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Journal Metro Paris

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L’Europe met lamain à la pochepour l’Ukraine

monde P. 6

santé P. 4

Autisme, maladie maltraitéeLa France accuse un retard de 40 ans en matière de prise en charge des patients, dénonce l’association Vaincrel’Autisme. Un constat partagé par le Conseil de l’Europe, qui va adresser à l’Etat une cinquième condamnation.

www.metronews.fr

selon une étude Ipsos,

près d’une femme sur deux

à déjà utilisé ou envisagé

d’utiliser les réseaux

sociaux pour flirter.

© siPa

L’acteur incarne un ex-flic prêtà tout pour sauver son fils dansMea Culpa, le thriller de Fred Cavayé.Il se confie à metronews à l’occasionde la sortie en salles, aujourd’hui.

cInéma P. 12

- n° 2555mercredi 5 février 2014

Drague : les femmespêchent en ligne

sondage P. 10

parIs P. 8

Fast-foods et sex-shops logés à lamême enseigne ?

Vincent Lindon, un père à vif Vincent Lindon,un père à vif

gaum

ont

Ibra régale,le PSGen finale

coupe de la lIgue P. 18

Loi Famille :révolte de façadeà l’Assemblée

polItIque P. 7

4 mercredi 5 février 2014www.metronews.frévénement

Julie mendel

d épistage, prise en charge, trai-tement... Sur l’autisme, laFrance a faux sur toute la

ligne et accuse un retard de qua-rante ans sur ses voisins européens.Selon nos informations, c’est sur ceterrible constat que le Conseil del’Europe va condamner la Franceaujourd’hui, pour manquement àson devoir de prise en charge despersonnes autistes. Un état d’ur-gence pour une maladie qui toucheun enfant sur cent à la naissance, etdont sont atteintes, aujourd’hui enFrance, environ 650 000 personnes.«Face à un Etat aveugle, le recours

juridique était la seule solution»,nous explique le président de l’asso-

ciation Vaincre l’autisme, M’Ham-med Sajidi, à l’origine de ladémarche. «Aujourd’hui, les autistessont encore traités comme desmalades mentaux et 80 % desenfants ne sont pas du tout scolari-sés.» Un véritable paradoxe : l’Orga-nisation mondiale de la santé neconsidère plus, en effet, que l’au-tisme relève de la «psychiatrie »mais le classe au nombre des«troubles du développement». Il nese guérit donc ni à l’hôpital ni avecdes médicaments, mais par la voieéducative.

La psychanalyse en questionSauf que ce tournant, la France ne

l’a toujours pas pris. «En Europe,entre 90 et 100 % des jeunes autistes

vont à l’école. Ici, on continue de lesenvoyer chez des psychanalystes quivont expliquer que cela vient de larelation avec la mère, ce qui la faitculpabiliser», dénonce M’HammedSajidi.La Haute Autorité sanitaire (HAS) a

tenté de changer la donne, dans unrapport rendu en mars 2012. Lesexperts recommandent en effet uneprise en charge personnalisée,mais dans un milieu ordi-naire, comme l’école. Le com-portement des enfants s’amé-liore dans 50 % des cas. Et laHAS balaie «l’approche psy-chanalytique», dont l’effica-cité n’est pas démontrée. Pro-blème : face au puissant «lobby despsychanalystes», avec des «centresspécialisés qui rechignent à bouscu-ler leurs habitudes», «l’Etat ferme lesyeux », déplore le président deVaincre l’autisme. Autre difficulté :une prise en charge personnaliséesuppose un diagnostic précoce. «Ce

qui est impossible aujourd’hui tantque les généralistes et les pédiatresne suivent que deux heures de courssur l’autisme en sept ans de méde-cine», précise M’Hammed Sajidi.

Trois plans autismeDéjà condamnée dans le passé à

quatre reprises par Bruxelles, laFrance a lancé, depuis 2005, trois

plans autisme successifs, avecplus ou moins de succès. Letroisième, présenté en mai2013 par la ministre chargéedes Personnes handicapées,Marie-Arlette Carlotti, reçoitun accueil mitigé : «un bud-get ridicule [205 millions

d’euros] et pas trace de structuresexpérimentales innovantes», sou-ligne ainsi le président de l’associa-tion, qui regrette de voir la France« y aller à reculons » quand elledevrait sauter une bonne fois pourtoutes ce «mur qui nous sépare dureste du monde».§

échec. Le Conseil de l’Europe s’apprête à condamner la Francepour sa mauvaise prise en charge des personnes autistes.effort. L’association Vaincre l’autisme tire la sonnetted’alarme et milite pour un meilleur traitement de la maladie.

Santé

Autisme,la Francedans le mur

une personne autiste réalise un collier de perles dans un centre

médical qui rejette l’approche psychanalitique, à l’isle-d’Abeau. JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP

MONDE Une enfant de 10 ans a étéattaquée par une meute de chiens à Riemst,près de Liège, en Belgique. Gravement blessée,elle a été opérée à deux reprises. Les animauxincriminés ont tous été abattus.

1sur

Patrick Balkany,député-maire (UMP)de Levallois, perdson sang-froiddevant une équipede BFM TV.

VIDéO

L’autisme, c’est quoi ?

L’autisme est un trouble sévère et précoce du développement de l’en-fant, lié à un défaut de maturation du système nerveux. Ses symptômesapparaissent avant l’âge de 3 ans. Il se caractérise par des troubles ducomportement (communication, sociabilisation, gestes répétitifs) quise manifestent de façon diverse et plus ou moins grave selon les cas.Le plus connu est le syndrome d’Asperger : l’enfant présente destroubles de la communication et des interactions sociales, mais sonintelligence s’avère normale, voire supérieure à la moyenne.

650 000

C’est le nombrede personnessouffrantd’autismeen France.

5mercredi 5 février 2014www.metronews.fr événement

«Permettre à tous de vivre une vie ordinaire»IntervIew. Marie-Arlette Carlottiest ministre déléguée, chargée desPersonnes handicapées

Trouvez-vous justifié que le Conseilde l’Europe condamne une nouvellefois la France ?Quand j’ai pris mes fonctions en

2012, j’ai constaté l’ampleur duretard accumulé par laFrance, en matière denombre de places et de qua-

lité de la prise en charge. J’ai doncpris le sujet à bras-le-corps et obtenula mise en œuvre d’un 3e planautisme, doté de 205 millions d’eu-ros. Mais il faut être lucide : on nepeut pas rattraper en deux ans lescarences de plusieurs décennies.Comment votre plan autisme peut-ilredresser la barre ?Grâce à un effort considérable de

création de places et à la promotiondes bonnes pratiques profession-

nelles recommandées par la HauteAutorité de santé. L’enjeu, c’est dediagnostiquer le plus tôt possible lestroubles puis d’assurer un accompa-gnement adéquat tout au long de lavie de la personne. Enfin, je veuxpermettre aux parents de soufflerquand la pression est trop fortegrâce à des places de répit [placesd’accueil temporaire, ndlr].Avez-vous des objectifs chiffrés ?Nous créons 3 500 places pour un

accompagnement adapté de longue

durée. C’est un effort sans précé-dent. La première tranche du plan,soit plus de 100 millions d’euros,vient d’être notifiée aux Agencesrégionales de santé, qui vont lancerdes appels à projets. La 2e tranchedébutera en 2015 pour qu’en 2017une partie du retard soit rattrapée.Comment comptez-vous encouragerl’intégration en milieu scolaire ?Mon fil rouge, c’est l’accessibilité

universelle : permettre à tous ceuxqui le peuvent et le veulent de vivreune vie ordinaire. Mais cela n’estpas toujours possible et les parentsdoivent avoir le choix. Pour lesenfants autistes, je veux un accueiladapté dès la maternelle. Nous crée-rons 700 places d’unité d’enseigne-ment en maternelle. En 2014,chaque académie sera dotée d’uneunité et, à l’issue du plan, ce serachaque département.

