Enquête PAPI Aquitaine - Territoire numérique et formation

Raudin : Recherches Aquitaines sur les Usages pour le Développement des Dispositifs Numériques

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Points d’Accès Publics à Internet Rapport d’enquête :::: 2010 2

Rapport d’enquête ; Points d’Accès Publics à Internetédité par RAUDIN ; Recherches Aquitaines sur les Usages pour le Développement des Dispositifs Numériques. © Octobre 2010Domaine Universitaire33607 Pessac Cedextél: 05 57 12 62 31http://raudin.u-bordeaux3.frs_11.jpg

Direction : Didier PaquelinEdition : Camille Devisme,Clément Dussarps, Andrés Sandoval

Conception graphique : Andrés Sandoval

Conception cartographique : Grégory Moullec

Tous droits réservés. Toute repro-duction ou transmission, même partielle, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation écrite du détenteur des droits.Les crédits photographiques, graphiques et cartographiques sont présentés dans le rapport.

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Impression : Pôle production imprimée. Université Michel de Montaigne Bordeaux 3. - Octobre 2010.to_ordinateurs_11.jpg

Le projet RAUDIN est cofinancé par l’Union européenne. L’Europe s’en-gage en Aquitaine avec le Fonds européen de développement régional.

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SOMMAIRE

01

Contexte d’étude......................................011///Projet Raudin.......................................................012///Axe de recherche.................................................013///Les PAPI.............................................................

p.5p.5p.6p.7

Objectifs de l’enquête............................... p.9

02

03

Méthodologie............................................031///Structures enquêtées...........................................032///Méthodes.............................................................

p.11p.12p.13

p.15

0321///Elaboration de l’enquête...............................................0322///Modalités de gestion de l’enquête.................................0323///Suivi de l’enquête en chiffres........................................0324///Relance téléphonique...................................................0325///Résultats finaux............................................................

04

Résultats et analyses................................041///Informations générales.........................................042///Ressources...........................................................043///Fonctionnement du Point......................................044///Formation.............................................................045///Public...................................................................046///Bilan.....................................................................

p.16p.17p.24p.26p.29p.32p.36

05Hypothèses................................................. p.40

06Cartographie des PAPI............................... p.46


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01 Contexte d’étude011///Projet Raudin

RAUDIN résulte d’une dynamique concertée entre chercheurs en sciences humaines et sociales pour la mise en place d’actions de recherche qui participent au développement des usages des dispositifs numériques en région Aquitaine. Il s’inscrit dans l’axe 2 du programme FEDER « Développer les TIC au service de la société de l’information ».

Il vise à :

1. répondre à des problématiques concrètes et reconnues pour leur pertinence en cohérence avec le DOMOTIC Axe 2 « Développer les TIC au service de la société de l’information». Le choix des projets de recherche résulte d’une concertation entre les acteurs de la recherche, les acteurs institutionnels et les acteurs du monde socio-économique, ou de leurs repré-sentants.

2. produire des préconisations concrètes pour l’action, tout en conservant pleinement l’objectif premier de production de connaissances. Ces recherches sont de type « recherche pourl’action » et « recherche et développement ».

3. développer des approches pluridisciplinaires afin de prendre en compte la complexité des objets d’étude. La compo-sition du groupe de chercheurs évoluera au cours du programme pour veiller à réunir les compétences nécessaires pour traiter les thématiques.

4. participer à une dynamique plus globale de recherche dans le domaine. Les travaux proposés s’inscrivent en complé-mentarité d’autres travaux conduits par des équipes présentes sur le territoire national et au-delà (exemple ARF, FING, Marsouin, OTeN, etc.).

Sa finalité est double : 1) accompagner par une production de connais-sances opérationnalisables le développement de l’usage des dispositifs numériques ; 2) initialiser la consti-tution d’un pôle aquitain de compétences en recherches dans ce domaine.

Ce projet est conçu en colla-boration avec des chercheurs des quatre universités de Bordeaux issus de disciplines complémentaires (géographie, informatique, sciences de l’infor-mation et de la communication). Des partenariats sont établies avec les universités de Toulouse II et Montpellier 3, soit plus d’une vingtaine de chercheurs engagés dans ce projet.

La mise en oeuvre opérationnelle est organisée en six projets (cinq projets thématiques et un projet transversal) :

1. Accès à l’information par des services numériques : discours et pratiques des utilisateurs

2. Atlas numérique de l’Arc Atlantique, un outil degouvernance des territoires du Web sur le Web

3. Indicateurs de déploiement des servicesnumériques de qualité : méthodes, instruments etcorpus de l’observation du web

4. Mutations des pratiques et intégration desdispositifs numériques dans l’agriculture

5. Dispositifs numériques de formation : analysedes pratiques sociales de mise en usage

6. Transversalité

Les résultats de ce projet de recherche intéresseront de multiples acteurs : collectivités locales et territoriales (notamment TPC), entreprises (notamment TPE/PME) et organisations, prescripteurs, financeurs et bénéficiaires des produits et services numériques aquitains. Les différentstravaux et résultats seront accessibles via un site web.

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01 Contexte d’étude012///Axe de recherche : Formation et territoire

objectif de notre axe est de produire des préconisations pour les acteurs de la formation à distance (prescripteurs, financeurs, formateurs, apprenants) afin de dévelop-per l’accessibilité des disposi-tifs numériques de formation et leurs usages au sein des territoires.

La qualification des acteurs du monde socioéconomique est un vecteur du développement territorial. La diversité des besoins de formation mobilise la mise en œuvre de dispositifs de formation qui permettent d’accompagner le déve-loppement des savoirs et capacités dans des contextes de prise en compte des béné-ficiaires (objectifs de forma-tion, localisation, disponibilité, économie, etc.). La sécurisation des parcours professionnels, le maintien de l’employabilité re-quièrent des dispositifs adaptés aux possibilités des publics. Les actions de formation conven-tionnelles, qui privilégient les stages en présentiel, ne peuventrépondre à l’intégralité des besoins. Parallèlement, depuis de nombreuses années, les TIC s’inscrivent dans le paysage de

la formation initiale, continue, générale et professionnelle. Le développement de l’offre de formation à distance ques-tionne les acteurs territoriaux dans leurs pratiques de forma-tion et leur territoire d’action. La proximité spatiale et tempo-relle de ces espaces devient l’un des enjeux du développement social et économique. La simple réduction de la distance, via les technologies entre le producteur et le bénéficiaire du service de formation ne suffit pas à développer les pratiques.

Trois dimensions sont mobilisées pour étudier les processus de mise en usage de ces dispositifs : les dispositifs eux-mêmes, les contextes d’usages potentiels et les apprenants.

Plusieurs phases sont proposées pour conduire le projet à son terme :

- Identification de l’offre de formation à distance en formation professionnelle et dans l’enseignement supérieur, ainsi qu’une production carto-graphique de cette offre et des infrastructures qui participent à cette offre (exemple : Point d’Accès Public à Internet) ;

- Catégorisation des dispositifs de formation à distance ;

- Analyse de cette offre selon différents critères d’accessi-bilité au dispositif de for-mation à distance (accessibilité spatiale, temporelle, cognitive, sociale, affective, économique) ;

- Expérimentations de dis-positifs de formation à distance conçus à partir des conclusions des deux phases précédentes ;

- Analyses et spécifications de principes d’actions pour le développement de dispositifs.

