Les 3 Quotidiens du #sival17

Le Sival, un salon cosmopolite Plus de 60 exposants étrangers, pour cette édition 2017, des visiteurs de tous pays et des délégations d’Algérie, d’Iran, de Tunisie et du Portugal, qui participent au salon.

Le Sival est, comme à chaque édition, un lieu de rencontre privilégié pour tous les acteurs

du monde de la production végé-tale. Le salon attire toujours plus de personnes curieuses de rencon-trer les professionnels de la � lière. Et cette année à Angers, on pourra croiser dans les allées du salon des exposants qui viennent de loin. Pour le Sival 2017, 15 % des entreprises présentes sont des participants étrangers (visiteurs ou exposants). En 2017, le Sival reçoit des délé-gations européennes et non-euro-péennes, avec la participation du Portugal, de l’Algérie, de l’Iran et de la Tunisie. Ces délégations viennent s’ouvrir aux innovations des autres pays et agrandir leur réseau via le Sival.Ainsi, pour rendre le salon plus in-teractif pour les entreprises étran-gères, certaines conférences seront traduites en anglais en temps réel, via des écouteurs, pour les partici-pants non francophones. À chaque édition, le réseau du sa-lon s’internationalise un peu plus et

offre de nouvelles opportunités. Et ce n’est pas tout, puisque le Sival accueille aussi un voyage de presse pour augmenter sa visibilité et colla-borer avec toujours plus d’acteurs !

Le Vibe* allonge la convention d’affaires du SivalPour cette 5ème édition du Vibe se tenant ce 17 janvier, la convention d’affaires, qui regroupe acheteurs et

entreprises des � lières végétales, met l’accent sur l’ouverture internationale en intégrant le réseau Natureef. Plu-sieurs délégations seront présentes : « Vibe accueillera les entreprises de huit clusters européens du consortium Natureef avec l’Espagne, le Portugal, la République Tchèque, la Bulgarie,

le Danemark, la Pologne ou encore l’Allemagne », explique Bastien Hualpa, chargé de mission pour Vibe-Natureef. La popularité de cette rencontre va en augmentant et comptera cette année jusqu’à « 140 participants, 400 rendez-vous, et 20 nationalités différentes, tout en mixant les secteurs d’activités », précise encore Bastien Hualpa. Le Vibe compte également pour cette saison, encourager l’export en Amérique latine, en Chine ainsi qu’aux Philippines. De nombreuses entreprises participent donc à cet évènement et attestent de la volonté de rapprocher l’ensemble des entre-prises sur le plan commercial comme sur le plan géographique : « le Vibe est très intéressant car il propose une grande diversité d’intervenants qui travaillent à l’étranger et qui, ici, se retrouvent à 20 mètres de votre stand », témoigne Thierry Corbière, le directeur général d’Advansee, société nantaise de conception en produits électroniques participant à la convention d’affaires Vibe-Natureef.

IVANA BILKOVA, ARMAND VERGNAULT, MARINE RENAUDON, MATHIAS COURSIN,

QUENTIN GIRAULT*Vegepolys international business event.

140 participants, de 20 nationalités différentes, sont attendus à la convention d’affaires internationale, le Vibe-Natureef.

Venez nous rejoindre sur notre stand ARDESIA D87

Une dégustation MELON et un JEU CONCOURS

vous attendent !

N°1 - Mardi 17 janvier 2017

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La puissance au service du rendement

Nouveauté

La traduction simultanéeLes conférences traduites simultané-ment en anglais sont repérées dans le programme. Les non francophones peuvent aussi pro� ter des confé-rences du salon ! (Mardi à 14 h et 16 h, mercredi 10 h et 14 h 30).

New

Simultaneous translation

The simultaneously translated confe-rences are noticed on the program. Non French speakers, please come and enjoy these meetings on Tues-day (14 h and 16 h) and Wednesday (10 h and 14 h 30) !

Zoom sur...

La Plants Week 2017, du 16 au 19 janvier à Angers La Plants Week, c’est le moment fort de l’année pour les acteurs du végétal. Elle se déroule du 16 au 19 janvier et englobe plusieurs événements importants du végé-tal : les Rencontres du Végétal, le Sival, le Vibe*, et le Végépolys Symposium. C’est le moment pour se mettre à jour sur toutes les nouveautés concernant le végétal spé-cialisé et développer des synergies grâce à la présence de nombreux professionnels. Les événements proposés couvri-ront la présentation des recherches et expérimentations les plus récentes, en passant par des échanges commerciaux entre professionnels, jusqu’à la démonstration d’innovations en matière de technologies pour la � lière du végétal. * Vegepolys international business event.

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Interview

Jacques-Antoine CesbronPrésident de Végépolys

Quels types d’actions Végépolys mène à l’international ? En tant que pôle de compétitivité, Végépolys a vocation à booster l’innovation des entreprises. Il mène des actions pour aider à l’internationalisation des innovations de ses membres : organisation de missions (exploratoires ou com-merciales), présence sur des salons, ouverture d’antennes. Ses différents réseaux internationaux, comme Plant Inter-Cluster par exemple, facilitent les relations, les collabora-tions et les partenariats.

Quels sont vos prochains gros projets à l’international ? Végépolys est partenaire du projet collaboratif européen Natureef, qui va permettre aux entreprises des clusters européens de créer des alliances pour conquérir les marchés d’Amérique Latine, des Philippines et de la Chine. L’orga-nisation du Vibe-Natureef, sur le Sival, est une convention d’affaires qui a pour but de favoriser les rencontres entre entreprises étrangères. Ce rendez-vous sera suivi, en 2017, de missions sur chacun des pays visés.

Pouvez-vous nous donner un exemple d’actions menées actuellement à l’international ? Nous sommes présents sur deux salons internationaux : IPM China et Fruit Logistica. Sur ce dernier par exemple nous ac-compagnons les innovations de nos membres et les lauréats du concours innovation variétale du Sival. Par ailleurs, après une implantation réussie en Chine, nous avons ouvert il y a un an une 2ème antenne à l’international, Vegepolys Latina, basée en Colombie. Nous préparons avec notre VIE présent là-bas, une mission en juin 2017.

PROPOS RECUEILLIS PAR CLOÉ TOULAT ET ANOUSHKA BOUYER

Focus sur 3 jeunes pousses de la fi lière végétaleDix entreprises innovantes de moins de 3 ans sont regroupées au sein d’un pôle Jeunes Entreprises sur l’Espace Zoom innovation.

Carbon bee : une caméra utile aux vignerons

La startup française Carbon Bee, représentée par Gérald Germain et basée à Valen-ciennes, a remporté grâce à sa caméra hyperspectrale, capable de détecter les ma-ladies des vignes, le prix na-tional attribué au concours French Tech Culture, organisé en juin dernier. L’intérêt est de pouvoir détecter des varia-tions de couleurs in� mes sur les feuilles de vigne, témoins du développement de ma-ladies, en premier lieu des-quelles la � avescence dorée, � éau qui condamne chaque année des milliers de ceps. Le capteur de Carbon Bee pour-rait également être capable de déterminer le taux de sucre dans le fruit, pouvant donner une date approximative du début des vendanges, consti-tuant une aide à la décision considérable. Cette nouvelle technologie n’est pas encore opérationnelle, mais compte

être commercialisée prochai-nement, avec la volonté d’of-frir un service aux vignerons moins coûteux qu’une clas-sique prospection manuelle.

GreenCityzen : des capteurs tout terrain

GreenCityzen est une entre-prise créée en 2015 qui pro-pose des capteurs connectés utilisables dans différents secteurs. Les capteurs Humm-Box Level permettent de me-surer le niveau ou le volume de cuves a� n de contrôler la disponibilité des réserves

d’eau à incendie, de mesurer le remplissage des silos ou d’optimiser les tournées de ramassage des conteneurs à verre par exemple. Concer-nant le monde du végétal, les capteurs HummBox Soil permettent de monitorer les sols en captant l’humidité du sol et la température du sol et de l’air. Ces boîtiers étanches sont utilisables pour la gestion de l‘irrigation en agriculture, mais aussi par des particuliers pour le suivi de leurs plantes vertes en étant reliés à une application pour Smartphone permettant de gérer l’arro-sage.

Géochanvre F : des géotextiles et paillages 100 % écolos

Géochanvre F est une entre-prise de 7 personnes créée en 2014. À partir de paille de chanvre et d’autres � bres végétales produites en Bour-gogne, Géochanvre F fabrique des géotextiles et paillages

non tissés, biodégradables, sans colle ni dérivés de plas-tique ou d’amidon grâce à l’hydroliage (utilisation d’eau à forte pression). Le chanvre textile étant cultivé sans en-grais ni pesticides, l’entreprise s’inscrit dans une démarche innovante, économique et durable. Les produits com-mercialisés sont des sacs de déchets verts réutilisables et biodégradables et des pail-lages sous forme de dalles ou de rouleaux.

ALEXIA METIVIER ET SOPHIE KLINGET OTHMANE BENJELLOUN

Mardi 17 janvier 2017

Brèves

AGreen Startup 48 heures de concours non stopLe Sival accueille cette année la 2ème édition du concours AGreen Startup. C’est avant tout un dé� qui est proposé aux participants : 48 h pour monter leur startup. Qu’ils soient porteurs de projet, étudiants ou professionnels, cette démarche est l’occasion de partager, d’enrichir ses compétences et donner de l’essor à une innovation. AGreen Startup mobilise donc des acteurs variés des � lières du végétal, en tant que participants mais aussi en tant que jury et mentor. Pour Antoine Chupin (Florentaise) et Didier Thalmann (Valuans), respectivement juré et mentor de la première édition en 2016, leur investissement « résulte d’une curiosité naturelle et de l’envie de prendre part à l’aventure ». « La diversité des startup présentes et la motivation des équipes » ont séduit Antoine Chupin. « C’est un moment de partage et d’échange ef� cace car l’atmosphère est bien-veillante », complète le mentor. Pour dé� nir ce concours, les deux professionnels relèvent l’audace et l’investissement des équipes : « on peut oser et trouver des acteurs qui répondent présents pour essayer de faire, même si on se dit que ce n’est pas raisonnable ».

