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RAPPORT ANNUEL 200 9 NO LIMITS

SGS Annual Report 2009 (French)

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En 2009, le Groupe SGS a enregistré une solide progression de 6,3% de son résultat d’exploitation, à CHF 814 millions. A taux de change constants, le chiffre d’affaires a augmenté de 2,5%, à CHF 4,7 milliards, et huit de nos dix pôles d’activité ont affiché des taux de croissance comparables. Inutile de dire que cette progression a été réalisée dans un contexte opérationnel que l’on pourrait qualifier de rude dans beaucoup de nos domaines d’activité et zones géographiques cruciales, ainsi que dans un environnement commercial extrêmement difficile pour l’économie mondiale dans son ensemble.

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RAPPORT ANNUEL 2009

NO

LIM

ITS

En tant que leader mondialde l’inspection, de la vérification, de l’analyse

et de la certification, nous créons des

avantages compétitifs,incitons au développementdurable et instauronsla confiance.

Reconnus comme la référence mondiale

en termes de qualité et d’intégrité,nous employons plus de 59 000collaborateurs et exploitons

un réseau de plus de 1000 bureauxet laboratoires à traversle monde.

Nous faisons constamment évoluernos services, afin d’offrir à nos

clients une assistance et des solutionsinnovantes leur permettant de

développer leurs activités.

4 5

2010

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REPÈRES DE 2009 8LETTRE DU PRÉSIDENT ET DU CEO 10SGS EN UN COUP D’ŒIL 14RÉSUMÉ 20GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 64RESULTATS GROUPE SGS 84RÉSULTATS SGS SA 130DONNÉES STATISTIQUES 146INFORMATIONS AUX ACTIONNAIRES 155

RÉSULTATS GROUPE SGS 84COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ 85

ETAT DU RÉSULTAT GLObAL CONSOLIDÉ 85

bILAN CONSOLIDÉ 86

TAbLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉ 87

ETAT DES VARIATIONS DES FONDS PROPRES CONSOLIDÉS 88

NOTES RELATIVES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 89

RAPPORT DE L’ORGANE DE RÉVISION DU GROUPE 127

RÉSULTATS SGS SA 130COMPTE DE RÉSULTAT 131

bILAN 132

NOTES RELATIVES AUX ÉTATS FINANCIERS 133

PROPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE RÉPARTITION DU bÉNÉFICE AU bILAN 142

RAPPORT DE L’ORGANE DE RÉVISION STATUTAIRE 143

DONNÉES STATISTIQUES 146GROUPE SGS: DONNÉES STATISTIQUES SUR CINQ ANS – COMPTES DE RÉSULTAT CONSOLIDÉS 147

GROUPE SGS: DONNÉES STATISTIQUES SUR CINQ ANS – bILANS CONSOLIDÉS 148

GROUPE SGS: DONNÉES STATISTIQUES SUR CINQ ANS – ACTIONS 149

GROUPE SGS: INFORMATION SUR LES TITRES 149

GROUPE SGS: PRINCIPALES SOCIÉTÉS OPÉRATIONNELLES ET SOCIÉTÉ MÈRE 151

INFORMATIONS AUX ACTIONNAIRES 155

CO

NTE

NU

CONTENU

8 9

REPÈRES DE 2009

Croissance de 2,5% du chiffre d’affaires à taux de change constants

Chiffre d’affaires total de CHF 4,7 milliards

Hausse de 17,3% du résultat d’exploitation avant éléments exceptionnels

bénéfice de l’exercice de CHF 591 millions

bénéfice de base par action avant éléments exceptionnels de CHF 77,22

Cash-flow opérationnel avant éléments exceptionnels de CHF 780 millions

Réalisation de deux acquisitions pour un montant total de CHF 11 millions

Proposition de dividende de CHF 60 par action

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10 11

En 2009, le Groupe SGS a enregistré une solide progression de 6,3% de son résultat d’exploitation, à CHF 814 millions. A taux de change constants, le chiffre d’affaires a augmenté de 2,5%, à CHF 4,7 milliards, et huit de nos dix pôles d’activité ont affiché des taux de croissance comparables. Inutile de dire que cette progression a été réalisée dans un contexte opérationnel que l’on pourrait qualifier de rude dans beaucoup de nos domaines d’activité et zones géographiques cruciales, ainsi que dans un environnement commercial extrêmement difficile pour l’économie mondiale dans son ensemble.

Au cours de l’année, nous sommes parvenus à améliorer notre marge opérationnelle avant éléments exceptionnels de 50 points de base. A taux de change constants, elle s’établit à 17,3%. Ces résultats ont été obtenus grâce à une concentration de nos ressources et de notre personnel sur des secteurs à forte demande ainsi qu’à des mesures de stricte maîtrise des coûts à l’échelle du Groupe. Avant éléments exceptionnels, le bénéfice de base par action atteint CHF 77,22, le cash-flow opérationnel restant stable à CHF 780 millions. Sur la base de ces chiffres, le Conseil d’administration a proposé un dividende de CHF 60 par action, dont la moitié reflète la performance exceptionnelle du Groupe en termes de création de liquidité.

LA REPRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE SE CONFIRME

Sur fond d’économie planétaire en convalescence, le PIb mondial et le commerce international devraient progresser respectivement de 3,2% et 3,7% en 2010, l’essentiel de la croissance et de la demande émanant de pays émergents comme le brésil, l’Inde et la Chine. L’économie chinoise, pour ne citer qu’elle, devrait progresser de plus de 8% en 2010, avec de bonnes chances de supplanter le Japon dans le courant de l’année au rang de deuxième économie de la planète après celle des Etats-Unis. Par ailleurs, les prix des matières premières devraient repartir à la hausse et les cours du pétrole et des métaux de base regagner le terrain perdu ces deux dernières années.

Sergio Marchionne Président du Conseil d’administration

Christopher Kirk Chief Executive Officer

CHERS ACTIONNAIRES,

Sincèrement,

Au cours de l’année écoulée, chacune de nos activités et l’ensemble de nos régions se sont préparées à cette reprise de l’économie mondiale en développant de nouveaux processus et services innovants et en investissant dans les capacités nécessaires à la satisfaction d’une demande accrue. L’innovation en matière de processus et de produits ainsi qu’une plus grande focalisation sur la durabilité seront essentielles à nos clients dans leur détermination à s’assurer un avantage compétitif en 2010. Nous sommes prêts à les y aider.

L’un des défis que notre Groupe et les industries au service desquelles nous intervenons devront continuer de relever en 2010 et au-delà sera celui du manque d’ingénieurs bien formés, et ce, dans tous les secteurs. La solution à ce problème est complexe et consiste tout autant à encourager l’enseignement des disciplines liées à l’ingénierie aux niveaux du second et du troisième cycles qu’à mettre plus clairement en lumière les avantages d’une carrière dans ce domaine. Nous y consacrerons tous nos efforts.

NOS PÔLES D’ACTIVITÉ RENFORCENT L’EXPERTISE AU SEIN DU GROUPE

Au cours de l’année, nous avons racheté deux sociétés pour un prix global de CHF 11 millions. En février, le Groupe a fait l’acquisition d’Ustav Paliv a Maziv, une entreprise thèque spécialisée dans les analyses de carburants, lubrifiants et fluides opérationnels ainsi que dans la réalisation de tests fonctionnels sur les moteurs à combustion. Cette acquisition est en adéquation avec la stratégie de croissance de notre pôle Oil, Gas & Chemicals. Elle nous ouvre en outre une opportunité unique de développer de manière substantielle notre offre de services dans le domaine des analyses de carburants et de lubrifiants en Europe centrale.

En octobre, nous avons racheté EKO-PROJEKT Ltd, un important fournisseur de services d’analyses environnementales en Pologne. Cette acquisition a permis à notre pôle Environmental Services de devenir dans ce pays le leader du marché des analyses environnementales à caractère commercial. Grâce au vaste réseau de sites EKO-PROJEKT à travers le pays, nous y disposons désormais d’une plate-forme idéale pour l’introduction de nouveaux services et de technologies d’analyse novatrices en provenance de nos filiales d’Allemagne, du benelux et d’Italie. Nous porterons en particulier nos efforts sur le contrôle des émissions de cheminées, les analyses de dioxine et les analyses de laboratoire à haute capacité.

Le Groupe a une longue tradition d’acquisitions complémentaires destinées à enrichir notre portefeuille de services existants afin de faire bénéficier de cette expertise supplémentaire l’ensemble de notre réseau mondial de plus de 1 000 bureaux et laboratoires à travers le monde. Les deux acquisitions réalisées s’inscrivent dans cette logique.

Nous avons également annoncé récemment un accord de collaboration avec Halliburton visant à associer l’ensemble de nos services d’analyse de fluides à la large gamme de solutions d’acquisition d’échantillons de fluides proposée par ce groupe. Cet accord permettra à nos clients de bénéficier des solutions les plus complètes et les plus innovantes dans les secteurs du pétrole et du gaz. Il s’agit d’une étape importante vers notre objectif de devenir le principal acteur dans le domaine des solutions analytiques destinées au marché de l’exploration et de la production.

NOS ACTIVITÉS EN 2010

Pour l’année en cours, nous tablons une fois encore sur une solide performance, avec un chiffre d’affaires et un bénéfice en hausse par rapport aux niveaux de 2009.

L’année 2010 sera également celle de la publication par notre entreprise de son premier rapport sur le développement durable. Il exposera l’approche du Groupe en matière d’activités soucieuses de l’environnement et présentera un premier compte rendu de nos responsabilités et des résultats obtenus dans ce domaine. Il expliquera également comment nous gérons les contraintes liées au développement durable aussi bien au niveau des services fournis à nos clients que dans le cadre de nos propres activités.

Au nom du Conseil d’administration et de l’Operations Council, nous tenons à remercier nos 59 000 collaborateurs pour leur dévouement et leur engagement tout au long de l’année 2009. Nous nous réjouissons de pouvoir aider nos clients à tirer parti des opportunités que l’année 2010 leur réservera.

LETTRE DU PRÉSIDENT ET DU CEO

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PIB MONDIAL ET COMMERCE INTERNATIONAL

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2009 2010 2011 2012

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PIb mondial (en termes réels, à parité de pouvoir d’achat)

Croissance du commerce international (valeur en dollars)

Source: Economist Intelligence Unit, totaux mondiaux basés sur 51 pays représentant plus de 95% du PIB mondial.

12 13

1903. PREMIER VOL DES FRÈRES WRIGHT, 37 MÈTRES

1993. AIRBUS A330-300, ENVERGURE 60 MÈTRES

14 15

Nous aidons nos clients à travers le monde à

travailler de manière plus durable en

améliorant la qualité et la productivité, en réduisant les risques, en vérifiant

la conformité et en accélérant les mises sur le marché.

Notre gamme de prestations couvre l’ensemble des secteurs et touche

les produits et services qu’utilisent d’innombrables

fois les consommateurs du monde entier

dans leur vie quotidienne.

De l’énergie qui alimente nos voitures et

chauffe nos maisons, aux vêtements que

nous portons – en passant par les aliments

dans nos assiettes et tout le reste – SGS offre

des services indépendants qui changent la vie. En fin de compte,

notre valeur ajoutée réside dans les possibilités

que nos prestations ouvrent à nos clients et aux consommateurs qu’ils servent.

Notre objectif est d’être l’organisation de service la plus compétitive et la plus productive du monde. Ainsi, nous améliorons sans cesse nos compétences de base en inspection, vérification, analyse et certification afin qu’elles soient à

la pointe du progrès, car elles sont au cœur de ce que nous sommes. Notre réussite sur les marchés que nous ciblons sera

uniquement fonction de notre capacité à être les plus concurrentiels et à fournir constamment un service inégalé à nos clients du monde entier.

Nous avons la volonté d’incarner notre passion, notre intégrité et notre esprit d’entreprise et d’innovation en nous

attachant constamment à réaliser notre vision. Ce sont ces valeurs qui nous guident dans toutes nos actions et

qui forment l’assise sur laquelle est bâtie notre organisation.

NOTRE VISION

NOS VALEURS

SGS est dirigée par un groupe de personnes dynamiques qui s’appuient sur une longue expérience dans leur discipline

propre et qui entendent œuvrer pour notre réussite en tant qu’entreprise ainsi que pour celle de nos clients.

Nous sommes organisés en dix pôles d’activité présents dans dix régions. Chaque activité est dirigée par un Executive

Vice President (EVP) et chaque région par un Chief Operating Officer (COO). Conjointement avec les Senior Vice Presidents (SVP)

fonctionnels et le Chief Executive Officer du Groupe, le Chief Financial Officer du Groupe et le General Counsel, les EVP et les

COO forment l’Operations Council qui se réunit régulièrement en cours d’année afin de définir les stratégies et priorités au sein

du Groupe et suivre les résultats.

NOTRE MANAGEMENT

HAUTE DIRECTION

Christopher KirkChief Executive Officer

Richard TobinChief Financial Officer & IT

Olivier MerktGeneral Counsel & Chief Compliance Officer

CHIEF OPERATING OFFICERS

Fernando basabeEurope Occidentale

Duilio GiacomelliEurope du Sud-Est

Dirk HellemansEurope Centrale et du Nord-Ouest

Teymur AbasovEurope de l’Est et Moyen-Orient

Robert MarkusAfrique

Jeffrey McDonaldAmérique du Nord

Alejandro Gomez de la TorreAmérique du Sud

Helmut ChikChine et Hong Kong

Antony HallAsie du Sud-Est et Océan Pacifique

Dennis YangAsie de l’Est

EXECUTIVE VICE PRESIDENTS

Jeffrey NewellAgricultural Services

Michael beltonMinerals Services

Alim SaidovOil, Gas & Chemicals and Environmental Services

Anne Hays*Life Science Services

Frankie NgConsumer Testing Services

Malcolm ReidSystems & Services Certification

beat In-Albon**Industrial Services

Frédéric HerrenAutomotive and Governments &Institutions Services

SENIOR VICE PRESIDENTS

Jean-Luc de bumanCorporate Communications & Investor Relations

Francis LacrozeContinuous Improvement

*A partir du 15 janvier 2010.

**Jusqu’au 15 janvier 2010,

EVP Life Science Services.

SGS EN UN COUP D’ŒIL

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CHIFFRE D’AFFAIRES ET RÉSULTAT D’EXPLOITATION PAR PÔLE D’ACTIVITÉ

CHIFFRE D’AFFAIRES

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels)

CHIFFRE D’AFFAIRES ET RÉSULTAT D’EXPLOITATION PAR RÉGION

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CHIFFRE D’AFFAIRES

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels)

18

SU

19

2009. CHAMPIONNATS DU MONDE. USAIN BOLT, 9.58 SECONDES

1968. JEUX OLYMPIQUES. JIM HINES, 9.95 SECONDES

1936. JEUX OLYMPIQUES. JESSE OWENS, 10.3 SECONDES

20

SU

21

RÉSUMÉ

22

SU

23

AGRICULTURE DE PRÉCISIONRENDEMENT MONDIAL DU BLÉ EN AUGMENTATION DE 152% DEPUIS 1960

24 25

SU

Grâce à nos services, qui couvrent tous les aspects du secteur agricole, nous contribuons à assurer l’intégrité de la chaîne alimentaire en aidant nos clients à gérer les cultures, améliorer le développement des semences, effectuer des analyses de sols, mener à bien les récoltes, acheminer les produits à travers la chaîne d’approvisionnement mondiale et réaliser les inspections de négoce à l’exportation et à l’importation. Destinés à tous les grands acteurs du secteur agricole, nos services réduisent les risques, garantissent la qualité et améliorent la productivité.

AGRICULTURAL SERVICES

En 2009, nous avons réalisé plusieurs études sur les marchés des semences et des engrais pour le compte de nos clients, car ceux-ci doivent de plus en plus localiser leurs produits afin de les adapter à l’évolution des conditions de culture et de récolte. Au nombre de ces travaux figurent une étude sur le maïs en Chine et une autre sur la production de sucre de canne en Inde. En collaboration avec nos clients, nous avons élaboré des questionnaires personnalisés spécifiques à chacune de ces études. Grâce à ces questionnaires, nos experts agricoles ont mené plus de 900 entretiens individuels avec des agriculteurs dans toutes les régions de Chine et d’Inde. Les données collectées à cette occasion ont été converties en représentations statistiques et diagrammes, de manière à aider nos clients à adapter leurs produits aux conditions sur les marchés locaux.

Conçue par notre équipe régionale d’Europe du Sud-Est,puis mise au point et appliquée par nos services opérationnels en Hongrie, notre nouvelle méthode d’échantillonnage en profondeur par pompe à vide constitue une véritable innovation en matière de prise d’échantillons. La nouveauté réside dans la capacité à prélever une carotte verticale d’échantillons de produits dans un silo ou un entrepôt jusqu’à une profondeur de 20 mètres. Son principe est simple et repose sur l’utilisation d’un vide industriel créant une succion à l’intérieur de la carotte. Notre échantillonneur profond par pompe à vide descend à travers presque n’importe quelle matière sèche granuleuse pour extraire un échantillon continu de toutes les couches du produit. Grâce à ce procédé, l’éventuelle mauvaise qualité n’a aucune chance d’échapper à l’inspection et à l’échantillonnage.

En 2009, nous avons mis en service le premier laboratoire commercial de gestion de la fertilité du sol dans la région des Terres noires en Russie. Située à Voronezh, ce nouveau site a ouvert ses portes au troisième trimestre 2009 et permet aux agriculteurs de cette région d’accéder à l’échantillonnage et à la cartographie du sol par GPS, combinés à l’analyse de nutriments en laboratoire. Ces services contribuent à optimiser leur processus de prise de décisions en matière de plantation et de fertilisation. Ainsi, nous aidons les agriculteurs non seulement à réaliser des économies grâce à notre technologie modulable d’épandage d’engrais et à améliorer leurs rendements en dosant correctement la quantité d’engrais en fonction des besoins, mais également à préserver l’environnement en évitant un apport excessif et le risque d’une contamination du sol et de l’eau des rivières et des fleuves.

Bien que les prix des produits alimentaires aient baissé depuis leur niveau record de 2008, les prochaines années vont s’avérer

cruciales pour tous les pays du monde, car il s’agira pour eux de poser les fondements de la nutrition de leurs populations au cours

des décennies à venir. Alors que les quarante prochaines années verront la population mondiale progresser de plus de 30%, la

demande de viande augmentera de 100% et celle de céréales et d’autres produits alimentaires de 70%. Jointe à un changement

des habitudes alimentaires, cette évolution constituera un défi important, dans la mesure où, parallèlement, l’exploitation des sols

et de l’eau sera soumise à des restrictions croissantes. L’an passé, nous nous sommes impliqués dans plusieurs nouveaux projets.

Ceux-ci ont constitué autant de défis passionnants pour notre équipe, tout en mettant en lumière ce que nous avions de meilleur

dans notre organisation en termes d’innovations dans les domaines de la technologie et des processus.

AIDER NOS CLIENTS À CROÎTRE ET À S’ADAPTER

> Enrichissement du portefeuille de services par des études de marché indépendantes

> Pionnier dans l’échantillonnage en profondeur par pompe à vide garantissant l’efficacité et la représentativité dans le prélèvement d’échantillons

> Introduction en Russie de solutions de stockage temporaire et du premier laboratoire commercial de gestion de la fertilité du sol

En 2009 notre chiffre d’affaires a augmenté de 4,6% à taux de change constants, pour s’établir à CHF 356 millions, ce qui s’est traduit

par une amélioration de notre marge opérationnelle de 40 points de base, à 16,0%. La situation de marché dans le secteur est restée

volatile pendant toute l’année, les volumes d’exportation ayant fluctué au gré des conditions des récoltes, des interventions étatiques, de

l’impact des taux de change sur la compétitivité des prix, des restrictions de crédits bancaires et des variations de prix des produits de base.

Malgré ces vents contraires, nous avons été en mesure d’adapter notre structure à la demande, de lancer de nouveaux services répondant

à des réglementations toujours plus strictes sur la sécurité des produits alimentaires, et d’intensifier la promotion des services visant à

améliorer le rendement des récoltes. Nous poursuivrons l’enrichissement de notre offre de services de base, destinés aux négociants

soucieux de répondre aux exigences de plus en plus sévères en termes de transparence de la chaîne d’approvisionnement et de conformité

réglementaire. Les services liés à l’amélioration des rendements tels que l’analyse des sols et des semences, les études de marché et les

recherches sur les récoltes devraient être les principaux moteurs de la croissance à l’avenir.

PERFORMANCES FINANCIÈRES

(CHF millions) 2009 2008

CHIFFRE D’AFFAIRES 356.3 358.3

Variation en % (0.6)

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels) 57.1 55.9

Variation en % 2.1

MARGE D’EXPLOITATION % (avant éléments exceptionnels) 16.0 15.6

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MINERALS SERVICES

Les services que nous proposons vont de l’inspection qualitative et quantitative et de l’analyse d’une vaste gamme de produits de base aux services avancés destinés à optimiser la récupération des métaux dans les usines de retraitement. Nos clients comptent sur notre expertise et nos conseils pour les aider à gagner des avantages concurrentiels tout en réduisant leurs risques à tous les stades de la chaîne de valeur.

(CHF millions) 2009 2008 1

CHIFFRE D’AFFAIRES 536.0 631.6

Variation en % (15.1)

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels) 86.3 115.8

Variation en % (25.5)

MARGE D’EXPLOITATION % (avant éléments exceptionnels) 16.1 18.3

1. Chiffres de 2008 retraités suite à des changements dans l’organisation du Groupe.

De nombreux gouvernements encouragent l’exploration de minerais en constituant des bases de

données géochimiques à grande échelle pour leur pays. Ces bases de données fournissent des indications préliminaires sur la minéralisation des métaux et de ce fait facilitent et aident l’exploration minière. Compte tenu des immenses étendues de terres à évaluer ainsi que des coûts et des contraintes de temps en cause, nos clients opérant dans ce secteur, comme la National Geochemical Survey of Australia (NGSA), souhaitent utiliser des techniques sensibles et reproductibles capables de générer des bases de données fiables, reflétant avec précision le potentiel d’exploration des minerais. Dans une récente étude pilote, effectuée en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, l’un des échantillons devait représenter une superficie de 1540 m2 de terrain.

Notre technologie mobile Metal Ion™ (MMI™), utilisée dans ce contexte, a montré une sensibilité exceptionnelle au cuivre, à l’or et

à l’argent. La technologie MMI™ a constitué une percée qui a permis à la NGSA d’être en mesure de fournir des informations géochimiques majeures, potentiellement prédictives, susceptibles de déboucher sur l’exploration d’un important gisement minier de Nouvelle-Galles du Sud.

L’entrée de la mine de Black Angel se trouve au nord du Cercle

polaire, à flanc de falaise, sur la côte ouest du Groenland, à environ 600 mètres au-dessus des eaux glacées. En grande partie souterraine, la mine a été exploitée de 1973 à 1990, période durant laquelle elle a produit 12 millions de tonnes de minerai. Angel Mining dispose d’une licence pour rouvrir la mine et en extraire d’autres importants dépôts de zinc et de plomb.

Le minerai devra être transporté depuis l’ouverture de la mine, à flanc de falaise, jusqu’à l’usine de traitement, 600 mètres en contrebas, sur la rive opposée du fjord. Nous avons travaillé avec Angel Mining sur un concept de préconcentration du minerai de plomb et de zinc par triage optique à l’intérieur de la mine. Le triage optique n’a été que rarement pratiqué sous terre à ce jour et pourrait permettre de réaliser des économies significatives. Cette technologie consiste à séparer de gros morceaux de roche sombre (le minerai) de la roche légère (marbre blanc, les déchets) en examinant la roche à l’aide d’un détecteur, puis en sélectionnant le minerai sombre et en rejetant les déchets légers. Elle existe depuis de nombreuses années mais a été sensiblement perfectionnée récemment. Son utilisation souterraine pourrait se traduire par une énorme différence en termes de coûts et justifier la réalisation du projet de production de Black Angel.

L’industrie minière montre désormais des signes de reprise après la période traumatisante qui a débuté au cours du second

semestre 2008. Nous commençons à voir les investissements revenir vers ce secteur, attirés par des prix à la hausse et

un intérêt croissant pour l’or, l’uranium et d’autres métaux stratégiques. De plus, l’intérêt accru pour ces éléments rares

et leur pénurie croissante, qui sont à l’origine de la révolution des technologies vertes innovantes, stimule par ailleurs les

investissements dans ce secteur. A mesure que la demande de métaux continue de croître en Asie, notamment en Chine et

en Inde, nous sommes bien positionnés au plan mondial pour proposer des approches innovantes d’exploration, d’extraction

et de traitement des nouvelles réserves qui s’avéreront nécessaires dans l’industrie minière et métallurgique.

NOUVELLES MÉTHODES D’EXTRACTION DE VALEURS CACHÉES

> Assistance en matière d’analyses géochimiques à grande échelle, grâce à la technologie mobile Metal Ion™

> Triage optique sous terre du plomb et du zinc dans le cadre d’une solution d’extraction sous conditions extrêmes au Groenland

> Amélioration de la santé et de la sécurité au travail, grâce à la réduction de l’exposition à l’acide fluorhydrique

A paramètres constants, le chiffre d’affaires a baissé de 10,4%, à CHF 536 millions. En effet, les conditions de marché sont restées difficiles pendant toute l’année pour les métaux industriels et les métaux précieux et la baisse de la demande énergétique a pesé sur la consommation de charbon. La marge opérationnelle pour l’année s’est établie à 16,1%, en baisse de 220 points de base par rapport à 2008, malgré une appréciation significative de 200 points de base au second semestre par rapport aux six premiers mois de 2009, les coûts ayant été adaptés à la baisse des niveaux de l’activité. Nous avons profité de cette baisse en cours d’année pour travailler à une amélioration de notre productivité et une réduction de nos coûts, tout en préservant nos capacités productives de base, notamment nos services d’analyse dans le domaine de la métallurgie et nos services de laboratoire. Les investissements ont été réduits, nos capacités installées étant suffisantes au vu des différents scénarios de demande élaborés pour 2010.

PERFORMANCES FINANCIÈRES

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32 33

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En tant que leader dans la fourniture de solutions au secteur pétrolier et gazier, nous procurons à nos clients des avantages tangibles dans les domaines amont et aval, grâce à notre technologie robuste, notre approche innovante, notre support technique et notre attachement à la qualité et à la sécurité. Notre réseau mondial de bureaux et de laboratoires et nos équipes engagées nous permettent de répondre aux besoins de nos clients, à toute heure et en tout lieu. L’ensemble de ces atouts, ainsi que notre réputation d’indépendance, d’excellence et d’innovation ont fait de nous le leader du marché dans les domaines de l’amélioration de l’efficacité, de la réduction des risques et de la création d’avantages concurrentiels.

OIL, GAS & CHEMICALS SERVICES

(CHF millions) 2009 2008 1

CHIFFRE D’AFFAIRES 951.0 984.8

Variation en % (3.4)

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels) 146.4 149.7

Variation en % (2.2)

MARGE D’EXPLOITATION % (avant éléments exceptionnels) 15.4 15.2

1. Chiffres de 2008 retraités suite à des changements dans l’organisation du Groupe.

Comment obtient- on rapidement des données analytiques sans être obligé

d’expédier des échantillons pressurisés et d’encourir le coût supplémentaire d’une location prolongée de cylindres? Tout simplement en transportant le laboratoire sur site. Nous avons conçu, développé et construit notre propre gamme de laboratoires portables d’analyse de propriétés de fluides

(FluidPro PAL™), capables de réaliser des analyses complètes de fluides en réservoir ainsi que des essais spécialisés qui, ordinairement, ne sont effectués que dans des laboratoires fixes. Qui plus est, ces laboratoires portables peuvent fonctionner virtuellement partout où l’on peut installer un conteneur maritime standard. SGS FluidPro

PAL™ permet un large éventail de traitements d’échantillons et d’essais analytiques

destinés à des applications sur site comme le transfert d’échantillons sous haute pression, l’échantillonnage et la recombinaison de séparateurs, l’analyse complète PVT (pression, volume et température) de fluides, la détermination du rapport gaz-pétrole (GOR), les analyses de retrait et de composition, la recherche de mercure et de radon dans du gaz naturel, la détermination des propriétés chimiques de l’eau et les études de maintien de l’écoulement.

L’unité SGS FluidPro PAL™ bénéficie de la certification tierce partie pour les applications de zone 1 et est conçue pour fonctionner dans des environnements difficiles. Toutes les unités sont opérées par des chimistes certifiés, ce qui permet de répondre aux normes de qualité et de service les plus élevées – sur site et à la demande. Ces unités peuvent être utilisées pour des analyses sur les plates-formes pendant les

forages, sur une base centrale à terre ou dans des laboratoires indépendants sur des sites isolés. L’équipement et les méthodes mis en œuvre dans nos laboratoires mobiles fournissent une précision de données intégralement corrélée et sont comparables à ceux des laboratoires fixes. Les chimistes PVT qui travaillent dans les laboratoires sont en outre certifiés tierce partie pour la sécurité et ont suivi un programme de formation interne rigoureux pour devenir opérateurs FluidPro PAL™. Enfin, pour assurer le niveau de qualité le plus élevé, les laboratoires mobiles sont contrôlés par notre équipe hautement expérimentée d’assurance et de contrôle qualité, disposant d’un accès à distance par Internet et satellite. Des unités FluidPro PAL™ sont actuellement utilisées pour des projets exigeants en Amérique du Nord et du Sud ainsi qu’en Afrique, et leurs résultats sont impressionnants.

Un récent rapport de l’Agence internationale de l’énergie prévoit que la demande de pétrole passera de 84,7 millions à 105 millions de barils par jour entre 2008 et 2030, soit une augmentation de 23%. Alors que cette progression était attendue depuis longtemps, c’est le basculement de la demande des pays développés vers le monde émergent qui constitue l’aspect le plus intéressant. Dans les Etats membres de l’OCDE, la demande en 2030 sera légèrement inférieure à celle de 1980. Or, pendant la même période, elle progressera de près de 180% dans les pays non membres, sous l’effet de la croissance en Asie. A elle seule, la demande en Inde et en Chine devrait augmenter de 400% par rapport à 2008. Quel sera l’impact de cette augmentation sur nos clients et nos services? On sait que la demande émanant des pays émergents sera déterminante pour l’avenir de notre secteur au cours des vingt prochaines années. Dans le cadre d’un effort concerté, nous nous sommes donc attachés à satisfaire ces besoins croissants en renforçant et développant l’ensemble de nos capacités, aussi bien au plan des perspectives technologiques que de la couverture géographique appropriée.

SUR SITE, EN TEMPS UTILE ET PARTOUT…

> Laboratoires de vérification sur site de l’écoulement de fluides en réservoir dans les environnements les plus exigeants

> Lancement en Asie des premiers programmes de fiabilité du carburant: mise en œuvre réussie d’un programme pilote aux Philippines

> Poursuite des enquêtes mondiales sur les carburants par le Centre d’enquêtes sur les carburants, malgré le ralentissement général dans le secteur automobile

A taux de change constants, le chiffre d’affaires a progressé de 1%, à CHF 951 millions. Quant à la marge opérationnelle, elle s’est améliorée de 20 points de base à 15,4%, grâce à des gains de productivité, à des mesures de maîtrise des coûts et à l’amélioration de la composition du portefeuille de services. Notre système unique de reporting mondial centralisé était bien placé pour répondre à la demande de systèmes de reporting en continu 24 heures sur 24, née de la mondialisation des chaînes d’approvisionnement. Nous sommes particulièrement fiers des différentes distinctions importantes qui nous ont été décernées par nos clients dans les domaines de la santé, de la sécurité et de l’environnement. Ces efforts en vue d’accroitre la sécurité sur les lieux de travail et d’améliorer les systèmes de reporting contribuent à renforcer notre compétitivité. Pour 2010, nous avons retenu plusieurs projets d’investissement destinés à améliorer notre potentiel et nos capacités techniques dans une perspective d’augmentation des dépenses d’exploration et de production dans le secteur.

PERFORMANCES FINANCIÈRES

34

SU

35

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36 37

SU

Nos clients des industries pharmaceutiques et biopharmaceutiques comptent sur nos services de sous-traitance qui portent non seulement sur la qualité et la sécurité des ingrédients pharmaceutiques mais aussi sur le processus de développement, depuis ses phases initiales jusqu’à la commercialisation des produits finis. Nos services d’essais cliniques et nos activités d’analyse de contrôle qualité contribuent à améliorer l’efficacité, réduire les coûts, réduire le temps d’accès au marché et assurer la sécurité des produits pharmaceutiques.

LIFE SCIENCE SERVICES

(CHF millions) 2009 2008

CHIFFRE D’AFFAIRES 201.3 204.4

Variation en % (1.5)

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels) 28.0 27.5

Variation en % 1.8

MARGE D’EXPLOITATION % (avant éléments exceptionnels) 13.9 13.5

Les entreprises opérant à l’échelle mondiale dans le secteur de la pharmacie et de la santé sont confrontées à un grand

nombre de défis en constante évolution. Le développement de capacités de contrôle qualité et de processus applicables à une multiplicité de sites de fabrication situés dans différents pays revêt une importance cruciale du fait de la diversité des réglementations régissant les processus de fabrication au sein de l’industrie pharmaceutique.

L’externalisation constitue une solution utilisée par de nombreuses sociétés pour gérer les tâches de contrôle qualité. Toutefois, dans la mesure où beaucoup de partenaires de service sont des fournisseurs locaux, cette pratique ne débouche pas nécessairement sur l’harmonisation des processus de contrôle qualité. Par conséquent, la sélection d’un partenaire externe a des implications qui vont au-delà de la réalisation d’analyses de contrôle

qualité. Elle doit également tenir compte de la manière d’harmoniser, à l’échelle de l’entreprise, les systèmes, les procédures et les rapports de contrôle qualité.

Récemment, nous avons été en mesure de fournir à un client mondial une solution harmonisée d’externalisation. Un premier succès avec ce client en Europe a été suivi d’une présentation centrée sur les analyses microbiologiques. Il était intéressé par nos capacités et recherchait un laboratoire d’appoint pour faire face à une augmentation de la demande. Ces contacts mirent en évidence un potentiel d’amélioration des processus de travail de ce client, non seulement par le biais de l’externalisation de ses analyses de contrôle qualité en Europe, mais également au niveau de l’une de ses installations en Asie. En effet, le client avait ouvert un site opérationnel à Shanghai, lequel expédiait désormais des produits à analyser en Europe. Nous lui avons donc proposé d’utiliser notre laboratoire de Shanghai pour effectuer ces analyses.

Du point de vue de ce client, l’utilisation d’un partenaire d’externalisation local pour ces analyses s’est révélée extrêmement précieuse, dans la mesure où elle lui permet de les traiter sur place, ce qui réduit substantiellement le délai d’exécution. Le client souhaitait conclure un accord contractuel global entre les différents laboratoires d’analyse et ses propres filiales et disposer d’un seul interlocuteur de service central. Nous étions les seuls à pouvoir satisfaire cette demande.

Dans ce scénario grandeur nature, nous avons pu mettre à profit notre large base géographique dans le domaine de l’analyse, afin de fournir au client des solutions à la fois globales et locales. Les facteurs de réussite sont fortement dépendants de la communication, aussi bien interne qu’externe, entre le personnel d’exploitation et le personnel technique, et ce, à tous les niveaux des deux entreprises. L’exemple décrit ici – une solution rationnalisée et harmonisée destinée à un client mondial – a été mis en œuvre en moins de huit mois.

Jamais la rapidité et la qualité n’ont été aussi importantes dans le secteur pharmaceutique mondial. Car les médicaments susceptibles

de sauver des vies en Amérique du Nord ont probablement fait l’objet d’essais cliniques en Europe pour être ensuite fabriqués en

Asie. Afin de fournir à bref délai les médicaments de la meilleure qualité aux meilleurs prix, les fabricants font de plus en plus appel à

l’externalisation et opèrent depuis des régions à bas coût. Pour réussir, il est néanmoins indispensable de ne pas sacrifier la qualité. Or la

maîtrise du volume d’inspections et des diverses obligations réglementaires applicables au niveau mondial peut facilement dépasser les

capacités du service de contrôle qualité interne de n’importe quelle société. C’est à ce niveau que les services que nous offrons en tant

que fournisseur de solutions globales d’analyse et de contrôle qualité ainsi que de recherche clinique vont vraiment faire la différence.

ÉLIMINER LES BARRIÈRES POUR LES CLIENTS INTERNATIONAUX

> Accréditation du laboratoire belge pour procédés de fabrication conformes (GMP) dans le domaine des études au carbone 14

> Réalisation de protocoles combinés de recherche clinique, destinés à raccourcir le délai entre la première administration à l’homme et la validation du principe pour les produits pharmaceutiques contre la maladie d’Alzheimer et le virus de l’hépatite C

> Coopération réussie avec un client d’envergure mondiale en vue d’offrir des services harmonisés entre les laboratoires européens et asiatiques

A taux de change constants, le chiffre d’affaires de l’exercice a augmenté de 3,0%, la situation difficile sur le marché de la recherche en phase avancée ayant été contrebalancée par la croissance des volumes traités par les laboratoires d’analyse de contrôle qualité et de bioanalyse. Notre marge opérationnelle a progressé de 40 points de base à 13,9%, du fait d’un meilleur taux de charge des capacités et de gains de productivité. Le marché des analyses de contrôle qualité a bien résisté, progressant en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. De plus, pour satisfaire la demande, nous avons commencé à renforcer les capacités de nos laboratoires en Amérique du Nord et en Europe. Nos activités de recherche clinique en phase précoce ont réalisé de bonnes performances. En revanche, la demande d’essais cliniques en phase avancée est restée faible, en raison de la forte diminution du nombre de médicaments arrivant à ce stade. Nous avons continué de développer nos capacités d’analyse en immunologie afin de répondre à l’augmentation de la demande en matière de marqueurs biologiques et de radiopharmacologie C14.

PERFORMANCES FINANCIÈRES

38

SU

39

1972. 8 POUCES MEMOREX 650, 175 kO

1978. 5¼ POUCES DD, 360 kO

1996. 3½ POUCES LS-12, 120.375 MO

2009

. CLÉ

USB

, 32

GO

40 41

SU

Du textile à l’appareillage ménager, du mobilier à l’alimentation et à l’électronique, notre gamme complète de services facilite l’assurance de la qualité, de la conformité et de la sécurité des produits de consommation d’un bout à l’autre des chaînes d’approvisionnement mondiales. Nos clients comptent sur nos capacités et nos laboratoires d’inspection et d’analyse afin de les aider à se conformer aux exigences réglementaires régissant leurs produits, ainsi qu’à garantir l’intégrité des intrants en provenance de leurs fournisseurs. Grâce à l’évaluation des produits et de l’usine, à l’inspection des produits et au contrôle des expéditions, nous identifions d’éventuels problèmes de production, ce qui permet de réduire les délais d’accès au marché, dans le respect des divers régimes réglementaires.

(CHF millions) 2009 2008 1

CHIFFRE D’AFFAIRES 789.0 733.0

Variation en % 7.6

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels) 200.0 170.2

Variation en % 17.5

MARGE D’EXPLOITATION % (avant éléments exceptionnels) 25.3 23.2

1. Chiffres de 2008 retraités suite à des changements dans l’organisation du Groupe.

Sous la pression de la situation économique, les grands

constructeurs automobiles cherchent à réduire leurs coûts d’ingénierie. A un client disposant d’un centre d’ingénierie en Allemagne, nous avons donc proposé une solution qui lui permet d’accéder à sa base de connaissances existante tout en tirant profit d’un environnement de laboratoire plus diversifié. Dans le cadre de l’Up*sourcing™ des besoins de laboratoire du client, nous avons pris en charge tout l’équipement de laboratoire ainsi que le personnel, pour les relocaliser vers un laboratoire SGS existant près de son site de production en Allemagne. Cette solution a permis à notre client de préserver l’accès à des années d’expertise, tout en lui offrant la possibilité d’utiliser notre réseau mondial de laboratoires de tests.

Nos laboratoires en Chine, en Corée, en Amérique du Nord, à Taiwan et au Royaume-Uni sont des membres actifs du Global Certification Forum et du PCS Type Certification Review Board, créés par l’industrie des télécommunications mobiles. Ces organismes sont actuellement en train de

valider de nouvelles plates-formes de tests pour la communication haut débit sans fil. Connue sous le nom de Long Term Evolution ou LTE, la nouvelle norme sera utilisée pour certifier prochainement les appareils mobiles autorisant une connectivité sans faille à des vitesses de transmission de données de plus de 100 Mbit/s, à comparer au débit descendant de 14 Mbit/s atteint dans les réseaux 3G actuels. Les deux groupes comprennent des représentants des principaux opérateurs de réseaux comme Vodafone, Verizon, AT&T, T-Mobile, O2 Telefonica et Orange ainsi que les cinq plus grands fabricants de téléphones mobiles Nokia, Samsung, LG, Sony Ericsson et Motorola.

L’acide cyanurique est en principe un produit chimique non toxique utilisé dans de nombreux processus industriels. Or, lorsqu’il est combiné à la mélamine, autre substance peu toxique, il en résulte un mélange susceptible de provoquer des calculs rénaux et de conduire au décès, comme l’ont mis en évidence les scandales survenus au cours des deux dernières années dans les domaines des aliments pour animaux de compagnie et des produits laitiers. En réaction à ces crises, nous avons perfectionné

la méthodologie des analyses de l’acide cyanurique dans notre centre de compétences de Bangkok, puis nous avons transféré ce savoir-faire à nos laboratoires du monde entier afin de répondre aux besoins de nos clients pendant cette période critique. Nous avons par ailleurs émis des doutes sur la perception du marché selon laquelle l’alerte à la mélanine ne concernait que le secteur laitier et avons étendu les vérifications préventives à tous les produits à base de protéines.

Nous avons développé une expertise mondiale et mis en place un vaste réseau de chambres d’essai en Asie afin d’aider nos clients à garantir la conformité avec la réglementation CARB – régissant aux Etats-Unis les émissions de formaldéhyde des produits en bois composite – et ce, dans le délai d’exécution le plus bref possible. Vingt-trois de nos laboratoires ont été accrédités par l’US Consumer Product Safety Commission et proposent leur expertise et leurs solutions mondiales, telles que des évaluations de sécurité ou de risque ainsi qu’une certification en vue d’aider les fabricants, les détaillants et les importateurs à respecter cette nouvelle réglementation stricte.

