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Guide méthodologique Produit par : Maxime Paquet et Brigitte Savard Conseillers pédagogiques Collège SainteMarcelline Année scolaire 20122013

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Guide  méthodologique  

 

 

   

 

 

 

 

 

 

Produit  par  :  

Maxime  Paquet  et  Brigitte  Savard  

 Conseillers  pédagogiques  

Collège  Sainte-­‐Marcelline  

Année  scolaire  2012-­‐2013  

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Table  des  matières  

1.  Les  devoirs  sur  feuilles  lignées  ..........................................................................................  3  2.  Les  règles  essentielles  en  un  coup  d’oeil  ...........................................................................  4  3.  Règles  générales  de  présentation  des  travaux  ..................................................................  6  

3.1  Le  papier  ................................................................................................................  6  3.2  Le  traitement  de  texte  ...........................................................................................  6  3.3  Les  marges  .............................................................................................................  7  3.4  La  pagination  .........................................................................................................  7  3.5  Une  copie  du  travail  ...............................................................................................  7  

4.  Les  différentes  parties  du  travail  .......................................................................................  8  4.1  La  page  de  titre  ......................................................................................................  8  4.2  La  table  des  matières  ...........................................................................................  10  4.3  Le  corps  du  travail  ................................................................................................  10  4.4  Les  citations  et  références  bibliographiques  dans  le  texte  ....................................  11  4.5  Les  illustrations,  photos,  tableaux  et  cartes  ..........................................................  15  

5.  Les  références  bibliographiques  ......................................................................................  17  6.  La  recherche  ...................................................................................................................  21  

6.1  La  méthodologie  de  recherche  .............................................................................  21  6.2  Les  cinq  étapes  d’un  travail  de  recherche  –  fiche  de  travail  ..................................  21  

7.  Le  rapport  de  laboratoire  ................................................................................................  22  7.1  Le  but  de  l’expérience  ..........................................................................................  22  7.2  L’hypothèse  (pas  toujours  obligatoire)  .................................................................  22  7.3  Le  protocole  expérimental  :  Le  matériel  et  les  manipulations  ...............................  23  7.4  Les  résultats  .........................................................................................................  24  7.5  L’analyse  des  résultats  .........................................................................................  27  7.6  La  conclusion  ........................................................................................................  28  

8.  Bibliographie  ..................................................................................................................  29    

 

 

 

   

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1.  Les  devoirs  sur  feuilles  lignées    

Lorsque  tu  fais  un  devoir  sur  feuilles  lignées,  tu  dois  respecter  les  consignes  suivantes:    

Ø Au  Collège,  on  écrit  à  l’encre  bleue  de  préférence;  Ø Dans  le  coin  gauche  supérieur,  tu  écris  ton  nom;  Ø En  dessous,  tu  écris  ta  classe;  Ø Dans  le  coin  droit  supérieur,  tu  écris  la  date;  Ø Tu  sautes  2  lignes;  Ø Tu   écris   le   titre   du   devoir   et   tu   le   soulignes:   ex.   dictée,   interrogation   de  

géométrie…;  Ø Tu  réponds  aux  questions  dans  l’ordre  des  numéros;  Ø Tu  sautes  1  ou  2  lignes  entre  chacune  de  tes  réponses;  Ø Le  professeur  te  précisera  si  tu  dois  écrire  au  recto  de  la  feuille  seulement  ou  si  

tu  dois  écrire  recto  verso.    EN  FRANÇAIS:    

Ø Une  dictée  et  une  rédaction  s’écrivent  toujours  à  double  interligne  Ø Pour  la  rédaction:  

o Tu  écris  le  sujet  o Tu   traces   une   nouvelle   marge   pour   permettre   les   annotations   du  

professeur  o Tu  écris  seulement  au  recto  de  la  feuille  

          Julie Deslauriers 7 janvier 2013   2A           Interrogation sur les planètes       Début du travail…                        

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2.  Les  règles  essentielles  en  un  coup  d’oeil    

Le   tableau   suivant   présente   les   éléments   importants   à   considérer   lorsqu’on   remet  un  travail  écrit  à   l’ordinateur.    Des   informations  plus  détaillées  se   trouvent  aux  pages  qui  suivent  ce  tableau.  

GÉNÉRALITÉS • Le papier utilisé doit être blanc, opaque, non ligné et

de format standard, soit21,6 cm sur 28 cm. • Chaque feuille n'est imprimée que d'un côté. • Le document est agrafé dans le coin supérieur gauche.

MARGES • Pour toutes les pages du travail, on respectera les

marges suivantes : 2,5 à 4 cm à gauche, à droite, en haut et en bas (Voir page 7).

PARAGRAPHES ET ALINÉAS

• Tout le texte est justifié à gauche et à droite (Voir page 6).

• La première ligne de chaque paragraphe présente un alinéa de cinq ou six frappes (une tabulation).

• Chaque citation longue se présente comme un paragraphe auquel on a ménagé un retrait de 10 frappes (environ 1 cm) à droite et à gauche.

POLICE ET TAILLE

• Un caractère de type Times dont la taille n'excède pas

12 points est recommandé. (Voir page 6) Seules les notes en bas de page sont en 10 points (voir « Notes de bas de page » à la page 12).

• Il importe de conserver le même caractère du début à la fin du travail.

CARACTÈRES ROMAIN ET ITALIQUE

Dans les textes, le caractère de base est le romain (droit). En édition, il est d'usage d'utiliser l'italique dans les cas suivants :

• les titres d'ouvrages et d'œuvres (recueils, romans, pièces de théâtre, œuvres musicales ou picturales, etc.);

• les noms de périodiques (revues et journaux); • les mots ou expressions en langue étrangère (ex. :

idem, op.cit., a priori, un one man show); • les devises et les proverbes (ex. : Je me souviens; Qui

ne risque rien n'a rien); • les détails secondaires (ex. : voir la page 99).

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GUILLEMETS

• On utilise les guillemets (« ») dans les cas suivants :

- les citations courtes; - les extraits (poème, chapitre);

CARACTÈRES GRAS

• Tous les titres et les sous-titres doivent être en gras.

MAJUSCULES

• Le titre de chaque partie du travail est écrit en lettres majuscules.

• On écrit en lettres majuscules les sigles (ex. : ONF, NPD, PQ) et les acronymes (ex. : BENELUX, ACNOR, OTAN, ONU).

• Sont également écrits en majuscules les noms d'auteurs dans les références bibliographiques.

• Il est recommandé de mettre les accents sur les majuscules (État, États-Unis), sauf pour les sigles et les acronymes.