Le Job dating se déroulera les 18 et 19 janvier.

Géo-bag vert fabriqué et com-mercialisé par Géochanvre F.

Les capteurs HummBox Soil de GreenCityzen.

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Le Sival pour un emploi idéal Pour la 5ème année consécutive, l’Apecita et l’Arefa(1) sont les partenaires emploi du Sival. Ce partenariat fait du salon un lieu propice à l’embauche.

Le Sival est l’opportuni-té pour les demandeurs d’emploi de rencontrer

un large panel d’entreprises. La � lière propose en effet une grande diversité d’emplois, parfois méconnus, accessibles à tous les niveaux, du sai-sonnier à l’ingénieur. Depuis plusieurs éditions, Géraldine Lebreton, déléguée régio-nale Apecita Pays-de-la-Loire, note « une plus grande diver-sité dans les postes proposés au salon ». Les secteurs de la production et la transforma-tion sont les plus demandeurs, suivi de la vente, l’expérimen-tation et en� n la logistique. Les qualités recherchées sont l’autonomie, l’observation et l’anticipation en production. Les métiers de la logistique

sont actuellement en plein essor. Comme chaque année des tables rondes sont organi-sées ainsi que des entretiens avec des conseillers de l’em-ploi. Le Sival « renouvelle l’ex-périence de la bourse à l’em-ploi qui l’année dernière avait recueilli une centaine d’offres. C’est un lieu de passage in-contournable dans le salon », explique Géraldine Lebreton.

Le Job dating, très apprécié par les entreprises, est recon-duit. Géraldine Lebreton se réjouit « d’avoir su attirer des entreprises extrarégionales et espère toucher l’internatio-nal ». Christophe Mezy, cogé-rant et directeur commercial de la gamme agricole de la Sobac, y a participé l’année dernière : « la durée limitée de l’échange oblige à être très

synthétique. L’avantage […] est de pouvoir recevoir beau-coup de personnes sur un cré-neau assez court ». La startup Agricool y a également pris part : « nous avons pu obtenir les CV des candidats quelques jours avant le Sival, a� n d’étu-dier les pro� ls en avance. Lors des entretiens Job dating, l’objectif est d’aller à l’essen-tiel, puis de creuser si besoin lors de rendez-vous complé-mentaires. C’est un format intéressant, surtout pour avoir en première approche les mo-tivations de la personne. »

SÉBASTIEN MARTINS, PERRINE GRAVALON, SIMON DUVAL

(1) Associations paritaires interve-nant pour l’emploi et la formation dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

Le coup de foudre !

CUPIDISSIMO F1 (CLX 37608)*

*Variété en cours d’inscription (APV).Communication Division | FR3078C | 12-16

Le Quotidien du

Des robots dans les champs Végépolys Symposium met à l’honneur la robotique.

De la science-� ction à la ré-alité : pour l’édition 2017,

Végépolys Symposium mettra à l’honneur la robotique dans la production végétale. Des experts à l’échelle internatio-nale présenteront, ce jour à partir de 16 h, leurs projets et leurs travaux sur ces nouveaux outils. Les robots offrent de nombreuses perspectives pour le végétal de demain. Alliant les dimensions éco-nomiques, sociales et envi-ronnementales, ces projets répondent aux probléma-tiques de l’agriculture. Un rapprochement est déjà initié entre les acteurs français du public et du privé au sein de la plateforme RobAgri pour

stimuler la diffusion de ces nouvelles technologies. Cet essor répond à l’un des axes de développement de “Inno-vation Agriculture 2025”. Le projet collaboratif PUMAgri, Plateforme universelle mobile pour l’Agriculture, les robots Oz de Naïo Technologies et Deep� eld 4D-Scan Bosch Deep� eld Robotic seront éga-lement présentés. Pour par-ticiper, n’hésitez pas à vous inscrire. Pour les anglophones une traduction simultanée est disponible.

CLAIRE BARDOU, MARIANNE SINQUIN, ADÈLE JUBÉ

Mardi 17 janvier, 16 h, salons Loire.

Le Sival, toujours présent pour faire germer de nouvelles innovationsDans la course à l’innovation, quelles sont celles révélées par le concours Sival Innovation pour répondre aux enjeux de la fi lière ?

L’innovation, leitmotiv du Sival, est au cœur des en-jeux des productions de

demain. Le concours de l’in-novation récompense chaque année des matériaux, produits ou services qui se distinguent par leur caractère novateur. Ils visent à répondre aux diverses problématiques de la � lière tout en s’intègrant au mieux dans la vision actuelle du dé-veloppement durable.Le cru 2017 est particulière-ment riche. Dans l’optique de dénicher et de promou-voir la nouveauté, ce ne sont

pas moins de 32 dossiers qui ont été sélectionnés, parmi 62 candidatures, pour être évalués par le jury � nal. Nous comptons de nombreuses innovations dans la catégo-rie “Intrants, protection des cultures, fertilisation et subs-trats” avec une large gamme de produits de biocontrôle et dans la catégorie “Machinisme et automatisme”avec la nomi-nation de divers outils tractés ou connectés.Alors que les nouveautés fourmillent sur de nombreux stands du Sival, le concours permet aux entreprises de mettre en avant leur innova-tion mais surtout de la sou-mettre à un jury d’experts. Ce dernier juge la qualité et la pertinence des dossiers no-minés. Participer au concours, c’est valoriser son entreprise et son dynamisme. C’est éga-lement béné� cier d’une pro-motion spéci� que et avoir la possibilité d’obtenir une re-connaissance de ce concours de référence dans la � lière.

La remise des prix est atten-due avec impatience et se déroulera dès le premier jour du salon, ce mardi 17 janvier à 18 h, au sein de l’espace Forum. Le jury � nal s’est réuni le 13 décembre dernier pour déterminer les entreprises lauréates du concours. Au total, 16 produits ont été ré-compensés. Cette année, les technologies connectées se sont distinguées avec 8 pro-jets primés, tels que Biopose d’Invenio ou SympHO2ny de Cultilène. L’innovation varié-tale ainsi que les solutions de biocontrôle ont aussi été mises à l’honneur. En� n, vous aurez peut-être l’occasion de repérer les lauréats 2017 dans les allées du Sival grâce aux badges connectés “My Jomo”, eux aussi dans la ten-dance innovante.

PHILIPPINE SOTTEAU, MARIE GALLON, MARCELA FILGUEIRAS,

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Des innovations primées

Thermo-gouttière hydroclimatique (EBBJ)

La thermo-gout-tière hydrocli-

matique® est une innovation locale, de l’entreprise EBBJ SARL, qui devrait ravir les producteurs de cultures hors sol. Récompensée du Sival d’Or, cette gouttière déroulée en PVC assure de nombreuses fonctions. Une circulation d’eau froide ou chaude permet de mo-duler, en fonction des besoins, la température à proximité du sys-tème racinaire et de la plante. Cela permet de se passer de tuyaux thermo-régulateurs mais aussi de réaliser des gains énergétiques. Cette gouttière est communément équipée d’un canal récupéra-teur de percolats. De plus, elle intègre les supports d’irrigation et de brumisation. La possibilité de la recouvrir avec un � lm plastique permet un nettoyage très rapide et une désinfection aisée. Cette innovation s’inscrit dans une démarche durable puisqu’elle est is-sue de PVC recyclé et sera à son tour recyclée après 25 à 30 ans d’utilisation.

Gleek (Advansee)

Gleek a obtenu le Sival de Bronze dans la catégorie des services et logiciels. Il

s’agit d’un piège connecté à placer directe-ment dans les cultures. Par le biais de feuilles chromatiques gluantes, le dispositif permet d’alerter sur une arrivée massive d’insectes. Un comptage des insectes capturés par les bandes gluantes est réalisé plusieurs fois par jour. Une alerte est envoyée directement au destinataire en cas de dépassement du seuil de saturation. Cet ap-pareil est un outil d’aide à la décision universel et utilisable sur une large gamme de cultures (arboriculture, viticulture, production sous serre). Grâce à son utilisation, le ciblage des interventions dans le temps sera facilité et l’empreinte écologique diminuée.

Prestop® 4B (Biobest et Lallemand Care)

Les pollinisateurs vecteurs du biocontrôle : voici une solution in-

novante ayant reçu le Sival d’Or dans la catégorie “Protection des cultures”. L’alliance des bourdons et du fongicide biologique G. catenulatum J1446 est née d’une coopération entre Biobest et Lallemand Care. Sachant que les contaminations fongiques peuvent avoir lieu lors de la � oraison, la protection des � eurs présente un réel intérêt. Ici le pulvérisateur est remplacé par un applicateur naturel : le bourdon. La protec-tion sera par conséquent ciblée et continue. Cette innovation est à l’heure actuelle homologuée en culture de fraises et framboises sur Botrytis cinerea. Une attention particulière devra être portée aux applications de fongicides chimiques qui pourraient altérer les béné� ces apportés par Prestop®.

