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« ACPI-ici ! » enfin dans votre coin! Cette année, l’ACPI vous offre trois journées de développement professionnel. Durant ces journées « ACPI-ici ! », les participantes et les participants ont l’occasion de profiter de la présence d’un animateur ou d’une animatrice compétent et de renom tout en développant leurs connaissances sur un théme précis. Voir tous les détails en page 11. SOMMAIRE Mot du président PAGE 3 LES ACTIVITÉS DE L’ACPI PAGES 4–14 Colloque 2005 de l’ACPI à Moncton PAGES 4–10 « L’ACPI-ici ! » PAGE 11 Le Forum national en littératie de Moncton: un grand succès PAGES 12–14 ARTICLES PAGES 15–22 Médias et pensée critique en immersion : enjeux et travail pédagogique au cycle secondaire PAGES 15–19 La 4 e conférence d’immersion française au Manitoba PAGES 21–22 Chronique: Dans ma classe PAGES 22–25 Chronique : L’Immersion d’un océan à l’autre PAGES 26–31 Chronique : La parole aux jeunes PAGES 32–33 Babillard de l’ACPI PAGES 33–35 Le prix Roch Carrier PAGES 36–37 Appel d’ateliers PAGES 38–39 ACPI CAIT Association canadienne des professeurs d’immersion Canadian Association of Immersion Teachers Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

« ACPI-ici ! » enfin dans votre coin! · coordination technique Paul-Émile Mallet Inscription Jeannine Mabey Animateurs et conférenciers Fiona Cogswell Exposants Léo-James Lévesque

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« ACPI-ici ! » enfin dans votre coin!

Cette année, l’ACPI vous offre trois journées de développementprofessionnel. Durant ces journées « ACPI-ici ! », les participanteset les participants ont l’occasion de profiter de la présence d’unanimateur ou d’une animatrice compétent et de renom tout endéveloppant leurs connaissances sur un théme précis.Voir tous les détails en page 11.

SOMMAIRE

Mot du présidentPAGE 3

LES ACTIVITÉS DE L’ACPIPAGES 4–14

Colloque 2005 de l’ACPI à MonctonPAGES 4–10

« L’ACPI-ici ! »PAGE 11

Le Forum national en littératie deMoncton: un grand succès

PAGES 12–14

ARTICLESPAGES 15–22

Médias et pensée critique en immersion : enjeuxet travail pédagogique au cycle secondairePAGES 15–19

La 4e conférence d’immersion française au ManitobaPAGES 21–22

Chronique: Dans ma classePAGES 22–25

Chronique : L’Immersion d’un océan à l’autrePAGES 26–31

Chronique : La parole aux jeunesPAGES 32–33

Babillard de l’ACPIPAGES 33–35

Le prix Roch CarrierPAGES 36–37

Appel d’ateliersPAGES 38–39

ACPI CAITAssociation canadienne

des professeurs d’immersion

Canadian Associationof Immersion TeachersVolume 28, Numéro 1, Hiver 2006

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2 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

Conseil d’administration 2005–2006

Région 1 : AtlantiqueErin Dawe (T.-N.-L.)Jacinthe-Allard-Page (N.-B.)

Région 2 : QuébecThierry Karsenti, Vice-présidentEmmanuel Tremblay

Région 3 : OntarioRené-Étienne Bellavance, SecrétaireSuzanne Fournier, Trésorière

Région 4 : Manitoba, Saskatchewan, T.N.-O.Daniel Fletcher (Sask.), PrésidentPhilippe Le Dorze (Man.)

Région 5 : Colombie-Britannique,Alberta, YukonJulie Maisonneuve (Alb.)Alicia Logie (C.-B.)

Nos partenaires

Le journal de l’immersion Journal

Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

L’Association canadienne des

professeurs d’immersion

201-57 promenade Auriga

Nepean, Ontario K2E 8B2

Tél : (613) 288-0333,Télécopieur : (613) 727-3831

Site web : http://acpi.scedu.umontreal.ca

Ce journal est publié trois fois par an sous le

numéro d’enregistrement « 8210 » du courrier de

deuxième classe. Les articles publiés reflètent

l’opinion des auteurs et non forcément celles du

conseil d’administration de l’ACPI.

Opinions expressed by authors are their own and not

necessarily those of the Board of Directors of CAIT.

Tirage/Circulation

1 000 exemplaires/copies

Reconnaissance – Le Conseil d’administration de

l’ACPI ainsi que l’équipe de rédaction du « Journal

de l’IMMERSION Journal » tiennent à exprimer

toute leur gratitude et leur reconnaissance au minis-

tère du Patrimoine canadien pour sa contribution

financière sans laquelle la publication du journal ne

serait pas possible.

Acknowledgement – The Board of Directors of

CAIT and the Editorial Board of the “Journal de

L’IMMERSION Journal” wish to express their grati-

tude to the departement of Heritage Canada for its

financial contribution to support the publication of

the journal.

ISSN : 0833-1812

Comité de rédaction / Editorial Board

René Hurtubise

Suzanne Fournier

René-Étienne Bellavance

Marie-Lyne Bédard

Rédacteur en chef / Chief Editor

René Hurtubise

Graphisme et production / Graphic Production

Ryan Hutchinson

Révision linguistique / Editing

René-Étienne Bellavance

Patrimoinecanadien

Canadian Parents for French

Canadian Association of SecondLanguage Teachers

Association canadienne desprofesseurs de langue seconde

CASLT/ACPLS

Fédération Internationaledes professeurs de français

American Association of Teachersof French

La Commission pour l’Ameriquedu Nord (CAN)

Société éducative de visites et d’échangesau Canada / Society for Educational Visitsand Exchanges in Canada

Le français pour l’avenir

French for the Future

CanadianHeritage

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Au moment ou j’écris ces mots, j’ai un grand sourire et cepour plusieurs raisons.

Premièrement, à cause de la création d’un autre numéro du Journal del’immersion de grande qualité. Vous y retrouverez une célébration desévénements récents et des articles qui portent à réfléchir au sujet de lapédagogie en immersion.Merci à tous ceux et celles qui ont contribué aucontenu et tout particulièrement à l’éditeur-en-chef monsieur RenéHurtubise et au comité de rédaction de leur excellent travail!

Une autre raison qui explique mon sourire est le progrès impressionnantdes autres dossiers de l’ACPI. Mentionnons entre autres les journées« ACPI-ici ! », le Bulletin électronique de l’ACPI qui est à sa quatrième édi-tion, le Congrès 2006 à Saskatoon, la liste de distribution électronique duForum de littératie et le sondage national.

Finalement, je suis d’autant plus content de travailler avec l’équipe duconseil d’administration de l’ACPI. Il est certes motivant de travailler deconcert avec des professionnels talentueux et dévoués pour l’immersionen français. Les dossiers progressent dans une atmosphère profession-nelle ou les rires ne manquent pas! C’est très enrichissant.

L’ACPI a, plus que jamais, le vent dans les voiles. Sourions!

L’ACPI tient à remercier Patrimoine canadien non seulement de leur aidefinancière mais aussi de la qualité de leur service.

Daniel FletcherPrésident ACPI/CAIT

JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 3

Mot du président

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4 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

Quelque 400 délégués et exposants ont passé quelques jours en Acadie lors du colloque qui aeu lieu du 27 au 29 octobre à Moncton au Nouveau-Brunswick. Le thème du colloque était :L’immersion… au cœur du bilinguisme! Une brochette de conférences, ateliers et espaces desexposants ont été proposés aux participants et participantes. En outre, ce colloque s’est avéréune plateforme de choix pour toutes discussions relativement au rôle que l’immersion joue surle développement bilingue par le biais de nombreuses sessions d’informations, de découverteset de réflexions, et ce, sans oublier les périodes d’échanges, de partages et de célébrations.

Nous vous invitons à visiter le site Internet du colloque (http://acpi.scedu.umontreal.ca/col-loque2005/). C’est avec plaisir que nous rendons disponible plusieurs photos prises pendant ladurée de l’événement ainsi que la transcription des conférences d’ouverture et de clôture.

Jacinthe Allard-PagePrésidente du Colloque 2005

LES ACTIVITÉS DE L’ACPI

Colloque 2005 de l’ACPI à Moncton

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 5

MOT DE LA PRÉSIDENTE DU COLLOQUE 2005 DE L’ASSOCIATION

CANADIENNE DES PROFESSEURS D’IMMERSION

Au nom des membres du Comité organisateur et en mon nom personnel, permettez-moi deremercier de tout coeur les participants et participantes ainsi que toutes autres personnesqui, de près ou de loin, ont contribué au succès du colloque intitulé « L’immersion… au coeurdu bilinguisme! »

Le Colloque 2005 de l’Association canadienne des professeurs d’immersion a réuni plus de 400collègues venus de tous les coins du pays et des États-Unis. Les animateurs et animatrices,lesquels avaient en commun l’enseignement du français dans un contexte immersif, nous ontoffert, par leur expertise et leur lieu d’origine, la réflexion d’une vaste richesse collective. Cesderniers nous ont proposé des sessions d’information des plus variées, des découvertes et desréflexions dans les domaines que nous tenons à cœur : l’apprentissage du français langueseconde et le développement bilingue. La qualité et la pertinence des ateliers présentés parces éducatrices et éducateurs venant de partout au Canada ont été des plus appréciées. Cettebrochette de choix a servi d’amorce à toute une panoplie de discussions relatives au rôle quel’immersion joue sur le développement bilingue au pays.

Entre les conférences et les ateliers,les participantes et les participantsont eu droit à plusieurs activitéssociales telle que la soirée d’accueilanimée par le chansonnier Paul-Émile Chiasson où l’ambiancecréée était propice à jaser entrenous et à chanter si le coeur nousen disait. Le « Party de cuisinetypiquement acadien », agrémentépar une musique pleine d’entraingracieuseté de la famille Arsenaultn’a laissé personne indifférent. Aufil de la soirée, les invités sontentrés dans le jeu, soit en dansant,en jouant des cuillères, en frappantdes mains ou en participant sur lascène avec les musiciens.

J’espère que ce colloque a représenté pour vous une occasion, dans le cadre des périodesd’échanges, de partages et de célébrations, de tisser des liens, de refaire le plein d’énergie, et ce,tout en effectuant de nouvelles découvertes au chapitre des stratégies pédagogiques innovatrices.

Au plaisir de vous revoir toutes et tous à Saskatoon en octobre 2006!

Jacinthe Allard-Page

LES ACTIVITÉS DE L’ACPI

Comité organisateur du colloque : Assise au piano, Jacinthe Allard-Page, présidente;derrière et, dans l’ordre habituel : Donald Mazerolle, Dorothy White, Jacques Saindon,Nadia Michon, Jeannine Mabey, Léo-James Levesque, Paul-Émile Mallet et Fiona Cogswell

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6 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

LES ACTIVITÉS DE L’ACPI

Membres du comité organisateur du Colloque 2005 de

l’Association canadienne des professeurs d’immersion

Présidente

Jacinthe Allard-Page

Secrétaire

Nadia Michon

Site Internet et révision linguistique

Jacques Saindon

Secrétaire de réunion et hospitalité

Dorothy White

Finances

Donald Mazerolle

Programme/conférenciers etcoordination technique

Paul-Émile Mallet

Inscription

Jeannine Mabey

Animateurs et conférenciers

Fiona Cogswell

Exposants

Léo-James Lévesque

Webmestre

Michel Williams

Remerciement :

Un merci très spécial à toutes lespersonnes qui, de près ou de loin,ont épaulé les membres du Comitéorganisateur tout au long de ceprojet d’envergure.

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 7

Lors de son passage dans la région de Moncton,

Zachary Richard a eu l’occasion de s’adresser aux

éducateurs et éducatrices afin de les sensibiliser aux

besoins énormes des écoles d’immersion en Louisiane.

Suite aux ouragans Katrina et Rita, les programmes

d’immersion et de français langue seconde ont été

sérieusement affectés.Un fonds « SOLIDARITÉ ÉCOLES »

a été créé afin d’apporter une aide financière permettant

le maintien, la préservation et le développement des pro-

grammes de français en Louisiane.