INTERLIGNES

En règle générale, le texte fait l'objet d'une présentation à double interligne. Toutefois, le simple interligne doit être utilisé dans les cas suivants :

• les notes en bas de page; • les citations longues placées en retrait; • les titres de plus d'une ligne; • la liste des tableaux et des figures; • la liste des annexes; • la bibliographie.

Entre les paragraphes, on utilise le double interligne.

Le titre et le premier paragraphe sont séparés par quatre espaces à simple interligne (ou deux espaces à double interligne). Il est recommandé de changer de page pour débuter une nouvelle partie.

PAGINATION

• Toutes les pages sont comptées, y compris la page de titre.

• La page de titre n’est jamais numérotée. • En revanche, les listes de tableaux et de figures sont

numérotées en chiffres romains. • Le numéro de page est placé en haut à droite des pages.

       

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3.  Règles  générales  de  présentation  des  travaux    

Un   travail   présenté   proprement,   selon   les   normes   de   présentation   généralement  admises  dans  le  milieu  scolaire,  peut  faire  toute  la  différence.  Il  a  été  démontré  que  la  présentation   visuelle   influence   le   correcteur.   Pour   un  même   travail,   l’écart   entre   une  bonne  et  une  excellente  note  peut  résider  dans  la  présentation  de  celui-­‐ci.  

Voici  les  éléments  à  considérer  avant  la  remise  d’un  travail.  

3.1  Le  papier  

Il  doit  être  blanc  et  de  dimension  uniforme  :  22  cm  sur  28  cm  (8”  x  11”).  Le  document  est  agrafé  dans   le   coin   supérieur  gauche  et   imprimé   sur   le   recto  des   feuilles,   à  moins  que  vous  ne  receviez  des  indications  contraires  par  votre  enseignant.        

3.2  Le  traitement  de  texte  

En   tout   temps,   le   travail   est   réalisé   à   l’aide   d’un   traitement   de   texte   (Word,  Works,  Pages,  etc.).  On  s’assure  de  bien  connaître  les  options  de  la  mise  en  page.  Le  travail  sera  présenté  avec  une  police  de  12   points   (par  exemple  Times  New  Roman,  Arial,  Calibri,  etc.)  et  toujours  en  «  mode  justifié  »  tel  que  le  présente  l’image  ci-­‐dessous  :  

 

 

 

 

 

Le  mode  justifié  se  trouve  dans  l’onglet  Accueil  dans  Word.  

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3.3  Les  marges  

Afin  que  la  présentation  de  ton  travail  soit  dégagée  et  que  le  correcteur  puisse  annoter  le   texte,   il   est   nécessaire   de   laisser   des  marges   suffisamment   larges.   Pour   toutes   les  pages  du  travail,  on  respectera  les  marges  suivantes  :  2,5  à  4  cm  à  gauche,  à  droite,  en  haut  et  en  bas.  Votre  enseignant  vous  donnera  des  consignes  précises  à  ce  sujet.  

3.4  La  pagination  

Chaque   page   du   travail   est   comptée.   Le   numéro   des   pages   est   indiqué   en   haut   de   la  page  et  placé  à  droite.  On  n’indique  pas  de  numéro  sur  la  page  de  titre.  

3.5  Une  copie  du  travail  

Il  t’est  fortement  recommandé  de  conserver  une  copie  électronique  ou  imprimée  de  ton  travail.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

NOTE  IMPORTANTE  

Ø On   doit   débuter   chaque   nouvelle   partie   (introduction,   conclusion   et   chaque  chapitre)  sur  une  nouvelle  page.      

Ø On   ne   commence   pas   un   paragraphe   à   la   dernière   ligne   d’une   page;   on   le  reporte  à  la  page  suivante.    

Ø On  ne  coupe  pas  un  mot  au  bas  d’une  page  pour  le  terminer  à  la  page  suivante.  

 

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4.  Les  différentes  parties  du  travail    

L’ordre  de  présentation  des  différentes  parties  d’un  travail  est  le  suivant  :  

Ø la  page  de  titre;  Ø la  table  des  matières;  Ø les  listes  des  tableaux,  figures,  illustrations,  etc.  (si  nécessaire);  Ø l’introduction;  Ø le  développement;  Ø la  conclusion;  Ø les  appendices  ou  annexes  (si  nécessaire);  Ø la  bibliographie;  

   

4.1  La  page  de  titre  

Elle  se  divise  en  quatre  zones  :  

Le  titre  du  travail    (en  caractère  gras,  22  points)    

Le  sous-­‐titre  (s’il  y  a  lieu,    en    caractères  gras,  16  points)  

 Le  nom  de  l’enseignant  et  du  cours    (en  caractère  normal,  16  points)  

 

Votre  nom  et  votre  classe  (en  caractère  normal,  16  points)  

 

Le  nom  de  l’établissement    et  la  date  de  remise  (en  caractère  normal,  16  points)  

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Voici  un  exemple  de  page  de  titre  pour  le  cours  d’espagnol.    La  disposition  est  la  même.    Les  changements  concernent  la  langue.          

 

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4.2  La  table  des  matières  

Elle   vise   à   présenter   en   un   coup   d’œil   la   structure   générale,   le   plan   de   travail   et   à  indiquer  les  pages  qui  correspondent  aux  différentes  parties;  on  y  retrouve  les  titres  des  chapitres  avec  leur  pagination.  Il  faut  vérifier,  une  fois  le  travail  terminé,  que  les  pages  annoncées    dans  la  table  des  matières  correspondent  réellement  aux  pages  du  travail.  

 

4.3  Le  corps  du  travail  

L’introduction   et   la   conclusion   sont   des   parties   autonomes   du   travail;   la   première  précède  le  développement  alors  que  la  seconde  le  suit.  Le  développement  constitue  la  partie   centrale   du   travail.   Dans   la   cas   d’un   travail   long,   il   est   divisé   en   chapitres   qui  peuvent  à  leur  tour  être  subdivisés.    

 

4.3.1  L’introduction  (10%  du  travail)  

Il   faut   capter   l’intérêt   du   lecteur   dès   le   début   de   ton   travail.   C’est   là   tout   l’art   de  l’introduction.   Il   faut   qu’en   la   lisant,   le   lecteur   sache   exactement   sur   quelle   piste   la  recherche  s’engage  et  de  quelle  façon  le  travail  sera  mené.  

L’introduction  se  divise  en  trois  parties  :  

Ø le  sujet  énoncé/amené:  tu  présentes  le  sujet,  son  contexte,  le  fond  de  scène,  la  problématique  d’ensemble  du  sujet,  sans  partir  de  trop  loin  cependant;  

Ø le  sujet  posé  :  tu  précises  la  question  spécifique  (la  problématique)  à  laquelle  ton  travail   devra   répondre  ainsi   que   l’angle   sous   lequel   tu   l’aborderas;   en  d’autres  termes,  tu  définis  l’hypothèse  de  ton  travail  (voir  explications  en  annexe);  

Ø le   sujet   divisé   :   tu   indiques   la   démarche   logique   que   tu   entends   suivre   en  précisant  les  grandes  parties  du  développement.    