Au fur et à mesure que l’économie mondiale émerge timidement de la récession, la demande de biens de consommation repart et, parallèlement, le besoin de procédures et de solutions de tests et d’inspection robustes, domaines dans lesquels nous innovons en permanence. Grâce à un réseau de plus de 100 laboratoires dans 36 pays, exclusivement spécialisés dans les tests et les inspections de biens de consommation, nous sommes aux avant-postes dans le développement de nouveaux protocoles et matrices pour les tests de produits de consommation, de manière à garantir leur conformité à une grande variété de régimes réglementaires gouvernementaux ou sectoriels. Bien que le souvenir de certaines contaminations de produits de consommation et craintes alimentaires commence à s’estomper dans les mémoires, les gouvernements et l’industrie doivent rester vigilants et maintenir des normes élevées de sécurité, de qualité et d’intégrité des produits.

PARTAGER L’EXPERTISE

> Expertise dans le domaine de l’Up*sourcing™ de tests automobiles

> Réalisation de tests de plates-formes pour la technologie haut débit sans fil de 4e génération

> la pointe en matière de nouveaux protocoles de sécurité alimentaire

A taux de change constants, le chiffre d’affaires a augmenté de 11,1% sur l’année, du fait de la demande d’analyses liée aux prescriptions du Consumer Product Safety Improvement Act de 2008 aux Etats-Unis ainsi que du renforcement général des réglementations sur la sécurité des produits de consommation. Cette demande a amorti l’impact du ralentissement des services d’audit et d’inspection d’usines et la faiblesse du marché de produits électroniques. La marge opérationnelle a progressé à 25,3% grâce à notre palette de services et d’offres globales ainsi qu’à une stricte maîtrise des coûts dans les secteurs à faible niveau d’activité. La réglementation encadrant la sécurité des produits de consommation a continué de se renforcer pendant l’année, dans le droit fil des tendances de ces dernières années. Malgré les conditions difficiles prévalant sur les marchés des produits de consommation, nous avons continué de consacrer des fonds au soutien de nouvelles initiatives et avons investi dans des capacités supplémentaires aux Etats-Unis, en Allemagne, en Chine et en Inde. Les modifications et améliorations apportées à la législation en matière de sécurité des biens de consommation et la pérennité de la demande de produits durables resteront les moteurs structurels du développement des activités d’analyse au cours des années à venir.

PERFORMANCES FINANCIÈRES

CONSUMER TESTING SERVICES

42

SU

43

38% D’AUGMENTATION DEPUIS 2004 DES

CERTIFICATIONS GESTIONDE LA QUALITÉ

229% D’AUGMENTATION DEPUIS 2005 DES

CERTIFICATIONS SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

137% D’AUGMENTATION DEPUIS 2004 DES

CERTIFICATIONS ENVIRONNEMENTALES

44 45

SU

Les services d’audit, de certification, de formation et de conseil que nous fournissons à nos clients leur permettent de renforcer leurs processus de gestion, d’améliorer la performance de leurs systèmes de management et de leurs collaborateurs et d’en retirer un véritable avantage par rapport à leurs concurrents. Notre mission consiste à aider nos clients à continuer de progresser sur la voie du développement durable. Etablir un partenariat avec un leader mondial ouvre la porte à des processus plus performants, des talents de plus en plus remarquables, des chaînes de production cohérentes et respectueuses des normes et des relations clients plus durables – autant de composantes clés pour s’assurer un avantage compétitif sur le marché.

SYSTEMS & SERVICES CERTIFICATION

(CHF millions) 2009 2008 1

CHIFFRE D’AFFAIRES 367.3 366.5

Variation en % 0.2

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels) 77.6 70.2

Variation en % 10.5

MARGE D’EXPLOITATION % (avant éléments exceptionnels) 21.1 19.2

1. Chiffres de 2008 retraités suite à des changements dans l’organisation du Groupe.

La société suédoise SEKAB, l’un des principaux distributeurs européens de bioéthanol, est devenue la première au monde à fournir de l’éthanol dont le respect de la durabilité a été vérifié à 100%. SEKAB a fait appel à nous afin que nous l’aidions à garantir que sa production d’éthanol à base de sucre de canne du Brésil satisfait à des exigences spécifiques en matière de durabilité. La principale retombée a été une augmentation de la confiance de la clientèle. SEKAB a récemment reçu le «Sustainable Bioethanol Award» lors de la World Biofuels Markets Conference 2009.

Nous avons été la première société à avoir franchi l’étape des 1 000

certificats ISO 22000 émis. Avec 1 500 certificats émis à ce jour et le plus vaste réseau mondial d’inspecteurs pour les

délivrer, nous sommes les mieux à même d’aider l’industrie alimentaire et ses sous-traitants à se conformer aux exigences du nouveau protocole FSSC 22000. Le contenu du FSSC 22000 a été approuvé par la Global Food Safety Initiative en mai 2009. Il s’inspire largement des exigences de la norme ISO 22000 combinées à celles du PAS 220 (Publicly Available Specification 220). Ce dernier contribuera à renforcer davantage encore la sécurité alimentaire.

Notre équipe nord-américaine est devenue la première instance de certification dans le monde autorisée à certifier le respect des normes Recycling Industry Operating Standard (RIOS) et Responsible Recycling Standard (R2). RIOS est la norme de l’industrie du recyclage pour les systèmes intégrés de gestion de la qualité, de l’environnement, de la santé et de

la sécurité. R2 est un ensemble de pratiques opérationnelles volontaires, spécifique aux recycleurs électroniques (e-recycleurs) ainsi qu’à la gestion des aspects relatifs à l’environnement, à la santé des travailleurs et à la sécurité. Les e-recycleurs qui font certifier le respect des pratiques R2 en plus des normes RIOS mettront en valeur leur performance en matière de traitement d’équipements obsolètes et de matériaux en fin de vie, ainsi que de sécurité de l’information.

AU Optronics Corporation, un fabricant taïwanais d’écrans plats, est devenu le tout premier producteur de téléviseurs au monde à faire contrôler ses produits par rapport au PAS 2050 (Publicly Available Specification 2050), relatif à la mesure de l’empreinte carbone des biens et services. Le certificat correspondant de l’United Kingdom Accreditation Service a été émis par SGS.

Dans un monde où des produits et services concurrents donnent l’impression d’être tous semblables, ce sont les processus et

systèmes qui les sous-tendent qui font la véritable différence. Qu’il s’agisse de servir des invités dans le secteur de l’hôtellerie,

de garantir la commercialisation rapide et efficace de nouveaux dispositifs médicaux ou d’assurer la fraîcheur et la sécurité des

produits alimentaires, tout tient aux systèmes de gestion en place et aux investissements dans les personnes qui les exploitent.

La capacité à comprendre l’importance de la mise en place de systèmes de gestion et de leur certification par des organismes

indépendants, assurera des processus de gestion hautement performants et se traduira par un avantage concurrentiel durable.

AMÉLIORER LES PROCESSUS ET GARANTIR LA SÉCURITÉ

> Assurance d’une production d’éthanol stable

> Importante étape sur la voie de la sécurité alimentaire avec la certification ISO 22000 et le protocole FSSC 22000

> Pionnier dans l’aide à la gestion des aspects de durabilité dans le secteur du recyclage

A taux de change constants, le chiffre d’affaires a progressé en 2009 de 4,8%, à CHF 367 millions. Cette croissance a été observée sur l’ensemble du réseau SGS, toutes les régions ayant enregistré des résultats comparables. Ils ont été particulièrement positifs en France, ainsi qu’en Chine et dans la zone Asie Pacifique. Notre marge opérationnelle pour la période s’est établie en hausse à 21,1%, grâce à une répartition géographique favorable et à la poursuite de nos efforts d’amélioration de la productivité. Nous avons continué de privilégier et renforcer certains secteurs spécifiques du marché de la certification présentant un potentiel de croissance, tels que la chaîne d’approvisionnement alimentaire, la pharmacie et la construction automobile. Nous avons également commencé à nous engager dans certains nouveaux secteurs dont les plus prometteurs sont les services liés à la durabilité, notamment l’exploitation forestière et la gestion énergétique. Outre notre focalisation sur des secteurs spécifiques, nous avons renforcé notre réseau géographique au cours de l’année, essentiellement en raison du développement de nos clients multinationaux.

PERFORMANCES FINANCIÈRES

46

SU

47

1981. DIAMÈTRE DU ROTOR

10 MÈTRES1996. DIAMÈTRE DU ROTOR

40 MÈTRES2000. DIAMÈTRE DU ROTOR

71 MÈTRES2005. DIAMÈTRE DU ROTOR 126 MÈTRES

2007. AIRBUS A380, ENVERGURE 79.8 MÈTRES

48 49

SU

Nos équipes d’ingénieurs et d’experts techniques au service de notre clientèle dans les industries de l’énergie, des processus et de la construction vérifient que la qualité et la sécurité des produits ou des installations répondent aux exigences requises, qu’elles soient réglementaires, volontaires ou propres au client. Notre objectif est de contribuer à améliorer l’intégrité, la qualité et l’efficacité, à assurer des conditions de travail sûres et sans danger pour la santé ainsi qu’à minimiser l’impact environnemental de l’industrie.

INDUSTRIAL SERVICES

(CHF millions) 2009 2008

CHIFFRE D’AFFAIRES 743.6 738.5

Variation en % 0.7

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels) 103.4 105.5

Variation en % (2.0)

MARGE D’EXPLOITATION % (avant éléments exceptionnels) 13.9 14.3

Dans les endroits difficiles d’accès du secteur industriel tels que

les parcs éoliens offshore ou certaines usines ou constructions industrielles, les inspecteurs et techniciens peuvent avoir du mal à pénétrer sur le site pour effectuer leur mission. Dans ce cas, le travail sur corde en milieu industriel s’est avéré une méthode fiable pour permettre un positionnement en toute sécurité lors de l’intervention en hauteur ou dans les zones d’accès difficile.

En Malaisie, le principal producteur intégré dans le secteur de l’huile de palme prévoit généralement un temps d’arrêt de huit jours pour l’inspection de ses tours de fractionnement, auxquelles on accède au moyen d’échafaudages traditionnels. Or, pour la récente inspection de l’une de ses tours, la société ne disposait que de quatre jours. Comme il lui fallait une solution, elle s’est tournée vers l’équipe SGS spécialisée en travaux sur corde. La technique d’accès par corde en milieu industriel fait appel à deux cordes – une corde de travail et une

corde d’assurance – auxquelles l’opérateur est attaché en permanence afin d’éviter les chutes. Après avoir préparé et approuvé toutes les techniques et méthodes, l’équipe SGS a effectué un examen par ressuage sur l’ensemble des joints soudés à l’intérieur de la tour de fractionnement. Les deux hommes de notre équipe n’ont mis que deux jours pour réaliser l’inspection, démonter les cordes et rédiger le rapport d’inspection – signant ainsi un record de brièveté pour l’arrêt de la raffinerie.

Pendant les arrêts annuels des réacteurs nucléaires canadiens de type deutérium-uranium (CANDU), les inspecteurs END doivent procéder à divers examens spécialisés. Parmi ceux-ci, l’inspection des conduites d’alimentation du circuit caloporteur primaire sur la face du réacteur est particulièrement importante. Cet examen doit être réalisé lors de chaque arrêt, car l’expérience a montré que ces conduites peuvent se fissurer. Elles transportent le fluide caloporteur

primaire nécessaire au refroidissement du combustible nucléaire. En cas de rupture d’une ou de plusieurs conduites, les opérateurs seraient obligés d’arrêter le réacteur complètement car, sans la quantité nécessaire d’eau de refroidissement, il existe un risque de fusion du cœur. Pour d’évidentes raisons, il est donc essentiel de savoir si des fissures se développent sur ces conduites. Notre équipe au Canada a travaillé en collaboration avec l’industrie nucléaire afin de développer une méthode avancée d’essais par ultra-sons utilisant un engin robotique pour l’inspection des conduites d’alimentation. Cette méthode maximise la précision des résultats tout en minimisant le temps total d’exposition aux radiations des opérateurs. Grâce à cette méthode, les inspections peuvent être réalisées de manière beaucoup plus rapide et fiable qu’avec les inspections manuelles traditionnelles, ce qui permet de protéger la santé du personnel et d’assurer la précision des résultats d’inspection.

Parallèlement au développement de nouvelles économies émergentes en Asie, Afrique et Amérique du Sud, le besoin

d’infrastructures industrielles et civiles fiables et sûres va continuer de croître. La demande est en outre stimulée par la nécessité

d’entretenir ou de remplacer les infrastructures industrielles vieillissantes en Europe et en Amérique du Nord, ainsi que par la

recherche de sources d’énergie traditionnelles et alternatives. Qu’il s’agisse de développer de nouvelles méthodes innovantes pour

réaliser des analyses non destructives, de vérifier les installations de sources d’énergie renouvelable telles que les éoliennes ou les

raffineries de combustibles alternatifs ou de contribuer à assurer le financement de grands projets d’infrastructure, les solutions

d’avant-garde que nous proposons continueront de répondre aux besoins de nos clients, aujourd’hui et demain.

PROCÉDURES DE TEST INNOVANTES DANS DES LIEUX DIFFICILES D’ACCÈS

> Record de brièveté pour l’arrêt d’une raffinerie d’huile de palme, grâce à notre expertise en matière de travaux sur corde en milieu industriel

> Essais non destructifs (END) sur des infrastructures essentielles à l’intérieur de réacteurs nucléaires

> Participation du Wind Energy Competence Centre à 18 projets de parcs éoliens au large de l’Allemagne, après l’accréditation d’une nouvelle norme par le gouvernement allemand

A taux de change constants, notre chiffre d’affaires annuel a progressé de 6,4%, à CHF 744 millions. La marge opérationnelle s’est établie à 13,9%, en recul de 40 points de base par rapport à celle de l’an dernier, mais s’est reprise de 60 points de base d’un semestre à l’autre en 2009, grâce à une amélioration de la structure du portefeuille de services, à une hausse des volumes et à des mesures de maîtrise des coûts. Dans des conditions de marché volatiles, la robustesse et la diversité de notre offre de services, sa répartition sur le plan géographique et la stratégie d’acquisition des années précédentes nous ont permis d’afficher une hausse du chiffre d’affaires. Notre focalisation sur la production d’électricité et les secteurs des énergies alternatives s’est renforcée au cours de l’année, à la suite des investissements réalisés en Europe et en Chine pour répondre une récente augmentation de la demande de technologies d’analyse et d’inspection. En Afrique de l’Ouest et du Nord ainsi qu’au Moyen-Orient, l’activité devrait reprendre progressivement au cours de l’année à venir, en raison d’une demande accrue de sources d’énergie.

PERFORMANCES FINANCIÈRES

50

SU

51

ON ESTIME QUE PRÈS DE

LA MOITIÉ DES FORÊTS TROPICALES MATURES DU MONDE ONT DÉSORMAIS ÉTÉ ABATTUES

LES CHIFFRES INDIQUENT QUE LES PROJETS D’AFFORESTATION ET DE REFORESTATION

SONT SUSCEPTIBLES D’INVERSER LE DÉCLIN MONDIAL DES ZONES FORESTIÈRES

D’ICI À 30 ANS

52 53

SU

Nous aidons les pouvoirs publics et l’industrie à développer des solutions durables. A cet effet, nous leur proposons des services de conseil et d’assistance visant à assurer le respect de la réglementation en matière d’environnement et à évaluer leur performance environnementale. Nous disposons d’installations de laboratoire et de contrôle à la pointe du progrès ainsi que de consultants expérimentés et compétents capables de fournir une large gamme de services spécialisés dans le domaine de l’environnement, notamment des études d’impact, des audits, des formations, des analyses de qualité de l’air et de l’eau et une palette étendue de services de lutte contre le changement climatique.

ENVIRONMENTAL SERVICES

(CHF millions) 2009 2008

CHIFFRE D’AFFAIRES 287.7 296.4

Variation en % (2.9)

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels) 33.6 31.4

Variation en % 7.0

MARGE D’EXPLOITATION % (avant éléments exceptionnels) 11.7 10.6

Nous avons développé une nouvelle méthode d’analyse permettant d’identifier les sources de contamination dues aux hydrocarbures. Notre processus de mesure de l’empreinte des hydrocarbures est applicable à la plupart des produits pétroliers, notamment l’essence avec ou sans plomb, le kérosène d’aviation, le diesel, les huiles lubrifiantes et le fioul. Ce nouveau processus d’analyse permet d’identifier le produit déversé, de donner une estimation de son âge et du type de vieillissement (p.ex. action de l’eau, biodégradation, etc.) et de déterminer l’éventuelle présence d’additifs tels que le MTBE. Notre rapport de mesure d’empreintes peut-être utilisé pour identifier la source de contamination, déterminer la période de contamination et les responsabilités ainsi que retracer le déplacement et la dégradation des produits et des fumées au-dessus des sites contaminés.

Par exemple, après la découverte d’une nappe de pétrole brut rejetée sur une côte, des échantillons de carburant et de pétrole ont été prélevés sur un certain nombre de navires suspects présents sur zone. L’empreinte de ces échantillons a été comparée à celle

de la nappe. Résultat: la contamination provenait effectivement de l’un des navires. De nombreux échantillons ont ensuite été recueillis et analysés, de manière à déterminer l’ampleur du déversement. Une fois la dépollution effectuée, des échantillons ont été prélevés et analysés afin de vérifier l’efficacité des opérations de nettoyage.

Contrairement aux combustibles fossiles, la

biomasse qui se consume fait partie du cycle naturel du carbone. Lorsque la biomasse est utilisée comme combustible, le carbone stocké dans des matériaux organiques renouvelables est rejeté dans l’atmosphère sous forme d’émissions de CO2 biogénétique. Il est réintégré au cycle naturel du carbone lorsque la biomasse repousse. Par conséquent, le fait d’utiliser la biomasse comme combustible contribue au maintien d’un niveau constant de carbone dans l’environnement et joue un rôle important dans l’équilibre du cycle naturel du carbone de la Terre. Brûler un mélange de biomasse et de combustible fossile peut sensiblement

réduire la consommation de ce dernier et minimiser l’empreinte carbone globale.

Lorsque deux combustibles sont brûlés conjointement, une évaluation précise de la part des émissions de CO2 biogénique peut être effectuée à l’aide du procédé de datation au radiocarbone. En effet, les émissions de CO2 biogénique contiennent des isotopes de carbone 14, contrairement aux émissions de CO2 provenant de combustibles fossiles. Les entreprises responsables d’importants volumes d’émissions dont une partie provient de matériaux biogéniques peuvent avoir un grand intérêt à différencier la fraction des émissions de CO2 d’origine biogénique de celle d’origine fossile.

En raison des nombreuses incertitudes liées à l’échantillonnage et à l’analyse des combustibles mixtes, la méthode de datation au radiocarbone en vue d’identifier le CO2 biogénique est reconnue comme étant beaucoup plus précise et économique. Grâce à nos services de contrôle des émissions, nous proposons des solutions d’identification semi-continue des émissions de CO2 biogénique sur une période courte ou longue.

Notre écosystème mondial, dont les composantes – air, eau, terre et habitats – permettent la vie végétale et animale, est affecté chaque jour par des facteurs d’origine à la fois naturelle et humaine. La pollution environnementale est l’un de ces facteurs. Touchant tout un chacun de manière identique, elle menacera la santé publique à l’échelle planétaire si elle n’est pas maîtrisée et réduite. Bien que le récent sommet de l’ONU sur le changement climatique à Copenhague ait suscité quelques déceptions, le marché de l’échange des droits d’émission de carbone continue de croître en Europe et une éventuelle législation de ce type aux Etats-Unis ne ferait qu’amplifier cette croissance. Tandis que les gouvernements et les organisations internationales encouragent les industries à intégrer la gestion de l’environnement à leurs activités opérationnelles au quotidien, nous continuerons de proposer des solutions d’avant-garde innovantes dans les domaines de la prévention, du contrôle et de la dépollution.

INSPECTEURS DE L’ENVIRONNEMENT EN ACTION

> Mesure de l’empreinte des hydrocarbures en vue d’identifier les contaminations des carburants

> Détermination du niveau des émissions de CO2 d’origine biogénique par datation au radiocarbone

> Large réseau mondial offrant des services dans des zones non couvertes telles que le sud du Soudan (analyse de la qualité de l’eau potable) et l’Angola (suivi de l’exposition du personnel de l’industrie pétrolière)

A taux de change constants, le chiffre d’affaires a augmenté de 2,0% sur l’année, dans des conditions de marché toujours difficiles en Europe et en Amérique du Nord. Toutes nos autres régions ont affiché des chiffres d’affaires en hausse par rapport à l’année précédente et notre marge opérationnelle a progressé à 11,7%. En 2009, nous avons mené à bien plusieurs projets d’extension de capacités et de consolidation de laboratoires en Italie, Taïwan, Chine et Australie. Au quatrième trimestre, nous avons racheté EKO-PROJEKT, l’un des principaux fournisseurs de services d’analyses environnementales en Pologne, ce qui fait de nous le leader du pays dans ce domaine et nous offre une plate-forme permettant d’y introduire des services nouveaux et des technologies d’analyse novatrices en provenance de nos filiales de toute l’Europe. Nous allons désormais porter une attention toute particulière à des domaines comme le contrôle des émissions de cheminées, les analyses de dioxine et les analyses de laboratoire à haute capacité.

PERFORMANCES FINANCIÈRES

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(CHF millions) 2009 2008

CHIFFRE D’AFFAIRES 266.2 292.6

Variation en % (9.0)

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels) 42.4 47.7

Variation en % (11.1)

MARGE D’EXPLOITATION % (avant éléments exceptionnels) 15.9 16.3

SU

AUTOMOTIVE SERVICES

Nous aidons tous les acteurs du secteur automobile à améliorer leurs performances et à réduire leurs risques. Nos services se concentrent sur la conception, l’élaboration et l’exploitation de solutions d’inspection de véhicules à moteur, à toutes les étapes de la chaîne de valeur et dans le monde entier. Les pouvoirs publics, les constructeurs, les institutions financières et les compagnies d’assurance, tout comme les consommateurs, font confiance à nos solutions indépendantes, précises et sûres, destinées à limiter les dommages, accroître la sécurité routière et améliorer la revente des véhicules d’occasion.

En 2008, le gouvernement albanais a lancé un appel d’offres dans le cadre de la privatisation du système public de contrôle périodique des véhicules. Comme plusieurs autres soumissionnaires, SGS a présenté une offre et s’est vu accorder une concession de 10 ans par le Ministère du Transport d’Albanie. Ce contrat prévoit l’inspection de 250 000 véhicules dès la première année des contrôles. En Albanie, tous les véhicules privés sont inspectés une fois par an et les véhicules publics sont soumis à des inspections semestrielles. Cette privatisation représente une étape importante pour le ministère et s’inscrit dans la volonté d’harmoniser le système de contrôles périodiques obligatoires des véhicules avec les prescriptions modernes en vigueur en Europe ainsi que d’améliorer la sécurité routière et de réduire les émissions.

Nous avons désormais repris et commencé à mettre à niveau l’ensemble des centres de contrôle existants, afin de les adapter aux normes de contrôle européennes. Parallèlement, la planification d’un nouveau

centre de contrôle à six voies à Tirana vient de débuter. L’ensemble du personnel existant a été transféré à SGS et est en train d’être formé aux nouveaux équipements et procédures de contrôle. A cet effet, nous avons fait appel à des ressources provenant de nombreux sites SGS de toute l’Europe et le processus de transfert de technologie et de création de capacités est désormais en cours.

Nous avons développé de nouveaux services destinés à

identifier des véhicules d’occasion haut de gamme et à certifier qu’ils respectent les normes élevées définies par le constructeur. Ce service concerne tous les programmes CPO (Certified Pre-Owned) et est proposé par SGS au niveau mondial. En substance, un centre d’appels SGS contacte une concession pour annoncer la visite d’un consultant technique à un moment indéterminé dans les prochains jours.

Moins de 24 heures avant l’heure prévue pour la visite, le centre d’appels SGS fixe un rendez-vous précis, ce qui limite le temps de

maquiller les voitures ou de mettre de l’ordre dans des véhicules ou des procédures non conformes aux normes. Notre équipe de consultants techniques hautement qualifiés procède alors à un audit de l’ensemble des processus mis en œuvre au sein de la concession, notamment la signalisation, l’emplacement des véhicules, les éléments présents sur le point de vente, etc.

L’audit est complété par le contrôle des dossiers de plusieurs véhicules choisis au hasard parmi ceux présentés par le concessionnaire dans son programme CPO. Une note de conformité globale des véhicules et des processus est ensuite attribuée à l’aide de notre système de notation, basé sur un logiciel CPO propre à SGS.

Ce logiciel calcule automatiquement les résultats. Le consultant technique les passe immédiatement en revue avec la direction de la concession, laquelle reçoit un exemplaire du rapport. Simultanément, les données sont entrées dans une base de données, ce qui permet à chacune des parties concernées de

consulter les résultats partout dans le monde.

Dans le sillage du redressement de l’industrie automobile mondiale en 2010, on s’attend à une augmentation de près de 5% des

immatriculations de voitures neuves. Cette croissance viendra essentiellement d’Asie et d’Amérique du Nord, mais devrait être limitée

en Europe. L’impact de la récession sur le secteur a été tel que de nombreux constructeurs et sous-traitants se voient contraints de

repenser leurs modèles d’activité, alors qu’ils doivent intégrer parallèlement de nouvelles technologies destinées à réduire l’impact

environnemental de leurs voitures. Dans cette période difficile pour l’industrie automobile, nous continuerons de proposer des

services de qualité innovants, réactifs, économiques et adaptés aux besoins individuels, permettant d’apporter à nos clients des

solutions standardisées et globales.

SÉCURITÉ ET QUALITÉ AU SERVICE DES CONDUCTEURS

> Contrat de services d’inspection de véhicules neufs en Albanie

> Fourniture de services d’inspection et d’octroi de licence de véhicules publics pour les taxis en Irlande

> Nouveaux services de contrôle de véhicules d’occasion permettant d’identifier ceux conformes à des normes élevées

A taux de change constants, notre chiffre d’affaires a reculé de 4,6%, à CHF 266 millions, en raison de la situation conjoncturelle difficile dans le secteur de la construction automobile et d’une réduction des volumes de services externalisés par les gouvernements, notamment en Irlande pour les examens de permis de conduire. En 2009, à taux de change constants, notre marge opérationnelle est restée stable à 15,9%, du fait des mesures de maîtrise des coûts. Au cours de l’année, la performance des services de contrôle technique réglementaire a été conforme aux attentes. En Europe de l’Ouest, Afrique, Amérique du Sud et aux Etats-Unis, tous nos mandats et concessions ont généré des résultats en hausse par rapport à ceux de l’année précédente. Le marché de la commercialisation et de la privatisation des contrôles techniques réglementaires dans le secteur automobile devrait montrer des signes d’amélioration en 2010. Des initiatives ont été prises en vue de répliquer les succès remportés dans l’inspection des taxis en Europe et des camions sur les marchés connaissant un renforcement des prescriptions réglementaires en matière de sécurité.

PERFORMANCES FINANCIÈRES

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Nous soutenons les pouvoirs publics, les institutions et les organisations partenaires en vérifiant les informations de nature commerciale, en mettant en place des plates-formes de traitement électronique des transactions et de scannage ainsi qu’en évaluant l’efficacité et la légalité dans le cadre des programmes d’aide au développement et de l’exploitation forestière. Nous nous attachons à améliorer le respect de la réglementation et à promouvoir la croissance économique, la transparence du marché et la responsabilisation dans l’intérêt de nos clients.

GOVERNMENTS & INSTITUTIONS SERVICES

(CHF millions) 2009 2008

CHIFFRE D’AFFAIRES 214.0 211.9

Variation en % 1.0

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (avant éléments exceptionnels) 39.3 35.9

Variation en % 9.5

MARGE D’EXPLOITATION % (avant éléments exceptionnels) 18.4 16.9

L’évaluation de la conformité des produits (Product Conformity

Assessment – PCA) est une solution conçue pour aider les gouvernements à faire face aux problèmes liés à l’importation de produits de qualité inférieure, susceptibles de mettre en danger la santé et la sécurité de leurs citoyens. Elle leur donne l’assurance que les produits importés respectent les réglementations et normes techniques et empêche ainsi l’importation de biens dangereux ou ne répondant pas aux normes. Cette évaluation prévient par ailleurs les pratiques trompeuses et réduit le risque que le marché local ne devienne la cible de produits dangereux ou contrefaits.

La PCA joue un rôle crucial dans la création de confiance envers le développement et le commerce durables. Elle constitue un important facilitateur du commerce, permet aux fabricants et aux commerçants de s’intégrer dans l’économie mondiale et leur évite le risque de voir leurs produits refusés sur le marché d’exportation. La PCA les aide également à résoudre des problèmes de qualité, de conformité et de certification. Elle accélère le dédouanement des marchandises dans le pays d’importation, en

supprimant la nécessité d’autres contrôles à l’arrivée. Nous sommes présents dans le domaine de la PCA depuis 1993, date à laquelle la Fédération de Russie nous a confié notre premier mandat (GOST-R). Depuis lors, nous avons mené à bien des programmes PCA dans plus de dix pays. Pendant la seule année 2009, nous avons reçu de nouveaux mandats dans trois pays. De plus, nous avons développé une série de centres d’excellence technique garantissant une mise en œuvre efficace des programmes PCA. Ces centres disposent d’experts de certification hautement qualifiés pour tous les types de biens de consommation et de marchandises, ainsi que d’experts en détection de contrefaçons.

Dans le domaine du scannage de conteneurs, nous proposons une gamme complète de services allant de la validation du projet au choix des équipements, en passant par le recrutement des opérateurs, leur formation et leur certification à utiliser et entretenir tout type de matériel de scannage de marchandises au niveau mondial. Dans certaines circonstances, nous adoptons

une approche clés en mains de l’installation et de la mise en service, en proposant des solutions de mise en place, de propriété, d’exploitation et de transfert (BOOT).

Dans le cadre d’un mandat du Gouvernement du Bangladesh, nous opérons trois scanneurs rapides disposant d’une capacité de 120 scannages à l’heure, afin de scanner l’ensemble des conteneurs arrivant au port de Chittagong. Selon les besoins, les scanneurs peuvent être déplacés et déployés sur d’autres zones du port. Un scanneur totalement portable peut être utilisé n’importe où dans l’enceinte portuaire pour des opérations spéciales sur décision des autorités douanières du Bangladesh. Les quatre scanners fonctionnent désormais 24 heures sur 24, sept jours sur sept, afin de réaliser leur double objectif de facilitation des échanges et de renforcement de la sécurité.

Non seulement nous employons 75 operateurs locaux, mais nous avons également créé une Académie douanière de scannage au sein de laquelle plusieurs centaines d’agents de douane bangladais seront formés et certifiés par SGS au cours des six ans du mandat.

Après une année 2009 difficile, au cours de laquelle le commerce mondial s’est contracté de plus de 9%, 2010 verra une croissance faible à modérée. Pour l’essentiel, cette croissance sera cependant alimentée par les économies émergentes. La Chine affichera ainsi un taux de croissance d’environ 8,6%. Alors que le commerce international est en train de redémarrer, des questions demeurent quant à la réussite des efforts visant à relancer les négociations dans le cadre de l’OMC. De nombreux obstacles subsistent, mais le volume des marchandises transportées croît avec la reprise de l’économie mondiale et il incombe aux gouvernements comme aux détaillants et aux consommateurs de garantir la qualité et la sécurité de ces produits.

PROTÉGER LES CONSOMMATEURS ET LES GOUVERNEMENTS

> Evaluation de la conformité des produits pour assurer la sécurité du commerce et des personnes

> Utilisation de techniques de détection facilitant les échanges et améliorant la sécurité

> Mise en place d’un système d’information sur la chaîne de contrôle pour le Johannesburg Fresh Produce Market, le plus grand marché de produits frais d’Afrique

A taux de change constants, le chiffre d’affaires a augmenté de 7,3%, à CHF 214 millions, grâce à la conclusion d’importants contrats et à des perspectives intéressantes dans le domaine des solutions de services d’assistance aux administrations publiques. Notre marge opérationnelle pour la période a progressé à 18,4%, car nous avons tiré profit de notre réseau géographique existant et de notre infrastructure informatique installée pour lancer de nouveaux services. Le chiffre d’affaires de nos services d’inspection avant embarquement (PSI) a reculé du fait de la contraction des volumes d’échanges mondiaux. Toutefois, tous les contrats PSI ont enregistré des résultats satisfaisants, dans la mesure où nous avons été capables d’adapter nos coûts opérationnels aux volumes des inspections. Nous avons également remporté de nouveaux mandats pour des programmes d’évaluation de la conformité des produits en Algérie, au Nigeria et en Egypte, tout en gagnant des parts de marché en Arabie Saoudite. Au Liberia, notre mandat de surveillance de l’exploitation forestière a bénéficié d’une aide supplémentaire accordée en vue de son extension. La réussite de ces projets a suscité une dynamique notable au sein de la communauté internationale, dans la mesure où les organisations donatrices sont soucieuses de conditionner leurs programmes d’aide à des plans de modernisation débouchant sur une amélioration durable au niveau local.

PERFORMANCES FINANCIÈRES

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LES AMPOULES À INCANDESCENCE ONT UNE DURÉE DE VIE MOYENNE DE

1 000 HEURES

LES AMPOULES LFC ONT UNE DURÉE DE VIE MOYENNE DE

15 000 HEURES

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GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

INTRODUCTION

1. STRUCTURE ET ACTIONNARIAT DU GROUPE

1.1. Structure du Groupe

1.2. Principaux actionnaires

1.3. Participations croisées

2. STRUCTURE DU CAPITAL

2.1. Capital-actions émis

2.2. Capital autorisé et capital conditionnel

2.3. Modifications du capital

2.4. Actions et bons de participation

2.5. Certificats de participation aux bénéfices

2.6. Restrictions de transfert et d’admission des enregistrements de nominés

2.7. Obligations convertibles et warrants/options

3. CONSEIL D’ADMINISTRATION

3.1. Membres du Conseil d’administration

3.2. Autres activités et fonctions

3.3. Mandats croisés

3.4. Elections et durée des mandats

3.5. Organisation et structures internes

3.5.1. Attribution des tâches

3.5.2. Comités

3.5.3. Méthodes de travail

3.6. Définition des domaines de responsabilité

3.7. Instruments d’information et de contrôle à l’égard de la Direction

4. OPERATIONS COUNCIL

4.1. Membres de l’Operations Council

4.2. Autres activités et fonctions

4.3. Contrats de gestion

5. RÉMUNÉRATION, ACTIONNARIAT ET PRÊTS

5.1. Principes de rémunération de la Société

5.2. Rémunération des membres des organes dirigeants en exercice

5.2.1. Administrateurs non exécutifs

5.2.2. Président du Conseil d’administration

5.2.3. Rémunération des administrateurs en 2009

5.2.4. Rémunération versée à l’Operations Council, à la Haute Direction et au Chief Executive Officer

5.2.4.1. Rémunération en espèces

5.2.4.2. Options d’achat d’actions

5.2.4.3. Rémunération totale versée à l’Operations Council, à la Haute Direction et au Chief Executive Officer

5.2.4.4. Rémunération totale la plus élevée

5.2.4.5. Indemnités de départ

5.2.4.6. Prêts à des membres des organes de direction

5.2.5. Performance de la Société

6. DROITS DE PARTICIPATION DES ACTIONNAIRES

6.1. Droits de vote et restrictions à la représentation

6.2. Quorums statutaires

6.3. Convocation de l’Assemblée générale des actionnaires

6.4. Ordre du jour

6.5. Inscription des actions au Registre des actionnaires

7. CHANGEMENT DE CONTRÔLE ET MESURES DÉFENSIVES

7.1. Obligation de présenter une offre

7.2. Clauses concernant les changements de contrôle

8. ORGANE DE RÉVISION

8.1. Durée et échéance du mandat

8.2. Honoraires de l’organe de révision

8.3. Honoraires supplémentaires

8.4. Instruments de supervision et de contrôle à l’égard de l’organe de révision

9. POLITIQUE D’INFORMATION

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STRUCTURE DU CAPITAL

2.1. CAPITAL-ACTIONS ÉMIS

Entièrement libéré, le capital-actions de SGS SA de CHF 7 822 436 est divisé en 7 822 436 actions nominatives d’une valeur nominale de CHF 1 chacune.

Au 31 décembre 2009, SGS SA détenait, directement ou indirectement, 322 550 de ses propres actions.

En 2009, 33 638 actions propres ont été remises en circulation afin de couvrir des droits d’option. Les actions propres remises en circulation pour couvrir des droits d’option ont été vendues au prix moyen de CHF 734,96.

Au cours de l’exercice, 7 188 actions propres ont été acquises au prix moyen de CHF 1 289.

2.2. CAPITAL AUTORISÉ ET

CAPITAL CONDITIONNEL

Le Conseil d’administration a l’autorisation d’augmenter le capital-actions de la Société de 500 000 actions nominatives, au maximum, d’une valeur nominale de CHF 1 chacune, ce qui correspond à une augmentation maximale de CHF 500 000 du capital-actions. Le Conseil d’administration est autorisé à émettre les nouvelles actions aux conditions du marché prévalant au moment de l’émission. Au cas où les nouvelles actions seraient émises en vue d’une acquisition, le Conseil d’administration est autorisé à exclure le droit préférentiel de souscription des actionnaires ou à accorder ces droits de souscription à des tiers. Le droit d’augmenter le capital-actions, délégué par les actionnaires au Conseil d’administration, est valable jusqu’au 24 mars 2011.

Les actionnaires ont approuvé la création d’un capital-actions conditionnel de CHF 1 100 000, divisé en 1 100 000 actions nominatives d’une valeur nominale de CHF 1 chacune. Ce capital-actions conditionnel a pour but de fournir les actions nécessaires à la couverture des plans d’attribution

d’options destinés au personnel ou à l’exercice des droits d’option ou de conversion susceptibles d’être attachés à des obligations convertibles ou à des instruments similaires liés aux capitaux propres que le Conseil est autorisé à émettre. Le droit de souscrire à ce capital conditionnel est réservé aux bénéficiaires de plans d’attribution d’options destinés au personnel et aux détenteurs d’obligations convertibles ou d’instruments d’emprunt similaires, le droit préférentiel de souscription des actionnaires étant par conséquent supprimé. Le Conseil d’administration est autorisé à déterminer le moment et les modalités de ces émissions, sous réserve qu’elles reflètent les conditions du marché. La période d’exercice des options ou des droits de conversion ne pourra excéder dix ans à compter de la date d’émission des instruments liés aux capitaux propres.

2.3. MODIFICATIONS DU CAPITAL

Le 19 mars 2007, les actionnaires ont augmenté le capital conditionnel de CHF 1 000 000 à CHF 1 100 000.

Aucun autre changement n’a été apporté au capital-actions de la Société au cours des trois dernières années.

2.4. ACTIONS ET BONS DE PARTICIPATION

Au 31 décembre 2009, la Société avait émis 7 822 436 actions entièrement libérées, d’une valeur nominale de CHF 1 chacune. Toutes les actions, hormis les actions propres détenues directement ou indirectement par SGS SA, confèrent un droit égal au dividende déclaré par la Société et un droit égal de vote.

La Société n’a pas émis de bons de participation.

2.5. CERTIFICATS DE PARTICIPATION

AUX BÉNÉFICES

La Société n’a pas émis de certificats de participation aux bénéfices.

2.6. RESTRICTIONS DE TRANSFERT

ET D’ADMISSION DES

ENREGISTREMENTS DE NOMINÉS

SGS SA n’a prévu aucune restriction ni limite concernant le transfert de ses actions. Conformément aux statuts de la Société, les actions nominatives acquises à titre fiduciaire ne peuvent pas être inscrites au Registre des actionnaires, sauf autorisation spéciale du Conseil d’administration. Suite à une

décision du Conseil d’administration publiée par un communiqué de la SAG (anciennement SEGA) le 4 octobre 2001, les actions de la Société peuvent être inscrites au Registre des actionnaires au nom d’un nominé agissant à titre fiduciaire pour le compte d’un détenteur dont l’identité n’est pas connue. Ces actions sont dépourvues de droit de vote, à moins que le Conseil d’administration n’en décide autrement. Le 23 mars 2005, le Conseil d’administration a décidé d’approuver l’inscription de ces actions avec droit de vote, dans la limite de 5% du capital-actions total de la Société. Cette décision a été communiquée à la SAG.

La Société a une seule catégorie d’actions. Aucun privilège, statutaire ou autre, n’a été accordé à un actionnaire quel qu’il soit.

2.7. OBLIGATIONS CONVERTIBLES

ET WARRANTS/OPTIONS

Aucune obligation convertible n’a été émise par la Société ou l’une de ses filiales sous son contrôle direct ou indirect. Les options attribuées aux cadres dirigeants et aux administrateurs du Groupe sont présentées à la section 5. Toutes les informations relatives à l’ensemble des options accordées sont données dans la note 32 relative aux états financiers consolidés du Groupe. Aucune autre option ni aucun instrument financier similaire n’a été émis par le Groupe ou l’une des entités du Groupe.

2Les principes de gouvernement d’entreprise de SGS visent à maximiser la valeur pour l’actionnaire en définissant

des processus de décision clairs et efficaces, en favorisant un esprit de performance et de responsabilité chez

les cadres comme chez les collaborateurs et en adaptant la rémunération des collaborateurs aux intérêts à long

terme des actionnaires.

Dans ce rapport, le Conseil d’administration de SGS expose les grands principes du Groupe, définis dans le respect

de la Directive Corporate Governance de la SIX Swiss Exchange et du commentaire y relatif, dans leur version

actualisée, et en tenant compte des bonnes pratiques en matière de communication d’informations, telles que

celles du Code suisse de bonnes pratiques pour le gouvernement d’entreprise publié par economiesuisse.