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01 Contexte d’étude013///Les PAPI

n Point d’Accès Pu-blic à Internet (PAPI) est un lieu d’accès à Internet et aux technologies de l’information et de la communication, ouvert à tout public. Le PAPI est souvent implanté dans une structure publique ou une association à but non-lucratif, généralement aidée financièrement par le gouvernement. L’enjeu des PAPI est de réduire la fracture numérique, en permettant à tout public, en particulier les demandeurs d’emploi, les jeunes et les plus éloignés (pu-blics ruraux), d’être accompagné dans une démarche d’appro-priation des TIC.

C’est après le discours de Lionel Jospin à Hourtin en 1997, que les ministères ont commencé à s’intéresser au développement des espaces pu-blics numériques en proposant chacun ses propres initiatives en fonction de leurs compétences.

Actuellement, différentes initiatives permettent d’as-socier un PAPI à une charte, selon différents labels : Point Cyb (Ministère de la Jeunesse et des Sports), Espaces Culture Multimédia (ECM – Ministère

U de la Culture), Points d’Accès à la Téléformation (P@T – Ministère de l’Emploi), Cyber-base (Caisse des Dépôts et Consigna-tions), Atelier Multiservices Informatique (AMI – uniquement dans le département des Landes), etc.

L’ Espace Public Numérique (EPN) est un label issu d’une initiative du Comité Interministériel pour la Société de l’Infor-mation en 2000 (CISI 2000) afin de lutter contre les disparités numériques en permettant l’accès à Internet pour tous. Ce label est changé en 2002 par NetPublic et continue à fonctionner de la même façon.

L’implantation des PAPI présente un intérêt capital dans le maillage territorial et l’accès à la formation, étant donné que certains PAPI fonctionnent comme points relais qui visent à améliorer la réponse formative, par l’évolution des pra-tiques pédagogiques centrées sur l’individu et tenant compte de ses contraintes d’apprentissage (exemple des P@T, Points d’accès à la téléformation).

Afin d’étudier la situation actuelle des PAPI en région Aqui-taine, et dans le cadre d’analyse du projet de recherche RAUDIN (Recherches Aquitaines sur les Usages pour le Développement des Dispositifs Numériques) et plus précisément au sein de l’axe « Territoire numérique et formation », une enquête a été lancée auprès de 688 PAPI présents en région Aquitaine, à l’aide de plusieurs bases de données récupérées et traitées pour cette analyse.


01 Contexte d’étude013///Les PAPI

Constitution d’une base de données RAUDIN

Grâce à la volonté du gouvernement et par le biais de la Délégation aux usages de l’Internet (http://delegation.Internet.gouv.fr), une grande base nationale regroupe la quasi-totalité des PAPI existant en France. Cette base reprend des informations générales sur chaque structure, à savoir le nom, la localisation géographique (code postal et adresse), le numéro de téléphone, le nom des accompagnateurs ou autres contacts disponibles le cas échéant (e-mail, page web…).

Cependant, pour un grand nombre de PAPI qui sont présents sur cette base, les informations sont souvent incomplètes voire imprécises (incohérences de la syntaxe des e-mails, numéros de télé-phone incorrects…). Ceci nous a amenés à faire une refonte de la base de données afin d’obtenir des informations vérifiées et plus précises concernant ces espaces.


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Objectifs de l’enquête02


02 Objectifs de l’enquête

Une enquête réalisée auprès des PAPI nous a permis d’avoir des informations précises sur l’ensemble de la population des PAPI en région Aquitaine afin de pouvoir faire une étude plus rigoureuse. L’enquête vise des objectifs généraux qui nous permettraient de :

• Mettre à jour la base de données initiale (étant donné que dans la plupart des cas, les PAPI reférencés dans la base du gouverne-ment possédaient des liens incorrects ou ren-voyaient à des sites ou e-mails non existants.)1. Correction des données (en particulier le téléphone ou l’adresse e-mail) ;2. Suppression des PAPI n’existant plus.

• Faire un état des lieux afin de catégo-riser les PAPI en Aquitaine (à ce jour, il existe plusieurs types de labellisation ayant toutes des missions semblables comme lutter contre la fracture numérique et proposer des offres de formations mais ayant des noms différents par rapport aux initiatives auxquelles ils sont attachés, P@t, AMI, EPN, Cyber-base, ECM,...)1. Catégorisation selon les labels (Points-Cyb, Cyber-base, etc.) ;2. Catégorisation selon les activités principales (accès libre en totale autonomie, accès libre avec accompagnement ou formation) ;3. Représentation du maillage territorial et appartenance à un réseau d’organismes de formation (AFPA, CNAM, GRETA…).

• Analyser les pratiques de formations au sein des PAPI1. Formations proposées (niveaux et modalités, à savoir à distance ou en présence) ;2. Supports pédagogiques utilisés, modalités de production de ces supports.

Le réseau Cyber-base rassemble plus de 500 espaces publics numériques répartis sur le territoire.

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Méthodologie03


03 Méthodologie031///Structures enquêtées

Structures enquêtées

L’enquête visait la totalité des PAPI en Aquitaine, c’est-à-dire 718 Points d’Accès Publics à Internet, dont 99 en Dor-dogne, 264 en Gironde, 91 dans les Landes, 126 dans le Lot-et-Garonne et 138 dans les Pyrénées - Atlantiques d’après la base de données initiale (base complétée par des données du site de la délégation et par des données de l’ AEC. http://siad.aecom.org/).

La base de données initiale contient les principales infor-mations sur les PAPI, à savoir : le nom du PAPI ou de la struc-ture à laquelle il est rattaché, son label, sa commune, son code postal, son adresse, son téléphone, son e-mail et le nom de l’accompagnateur relais.

Cette base comporte 718 entrées. Sur ces 718 éléments à définir, 650 ont au moins un e-mail de contact renseigné.

Notre enquête s’étant dérou-lée initialement par e-mail, seuls ces 650 éléments ont été contactés.

L’échantillon étudié est donc non probabiliste et se base sur le volontariat de réponse.

Elaboration de l’enquête

L’enquête comporte 99 questions, réparties en sept catégories :

- Informations générales : nom, lieu d’implantation, label (AMI, P@T, Cyber-base…), par-tenariats éventuels avec des organismes tels que l’AFPA ou le CNAM, coordonnées postales, adresse e-mail, nom d’un responsable, adresse du site web…

- Ressources humaines et techniques : nombre d’ordinateurs et équipements périphériques, connexion Inter-net, moyens mis en œuvre pour l’accessibilité aux handicapés, effectif et formation du person-nel…

- Fonctionnement : fré-quentation du point d’accès, modalités d’accès (gratuit ou payant), domaines d’assistance proposés, activité principale du point d’accès.

- Formations : quelles formations sont proposées au sein du point d’accès, quels sont les niveaux de qualifica-tions proposés pour chaque formation, quelles sont les modalités (distance, présence ou hybride), quelle est la plate-forme utilisée (s’il y en a une).

