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AIX-MARSEILLE FRENCH TECH, numérique et développement économique Les French Tech Weeks, trois semaines d’événements SUPPLÉMENT SPÉCIAL

Supplément La Provence sur les FRENCH TECH WEEKS

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AIX-MARSEILLE FRENCH TECH, numérique et développement économiqueLes French Tech Weeks, trois semaines d’événements

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ACCÉLÉRONSL’édito

De la prise de conscience à la prise de confiance, il n’y a parfois qu’un pas. Mais ce pas ne peut être que collectif.

C’est précisément l’objectif d’une démarche qui, derrière un label, vise à démontrer que notre savoir-faire peut générer de l’activité, du chiffre d’affaire et des emplois. À condition de le promouvoir et de l’accompagner, afin que nos start-up n’aient plus peur d’accélérer. Au contraire…Dans le sillage de porte-drapeaux rebaptisés « tech champions », la French Tech cesse alors de n’être qu’une simple démarche pour devenir un mouvement. Sachant que, dans le numérique, le mouvement est nécessairement synonyme de vitesse. Au point que de véritables dispositifs d’accélération, dédiés aux start-up, se sont concrétisés. Aujourd’hui, il s’agit donc de les renforcer, de les accompagner et de les connecter avec l’ensemble du tissu économique d’Aix-Marseille.

Associer pleinement ces entrepreneurs, concourir au développement de leurs projets, en faire les piliers de la French Tech Aix-Marseille, c’est redonner toute sa place à l’esprit d’entreprendre. C’est également libérer les énergies pour un territoire qui dispose de tous les atouts pour aller plus loin dans un contexte où, à leurs côtés, les collectivités territoriales sont aussi les garantes d’une création de richesse solidaire, pour une économie numérique forte et inclusive. Dans cette optique l’ancrage local de nos entreprises innovantes est capital ! En termes d’aménagement, cela signifie que nous nous devons de valoriser les convergences, l’émulation, la mutualisation et le maillage. De La Constance à La Belle-de-Mai, ou de l’Arbois à Château-Gombert, l’ambition n’est ni plus ni moins que de faire émerger des sites capables d’entrer dans la compétition mondiale, afin de participer au décollage d’entreprises locales en leur offrant un accès privilégié à l’international.

André Jeannerot (Président)et Stéphane Soto (Directeur Général)

en charge de la coordination Aix-Marseille French Tech

André Jeannerot - Président

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LES CHIFFRES CLÉSAIX-MARSEILLE C’EST1,8 millions d’habitants35 ans Un habitant sur deux a moins de 35 ans750 000 emplois700 entreprises à capitaux étrangers2,1% La deuxième plus forte croissance d’emploi des métropoles européennes sur ces 10 dernières années

SUR NOTRE TERRITOIRE, LA FILIÈRE DU NUMÉRIQUE REPRÉSENTE40 000 salariés7 000 entreprises150 « Tech champions », c’est-à-dire des entreprises du numérique dont le chiffre d’affaires annuel dépasse les 5 millions d’euros8 milliards d’euros de chiffre d’affaires (c’est autant que la filière touristique ou l’industrie portuaire)

SOMMAIREpage 3 : du dispositif national à la mobilisation régionalepages 4-5 : les atouts d’Aix-Marseillepage 5 : gros plan sur La Belle-de-Mai et Château-Gombertpage 7 : gros plan sur l’Artois et Constance

pages 8-9 : Les French Tech Weekspages 10-11 : Jaguar Network, The Camp, Voyage Privé : nos « Tech Champions »pages 12-13 : Ces start-up qui ne demandent qu’à accélérerpages 14-15 : Smartcities, objets connectés, marketing digital, big data et e-santé : 5 domaines d’action stratégiques

NOS ENJEUX ? • Favoriser l’émergence

de start-up• Les mettre en situation

d’hyper-croissance• Renforcer l’internationalisation

de nos entreprises• Les fixer sur notre

territoire

Stéphane Soto - Directeur Général

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DU DISPOSITIF NATIONAL… … À LA

MOBILISATION LOCALE

La French Tech, c’est une marque collective lancée par le gouvernement en 2014. L’ambition est de faire éclore

des « Tech champions », véritables porte-drapeaux, afin de promouvoir le savoir-faire français à l’international, et d’attirer des investisseurs étrangers.Pour démultiplier son action, le gouvernement a lancé un appel à projets pour la labellisation de territoires. Objectif : s’engager à tout mettre en œuvre pour dynamiser l’écosystème afin que les start-up puissent passer de l’idée au tech champion.

AIX-MARSEILLE FRENCH TECH C’EST :un partenariat public-privé afin de coordonner les actions collectives et d’accélérer le développement de start-up. 200 millions d’euros d’aides de l’État qui vont irriguer neuf projets privés dits «accélérateurs» pour structurer la filière

numérique sur quatre sites aixois et marseillais : Belle-de-Mai, Château-Gombert, l’Arbois et la Constance.

12 novembre 2014 Aix-Marseille est officiellement labellisé « French Tech » par le gouvernement. Portée conjointement par la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole, la Communauté du Pays d’Aix, la ville de Marseille et la ville d’Aix-en-Provence, la candidature s’est appuyée sur un réseau solide de jeunes entreprises innovantes dans le secteur du numérique.

Quand le gouvernement a décidé de créer une équipe France des start-up, il était normal qu’Aix-Marseille souhaite être titulaire. Aujourd’hui, Aix-Marseille French Tech est en capacité de jouer aux avant-postes… et de marquer des buts !