STRUCTURE ET ACTIONNARIAT DU GROUPE

1.1. STRUCTURE DU GROUPE

SGS SA, enregistrée à Genève (Suisse), également appelée «la Société», est la société holding faîtière du Groupe (appelée ainsi pour inclure SGS SA, ses filiales directes et indirectes, ainsi que les entités soumises à son influence significative), laquelle fournit des services indépendants d’inspection, de vérification, d’analyse, de certification et d’assurance qualité par l’intermédiaire de son réseau mondial de filiales, succursales et agences.

Les actions de SGS SA sont cotées à la SIX Swiss Exchange et négociées sur SWX Europe (numéro de valeur suisse: 249745; ISIN: CH0002497458). Au 31 décembre 2009, la capitalisation boursière de SGS SA s’élevait à CHF 10 568 millions.

Aucune des sociétés contrôlées directement ou indirectement par SGS SA n’a d’actions cotées en Bourse et aucun de leurs titres n’est négocié sur un marché boursier.

Les principales entités incluses dans le périmètre de consolidation du Groupe sont présentées aux pages 151 à 154 du Rapport annuel, avec des indications sur

leur capital-actions, le pourcentage de la participation directe ou indirecte de SGS SA, leur siège social et le principal lieu de leur activité.

Les détails des acquisitions significatives effectuées par le Groupe SGS au cours de l’exercice 2009 figurent dans la note 3 des Résultats Groupe SGS (page 95).

Sur le plan opérationnel, le Groupe est subdivisé en 10 régions qui ont la responsabilité d’exécuter les activités de SGS et de mettre en œuvre la politique et les stratégies du Groupe sur le plan local.

Au 31 décembre 2009, les entités géographiques étaient les suivantes:

Europe, Afrique, Moyen-Orient

• Europe Occidentale

• Europe Centrale et du Nord-Ouest

• Europe du Sud-Est

• Europe de l’Est et Moyen-Orient

• Afrique

Amériques

• Amérique du Nord

• Amérique du Sud

Asie Pacifique

• Asie de l’Est

• Chine et Hong Kong

• Asie du Sud-Est et Pacifique

Chaque entité opérationnelle est dirigée par un Chief Operating Officer qui fait partie de l’Operations Council. Le Groupe est par ailleurs structuré en 10 pôles d’activité. Chacun est chargé de développer au plan mondial l’activité du Groupe dans son domaine de spécialisation et de mener à

bien la stratégie qui lui est assignée en collaboration et avec l’appui des Chief Operating Officers.

• Agricultural

• Minerals

• Oil, Gas & Chemicals

• Life Science

• Consumer Testing

• Systems & Services Certification

• Industrial

• Environmental

• Automotive

• Governments & Institutions

Chaque pôle d’activité est placé sous l’autorité d’un Executive Vice President, également membre de l’Operations Council.

1.2. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES

Au 31 décembre 2009, Exor détenait 15,00% (2008: 15,00%) du capital-actions et des droits de vote de la Société, M. August von Finck et des membres de sa famille, agissant de concert, en détenaient 14,96% (2008: 25,05%), Allianz SE 7,40% (2008: 7,40%), The Capital Group Companies 3,51% (2008: moins de 3%) et Bank of New York Mellon Corporation 3,01% (2008: 3,01%). A la même date, le Groupe SGS détenait 4,12% du capital-actions de la Société (2008: 4,46%).

1.3. PARTICIPATIONS CROISÉES

Ni SGS SA ni les filiales sous son contrôle direct ou indirect n’ont de participation croisée avec une autre entité quelle qu’elle soit, cotée en Bourse ou en mains privées.

1

INTRODUCTION

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leurs proches n’a ni n’a eu de relations d’affaires significatives avec la Société ou ses filiales. La rémunération des membres du Conseil d’administration est présentée à la section 5.2.3.

3.2. AUTRES ACTIVITÉS ET FONCTIONS

La liste suivante présente toutes les activités importantes exercées hors du Groupe, en Suisse ou à l’étranger, par les membres du Conseil d’administration dans le cadre d’organes de direction ou de surveillance, ainsi que leurs fonctions dirigeantes ou de conseil, leurs responsabilités publiques et engagements politiques, au 31 décembre 2009 (un * indique qu’il s’agit d’une société cotée).

SERGIO MARCHIONNE

Principaux mandats d’administrateur

*Fiat S.p.A., Turin (IT)

Administrateur depuis 2003

Chief Executive Officer depuis 2004

*UBS SA, Zurich (CH)

Administrateur depuis 2007

Vice-président du conseil

d’administration depuis 2008

*CNH Global N.V., Amsterdam (NL)

Président du conseil d’administration

depuis 2006

*Philip Morris International SA,

Lausanne (CH)

Administrateur depuis 2008

Chrysler Inc., Mount Auburn, Michigan (USA)

Chief Executive Officer depuis 2009

Confindustria, Rome (IT)

Membre du Conseil général depuis 2006

Association des Constructeurs Européens

d’Automobiles (ACEA), Bruxelles (BE)

Administrateur depuis 2006

TIBERTO RUY BRANDOLINI D’ADDA

Principaux mandats d’administrateur

EXOR Investissements SA,

Luxembourg (LU)

Président du conseil d’administration

depuis 2007

*Sequana SA, Paris (FR)

Président du conseil d’administration

depuis 2005

*EXOR S.p.A., Turin (IT)

Vice-président depuis 1981

Giovanni Agnelli e C., Turin (IT)

Administrateur depuis 2004

*Fiat S.p.A., Turin (IT)

Administrateur depuis 2004

*Vittoria Assicurazioni S.p.A., Milan (IT)

Administrateur depuis 2004

Antalis International SAS, Paris (FR)

Membre du Conseil de surveillance

depuis 2005

ArjoWiggins SAS, Issy-les-Moulineaux (FR)

Membre du Conseil de surveillance

depuis 2005

AUGUST VON FINCK

Principal mandat d’administrateur

Generali Holding Vienna AG, Vienne (AT)

Administrateur depuis 1974

AUGUST FRANÇOIS VON FINCK

Principaux mandats d’administrateur

*Custodia Holding, Munich (DE)

Administrateur depuis 1999

Carlton Holding, Allschwil (CH)

Administrateur depuis 2001

*Staatl. Mineralbrunnen AG,

Bad Brückenau (DE)

Administrateur depuis mai 2001

Bank von Roll, Zurich (CH)

Vice-président du conseil

d’administration depuis 2009

PETER KALANTZIS

Principaux mandats d’administrateur

Mövenpick Holding AG, Cham (CH)

Président du conseil d’administration

depuis 2001

Clair AG, Cham (CH)

Président du conseil d’administration

depuis 2004

PrivatAir Holding SA, Genève (CH)

Président du conseil d’administration

depuis 2001

*CNH Global NV, Amsterdam (NL)

Administrateur depuis 2006

*Lamda Development Ltd, Athènes (GR)

Administrateur depuis 2004

Paneuropean Oil and Industrial Holdings SA,

Luxembourg (LU)

Administrateur depuis 2002

*Von Roll Holding AG, Gerlafingen (CH)

Administrateur depuis 2007

Transbalkan Pipeline BV, Amsterdam (NL)

Membre du Conseil de surveillance

depuis 2008

Hardstone Services SA, Genève (CH)

Administrateur depuis 2009

CONSEIL D’ADMINISTRATIONLe Conseil d’administration se réunit régulièrement et aussi souvent que nécessaire, en personne ou par conférence téléphonique. Il peut prendre des décisions par voie de circulaire.

3.1. MEMBRES DU CONSEIL

D’ADMINISTRATION

En 2009, Pascal Lebard a démissionné du Conseil d’administration, avec effet à la date de l’Assemblée générale annuelle. A la même date, Peter Kalantzis et Carlo Barel di Sant’Albano ont été élus membres du Conseil d’administration de la Société. Le Conseil d’administration est formé de huit membres non exécutifs (dont le Président).

Les personnes suivantes ont exercé un mandat d’administrateur en 2009:

SERGIO MARCHIONNE Canadien / Italien (1952)

Président du Conseil d’administration

Président du comité d’audit

Président du comité de nomination et de rémunération

Président du comité de conduite professionnelle

Date de nomination au Conseil

Mai 2001

Activité professionnelle

CEO du Groupe Fiat et de Chrysler Inc.

TIBERTO RUY BRANDOLINI D’ADDA

Italien (1948)

Membre du comité de nomination et de rémunération

Date de nomination au Conseil

Mars 2005

Activité professionnelle

Président de Sequana

AUGUST VON FINCK

Allemand (1930)

Membre du comité de nomination et de rémunération

Date de nomination au Conseil

Octobre 1998

Activité professionnelle

Industriel

AUGUST FRANÇOIS VON FINCK

Suisse (1968)

Membre du comité d’audit

Date de nomination au Conseil

Mai 2002

Activité professionnelle

Industriel

PETER KALANTZIS

(à partir de mars 2009)

Suisse / grec (1945)

Membre du comité d’audit

Date de nomination au Conseil

Mars 2009

Activité professionnelle

Economiste, consultant

PASCAL LEBARD (jusqu’à mars 2009)

Français (1962)

Membre du comité d’audit

Date de nomination au Conseil

Mars 2005

Activité professionnelle

CEO de Sequana

SHELBY R. DU PASQUIER

Suisse (1960)

Membre du comité de conduite professionnelle

Date de nomination au Conseil

Mars 2006

Activité professionnelle

Avocat

THOMAS LIMBERGER

Allemand (1967)

Date de nomination au Conseil

Mars 2008

Activité professionnelle

CEO de Von Roll AG

CARLO BAREL DI SANT’ALBANO

(à partir de mars 2009)

Italien (1964)

Membre du comité d’audit

Date de nomination au Conseil

Mars 2009

Activité professionnelle

CEO d’Exor SpA

Le General Counsel du Groupe SGS, Olivier Merkt, fait fonction de Secrétaire du Conseil. Il n’est pas membre du Conseil d’administration.

Des informations biographiques complémentaires sur les membres du Conseil d’administration sont disponibles sur le site Internet du Groupe, http://www.sgs.com/about_sgs/management/boardofdirectors.htm, régulièrement mis à jour.

Les administrateurs apportent au Groupe le bénéfice de leurs compétences et de leur vaste expérience. Ils participent pleinement aux décisions relatives aux sujets importants auxquels se trouve confronté le Groupe. Le Conseil d’administration revoit périodiquement les différentes responsabilités exercées par ses membres, en tenant compte de tous les conflits d’intérêts potentiels ou susceptibles d’être perçus comme tels et des questions relatives à leur indépendance. Sur la base de cet examen, le Conseil d’administration est parvenu à la conclusion que tous les administrateurs non exécutifs (y compris le Président) étaient indépendants de la Direction et dépourvus de toute relation susceptible de porter atteinte à l’exercice de leur libre arbitre. A l’exception de Sergio Marchionne, qui était Chief Executive Officer du Groupe entre février 2002 et juin 2004, aucun des administrateurs ni aucun de leurs proches n’a exercé ni n’exerce de fonction dirigeante au sein du Groupe SGS. Aucun des membres du Conseil d’administration ni aucun de

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d’audit, lequel présente régulièrement ses rapports au Conseil d’administration. En 2009, le comité d’audit s’est réuni à trois reprises.

Comité de conduite professionnelle

Le comité de conduite professionnelle collabore avec le Conseil d’administration et la Direction pour définir les principes de conduite professionnelle et en surveiller la mise en œuvre. Les directives relatives à la conduite professionnelle au sein du Groupe sont exprimées dans un Code d’intégrité et de conduite professionnelle qui définit les principes régissant les règles de conduite applicables dans toutes les affaires du Groupe SGS. Ce code reflète les dispositions destinées à combattre la corruption, émises par Transparency International et Social Accountability International, et inclut les règles adoptées par l’International Federation of Inspection Agencies (IFIA), association professionnelle de l’industrie de l’inspection. Le comité s’est réuni à deux reprises en 2009 et a pris plusieurs décisions par voie de circulaire.

En plus des membres du Conseil d’administration figurant dans la section 3.1., le comité de conduite professionnelle inclut également le Chief Executive Officer et le Chief Compliance Officer. Le responsable de l’audit interne assiste à toutes les réunions du comité de conduite professionnelle.

3.5.3. Méthodes de travail

Le Conseil d’administration est l’organe de direction suprême du Groupe. Il exerce toutes les attributions que la loi ne réserve pas à l’Assemblée générale des actionnaires.

Le Président planifie et détermine l’ordre du jour des réunions du Conseil d’administration et de ses comités. Tout membre du Conseil d’administration a le droit de demander la convocation d’une réunion ou l’inscription d’un objet de discussion et de décision à l’ordre du jour d’une réunion. Les membres du Conseil d’administration et des comités reçoivent des documents d’appui avant les réunions et peuvent demander à la Direction les informations nécessaires à leur préparation.

Les résolutions sont adoptées à la majorité des membres du Conseil d’administration, le Président ayant voix prépondérante.

3.6. DÉFINITION DES DOMAINES

DE RESPONSABILITÉ

Le Conseil d’administration est chargé de la haute direction du Groupe et exerce toutes les attributions qui lui sont réservées par la loi. En particulier, le Conseil d’administration:

• dirige et supervise en dernier ressort la conduite, la gestion et la surveillance du Groupe,

• détermine l’organisation du Groupe,

• évalue les risques encourus par les activités du Groupe et contrôle les politiques de gestion et d’atténuation du risque,

• nomme et révoque le Chief Executive Officer du Groupe et les autres membres de la Direction,

• fixe les principes de la comptabilité et du contrôle financier,

• décide des acquisitions, des investissements et des cessions d’importance,

• discute et approuve la stratégie, les comptes et les budgets annuels du Groupe,

• prépare les Assemblées générales des actionnaires et exécute les décisions des actionnaires, et

• informe le juge en cas de surendettement de la Société, conformément à la loi suisse.

Conformément au règlement interne de la Société, disponible sur www.sgs.com/boardregulations, la direction opérationnelle du Groupe est déléguée par le Conseil d’administration à l’Operations Council. Celui-ci a l’autorité et la responsabilité de prendre des décisions sur tous les sujets qui ne sont pas réservés au Conseil d’administration. En cas d’incertitude quant à la délimitation des responsabilités entre le Conseil d’administration et l’Operations Council sur un point précis, la question est soumise à la décision du Président du Conseil d’administration.

Le Président est régulièrement informé des activités de l’Operations Council par le Chief Executive Officer, le Chief Financial Officer et le General Counsel & Chief Compliance Officer (la Haute Direction).

L’Operations Council est composé des personnes chargées de la direction opérationnelle des activités du Groupe et est présidé par le Chief Executive Officer:

• Les Chief Operating Officers (COO) sont responsables des activités dans les dix zones géographiques du Groupe (cf. section 1.1.).

• Les Executive Vice Presidents (EVP) sont chargés de la direction et du développement des dix pôles d’activité du Groupe (cf. section 1.1.)

• Les Senior Vice Presidents (SVP) représentent les principales fonctions d’état-major du Groupe (Finance & IT, Communications & Investor Relations, Legal & Compliance et Continuous Improvement).

La composition, le rôle et l’organisation de l’Operations Council sont présentés dans la section 4.

3.7. INSTRUMENTS D’INFORMATON

ET DE CONTRÔLE A L’ÉGARD

DE LA DIRECTION

Le Conseil d’administration a la responsabilité ultime des systèmes de contrôle interne mis en place et observés par le Groupe et celle d’en revoir périodiquement l’efficacité. Ces systèmes ont pour but de fournir une assurance raisonnable contre des déclarations erronées en matière financière et/ou des pertes financières, ainsi que de préserver les actifs, de tenir une comptabilité en bonne et due forme, d’assurer la fiabilité de l’information financière et le respect des lois et règlements ainsi que des pratiques en vigueur dans la branche.

Le Groupe a défini un cadre de gouvernance destiné à superviser son activité et à soutenir la Société dans la réalisation de ses objectifs. Les principaux éléments des instruments de contrôle comprennent une définition du rôle du Conseil d’administration et de ses comités, une structure organisationnelle comportant une délégation d’autorité du Conseil à la Direction formulée avec précision ainsi que les procédures à suivre en cas d’investissements, d’acquisitions et d’autres affectations du capital d’importance.

En général, le Chief Executive Officer participe aux réunions du Conseil d’administration et des comités; le Chief Financial Officer participe aux réunions du Conseil d’administration et du comité d’audit; le contrôleur du Groupe et le responsable de la fonction d’audit interne participent aux réunions du comité d’audit; le responsable des Ressources humaines participe aux réunions du comité de nomination et de

SHELBY R. DU PASQUIER

Principal mandat d’administrateur

*Aygaz AS, Istanbul (TR)

Administrateur depuis 1998

THOMAS LIMBERGER

Principaux mandats d’administrateur

*Von Roll Holding AG, Au/Wädenswil (CH)

Chief Executive Officer et administrateur

depuis 2007

Mövenpick Hotels & Resorts,

Glattbrugg (CH)

Administrateur depuis 2007

CARLO BAREL DI SANT’ALBANO

Principaux mandats d’administrateur

*Intesa SanPaolo S.p.A,. Turin (IT)

Membre du Conseil de surveillance

depuis 2007

* Fiat S.p.A,. Turin (IT)

Administrateur depuis 2006

*Sequana Capital, Paris (FR)

Administrateur depuis 2006

Cushman & Wakefield, New York (US)

Administrateur depuis 2007

Juventus, Turin (IT)

Administrateur depuis 2006

Vision Investment Management (HK)

Administrateur depuis 2007

3.3. MANDATS CROISÉS

Aucun membre du Conseil d’administration ou de l’Operations Council n’est membre d’organes exécutifs d’entités ou d’organisations avec lesquelles le Groupe a des relations d’affaires ou commerciales significatives.

3.4. ÉLECTIONS ET DURÉE DES MANDATS

Conformément aux dispositions statutaires de SGS SA, les membres du Conseil d’administration sont élus par les actionnaires pour un mandat d’administrateur d’une durée maximale de quatre ans. Tout membre du Conseil d’administration est élu individuellement lors de l’Assemblée générale des actionnaires. Le nombre de mandats pouvant être exercés par un administrateur n’est pas limité. Le mandat de tous les administrateurs actuels arrivera à échéance à l’Assemblée générale des actionnaires de 2010, au cours de laquelle tous les postes au Conseil d’administration seront soumis à l’élection des actionnaires. Il n’existe aucune règle concernant le renouvellement partiel, tournant ou échelonné du Conseil d’administration. En cas de vacance d’un poste, des élections partielles peuvent avoir lieu avant l’expiration d’un mandat.

La date de la première élection de chaque administrateur est indiquée à la section 3.1

3.5. ORGANISATION ET

STRUCTURE INTERNES

Les responsabilités du Conseil d’administration et de ses comités sont définies par le règlement interne de la Société, qui est l’objet de réexamens périodiques et présente de manière précise les sujets réservés aux décisions du Conseil d’administration. Outre les décisions qui lui sont réservées par le droit suisse des sociétés, le Conseil d’administration approuve les stratégies et les principales orientations de l’activité du Groupe ainsi que les investissements, acquisitions, cessions et engagements dépassant les limites de la délégation.

Les membres du Conseil d’administration sont informés avant les séances du Conseil sur les points figurant à l’ordre du jour de la séance. Chaque administrateur reçoit un rapport mensuel sur les résultats opérationnels et la situation financière du Groupe. Les administrateurs sont régulièrement informés des principaux aspects des affaires et des autres développements importants au sein du Groupe. Deux fois par an au moins, le Conseil d’administration rencontre tous les membres de l’Operations Council. Le Chief Executive Officer, le Chief Financial Officer et le General Counsel & Chief Compliance Officer (la Haute Direction) assistent à toutes les réunions

du Conseil d’administration, alors que d’autres membres de l’Operations Council y assistent de temps en temps afin de discuter des affaires relevant de leur responsabilité directe. En 2009, le Conseil d’administration a siégé à six reprises. Il a également pris une décision par voie de circulaire.

3.5.1. Attribution des tâches

Au début de chaque mandat et lors de sa première séance après l’Assemblée générale des actionnaires, le Conseil d’administration élit son Président – actuellement Sergio Marchionne (cf. section 3.1.) – et les membres de ses comités.

3.5.2. Comités

Le Conseil d’administration a institué les comités suivants:

• nomination et rémunération

• audit

• conduite professionnelle

Chaque comité agit dans le cadre du mandat défini par le Conseil d’administration dans le règlement interne; les procès-verbaux des réunions sont à la disposition de tous les administrateurs. Le Président du Conseil d’administration préside également chacun des comités.

La composition de ceux-ci est indiquée à la section 3.1.

Comité de nomination et de rémunération

La section 5.1. de ce rapport décrit la mission et les activités en 2009 du comité de nomination et de rémunération. En 2009, le comité s’est réuni une fois et a pris une décision par voie de circulaire.

Comité d’audit

Le comité assiste le Conseil d’administration dans l’exercice de ses responsabilités en matière d’établissement et de présentation des états financiers, notamment en examinant la pertinence des pratiques comptables, l’adéquation des contrôles internes et de la gestion des risques, le respect des dispositions réglementaires et l’efficacité des réviseurs internes et externes. Le comité reçoit des rapports des réviseurs internes et externes du Groupe et se réunit régulièrement avec ceux-ci. Le responsable de l’audit interne assiste à toutes les réunions du comité

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FERNANDO BASABE (1959)

Espagnol

COO, Europe Occidentale

Licence en droit et maîtrise en gestion d’entreprise

A rejoint SGS en 1996

Responsabilités antérieures:

1999 – 2002: National Chief Executive, Espagne

1996 – 1998: Business Development Manager, Espagne

MICHAEL BELTON (1960) Britannique

EVP, Minerals Services

Licence en chimie

A rejoint SGS en 2002

Responsabilités antérieures:

2005 – 2007: Managing Director, Minerals Services, Amérique du Nord

2002 – 2005: VP, Global Non-Ferrous Minerals Services

Expérience professionnelle antérieure:

1995 – 2002: EVP, Alfred H. Knight North America Ltd

JEAN-LUC DE BUMAN (1953)

Suisse

SVP, Corporate Communications & Investor Relations

Etudes de droit

A rejoint SGS en 1998

Expérience professionnelle antérieure:

1978 – 1998: Directeur du Marché Suisse, Sales Fixed Income, UBS

HELMUT CHIK (1966)

Chinois

COO, Chine et Hong Kong

Maîtrise en gestion d’entreprise

A rejoint SGS en 1991

Responsabilités antérieures:

2003: Managing Director, Hong Kong

2002: Global Business Manager, Softline, Consumer Testing Services

2000 – 2001: Director Chine Elargie, SBU Softline, Consumer Testing Services

1999: Director, Hong Kong, Consumer Testing Services

DUILIO GIACOMELLI (1950)

Italien

COO, Europe du Sud-Est

Diplôme en chimie industrielle

A rejoint SGS en 1970

Responsabilités antérieures:

2003 – 2005: Managing Director, Italie

1999 – 2002: Business Manager, Agricultural, Minerals and Oil Gas & Chemicals Services, Europe du Sud-Est

1995 – 1998: Business Manager, Agricultural Services, Italie

ALEJANDRO GOMEZ DE

LA TORRE (1959)

Péruvien

COO, Amérique du Sud

Maîtrise en gestion d’entreprise, spécialisation post-grade en commerce international

A rejoint SGS en 1986

Responsabilités antérieures:

1996 – 2001: National Chief Executive, Pérou, et Manager sous-région centrale, Amérique latine (1998 – 2001)

ANTHONY HALL (1963)

Australien

COO, Asie du Sud-Est et Pacifique (depuis octobre 2009)

Chimiste, technicien de laboratoire

A rejoint SGS en 2001

Responsabilités antérieures:

2007 – 2009: Managing Director, Australie

2005 – 2006: National Business Manager Australie, OGC, Industrial and Automotive

DIRK HELLEMANS (1958)

Belge

COO, Europe Centrale et du Nord-Ouest

Diplôme de génie chimique et maîtrise en gestion d’entreprise

A rejoint SGS en 1988

Responsabilités antérieures:

2002 – 2004: COO, Europe du Nord-Ouest

1997 – 2002: Managing Director, Belgique

FRÉDÉRIC HERREN (1955)

Suisse

EVP, Automotive Services et Governments & Institutions Services

Maîtrise en économie

A initialement rejoint SGS en 1986, puis à nouveau en 1999

Responsabilités antérieures:

2003 – 2006: EVP, Automotive Services

1999 – 2003: Head of Global Marketing, Trade Assurance Services (maintenant Governments & Institutions Services)

Expérience professionnelle antérieure:

1995 – 1998: CEO, Unilabs International

rémunération et le General Counsel & Chief Compliance Officer assiste à toutes les réunions du Conseil d’administration et de ses comités. Les autres membres de l’Operations Council ainsi que d’autres membres de la Direction participent aux réunions du Conseil d’administration et des comités uniquement sur invitation de ces organes.

Le Conseil d’administration reçoit des rapports mensuels sur les résultats financiers ainsi que des rapports sur la marche des affaires et l’exploitation à l’occasion de chacune de ses réunions. Le Groupe dispose d’une fonction d’audit interne spécialisée, rendant compte au Président du Conseil d’administration et au comité d’audit. Celle-ci évalue l’efficacité et la pertinence de la gestion des risques, des contrôles internes et des processus de gouvernance du Groupe, ainsi que la fiabilité des informations financières et opérationnelles internes, et veille à ce que les normes et principes du Groupe soient respectés. L’audit interne examine et identifie les domaines présentant des risques potentiels liés aux principales activités menées par une entité donnée, met en lumière les opportunités d’amélioration et propose des solutions de contrôle constructives visant à réduire ces risques.

Toutes les observations importantes sont communiquées à l’Operations Council et au Président du Conseil d’administration par le biais de rapports formels ou informels. Le comité d’audit est régulièrement informé des audits réalisés et des constatations importantes en résultant, ainsi que des progrès accomplis en ce qui concerne la mise en œuvre des mesures définies par la Direction.

Le Groupe dispose en outre d’une fonction de conformité, placée sous la responsabilité du Chief Compliance Officer, lequel fait partie du comité de conduite professionnelle et jouit d’un accès direct au Président du Conseil d’administration. La fonction de conformité soutient l’application d’un plan de conformité basé sur le Code d’intégrité et de conduite professionnelle de SGS, disponible en 29 langues. L’objectif de ce plan est de veiller à ce que les normes d’intégrité les plus élevées soient appliquées à l’échelle planétaire dans toutes les activités du Groupe, conformément aux bonnes pratiques en vigueur au niveau international.

De plus, les principaux pôles d’activité disposent d’unités spécialisées de gouvernance technique ayant pour objet d’assurer le respect des normes de qualité définies au niveau interne et de garantir l’application des bonnes pratiques du secteur. Des procédures formelles ont été mises en place pour que les réviseurs internes et externes puissent présenter au comité d’audit du Conseil d’administration leurs rapports et recommandations en toute indépendance.

OPERATIONS COUNCILL’Operations Council (défini à la section 3.5.) se réunit chaque fois que les affaires le nécessitent, en principe six fois par an au minimum. Entre ses séances, il organise régulièrement des conférences téléphoniques et peut prendre des décisions, soit au cours de ces appels, soit par vote électronique.

4.1. MEMBRES DE L’OPERATIONS COUNCIL

Les personnes suivantes étaient membres de l’Operations Council au 31 décembre 2009:

CHRISTOPHER KIRK (1956)

Britannique

Chief Executive Officer et EVP Industrial Services (par intérim)

Licence en sciences

A rejoint SGS en 1981

Responsabilités antérieures:

2003 – 2006: EVP, Minerals et Environmental Services

2002 – 2003: COO, Asie du Sud-Est et Pacifique

2000 – 2002: Managing Director et Sub-regional Manager, Singapour

1998 – 1999: Managing Director, Thaïlande

OLIVIER MERKT (1962)

Suisse

General Counsel & Chief Compliance Officer

Doctorat en droit, admis au barreau en Suisse

A rejoint SGS en 2001

Responsabilités antérieures:

2006 – 2008: VP, Corporate Development

2001 – 2006: Senior Counsel

Expérience professionnelle antérieure:

1993 – 2001: Senior Manager Legal,

Ernst & Young, Genève

RICHARD TOBIN (1963)

Américain

Chief Financial Officer & IT

Maîtrise en gestion d’entreprise

A rejoint SGS en 2002

Responsabilités antérieures:

2002 – 2004: COO, Amérique du Nord

Expérience professionnelle antérieure:

1996 – 2002: General Manager et Vice President, Alusuisse-Lonza SA

TEYMUR ABASOV (1972)

Azéri

COO, Europe de l’Est et Moyen-Orient

Diplôme d’ingénieur électricien

A rejoint SGS en 1994

Responsabilités antérieures:

2006 – 2007: Managing Director, Kazakhstan et sous-région Caspienne

2004 – 2006: Managing Director, Azerbaïdjan et Géorgie

2003 – 2004: Managing Director, Géorgie

2001 – 2003: Operations Manager, Oil Gas & Chemicals Services, Azerbaïdjan

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4.2. AUTRES ACTIVITÉS ET FONCTIONS

La liste suivante présente toutes les activités importantes exercées hors du Groupe, en Suisse ou à l’étranger, par les membres de l’Operations Council dans le cadre d’organes de direction ou de surveillance, leurs fonctions dirigeantes ou de conseil ainsi que leurs responsabilités publiques et engagements politiques.

JEAN-LUC DE BUMAN

CCIG Chambre de Commerce et de l’Industrie de Genève, Genève (CH)

Administrateur depuis 1999

Association pour le Développement des Compétences Bancaires, Genève (CH)

Administrateur depuis 1999

Hyposwiss Private Bank Genève SA, Genève (CH)

Administrateur depuis 2006

FRÉDÉRIC HERREN

CITA, Comité International de l’Inspection Technique Automobile, Bruxelles (BE)

Membre du Bureau Permanent depuis 2005

FISITA, International Federation of Automotive Engineering Societies, Londres (GB)

Membre du Comité honoraire depuis 2006

MALCOLM REID

Membre du conseil de l’IIOC (Independent International Organisation for Certification) depuis 2007

4.3 CONTRATS DE GESTION

La Société n’a conclu aucun contrat de gestion délégant des tâches de direction à des sociétés ou à des particuliers hors du Groupe.

RÉMUNÉRATION, ACTIONNARIAT ET PRÊTSCette section du rapport sur le gouvernement d’entreprise constitue le rapport sur les rémunérations de la Société. Conformément aux recommandations du Code suisse de bonnes pratiques en cette matière, elle sera soumise au vote consultatif des actionnaires lors de la prochaine Assemblée générale.

5.1. PRINCIPES DE RÉMUNÉRATION

DE LA SOCIÉTÉ

Les principes supérieurs de rémunération du Groupe sont arrêtés par le Conseil d’administration. Les objectifs de ces principes sont doubles: a) attirer et conserver les meilleurs talents disponibles dans le secteur professionnel et b) motiver les collaborateurs et cadres à créer de la valeur pour les actionnaires en favorisant la réalisation de performances financières pérennes.

Dans cette tâche, le Conseil d’administration est assisté du comité de nomination et de rémunération, lequel est composé d’administrateurs non exécutifs indépendants. Le comité agit, d’une part, à titre consultatif auprès du Conseil d’administration et, de l’autre, comme un organe décisionnaire dans les domaines que le Conseil d’administration a délégué au comité. La rémunération des administrateurs, y compris celle du Président du Conseil d’administration et du Chief Executive Officer, est soumise à l’approbation de l’ensemble du Conseil d’administration sur proposition du comité. La rémunération des autres membres de l’Operations Council est approuvée par le comité sur proposition du Chief Executive Officer. Ni le Président du Conseil d’administration ni le Chief Executive Officer ne sont autorisés à participer aux discussions et aux décisions concernant leur propre rémunération. Les principes généraux de rémunération, ainsi que la mise en œuvre des plans d’incitation à long terme, sont arrêtés par le Conseil d’administration sur proposition du comité.

En 2009, le comité de nomination et de rémunération était composé de:

• Sergio Marchionne (Président)

• August von Finck

• Tiberto Ruy Brandolini d’Adda

Le Chief Executive Officer participe aux réunions du comité, sauf lorsque celui-ci examine sa propre rémunération.

Lorsqu’il examine les principes de rémunération des cadres dirigeants, le comité s’appuie sur les conseils du département des Ressources humaines du Groupe; il tient également compte des informations disponibles publiquement sur la rémunération des administrateurs et des dirigeants d’autres sociétés suisses et, s’il y a lieu, des données de comparaison disponibles pour le site et/ou le secteur industriel concerné.

La rémunération versée par le Groupe à ses dirigeants comprend un salaire de base (incluant les avantages sociaux), un bonus annuel et des plans d’incitation à long terme. Les principes décrits ici s’appliquent à tous les membres de l’Operations Council, y compris le Chief Executive Officer.

Contrats de travail

Les contrats de travail des membres de l’Operations Council sont à durée illimitée. Les parties peuvent y mettre fin à tout moment, sous réserve de respecter le préavis habituel (de trois à six mois). Le contrat de travail du Chief Executive Officer stipule le versement d’indemnités de départ équivalant à deux années de rémunération totale si le contrat de travail est dénoncé où s’il est réputé être dénoncé par la Société (y compris en cas de changement de contrôle) autrement que pour un juste motif. Aucune indemnité n’est due si le contrat de travail prend fin dans toute autre circonstance.

Salaire de base

Le salaire de base est révisé chaque année, en fonction des informations disponibles sur le marché pour des responsabilités similaires et en tenant compte de la performance individuelle. Outre le salaire de base, la Société offre d’autres avantages sociaux, conformes aux pratiques habituelles sur le lieu d’emploi. Ces avantages sociaux comprennent une indemnité de voiture et, s’il y a lieu, une indemnité de résidence et des indemnités pour la scolarité des enfants. Au même titre que les autres

BEAT IN-ALBON (1952)

Suisse

EVP, Life Science Services

Doctorat en sciences économiques et MBA

A rejoint SGS en 2007

Expérience professionnelle antérieure:

2003 – 2007: Responsable Organic Fine & Performance Chemicals, Lonza

1998 – 2003: Responsable Organic Fine Chemicals, Lonza

FRANCIS LACROZE (1953)

Français

SVP, Continuous Improvement

Doctorat en économie

A rejoint SGS en 1987

Responsabilités antérieures:

2004 – 2007: EVP, Agricultural Services

2002 – 2004: EVP, Systems & Services Certification

1997 – 2002: General Manager, Consumer Testing Services et Systems & Services Certification, France

1998 – 2000: également Regional Sector Manager, Consumer Testing Services, Europe, Afrique et Moyen-Orient

ROBERT MARKUS (1956)

Néerlandais

COO, Afrique

Diplôme d’ingénieur mécanique

A rejoint SGS en 1982

Responsabilités antérieures:

2001 – 2005: Managing Director, Afrique occidentale

1997 – 2001: Managing Director, Mexique, et Sub-regional Manager, Amérique latine

JEFFREY MCDONALD (1964)

Australien

COO, Amérique du Nord

Certificat postgrade d’aptitude à l’enseignement

A rejoint SGS en 1995

Responsabilités antérieures:

2004 – 2007: EVP, Systems & Services Certification

2003: Global Project Manager, Systems & Services Certification

1995 – 2003: Systems & Services Certification, Asie du Sud-Est et Pacifique, Regional Manager (Bangkok)

JEFFREY NEWELL (1950)

Britannique

EVP, Agricultural Services

Licence en chimie et biologie

A rejoint SGS en 1969

Responsabilités antérieures:

2004 – 2007: SVP, Global Sales, Oil, Gas & Chemicals Services

1998 – 2003: Global Business Manager, Oil, Gas & Chemicals Services

FRANKIE NG (1966)

Suisse/Chinois

EVP, Consumer Testing Services

Licence en économie et en électronique

A rejoint SGS en 1994

Responsabilités antérieures:

2002 – 2004: Managing Director, US Testing

2000 – 2002: Director, Consumer Testing Services, Chine et Global Hardlines

1997 – 2000: Operations Manager, Consumer Testing Services, Chine

MALCOLM REID (1963) Britannique

EVP, Systems & Services Certification

Licence en chimie

A rejoint SGS en 1987

Responsabilités antérieures:

2005 – 2007: Managing Director, Australie

2000 – 2005: Managing Director, Thaïlande

1997 – 2000: Managing Director, Philippines

ALIM SAIDOV (1964)

Azéri

EVP, Oil, Gas & Chemicals Services et Environmental Services

Doctorat en Sciences

A rejoint SGS en 1993

Responsabilités antérieures:

2004 – 2007: COO, Europe de l’Est et Moyen-Orient

2004: COO, Amérique du Nord

2001 – 2004: Managing Director, Kazakhstan et responsable région Caspienne

DENNIS YANG (1949)

Taïwanais

COO, Asie de l’Est

Maîtrise en gestion d’entreprise

A rejoint SGS en 1975

Responsabilités antérieures:

2000 – 2002: Managing Director, Taïwan

1992 – 2000: Assistant General Manager, Taïwan

Des informations complémentaires et des indications biographiques sont disponibles sur le site Internet de la Société: http://www.sgs.com/about_sgs/management

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employés suisses du Groupe, les membres de l’Operations Council basés à Genève participent aux régimes de prévoyance-retraite de la Société, à savoir un régime à prestations définies conforme aux dispositions de la LPP suisse jusqu’à un montant assuré de CHF 100 000 et un régime à cotisations définies applicable à la rémunération prise en compte pour le calcul de la retraite au-delà de CHF 100 000, jusqu’à un montant maximum de CHF 820 800 par an.

Les employés cotisent au régime à raison de 8% de leur salaire de base, la Société y contribuant pour sa part à hauteur d’un montant équivalant à une fois et demie la somme de toutes les cotisations du personnel.

Bonus annuel

Outre leur salaire de base, les membres de l’Operations Council (y compris le Chief Executive Officer) ont droit à un bonus annuel lié à leur performance qui se traduit, si les objectifs fixés sont atteints, par un paiement à titre d’incitation pouvant atteindre 30% à 70% du salaire de base. Si les objectifs sont dépassés, les bonus annuels peuvent augmenter en fonction d’un multiplicateur, dans une fourchette allant de 75% à 175% du salaire de base.

En cas de performance insuffisante par rapport aux objectifs, le bonus fait l’objet d’une diminution proportionnelle en fonction d’un multiplicateur, aucun bonus n’étant payé si l’objectif minimum préalablement fixé n’est pas atteint. La politique de rémunération actuelle de la Société, introduite en 2002, a été appliquée pour la première fois au calcul des bonus 2003 sur la base des résultats 2002. Les bonus annuels (en pourcentage du salaire de base) et les objectifs financiers et opérationnels sont approuvés préalablement par le comité.

Le bonus des membres de l’Operations Council est déterminé en fonction de la performance effective du Groupe en tant qu’entité, ainsi que de celle des pôles d’activité et des entités opérationnelles, par rapport à des objectifs financiers spécifiques. Pour les Executive Vice Presidents (EVP), la performance est évaluée à 50% par rapport aux objectifs du Groupe et à 50% par rapport aux objectifs financiers de leurs pôles d’activité respectifs. S’agissant des Chief Operating Officers (COO), la performance est évaluée à 50% par rapport aux objectifs du Groupe et à 50% par rapport aux objectifs financiers de leurs régions respectives. La rémunération variable du Chief

Executive Officer et des responsables des fonctions intégrées (Senior Vice Presidents - SVP) est basée à 100% sur des objectifs relatifs au Groupe.

Une fois son montant déterminé, le bonus est payé à raison de 50% en espèces et 50% en options. Bien que ces options soient attribuées immédiatement, leur acquisition s’effectue proportionnellement sur une période de trois ans et elles ne peuvent être exercées qu’au cours de la quatrième et de la cinquième année après leur attribution.

Le Conseil d’administration et le comité peuvent aussi accorder des bonus discrétionnaires à certains membres de l’Operations Council afin de reconnaître une performance individuelle exceptionnelle. Au titre de 2009, des bonus discrétionnaires d’un montant total de CHF 730 000 (2008: CHF 569 293) ont été accordés à des membres de l’Operations Council, y compris le Chief Executive Officer.

La part respective de la rémunération fixe et variable, sous forme de pourcentage de la rémunération totale pour une année donnée, dépend du degré de réalisation d’objectifs prédéfinis. Pour le Chief Executive Officer, dont la rémunération variable en espèces est potentiellement plus importante par rapport au salaire de base, la proportion des composantes fixes et variables en espèces dans la rémunération totale en espèces se présente comme suit:

RÉMUNÉRATION TOTALE EN ESPèCES

Performance inférieure

à l’objectif minimum

Objectif atteint

Performance maximale

En 2009, la partie variable de la rémunération du Chief Executive Officer a représenté 37% de la rémunération totale en espèces (2008: 48%).

Plans d’incitation à long terme

Outre le bonus annuel, le Groupe met en place, périodiquement, des plans d’incitation à long terme (LTI). Ces plans sont destinés à motiver l’équipe dirigeante à atteindre les objectifs à long terme fixés du Groupe. Ils consistent en options attribuées à certains cadres dirigeants du Groupe, lesquelles sont acquises à condition (1) que le Groupe ait atteint ou dépassé les objectifs de bénéfice par action fixés et (2) que le bénéficiaire soit toujours employé par le Groupe à la date d’acquisition.

En 2008, la Société a mis en place un plan d’incitation à long terme (le Plan LTI 2008) dont la condition est la réalisation ou le dépassement d’un objectif de BPA de CHF 105 en 2011. Le Plan LTI 2008 prévoit l’attribution d’options permettant d’acheter des actions de la Société à un prix d’exercice de CHF 1 349. Ces options se présentent sous forme de warrants cotés, 100 warrants étant nécessaires à l’achat d’une action. Initialement, la Société a réservé à ce plan d’incitation 5 937 500 warrants (cf. note 32 relative aux états financiers consolidés du Groupe). Ce plan était destiné à motiver l’équipe dirigeante à atteindre dès 2011 l’objectif à long terme fixé. Aucun autre plan d’incitation à long terme n’est actuellement en vigueur dans le Groupe et aucun n’a été introduit en 2009.

Toutes les indications concernant la structure et le mécanisme de ces plans d’incitation à long terme figurent à la note 32 relative aux états financiers consolidés du Groupe.

