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S’ILS AVAIENT ÉTÉ PUBLICITAIRES # 1 F. RIBERY SON PARCOURS : Diplômé en lettres modernes à l’Université de Claire Fontaine à l’âge de 7 ans, Franck arrête ses études pour se lancer dans une carrière de rédacteur. Il signe un premier bail au « Yern de Munich ». Remarqué par Karim (propriétaire de l’agence Benz & moi), il quitte son ancienne agence et rend ses lettres de noblesse à la marque Durex : « ce soir on la met au fond » et « s’il y a pelouse, il y a match ». Une finesse qui lui ouvrira les porte de l’Académie française aux cotés de son ami humoriste Booba. Malgré la consécration, Franck garde en lui une cicatrice profonde. Sa rupture avec le prix littéraire 2009 Z. Haya restera une étape douloureuse de sa vie. Alors décidé à raccrocher les crampons, il trouve en lui la force de se battre pour une cause plus juste. Sa participation au mouvement des « grévistes de bus » donnera un coup de projecteur aux revendications des nécessiteux qui n’ont pour logement qu’un simple bus. SES CAMPAGNES : Le Petit Robert : « Même le Petit Robert sait que la rousse ça pue. » Vin Bordeaux : « Même sans ballon ça finit au fond. » Ambi pur toilette : « Tous les goûts de chiottes sont dans la nature. » Toute ressemblance avec des personnes existantes, imaginaires ou autres ne serait que pure coïncidence… D.R.

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S’ILS AVAIENT ÉTÉ PUBLICITAIRES # 1

F. RIBERY

SON PARCOURS : Diplômé en lettres modernes à l’Université de Claire Fontaine à l’âge de 7 ans, Franck arrête ses études pour se lancer dans une carrière de rédacteur. Il signe un premier bail au « Yern de Munich ». Remarqué par Karim (propriétaire de l’agence Benz & moi), il quitte son ancienne agence et rend ses lettres de noblesse à la marque Durex : « ce soir on la met au fond » et « s’il y a pelouse, il y a match ». Une finesse qui lui ouvrira les porte de l’Académie française aux cotés de son ami humoriste Booba. Malgré la consécration, Franck garde en lui une cicatrice profonde. Sa rupture avec le prix littéraire 2009 Z. Haya restera une étape douloureuse de sa vie. Alors décidé à raccrocher les crampons, il trouve en lui la force de se battre pour une cause plus juste. Sa participation au mouvement des « grévistes de bus » donnera un coup de projecteur aux revendications des nécessiteux qui n’ont pour logement qu’un simple bus.

SES CAMPAGNES :Le Petit Robert : « Même le Petit Robert sait que la rousse ça pue. »

Vin Bordeaux : « Même sans ballon ça finit au fond. »

Ambi pur toilette : « Tous les goûts de chiottes sont dans la nature. »

Toute ressemblance avec des personnes existantes, imaginaires ou autres ne serait que pure coïncidence…

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S’ILS AVAIENT ÉTÉ PUBLICITAIRES # 2

MAITRE YODA

SON PARCOURS : Passé par l’école de Tatooine, ce disciple de l’accroche flash lance son premier site de e-commerce à l’âge de 102 ans : E-wok. Le succès est au rendez-vous, ce qui lui ouvre les portes de la prestigieuse agence Black Starr emmenée à l’époque par le numéro un des directeurs de création : Obi (dit the One). Amoureux de la rhétorique tranchante et du proverbe berbère, ce Word-Trotter trouve le salut par le porc (c’est écrit dessus). En effet, la charcuterie-fromagerie « Juste un Bris doux » lui confiera sa première campagne : « comme on l’aime chez nous, le bon saucisson », un slogan devenu mythique dans la lointaine galaxie.

SES CAMPAGNES :Winamax : « Point de Padawan sans Win. » « Sur Tatooine, t’as tout si tu win. »

Gillette : « Du souci à se faire, le sabre laser a. »

Avec son associé Jimmy Choo Bacca, il conçoit une campagne uniquement comprise sur la planète Iktotch , (un témoignage bouleversant) Ikea : « WuuuWuuuhouuu houu njut ! »

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S’ILS AVAIENT ÉTÉ PUBLICITAIRES # 3

C. NORRIS

SON PARCOURS : Chuck n’a pas de parcours dans la publicité mais le mot « pars-cours » a déjà rencontré Chuck. Fils de personne, car personne n’aurait pu toucher sa mère, Chuck décide d’inventer la publicité. Il sort sa première campagne pour Louis Vuitton : « », une accroche qui restera célèbre et qui aujourd’hui encore résonne comme son plus beau coup. Lui qui sait parler le braille, n’a aucun mal à proposer une campagne pour Alain Afflelou. Mais Alain refuse la proposition — ce qui créera le fameux slogan. Chuck s’essaye au graff. Il commence par taguer le mur du son puis voulant exploiter au mieux sa fibre artistique, il décide de monter son propre muret en une seule soirée, qu’on appelle plus communément la Muraille de Chine. Mais lassé par si peu de créativité dans la pub, Chuck ordonne qu’on lui apporte le jeune Sègue et aujourd’hui encore, Sègue est là.