Dino (Naïo Technologies)

L’entreprise Naïo Technologies ne

cesse d’innover en présentant cette année Dino, un ro-bot enjambeur pour désherber les lé-gumes en planche. Ce dernier s’est vu attribuer le Sival d’Argent dans la ca-tégorie “Automatisme, machinisme”. Ce robot travaille en auto-nomie et convient particulièrement aux cultures de laitues. Divers outils s’adaptent en fonction du type de sol ou de la culture. Le désherbage est souvent un poste coûteux en matière de temps de travail et de coût énergétique lié à la mécanisation. Les passages répétés de ce robot léger à propulsion électrique présentent une réelle solution face aux problématiques liées à l’enherbement des planches légumières. Dino pense même à vous une fois le travail terminé en envoyant un SMS !

La technologie innovante des drones trouve avec Biopose, d’Invenio (Sival d’Argent), un réel champ d’applica-tion, en ouvrant de nouvelles pistes de solutions pour des applications de biocontrôle sur des arbres à grand développement. Ici : la pose de confuseurs sexuels pour lutter contre le carpocapse du châtaignier.

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La productivité à portée de mainde main

MONTE BELLO

Mardi 17 janvier 2017 Le Quotidien du

Les Rencontres du VégétalLa 9ème édition se termine aujourd’hui sur le thème : “Diversité : atouts et défi s pour les fi lières du végétal spécialisé”.

Tous les deux ans, les Rencontres du Végétal ont vocation à mettre à

la disposition des chercheurs, des enseignants et des acteurs économiques les résultats les plus récents des recherches fondamentales et appliquées dans les différents secteurs du végétal spécialisé. Organi-sées par AgroCampus Ouest, avec le concours de l’Inra, du Gévès, de l’Esa, de l’Univer-sité d’Angers, de Végépolys et du programme Objectif

végétal, l’édition de cette année traite de la diversité sur tous ses aspects. Lancer la diversité et ses enjeux au cœur des Rencontres du Vé-gétal atteste que le végétal spécialisé intègre les préoc-cupations sociétales du 21ème siècle. Au programme, ce sont 5 conférences organisées en thématiques : “diversité des marchés et produits”, “diversité au sein des sys-tèmes de production”, “diver-sité et protection des plantes”,

“diversité des territoires et des paysages”, “diversité et création variétale”. Une table ronde dédiée au Big Data et ses béné� ces pour les entre-prises dans la gestion de la diversité clôturera aujourd’hui ces 9èmes Rencontres.

SÉLIM AMINE, MARION PEREZ, AHMED ZGHAL

Plus d’informations sur www.rencontres-du-vegetal.agrocam-pus-ouest.fr

Conférences

Mardi 17 janvier

ViticultureŒnotourisme : rencontres des réseaux Caves touristiques du vignoble du Val de Loire. Par Interloire. Conférence réservée aux acteurs du tourisme, sur inscription préalable.

9 H 30 - SALLE LAYON

ViticultureL’oxygénation contrôlée des moûts, un outil pour piloter et stabiliser le pro� l des vins blancs. Par la société Vivelys.

11 H 00 - SALLE AUBANCE

Tous secteursLe marché des biostimulants se struc-ture. Quelles avancées récentes, quels béné� ces pour l’utilisateur ? Par la Société Arysta.

11 H 00 - SALLE HYRÔME

ViticultureComment évaluer conjointement perfor-mance environnementale et qualité des raisins issus de systèmes viticoles ? Par l’Esa et les Chambres d’agriculture.


Tous secteursPanorama international des agricultures urbaines. Par Marie Dehaene, consul-tante en agriculture urbaine. Traduction simultanée en anglais.

14 H 00 - SALONS LOIRE

Fruits et LégumesPoint sur les acquis et les perspectives de la culture de tomates en serres se-mi-fermées. Par le CTIFL de Carquefou.


Twitter, Facebook, Linkedin...Le Sival, c’est aussi sur les réseaux sociaux

Suivez l’actualité du salon en direct sur Twitter et tweetez avec le hashtag #sival17 !Pour faire vivre le salon 2017 en Live Tweet, l’équipe Sival est accompagnée par des étudiants de l’IUT GEA d’Angers et d’Agro-Campus Ouest - Promotion Flam (Fruits et légumes alimentation et marchés). À l’affût de l’information et à votre écoute, vous les rencontrerez sur les stands, dans les allées, aux conférences et temps forts du salon. Et pour partager un moment de convivialité, un Twapéro est organisé jeudi à 13 h, près du Forum. Nous vous attendons pour échanger sur nos passions autour d’un verre. Sival est aussi sur Facebook : https://www.face-book.com/sivalangers/ et vous invite à rejoindre le groupe Linkedin Sival.

SÉLIM AMINE, MARION PEREZ, AHMED ZGHAL

Contact : Valérie Lebourgeois : [email protected] - 06 34 99 15 76.

Sur le net

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : CHRISTIAN GROLL, ANGERS EXPO CONGRÈS - COMITÉ DE RÉDACTION : ANGERS EXPO CONGRÈS, AGROCAMPUS OUEST ANGERS, L’ANJOU AGRICOLE - MAQUETTE, SECRÉTARIAT DE RÉDACTION ET MONTAGE : L’ANJOU AGRICOLE - RÉDACTION : LES ÉLÈVES DE AGROCAMPUS OUEST ANGERS (FLAM : FRUITS ET LÉGUMES ALIMENTATION ET MARCHÉS) - IMPRESSION : SETIG-PALUSSIÈRE - NOMBRE D’EXEMPLAIRES : 4 000.

Évènements du salon

Mardi 17 janvier

Vegepolys SymposiumQuelle place pour la robotique dans les productions végétales d’aujourd’hui et de demain ?


Traduction simul-tanée en anglais.

Mercredi 18 janvier

Colloque Euroviti“Vins blancs moelleux et liquoreux du Val de Loire” : marchés, itiné-raires techniques et aspects sen-soriels. Colloque gratuit réservé aux professionnels sur inscription.


Forum du Sival

Mardi 17 janvier

Présentation des projets AGreen StartUp

9 H 00 -10 H 30

Associer arboriculture et élevage ovin : quels aménagements de verger cela implique-t-il ?

10 H 30 - 11 H 15

- 25 % d’IFT sur les domainesviticoles Dephy ! Trucs et as-tuces d’une démarche robuste

11 H 30 - 12 H 00

Présentation du systèmede protection des obtentions végétales de l’Union euro-péenne

12 H 00 - 12 H 30

Végépolys et le Sival, les fruits de 6 siècles de voyages des plantes

13 H 45 - 14 H 15

Consommation Fruits & Légumes

14 H 30 - 15 H 00

Où en sommes-nous dans la baisse des phytos en légumes ?

15 H 15 - 15 H 45

Autorité et management avec les générations YZ. Générations YZ : mettez votre management à la page !

16 H 00 - 16 H 30

Améliorer sa fertilisation pour limiter le développement des ma-ladies et ravageurs : quelles pistes de travail en maraîchage bio ?

16 H 45 - 17 H 15

Pitch Jeunes Entreprises

17 H 15 - 18 H 00

Remise des Prix Concours Sival Innovation

18 H 00

Le bio au Sival

Mardi 17 janvier

ViticultureVins bio moelleux : alternatives à l’utilisation du sorbate de potassium pour la conservation en BIB. L’usage du sorbate de potassium est interdit pour les vins bio depuis l’adop-tion en 2012 du cahier des charges européen vini� cation.

14 H 30 - SALLE MAINE

Mercredi 18 janvier

Légumes

Lutte biologique contre les ravageurs des légumes : quoi de neuf ? Mouche de la carotte, pucerons noirs des cucurbitacées, altise des crucifères... Autant de ravageurs qui nuisent aux légumes, et peu de méthodes de lutte.


Légumes

Semences potagères bio : une � lière à potentiel ! Dans un contexte de fort dynamisme du marché bio, l’offre bio doit répondre à une demande toujours en hausse. Certains établissements semenciers investissent pour développer cette � lière.


Traduction simultanée en anglais.

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Du renouveau en Janvier * Variété en cours d’inscription (APV).

Le 31ème Sival, une année de records marquée par l’innovation L’édition 2017 du Sival a été lancée mardi 17 janvier au Parc des Expositions d’Angers.

L’inauguration de la 31ème édi-tion du Sival s’est déroulée hier peu de temps après l’ouverture

of� cielle. Bruno Dupont, président du Sival et également président d’Interfel, accompagné d’Emma-nuel Capus, président d’Angers Expo Congrès et de Christophe Béchu, sénateur-maire d’Angers, étaient présents. Accompagnés d’autres personnalités du monde du végétal comme le président du Cti� et de Légumes de France, Jacques Rouchaussé, ou encore la pre-mière vice-présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, cette inaugura-tion a commencé par une visite du salon.Le cortège s’est déplacé à tra-vers tout le Parc des Expositions, à la rencontre des exposants et notam-ment ceux qui ont été récompensés par le concours Sival Innovation. Premier arrêt gourmand avec une petite dégustation de pommes chez Dalival, entreprise récompensée par un Sival d’Or pour son porte-greffe Geneva® G11 COV. Vilmo-

rin, primée dans la catégorie Inno-vation variétale, les a accueillis sur son stand pour leur faire découvrir une nouvelle variété et marque de

salade, Friseline®. Dans une autre catégorie, Machinisme et Automa-tisme, les Etablissements Chabeauti SAS ont gagné le Sival de Bronze

pour leur carrousel de culture ver-ticale Green Up qui permet d’allier rendement de production élevé et optimisation de l’espace en milieu urbain. Le groupe s’est ensuite diri-gé vers le stand de l’entreprise SAS Harvery, lauréate du Sival d’Or, qui présente durant ces 3 jours de salon une plateforme multi-paliers.Pour clore cette liste non exhaustive des visites réalisées, une présenta-tion des Thermo-gouttières hydro-climatiques® de l’entreprise EBBJ SARL, gagnante d’un Sival d’Or, a été faite.La suite de la visite du salon s’est poursuivie par des arrêts aux stands de Végépolys, du Cti� et d’Interfel.Cette inauguration s’est terminée par une prise de parole des personnalités, rejointes par Laurent Gerault, conseil-ler régional des Pays-de-la-Loire et conseiller municipal et d’aggloméra-

tion à Angers Loire Métropole.Le président du Sival a salué l’effort réalisé par les exposants quant à la présentation de leur stand pour cette nouvelle édition. En effet, l’innova-tion passe également par leur impli-cation et leur volonté de créer des stands toujours plus attractifs. Fier d’être un président hyper connecté, il ajoute que l’innovation connectée réelle permet de faciliter le quotidien et d’être relié au reste du monde.