5.2. RÉMUNÉRATION DES MEMBRES DES

ORGANES DIRIGEANTS EN EXERCICE

5.2.1. Administrateurs non exécutifs

En 2009, chaque administrateur a eu droit à des indemnités fixes de CHF 150 000 par année, sans changement par rapport à l’exercice précédent. Les administrateurs appartenant à un comité ont eu droit à des indemnités supplémentaires de CHF 30 000 par comité, sans changement par rapport à 2008.

Les administrateurs non exécutifs n’ont pas de contrat particulier et n’ont pas droit à des indemnités de départ. Ils ne participent pas aux plans d’attribution

RÉMUNÉRATION RÉMUNÉRATION RÉMUNÉRATION OPTIONS TOTALE 2009 TOTALE 2008 DATE INDEMNITÉS HONORAIRES/ AUTRES TOTALE EN D’ACHAT (OPTIONS (OPTIONS(CHF milliers) D’ÉLECTION D’ADMINISTRATEUR COMITÉ AVANTAGES ESPèCES 2009 D’ACTIONS INCLUSES) INCLUSES)

S. Marchionne Mai -01 300 90 25 415 238 1 653 1 052 2

T.R. Brandolini d’Adda Mai -05 150 30 180 180 3 180 3

A. von Finck Octobre-98 150 30 180 180 180

A.F. von Finck Mai -02 150 30 180 180 180

P. Kalantzis Mars-09 116 23 139 139 NA

T. Limberger Mars-08 150 150 150 118

S.R. du Pasquier Mars-06 150 30 180 180 180

C. Barel di Sant’Albano Mars-09 116 23 139 139 3 NA

P. Lebard Mai -05 35 7 42 42 3 180 3

TOTAL 1 317 263 25 1 605 238 1 843 2 070

1. 2009: allocation annuelle de 96 619 options SGSGU: CHF 237 683.

2. La rémunération du Président en 2008 comprend la valeur des options SGSMO attribuées au titre du Plan LTI 2008, lesquelles sont

acquises en 2012 à condition que le Groupe ait atteint ses objectifs de BPA en 2011.

3. Les honoraires d’administrateur et de membre de comité pour T.R. Brandolini d’Adda, P. Lebard et C. Barel di Sant’Albano ont été payés

à Exor Investissements SA, Luxembourg.

Le tableau suivant donne le détail des honoraires et des autres avantages en espèces payés en 2008 et 2009 à chaque administrateur.

Le tableau ci-dessous montre les options¹ attribuées au Président du Conseil d’administration au titre de chaque plan:

NOMBRE VALEUR DE MARCHÉ D’OPTIONS PRIX DATE DATE DATE À LA DATE ATTRIBUÉES AU D’EXERCICE 2 D’ACQUISITION D’ACQUISITION D’ACQUISITION D’ATTRIBUTION 31.12.09 (CHF) 1/3 1/3 1/3 EXERçABLE (CHF)

SGSFS 81 354 1 308 01.2007 07.2008 01.2010 01.2010 – 01.2012 246 503

SGSMO 81 354 1 349 01.2008 07.2009 01.2011 01.2011 – 01.2013 192 809

SGSMO - 2008 LTI 187 500 1 349 01.2012 – 01.20133 444 375

SGSGU 96 619 1 064 01.2009 07.2010 01.2012 01.2012 – 01.2014 237 683

1. Cent options donnent le droit d’acquérir une action.

2. Prix d’exercice initial.

3. Si l’objectif de BPA est atteint en 2011.

100%

68%

46%

32%

54%

Salaire de base

Rémunération variable

d’options de la Société (à l’exception du Président) ni à d’autres avantages sociaux, et la Société ne verse aucune contribution au titre de leur prévoyance-retraite. La rémunération du Président du Conseil d’administration est présentée à la section 5.2.2.

5.2.2. Président du Conseil d’administration

En tant que Président non exécutif du Conseil d’administration, Sergio Marchionne a droit à des indemnités fixes d’administrateur de CHF 300 000 par année, sans changement par rapport à l’année précédente.

Par décision du Conseil d’administration, le Président du Conseil d’administration reçoit des options d’un montant égal à 25% des options accordées au Chief Executive Officer, dans les mêmes conditions d’attribution, d’acquisition et d’exercice. En 2009, 96 619 options SGSGU ont été attribuées au Président du Conseil d’administration (2008: 81 354 SGSMO).

5.2.3. Rémunération des administrateurs en 2009

Cette section présente les indemnités payées aux administrateurs pendant l’exercice. Elles ont fait l’objet d’un audit de l’organe de révision.

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5.2.4.3. Rémunération totale versée à l’Operations Council, à la Haute Direction et au Chief Executive Officer

Compte tenu de la juste valeur des options attribuées, la rémunération totale (salaire de base et bonus annuel incluant les options attribuées) suivante a été versée en 2009:

• A l’Operations Council (y compris la Haute Direction), un montant global de CHF 16 343 895 (2008: CHF 16 478 066).

• A la Haute Direction, un montant global de CHF 3 955 234 (2008: CHF 4 093 626).

• Au Chief Executive Officer, un montant global de CHF 2 470 726 (2008: 2 450 126).

Les chiffres comparatifs pour 2008 n’incluent pas les options liées au plan LTI SGSMO 2008.

5.2.4.4. Rémunération totale maximale

La rémunération du Chief Executive Officer (cf. 5.2.4.3.) a été la plus élevée payée par le Groupe au cours de l’exercice.

5.2.4.5. Indemnités de départ

Aucun versement d’indemnité de départ à des membres de l’Operations Council n’a été comptabilisé en 2009 (2008: CHF 411 000).

5.2.4.6. Prêts à des membres des organes de direction

Au 31 décembre 2009, aucun prêt ou crédit ni aucune avance n’était dû au Groupe par les membres de ses organes dirigeants (sans changement par rapport à l’année précédente).

5.2.5. Performance de la Société

Le graphique ci-dessous compare le rendement total pour l’actionnaire (Total Shareholder Return) de la Société à celui de l’indice SMI sur une période de trois ans allant de 2007 à 2009. La Société mesure sa performance par rapport à celle de l’indice SMI, car celui-ci suit la performance de grandes sociétés implantées en Suisse et ayant également une activité au niveau international.

En l’absence d’éléments de comparaison directs dans notre secteur d’activité, le SMI est considéré comme l’indice de référence le plus adéquat. Il représente une bonne indication de la performance boursière d’autres sociétés suisses comparables au cours de l’exercice.

Comparaison des rendements relatifs de l’action SGS et de l’indice SMI sur la période allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2009, en supposant que les dividendes versés par SGS ont été réinvestis pour racheter des actions au cours de clôture du jour où le dividende a été payé:

JAN 2007 MAI 2007 AOÛT 2007 JAN 2008 MAI 2008 AOÛT 2008 JAN 2009 MAI 2009 AOÛT 2009 DÉC 2009

SGS SA

INDICE SMI

(19.0)%

7.8%

REN

DEM

ENT

TOTA

L IN

DEX

É (B

ASE

100)

50%

60%

80%

70%

100%

90%

130%

120%

110%

140%

Le tableau ci-dessous montre les options¹ attribuées à l’Operations Council, à la Haute Direction et au Chief Executive Officer au titre de chaque plan existant. Ce tableau concerne les personnes ayant été membres de l’Operations Council au 31 décembre 2009:

NOMBRE VALEUR DE MARCHÉ D’OPTIONS PRIX DATE DATE DATE À LA DATE ATTRIBUÉES AU D’EXERCICE 2 D’ACQUISITION D’ACQUISITION D’ACQUISITION D’ATTRIBUTION 31.12.09 (CHF) 1/3 1/3 1/3 EXERçABLE (CHF)

OPERATIONS COUNCIL (Y COMPRIS LA HAUTE DIRECTION ET LE CHIEF EXECUTIVE OFFICER)

SGSFS 760 513 1 308 01.2007 07.2008 01.2010 01.2010 – 01.2012 2 304 354

SGSMO 1 238 381 1 349 01.2008 07.2009 01.2011 01.2011 – 01.2013 2 934 963

SGSMO - 2008 LTI 4 130 000 1 349 01.2012 – 01.2013 3 9 788 100

SGSMO - 2008 LTI 4 50 000 1 349 01.2012 – 01.2013 3 118 500

SGSGU 4 1 668 057 1 064 01.2009 07.2010 01.2012 01.2012 – 01.2014 4 103 420

HAUTE DIRECTION (Y COMPRIS LE CHIEF EXECUTIVE OFFICER)

SGSFS 200 119 1 308 01.2007 07.2008 01.2010 01.2010 – 01.2012 606 361

SGSMO 366 931 1 349 01.2008 07.2009 01.2011 01.2011 – 01.2013 869 626

SGSMO - 2008 LTI 970 000 1 349 01.2012 – 01.20133 2 298 900

SGSMO - 2008 LTI 4 50 000 1 349 01.2012 – 01.2013 3 118 500

SGSGU 4 522 453 1 064 01.2009 07.2010 01.2012 01.2012 – 01.2014 1 285 234

CHIEF EXECUTIVE OFFICER

SGSFS 86 064 1 308 01.2007 07.2008 01.2010 01.2010 – 01.2012 260 774

SGSMO 272 627 1 349 01.2008 07.2009 01.2011 01.2011 – 01.2013 646 126

SGSMO - 2008 LTI 750 000 1 349 01.2012 – 01.2013 3 1 777 500

SGSGU 4 386 474 1 064 01.2009 07.2010 01.2012 01.2012 – 01.2014 950 726

1. Cent options donnent le droit d’acquérir une action.

2. Prix d’exercice initial.

3. Si l’objectif de BPA est atteint en 2011.

4. Attribuées en 2009.

5.2.4. Rémunération versée à l’Operations Council, à la Haute Direction et au Chief Executive Officer

Cette section présente la rémunération globale payée en 2009 à l’Operations Council dans son ensemble, aux trois membres ayant constitué la Haute Direction et au Chief Executive Officer.

5.2.4.1. Rémunération en espèces

La rémunération totale en espèces payée à l’Operations Council (y compris les membres de la Haute Direction) s’est élevée à CHF 11 870 000 (2008: CHF 13 087 000), non compris les indemnités de départ (cf. section 5.2.4.5.). Ce montant comprend les bonus liés aux résultats financiers de 2009, payables en 2010. Les avantages postérieurs à l’emploi de CHF 1 311 000 n’y sont pas inclus (2008: CHF 1 312 000).

Un montant total de CHF 2 670 000 (2008: CHF 3 224 000) a été gagné par la Haute Direction sous forme de rémunération en espèces pour des services rendus en 2009. Ce montant comprend les bonus liés aux résultats financiers de 2009, payables en 2010.

La rémunération totale en espèces versée au Chief Executive Officer s’est élevée à CHF 1 520 000 (2008: CHF 1 804 000). Ce montant comprend les bonus liés aux résultats financiers de 2009, payables en 2010.

5.2.4.2. Options d’achat d’actions

En règlement des droits aux bonus annuels, au total 1 770 486 options SGSGU (2008: 1 354 880 options SGSMO) ont été attribués à l’Operations Council (y compris la Haute Direction) en 2009.

Ces options SGSGU donnent le droit d’acheter des actions de SGS au prix d’exercice de CHF 1 064 (100 options donnent le droit d’acheter une action). Au moment de leur attribution, la juste valeur de ces options était de CHF 4 355 396 (2008: CHF 3 211 066). Acquises en 2009, 2010 et 2012 à raison d’un tiers par an, elles sont soumises à une période de blocage prenant fin en janvier 2012.

Un total de 522 453 options SGSGU a été attribué à la Haute Direction Management (2008: 366 931 options SGSMO). Ce montant inclut 386 774 options SGSGU (2008: 272 627 options SGSMO) attribuées au Chief Executive Officer.

Le Groupe a attribué 50 000 options supplémentaires du plan d’incitation discrétionnaire à long terme (SGSMO - 2008 LTI) à un membre de la Haute Direction, lesquelles seront acquises en janvier 2012 si l’objectif de BPA pour 2011 est atteint. La juste valeur estimée de ces options attribuées est de CHF 118 500.

Aucune autre option n’a été accordée en 2009 dans le cadre du plan d’incitation à long terme du Groupe.

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ORGANE DE RÉVISION

8.1. DURÉE ET ÉCHÉANCE DU MANDAT

A la suite d’un appel d’offres en 2000, Deloitte SA a été nommée organe de révision de la Société et du Groupe SGS par l’Assemblée générale annuelle sur recommandation du Conseil d’administration. L’organe de révision de la Société est soumis à réélection chaque année, lors de l’Assemblée générale. Deloitte SA a révisé les états financiers de la Société à partir de l’exercice 2000.

Le réviseur responsable actuel, Peter Quigley, a commencé à exercer cette fonction en 2005.

8.2. HONORAIRES DE L’ORGANE

DE RÉVISION

Les honoraires de Deloitte SA pour la révision des états financiers de la Société et du Groupe en 2009 se sont montés à CHF 5,9 millions (2008: CHF 5,5 millions).

8.3. HONORAIRES SUPPLÉMENTAIRES

De plus, en 2009, Deloitte SA a facturé au Groupe SGS des honoraires d’un montant total de CHF 1,4 million (2008: CHF 1,4 million) pour d’autres services professionnels, non liés à son rôle d’organe de révision statutaire. Ceux-ci concernent des services relatifs aux prestations fiscales pour CHF 0,6 million et des prestations liées à des rapports non statutaires et conseils pour CHF 0,8 million.

8.4. INSTRUMENTS DE SUPERVISION

ET DE CONTRÔLE À L’ÉGARD DE

L’ORGANE DE RÉVISION

Le comité d’audit a la responsabilité d’évaluer l’organe de révision externe au nom du Conseil d’administration.

Dans le cadre de ses réunions, le comité d’audit réalise des évaluations relatives aux services d’audit fournis au Groupe.

Le comité d’audit rencontre l’organe de révision au moins trois fois par an, notamment lors de sessions privées en l’absence de la Direction. Les réviseurs externes ont assisté aux trois réunions du comité d’audit ayant eu lieu en 2009. Le comité d’audit délibère sur le plan d’audit, évalue régulièrement la performance de l’organe de révision et approuve les honoraires d’audit sur la base du volume de travail requis de la part de dernier. L’organe de révision présente régulièrement ses conclusions, non seulement durant les délibérations du comité d’audit, mais aussi sous forme de rapports écrits adressés à l’ensemble du Conseil d’administration et résumant ses principales conclusions. Les conclusions de l’organe de révision sont discutées de manière approfondie par le comité d’audit ainsi que par le Conseil d’administration en séance plénière.

Le Groupe s’efforce de préserver et de soutenir l’indépendance de l’organe de révision en évitant les conflits d’intérêts.

Conformément à ce principe, la Société est particulièrement attentive, lors de l’attribution d’autres mandats de conseil, à ce que ceux-ci ne compromettent pas l’indépendance de son organe de révision.

POLITIQUE D’INFORMATIONLa politique d’information du Groupe a pour but de fournir aux investisseurs particuliers et institutionnels, directement ou par l’intermédiaire des analystes financiers, journalistes économiques et gérants de fortune (la «communauté financière»), ainsi qu’à son personnel, une information en temps utile, à la fois cohérente, large et transparente, sur ses résultats financiers et son activité. Le site Internet du Groupe, http://www.sgs.com/ investor_relations/financial_highlights.htm, comporte une section spécialement consacrée aux relations avec les investisseurs où figurent toutes les informations et présentations financières disponibles. Celles-ci incluent une version à jour des statuts de la Société, des renseignements actualisés sur les programmes de rachat d’actions et les procès-verbaux des Assemblées générales des actionnaires. SGS rencontre régulièrement les investisseurs institutionnels et organise des présentations à l’occasion de la publication de ses résultats, des tournées de promotion, des présentations lors de conférences parrainées par des courtiers au niveau d’un pays ou d’un secteur, ainsi que des réunions individuelles.

Le Groupe publie des résultats semestriels consolidés non révisés et des résultats annuels consolidés révisés sous forme imprimée et en ligne.

Disponibles en anglais (version qui fait foi) ainsi qu’en français, ces documents sont envoyés à chaque actionnaire nominatif. Le Rapport annuel est publié en anglais (version qui fait foi) et en français et est disponible sur commande ou sur Internet. La liste actualisée des dates de publication est disponible sur Internet.

Le Groupe tient compte des «Directives visant à garantir l’indépendance de l’analyse financière» émises par l’Association suisse des banquiers, notamment les articles 26 et 29 à 32. De plus, elle observe les dispositions concernant l’information et la présentation des résultats de la loi fédérale suisse sur les bourses et le commerce des valeurs mobilières ainsi que de l’ordonnance y relative.

8 9DROITS DE PARTICIPATION DES ACTIONNAIRESTous les actionnaires nominatifs reçoivent une copie des résultats semestriels et annuels au moment de leur publication par la Société. Ils peuvent recevoir une copie du Rapport annuel de la Société et sont invités personnellement à assister à l’Assemblée générale des actionnaires de la Société.

6.1. DROITS DE VOTE ET RESTRICTIONS

À LA REPRÉSENTATION

Tous les actionnaires nominatifs peuvent participer aux Assemblées générales des actionnaires et exercer le droit de vote attaché à leurs actions. Ils peuvent également choisir de donner une procuration au représentant dépositaire indépendant désigné à cet effet par la Société, à une banque ou à un intermédiaire financier ou encore à tout autre actionnaire nominatif. Il n’y a aucune restriction de vote, sauf en ce qui concerne l’exclusion des actionnaires nominés représentant des actionnaires non identifiés, comme indiqué à la section 2.6.

6.2. QUORUMS STATUTAIRES

L’Assemblée générale des actionnaires peut valablement délibérer, quel que soit le nombre d’actions représentées.

Elle prend ses résolutions à la majorité absolue des votes exprimés. Si un second tour de scrutin est nécessaire, la majorité relative est suffisante.

Outre les dispositions spécifiques du droit suisse des sociétés, les résolutions suivantes ne peuvent être adoptées qu’à la majorité des deux tiers des votes exprimés (majorité qualifiée):

• augmentation de capital

• nomination ou révocation d’un membre du Conseil d’administration

• modification du nombre maximum de membres du Conseil d’administration

• modification de l’exigence d’une majorité qualifiée des deux tiers

6.3. CONVOCATION DE L’ASSEMBLÉE

GÉNÉRALE DES ACTIONNAIRES

Le règlement concernant la convocation de l’Assemblée générale des actionnaires est conforme au droit suisse des sociétés.

6.4. ORDRE DU JOUR

L’ordre du jour de l’Assemblée générale des actionnaires est émis par le Conseil d’administration. Les actionnaires représentant au minimum un capital d’une valeur nominale de CHF 50 000 peuvent demander l’inscription d’un point à l’ordre du jour de l’Assemblée générale, pour autant que cette demande parvienne à la Société au moins 40 jours avant l’Assemblée générale.

6.5. INSCRIPTION DES ACTIONS

AU REGISTRE DES ACTIONNAIRES

La Société n’exige aucun délai pour l’inscription des actions au Registre des actionnaires avant l’Assemblée générale. Cependant, un délai technique de deux jours ouvrables est nécessaire pour effectuer une inscription.

CHANGEMENT DE CONTRÔLE ET MESURES DÉFENSIVESLes statuts ne prévoient pas de restriction relative au changement de contrôle.

7.1. OBLIGATION DE PRÉSENTER UNE OFFRE

En l’absence de disposition spécifique à cet égard dans les statuts de la Société, tout investisseur ou groupe d’investisseurs dont la participation dépasse le seuil de 33,3% des actions et droits de vote de la Société aura l’obligation de faire une offre publique d’achat, conformément à la législation suisse en la matière.

7.2. CLAUSES CONCERNANT

LES CHANGEMENTS DE CONTRÔLE

Il n’existe pas de plans généraux ni d’accords cadres offrant une protection spécifique aux membres du Conseil d’administration, de la Haute Direction ou du personnel du Groupe en cas de changement de contrôle, à l’exception de la réglementation habituelle concernant la dénonciation du contrat de travail.

Le contrat de travail du Chief Executive Officer contient des dispositions spécifiques susceptibles d’entraîner, en cas de changement de contrôle de la Société, le versement de deux ans de salaire à titre d’indemnité de départ et l’acquisition immédiate des options attribuées. Aucun autre contrat avec un dirigeant ne prévoit de protection significative en cas de changement de contrôle.

6 7

82 83

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2004

. PPI

PIN

FER

RER

AS,

PLO

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, 162

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1999

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, PLO

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, 150

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1969

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, PLO

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, 73

MÈT

RES

84 85

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COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉAU 31 DÉCEMBRE

(CHF millions) NOTES 2009 2008

CHIFFRE D’AFFAIRES 4 712 4 818

Frais de personnel (2 214) (2 243)

Charge de sous-traitance (319) (331)

Amortissements et dépréciations 11 & 13 (223) (214)

Autres charges d’exploitation 5 (1 142) (1 220)

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (AVANT ÉLÉMENTS EXCEPTIONNELS) 814 810

Eléments exceptionnels 6 (20) 127

RÉSULTAT DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES (EBIT) 794 937

Produits financiers 7 12 11

Charges financières 8 (15) (15)

RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 791 933

Impôts 9 (200) (219)

BÉNÉFICE DE L’EXERCICE 591 714

Bénéfice attribuable aux:

Actionnaires de SGS SA 566 692

Intérêts minoritaires 25 22

BÉNÉFICE DE BASE PAR ACTION (EN CHF) 10 75.48 91.08

BÉNÉFICE DILUÉ PAR ACTION (EN CHF) 10 75.17 90.72

DIVIDENDES PAR ACTION (EN CHF) 60.001 50.00

1. Proposition du Conseil d’administration.

ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ

(CHF millions) 2009 2008

Ecarts actuariels sur les régimes de retraite à prestations définies (25) (101)

Impôt sur les écarts actuariels imputés directement aux fonds propres 8 24

Différences de conversion et autres 1 42 (288)

AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL DE L’EXERCICE 25 (365)

Bénéfice de l’exercice 591 714

RÉSULTAT GLOBAL DE L’EXERCICE 616 349

Attribuable aux:

Actionnaires de SGS SA 595 335

Intérêts minoritaires 21 14

1. En 2009, les différences de conversion comprenaient des gains de change nets de CHF 28 millions relatifs à des prêts à long terme

traités comme investissement net dans une entité étrangère, conformément à l’International Accounting Standard (IAS) 21

(2008: pertes de CHF 85 millions).

RÉSULTATS GROUPE SGS

86 87

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BILAN CONSOLIDÉAU 31 DÉCEMBRE (AVANT RÉPARTITION DU BÉNÉFICE)

(CHF millions) NOTES 2009 2008

ACTIF

ACTIFS IMMOBILISÉS

Terrains, immeubles et équipements 11 751 721

Goodwill 12 629 594

Autres immobilisations incorporelles 13 148 165

Participations dans les sociétés associées et autres participations 1 2

Actifs d’impôt différé 9 192 182

Autres actifs immobilisés 14 36 37

TOTAL ACTIFS IMMOBILISÉS 1 757 1 701

ACTIFS CIRCULANTS

Produits non facturés et stocks 15 201 184

Clients et effets 16 812 919

Autres créances et comptes de régularisation 17 174 194

Titres de placement 18 9 9

Liquidités et valeurs assimilées 19 783 574

TOTAL ACTIFS CIRCULANTS 1 979 1 880

TOTAL DE L’ACTIF 3 736 3 581

PASSIF

CAPITAL ET RÉSERVES

Capital-actions 23 8 8

Réserves 2 312 2 079

Actions propres 23 (247) (262)

FONDS PROPRES ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES DE SGS SA 2 073 1 825

Intérêts minoritaires 37 37

TOTAL FONDS PROPRES 2 110 1 862

ENGAGEMENTS À LONG TERME

Emprunts et obligations résultant de contrats de location-financement 24 8 10

Passifs d’impôt différé 9 77 65

Obligations au titre des prestations de retraite 25 146 162

Provisions 26 103 105

TOTAL ENGAGEMENTS À LONG TERME 334 342

ENGAGEMENTS À COURT TERME

Emprunts et obligations résultant de contrats de location-financement 24 308 325

Créanciers commerciaux et autres dettes 27 388 403

Provisions 26 21 29

Passifs d’impôt exigible 72 107

Autres créanciers et comptes de régularisation 28 503 513

TOTAL ENGAGEMENTS À COURT TERME 1 292 1 377

TOTAL FONDS ÉTRANGERS 1 626 1 719

TOTAL DU PASSIF 3 736 3 581

TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉAU 31 DÉCEMBRE

(CHF millions) NOTES 2009 2008

Bénéfice de l’exercice 591 714

Produits exceptionnels non monétaires 2008 6 - (127)

Autres éléments non monétaires 20 393 410

Diminution / (augmentation) du fonds de roulement 20 13 (22)

Impôts payés (217) (195)

MOUVEMENT DE FONDS RÉSULTANT DE L’EXPLOITATION 780 780AVANT ÉLÉMENTS EXEPTIONNELS

Mouvement de fonds résultant d’éléments exceptionnels 2008 6 60 58

MOUVEMENT DE FONDS RÉSULTANT DE L’EXPLOITATION 840 838

Investissements en terrains, immeubles, équipements 11 & 13 (221) (290) et autres actifs incorporels

Acquisition et cession d’entreprises 3 & 20 - (184)

Produits de la vente de participations 2 -

Diminution / (augmentation) des autres actifs immobilisés 2 (5)

(Augmentation) des titres de placement - (1)

Intérêts et dividendes reçus 12 11

Ventes de terrains, immeubles et équipements 12 12

MOUVEMENT DE FONDS RÉSULTANT DES OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT (193) (457)

Dividendes payés aux actionnaires de SGS SA (375) (267)

Dividendes payés aux intérêts minoritaires (16) (14)

Trésorerie reçue / (payée) pour des actions propres 15 (201)

Intérêts payés (16) (15)

(Diminution) / augmentation des emprunts (22) 295

MOUVEMENT DE FONDS RÉSULTANT DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (414) (202)

Conversions monétaires (24) (34)

AUGMENTATION DES LIQUIDITÉS ET VALEURS ASSIMILÉES 209 145

LIQUIDITÉS ET VALEURS ASSIMILÉES AU DÉBUT DE L’EXERCICE 574 429

Augmentation des liquidités et valeurs assimilées 209 145

LIQUIDITÉS ET VALEURS ASSIMILÉES À LA FIN DE L’EXERCICE 19 783 574

88 89

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PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES

PRINCIPES D’ÉTABLISSEMENT

DES ÉTATS FINANCIERS

Les états financiers consolidés du Groupe sont établis en millions de francs suisses, sur la base des états financiers des différentes sociétés du Groupe. Les sociétés importantes du Groupe ont arrêté leurs comptes au 31 décembre 2009. Les états financiers consolidés sont établis conformément aux normes d’information financière internationales IFRS «International Financial Reporting Standards» émises par l’IASB «International Accounting Standards Board».

Les conventions et politiques comptables sont identiques à celles appliquées aux états financiers consolidés de 2008, sauf en ce qui concerne les normes IRFS nouvelles adoptées par le Groupe au 1er janvier 2009.

Les états financiers sont établis selon la méthode de la comptabilité d’engagement ainsi que celle du coût historique, cette dernière étant modifiée compte tenu de la nécessité de réévaluer certains instruments financiers.

ADOPTION DE NORMES

COMPTABLES INTERNATIONALES

NOUVELLES OU RÉVISÉES

Au cours de l’année de référence, le Groupe a adopté les normes et interprétations suivantes:

• IAS 1 (révisée) Présentation des états financiers: la norme révisée a introduit un certain nombre de changements terminologiques sans effet sur les résultats publiés.

• IFRS 8 Secteurs opérationnels:cette norme relative aux informations est sans effet sur les résultats publiés du Groupe. L’adoption d’IFRS 8 n’a pas d’impact sur les informations à fournir par les secteurs du Groupe ni sur l’évaluation de la rentabilité de ceux-ci, car ces chiffres étaient déjà élaborés antérieurement sur la base des rapports internes présentés à la Haute Direction à des fins d’allocation de ressources et d’appréciation de la performance sectorielle.

• IFRS 7 (amendement) Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers: cet amendement renforce les exigences de publication relatives aux instruments financiers évalués à la juste valeur. Le Groupe a décidé de fournir des informations comparatives dès la première année d’application, bien qu’il n’en ait pas l’obligation.

• IAS 23 (révisée) Coûts d’emprunt:la modification de cette norme supprime l’option permettant de comptabiliser en charges les coûts d’emprunt directement attribuables

à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif éligible. Elle n’a eu aucun effet significatif sur les résultats publiés du Groupe.

Le Groupe a également adopté les normes et interprétations figurant ci-dessous, toutefois sans qu’il en soit résulté d’impact important sur les états financiers consolidés.

• IAS 1 et IAS 32 (amendement) Instruments financiers remboursables au gré du porteur et obligations à la suite d’une liquidation

• Amélioration 2008 aux IFRS

• IFRS 2 (amendement) Paiements fondés sur des actions: conditions d’acquisition des droits et annulations

• IFRIC 9 et IAS 39 (amendement) Dérivés incorporés

• IFRIC 13 Programmes de fidélisation des clients

• IFRIC 15 Accords pour la construction d’un bien immobilier

• IFRIC 16 Couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger

• IFRIC 18 Transferts d’actifs provenant de clients

A la date d’approbation des présents états financiers, les normes et interprétations suivantes avaient été émises mais n’étaient pas encore en vigueur:

• IFRS 3 (révisée) Regroupements d’entreprises, IAS 27 (amendement) Etats financiers consolidés et individuels

NOTES

ACTIVITÉS DU GROUPESGS SA et ses filiales (le «Groupe») sont actives dans le monde entier sous la dénomination «SGS». Le siège du Groupe est à Genève (Suisse).

SGS est le leader et l’innovateur mondial du secteur des services d’inspection, de vérification, d’analyses et de certification destinés au commerce mondial de produits agricoles, miniers, pétrochimiques et de consommation. Le Groupe fournit aussi ses services à des gouvernements et des organisations internationales ainsi qu’à des clients actifs dans les domaines de l’industrie, de l’environnement et des sciences de la vie.

12

ÉTAT DES VARIATIONS DES FONDS PROPRES CONSOLIDÉS

BÉNÉFICES ÉCARTS DE REPORTÉS ACTION- TOTAL CAPITAL ACTIONS RÉSERVE CONVERSION ET RÉSERVES NAIRES DE INTÉRêTS FONDS(CHF millions) ACTIONS PROPRES DE CAPITAL CUMULÉS DU GROUPE SGS SA MINORITAIRES PROPRES

SOLDE AU 1ER jANVIER 2008 8 (68) 45 (118) 2 074 1 941 36 1 977

Bénéfice de l’exercice 692 692 22 714

Autres éléments du résultatglobal de l’exercice (280) (77) (357) (8) (365)

Résultat global de l’exercice (280) 615 335 14 349

Dividendes payés - - - - (267) 1 (267) (13) (280)

Paiements fondés sur des actions - - 17 - - 17 - 17

Variation des actions propres - (194) - - (7) (201) - (201)

SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2008 8 (262) 62 (398) 2 415 1 825 37 1 862

Bénéfice de l’exercice 566 566 25 591

Autres éléments du résultat global de l’exercice 46 (17) 29 (4) 25

Résultat global de l’exercice 46 549 595 21 616

Dividendes payés - - - - (375) 1 (375) (21) (396)

Paiements fondés sur des actions - - 13 - - 13 - 13

Variation des actions propres - 15 - - - 15 - 15

SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2009 8 (247) 75 (352) 2 589 2 073 37 2 110

1. Les montants disponibles pour les dividendes sont basés sur les fonds propres non consolidés de SGS SA, calculés selon

les dispositions légales du Code suisse des obligations.

ATTRIBUABLE À

90 91

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Ces normes seront appliquées dès le 1er janvier 2010 et auront un impact sur la comptabilisation des regroupements d’entreprises et des transactions avec des intérêts minoritaires effectués à partir de cette date. Les administrateurs estiment que l’adoption de ces normes est susceptible d’avoir un impact potentiel sur les états financiers du Groupe.

En revanche, les administrateurs n’attendent aucun impact important sur les états financiers consolidés de l’adoption des normes et interprétations suivantes:

• IAS 24 (révisée) Information relative aux parties liées

• IAS 32 (amendement) Instruments financiers: présentation – classement des émissions de droits

• IAS 39 (amendements) Instruments financiers: comptabilisation et évaluation – éléments couverts éligibles

• IFRS 2 (amendement) Transactions intra-groupe dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie

• IFRS 9 Instruments financiers

• IFRIC 14 (amendement) IAS 19 Le plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction

• IFRIC 17 Distribution d’actifs non monétaires

• IFRIC 19 Extinction de passifs financiers au moyen d’instruments de capitaux propres

• Amélioration 2009 aux IFRS

PRINCIPES DE CONSOLIDATION

Filiales

Les filiales sont des sociétés contrôlées par le Groupe. Il y a contrôle lorsque le Groupe a le pouvoir, direct ou indirect, de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entreprise afin d’obtenir des avantages de ses activités. Les états financiers des filiales sont intégrés aux états financiers consolidés à partir de la date de prise de contrôle jusqu’à la date où le contrôle cesse. Les fonds propres et le bénéfice attribuables aux intérêts minoritaires sont présentés séparément au bilan et au compte de résultat consolidés. La liste des principales sociétés opérationnelles du Groupe figure aux pages 151 à 154.

Sociétés associées

Les sociétés associées sont des entreprises dans lesquelles le Groupe exerce une influence significative sur les politiques financières et opérationnelles, mais n’en a pas le contrôle ni un contrôle conjoint. Les états financiers consolidés comportent la part du Groupe au bénéfice des sociétés associées, évaluée selon la méthode de la mise en équivalence, à partir de la date à laquelle commence cette influence significative jusqu’à la date où elle cesse. Lorsque, le cas échéant, la part du Groupe aux pertes d’une société associée est supérieure à la valeur comptable de la société associée dans le bilan du Groupe, la valeur comptable est réduite à zéro et la constatation de pertes ultérieures cesse, sauf dans la mesure où le Groupe a contracté des obligations vis-à-vis de la société associée.

Sociétés détenues conjointement

Les sociétés détenues conjointement sont des sociétés sur les activités desquelles le Groupe exerce conjointement un contrôle conformément à un accord contractuel. Les états financiers consolidés comportent la part proportionnelle du Groupe aux actifs, passifs, produits et charges de ces sociétés, les éléments de même nature étant regroupés ligne par ligne, à partir de la date à laquelle commence le contrôle conjoint jusqu’à la date où il cesse.

Participations dans d’autres sociétés

Les participations dans d’autres sociétés (normalement inférieures à 20% du capital-actions) sont évaluées à leur coût d’acquisition, déduction faite des provisions éventuelles pour dépréciation. La juste valeur de ces participations ne peut être déterminée de manière fiable. Les dividendes résultant de ces participations figurent dans les produits financiers.

Transactions éliminées lors de

la consolidation

Les soldes et transactions importants au sein du Groupe, ainsi que les gains et pertes non réalisés résultant de transactions au sein du Groupe, sont éliminés lors de l’établissement des états financiers consolidés. Les gains et pertes non réalisés sur des transactions avec des sociétés associées et des entités détenues conjointement sont éliminés à concurrence de la participation du Groupe dans ces entités.

Transactions en monnaies étrangères

Les transactions en monnaies étrangères sont converties au taux de change en vigueur le jour de la transaction. Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères à la date de clôture sont convertis au taux de change en vigueur à cette date. Les différences de change résultant du règlement d’éléments monétaires ou de la comptabilisation d’éléments monétaires à des taux de change différents de ceux retenus lors de leur comptabilisation initiale au cours de l’exercice ou dans des états financiers antérieurs, figurent au compte de résultat.

Consolidation des sociétés étrangères

Tous les actifs et passifs des sociétés étrangères entrant dans le périmètre de consolidation sont convertis sur la base des taux de change en vigueur à la date de clôture. Les produits et les charges sont convertis au taux de change moyen de l’exercice. Les différences de conversion résultant de l’application de cette méthode sont inscrites dans les fonds propres jusqu’à la cession de la participation.

Les flux de trésorerie de filiales étrangères figurant au tableau des flux de trésorerie consolidé ont été convertis aux taux de change moyens.

INFORMATION SECTORIELLE

Le Groupe rend compte de ses activités par pôle, en fonction de la nature des services fournis.

Le Groupe opère dans dix pôles d’activité. Le décisionnaire opérationnel principal évalue la performance des pôles d’activité et leur alloue des ressources en fonction de plusieurs facteurs dont les critères essentiels sont le chiffre d’affaires net, le résultat d’exploitation et le rendement du capital.

Au niveau du Groupe, le décisionnaire opérationnel principal est la Haute Direction composée du Chief Executive Officer, du Chief Financial Officer et du General Counsel.

L’ensemble du chiffre d’affaires comptabilisé provient de clients externes. Le chiffre d’affaires et le résultat d’exploitation sont attribués aux pays en fonction des lieux où les services sont rendus.

Les actifs sectoriels englobent l’ensemble des actifs détenus par les filiales opérationnelles du Groupe après élimination des soldes intra-groupe.

Les passifs sectoriels englobent l’ensemble des passifs détenus par les filiales opérationnelles du Groupe après élimination des soldes intra-groupe.

Les investissements représentent le coût total encouru pour acquérir des terrains, immeubles et équipements ainsi que d’autres actifs incorporels.

Les amortissements des actifs sectoriels englobent l’amortissement des immeubles et équipements ainsi que d’autres actifs incorporels. La dépréciation des actifs sectoriels englobe la dépréciation relative aux terrains, immeubles et équipements, au goodwill et aux autres actifs incorporels, au moment où elle est encourue.

TERRAINS, IMMEUBLES ET ÉQUIPEMENTS

Les terrains figurent au bilan au coût historique et ne sont pas amortis. Les immeubles et équipements sont évalués au coût historique, diminués de l’amortissement cumulé. Les dépenses ultérieures ne sont incorporées dans le coût des immobilisations corporelles concernées que si elles en augmentent les avantages économiques futurs. Toutes les autres dépenses sont passées en charges dans l’exercice au cours duquel elles ont été encourues. L’amortissement est calculé comme suit, selon la méthode linéaire sur la durée d’utilité estimée:

• Immeubles 12 – 40 ans

• Machines et équipements 3 – 10 ans

• Autres actifs corporels 3 – 10 ans

CONTRATS DE LOCATION

Les actifs acquis dans le cadre de contrats de location-financement conférant au Groupe la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété sont capitalisés à leur juste valeur ou, s’il est inférieur, à un montant équivalant à l’estimation de la valeur actualisée des redevances de location minimales sous-jacentes. Les passifs correspondants figurent dans les emprunts à long ou à court terme. Ces actifs loués sont amortis sur la période de location ou sur leur durée d’utilité estimée, la période la plus courte étant retenue.

Les contrats de location dans le cadre desquels le loueur conserve la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété sont classés en contrat de location simple. Les paiements au titre de la location simple sont comptabilisés

en charges sur une base linéaire pendant toute la durée contractuelle.

GOODWILL

En cas d’acquisition d’entreprises, les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables acquis sont pris en compte à leur juste valeur. L’écart entre le prix d’acquisition et la juste valeur est comptabilisé en goodwill et figure au bilan en tant qu’actif incorporel.

Le goodwill résultant des regroupements d’entreprises est évalué au coût diminué des pertes de valeur éventuellement accumulées.

Le goodwill et les ajustements à la juste valeur afférents à l’acquisition d’une entité étrangère sont comptabilisés dans la monnaie étrangère concernée et convertis au taux de change en fin d’exercice.

A la cession partielle ou totale d’une entreprise acquise antérieurement et ayant donné lieu à la constatation d’un écart sur acquisition, le montant correspondant de la valeur comptable nette du goodwill est inclus dans le calcul du gain ou de la perte de cession.

Le goodwill et d’autres actifs incorporels à durée d’utilité indéfinie, acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises, sont soumis tous les ans à un test de dépréciation ainsi que chaque fois que des événements ou des changements de circonstances indiquent que leur valeur peut ne pas être entièrement recouvrable.

Aux fins de ce test de dépréciation, le Groupe a adopté une méthode uniforme d’évaluation du goodwill et d’autres actifs incorporels, reconnue dans le cadre de la comptabilité d’acquisition. Ces actifs sont affectés à l’unité génératrice de trésorerie (UGT) ou au groupe d’UGT susceptible de bénéficier du regroupement d’entreprises. La valeur recouvrable d’une UGT est déterminée par un calcul de la valeur d’utilité. Les hypothèses-clés retenues pour les calculs de la valeur d’utilité sont celles relatives aux taux d’actualisation, aux taux de croissance et aux modifications attendues des prix de vente ou des coûts directs au cours de l’exercice. Les taux d’actualisation avant impôts appliqués sont basés sur le coût moyen pondéré du capital du Groupe, ajusté des risques associés aux projections de flux de trésorerie des UGT. Les taux de croissance sont basés sur les prévisions de croissance du secteur.

Les modifications des prix de vente et des coûts directs sont basées sur les pratiques passées et les attentes d’évolutions futures sur le marché.

Pour toutes les UGT, un calcul de valeur d’utilité est réalisé à l’aide de prévisions de flux de trésorerie sur les dix prochaines années. Les flux de trésorerie des cinq premières années sont déduits des résultats et budgets financiers approuvés par la Direction, alors que ceux des cinq années suivantes sont extrapolés sur la base du taux de croissance moyen à long terme pour l’activité concernée.

Si la valeur recouvrable de l’UGT est inférieure à la valeur comptable de l’unité, la perte de valeur est d’abord affectée au goodwill de cette unité, puis aux autres actifs de l’unité. Une perte de valeur comptabilisée au niveau du goodwill n’est pas reprise lors d’une période ultérieure.

Même lorsque la comptabilisation initiale d’un actif incorporel acquis durant l’exercice n’est que provisoire, cet actif est soumis à un test de dépréciation.