- Supports pédagogiques : des supports pédagogiques sont-ils utilisés, par qui sont-ils produits, de quel type de docu-ments s’agit-il…

- Public : quelle est la pro-venance du public (communal, intercommunal…), quels sont les principaux publics, quels usages ont-ils au sein du point d’accès, y a-t-il des personnes handica-pées dans le public…

- Télétravail : le point d’accès est-il équipé pour accueillir des télétravailleurs, en accueille-t-il, sous quelles modalités…

Tous ces éléments permet-tent de catégoriser les Points d’Accès Publics à Internet de diverses manières (par label, activité principale, etc.) et de faire un état des lieux des ressources dont ils disposent. Une mise à jour de la base de données de départ a également pu être effectuée pour les PAPI ayant répondu ou ayant été contactés par téléphone.

032///Méthodes0321///Elaboration de l’enquête

L’ensemble du questionnaire est disponible dans l’annexe.


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03 Méthodologie

Modalités de gestion de l’enquête L’enquête a été réalisée, suivie et dépouillée grâce au logiciel « Le Sphinx Plus ». Elle a été mise en ligne sur un serveur interne. Un mailing de masse a été réalisé auprès de l’en-semble des PAPI répertoriés dans notre base de données, afin de les inviter à répondre à l’enquête en ligne. La durée de l’enquête a été au total de 29 jours.

Deux e-mails de relance ont été envoyés par la suite, ainsi qu’une relance téléphonique trois semaines après ; ce qui nous donne, en terme de répartition temporelle, l’organi-sation suivante :

- Premier e-mail envoyé (lance-ment de l’enquête) : le 09/09/09- Deuxième e-mail envoyé (pre-mière relance) : le 22/09/09, soit 13 jours après.- Troisième e-mail envoyé (der-nière relance) : le 30/09/09, soit 8 jours après.- Première analyse de l’enquête (derniers recueils de résultats) : le 07/10/09, soit 8 jours après.

032///Méthodes0322///Modalités de gestion de l’enquête

- Relances téléphonique à partir du 02/11/09, soit 26 jours après.- Fin du recueil des données le 07/11/09, soit 5 jours après.

La dernière relance a été effectuée par téléphone afin d’améliorer le taux de réponse à l’enquête. Les personnes n’ayant pas répondu à l’enquête ont été appelées afin de confir-mer la bonne réception des précédents e-mails, et de les inciter à participer à l’enquête en rappelant l’objet du projet de recherche.

L : Lancement de l’enquête1 : Premier e-mail de relance2 : Deuxième e-mail de relanceE1 : Première étude des données de l’enquêteP : Relances téléphoniquesE2 : Deuxième étude des données de l’enquête

L’enquête a duré au total 29 jours, et trois envois d’e-mails ont été effectués.

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03 Méthodologie032///Méthodes

0323///Suivi de l’enquête en chiffres

Sollicitations par e-mail

740 e-mails ont été envoyés, ce qui, selon la base de données initiale, correspond à 650 PAPI distincts (certains ayant 2 ou 3 adresses e-mails différentes).

Dans la première série d’envoi d’e-mail, nous avons reçu 139 réponses, soit 21,38% de ré-ponses sur le nombre de PAPI contactés.

Sur le premier envoi de 740 e-mails, 104 sont revenus en erreur (soit 14,05%). Ces don-nées en erreur ont fait l’objet de corrections par téléphone, sauf dans le cas où :

740 e-mails envoyés14,05% des e-mails revenus en erreur

=10 e-mails

- Il s’avérait que le PAPI n’existait plus (confirmation obtenue par téléphone).

- Au moins un autre e-mail relié à ce PAPI était valide (accusé de réception reçu pour cet autre e-mail).


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03 Méthodologie032///Méthodes

0324///Relance par téléphone0325///Résultats finaux

Compte-tenu du nombre de réponses (126) obtenues par e-mail, nous avons procédé à une relance téléphonique afin d’obtenir un nombre de réponses permettant une enquête exploitable.

L’ensemble des PAPI dont nous avions un contact téléphonique, ont été approchés dans ce but. Dans certains cas, une correc-tion de numéro de téléphone ou d’e-mail dans la base de données a été effectuée.

Ainsi :

- 22 corrections (email et/ou numéro de téléphone) ont été effectuées- 13 PAPI ont été identifiés comme n’existant plus- 13 ont un numéro erroné- 46 réponses supplémen-taires ont été obtenues.

Résultats finaux

La collecte de données s’est terminée à la fin de l’année 2009.

13 PAPI n’existent plussur un total de 650 PAPI contactés

e-mails corrigés54

193PAPI ont répondu àl’enquête


Résultats et analyses04


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04 Résultats et analyses041///Informations générales

Dans cette partie nous présenterons les résultats obtenus dans notre enquête. L’ensemble de ces données et pourcentages se base sur notre échantillon de 193 Points d’Accès Publics à Internet.

Au travers de ces résultats, nous tenterons d’observer en quoi les PAPI s’inscrivent dans un maillage territorial en Aquitaine, notamment au travers de frontières départemen-tales, de flux de mobilité ou encore de bassins d’emploi. Nous essaierons alors de répondre à la question « qui fréquente les PAPI et quels sont les usages qui y sont pratiqués ? »

Dans un premier temps, nous présenterons les résultats par le biais de tris à plat, montrant notamment la répartition des la-bels par PAPI, les principales structures d’accueil, leurs équipe-ments, leurs activités… ce qui nous amènera à mettre en avant les données principales et fera l’objet de cartographie.

Ensuite, nous tenterons de répondre à des questionnements par le biais d’hypothèses en lien avec la labellisation des PAPI, leurs publics, les services et formations proposés et leurs équi-pements. Cela nous permettra de définir les publics qui fréquentent les PAPI, et les usages qu’ils en ont.

Enfin, nous terminerons par l’observation et l’analyse de cartes dans lesquelles nous croiserons des variables socio-écono-miques et démographiques, afin de conclure sur l’inscrip-tion des PAPI dans un maillage territorial.


04 Résultats et analyses041///Informations générales > Labellisation parmi les PAPI


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Labellisation parmi les PAPI

La naissance de labels est à l’origine de diverses initia-tives. L’analyse de l’enquête nous montre que les PAPI la-bellisés répondent au nombre de 104 soit 53,8% du total des PAPI qui ont répondu à l’enquête (46,2% sont donc non labellisés). Les NetPublic (initiative de l’Etat ; Comité interministériel pour la société et l’information) sont majoritaires avec13,92% de citations.

Dans une volonté d’améliora-tion, certains PAPI rassemblent plusieurs labels afin d’obtenir plus d’avantages et de services issus des labels auxquels ils appartiennent. Sur ce constat, ce sont les Cyber-bases qui rassemblent le plus souvent plusieurs labels (Cyber-base-P@t ou Cyber-base-NetPublic ...). Parmi les PAPI labellisés, 16,34% possèdent plusieurs labels contre 83,65% des PAPI ayant un seul label.

Chaque label répond à des spécificités d’activités (emploi, initiation, culture) ou de publics (jeunes, populations de quartiers populaires). Certaines initia-

tives locales s’intéressent aux problématiques d’aménage-ment du territoire, notam-ment en faveur des zones rurales.

Etre multi-labelisé consiste-rait à rassembler plusieurs activités et services dans un même point et ainsi toucher un plus grand nombre de personnes.