Pour obtenir des informations supplémentaires,

contactez CODOFIL à codofil@bell south.net ou en

téléphonant (337) 262-5910.

L’Honorable HerménégildeChiasson, Lieutenant-Gouverneurdu Nouveau-Brunswick et Le trèsHonorable Bernard Lord,PremierMinistre du Nouveau-Brunswick ontadressé la parole aux congressisteslors du banquet.

LES ACTIVITÉS DE L’ACPI

La transcription de la conférence Le bilinguisme :Un atout social et économique important auNouveau-Brunswick et ailleurs au Canada estdisponible sur le site Internet du Colloque.

http://acpi.scedu.umontreal.ca/colloque2005/

Denis Losier, lors de la conférence d’ouverture

4

LES INVITÉS SPÉCIAUX

3

L’Honorable Herménégilde Chiasson L’Honorable Bernard Lord

Zachary Richard

3

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8 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

LES ACTIVITÉS DE L’ACPI

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 9

LES ACTIVITÉS DE L’ACPI

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10 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

LES ACTIVITÉS DE L’ACPI

Sally Rehorick a prononcé lediscours de clôture.

En 2003, le gouvernement fédéral canadien a publié un plan d’actioncomplexe relativement aux langues officielles. LE PROCHAIN ACTE : UNNOUVEL ÉLAN POUR LA DUALITÉ LINGUISTIQUE CANADIENNEreprésente un objectif ainsi qu’un défi de taille à toutes les intervenanteset à tous les intervenants du domaine de l’enseignement bilingue dupays. En effet, d’ici 2013, le gouvernement souhaite que la moitié desdiplômées et des diplômés des écoles secondaires canadiennes possè-dent un niveau fonctionnel de bilinguisme. Dans le cadre de sa présen-tation, Sally Rehorick a expliqué les nombreux défis que ce but soulèveet a proposé un certain nombre de stratégies pour réaliser cet objectifdes plus ambitieux.

La transcription de la conférence Plan 2013 : Rêve inaccessible ouréalité incontournable? est disponible sur le site Internet du Colloque.

http://acpi.scedu.umontreal.ca/colloque2005/

Aussi, pour vous informer au sujet du Porfolio de langues européenes etson application potentielle au Canada dans le cadre d’atteindre le but de2013, visitez le site http://www.unb.ca/slec/whatnew/ELP.html

PLAN 2013 :

RÊVE INACCESSIBLE OU RÉALITÉ INCONTOURNABLE?

Submit a text for publication in the

IMMERSION JOURNALWould you like to have a text published in the next edition of the

Immersion Journal? It could be an article for one of the next Dossier, a pedagogy-

oriented text, an opinion article on immersion or the teaching of French, or regional

news concerning immersion in your province.

NEXT DOSSIERS:

Your text must be submitted by e-mail to the editor, René Hurtubise

([email protected]) in English or French, in either .rtf or .doc (Word) format.

Shortly after your submission, you will receive an acknowledgement of receipt as

well as an approximate date upon which you can expect to receive comments from

the Editorial Committee.

Soumettez un texte pour publication dans le

JOURNAL DE L’IMMERSIONVous aimeriez publier un texte dans le prochain numéro du

Journal de l’Immersion? Il peut s’agir d’un texte que vous aimeriez offrir pour le

prochain dossier, un plan de leçons ou d’unité pour la chronique Dans ma classe, une

critique de livre professionnelle, des résultats de recherche, des nouvelles régionales ou

encore une présentation faite lors d’un congrès.

PROCHAINS DOSSIERS :

Votre texte peut être soumis en anglais comme en français en format .rtf ou .doc

(Word), par courriel à l’éditeur: René Hurtubise ([email protected]).Vous recevrez

rapidement un accusé de réception de même que la date approximative où des

commentaires du Comité éditorial du Journal de l’immersion vous seront acheminés.

PRINTEMPS 2006

Les défis particuliers del’immersion tardive

Date de tombée : 15 avril 2006

AUTOMNE 2006

L’évaluation descompétences langagières

Date de tombée : 15 juillet 2006

SPRING 2006The particular challenges of

late immersion programs

Submission date:April 15, 2006

FALL 2006Evaluating language

competency

Submission date: July 15, 2006

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 11

LES ACTIVITÉS DE L’ACPI

Le 10 novembre 2005, Yves Nadon est venu en visite à l’Île-du-Prince-Édouard lors de la journée pédagogique annuelle de l’Association des pro-fesseurs d’immersion de l’Île-du-Prince-Édouard. La journée s’est dérouléeau Carrefour de l’Isle Saint-Jean et une soixantaine d’enseignants etenseignantes y ont participé.

Yves Nadon enseigne au niveau élémentaire depuis 25 ans et il a présentéde nombreux ateliers à travers le Canada. Il dirige aussi les collections Carréblanc et Grimace (chez l’éditeur Les 400 coups). Il publie cette année deuxlivres pour enfants. De plus, il écrit une suite à son premier livre, Lire et écrire en premièreannée... et pour le reste de sa vie (Éditions de la Chenelière) pour tout l’élémentaire.

Yves Nadon a bien sûr lu quelques histoires mais a surtout fait réfléchir les participantes etparticipants au rôle de l’école dans la formation de l’individu. Yves n’a pas peur de dire leschoses comme il les voit et comme il retourne dans sa classe de 1ère année pour le vivre avecses élèves, sa crédibilité est énorme.

Il a présenté ses opinions sur les sujets suivants:

• la différence entre la vie d’un écrivain et lafaçon dont on enseigne l’écriture à l’école.Le choix des sujets, le processus de révision,l’utilisation d’outils, l’inspiration etc.

• un programme d’étude de mots basé surles besoins des élèves et non sur des listesdécidées à l’avance.

• les étapes de l’atelier d’écriture.Les besoinsparticuliers de l’écriture indépendante,l’écriture guidée et des études intensives.

• l’environnement nécessaire à l’épanouisse-ment de l’écriture.

• le rôle des conférences.

• le processus de révision et de correction.

• des exemples de mini-leçons.

Dans son enseignement, Yves Nadon utiliseabondamment la littérature jeunesse qu’iladore et qui inspire son travail. Il publie aussiune chronique littéraire en ligne appelée l’ate-lier de lecture depuis plusieurs années.On peuttrouver un nombre intéressant de bons titrescommentés par Yves Nadon à l’adresse sui-vante:http://felix.cyberscol.qc.ca/ja/Atelier/.

René Hurtubise

« ACPI-ici ! » en

Saskatchewan, en

Colombie-Britannique et en

Nouvelle-Écosse

• le 20 mars à Prince-Albert : cette journée seraprésentée en collaboration avec les conseilsscolaires #6 et #119 et aura lieu à l’écoleCarleton Comprehensive High School. Le Dr.Lucille Mandin est la conférencière invitée.

• le 21 avril à Kelowna à l’hôtel Grande : M.René-Etienne Bellavance sera le conférencierinvité et il nous entretiendra de la compétencelinguistique de nos apprenants à l’oral (et dela nôtre!). Cette journée suit la conférenceannuelle du BCLCA (BC Language Co-ordina-tors Association) le jeudi 20 avril au mêmeendroit. Faites parvenir un courriel à madameAlicia Logie au [email protected] afin devous inscrire.

• Finalement, il y aura une journée en collabora-tion avec CASLT/ACPLS durant le mois de maien Nouvelle-Écosse.

Si vous désirez de plus amples informa-tions en ce qui a trait à la tenue d’unejournée « ACPI-ici ! » près de chez vous,veuillez joindre Mme Alicia Logie [email protected].

« ACPI-ICI ! » À L’ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD

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12 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

Le 27 octobre 2005, plus d’une quarantaine de responsables de programmesen immersion de partout au pays se rencontraient à Moncton afin de discuterde littératie. La journée s’est passée rapidement et les échanges ont tournéautour des initiatives passées, des besoins présents et des possibilités decollaboration future.

Le rapport final du Forum en littératie contient toutes les informations écrites échangées lors decette journée à Moncton et il est disponible sur demande.Vous y trouverez les compte-rendus dediscussions informelles sur les initiatives régionales en littératie, la liste des besoins prioritairesen littératie selon les participants et les participantes, des suggestions de collaborations futuresdans une variété de domaine et la description des ressources présentées par les responsables lorsd’un tour de table.

Trois grandes tendances semblent vouloir se dégager:

• le désir de collaborer et de communiquer davantage afin d’arrêter de réinventer la roue.

• le besoin de renouveler le discours de la pédagogie immersive en tenant compte desprincipes de base en littératie. Comme ces principes nous viennent pour la plupart d’unapprentissage fondé sur la langue maternelle de l’élève, des adaptations et des expérimenta-tions s’imposent.

• le besoin de se doter de points de repère ou de balises afin de mieux mesurer les appren-tissages linguistiques des élèves tant à l’oral qu’à l’écrit.

Le besoin de concertation et de communication a déjà donné lieu à la création d’une liste de dif-fusion qui permet les échanges entre les différents intervenants. Pour vous joindre à cette listede diffusion, vous n’avez qu’à vous rendre au site Web de l’ACPI qui contient tous les détails.Jusqu’à maintenant les échanges ont porté sur une variété de sujets tels l’utilisation desrubriques, le nombre d’élèves en immersion tardive, les balises utilisées en lecture, les livresappropriés pour la lecture à haute voix etc.

L’ACPI entend continuer à faciliter la collaboration entre les intervenants à travers le pays. Déjàil est question d’un deuxième Forum le 25 octobre 2006 à Saskatoon tout juste avant le Congrèsnational. Il est aussi question de créer un genre de babillard électronique afin de rendre l’affichede documents encore plus facile et de créer un comité national afin de donner suite à certainesidées discutées lors du Forum.

Le Journal de l’Immersion publie dans ce numéro la liste des besoins identifiés ainsi quedifférentes possibilités de collaboration dans le domaine de la littératie.

LE FORUM NATIONAL EN LITTÉRATIE DE MONCTON : UN GRAND SUCCÈS.

LES ACTIVITÉS DE L’ACPI

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 13

LES ACTIVITÉS DE L’ACPI

Où en sommes-nous? : identification des besoins en littératiedans les programmes d’immersion en français à travers le pays

Besoins identifiés par les participants :

1) Assurer un renouveau/continuité pédagogique à l’échelle nationale - une littératie équilibréede la maternelle à la 12e année (35)

2) Établir les normes (balises) de performance pour tous les savoirs en immersion précoce,moyenne et tardive (28)

3) Accorder des ressources différenciées en littératie aux niveaux élémentaire et secondaire (22)4) Assurer une formation, des stratégies et des ressources didactiques pour développer les compé-

tences à l’oral (23)5a) Assurer une formation (avec suivi) chez les enseignantes et les enseignants à tous les niveaux (21)5b) pour les enseignants et enseignantes non francophones (8)

6) Fournir des ressources pour l’immersion tardive (17)7) Favoriser la recherche collaborative entre les universités et les écoles (11)8) Établir des stratégies de différenciation (8)9) Prévoir la littératie dans toutes les matières (8)

10) Assurer des ressources d’évaluation de la lecture (6)11) Prévoir des directions d’école bilingues (6)12) Assurer l’intégration des matières / pédagogie par projet (3)13) Assurer la rétention des enseignantes et enseignants (3)14) Définir la littératie pour l’immersion par rapport aux autres programmes (3)15) Assurer une compréhension des besoins de l’immersion par l’administration (2)16) Comment faire le placement et augmenter le nombre d’élèves en immersion? (1)17) Assurer l’unité dans la diversité (anglophone/francophone - culture d’écoles) (1)

Note: le nombre entre parenthèses représente le nombre de participantes et participants qui ont identifié ce besoin commeétant une priorité.

Regards vers le futur : étude des différentes possibilités de

collaboration dans le domaine de la littératie

Mécanisme/structure

• blog/portail/site Web pour afficher nos ressources

• envoi national quand une nouvelle ressource est affichée

• qui serait responsable de gérer un tel site?