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4.3.2  Le  développement  (80%  du  travail)  

Le   développement   est   la   partie  maitresse   de   ton   travail   de   recherche.   Généralement  divisée  en  deux,  trois  ou  quatre  parties,  elle  doit  montrer  une  progression   logique  des  idées  vers  la  conclusion.  Chaque  aspect  du  sujet  abordé  dans  les  différentes  parties  doit  l’être   en   fonction   de   l’hypothèse   de   départ   ou   des   objectifs   fixés   en   introduction.   Tu  dois  donc  surveiller  les  transitions  d’une  partie  à  l’autre  de  façon  à  assurer  la  continuité  du  texte.  En  règle  générale,  il  ne  doit  y  avoir  qu’une  idée  principale  par  paragraphe.  

Il   existe   plusieurs   façons   de   mener   un   développement.   Le   déroulement   dépend   de  l’orientation  que  tu  veux  donner  à  ton  travail.  Selon  le  genre  de  texte  qui  est  demandé,  tu  pourras  :  

a)   décrire,   énumérer,   expliquer,   raconter   ou   analyser   des   faits   d’ordre   historique,  littéraire,  sociologique,  politique,  économique,  géographique,  psychologique,  etc.  

b)  discuter  une  proposition,  critiquer,  juger,  persuader,  évaluer,  etc.  

4.3.3  La  conclusion  (10%  du  travail)  

La  conclusion  met  un  point  final  au  travail.  On  n’apporte  donc  pas  d’éléments  nouveaux  dans   la   conclusion.   On   présente   une   très   courte   synthèse   des   différentes   parties   du  développement  (des  idées).  Cette  synthèse  doit  être  faite  en  fonction  de  l’hypothèse  de  travail.   Tu   exposes   brièvement   les   résultats   de   ta   recherche   et   tu   fais   part   de   ton  opinion  sur  le  sujet.  C’est  la  partie  rétrospective  de  la  conclusion.  

On   peut,   par   la   suite,   ouvrir   l’étude   sur   de   nouvelles   perspectives.   On   montre   que  l’aspect   étudié   a   des   relations   avec   un   ensemble   plus   vaste   et   qu’il   y   aurait   lieu,  éventuellement,   de   considérer   d’autres   aspects.   C’est   la   partie   prospective   de   la  conclusion.  

4.4  Les  citations  et  références  bibliographiques  dans  le  texte  

Pendant   la   rédaction,   il  est   fréquent  que   l’on  veuille  présenter   la  pensée  d’un  auteur,  donner   une   statistique   ou   une   information   précise   dans   les   termes   exactement  employés  par   leur  créateur.  Cette   reproduction   intégrale  s’appelle  une  citation.   Il   faut  cependant   suivre   attentivement   la   règle   des   citations   afin   de   ne   pas   être   accusé   de  PLAGIAT  et  de  travailler  de  manière  honnête.    À  ce  sujet,  nous  vous  invitons  à  consulter  le  site  Web  d’InfoSphère  du  Service  des  bibliothèques  de  l’UQAM.  

http://www.bibliotheques.uqam.ca/infosphere/sciences_humaines/module7/citer.html    

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MÉTHODE  AUTEUR-­‐DATE  

Il   est   très   important   d’indiquer   la   source,   la   provenance   exacte   des   citations   en  indiquant   la   source   ABRÉGÉE   de   la   référence   entre   parenthèses   selon   la  méthode  appelée  AUTEUR-­‐DATE,  de  la  manière  suivante  :  

Ø le  NOM  de  l’auteur,  en  majuscules,  suivi  d’une  virgule;  Ø l’ANNÉE  de  la  publication,  suivie  d’une  virgule;  Ø la  ou  les  PAGES  d’où  provient  la  référence  (si  nécessaire).  

 

EXEMPLE  DE  LA  MÉTHODE  AUTEUR-­‐DATE  :  

 

Cette  méthode  implique  que  l’on  retrouve  la  référence  COMPLÈTE  de  la  source  dans  la  bibliographie  à  la  fin  du  travail.      

 

D’après  :  Louise  Gaudreau,  Guide  méthodologique  7,  Cégep  de  Chicoutimi,  Septembre  2007,  p.  6.  

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NOTES  DE  BAS  DE  PAGE  

Aussitôt  que  l’on  cite  un  ouvrage  ou  un  document  quelconque,  ou  que  l’on  s’en  inspire  directement,  on  doit  OBLIGATOIREMENT   en   spécifier   la   source,  et   ce,  même  si  on  ne  cite  pas  directement  un  passage  de  l’ouvrage  en  question.    Ainsi,  on  doit  le  faire  dans  les  situations  suivantes  :      

Ø pour  identifier  un  document  dans  lequel  vous  puisez  votre  inspiration;  Ø pour  identifier  la  provenance  des  écrits  d’une  personne  dont  vous  résumez  la  

pensée;  Ø pour  identifier  les  conclusions  d’une  étude  auxquelles  vous  référez;  Ø pour  identifier  les  propos  d’un  spécialiste  obtenus  par  une  entrevue;  Ø pour  identifier  les  notes  de  cours  réalisées  par  un  enseignant  que  vous  utilisez;  Ø etc.  

Voici  un  exemple  qui  illustre  bien  l’utilisation  des  notes  de  bas  de  page  :    

«La ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, exclut la Coalition large de l'association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) des discussions avec le gouvernement sur la hausse des droits de scolarité, en raison du non-respect de la trêve sur la tenue de manifestations perturbatrices»1.

 

Si   on   présente   une   citation   immédiatement   après   celle-­‐ci   et   qui   provient   du   même  article  ou  site  Web,  on  n’a  pas  à  réécrire  la  notice  au  complet.    On  inscrit  Ibid.  en  italique  suivi  d’un  point.  

«Bien que la CLASSE prétend ne pas être à l'origine d'une manifestation tenue mardi soir au centre-ville de Montréal et qui a dégénéré, la ministre estime que l'association en a fait la promotion sur son site Internet»2.

Pour un livre ou un article de revue, c’est la même chose que la bibliographie, excepté que le prénom vient en premier et il y a des virgules partout.

« L’actualité a commandé une figurine du premier ministre du Québec à la société Sculpteo, afin de tester l’efficacité des services d’impression 3D»3.