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Maryse Joissains-Masini, maire d’Aix-en-Provence et président de la Communauté du Pays d’Aix« Notre territoire, qui accueille déjà le projet international ITER, est une terre d’innovation. Ce label en est la confirmation. Il constitue une promesse de développement pour nos entrepreneurs et pour les populations, dont la vie va changer. »

Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille« Ce label constitue une reconnaissance du dynamisme et de l’attractivité de notre territoire. Il offre d’immenses perspectives en matière de rayonnement et de développement, aux plans national et international. »

Guy Teissier, président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole« Avec French Tech, Aix-Marseille entre de plain-pied dans l’ère du numérique. Nos start-up provençales vont pouvoir conquérir les marchés internationaux, en créant des milliers d’emplois sur notre territoire métropolitain. Nous jouons désormais dans la cour des grands.»

« Les entreprises du numérique sont comme les champignons : elles poussent très vite mais chacune dans leur coin ! Le label French Tech va leur permettre de se raccrocher à une gouvernance »Kevin Polizzi, président et fondateur de Jaguar Network(30 M€ de CA, 95 salariés, 30% de croissance par an depuis 5 ans)Interview complète à lire en page 10

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CIEL BLEU, SALLES BLANCHES ET MATIÈRE GRISE.

GÉOSTRATÉGIQUEL’attractivité naturelle du territoire est due à son positionnement géostratégique incomparable, au carrefour de l’Europe, du Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Afrique. Le territoire constitue une véritable plaque d’interconnexions entre opérateurs unique en France, et très rare en Europe, grâce notamment à la présence de câbles sous-marins directement connectés à l’Asie, au Moyen-Orient et à l’Afrique. Ce qui confère au territoire un avantage clef en matière de débit Internet.

LOGISTIQUEUn aéroport international, un port maritime de niveau mondial (1er port français et 2e en Méditerranée), deux gares TGV, des autoroutes… Aix-Marseille possède des infrastructures de transport multimodales, et de logistique, de très haut niveau. Ce qui le rend à la fois accessible et attractif.

MAGNIFIQUEDire que l’on vit dans une carte postale, ce n’est pas du chauvinisme. C’est la réalité de lieux où beaucoup rêvent de passer leurs vacances : Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Garlaban, Calanques de Cassis… Notre quotidien, mais avec 300 jours de soleil par an ! Au bord de la mer, mais à moins de deux heures de la montagne !

DYNAMIQUEDe nombreux secteurs d’activités industriels du territoire sont impactés par le numérique : de l’aéronautique au transport maritime, en passant par la réparation navale, l’énergie, ou le multimédia. Sans oublier les grands projets urbains, à l’image de l’Ecocité, sur Euroméditerranée 2, ou le projet de recherche international ITER.

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« Dans un environnement très concurrentiel, la mise en valeur de

notre territoire constitue un atout de taille : on est désormais plus visible et plus lisible, aussi bien au niveau national qu’international.

C’est un excellent moyen de fédérer les talents, et d’en attirer de

nouveaux ! »François Pacot, fondateur de Royal

Cactus, « pure player » développant des jeux sur Facebook et smartphones. 1,4 M€ de CA en 2014 (dont 85% réalisés à l’export), 15 collaborateurs.

#AMFTAvec un très fort potentiel de développement économique, Aix-Marseille French Tech est

en passe de devenir un acteur de l’innovation incontournable sur le bassin Méditerranéen.

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UNIQUE, MAIS PAS QUE…ARTISTIQUELa dimension culturelle est omniprésente et historique sur notre territoire et Marseille-Provence 2013 en fut l’une des consécrations : des Festivals, dans la lignée aixoise, à l’Opéra national de Marseille et au Mucem, en passant par le Grand Théâtre de Provence. Bien sûr, le Musée d’Art Contemporain…. il y en a pour tous. Tout le temps.

NUMÉRIQUEMicroélectronique, e-tourisme et e-commerce, big data, trans-média, technologie sans contact ou encore smart city… le numérique préserve le territoire des crises sectorielles, tout en favorisant les innovations croisées entre secteurs.

ACADÉMIQUELe milieu académique représente l’un des atouts majeurs d’Aix-Marseille, avec l’innovation placée au centre des enjeux communs. La locomotive Aix-Marseille Université (AMU), avec 72 000 étudiants (dont 10 000 sont étrangers), s’impose avec ses 12 écoles doctorales, ses 132 structures de recherche et ses 5 grands campus. C’est la plus grande université francophone du monde ! Dans son sillage, l’Ecole Centrale de Marseille, avec ses 825 étudiants en cycle d’ingénieur est aussi appelée à jouer un rôle dans French Tech, avec le développement d’un « Creativity Center » de 4000 m2. Bien sûr, l’Ecole Nationale Supérieure d’arts et métiers et celle des Mines de Saint-Etienne, Polytech, l’IAE, Sciences-Po, Kedge,...

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« Notre atout majeur, ce sont nos talents. Il y a chez nous de grandes et belles success-story et on n’en

parle pas, ou pas assez. La visibilité que nous apporte Aix-Marseille French Tech va permettre aux grands groupes de prendre conscience de tout ce que l’on fait ici… Parce que nous

sommes en capacité d’attirer d’autres talents et de recevoir de grands salons internationaux liés au

numérique ».Denis Liotta, serial entrepreneur marseillais, à la tête

du groupe Mediaco Vrac (150 M€ de CA et 50 salariés en France). Gérant et co-fondateur de Net Angels, accélérateur de start-up basé à Marseille (déjà plus de 100 emplois créés en 2015).

Accélérateurs, incubateurs,

pépinières, pôles, experts, écoles, Fab Lab, financeurs,

tech champions, communautés, clusters, événements… Notre territoire est doté de tous les

acteurs pouvant accompagner les start-up à chaque étape de leur

développement : de l’idée au tech champion !