AUTRES ACTIFS INCORPORELS

Les actifs incorporels, y compris les logiciels, licences, marques commerciales et relations avec la clientèle, sont capitalisés et amortis selon la méthode linéaire sur leur durée d’utilité estimée, normalement inférieure ou égale à 20 ans. Les actifs incorporels à durée d’utilité indéfinie ne sont pas amortis mais soumis à un test de dépréciation annuel. Les durées d’utilité suivantes sont utilisées pour calculer l’amortissement:

• Marques 5 – 20 ans

• Relations avec la clientèle 5 – 20 ans

• Logiciels informatiques 1 – 4 ans

D’autres actifs incorporels repris dans le cadre de l’acquisition d’une entreprise sont capitalisés séparément du goodwill, si leur juste valeur peut être déterminée de manière fiable. Les actifs incorporels générés en interne sont comptabilisés si l’actif créé peut être identifié, s’il est probable qu’il permettra de générer des bénéfices économiques futurs, si les coûts de développement y afférents peuvent être déterminés de manière fiable et si des ressources financières suffisantes sont disponibles pour réaliser le développement. Ces actifs sont amortis selon la méthode linéaire sur leur durée d’utilité qui n’est généralement pas supérieure à quatre ans. Tous les autres coûts de développement sont comptabilisés en charges dans l’exercice au cours duquel ils ont été encourus.

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DÉPRÉCIATION D’ACTIFS À L’EXCEPTION

DU GOODWILL

A chaque date de clôture et chaque fois qu’il existe une indication que l’actif a pu perdre de la valeur, le Groupe réévalue la valeur comptable de ses actifs corporels et incorporels, afin de déterminer s’ils ont subi une perte de valeur. S’il existe des signes de dépréciation, les actifs font l’objet de tests de dépréciation. En cas de dépréciation, la valeur comptable de l’actif est réduite à sa valeur recouvrable. Lorsqu’il n’est pas possible d’estimer la valeur recouvrable d’un actif individuel, le Groupe estime la valeur recouvrable de l’UGT à laquelle appartient l’actif.

La valeur recouvrable d’un actif est la plus élevée entre le prix de vente net de l’actif et sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée en actualisant les flux de trésorerie futurs, estimés avant impôt, à un taux d’actualisation avant impôt qui reflète l’appréciation courante du marché de la valeur temps de l’argent ainsi que les risques spécifiques à l’actif.

REPRISE DE PERTES DE VALEUR

Lorsqu’une perte de valeur sur des actifs autres que le goodwill est annulée ultérieurement, la valeur comptable de l’actif ou de l’UGT est augmentée à concurrence de l’estimation révisée de sa valeur recouvrable, laquelle ne peut cependant excéder la valeur comptable qui aurait été prise en compte si aucune perte de valeur n’avait été constatée. La reprise d’une perte de valeur est immédiatement comptabilisée en résultat.

PRODUITS NON FACTURÉS ET STOCKS

Les prestations de services achevées mais non encore facturées sont constatées au prix de vente net.

Les travaux en cours sont évalués au plus bas du coût engagé pour la prestation du service ou du prix de facturation final diminué des frais d’achèvement.

Les stocks sont comptabilisés au plus bas du coût ou de la valeur nette de réalisation. Le coût est déterminé en appliquant la méthode du premier entré – premier sorti (First-in, First-out). La valeur nette de réalisation représente le prix de vente estimé, diminué de l’ensemble des frais d’achèvement et des frais de vente et de distribution estimés.

CLIENTS ET EFFETS

Les créances clients sont constatées et prises en compte à la valeur de facturation, déduction faite d’une correction de valeur pour tout montant irrécouvrable. Une estimation pour créances douteuses est effectuée lorsque le recouvrement du montant total est devenu improbable. Les créances irrécouvrables sont amorties lorsqu’elles sont identifiées.

TITRES DE PLACEMENT

Les titres de placement figurent au bilan à leur juste valeur. Les variations de la juste valeur des titres de placement détenus à des fins de transaction sont comptabilisées au compte de résultat dans les produits/charges financiers. Pour les titres de placement disponibles à la vente, les variations de la juste valeur sont comptabilisées en tant que composantes des fonds propres et rapportées au compte de résultat au moment de la cession. Les titres de placement qualifiés de disponibles à la vente sont ceux non classés comme figurant à leur juste valeur au compte de résultat.

LIQUIDITÉS ET VALEURS ASSIMILÉES

Les liquidités et valeurs assimilées comprennent l’encaisse, les dépôts bancaires et les placements sur le marché monétaire dont l’échéance est, à l’origine, égale ou inférieure à trois mois. Les découverts bancaires sont inclus dans les emprunts à court terme.

INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS

Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour couvrir son exposition aux risques de change et de taux d’intérêt résultant de ses activités opérationnelles, financières et d’investissement. Conformément à sa politique de trésorerie, le Groupe ne détient ni n’émet d’instruments financiers dérivés à des fins de transaction. Les instruments dérivés ne répondant pas aux conditions de la comptabilité de couverture sont évalués à la valeur du marché.

Les instruments financiers dérivés sont constatés initialement à leur juste valeur et réévalués ultérieurement à la juste valeur à chaque date de clôture. Le traitement des gains ou pertes résultant de l’évaluation à la juste valeur dépend de l’élément auquel il se rapporte (cf. Opérations de couverture ci-dessous).

La juste valeur des contrats de change à terme est le cours du marché à la date de clôture.

OPÉRATIONS DE COUVERTURE

Couverture de flux de trésorerie

Lorsqu’un instrument financier dérivé vise à couvrir la variation des flux de trésorerie relatifs à un actif ou un passif comptabilisé, à un risque de change concernant un engagement ferme ou à une transaction prévue dont la réalisation est hautement probable, la partie effective de tout gain ou perte sur l’instrument financier dérivé est prise en compte en tant que composante des fonds propres. Lorsque l’engagement ferme ou la transaction prévue se traduit par la constatation d’un actif ou d’un passif, la perte ou le gain cumulé sur l’opération de couverture s’y rapportant est déduit des fonds propres et inclus dans l’évaluation de l’actif ou du passif. Dans tous les autres cas, la perte ou le gain cumulé est déduit des fonds propres et rapporté au compte de résultat au moment de la comptabilisation de la transaction couverte. La partie inefficace de la couverture de flux de trésorerie est rapportée immédiatement au compte de résultat.

Lorsqu’un instrument ou une relation de couverture se dénoue, alors que la transaction couverte reste prévue, la perte ou le gain cumulé matérialisé à la date du dénouement est maintenu dans les fonds propres et constaté à la date de réalisation de la transaction concernée. Si la réalisation de la transaction couverte n’est plus probable, la perte ou le gain cumulé non réalisé figurant dans les fonds propres est rapporté immédiatement au compte de résultat.

Couvertures d’actifs et

passifs monétaires

Lorsqu’un instrument financier dérivé est utilisé pour couvrir le risque de change sur un actif ou un passif monétaire constaté, tout gain et/ou perte sur l’instrument de couverture, résultant de réévaluations à la juste valeur, est rapporté au compte de résultat.

Couvertures d’investissements nets

dans des entreprises étrangères

Lorsqu’une position passive en monnaies étrangères ou un instrument

dérivé est utilisé pour couvrir l’investissement net dans une entreprise étrangère, les gains ou pertes de change résultant de la conversion de la position ou d’ajustements à la juste valeur de l’instrument dérivé sont comptabilisés dans un poste séparé des fonds propres.

AVANTAGES DU PERSONNEL

Régimes de retraite

Le Groupe entretient divers régimes de retraite à prestations définies et à cotisations définies, conformément aux prescriptions et pratiques dans les pays concernés. Les régimes à prestations définies sont basés sur l’ancienneté et le salaire perçu pendant une période prédéterminée. Les cotisations à ces régimes sont normalement versées dans des fonds gérés à l’extérieur du Groupe, sauf dans de rares cas où il n’existe pas d’obligation légale de provisionner. Dans de tels cas, l’obligation figure au bilan consolidé du Groupe.

L’obligation du Groupe à l’égard des régimes à prestations définies et le coût annuel inscrit au compte de résultat sont calculés par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées. Les gains et pertes actuariels sont immédiatement comptabilisés au bilan consolidé, un mouvement correspondant étant inscrit à l’état du résultat global consolidé.

Les coûts des services passés sont comptabilisés en charges sur la période moyenne restant à courir jusqu’à ce que les prestations soient acquises. Dans la mesure où les prestations sont déjà acquises immédiatement après l’introduction d’un régime à prestations définies ou le passage à un tel régime, la charge est comptabilisée immédiatement. Les versements à des régimes à cotisations définies sont inscrits en charges au compte de résultat dans l’exercice au cours duquel ils sont effectués.

L’obligation au titre des prestations de retraite figurant au bilan représente la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies, ajustée du coût des services passés non comptabilisé et diminuée de la juste valeur de l’actif des régimes. Tout actif résultant de ce calcul est limité à la valeur actualisée des remboursements disponibles et des réductions de cotisations futures aux régimes.

Avantages postérieurs à l’emploi

autres que régimes de retraite

Le Groupe gère un certain nombre de régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, essentiellement des programmes de soins médicaux. La méthode de comptabilisation et la fréquence des évaluations sont comparables à celles utilisées pour les régimes de retraite à prestations définies.

Plans de rémunération en actions

Le Groupe offre des avantages complémentaires à certains cadres dirigeants et au personnel par le biais de plans de rémunération en actions (cf. note 32). Les actions et options accordées aux cadres dirigeants et au personnel dans le cadre de ces plans donnent lieu à la comptabilisation d’une charge dans le compte de résultat.

CRÉANCIERS

Les créanciers sont comptabilisés à une valeur nominale proche de la juste valeur.

PROVISIONS

Le Groupe constitue une provision lorsqu’il a une obligation légale ou implicite de régler une réclamation, laquelle exigera selon toute probabilité une sortie de ressources, et qu’une estimation fiable du montant en cause peut être faite.

En cas de litiges ou réclamations relatifs à des services rendus, le montant enregistré en définitive est le résultat d’un processus d’évaluation complexe d’un certain nombre de variables. Il s’appuie sur le jugement éclairé de la Direction quant aux circonstances dans lesquelles les services ont été rendus. Il s’appuie également sur l’avis d’experts juridiques et sur des évaluations actuarielles. Les variations dans les estimations sont rapportées au compte de résultat dans la période au cours de laquelle elles se produisent.

COMPTABILISATION DES PRODUITS

Les produits sont comptabilisés s’il est probable que les avantages économiques sont acquis au Groupe et si les produits peuvent être évalués de manière fiable.

Les produits représentent des honoraires pour services rendus à des tiers, déduction faite des escomptes, et sont comptabilisés à l’achèvement des prestations de service. Dans certaines circonstances, les produits

sont comptabilisés proportionnellement au degré d’avancement, normalement déterminé en fonction des coûts encourus à la date considérée par rapport au total des coûts estimés de la transaction à la date de clôture. Aucune marge n’est comptabilisée sur les travaux en cours. Les prestations de services achevées mais non encore facturées sont constatées au prix de vente net. Seule la marge brute sur la location de services de personnel technique est incluse dans les produits.

COÛTS D’EMPRUNT

Les coûts d’emprunt directement attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’actifs éligibles, c’est-à-dire les actifs exigeant une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisés ou vendus, sont ajoutés au coût de ces actifs jusqu’à ce que ceux-ci soient pour l’essentiel prêts à être utilisés ou vendus.

Tout produit obtenu du placement temporaire de fonds empruntés spécifiquement dans l’attente d’être utilisés pour des dépenses relatives aux actifs éligibles est déduit des coûts d’emprunt incorporables au coût des actifs.

Tous autres coûts d’emprunt sont comptabilisés au compte de résultat dans la période au cours de laquelle ils ont été engagés.

GESTION DU CAPITAL

Le capital comprend celui attribuable aux actionnaires, les emprunts et obligations résultant de contrats de location-financement et les liquidités et valeurs assimilées.

La politique du Conseil d’administration consiste à maintenir une forte base de capital afin de préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché et de soutenir le développement futur des activités du Groupe. Par ailleurs, le Conseil d’administration émet une recommandation quant au niveau des dividendes à distribuer annuellement aux détenteurs d’actions ordinaires.

Les liquidités conservées au niveau du Groupe et à celui des filiales sont suffisantes pour satisfaire aux besoins en matière de fonds de roulement ainsi que pour financer des dépenses d’équipement et des acquisitions de taille petite ou moyenne.

Les liquidités et valeurs assimilées ainsi que les empruntes et obligations résultant de contrats

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de location-financement figurent, respectivement, dans les notes 19 et 24.

En 2009, le Groupe a lancé un nouveau programme de rachat d’actions portant sur un total de CHF 250 millions et valable du 26 mars 2009 au 31 décembre 2011. Les actions propres sont essentiellement destinées à couvrir les plans d’attribution d’options à l’intention du personnel du Groupe et/ou des obligations convertibles pouvant être émises. Les décisions d’acheter ou de vendre sont prises par la Direction, individuellement pour chaque transaction.

Aucun changement n’est intervenu durant l’exercice en ce qui concerne la politique du Groupe en matière de gestion du capital.

Le Groupe n’est pas soumis, en vertu de règles extérieures, à des exigences concernant son capital.

IMPÔTS

Les impôts sur les bénéfices incluent tous les impôts basés sur les résultats imposables du Groupe, y compris les retenues d’impôt à la source payables lors du transfert de bénéfices provenant de sociétés du Groupe et les ajustements fiscaux relatifs à des exercices antérieurs. Les impôts sur le bénéfice sont comptabilisés au compte de résultat, sauf dans la mesure où ils concernent des éléments directement portés au débit ou au crédit des fonds propres. Dans ce cas, l’effet fiscal y afférent est constaté au titre des fonds propres. Les impôts sur les bénéfices et les retenues d’impôt à la source pouvant résulter du versement des bénéfices non répartis des filiales ne font l’objet de provisions que si un tel versement est prévu. Les autres impôts non basés sur les bénéfices, notamment les impôts fonciers et les impôts sur le capital, sont inclus dans les charges d’exploitation.

Les impôts différés sont provisionnés en utilisant la méthode du report variable (full liability method). Ils sont calculés sur l’ensemble des différences temporelles entre la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et sa valeur comptable dans les états financiers consolidés. Font exception le goodwill non admis en déduction d’impôts et les différences relatives à des participations dans des filiales où elles ne s’inverseront pas dans un avenir prévisible. Les actifs d’impôt différé relatifs au report des débits et crédits fiscaux non utilisés

sont comptabilisés dans la mesure où il est probable que des bénéfices futurs permettront de les récupérer.

Les actifs et passifs d’impôt sur les bénéfices courants et différés sont compensés lorsque les impôts sur les bénéfices sont prélevés par la même administration fiscale et qu’il existe un droit de compensation juridiquement exécutable. Les actifs et passifs d’impôt différé sont calculés sur la base des taux d’impôt adoptés dans les différentes juridictions dans lesquelles le Groupe opère et qui s’appliqueront selon ses prévisions au cours des années durant lesquelles les différences temporelles seront vraisemblablement recouvrées ou réglées.

BÉNÉFICE PAR ACTION

Le bénéfice de base par action est calculé en divisant le bénéfice du Groupe par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation pendant l’exercice, à l’exception des actions propres. Le bénéfice dilué par action est basé sur le nombre moyen pondéré d’actions en circulation, ajusté en présumant la conversion de toutes les actions ayant potentiellement un effet dilutif. Le bénéfice du Groupe est également ajusté de manière à refléter l’incidence après impôt de la conversion.

DIVIDENDES

Les dividendes sont constatés en variation des fonds propres dans la période au cours de laquelle ils ont été approuvés par les actionnaires.

ACTIONS PROPRES

Les actions propres sont prises en compte en déduction des fonds propres. Le coût initial des actions propres et le produit de toute vente ultérieure sont constatés en variation des fonds propres.

jUGEMENTS ET ESTIMATIONS

COMPTABLES SIGNIFICATIFS

Jugements

Lors de l’application des méthodes comptables de l’entité, décrites ci-dessus, la Direction a réalisé les jugements suivants qui ont un impact significatif sur les montants comptabilisés dans les états financiers.

Litiges et actions en garantie sur

des services rendus

Le Groupe est confronté à des litiges et d’autres actions décrits dans la note 26. La Direction base ses jugements sur les circonstances relatives à chaque événement ainsi que sur des conseils juridiques internes et externes, sa connaissance des différents secteurs et marchés, les conditions commerciales généralement applicables et la jurisprudence. Les litiges et actions en garantie du Groupe sont revus au moins une fois par trimestre par des représentants des différentes fonctions de la Direction.

Utilisation d’estimations

Les hypothèses-clés relatives à l’avenir et les autres principales sources d’estimation à la date de clôture, qui présentent un risque important d’entraîner un ajustement significatif de la valeur comptable des actifs et des passifs au cours de l’exercice suivant, sont présentées ci-dessous.

Recouvrabilité des clients et effets

Les clients et effets sont présentés nets d’une correction de valeur estimée pour créances douteuses (cf. note 16). Ces corrections de valeur pour montants non recouvrables sont estimées essentiellement sur la base des directives du Groupe en matière de balance âgée des impayés, d’une évaluation individuelle du client et d’une analyse du profil de risque sous-jacent de chaque grand flux de revenu, par activité et par zone géographique.

Dépréciation de goodwill

Le Groupe vérifie au moins une fois par an si le goodwill a subi une perte de valeur. A cet effet, il est nécessaire d’estimer la valeur d’utilité des UGT auxquelles le goodwill est affecté. Pour estimer la valeur d’utilité, le Groupe procède à une estimation des flux de trésorerie futurs attendus de l’UGT détenant le goodwill à un taux d’actualisation déterminé, de manière à calculer la valeur actualisée de ces flux de trésorerie.

Estimations des obligations au titre

d’avantages postérieurs à l’emploi

Le Groupe entretient divers régimes de retraite à prestations définies, conformément aux prescriptions et

pratiques dans les pays concernés. Les obligations y relatives, inscrites au bilan, représentent la valeur actualisée des obligations au titre des prestations définies, calculées chaque année par des actuaires indépendants. Ces évaluations actuarielles intègrent

des hypothèses telles que les taux d’actualisation, le rendement des actifs, les taux d’augmentation des salaires et les taux de mortalité. Les hypothèses actuarielles varient selon la situation économique et sociale locale. Des informations détaillées sur les hypothèses retenues figurent à la note 25.

GESTION DES RISQUES

Les informations la réalisation d’une évaluation du risque, effectuée par le Groupe conformément à la loi suisse, figurent dans les notes aux comptes de SGS SA, à la page 133 de ce rapport.

3

Les monnaies les plus importantes pour le Groupe ont été converties en francs suisses aux cours suivants:

COURS DE FIN D’ANNÉE COURS ANNUELS MOyENS 2009 2008 2009 2008

Australie AUD 100 92.56 73.00 85.45 91.82

Canada CAD 100 98.92 85.77 95.20 101.93

Zone euro EUR 100 148.79 149.33 151.06 158.80

Grande-Bretagne GBP 100 164.92 153.01 169.49 200.03

Etats-Unis d’Amérique USD 100 103.65 105.39 108.57 108.29

REGROUPEMENT D’ENTREPRISES ET AUTRES TRANSACTIONS IMPORTANTESLes regroupements d’entreprises suivants et autres transactions importantes ont eu lieu en 2009 et 2008:

ACQUISITIONS EN 2009

En 2009, le Groupe a réalisé deux acquisitions pour un montant total de CHF 11 millions (note 21).

UPM

Avec effet au 1er février 2009, SGS a acquis, pour un montant équivalent à CHF 4 millions, 100% d’Ustav Paliv a Maziv (UPM). Cette société exploite deux laboratoires, l’un à Prague et l’autre à Kolin (République tchèque). Ceux-ci fournissent des services d’analyse de carburants, d’évaluation de conformité de carburants et de tests de moteurs.

Le goodwill à l’acquisition s’élevait à CHF 3 millions.

EKO-PROJEKT

Avec effet au 1er octobre 2009, SGS a acquis, pour un montant équivalent à CHF 7 millions, 100% d’EKO-PROJEKT Ltd., premier prestataire de services environnementaux et d’analyse en Pologne disposant de plusieurs laboratoires et bureaux à travers le pays.

Le goodwill à l’acquisition s’élevait à CHF 5 millions.

Autres

En 2009, le Groupe a acquis des intérêts minoritaires dans des filiales existantes pour un montant équivalent à CHF 4 millions.

Le goodwill sur ces transactions s’élevait à CHF 4 millions.

Total

En 2009, les acquisitions mentionnées ci-dessus ont contribué au chiffre d’affaires et au résultat d’exploitation du Groupe durant l’année pour un montant total de respectivement CHF 5 millions et CHF 1 million. Si la date de prise d’effet de toutes ces acquisitions avait été le 1er janvier 2009, sur l’exercice, le chiffre d’affaires du Groupe aurait été supérieur de CHF 7 millions et le résultat d’exploitation du Groupe de CHF 2 millions.

CESSIONS EN 2009

Aucune cession significative n’est intervenue en 2009.

ACQUISITIONS EN 2008

En 2008, le Groupe a réalisé quatorze acquisitions pour un montant total de CHF 196 millions.

Horizon

Avec effet au 1er avril 2008, SGS a acquis, pour un montant équivalant à CHF 99 millions, 100% du capital de Horizon Energy Partners BV, un fournisseur de services amont aux secteurs pétrolier, gazier et chimique, implanté à La Haye, aux Pays-Bas. Le goodwill à l’acquisition s’élevait à CHF 66 millions.

Autres

Les autres acquisitions réalisées en 2008 concernaient 100% des activités de maintenance et de surveillance des installations électriques de TACS en Australie (janvier 2008); 100% d’Alvey Group, un fournisseur de services de recherche sur le terrain et d’échantillonnage des sols par GPS implanté aux Etats-Unis (février 2008); 100% de CEMI, un fournisseur de services environnementaux à l’industrie minière implanté au Canada (mai 2008); 100% de Western Geotechnics, un fournisseur de services d’essais et de développement de matériaux implanté en Australie occidentale (mai 2008); les installations de recherche technique et d’analyse de Nokia Siemens Networks implantées en Allemagne et en Finlande

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INFORMATION PAR PÔLE D’ACTIVITÉ ET RÉGION GÉOGRAPHIQUE

(CHF millions) 2009 % 2008 %

CHIFFRE D’AFFAIRES PROVENANT DE CLIENTS EXTERNES PAR PÔLE D’ACTIVITÉ

Agricultural Services 356 7.6 358 7.4

Minerals Services 1 536 11.4 632 13.1

Oil, Gas & Chemicals Services 1 951 20.2 985 20.5

Life Science Services 201 4.3 204 4.2

Consumer Testing Services 1 789 16.7 733 15.2

Systems & Services Certification 1 367 7.8 367 7.6

Industrial Services 744 15.8 738 15.3

Environmental Services 288 6.1 296 6.2

Automotive Services 266 5.6 293 6.1

Governments & Institutions Services 214 4.5 212 4.4

TOTAL 4 712 100.0 4 818 100.0

CHIFFRE D’AFFAIRES PROVENANT DE CLIENTS EXTERNES PAR RÉGION GÉOGRAPHIQUE

Europe / Afrique / Moyen-Orient 2 536 53.8 2 643 54.9

Amériques 983 20.9 1 026 21.3

Asie Pacifique 1 193 25.3 1 149 23.8

TOTAL 4 712 100.0 4 818 100.0

1. Chiffres de 2008 retraités suite à des changements dans l’organisation du Groupe.

Le chiffre d’affaires comptabilisé a été généré auprès de clients externes.

Le chiffre d’affaires provenant de clients externes, réalisé en 2009 en Suisse, s’est élevé à CHF 273 millions (2008: CHF 304 millions). En 2009 ou 2008, aucun pays ne représentait plus de 15% du chiffre d’affaires provenant de clients externes.

4

(juin 2008); 100% de PiD, un groupe brésilien de calibrage de soupapes et de services de contrôle, de formation et de conseil (septembre 2008); et 100% de TESCO, un fournisseur d’analyses de fiabilité et de mesures de précision de systèmes et de composants électroniques implanté en Corée (novembre 2008).

Ces sociétés ont été acquises pour un montant équivalant à CHF 76 millions et le goodwill total généré sur ces transactions

s’élevait à CHF 45 millions. Par ailleurs, d’autres transactions moins importantes d’un montant total de CHF 21 millions se sont traduites par un goodwill supplémentaire de CHF 14 millions.

Total

En 2008, les acquisitions mentionnées ci-dessus ont contribué au chiffre d’affaires et au résultat d’exploitation du Groupe durant l’année pour un montant total de respectivement CHF 79 millions

et CHF 14 millions. Si la date de prise d’effet de toutes ces acquisitions avait été le 1er janvier 2008, sur l’exercice, le chiffre d’affaires du Groupe aurait été supérieur de CHF 50 millions et le résultat d’exploitation du Groupe de CHF 8 millions.

CESSIONS EN 2008

Aucune cession significative n’est intervenue en 2008.

(CHF millions) 2009 % 2008 %

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (AVANT ÉLÉMENTS EXCEPTIONNELS) PAR PÔLE D’ACTIVITÉ

Agricultural Services 57 7.0 56 6.9

Minerals Services 1 86 10.6 116 14.4

Oil, Gas & Chemicals Services 1 146 17.9 149 18.4

Life Science Services 28 3.4 28 3.4

Consumer Testing Services 1 200 24.6 170 21.1

Systems & Services Certification 1 78 9.5 70 8.6

Industrial Services 104 12.8 106 13.0

Environmental Services 34 4.2 31 3.9

Automotive Services 42 5.2 48 5.9

Governments & Institutions Services 39 4.8 36 4.4

TOTAL 814 100.0 810 100.0

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (AVANT ÉLÉMENTS EXCEPTIONNELS) PAR RÉGION GÉOGRAPHIQUE

Europe / Afrique / Moyen-Orient 401 49.2 406 50.1

Amériques 81 10.0 105 13.0

Asie Pacifique 332 40.8 299 36.9

TOTAL 814 100.0 810 100.0

1. Chiffres de 2008 retraités suite à des changements dans l’organisation du Groupe.

Comme expliqué dans la note 6, les comptes de résultat consolidés du Groupe pour 2009 et 2008 comprennent des éléments exceptionnels de nature non récurrente. Les deux tableaux ci-dessus présentent le résultat d’exploitation par pôle d’activité avant impact de ces éléments exceptionnels.

(CHF millions) 2009 % 2008 %

ÉLÉMENTS EXCEPTIONNELS (AVANT IMPÔTS) PAR PÔLE D’ACTIVITÉ

Agricultural Services (1) 5.0 - -

Minerals Services (10) 50.0 - -

Oil, Gas & Chemicals Services (3) 15.0 - -

Life Science Services (1) 5.0 - -

Consumer Testing Services (1) 5.0 - -

Systems & Services Certification - 0.0 - -

Industrial Services (5) 25.0 - -

Environmental Services (1) 5.0 - -

Automotive Services (1) 5.0 - -

Governments & Institutions Services 3 - 15.0 127 100.0

TOTAL (20) 100.0 127 100.0

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(CHF millions) 2009 % 2008 %

ACTIFS OPÉRATIONNELS PAR PÔLE D’ACTIVITÉ

Agricultural Services 207 6.2 202 6.2

Minerals Services 431 12.9 467 14.3

Oil, Gas & Chemicals Services 683 20.4 603 18.4

Life Science Services 257 7.7 280 8.6

Consumer Testing Services 546 16.3 502 15.3

Systems & Services Certification 135 4.0 126 3.9

Industrial Services 481 14.4 452 13.8

Environmental Services 239 7.1 229 7.0

Automotive Services 181 5.4 172 5.3

Governments & Institutions Services 187 5.6 236 7.2

TOTAL 3 347 100.0 3 269 100.0

ACTIFS OPÉRATIONNELS PAR RÉGION GÉOGRAPHIQUE

Europe / Afrique / Moyen-Orient 1 827 54.6 1 698 51.9

Amériques 771 23.0 778 23.8

Asie Pacifique 749 22.4 793 24.3

TOTAL 3 347 100.0 3 269 100.0

(CHF millions) 2009 2008

RAPPROCHEMENT DES ACTIFS OPERATIONNELS PAR PÔLE D’ACTIVITÉ AVEC LE BILAN

Actifs par pôle d’activité comme ci-dessus 3 347 3 269

Actifs non opérationnels 389 312

TOTAL DES ACTIFS SELON LE BILAN 3 736 3 581

Les actifs sectoriels englobent l’ensemble des actifs détenus par les filiales opérationnelles du Groupe après élimination des soldes intra-groupe.

(CHF millions) 2009 % 2008 %

ACTIFS IMMOBILISÉS SPÉCIFIQUES PAR PRINCIPAUX PAyS

Suisse 107 6.8 123 8.1

Autres pays 1 457 93.2 1 393 91.9

TOTAL 1 564 100.0 1 516 100.0

En 2009 ou 2008, aucun pays ne représentait plus de 15% des actifs immobilisés spécifiques.

(CHF millions) 2009 2008

RAPPROCHEMENT AVEC LE TOTAL DES ACTIFS IMMOBILISÉS

Actifs immobilisés spécifiques comme ci-dessus 1 564 1 516

Actifs d’impôt différé 192 182

Prêts à long terme à des tiers 1 3

TOTAL 1 757 1 701

INFORMATIONS SUR LES PRINCIPAUX CLIENTS

En 2009 et 2008, aucun client externe ne représentait 10% ou plus du chiffre d’affaires total du Groupe.

(CHF millions) 2009 % 2008 %

PASSIFS OPÉRATIONNELS PAR PÔLE D’ACTIVITÉ

Agricultural Services 97 7.5 102 7.3

Minerals Services 146 11.3 190 13.8

Oil, Gas & Chemicals Services 260 20.2 273 19.8

Life Science Services 55 4.3 59 4.3

Consumer Testing Services 216 16.7 210 15.2

Systems & Services Certification 101 7.8 105 7.6

Industrial Services 204 15.8 212 15.3

Environmental Services 79 6.1 85 6.2

Automotive Services 73 5.7 84 6.1

Governments & Institutions Services 59 4.6 61 4.4

TOTAL 1 290 100.0 1 381 100.0

PASSIFS OPÉRATIONNELS PAR RÉGION GÉOGRAPHIQUE

Europe / Afrique / Moyen-Orient 770 59.7 903 65.4

Amériques 240 18.6 221 16.0

Asie Pacifique 280 21.7 257 18.6

TOTAL 1 290 100.0 1 381 100.00

(CHF millions) 2009 2008

RAPPROCHEMENT DES PASSIFS OPÉRATIONNELS PAR PÔLE D’ACTIVITÉ AVEC LE BILAN

Passifs par pôle d’activité comme ci-dessus 1 290 1 381

Passifs non opérationnels 336 338

TOTAL DES PASSIFS SELON LE BILAN 1 626 1 719

(CHF millions) 2009 % 2008 %

INVESTISSEMENTS PAR PÔLE D’ACTIVITÉ

Agricultural Services 14 6.3 14 4.8

Minerals Services 19 8.6 80 27.6

Oil, Gas & Chemicals Services 54 24.5 53 18.3

Life Science Services 14 6.3 9 3.1

Consumer Testing Services 55 24.9 57 19.7

Systems & Services Certification 4 1.8 4 1.4

Industrial Services 23 10.4 32 11.0

Environmental Services 17 7.7 20 6.8

Automotive Services 14 6.3 13 4.5

Governments & Institutions Services 7 3.2 8 2.8

TOTAL 221 100.0 290 100.0

INVESTISSEMENTS PAR RÉGION GÉOGRAPHIQUE

Europe / Afrique / Moyen-Orient 114 51.6 128 44.2

Amériques 32 14.5 70 24.1

Asie Pacifique 75 33.9 92 31.7

TOTAL 221 100.0 290 100.0

100 101

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En 2009, le Groupe a encouru des frais de restructuration essentiellement liés à une réorganisation du personnel, due à la dégradation des conditions sur les marchés de certaines activités ou régions ainsi qu’à la dépréciation d’actifs d’un montant de CHF 5 millions.

En 2008, le Groupe est arrivé à un arrangement à l’amiable avec le gouvernement des Philippines relatif à un problème de créances en souffrance. Il en a résulté, hors frais judiciaires et financiers, un gain de CHF 147 millions. Ces créances, qui avaient été entièrement provisionnées en 2001, ont fait l’objet d’un ajustement porté au débit du compte de résultat sous forme d’élément exceptionnel. Le gouvernement des Philippines a versé CHF 75 millions en 2008 et la seconde partie du montant de la transaction a été payée en septembre 2009 (après des encaissements nets d’impôts de CHF 60 millions).

6 ÉLÉMENTS EXCEPTIONNELSEn 2009, le compte de résultat consolidé du Groupe comprenait des éléments exceptionnels de nature non récurrente d’un montant de CHF 20 millions (2008: gain net de CHF 127 millions):

(CHF millions) 2009 2008

Frais de restructuration et de fin de contract (20) -

Règlement de créances GIS antérieures à 2002 - 147

Frais judiciaires et financiers - (20)

TOTAL (20) 127

PRODUITS FINANCIERS

(CHF millions) 2009 2008

Intérêts créditeurs 5 9

Gains de change 6 2

Autres produits financiers 1 -

TOTAL 12 11

CHARGES FINANCIÈRES

(CHF millions) 2009 2008

Intérêts débiteurs 7 10

Perte sur instruments dérivés à la juste valeur 4 2

Autres charges financières 4 3

TOTAL 15 15

7

8

5 AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION

(CHF millions) 2009 2008

Frais de loyer, frais d’assurance et fournitures diverses 219 215

Consommables, réparation et maintenance 311 339

Frais de communication 97 104

Frais de déplacement 286 320

Autres produits et charges d’exploitation 229 242

TOTAL 1 142 1 220

(CHF millions) 2009 % 2008 %

DÉPRÉCIATIONS ET AMORTISSEMENTS PAR PÔLE D’ACTIVITÉ

Agricultural Services 11 4.9 11 5.1

Minerals Services 1 33 14.8 33 15.4

Oil, Gas & Chemicals Services 1 41 18.4 40 18.8

Life Science Services 11 4.9 11 5.1

Consumer Testing Services 1 55 24.7 51 23.8

Systems & Services Certification 1 5 2.3 5 2.3

Industrial Services 24 10.8 21 9.8

Environmental Services 17 7.6 17 7.9

Automotive Services 15 6.7 15 7.0

Governments & Institutions Services 11 4.9 10 4.8

TOTAL 223 100.0 214 100.0

DÉPRÉCIATIONS ET AMORTISSEMENTS PAR RÉGION GÉOGRAPHIQUE

Europe / Afrique / Moyen-Orient 114 51.1 111 51.9

Amériques 38 17.0 38 17.8

Asie Pacifique 71 31.9 65 30.3

TOTAL 223 100.0 214 100.0

1. Chiffres de 2008 retraités suite à des changements dans l’organisation du Groupe.

(CHF millions) 2009 % 2008 %

DÉPRÉCIATION PAR PÔLE D’ACTIVITÉ

Minerals Services 1 5 100.0 - -

TOTAL 5 100.0 - -

DÉPRÉCIATION PAR RÉGION GÉOGRAPHIQUE

Amériques 1 5 100.0 - -

TOTAL 5 100.0 - -

1. Cf. Eléments exceptionnels (note 6).

2009 2008

EFFECTIF MOyEN PAR RÉGION GÉOGRAPHIQUE

Europe / Afrique / Moyen-Orient 25 755 25 121

Amériques 12 211 12 260

Asie Pacifique 19 187 17 645

TOTAL 57 153 55 026

Effectif en fin d’année 58 818 57 301

102 103

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Le Groupe est actif dans de nombreux pays dont la législation fiscale et les taux d’imposition diffèrent. Par conséquent, le taux d’imposition effectif du bénéfice consolidé varie d’une année à l’autre. Le rapprochement entre le montant des impôts sur le bénéfice publié et la charge susceptible de résulter de l’application d’une moyenne pondérée du taux d’imposition réglementaire du Groupe se présente comme suit:

(CHF millions) 2009 2008

RAPPROCHEMENT DE LA CHARGE D’IMPÔT

Bénéfice avant impôts 791 933

Impôt aux taux locaux applicables dans les pays concernés 166 198

Effet fiscal des éléments non déductibles ou non imposables (1) (2)

Charge / (utilisation) d’impôt provenant de pertes fiscales non comptabilisées 6 -

Impôts anticipés étrangers non récupérables 29 24

Autres - (1)

CHARGE D’IMPÔT 200 219

2009 2008(CHF millions) ACTIFS PASSIFS ACTIFS PASSIFS

COMPOSANTES DES SOLDES DES ACTIFS ET PASSIFS D’IMPÔT DIFFÉRÉ

Immobilisations 17 15 14 18

Stocks et créances 9 5 21 9

Ecarts actuariels sur retraites 75 - 67 -

Provisions et autres 39 57 45 38

Actifs incorporels 10 - 13 -

Reports de pertes fiscales 42 - 22 -

IMPÔTS DIFFÉRÉS 192 77 182 65

Variation nette des actifs (passifs) d’impôt différé:

PROVISIONS ÉCARTS STOCKS OPÉRATION- ACTUARIELS REPORT IMMOBILIS- ET NELS ET SUR ACTIFS DE PERTES (CHF millions) ATIONS CRÉANCES AUTRES RETRAITES INCORPORELS FISCALES TOTAL

ACTIFS (PASSIFS) D’IMPÔT NET DIFFÉRÉAU 1ER jANVIER 2008 (12) 11 2 46 15 22 84

(Débités) / crédités au compte de résultat 8 1 - - (1) 1 9

(Débités) / crédités aux fonds propres - - - 24 - - 24

Différence de conversion et autres - - 5 (3) (1) (1) -

ACTIFS (PASSIFS) D’IMPÔT NET DIFFÉRÉAU 31 DÉCEMBRE 2008 (4) 12 7 67 13 22 117

(Débités) / crédités au compte de résultat 5 (11) (21) - (3) 20 (10)

(Débités) / crédités aux fonds propres - - - 8 - - 8

Différence de conversion et autres 1 3 (4) - - - -

ACTIFS (PASSIFS) D’IMPÔT NET DIFFÉRÉ AU 31 DÉCEMBRE 2009 2 4 (18) 75 10 42 115

IMPÔTS

(CHF millions) 2009 2008

COMPOSANTES PRINCIPALES DE LA CHARGE D’IMPÔT

Impôts courants 190 228

Charge d’impôt différé afférente à la naissance et à l’inversion de différences temporelles 10 (9)

TOTAL 200 219

9Les reports en avant de pertes fiscales non comptabilisées du Groupe s’élèvent à CHF 41 millions (2008: CHF 19 millions), dont CHF 7 millions (2008: CHF 7 millions) arrivent à échéance au cours des cinq prochaines années. Aucun report en avant de pertes fiscales n’est arrivé à échéance en 2009.

(CHF millions) 2009 2008

REFLÉTÉ AU BILAN COMME SUIT:

Actifs d’impôt différé 192 182

Passifs d’impôt différé (77) (65)

TOTAL 115 117

Au 31 décembre 2009, le bénéfice consolidé au bilan inclut approximativement CHF 3 449 millions (2008: CHF 3 343 millions) de bénéfices non distribués liés à des participations dans des filiales et des co-entreprises établies à l’étranger, lesquels sont susceptibles d’être imposables s’ils sont remis à la société mère. La politique du Groupe consiste à ne pas comptabiliser d’impôts différés relatifs à ces montants tant que les bénéfices à distribuer n’ont pas été déterminés et que les exigences réglementaires étrangères autorisant la distribution n’ont pas été remplies. D’ici cette date, le Groupe est en mesure de contrôler l’inversion des différences temporelles et il est probable qu’elles ne s’inverseront pas dans un avenir prévisible.

Le bénéfice dilué par action est calculé comme le bénéfice de base par action, à la différence près que le nombre moyen pondéré d’actions tient compte de l’effet dilutif des plans d’attribution d’options du Groupe (cf. note 32):

2009 2008

Bénéfice attribuable aux actionnaires de SGS SA (CHF millions) 566 692

Moyenne pondérée diluée du nombre d’actions 7 529 218 7 627 727

BÉNÉFICE DILUÉ PAR ACTION (CHF) 75.17 90.72

Le bénéfice par action avant éléments exceptionnels est calculé comme suit:

2009 2008

Bénéfice attribuable aux actionnaires de SGS SA (CHF millions) 566 692

Eléments exceptionnels nets d’impôts en CHF (millions) 13 (113)

Bénéfice attribuable aux actionnaires de SGS SA avant éléments exceptionnels en CHF (millions) 579 579

BÉNÉFICE DE BASE PAR ACTION AVANT ÉLÉMENTS EXCEPTIONNELS (CHF) 77.22 76.19

BÉNÉFICE DILUÉ PAR ACTION AVANT ÉLÉMENTS EXCEPTIONNELS (CHF) 76.90 75.89

10 BÉNÉFICE PAR ACTIONLe bénéfice de base par action est calculé comme suit:

2009 2008

Bénéfice attribuable aux actionnairesde SGS SA en CHF (millions) 566 692

Moyenne pondérée du nombre d’actions 7 498 206 7 597 219

BÉNÉFICE DE BASE PAR ACTION (CHF) 75.48 91.08

104 105

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TERRAINS, IMMEUBLES ET ÉQUIPEMENTS

TERRAINS ET MACHINES ET AUTRES ACTIFS (CHF millions) IMMEUBLES ÉQUIPEMENTS CORPORELS TOTAL

2009

COÛT

Au 1er janvier 373 959 441 1 773

Investissements 25 133 46 204

Acquisitions de filiales - 4 2 6

Ventes de filiales - - - -

Cessions (1) (53) (33) (87)

Différences de conversion 10 32 11 53

Au 31 Décembre 407 1 075 467 1 949

AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS CUMULÉS

Au 1er janvier 152 611 289 1 052

Amortissements 14 126 46 186

Dépréciations 1 - 5 - 5

Acquisitions de filiales - 2 1 3

Ventes de filiales - - - -

Cessions (1) (45) (29) (75)

Différences de conversion 2 20 5 27

Au 31 décembre 167 719 312 1 198

VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2009 240 356 155 751

LA RUBRIQUE TERRAINS, IMMEUBLES ET ÉQUIPEMENTS COMPREND LES IMMOBILISATIONS ACQUISES DANS LE CADRE DE CONTRATS DE LOCATION-FINANCEMENT COMME SUIT:

Prix d’achat des immobilisations corporelles louées 8 4 1 13

Amortissements cumulés 3 3 1 7

VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2009 5 1 0 6

1. Comptabilisées dans les éléments exceptionnels (note 6).

11 TERRAINS ET MACHINES ET AUTRES ACTIFS (CHF millions) IMMEUBLES ÉQUIPEMENTS CORPORELS TOTAL

2008

COÛT

Au 1er janvier 386 971 474 1 831

Investissements 37 138 94 269

Acquisitions de filiales 1 15 3 19

Ventes de filiales - (1) (2) (3)

Cessions (3) (36) (31) (70)

Différences de conversion (48) (128) (97) (273)

Au 31 décembre 373 959 441 1 773

AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS CUMULÉS

Au 1er janvier 161 617 315 1 093

Amortissements 15 122 43 180

Dépréciations - - - -

Acquisitions de filiales - 1 1 2

Ventes de filiales - (1) (1) (2)

Cessions (3) (31) (27) (61)

Différences de conversion (21) (97) (42) (160)

Au 31 décembre 152 611 289 1 052

VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2008 221 348 152 721

LA RUBRIQUE TERRAINS, IMMEUBLES ET ÉQUIPEMENTS COMPREND LES IMMOBILISATIONS ACQUISES DANS LE CADRE DE CONTRATS DE LOCATION-FINANCEMENT COMME SUIT:

Prix d’achat des immobilisations corporelles louées 7 4 1 12

Amortissements cumulés 3 2 - 5

VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2008 4 2 1 7

Au 31 décembre 2009, les engagements du Groupe sur l’acquisition de terrains, d’immeubles et d’équipements s’élevaient à CHF 6 millions (2008: CHF 3 millions).