PAPI labellisés54%14% possèdent un label

NetPublic

87PAPI ont un seul label

17PAPI ont plu-sieurs labels

des


04 Résultats et analyses041///Informations générales > Type de structure accueillant un PAPI


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Types de structure accueillant un PAPI

Les PAPI sont accueillis par plusieurs types de structure, (bibliothèque, local associatif, établissement scolaire, office de tourisme...) et se sont implan-tés après que la structure « hôte » ait été créée.

On peut donc penser que les PAPI se sont greffés à une offre de services déjà exis-tante dans ces structures.

L’étude nous indique que la plupart des PAPI sont présents dans des structures de type bibliothèque ou média-thèque (39,9%). Les autres structures que l’on distingue sont les mairies (12,4%) et les locaux associatifs (11,4%). Le pourcentage res-tant correspond à plusieurs types de structures rassem-blées indistinctement (36,3%).

77PAPI se trouvent dans une bibliothèque ou une médiathèque

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Les mairies et les locaux associatifs sont les autres structures qui ressortent de l’analyse.


> Structures accueillant plusieurs labels

Les chiffres représentent le nombre de PAPI.Les PAPI possédant plusieurs labels ne sont pas représentés ici.

Clés de lecture du graphique :Chaque structure accueille un certain nombre de PAPI représenté par des couleurs différentes ; leur nombre est indiqué à côté de chaque barre.Par exemple, les bibliothèques/médiatèques accueillent 77 PAPI, dont 51 sont des PAPI non labellisés, 8 des NetPublic, 7 des Cyber-base et 5 des AMI.



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Structures accueillant plusieurs labels

L’enquête nous montre que 33,76% des PAPI labellisés (ayant un ou plusieurs labels) se trouvent dans des bibliothèques. Cependant, on note également que 66,24% sont non labellisés. On n’observe pas de tendances s’opérant par rapport à l’im-plantation des PAPI au sein d’une structure particulière. Les PAPI labellisés semblent ne pas posséder de critères spécifiques concernant l’implantation dans telle ou telle structure. Il n’y a alors pas de relation entre les différentes structures et la labellisation des PAPI.

33,8%des PAPI labellisés se trouvent dans une bibliothèque

62,3%des PAPI non labellisés se trouvent dans une bibliothèque

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04 Résultats et analyses042///Ressources > Equipement des PAPI par label


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Equipement des PAPI par label

Parmi les observations effectuées à l’issue de l’enquête, on distingue que les Cyber-bases sont les PAPI qui possèdent le plus grand nombre d’ordinateurs (203 au total) ainsi que le plus grand nombre d’accompagnateurs, ou personnes travaillant dans ces centres (53 au total). Sur ces mêmes lignes, on pourrait dire qu’il y a 4 ordinateurs par accompagnateur, ce qui est vrai aussi pour les autres PAPI labellisés en règle générale.

Pour ce qui est de l’équipement de tous les PAPI labellisés, presque tous possèdent des imprimantes. Les imprimantes sont, après l’ordinateur, l’outil le plus fréquemment proposé au sein des PAPI. L’équipement en termes d’outils de commu-nication, comme le casque, le microphone et la webcam reste faible dans l’ensemble de la population étudiée.

D’autre part les outils pour les utilisateurs ayant des handi-caps visuels (mal ou non voyants) sont peu présents dans les PAPI labellisés.

L’accessibilité et l’équipement restent inégaux au sein d’un même label.

04 Résultats et analyses042///Ressources

6,2%des PAPI ont plus de 15 ordinateurs

33,6%28,4% des PAPI ont

entre 1 et 2 ordinateurs

des PAPI ont entre 6 et 9 ordinateurs


04 Résultats et analyses043///Fonctionnement du PAPI > Type d’activité des PAPI labellisés

> Type d’activité de l’ensemble des PAPI labellisés Le type d’activité des

PAPI entre différents labels est hétérogène. Les PAPI qui tendent vers l’accès libre avec accompagnement sont les Cyber-bases. Ceux qui tendent vers des forma-tions encadrées sont les AMI et les P@T.

Un cas particulier : les NetPublic qui possèdent le même nombre de PAPI pour les trois types d’activités différentes.


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04 Résultats et analyses043///Fonctionnement du PAPI

Bien que parmi les initiatives de plusieurs PAPI figure une offre de formation (initiations/ateliers), les résultats nous font penser que c’est une initiative encore peu répandue par rapport aux autres types d’activités proposées au sein des PAPI.

> Type d’activité de l’ensemble des PAPI labellisés

> Type d’activité de l’ensemble des PAPI

46,1%des PAPI labellisés ont une activité de type «accès libre avec accompagnement»

43%des PAPI ont une activité de type «accès libre en totale autonomie»

Type d’activité de l’ensemble des PAPI labellisés / Type d’activité de l’ensemble des PAPI

Le graphique nous montre que la tendance générale de l’en-semble des PAPI labellisés par rapport à leur activité, serait l’accès libre avec accompagnement (46,15%). Cependant, pour la totalité des PAPI, une autre tendance se présente : 43% des PAPI offrent un accès libre en totale autonomie contre 38,86% offrant un accès libre avec accompagnement.


04 Résultats et analyses043///Fonctionnement du PAPI

Type d’activité des PAPI non labellisés

On peut observer dans ce gra-phique une très forte tendance vers l’accès libre en autono-mie (60,67%) à la différence des PAPI qui proposent des forma-tions encadrées (8,89%).

Des questions se posent :

- Est-ce que la labellisation d’un PAPI suggère un type d’activité lié à des formations encadrées ?

- Existe-t-il un lien direct entre les labels des PAPI et l’offre de formation, (initiation ou atelier) ?

60,6% des PAPI ont une activité de type «accès libre en totale autonomie»

8,8% des PAPI ont une activité de type «formations encadrées»


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04 Résultats et analyses044///Formation

Modalités et types de for-mation : tendance générale

Les PAPI proposent principale-ment des formations en pré-sence pour la bureautique et l’informatique, sous forme d’initiations et d’ateliers. On observe qu’il n’y a pas un nombre important de PAPI qui propose des formations à distance (moyenne de 2 PAPI qui offrent ces formations).

64PAPI proposent des forma-tions en présence en informatique.

73PAPI proposent des forma-tions sous forme d’initia-tions / ateliers enbureautique.



Modalités et types de formation par label : AMI, NetPublic, Cyber-bases, Point Cyb

Les « S » décrits par les graphiques, sont très parlants dans la mesure où l’on peut observer clairement les ten-dances des modalités et des types de formation par label.

Le graphique des AMI est moins «complexe » que les autres : 53,85% des AMI enquêtés proposent la bu-reautique sous forme d’initiations en présentiel. Ces données nous montrent que leur plus grande offre de formation concerne la bu-reautique et l’informatique (53,85%).


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Il est évident que l’offre de formation des Cyber-bases est proposée en présentiel surtout dans le domaine de la bureautique, de l’infor-matique et des médias. Le graphique confirme les rôles des PAPI. On voit ici que le Point Cyb n’est pas un PAPI fortement dédié aux formations : les lignes plus fines nous le montrent. On constate que seuls 23,53% des 17 Cyber-bases enquêtées proposent des formations de bureautique sous forme d’initiation ou d’atelier en présentiel, à la différence des Cyber-bases où les lignes, plus épaisses nous indiquent une grande quantité de PAPI. Pour le même exemple (bureautique), 84,21% proposent des ini-tiations/ateliers, dont 11 en présentiel.