• est-ce que ça existe déjà?

• afficher les plans de leçons…

• établir des critères/vocabulaire commun pour les provinces

• responsabilités tournantes (les provinces responsables chacune à leur tour)

• embaucher un coordonnateur en littératie (et chercher le financement du plan d’Action, par. ex.)

• impliquer le CMEC, CPF,ACPI, protocoles (est, ouest, nord, consortium des universités, la fédérationcanadienne des enseignants, CASLT pour une voix commune)

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14 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

LES ACTIVITÉS DE L’ACPI

Domaines de collaboration

• normes de performance dans tous les savoirs (lecture, écriture, numératie, expressionorale, écoute, culture, représentation/visionnement)

• renouveau pédagogique (littératie équilibrée de M à 12)• avoir un site (ex. :ACPI) sur lequel on pourrait aller chercher (tous) les documents per-

tinents en littératie plutôt que d’aller sur le site de chaque province• le portfolio linguistique (Canadien) (CASLT est intéressée,ACREF?)• encourager l’adaptation de documents du français à l’immersion,(versus angl - immersion)• modifier / adapter• ressources développées pour l’immersion• partager les succès• démarches provinciales

Perfectionnement professionnel

• babillard électronique• regroupement pan-canadien de con-

seillers/conseillères• mini-congrès ACPI dans les régions• réseautage pas Internet - Liste de

diffusion conseil scolaire (et pourchaque province)

• partenariats variés (ex. : CPF, Minis-tères, Fédération canadienne desenseignants, universités)

• journée de pré-conférence lors dechaque congrès

• forums pour divers intervenants(ministères, conseillers, universités,etc.) tous les 2 ans

• ateliers en ligne• mettre les T.I.C. au service de la lit-

tératie• professeur qui présente leurs

recherches• favoriser des groupes d’apprenants

professionnels qui se rencontrentpar intérêt

• clubs de lectures professionnellesen ligne

• inclure les étudiants de l’universitédans les initiatives

• mentorat

Ressources pédagogiques

• mise en commun des ressources exis-tantes (celles partagées aujourd’hui)et les « affiches » sur un site accessibleà tous et toutes… possibilité pourn’importe qui d’afficher et de com-menter ces ressources… un portail…une liste de ressources professionnelles

• aussi… avec commentaire- un cercle de lecture professionnelle

avec bibliographie

- un « blog » / carnet web

• une ressource conçue pour l’immer-sion :stratégies « enseignement efficaceen immersion » et immersion tardive

• ressources pour la différenciation (ycompris les élèves de L3/L4)

• banque de conférenciers (speakersbureau)

• ressources humaines• enseignants qui sont à la retraite• plus de mentors• tutorat (CPF)• orthopédagogues qui parlent français• développement d’outils en orthopéda-

gogie de la M à la 12e année• segments filmés de stratégies modèles

en ligne de la M à la 12e année

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 15

MÉDIAS ET PENSÉE CRITIQUE EN IMMERSION :

ENJEUX ET TRAVAIL PÉDAGOGIQUE AU CYCLE SECONDAIRE (3E PARTIE)

Annick Carstens, École secondaire Kelvin High School etFrançois Lentz, Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba

La deuxième étape de visionnement d’un film de fiction est orientée par des tâches plusspécifiques; exemples :

§ les composantes du discours : analyse

œ établir l’influence du cadre sur les personnages, l’intrigue, le dialogue ainsi que les thèmes etles valeurs;

œ dégager les relations entre les personnages et les thèmes et les valeurs;

œ préciser les effets apportés par le montage et la cinématographie, la bande sonore et le jeudes acteurs sur l’intrigue, les personnages, les thèmes, les valeurs;

§ les thèmes et les valeurs : analyse et réaction

œ dégager les thèmes et les valeurs;

œ faire part des sentiments, des émotions et des opinions que suscite le traitement des thèmeset des valeurs (appuyer la réaction sur des exemples précis du film);

§ la vision du monde : analyse et réaction

œ dégager la vision du monde présentée;

œ exprimer une réaction à la vision du monde présentée, en la justifiant à partir d’élémentsappropriés du film;

§ Les personnages : analyse

œ dégager les rôles : personnages principaux ou secondaires;

œ dégager les caractéristiques physiques, psychologiques, sociales et relationnelles;

œ établir les rapports entre personnages : supériorité, égalité, infériorité, opposition, etc.

§ Le rôle de la bande sonore dans la trame narrative : analyse et création

œ proposer aux élèves d’écouter des extraits de bandes sonores de films (disponibles, parexemple, sur disques compacts) pour qu’ils décrivent l’ambiance musicale qu’ils créent(exemples : relaxante, dramatique, douce, joyeuse, triste, créant des contrastes, construisantle suspense, etc.) - on jugera de la nécessité de construire avec les élèves un répertoire demots et d’expressions servant à qualifier une ambiance musicale; proposer aux élèvesd’imaginer quelles associations ils pourraient établir entre certains extraits de bandessonores et certains types d’événements d’un film;

œ proposer aux élèves d’établir des rapprochements entre certains segments de la tramenarrative et la bande sonore; l’établissement d’une telle correspondance pourrait s’appuyeren particulier sur certains critères qualifiant la bande sonore tels que morceau musical nou-veau ou répété, genre de musique (exemples : rock, classique, etc.), caractéristiques de lamusique (exemples : lente, rythmée, saccadée,etc.), ambiance créée,effet sur le déroulementdes actions (exemples : créer un effet dramatique, appuyer un état d’esprit des personnages,illustrer une situation, etc.).

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§ Une fiche synthèse d’un film de fiction :

Une telle fiche, du genre de celle proposée ci-après, conduit les élèves à noter toute informationpertinente sous chacune des catégories proposées - thèmes,cadre,intrigue,personnages et valeurs- ainsi qu’à établir toute relation pertinente entre chacune des cinq colonnes.La fiche invite égale-ment les élèves à préciser la vision du monde telle qu’elle se dégage, selon eux, du film.

En outre, la fiche comporte une catégorie plus spécifiquement relative à des dimensionsformelles du film telles que cinématographie et montage, dans laquelle les élèves sont invitésà noter toute information pertinente entre cette catégorie et celles qui précèdent. Enfin, lafiche contient une dernière catégorie qui conduit les élèves à noter d’autres éléments qui con-tribuent au sens du film.

Une mise en commun des différentes fiches complétées par les groupes permet de comparerl’information notée sur les fiches ainsi que les relations établies; plus largement, c’est la com-préhension du film - et ses multiples niveaux - qu’ont les groupes qui est ainsi mise en parallèleet partagée.

§ Réactions au film de fiction :

On sollicitera bien sûr les réactions (sentiments, émotions et opinions) des élèves sur lesthèmes, les valeurs, leur traitement ainsi que sur la vision du monde du film; cette réaction, quisera justifiée par les éléments appropriés du discours, pourra prendre des formes diverses :écriture d’un court texte critique accompagnant le film, panel simulant une interaction entredeux critiques portant sur le film une appréciation différente, production d’une affiche, etc.

16 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

MÉDIAS ET PENSÉE CRITIQUE EN IMMERSION :

ENJEUX ET TRAVAIL PÉDAGOGIQUE AU CYCLE SECONDAIRE (3E PARTIE)

Fiche synthèse d’un film de fiction

Thèmes

Vision du monde

Cinématographie, montage, autres dimensions formelles

Autres éléments qui contribuent au sens du film de fiction

Cadre Intrigue Personnages Valeurs

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 17

§ Les stratégies de visionnement d’un filmde fiction :

Animer une discussion sur les stratégiesqu’ont mises en oeuvre les élèves pouraccomplir les tâches de visionnement, enfaisant établir un lien avec la discussionintervenue sur ce point en fin de pré-visionnement.

On pourra spécifier en particulier les deuxpoints suivants :

œ les facteurs facilitant, pour les élèves, lestâches de visionnement de films de fiction;

œ les facteurs constituant, pour les élèves,des difficultés lors des tâches de vision-nement de films de fiction.

On pourra proposer aux élèves de réfléchirindividuellement d’abord à ces deuxpoints, de partager ensuite leurs réflexionsau sein de petits groupes; on pourra enfinfaire une synthèse de ces deux ordres defacteurs avec l’ensemble de la classe.

On invitera en particulier les élèves àréfléchir aux dimensions suivantes de leur« compétence stratégique » :

œ les stratégies de visionnement qui sont àleur disposition constituent un réper-toire, une sorte de « boîte à outils »;

œ lorsqu’ils visionnent un film de fictionpar exemple, ils sélectionnent, à partirde ce répertoire, les stratégies devisionnement qui sont appropriées àleur intention de communication et lesmettent en oeuvre;

œ pendant et après le visionnement, ilsévaluent l’efficacité de ces stratégies.

Activités de post-visionnement :quelques pistes

§ Certaines activités d’apprentissage réali-sées lors du post-visionnement consistenten des activités de manipulation, quivisent à permettre aux élèves de réinvestircertaines dimensions du visionnementd’un film; exemples :

œ créer des situations nouvelles que viventles personnages et évaluer leur impactsur la dynamique des personnages;

œ modifier le contexte,socioculturel en parti-culier, dans lequel évoluent les person-nages et évaluer les éventuels changementssur la dynamique des personnages, lesthèmes, les valeurs et la vision du monde;

œ effectuer des modifications dans la bandesonore (exemples : genre de musique,caractéristiques de la musique, etc.) etévaluer l’incidence de ces modificationssur le rôle que joue la bande sonore dansle sens du film;

œ visionner deux versions d’un même filmréalisées à des époques différentes : com-parer, entre autres, les personnages, labande sonore, les thèmes et les valeurs, lavision du monde;

œ visionner un autre film présentant lesmêmes thèmes mais dont les valeurs sontvéhiculées différemment;

œ écrire/présenter la critique du film; celle-ci pourrait s’articuler autour des élémentssuivants :

œ etc.

MÉDIAS ET PENSÉE CRITIQUE EN IMMERSION :

ENJEUX ET TRAVAIL PÉDAGOGIQUE AU CYCLE SECONDAIRE (3E PARTIE)

Les éléments d’une critique d’un film (d’aprèsDuncan, 1994, p. 116)

• un court résumé de l’histoire;

• le nom des premiers rôles et des rôles secon-daires, ainsi que le nom des personnages;

• des commentaires sur la direction et les jeudes acteurs;

• le nom du scénariste et le type de scénario(adaptation ou scénario original); une apprécia-tion de la qualité de l’histoire et de la crédibil-ité des dialogues;

• une comparaison avec les autres films du réalisa-teur ou avec des films du même genre;

• quelques informations sur la production : nomdu producteur, film à gros ou petit budget, lieude tournage, etc.;

• une évaluation de la technique : éclairage, effetsspéciaux, bande sonore, etc.;

• une opinion globale du film.

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18 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

5. Éducation aux médias et démocratie

Le travail pédagogique sur les médias en immersion au cycle secondaire privilégiera ledéveloppement d’une pensée critique envers les textes médiatiques :

Cultiver la pensée critique, c’est apprendre à utiliser de façon intégrée son intelligence, ses émotions etses valeurs pour pouvoir décider ce qu’il faut faire ou croire.Acquérir une pensée critique, c’est savoir,entre autres, distinguer entre les faits vérifiables et les valeurs, entre une prétention justifiée et une quine l’est pas; déterminer la fiabilité d’une source ou d’une allégation, l’exactitude d’un énoncé et lavaleur d’un argument; repérer les préjugés et le manque de logique; et reconnaître les hypothèsesdéclarées et cachées. (La compétence médiatique, 1998, p. 17)

§ Réactiver les discussions intervenues lors des phases de pré-visionnement et de vision-nement sur les stratégies mises en oeuvre par les élèves pour comprendre un film et,éventuellement, l’apprécier.

§ Proposer aux élèves de porter sur les films un regard plus large; exemples :

œ entrer en contact avec des personnes oeuvrant dans la production cinématographique fran-cophone : préparation de la venue de telles personnes, déroulement de leur venue et suivi;

œ produire un court film, qui pourrait être réalisé et présenté dans le cadre du d’un festivalpour jeunes cinéastes;

œ etc.