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LA ZAC DE LA CONSTANCE La Ville d’Aix va aménager le site d’une surface totale de 100 hectares à l’horizon 2015-2020 pour y développer des logements, des bureaux et des équipements publics. Et 15 hectares seront dédiés aux entreprises du numérique ! Destiné d’une part à l’accueil des entreprises du e-commerce et du e-tourisme, le pôle va d’abord accueillir (à l’horizon 2016/2017) le projet de campus numérique de VoyagePrivé.com (12 000 m2) avec un bâtiment étendard, des bâtiments de bureaux, une université interne, une fondation de réinsertion en lien avec le club de rugby…Le pôle est d’autre part destiné à l’accueil des arts numériques sur 4 000 m2. Ainsi en complémentarité avec la Fondation Vasarely située à proximité, il accueillera une salle des musiques actuelles (SMAC) constituée d’une salle de spectacle de 1200 places, une salle polyvalente de 400 places et des studios de répétition et d’enregistrement. À cela, s’ajouteront de multiples espaces mutualisés dans un esprit de fertilisation croisée : amphi, lieux de rencontre, lieux de vie, espace de restauration, bibliothèque, équipements sportifs et espaces verts paysagers…

SMART CITYLa future ZAC de la Constance adossée au pôle numérique

aixois, est pressentie pour devenir le futur quartier «smart city» afin d’expérimenter les concepts de la ville de demain.

LE TECHNOPÔLE DE L’ARBOIS Situé sur le territoire d’Aix-en-Provence, le Technopôle de l’Environnement Arbois-Méditerranée est un projet d’aménagement et de développement économique du territoire. Tourné vers la création, le développement et l’accueil d’entreprises innovantes et de laboratoires de recherche dans le domaine de l’environnement, il a d’ores et déjà permis la création de 1100 emplois (800 salariés et 300 chercheurs). Il accueille également 300 étudiants, de Bac+4 à Bac+8. Enfin, c’est le premier technopôle de France certifié ISO 14001, qui porte sur le management environnemental.L’objectif poursuivi à travers cette concentration d’acteurs est de favoriser les collaborations et le partage de connaissances entre chercheurs, entreprises et étudiants, afin de susciter la création d’innovations.

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120 entreprises innovantes

11 laboratoires de recherche

1 école Doctorale Sciences de l’Environnement (AMU)

1 Master Sciences de l’Environnement Terrestre (AMU)

2 écoles d’ingénieurs (CESI Méditerranée, Icadémie)

1 CEEI Provence (Une pépinière d’entreprises innovantes)

3 plateformes technologiques (Halle génie des procédés, ASTERisques, ARDEVIE),

10 Pôles de compétitivité et clusters : SCS, Risques, Pégase, Capénergies, Trimatec, BDM, éa éco-entreprises, Eau, Novachim, Artémis.

1 club de Business Angel (Alumni Business Angel)

EN CHIFFRES

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LE PÔLE MÉDIA «BELLE-DE-MAI»Installé au sein du périmètre d’Euroméditerranée, dans les bâtiments de l’ancienne manufacture des tabacs de la Seita, le Pôle Média et la Friche la Belle-de-Mai partagent une mission : « favoriser l’émergence et le développement d’entreprises innovantes ». Si l’activité du Pôle Média est plus particulièrement centrée sur l’accompagnement d’entreprises œuvrant dans les nouvelles technologies, la Friche la Belle-de-Mai est plus impliquée dans la création artistique et l’action culturelle ; deux champs d’intervention voisins se rencontrent souvent. Enfin, le Pôle Media est en train de s’enrichir d’un nouveau fleuron des techniques de l’image: le studio « MOCAP et effets spéciaux ».

L’INTÉRÊT DE LA « MOTION CAPTURE »La MOCAP permet d’enregistrer les mouvements d’un modèle réel (une personne ou un animal) afin de les intégrer dans un univers virtuel. L’enjeu consiste ni plus ni moins qu’à détenir, à Marseille, un équipement devenu nécessaire aux grandes productions médias afin, notamment, de fixer la post-production dont les montants représentent entre 30 et 50% du budget total

d’un film. Car si depuis le début des années 2000, Aix-Marseille et la région PACA se sont imposées comme le second territoire de tournage en France, l’ensemble des effets spéciaux est réalisé en dehors du territoire, le plus souvent en Île-de-France. C’est dire l’importance des enjeux liés à la création du studio MOCAP qui est également destiné aux secteurs du jeu vidéo, et du «serious game» (littéralement «jeux sérieux» à vocation le plus souvent éducative)

LE TECHNOPÔLE DE CHÂTEAU-GOMBERTAvec ses 180 hectares situés au pied du Massif de l’étoile, dans le 13e arrondissement de Marseille, le technopôle Marseille Provence Château-Gombert est un site dédié à l’innovation technologique et entrepreneuriale, à la recherche, la formation supérieure et l’accueil d’entreprises, principalement dans le secteur du numérique et de la haute technologie. Cet espace dispose d’une offre foncière et immobilière adaptée à tous les stades de développement des entreprises, ainsi qu’un pôle résidentiel de logements, résidences étudiantes, commerces et services quotidiens.