04 Résultats et analyses045///Public > Fréquentation hebdomadaire des PAPI

LégendeAtelierMultiservicesInformatique

NetPublic

Cyber-base

P@T

Point Cyb

PAPI non labellisé

Espace Culture Multimédia


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Fréquentation hebdoma-daire des PAPI

De manière générale, nous re-marquons que les PAPI restent peu fréquentés : 66% d’entre eux sont fréquentés par moins de 50 personnes par semaine et seulement 4% accueillent plus de 150 usagers.

Cependant, un fait notable : la labellisation semble avoir un impact important sur la fréquentation des ces Points d’Accès Publics à Internet.

En effet, 80% des PAPI non la-bellisés ont une fréquentation hebdomadaire de moins de 50 personnes et seulement 2% d’entre eux sont fréquentés par plus de 150 personnes.

A l’inverse, le label Cyber-base reste le plus fréquenté : 1 PAPI sur 2 qui accueille plus de 150 personnes par semaine est labellisé Cyber-base.

04 Résultats et analyses045///Public

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66%des PAPI sont fréquentés par moins de 50 personnes par semaine.

Le label Cyber-base semble être le plus fréquenté.


04 Résultats et analyses045///Public > Publics fréquentant les PAPI


35

Publics fréquentant majoritairement les PAPI en Aquitaine

Parmi les publics qui fréquen-tent les PAPI, nous trouvons 4 populations : les demandeurs d’emploi, les retraités, les étu-diants et les salariés. L’enquête nous a permis d’observer que ce sont les demandeurs d’em-ploi qui fréquentent le plus les PAPI, ce qui peut s’expliquer par les services proposés dans certains centres, notamment ceux d’aide à la recherche d’emploi.

04 Résultats et analyses045///Public

41%des PAPI ont comme public principal les demandeurs d’emploi.

dont...

42PAPI non labellisés.

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AtelierMultiservicesInformatique

NetPublic

Cyber-base

P@T

Point Cyb

PAPI non labellisé

Légende


04 Résultats et analyses046///Bilan > Catégorisation des PAPI par label


37

04 Résultats et analyses046///Bilan

Ce graphique regroupe plusieurs variables d’analyse. Il nous permet d’avoir un panorama général des PAPI par label en région Aquitaine. Il a été construit en utilisant les tableaux ci-dessus. Ce mode de représentation nous permet de faire des comparaisons pertinentes entre labels, et d’amorcer une réflexion par rapport aux questionnements proposés au début de cette partie.

Accès libre avec accompagnementAccès libre en totale autonomie

Formations encadrées


04 Résultats et analyses046///Bilan > Catégorisation des PAPI par département


39

04 Résultats et analyses046///Bilan


05 Hypothèses

La labellisation des PAPI, par la structuration des services inscrite dans le cahier des charges qui la définit, in-fluence la répartition des catégories de publics qui les fréquentent.

H1

1.1 Les types de public par label

Le tableau suivant indique les résultats du test du Khi-2 lorsque que l’on croise la variable label avec le public accueilli dans le PAPI. Les données du Khi-2 particulièrement pertinentes pour cette hypothèse sont mises en valeur.

La dépendance est très significative. Khi-2 = 45,15 / Degré de liberté = 21 (très significatif).

Effectif réel > Effectif théoriqueoto_ordi-nateurs_11.jpg

Effectif réel < Effectif théoriqueoto_ordi-nateurs_11.jpg

1. Les P@T, Point d’Accès à la Téléformation, accueillent peu d’étudiants. Ce résultat semble cohérent, si l’on corrèle la défi-nition d’un P@T aux principaux publics attendus : « Un P@T est un lieu équipé pour permettre à un usager de réaliser un parcours de formation […]. Le P@T vise principalement à accueillir les demandeurs d’em-ploi, les apprentis et autres jeunes en formation en alternance et les dirigeants et salariés des TPE/PME […]. Si une attention particu-lière est accordée aux personnes ayant des difficultés d’accès à la formation (demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires du RMI, illettrés, jeunes sans quali-fication, handicapés, détenus en semi-liberté, femmes isolées, sala-riés faiblement qualifiés, etc.), tout public relevant de la formation professionnelle peut être accueilli dans un P@T, quel que soit son niveau de formation ». (foire aux questions du Site Officiel des P@T1).

Comme le confirme ce texte, et comme on peut l’observer dans le tableau ci-contre, les étudiants ne sont pas le princi-pal public visé. Contrairement

à ce que la charte nous amène-rait à penser : les demandeurs d’emploi ne constituent pas le principal public. En outre, les retraités sont un autre public important fréquentant les P@T. Pourtant, de manière générale, ce public ne recherche pas les formations diplômantes dispensées au sein des P@T. Cela peut s’expliquer par le fait que, dans cette enquête, 23% des P@T (5) ont un autre label (AMI, Cyber-base, etc.).

(1) http://[email protected]/portail/1276/oto_ordinateurs_11.jpg


41

05 Hypothèses

2. Les Point Cyb ac-cueillent principalement des étudiants, et très peu de retraités. Ce résultat s’inscrit dans la logique de la charte des Points Cyb, mise en place par le Ministère de la Jeunesse et des Sports (actuel-lement Ministère de la Santé et des Sports), qui visent essentiel-lement l’accès et l’initiation aux TIC pour les jeunes.

3. Les Cyber-bases et les NetPublic accueillent princi-palement des retraités. D’une manière générale, les retraités sont cités à 30,6% comme prin-cipal public des PAPI enquêtés, derrière les demandeurs d’emploi (41,5%). Il est donc probable que le fait qu’il soit cités comme principal public de ces PAPI, reflète une réalité propre à l’ensemble des PAPI, même si la charte des Cyber-bases2 indique que les demandeurs d’emploi sont le principal public visé.

Cependant, rien ne permet de justifier scientifiquement la surre-présentation des retraités dans les structures portant ces deux labels.

4. Les PAPI non-labelli-sés accueillent en majorité des salariés et des étu-diants, et en minorité des retraités. Cette proposition pourrait être justifiée comme une variante de la précédente, où cette fois-ci « l’équilibre » des différents publics sous-re-présente légèrement les retrai-tés. Cependant, là aussi, rien ne permet de justifier scientifique-ment cette proposition.

A ce stade, on ne peut que conclure du lien entre identifica-tion du label, charte du label et fréquentation pour les Point Cyb.

1.2 Les publics et leurs activités principales

Notons avant toute analyse que ce que nous appelons ici « acti-vité principale » est liée au PAPI et non à un public. Par exemple, on dira qu’un PAPI a pour acti-vité principale « la formation encadrée ». Ainsi, si un public est peu représenté dans une ac-tivité, c’est parce qu’il fréquente peu les PAPI qui proposent ces activités.

Nous avons désigné trois types d’activité :

- Accès libre en totale autonomie : un ou plusieurs postes informatiques sont mis à disposition du public dans un PAPI, sans qu’aucun accompagne-ment particulier ne soit dispensé.