« Une agriculture écologiquement intensive »Christophe Béchu partage sans nos-talgie son souvenir d’il y a 12 ans où il défendait avec Bruno Dupont la candidature du département du Maine-et-Loire en tant que pôle de compétitivité du végétal. C’est au-jourd’hui une victoire. La renommée du Sival n’est plus à faire et le suc-cès grandissant de ce salon est une preuve de la notoriété de l’Anjou en tant que pôle d’excellence durable de la � lière horticole. Cette année placée sous le signe de l’innovation est également une an-née de records. La surface d’expo-sition a été augmentée de 300 m² par rapport à 2016, soit un total de 15 000 m². Le Sival accentue tou-jours plus sa notoriété internatio-nale avec pour cette nouvelle édi-tion, 22 nationalités représentées et 83 entreprises étrangères.En� n, le maire d’Angers clôt son dis-cours en indiquant la nécessité de développer une « agriculture éco-logiquement intensive » dans les années à venir pour répondre aux enjeux internationaux actuels. Des innovations présentées cette année y participeront sans aucun doute.

SOPHIE KLING ET PIERRICK RICARD

Passage devant les Thermo-gouttières hydroclimatiques® de l’entreprise EBBJ SARL, gagnante d’un Sival d’Or.



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N°2 - Mercredi 18 janvier 2017

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Une forte concurrence en fruits et légumes« En 2016, ce sont 7 % de fruits et des légumes supplémentaires qui ont été importés », annonçait Christiane Lambert, première vice-pré-sidente de la FNSEA lors de la conférence de presse mardi au Si-val. Au total ce sont « 53 % des légumes frais qui sont importés en France, ce qui laisse une grande marge de progression pour le ma-raîchage français », ajoute Jacques Rouchaussé. Plusieurs problèmes majeurs entretiennent le déclin de la compétitivité de la � lière. Le coût de la main-d’œuvre, très hétérogène en Europe et la réglemen-tation sur les produits phytosanitaires, différentes selon les pays de l’UE, engendrent des distorsions sur un marché qui reste commun.

Selon Christiane Lambert, les maîtres mots de cette année 2017 seront « harmonisation » et « simpli� cation de la ré-glementation » : « au niveau national il faut continuer la lutte pour l’inversion de la logique de construction des prix, a� n de renforcer le pouvoir économique des producteurs ».

MATHIAS COURSIN, CLOÉ TOULAT ET QUENTIN GIRAULT

Interview

Jacques RouchausséPrésident CTIFL et Légumes de France

Vers quoi doit tendre la recherche du CTIFL ? Jacques Rouchaussé : le consommateur doit être remis au cœur de la ré� exion a� n d’orienter les axes de recherche. En effet, c’est lui qui dicte les tendances et il ne faut pas le négliger pour garder une offre qui lui plait et s’adapter à ses besoins. Cette ré� exion doit intégrer tous les processus de la graine à l’étal en insistant sur la qualité post-récolte.

Quels sont les projets actuels des producteurs de Légumes de France ? Légumes de France attache une grande importance à la modernisation des exploitations. La fédération a réussi à ob-tenir des enveloppes ainsi qu’une reconnaissance de l’Etat pour redynamiser les entreprises en investissant dans du matériel de nouvelle génération pour que les producteurs retrouvent leur compétitivité. Un travail assidu et des propositions concrètes sont faits sur le coût du travail, trop élevé en France. En effet, il faut diminuer les charges qui pèsent sur les exploitants, tout en maintenant un salaire décent pour les travailleurs.

Quelle est votre vision de l’avenir des � lières fruits et légumes françaises ? Un avenir compétitif s’entrevoit sur la voie de la modernisa-tion et de la robotisation des entreprises ce qui permettra d’accentuer le savoir-faire et la productivité. La puissance des � lières puisera ses ressources en partie à l’international, grâce à la renommée de la qualité de la production natio-nale.

PROPOS RECUEILLIS PAR MATHIAS COURSIN, CLOÉ TOULAT ET QUENTIN GIRAULT

Le marché des biostimulants a de l’avenir Produire mieux avec moins d’intrants.

La conférence organisée par le groupe Arysta-Goe-mar a suscité un vif intérêt

de la part des producteurs, distributeurs et fournisseurs. L’objectif était de présenter les avancées en termes de po-sitionnement règlementaire ainsi que les béné� ces liés à l’utilisation de ces produits novateurs et durables. Les biostimulants se dé� -nissent comme des subs-tances ou micro-organismes dont la fonction est la stimu-lation des processus naturels favorisant l’absorption ou l’uti-lisation des nutriments, amé-liorant la tolérance aux stress abiotiques et la qualité des cultures. Par ailleurs, on ob-serve une ambiguïté concer-nant ces produits au vu d’un double usage possible (phyto-sanitaire et fertilisant). Pour structurer cette � lière naissante, l’EBIC (European biostimulants industry council) et l’AFAIA (syndicat profes-sionnel français, ancien CAS) regroupent les fabricants et les metteurs en marché. Parmi leurs objectifs, la promotion

de ce nouveau type de pro-duit passe essentiellement par la clari� cation de leur mode d’action et de leur origine face à une complexité réglemen-taire. Cette initiative s’appuie sur la normalisation française et européenne de la règle-mentation. Ces efforts, basés sur des essais expérimentaux et sur la collecte de statis-tiques, ont permis la création d’un collège « biostimulants » en 2015. Les acteurs ont ob-tenu une certaine sécurisation certi� ant le produit sous un numéro AMM (Autorisation de Mise en Marché) délivré par l’ANSES. Cependant, le terme

« biostimulant » n’est toujours pas reconnu par le code ru-ral. À l’échelle européenne le projet d’harmonisation des matières fertilisantes et d’ob-tention de la marque CE ne s’appliquera que � n 2019, dans le meilleur des cas.

Croissance annuelle de 12 % Malgré ces freins réglemen-taires, le marché des biostimu-lants est en pleine expansion. En effet, avec une croissance annuelle de 12 %, le marché prévoit d’atteindre 1 milliard de chiffre d’affaires en 2019 en Europe. Cette nouvelle

gamme de produit à fort po-tentiel commercial incite les � rmes à investir dans la R&D à hauteur de 3-10% du chiffre d’affaires contre seulement 0,05 % pour les engrais mi-néraux. A ce propos, nous pouvons citer l’exemple du produit GoActiv® dévelop-pé par l’entreprise Arysta. Ce produit à base d’algues a de multiples fonctions comme l’amélioration de l’absorption minérale, l’activation des hor-mones de � oraison et de ni-trates réductases. Pour pallier aux problèmes règlementaires déjà cités, cette entreprise a eu recours à l’obtention d’une AMM et à la quali� cation d’additif agronomique. Cela conduit à une meilleure valo-risation du produit : dossier toxicologique et éco-toxicolo-gique, preuve d’ef� cacité, ins-cription sur le site E-phy. De plus, pour promouvoir cette nouvelle � lière, Alcor (distri-buteur) veille à maintenir la capacité d’innovation, proté-ger l’utilisateur et à faciliter le travail du distributeur.

MARIE GALLON ET AHMED ZGHAL

Mercredi 18 janvier 2017

Brèves

Viticulture Ils ont relevé le DéphyLe constat est positif : - 25 % d’IFT sur les domaines viticoles Déphy. Lors de leur présentation, les représen-tants des Chambres d’agriculture de Maine-et-Loire et de Loire-Atlantique ont rappelé les intérêts de la participation à un tel réseau. Appartenir au groupe Déphy, c’est être acteur de l’évolution et faire face aux problématiques sociétales, environnementales, et économiques. Grâce à la dynamique de groupe, les viticulteurs selon leur volon-tariat peuvent adapter leurs pratiques face aux nouvelles réglementations. Il existe des leviers d’actions pour diminuer l’utilisation des produits phytosanitaires. Jean-Michel Maury, exploitant viticole de Loire-Atlantique, a témoi-gné de l’intérêt de l’outil Optidose pour ajuster ses interventions. Au-de-là de montrer qu’une démarche environne-mentale est possible en viticulture, les groupes Déphy sont aussi mo-teur de la diffusion de connaissances pratiques au sein de leur � lière.

Des professionnels de nombreux pays au Vibe, hier.

La conférence était organisée par Arysta-Goemar, qui tient un stand dans le Grand Palais (414).

Le Vibe rapproche les entreprises du monde entier Le Vegepolys international business event (Vibe) s’est déroulé mardi au Sival.

Àl’initiative de Végépolys, le Vibe se tient au Sival depuis 2011.