§ Animer des discussions, qui inclueraient entre autres des débats, sur le monde du cinéma et,plus largement, sur « la société du spectacle ».

Le programme éducatif L’Oeil cinéma : un outil pour l’éducation à l’image et au langage cinématographique

§ Sous l’égide de l’Association des cinémas parallèles du Québec (pour de plus amples renseignements, voir le site Web :« http://www.cinemasparalleles.qc.ca »), le programme éducatif L’Oeil cinéma a un double objectif pédagogique :

œ l’objectif pédagogique premier est de permettre aux élèves du cycle secondaire de développer leur sens critique etleur capacité d’analyse relativement à l’image et plus particulièrement au langage cinématographique;

œ il vise également à stimuler chez eux le plaisir de découvrir des œuvres de qualité et à les ouvrir aux richesses dupatrimoine cinématographique mondial.

§ Parmi les thèmes abordés par le programme, citons :

œ le cinéma documentaire (théorie, pratique et styles);

œ le cinéma d’animation (techniques et esthétique);

œ le montage cinéma (techniques de montage, rapports son/images, effets créés);

œ la direction artistique (décors, artifices, effets spéciaux et illusions d’optique);

œ les débuts du cinéma et l’évolution du langage cinémato-graphique.

§ À chaque thème correspond un film à l’étude, auquel sont joints des vidéocassettes complémentaires et un cahierd’accompagnement. Ce cahier contient des éléments de contenu, des activités de divers ordres et des thèmes dediscussion qui peuvent se rattacher à plusieurs matières scolaires.

§ Les films sélectionnés et les thématiques abordées permettent de développer chez les élèves des connaissancescinématographiques, tout en leur offrant la possibilité de mieux exploiter celles qu’ils possèdent déjà sur la langue,la littérature, les arts, l’histoire, la morale, etc.

§ En outre, un cahier d’introduction ainsi qu’un cédérom « P’tit coup d’œil sur le cinéma » présentent de nombreusesinformations qui permettent une meilleure compréhension du langage cinématographique et des différentes étapes deproduction d’un film.

MÉDIAS ET PENSÉE CRITIQUE EN IMMERSION :

ENJEUX ET TRAVAIL PÉDAGOGIQUE AU CYCLE SECONDAIRE (3E PARTIE)

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 19

La réalisation de produits médiatiques occu-pera également une place importante :en effet,autant il est primordial que les élèves appren-nent à décoder les textes médiatiques, autant ilest essentiel qu’ils apprennent à les encoder.Par ailleurs, pour bien des élèves, la dimensionanalytique d’un travail ne prend tout son sensque par des expériences de production. Cesactivités de création pourront comporter desprojets courts et simples comme le montaged’une série de photos ou des projets plus com-plexes comme la production d’un vidéoclip.

Enfin, le travail pédagogique sur les textesmédiatiques gagnera à s’élargir à quelquesdimensions du champ médiatique dans sonensemble; ainsi, par exemple :

§ l’analyse d’un média à partir de questionstelles que :quelle serait la vie sans ce média?comment fonctionne-t-il? quand et com-ment a-t-il été inventé? comment s’est-ilimposé dans la société? qui l’utilise surtout?quels sont ses avantages, ses limites? quellesinfluences exerce-t-il? sur qui? comment entirer le meilleur parti? comment envisagerson évolution?

§ le monde des images; exemples : analyse dephotos, d’images publicitaires, d’images des-tinées aux adolescents;images de l’homme etde la femme présentées dans les médias; etc.

§ la société de l’information; exemples : influ-ences des médias d’information sur lasociété actuelle; rôle des nouvelles technolo-gies; les données brutes livrées dans l’instan-tané constituent-elles de l’information? etc.

§ la culture populaire; exemples : qu’est-ceque la culture populaire? ses vecteurs dediffusion : musique, cinéma, etc.; nature etpouvoir des vedettes; le phénomène desmodes; la culture populaire américaine;évolution de la culture populaire; etc.

§ l’identité canadienne; exemples : commentles médias construisent-ils l’identité canadi-enne? télévision, cinéma et musique pro-duits au Canada : une voix particulière, enAmérique du Nord particulièrement? etc.

L’éducation aux médias est fondamentale-ment une prise de conscience du mondemédiatique, de son fonctionnement et de sesenjeux : elle met l’accent sur la participationactive de l’élève, sur sa capacité à analyser lesmessages des médias mais aussi à créer sespropres médias. Les médias sont ainsi envi-sagés comme des outils qu’il faut apprendre àutiliser (en particulier en en créant soi-même)parce que,dans une société démocratique quimet l’accent sur la pluralité des points de vue,les médias, qui traduisent cette diversité, sontau centre des pratiques démocratiques.

Dans une telle perspective, l’éducation auxmédias ne peut pas être vécue comme unedémarche en autarcie, qui viserait seulementà amener les élèves à faire un travail dedécryptage critique des médias. L’éducationaux médias devient « une éducation à ladémocratie. On ne fait pas une revue depresse dans une école sous un régime de dic-tature. Cette éducation est donc une sourcefondamentale de régénérescence des pra-tiques démocratiques ». (Gonnet, 2001, p.136) Pour l’école, il y a là l’occasion fécondede « promouvoir la tolérance, la capacité àécouter l’autre à partir des médias,mais aussirepenser le rapport au savoir, le rapport àl’autorité ». (Gonnet, ibid., p. 136)

Références bibliographiques

Duncan, B. (1994). Médias à la vue. Montréal, les Éditions de

la Chenelière (adaptation française de M. Boulerice), 394 p.

(l’ouvrage est accompagné d’un Guide d’enseignement).

Gonnet, J. (2001). Éducation aux médias, les controverses

fécondes. Paris, Hachette Éducation/Centre national de docu-

mentation pédagogique, 144 p.

Hullen, J. et Gréban de St-Germain, B. (1996). « L’entraînement

au plaisir de voir un film en langue seconde » Le Journal de

l’Immersion Journal, vol. 19, no 3, p. 15-16.

Ministère de l’Éducation de l’Ontario (1989). La compétence

médiatique, document d’appui. Toronto, Imprimeur de la

Reine de l’Ontario, 259 p.

MÉDIAS ET PENSÉE CRITIQUE EN IMMERSION :

ENJEUX ET TRAVAIL PÉDAGOGIQUE AU CYCLE SECONDAIRE (3E PARTIE)

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L’organisation

Depuis la première conférence en l’an 2000,il existe un partenariat étroit entre le Bureaude l’éducation française (BEF) et CanadianParents for French - Manitoba (CPF), ainsi quel’Association manitobaine des directrices etdes directeurs d’écoles d’immersion (AMDI)en ce qui a trait à l’organisation de la con-férence.La responsabilité de coordonner tousles aspects de la conférence a été confiée aupersonnel du Bureau de l’éducation française.Un comité consultatif regroupe des représen-tantes et des représentants des groupes sui-vants : le BEF, CPF, l’AMDI, ManitobaAssociation of School Trustees, ManitobaAssociation of School Superintendents, uncoordonnateur divisionnaire de français, unmembre du corps professoral de la Facultéd’éducation du Collège universitaire de Saint-Boniface ainsi qu’un élève inscrit à une écoled’immersion française secondaire. Il est detoute évidence qu’au Manitoba, nous jouis-sons d’une belle collaboration de tous lesintervenants pour faire avancer l’enseigne-ment du français langue seconde.

Le format

Les trois premières conférences (décembre2000, décembre 2002 et janvier 2005) débu-taient le jeudi soir et se poursuivaient le ven-dredi. Suite à l’analyse des évaluationssoumises par les participantes et les partici-pants de la conférence de janvier 2005, il aété décidé que la 4e conférence sedéroulerait durant la journée entière du ven-dredi ainsi que le samedi matin, et ce, afind’augmenter la participation des parents etde mieux répondre aux besoins de cegroupe. En effet, ce changement a été positif;la participation des parents a doublé à cettedernière conférence. Les objectifs proposés

L’historique

En l’an 2000, la Division du Bureau de l’éduca-tion française (BEF) du ministère de l’Éduca-tion,de la Citoyenneté et de la Jeunesse a initiéla planification et l’organisation de la premièreconférence provinciale French Immersionin Manitoba: Meeting the Challenge. Cettepremière tentative avait comme but principald’appuyer et de promouvoir l’immersion enallant rejoindre les gens éloignés qui œuvrentdans ce domaine ainsi que les intervenanteset les intervenants unilingues anglophonesqui avaient fait ressentir leurs besoins parti-culiers. Cela explique la raison pour laquellela langue anglaise a été utilisée lors de cesconférences. Un autre objectif était de faireconnaître les ressources disponibles pourl’immersion. Étant donné le véritable succèsde cette première conférence, il a été recom-mandé qu’elle ait lieu à chaque deux ans.Ainsi, une deuxième conférence a eu lieu en2002, le thème étant French Immersion inManitoba: Building Connexions.

En 2003, le Gouvernement du Canadaprésentait son Plan d’action pour les languesofficielles qui avait comme objectif de dou-bler le nombre de finissants bilingues auCanada d’ici l’an 2013. Il s’agissait alors d’unebonne raison de s’efforcer à promouvoir leprogramme d’immersion et d’organiser unetroisième conférence sous le thème FrenchImmersion in Manitoba: An OngoingSuccess. Celle-ci se déroula les 28 et 29 jan-vier 2005. Suite à cette conférence, il a étérecommandé que cet événement ait lieuannuellement. La 4e conférence—FrenchImmersion in Manitoba : Moving Ahead adonc vu le jour les 2 et 3 décembre 2005. Cequi suit explique brièvement l’organisationde cette conférence et son déroulement.

LA 4E CONFÉRENCE D’IMMERSION FRANÇAISE AU MANITOBAGérald Fouasse, coordonnateur de la conférence

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 21

pour la conférence French Immersion inManitoba: Moving Ahead étaient les sui-vants : 1) mettre en évidence le travail réaliséau Manitoba;2) répondre aux besoins des par-ents d’aujourd’hui;3) faire connaître le besoinde l’équité des services (par ex. garderies, prématernelles) dans nos écoles d’immersion; 4)faire valoir les avantages de l’immersion; 5)valoriser les avantages personnels etacadémiques pour les élèves d’apprendre etde connaître une deuxième langue.

Durant ces deux journées, les participanteset les participants ont eu la chance d’assisterà cinq ateliers divers, d’écouter destémoignages d’un panel d’élèves présente-ment au niveau secondaire ou diplômés duprogramme d’immersion, et également d’en-tendre deux discours prononcés par notreconférencier invité, M. Raymond Théberge,Directeur général du Conseil des ministresde l’Éducation (Canada).

Les messages de M. Théberge

Natif du Manitoba, M. Thébergedétient un doctorat en études lin-guistiques de l’université McGill.Il a été doyen de la Facultéd’éducation du Collège universi-taire de Saint-Boniface et a aussioccupé le poste de sous-minstreadjoint au Bureau de l’éducationfrançaise avant d’être nommé, enjuin 2005, au poste qu’il occupeprésentement. Durant ces deux

allocutions “Best Practices that SupportFrench Immersion As We Move Ahead”et “TheParents Guide to Surviving FrenchImmersion”, Raymond Théberge a soulignédes principes et des pratiques qui nous per-mettront d’assurer le succès de l’immersionau Manitoba.

En ce qui a trait aux enseignantes et auxenseignants, Raymond Théberge nous arappelés qu’il faut toujours s’assurer d’êtrede très bons modèles et de plus, fairepreuve de créativité, de dynamisme, deflexibilité et d’ouverture d’esprit dans lemilieu de l’immersion. L’enseignant doitavoir une compréhension approfondie dela pédagogie de l’immersion et la mettreen pratique. Selon les études faites parMandin et Desrochers, M. Théberge asouligné plus particulièrement les deux élé-ments suivants :1) l’enseignant doit s’efforcerde créer un milieu d’apprentissage sécuritaireoù l’élève se sent à l’aise de prendre desrisques, indépendamment de son niveau deperformance;2) l’enseignant doit enseigner lalangue dans toutes les disciplines en utilisantdes centres d’apprentissage, des projets, etc.ou en se rendant à des endroits propices dansla communauté à l’extérieur de l’école.