SES CAMPAGNES :Ford T : « C’est comme ça et pas autrement. »

Google : « Quand on me cherche, on me trouve ! »

Danette : « Lève-toi ! »

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S’ILS AVAIENT ÉTÉ PUBLICITAIRES # 4

J. STAR

SON PARCOURS : Après de longues études dans la Santé, le jeune Joey se spécialise dans l’épreuve du Naming. Expert en lettres modernes, il commence par renommer l’ensemble des chaînes de la TNT dans sa première boîte « Cool chaîne ». Il poursuit son ascension fulgurante pour EADS en trouvant le nom du fameux fusil Dassault « savoir » qui donnera par la suite le dicton populaire : « le savoir est une arme ». Poète à temps perdu, ou à temps plein, son groupe de littérature franco-parisien « Nettoie Ton Mobilier » lui assure gloire et richesse. Mais cet enfant de la pub ne peut oublier ses premiers amours, il trouve refuge dans l’agence londonienne Ciel-Pierre (Sky-Rock) qui lui confiera sa première grosse campagne : « Laisse moi Zoom ZoomZen ».

SES CAMPAGNES :Doliprane : « T’enlève la fièvre pendant des heures. »

Bébé Confort : « Laisse pas traîner ton fils. »

Carte bleue visa : « Rendre la pièce à ceux qui payent en monnaie de singe. »

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S’ILS AVAIENT ÉTÉ PUBLICITAIRES # 5

A. WINEHOUSE

SON PARCOURS : Diplômée de la prestigieuse « Maison du Vin », Amy, commence son périple publicitaire comme stagiaire dans l’agence « Sur de bons rails ». Sa vision et son charisme font de cette jeune fille un véritable crack dans la composition visuelle. Remarquée par les Australiens de la galerie Rehab, la poupée dira non, non et non. Mais curieuse et volontaire elle quitte « Sur de bons rails » pour l’agence « Air-Eau » où elle supervise tous les shoots des mannequins. Une vista qui lui vient de Coco et un tempérament de feu, elle plaque toutes ses activités pour vivre de sa musique : la Saoule. En 1988, elle reprend goût à la pub et signe la fameuse campagne pour la farine Françoise « Avoir du nez pour innover ». Mais aujourd’hui encore, les mauvaises langues diront qu’elle a eu de la veine.

SES CAMPAGNES :Center Park : « Il est temps de se mettre aux verres. »

DOP : « Ne vous piquez pas les yeux. » En collaboration avec le rasta-rédacteur Pete Dohertise , Amy signe son grand retour : « Avec dop on se fait des Amy. »

Kleenex : « Transforme les Snifs en Ahhh ! »

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C. EASTWOOD

SON PARCOURS : Clint fait partie de cette génération de grands sensibles. En 96, il signe son premier fait d’arme pour l’agence Eastern-Riz (la section digitale de l’agence Western-Spaghettis) avec une marque de cigarillos dont il crée le slogan mythique : « Si tu économises ton souffle, tu peux y arriver… ».Véritable inspecteur des travaux finis, il emprunte son pseudonyme Harry, en référence à un ami (qui lui veut du bien). Il rachète pour une poignée de dollars l’agence « la chaise vide » par amitié pour Mitt Romney. Et pour quelques dollars de plus, il se délocalise sur la route de Madison. En 2009, ses agences dépassent le Million de dollars (d’après B. Aby). Bourreau de travail, Harry a toujours su que pour être bon, il faut être une brute et parfois un peu truand.

SES CAMPAGNES :Caterpillar : « Il y a ceux qui ont la pelleteuse et ceux qui creusent. »

L’Oréal : « Toi t’as une tête qui vaut 3000 dollars. »

Meetic : « Chaque homme tombe amoureux une fois dans sa vie... parfois plus... »

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S’ILS AVAIENT ÉTÉ PUBLICITAIRES # 7

HANNIBAL LECTER

SON PARCOURS : Autodidacte, Hannibal rentre dans la publicité par la force des choses. Ancien critique culinaire, son phrasé fut très vite remarqué par l’agence « amuse-bouche ». Véritable homme de goût, il signe la campagne Audi pour son nouveau moteur électrique : « Le silence des anneaux ». Avec cette campagne, Hannibal attend la reconnaissance de ses pairs et en attendant Cannes, il demeure comme un lion en cage. Mais la consécration n’arrive pas. Fou de rage, il déclarera par la suite « Les cerveaux lents ne volent pas haut ». En 95, Hannibal signe son grand retour avec la création d’une nouvelle agence « Matière Grise & Cordon Bleu » et part à la conquête de son graal. Entouré par sa nouvelle équipe, il scandera : « Ce que j’aime chez mes hommes, c’est leur foie ».