                                                                                                                                       1    La  Presse  Canadienne.  «  Line  Beauchamp  exclut  la  CLASSE  des  discussions  sur  les  droits  de  scolarité  »,  Le  Devoir  (Montréal),  Le  25  avril  2012,  [En  ligne],  http://www.ledevoir.com/societe/education/348420/line-­‐beauchamp-­‐exclut-­‐la-­‐classe-­‐des-­‐discussions-­‐sur-­‐les-­‐droits-­‐de-­‐scolarite,  (Page  consultée  le  25  janvier  2013).  

2  Ibid.  3  Marc-­‐André  Sabourin.  «Imprime-­‐moi  un  PM»,  L’actualité,  1er  mai  2012,  p.  57.  

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«Vous n’êtes pas satisfait d’un gouvernement?»4

Référence qui vient du même livre, mais d’une page différente, il faut alors mettre ibid., plus la page.

«Il ne reste plus qu’à s’y rendre»5

Pour une citation d’un périodique déjà cité, mais dont la notice n’est pas directement en dessous, il faut inscrire le nom de famille de l’auteur, une virgule, la locution loc. cit. en italique et, finalement, le numéro de page.

«Nous avons fourni une photo de profil de Jean Charest et une photo de pied en cap»6.

C’est la même procédure lorsqu’on cite un livre une seconde fois, sauf qu’on utilise plutôt la locution op. cit. suivie du numéro de la page.

«Vous le changer. La recette? Faute d’un recours démocratique, vous avez le recours des armes [...] ce qui s’appelle un putsch»7.

Lorsqu’on revient à un site web déjà cité et que d’autres notes de bas de pages le séparent de cette nouvelle référence, il faut refaire complètement la notice :

«Réagissant à cette annonce, les fédérations étudiantes universitaire et collégiale ont décidé de suspendre le processus de discussion avec la ministre»8.

 

                                                                                                                                       4  Marcel  Trudel.  Mythes  et  réalités  dans  l’histoire  du  Québec,  tome  5,  Montréal,  Hurtubise,  2010,  p.  13.  5  Ibid.,  p.  23.  6  Sabourin,  loc.  cit.,  p.  57.  7  Trudel,  op.  cit.,  p.  13.  8  La  Presse  Canadienne.  «  Line  Beauchamp  exclut  la  CLASSE  des  discussions  sur  les  droits  de  scolarité  »,  Le  Devoir  (Montréal),  Le  25  avril  2012,  [En  ligne],  http://www.ledevoir.com/societe/education/348420/line-­‐beauchamp-­‐exclut-­‐la-­‐classe-­‐des-­‐discussions-­‐sur-­‐les-­‐droits-­‐de-­‐scolarite,  (Page  consultée  le  25  janvier  2013).  

 

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4.5  Les  illustrations,  photos,  tableaux  et  cartes  

 Le  visuel   joue  pour  beaucoup  dans   la   réalisation  d’un  travail  de  recherche.  Étant  dans  une  société  où  le  visuel  et  les  images  sont  très  présentes,  il  peut  être  pertinent  et  utile  d’intégrer  des   illustrations,  des  photos  ou  des  tableaux  dans  votre  travail.  C’est  même  recommandé  de  le  faire.  Les  ajouts  visuels  doivent  cependant  servir  votre  propos  et  pas  uniquement  à  agrémenter  votre  recherche.      Chaque   insertion   visuelle   DOIT   comporter   une   LÉGENDE   comprenant   une   brève  description  et  sa  SOURCE.  Parfois,  il  peut  être  pertinent  de  placer  un  titre  à  son  élément  visuel,  surtout  dans  le  cas  d’une  carte  géographique.    Voyons  quelques  exemples  :    EXEMPLE  D’INTÉGRATION  D’UNE  CARTE  GÉOGRAPHIQUE    

   NOTE  :   Dans   le   cas   d’une   illustration,   si   elle   provient   d’Internet  NE   JAMAIS   indiquer  l’adresse   Web   au   complet.   Il   convient   d’indiquer   uniquement   la   racine   du   site,   par  exemple  :  Google  Maps.    

 

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EXEMPLE  D’INTÉGRATION  D’UNE  PHOTOGRAPHIE    

 NOTE  :  Si  vous  prenez  vous-­‐même  la  photographie,  il  est  recommandé  d’indiquer  votre  nom  de  la  façon  suivante  :                            

Légende  descriptive  et  source  

Maisons  construites  en  1915  sur  le  boulevard  Saint-­‐Michel  

Photo  :  Alexandre  Gagné,  © 2009

Légende  descriptive  et  source  

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5.  Les  références  bibliographiques    Voici  le  modèle  généralement  admis  dans  tous  les  cégeps  et  universités  de  la  province  :  Qui?   Ø Le  nom  de  l’auteur,  son  prénom  :    

o S’il  y  a  deux  auteurs,  par  exemple  :    TREMBLAY,  Jean  Marie  et  BRUNET,  Diane.  

o S’il  y  a  plus  de  trois  auteurs,  par  exemple  :    TREMBLAY,  Jean-­‐Marie  et  al.  

Quoi?   Ø Le  titre  du  document  en  italique,  (le  sous-­‐titre,  s’il  y  en  a  un)  :    Où?   Ø Le  lieu  d’édition    

S’il  n’est  pas  mentionné  écrire  s.  i.  (sans  lieu)  Ø La  maison  d’édition    

S’il  n’est  pas  mentionné,  écrire  s.  éd.  (sans  éditeur)  Ø La  collection,  s’il  y  a  lieu  (entre  guillemets)    

Quand?   Ø L’année  de  publication  (du  copyright  ou  du  dépôt  légal)  Dans  le  cas  où  on  n’indique  pas  la  date,  écrire  s.d.  (sans  date)  

Combien?   Ø Le  nombre  de  page  ou  la  durée  en  minutes    Si  aucun  nombre  de  pages  n’est  mentionné,  on  écrit  «  s.p.  »  (sans  pagination)  

 Tous   les   éléments   d’une   référence   bibliographique   sont   suivis   d’une   virgule   sauf  l’identification   de   l’auteur   et   le   dernier   élément   de   la   référence,   qui   sont   suivis   d’un  point.    Attention  :  en  anglais,  la  méthode  privilégiée  est  le  MLA  Style.    Les  détails  sont  donnés  en  classe  par  les  enseignantes  de  cette  matière.      Livres  (monographies)    

En  résumé…   NOM  DE   FAMILLE  DE   L’AUTEUR,   Prénom.  Titre   du   livre,   Ville  d’édition,  Maison  d’éditions,  année,  nombre  de  pages.  

Exemples  :    Un  seul  auteur   D’EAUBONNE,   Françoise.   Histoire   et   actualité   du   féminisme,  

Paris,  Éditions  Alain  Moreau,  399  pages.  