De plus, Raymond Théberge a fait ressortirl’importance de la participation active desparents dans l’éducation de leurs enfants. Lesparents d’aujourd’hui veulent connaître ceque la recherche dit au sujet de l’immersion,comment fonctionne l’école d’immersion,comment ils peuvent appuyer leur enfantdans ce milieu scolaire, et comment ils peu-vent être impliqués à aider dans un telenvironnement. À ce propos, citons M.Théberge : “In French Immersion, it is allabout information, information and informa-tion. Every new generation of parents has thesame concerns,doubts and anxieties.We havethe research. We can inform the parents.”C’est-à-dire, en immersion française, il fautinformer les parents car les parents d’au-jourd’hui ont les mêmes préoccupations,doutes et craintes que les parents d’hier.Maintenant, la recherche existe pour ainsirenseigner les parents.

LA 4E CONFÉRENCE D’IMMERSION FRANÇAISE AU MANITOBA

Raymond Théberge,directeur du CMEC,conférencier invitéà la conférence

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Afin de réaliser ces buts, Raymond Thébergea souligné l’importance du leadership enimmersion. Le succès que le programmed’immersion a connu durant ses débuts estattribuable au leadership démontré parplusieurs intervenants : parents, enseignants,directions scolaires, conseils scolaires, et legouvernement. Voici ce que RaymondThéberge croit être important dans ledomaine de leadership pour assurer le succèsde l’immersion : “Today, we are looking toeducational leaders to renew their commit-ment to official languages in education bymeeting the challenges head on. Leadershiphas to be demonstrated at all levels.” M.Théberge a aussi souligné l’importanced’avoir un personnel bilingue afin d’offrir lesservices en français aux écoles d’immersionfrançaise. Également, les écoles d’immersiondoivent être en mesure d’offrir le mêmeniveau de services que ceux offerts dans lesécoles anglaises. La division scolaire doitaussi créer un réseau d’activités dedéveloppement professionnel pour tout lepersonnel des écoles d’immersion.

L’avenir

Cette 4e conférence a démontré clairementqu’afin que l’on puisse continuer à aller del’avant en français langue seconde, toutes lesintervenantes et tous les intervenantsdevront manifester un appui soutenu enversle programme d’immersion. Ensemble, nousdevons continuer à travailler étroitement pourmieux exploiter les ressources disponibles.Considérons aussi que la vague d’immigrationrécente crée des besoins particuliers. Serons-nous en mesure de répondre aux besoins deces nouveaux arrivants?

Et ainsi,on se lance un nouveau défi—de pré-parer une autre conférence d’immersion auManitoba en automne 2006. Nous tenteronsencore une fois d’augmenter le nombre deparents qui s’inscriront à la conférence.Nouscontinuons toujours à chercher la formulemagique qui nous permettra de réaliser cebut. La connaissez-vous?

1. Pour activer les connaissances antérieures de mes élèves

Chaque élève complète un questionnaireà propos de ses expériences avec les dif-férents pays et cultures. Je veux savoir s’ily a des similarités entre les intérêts desélèves, ainsi que des expériences uniques.Après avoir complété le questionnaire, onpeut partager les commentaires et poserdes questions à propos des expériences.Ce n’est pas nécessaire que chaque étu-diant partage avec le groupe.

1. Avec toute la classe, on fera une con-stellation pour lier tous les aspects del’étude des pays.

LA 4E CONFÉRENCE D’IMMERSION FRANÇAISE AU MANITOBA

DANS MA CLASSE : LES PAYS DU MONDE!Unité de travail en 5e année immersion par Diana Tutt (Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard)

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 23

II. En groupe de 4 élèves, on fait un remue-méninges carrousel sur les points suivants :

a) Nommer tous les pays que vous pouvez.Sipossible, les écrire à côté du continentapproprié.

b) Écrire les langues officielles des pays quetu connais.

c) Donner des exemples de la nourritureassociée avec les pays.

d) Donner des exemples des célébrations,festivals, religions, coutumes, etc. asso-ciés avec les différents pays et cultures.

e) Nommer les pays dans lesquels tu as déjàvoyagé et les pays dans lesquels tuaimerais voyager.

f) Nommer des personnes célèbres autourdu monde (sportive, politique, artisans,personnalités de télé/film, chanteur/euse,etc.). Si possible, écrivez de quel pays ilsproviennent.

**Note : Pour éviter l’utilisation des mots anglais, il y aura desoutils linguistiques disponibles tel que les dictionnairesanglais/français, et les pages de traductions sur les ordinateursdans la classe.

2. Mes stratégies d’enseignement

L’enseignement direct : j’enseigne levocabulaire, les points de grammaire néces-saire, et comment accomplir la tâche finale.

L’enseignement indirect : Les élèves vontsuivre les directives écrites à chaque centreet travailler afin d’accomplir la leçon.

L’apprentissage expérientiel : Les élèvesvont jouer à des jeux ensembles et ils vontutiliser l’Internet pour faire de la rechercheindividuelle au sujet du pays de leur choix.

L’auto-apprentissage : Les élèves vont par-ticiper aux centres d’apprentissages et ilsvont faire un projet d’après leurs études.

L’apprentissage interactif : Pour com-mencer l’unité, les élèves vont faire unremue-méninges avec toute la classe.Ensuite,ils vont travailler dans les groupes d’appren-tissages. Finalement, nous allons discuter dece qu’on a appris pendant l’unité.

3. Activités d’apprentissage

Feuilles : les activités qui renforcentl’enseignement direct des points de gram-maire, le vocabulaire, où se trouvent certainspays, etc.

Journal personnel : pour les dernières 5-10minutes de chaque période, les élèvesécriront dans leur journal personnel. Ici, ilsont l’occasion de réagir aux idées et opinionsdes autres, ainsi que de comparer, analyser, etévaluer leurs propres idées et opinions.L’enseignant.e va donner aux élèves desidées ou thèmes à penser pour leurs entréeschaque jour (pour répondre aux résultatsd’apprentissages spécifiques).

Centres d’Apprentissages : il y aura 5groupes de 4 élèves. Le travail dans lescentres va se passer 5 fois pendant lapériode de 3 à 4 semaines. La « tâche finale »va être accomplie par tous les élèves à la fois,vers la fin du mois.

a) Centre de géographie – Il y aura unegrande carte par groupe. Les élèves vontêtre responsables de travailler ensemblepour étiqueter 20 pays de leurs choix. Letravail peut être divisé également entre lesmembres, ou chacun peut adopter un rôleindividuel pour accomplir cette tâche.Activité d’enrichissement : le groupepeut essayer d’identifier le drapeau et lalangue officielle de chaque pays, à l’aidedes atlas, l’ordinateur, et les autrestextes fournis.

b) Jeopardy – Les questions seront créés parle professeur et écrites sur les cartes quiseront placées côté recto vers le bas surla table. Un élève sera le « chef » et vaposer les questions, pendant que lesautres membres essayent de répondre. Iln’y aura pas des points spécifiés à chaquequestion mais celui avec le plus deréponses correctes dans le temps limite(10 minutes) deviendra le chef duprochain jeu.

DANS MA CLASSE : LES PAYS DU MONDE

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24 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

c) La musique – Le groupe aura une liste de10 pays. À côté de chaque pays, il y auraune explication du développement de lamusique dans ce pays et des images desinstruments qui sont les pluspopulaires/communs/utilisés. Il y auraaussi une cassette avec la musique dechaque pays. Les élèves travaillent ensem-ble pour deviner quelle chanson provientde quel pays. Les réponses serontdisponibles pour l’autocorrection.

Activité d’enrichissement : les élèves sontinvités à construire leurs propres instru-ments pour reproduire un style de musiqued’un des pays étudié ici.

d) Webquest – Chaque élève va choisir unpays sur lequel il/elle veut en apprendreplus. À l’aide d’un questionnaire générique(qui demande la population, les languesparlées, les jours de congés nationaux, lesvilles principales,etc.), l’élève va essayer detrouver la réponse aux questions.

Activité d’enrichissement : l’élève a lechoix de faire une représentation visuellesur une feuille (8x10) qui inclue l’informa-tion apprise.

e) Résiduel – Une période supplémentairepour finir les centres ou projets incomplets.Au cas où :

§ un élève était absent

§ un groupe veut finir un centre incomplet

§ on veut poursuivre une activité d’en-richissement

Tâche finale : À la fin des centres, pour latâche finale, chaque groupe va créer leur pro-pre « Pays Utopique ».En utilisant ce qu’ils ontappris du travail des centres, ainsi que leursimaginations, ils vont construire un pays quireprésente les meilleurs éléments des dif-férents pays partout dans le monde. Les paysdoivent inclure un nouveau drapeau, inventerun hymne national, une langue (qui existedéjà), une capitale, une population spécifiée,des informations sur les cultures et traditions,un bâtiment populaire, des personnes con-nues, et un climat déterminé. À l’aide desdessins et images présentés sur un grand car-ton, chaque groupe va partager leurs idéesd’un « Pays Utopique » avec la classe. Lesélèves peuvent poser des questions afin declarifier les détails. Les cartons serontaffichés au mur de la salle de classe.

DANS MA CLASSE : LES PAYS DU MONDE

Les élèves complètent unquestionnaire à propos deleurs expériences avec lesdifférents pays et cultures

Faire une constellationensemble. Faire un remue-

méninges carrousel(et réviser les réponses)

Mini leçon au sujetdes pays et lessujets associés

Centres #1 Centres #2

Mini leçon : desnoms et adjectifs

(Italie-Italien)(Grèce/Grecque)

Centres #3Mini leçon au sujetdes gestes culturels

(langage corporel)Centres #4

Mini leçon : au sujetdu verbe au futur

(pour la présentation oralede la tâche finale)

Centres #3Pour terminer le travail

des centresTâche Finale Tâches Finales et

Présentations

Questions derévision et jeu

de révision

La discussion :« Qu’est-ce que vous

avez appris? »

Journal personnelJournal personnel Journal personnel Journal personnel Journal personnel

Journal personnelJournal personnel Journal personnel Journal personnel Journal personnel

Journal personnelJournal personnel

Lundi Mardi

L’horaire du mois pour l’unité : Les pays du monde

Mercredi Jeudi Vendredi

Journal personnel Journal personnel Journal personnel

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 25

4. Voici les résultats d’apprentissage et les moyens d’évaluation :

• La valorisation de la langue, de la diversitéet de l’apprentissage -

L’élève devrait être capable de…

§ Utiliser la langue française avec plaisir dansdes situations quotidiennes et chercher àaméliorer sa compétence langagière.

§ Respecter les diverses cultures.

§ Utiliser des mots qui démontrent unrespect envers toutes les personnes.

§ Réagir de façon positive et constructive auxidées, aux opinions et aux interprétationsdes autres qui touchent à la langue et à ladiversité culturelle et comparer ces idéesaux siennes, les analyser et les évaluer.

§ Collaborer avec ses camarades tout aulong d’une activité en démontrant dusouci et du respect envers les autres.

§ Analyser ses choix (comportements,responsabilités, conséquences)

œ Évaluation : Utilisation du français pen-dant le travail coopératif.

œ Évaluation :Auto-évaluation du groupependant le déroulement de l’unité et à lafin de l’unité.

œ Évaluation : J’évalue le travail d’un autreélève.

œ Évaluation : Le profil de l’élève en petitsgroupes.

• La lecture et le visionnement

L’élève devrait être capable de…

§ Analyser des illustrations, des photogra-phies, des graphiques simples, des dia-grammes,des cartes sémantiques,et d’autresformes de représentations visuelles.

§ Analyser certains systèmes de classificationet un matériel de référence, par exemple :une recherche électronique.

§ Choisir la meilleure façon d’organiser l’in-formation (schéma, plan, prise de notes,ligne de temps, etc.)