- Accès libre avec accom-pagnement : un ou plusieurs postes informatiques sont mis à disposition du public dans un PAPI, et chaque personne peut solliciter l’aide d’un accompa-gnateur en cas de besoin, que ce soit dans l’utilisation d’un logiciel ou pour tout problème technique, mais aussi pour des services comme la rédaction d’un CV par exemple.

- Formations encadrées : le PAPI propose essentiellement des formations effectuées par son personnel (initiation à l’infor-matique, etc.), ou fait office de relais de formation en tutorant l’apprenant (par exemple dans les Points d’Accès à la Téléformation, les individus viennent suivre une formation en ligne et peuvent être aidés en cas de besoin par les animateurs du PAPI).

(2) Cyber-base : http://www.cyber-base.org/Cyber-base/content/internaute/fichier/presse/presse.pdf et http://www.cyber-base.org/Cyber-base/content/internaute/fichier/presse/presse_6.pdf // NetPublic : http://delegation.Internet.gouv.fr/netpublic/ oto_ordinateurs_11.jpg


05 Hypothèses

Le tableau suivant indique les résultats de tests du Khi-2 lorsque que l’on croise la variable « activité principale » avec le public accueilli dans le PAPI. Les données du Khi-2 particu-lièrement pertinentes pour cette hypothèse sont mises en valeur.

La dépendance est très significative. Khi-2 = 21,09 / Degré de liberté = 6 / Probabilité d’erreur inférieure ou égale à 0,18%.

On observe que : les étudiants fréquentent peu les PAPI proposant des formations encadrées (initiations ou relais d’orga-nisme de formation), alors que les retraités fréquentent majori-tairement ces lieux de formation.

Effectif réel > Effectif théoriqueoto_ordi-nateurs_11.jpg

Effectif réel < Effectif théoriqueoto_ordi-nateurs_11.jpg

1.3 L’activité principale et la fréquentation

Le tableau suivant indique les résultats de tests du Khi-2 lorsque que l’on croise la variable « activité principale » avec la fréquen-tation hebdomadaire du PAPI. Ce test ne fait apparaître aucune donnée particulièrement pertinente. Rappelons que la fréquen-tation est de moins de 50 personnes par semaine pour la grande majorité des PAPI, à savoir 71% des enquêtés.

De ce tableau, rien ne permet donc de démontrer une dépen-dance quelconque entre ces deux variables.

La dépendance est peu significative. Khi-2 = 13,74 / Degré de liberté = 8 / Probabilité d’erreur : 8,97%.Les valeurs du tableau sont les pourcentages Khi2 partiel / Khi2 total. Le signe représente l’écart à l’indépendance.

A ce stade et compte-tenu des données de l’enquête, on peut infirmer cette hypothèse, hormis pour les Point Cyb. La labellisation des PAPI indique une certaine tendance concernant les profils de public qui fréquentent le lieu, mais elle n’est pas généralisable. Nous pouvons cependant retirer de cette analyse certaines données :

- Compte-tenu de la charte du label Point Cyb et au vu des données recueillies, il y a une dépendance entre la labelli-sation et le public accueilli, (principalement les étudiants).- Les étudiants fréquentent peu les lieux de formation encadrée, à la différence des retraités qui semblent recher-cher cela en priorité.- Il n’y a pas de dépendance significative entre l’activité principale et la fréquentation d’un PAPI.

> Hypothèse infirmée, hormis pour les Point Cyb.


43

Les PAPI les plus anciens sont sou-vent plus labellisés que les autres.

H2

L’année de création moyenne des PAPI sans label est 2003. D’une manière gé-nérale, comme on le voit dans le tableau ci-contre, les PAPI labellisés ont été créés dans autour de 2003, et parfois même plus tard (pour les Cy-ber-base par exemple).

> Hypothèse infirmée

L’année de création n’a donc pas d’influence notable sur le fait que le PAPI soit labellisé ou non.

Les PAPI non labellisés sont fréquemment hébérgés dans des struc-tures d’accueil de type bibliothèque ou médiathèque.

H3

Le tableau indique les résultats du test du Khi-2 lorsque que l’on croise la variable label avec la structure d’accueil. Les données du Khi-2 particulièrement pertinentes pour cette hypothèse sont mises en valeur.

La dépendance est très significative. Khi-2 = 34,55 / degré de liberté = 7.Les cases surlignées sont celles pour lesquelles l’effectif réel est nettement supérieur (ou inférieur dans le cas des « autres struc-tures ») à l’effectif théorique. Les valeurs du tableau correspon-dent à : (khi-2 partiel) / (khi-2 total). Le signe représente l’écart à l’indépendance.

> Hypothèse vérifiée

05 Hypothèses


Les PAPI labellisés sont mieux équi-pés que les non-labellisés.

H4 Le graphique suivant indique clairement que les PAPI labellisés possèdent en moyenne deux fois plus de postes infor-matiques que les PAPI sans label.

Les graphiques suivants indiquent le pourcentage de PAPI labelli-sés et le pourcentage de non labellisés qui possèdent un équipe-ment (imprimante, scanner, fax, hauts-parleurs, microphone, casque, webcam, dispositif de visioconférence).

Sous les tableaux est indiquée la différence de pourcentage (Avec label) – (Sans label). Dans le cas où le résultat est positif, les PAPI labellisés ont plus souvent ce type d’équipement que les non labellisés, et inversement si le signe est négatif.

> Hypothèse vérifiée

Hormis pour les fax, les PAPI labellisés sont plus souvent équipés que les non labellisés, ne serait-ce qu’en ce qui concerne le nombre de postes informatiques : il y a en moyenne près de 2 fois plus de postes dans les PAPI labellisés. En outre, les chiffres donnés sous les tableaux indiquent un taux beaucoup plus fort (de 23 à 43%) d’équipement dans les PAPI labellisés.

05 Hypothèses

Imprimante


45

Les PAPI proposant une offre de formation, sont plus fréquentés que ceux qui n’en proposent pas.

H5

Le tableau suivant indique les résultats du test du Khi-2 lorsque que l’on croise la variable «fréquentation hebdomadaire» avec le fait que le PAPI propose ou non une offre de formation.

La dépendance n’est pas significative. Khi-2 = 6,22 / degré de liberté = 4.Les valeurs du tableau correspondent à : (khi-2 partiel) / (khi-2 total). Le signe représente l’écart à l’indépendance.

Aucune donnée significative ne ressort de ce test du Khi-2, y compris si l’on regroupe l’ensemble des valeurs supérieures à 50 personnes dans la fréquentation. Le fait de proposer une offre de formation ne semble donc pas influer sur la fréquentation.

Les PAPI labellisés proposent plus souvent de la formation que les non-la-bellisés.

H6

Le tableau suivant indique les résultats du test du Khi-2 lorsque que l’on croise la variable label avec le fait que le PAPI propose ou non une offre de formation. Les données du Khi-2 particulièrement pertinentes pour cette hypothèse sont mises en valeur.