§ProPos recueillis Par J. M.

«ruben est devenu un élève presque normal»témoIgnage. C’est le parcoursd’une mère combattante. Unelongue histoire qui a commencé ily a huit ans, à la naissance deRuben. Dans son livre D’un monde àl’autre*, à paraître jeudi, Olivia Cat-tan raconte une histoire qui pour-rait être celle de milliers de parentsen France. En 2008, le diagnostic

tombe : Ruben est autiste. C’est ledébut de la galère.«Vous n’imaginez pas combien les

parents sont paumés», nous raconte-t-elle, dans son appartement de labanlieue de Paris. «Tout devient com-pliqué» : les «diagnostics contradic-toires», «les médecins et les psys quise succèdent», et puis toutes ces«méthodes comportementales» quel’on tente, pour voir... «On m’aconseillé de mettre Ruben à l’hôpi-tal, mais il n’en était pas question»,se souvient Olivia Cattan. Elle décidealors, malgré le handicap de sonenfant, de le scolariser.

Elle devient l’AVS de son filsCe fut un nouveau combat : trou-

ver l’école et «un auxiliaire de viescolaire [AVS], qui l’accompagne enclasse». Une condition sine qua non,«que l’Education nationale n’a pas

réussi à me fournir». Qu’à cela netienne, Olivia Cattan devient l’AVSde son propre fils. Un job à pleintemps, mais qui «valait le coup» :« Ruben est devenu, au fil desannées, un écolier presque commeles autres.»Aujourd’hui à la tête de la fonda-

tion SOS Autisme en France, OliviaCattan poursuit son combat : «Toutreste à faire, au sein de l’Educationnationale et dans la société, pourlutter contre ces préjugés sur l’au-tisme, s’insurge-t-elle. Ils imaginentun enfant violent, incontrôlable, quiralentit les autres. C’est faux !»

§J. M.

Olivia Cattan et son fils Ruben.MAxMiloEditionS

retrouveztouS CeS SuJetS Surmetronews.fr/video

ZAPArnaud Montebourg animait hierla 7e édition des «Objets de la nouvelleFrance industrielle». Un an aprèsson lancement, metronews a demandéà des chefs d’entreprise qui y ont participési cet événement était réellement bénéfiquepour eux.

FRANCE

Au Brésil, uncommerçant parvientà slalomer entre lesballes d’une fusillade.

«M6 boutique» proposepour la Saint-Valentindes cadeaux pourle moins sexistes.

Un automobiliste russea une techniqueimparable poureffectuer un créneau.

DeS aSSISeS natIonaleS

L’association SOS Autisme enFrance organise demain la 1re édi-tion des «Assises nationales del’autisme» afin de lutter contre lesdiscriminations faites aux per-sonnes autistes. Sa démarche estsoutenue par de nombreuses per-sonnalités telles queMarc Lavoine,JeanDujardin,Marie-Claude Pietra-galla, Thomas Dutronc, Eric Naul-leau et Géraldine Nakache.

D’un monde à l’autre,Autisme, le combatd’une mère, oliviaCattan, éditions MaxMilo, 282 p., 18,90 €

«Je veux un accueiladapté dèsla maternelle.»

MaRie-aRletteCaRlOtti, ministredéléguée, chargéedes Personneshandicapées.

BERtRAndGU

AY/AFP

6 mercredi 5 février 2014www.metronews.frACTU MONDE

UkraineL’Union européenne repart à l’offensive.Après deuxmois de face-à-face entrele pouvoir ukrainien et ses oppo-sants dans les rues de Kiev, Cathe-rine Ashton est arrivée hier soir dansla capitale ukrainienne. Elle serareçue cematin par le Président, Vik-tor Ianoukovitch. Dans ses bagages,la chef de la diplomatie de l’Unioneuropéenne doit apporter des propo-sitions d’aide financière pour aiderle pays à sortir de la crise.

Moscou suspend son aidePour comprendre cettemanœuvre

européenne, il faut se souvenir quela crise est partie, en novembre der-nier, du refus de Kiev de signer unpartenariat privilégié avec l’UE. Alorsque l’Ukraine se trouvait au bord dela faillite, l’accord lui ouvrait la per-spective d’une aide de 610 millionsd’euros. Mais le président Ianouko-vitch l’avait finalement jugée insuf-fisante, d’autant qu’elle était subor-donnée au programme draconien deréformes du Fonds monétaire inter-national (FMI). Il avait préféré resterdans le giron de Moscou, qui avaitmis sur la table une offre difficile àrefuser : 15 milliards de dollars decrédit et une réduction des prix dugaz russe (dont l’Ukraine est dépen-dante) de 30 %.Sortie du jeu par un plus gros

miseur, l’Europe tente doncaujourd’hui de replacer ses pions.Profitant d’une fenêtre qui s’estouverte la semaine dernière, quandMoscou a suspendu une partie de

son aide après que le Premierministre ukrainien, Mykola Azarov,a démissionné pour apaiser lesmanifestants. Moscou craint en effetque le pouvoir ne finisse par céderaux pro-européens.Pour être en mesure de faire une

proposition crédible, l’UE s’associeaux Etats-Unis. Ceux-ci ont confirmélundi discuter de cette aide, dont lemontant n’a pas été précisé. «Ellene sera pas petite», a néanmoinsassuré Catherine Ashton au WallStreet Journal, après avoir rencontréle chef de la diplomatie américaine,John Kerry, samedi à Munich.Comme Moscou, Washington etBruxelles exigent toutefois descontreparties : en l’espèce, un gou-vernement technique, susceptiblede calmer l’opposition et de lancerdes réformes pour sortir le pays del’ornière économique. Encore faut-ilque la «carotte», selon l’expressionutilisée par un responsable améri-cain, soit assez grosse. Sinon ce seraencore au bâton (la rue), de jouer.

§Thomas VampoUille

Un nombre record d’erreursjudiciaires réparées en 2013etats-UnisLa nouvelle fait frémir, dans un paysqui pratique la peine de mort. L’andernier, aux Etats-Unis, lenombre d’erreurs judiciaires aatteint un record. Sur près de1 300 prisonniers blanchis aprèsavoir été condamnés pourmeurtre ou pour viol au coursdes vingt-cinq dernières années,87 l’ont été en 2013, a indiquéhier une étude du Registre natio-nal des erreurs judiciaires. Soitle plus important total annueldepuis 2009.

Des innocents qui avouentEn fait, a commenté Samuel

Gross, le principal auteur du rap-port, il s’agit d’une « bonne nou-velle ». Car les erreurs judiciairesmises au jour résultent d’en-quêtes policières et judiciairesplus poussées. Dans 38% des cas,les détenus ont ainsi été discul-

pés « du fait de la coopérationdes forces de l’ordre ». Ce quiconfirme que la police et la jus-tice sont plus enclines à rouvrirdes dossiers en cas de soupçond’erreur judiciaire.Au passage, l’étude révèle une

curiosité : dans 17 % des cas, lapeine de prison a été prononcéeaprès un « plaider coupable ». Lesgens qui avouent leur crime...sont donc parfois innocents. « Ilsplaident coupable car ils ontpeur, en cas de procès, d’êtrecondamnés à une peine de prisonbeaucoup plus longue et peut-être même à mort », analyseSamuel Gross. S’agissant de lapeine capitale, un prisonnier aété d’ailleurs été disculpé en2013 après vingt-cinq ans de pri-son, ce qui a fait passer à 143 lenombre total de condamnés àmort innocentés. On en frissonneà nouveau. §Thomas VampoUille

MexiqueLe rescapé d’un naufrage ditavoir pensé mettre fin à sesjours. «Je ne voulais pas mourir defaim, a confié hier ce Mexicain de37 ans, actuellement hospitalisé auxIles Marshall. Il y a eu des momentsoù j’ai pensé me suicider, maisj’avais peur. » Récupéré lundi pardes patrouilleurs sur un atoll, il ditavoir dérivé pendant treize moisdans le Pacifique, une durée jugéesans précédent par les spécialistes.