œ Évaluation : Grille d’observation com-plété par l’enseignant à la fin de l’unitéd’après les travaux remis par l’étudiant (lequestionnaire Webquest, le journal person-nel, la carte de groupe, et la tâche finale.)

• L’écoute et l’expression orale

L’élève devrait être capable de…

§ Appliquer le vocabulaire et les structuresde phrases appropriés selon le contexte.

§ Adapter la projection de la voix, le ton,l’expression et les gestes appropriés à lasituation de communication.

§ Faire une synthèse des informations perti-nentes et celles qui sont superflues.

§ Identifier, parmi plusieurs, la méthode laplus efficace afin de trouver le mot ou lastructure nécessaire.

œ Évaluation : Présentation orale – l’inter-médiaire précoce

œ Évaluation : Évaluation d’une présenta-tion de groupe

§ Participer aux conversations et aux dis-cussions, selon les règles, prendre sontour, surveiller le ton de la voix, etc., defaçon critique, de façon coopérative, defaçon active, etc.

§ Écouter et faire connaître son accord ouson désaccord avec assurance et justifierson point de vue en tenant compte del’opinion des autres.

œ Évaluation : Évaluation des membres dugroupe pendant le déroulement de l’unité

œ Évaluation : J’évalue mon travail de groupe

• L’écriture et la représentation

L’élève devrait être capable de…

§ Rédiger des phrases en employant unvocabulaire précis et varié.

§ Rédiger des phrases qui respectent deplus en plus les conventions grammati-cales (de la langue).

§ Puiser de sa banque de mots de hautefréquence,des mots enseignés et des motstrouvés dans son environnement pourcréer un texte.

§ Utiliser plusieurs représentationsgraphiques afin d’organiser l’information.

œ Évaluation : Grille d’observation pourévaluer l’orthographe du journal person-nel et le projet final

œ Évaluation : Échelle de performance,L’écriture – l’intermédiaire

DANS MA CLASSE : LES PAYS DU MONDE

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26 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR

En ce moment, un échange culturel et lin-guistique d’une durée de six mois, auquelquelques élèves provenant des provinces deTerre-Neuve-et-Labrador (TNL) et duQuébec, est en train de se dérouler. C’est latroisième année de participation pour notreprovince. Cette année nous avons un groupede neuf étudiants du niveau secondaire,provenant de différentes régions de laprovince de TNL (Goulds, Marystown, GrandFalls et Deer Lake), qui ont été jumelés avecdes élèves du Québec. Ceux-ci proviennentégalement de communautés différentes, soitla ville de Québec, la Malbaie, St-Marc-desCarrières, Beauport, Lac Mégantic, ThetfordMines, et Sherbrooke.

L’échange a débuté à l’automne dernierquand les jeunes du Québec sont arrivés àTerre Neuve pour leur séjour de trois mois.En septembre, ils ont commencé à assister àdes cours dans les écoles des élèves auxquelsils sont jumelés et à vivre pleinement leurexpérience en tant que Terre-Neuviens, letout en anglais. Le 14 janvier, les élèves deTerre-Neuve-et-Labrador sont arrivés chezleurs « jumeaux » québécois pour vivre lamême expérience, mais en français, dans lesfamilles et les écoles du Québec. Cette étapede l’échange se terminera peu avant lesvacances de Pâques quand les Terre-Neuviensrentreront chez eux après trois mois d’ap-prentissage et d’expériences riches auxniveaux culturel et linguistique.

Le processus a commencé en septembre 2004quand les élèves terre-neuviens étaient tous audébut de leur 10ème année d’études. Aprèsplusieurs entrevues et visites à domicile effec-tuées par leurs enseignant/es de français,et cetout au long de l’année scolaire afin de mieuxfaire connaissance avec les familles partici-pantes, le jumelage a été mis en place.

La co-ordinatrice des échanges au Ministèrede l’éducation, Mme Gennita Bartlett, ainsiqu’une des enseignantes des élèves qui fontpartie du groupe, Mme Catherine Adams,viennent tout juste d’accompagner les neufparticipant/es au Québec pour visiter leursécoles dans les différentes régions du Québecet pour rencontrer les administratrices et lesadministrateurs des écoles qui participent àl’échange et s’assurer du bon fonctionnementdes horaires.

Cet échange de six mois est en place depuisplusieurs années au Québec. En fait, la direc-trice adjointe de l’école du Plateau à laMalbaie a fait le même type d’échange avecl’Ontario lorsqu’elle était du même âge queles deux filles de Terre-Neuve-et-Labrador quiassistent actuellement à des cours à son école.Il y a effectivement des élèves au Québecd’un peu partout au Canada pour le semestred’hiver soit de la Colombie Britannique, del’Alberta, de l’Ontario etc.

C’est un programme relativement nouveaupour la province de Terre-Neuve-et-Labradormais nous avons l’impression que cela devien-dra de plus en plus populaire auprès desenseignantes et des enseignants.Notre accueildans les écoles était chaleureux et les élèvesestiment qu’ils font vraiment partie de leursfamilles québécoises adoptées. Il paraît quecette expérience sera vraiment le début dequelque chose de très positif, non seulementpour les élèves qui y participent en cemoment, mais aussi pour ceux qui en ferontpartie à l’avenir!

CHRONIQUE : L’IMMERSION D’UN OCÉAN À L’AUTRE

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 27

ALBERTA

Local collaboration between franco-phone, public school boards garneringattention and funding.Source: FMT - Fort McMurray Today - Dec 08 15:57

A locally developed collaboration betweenthe francophone and public school boards isgetting the financial backing of governmentand the attention of other school boards.

The agreement gives high school students atCentre Boreal the option of taking classes atWestwood High School. In return,Westwood’s French immersion students cantake core classes in French to help themapply the language and eventually receiveboth French and English diplomas.

Eric Larouche,principal of Centre Boreal, saidthe program is win-win for students. “Thisgives us the chance to offer more options;wecan’t provide things like mechanics here (atCentre Boreal),” he said, adding students liketo stay at the francophone school part-time tokeep their culture.

Jeff Thompson, chairman of the publicschool board, said the program is getting theattention of other school boards.

“The south is hearing about the work we’redoing with the francophone board and theysee how innovative this is and they’reimpressed. We’ve taken a (lead) role andwe’re providing a good example of a modelwhich can be used elsewhere,” Thompsonsaid about comments he’s heard from otherpublic school board officials.

Since the program’s inception, both the fed-eral and provincial governments have gottenbehind it, committing $166,180 to pay forprogram expansion and transportation.

Last year the program received a $20,000program expansion grant from the province.

This year the grant will increase to $70,680.The federal government has also committedtwo $37,750 grants for the next two years.Currently, Westwood students can take coresubjects in Grade 9 and 10.The program willbe expanded to Grade 11 in 2006/2007 andGrade 12 in 2007/2008.

COLOMBIE-BRITANNIQUE

En réaction à la pénurie d’enseignantes etd’enseignants d’immersion qui se montrede plus en plus accrue, le Collège desenseignants de la Colombie-Britannique aentrepris une consultation auprès de nom-breux organismes au sujet des qualificationsrequises pour devenir enseignant de langueseconde. Le Consortium des langues du Bas-Fraser,en collaboration avec la Fédération desenseignants de la C.-B. ainsi que des membresdes facultés d’éducation des universités dugrand Vancouver a soumis une réponse qui aoffert les recommandations suivantes :

• une plus grande ouverture aux enseignantsdes autres régions du Canada ainsi qued’autres pays

• un système de formation continue pour lesprofesseurs en fonction afin de permettreune plus grande disponibilité d’occasionsde perfectionnement professionnel visantautant le développement des habiletés lan-gagières que la pédagogie de l’enseigne-ment d’une langue seconde.

Certains changements au sein du Collège desenseignants de la C.-B. pourraient mener àdes solutions au manque d’enseignants enlangues secondes.

SASKATCHEWAN

Did you know that Saskatchewan has aFrench Distance Education School? Createdin September of 2003, eCOLE aims to assiststudents in their learning by offering distanceeducation courses in French through theInternet. Using FirstClass intranet software,

CHRONIQUE: L’IMMERSION D’UN OCÉAN À L’AUTRE

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28 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

parents, students and teachers are able to par-ticipate and grow within a virtual learningcommunity.Any Saskatchewan student cur-rently enrolled in a French Immersion orregular stream school can enrol. However,permission to register in a course must begranted by the school principal and thestudent’s parents or guardians.

Sample courses are available online athttp://www.bmlo.ca/fr/coursecole.html.Each conforms to Saskatchewan curriculaguidelines and may be used in part or inwhole by educators in their classrooms.Come visit us on the World Wide Web athttp://www.bmlo.ca/index.html.

MANITOBA

Cette année, l’école St.Avila de Winnipeg adécidé de fêter le Mardi Gras comme activitéculturelle. Elle a fêté avec un souper de jamba-laya pour la communauté de 550 invités. Lesenfants, portant un masque, ont défilé dans legymnase en suivant les joueurs de saxophonesqui jouaient ‘Oh When the Saints’, puis lesjeunes et les moins jeunes se sont déhanchés àla musique du groupe acadien Blou.

L’école s’est transformée—au rez-de-chausséeen quartier français de la Nouvelle Orléans etsa rue Bourbon avec ses jongleurs et musi-ciens de rue, et le deuxième étage en bayou,y inclus les arbres couverts de cheveux desorcières, les alligators et les bruits du bayou.Les enfants devaient voyager en pirogue pourtout voir.Dehors, il y avait des promenades entraîneau tiré par des chevaux, du ski de fondet des activités sportives.

En lisant le Bulletin électronique de l’ACPI,nous avons été mis au courant de laFondation Louisiane / SOLIDARITÉ ÉCOLES,qui aide les écoles affectées par l’ouraganKatrina. En parlant directement à l’organisa-tion, ils ont dit bien apprécier l’appui desCanadiens. Ils ont toujours besoin de donsmais aussi de livres en français parce queplusieurs écoles ont tout perdu. Nous avonsamassé de l’argent pour leur venir en aide, etnous sommes présentement en train de leurfaire parvenir des livres.

La soirée Mardi Gras a été un grand succès,et enmême temps l’occasion d’aider les autres.

CHRONIQUE: L’IMMERSION D’UN OCÉAN À L’AUTRE

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 29

L’État de l’enseignement du français langue seconde dans le

Canada de l’an 2005

Le tout dernier rapport de Canadian Parents for French a tout récemment été publiéet comme d’habitude, il contient une mine d’informations sur tous les programmes deFrançais langue seconde à travers le Canada. Nous vous invitons à vous en procurerune copie en contactant le bureau de CPF le plus près de chez vous. Voici quelquesfaits saillants tirés de ce rapport :

INSCRIPTION

Les inscriptions à l’immersion française augmentent à pas de géant dansquelques compétences, en Colombie-Britannique et dans une moindremesure en Alberta dans l’Ouest, ainsi qu’en Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve et au Labrador dans l’Est. Mais même ici,la croissance semble ralentir dans quatre provinces. La Saskatchewan etle Nouveau-Brunswick ont connu une diminution de plus de 2 %, tandisque l’Ontario et Terre-Neuve et Labrador ont enregistré une diminutionde moins de 1 %. Dans ces deux dernières provinces, le déclin a peut-être atteint son niveau le plus bas, mais il ne semble pas que ce soit lecas au Nouveau-Brunswick. En Saskatchewan, la diminution du nombred’inscriptions en immersion pourrait même accélérer.

Les facteurs qui exercent une influence sur la diminution ou l’augmenta-tion du nombre d’inscriptions varient d’une province à l’autre et d’unecompétence à l’autre.Au nombre des facteurs identifiés, notons l’engage-ment des ressources par les provinces, la disponibilité de professeurs deFLS, la disponibilité du transport, l’engagement des compétences scolairesaux programmes de langue seconde et les influences politiques.