L’objectif est de mettre en relation des entreprises fran-çaises et étrangères des � -lières du végétal. Pour cela, une plateforme internet a été mise en place et a conduit « à la programmation de 280 rendez-vous sur la journée du mardi », précise Bastien Hualpa, chargé de mission pour Vibe-Natureef. Ces rencontres sont l’occasion pour des entreprises d’établir des contacts fructueux avec des partenaires internatio-naux. Jean-Pascal Chupin, PDG de la Florentaise, travaille déjà avec certains partenaires

asiatiques. Il a pu rencontrer un représentant du gouver-nement philippin avec qui il souhaite tisser des liens. Pour

sa première participation, Christophe Sence, représen-tant l’entreprise allemande Rettenmaier, a pro� té de

l’événement pour proposer ses produits à de potentiels clients. Il souligne d’ailleurs que « c’est une opportunité rare de rencontrer une dizaine de personnes dans la même journée ». Ces rencontres B to B permettent à des par-tenaires éloignés géographi-quement de se rencontrer et d’échanger en face à face. Ain-si, les acteurs se connaissent davantage et sont plus aptes à travailler ensemble. Le Vibe est donc « un outil de commu-nication intéressant » comme le souligne Liyana Adjarova, Directrice de l’agence de l’énergie de Plovdiv (Bulgarie).

SIMON DUVAL ET ALEXIA MÉTIVIER

Le coup de foudre !



Le Quotidien du

Un nouvel espace extérieur vous accueille cette annéeUne nouveauté, un nouvel espace extérieur, lieu de passage obliga-toire pour les visiteurs.

Un showroom dédié au machinisme vous attend à l’extérieur pour vous

présenter des produits. Ce dernier se situe au niveau de l’entrée Ardesia. Cet espace est une nouveauté du salon 2017 et permet d’avoir envi-ron 300 m² d’espace d’exposi-tion supplémentaire. Pour les exposants de ce showroom, la visibilité de leurs produits est accessible dès l’entrée du sa-lon. Il permet aussi de montrer en action ces outils. 9 produits différents vous sont présentés dans cet espace. Des démonstrations sont pré-vues et vous pouvez retrouver

plus de précisions sur ces ma-chines auprès des entreprises exposantes grâce à leur nu-méro de stand précisé sur le produit.Ainsi, la machine Harvery AM-8, plateforme multi-pa-liers pour les vergers de pommes (Sival d’Or 2017). Vous pouvez également voir l’éolienne mobile antigel de la SARL Rivière et � ls. Ce produit a obtenu le Sival de Bronze. C’est un nouvel outil pouvant être utilisé en viticulture et en arboriculture. Cette ma-chine permet une automati-sation de la lutte contre le gel grâce au logiciel intégré dans

l’outil. Les avantages de l’éo-lienne ? « Elle est déplaçable et peut se ranger facilement, elle peut couvrir au maximum 5 hectares grâce à sa rotation à 360° et consomme très peu d’énergie », selon la société. Pour aller admirer ce nouveau produit, vous pouvez vous rendre dans l’Amphitea au stand 733.

D’autres outils sont présen-tés comme par exemple une plateforme de taille et cueil-lette BAB de type hercules de la société Soreau Agri. Un pulvérisateur limitant la dérive et ayant une homologation provisoire est présenté par la société Caruelle Nicolas. SÉBASTIEN MARTINS, SÉLIM AMINE,

PHILIPPINE SOTTEAU

Robots au service de l’humainLa robotique était au coeur du Végépolys symposium, hier.

On retiendra de l’inter-vention de Matthias Carrière, directeur

commercial à Naïo technolo-gies, la volonté de « mettre la robotique au service de l’Homme ». Pas question donc de proposer un robot agricul-teur mais bien des moyens de « réduire la pénibilité du travail » et les coûts de main d’œuvre. Ces outils per-mettent aux producteurs de « béné� cier de plus de temps

pour la prise de décision ». Développer ces technologies n’est pas sans dif� culté. « Les contraintes de la robotique de plein champ sont nom-breuses qu’elles soient envi-ronnementales ou humaines », appuie Matthias Carrière. Elles jalonnent le parcours de conception de ces robots innovants. Dès demain, ces assistants « pourraient égale-ment récolter des données », a� n d’aller vers une agricul-

ture de précision. De nom-breuses fois récompensée, la jeune entreprise toulousaine s’est faite remarquée dans le monde des start-up. Mise en avant dans le secteur de l’élec-tronique, de la robotique, du développement durable… Aujourd’hui, le Sival d’argent apporte à Naïo technologies, la « légitimité technique » tant recherchée dans le secteur agricole.

Un environnement pas fi géLe Docteur Avital Bechar est chargé de recherches et res-ponsable du département d’ingénierie de la production, de la culture et de l’environ-nement à l’Institute of agricul-ture engineering (IAE), Agri-culture research organization (ARO), en Israël. Ses travaux

de recherches l’ont amené à travailler sur la conception de robots dans le but de réaliser des opérations de précision dans les exploitations agri-coles. Ces interventions se divisent en trois catégories : « sans contact physique », « avec contact physique sans préhension » et « avec contact physique et préhension ». Il souligne que dans le domaine agricole « l’environnement n’est pas � gé, il n’existe pas de structure type » la roboti-sation en est ainsi fortement compliquée. Il est donc im-portant d’identi� er les proces-sus qui peuvent être robotisés et de développer des sys-tèmes intelligents nécessaires au succès des opérations dans de telles conditions.

ADÈLE JUBÉ ET CLAIRE BARDOU

Brèves

Nouvel exposant Messer France pour la première fois au Sival L’entreprise propose plus de 300 applications en termes de gaz et de matériel sur les secteurs agronomique et agroali-mentaire. Messer France accompagne le « regain d’intérêt » de la produc-tion sous serre pour le C02, explique Jérémie Cohen, ingénieur applica-tions agroalimentaires. Il propose aussi des solutions à tous les stades de la vini� cation, d’où l’intérêt de l’entreprise pour le Sival. Entreprise à taille humaine, Messer France se démarque par la qualité de son suivi et la richesse de ses approvisionnements en gaz. GP I 580.

Jeunes entreprises innovantes Un effaroucheur acoustique

AgriProTech, créée en 2015, est représentée au salon par Geneviève Bourdon. L’innova-tion vendue depuis avril 2016 est un effaroucheur acoustique AviTrac. Le principe se base sur l’émission de sons les plus va-riés possibles a� n d’éviter l’ac-coutumance des oiseaux et du gibier. L’appareil est utilisable en plein champ mais également en bâtiment puisque l’intensité du volume va de l’inaudible jusqu’à 120 dB. GP Zoom Innovation.

Jeu “Graines” de gagnants chez MonsantoRetrouvez le Grand Jeu du Sival “Graines” de Gagnants par le groupe Monsanto. Chaque graine compte, serez-vous capable d’estimer le bon nombre de graines présentes dans le bocal situé sur leur stand ? Une tablette tactile est à ga-gner chaque jour pour celui dont l’estimation est la plus proche de la réalité.

Robot Un humanoïde chez CerFranceVenez saluer et discuter avec le robot Pepper pré-senté par CerFrance sur le stand associé à Exocep et Conserto. Ce robot humanoïde vous accueil-lera et vous présentera l’entreprise, les presta-tions ainsi que les outils du groupe CerFrance.

La conférence était traduite en temps réel par casque audio.

Les produits présents dans le showroom extérieur.

L’éolienne mobile Tow et Blow sur le stand de la SARL Rivière et � ls.

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MONTE BELLO

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GenGGGGGGenGenGenGGenGenGennGGGenGenGennenG evievivievviviviievvivivievevvevevevvvevvvvviviviiièèèèèvèveèveèvèèèèèèveèèèèèèveèèvèèèèèèèveèè BBBoBoBoBBoBBBBBBBBBBoBoooooBBBB urdurdddddddon, dd’Ad’Ad’AgrigriiProProoooooooooooooooooooTTeTecTeTecTeTecTecTecTecTecTecTTecTTTecTecTTecTTecTTecTecTecTecTecTeTeTeeeTecTeTTTeece h.h.h.h.hhhhhhhhhhh

PiePierrerereeeeeeeeeeereeeeereeeeeeeee-Gé-Gérarraaaarararararrararararraaaararraarararaarrarraararra dPouPouteeaeaaeaeateeeeeeeeaeaeeeaeeeeaeeeeee u, dirdirdirddidididididididirrdiddidididiiddidddiddidd ectcteureureeeureeureureureurrreurreureeureuree rrreurreeeeeeee CerCerfrafraaaaaaaaaaaaaancenceeeeeeee MMMMMMMMMaMMMMMMMMMMMMMMMMM ineneeeeeeeeeeeeee--et-eet-eet-et-eeeeeeeee LoioiLoiiioiLoiiioiiiiiiiiiiiLooiioiio re,rer eeetetetettteteeeetee lllelllll roooooooooooooobotbobotbotbotbotbotbbotbotb PPPPPPPPepPPepPPepPeppPPPPPPPPPPPPPPPPPP pPPePPPPPPPP ppppppepeperperpppppeppeppppppppppppeppppppppppppppp (G(G((GGGGGGGGG(GGGGGGGGGGG(GGGG(GGGGGGPPPPPPPP -P -PPPPPPPPPPPPPPPP 4747477777477777777777771).1

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Mercredi 18 janvier 2017 Le Quotidien du

La cueillette facilitée Harvery AM-8, une innovation en or développée par des arboriculteurs pour les producteurs.