LibyeTripoli n’a plus d’armeschimiques. Le ministre libyen desAffaires étrangères, Mohamed Abde-laziz, a souligné hier «un momenthistorique » en annonçant que lepays avait totalement détruit l’arse-nal hérité du régime de Kadhafi.

BrésilGrande offensive contre lecrime à quatre mois du Mondialde foot. Après l’attaque dimanched’une Unité de police pacificatrice

(UPP) dans une favela de Rio par destrafiquants de drogue et lamort d’unejeune policière, les forces de l’ordreont lancé hier une opération d’enver-gure. Elle s’est soldée par la mort parballes de six suspects et par quatreblessés, dont deux policiers.

TunisieL’assassin présuméde l’opposantChokri Belaïd tué lors d’une opé-ration antiterroriste.Presqueunanaprès le crime qui avait plongé le paysdans une crise politique, les forces del’ordre ont lancé une attaque qui s’estsoldée par la mort de «sept terroristestrès armés, a annoncé hier le ministrede l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou. Parmiceux-là se trouveKamelGadhgadhi.»

le ministre de l’intérieur tunisien,

lofti Ben Jeddou, hier. AFP

EN BREF

Catherine ashton en compagnie de l’opposant ukrainien

arseni iatseniouk, le 10 décembre dernier à Kiev. AFP

L’Europe revientdans le jeu

vERs dEs élEctioNs ?

L’opposition a demandé hier auprésident de mettre un terme à la«dictature» en réduisant ses pou-voirs par une réforme constitu-tionnelle «urgente». Le chef del’Etat, lui, a créé la surprise enévoquant la possibilité d’électionsanticipées. Mais au Parlement,dominé par les alliés du président,le dialogue avec l’oppositionn’avait rien donné hier soir.

7mercredi 5 février 2014www.metronews.fr ACTU FRANCE

Loi sur la famille : la faussefronde des députés socialistesPolitiqueBelle journée de diversion à l’Assem-blée. Au lendemain de la reculadedu gouvernement sur la « loiFamille», les députés socialistes ontsemblé amorcer une contre-offen-sive. Ils ont en effet annoncé hierqu’ils allaient déposer des proposi-tions de loi sur plusieurs points quiauraient dû être abordés dans letexte. Mais, sous leurs airs de «fron-deurs», ils partagent la position dugouvernement : l’ouverture de laprocréation médicalement assistée(PMA) aux couples homosexuels estpassée par pertes et profits.Pourtant, lundi, la position du

patron des députés socialistes,Bruno Le Roux, était claire : pas dePMA, pas de loi. «Le texte Famillesans PMA n’était pas notre engage-ment », tweete-t-il d’ailleurs.

Accord avec le Premier ministreMais, hier, le discours des dépu-

tés a changé, subtilement... Enfait, selon un député PS interrogépar metronews, Bruno Le Roux étaitau courant de l’abandon du projetde loi depuis quelques jours. Plu-sieurs députés nous confirmentqu’un accord a été conclu entre ledéputé de la Seine-Saint-Denis etJean-Marc Ayrault.

Loin de s’opposer à la décision duPremierministre, les élus PS passentdonc la journée à excuser le reportde la loi. «Nous en comprenons lesraisons car tout le monde se focali-sait uniquement sur la PMA», nousconfie le député de l’Essonne ThierryMandon. Et Bruno Le Roux de lancerune annonce rassurante pour Mati-gnon : «Nous n’avancerons que surdes sujets sur lesquels nous auronstrouvé un accord avec le gouverne-ment.» Quant à leurs promesses surla PMA, ils les balaient en s’abritantderrière le même argument queMatignon : attendre l’avis du Comiténational d’éthique.

Pourquoi, alors, n’attendent-ils pasce fameux avis avant de faire leurspropositions ? «Beaucoup d’associa-tions veulent que les autres ques-tions, notamment le statut du beau-parent ou l’adoption, soient traitéesrapidement », se justifie l’entouragede Bruno Le Roux. Et, alors queMati-gnon brandissait lundi un «calen-drier parlementaire dense», voilàque les députés ont même trouvéune date ! «Ces questions devraientêtre débattues en mai prochain»,nous confie-t-on. Après les munici-pales mais avant l’avis du comitéd’éthique. Une date idéale pourenterrer la PMA ? §DaviD Perrotin

Hier, les députés socialistes ont subtilement changé leur discours sur la PMa. AfP

Handicapé agressé : ce que risquent les jeunesGrenobleLa rapidité de la justice est à la hauteurde l’indignation des internautes. Troisjours seulement après la diffusionsur Facebook d’une vidéo montrantl’agression d’un jeune handicapé,ses trois agresseurs présumés vontêtre présentés aujourd’hui à unjuge pour enfants.Agés de 14, 15 et 16 ans, ils

devraient être mis en examen pour«violences sur personne vulnérableen réunion avec une interruptiontotale de travail [ITT] de moins detrois jours, ainsi que pour enregis-trement d’images de violences, pour

s’en glorifier, s’en réjouir et les par-tager», a précisé hier le procureurde la République de Grenoble.

« Ils ont agi par jeu »Pour ces faits, la loi prévoit nor-

malement des peines de cinq ansd’emprisonnement et 75 000 eurosd’amende. Mais, les accusés étantmineurs, ils risquent au maximumla moitié de ces peines. Toutefois,le magistrat a tenu à souligner,lors d’une conférence de presse,que la « réponse », en matière demineurs, doit «d’abord être éduca-tive ». Laissant entendre qu’une

sanction pénale ne serait pas labonne solution ?Le procureur a indiqué que le

«mobile profond, exprimé à plu-sieurs reprises par les jeunes, étaitqu’ils ont agi par jeu. L’idée [...] audépart était de mettre la victimedans l’eau et le but recherché des’amuser à ses dépens.» Le magis-trat a également évoqué la possibi-lité «d’un contentieux» entre cesjeunes, qui se connaissaient, à lasuite d’une précédente bagarre, ou« pour une affaire encore plussombre, de vol dans un supermar-ché». §Flore GalauD

JusticeTensions à l’ouverture du pro-cès de Pascal Simbikangwa.Historique, le premier procès àParis d’un ancien officier rwandaispour le génocide a commencé hier.Les avocats de l’accusé ont aussitôtdemandé son annulation, dénon-çant des «droits bafoués» et «l’iné-galité des forces» avec l’accusation.Cette dernière a fustigé unemanœuvre visant à «décrédibili-ser» la justice. La cour a rejeté lademande de la défense.

Fait diversSerge Ayoub placé en garde àvue. Le militant d’extrême droite,ancienne figure des skinheads pari-siens, a été arrêté hier matin à sondomicile de Meudon (Hauts-de-Seine). Une interpellation «hou-leuse», selon une source policière.L’homme de 49 ans est soupçonnéd’avoir frappé sa femme dans lamatinée.

SocialSuspense autour de MoryDucros. Après avoir obtenu inextremis la signature de la CFDT,divisée jusqu’à l’audience, ArcoleIndustries a maintenu hier sonoffre de reprise du transporteurdevant le tribunal de commerce dePontoise (Val-d’Oise). Le jugementsera rendu demain à 17 heures.L’offre prévoit la sauvegarde de2 210 emplois sur plus de 5 000.

SantéHollande lance un troisièmeplan cancer. Doté de 1,5 milliardd’euros et s’étalant sur cinq ans, ildoit notamment cibler les « inéga-lités » face à la maladie, qui « s’ag-gravent », a expliqué hier le chef del’Etat. Il mise pour cela sur le dépis-tage, notamment du cancer de l’uté-rus, et sur un «programme nationalde réduction du tabagisme» quisera dévoilé avant l’été.