170 entreprises dont plus de 50 start-up

4 000 emplois privés et publics dont 606 enseignants-chercheurs

2 600 étudiants

2 grandes écoles d’ingénieurs : Centrale Marseille et Polytech Marseille

8 laboratoires de recherche publique : LAM (Laboratoire d’Astrophysique de Marseille), IM2NP (Institut Matériaux Micro-électronique et Nanosciences de Provence), LIF (Laboratoire d’Informatique Fondamentale), I2M (Institut de Mathématiques de Marseille) et les quatre laboratoires du « Labex MEC », le LMA (Laboratoire de Mécanique et d’Acoustique), M2P2

(Mécanique, Modélisation et Procédés Propres), IUSTI (Institut Universitaire des Systèmes Thermiques Industriels), IRPHE (Institut de Recherche sur les Phénomènes Hors-Equilibre)

15 plateformes technologiques

2 départements de l’UFR Sciences d’Aix-Marseille Université : le département de mécanique et le département de mathématiques

1 incubateur inter-universitaire : IMPULSE

1 CEEI avec deux pépinières d’entreprises : Marseille Innovation, implanté au sein de deux bâtiments sur le site, l’Hôtel Technologique et l’Hôtel Technoptic

1 Institut Carnot, 1 FabLab, 3 écoles d’informatique privées…

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EN CHIFFRES

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AIX-MARSEILLE FRENCH TECH : TROIS SEMAINES D’ÉVÉNEMENTSCette série d’événements, appelée #FTWKS (voir le programme ci-après) et dont la première édition s’est déroulée en 2014, est une exclusivité d’Aix-Marseille French Tech (#AMFT).

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Organisés par l’association Medinsoft, en charge de la gouvernance opérationnelle d’#AMFT, les #FTWKS fédèrent l’ensemble des acteurs de l’écosystème digital et des institutionnels concernés.

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Ville de Marseille, Ville d’Aix-en-Provence, Communauté d’Agglomération du Pays d’Aix, Euroméditerranée, CU Marseille

Provence Métropole, Région PACA Mission Prides, CCI Marseille Provence, Provence Promotion, Pays d’Aix Développement, Marseille Innovation, CEEI Aix, Pépinières du Pays d’Aix, Incubateur Belle-de-Mai, Prides Economie Numérique (Pôle SCS, Arcsis, Medinsoft), PRIMI, CNRFID, GEPA, CGPME13, Polytech Marseille, Ecole Centrale Marseille, CMP Gardanne, EMD Marseille, FING, Provence Business Angels, Finances Conseil Méditerranée, Start-up Troopers, Marseille Web Fest, E Com Provence, Seconde Nature, Hexalab, le Zinc, Clusir PACA, Pôle Emploi, APEC

ILS PARTICIPENT AUX FRENCH TECH WEEKS

LE 1ER FORUM SMART CITY MÉDITERRANÉE

Le vendredi 25 septembre se tient le premier Forum Smart City Méditerranée, organisé au Pharo par le journal la Tribune et la Ville de Marseille. Un rendez-vous qui réunit la communauté internationale de la smart city. Acteurs de la ville connectée, entrepreneurs publics et privés, « startupers », ingénieurs, décideurs, intellectuels, responsables politiques (collectivités locales et régionales) «français et étrangers se retrouveront dans le cadre de ce forum pour échanger et débattre autour des problématiques et perspectives de la ville intelligente de demain, mises en exergue par Marseille. Cette journée, articulée autour de 15 tables rondes, a été élaborée par Max Armanet, directeur éditorial du Live Média de La Tribune, accompagné du professeur Carlos Moreno, président du comité scientifique et président du forum « Live in a living city ».Plus d’informations sur smartcitymarseille.latribune.fr

LES FORUMS MEDINJOBLes forums Medinjob sont organisés par Aix-Marseille French Tech. Rendez-vous annuel de l’emploi et des formations numériques, ils se déclineront sur deux journées (le 28 septembre à la fondation Vasarely et le 8 octobre à La Belle-de-Mai) avec, au programme :

400 offres de CDI et 70 stages et contrats pro

40 employeurs, 10 écoles

Des Job Dating avec les entreprises qui recrutent

Présentation des formations IT et Digitales régionales

8 émissions TV gratuites

25 conférenciers

L’INTERNATIONAL RFID CONGRESSLes 5 et 6 octobre 2015, le Centre National de Référence RFID organise à Marseille la 6e édition de l’International RFID Congress dédiée aux « objets connectés » dans l’industrie, le commerce, la santé et la ville intelligente. Plus de 650 participants - leaders mondiaux, utilisateurs et offreurs de solutions sans- contact (RFID et NFC), laboratoires de recherche - viendront mutualiser leurs expériences autour de conférences internationales, de démonstrations d’applications opérationnelles et de rendez-vous d’affaires de niveau international.Découvrir, tester et comprendre l’apport des technologies sans-contact: ce sont les objectifs des démonstrations RFID et NFC présentées lors de l’événement. Plus de 30 applications à l’usage de l’Industrie et des collectivités seront mises en avant pendant les 3 jours du congrès. Plus d’informations sur www.rfid-congress.com

BUILDING INFORMATION MODELINGDans le cadre des Rencontres de l’Innovation et des French Tech Weeks, Marseille Provence Métropole, la Chambre de Commerce et de l’Industrie Marseille Provence et le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône organisent la conférence « Building Information Modeling » (BIM) sur le thème suivant: « la révolution numérique du bâtiment est en marche », en présence d’Alain Sevanche, directeur des programmes « Bimworld Paris » en mars dernier.Mardi 13 octobre de 9h à 12h30 au Technopôle de Château-Gombert (Maison du développement industriel).