La rubrique «autres actifs corporels» comprend des actifs de travaux de construction en cours d’un montant de CHF 14 millions (2008: CHF 22 millions).

Les valeurs d’assurance-incendie des immeubles et équipements sont les suivantes:

(CHF millions) 2009 2008

Immeubles 465 460

Machines, équipements et autres actifs corporels 1 393 1 299

106 107

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GOODWILL

(CHF millions) 2009 2008

COÛT

Au 1er janvier 594 563

Investissements 12 125

Cessions - -

Différences de conversion 23 (94)

AU 31 DÉCEMBRE 629 594

Le montant du goodwill provenant d’acquisitions ne comprend aucune contrepartie conditionnelle relatives à des acquisitions réalisées au cours des exercices précédents (2008: CHF 0,5 million).

Des tests de dépréciation du goodwill ont été menés pour plus de 40 éléments de goodwill affectés à des unités génératrices de trésorerie (UGT) spécifiques. Les éléments de goodwill testés représentent 98% du total de la valeur comptable nette du goodwill au 31 décembre 2009. Aucun risque de dépréciation de goodwill n’a été identifié et, par conséquent, aucune charge de dépréciation n’a été comptabilisée (2008: néant).

Les résultats détaillés des tests de dépréciation sont présentés ci-dessous pour les éléments de goodwill les plus importants (représentant 48% de l’ensemble des éléments de goodwill testés). Tous ces tests ont été réalisés conformément à la méthode uniforme appliquée par le Groupe, décrite à la page 91.

LIFE SCIENCE SERVICES, EUROPE

Le goodwill comptabilisé sur les acquisitions suivantes a été affecté à l’UGT Life Science Services, Europe, aux fins des tests de dépréciation: Medisearch International (2003), Cibest (2004) et Aster Cephac (2006). Les valeurs comptables des éléments de goodwill affectés à cette UGT sont libellées en Euros et correspondent au 31 décembre 2009 à un montant équivalant à CHF 88 millions (2008: CHF 88 millions).

La valeur recouvrable de l’UGT, déterminée par un calcul de la valeur d’utilité, est supérieure à sa valeur comptable. Ce calcul a été effectué au moyen de projections de flux de trésorerie, en utilisant un taux d’actualisation avant impôt de 8,5%. Les flux de trésorerie des cinq premières années ont résulté des plans financiers approuvés par la Direction du Groupe, les années suivantes étant basées sur une hypothèse prudente prévoyant une croissance annuelle de 1,0% du chiffre d’affaires et des marges d’exploitation stables. Globalement, les hypothèses retenues pour ces calculs sont conformes aux prévisions relatives au taux de croissance moyen du pôle Life Science Services en Europe.

La croissance du chiffre d’affaires et de la marge d’exploitation constitue le principal point sensible en matière de test de dépréciation. La réduction de 200 points de base de la croissance annuelle prévue du chiffre d’affaires sur les cinq premières années ne se traduirait pas par une valeur comptable supérieure à la valeur recouvrable.

Une augmentation de 1% de l’hypothèse adoptée pour le taux d’actualisation ne modifierait pas les conclusions du test de dépréciation.

FRESENIUS SERVICES, EUROPE

Le goodwill comptabilisé sur l’acquisition de l’Institut Fresenius AG (2004) a été affecté, aux fins des tests de dépréciation, à une UGT intersectorielle spécifique. La valeur comptable du goodwill affecté à cette UGT est libellée en Euros et correspond au 31 décembre 2009 à un montant équivalant à CHF 64 millions (2008: CHF 64 millions).

La valeur recouvrable de l’UGT, déterminée par un calcul de la valeur d’utilité, est supérieure à sa valeur comptable. Ce calcul a été effectué au moyen de projections de flux de trésorerie, en utilisant un taux d’actualisation avant impôt de 8,7%. Les flux de trésorerie des cinq premières années ont résulté des plans financiers approuvés par la Direction du Groupe, les années suivantes étant basées sur une hypothèse prudente prévoyant une croissance annuelle de 1,0 % du chiffre d’affaires et des marges d’exploitation stables. Globalement, les hypothèses retenues pour ces calculs sont conformes aux prévisions relatives au taux de croissance moyen des activités de l’Institut Fresenius en Europe.

12La croissance du chiffre d’affaires et de la marge d’exploitation constitue le principal point sensible en matière de test de dépréciation. La réduction de 200 points de base de la croissance annuelle prévue du chiffre d’affaires sur les cinq premières années ne se traduirait pas par une valeur comptable supérieure à la valeur recouvrable.

Une augmentation de 1% de l’hypothèse adoptée pour le taux d’actualisation ne modifierait pas les conclusions du test de dépréciation.

OIL, GAS & CHEMICALS SERVICES, EUROPE

Le goodwill comptabilisé sur l’acquisition de Horizon Energy Partners (2008) a été affecté à l’UGT Oil, Gas & Chemicals, Europe, aux fins des tests de dépréciation. La valeur comptable du goodwill affecté à cette UGT est libellée en Euros et correspond au 31 décembre 2009 à un montant équivalant à CHF 65 millions (2008: CHF 63 millions).

La valeur recouvrable de l’UGT, déterminée par un calcul de la valeur d’utilité, est supérieure à sa valeur comptable. Ce calcul a été effectué au moyen de projections de flux de trésorerie, en utilisant un taux d’actualisation avant impôt de 9,8%. Les flux de trésorerie des cinq premières années ont résulté des plans financiers approuvés par la Direction du Groupe, les années suivantes étant basées sur une hypothèse prudente prévoyant une croissance annuelle de 2% du chiffre d’affaires et des marges d’exploitation stables. Globalement, les hypothèses retenues pour ces calculs sont conformes aux prévisions relatives au taux de croissance moyen du segment servi par le pôle Oil, Gas & Chemicals Services du Groupe.

La croissance du chiffre d’affaires et de la marge d’exploitation constitue le principal point sensible en matière de test de dépréciation. La réduction de 200 points de base de la croissance annuelle prévue du chiffre d’affaires sur les cinq premières années ne se traduirait pas par une valeur comptable supérieure à la valeur recouvrable.

Une augmentation de 1% de l’hypothèse adoptée pour le taux d’actualisation ne modifierait pas les conclusions du test de dépréciation.

MINERALS SERVICES, AMÉRIQUES

Le goodwill comptabilisé sur les acquisitions suivantes a été affecté à l’UGT Minerals Services Amériques, aux fins des tests de dépréciation: le groupe Lakefield (2002) et le groupe Minnovex (2005). Les valeurs comptables des éléments de goodwill affectés à cette UGT sont libellées en diverses monnaies et correspondent au 31 décembre 2009 à un montant équivalant à CHF 52 millions (2008: CHF 45 millions).

La valeur recouvrable de l’UGT, déterminée par un calcul de la valeur d’utilité, est supérieure à sa valeur comptable. Ce calcul a été effectué au moyen de projections de flux de trésorerie, en utilisant un taux d’actualisation avant impôt de 10,3%. Les flux de trésorerie des cinq premières années ont résulté des plans financiers approuvés par la Direction du Groupe, les années suivantes étant basées sur une hypothèse prudente prévoyant une croissance annuelle de 1,0% du chiffre d’affaires et des marges d’exploitation stables. Globalement, les hypothèses retenues pour ces calculs sont conformes aux prévisions relatives au taux de croissance moyen des activités du pôle Minerals Services.

La croissance du chiffre d’affaires et de la marge d’exploitation constitue le principal point sensible en matière de test de dépréciation. La réduction de 200 points de base de la croissance annuelle prévue du chiffre d’affaires sur les cinq premières années ne se traduirait pas par une valeur comptable supérieure à la valeur recouvrable.

Une augmentation de 1% de l’hypothèse adoptée pour le taux d’actualisation ne modifierait pas les conclusions du test de dépréciation.

OIL, GAS & CHEMICALS SERVICES, AMÉRIQUE DU NORD

Le goodwill comptabilisé sur l’acquisition de Petroleum Services Corporation Inc. (2005) a été affecté à l’UGT Oil, Gas & Chemicals Services, Amérique du Nord, aux fins des tests de dépréciation. La valeur comptable du goodwill affecté à cette UGT est libellée en Dollars américains et correspond au 31 décembre 2009 à un montant équivalant à CHF 33 millions (2008: CHF 34 millions).

La valeur recouvrable de l’UGT, déterminée par un calcul de la valeur d’utilité, est supérieure à sa valeur comptable. Ce calcul a été effectué au moyen de projections de flux de trésorerie, en utilisant un taux d’actualisation avant impôt de 9,6%. Les flux de trésorerie des cinq premières années ont résulté des plans financiers approuvés par la Direction du Groupe, les années suivantes étant basées sur une hypothèse prudente prévoyant une croissance annuelle de 1,0% du chiffre d’affaires et des marges d’exploitation stables. Globalement, les hypothèses retenues pour ces calculs sont conformes aux prévisions relatives au taux de croissance moyen des activités du pôle Oil, Gas & Chemicals Services en Amérique du Nord.

La croissance du chiffre d’affaires et de la marge d’exploitation constitue le principal point sensible en matière de test de dépréciation. La réduction de 200 points de base de la croissance annuelle prévue du chiffre d’affaires sur les cinq premières années ne se traduirait pas par une valeur comptable supérieure à la valeur recouvrable.

Une augmentation de 1% de l’hypothèse adoptée pour le taux d’actualisation ne modifierait pas les conclusions du test de dépréciation.

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AUTRES ACTIFS INCORPORELS

(CHF millions) MARQUES ET AUTRES RELATIONS AVEC LA CLIENTÈLE DÉVELOPPEMENTS INTERNES ACQUISITIONS TOTAL

2009

COÛT

Au 1er janvier 39 75 53 174 341

Investissements - 1 5 11 17

Acquisitions de filiales - 2 - - 2

Ventes de filiales - - - - -

Cessions - - - (7) (7)

Différences de conversion - 1 - - 1

Au 31 décembre 39 79 58 178 354

AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS CUMULÉS

Au 1er janvier 5 12 37 122 176

Amortissements 2 6 7 22 37

Dépréciations - - - - -

Acquisitions de filiales - - - - -

Ventes de filiales - - - - -

Cessions - - - (7) (7)

Différences de conversion - - - - -

Au 31 décembre 7 18 44 137 206

VALEUR COMPTABLE NETTE 32 61 14 41 148 AU 31 DÉCEMBRE 2009

(CHF millions) MARQUES ET AUTRES RELATIONS AVEC LA CLIENTÈLE DÉVELOPPEMENTS INTERNES ACQUISITIONS TOTAL

2008

COÛT

Au 1er janvier 27 63 47 167 304

Investissements - - 6 15 21

Acquisitions de filiales 17 23 - 4 44

Ventes de filiales - - - - -

Cessions - (1) - (3) (4)

Différences de conversion (5) (10) - (9) (24)

Au 31 décembre 39 75 53 174 341

AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS CUMULÉS

Au 1er janvier 2 9 30 110 151

Amortissements 3 5 7 19 34

Dépréciations - - - - -

Acquisitions de filiales - - - 2 2

Ventes de filiales - - - - -

Cessions - (1) - (3) (4)

Différences de conversion - (1) - (6) (7)

Au 31 décembre 5 12 37 122 176

VALEUR COMPTABLE NETTE 34 63 16 52 165 AU 31 DÉCEMBRE 2008

13LOGICIELS INFORMATIQUES ET

AUTRES ACTIFS

LOGICIELS INFORMATIQUES ET AUTRES ACTIFS

PRINCIPAUX ACTIFS INCORPORELS

Le Groupe met en place un système informatique de gestion à l’échelle mondiale mettant l’accent sur la gestion des contrats, des finances et des commandes. En particulier, les investissements relatifs au système ERP du Groupe représentent un montant de CHF 5 millions (2008: CHF 5 millions) et sont amortis sur une période de quatre ans.

Les coûts spécifiques liés aux actifs générés en interne sont capitalisés au moment où ils sont encourus, puis amortis sur une période de quatre ans. Les actifs incorporels acquis comprennent principalement des logiciels informatiques et les services de conseil nécessaires à leur mise en œuvre.

AUTRES ACTIFS IMMOBILISÉS

(CHF millions) 2009 2008

Prêts à long terme à des tiers 1 3

Autres actifs immobilisés 35 34

TOTAL 36 37

Les taux d’intérêt sur les prêts à long terme à des tiers varient entre 0% et 15%, en fonction de la nature, de la monnaie et de la date d’échéance du prêt.

Les autres actifs immobilisés sont principalement constitués par des dépôts de garantie et incluent des liquidités soumises à des restrictions pour un montant de CHF 13 millions (2008: CHF 6 millions). Les dépôts en espèces pour garanties de bonne exécution, locations et autres obligations opérationnelles sont des exemples typiques de liquidités soumises à des restrictions.

Aux 31 décembre 2009 et 2008, la juste valeur des autres actifs immobilisés du Groupe était proche de leur valeur comptable.

PRODUITS NON FACTURÉS ET STOCKS

(CHF millions) 2009 2008

Travaux en cours 23 23

Produits non facturés 144 128

Stocks 34 33

TOTAL 201 184

CLIENTS ET EFFETS

(CHF millions) 2009 2008

Clients et effets 994 1 092

Provision pour créances douteuses (182) (173)

TOTAL 812 919

Echéancier des clients et effets non dépréciés:

Non échus 371 293

Echus depuis pas plus de deux mois 291 376

Echus depuis plus de deux mois mais pas depuis plus de quatre mois 80 100

Echus depuis plus de quatre mois mais pas depuis plus de six mois 36 40

Echus depuis plus de six mois mais pas depuis plus d’un an 34 35

Echus depuis plus d’un an 1 - 75

TOTAL 812 919

1. Cf. Eléments exceptionnels (note 6).

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Les risques de crédit résultent principalement de l’éventualité que les clients ne puissent régler leurs obligations comme convenu. Le Groupe évalue périodiquement la solvabilité de ses clients.

Le risque de crédit du Groupe est diversifié en raison du nombre élevé d’entités constituant sa clientèle et de leur large répartition sectorielle et géographique.

Le risque de crédit maximum auquel le Groupe est théoriquement exposé au 31 décembre 2009 correspond aux valeurs comptables des créances figurant au bilan.

Aucun client ne représente 5% ou plus des créances totales du Groupe à la date de clôture.

La valeur nominale des clients et effets, déduction faite des provisions pour dépréciation, est présumée être proche de leur juste valeur.

La variation de la provision pour créances douteuses s’analyse comme suit:

(CHF millions) 2009 2008

Solde en début d’exercice (173) (400)

Augmentation de la provision chargée au compte de résultat (22) (31)

Reprise de la provision sur des créances GIS antérieures à 2002 1 - 150

Utilisations 2 14 97

Différences de conversion (1) 11

TOTAL (182) (173)

1. Cf. Eléments exceptionnels (note 6).

2. En 2008, des utilisations d’un montant de CHF 76 millions étaient attribuables au règlement de créances GIS datant d’avant 2002 (cf. note 6).

Les créances datant de moins de 360 jours font l’objet d’une provision lorsque l’examen de solvabilité indique que les montants en cause risquent d’être irrécouvrables.

Le Groupe constitue une provision couvrant intégralement toutes les créances datant de plus de 360 jours, l’expérience montrant que ces créances ne sont généralement pas recouvrables.

Le Groupe n’est exposé à aucune concentration significative du risque de crédit, dans la mesure où celui-ci est réparti sur un grand nombre de contreparties et de clients. Par conséquent, la Direction estime qu’il n’est pas nécessaire de constituer une provision pour risque de crédit allant au-delà de celle pour créances douteuses.

17 AUTRES CRÉANCES ET COMPTES DE RÉGULARISATION

(CHF millions) 2009 2008

Comptes de régularisation 54 52

Actifs dérivés 6 24

Autres créances 114 118

TOTAL 174 194

Le Groupe n’est exposé à aucune concentration significative du risque de crédit, dans la mesure où celui-ci est réparti sur un grand nombre de contreparties.

Les autres créances consistent principalement en ventes et autres impôts recouvrables ainsi qu’en avances à des fournisseurs et des impôts sur le revenu payés d’avance.

TITRES DE PLACEMENT(CHF millions) 2009 2008

Disponibles à la vente 9 9

TOTAL 9 9

Les gains ou pertes non réalisés sur les titres de placement désignés comme disponibles à la vente et constatés en fonds propres se sont soldés en 2009 par un gain de CHF 0,5 million (2008: perte de CHF 0,4 million).

TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE20.1. AUTRES ÉLÉMENTS SANS EFFET DE TRÉSORERIE

(CHF millions) NOTES 2009 2008

Amortissement d’immeubles et d’équipements 11 186 180

Dépréciation de terrains, immeubles, équipements et autres actifs 11 & 13 5 -

Amortissement des actifs incorporels 13 37 34

Charges financières nettes 3 4

(Diminution) des provisions et des avantages du personnel (50) (41)

Paiements fondés sur des actions 13 17

(Gains) sur cession d’entreprises - (1)

(Gains) sur cession de terrains, immeubles et équipements (1) (2)

Impôts 200 219

AUTRES ÉLÉMENTS SANS EFFET DE TRÉSORERIE 393 410

20.2. VARIATION DU FONDS DE ROULEMENT

(CHF millions) NOTES 2009 2008

(Augmentation) des travaux en cours et stocks (10) (5)

Diminution / (augmentation) des clients et effets 54 (95)

(Augmentation) des autres créances et comptes de régularisation (1) (6)

(Diminution) / augmentation des créanciers et autres dettes (31) 9

Augmentation des autres créanciers et comptes de régularisation - 76

Augmentation / (diminution) des autres provisions 1 (1)

DIMINUTION / (AUGMENTATION) DU FONDS DE ROULEMENT 13 (22)

18

1920

LIQUIDITÉS ET VALEURS ASSIMILÉES (CHF millions) 2009 2008

Liquidités et dépôts à court terme 775 573

Prêts à court terme 8 1

TOTAL 783 574

Les liquidités et valeurs assimilées n’incluent pas les liquidités soumises à des restrictions, lesquelles sont comptabilisées dans les autres actifs immobilisés.

112 113

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GESTION DES RISQUES FINANCIERS

POLITIQUES ET OBjECTIFS EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES

Les activités du Groupe l’exposent principalement à des risques de marché, de crédit et de liquidité. Le risque de marché inclut le risque de change, le risque de taux d’intérêt et le risque de prix sur instruments de capitaux propres.

Les politiques et objectifs en matière de gestion des risques sont régis par les politiques du Groupe approuvées par le Conseil d’administration.

Les politiques de gestion des risques du Groupe visent à identifier et analyser ces risques, à définir des limites et contrôles appropriés du risque ainsi qu’à surveiller constamment ces risques et limites par le biais de systèmes administratifs et d’information fiables et conformes au dernier état de la technique.

Le comité d’audit supervise la manière dont la Direction contrôle le respect des politiques de gestion des risques du Groupe. L’audit interne assiste le comité d’audit dans son rôle de supervision.

ACTIVITÉS DE GESTION DES RISQUES

Le Groupe utilise trois types de contrats de change à terme – couvrant la juste valeur, les flux de trésorerie et les investissements nets – pour gérer les risques liés à la variation des taux de change. Ces activités sont menées conformément aux politiques et objectifs en matière de gestion des risques du Groupe dans des domaines tels que le risque de contrepartie et les opérations de couverture. Les contreparties à ces opérations sont des établissements financiers internationaux de premier ordre jouissant d’une excellente solvabilité. En outre, les positions sont surveillées en utilisant les valeurs de marché, ainsi que les analyses de sensibilité. Le risque de crédit ainsi encouru est limité. Ces opérations prévoient généralement l’échange d’une monnaie contre une autre à une date future.

Le tableau suivant présente une synthèse des contrats de change à terme en cours au 31 décembre. La valeur notionnelle des instruments dérivés présentés ci-après représente la valeur brute des contrats et comprend des transactions non encore arrivées à échéance. Par conséquent, ces montants ne représentent pas l’exposition nette du Groupe en fin d’exercice. La valeur de marché correspond approximativement aux coûts résultant de la liquidation des contrats en cours. Ces valeurs de marché ne doivent pas être considérées isolément mais en corrélation avec les valeurs de marché des transactions sous-jacentes ainsi qu’avec la réduction globale de l’exposition du Groupe à des variations défavorables des taux de change.

Actuellement, le Groupe n’encourt qu’un risque limité de taux d’intérêt et aucun risque de prix sur instruments de capitaux propres.

VALEUR NOTIONNELLE VALEUR COMPTABLE VALEUR DE MARCHÉ(CHF millions) 2009 2008 2009 2008 2009 2008

CONTRATS DE CHANGE À TERME

Unité monétaire:

Dollar australien (AUD) (30) (29) (1) 1 (1) 1

Real brésilien (BRL) (5) - - - - -

Dollar canadien (CAD) (10) (46) - 2 - 2

Yuan Ren-Min-Bi chinois (CNY) (60) 30 - - - -

Euro (EUR) (226) 140 2 (7) 2 (7)

Livre sterling britannique (GBP) 45 30 (1) (2) (1) (2)

Dollar de Hong Kong (HKD) 35 (3) - - - -

Yen japonais (JPY) (4) (8) (1) - (1) -

Won coréen (KRW) (1) - - - - -

Dollar néo-zélandais (NZD) (3) (3) - - - -

Dollar des états-Unis (USD) 78 (66) (12) 5 (12) 5

Rand sud-africain (ZAR) (12) (8) - - - -

Autres (16) (3) 1 1 1 1

TOTAL (209) 34 (12) - (12) -

2220.3. FLUX DE TRÉSORERIE RÉSULTANT D’ACQUISITIONS ET DE CESSIONS D’ENTREPRISES

2009 2009 2008 2008(CHF millions) ACQUISITIONS CESSIONS ACQUISITIONS CESSIONS

Actifs corporels et incorporels (4) - (59) 1

Actifs circulants, sauf liquidités et valeurs assimilées (1) - (26) 11

Liquidités et valeurs assimilées (1) - (14) -

Engagements à court terme 3 - 26 (9)

Engagements à long terme - - 2 (1)

ACTIFS NETS IDENTIFIABLES ACQUIS OU CÉDÉS (3) - (71) 2

Liquidités et valeurs assimilées acquises / (cédées) 1 - 14 -

SOUS-TOTAL (2) - (57) 2

Goodwill (12) - (125) -

Gain de cession - - - 1

Contrepartie à (payer) / recouvrer 2 - (5) -

Encaissements / (paiements) liés à des acquisitions de l’exercice précédent 12 - - -

FLUX DE TRÉSORERIE NET - - (187) 3

ENCAISSEMENTS LIÉS À DES ACQUISITIONS RÉALISÉES AU COURS DE L’EXERCICE PRÉCÉDENT

En 2009, le Groupe a comptabilisé une rentrée de trésorerie de CHF 14 millions relative à une contrepartie conditionnelle liée à l’acquisition de Horizon réalisée au cours de l’exercice précédent. Au 31 décembre 2008, ce montant était déjà comptabilisé en tant que montant à recevoir d’anciens actionnaires.

De plus amples informations sur les acquisitions et cessions d’entreprises figurent dans la note 3. Toutes les acquisitions ont été réglées au comptant.

ACQUISITIONS

TOTAL DES ACTIFS ET PASSIFS RÉSULTANT DES ACQUISITIONS DE 2009

VALEUR AjUSTEMENT À LA jUSTE VALEUR(CHF millions) COMPTABLE jUSTE VALEUR À L’ACQUISITION

Actifs corporels et incorporels 3 2 5

Actifs circulants, sauf liquidités et valeurs assimilées 1 - 1

Liquidités et valeurs assimilées 1 - 1

Engagements à court terme (4) - (4)

Engagements à long terme - - -

ACTIFS NETS ACQUIS 1 2 3

Goodwill 12

PRIX D’ACQUISITION TOTAL 15

Liquidités et valeurs assimilées acquises (1)

Contrepartie à payer (2)

SORTIE NETTE DE TRÉSORERIE RÉSULTANT DES ACQUISTIONS 12

Le goodwill résultant de ces acquisitions concerne principalement la valeur des synergies attendues et la valeur d’un personnel qualifié, lesquelles ne satisfont pas aux critères de comptabilisation en tant qu’actifs incorporels séparables.

En raison de la date de la transaction, la comptabilisation initiale de l’acquisition d’EKO-PROJEKT n’a pu être déterminée que de manière provisoire à la date de clôture.

21

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ÉVALUATION À LA jUSTE VALEUR AU BILAN

Les titres de placement et les actifs et passifs dérivés sont les seuls instruments financiers évalués à leur juste valeur après leur comptabilisation initiale.

Les titres de placement (2009: CHF 9 millions; 2008: CHF 9 millions) sont éligibles au Niveau 1 des catégories d’évaluation à la juste valeur. Les actifs dérivés (2009: CHF 6 millions; 2008: CHF 24 millions) et passifs dérivés (2009: CHF 4 millions; 2008: CHF 23 millions) sont éligibles au Niveau 2 des catégories d’évaluation à la juste valeur selon la hiérarchie des justes valeurs.

Les évaluations à la juste valeur de Niveau 1 sont celles découlant de prix cotés sur des marchés actifs. Les évaluations à la juste valeur de Niveau 2 sont celles découlant de données autres que les prix cotés, qui sont observables pour l’actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des données dérivées de prix).

Les actifs et passifs dérivés consistent en contrats de change à terme dont l’évaluation s’effectue sur la base de taux de change à terme cotés et de courbes de rendement dérivés de taux d’intérêt cotés, conformes à l’échéance du contrat concerné.

GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT

Le risque de crédit résulte de l’éventualité que les clients ne puissent régler leurs obligations comme convenu. Il est principalement lié aux activités commerciales du Groupe. Le Groupe dispose de normes, politiques et procédures spécifiques permettant de contrôler et de suivre ce risque.

Dans le cadre de ses activités de gestion financière, le Groupe conclut divers types de transactions avec des banques internationales, lesquelles bénéficient en général d’une note de solvabilité au moins équivalente à A. L’exposition à ces risques est étroitement surveillée et cantonnée dans des paramètres prédéterminés. Le Groupe ne prévoit aucune défaillance de la part de ces contreparties.

Le risque de crédit maximal théorique auquel le Groupe était exposé au 31 décembre 2009 correspond à la valeur comptable des actifs financiers incluant les instruments dérivés.

Analyse des actifs financiers par classe et catégorie au 31 décembre 2009:

COÛT AMORTI jUSTE VALEUR À LA jUSTE VALEUR PAR PRêTS ET CRÉANCES DISPONIBLES À LA VENTE LE COMPTE DE RÉSULTAT TOTAL VALEUR jUSTE VALEUR jUSTE VALEUR jUSTE VALEUR jUSTE(CHF millions) COMPTABLE VALEUR COMPTABLE VALEUR COMPTABLE VALEUR COMPTABLE VALEUR

Liquidités et valeurs assimilées 775 775 - - - - 775 775

Créanciers 812 812 - - - - 812 812

Autres créances 83 83 - - - - 83 83

Produits non facturés 144 144 - - - - 144 144

Prêts à des tiers – à court terme 8 8 - - - - 8 8

Prêts à des tiers – à long terme 1 1 - - - - 1 1

Titres de placement - - 9 9 - - 9 9

Instruments dérivés - - - - 6 6 6 6

TOTAL ACTIFS FINANCIERS 1 823 1 823 9 9 6 6 1 838 1 838

Analyse des actifs financiers par classe et catégorie au 31 décembre 2008:

COÛT AMORTI jUSTE VALEUR À LA jUSTE VALEUR PAR PRêTS ET CRÉANCES DISPONIBLES À LA VENTE LE COMPTE DE RÉSULTAT TOTAL VALEUR jUSTE VALEUR jUSTE VALEUR jUSTE VALEUR jUSTE(CHF millions) COMPTABLE VALEUR COMPTABLE VALEUR COMPTABLE VALEUR COMPTABLE VALEUR

Liquidités et valeurs assimilées 573 573 - - - - 573 573

Créanciers 919 919 - - - - 919 919

Autres créances 96 96 - - - - 96 96

Produits non facturés 128 128 - - - - 128 128

Prêts à des tiers – à court terme 1 1 - - - - 1 1

Prêts à des tiers – à long terme 3 3 - - - - 3 3

Titres de placement - - 9 9 - - 9 9

Instruments dérivés - - - - 24 24 24 24

TOTAL ACTIFS FINANCIERS 1 720 1 720 9 9 24 24 1 753 1 753

GESTION DU RISQUE DE LIQUIDITÉ

L’objectif du Groupe en matière de gestion de liquidité et de financement est de garantir que tous ses engagements financiers prévisibles pourront être tenus à l’échéance. La liquidité et le financement sont principalement gérés par le département trésorerie du Groupe, conformément aux pratiques et limites définies par les politiques et objectifs en matière de gestion des risques, approuvés par le Conseil d’administration.

La nature des activités du Groupe requiert qu’une partie importante des réserves de liquidité soit conservée au niveau des unités opérationnelles.

En raison de la bonne situation de trésorerie, le risque de liquidité est limité. Le Groupe dispose auprès de ses banques de diverses facilités de crédit bilatérales, confirmées et non confirmées.

Analyse des passifs financiers par classe et catégorie au 31 décembre 2009:

COÛT AMORTI jUSTE VALEUR À LA jUSTE VALEUR PAR AUTRES PASSIFS LE COMPTE DE RÉSULTAT TOTAL VALEUR jUSTE VALEUR jUSTE VALEUR jUSTE(CHF millions) COMPTABLE VALEUR COMPTABLE VALEUR COMPTABLE VALEUR

Créanciers 162 162 - - 162 162

Autres dettes 113 113 - - 113 113

Avances reçues des clients 42 42 - - 42 42

Emprunts et obligations résultant de 313 313 - - 313 313 contrats de location-financement

Instruments dérivés - - 4 4 4 4

Découverts bancaires 3 3 - - 3 3

TOTAL PASSIFS FINANCIERS 633 633 4 4 637 637

Analyse des passifs financiers par classe et catégorie au 31 décembre 2008:

COÛT AMORTI jUSTE VALEUR À LA jUSTE VALEUR PAR AUTRES PASSIFS LE COMPTE DE RÉSULTAT TOTAL VALEUR jUSTE VALEUR jUSTE VALEUR jUSTE(CHF millions) COMPTABLE VALEUR COMPTABLE VALEUR COMPTABLE VALEUR

Créanciers 181 181 - - 181 181

Autres dettes 114 114 - - 114 114

Avances reçues des clients 41 41 - - 41 41

Emprunts et obligations résultant de 334 334 - - 334 334 contrats de location-financement

Instruments dérivés - - 23 23 23 23

Découverts bancaires 1 1 - - 1 1

TOTAL PASSIFS FINANCIERS 671 671 23 23 694 694

Maturités contractuelles des passifs financiers incluant les paiements d’intérêts au 31 décembre 2009:

FLUX FLUX DECOUVERTS SORTANTS ENTRANTS EMPRUNTS À BANCAIRES D’INSTRUMENTS D’INSTRUMENTS CRÉANCIERS CONTRATS DE LT ET CT ET AUTRES FINANCIERS FINANCIERS ET AUTRES LOCATION (CHF millions) À DES TIERS PASSIFS RÉGLÉS BRUTS RÉGLÉS BRUTS DETTES FINANCEMENT TOTAL

A vue ou dans le délai d’un an 310 12 184 (183) 272 2 597

Au cours de la deuxième année 1 - - - 3 - 4

Au cours de la troisième année 1 - - - 16 - 17

Au cours de la quatrième année - 1 - - - - 1

Au cours de la cinquième année - - - - - - -

Après cinq ans - 1 - - - - 1

116 117

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Le Groupe couvre ses expositions au risque de change pour leur montant net. Le solde net des flux bruts d’instruments financiers liquidés de CHF 1 million (2008: CHF 3 millions) représente la valeur nominale nette exprimée en francs suisses des contrats de change à terme du Groupe en cours au 31 décembre 2009.

Maturités contractuelles des passifs financiers incluant les paiements d’intérêts au 31 décembre 2008:

FLUX FLUX DECOUVERTS SORTANTS ENTRANTS EMPRUNTS À BANCAIRES D’INSTRUMENTS D’INSTRUMENTS CRÉANCIERS CONTRATS DE LT ET CT ET AUTRES FINANCIERS FINANCIERS ET AUTRES LOCATION (CHF millions) À DES TIERS PASSIFS RÉGLÉS BRUTS RÉGLÉS BRUTS DETTES FINANCEMENT TOTAL

A vue ou dans le délai d’un an 329 12 788 (785) 323 1 668

Au cours de la deuxième année 1 2 - - 1 1 5

Au cours de la troisième année 8 - - - 1 - 9

Au cours de la quatrième année - - - - - - -

Au cours de la cinquième année - - - - - - -

Après cinq ans 1 1 - - - - 2

ANALySES DE SENSIBILITÉ

Les estimations de variation des positions nettes en monnaies étrangères sont basées sur un affaiblissement immédiat de 5% du franc suisse face à toutes les autres monnaies par rapport aux niveaux en vigueur aux 31 décembre 2009 et 2008, les autres variables restant inchangées par ailleurs.

Analyse de sensibilité aux 31 décembre 2009 et 2008:

2009 2008

IMPACT SUR LE RÉSULTAT IMPACT SUR LE CAPITAL IMPACT SUR LE RÉSULTAT IMPACT SUR LE CAPITAL(CHF millions) PRODUITS / (CHARGES) AUGMENTATION / (DIMINUTION) PRODUITS / (CHARGES) AUGMENTATION / (DIMINUTION)

Dollar des Etats-Unis (USD) 1 4 (1) 8

Euro (EUR) (3) - (1) -

Franc CFA BEAC (XAF) 1 - 1 -

Livre sterling britannique (GBP) - 2 - 2

Dollar australien (AUD) - 2 - 2

Dollar canadien (CAD) - 5 - 2

Won coréen (KRW) - 1 - 1

Peso chilien (CLP) - 1 - 1

CAPITAL-ACTIONS ET ACTIONS PROPRES

ACTIONS TOTAL TOTAL CAPITAL-ACTIONS EN CIRCULATION PROPRES ÉMIS (CHF millions)

SOLDE AU 1ER jANVIER 2008 7 628 968 193 468 7 822 436 8

Actions propres remises en circulation 34 110 (34 110) - -

Actions propres acquises (189 642) 189 642 - -

SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2008 7 473 436 349 000 7 822 436 8

Actions propres remises en circulation 33 638 (33 638) - -

Actions propres acquises (7 188) 7 188 - -

SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2009 7 499 886 322 550 7 822 436 8

23

CAPITAL-ACTIONS ÉMIS

Entièrement libéré, le capital-actions de SGS SA de CHF 7 822 436 (2008: CHF 7 822 436) est divisé en 7 822 436 (2008: CHF 7 822 436) actions nominatives d’une valeur nominale de CHF 1 chacune. Toutes les actions, hormis les actions propres, confèrent un droit égal au dividende déclaré par la Société et un droit égal de vote.

ACTIONS PROPRES

Au 31 décembre 2009, SGS SA détenait, directement ou indirectement, 253 772 de ses propres actions. Par ailleurs, SGS SA comptabilise également dans ses états financiers consolidés, au titre des actions propres, 68 778 actions détenues par la Fondation (Fondation pour l’Intéressement du Personnel au Développement du Groupe SGS).

En 2009, 33 638 actions propres ont été remises en circulation afin de couvrir des droits d’option. Au cours de l’exercice, 7 188 actions propres ont été acquises au prix moyen de CHF 1 289.

ÉMISSION DE CAPITAL AUTORISÉ ET CONDITIONNEL

Le Conseil d’administration a le pouvoir d’augmenter le capital-actions de SGS SA d’un nombre maximal de 500 000 actions nominatives d’une valeur nominale de CHF 1 chacune, soit une augmentation maximale du capital-actions de CHF 500 000. Le Conseil d’administration est autorisé à émettre les nouvelles actions aux conditions du marché au moment de l’émission. Dans le cas où les nouvelles actions sont émises en vue d’une acquisition, le Conseil d’administration est autorisé à supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires ou à allouer ce droit de souscription à des tiers. Le droit d’augmenter le capital-actions, délégué par les actionnaires au Conseil d’administration, est valable jusqu’au 24 mars 2011.

Les actionnaires ont approuvé la création d’un capital-actions conditionnel de CHF 1 100 000, divisé en 1 100 000 actions nominatives d’une valeur nominale de CHF 1 chacune. Ce capital-actions conditionnel a pour but de fournir les actions nécessaires à la couverture des plans d’attribution d’options destinés au personnel ou à l’exercice des droits d’option ou de conversion susceptibles d’être attachés à des obligations convertibles ou à des instruments similaires liés aux capitaux propres que le Conseil est autorisé à émettre. Le droit de souscrire à ce capital conditionnel est réservé aux bénéficiaires de plans d’attribution d’options destinés au personnel et aux détenteurs d’obligations convertibles ou d’instruments d’emprunt similaires, le droit préférentiel de souscription des actionnaires étant par conséquent supprimé. Le Conseil d’administration est autorisé à déterminer le moment et les modalités de ces émissions, sous réserve qu’elles reflètent les conditions du marché. La période d’exercice des options ou des droits de conversion ne pourra excéder dix ans à compter de la date d’émission des instruments liés aux capitaux propres.

EMPRUNTS ET OBLIGATIONS RÉSULTANT DE CONTRATS DE LOCATION-FINANCEMENT

(CHF millions) 2009 2008

Découverts bancaires 3 1

Emprunts bancaires 311 332

Engagements de location-financement 2 2

TOTAL 316 335

A court terme 308 325

A long terme 8 10

La Société a souscrit des emprunts bancaires non garantis d’un montant de CHF 300 millions (2008: CHF 230 millions) dans le cadre d’engagements de crédit bilatéraux. L’intérêt est payé aux taux du marché.

Les taux d’intérêt sur les emprunts à long terme auprès de tiers varient de 0% à 9,75%, en fonction de la nature, de la monnaie et de la date d’échéance de l’emprunt; sur les emprunts à court terme auprès de tiers, ils varient de 0% à 13%.

Les emprunts auprès de tiers exposés au risque de juste valeur sur taux d’intérêt s’élèvent à CHF 9 millions (2008: CHF 28 millions), ceux exposés au risque de flux de trésorerie sur taux d’intérêt s’élèvent à CHF 305 millions. Ces derniers concernent essentiellement des emprunts à court terme de SGS SA (2008: CHF 306 millions).

24

118 119

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Les emprunts et les engagements de location-financement sont remboursables aux échéances suivantes:

EMPRUNTS ET DÉCOUVERTS ENGAGEMENTS DE LOCATION-FINANCEMENT(CHF millions) 2009 2008 2009 2008

A vue ou dans le délai d’un an 312 324 1 1

Au cours de la deuxième année 1 1 1 1

Au cours de la troisième année - 8 - -

Au cours de la quatrième année - - - -

Au cours de la cinquième année - - - -

Après cinq ans 1 - - -

TOTAL 314 333 2 2

La composition monétaire des emprunts et engagements de location-financement est la suivante:

EMPRUNTS ET DÉCOUVERTS ENGAGEMENTS DE LOCATION-FINANCEMENT(CHF millions) 2009 2008 2009 2008

Franc suisse (CHF) 300 230 - -

Euro (EUR) 1 82 1 1

Dollar des Etats-Unis (USD) 1 5 - -

Roupie indienne (INR) 1 4 - -

Peso colombien (COP) - 1 - -

Ariary malgache (MGA) 6 - - -

Ringgit de Malaisie (MYR) 2 5 - -

Real brésilien (BRL) 1 1 - -

Dirham marocain (MAD) - 3 - -

Franc guinéen (GNF) 1 - - -

Autres 1 2 1 1

TOTAL 314 333 2 2

OBLIGATIONS AU TITRE DES PRESTATIONS DE RETRAITELes principaux régimes de retraite à prestations définies au sein du Groupe sont ceux de Suisse, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, d’Allemagne, d’Italie, de France et de Taïwan. Les cotisations à la plupart de ces régimes sont versées à des fonds de pension qui sont des entités juridiques indépendantes.

Le Groupe gère d’autres régimes d’avantages postérieurs à l’emploi, principalement des programmes de soins médicaux aux Etats-Unis. Au 31 décembre 2009, ceux-ci représentent une obligation au titre des prestations définies de CHF 9 millions (2008: CHF 9 millions). La méthode de comptabilisation et la fréquence des évaluations sont comparables à celles utilisées pour les régimes de retraite à prestations définies. Les hypothèses de taux d’évolution des coûts médicaux n’ont pas d’effet significatif sur les montants comptabilisés dans le compte de résultat.