«Suite à une cueillette dans des condi-tions chaotiques

en 2011, nous avons déci-dé de développer la plate-forme idéale pour la récolte des pommes. En effet, en tant que producteurs sur 80 hectares, nous connaissions les contraintes et dif� cultés rencontrées tous les jours par les arboriculteurs. Ain-si nous avons imaginé cette machine répondant à toutes nos attentes », explique Simon Allonneau, chef de pro-jet chez Harvery. Développée pour des vergers standards,

cette innovation, qui a reçu le Sival d’or 2017, permet grâce à ses pallox penchés de ré-duire les pertes des fruits liées aux chocs mais aussi la fatigue des opérateurs à la récolte. Cette machine couvre toute la hauteur de l’arbre et facilite la cueillette par ses différents étages, permettant d’impli-quer jusqu’à huit personnes. Harvery, toute jeune entre-prise qui a vendu ses pre-mières plateformes au prin-temps 2016, espère béné� cier de l’ouverture médiatique du Sival d’or pour se faire connaître et légitimer son pro-

duit sur le marché. N’hésitez pas à aller découvrir cette in-novation française, fabriquée

au sud de Nantes, sur le stand de Harvery Hall C stand 221. ADÈLE JUBÉ ET PHILIPPINE SOTTEAU

Simon Allonneau, chef de projet chez Harvery, et son innovation récom-pensée Sival d’or 2017.

La remise des prix du concours Sival Innovation s’est déroulée mardi à 18 h.

Conférences

Mercredi 18 janvier

Fruits & LégumesActualités réglementaires en protection des cultures légumières. Par Légumes de France.


ViticultureComment se développer à l’export sur un marché, quelles sont les clés de succès ? Par la Fédération viticole et CCI International Pays de la Loire en parte-nariat avec Food Loire.

14 H 00- SALLE AUBANCE

Tous secteursFaire évoluer les pratiques de conseil pour des conduites plus économes en phytos : les ressorts du changement. Par la Chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire.


HorticulturePrésentation du Congrès mondial d’hor-ticulture IHC 2022. Par le Comité d’orga-nisation IHC.

14 H 30- SALLE LYS

Réseaux sociauxSuivez l’actualité sur le Tweetwall

L’actualité se suit aussi sur le Tweetwall ! Retrouvez les tweets des étudiants de l’IUT GEA d’Angers et d’Agrocampus Ouest promotion Flam (Fruits légumes alimentation et marchés) au niveau du Forum dans le Grand Palais.Pour clôturer le Sival ensemble, rendez-vous au Twapéro jeudi 19 janvier à 12 h 30. http://twapero.com/twaperosival13

#Sival17Contact Valérie Lebourgeois : [email protected] – 06 34 99 15 76.

Sur le net


Forum du SivalMercredi 18 janvier

L’optimisation de la pulvérisa-tion, un moyen de réduire et de mieux utiliser les produits phy-tosanitaires en arboriculture ?

9 H 30 - 10 H 00

Optimisation de l’irrigation en culture légumière

10 H 15 - 10 H 45

Comment traduire vos sa-voir-faire en béné� ce client ? Autrement dit, comment trans-former vos produits-services en Proposition de Valeur incontour-nable pour vos clients ?

11 H 00 - 11 H 30

La valorisation du rayon fruits et légumes : exemple du concours d’étalage fruits et légumes en Maine-et-Loire.

11 H 45 - 12 H 15

La gestion des risques sanitaires et phytosanitaires de l’offre pomme par les distributeurs français.

14 H 30 - 15 H 00

Les formes plurielles de gouver-nance import-export face aux normes sanitaires

15 H 15 - 15 H 45

Signes de qualité et labels envi-ronnementaux : quelle percep-tion par les consommateurs ? Quelle stratégie pour les � lières sous signe AOP ?

16 H 00 - 16 H 30

Agriculture circulaire, quelles so-lutions pour décliner aux produc-tions agricoles, les concepts de l’économie circulaire ?

16 H 45 - 17 H 30

Le bio au Sival

Mercredi 18 janvier

Légumes

Lutte biologique contre les ravageurs des légumes : quoi de neuf ? Mouche de la carotte, pucerons noirs des cucurbitacées, altise des crucifères... Autant de ravageurs qui nuisent aux légumes, et peu de méthodes de lutte.


Légumes

Semences potagères bio : une � lière à potentiel ! Dans un contexte de fort dynamisme du marché bio, l’offre bio doit répondre à une demande toujours en hausse. Certains établissements semenciers investissent pour développer cette � lière.


Traduction simultanée en anglais.

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Évènements du salonMercredi 18 janvier

Colloque Euroviti“Vins blancs moelleux et liquoreux du Val de Loire” : marchés, itinéraires techniques et aspects sensoriels. Colloque gratuit réservé aux professionnels sur inscrip-tion. 9 H 30 - SALONS LOIRE

Mercredi 18 janvier

Entretiens Techniques Cti� Fruits“Fatigue de sol et replantation en vergers de pom-miers”. Entretiens gratuits réservés aux professionnels sur inscription. 10 H - SALLE MAINETraduction simultanée en anglais.

Remise des prix

Les Sival Innovation à l’honneur

Concours AGreen’Startup : 48 heures pour innoverDeuxième édition de AGreen’ Startup, un concours organisé au Sival pour faire émerger des idées et encourager l’entreprenariat. Onze porteurs de projets y participaient cette année.

AGreen’Startup est le premier concours alliant innovation, agro-écologie, agriculture,

végétal et environnement intégré à un salon professionnel. Ouvert à tous, il met en lien des porteurs de projets et des participants volontaires aux pro� ls variés. Depuis mardi, 11 équipes se sont constituées pour démontrer le potentiel de la startup qu’ils ont imaginée. Et les idées ne manquent pas : boisson bio, ferme connectée, référentiel économique, livraison de produits du terroir… Le tout est de réussir à construire un modèle d’entreprise convaincant en seulement 48 heures.

De la livraison à domicilede produits du terroirDans la salle où toutes les équipes sont regroupées, Nicolas Maupu, étudiant en 5ème année à l’École supérieure d’agriculture d’Angers travaille au sein d’une équipe de 4 personnes, à la création d’une plate-forme de livraison à domicile de pro-duits du terroir. Son projet de startup a pour objectif de proposer des pro-duits typiquement français pour ceux qui souhaitent improviser un apéritif dinatoire entre amis. La logistique est le principal enjeu du projet : « il faudra trouver des partenariats avec des transporteurs et des livreurs à domicile de con� ance pour garantir le temps de livraison et la qualité du service », explique Nicolas Maupu.

Une boisson pétillanteaux plantes rustiquesDans une autre équipe, Jérôme Hein-ry, diplômé de l’école d’ingénieurs

Agrocampus Ouest, est co-fonda-teur de la société Habitus. Celle-ci, récemment créée, développe une boisson pétillante, sans sucres ni co-lorants, à base de plantes rustiques. A� n de gagner en notoriété, Jérôme Heinry voudrait commencer à distri-buer ses boissons par l’intermédiaire de la livraison à domicile et des ca-fétérias haut de gamme. Ce jeune chef d’entreprise pro� te d’AGreen’Startup pour se confronter aux avis de ses coéquipiers et du jury et en-richir sa stratégie de communication.

Une mini-serre connectéeCette année, AGreen’Startup a at-tiré 34 équipiers pour soutenir les 11 porteurs de projets. Parmi les

équipiers, Mélanie Carrière, étu-diante en licence d’anglais à l’Univer-sité d’Angers, s’est greffée au projet de mini-serre connectée. Sensible aux thématiques environnementales, elle souhaite avant tout « découvrir le monde de l’entreprenariat et se lancer un challenge ». C’est en effet une opportunité pour les étudiants de compléter les enseignements théoriques par une activité volon-taire leur permettant de développer des compétences professionnelles. Ce matin, chaque équipe présente-ra son projet de startup devant un jury de professionnels. Les projets les plus convaincants seront ré-compensés à 12 h 30 au Forum du Grand Palais. Les récompenses ont vocation à encourager la poursuite

des projets par une dotation � nan-cière (3 500 € pour le premier prix), une adhésion au pôle Végépolys ou

encore un stand Jeune Entreprise au Sival 2018 ou 2019.

ARMAND VERGNAULT ET ALEXIA MÉTIVIER

Depuis mardi, 11 équipes se sont constituées pour démontrer le potentiel de la startup qu’ils ont imaginée. Et les idées ne manquent pas...



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N°3 - Jeudi 19 janvier 2017

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Aurélie Beaupel Aurélie Beaupel est une pro-fessionnelle indépendante au service de la stratégie de com-munication digitale et de l’événe-mentiel en innovation. Elle a créé AGreen’Startup au salon TechElevage en 2014 avec sa philoso-phie : « l’intelligence collective est source de résultats concrets ». Depuis le transfert de l’évènement au Sival il y a 2 ans, Aurélie Beaupel s’est entourée d’une équipe de mentors pour encourager « la mixité des compétences et la collaboration ».

Interview

Bruno DupontPrésident du Sival

Que pensez-vous de l’édition du Sival 2017 ? Bruno Dupont : la 31ème édition du Sival est un succès. Les deux premières journées sont une réussite : la fréquentation des acteurs de la � lière ne désemplit pas et se rapproche très fortement des statistiques des 30 ans du salon fêtés l’an passé. Innovation et agriculture connectée sont au ren-dez-vous pour répondre aux enjeux internationaux actuels.

Quel avenir pour le Sival ? La 32ème édition du Sival est en pleine ré� exion. En 2018, il faudra développer un lien entre technique et visuel plus poussé : qu’est-ce que peut être l’agriculture de demain ? Nous souhaitons développer un espace supplémentaire. Il permettrait une visibilité concrète des innovations du monde horticole pour permettre aux exposants de montrer leur matériel en fonctionnement et pleine capacité. Il faut être visionnaire, développer des partenariats et évoluer.