Deux  auteurs   LAPOINTE,  Roger  et  BOUCHARD,  Yann.  Construction  à  ossature  de  bois,  Montréal,  Éditions  Ste-­‐Marie,  208  pages.    

Trois  auteurs  ou  plus   CODÈRE,   Paul   et   al.     Les   secrets   de   la   nature,   Sherbrooke,  Éditions  Paulines,  125  pages.  

Collectivité  auteure  ou  organisme  public  

CONFÉDÉRATION  DES  SYNDICATS  NATIONAUX.  Les  femmes  au  travail,  Montréal,  C.S.N.,  50  pages.  

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  18  

 

Articles  d’ouvrages  de  référence  

En  résumé…   NOM  DE  FAMILLE  DE  L’AUTEUR,  Prénom  (si  disponibles).  «  Titre  de  l’article  »,   Titre   de   l’ouvrage,   Ville   d’édition,   Maison   d’édition,  volume  X,  année  de  parution,  pages  de  l’article.  

Exemples  :    Article  signé   BONNET,  Jean.  «  Automobiles  »,  Grand  Larousse  encyclopédique  en  

dix  volumes,  Paris,  Larousse,  vol.  1,  2006,  pp.  752-­‐756.    

Article  non  signé     «  Automobiles  ».   Tout   l’univers  :   grande   encyclopédie   de   culture  générale,  Paris,  Hachette,  vol.  1,  2002,  pp.  3070-­‐3072.  

 Articles  de  périodiques  

En  résumé…   NOM  DE  FAMILLE  DE  L’AUTEUR,  Prénom.  «  Titre  de  l’article  »,  Titre  du  périodique,  volume  X,  no  Y,  mois  et  année  de  parution,  pages  de  l’article.  

Exemples  :       PONTBRIAND,   Michèle.     «  Santé   minimum   garantie  »,   L’actualité,  

no  12,  juillet  2007,  pp.  12-­‐13.    

 Articles  de  journaux  

En  résumé…   NOM  DE  FAMILLE  DE  L’AUTEUR,  Prénom.  «  Titre  de  l’article  »,  Titre  du   journal   (Lieu   de   publication),   jour,   mois,   année   de   parution,  pages  de  l’article.  

Exemples  :       COUSINEAU,   Louise.     «  Remplacer  un  homme,  mais   gagner  moins  

cher  que  lui»,  La  Presse,  samedi  18  juin  2006,  cahier  B,  p.  24.    

 Entrevues  

En  résumé…   NOM  DE  L’INTERVIEWEUR,  Prénom.  Entrevue  avec  prénom  et  nom  de   l’interviewé   (Titre   et/ou   fonction),   lieu,   date   de   réalisation   de  l’entrevue,  durée.  

Exemples  :       BÉLIVEAU,   Jocelyne.   Entrevue   avec   Jean   Mathier   (neurologue,  

directeur   de   la   clinique   de   dystrophie   musculaire   du   CHUL).    Montréal,   Entrevue   téléphonique,   samedi   18   août   2007,   20  minutes.    

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Films,  DVD  et  vidéos  Internet  

En  résumé…   Titre  et  sous-­‐titre,  Réalisateur,  prénom  nom,  lieu  d’édition,  maison  d’édition,  année  de  publication,  description  physique.  

Exemples  :    DVD   À   hauteur   d’homme,   Réalisateur,   Jean-­‐Claude   Labrecque,  

Montréal,   Productions   Virage,   2003,   1   DVD   (104   min.)   sonore,  couleur,  12  cm.      

Vidéo  Internet   Des   synagogues   illégales,   Journaliste,   Alain   Picard,   Montréal,  Radio-­‐Canada,   2008,   (4:41),   [en   ligne],   http://www.radio-­‐canada.ca/regions/Montreal/2008/05/26/011-­‐synagogues-­‐illegales.shtml,  (Page  consultée  le  2008-­‐06-­‐03).  

 Documents  en  ligne  (livres,  articles  d’ouvrages  de  référence,  articles  de  revues)  

En  résumé…   Même   référence   que   pour   un   document   imprimé   suivie   de  :   [en  ligne],  adresse  URL,  (date  de  consultation)  

Exemples  :    Livres   LEMIEUX,  Vincent.  Le  parti  libéral  du  Québec.  Alliances,  rivalités  et  

neutralités,  Sainte-­‐Foy,  Les  Presses  de  l’Université  Laval,  1993,  257  pages,  [en  ligne],    http://classiques.uqac.ca/contemporains/lemieux_vincent/  parti_liberal_qc_alliances_PLQ_alliances.html,(Page   consultée   le  2007-­‐08-­‐12).    

Articles  d’ouvrages  de  références  

BRUNSCHWIG,   Jacques.   «  Socrate   et   écoles   socratiques  »,  Encyclopaedia  Universalis,  2007  [en  ligne],    http://www.universalis.fr/encyclopedie/socrate-­‐et-­‐ecoles-­‐socratiques/,  (2013-­‐01-­‐14).    

Articles  de  revues   VASTEL,   Michel.     «  Dumont,   d’une   campagne   à   une   autre  »,  Actualité,   Vol.32,   no   8,   26   avril   2007,   p.   22-­‐23,   [en   ligne],  http://www.lactualite.com/20070426_145314_6812    (2013-­‐01-­‐14).  

           

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   Sites  Internet  

En  résumé…   NOM   AUTEUR,   Prénom.   Titre   de   la   page   Web,   [En   ligne]   Date  d’édition  OU  date  de  la  dernière  mise  à  jour,  adresse  URL,  (Date  de  consultation).  Attention,   l’auteur   peut   être   une   ou   des   personnes,   ou   bien   un  organisme  (par  exemple  le  Ministère  de  la  Justice)  

Exemples  :    Livres   GOUVERNEMENT   DU   QUÉBEC.   Aide   financière   aux   études,   [En  

ligne]   2013,   http://www.afe.gouv.qc.ca,   (Page   consultée   le   2013-­‐01-­‐14).      

 Dépliants  (feuillet  replié  sur  lui-­‐même)  et  brochures  (court  document  imprimé  et  relié)  

En  résumé…   NOM   AUTEUR,   Prénom.   Titre,   [dépliant   OU   brochure].   Lieu   de  publication,   Éditeur,   année   OU   date   de   publication,   nombre   de  pages.  Attention,   le   lieu   de   publication   s’applique   uniquement   pour   la  brochure.    Il  se  peut  aussi  que  l’auteur  soit  un  organisme.  

Exemples  :    Brochure   CHOVIL,   Nicole.     Quand   l’humeur   joue   aux   montagnes   russes!  