24/9 Grand opening French Tech Weeks - 19H, Aix-en-Provence Hôtel Renaissance

25/9 Forum La Tribune Smart Cities, Marseille Pharo

25 et 26/9 Festival Marsatac, Friche de la Belle-de-Mai, Marseille

28/9 Forum Medinjob Aix, Aix Vasarely

29/9 Provence Pionnières créent dans le Digital, Aix

29/9 Creative Enterprise Network, Friche de la Belle-de-Mai, Marseille

30/9 Découverte ConnectWave : usages de demain pour les entreprises d’AMFT, Rousset

30/9 « Les fintech & votre start-up », événement @ServeBox, Aix, 24 rue Emeric David

30/9 Keynote «Tous digitalisés : et si votre futur avait commencé sans vous», Marseille EMD

1/10 Top Tic, Marseille, Palais de la Bourse

2/10 Conférence correspondants informatique et Libertés, CCIMP Aix-en-Provence

2/10 Conférence entrepreneurs du numérique, Marseille Foire Parc Chanot CGPME13

3 et 4/10 Start-up Weekend, Marseille, Kedge Luminy

5 et 6/10 International RFID Congress objets industriels connectés, Marseille Pullman

8/10 Forum Medinjob Marseille, Marseille Belle-de-Mai

9 et 10/10 Festival International de la série digitale, Marseille Théâtre Joliette

13/10 Conférence Building Information Modeling, révolution numérique du bâtiment, Marseille Château-Gombert

13/10 Rencontre SCS Marché Consumer Electronics, Marseille

13/10 Plénière Medinsoft, Aix

14 et 15/10 Salon des entrepreneurs, Marseille Parc Chanot

14 au 16/10 Conférences Senso, Gardanne CMP

15 et 16/10 AMI Fest by FING, Aix, école supérieure d’Art, Conservatoire et Hôtel Renaissance

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KEVIN POLIZZI : « UN ÉCO-SYSTÈME SOLIDE, MAIS QU’IL FAUT STRUCTURER »

Jaguar Network

POURQUOI LE LABEL EST-IL UNE SI BONNE CHOSE ?

« Les entreprises du numérique sont comme les champignons: elles poussent très vite mais chacune dans leur coin ! Le label French Tech va leur permettre de se raccrocher à une gouvernance. Cela va leur permettre de faire connaissance, de se parler, d’échanger. tout simplement. Et elles ont rarement l’occasion de le faire ! Au final, ça va permettre de renforcer l’écosystème numérique qui, bien que très solide, n’était jusque-là pas très structuré. »

COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS LA FORCE DU TERRITOIRE EN LA MATIÈRE ?

« On peut distinguer trois facteurs majeurs pour expliquer la force de notre territoire. Il y a tout d’abord les infrastructures : des investissements majeurs ont été réalisés depuis une dizaine d’années (data center, câbles sous-marins…). Aujourd’hui, ils portent leurs fruits. Ensuite, plusieurs écoles d’ingénieurs se sont installées ici et se sont développées. Enfin, on a assisté au retour de certains entrepreneurs locaux qui,

après avoir réussi ailleurs, ont souhaité rentrer chez eux pour développer leur activité. Sans oublier la présence de poids lourds, à l’image de Gemalto, qui n’ont jamais quitté le secteur. C’est pour toutes ces raisons, à mes yeux, que l’on a un terreau si fertile. »

COMMENT VOYEZ-VOUS LA SUITE ?

« Je distinguerai deux temps forts. Il faut tout d’abord que ceux qui ont réussi ici, continuent à investir sur le territoire et ne se diversifient pas trop vite. Ensuite, il nous faut des incubateurs pour

influer sur la mortalité des start-up, et des clusters afin que les entreprises puissent travailler ensemble. Chez nous, certains ont la main, d’autres le bras ou l’avant bras… il ne reste plus qu’à réunir tout le monde afin de réaliser un mouvement complet! Il y a par exemple sur le territoire de super technologies liées au médical. Mais elles n’en sont encore qu’au stade de la techno et si on ne les aide pas à passer à la phase de marché, elles vont disparaître! Sachant qu’aujourd’hui, en matière de financement, il y a des fonds qui arrivent et ils sont très encourageants ! »

Jaguar Network est un opérateur télécoms et un hébergeur de données. La société a été créée il y a 13 ans à Marseille avec une ligne de conduite : investir du chiffre d’affaires en recherche et développement. Rencontre avec son fondateur, Kevin Polizzi.

THE CAMPInitiative privée-publique dotée d’un budget de 75M€, ce campus est dédié à la ville intelligente et durable. Sur 7 hectares de nature du technopôle de l’Arbois à Aix-en-Provence, 12000m² de bâtiments accueilleront managers, étudiants, experts et conférenciers. Pourquoi un tel projet ? Pour répondre aux enjeux de demain. En 2050, près de 70% de la population mondiale sera devenue urbaine, contre 50% aujourd’hui. Une mutation profonde de la société est à prévoir. Construire des villes intelligentes, humaines et durables est devenu un véritable enjeu. Relever ce défi implique un travail en collaboration. Entrepreneurs, dirigeants, étudiants, collectivités locales, financeurs, scientifiques se retrouvent ainsi dans un seul lieu, « The Camp ». Tous ensemble, ils ont l’ambition de créer les nouveaux modèles économiques, juridiques, financiers et d’expérimenter les technologies et services de la ville de demain. Dans ce secteur innovant et créateur d’emploi, la Provence

devient ainsi la région pilote où seront créées et testées toutes nos pratiques futures. Dans ce lieu remarquable transdisciplinaire, transculturel et transgénérationnel, savoirs et savoir-faire se mêlent pour donner le meilleur.

GROS PLAN SUR...

Page 10: Supplément La Provence sur les FRENCH TECH WEEKS

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CHRISTOPHE SERNA : « LA CRÉATION DE VALEUR ET D’EMPLOIS EST CONSIDÉRABLE »

Voyageprivé.com

VOYAGEPRIVÉ.COM EST DEVENU LE LEADER DU SECTEUR, QUELLES SONT DÉSORMAIS VOS AMBITIONS ?

« On est aujourd’hui présents en France mais aussi en Espagne, Italie, Royaume-Uni, Pologne, Belgique.

Parmi nos projets, il y a le lancement dans d’autres pays en Europe. Nous avons aussi notre campus pour rassembler toutes nos initiatives dans un même lieu : voyageprivé.com et ses filiales, incubateur e- tour isme, un ivers i té e-tourisme avec l’Escaet, le centre d’entraînement du

Provence Rugby, la fondation École des XV... ».