Si le Sival continue de grandir, ne va-t-il pas être victime de son succès ? Le Sival est en pleine expansion. Cette année encore, ce sont plus de 300 m² d’espace d’exposition qui ont été rajou-tés. Nous souhaitons plus et désormais pousser les murs a� n d’élargir notre audience. Cela doit cependant se faire par étapes et avec ré� exion. Le Sival est très bien à Angers et restera à Angers. Demain, le Sival va vous étonner !

PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRICK RICARD & PHILIPPINE SOTTEAU

Des métiers d’avenir en productions légumièresÀ l’espace emploi du Sival, la fi lière maraichère s’est accordée sur une volonté de communiquer sur ses métiers.

L’Apecita et l’Arefa (*) ont animé ce mercredi des tables rondes sur les mé-

tiers du végétal en � lières ma-raîchère et arboricole (le focus sur l’emploi en viticulture a lieu aujourd’hui à 11 h).La coopérative Fleuron d’Anjou, le Groupe Olivier, l’interprofession Légumes de France, l’Opcalim (**) ainsi que l’Agrocampus Ouest ont répondu présent à la table ronde de la � lière maraîchère. La main-d’œuvre représen-tant 30 à 70 % des coûts de production en maraîchage, l’emploi est un enjeu fort de la � lière. Les différents inter-venants s’accordent sur les points suivants : une grande diversité des métiers de la profession, avec un manque de formations spécialisées. Les entreprises sont souvent amenées à former en interne.La � lière maraîchère em-bauche beaucoup chaque année et présente une op-portunité forte d’évolution au sein de l’entreprise. Mais les entreprises rencontrent des dif� cultés à recruter certains

postes comme les cadres, où il y a une grosse demande de management, ou les postes quali� és face à la technicité croissante des itinéraires. Elles ont aussi des dif� cultés à � dé-liser les employés, notamment la génération Y.Quels que soient les niveaux, les employeurs recherchent

des personnes polyvalentes, réactives, adaptables et au-tonomes. Les intervenants concluent sur l’importance de communiquer sur les métiers de la profession a� n de casser les clichés et attirer vers leurs formations.

PERRINE GRAVALON ET SÉBASTIEN MARTINS

(*)Associations paritaires in-tervenant pour l’emploi et la formation dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimen-taire.

(**) Organisme paritaire collec-teur agréé des industries alimen-taires, de la coopération agricole et de l’alimentation en détail.

Job dating

Le rendez-vous des recruteurs et demandeurs d’emploi

28 entreprises différentes sont présentes au job da-ting. Elles représentent de nombreux secteurs des

� lières du végétal spécialisé, de la production aux mé-tiers de la � nance. Le Crédit Agricole Atlantique-Ven-dée est « un gros recruteur avec plus de 460 CDI en 2016 et en permanente recherche de nouvelles per-sonnes » selon Dominique Renaud, représentante de l’organisme bancaire. Pour leur première participation, la coopérative Cecab appartenant au groupe D’Au-cy, propose des offres. C’est « un groupe dynamique qui a besoin de personnes quali� ées », selon Pauline Rabihiaux et Charlotte Kerbillec. Ces deux entreprises sont venues pour faire des rencontres et collecter des pro� ls intéressants. Maeva Brehier, jeune di-plômée, raconte que le Job dating est le lieu idéal pour se présenter et faire connaître les métiers proposés par les entreprises.

P.G. ET S.M.

Jeudi 19 janvier 2017

Brèves

Nouveauté 2017 La Ferme Digitale, une ferme de start-up

La Ferme Digitale est une association loi 1901 qui regroupe aujourd’hui 13 start-up portées sur l’innovation et le nu-mérique en lien avec le monde agricole. Cette intelligence collective permet de donner plus de visibilité à ces produits destinés à simpli� er la vie des agriculteurs. Y participent-cette année 5 entreprises (Comparateuragricole.com, Ekylibre, Weenat, Axioma et AirInov). Stand GP I 625.

IHC 2022 Les “Jeux olympiques de l’horticulture” à AngersC’est l’art de vivre, et l’attrait touristique de la France qui ont séduit le jury de l’IHC (International horticultural congress). En effet, du 14 au 20 août 2022, la ville d’Angers accueillera le 31ème Congrès mondial de l’horticulture, un événement qui s’inscrit à la perfection sur le territoire du végétal spécialisé qu’est l’Anjou.

Les signataires de la charte, mardi soir sur le stand Ecophyto au Sival (GP, 557). La charte se dé� nit comme un véritable outil pédagogique à destination des producteurs.

L’espace apecita, un lieu de rencontre important.

Bonnes pratiques “phytos” Une charte régionale signée par les profesionnels de l’agriculture pour limi-ter la dérive des produits phytosanitaires à proximité des zones sensibles.

Les représentants des prin-cipaux organismes agri-coles de la région Pays-

de-la-Loire se sont retrouvés mardi sur le stand Écophyto a� n de signer la charte pré-sentant les bonnes pratiques pour l’épandage des produits phytopharmaceutiques à proxi-mité des lieux accueillant des personnes vulnérables (écoles, établissements de santé…).Cette initiative, menée par les acteurs de la � lière, fait suite aux arrêtés départe-mentaux qui donnent la ligne de conduite à adopter. Ils visent à établir les règles d’utilisation (distance d’épan-dage, matériel de traitement, vitesse du vent) et par consé-

quent à éviter les problèmes de voisinage. La charte va plus loin que le texte régle-mentaire puisqu’elle se dé� nit comme un outil pédagogique

pour les producteurs. Des � ches techniques présentent les actions à mettre en place : évaluer les risques et opti-miser l’application, adapter

les horaires de traitement, utiliser du matériel antidérive, planter des haies… Ces � ches mettent en avant les intérêts et les limites de chacune des actions. Ainsi, l’anticipation des producteurs doit faciliter la cohabitation des agricul-teurs et des riverains. Les 7 signataires (la Chambre ré-gionale d’agriculture, la FR-SEA, les JA, la Fédération viticole Anjou Saumur, Coop de France Ouest, le Négoce Ouest et la Draaf) ont souli-gné le caractère collectif et volontaire de cette charte, qui s’inscrit dans la démarche Écophyto de réduction des intrants chimiques.

MARIE GALLON

Le coup de foudre !



Le Quotidien du

Quelle place pour les vins blancs du Val de Loire ?Le Colloque Euroviti, hier, portait sur les vins blancs moelleux et liquoreux du Val de Loire, du point de vue commercial, technique et sensoriel.

Forts d’une notoriété na-tionale et internationale, les vins blancs moelleux

et liquoreux du Val de Loire ont béné� cié d’une actuali-té récente. La profession fait face à des conditions clima-tiques de moins en moins fa-vorables à la production. « En moyenne les volumes produits ont diminué de 10 % en dix ans » constate Fanny Gillet, responsable du service Études et économie à InterLoire. Peu exportés, ils sont néanmoins fortement consommés dans le Nord-Ouest de la France. Chantal Maury, chercheuse à l’Ésa d’Angers, a présenté ses travaux sur la caractérisa-tion biochimique des raisins botrytisés en fonction de leur

niveau de pourriture noble. Au cours de son intervention, elle a souligné l’impact des différents stades de pourri-ture noble sur l’évolution du pro� l biochimique du raisin de chenin blanc. Concernant

la gestion du mutage, Pascal Poupault, de l’Institut fran-çais de la vigne et du vin, a présenté différentes alterna-tives à l’utilisation de SO2. On peut citer comme techniques « l’apport de dicarbonate de

diméthyle, la micro-� ltration tangentielle et la � ash-pasteu-risation ». Les travaux de re-cherche exposés par Philippe Darriet, chercheur à l’Universi-té de Bordeaux, ont permis de caractériser la typicité aroma-tique des vins liquoreux. Il rap-pelle que « Botrytis cinerea, en conditions favorables, joue un rôle déterminant pour enri-chir et complexi� er la palette aromatique des vins ». Pour clore les interventions, Cécile Coulon de l’Ésa d’Angers a apporté des éléments sur l’ac-ceptabilité, par les acteurs, de vins à faible titre d’alcool. Le colloque s’est terminé par un échange enrichissant entre professionnels.

ADÈLE JUBÉ ET SIMON DUVAL

Un programme AGREABLEQuoi de neuf en lutte biologique contre les ravageurs des légumes ?

Le programme AGREABLE est un partenariat entre le CDDL*, la Cab, le CTIFL,

le Lycée du Fresne et d’autres partenaires. Il a « comme mo-teur principal les besoins des producteurs » d’après Kaspar Pöter, de la Cab. Parmi les thématiques abordées : les bandes enherbées autour de champs, favorisant la pré-sence des auxiliaires (arai-gnées, carabidés,…) luttant contre la mouche mineuse de la carotte. Des expérimenta-tions sur l’utilisation des huiles essentielles, de plantes relais ou d’associations de cultures pour lutter contre le puceron des concombres ont égale-ment été présentées.

Bassinage et panneaux d’encollage contre altiseLuc Lacombe, producteur à Bouvron (44), a expliqué son approche pratique contre l’altise des crucifères : « nous avons trouvé ce qui fonctionne pour notre production : une

combinaison de bassinage et d’utilisation de panneaux d’encollage lors des passages de herse étrille. À terme, nous souhaitons utiliser une colle naturelle pour répondre aux exigences en agriculture bio-logique ». IVANA BILKOVA ET ANOUCHKA BOUYER

* Comité départemental de dé-veloppement légumier, Coordi-nation agrobiologique.