EN BREF

« La première préoccupationdes Français, c’est l’emploi.Il ne faut pas provoquer. »AujouRd’hui, L’iNViTÉ dE guiLLAumEduRANd EsT Jean-Claude Gaudin, maire UMPde Marseille. A 8h 15 sur LCI et Radio Classique.

CHristian estrosi, député-maire UMPde Nice

L’iNViTÉ

mercredi 5 février 2014www.metronews.frVOTRERégiOn8

Rédaction : Pierre [email protected]

Publicité : Stéphane [email protected]

Voscontacts

à suiVre

Paris

10 h 30 : Conférence de presse deChristophe Najdovski, candidat EE-LV àla mairie de Paris, autour du projet« Plus belle la Seine ». Siège d’EE-LV,6 bis, rue Chaudron (Xe).

13 h 30 : Au Palais de justice de Paris(Ier), procès du designer Philippe Starck,poursuivi pour avoir navigué sans titrede conduite valable et infraction sur leséquipements de sauvetage. 12e chambredu tribunal correctionnel.

RER D : Jusqu’au vendredi 14 mars, tousles soirs à partir de 22 h 50 (sauf le week-end), des travaux d’entretien des voiesmodifient la circulation des trains dela ligne D du RER sur l’axe Paris-Nord –Juvisy – Corbeil-Essonnes. En conséquence,des modifications de desserte sont prévus.Des bus de remplacement sont misen place. Un allongement du tempsde parcours est à prévoir.

Plus d’infos : www.transilien.com

se déplacer

11 °C6°Cmin max

Paris IIePour eux, c’est sûr, fast-food et jeunesgens ne font pas bonménage. Le collec-tif « Pas deMcDo géant dans le quar-tier Sentier-Montorgueil » revient àla charge, deux mois après avoirobtenu le blocage de l’implantationd’un établissement d’une chaîne derestauration rapide près du métroSentier.Lundi, ils sont parvenus à faire

adopter à l’unanimité par le conseild’arrondissement du IIe un vœu rela-tif aux compétences des communes

sur les locaux commerciaux. « Cevœu, qui sera à l’ordre du jour duConseil de Paris le 10 février,demande notamment que les nou-velles implantations de fast-foodsoient éloignées des écoles, toutcomme le sont aujourd’hui les sex-shops. Idéalement, nous aimerionsqu’ils se situent à au moins200 mètres des établissements sco-laires », précise le collectif.Pour faire valoir sa requête, il sou-

ligne que « les nombreuses étudesscientifiques montrant une corréla-

Mcdonald’s compte une soixantaine

de restaurants dans la capitale. AfPtion entre la proximité des enseignesde restauration rapide et des écoleset l’obésité chez les jeunes rendentcette mesure tout à fait nécessaire ».

Le rêve d’une loiPendant plusieurs mois, ces anti-

fast-foods s’étaient battus contre l’ar-rivée d’unMcDonald’s à l’angle de larue des Petits-Carreaux et de la rueRéaumur. Le 28 novembre, le mairede Paris, qui avait été interpellé parle collectif, avait fini par refuser à lachaîne américaine le permis deconstruire.« Nous voulons maintenant que

Bertrand Delanoë s’adresse au gou-vernement afin que, dans le cadrede la future loi qui sera soumise auParlement par la ministre du Com-merce, des mesures soient prises :accroître le pouvoir des maires, lut-ter contre la banalisation et l’homo-généisation commerciale des rues...tout cela doit être une priorité. Per-sonne n’a envie de voir des hambur-gers ou des aliments gras à chaquecoin de rue », estime le collectif. Auxélus parisiens de trancher lundi pro-chain. §auRélIe saRRot

Fast-food : les antimènent la révolte

mercredi 5 février 2014www.metronews.fr VOTRERégiOn 9

La peinture voit grand dans le XIIIeLe XIIIe passe pour être l’un des terrains d’expression du street art à Paris. Et ce ne sont pasles deux nouvelles réalisations monumentales qui vont faire mentir cette réputation. EL Seed,un graffeur tunisien qui s’était illustré lors du printemps arabe, a remis à son goût la façade de laMaison de la Tunisie, dans la Cité universitaire. Stew, un artiste de la banlieue parisienne a, de soncôté, orné d’un héron de 45 mètres de haut le mur d’un immeuble, place de Vénétie. Ces peinturesfont partie d'une opération de grande ampleur, lancée par la mairie du XIIIe et la galerieItinérance, et qui vise à décorer les bâtiments de l'arrondissement de gigantesques fresques.§

L’image du jour GaLErIE ITInErranCE

Paris XIIIeLa loi des séries à la BNF.Après lafuite d’eau qui a endommagé près de12 000 ouvrages à la mi-janvier, labibliothèque François-Mitterrand aconnu une nouvelle péripétie mardimatin. Une tour de bureaux du bâti-ment a été évacuée à titre préventif enraison de problèmes de qualité del’air : une « présence en quantitésignificative d’éléments de laineminé-rale» a en effet été constatée.

Seine-et-MarneQuatre personnes interpelléesà Chelles, hier. Elles sont soupçon-nées d’être impliquées dans l’agres-sion d’un policier la semaine der-nière. Le fonctionnaire, qui était encivil, s’était interposé lors d’unealtercation dans un bus, avant de sefaire molester par une dizaine dejeunes. Il s’était vu prescrire deuxjours d’arrêt de travail.

La crise touche aussi Mickey.Les deux parcs à thème de Disney-land Paris ont enregistré une baissede fréquentation de 7 % entre sep-

tembre et décembre 2013, par rap-port à la même période l’an dernier.Dans le même temps, Euro Disney,la société d’exploitation du parcd’attractions, a vu son chiffre d’af-faires chuter de 5 %.

ParisMême les chefs étoilés s’ymettent. Le célèbre cuisinier MarcVeyrat, en lutte contre la malbouffe,lance jeudi à Paris des « foodtrucks ». Ces camions lui permet-tront de livrer pour le déjeuner desrepas bios, « sains », servis dans desbocaux chauds, « pour le prix d’unticket-resto ».

EN BREF

12 600C’est le nombre decandidats qui se sontprésentés hier au forum« Paris Métropole pourl’emploi des jeunes »à la Grande halle de laVillette.

mercredi 5 février 2014www.metronews.fr10 AU QUOTIDIEN

high-tech Apple se lance sur lemarché du sport connecté. L’iWatch, unemontre intelligente, pourrait être lancéedans le cadre d’un projet secret – Health-book – de la marque à la pomme.

sur

2Vous ne verrez plus lesrondelles de citron de lamêmemanière. Ce seraientde véritables nids àbactéries. Tout comme lesbouteilles de ketchup, lessalières et les menus.

SANtÉ

37 % des femmes récoltent

des infos sur leur « cible »

via le Net. INSADCO/SIPALa drague ?Simple commeun clic

lucile moy

l a drague sur Internet a debeaux jours devant elle. Long-temps boudé par les femmes,

le Web est de plus en plus utilisépar la gent féminine pour séduire.Si les sites de rencontre font encorepeur (67 % d’entre elles affirmentn’y avoir jamais eu recours), prèsd’une femme sur deux (45 %) adéjà utilisé ou envisagé d’utiliserles réseaux sociaux, et plus large-ment Internet, pour flirter, indiqueun sondage réalisé par Ipsos pourBoursault et dévoilé en exclusivitépar metronews.La crainte de la rencontre virtuelle

s’estompe peu à peu. L’étude révèleque 30 % des femmes ont déjà eul’envie, ou l’occasion, de rencontrerun inconnu après une discussion sur

Internet. Alors qu’« il y a cinq ansc’est quelque chose qui aurait sem-blé risqué et insensé », affirmeEtienneMercier, directeur adjoint dupôle opinion chez Ipsos.