25

Rapprochement entre actifs et passifs figurant au bilan au 31 décembre, relatifs aux obligations au titre des prestations définies et aux régimes d’avantages postérieurs à l’emploi:

(CHF millions) 2009 2008

Valeur actualisée des obligations financées 736 653

Juste valeur des actifs des régimes (657) (545)

CAPITAUX NETS INVESTIS 79 108

Valeur actualisée des obligations non financées 56 52

Coût des services passés non encore comptabilisé - (1)

Plafonnement de l’actif au titre des régimes de retraite 11 3

PASSIF NET 146 162

Montants inscrits au compte de résultat:

(CHF millions) 2009 2008

Coût des services rendus sur l’exercice 12 14

Coût financier 39 40

Rendement attendu des actifs des régimes (36) (46)

(Crédit) / coût des services rendus - (3)

TOTAL COMPRIS DANS LES FRAIS DE PERSONNEL 15 5

Montants inscrits à l’état du résultat global:

(CHF millions) 2009 2008

MONTANT CUMULÉ EN DÉBUT D’EXERCICE 194 119

Pertes / (profits) actuariels nets comptabilisés pour l’exercice 21 133

Plafonnement de l’actif au titre des régimes de retraite 4 (32)

Différences de conversion 10 (26)

MONTANT CUMULÉ EN FIN D’EXERCICE 229 194

Le montant cumulé des bénéfices et pertes comptabilisés dans l’état du résultat global s’élevait à la fin de la période à CHF 218 millions (2008: CHF 191 millions).

Variations du passif net durant l’exercice:

(CHF millions) 2009 2008

PASSIF NET AU 1ER jANVIER 162 113

Changement de périmètre 1 (4) -

Différence de conversion 3 (14)

Charges / (produits) figurant au compte de résultat 15 5

Cotisations payées par le Groupe (55) (42)

(Actifs) / passifs nets assumés lors d’un regroupement d’entreprises - (1)

Plafonnement de l’actif au titre des régimes de retraite 4 (32)

Pertes / (profits) actuariels nets comptabilisés pour l’exercice 21 133

PASSIF NET AU 31 DÉCEMBRE 146 162

1. Deux régimes de retraite antérieurement traités comme étant à cotisations définies sont désormais considérés dans le cadre d’IAS 19

comme des régimes à prestations définies et ont été ajoutés au périmètre durant l’exercice.

120 121

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La variation de l’obligation au titre des prestations définies se présente comme suit:

(CHF millions) 2009 2008

Valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations à l’ouverture 705 813

Changement de périmètre 1 11 -

Coût des services rendus sur l‘exercice 12 14

Coût financier 39 40

Cotisations des participants aux régimes 7 7

Ecarts actuariels 57 (33)

(Crédit) / coût des services rendus - (3)

Effets des réductions de régimes - (1)

Passifs assumés lors d’un regroupement d’entreprises - 5

Différences de conversion 4 (91)

Prestations payées (43) (46)

OBLIGATION AU TITRE DES PRESTATIONS DÉFINIES AU 31 DÉCEMBRE 792 705

1. Deux régimes de retraite antérieurement traités comme étant à cotisations définies sont désormais considérés dans le cadre d’IAS 19

comme des régimes à prestations définies et ont été ajoutés au périmètre durant l’exercice.

La variation de la juste valeur des actifs des régimes se présente comme suit:

(CHF millions) 2009 2008

Juste valeur des actifs des régimes à l’ouverture 545 734

Changement de périmètre 1 15 -

Rendement attendu 36 46

(Pertes) / profits actuariels 36 (165)

Cotisations des participants aux régimes 7 5

Cotisations de l’employeur 55 42

Actifs acquis lors d’un regroupement d’entreprises - 4

Différences de change sur les régimes étrangers 6 (76)

Prestations payées (43) (45)

jUSTE VALEUR DES ACTIFS DES RÉGIMES AU 31 DÉCEMBRE 657 545

1. Deux régimes de retraite antérieurement traités comme étant à cotisations définies sont désormais considérés dans le cadre d’IAS 19

comme des régimes à prestations définies et ont été ajoutés au périmètre durant l’exercice.

Les actifs des régimes n’incluent aucun droit à remboursement. Les actifs des régimes ont dégagé un rendement effectif correspondant à un bénéfice de CHF 72 millions (2008: perte de CHF 119 millions). Le Groupe prévoit de cotiser en 2010 pour un montant approximatif de CHF 39 millions à ses régimes à prestations définies.

Les grandes catégories d’actifs des régimes, en pourcentage du total des actifs des régimes, se présentent comme suit:

(Moyenne pondérée en %)) 2009 2008

Actions 38.5 33.0

Obligations 36.0 37.6

Biens immobiliers 15.5 17.4

Autres 10.0 12.0

TOTAL 100.0 100.0

Les actifs figurant à la rubrique «Autres» consistent essentiellement en liquidités et valeurs assimilées ainsi qu’en actifs liés à des contrats d’assurance.

SGS occupe des immeubles figurant dans les actifs des régimes pour une juste valeur de marché de CHF 2 millions (2008: CHF 2 millions). Les loyers payés correspondent à ceux normalement pratiqués sur le marché. Les actifs des régimes n’incluent aucune action SGS SA.

L’hypothèse de rendement attendu des actifs des régimes est établie sur une base uniforme, prenant en considération les rendements historiques à long terme, l’allocation des actifs et la pondération des portefeuilles, ainsi que des estimations de rendements futurs à long terme.

Les hypothèses actuarielles varient selon la situation économique et sociale locale. Les principales hypothèses actuarielles moyennes pondérées, utilisées dans l’évaluation du coût des prestations pour 2009 et 2008, sont les suivantes:

(Moyenne pondérée en %)) 2009 2008

Taux d’actualisation 5.0 5.4

Rendement des actifs 6.3 6.6

Taux d’augmentation futur des salaires 3.1 3.0

Augmentations futures des retraites 1.2 0.9

Hypothèse de taux d’évolution des coûts médicaux retenue pour l’exercice suivant 9.5 10.0

Taux d’évolution final 5.0 5.0

Année au cours de laquelle sera atteint le taux d’évolution final 2019 2019

La situation de financement des obligations au titre des prestations de retraite pour l’exercice en cours et les exercices précédents est la suivante:

(CHF millions) 2009 2008 2007 2006 2005

Obligations au titre des prestations définies 792 705 813 900 899

Actifs des régimes (657) (545) (734) (712) (661)

Découvert 135 160 79 188 238

Pertes / (gains) liés à l’expérience sur les passifs des régimes (15) 5 4 2 18

Pertes / (gains) liés à l’expérience sur les actifs des régimes (36) 165 5 (13) 23

En 2009, le coût relatif aux régimes de retraite à prestations définies s’est établi à CHF 25 millions (2008: CHF 32 millions).

PROVISIONS

LITIGES ET ACTIONS EN GARANTIE DÉMOBILISATION ET (CHF millions) SUR DES SERVICES RENDUS RÉORGANISATION AUTRES PROVISIONS TOTAL

AU 1ER jANVIER 2009 64 50 20 134

Constitutions de provisions 17 26 4 47

Dissolutions de provisions (7) (6) (7) (20)

Paiements (13) (24) (1) (38)

Différences de conversion (1) 1 1 1

AU 31 DÉCEMBRE 2009 60 47 17 124

S’analysant comme: 2009 2008

Engagement à court terme 21 29

Engagement à long terme 103 105

124 134

26

122 123

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Un certain nombre de sociétés du Groupe sont confrontées à des litiges et actions qui sont liés à leurs activités normales et peuvent, de fait, être considérés comme des demandes de garantie sur des services rendus. La provision pour litiges et garanties représente la somme des montants estimés, à verser au titre des demandes de garantie identifiées et des pertes subies, mais non encore comptabilisées. Elle constitue par conséquent une estimation des paiements futurs nécessaires au règlement des demandes de garantie, qu’elles aient été comptabilisées ou non.

Cette estimation résulte d’un processus complexe tenant compte de l’incertitude et se fondant sur des prévisions avisées, l’évaluation actuarielle et le jugement de la Direction. Toute modification de ces estimations est comptabilisée dans le compte de résultat de la période au cours de laquelle elle est intervenue.

Le moment où interviendront les paiements relatifs à ces litiges et demandes de garantie est délicat à apprécier, car il dépendra, dans la majorité des cas, de l’issue des procédures administratives et judiciaires en cours. Le Groupe n’actualise pas ses provisions puisque l’échéance des paiements ne peut être déterminée de manière raisonnable et fiable.

Sur la base de toutes les informations actuellement disponibles, la Direction estime que les provisions reflètent correctement l’exposition aux litiges et demandes de garantie se rapportant à des services rendus. L’issue définitive de ces procédures ne devrait pas avoir d’impact significatif sur la situation financière du Groupe, ses résultats d’exploitation ou ses flux de trésorerie.

Pour certains contrats à long terme, généralement d’une durée de deux à cinq ans, le Groupe a l’obligation de démanteler des infrastructures et de licencier du personnel à l’échéance du contrat. Ces coûts de démobilisation font l’objet de provisions pendant la période de validité du contrat.

L’expérience a montré que ces contrats peuvent être soit prolongés, soit dénoncés plus tôt que prévu. L’évaluation du moment où ces dépenses de démobilisation seront encourues étant difficile, ces montants ne sont pas actualisés. Certaines législations prévoient l’obligation de verser des indemnités de départ lorsque des collaborateurs quittent le Groupe. Ces obligations sont incluses dans les autres provisions.

CRÉANCIERS COMMERCIAUX ET AUTRES DETTES

(CHF millions) 2009 2008

Créanciers commerciaux 162 181

Autres dettes 103 100

Autres dettes financières 123 122

TOTAL 388 403

Les créanciers commerciaux et autres dettes représentent principalement des sommes à payer pour des achats aux fournisseurs ainsi que d’autres coûts d’exploitation en cours.

Aux 31 décembre 2009 et 2008, la juste valeur du poste «créanciers commerciaux et autres dettes» était proche de sa valeur comptable.

AUTRES CRÉANCIERS ET COMPTES DE RÉGULARISATION

(CHF millions) 2009 2008

Comptes de régularisation 413 403

Honoraires facturés d’avance 44 46

Avances reçues des clients 42 41

Passifs dérivés 4 23

TOTAL 503 513

Aux 31 décembre 2009 et 2008, la juste valeur du poste «autres créanciers et comptes de régularisation» était proche de sa valeur comptable.

27

28

PASSIFS ÉVENTUELS

Dans le cours normal de leurs activités, le Groupe et ses filiales sont parties à divers litiges et actions judiciaires. La Direction estime que l’issue d’aucune de ces procédures judiciaires n’aura d’influence négative substantielle sur la situation financière du Groupe, ses résultats d’exploitation ou ses flux de trésorerie.

GARANTIES

(CHF millions) ÉMISES EN 2009 ÉMISES EN 2008

Garanties 122 106

Garanties de bonne exécution 88 103

TOTAL 210 209

Le Groupe a accordé des garanties inconditionnelles à certains établissements financiers ayant accordé des facilités de crédit (prêts et cautionnements) à ses filiales. De plus, il a émis des garanties de bonne exécution et des cautions de soumission à des clients commerciaux pour le compte de ses filiales. La Direction estime qu’il est très peu probable qu’un paiement significatif devienne exigible dans le cadre de ces garanties.

CONTRATS DE LOCATION SIMPLELes engagements relatifs aux contrats de location simple se présentent comme suit:

(CHF millions) 2009 2008

Moins d’un an 79 66

Entre un et cinq ans 136 112

Plus de cinq ans 27 14

TOTAL 242 192

Le Groupe loue la plus grande partie de ses locaux de bureaux et de laboratoires, ainsi que les véhicules et équipements. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2009, un montant de CHF 122 millions était inscrit en charges au compte de résultat au titre des contrats de location simple (2008: CHF 102 millions).

2930

31

124 125

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RÉGIMES D’AVANTAGES SUR CAPITAUX PROPRES

Certains administrateurs et collaborateurs du Groupe SGS ont le droit de participer chaque année à un plan d’attribution d’options. Les avantages (traités comme des transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres) consistent dans le droit d’acheter des actions SGS SA à un prix prédéterminé, par l’intermédiaire d’un plan d’options cotées.

Attributions aux membres du Conseil d’administration et de l’Operations Council

Un total de 1 867 105 options donnant le droit d’acheter des actions de SGS SA au prix d’exercice de CHF 1 064 (100 options donnent le droit d’acheter une action et chaque option arrive à échéance en janvier 2014 [ces options sont appelées ci-après SGSGU]) a été attribué aux membres de l’Operations Council et du Conseil d’administration en 2009. Un tiers de ces options a été ou sera acquis pendant chacune des années 2009, 2010 et 2012 et pourra être exercé ou vendu entre 2012 et 2014. Au moment de l’attribution, ces options représentaient une valeur totale (calculée sur la base de la valeur fiscale suisse) de CHF 2 651 289. La juste valeur estimée des options attribuées s’élevait au moment de l’attribution à CHF 4 593 078.

Attributions à d’autres collaborateurs

En 2009, 2 209 033 options SGSGU supplémentaires ont été attribuées à des collaborateurs autres que les membres de l’Operations Council et du Conseil d’administration. Un tiers de ces options a été ou sera acquis pendant chacune des années 2009, 2010 et 2012 et pourra être exercé ou vendu entre 2012 et 2014. Au moment de l’attribution, ces options représentaient une valeur totale (calculée sur la base de la valeur fiscale suisse) de CHF 3 136 827. La juste valeur estimée des options attribuées s’élevait au moment de l’attribution à CHF 5 434 221.

Plan d’incitation à long terme (LTI)

Aucune option n’a été accordée en 2009 dans le cadre du plan d’incitation à long terme du Groupe. Des informations complémentaires figurent dans le rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise (pages 64 à 81).

En 2008, le Groupe a créé un nouveau plan d’incitation discrétionnaire à long terme (SGSMO - 2008 LTI), destiné à certains cadres dirigeants du Groupe. Les options seront acquises en janvier 2012 si l’objectif d’un BPA minimum de CHF 105 est atteint ou dépassé en 2011 et si le bénéficiaire est toujours employé par le Groupe ou lui rend des services à la date d’acquisition. Le Groupe a attribué 5 937 500 options du plan SGSMO - 2008 LTI. Au moment de l’attribution, ces options représentaient une valeur totale (calculée sur la base de la valeur fiscale suisse) de CHF 14 071 875. La juste valeur estimée des options attribuées s’élevait au moment de l’attribution à CHF 14 071 875.

En 2009, le Groupe a attribué 50 000 options supplémentaires du plan d’incitation discrétionnaire à long terme (SGSMO - 2008 LTI) à un membre de la Haute Direction (juste valeur estimée: CHF 118 500) et 40 000 options à d’autres collaborateurs (juste valeur estimée: CHF 94 800).

OPTIONS OPTIONS PÉRIODE D’EXERCICE PRIX EN COURS AU 31 EXERCÉES OU EN COURS AU 31DESCRIPTION DE À D’EXERCICE 1 DÉCEMBRE 2008 ATTRIBUÉES ANNULÉES AjUSTÉES DÉCEMBRE 2009

SGSMU-Emises ordinairement Jan-08 Jan-10 731.07 1 799 800 - - (1 560 826) 238 974

SGSGF - Emises ordinairement Jan-09 Jan-11 994.99 3 488 302 - (5 668) (2 179 971) 1 302 663

SGSGF - 2006 LTI Jan-09 Jan-11 994.99 5 555 000 - - (3 210 000) 2 345 000

SGSFS - Emises ordinairement Jan-10 Jan-12 1 283.00 2 797 006 - (29 860) - 2 767 146

SGSMO - Emises ordinairement Jan-11 Jan-13 1 321.96 3 465 516 - (64 299) - 3 401 217

SGSMO - 2008 LTI Jan-11 Jan-13 1 321.96 5 937 500 90 000 (180 000) - 5 847 500

SGSGU - Emises ordinairement Jan-12 Jan-14 1 050.70 - 4 076 138 (38 028) - 4 038 110

TOTAL 23 043 124 4 166 138 (317 855) (6 950 797) 19 940 610

Dont options exerçables au 31 décembre 1 982 281 3 886 637

1. Le prix d’exercice des options a été ajusté conformément à la pratique en vigueur sur le marché en matière de réductions de capital

et de dividendes spéciaux.

32La juste valeur des options attribuées au cours de l’exercice est basée sur leur valeur de marché à la date d’attribution. Toutes les options sont cotées en bourse. Le Groupe ne connaissant pas les dates d’exercice, il n’est pas possible de calculer le prix moyen pondéré de l’action à la date d’exercice.

Au cours de l’exercice, le Groupe a comptabilisé des charges d’un montant total de CHF 13 millions (2008: CHF 17 millions), relatives à des transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres.

Actions disponibles pour des plans d’option futurs: TOTAL

AU 1ER jANVIER 2008 (8 226)

Actions rachetées 189 642

Options attribuées (Plan SGSMO) (96 109)

Options annulées (2 074)

AU 31 DÉCEMBRE 2008 83 233

Actions rachetées 7 188

Options attribuées (Plan SGSGU) (40 771)

Options annulées 4 897

AU 31 DÉCEMBRE 2009 54 547

Au 31 décembre 2009, Groupe disposait du nombre d’actions suivant pour satisfaire aux plans d’attribution d’options et d’achat d’actions:

TOTAL 2009 TOTAL 2008

Nombre d’actions non allouées détenues 321 076 347 526

Actions détenues pour les plans d’option 2005 (13 566) (47 204)

Actions détenues pour les plans d’option 2006 (92 116) (92 173)

Actions détenues pour les plans d’option 2007 (28 211) (28 807)

Actions détenues pour les plans d’option 2008 (92 250) (96 109)

Actions détenues pour les plans d’option 2009 (40 386) -

ACTIONS DISPONIBLES POUR DES PLANS D’OPTION FUTURS AU 31 DÉCEMBRE 54 547 83 233

Le Groupe a conclu des accords avec diverses banques aux termes desquels le Groupe a l’obligation de vendre à ces banques les actions sous-jacentes au plan d’attribution d’options au prix d’exercice correspondant lorsque ces actions parviennent à la fin de la période de blocage. Les banques ne sont pas tenues d’acheter ces actions.

TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉESLes transactions entre la Société et ses filiales qui sont des parties liées au Groupe ont été éliminées lors de la consolidation et ne sont pas mentionnées dans la note.

RÉMUNÉRATION DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DE L’OPERATIONS COUNCIL

La rémunération des membres du Conseil d’administration et de l’Operations Council au cours de l’exercice a été la suivante:

(CHF millions) 2009 2008

Avantages à court terme 14 15

Avantages postérieurs à l’emploi 1 1

Paiements fondés sur des actions 1 5 14

TOTAL 20 30

1. Valeur de marché à la date d’attribution.

33

La rémunération des membres du Conseil d’administration et de l’Operations Council est fixée par le comité de nomination et de rémunération. Des informations complémentaires figurent dans le rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise (pages 64 à 81).

126 127

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En 2009 et 2008, aucun membre du Conseil d’administration ou de l’Operations Council n’avait d’intérêt personnel dans une transaction liée à l’activité du Groupe, quelle qu’elle soit.

Le Président du Conseil d’administration et l’Operations Council (y compris les membres de la Haute Direction) participent aux plans d’attribution d’options dans les conditions décrites à la note 32.

En 2009, les honoraires des membres du Conseil d’administration se dont élevés à CHF 1 605 000 (2008: CHF 1 433 00). En outre, le Président du Conseil d’administration a reçu des options pour une valeur totale de CHF 237 680 (2008: CHF 637 184).

La rémunération totale (espèces et options) payée à l’Operations Council (y compris les membres de la Haute Direction) s’est élevée à CHF 16 343 895 (2008: CHF 16 478 066); le montant pour 2008 n’inclut pas les CHF 9 788 100 supplémentaires liés au Plan LTI 2008. Le montant pour 2009 n’inclut pas les CHF 118 500 supplémentaires liés au Plan LTI 2008.

La rémunération versée aux membres du Conseil d’administration et de la Haute Direction, dont la loi suisse requiert la communication, figure dans l’annexe aux comptes de SGS SA aux pages 135 à 141 de ce rapport.

PRêTS À DES MEMBRES DES ORGANES DE DIRECTION

Au 31 décembre 2009, aucun prêt ou crédit ni aucune avance n’était dû au Groupe par les membres de ses organes dirigeants (sans changement par rapport à l’année précédente).

TRANSACTIONS AVEC D’AUTRES PARTIES LIÉES

Au cours de l’exercice, le Groupe a rendu des services d’inspection, de vérification, d’analyse et de certification à d’autres parties liées dans des conditions commerciales normales. Ces services ont généré un chiffre d’affaires total de CHF 15,2 millions (2008: CHF 14,8 millions). Les créances clients non payées y relatives s’établissaient au 31 décembre 2009 à CHF 4,2 millions (2008: CHF 5,3 millions). Ces créances clients non payées sont réglables en espèces à leur échéance et ne sont liées à aucune garantie particulière de bonne exécution ni autre garantie. Aucune dépense n’a été encourue en 2009 et 2008 en relation avec des créances douteuses ou irrécouvrables dues par ces parties liées.

PRINCIPAUX ACTIONNAIRESAu 31 décembre 2009, Exor détenait 15,00% (2008: 15,00%) du capital-actions et des droits de vote de la Société, M. August von Finck et des membres de sa famille, agissant de concert, en détenaient 14,96% (2008: 25,05%), Allianz SE 7,40% (2008: 7,40%), The Capital Group Companies 3,51% (2008: moins de 3%) et Bank of New York Mellon Corporation 3,01% (2008: 3,01%).

Le Groupe SGS détenait 4,12% du capital-actions de la Société (2008: 4,46%).

APPROBATION DES ÉTATS FINANCIERS ET ÉVÉNEMENTS ULTÉRIEURSLe Conseil d’administration est responsable de l’établissement et de la présentation des états financiers. Ces états financiers, dont la publication a été autorisée par le Conseil d’administration le 21 janvier 2010, seront soumis à l’Assemblée générale annuelle de la Société, le 22 mars 2010.

Avec effet au 1er janvier 2010, le Groupe a conclu un accord définitif portant sur l’acquisition de 100% du capital-actions émis de la société Intron Holding BV implantée à Sittard, aux Pays-Bas. Le groupe Intron, qui fournit des services d’inspection, d’analyse, de certification, de conseil ainsi que de gestion de projets destinés au secteur de la construction, réalise un chiffre d’affaires annuel supérieur à EUR 13 millions. En raison de la date de cette opération, il n’est pas possible d’indiquer les montants définitifs de la sortie nette de trésorerie au titre de l’acquisition, de la juste valeur des actifs et passifs acquis ainsi que du goodwill résultant de la transaction.

34

35

RAPPORT DE L’ORGANE DE RÉVISION à l’Assemblée générale de

SGS SA, GENÈVE

RAPPORT SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

En notre qualité d’organe de révision, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés (compte de résultat, état du résultat global, bilan, tableau des flux de trésorerie, état des variations des fonds propres et notes) du Groupe SGS présentés aux pages 84 à 126, pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2009.

Responsabilité du Conseil d’administration

La responsabilité de l’établissement des comptes consolidés, conformément avec les International Financial Reporting Standards (IFRS) et les dispositions légales, incombe au Conseil d’administration. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation fidèle des comptes consolidés afin que ceux-ci ne contiennent pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, le Conseil d’administration est responsable du choix et de l’application de méthodes comptables appropriées, ainsi que des estimations comptables adéquates.

Responsabilité de l’organe de révision

Notre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Nous avons effectué notre audit conformément à la loi suisse, aux Normes d’audit suisses (NAS) ainsi que selon les International Standards on Auditing (ISA). Ces normes requièrent de planifier et réaliser l’audit de manière telle à obtenir une assurance raisonnable que les comptes consolidés ne contiennent pas d’anomalies significatives.

Un audit inclut la mise en oeuvre de procédures d’audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations fournies dans les comptes consolidés. Le choix des procédures d’audit relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que les comptes consolidés puissent contenir des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en compte le système de contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation fidèle des comptes consolidés, pour définir les procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comprend, en outre, une évaluation de l’adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de la présentation des comptes consolidés dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour former notre opinion d’audit.

Opinion

Selon notre appréciation, les comptes consolidés pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2009 donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats en accord avec les IFRS et sont conformes à la loi suisse.

RAPPORT SUR D’AUTRES DISPOSITIONS LÉGALES

Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrément conformément à la loi sur la surveillance de la révision (LSR) et d’indépendance (art. 728 CO et art. 11 LSR) et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notre indépendance.

Conformément à l’art. 728a al. 1 ch. 3 CO et à la Norme d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un système de contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des comptes consolidés, défini selon les prescriptions du Conseil d’administration.

Nous recommandons d’approuver les comptes consolidés qui vous sont soumis.

DELOITTE SA

Peter Quigley Fabien BryoisExpert-réviseur agréé Expert-réviseur agrééRéviseur responsable

Genève, le 21 janvier 2010

128 129

SU

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SA

2009. COLLABORATEURS SGS, 59 000

1999. COLLABORATEURS SGS, 37 500

1989. COLLABORATEURS SGS, 21 000

130 131

SU

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GS

SA

COMPTE DE RÉSULTATAU 31 DÉCEMBRE

(CHF millions) 2009 2008

PRODUITS

Dividendes des filiales 779 141

Intérêts créditeurs 37 44

Autres produits 1 1

Gain de change, net 2 -

TOTAL DES PRODUITS 819 186

CHARGES

Frais généraux (5) (4)

Liquidations de filiales, net (1) -

Amortissements (1) (1)

Charges financières (21) (25)

Variation des provisions 12 (5)

Perte de change, net - (48)

TOTAL DES CHARGES (16) (83)

BÉNÉFICE

Bénéfice avant impôts 803 103

Impôts (11) (6)

BÉNÉFICE DE L’EXERCICE 792 97RÉSULTATS SGS SA

132 133

SU

LTA

TS S

GS

SA

SGS SA (ci-après «la Société») est la société mère du Groupe SGS qui détient et finance, de manière directe ou

indirecte, ses filiales et coentreprises dans le monde entier. Les états financiers ont été établis conformément aux

principes comptables requis par la loi suisse. Durant l’exercice, il n’y a pas eu de changement de principes comptables.

NOTESBILAN AU 31 DÉCEMBRE(AvANT RÉPARTITION DU BÉNÉFICE)

(CHF millions) 2009 2008

ACTIF

ACTIF IMMOBILISÉ

Terrains, immeubles et équipements 4 4

Immobilisations financières

Participations 947 808

Prêts aux filiales 653 867

TOTAL ACTIF IMMOBILISÉ 1 604 1 679

ACTIFS CIRCULANTS

Créances sur les filiales 1 36

Autres actifs circulants 5 3

Liquidités et valeurs assimilées 379 300

TOTAL ACTIF CIRCULANT 385 339

TOTAL ACTIF 1 989 2 018

PASSIF

CAPITAL ET RÉSERvES

Capital-actions 8 8

Réserve générale 34 34

Réserve pour actions propres 238 253

Bénéfice au bilan 857 427

TOTAL FONDS PROPRES 1 137 722

FONDS ÉTRANGERS

Engagements à long terme

Dettes envers les filiales - 290

Engagements à court terme

Provisions 34 37

Dettes envers les filiales 505 729

Autres engagements à court terme et comptes de régularisation 13 10

Emprunts bancaires 300 230

TOTAL FONDS ÉTRANGERS 852 1 296

TOTAL PASSIF 1 989 2 018

TOTAL FONDS PROPRES(CHF millions) CAPITAL-ACTIONS RÉSERvE GÉNÉRALE RÉSERvE POUR ACTIONS PROPRES BÉNÉFICE AU BILAN TOTAL

SOLDE AU 1ER JANvIER 2008 8 34 54 799 895

Dividendes payés - - - (270) (270)

Augmentation de la réserve pour actions propres - - 199 (199) -

Bénéfice de l’exercice - - - 97 97

SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2008 8 34 253 427 722

Dividendes payés - - - (377) (377)

Diminution de la réserve pour actions propres - - (15) 15 -

Bénéfice de l’exercice - - - 792 792

SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2009 8 34 238 857 1 137

1PRINCIPALES CONvENTIONS COMPTABLES

INvESTISSEMENTS DANS LES FILLIALES

Les investissements dans des filiales sont évalués au coût d’acquisition, déduction faite d’un ajustement pour dépréciation.

MONNAIES ÉTRANGÈRES

Les éléments du bilan libellés en monnaies étrangères sont convertis aux cours de fin d’année, à l’exception des investissements dans les filiales, lesquels sont convertis aux taux de change historiques. L’ensemble des gains et pertes non réalisés sur des opérations de change est

pris en compte dans le calcul du bénéfice net, à l’exception des gains non réalisés à long terme, lesquels sont différés.

ÉvALUATION DU RISQUE

Le Conseil d’administration suit en permanence les risques potentiels, susceptibles de mettre en péril la capacité du Groupe à atteindre ses objectifs stratégiques, à travers l’approbation de tous les investissements et transactions d’importance ainsi que de tous les changements par l’Operations Council. En outre, une évaluation annuelle des risques est réalisée conjointement avec l’Operations Council, de manière à garantir que le Groupe répond efficacement aux changements affectant la situation économique, aux tendances du marché et aux mutations internes.

L’évaluation annuelle des risques fait l’objet d’une procédure en trois étapes. Par roulement, chaque membre de l’Operations Council est invité à identifier, dans ses domaines de responsabilité, les principaux risques susceptibles d’empêcher le Groupe de mettre

en œuvre sa stratégie et d’atteindre ses objectifs d’entreprise. Tous ces risques sont ensuite classés selon leur importance potentielle, leur probabilité et l’efficacité avec laquelle ils sont gérés par la Direction. L’application de ce référentiel permet d’identifier le profil des principaux risques d’entreprise encourus par le Groupe dans chaque zone géographique et dans chaque pôle d’activité, puis de le suivre d’année en année.

Au nom de l’ensemble du Conseil d’administration, le comité d’audit examine les résultats de l’évaluation des risques décrite ci-dessus et les discute avec la Direction, en présence de l’organe de révision externe. Une importance particulière est attachée au fait que le profil de risque couvre tous domaines préoccupants identifiés par le Conseil d’administration et que l’Operations Council a mis en place des contrôles internes en vue de surveiller l’évolution de ces risques et d’atténuer leur impact probable à un stade précoce. Les résultats de la procédure décrite ci-dessus ont été approuvés par le Conseil d’administration le 22 octobre 2009.

2

134 135

SU

LTA

TS S

GS

SA

CAPITAL-ACTIONS ÉMIS

Entièrement libéré, le capital-actions de SGS SA de CHF 7 822 436 (2008: CHF 7 822 436) est divisé en 7 822 436 (2008: 7 822 436) actions nominatives d’une valeur nominale de CHF 1 chacune. Toutes les actions, hormis les actions propres, confèrent un droit égal au dividende déclaré par la Société et un droit égal de vote.

ACTIONS PROPRES

Au 31 décembre 2009, SGS SA détenait, directement ou indirectement, 253 772 de ses propres actions, pour lesquelles SGS SA a constitué une «réserve pour actions propres». Par ailleurs, SGS SA comptabilise également dans ses états financiers consolidés, au titre des actions propres, 68 778 actions détenues par la Fondation (Fondation pour l’Intéressement du Personnel au Développement du Groupe SGS).

En 2009, 33 638 actions propres ont été remises en circulation afin de couvrir des droits d’option. Au cours de l’exercice, 7 188 actions propres ont été acquises par une filiale au prix moyen de CHF 1 289. Un mouvement correspondant a été enregistré dans la réserve pour actions propres.

ÉMISSION DE CAPITAL AUTORISÉ ET CONDITIONNEL

Le Conseil d’administration a l’autorisation d’augmenter le capital-actions de la Société de 500 000 actions nominatives, au maximum, d’une valeur nominale de CHF 1 chacune, ce qui correspond à une augmentation maximale de CHF 500 000 du capital-actions. Le Conseil d’administration est autorisé à émettre les nouvelles actions aux conditions du marché prévalant au moment de l’émission. Dans le cas où les nouvelles actions sont émises en vue d’une acquisition, le Conseil d’administration est autorisé à supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires ou à allouer ce droit de souscription à des tiers. Le droit d’augmenter le capital-actions, délégué par les actionnaires au Conseil d’administration, est valable jusqu’au 24 mars 2011.

Les actionnaires ont approuvé la création d’un capital-actions conditionnel de CHF 1 100 000, divisé en 1 100 000 actions nominatives d’une valeur nominale de CHF 1 chacune. Ce capital-actions conditionnel a pour but de fournir les actions nécessaires à la couverture des plans d’attribution d’options destinés au personnel ou à l’exercice des droits d’option ou de conversion susceptibles d’être attachés à des obligations convertibles ou à des instruments similaires liés aux capitaux propres que le Conseil est autorisé à émettre. Le droit de souscrire à ce capital conditionnel est réservé aux bénéficiaires de plans d’attribution d’options destinés au personnel et aux détenteurs d’obligations convertibles ou d’instruments d’emprunt similaires, le droit préférentiel de souscription des actionnaires étant par conséquent supprimé. Le Conseil d’administration est autorisé à déterminer le moment et les modalités de ces émissions, sous réserve qu’elles reflètent les conditions du marché. La période d’exercice des options ou des droits de conversion ne pourra excéder dix ans à compter de la date d’émission des instruments liés aux capitaux propres.

4 EMPRUNTS BANCAIRESLa Société a souscrit des emprunts bancaires non garantis d’un montant de CHF 300 millions (2008: CHF 230 millions) dans le cadre d’engagements de crédit bilatéraux. L’intérêt est payé aux taux du marché.3

CAPITAL-ACTIONS

TOTAL CAPITAL-ACTIONS EN CIRCULATION ACTIONS PROPRES TOTAL ÉMIS (CHF millions)

SOLDE AU 1ER JANvIER 2008 7 628 968 193 468 7 822 436 8

Actions propres remises en circulation 34 110 (34 110) - -

Actions propres acquises, net (189 642) 189 642 - -

SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2008 7 473 436 349 000 7 822 436 8

Actions propres remises en circulation 33 638 (33 638) - -

Actions propres acquises, net (7 188) 7 188 - -

SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2009 7 499 886 322 550 7 822 436 8

RÉMUNÉRATION, ACTIONNARIAT ET PRÊTS

7.1. PRINCIPES DE RÉMUNÉRATION DE LA SOCIÉTÉ

Les principes supérieurs de rémunération du Groupe sont arrêtés par le Conseil d’administration. Les objectifs de ces principes sont doubles: a) attirer et conserver les meilleurs talents disponibles dans le secteur professionnel et b) motiver les collaborateurs et cadres à créer de la valeur pour les actionnaires en favorisant la réalisation de performances financières pérennes.

Dans cette tâche, le Conseil d’administration est assisté du comité de nomination et de rémunération, lequel est composé d’administrateurs non exécutifs indépendants. Le comité agit, d’une part, à titre consultatif auprès du Conseil d’administration et, de l’autre, comme un organe décisionnaire dans les domaines que le Conseil d’administration a délégué au comité. La rémunération des administrateurs, y compris celle du Président du Conseil d’administration et du Chief Executive Officer, est soumise à l’approbation de l’ensemble du Conseil d’administration sur proposition du comité. La rémunération des autres membres de l’Operations Council est approuvée par le comité sur proposition du Chief Executive Officer. Ni le Président du Conseil d’administration ni le Chief Executive Officer ne sont autorisés à participer aux discussions et aux décisions concernant leur propre rémunération. Les principes généraux de rémunération, ainsi que la mise en œuvre des plans d’incitation à long terme, sont arrêtés par le Conseil d’administration sur proposition du comité.

GARANTIES(CHF millions) 2009 ÉMISES 2009 UTILISÉES 2008 ÉMISES 2008 UTILISÉES

Garanties 136 73 208 139

Garanties de bonne exécution 22 22 23 23

TOTAL 158 95 231 162

Le Groupe a consenti des garanties inconditionnelles ou remis des lettres de confort à des établissements financiers ayant accordé des facilités de crédit (prêts et cautionnements) à ses filiales. De plus, il a émis des garanties de bonne exécution à des clients commerciaux pour le compte de ses filiales.

La Société fait partie d’un groupe d’imposition TVA l’englobant elle-même ainsi que d’autres sociétés du Groupe en Suisse.

7

5

6 vALEUR D’ASSURANCE-INCENDIE DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

(CHF millions) 2009 2008

Immeubles 15 15

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SA

La part respective de la rémunération fixe et variable, sous forme de pourcentage de la rémunération totale pour une année donnée, dépend du degré de réalisation d’objectifs prédéfinis. Pour le Chief Executive Officer, dont la rémunération variable en espèces est potentiellement plus importante par rapport au salaire de base, la proportion des composantes fixes et variables en espèces dans la rémunération totale en espèces se présente comme suit:

Rémunération totale en espèces:

PERFORMANCE INFÉRIEURE OBJECTIF PERFORMANCE à L’OBJECTIF MINIMUM ATTEINT MAXIMALE(%)

Rémunération de base en espèces 100 68 46

Rémunération variable en espèces 0 32 54

En 2009, la partie variable de la rémunération du Chief Executive Officer a représenté 37% de la rémunération totale en espèces (2008: 48%).

Plans d’incitation à long terme

Outre le bonus annuel, le Groupe met en place, périodiquement, des plans d’incitation à long terme (LTI). Ces plans sont destinés à motiver l’équipe dirigeante à atteindre les objectifs à long terme fixés. Ils consistent en options attribuées à certains cadres dirigeants du Groupe, lesquelles sont acquises à condition (1) que le Groupe ait atteint ou dépassé les objectifs de bénéfice par action fixés et (2) que le bénéficiaire soit toujours employé par le Groupe à la date d’acquisition.

En 2008, la Société a mis en place un plan d’incitation à long terme (le Plan LTI 2008) dont la condition est la réalisation ou le dépassement d’un objectif de BPA de CHF 105 en 2011. Le Plan LTI 2008 prévoit l’attribution d’options permettant d’acheter des actions de la Société à un prix d’exercice de CHF 1 349. Ces options se présentent sous forme de warrants cotés, 100 warrants étant nécessaires à l’achat d’une action. Initialement, la Société a réservé à ce plan d’incitation 5 937 500 warrants (cf. note 32 relative aux états financiers consolidés). Ce plan était destiné à motiver l’équipe dirigeante à atteindre dès 2011 l’objectif à long terme fixé. Aucun autre plan d’incitation à long terme n’est actuellement en vigueur dans le Groupe et aucun n’a été introduit en 2009.

Toutes les indications concernant la structure et le mécanisme de ces plans d’incitation à long terme figurent à la note 32 relative aux états financiers consolidés.

7.2. RÉMUNÉRATION DES MEMBRES DES ORGANES DIRIGEANTS EN EXERCICE

7.2.1. Administrateurs non exécutifs

En 2009, chaque administrateur a eu droit à des indemnités fixes de CHF 150 000 par année, sans changement par rapport à l’exercice précédent. Les administrateurs appartenant à un comité ont eu droit à des indemnités supplémentaires de CHF 30 000 par comité, sans changement par rapport à l’année passée.

Les administrateurs non exécutifs n’ont pas de contrat particulier et n’ont pas droit à des indemnités de départ. Ils ne participent pas aux plans d’attribution d’options de la Société (à l’exception du Président) ni à d’autres avantages sociaux, et la Société ne verse aucune contribution au titre de leur prévoyance-retraite. La rémunération du Président du Conseil d’administration est présentée à la section 7.2.2.

7.2.2. Rémunération du Président du Conseil d’administration

En tant que Président non exécutif du Conseil d’administration, Sergio Marchionne a droit à des indemnités fixes d’administrateur de CHF 300 000 par année, sans changement par rapport à l’année précédente.

Par décision du Conseil d’administration, le Président du Conseil d’administration reçoit des options d’un montant égal à 25% des options accordées au Chief Executive Officer, dans les mêmes conditions d’attribution, d’acquisition et d’exercice. En 2009, 96 619 options SGSGU ont été attribuées au Président du Conseil d’administration (2008: 81 354 SGSMO).

En 2009, le comité de nomination et de rémunération était composé de:

• Sergio Marchionne (Président)

• August von Finck

• Tiberto Ruy Brandolini d’Adda

Le Chief Executive Officer participe aux réunions du comité, sauf lorsque celui-ci examine sa propre rémunération. Lorsqu’il examine les principes de rémunération des cadres dirigeants, le comité s’appuie sur les conseils du département des Ressources humaines du Groupe; il tient également compte des informations disponibles publiquement sur la rémunération des administrateurs et des dirigeants d’autres sociétés suisses et, s’il y a lieu, des données de comparaison disponibles pour le site et/ou le secteur industriel concerné.

La rémunération versée par le Groupe à ses dirigeants comprend un salaire de base (incluant les avantages sociaux), un bonus annuel et des plans d’incitation à long terme. Les principes décrits ici s’appliquent à tous les membres de l’Operations Council, y compris le Chief Executive Officer.

Contrats de travail

Les contrats de travail des membres de l’Operations Council sont à durée illimitée. Les parties peuvent y mettre fin à tout moment, sous réserve de respecter le préavis habituel (de trois à six mois). Le contrat de travail du Chief Executive Officer stipule le versement d’indemnités de départ équivalant à deux années de rémunération totale si le contrat de travail est dénoncé où s’il est réputé être dénoncé par la Société (y compris en cas de changement de contrôle) autrement que pour un juste motif. Aucune indemnité n’est due si le contrat de travail prend fin dans toute autre circonstance.

Salaire de base

Le salaire de base est révisé chaque année, en fonction des informations disponibles sur le marché pour des responsabilités similaires et en tenant compte de la performance individuelle. Outre le salaire de base, la Société offre d’autres avantages sociaux, conformes aux pratiques habituelles sur le lieu d’emploi. Ces avantages sociaux comprennent une indemnité de voiture et, s’il y a lieu, une indemnité de résidence et des indemnités pour la scolarité des enfants. Au même titre que les autres employés suisses du Groupe, les membres de l’Operations Council basés à Genève participent aux régimes de prévoyance-retraite de la Société, à savoir un régime à prestations définies conforme aux dispositions de la LPP suisse jusqu’à un montant assuré de CHF 100 000 et un régime à cotisations définies applicable à la rémunération prise en compte pour le calcul de la retraite au-delà de CHF 100 000, jusqu’à un montant maximum de CHF 820 800 par an. Les employés cotisent au régime à raison de 8% de leur salaire de base, la Société y contribuant pour sa part à hauteur d’un montant équivalant à une fois et demie la somme de toutes les cotisations du personnel.