Des sols de vergers fatiguésLa replantation était au programme des Entretiens Techniques CTIFL.

Différents axes ont été abordés pour mieux comprendre les pro-

blèmes rencontrés lors de la replantation des vergers. Pro-blématique de plus en plus récurrente, la fatigue des sols peut se dé� nir, selon Michel Giraud du CTIFL, comme étant un « phénomène complexe multi-causal lié à la succession de vergers de même espèce ». Cette dé� nition est con� rmée par les dires des acteurs de ter-rain, recensés lors de l’enquête du GIS Fruits. La qualité du matériel vé-gétal, et principalement le choix du porte-greffe, sont des éléments prédomi-nants à prendre en compte dans l’installation du verger,

comme l’ont montré Sandrine Codarin, du CTIFL et Chris-tian Lavoisier, de La Morinière. Philippe Guignebault (La Mo-rinière) a réalisé des expéri-mentations sur les facteurs à la plantation pouvant in� uen-cer la vigueur et la produc-tion. L’ajout de substrat dans le trou de plantation semble être béné� que. Jean-René Gourdon, de Dalival, a parta-gé sa vision de professionnel sur les bonnes pratiques. En-� n, Nicola Dallabetta (Edmund Mach Fundation) a exposé les problèmes similaires rencon-trés en Italie et les perspectives pour les années à venir.

QUENTIN GIRAULT, SÉBASTIEN MARTINS, SOPHIE KLING, SELIM AMINE

Brèves

Arbo Des brebis dans les vergers ! Arnaud Du� ls, ingénieur Inra en région Paca, a mené des observations dans une tren-taine d’exploitations agricoles associant production fruitière et élevage ovin. De plus en plus de producteurs s’allient avec des bergers ou achètent leur propre troupeau pour gérer l’enherbe-ment et lutter contre certains bio-agresseurs, en limitant les pratiques coûteuses en énergie. « Au-delà de leur valeur économique, les bêtes sont très attachantes, elles rendent les interventions au verger agréables », a témoigné un pro-ducteur lors d’une conférence au Forum du Sival, mardi.

Jeunes entreprises innovantes Des chambres climatiquesJeune entreprise an-gevine créée en 2012, E.C. Clim développe des chambres clima-tiques. Cet équipe-ment permet de pro-duire de jeunes plants dans des conditions stables grâce notam-ment au � ux laminaire qui supprime les turbulences de l’air. Pour échanger sur cette innovation rendez-vous au stand GP I 610.

Zoom sur... La fi lière cidre française Selon Anne Guérin, de l’Institut français des productions cidricoles, « la � lière cidricole est dynamique, en crois-sance et innovante ». Cette � lière repré-sente 9 000 ha, 1 700 producteurs et 20 % des vergers de pommes. Aujourd’hui ont lieu les Entretiens cidricoles, sur le thème de la biodiversité utile et les biosti-mulants. Rendez-vous en salons Loire à partir de 9 h 30.

Bio Filière Un potentiel énorme ! Cette année la table ronde Bio Filière a réuni semenciers, multiplicateurs et groupement a� n d’aborder la question des semences. En forte croissance, la � lière bio demande de plus en plus de matériel certi� é. Pour combler le manque d’offre, des dispositions de dérogation sont pos-sibles. Mais l’enjeu à venir de la � lière est de se développer a� n de répondre à la demande.

Partenariat La Région s’engage dans la fi lière fruits et légumes Hier, le président du Sival, d’Interfel et de la Fédération régionale des producteurs de fruits, Bruno Dupont, et la vice-présidente du Conseil régional des Pays-de-la-Loire, Lydie Bernard, ont signé un partenariat entre Interfel et la région. Cette dernière est la première à s’engager en faveur de la � lière des fruits et légumes frais.

Fanny Gillet, présentant le marché des vins liquoreux à l’international.

Différentes expérimentations sont menées sur les ravageurs des légumes.

La fatigue des sols est une problé-matique de plus en plus prégnante pour les producteurs de pommes européens.

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Jeudi 19 janvier 2017 Le Quotidien du

Le Sival, une zone de rencontre internationaleLe Sival est un salon international, et la présence des stands étrangers disséminés sur tout le salon permet de s’en rendre compte.

Pour les exposants étran-gers, c’est l’occasion de rencontrer les clients, les

fournisseurs, mais plus glo-balement « toute la France sur 2-3 jours » comme le dit Johan Nicolaï, représentant ses propres pépinières ici pour la 4ème fois. Vu l’importance de la � lière pomme en France, il est devenu naturel pour cet

entrepreneur belge de partici-per au salon. Il développe des variétés et des porte-greffes adaptés aux conditions cli-matiques françaises et aux goûts des Français. Parmi ses innovations, une variété résis-tante à la tavelure, Zouk 31, est la plus demandée. Peut-être aurez-vous l’occasion de la goûter au stand ARD A 34.

Vous pouvez aussi rencontrer Coen van der Kruk de chez Debets Schalke, Pays-Bas, qui vient depuis 3 ans sur le salon. Pour lui, revenir lui a permis de gagner en visibilité sur le salon et davantage de personnes viennent discuter des serres neuves et d’occa-sion qu’il propose. Travaillant avec des distributeurs sur le territoire français, il peut plus

facilement venir voir certains de ses clients (Novaxia 333). Pour Hydroponic Systems International, c’est la 2ème par-ticipation au Sival. L’entreprise espagnole propose des so-lutions hydroponiques pour tomate, concombre, poivron, fraise et baies. Vous pouvez rencontrer Puri Sánchez au stand Novaxia 348.AHMED ZGHAL ET MATHIAS COURSIN

Dans les coulisses du Quotidien du Sival, hier. Des étudiants d’Agrocampus Ouest, de la promotion Fruits et légumes alimentation et marchés (Flam), sont chargés de rédiger les articles du journal du salon.

ConférencesJeudi 19 janvier

ViticultureÉvaluation économique des démarches environnementales à la vigne : étude sur la perception par les viticulteurs, méthode et résultats de pratiques Écophyto selon les systèmes. Par l’Ésa et les Chambres d’agriculture.


Tous secteurs300 distributeurs automatiques de pro-duits fermiers : pourquoi ? Par Filbing distribution.

10 H 00 - SALLE LYS

Tous secteurs Trouver un équilibre entre vie profes-sionnelle et vie personnelle : oui, mais comment ?. Par la Commission régionale de l’Apecita Pays-de-la-Loire.


Viticulture Maîtrise des adventices par les couvre-sol, résultats d’essais. Par l’Astredhor et ATV 49.


TwitterInvitation Twapero #Sival17

Plus de 580 tweets ont été publiés sur grand écran au cours des 2 premières journées du salon. Merci à tous les contributeurs ! Tous les “twittos” sont invités à se retrouver ce jeudi à 12 h 30 au twapero, qui permet à la communauté numérique du Sival de faire connaissance et se retrouver dans un moment de convivialité.Pas encore inscrit ? C’est par ici ! http://twapero.com/twaperosival3

Sur le net


Évènements du salon

Jeudi 19 janvier

Entretiens Cidricoles“Biocontrôle et biodiversité fonc-tionnelle, intérêts et perspectives pour la � lière cidricole”. Entretiens gratuits réservés aux profession-nels sur inscription. Organisés par l’IFPC.


Entretiens Semences“Nouvelle réglementation euro-péenne pour la commercialisation des plants d’arbres fruitiers : quels changements à partir de 2017 ? Impacts et opportunités pour les acteurs de la � lière française”. Entretiens gratuits réservés aux professionnels sur inscription.


Forum du SivalJeudi 19 janvier

Pitch restitution AGreen Startup

9 H 00 - 10 H 45

Agroforesterie : commentassocier fruitiers et maraîchage ?

11 H 00 - 11 H 30

Du métier de maraîcher à celui de paysan nourricier

11 H 45 - 12 H 15

Remise des Prix AGreen Startup et Twapéro 12 H 30 - 13 H 30

La permaculture peut-elle nour-rir la France ?

13 H 45 - 14 H 15

L’innovation d’usage et la recherche de sens, leviers de la création de valeur

14 H 30 - 15 H 00

Application des produits phyto-sanitaires, de nouvelles formes d’organisation pour plus de sécu-rité et se libérer du temps !

15 H 15 - 15 H 45

Biodiversité fonctionnelle en cultures légumières : principaux résultats obtenus par le CTIFL en cultures de choux, de carottes et de poireau

16 H 00 - 16 H 30

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Le stand du serriste néerlandais Debets.

Le pépi-niériste belge Johan Nicolaï vient pour la 4ème fois.

Concours Sival innovation

L’or pour InterLoire et DalivalGrâce à son applica-tion Prévimat, Inter-Loire, Interprofession des Vins du Val de Loire, a obtenu un Sival d’or au concours Sival Innovations 2017. Ce nouvel ou-til connecté permet « d’anticiper l’évolu-tion de la maturité des baies de cabernet franc ». À partir des valeurs de contrôle de maturité l’application est capable de pré-voir à 7 et 14 jours l’évolution des raisins. Prévimat « vous aidera à décider de la plani� cation de vos vendanges ».L’entreprise Dalival a remporté un Sival d’or pour son nouveau porte-greffe Geneva® G11 COV. Résistant au phytophthora, to-lérant au feu bactérien, avec une faible susceptibilité au froid, voilà en� n un véritable challenger du célèbre M9. Une de ses principales qualités est son très bon comportement face à la fatigue des sols qui permet de s’abstenir de désinfecter les sols, pratique interdite ou dont l’interdiction est en cours dans la plupart des pays européens.

SELIM AMINE, CLAIRE BARDOU

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Les 3 Quotidiens du #sival17