Romantiques, mais pragmatiquesMieux, auprès des femmes de

moins de 35 ans, Internet est enpasse de devenir leur « lieu » préférépour séduire. Avant la boîte de nuitet les bars, mais toujours loin der-rière les soirées entre amis (75 %) etle lieu de travail (49 %). La drague àdistance serait un moyen de « cibleret de mieux gérer son potentiel deséduction », explique Etienne Mer-cier. Car les femmes douteraient deleur capacité à charmer. Enmoyenne, elles s’attribuent la notede 5,4/10. Une première approche

TENDANCE. Pour séduire, les femmes ont de plus en plusrecours aux réseaux sociaux, révèle un sondage Ipsos/Boursault.FLIRT. Une drague à distance rassurante pour les femmes, quidoutent de leur potentiel de séduction.

etude

Enquête Ipsos pour la marque Boursaultréalisée du 16 au 23 janvier 2014 auprès d’unéchantillon représentatif de 1 000 femmesâgées de 18 ans et plus.

qui leur permet d’oser bien plusqu’en face-à-face, à commencer parle speed-dating qui semble avoirfait long feu.Et l’amour dans tout ça ? Les

femmes demeurent des romantiquesmais elles y ajoutent une bonne dosede pragmatisme. Près des deux tiersaffirment avoir déjà connu le coupde foudre mais, si elles croient augrand amour (60 %), elles n’enrestent pas moins prudentes. 37 %affirment tenter d’en savoir le plus

CE QUE PENSENT LES FEMMES« Regardez-moi dans les

yeux. J’ai dit les yeux. »La publicité pour le sou-tien-gorge deWonderbramettant en scène la top-modèle Eva Herzigova apeut-être 20 ans, maiselle est toujours d’ac-tualité. Le temps passemais les atouts de

séduction des femmes demeurent.Selon le sondage Ipsos, elles misentavant tout sur leur sourire (25 %),leur regard (22 %) et leur originalité(14 %) pour charmer. La silhouette(5 %) et le sex-appeal (1 %) arriventloin derrière.Un regard séducteur et une vue per-çante. Près d’une femme sur deuxaffirme que tout se joue enmoins de

cinqminutes. Enmoyenne, les séduc-teurs disposent de 14 min 30 pourfaire la différence. Pour l’acteurGeorge Clooney, il faudra sans doutebeaucoupmoins de temps. Ce dernierarrive en tête des hommes que lesFrançaises aimeraient le plus séduire.Ça tombe bien, il est célibataire.Découvrez le top 5 des chansons séduction surmetronews.fr/chansons

Stars àcharmer

D’après l’étude, voici letop 5 des célébrités queles femmes aimeraientséduire.1. George Clooney2. Brad Pitt3. Guillaume Canet4. Johnny Depp5. Barack Obama,Leonardo DiCaprio etJean Dujardin(ex aequo).

possible via lesr é s e a u xsociaux sur lap e r s o n n econvoitée. Lesmo in s de25 ans n’hé-sitent pas nonplus à changerleur photo deprof i l surInternet pourse rendre plusattractives. Des astuces qui fonc-tionnent. Lorsqu’elles décident depasser à l’action, plus d’une femmesur deux dit arriver à ses fins systé-matiquement ou dans la majoritédes cas. « On continuera de séduirede la même manière, mais le com-portement a muté avec la société »,conclut Etienne Mercier. Ce quefemme veut…§

AU QUOTIDIENmercredi 5 février 2014www.metronews.fr 11

Les défis du PDG deMicrosoftHigh-TechAprès sixmois d’incertitude,Microsoft achoisi en interne son nouveau patron. Ils’agit de Satya Nadella, qui dirigeaitjusqu’alors la branche « Cloud etEntreprise » de la firme. Alors quecette nomination a été annoncéehier, petit tour d’horizon des défisqui attendent le nouvel homme fort.

RedonneR goût à WindoWsDepuis la sortie de Windows 8, lescritiques sont nombreuses concer-nant cette nouvelle version du sys-tème d’exploitation. Son interface,adaptée au tactile, mais pas aux ordi-nateurs traditionnels, a fortementdérouté les utilisateurs.

MueR veRs la tablettePour pallier la désaffection du publicenvers les ordinateurs, Microsoftdoit absolument réussir la transitionde sa branche grand public vers latablette. Pour l’instant ses incursionssur ce marché se sont soldées par

des échecs face aux ogres Apple(iOS) et Google (Android). A terme,Microsoft pourrait fusionner Win-dows RT avecWindows Phone, pourproposer un système d’exploitationunique pour mobiles et tablettes.

intégReR nokia à l’entRepRiseL’un des grands déçus de la nomina-tion de Satya Nadella doit être Ste-phen Elop. Le PDG de Nokia, récem-ment racheté par Microsoft, a long-temps tenu la corde pour le rempla-

cement de Steve Ballmer. Le Cana-dien restera sous les ordres du nou-veau patron et s’occupera de gérerl’intégration des activités mobilesdans l’entreprise. Un secteur oùMicrosoft est à la traîne, après avoirraté ce virage il y a quelques années.Les derniers chiffres de ventesencourageants devraient y aider.

ContinueR à développeR le CloudL’entreprise a lancé de nombreuxservices Web ces dernièresannées : Office 365, Bing, One-Drive, Xbox Live... jusqu’à l’inté-gration de Skype après son rachat.Au deuxième trimestre 2013,Microsoft annonçait une crois-sance à trois chiffres de ses activi-tés Cloud (20,3 milliards de dollarsde chiffre d’affaires et 8,2 mil-liards de bénéfices). Un résultatque les actionnaires aimeraientcertainement voir décliné sur l’en-semble du groupe.

§ Jean-SébaSTien ZancHi

Satya nadella, 46 ans, dirige depuis hier

l’entreprise américaine.MICROSOFT/AFP

WebLes requêtes secrètes de la NSAdévoilées. Google, Facebook etMicrosoft ont publié le nombre dedemandes secrètes déposées par lerenseignement américain. Ainsi laNSA a requis des informations sur9 000 à 10000 comptes Google pen-dant les six premiers mois de 2013,et sur 12 000 à 13 000 comptes lorsdes sixmois précédents. Facebook aannoncé avoir reçu des mandatsconcernant 5 000 à 6 000 comptessur les six premiers mois de 2013.

ModeDes graffitis aux fringues.Avec sa nouvelle collection, Wrungdonne une fois de plus leton avec des tee-shirts aux mes-sages engagés, dontle célèbre « Make artnot war », revisité enversion fleurie pourl’été. Le graphisme etles mots y font tou-jours bonménage.A offrir ou à s’offrir, 35 €.

en bReF

donne une fois de plus leton avec des tee-

le célèbre « Make artnot war », revisité enversion fleurie pourl’été. Le graphisme etles mots y font tou-

A offrir ou à s’offrir, 35 €.

12 CULTURE mercredi 5 février 2014www.metronews.fr

PROPOS RECUEILLIS PAR mehdi omaïs

Comment se sont passées lesretrouvailles avec Fred Cavayé,qui vous avait déjà dirigé dansPour elle?On a repris la conversation là où

on l’avait laissée. C’était super. Jecrois qu’il a eu envie de comblerla frustration que j’avais dévelop-pée lors de notre précédent film.J’incarnais un monsieur Tout-le-monde prêt à tout pour sauver safemme mais incapable de sedéfendre, avec ou sans arme. Al’époque, j’avais envie d’y allercomme un flic. Du coup, avec MeaCulpa, Fred a eu envie de me dire :«Ah, tu veux bouger ? Tu vas voir!»[Rires.]Comment est-il sur le plateau ?Il donne l’impression de prendre

les choses à la rigolade, alors qu’ilest sérieux, énergique et doté d’unsang-froid à toute épreuve. Il acette façon formidable de fairecroire qu’il n’a pas le pouvoir,alors qu’il est le seul à l’avoir.C’est comme un vendeur dans unmarché, il vous fourgue tout cequ’il veut.Il vous a offert un rôle trèsphysique...Oh oui ! La préparation et le tour-