QUE PENSEZ-VOUS DU LABEL FRENCH TECH ?

« C’est aujourd’hui un bon catalyseur d’énergie et d’initiatives. Le gouvernement tarde à lui donner plus de substance. A nous acteurs du public et du privé d’agir localement pour donner du sens à ce label en attendant des mesures concrètes et appropriées. Ce que fait le gouvernement en ce moment dans le cadre du crédit impôt recherche sur les métiers du numérique est contradictoire avec cette belle initiative initiée par Fleur Pellerin et relayée par nos élus locaux. »

POURQUOI EST-IL IMPORTANT POUR NOTRE TERRITOIRE ?

« Nous devons être présents sur ces nouveaux modèles tant la création de valeur et d’emplois est considérable.

Le numérique en France c’est aujourd’hui plus que l’agriculture ou les services financiers. Plus de 5% du PIB et 25% de la croissance. Et sans parler du potentiel futur estimé par le cabinet Mc Kinsey à 1000 milliards d’euros en France d’ici 2025. La baisse du chômage et des contributions passera donc par là. Bien entendu si nous accélérons la transition numérique. Après San Francisco, Londres, Tel Aviv, Guangzhou, Berlin… plusieurs villes ont réagi. Si nous arrivons à attirer et encourager les énergies créatrices, si nous créons les bonnes structures, si nous allégeons les procédures administratives, si nous incitons les investisseurs à revenir dans notre pays, alors nous réussirons. Notre territoire peut réunir tous les facteurs clés de ce succès grâce à une coopération public-privé organisée. »

Créée en 2005, la société est devenue le leader européen de la vente privée de voyages en ligne. L’entreprise aixoise enregistre un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros et emploie plus de 400 salariés. Voyageprivé.com compte 18 millions de membres et plus de 5 millions de clients. Rencontre avec Christophe Serna, un des fondateurs de Voyageprivé.com.

Photo www.bobgiorgi.com

P.FACTORYImplanté chez EMD à deux pas de la gare Saint-Charles et impliqué dans l’économie marseillaise, P.Factory est un organisme privé financé par une quarantaine d’entrepreneurs locaux. C’est un accélérateur de start-up qu’elles soient spécialisées dans le numérique ou plus traditionnelles. L’important c’est l’innovation. Son objectif principal est d’aider des projets audacieux à émerger en chouchoutant ces jeunes pousses motivées. Même si le chemin est parfois long, ces petites entreprises sont potentiellement les champions du numérique

de demain. A leurs côtés, les guidant dans leur évolution, l’accélérateur P.Factory favorise les échanges, met en réseau les start-up entre elles et avec les financeurs. De nombreux outils sont aussi proposés pour booster leur croissance comme les workshop réguliers avec différentes thématiques : négociation commerciale, utiliser les réseaux sociaux, rôle d’une manager... En seulement un an, P.Factory a déniché 36 entreprises à l’avenir prometteur. Six sont déjà passées à la vitesse supérieure en levant des fonds afin de réaliser leurs projets. Les critères pour candidater ? Avoir une équipe de choc et l’idée du business du siècle !

GROS PLAN SUR...

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ALLOPNEUS

Dans un marché stable estimé à 39 millions de pneus, Allopneus.com est devenu la première enseigne de vente de pneus en France. L’entreprise aixoise conforte sa progression avec trois millions de pneus vendus et un chiffre d’affaires de plus de 200 millions d’euros. Aujourd’hui, le e-commerce s’est considérablement développé. Les ventes de pneus sur Internet représentent près de 14% du marché, soit une augmentation de 50% en quatre ans. En 10 ans d’existence, Allopneus.com est devenu un acteur important de la distribution et du montage de pneumatiques mais aussi une des entreprises les plus dynamiques en France. La société a en effet relevé avec succès le pari de vendre en ligne un produit encombrant, coûteux à transporter, nécessitant une prestation avec un matériel adapté et un savoir-faire professionnel. Grâce à son offre digitale, aussi bien sur le web que sur mobile, Allopneus a enregistré l’an dernier un record de près de 25 millions de connexions. En seulement une année, le nombre d’utilisateurs via les smartphones a progressé de 86% ! Fort de son expérience, Allopneus a toujours de nouveaux projets notamment étendre son offre et ses services en Europe et dans les Dom-Tom.

TOTEM MOBI Totem Mobi c’est la start-up qui roule branché ! Pour répondre à la difficulté de circuler et à l’impact sur l’environnement, la start-up Totem Mobi a inventé la solution d’autopartage électrique. Les Twizy sont disponibles en libre-service à tout moment. Un rendez-vous professionnel, un train à ne pas louper, une sortie nocturne, autant de raisons que d’envies d’utiliser les petites Twizy de Totem Mobi. Créée en 2014, cette start-up marseillaise met à votre disposition plus de 20 véhicules fonctionnant avec des batteries d’une autonomie de 70 kilomètres. Le rechargement ? C’est Totem Mobi qui s’en occupe. Pratique mais aussi ultra compétitif, ce mode de transport est avantageux avec un abonnement conducteur à 4€ par mois et une location à 1€ les quart d’heure, parking inclus. Pour les utiliser, rien de plus simple. Il suffit de télécharger l’application Totem.Mobi sur son smartphone et de repérer la Twizy la plus proche. Le conducteur peut badger avec une carte Totem Mobi ou bien les cartes transpass (RTM) et Zou (SNCF). Bénéficiant de trois zones bleues et de huit stations satellites à Marseille, il y a facilement un véhicule à proximité. L’entreprise compte déjà 1500 abonnés. Dans les quatre ans à venir, elle a l’ambition de déployer ses Twizy dans six villes et 300 stations satellites.