SES CAMPAGNES :EDF: « Arrêtez de bouffer des Ohm. »

Cougar.fr : « Les jeunes sont meilleurs. »

Office des loisirs : « Le goût des autres. »

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S’ILS AVAIENT ÉTÉ PUBLICITAIRES # 8

S. STALLONE

SON PARCOURS : Sorti des Beaux Arts en 1978, Sylvester s’adonne à sa passion première : la poésie. Fils spirituel d’Arthur Rambo, il écrit en 79 son première essai : « Adrienne ». Après un échec cuisant, il raccroche les gants en tant que de poète et remonte sur le ring de la publicité. Remarqué par l’agence « Cliff » dans le Gers, il signe l’accroche pour l’émission « Danse avec les Stars » : « Aujourd’hui le tango fait du cash ».Au sommet de l’agence « Cliff », Sylvester se sent bien seul. Il rejoint son éternel ami Arnold au sein de l’agence « Willy ». La team fait des ravages et aujourd’hui encore les deux créatifs se définissent comme des « Démolitions - Ads ».

SES CAMPAGNES :Inko : « Le complément alimentaire qui rambo. »

Pfizer : « Sans Viagra à balboa. »

Baygon : « C’est pas votre guerre ! »

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BATMAN

SON PARCOURS : Major de sa promotion, le petit Bruce est un garçon à part. Mystérieux et clairvoyant, il débute sa carrière professionnelle en travaillant de nuit pour une société de gardiennage. Durant ses périples nocturnes, Bruce a un flash : travailler pour Gordon, l’agence phare de Gotham City. Travaillant exclusivement le soir, il illumine l’agence par sa créativité. C’est à lui qu’on doit le nom pour le jus d’orange Joker : « Joker diablement bon ». Ivre de son succès, Bruce se met à fréquenter les bars euphorisants et s’encanaille avec le coquin Robin qui ne reste jamais de marbre quand il est dans les bois. Par la suite, tous deux monteront la marque de mobiles « Bat » qui s’imposera comme une référence dans la ville.

SES CAMPAGNES :Casquettes New Era : « Maintenant le chauve sourit. »

Scotch : « Le double face fait bonne figure. »

Kinder : « Pingouin à croquer. »

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SUPER MARIO

SON PARCOURS : Petit, Mario n’a qu’un rêve : être dans tous les bons tuyaux. Avec son frère Luigi, il lance en 2006 l’agence de relations publiques « MushRoom ». Quelques années plus tard, galvanisé par le succès de son agence, Mario grandit et décide de prendre les reines de l’agence « Browser ». Mais lassé par les speech commerciaux et le Daisyre de voir ailleurs, Mario ouvre un studio de musique West Coast : Wario. Une nouvelle vie démarre, il excelle dans la composition et sort sa première mixtape, « Mario Land » et son premier album solo « Mario Galaxy ». Son titre phare « Champi life » lui rapporte 1 million de pièces et le place devant les producteurs du moment Donk & Kong.Il joue kart sur table lors d’une interview donnée à Power Up : « Mettre une banane à Donk & Kong relève du fantasme » .

SES CAMPAGNES :Bonduelle : « Les champignons vous grandissent. »

Eparcil : « Mets les débouchées doubles. »

René & Château : « Princesse non incluse. »

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C. FRANCOIS

SON PARCOURS : Ancien technicien de surface, Claude décide en 62 de mettre un coup de balai sur ses aprioris vis à vis de la publicité. Il débute comme chef de projet et signe son premier coup d’éclat pour l’agence « Marre Taux » avec la fameuse campagne pour La literie du Faubourg : « Alex sans drap, Alex en rit ». Remarqué par John Y. (le patron de l’agence De la Joux), on lui confie rapidement le magazine Belle, Belle, Belle. Cette année-là, John Y. a l’idée de faire de ce magazine un mastodonte de la littérature adolescente et de placer son équipe sur le podium des ventes. Claude, survolté par le challenge, devient malgré lui le mal-aimé de la profession. Petit à petit, Claude sombre dans l’alcoolisme mais reviendra sur le devant de la scène avec cette ultime campagne pour Absolut : « Ma gnôle est là, for ever ».

SES CAMPAGNES :Free : « Arrêtez de faire pleurer votre téléphone. »

Smart Box : « Exceptionnel, comme d’habitude. »

Loto : « Le lundi au soleil, c’est quelque chose ! »

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