nage ont été intenses. On s’estbeaucoup blessés. J’ai tout faitmoi-même à l’exception de troisscènes qui ont nécessité un casca-deur. Le plus dur était de trouverun moyen de ne pas faiblir entreles prises. Je faisais du sport pouravoir les muscles tendus.Quel regard portez-voussur la longue et très réussie

scène finale dans le TGV ?Quand l’action a lieu loin de

votre pays, avec des moyens delocomotion que vous n’utilisez pashabituellement, vous vous ditesque c’est du cinéma et vous ycroyez moins. Alors que quand ellese déroule chez vous, dans untrain que vous connaissez bien,l’identification est plus forte.Etait-ce un plaisir régressif que dejouer dans une telle production ?Bien sûr, je me suis amusé

comme un dingue avec Gilles Lel-louche, Nadine Labaki et le restede la distribution. C’est supergra-tifiant de voir qu’à mon âge je suis

capable de bouger comme ça. Jen’ai plus 30 ans. Il s’agit d’unmoment très important de ma vieet j’espère, enfin si le public leveut bien, qu’il s’agira d’un tour-nant dans ma carrière.Comment ont réagi les premiersspectateurs aux avant-premières ?Très très bien. Ce qui me fait

plaisir, c’est que le film est appré-cié par les femmes, qui sont enempathie avec les héros. Et j’en-tends beaucoup de personnesconfier : «On dirait un film améri-cain. » Je trouve que c’est un com-pliment dans ce genre cinémato-graphique.§

sortie. DansMea Culpa, Vincent Lindon retrouveFred Cavayé, qui l’avait dirigé dans Pour elle, le tempsd’un polar 100 % action.interview. Il y incarne un convoyeur de fonds prêt à toutpour sauver son fils de 9 ans des griffes de la mafia.

Vincent Lindon à 100 à l’heure

dansMea Culpa. Gaumont DIstrIbutIon

Cinéma

retrouveztous Ces suJets surmetronews.fr/culture

MODE Le rappeur Drake seraà Paris à partir du 24 février pourprésenter sa collection de vêtements,en exclusivité pour le magasin Colette,et pour deux concerts à Bercy.

sur

3 Les One Direction àfond dans «Midnightmemories».

Jennifer Lopez revientdans le Bronx avec«Same girl».

ENIMAGES

Mea Culpa,«un tournantdansma carrière»

un thriller percutantAprès Pour Elle et A bout portant, le cinéaste Fred Cavayé poursuit sonbonhomme de chemin dans le thriller d’action avecMea Culpa. VincentLindon y incarne un ex-flic devenu convoyeur de fonds dont le fils,témoin malheureux d’un règlement de comptes, est coursé par desmafieux. Avec l’aide de son ancien coéquipier de la police (Gilles Lel-louche), il va tenter de sauver son enfant. Si la dimension psychologiquepeine à convaincre totalement, le résultat, efficace à souhait, n’a rien àenvier aux productions américaines.§

on aime

13CULTUREmercredi 5 février 2014www.metronews.fr

ThrillerC’est un scandale qui a secoué les Etats-Unis dans les années 1970. Inspiré defaits réels, American Bluff, de David O. Russell, retrace l’histoire d’unbrillant escroc, Irving Rosenfeld (Christian Bale), et de sa belle complice,Sydney Prosser (Amy Adams), obligés par un agent du FBI, Richie DiMaso(Bradley Cooper), de piéger un homme politique corrompu, CarminePolito (Jeremy Renner). Un long métrage qui a divisé nos critiques ciné.

American Bluff, uncoup d’esbroufe ?

On l’avait abandonné avec lesurestimé Happiness Therapy,sorte de «Danse avec les stars »façon famille dysfonctionnelle.Depuis, David O. Russell a tra-vaillé dur pour nous livrer Ame-rican Bluff. Soit l’histoire d’unescroc (Christian Bale) qui, avecl’aide d’une complice (AmyAdams) et d’un agent du FBI,est chargé de piéger un hommepolitique corrompu. Ne cher-chez pas, toute la substanti-fique moelle de cette superche-rie filmée se situe dans lesecond mot du titre. Un bluff !Outre sa mise en scène insigni-fiante, Russell omet de dirigersa horde de comédiens égocen-trés et cabotins ad nauseam. Ici,c’est à qui criera le plus fortpour briller dans son coin. Descostumes à la musique, dumaquillage aux coiffures, toutle monde cherche l’oscar à toutprix si bien que l’histoire, pour-tant intéressante, s’en trouveinterminablement sacrifiée.

Elégant et malin ! Tels sont lesmaîtres mots d’American Bluff,un divertissement old school surl’association contrainte d’unescroc (Christian Bale, bedon-nant) et de sa maîtresse (AmyAdams, sexy comme jamais)avec un agent du FBI (BradleyCooper, savoureusement cré-tin). Après Fighter et HappinessTherapy, le réalisateur améri-cain David O. Russell signe unthriller jubilatoire et délicieuse-ment kitsch boosté par sa B. O.vintage et ses personnageshauts en couleur. Si quelqueslongueurs sont à déplorer, lamalice du scénario et l’enthou-siasme des acteurs font passerla pilule. On retiendra notam-ment la performance de Jenni-fer Lawrence, irrésistible enépouse trompée, choucroutée,hystérique et imprévisible.Après son Golden Globe dumeilleur second rôle, on voitmal comment l’oscar pourraitlui échapper !

ContreUne supercherie

Mehdi OMaïs

PourJubilatoire

Marilyne leTerTre

Christian Bale et amy adams,

obligés de jouer double jeu.mEtropolitan

PolémiqueTardi sort de ses gonds. Le des-sinateur de BD s’est insurgé aprèsavoir découvert que l’exposition deson œuvre au Festival d’Angoulêmeétait sponsorisée par la marqueisraélienne Sodastream, installéedans les territoires occupés. « Sij’avais su au départ que le festivalétait financé par cette marque,jamais je n’aurais donné monaccord», a-t-il indiqué au Monde.

LivreCe sont les mots d’une légende.Un roman de Charlie Chaplin, le seulqu’il ait écrit dans toute sa carrière,a été retrouvé dans les archives dela cinémathèque italienne deBologne, qui l’a édité à l’occasiondes 100 ans de la naissance du per-sonnage de Charlot. Footlights a étéécrit en 1948.

FestivalCarton plein pour le Hellfest. Lefestival de musique métal, qui sedéroulera les 20, 21 et 22 juin à Clis-

son, affiche d’ores et déjà completpour la journée du 21 juin alors queles 38 000 pass trois jours ont étévendus. Un plébiscite pour le festi-val avec Aerosmith, Black Sabbathet Iron Maiden à l’affiche.

ProjetLeonardo DiCaprio en frissonned’avance. Après le thriller angois-sant Esther, la star américaine s’ap-prête à mettre en chantier en tantque producteur un nouveau filmd’horreur dont le thème portera surunemaison hantée. Jason Blum, pro-ducteur de la saga Paranormal Acti-vity, participera à l’aventure.

l’acteur et producteur

leonardo di Caprio. sipa

EN BREF

14 CULTURE mercredi 5 février 2014www.metronews.fr

ComédieQuand Toni Servillo entre dans unepièce, son élégance laisse coi. Aprèsune poignée de main franche, ilse met à défendre avec une rarepassion et dans un français hono-rable son nouveau film, Viva LaLibertà, de Roberto Andò. « J’aiaccepté de rejoindre ce projet carl’une de ses ambitions premièresétait de parler de politique aveclégèreté », confie le comédienitalien. Dans cette comédiedouce-amère, l’intéressé, récem-ment élu meilleur acteur auxEuropean Awards pour LaGrande Bellezza, incarne à luiseul des frères jumeaux.