« Ce label, c’est tout simplement géant ! Parce que le numérique, c’est l’or noir du 21e siècle. Grâce à la French Tech, il faut que l’on soit tous convaincus que le numérique, c’est chez nous que ça se passe ! L’objectif, c’est de fédérer des entreprises du numérique, de faire éclore d’autres start-up, et de faire rayonner notre territoire. Et aujourd’hui, il y a vraiment des opportunités à saisir ! »Patrick Siri, fondateur de l’accélérateur PFactory (36 entreprises accélérées, 6 qui ont déjà levé des fonds)

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GOBI STUDIONée en juin 2013 au Pôle Média de la Belle-de-Mai, la jeune société Gobi Studio a des projets ambitieux. De la création de dessins animés pour la télévision à la charte graphique pour un site internet, du clip vidéo au court-métrage, elle réalise vos projets audiovisuels. « On se diversifie dans toutes les applications de l’imagerie numérique et c’est ça qui nous plaît » souligne Mathieu Morfin, fondateur, président de la société et directeur du studio. « On collabore aux séries de TF1 et Canal Plus. On a réalisé le montage du dessin animé Les mini ninjas de TF1, traité les images de Maya l’abeille, fait des effets spéciaux pour la série Plus belle la vie... » Si les productions nationales font confiances à Gobi Studio, c’est pour la qualité de ses réalisations et son professionnalisme. La première année, avec 550 000 euros de chiffre d’affaires, la société a dépassé son objectif des 300 000 euros. 2015 est encore plus fructueuse. « Depuis août, ça se passe très bien. Ça s’emballe. » Et 2016 s’annonce être un bon cru. Des jours heureux à l’horizon. Alors, le label French Tech, c’est une belle opportunité. « On est conscients que c’est intéressant. Certaines personnes que l’on emploie, pourraient donner des cours, on pourrait avoir des étudiants bien formés. Ce label est un critère de qualité. Ce secteur « numérique » représente un énorme vivier d’emplois et est générateur d’économie. Donc toute volonté d’investir dans ce domaine est une très bonne chose. »

Gros plan sur...

« C’est la première fois qu’un organisme arrive à fédérer tous les acteurs du numérique, les grands comme les petits, sur toute la chaîne de valeur. C’est la démonstration du dynamisme

et de la capacité d’innovation de ce secteur. C’est surtout un

élan exceptionnel car ce qui se fait aujourd’hui va permettre de faire émerger

de nouveaux concepts. Chez nous, on est bien loin de la morosité… ».Olivier Trubert dirige le groupe Darwin depuis 2003, conseil en stratégie d’acquisition digitale) : CA de 6 M€, 30 salariés. Il est également responsable de la commission marketing digital d’#AMFT

RENDEZ-VOUS CHEZ NOUSDeux ans après sa création, la start-up marseillaise rendezvouscheznous.com a déjà séduit un large public. Tous adorent le concept : découvrir la région dans les yeux des artisans ou des prestataires locaux. « Lorsqu’on arrive quelque part, on ne connaît rien, ni personne. On a toujours trouvé qu’il manquait un lien. On a décidé d’être ce trait d’union, d’offrir une autre vision du voyage en sortant des circuits touristiques traditionnels. Avec rendezvouscheznous.com, on propose des activités pour découvrir les gens et le patrimoine, pour vivre des expériences uniques. Le côté humain est très important » explique Pascale Fildier, co-fondatrice. Après une levée de fonds de 637000€ en début d’année, le site d’e-tourisme continue sur sa belle lancée en déployant le même concept au niveau national. « D’ici deux ans, on aimerait avoir 5 à 6000 prestataires sur le site. » Actuellement, l’entreprise compte 300 hôtes partenaires et touche plusieurs centaines de clients. Des touristes étrangers (20%) mais surtout beaucoup de locaux qui redécouvrent leur région en famille, entre amis... rendezvouscheznous.com est un concept qui donne un sens au voyage. Innovante, la jeune pousse de l’e-tourisme installée au Pôle Média de la Belle-de-Mai espère beaucoup du label French Tech. « On est preneur ! Aujourd’hui, il y a peu d’échanges alors que dans la région, il y a des acteurs majeurs de l’e-tourisme. On attend beaucoup, notamment plus d’échanges et de partage d’expériences. On aimerait que le label génère un vrai lien entre les entreprises de ce secteur. »

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MARSEILLE INNOVATIONCréé en 1996 par Christian Rey, Marseille Innovation est le plus grand centre européen d’entreprises et d’innovation (CEEI) de la région PACA : 3 pépinières et hôtels d’entreprises permettant d’héberger et d’accompagner des start-up en phase de démarrage dans les domaines du numérique, du multimédia, de l’audiovisuel, des objets connectés et plus généralement des sciences de l’ingénieur. Depuis toujours, Marseille innovation cultive une double ambition : être à la fois accélérateur de croissance et attracteur de talents. Ce sont plus de 100 start-up qui font confiance à la structure aujourd’hui, et plus de 500 depuis sa création. « 60 % des entreprises que nous accompagnons sont des entreprises liées au numérique », indique Christian Rey, le directeur de Marseille Innovation qui gère deux pépinières sur le Technopôle et une au Pôle Média Belle-de-Mai. « Sur les 15 M€ levés par les entreprises que nous suivons, les deux tiers l’ont été par des sociétés du numérique ».

GROS PLAN SUR...

« Il y a de la place pour toutes les initiatives intelligentes, surtout quand cela converge vers des axes stratégiques qui ont du sens, et d’autant que nous sommes à l’intersection physique des réseaux télécoms mondiaux. L’enjeu, c’est d’être attractif et lisible afin de donner du sens à nos démarches, afin que notre territoire devienne un lieu de co-accélération »

Christian Rey, fondateur et directeur général de Marseille Innovation le plus gros centre de start-up en PACA: 1 milliard d’euros de CA cumulé sur 10 ans et 85% de taux de survie.