SONDAGE AUPRÈS DES ÉTUDIANTS ET LES

PROGRAMMES D’IMMERSION

Plus de 400 étudiants, ayant participé à un programme d’immersion àl’élémentaire ont communiqué leurs impressions sur les liens qui exis-tent entre les expériences en langue seconde au secondaire et la pour-suite de l’apprentissage de la langue seconde au niveau universitaire. Lesondage,conçu par CPF,visait également à découvrir, en rétrospective, lesraisons pour lesquelles les étudiants avaient (ou n’avaient pas) choisi depoursuivre leur programme d’immersion ou autre programme de françaisdu secondaire et, le cas échéant, à recueillir leurs observations sur leurexpérience du français à l’université et sur leurs projets d’utilisationfuture du français.

CHRONIQUE: L’IMMERSION D’UN OCÉAN À L’AUTRE

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30 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

La plupart des étudiants qui ont participé au sondage semblent contents de leur programmed’immersion à l’élémentaire et des programmes d’immersion et de français de base ou intensifdu secondaire. Cependant, les étudiants des programmes de français de base ou intensif se sontdits un peu moins satisfaits que les étudiants en immersion quant aux compétences linguistiquesacquises. Le fait que la plupart des étudiants soient intéressés à maintenir et à améliorer leurscompétences linguistiques et à apprendre la langue démontre bien la valeur des cours de FLS.Les étudiants savent que leur compétence en français leur ouvre la porte à de meilleurespossibilités d’emploi.

Il serait utile pour les étudiants qui quittent le secondaire ou qui entrent à l’université de subirun test de français pour établir des repères. Cet examen aiderait les étudiants, particulièrementceux qui ont quitté le programme d’immersion du secondaire en cours de route, à évaluer leurscompétences en français. Si les tests révèlent des pertes substantielles, cette information pour-rait être utilisée par les conseillers du secondaire pour encourager les jeunes élèves, à leurarrivée au secondaire, à ne pas abandonner le programme d’immersion ou à suivre des cours defrançais intensif si le programme d’immersion n’est pas offert.Un certain nombre d’étudiants quine suivent pas de cours en français à l’université ont déclaré que leur connaissance du françaisétait excellente ou bonne, peut-être à cause de la force de leurs antécédents en immersion. Untest de compétences permettrait de vérifier la justesse de leur auto évaluation.

CHRONIQUE: L’IMMERSION D’UN OCÉAN À L’AUTRE

Inscriptions en immersion par province et territoire 2003-2004

Province/territoire

Yukon

Territoires-du-Nord-Ouest

373

612

33 861

28 949

8685

17 249

114 792

45 718

22 145

13 753

4223

6068

296 428

+ 4

N/D

+ 1 871

+ 629

- 464

+ 75

- 860

+ 120

- 494

+ 599

+ 251

+ 388

+ 2 730

6.9%

N/D

5.5%

4.9%

5.0%

9.3%

5.6%

37.2%

26.4%

9.5%

18.8%

7.5%

Alberta

Colombie-Britannique

Manitoba

Saskatchewan

Ontario

Québec

Nouveau-Brunswick

Nouvelle-Écosse

Île-du-Prince-Édouard

Terre-Neuve-et-Labrador

TOTAL

Nombre d’élèves enimmersion 2003-2004

Différence avecl’année précédente

Pourcentage de lapopulation étudiante

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 31

RECOMMANDATIONS SUITE AU SONDAGE

1. Mettre au point et offrir un test de compétences pour tous les élèves qui quittent les pro-grammes de français du secondaire, qu’ils aient l’intention ou non de poursuivre le français àl’université. Cela permettrait aux élèves de disposer de données réalistes sur leurs compétenceslinguistiques, aiderait les universités à planifier des cours de français de base et démontrerait auxautres élèves que les compétences acquises en français à l’élémentaire se détérioreront si l’étudedu français ne se poursuit pas plus loin.

2. Préparer des repères pour les compétences en français pour tous les programmes de FLSofferts à l’élémentaire et au secondaire afin que les parents et les élèves puissent prendre desdécisions éclairées. Cette recommandation découle de recherches qui ont démontré que lesélèves qui passent de l’immersion au français de base au secondaire ont à coeur de maintenir etd’améliorer leurs compétences en français; ils ne semblent pas se rendre compte qu’ils ne serontpas aussi à l’aise que ceux qui poursuivent l’immersion.

3. Élaborer et diffuser des programmes additionnels qui piquent l’intérêt des élèves sur la con-tribution des francophones au tissu social canadien. Inclure davantage de matériel historique etculturel dans le programme de français du secondaire.

4. Mettre davantage l’accent sur le maintien des élèves dans les programmes de français aupoint de transition entre l’élémentaire et le secondaire. Reconnaître et appuyer la contributionimportante des enseignants de l’élémentaire qui encouragent les élèves à poursuivre dans lesprogrammes de FLS.

5. Offrir plus de cours en français au secondaire afin que les élèves en immersion n’aient pas àprendre autant de cours en anglais.

6. Offrir plus d’aide et de pratique en rédaction française afin que les élèves du secondaire et lesétudiants de l’université aient davantage confiance en leurs capacités.

7. Diffuser l’information sur les services de soutien que les étudiants désirent et dont ils ontbesoin pour poursuivre leur étude du français à l’université et encourager les universités àprévoir ces éléments de soutien.

8. Offrir des programmes de FLS dans toutes les universités afin que les étudiants qui ne peuventse permettre de s’éloigner pour leurs études ou qui préfèrent demeurer dans leur province aientla possibilité de continuer d’apprendre le français.

9. Donner aux étudiants de niveau universitaire la possibilité d’interagir avec des francophones.Encourager les échanges avec les universités francophones.

10. Exhorter les universités à encourager les étudiants à poursuivre leur étude du français auniveau postsecondaire.

11. Effectuer un sondage auprès des étudiants afin de déterminer pourquoi un si grandnombre d’entre eux cessent de prendre des cours de français après leurs deux premièresannées d’université.

Reproduit avec la permission Canadian Parents for French. Extraits de l’État du français langue seconde dans le Canada de l’an 2005.

CHRONIQUE: L’IMMERSION D’UN OCÉAN À L’AUTRE

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32 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

A l’école, assis à nos pupitres, on apprend àécrire, à lire et à parler le français, maiscomment apprendre à « vivre la langue »?On commence à remarquer son utilité etson importance au niveau municipal,provincial, national et global. En parlantfrançais, on a la chance de se développer etd’enrichir son esprit, ce qui ouvre lesportes sur plusieurs mondes!

Je n’aurais jamais imaginé combien laconnaissance des deux langues pourraitaider à sauver des vies, surtout dans une situ-ation épouvantable. J’ai fait mes premierspas dans le monde francophone grâce auprogramme d’immersion française. Et cela,même avec des parents qui ne parlaient pasfrançais! Pourtant, j’étais bientôt capable deconnaître différentes personnes,d’apprendredifférentes manières de vivre et d’apprécierdeux cultures distinctes: celle du Canada etcelle de la France.

J’ai eu la chance de voyager avec confiance,sans mes parents, puisque je connaissaiscette deuxième langue. En 8e année, j’ai faitun échange au Québec pour deux semainesavec mon école. Je suis allée vivre avec unefille québécoise pour une semaine, puis elleest venue chez moi pour une autre semaine.Pendant ce temps-là, il me semblait que jevivais la vie canadienne, mais en français.

L’expérience était magnifique, mon françaiss’est amélioré, et ma correspondante et moisommes devenues les meilleures amies dumonde. La langue n’était pas une barrière,c’était une porte. Cette fois, je suis allée au-delà des barricades.

En outre, la vie m’a enseigné que le destinnous mène dans une direction prédéter-minée.Au début de ma 9e année, je n’appré-ciais pas le français et les opportunités qu’ilpouvait m’offrir. Alors, j’ai changé d’école,pour une exclusivement en anglais. Presqueimmédiatement, j’ai senti qu’il me manquaitquelque chose. Je me suis rendu compte quecette lacune était due au fait que je ne«vivais» pas une vie bilingue. L’importance decette langue m’a attirée de nouveau vers lesclasses d’immersion. Et, maintenant, je con-nais la raison de mon choix.

Pendant l’été, je suis allée en France pour unautre échange, mais pour deux mois cettefois. Cela m’a pris moins d’une semaine pourm’adapter à la culture de la France etpresque tout comprendre quand les Françaisme parlaient. Je me suis fait beaucoup denouveaux amis, je pouvais parler à n’importequi, commander au restaurant, apprendreune nouvelle culture; tout cela en français. Lafamille avec laquelle je vivais ne parlait pasdu tout anglais. Ma correspondante, Pauline,et moi sommes devenues presque dessoeurs, et sa famille est devenue ma famille.

CHRONIQUE : LA PAROLE AUX JEUNES

Lauren Langille, élève de secondaire à Oshawa, en Ontario, a remporté les honneurs

du concours d’essais commandité par Sélection du Reader’s Digest, l’Université

d’Ottawa et le mouvement éducatif Le français pour l’avenir. Lauren, 16 ans, s’est vu

octroyer une bourse importante par l’Université d’Ottawa. La parution de son essai

se trouvait dans le numéro de février de la revue Sélection.

Comment l’anglais et le français sont devenus mes ailes!

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 33

Ce n’était pas simplement le fait d’être capablede parler et de vivre en deux langues, c’étaitaussi le sentiment d’orgueil et de fierté qui m’apermis de réussir. J’étais capable de participerà une vie totalement différente de la mienne,j’étais à l’aise et je me suis adaptée rapidementà ce nouveau défi.

En retournant chez moi, à Toronto, Pauline etmoi avons eu une expérience qui a changé mavie. L’avion a dépassé la piste,puis s’est écraséet a brûlé. Comme beaucoup de personnes àbord étaient francophones ou anglophones, jepouvais communiquer avec elles dans lesdeux langues.Cela m’a permis de rester calmeet donné la possibilité et le courage d’aider lesautres dans ce cas d’urgence.A l’aéroport, lesjournalistes et les médias nous ont bombardésde questions. Pauline n’était pas à l’aise enanglais,qu’elle ne parlait pas et ne comprenaitpas très bien.

Quand les journalistes lui ont posé des ques-tions, j’étais la personne qui les a traduitespour elle. J’ai essayé de la rassurer pendant ledésastre. Mais, peut-être le plus important,j’ai été capable de communiquer avec safamille et de transmettre une informationprécieuse : l’état de bien-être de leur fille. Lebilinguisme m’a donné l’opportunité de livrerle meilleur cadeau au monde: la capacité deconsoler les passagers, ma nouvelle âmesoeur et sa famille. Le bilinguisme ouvre laporte aux universités, aux emplois, à l’avenir.Une langue nous donne la chance de voyager,de côtoyer d’autres personnes dans leur viequotidienne, de découvrir d’autres cultures.Comme touriste, on n’a qu’un bref aperçud’une culture ou d’une vie différente de lanôtre.En tant qu’étudiante bilingue, j’ai l’avan-tage de vivre la langue!

Lauren Langille, OshawaSélection, (février 2006). Reproduit avec permission.

UQAM École de langues

Greetings ! Bonjour !

Here’s the opportunity for you to discover our intensive language programs in French that are

offered at Université du Québec à Montréal (UQAM) École de langues every summer… and your

chance to win French study scholarships along with worthwhile free incentives…

Over the years,UQAM École de langues has developed flexible and lively theme-based immersion

programs curricula. Thanks to combined interactive classes in small groups in the morning

(focus on the 4 skills) and conversation workshops cum cultural and pedagogical activities in

the afternoon, participants* are given the opportunity to acquire concrete “hands-on” practice

of the target language.

web : http://www.langues.uqam.ca/ecole_ete/summer2006/usa/

BABILLARD DE L’ACPI

CHRONIQUE : LA PAROLE AUX JEUNES

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34 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

BABILLARD DE L’ACPI

L’aptitude émotionnelle et la réussite scolaire

L’Institut Vanier vient tout juste de publier un dernier document sur les tendances contemporainesde la famille intitulé L’intelligence affective, une affaire de coeur. L’Institut est une organisationbénévole nationale qui se consacre à la promotion du bien-être des familles canadiennes par le biaisde la recherche, de publications, de l’éducation du public et de la défense des intérêts des familles.