[brochure].   Montréal,   Société   québécoise   de   la   schizophrénie,  2003,  8  pages.      

Dépliant   MINISTÈRE  DE  LA  SANTÉ  ET  DES  SERVICES  SOCIAUX,  MINISTÈRE  DU  DÉVELOPPEMENT  DURABLE,  DE  L’ENVIRONNEMENT  ET  DES  PARCS.    Oméga-­‐   3  :   le   poisson,   l’environnement   et   la   santé,   [dépliant],  Éditeur  inconnu,  22  décembre  2005,  2  pages.  

 Notes  de  cours  d’un  enseignant  OU  diaporama  électronique  

En  résumé…   NOM   AUTEUR,   Prénom.   Notes   de   cours   OU   Diaporama  électronique  :   Titre.   Discipline   –   niveau,   Maison   d’enseignement,  Année,  nombre  de  pages.  Attention,   le   nombre   de   pages   s’applique   uniquement   aux   notes   de  cours.  

Exemples  :    Notes  de  cours   PAQUET,   Maxime.     Notes   de   cours  :   Le   message   publicitaire.  

Français  –  4e  secondaire,  Collège  Sainte-­‐Marcelline,  2013,  8  pages.      

Diaporama  électronique  

PAQUET,  Maxime.    Diaporama  électronique:  Le  texte  argumentatif.  Français  –  4e  secondaire,  Collège  Sainte-­‐Marcelline,  2011.  

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6.  La  recherche    

6.1  La  méthodologie  de  recherche  

 Pour   vous   aider   à   bien  mener   à   terme   un   projet   de   recherche,   nous   vous   invitons   à  consulter   le   site   Chercher   pour   trouver,   conçu   par   l’École   de   bibliothéconomie   et   de  sciences  de  l’information  de  l’Université  de  Montréal,  à  l’adresse  suivante  :    

http://www.ebsi.umontreal.ca/jetrouve    6.2  Les  cinq  étapes  d’un  travail  de  recherche  –  fiche  de  travail    

Étapes   Description  

1.  Je  cerne  le  sujet   J’analyse  le  travail  à  effectuer.   J’identifie  ce  que  je  sais.   Je  me  fais  une  vue  d’ensemble  du  sujet.   Je  choisis  l’angle  sous  lequel  je  vais  traiter  mon  sujet.   J’établis  mon  plan  de  travail  (organisation).  

2.  Je  cherche  des  sources  d’information  

J’identifie  les  outils  nécessaires  à  ma  recherche.   J’identifie  les  sources  pertinentes  et  crédibles.   J’amorce  la  recherche  à  l’aide  de  mots-­‐clés.   Je  repère  les  documents  qui  me  semblent  pertinents.  

3.  Je  sélectionne  les  documents  et  je  garde  des  traces  de  ma  démarche  de  recherche  

Je  classe  et  sélectionne  les  documents  retenus.   J’identifie  le  contenu  nécessaire.   J’établis  une  bibliographie  commentée  provisoire,  c’est-­‐à-­‐dire  que   je  

note  bien   les   références   complètes   des   sources   sélectionnées   et   les  raisons   de   leur   choix   (crédibilité   de   l’auteur,   public   à   qui   s’adresse   la  source,   comparaison   avec   d’autres   sources   déjà   citées,   pertinence   de   la  source  pour  le  travail  à  effectuer).  

4.  Je  prélève  et  je  traite  l’information  

Je  lis  attentivement  et  je  sélectionne  l’information  pertinente,  que  je  prends   en   note   et   que   je   classe   par   aspect,   et   ce,   sans   oublier   de  noter  le  nom  de  l’auteur  de  ces  informations.    

Je  révise  mon  plan  pour  arriver  au  plan  final  de  rédaction.  5.  Je  communique  l’information  

Je  rédige  mon  travail.   Je  vérifie  si  j’ai  respecté  les  consignes.   Je  cite  correctement  les  sources.   Je  prends  du  recul  afin  d’effectuer  une  meilleure  correction.   Je  corrige  le  texte.   Je  revois  la  mise  en  forme  et  je  garde  une  copie  de  sureté.  

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7.  Le  rapport  de  laboratoire    Un  rapport  de  laboratoire  en  sciences  est  constitué  des  éléments  suivants  :  

Ø La   page   de   présentation   (comprenant   le   titre   de   l’expérience   –   voir   la   page   8   du  présent  guide);  

Ø Le  but  de  l’expérience;  Ø L’hypothèse  (pas  toujours  obligatoire);  Ø Le  protocole  expérimental  :  matériel,  manipulations  et  dessin/image  du  montage  OU  

de  l’expérience;  Ø Les  résultats  :  tableaux  de  données,  graphiques  et  observations;  Ø L’analyse  des  résultats;  Ø La  conclusion.  

7.1  Le  but  de  l’expérience        

Explication   Le   but   présente   ce   qu’on   veut   démontrer   dans   le   cadre   de  l’expérience.     On   l’exprime   toujours   par   un   groupe   du   verbe   à  l’infinitif.  

Exemples  :   Identifier,  dans  la  liste,  les  minéraux  qui  sont  magnétiques.    Comparer   la   résistance   à   l’eau   de   deux  matériaux  :   le   bois   et   le  béton.    

 7.2  L’hypothèse  (pas  toujours  obligatoire)    

 

Explication   Il   s’agit   de   formuler   des   prévisions   en   se   basant   sur   les  connaissances   acquises   à   l’école   aussi   bien   que   sur   le   vécu  quotidien.     On   doit   s’assurer   de   justifier   cette   hypothèse   et  d’éviter  le  «  je  ».  On  peut  toutefois  utiliser  le  «  nous  »  de  politesse.  

Exemple  :   Les   liquides  n’ont  pas  tous   la  même  température  d’ébullition,  car  ils   sont   de   différentes   natures   (structures  moléculaires).   Certains  liquides   vont   bouillir   à   des   températures   plus   basses   alors   que  d’autres  devront  atteindre  une  température  plus  élevée  pour  que  leurs  molécules  passent  à  l’état  gazeux.  

Ne  pas  affirmer  sans  justifier  

Je   suppose   que   la   température   d’ébullition   des   liquides   se   situe  autour  de  100  °C.  

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7.3  Le  protocole  expérimental  :  Le  matériel  et  les  manipulations    

Explication   Cette   partie   se   divise   en   trois:   la   liste   du   matériel   utilisé   pour  réaliser  l’expérience,  la  présentation,  dans  l’ordre  de  l’expérience,  des  manipulations  (comme  une  recette  de  cuisine,  en  prenant  soin  d’écrire   l’information   précise   sur   les   quantités   et   les   unités   de  mesure)   et   un   schéma,   un   dessin   ou   une   image   du  montage   de  l’expérience  (si  nécessaire).    Attention,  chaque  manipulation  doit  débuter  par  un  verbe  à  l’infinitif.      