PÉPINIÈRES DU PAYS D’AIXInnovantes, les start-up des pépinières du Pays d’Aix ont toutes cette qualité en commun. Aujourd’hui, elles sont 50 à avoir intégré les structures de la communauté du Pays d’Aix, dont la notoriété dans le secteur du numérique n’est plus à démontrer. « Car nous avons l’intégralité du parcours à disposition des entreprises : accompagnement, hébergement, financement. Qu’elles rencontrent des problèmes de financement, recherchent des partenaires, souhaitent recruter des salariés ou échanger des compétences, collaborer dans des appels d’offres, nous sommes là pour les aider » explique Christophe Dartigues, directeur des pépinières et hôtels d’entreprises du pays d’Aix. « On organise des formations

techniques ou en management, ainsi que des mises en réseaux pour que les start-up montent en puissance et explosent sur le marché international. On est une passerelle entre les accélérateurs et les start-up. C’est un suivi au quotidien de ces entreprises innovantes de notre territoire. » Et depuis 15 ans, l’innovation est la force de l’agglomération aixoise.

GROS PLAN SUR...

« Nous sommes à la croisée des chemins numériques. Ce nouveau label French Tech ajoute une vraie dynamique collective pour aller tous dans le même sens. Il faut nous fédérer pour aller plus vite et plus haut ! »

Christophe Dartigues, directeur des pépinières et hôtels d’entreprises innovantes du pays d’Aix

L’UNION FAIT LA FORCE

Les pépinières sont la preuve qu’ensemble tout est possible : imaginer demain autrement et

numériquement.

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LES DAS*, ÇA VOUS PARLE ?*MARKETING DIGITALPour vendre leurs produits ou se faire connaître, les entreprises utilisent les nouvelles technologies afin de cibler au mieux leurs clients potentiels. Ces derniers ont recours aux sites internet, blogs, newsletter, emailing, bannières publicitaires, réseaux sociaux comme facebook, twitter ou youtube. Ces outils permettent d’approcher les internautes de différentes manières selon leurs profils et selon le produit à vendre.

*BIG DATAMot pour mot, il s’agit de « grosses données ». La quantité des données numériques a explosée. Tellement volumineuses qu’elles sont difficiles à utiliser et à traiter avec les outils technologiques classiques.

*E-SANTÉQuand les nouvelles technologies sont au service de la santé. Télémédecine, diagnostic, suivi des patients à distance, développement d’assistance des personnes à domicile, réflexion autour de l’hôpital de demain pour répondre aux exigences, l’usage de capteurs pour éviter les rechutes des malades chroniques...

*SMART CITIESEn français, ville intelligente. Il s’agit de repenser la ville d’une manière globale afin d’améliorer le quotidien dans son ensemble (déchets, transports, services, logement...). Le tout dans une économie maîtrisée et des dépenses énergétiques optimisées. Ce nouveau développement urbain répond ainsi à l’évolution de la société et aux besoins des usagers, institutions, entreprises...

Exemple : << Smartseille >> : l’îlot démonstrateur AllarInitié par Euroméditerranée, l’îlot démonstrateur Allar va permettre de tester les principes fondateurs d’une EcoCité. Ce prototype de 58000 m² préfigure la ville idéale de demain : plus intelligente, plus harmonieuse, où chacun de ses aspects est réfléchi. Une ville au service de ses habitants, avec des e-services performants, des transports doux, une valorisation des déchets, une mixité aussi bien sociale, fonctionnelle que générationnelle avec école, crèche, maison de retraite, hôtels, bureaux,

logements sociaux et en accession à la propriété... Le projet Allar porté par le groupe Eiffage avec EDF et Orange se situe au nord de la ville de Marseille. Cette ancienne usine de production de gaz sera en 2016 la première pierre d’un écoquartier plus vaste (l’îlot XXL) au sein d’une ZAC de 700 000 m² véritable « FAB LAB » à la grande échelle de la ville durable méditerranéenne.

*OBJETS CONNECTÉSA votre poignet, des systèmes innovants permettent de faire communiquer les objets. Ces derniers peuvent être mis en réseau avec d’autres objets connectés ou utilisés indépendamment. Ainsi une montre ou une borne tactile par exemple peuvent répondre en temps réel aux sollicitations de l’usager. Ces objets offrent des e-services 7j/7 et 24h/24 et dans de très nombreux domaines. Vous pouvez ainsi prendre soin de votre maison en programmant le chauffage avec une application et même de vous en connaissant votre fréquence cardiaque par exemple. Vous pouvez avoir un coach sportif à votre poignée, ne plus laisser mourir vos plantes grâce à un capteur, écouter de la musique dans toutes les pièces avec des enceintes connectées…Exemple : le totem digitalInstallés au nombre de 15 à Aix-en-Provence depuis 2014 et désormais également en test à Marseille (rue de la Loge, non loin de l’Hôtel de Ville), ces bornes numériques intégrées dans le mobilier urbain et équipées d’un écran tactile, proposent aux habitants et aux visiteurs un bouquet de services variable selon les bornes : accès wifi, actualités, culture, transports, environnement, numéros utiles et d’urgence, plan de la ville, art de vivre (édifices religieux, parcs, marchés, géolocalisation d’équipements culturels et sportifs …).Ces bornes proposent même des informations pratiques mises à jour en temps réel, auxquelles s’ajoutent des applications smartphone pour partir avec l’info dans la poche gratuitement !

*Domaines d’activités stratégiques.

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www.amft.io : [email protected] : @AMFrenchTech

: Aix-Marseille French Tech

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