Le rapport établit un lien direct entre la notion d’aptitude émotionnelle et son impact sur laperformance et la réussite scolaire. « Il semblerait que le nombre de cas de troubles émotifs chezles jeunes est à la hausse, et qu’il s’agit souvent de cas plus graves, et que ce phénomène touchela vie de plus en plus de nos jeunes. Nous en voyons les indices aux bulletins de nouvelles et àla une des journaux. En voici quelques exemples :

• Armes à l’école et violence dans la cour d’école;

• Suicides d’adolescents (en nombres disproportionnés au sein de certaines populations etsurtout au sein des communautés autochtones);

• Taux plus élevé de crimes avec violence commis par les jeunes, en dépit de la chute du tauxde criminalité chez les jeunes en général;

• Bandes d’adolescents et comportement d’intimidation envers des individus;

• Vandalisme sur Internet perpétré de façon anonyme, sans égard au mal fait aux autres, ou, pireencore, commis en pleine connaissance de cause, sachant que cela nuira à autrui… » (p.6).

« Au cours des dernières décennies, l’éducation a été perçue comme un processus de développe-ment du cerveau, et non du coeur de l’enfant.Au Canada, lorsque les gouvernements provinci-aux, aux prises avec des déficits, ont fait des compressions budgétaires en éducation tout aucours des années 1990 et au début des années 2000, les programmes en musique et dans les arts,ainsi que les bibliothécaires, ont souvent été les plus touchés. Bref, on a supprimé certains desmeilleurs outils de l’école moderne qui ouvrent les portes aux émotions. » (p.24)

Ce déficit entre l’attention porté par nos systèmes scolaires au développement de l’aptitudeémotionnelle et cette emphase de plus en plus forte sur la performance (tests standardisés,comparaison internationale, nationale ou provinciale) ne fait que s’accroître. « Dans ce vasteamalgame de tendances, que fait-on de l’aptitude émotion-nelle? L’éducation affective a-t-elle saplace et son importance? En d’autres mots, c’est quoi, au fond, le but de l’éducation? » (p.27)

Le rapport complet est disponible à l’adresse suivante :http://www.ivfamille.ca/library/cft/heart_fr.pdf

LangCanada.ca

La mission du projet de portail LangCanada est de promouvoir et de mettre en valeur la dualitélinguistique au Canada en offrant un guichet unique dans Internet qui donne accès à de l’infor-mation et à des ressources sur l’enseignement et l’apprentissage d’une seconde langue officielle.

L’équipe de LangCanada.ca, qui regroupe des enseignants et des consultants travaillant au nom dela Direction des Programmes d’appui aux langues officielles du ministère du Patrimoine canadien,a travaillé assidûment pour permettre aux enseignants et aux apprenants d’avoir facilement accèsà plus de 4 000 ressources pédagogiques et à plus de 500 établissements d’enseignement.

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 35

BABILLARD DE L’ACPI

Le site de Marie-France

Marie-France Thivierge enseigne le français de base depuis 1991 pour leConseil scolaire du District d’Ottawa Carleton et a créé son site internetcomme outil de travail.Voici ce qu’elle nous dit à ce sujet.

J’ai fait ce site comme outil de travail car la vie en enseignement d’une langue seconde se passesouvent très vite; on voyage de classe en classe et nous n’avons pas beaucoup de temps entrechaque classe. Je voulais que mon site soit pédagogique mais surtout utile et pratique; qu’onpuisse y trouver ce qu’on veut sans avoir à chercher longtemps,ce qui n’est pas toujours évidentavec l’internet. On peut s’y perdre facilement!

D’un “click” de la main, je voulais être capable de trouver des ressources vite et facilement;pouvoir imprimer des images associés à mes thèmes, imprimer des chansons, des jeux, etc.,sans avoir à débourser un sou.

J’ai commencé à faire connaître mon site lors d’ateliers que je donne à mes collègues, enpartenariat avec ma fédération (OCETF).

Mon site internet est en fait une référence à tous mes sites préférés que j’ai cherchés, essayés etce, pendant plus de cinq mois. Sans aucun doute, mon site favori est celui des “Signets de Diane”parce qu’on y retrouve des liens sur toutes les matières du primaire, le tout classé par niveau. Cesite a été fait par une conseillère pédagogique du Québec et c’est vraiment un lien extraordinairecomme outil de travail.

Je présente aussi des ateliers sur des jeux que j’utilise dans ma salle de classe, que j’ai adaptéà la méthode AIM (Accelerated Integrated Method) que j’utilise depuis l’année dernière. Cesont des jeux, non seulement utiles pour pratiquer, renforcer, réviser le français avec cetteméthode, mais qu’on peut adapter à n’importe quel programme, que ce soit l’immersion ou lefrançais de base.

Cette section de jeux se retrouve d’ailleurs dans mon site. J’ai aussi mis a la disposition de toutinternaute, des exercices de révision et de renforcement pour la méthode gestuelle. Les enfantsadorent faire ces exercices en petits groupes.

Étant donné que je fais aussi beaucoup de chansons avec mes petits du jardin et de mes classes enéducation spécialisée, j’ai commencé à illustrer mes chansons,ce qui les rend vraiment amusantes;les enfants ont beaucoup de plaisir à regarder les images et à chanter avec moi. Ces chansons seretrouvent aussi dans mon site dans la section “chansons et comptines”.

Pour visiter le site de Marie-France : http://ca.geocities.com/mfthivierge/

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36 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

SEVEC introduces the Roch

Carrier Short Story Award for

students

Preparations to present the first annual RochCarrier Short Story Award are underway atthe Society for Educational Visits andExchanges in Canada (SEVEC). This awardhas been created to recognize the secondlanguage writing achievements of Canadianstudents. Mr. Roch Carrier—author of theclassic story The Hockey Sweater and amember the SEVEC Board of Directors—willbe part of the selection committee, and willpresent the award to the grand prize winner.

The award is open to Grade nine and ten stu-dents who are taking part in a bilingualSEVEC exchange this year. The students arebeing asked to submit a unique 500-wordstory about their exchange experience, writ-ten in their second language.

In October 2006, the grand prize winnerwill be flown to Saskatoon to accept the awardfrom Mr.Carrier at the CAIT/CASLT/SATF 2006Conference.The winner will also receive asigned copy of The Hockey Sweater, and$100. The teacher of the winning studentwill receive free travel, accommodationand registration to the conference. Thewinning student’s school will receive sixsigned copies of Mr. Carrier’s books for theschool library.

Two runners-up will receive a signed copyof The Hockey Sweater, $100 each, and sixsigned copies of Mr. Carrier’s books for theirschool library.

Registration for this award closes May1,2006.

If you would like more information about theRoch Carrier Short Story Award, please con-tact Jessica Kendrick at [email protected] visit www.sevec.ca

SEVEC présente le Prix Roch

Carrier de la nouvelle pour

étudiants

La Société éducative de visites et d’échangesau Canada (SEVEC) se prépare à présenter lepremier Prix Roch Carrier de la nouvelle.Ce prix a été créé pour reconnaître la réus-site des étudiants canadiens à l’écrit dansleur langue seconde; il sera attribué chaqueannée. M. Roch Carrier—auteur du grandclassique Le Chandail de Hockey et membredu conseil d’administration de SEVEC—ferapartie du comité de sélection et présentera leprix au grand gagnant.

Le concours est ouvert aux étudiants de 9e et10e année qui participent à un échangebilingue SEVEC cette année. Les élèvesdevront soumettre un texte inédit de 500mots sur l’expérience de leur échange,rédigé dans leur langue seconde.

Le grand gagnant du prix ira à Saskatoon enoctobre 2006 pour recevoir son prix desmains de M. Carrier lors de la conférence2006 de l’ACPI/ACPLS/APFS. Il ou ellerecevra aussi un exemplaire signé duChandail de Hockey et 100 $. L’enseignantde l’élève gagnant se verra offrir inscription,voyage et hébergement gratuits pour par-ticiper à la conférence. L’école du lauréatrecevra enfin six ouvrages de M. Carriersignés pour sa bibliothèque.

Les candidats arrivés deuxième ettroisième recevront un exemplaire signé duChandail de Hockey, 100 $ chacun et sixœuvres de M. Carrier signées pour la biblio-thèque de leur école.

Les inscriptions au Prix Roch Carrier de lanouvelle se terminent le 1er mai 2006.

Pour obtenir de plus amples informationssur le prix, veuillez contacter JessicaKendrick à [email protected] ou visiter lewww.sevec.ca.

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 37

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APPEL D’ATELIERS

Du 26 au 28 octobre 2006, l’Association canadienne des professeurs d’immersion (ACPI),l’Association canadienne des professeurs de langue seconde (ACPLS) et l’Association desprofesseurs de français de la Saskatchewan (APFS) se réunissent pour offrir un congrèsnational à Saskatoon en Saskatchewan.

L’ACPI, l’ACPLS et l’APFS offriront une programmation s’adressant à trois groupes d’inter-venants scolaires : français immersion, français de base et français intensif. C’est un congrèsnational qui regroupera des centaines d’enseignants, de conseillers pédagogiques, dechercheurs et d’administrateurs.

38 • JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006

Une version électronique du formulairese trouve sur le site Web du congrès :

www.scs.sk.ca/congres2006/main.htm

Date d’échéance pour lessoumissions : le 31 mars 2006

Le formulaire de soumission ci-joint vouspermet de nous faire part de votre intérêtà présenter un atelier au congrès.Veuillez

le faire parvenir à l’adresse suivante :

Congrès 2006 / PRÉSENTATIONS420 22e rue EstSaskatoon, SK

S7K 1X3

Formulaire de demande de présentation

1. Thème :

q Littératieq Stratégies de lectureq Évaluationq Stratégies d’enseignement q Programme et son enseignementq Ressources pédagogiquesq Intégration des matièresq Écritureq Technologieq Autre

2. Public cible :

q De la maternelle à la 3e annéeq De la 4e à la 6e annéeq De la 7e à la 9e annéeq De la 10e à la 12e année q Personnel de commissions scolaireq Conception de programmeq Français de baseq Français intensifq Français immersionq Généralq Autre

Nom : Fonctions :

Entreprise/Institution :

Adresse :

Ville : Province : Code postal :

Téléphone (domicile) : (bureau) :

Courriel :

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JOURNAL DE L’IMMERSION JOURNAL / Volume 28, Numéro 1, Hiver 2006 • 39

9. Équipement requis :

q Rétroprojecteur et écranq Télévision et magnétoscope VHSq Projecteur électronique et écranq Système audio portatif avec CDq Autre

10. Aménagement de la salle :

q Présentation magistraleq Tables rondesq Aucune préférenceq Autre

3. Titre de la présentation :

4. Avez-vous déjà présenté cet atelier? Non Oui

(Si c’est le cas, veuillez indiquer les dates, lieux, contextes, etc.)

5. Langue de la présentation :

q FRANÇAIS q ANGLAIS q BILINGUE

7. Durée de la présentation :

q 60 minutes q 75 minutes q 120 minutes

8. Description de la présentation : (maximum de 150 mots; veuillez continuer au verso)

11. Notice biographique : (Veuillez mentionner, en 50 mots, votre formation profes-sionnelle et votre expérience liée à l’enseignement bilingue.)

Des renseignements supplémentaires à l’intention des présentateurs et présentatrices serontaffichés sur le site Web du Congrès 2006 : http://www.scs.sk.ca/congres2006/main.htm

Le comité organisateur répondra aux besoins des présentateurs et des présentatrices dans lamesure du possible.Avec préavis, le comité organisateur pourrait demander aux présentateurset présentatrices sélectionnés de faire des modifications aux présentations pour faciliter lacoordination technique des sessions. Il pourrait également leur demander de répéter une ses-sion si l’intérêt le justifie.

À la suite du processus de sélection, tous les candidats et candidates seront contactés. Les can-didats et candidates sélectionnés recevront de plus amples détails au sujet de leur présentation.Merci de votre intérêt pour le Congrès 2006!

6. Nombre maximum de participants :

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