Exemples  :   Matériel  :  • Un   carton   blanc   de   30   cm  

sur  22  cm;  • Un  carton  noir  de  30  cm  sur  

22  cm;  • 2  thermomètres;  • 2   lampes   de   table   munies  

d’ampoules  de  100  W.  

Manipulations  :  1. Placer  le  carton  blanc  sous  

une  lampe  à  30  cm;  2. Placer   le   carton   noir   sous  

l’autre  lampe  à  30  cm;  3. Noter   la   température  

initiale   des   deux  thermomètres;  

4. Glisser   un   thermomètre  sous  chacun  des  cartons;  

5. Allumer  les  lampes;  6. Noter   la   température  

toutes   les   5   minutes  pendant   30   minutes   en  soulevant   légèrement   le  carton;    

  Image  1  du  montage  :    Expérience  de  corps  noir  

 Les  lampes  chauffent  les  cartons.  

 

 

Lampe  

Carton  noir  

Lampe  

Carton  blanc  

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7.4  Les  résultats    

Explication  et  exemples  

Dans   cette   partie   du   rapport   de   laboratoire,   on   présente   les  observations   et   les   données   obtenues   au   cours   de  l’expérimentation.      Ces  éléments  peuvent  être  présentés  par  :    Ø Des   dessins  :   ils   illustrent   ce   qu’on   a   observé   durant  

l’expérimentation  (données  non  chiffrées);  o Numéro  du  dessin  et  titre  complet;  

 Ø Un   tableau   de   données  :   ils   doivent   être   clairs,   sans   excès  

d’informations,  et  présenter  les  éléments  suivants  :    o Numéro  du  tableau  et  titre  complet;  o Colonnes  avec  titre  et  unités  de  mesure;  

    TABLEAU  1  :  La  variation  de  la  température    

sous  les  deux  cartons    

Temps  (min)  

Température  sous  le  carton  blanc  

(°C)  

Température  sous  le  carton  noir  

(°C)  0   22   22  5   23   25  10   24   27  15   25   29  20   26   31  25   26   32  30   27   33  

  Ø Un  graphique  :    o il  faut    d’abord  avoir  présenté  un  tableau  des  données;  o le   tableau   et   le   graphique   ont   le   même   titre  

représentatif  de  leur  contenu,  mais  pas  nécessairement  le  même  numéro  puisqu’il  peut  y  avoir  des  tableaux  sans  graphique;  

o le  titre  des  colonnes  du  tableau  est   le  titre  des  axes  du  graphique  avec  des  unités  de  mesure  entre  parenthèses;  

o le  tableau  ne  doit  contenir  que  des  valeurs  numériques;  o les  graduations  secondaires  sont  plus  petites;  o le  graphique  occupe  une  demi-­‐page  au  minimum;  o un   graphique   est   constitué   de   deux   axes  

perpendiculaires.    

  o La   variable   indépendante   sera   sur   l’axe   des   X  (abscisses)  :  c’est  celle  contrôlée  par   l’expérimentateur.  Dans  cet  exemple,  c’est  le  temps,  car  l’expérimentateur  

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décide   de   mesurer   la   température   toutes   les   cinq  minutes,  et  non  toutes  les  minutes.  

o La   variable   dépendante   sera   sur   l’axe   des   Y  (ordonnées)  :   c’est   la   variable   questionnée   lors   de  l’expérience,   celle   qui   nous   informe   sur   le   laboratoire.  Dans   cet   exemple,   c’est   la   température   obtenue   qui  n’est  pas  contrôlée  par  l’expérimentateur.  

o Les  axes  doivent  être  orientés.    

GRAPHIQUE  1-­‐  La  variation  de  température    sous  les  deux  cartons  

 

   

20  21  22  23  24  25  26  27  28  29  30  31  32  33  34  35  

0   5   10   15   20   25   30  

Tempé

rature  (°C)  

Temps  (min)  

Température  sous  le  carton  blanc  (°C)  Température  sous  le  carton  noir  (°C)  

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   Ø Les  calculs:    

o il  faut  indiquer  la  ou  les  formules  utilisées  et  un  exemple  détaillé   de   chaque   calcul,   sans   oublier   les   unités  utilisées.  

 Exemple  de  calcul  pour  la  différence    de  température  sous  le  carton  blanc  

 Température  initiale  (ti)  =  22°C  Température  finale  (tf)  =  27°C    Différence  de  température       ΔT  =  tf  -­‐  ti           ΔT  =  27°C  -­‐  22°C           ΔT  =  5°C  

   

     

TABLEAU  2-­‐  La  différence  de  température    sous  deux  cartons  après  30  minutes  

             

 En   observant   les   diagrammes,   je   constate   que   l‘air   sous   le  carton  noir  a  atteint  une  température  plus  élevée   (33°C)  que  l’air   sous   le   carton   blanc   (27°C),   après   une   exposition   de   30  minutes   à   une   source  de   chaleur   identique.     La   température  sous  le  carton  noir  a  augmenté  de  11  °C,  tandis  que  celle  sous  le   carton   blanc   a   augmenté   de   5   °C.   L’augmentation   de  température  est  régulière  sous  les  deux  cartons.  Cependant,  la  température   augmente   plus   rapidement   sous   le   carton   noir.  Après   20   minutes,   on   note   un   ralentissement   de  l’augmentation  de  la  température  sous  les  deux  cartons.  

Thermomètre  Température  

Sous  le  carton  blanc  

Sous  le  carton  noir  

Initiale  (°C)   22   22  Finale  (°C)   27   33  

Variation  (°C)   +5   +11  

     

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7.5  L’analyse  des  résultats    

Explication   C’est   la   partie   la   plus   importante   et   la   plus   difficile,   car   c’est   là  qu’on  réfléchit  sur  l’expérience.  Souvent,  l’enseignant  propose  des  questions   qui   permettent   aux   élèves   d’expliquer   les   différents  aspects  que  révèle  le  laboratoire.  Il  s’agit  en  gros  de  :    

o s’interroger  sur  la  signification  des  résultats.  Que  représentent  ces  observations,  que  veulent-­‐elles  dire?  

o se   questionner   sur   la   vraisemblance   et   la   précision   des  résultats.   Les   résultats   obtenus   sont-­‐ils   significatifs   du  phénomène   observé?   Quelles   sont   les   sources   d’erreurs   de  l’expérience?  