La dépendance est très significative. Khi-2 = 50,29 / degré de liberté = 1.Les cases surlignées sont celles pour lesquelles l’effectif réel est nettement supérieur (ou inférieur dans le cas des « non labellisés ») à l’effectif théorique. Les valeurs du tableau correspondent à : (khi-2 partiel) / (khi-2 total). Le signe représente l’écart à l’indé-pendance. Le fait que le PAPI soit labellisé influe donc de manière significative le fait qu’il propose une offre de formation ou non.

> Hypothèse infirmée> Hypothèse vérifiée

05 Hypothèses


Cartographie des PAPI06


47

Cartographie des PAPI

06 Cartographie des PAPI

Afin de donner une repré-sentation visuelle évidente du maillage territorial orga-nisé notamment par les PAPI (ou à contrario des « zones blanches »), nous proposons dans ce rapport plusieurs cartes. Ainsi, nous observe-rons les liens que les PAPI entretiennent ou non avec les bassins d’emploi, les lieux tou-ristiques (notamment la côte), les flux de mobilité, les zones d’attractivité économique, les zones urbaines et rurales, etc.

L’utilisation de plusieurs variables issues de l’analyse de l’enquête a été la démarche méthodologique pour la réali-sation des cartes. Ces mêmes variables ont été exposées dans les parties précédentes.

L’analyse des dynamiques observées est représentée sur les cartes suivantes. Il est important de signaler que pour certaines cartes la base d’étude correspond aux 193 PAPI enquêtés et pour d’autres la base générale correspond aux 688 PAPI recensés en Aquitaine.



Carte des flux d’actifs aquitains

Source : cartographique : Articque. / Source : INSEE 2006. Fond carte : AEC / Moullec G. 2010


49


Les flux d’actifs aquitains

Cette carte montre les flux d’actifs pendulaires domicile-travail en 2006 sur le territoire aquitain. Les flux sont discréti-sés en déclinaison de couleurs pour rendre compte de leur intensité. Les destinations sont majoritairement les pôles urbains, avec un réseau non négligeable convergeant vers des communes en zone périurbaine (classification de l’INSEE).

Les mouvements pendulaires les plus importants (plus de 700 actifs/jour) s’opèrent principale-ment dans les grandes agglo-mérations départementales des communes de banlieue vers le pôle urbain (avec parfois plus de 2000 actifs/j sur la CUB), mais aussi de banlieue à ban-lieue (espace périurbain).

Les communes périurbaines ou dotées de centres d’activité stratégiques (usine de gaz de Lacq, centrale nucléaire de Blaye, etc.) drainent un nombre d’actifs importants des espaces ruraux mais aussi des grandes agglomérations régionales (pa-loise et bordelaise notamment).On note l’émergence de

centres d’activité tertiaires, espaces périurbains en milieu rural. Ces communes disposent de plus de ‘réservoirs’ de popu-lation directement ou dans des communes voisines, et de plus d’équipements permanents.

Ces flux correspondent à la mobilité d’actifs et donc aux besoins de main d’œuvre dans et entre les bassins d’em-ploi. On constate la matériali-sation de noyaux principaux (jusqu’à 40 kilomètres d’attrac-tion, plus pour Bordeaux), secon-daires (20-25 kilomètres) et tertiaires (10 à 15 kilomètres : son aire d’attraction est d’une ou de deux communes). Une hiérarchie à différents échelons se dessine (régional, départe-mental, mais il ne faut pas pour autant négliger l’importance des communautés de communes : Mauléon, Saint-Jean-Pied-de-Port) ; ainsi que la porosité qui s’est installée entre plusieurs bassins.

Note : les flux de moins de 50 actifs sont numériquement trop importants et rendent la carte illisible ; le choix de partir de 51 actifs en flux intercommunal en découle.


06

Carte des services proposés par les PAPI :



N=193 PAPI


51


Les services proposés par les PAPI

Les services proposés par les PAPI peuvent être divisés en en quatre catégories selon leur contexte d’usage :

- Neutre (professionnel ou personnel): bureautique (CV, lettre, etc .) ; télé déclaration ; recherche d’informations.- Personnel : communica-tion (e-mails, chats, échanges de données); mise en forme et impression de documents. On considère une dimension personnelle comme dominante si des services personnels et neutres cohabitent. - Professionnel : recherche d’emploi, visioconférence.- Indéfini : autre. Ces PAPI n’ont pas répondu ou précisé leur réponse.

Les PAPI, proposant à la fois des services personnels et professionnels, sont majori-taires (96). Ils sont répartis dans tous les types de com-munes, mais principalement en espace urbain et périurbain où la demande en métiers se diversifie. On note que les ac-tivités de recherche d’emploi en sont un des piliers (100%),

devant la bureautique (93.7%) et la recherche d’information (92.7%). La recherche d’emploi est présente dans tous les types de communes (urbaines, péri urbaines et rurales).

Les PAPI exclusivement destinés à la recherche d’emploi sont situés dans ou à proximité des communes limitrophes d’un autre bassin d’emploi. 80% aident à la recherche d’emploi.

La visioconférence est présente dans près d’un cinquième des PAPI proposant des services à visée professionnelle.

43 PAPI ne proposent que des services personnels : 81.4% proposent de la recherche d’information par Internet, 67.4% de la bureautique et 55.8 % des dispositifs de communication (chat ou e-mail).

Notons que ces services recensés dépendent majoritairement des besoins des usagers, et qu’ils sont susceptibles d’être modifiés si une demande ou une pratique nouvelle venait à émerger.


06

Carte des demandeurs d’emploi fréquentant les PAPI



N=193 PAPI


53


Carte des demandeurs d’emploi fréquentant les PAPI

On retrouve ici la fréquenta-tion des PAPI frontaliers des bassins d’emploi.

Cette présence appuie l’ob-servation de porosité des bassins d’emploi et du besoin des actifs demandeurs d’emploi de passer de l’un à l’autre ; cette dynamique est une tendance de fond continue, observée depuis trente ans.

31% des actifs sortent de leur bassin d’emploi (soit deux fois plus qu’en 1975) et 13 % d’actifs doivent le quitter (leur distance au travail avoisine huit fois celle de ceux restant dans le bassin d’emploi). Plus il est petit et ne permet pas une diversité d’em-ploi suffisante, et plus l’échange inter-bassins augmente.La petite taille de certains bas-sins oblige les actifs à se diriger vers d’autres plus importants, alors que dans les bassin de grande taille il est rare de trou-ver des déplacements des actifs (plus grande diversité de métiers).

On peut en conclure que les PAPI sont, au-delà des fonctions basiques de promotion des TIC et de recherche sur Inter-net, un véritable relais de la recherche d’emploi sur tous les territoires aquitains.

Parmi les 80 PAPI ayant comme public principal les demandeurs d’emploi, 51% possèdent une offre de formation, 53% n’ont pas de label.


06

Carte des PAPIproposant des formations



N=193 PAPI


55


Carte des PAPI proposant des formations

112 PAPI sur 193 enquêtés proposent des services de formation dans des structures de type bibliothèque/mé-diathèque (30.36%) ou des structures diverses (42.86%). Ces formations se déroulent essentiellement en groupe (84%) mais aussi en cours par-ticuliers (40%).

50 PAPI assurent leurs propres formations tandis que 28 (25%) en assurent une par-tie, avec un institut de forma-tion professionnel partenaire. Ces formations sont princi-palement des formations encadrées aux TIC (31%), principalement de bureautique et d’informatique (75% des PAPI en proposent).