Bonus annuel

Outre leur salaire de base, les membres de l’Operations Council (y compris le Chief Executive Officer) ont droit à un bonus annuel lié à leur performance qui se traduit, si les objectifs fixés sont atteints, par un paiement à titre d’incitation pouvant atteindre 30% à 70% du salaire de base. Si les objectifs sont dépassés, les bonus annuels peuvent augmenter en fonction d’un multiplicateur, dans une fourchette allant de 75% à 175% du salaire de base.

En cas de performance insuffisante par rapport aux objectifs, le bonus fait l’objet d’une diminution proportionnelle en fonction d’un multiplicateur, aucun bonus n’étant payé si l’objectif minimum préalablement fixé n’est pas atteint. La politique de rémunération actuelle de la Société, introduite en 2002, a été appliquée pour la première fois au calcul des bonus 2003 sur la base des résultats 2002. Les bonus annuels (en pourcentage du salaire de base) et les objectifs financiers et opérationnels sont approuvés préalablement par le comité.

Le bonus des membres de l’Operations Council est déterminé en fonction de la performance effective du Groupe en tant qu’entité, ainsi que de celle des pôles d’activité et des entités opérationnelles, par rapport à des objectifs financiers spécifiques. Pour les Executive Vice Presidents (EVP), la performance est évaluée à 50% par rapport aux objectifs du Groupe et à 50% par rapport aux objectifs financiers de leurs pôles d’activité respectifs. S’agissant des Chief Operating Officers (COO), la performance est évaluée à 50% par rapport aux objectifs du Groupe et à 50% par rapport aux objectifs financiers de leurs régions respectives. La rémunération variable du Chief Executive Officer et des responsables des fonctions intégrées (Senior Vice Presidents - SVP) est basée à 100% sur des objectifs relatifs au Groupe.

Une fois son montant déterminé, le bonus est payé à raison de 50% en espèces et 50% en options. Bien que ces options soient attribuées immédiatement, leur acquisition s’effectue proportionnellement sur une période de trois ans et elles ne peuvent être exercées qu’au cours de la quatrième et de la cinquième année après leur attribution.

Le Conseil d’administration et le comité peuvent aussi accorder des bonus discrétionnaires à certains membres de l’Operations Council afin de reconnaître une performance individuelle exceptionnelle. Au titre de 2009, des bonus discrétionnaires d’un montant total de CHF 730 000 (2008: CHF 569 293) ont été accordés à des membres de l’Operations Council (y compris le Chief Executive Officer).

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SU

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TS S

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SA

7.2.3. Rémunération des administrateurs

Cette section présente les indemnités payées aux administrateurs pendant l’exercice.

Le tableau suivant donne le détail des honoraires et des autres avantages payés en 2009 à chaque administrateur:

Le tableau ci-dessous montre les options¹ attribuées au Président du Conseil d’administration au titre de chaque plan:

PRIX DATE DATE DATE vALEUR DE MARCHÉ NOMBRE D’OPTIONS D’EXERCICE 2 D’ACQUISITION D’ACQUISITION D’ACQUISITION à LA DATE ATTRIBUÉES AU 31.12.09 (CHF) 1/3 1/3 1/3 EXERçABLE D’ATTRIBUTION (CHF)

SGSFS 81 354 1 308 01.2007 07.2008 01.2010 01.2010 – 01.2012 246 503

SGSMO 81 354 1 349 01.2008 07.2009 01.2011 01.2011 – 01.2013 192 809

SGSMO - 2008 LTI 187 500 1 349 01.2012 – 01.2013 3 444 375

SGSGU 96 619 1 064 01.2009 07.2010 01.2012 01.2012 – 01.2014 237 683

1. Cent options donnent le droit d’acquérir une action.

2. Prix d’exercice initial.

3. Si l’objectif de BPA est atteint en 2011.

7.2.4. Rémunération versée à l’Operations Council, à la Haute Direction et au Chief Executive Officer

Cette section présente la rémunération globale payée en 2009 à l’Operations Council dans son ensemble, aux trois membres ayant constitué la Haute Direction et au Chief Executive Officer.

7.2.4.1. Rémunération en espèces

La rémunération totale en espèces payée à l’Operations Council (y compris les membres de la Haute Direction) s’est élevée à CHF 11 870 000 (2008: CHF 13 087 000), non compris les indemnités de départ (cf. section 7.2.4.5.). Ce montant comprend les bonus liés aux résultats financiers de 2009, payables en 2010. Les avantages postérieurs à l’emploi de CHF 1 311 000 n’y sont pas inclus (2008: CHF 1 312 000).

Un montant total de CHF 2 670 000 (2008: CHF 3 224 000) a été gagné par la Haute Direction sous forme de rémunération en espèces pour des services rendus en 2009. Ce montant comprend les bonus liés aux résultats financiers de 2009, payables en 2010.

La rémunération totale en espèces versée au Chief Executive Officer s’est élevée à CHF 1 520 000 (2008: CHF 1 804 000). Ce montant comprend les bonus liés aux résultats financiers de 2009, payables en 2010.

7.2.4.2. Options d’achat d’actions

En règlement des droits aux bonus annuels, au total 1 770 486 options SGSGU (2008: 1 354 880 options SGSMO) ont été attribués à l’Operations Council (y compris la Haute Direction) en 2009.

Ces options SGSGU donnent le droit d’acheter des actions de SGS au prix d’exercice de CHF 1 064 (100 options donnent le droit d’acheter une action). Au moment de leur attribution, la juste valeur de ces options était de CHF 4 255 396 (2008: CHF 3 211 066). Acquises en 2009, 2010 et 2012 à raison d’un tiers par an, elles sont soumises à une période de blocage prenant fin en janvier 2012.

Un total de 522 453 options SGSGU a été attribué à la Haute Direction Management (2008: 366 931 options SGSMO). Ce montant inclut 386 774 options SGSGU (2008: 272 627 options SGSMO) attribuées au Chief Executive Officer.

Le Groupe a attribué 50 000 options supplémentaires du plan d’incitation discrétionnaire à long terme (SGSMO - 2008 LTI) à un membre de la Haute Direction, lesquelles seront acquises en janvier 2012 si l’objectif de BPA pour 2011 est atteint. La juste valeur estimée de ces options attribuées est de CHF 118 500.

Aucune autre option n’a été attribuée en 2009 au titre de nouveaux plans d’incitation à long terme.

Le tableau suivant donne le détail des honoraires et des autres avantages payés en 2008 à chaque administrateur:

RÉMUNÉRATION RÉMUNÉRATION OPTIONS TOTALE 2008 DATE INDEMNITÉS HONORAIRES/ AUTRES TOTALE EN D’ACHAT (OPTIONS(CHF milliers) D’ÉLECTION D’ADMINISTRATEUR COMITÉ AvANTAGES ESPÈCES 2008 D’ACTIONS INCLUSES)

S. Marchionne Mai -01 300 90 25 415 637 1 1 052

A. von Finck Octobre-98 150 30 180 180

A.F. von Finck Mai -02 150 30 180 180

T.R. Brandolini d’Adda Mai -05 150 30 180 180 2

P. Lebard Mai -05 150 30 180 180 2

S.R. du Pasquier Mars -06 150 30 180 180

T. Limberger Mars -08 118 118 118

TOTAL 1 168 240 25 1 433 637 2 070

1. 2008: allocation annuelle SGSMO: CHF 192 809; SGSMO - Plan LTI 2008: CHF 444 375.

2. Les honoraires d’administrateur et de membre de comité concernant T.R. Brandolini d’Adda et P. Lebard ont été payés à EXOR

Investissements SA, Luxembourg.

RÉMUNÉRATION RÉMUNÉRATION OPTIONS TOTALE 2009 DATE INDEMNITÉS HONORAIRES/ AUTRES TOTALE EN D’ACHAT (OPTIONS(CHF milliers) D’ÉLECTION D’ADMINISTRATEUR COMITÉ AvANTAGES ESPÈCES 2009 D’ACTIONS INCLUSES)

S. Marchionne Mai -01 300 90 25 415 238 1 653

T.R. Brandolini d’Adda Mai -05 150 30 180 180 2

A. von Finck Octobre -98 150 30 180 180

A.F. von Finck Mai -02 150 30 180 180

P. Kalantzis Mars -09 116 23 139 139

T. Limberger Mars -08 150 150 150

S.R. du Pasquier Mars -06 150 30 180 180

C. Barel di Sant’Albano Mars -09 116 23 139 139 2

P. Lebard Mai -05 35 7 42 42 2

TOTAL 1 317 263 25 1 605 238 1 843

1. 2009: allocation annuelle 96 619 SGSGU: CHF 237 683

2. Les honoraires d’administrateur et de membre de comité concernant T.R. Brandolini d’Adda, P. Lebard et C. Barel di Sant’Albano ont été

payés à Exor Investissements SA, Luxembourg.

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SU

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TS S

GS

SA

Le tableau ci-dessous montre les options¹ attribuées à l’Operations Council, à la Haute Direction et au Chief Executive Officer au titre de chaque plan existant. Ce tableau concerne les personnes ayant été membres de l’Operations Council au 31 décembre 2009:

7.2.4.3. Rémunération totale versée à l’Operations Council, à la Haute Direction et au Chief Executive Officer

Compte tenu de la juste valeur des options attribuées, la rémunération totale (salaire de base et bonus annuel incluant les options attribuées) suivante a été versée en 2009:

• A l’Operations Council (y compris la Haute Direction), un montant global de CHF 16 343 895 (2008: CHF 16 478 066).

• A la Haute Direction, un montant global de CHF 3 9 55 234 (2008: CHF 4 093 626).

• Au Chief Executive Officer, un montant global de CHF 2 470 726 (2008: 2 450 126).

Les chiffres comparatifs pour 2008 n’incluent pas les options liées au plan LTI SGSMO 2008.

7.2.4.4. Rémunération totale maximale

La rémunération du Chief Executive Officer (cf. 7.2.4.3.) a été la plus élevée payée par le Groupe au cours de l’exercice.

7.2.4.5. Indemnités de départ

Aucun versement d’indemnité de départ à des membres de l’Operations Council n’a été comptabilisé en 2009 (2008: CHF 411 000).

7.2.4.6. Prêts à des membres des organes de direction

Au 31 décembre 2009, aucun prêt ou crédit ni aucune avance n’était dû à la Société par les membres de ses organes dirigeants (sans changement par rapport à l’année précédente).

NOMBRE vALEUR DE MARCHÉ D’OPTIONS PRIX DATE DATE DATE à LA DATE ATTRIBUÉES AU D’EXERCICE 2 D’ACQUISITION D’ACQUISITION D’ACQUISITION D’ATTRIBUTION 31.12.09 (CHF) 1/3 1/3 1/3 EXERçABLE (CHF)

OPERATIONS COUNCIL (y COMPRIS LA HAUTE DIRECTION ET LE CHIEF EXECUTIvE OFFICER)

SGSFS 760 513 1 308 01.2007 07.2008 01.2010 01.2010 – 01.2012 2 304 354

SGSMO 1 238 381 1 349 01.2008 07.2009 01.2011 01.2011 – 01.2013 2 934 963

SGSMO - 2008 LTI 4 130 000 1 349 01.2012 – 01.2013 3 9 788 100

SGSMO - 2008 LTI 4 50 000 1 349 01.2012 – 01.2013 3 118 500

SGSGU 4 1 668 057 1 064 01.2009 07.2010 01.2012 01.2012 – 01.2014 4 103 420

HAUTE DIRECTION (y COMPRIS LE CHIEF EXECUTIvE OFFICER)

SGSFS 200 119 1 308 01.2007 07.2008 01.2010 01.2010 – 01.2012 606 361

SGSMO 366 931 1 349 01.2008 07.2009 01.2011 01.2011 – 01.2013 869 626

SGSMO - 2008 LTI 970 000 1 349 01.2012 – 01.20133 2 298 900

SGSMO - 2008 LTI 4 50 000 1 349 01.2012 – 01.2013 3 118 500

SGSGU 4 522 453 1 064 01.2009 07.2010 01.2012 01.2012 – 01.2014 1 285 234

CHIEF EXECUTIvE OFFICER

SGSFS 86 064 1 308 01.2007 07.2008 01.2010 01.2010 – 01.2012 260 774

SGSMO 272 627 1 349 01.2008 07.2009 01.2011 01.2011 – 01.2013 646 126

SGSMO - 2008 LTI 750 000 1 349 01.2012 – 01.2013 3 1 777 500

SGSGU 4 386 474 1 064 01.2009 07.2010 01.2012 01.2012 – 01.2014 950 726

1. Cent options donnent le droit d’acquérir une action.

2. Prix d’exercice initial.

3. Si l’objectif de BPA est atteint en 2011.

4. Attribuées en 2009.

7.3. ACTIONS ET OPTIONS DÉTENUES PAR DES MEMBRES DES ORGANES DIRIGEANTS

7.3.1. Actions et options détenues par des membres du Conseil d’administration

Le tableau ci-dessous montre les actions et options acquises détenues par les membres du Conseil d’administration au 31 décembre 2009:

SGSGF SGSFS SGSMO SGSGU ACTIONS

S. Marchionne 150 000 54 236 54 236 32 206 50

T.R. Brandolini d’Adda - - - - 1

A. von Finck - - - - 19 670

A.F. von Finck - - - - 438 000

P. Kalantzis - - - - 20

S.R. du Pasquier - - - - 10

C. Barel di Sant’Albano - - - - 10

T. Limberger - - - - 1

Le tableau ci-dessous montre les actions et options acquises détenues par les membres du Conseil d’administration au 31 décembre 2008:

SGSFS SGSMO ACTIONS

S. Marchionne 54 236 27 118 50

T.R. Brandolini d’Adda - - 1

A. von Finck - - 19 670

A.F. von Finck - - 732 800

P. Lebard - - 10

S.R. du Pasquier - - 10

T. Limberger - - 1

7.3.2. Actions et options détenues par des membres de la Haute Direction

Le tableau ci-dessous montre les actions et options acquises détenues par les membres de la Haute Direction au 31 décembre 2009:

FONCTION SGSGF SGSFS SGSMO SGSGU ACTIONS

Chief Executive C. Kirk Officer 582 741 57 376 181 750 128 825 1 199

Chief Financial R. Tobin Officer 150 000 44 007 56 203 38 230 -

General Counsel & O. Merkt Chief Compliance Officer 20 000 6 666 6 666 7 027 35

Le tableau ci-dessous montre les actions et options acquises détenues par les membres de la Haute Direction au 31 décembre 2008:

FONCTION SGSMU SGSGF SGSFS SGSMO ACTIONS

Chief Executive C. Kirk Officer 116 698 55 160 57 376 90 876 1 199

Chief Financial R. Tobin Officer 72 713 51 620 44 007 28 101 -

General Counsel & O. Merkt Chief Compliance Officer 5 000 6 666 6 666 3 333 35

142 143

SU

LTA

TS S

GS

SA

PROPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE RÉPARTITION DU BÉNÉFICE AU BILAN

CHF 2009 2008

Bénéfice de l’exercice 792 449 459 96 447 172

Report de l’exercice précédent 50 314 847 529 755 475

Dividendes payés sur les actions propres remises en circulation en 2009 avant l’Assemblée générale annuelle du 22 mars 2009 (1 681 899) -

Dividendes non payés sur les actions propres acquises en 2008 avant l’Assemblée générale annuelle du 17 mars 2008 - 64 575

Reprise de / (attribution à) la réserve pour actions propres 15 469 297 (198 841 675)

TOTAL DU BÉNÉFICE DISPONIBLE POUR LA RÉPARTITION 856 551 704 427 425 547

Proposition du Conseil d’administration:

Dividendes 1 (454 119 840) (377 110 700)

SOLDE REPORTÉ à NOUvEAU 402 431 864 50 314 847

Dividende brut ordinaire proposé par action nominative 30.00 35.00

Dividende brut supplémentaire proposé par action nominative 30.00 15.00

1. Aucun dividende n’est versé aux actions propres détenues directement ou indirectement par SGS SA.

RAPPORT DE L’ORGANE DE RÉvISION A l’Assemblée générale de

SGS SA, GENÈvE

RAPPORT SUR LES COMPTES ANNUELS

En notre qualité d’organe de révision, nous avons effectué l’audit des comptes annuels (compte de résultat, bilan et notes) de SGS SA, présentés aux pages 130 à 142, pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2009.

Responsabilité du Conseil d’administration

La responsabilité de l’établissement des comptes annuels, conformément aux dispositions légales et aux statuts, incombe au Conseil d’administration. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels afin que ceux-ci ne contiennent pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, le Conseil d’administration est responsable du choix et de l’application de méthodes comptables appropriées, ainsi que des estimations comptables adéquates.

Responsabilité de l’organe de révision

Notre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer une opinion sur les comptes annuels. Nous avons effectué notre audit conformément à la loi suisse et aux Normes d’audit suisses (NAS). Ces normes requièrent de planifier et réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne contiennent pas d’anomalies significatives.

Un audit inclut la mise en oeuvre de procédures d’audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations fournies dans les comptes annuels. Le choix des procédures d’audit relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que les comptes annuels puissent contenir des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en compte le système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels, pour définir les procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comprend, en outre, une évaluation de l’adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour former notre opinion d’audit.

Opinion

Selon notre appréciation, les comptes annuels pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2009 sont conformes à la loi suisse et aux statuts.

RAPPORT SUR D’AUTRES DISPOSITIONS LÉGALES

Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrément conformément à la loi sur la surveillance de la révision (LSR) et d’indépendance (art. 728 CO et art. 11 LSR) et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notre indépendance.

Conformément à l’art. 728a al. 1 ch. 3 CO et à la Norme d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels, défini selon les prescriptions du Conseil d’administration.

En outre, nous attestons que la proposition relative à l’emploi du bénéfice au bilan est conforme à la loi suisse et aux statuts et recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.

DELOITTE SA

Peter Quigley Fabien BryoisExpert-réviseur agréé Expert-réviseur agrééRéviseur responsable

Genève, le 14 janvier 2010

FILIALESLa liste des principales filiales figure aux pages 151 à 154 de ce Rapport annuel.8PRINCIPAUX ACTIONNAIRESAu 31 décembre 2009, Exor détenait 15,00% (2008: 15,00%) du capital-actions et des droits de vote de la Société, M. August von Finck et des membres de sa famille, agissant de concert, en détenaient 14,96% (2008: 25,05%), Allianz SE 7,40% (2008: 7,40%), The Capital Group Companies 3,51% (2008: moins de 3%) et Bank of New York Mellon Corporation 3,01% (2008: 3,01%).

A la même date, le Groupe SGS détenait 4,12% du capital-actions de la Société (2008: 4,46%).

9

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1896. PREMIÈRE PUBLICATION DU DOW JONES INDUSTRIAL AVERAGE DANS LE WALL STREET JOURNAL

AUJOURD’HUI. PUBLICATION DES COURS MONDIAUX EN TEMPS RÉEL SUR VOTRE SMARTPHONE

146 147

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GROUPE SGS: DONNÉES STATISTIQUES SUR CINQ ANS COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉAU 31 DÉCEMBRE

(CHF millions) 2009 2008 2007 2006 2005

CHIFFRE D’AFFAIRES 4 712 4 818 4 372 3 821 3 308

Frais de personnel (2 214) (2 243) (2 076) (1 818) (1 615)

Charges de sous-traitance (319) (331) (307) (263) (217)

Amortissements et dépréciations (223) (214) (197) (172) (140)

Autres charges d’exploitation (1 142) (1 220) (1 081) (963) (834)

RÉSULTAT D’EXPLOITATION (AVANT ÉLÉMENTS EXCEPTIONNELS) 814 810 711 605 502

Eléments exceptionnels (20) 127 (21) 19 -

RÉSULTAT DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES (EBIT) 794 937 690 624 502

Produits / (charges) financiers (3) (4) 2 (1) 5

RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 791 933 692 623 507

Impôts (200) (219) (172) (155) (119)

BÉNÉFICE DE L’EXERCICE 591 714 520 468 388

Bénéfice attribuable aux:

Actionnaires de SGS SA 566 692 500 443 371

Intérêts minoritaires 25 22 20 25 17

MARGES D’EXPLOITATION AVANT ÉLÉMENTS EXCEPTIONNELS 17.3 16.8 16.3 15.8 15.2

EFFECTIF MOyEN 57 153 55 026 50 331 45 928 41 460

STATISTIQUES

148 149

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GROUPE SGS: DONNÉES STATISTIQUES SUR CINQ ANS ACTIONS

CHF (sauf indication contraire) 2009 2008 2007 2006 2005

INFORMATIONS SUR LES TITRES

ACTIONS NOMINATIVES

Nombre d’actions émises 7 822 436 7 822 436 7 822 436 7 822 436 7 822 436

Nombre d’actions avec droit au dividende 7 568 664 7 542 214 7 708 946 7 706 030 7 639 940

COURS

Haut 1 400 1 596 1 607 1 394 1 111

Bas 1 036 904 1 296 1 057 642

Clôture 1 351 1 100 1 349 1 358 1 108

Valeur nominale 1 1 1 1 20

CHIFFRES CLÉS PAR ACTION

Capital attribuable aux actionnaires de SGS SApar action en circulation au 31 décembre 276.42 244.20 254.42 205.00 191.72

Bénéfice de base par action 1 75.48 91.08 65.47 58.36 49.45

Dividende ordinaire par action 30.00 2 35.00 35.00 20.00 31.00

Dividende supplémentaire par action 30.00 2 15.00 - - -

DIVIDENDE (CHF MILLIONS)

Ordinaire 227 2 264 267 154 237

Supplémentaire 227 2 113 - - -

1. Le calcul du bénéfice de base par action (moyenne pondérée sur l’année) est présenté à la note 10, page 102.

2. Proposition du Conseil d’administration.

GROUPE SGS: INFORMATION SUR LES TITRES

TRANSFERT D’ACTIONS

SGS SA n’applique aucune restriction relative à la détention d’actions, à l’exception de celle s’appliquant aux actions nominatives acquises à titre fiduciaire par des tiers, lesquelles ne sont inscrites au Registre des actionnaires qu’après autorisation spéciale du Conseil d’administration.

CAPITALISATION BOURSIÈRE

A fin 2009, la capitalisation boursière était d’environ CHF 10 568 millions (2008: CHF 8 605 millions). Les actions sont cotées à la SIX Swiss Exchange.

GROUPE SGS: DONNÉES STATISTIQUES SUR CINQ ANS BILANS CONSOLIDÉSAU 31 DÉCEMBRE

(CHF millions) 2009 2008 2007 1 2006 1 2005

Terrains, immeubles et équipements 751 721 738 656 586

Goodwill et autres immobilisations incorporelles 777 759 716 644 429

Participations dans les sociétés associées et autres participations 1 2 2 2 2

Actifs d’impôt différé et autres actifs immobilisés 228 219 187 188 223

TOTAL ACTIF IMMOBILISÉ 1 757 1 701 1 643 1 490 1 240

Produits non facturés et stocks 201 184 206 180 147

Clients et effets 812 919 867 762 713

Autres créances et comptes de régularisation 174 194 184 182 134

Liquidités et titres de placement 792 583 438 239 531

TOTAL ACTIFS CIRCULANTS 1 979 1 880 1 695 1 363 1 525

TOTAL DE L’ACTIF 3 736 3 581 3 338 2 853 2 765

Capital-actions 8 8 8 8 156

Réserves 2 065 1 817 1 933 1 548 1 283

FONDS PROPRES ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES DE SGS SA 2 073 1 825 1 941 1 556 1 439

Intérêts minoritaires 37 37 36 30 36

TOTAL FONDS PROPRES 2 110 1 862 1 977 1 586 1 475

Emprunts et obligations résultant de contrats de location-financement 8 10 20 7 7

Passifs d’impôt différé 77 65 64 46 51

Provisions et obligations au titre des prestations de retraite 249 267 211 293 367

TOTAL ENGAGEMENTS À LONG TERME 334 342 295 346 425

Emprunts et obligations résultant de contrats de location-financement 308 325 40 17 94

Créanciers commerciaux et autres dettes 388 403 452 402 329

Provisions pour impôts courants 72 107 69 88 58

Provisions, autres créanciers et comptes de régularisation 524 542 505 414 384

TOTAL ENGAGEMENTS À COURT TERME 1 292 1 377 1 066 921 865

TOTAL FONDS ÉTRANGERS 1 626 1 719 1 361 1 267 1 290

TOTAL DU PASSIF 3 736 3 581 3 338 2 853 2 765

INVESTISSEMENTS EN ACTIF IMMOBILISÉ

Terrains, immeubles et équipements 221 290 285 248 170

1. Les chiffres de 2006 et 2007 ont été retraités afin de refléter l’adoption d’IFRIC 14.

150 151

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GROUPE SGS: PRINCIPALES SOCIÉTÉS OPÉRATIONNELLES ET SOCIÉTÉ MÈRE MONNAIE DU MONTANT DU % DÉTENU DIRECT/PAyS NOM ET DOMICILE CAPITAL ÉMIS CAPITAL ÉMIS PAR LE GROUPE INDIRECT

Afrique du Sud SGS South Africa (Proprietary) Limited, Johannesburg ZAR 5 100 006 100 D

Albanie SGS Albania Ltd., Tirana ALL 100 000 100 D

Albanie SGS Automotive Albania sh.p.k, Tirana ALL 100 100 I

Algérie Qualitest Algérie SPA, Alger DZD 50 000 000 100 D

Algérie Société de Contrôle Technique Automobile S.A., DZD 173 600 000 77 D Rouiba-Alger

Allemagne SGS Gottfeld NDT Services GmbH, Herne EUR 750 000 100 I

Allemagne SGS Germany GmbH, Hambourg EUR 1 210 000 100 I

Allemagne SGS Institut Fresenius GmbH, Taunusstein EUR 7 490 000 100 I

Allemagne SGS Tüv GmbH, Sulzbach EUR 750 000 74.9 I

Angola SGS Angola Limitada, Luanda AOA 8 000 000 100 D

Arabie Saoudite SGS Inspection Services Saudi Arabia Ltd., Djedda SAR 1 000 000 75 D

Argentine SGS Argentina S.A., Buenos Aires ARS 4 171 536 100 D

Australie SGS Australia Pty. Ltd., Bentley AUD 200 000 100 I

Australie Gearhart Australia Limited, Perth AUD 5 609 210 100 I

Australie SGS Scientific Services Pty. Ltd., Perth AUD 30 198 853 100 I

Autriche SGS Austria Controll-Co. Ges.m.b.H., Vienne EUR 185 000 100 D

Azerbaïdjan SGS Azeri Ltd., Bakou USD 100 000 100 D

Bahamas SGS Bahamas Ltd., Freeport BSD 5 000 100 D

Bangladesh SGS Bangladesh Limited, Dhaka BDT 100 000 100 D

Belarus SGS Minsk Ltd., Minsk USD 20 000 100 D

Belgique SGS Belgium N.V., Anvers EUR 2 178 200 100 I

Bénin SGS Bénin S.A., Cotonou XOF 10 000 000 100 D

Bolivie SGS Bolivia S.A., La Paz BOB 41 900 100 D

Bosnie-Herzégovine SGS Bosna i Hercegovina (d.o.o.) Ltd., Sarajevo BAM 2 000 100 I

Botswana SGS Botswana (Proprietary) Limited, Gaborone BWP 1 000 100 D

Brésil SGS do Brasil Ltda., São Paulo BRL 53 009 486 100 D

Bulgarie SGS Bulgaria Ltd., Sofia BGN 10 000 100 D

Burkina Faso SGS Burkina S.A., Ouagadougou XOF 10 000 000 100 D

Cameroun SGS Cameroun S.A., Douala XAF 10 000 000 100 D

Canada SGS Lakefield Research Limited, Lakefield/Ontario CAD 18 809 676 100 D

Canada SGS Canada Inc., Mississauga CAD 20 900 000 100 D

Chili SGS Chile Limitada, Santiago du Chili CLP 180 000 000 100 D

China SGS-CSTC Standards Technical Services Ltd., Beijing USD 3 966 667 85 D

Chypre SGS Cyprus Control & TestingLimited, Limassol EUR 60 000 100 D

Colombie SGS Colombia S.A., Bogota COP 84 965 360 100 D

Congo SGS Congo S.A., Pointe-Noire XAF 10 000 000 100 D

Corée (République de) SGS Korea Co., Ltd., Séoul KRW 5 567 540 000 100 D

Corée (République de) SGS SRS Korea Co., Ltd., Busan KRW 550 000 000 100 I

Côte d’Ivoire SGS Côte d’Ivoire S.A., Abidjan XOF 300 000 000 80 D

Côte d’Ivoire Société Ivoirienne de Contrôles Techniques XOF 200 000 000 95 D Automobiles et Industriels S.A., Abidjan

Croatie SGS Adriatica, w.l.l., Rijeka HRK 1 300 000 100 I

Danemark SGS Danmark A/S, Frederiksberg DKK 700 000 100 I

1 650

1 600

1 550

1 500

1 450

1 400

1 350

1 300

1 250

1 200

1 150

1 100

1 050

1 000

950

900

850

800

750

700

650

600

550

500

450

400

350

300

250

200

150

100

SGS SA

12 000

11 500

11 000

10 500

10 000

9 500

9 000

8 500

8 000

7 500

7 000

6 500

6 000

5 500

5 000

4 500

4 000

3 500

3 000J F M A A S O N DM J J J F M A A S O N DM J J

2008 2009

COURS LE PLUS HAUT

CLÔTURE

COURS LE PLUS BASSWISS MARKET INDEX (CLÔTURE MENSUELLE)SGS SA

SMI

PRIX DE CLÔTURE POUR SGS ET LE SMI 2008-2009

152 153

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TIS

TIQ

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S

Lettonie SGS Latvija Limited, Riga LVL 83 200 100 I

Liban SGS (Liban) S.A.L., Beyrouth LBP 30 000 000 99.99 D

Liberia SGS Liberia Inc., Monrovia LRD 100 100 D

Lituanie SGS Klaipeda Ltd., Klaipeda LTL 40 000 100 I

Luxembourg SGS Luxembourg S.A., Mamer EUR 38 000 100 I

Madagascar SGS Madagascar SARL, Antananarivo MGA 20 000 000 100 I

Madagascar Malagasy Community Network Services S.A., MGA 10 000 000 70 D Antananarivo

Malaisie Petrotechnical Inspection (Malaysia) Sdn. Bhd., MYR 350 000 70 D Kuala Lumpur

Malaisie SGS (Malaysia) Sdn. Bhd., Kuala Lumpur MYR 60 000 100 I

Malawi SGS Malawi Limited, Blantyre MWK 30 000 100 D

Mali Analabs Mali SARL, Kayes XOF 2 500 000 100 I

Maroc SGS Maroc S.A., Casablanca MAD 7 500 000 100 D

Maroc SGS Maroc Automotive SA, Casablanca MAD 3 000 000 75 D

Maurice SGS (Mauritius) LTD, Phoenix MUR 100 000 100 D

Mexique SGS de Mexico, S.A. de C.V., Mexico MXN 7 065 828 100 D

Moldavie SGS (Moldova) S.A., Chisinau MDL 488 050 100 D

Mongolie SGS Mongolia LLC, Oulan-Bator USD 10 000 100 I

Mozambique SGS Moçambique, Limitada, Maputo MZM 100 000 000 100 D

Myanmar SGS (Myanmar) Limited, Yangon BUK 300 000 100 D

Namibie SGS Inspection Services Namibia NAD 100 100 I (Proprietary) Limited, Windhoek

Nigéria SGS Inspection Services Nigeria Limited, Lagos NGN 200 000 50 D

Nigéria SGS Scanning Nigeria Limited, Lagos NGN 100 000 100 D

Norvège SGS Norge A/S, Bergen NOK 800 000 100 I

Nouvelle-Zélande SGS New Zealand Limited, Auckland-Onehunga NZD 4 522 190 100 D

Ouganda SGS Uganda Limited, Kampala UGS 5 000 000 100 D

Ouzbékistan SGS Tashkent Ltd., Tachkent USD 50 000 100 D

Pakistan SGS Pakistan (Private) Limited, Karachi PKR 2 300 000 100 D

Panama SGS Panama Control Services Inc., Panama USD 500 000 100 D

Papouasie- SGS PNG Pty. Limited, Port Moresby PGK 2 100 I Nouvelle-Guinée

Paraguay SGS Paraguay S.A., Asunción PYG 1 962 000 000 100 D

Pays-Bas SGS Nederland B.V., Spijkenisse EUR 250 000 100 I

Pays-Bas Horizon Energy Partners BV, Gravenhage EUR 45 000 100 I

Pérou SGS del Perú S.A.C., Lima PEN 11 738 890 100 D

Philippines SGS Global Trade Solutions Philippines, Inc., Manille PHP 8 325 000 100 D

Philippines SGS Philippines, Inc., Manille PHP 24 620 000 100 D

Pologne SGS Polska Sp.z o.o., Varsovie PLZ 6 179 800 100 I

Pologne Zaklad Inzynierii Srodowiska PLZ 5 000 100 I EKO-PROJEKT Sp.z.o.o., Pszczyna

Portugal SGS Portugal - Sociedade Geral EUR 500 000 100 I de Superintendência S.A., Lisbonne

République tchèque SGS Czech Republic s.r.o., Prague CZK 7 607 000 100 I

Roumanie SGS Romania S.A., Bucarest RON 100 002 100 I

Russie SGS Vostok Limited, Moscou RUR 5 605 900 100 D

Dubaï (cf. Emirats arabes unis)

Egypte SGS Egypt Ltd., Gizeh/Le Caire EGP 1 500 000 60 D

Emirat arabes unis SGS Gulf Limited, Abou Dabi, Dubaï (bureau régional) – – – –

Equateur SGS del Ecuador S.A., Guayaquil USD 147 680 100 D

Espagne SGS Española de Control S.A., Madrid EUR 240 000 100 I

Espagne SGS Tecnos, S.A., Sociedad Unipersonal, Madrid EUR 12 072 040.59 100 I

Espagne SGS International Certification Services EUR 60 101.21 100 I Ibérica, S.A., Madrid

Estonie SGS Estonia Ltd., Maardu EEK 660 000 100 I

Etats-Unis SGS North America Inc., Wilmington USD 73 701 996 100 I

Etats-Unis SGS U.S. Testing Company Inc., New York USD 303 625 100 I

Ethiopie SGS Ethiopia Private Limited, Addis-Abeba ETB 15 000 100 D

Finlande SGS Inspection Services Oy, Helsingfors EUR 102 000 100 I

Finlande SGS Fimko Oy, Helsingfors EUR 260 000 100 I

France SGS Oil, Gas & Chemicals, SAS, Cachan EUR 720 000 100 I

France SGS Qualitest Industrie SAS, Orsay EUR 200 000 100 I

France Securitest S.A., Paris EUR 2 745 000 91.986 I

France SGS Aster SA, Paris EUR 11 216 390 100 I

France SGS Cephac Europe SAS, St-Benoît EUR 457 347 100 I

Géorgie SGS Georgia Ltd., Batumi USD 80 000 100 D

Ghana SGS Ghana Limited, Accra GHS 5 202 100 D

Ghana Ghana Community Network Services Limited, Accra GHS 1 978 604 60 D

Grande-Bretagne SGS United Kingdom Limited, Ellesmere Port GBP 8 000 000 100 I

Grèce SGS Greece SA, Peristeri EUR 301 731 100 D

Guam SGS Guam, Guam USD 25 000 100 D

Guatemala SGS de Guatemala, S.A., Guatemala-City GTQ 1 068 000 100 D

Guinée équatoriale Compañia de Inspecciones y Servicios G.E., Malabo XAF 10 000 000 51 D

Guinée-Conakry SGS Guinée Conakry S.A., Conakry GNF 50 000 000 100 D

Hong Kong SGS Hong Kong Limited, Hong Kong HKD 200 000 100 D

Hongrie SGS Hungária Kft., Budapest HUF 18 000 000 100 I

Inde SGS India Private Ltd., Mumbai INR 800 000 100 D

Indonésie P.T. Sucofindo (Persero), Jakarta IDR 300 000 000 000 5 D

Indonésie P.T. SGS Indonesia, Jakarta USD 200 000 100 D

Iran SGS Iran (Private Joint Stock) Limited, Téhéran IRR 50 000 000 100 D

Iran Arya–SGS Quality Services, IRR 1 500 000 000 50 D Private Joint Stock Co., Téhéran

Irlande SGS Ireland (Holdings) Limited, Dublin EUR 62 500 100 I

Irlande National Car Testing Service Limited, Dublin EUR 2 748 753 100 I

Italie SGS Italia S.p.A., Milan EUR 2 500 000 100 I

Jamaïque SGS Supervise Jamaica Limited, Kingston JMD 1 569 520 100 D

Japon SGS Japan Inc., Yokohama JPY 350 000 000 100 D

Jordanie SGS (Jordan) Private Shareholding Company, Amman JOD 100 000 50 D

Kazakhstan SGS Kazakhstan Limited, Almaty KZT 146 527 100 D

Kenya SGS Kenya Limited, Mombasa KES 2 000 000 100 D

Kosovo SGS Kosovo Ltd, Pristina EUR 2 500 100 I

Koweït SGS Kuwait W.L.L., Koweït KWD 50 000 49 D

MONNAIE DU MONTANT DU % DÉTENU DIRECT/PAyS NOM ET DOMICILE CAPITAL ÉMIS CAPITAL ÉMIS PAR LE GROUPE INDIRECT

MONNAIE DU MONTANT DU % DÉTENU DIRECT/PAyS NOM ET DOMICILE CAPITAL ÉMIS CAPITAL ÉMIS PAR LE GROUPE INDIRECT

154 155

STA

TIS

TIQ

UE

S

Sénégal SGS Sénégal S.A., Dakar XAF 35 000 000 100 D

Serbie SGS Beograd d.o.o., Belgrade EUR 66 161 100 I

Singapour SGS Testing & Control Services SGD 100 000 100 D Singapore Pte Ltd., Singapour

Slovaquie SGS Slovakia spol.s.r.o., Kosice EUR 19 917 100 I

Slovénie SGS Slovenija d.o.o. - Podjetje za kontrol blaga, Koper EUR 10 432.32 100 I

Sri Lanka SGS Lanka (Private) Limited, Colombo LKR 9 000 000 100 D

Suède SGS Sweden AB, Göteborg SEK 1 500 000 100 I

Suisse SGS Société Générale de Surveillance SA, Genève CHF 10 000 000 100 I

Suisse SGS SA, Genève CHF 7 822 436

Suisse SGS Group Management SA, Genève CHF 100 000 100 I

Taïwan SGS Taiwan Limited, Taïpei TWD 62 000 000 100 I

Tanzanie SGS Tanzania Superintendence Co. Limited, TZS 250 000 100 D Dar-es-Salaam

Thaïlande SGS (Thailand) Limited, Bangkok THB 20 000 000 99.999 D

Togo SGS Togo S.A., Lomé XOF 10 000 000 100 D

Tunisie SGS Tunisie S.A., Tunis TND 50 000 50 D

Turkménistan SGS Turkmen Ltd., Ashgabat USD 50 000 100 D

Turquie SGS Supervise Gözetme Etud Kontrol YTL 1 550 000 100 I Servisleri Anonim Sirketi, Istanbul

Ukraine SGS Ukraine, entreprise étrangère, Odessa USD 400 000 100 I

Uruguay SGS Uruguay Limitada, Montevideo UYU 1 500 100 D

Uruguay Sociedad Uruguaya de Control Técnico de UYU 24 000 100 I Automotores Sociedad Anónima, Montevideo

Venezuela SGS Venezuela S.A., Caracas VEF 162 980 100 D

Vietnam SGS Vietnam Ltd., Ho Chi Minh Ville USD 288 000 100 D

Zambie SGS Inspections Services Ltd, Lusaka ZMK 5 000 000 100 I

Zimbabwe SGS Zimbabwe (Private) Limited, Harare ZWD 5 000 100 D

SGS SA SIÈGE SOCIAL

1 place des Alpes

Case postale 2152

CH – 1211 Genève 1

t +41 (0)22 739 91 11

f +41 (0)22 739 98 86

e [email protected]

www.sgs.com

COTATION EN BOURSE

SIX Swiss Exchange, SGSN

NÉGOCE EN BOURSE

SIX Swiss Exchange

SyMBOLES BOURSIERS

Bloomberg: Action nominative: SGSN.VX

Reuters: Action nominative: SGSN.VX

Telekurs: Action nominative: SGSN

ISIN: Action nominative: CH0002497458

Numéro de valeur: 249745

CORPORATE COMMUNICATIONS &

INVESTOR RELATIONS SGS SA

Jean-Luc de Buman

1 place des Alpes

Case postale 2152

CH – 1211 Genève 1

t +41 (0)22 739 93 31

f +41 (0)22 739 98 61

www.sgs.com

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACTIONNAIRES

L’Assemblée générale des actionnaires se tiendra le lundi 22 mars 2010 au Grand Hôtel Kempinski, Genève

GESTION DU PROJET

Géraldine Matchett, Carole Streng

CONCEPT, DESIGN, RÉALISATION

ET PRODUCTION

Group Charlescannon Sàrl Verbier, Suisse

PHOTOGRAPHIES

Jason Joyce Londres, Grande-Bretagne

IMPRESSION

Atar Rotor Presse SA Vernier, Suisse

Le rapport annuel 2009 est également publié en anglais.

Seule la version anglaise fait foi.

Imprimé en Suisse, sur papier sans chlore et sans acide, en février 2010.

INFORMATION AUX ACTIONNAIRES

Société mère

MONNAIE DU MONTANT DU % DÉTENU DIRECT/PAyS NOM ET DOMICILE CAPITAL ÉMIS CAPITAL ÉMIS PAR LE GROUPE INDIRECT

WWW.SGS.COM

© S

GS

SA

201

0. T

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