Bref,  c’est  le  «  pourquoi  »  des  résultats  obtenus.  On  utilisera  donc  des   mots   comme   «  parce   que  »,   «  en   effet  »,   «  d’ailleurs  »,  «  puisque  »,  «  en  conséquence  »,  «  ceci  implique  que  »  …  

L’analyse   des   résultats   est   une   communication   de   la   pensée  rationnelle.   Afin   de   bien   expliquer   son   raisonnement,   on   divise  chaque   étape   de   sa   logique   en   paragraphe   (une   idée   par  paragraphe.)  

Exemple  :   Les   résultats   obtenus   confirment   l’hypothèse   de   départ.     Pour  trouver   la   cause   de   ce   phénomène,   diverses   références   ont   été  consultées  (ajouter  la  référence  en  bas  de  page).    J’ai  appris  que  la  cause   de   ce   phénomène   est   l’effet   d’un   corps   noir.     (ceci   est   un  exemple   de   justification   de   l’hypothèse  :   mettre   dans   la   section  hypothèse)  

La   lumière   est   une   forme   d’énergie.   Plus   un   corps   absorbe   de  lumière,  plus  il  se  réchauffe  et  plus  sa  température  s’élève.    Puis,  il  transmet   cette   chaleur  à   la  matière  qui   l’entoure   (dans   ce   cas-­‐ci,  l’air  sous  le  carton).  Les  résultats  de  l’expérience  démontrent  que  les  objets  de  couleur  noire  transmettent  davantage  de  chaleur  que  les   objets   de   couleur   blanche   (une   différence   de   XX0C).     Ceci  s’explique   par   le   fait   que   les   objets   foncés   absorbent   la   lumière  visible   tandis   que   les   objets   clairs   en   absorbent   moins   et   en  réfléchissent  la  plus  grande  part.    

Les   résultats  manquent  de  précision.     En   effet,   nous  n’avons  pas  fait  l’expérience  en  système  fermé  et  l’air  diffusait  sans  cesse  pour  équilibrer   sa  pression.  De  plus,  une  petite  perte  de  chaleur  a  été  engendrée   chaque   fois   que   nous   soulevions   le   carton   pour  observer   le   thermomètre.   Malgré   ces   sources   d’erreurs,   les  manipulations   font   la   démonstration   de   l’absorption   de   l’énergie  lumineuse  par  le  corps  noir.  

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7.6  La  conclusion    

Explication   Pour   faire   une   bonne   conclusion,   il   faut   avoir   fait   une   bonne  analyse  puisque   la   conclusion  est  une   synthèse  de   l’analyse.  Une  synthèse  n’est  pas  un   résumé;  on  évite  donc  de   répéter   ce  qui  a  été  expliqué  en  détail  dans  l’analyse.  Ici,  on  fait  ressortir  l’essence  de   l’expérience,   ses   grandes   lignes   et   ses   conséquences.   La  conclusion  répond  donc  à  la  question  «  tout  ça  pourquoi?  »,  ce  qui  permet  d’élargir   le   sujet   traité  durant   l’expérience.  On   s’assurera  aussi  de  répondre  aux  questions  suivantes  :    

o A-­‐t-­‐on  répondu  au  but  de  l’expérience  ?  o L’hypothèse  proposée  est-­‐elle  valable  ?  Pourquoi  ?  o Y   a-­‐t-­‐il   de   nouvelles   questions   soulevées   par  

l’expérience  ?    Si   l’hypothèse   est   bonne,   on   la   confirme.     Sinon,   on   le   dit  clairement  et  on  corrige  le  tir  (Ce  n’est  pas  le  cas,  puisque…).    Attention  :   il   faut   éviter   de   ramener   le   laboratoire   à   une  expérience   personnelle,   par   exemple   en   disant   qu’on   a   aimé  l’expérience.    Si   on   est   curieux   et   qu’on   a   un   esprit   créatif,   l’analyse   du  laboratoire   devrait   soulever   de   nouvelles   questions.   On   peut  profiter   de   la   fin   de   la   conclusion   pour   suggérer   un   autre  laboratoire   qui   pousserait   plus   loin   notre   compréhension   du  phénomène  étudié.    

Exemple  :   Mon  hypothèse  de  départ  a  été  confirmée  :  l’énergie  lumineuse  se  transforme  en  énergie  thermique.  Ainsi,  tout  corps  éclairé  émet  de  la   chaleur   sous   forme   de   rayons   infrarouges.     Plus   le   corps   est  foncé,   plus   il   absorbe   de   raies   du   spectre   lumineux   et   plus   il  devient   chaud.     Ceci   explique   que   la   disparition   des   calottes  glaciaires  blanches  a  donc  un  impact  important  sur  l’effet  de  serre,  car,   sous   la   glace,   le   sol   est   plus   foncé,   ce   qui   amplifie   le  réchauffement  climatique.  

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8.  Bibliographie    Ce  guide  méthodologique  a  été  réalisé  par  Maxime  Paquet  et  Brigitte  Savard,  conseillers  pédagogiques   et   enseignants   au   Collège   Sainte-­‐Marcelline   de   Montréal.   Les  informations  présentées  dans  un  but   strictement  pédagogique   s’inspirent  des   sources  suivantes  :    CÉGEP  DE   SOREL-­‐TRACY.  Guide  méthodologique  des   travaux   écrits,   Sorel-­‐Tracy,   Cégep  de  Sorel-­‐Tracy,  2001,  16  pages.    CHARTRÉ,   Claudie   et   Isabelle   Levert.     Synergie,   2e   cycle   du   secondaire,   1re   année,  Montréal,  Éditions  Graficor,  Chenelière  éducation,  2008,  542  pages.        COLLÈGE   JEAN-­‐EUDES.   Guide   méthodologique   à   l’usage   des   élèves   de   1re   à   5e  secondaire,  Montréal,  Collège  Jean-­‐Eudes,  2005,  38  pages.    GAGNÉ,   Alexandre.  Guide  méthodologique,  Montréal,   Collège   Jean-­‐Eudes,   2011-­‐2012,  19  pages.    COLLÈGE  JEAN-­‐EUDES.  Guide  méthodologique  du  Collège  Jean-­‐Eudes,  Montréal,  Collège  Jean-­‐Eudes,  2012-­‐2013,  49  pages.    COLLÈGE  SAINTE-­‐MARCELLINE.  Guide  de  présentation  des   travaux  à   l’usage  des  élèves  du  secondaire.  Montréal,  Collège  Sainte-­‐Marcelline,  2010-­‐2011,  18  pages.      GAUDREAU,  LOUISE.  Guide  méthodologique,  Chicoutimi,  Centre  des  médias  du  Cégep  de  Chicoutimi,  2007,  6  pages.