Un rêve d’acteurEnrico, le premier, est le secré-

taire général du parti de l’opposi-tion. Alors que les sondages ledonnent perdant, il disparaît subi-

tement, ce qui provoque unepanique monstre chez ses sympa-thisants. Giovanni, le second,souffre d’une dépression et d’unebipolarité qui vont le pousser, pen-dant quelques jours, à remplacerson frère dans la politique. «N’im-porte quel comédien aimeraitinterpréter des jumeaux dans sacarrière, explique Toni Servillo.Surtout quelqu’un comme moi,homme de théâtre, qui connais latradition des grands auteurs,Molière par exemple, qui ont écritsur cette dualité. »

Un film conseillé au papeEn Italie, Viva La Libertà, adapté

du roman Le Trône vide écrit par leréalisateur, a déjà rencontré untrès vif succès. Les hommes poli-tiques lui ont accordé un accueiltrès favorable, tout comme lesintellectuels de la gauche. Parmi

Toni Servillo,ivre de liberté

15CULTUREmercredi 5 février 2014www.metronews.fr

Toni Servillo s’amuse à jouer les

jumeaux dans Viva La Libertà. Bellissima Films

eux, Eugenio Scalfari, le trèsinfluent fondateur du quotidienLa Repubblica. « Il a interviewérécemment le pape et lui aconseillé de découvrir le film,raconte Servillo avant d’éclater derire. C’est génial ! »Et on le comprend ! Le résultat,

bien qu’inégal, n’en demeure pasmoins enthousiasmant et aborde lethème de la fuite vers l’avant avecle même ton délicat employé parNanni Moretti dans Habemus Papam.Après avoir incarné des person-nages sombres dans des filmsmajeurs tels que Gomorra, Servillose dit heureux d’entrer, «modeste-ment», dans cette grande traditiondes œuvres politiques italiennes.« J’espère désormais pouvoir jouerdans un grand et beau filmd’amour, prévient-il. Car un filmd’amour réussi est un excellentfilm politique.» §mehdi omaïS

EnquêteLe milieu marseillais infiltré.Canal + propose ce soir à 20h55 ledocumentaire «Marseille gansters»dans le cadre de l’émission «Spé-cial investigation». Pendant un an,Jérôme Pierrat et Sébastien Thoënsont partis en immersion dans lacité phocéenne afin d’y rencontrerdes caïds et d’autres chefs deréseaux.

SérieUne nouvelle génération d’en-quêteurs. Scott Bakula portera surses épaules la nouvelle série déri-vée de NCIS qui plantera son décorà La Nouvelle-Orléans. Pour cespin-off, l’ex-star de Code Quantumincarnera l’agent spécial Pride, unhomme passionné, motivé et qui nemanque pas d’humour. Les épi-sodes devraient être diffusés surCBS au printemps prochain.

Love TVLe gentleman est de retour !«Bachelor» revient sur NT1 àcompter du 24 février à20h50. Cette année, le plus beauparti de France s’appelle Paul. Il a31 ans, est installé à Singapour, oùil travaille dans les affaires. Côtéloisirs, ce grand fan de rugby est unsupporter du CA Brive. Sa mission?Choisir parmi 25 prétendantes cellequi sera l’élue de son cœur et à quiil offrira la dernière rose.

EN BREF

Paul, le nouvel homme à séduire. NT1

mercredi 5 février 2014www.metronews.frmédias16

«Les Pussy Riotm’ont épaté»InterviewElles avaient un peu disparu des écransradars. Antoine de Caunes recevra,ce soir, dans le «Grand Journal» lesPussy Riot, ces punk russes déte-nues dans un camp pendant deuxans pour avoir chanté dans uneéglise orthodoxe unechanson jugée blas-phématoire. Pour metronews, l’ani-mateur revient sur sa rencontreavec Nadejda Tolokonnikova etMaria Alekhina.

Comment avez-vous réussi àdécrocher la première interview enplateau des Pussy Riot depuis leurlibération le 23 décembre ?On a établi le contact dès qu’elles

ont été libérées. Les Pussy Riot nesont plus que deux. Elles ne veulentplus être considérées comme ungroupe de musique et se consi-

dèrent comme des activistes. Ellesn’ont donc pas de manager. On estpassés par le biais d’associations.Vous ont-elles laissé la liberté deleur poser toutes les questions ?Elles ont répondu dans le détail

aux questions. Elles ne sont pas dutout formatées pour pas-ser sur un plateau de talk-

show, où normalement on ne s’éter-nise pas sur les réponses.Y aura-t-il des révélations durantcette interview ?Elles ont fait un constat très lucide

de la Russie d’aujourd’hui, de la cor-ruption, du mélange des genresentre l’église orthodoxe et le pou-voir de Poutine. Elles ont égalementévoqué les conditions effroyables dedétention dans ce pays.Quel est votre ressenti après cetterencontre ?Je suis tombé sur deux filles qui

m’ont épaté. Elles m’avaient déjàétonné par leur radicalité et leurdignité farouche face à une justiceassez déréglée.Cette interview des Pussy Riot vaun peu rebooster les audiences enbaisse du «Grand Journal»...[Rires.] Non, elles ne sont pas en

baisse. On est à un niveau d’équi-libre normal au regard de la concur-rence frontale des émissions deLaurent Ruquier, d’Anne-SophieLapix ou de Cyril Hanouna. Il n’y ajamais eu autant de talk-shows àcette heure-là.

Êtes-vous prêt à rempiler pour unedeuxième année ?Avec plaisir ! Je sais, avec l’expé-

rience, qu’il faut une saison pourcommencer à stabiliser le paquebot,pouvoir décoller et s’amuser. Onmeretrouvera en septembre, à moinsque je me fasse lourder d’ici là.Quel est le prochain grand scoop del’émission ?Mon rêve est d’aller au Vatican

pour un «Grand Journal» avec lepape. J’ai fait la demande officielle.On verra bien.

§PROPOS RECUEILLIS PAR sonIa ouadhI

antoine de Caunes en compagnie des deux Pussy Riot. canal+

20.50 Série

Les experts«Rien ne change».Avec Ted Danson,Elisabeth Shue, G. Eads.

21.40 Les experts Série.«À la recherche de Kate» -«Un baiser avantde mourir» - «Les deuxMme Grissom».0.20 Dr House Série.Avec Hugh Laurie.2.50 ReportagesMag.

20.55 Magazine

Spécial investigationPrésentation :Stéphane Haumant.«Marseille gangsters».

22.30 G.I. Joe :Conspiration Actionde Jon M. Chu. 2013. USA.VM. 100mn. Avec BruceWillis, Dwayne Johnson.0.15 Kaboul Kitchen Série.Avec Gilbert Melki,Simon Abkarian.

20.45 Téléfilm

C’est pas de l’amourDramatique de J. Cornuau.2013. Fr. 90 mn. AvecDéborah François, MarieGuillard, B. Bellecour.

22.15 Sortir de l’enferde la violence conjugaleDébat. Présentation :Benoît Duquesne.0.05Méditerranée,notre mer à tous Doc.1.25 Toute une histoire

20.45 Football

Coupe de la LigueLyon/Troyes.«Demi-finale».

23.00 Soir/323.25 Les chansonsd’abord Divertissement.0.15 Couleurs outremersMagazine. Présentation :Luc Laventure.0.45 Espace francophone1.10Midi en FranceMag.2.05 Plus belle la vie

20.50 Film

Une séparationDrame de Asghar Farhadi.2010. Iran. VO. 123 mn.Avec Leila Hatami,Peyman Moadi.

22.50 Il était unefois...«Une séparation»Documentaire. 2013.23.45 La fête du feuDrame de Asghar Farhadi.2006. Iran. VO. 104mn.1.25 Bettie Page se dévoile

20.50 Téléréalité

Patron incognito«Rémy Bourdier/OTI».

22.25 Patron incognitoTéléréalité.«Christian Amiard/Cash Converters» -«Guillaume Richard/O2» - «Rodolphe Wallgren/PDG fondateurde Memphis Coffee».2.40M6Music Clipset magazines de la chaîne

TMC NT1 HD1 FRaNCE 4

FRaNCE 5 D8 W9 NRJ12

20.45 Les 30 histoires... spectaculairesMagazine. Présentation :Karine Ferri et Pascal Bataille.23.05 Les 30 histoiresMagazine.1.20 Fan des années 90 Divertissement.