D’autres formations, plus rares, sont proposées : média et au-diovisuel (22.3%), accueil et an-glais (environ 10%). La dotation en ordinateur est surtout de 5 à 9 postes (53.5%) ; 68% de ces PAPI accueillent des deman-deurs d’emploi. La possibilité d’une recherche de formation moins chère ou autodidacte est possible.

Ces PAPI sont implantés dans les centres urbains, pé-riurbains ou à proximité des frontières des bassins d’emploi.

Parmi les 112 PAPI ayant une offre de formation, 53% n’ont pas de label et leur public principal sont les retraités (46%).


06

PAPI possédant un seul label



N=193 PAPI


57


PAPI possédant un seul label

Les labels des PAPI en Aquitaine sont multiples et peuvent parfois se cumuler. Dans cette carte nous avons fait le choix de ne représenter que les PAPI à un seul label. Ces labels témoignent des stratégies des acteurs publics pour la diffusion des TIC :

1. Les AMI (Ateliers Multiservices Informatiques) sont un projet piloté par le Conseil Général des Landes.

2. Les labels gérés par les ministères :

- Les NetPublic / EPN (Espaces Publics Numériques) dépen-dent de l’Etat (mission interministérielle) et sont présents dans l’ensemble des départements dans les communes ur-baines et périurbaines. Leur rôle est la promotion des TIC.

- Les P@T (Points d’@ccès à la Téléformation) émanant du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité. Ils fonctionnent au travers des TIC dans le cadre des Dispositifs de Formation Ouverte et A Distance (DFOAD). Ils forment et assurent un suivi dans le parcours professionnel de l’usager. Leur implan-tation se fait dans les zones périurbaines et «rurales-pôle d’emploi.»

- Les Point Cyb sont le pendant des EPN destinés aux jeunes (15-25 ans) et sont plus tournés vers la recherche d’emploi. Ils dépendent du Ministère de la Jeunesse et des Sports (ac-tuellement le Ministère de la Santé et des Sports).

- Les Cyber-bases sont une création de la Caisse des Dépôts et Consignations qui vérifie leur fonctionnement (qualification du personnel, etc) tout en restant autonomes. Elles sont pré-sentes majoritairement dans les Pyrénées-Atlantiques (maillage du département comme les AMI pour les Landes).

On constate une stratégie de déploiement orchestrée par les pouvoirs publics départementaux et natio-naux dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, contrai-rement à la Dordogne ou au Lot-et-Garonne.


06

Carte des labels de PAPI



N=688 PAPI


59


Les labels des PAPI

En Aquitaine les PAPI sont représentés par cinq grands la-bels (Atelier Multiservices Informatique, Espace Public Numérique, Cyber-base, Points d’@ccès à la Téléformation et Point Cyb), avec parfois leurs sous-labels (Bureau Information Jeunesse pour les Point Cyb, etc .) ou d’autres initiatives ayant leur propre label. Cette multitude de labels rend la communication difficile car tous proposent un accès à Internet et une promotion des TIC. Différents services viennent en complément répondre à des besoins particuliers (demande d’emploi).Une poignée de PAPI cumule ces labels : ils sont pour la plu-part mieux équipés que les autres (voir schéma de catégorisa-tion des PAPI, page 19).

• AMI : Ils se trouvent dans des communes de banlieues de pôle urbain (Dax / Mont-de-Marsan) et dans des communes périurbaines mono polarisées, mais surtout comme struc-ture d’appoint de promotion des TIC en milieu rural (en raison de la politique départementale). Ils sont toujours (deux excep-tions avec des flux inférieurs) sur les communes émettant ou recevant les petits flux pendulaires d’actifs (51 à 300 actifs).

• EPN : Ils sont présents dans tous les départements, majo-ritairement dans les pôles urbains, leurs banlieues et les communes périurbaines mono polarisées. Ils sont dans des communes avec principalement des flux de 301 à 700 actifs ; avec de rares exceptions en espace rural sur des flux de 51 à 300 actifs.

• Cyber-base : Peu présentes en pôle urbain, elles sont plu-tôt en communes périurbaines. Elles servent d’appoint en milieux ruraux dans les Pyrénées Atlantiques. Les communes où elles sont implantés émettent au moins 301 à 700 actifs (sauf en P-A, sur des flux de 51 à 300 actifs dans des communes

émettrices et réceptrices en milieu rural, et présentes sur des communes de flux inférieurs pour la politique de promotion du numérique).

• P@T : Ils sont implantés dans des communes périur-baines multi polarisées et des communes rurales-pôle d’emploi adjacentes à cet espace, ainsi que sur des com-munes émettrices et récep-trices de 51 à 700 d’actifs.

• Point Cyb : Ils sont essen-tiellement en pôle urbain, périurbain et banlieue, dans les communautés de com-munes et aires urbaines ; dans des communes émettant ou réceptionnant des flux de 51 à 9185 (maximum aquitain sur la CUB) actifs.

• ECM : Ils sont présents uniquement en Dordogne et Lot-et-Garonne, en pôle urbain, banlieue et périur-bain. Hormis à Agen, ils sont seulement sur des communes émettrices et réceptrices de flux de 51 à 700 actifs.

• Multi label (labels cumulés):On les trouve essentiellement

en milieu rural surtout en communes «rurales pôle d’em-ploi» et autres espaces ruraux; une possible explication est la non rentabilité et le besoin d’apport de plusieurs subven-tions (donc cumul de labels) pour pérenniser le service.

Pour les Pyrénées-Atlantiques, on les trouve en pôle urbain à Pau et Bayonne (marginal) en plus, en Gironde en banlieue de la CUB, quelques uns en périurbain. Ils sont principa-lement sur des communes émettrices et réceptrices de flux de 51 à 300 actifs et quelques flux supérieurs (CUB, Pau et Bayonne).

On note en parallèle un très grand nombre de PAPI sans label (89 sur les 193 enquêtés). Ils sont implantés partout, quel que soit le type de commune, et sont nombreux à mailler les espaces ruraux en Dor-dogne, Lot-et-Garonne et au sud-est de la Gironde.A noter les 4 ECM (Espaces Culture Multimédia), initiatives du Ministère de la Culture en Dordogne et Lot-et-Garonne.


06

Carte des concentrations de PAPI frontaliers

des bassins d’emploi



N=688 PAPI


61


Concentrations de PAPI frontaliers des bassins d’emploi

Il semble intéressant de montrer la concentration de PAPI implantés aux frontières des bassins d’emploi. Elle est même très importante à l’est de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB) partant du Blayais (Bassin de Bor-deaux-Cubzaquais), longeant la CUB à l’est en formant une continuité entre les PAPI de la CUB et de Libourne, et se prolongeant au sud-est, au travers de l’Entre-Deux-Mers, pour terminer dans le bassin d’emploi de Langon-Bazas-La Réole. Cet ensemble forme un arc quasi continu entre les communes (les PAPI sont distants de moins de 10 kilomètres).

Hors pôles urbains et leurs agglomérations, la plupart des PAPI sont frontaliers des bassins d’emploi internes à l’Aquitaine ou des régions voisines.

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Business

Enquête PAPI Aquitaine - Territoire numérique et formation