendre plus liquide le patrimoine de la 3me gnration,... Christophe Boutineau Prsident de l'Afrata et PDG de Filassistance La tl assistance multi services peut tre la porte d'entre de la silver conomie . Les assureurs peuvent apporter des soutions la silver conomie par des oprations de solvabilisation . Nadia Frontigny Vice prsident care management Orange healthcare En France tre tl assist n'est pas bien vu . Thierry Villette Directeur recherche & dveloppement neuro-bio sensoriel Essilor Les lunettes ralit augmente permettront de recrer de l'autonomie et du lien social Giovanni Ungaro Directeur assistance l'autonomie - Groupe Legrand Nos produits ne sont rien si il On est trs trs loin d'avoir une structure de financement de la silver conomie. Derrire les mots il faut mettre des ralits... On est dans une industrie qui est en train de dmarrer.
  • 25. VERBATIMS ... ric Sanchez Directeur du dveloppement de l'action sociale groupe Ag2r la mondiale. Le ta chi chuan et la maladie d'alzheimer semble ranimer des malades traditionnellement apathiques. On ne travaille pas sur les difficults mais sur les capacits. Une exprience majeure qui doit tre essaime, amplifie. Muriel Peyretou-Fltout Directeur adjoint action sociale Malakoff Mdric Apporter un mieux tre permet galement de rembourser moins de soins. Thierry Hergueta Psychologue l'institut de la mmoire et la maladie dAlzheimer (IM2A) Nous pouvons imaginer que dans quelques annes nous pourrons identifier les premiers marqueurs des symptmes de la maladie d'alzheimer. Les personnes ges c'est nous en plus vieux. Faire des partenariats avec les IP, les mutuelles a du sens, nous avons des valeurs communes. Marine Carlu Directrice commerciale IMA Mutex Il faut des aidants, il faut les aider faire des gestes simples. Christian Brugeilles Directeur des activits sociales groupe Runica Le lien social il faut le recrer, on reste en silot Ccile Prvost Responsable audience baladins club groupe Audiens C'est un antidote contre l'isolement. La silver un pan conomique mais aussi un pan social. Michel Keller- Vice-prsident de lOCIRP On a constat l'implication et le savoir faire des Groupes de Protection Sociale dans le champ de l'accompagnement sur la perte d'autonomie. et on reste enferm. On est rest enferm sur la famille, on a tort et on a du retard rattraper par rapport au pays de l'europe du nord. milie DELPIT Directrice prospective et innovation sociale groupe Klesia Le cot Maladie du cerveau est valu 800 milliards d'euros par an en Europe. Le rle dans le financement des GPS dans le fonds silver conomie est indispensable. Le positionnement particulier des GPS, notre thique, notre proccupation sociale, et notre tat d'esprit, est opportun dans l'univers de la silver conomie. Si on veut que les Groupes de Protection Sociale continuent apporter ce savoir faire, si on veut aller au bout des projets, nous devons avoir une reconnaissance par l'tat de notre spcificit. Il ne faut pas que l'on nous mette trop d'ornires sur la route de la silver conomie.
  • 26. NOUS SUIVRE...