20.45 Baby Boom Téléréalité.«Urgence à Poissy» - «Nouvelle vie» -«Un père et passe».0.25 Obèses : perte de poids extrême2.10 Tous différentsMagazine.

20.50 alice Nevers, le jugeest une femme Série. «Princesse» -«La menace» - «L’homme en blanc» -«Cas d’école». Avec Marine Delterme.0.30 Countdown Série. Avec S. Ströbel.

20.45 Je préfère qu’on reste amisComédie de Éric Toledanoet Olivier Nakache. 2004. Fr. 97 mn.22.30 Versailles Drame de P. Schöller.2008. Fr. 113 mn. Avec Aure Atika.

20.35 La maison France 5Magazine.Présentation : Stéphane Thebaut.21.40 Silence, ça pousse !Magazine.22.30 C dans l’airMagazine.23.40 Entrée libreMagazine.

20.50 En quête d’actualitéMagazine.Au sommaire notamment : «Pâtisseries,restaurants, artisans : nos commercantsà la conquête du monde !».Présentation : Guy Lagache.

20.50 Enquêtes criminellesMagazine.Au sommaire notamment : «Le mari,l’ex-femme et la mère de famille :l’affaire Colette Deromme» Présentation :Sidonie Bonnec et Paul Lefèvre.

20.50 alphas Série. «Le réveil» - «Le vifet le mort» - «Dans l’arène» - «Anglemort» - «L’ennemi est parmi nous» -«Péchés originels».2.00 La maison du bluff

« LE GRAND JOURNAL »sur canal+ ce soir à 19h 10

mercredi 5 février 2014

www.metronews.fr18 SPORTS

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OLYMPISME AlinaKabaeva, uneancienne gymnaste, pourrait enflammerla vasque olympique, vendredi à Sotchi,pour le début des JO. Elle serait trèsprocheduprésidentVladimir Poutine.

sur

4 retrouvezLA vIDÉo Surmetronews.fr/sport

VIDÉOExclu lors dumatchface à Sacramentolundi, Joakim Noahn’a pas supporté lasanction. Enquittant le parquet,il a copieusementinsulté les arbitres.

pierre meNjot

La direction la voulait, Parisla tient. Contre 36 000 suppor-ters, malgré la pluie et un

adversaire révolté, le Paris Saint-Germain a obtenu sa qualificationen finale de la Coupe de la Liguesur le terrain de Nantes, hier soir(1-2). C’est la première de l’èreqatarie pour le PSG, qui peut tou-jours croire à un doublé cette sai-son, l’objectif fixé à Laurent Blanc.L’entraîneur des champions de

France avait annoncé qu’il espé-rait « gagner ce match avec lamanière ». Il a été servi. Car d’en-trée, son équipe a complètementasphyxié les Canaris, cantonnésdans leur moitié de terrain,impuissants devant les 90 % depossession de balle parisiens.Eliminé par Montpellier en

Coupe de France le 22 janvier der-nier, Blanc ne voulait pas vivre lamême mésaventure. Et l’entameidéale de ses hommes l’a rassuré.Si le poteau de Lavezzi, après une

pénétration de Lucas, n’est qu’unavertissement pour les Nantais(4e), le dégagement manqué deRémy Riou se paie cash quand ilcroise la route de Zlatan Ibrahimo-vic. D’une reprise immédiate dugauche, là où les autres joueursauraient simplement lancé unenouvelle attaque, le Suédois lobele gardien adverse des 20 mètres(5e). Mais ensuite, Thiago Silva(13e) puis Lavezzi (33e) manquentle break, butant sur Riou.

Zlatan en sauveurLe réveil avant la pause des Nan-

tais (qui auraient pu bénéficierd’un penalty pour un accrochagede Silva sur Djordjevic, 33e)annonce une seconde période plusserrée. Et au terme d’une demi-heure hachée par de nombreusesfautes, Veigneau égalise et sembleenvoyer son club vers les prolon-gations (81e).Sauf que Zlatan Ibrahimovic,

encore lui, sauve son équipe d’unebien mauvaise situation enclouant le bec aux Canaris d’unetête imparable sur un centre deLucas (89e). Et offre une finale auPSG face à Lyon ou Troyes, quis’affrontent ce soir.§

SuccèS. Le Paris Saint-Germain s’est qualifié pour la finalede la Coupe de la Ligue, hier soir, grâce à sa victoire face à Nantesau stade de La Beaujoire.StAr. Après avoir bien commencé lematch, les hommes de LaurentBlanc ont été bousculés. Mais comme souvent dans ces cas-là,la lumière est venue du Suédois Zlatan Ibrahimovic.

HandballMo n t p e l l i e rsanctionné. Leclub héraultais(MAHB) perd deuxp o i n t s a uclassement de D1.I l en compte

désormais 17 mais reste à la 3e place au goal-average, devant Toulouse. La Commissionnationale d’aide et de contrôle de gestion(CNACG) adécidéhier depunir le club en raisonde ses erreurs de prévisions budgétaires lors dela saison 2012-2013.

CyclismePas de contre-la-montre sur le Paris-Nice. Le parcoursde la 72e édition de la course a été dévoilé hier par son

directeur, ChristianPrudhomme. Le départest prévu à Mantes-la-Jolie le 9mars. Arrivée le16mars… àNice. A noterl’absence de contre-la-montre - une premièredepuis cinquante-neufans -, et une arrivée surle circuit deMagny-Courslors de la 3e étape.

eN breFFootballMonaco montre les muscles. Leclub de la Principauté a présentéofficiellement hier ses trois recrueshivernales : l’attaquant DimitarBerbatov (photo) et les défenseursAymenAbdennour et EldersonUwaEchiejile. « Je ne viens pas pourremplacer qui que ce soit, je vienspour aider l’équipe à gagner», anotamment déclaré Berbatov.Le Bulgare pourrait figurer dans legroupe qui affrontera le PSG,dimanche en Ligue 1 à 21 heures.AF

P

AFP

AFP

Football Coupe de la Liguesi Cavani était absent,

ibrahimovic, lui, a inscrit

un doublé. AFP

Et unefinale, une!

19mercredi 5 février 2014www.metronews.fr détente

BélierVous avez toute votre journée pourtenter de ramener un ami à la raison.C’est louable et courageux !

TaureauVous êtes la locomotive de la famille.Elle n’aura qu’à s’accrocher à vous, et àse laisser entraîner par votre exaltation.

GémeauxVous avez du pain sur la planche.Ménage, rangement de papiers,et bichonnage de conjoint.

CancerVotre âme est tendre et généreuse.C’est un plaisir de se laisser fairepar vos gestes et vos paroles.

LionCélibataire, il est temps de peaufinervotre stratégie d’approche en prévisiondu prochain rendez-vous.

ViergeIl vous faut du repos et du calme.N’acceptez les invitations que si ellespromettent d’être sages.

BalanceTrouvez des divertissements pouraujourd’hui. Il y a des tonnes de chosesà faire pour occuper cette journée.

ScorpionN’investissez pas vos économies surles conseils d’un inconnu. La criseéconomique requiert de la prudence !

SagittaireVous avez le teint grisâtre et l’œil unpeu jaune... Attention à votre foie !

CapricorneL’optimisme revient en force chez vous.Il remplit toute la maisonnée grâceà vous. Félicitations !

VerseauSi une occasion de vousmettre envaleur se présente aujourd’hui,surtout ne la refusez pas.

PoissonsPensez aux conséquences de vosmotsavant de vous lancer dans deméchantsdialogues.

L’horoscope ema Fontayne

Mots fléchésC A O A P R

F E U X D I F F A M E RC R E P E R E S A L E

V I B R A D O S R A PT A O C T O

S E I N I RN A I L O T

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