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Production et diffusion Pascale Vanbressem Assistant de production Yves Robic Théâtre de Galafronie asbl Rue des Coteaux, 41 1210 Bruxelles BELGIQUE Tel : 0032 2 217 88 08 Fax : 0032 2 217 32 70 E-mail : [email protected] © Anne Adam ER : Pascale Vanbressem, graphisme : Avec l’aide du Ministère de la Communauté française Avec le soutien du Théâtre de la Balsamine Les étoiles sont lointaines mais leur lumière est chaude, elles effacent les ténèbres de la nuit et du cœur des hommes. Driss Chraïbi

© Anne Adam - Théâtre de Galafronie · 4 5 JOHN WAYNE nous livre ses doutes et questionnements : son rap-Avec son visage carré et sa carrure imposante, il était prédestiné

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Page 1: © Anne Adam - Théâtre de Galafronie · 4 5 JOHN WAYNE nous livre ses doutes et questionnements : son rap-Avec son visage carré et sa carrure imposante, il était prédestiné

Production et diffusion

Pascale VanbressemAssistant de production

Yves Robic

Théâtre de Galafronie asbl

Rue des Coteaux, 41 1210 BruxellesBELGIQUETel : 0032 2 217 88 08Fax : 0032 2 217 32 70 E-mail : [email protected]

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me :

Avec l’aide du Ministère de la Communauté françaiseAvec le soutien du Théâtre de la Balsamine

Les étoiles sont lointaines mais leur lumière est chaude,

elles effacent les ténèbres de la nuit et du cœur des hommes.

Driss Chraïbi

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Texte et interprétation :

Mohamed Bari

Mise en scène :

Ivan Vrambout

Décor et scénographie :

Equipe de création

Coaching texte :

Julie Nayer Ivan Vrambout

Collaboration artistique :

Julia Clever

Scénographie musicale :

Laurent Taquin

Costumes :

Olivia Mortier

Avec le concours

artistique de :

Didier de Neck

Eclairages et régie :

Equipe de Galafronie

2 3D I ST R I B U T I O N P R É S E N TAT I O N

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Repasser le début de mon film. Pas une fois, mais

dix fois : « Un homme dans le désert, avec les pieds

dans le sable. A droite des montagnes, à gauche

les dunes. Et lui seulement avec du sucre dans la

poche et un ventilateur à la main. Il attend… On ne

sait pas pourquoi. Rien ne bouge. Ni son corps, ni

le ventilateur. Seulement les nuages et ses idées.

Et on regarde son visage. Il ne dit rien. On a juste

l’impression qu’il veut dire quelque chose là-bas

dans le désert ».

Et le vent viendra – pour ouvrir ma tête avec le son

d’une mobylette et les mots des gens que j’essaie

d’aimer. « Que le vent vienne. Et souffle le sable sur

moi »

Lost Cactus

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J O H N WAY N E Avec son visage carré et sa carrure imposante, il était prédestiné à incarner les héros sans peur ni reproche. Il incarne l’archétype du cow-boy téméraire investi par la volonté de faire triompher la loi. Il traverse tous les mythes hollywoodiens de la conquête de l’Ouest.

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Un seul en scène de 55 minutes écrit et joué par Mohamed Bari dans une mise en scène de Ivan Vrambout.

Un homme se souvient, par bribes, de son enfance, de

son adolescence, là-bas, dans son pays d’origine.

Il se rappelle…

Et, au fil du spectacle, il nous dévoile ses souvenirs,

nous livre ses doutes et questionnements : son rap-

port à la société, à la femme : la mère et l’amie (la

douce amie ?), son apprentissage de la sexualité,

ses fantasmes. Il nous parle de ses rêves, de sa soif

inassouvie de liberté.

Il se rappelle…

Un jour, sans autre choix, il est parti.

Lost Cactus, c’est le récit discret des raisons qui

peuvent inciter un jeune homme à se positionner face

aux modèles familiaux, aux valeurs d’une société et

l’amènent à quitter son pays pour aller au bout de

son rêve et vivre.

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Chaque fois que quelqu’un me raconte son histoire, son passé,

ma vision de lui change. Je commence à le regarder autrement.

Mais lui, il reste le même, il ne change pas.

Mohamed Bari

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Nous le savons tous, la mise en route d’un premier projet est rarement en-treprise aisée.

Conscient de l’importance de ces premiers moments

et de la nécessité de leur existence, le théâtre de

Galafronie accueille et soutient régulièrement, de

très près ou d’un peu plus loin, des artistes et leurs

projets sur des périodes plus ou moins longues.

L’occasion nous a été donnée de rencontrer

Mohamed Bari et de travailler avec lui sur deux

productions de notre compagnie puis de découvrir

son écriture lors d’un de nos cabarets. Touché et

intéressé par les premiers passages du texte, Didier

de Neck l’incite à pousser plus avant son travail et,

dans un premier temps, à écrire d’autres histoires

dans la même veine.

Le Théâtre de Galafronie a accompagné Mohamed

Bari dans son processus de recherche en mettant

un encadrement logistique, technique et artistique

à sa disposition. Quelques tâtonnements, visionne-

ments et ardentes discussions plus tard, le théâtre

de Galafronie a décidé de produire le spectacle de

Mohamed Bari. La mise en scène a été confiée à

Ivan Vrambout.

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SEUL EN SCÈNE, UN JEUNE MAROCAINPartout, des ventilateurs qui s’animent car ce qu’il vit et nous raconte, c’est l’étouffe-ment. Avoir 15 ans et regarder des films de violence, rêver d’être un cow-boy mais ne pas supporter la vue du sang quand on tue le mouton. Rêver de faire l’amour avec la belle Leïla – exprimé dans un vocabulaire cru – et vivre la peur. Supporter l’autorité du père, le regard du village et le régime dictatorial d’Hassan II. Si l’histoire du père se construit positivement quand l’enfant le découvre résistant, sa disparition sous la torture ne laisse qu’une issue : la fuite. Un spectacle-témoignage. Philippe Mathy - Le Ligueur

8 P R E S S E

MOHAMED BARI JOUE « LOST CACTUS » À LA BALSAMINE :

LE JOHN WAYNE DU RIF

Sous sa chemise de western et ses cheveux de jais, on dirait un peu Ponchon, dans le feuilleton Chips des années 70. Un sourire tendre, des yeux noirs humides et le tour est joué : dès les premières minutes du solo « Lost Cactus », on est dans la poche du jeune Mohamed Bari. N’attendez pas la grosse louche de l’humour stand up. Avec ce comédien marocain tout juste trentenaire (…), on est dans la finesse du récit, plein de larmes séchées par le vent du désert. Non, on ne pleure pas vraiment : c’est juste un grain de sable dans l’œil venu d’une scénographie qui fait tourner les ventilateurs et soulève la chaleur de la vallée du Rif. Les yeux dans les yeux, le jeune homme nous raconte la vie au village, l’amour naissant, à 15 ans, pour la belle Leïla, 18 ans. Il confesse les contradictions de son désir gonflé avec la tradition gonflante. (…) Notre héros se voit en John Wayne, mais il sait qu’il n’a qu’un flingue à bouchon pour abattre des règles taillées dans l’airain. Dur de défier Hassan II à ce jeu-là. Le solo touche par ses airs de fables piquées d’humour (…) La mise en scène d’Ivan Vrambout concentre l’attention du public et flatte les très belles potentialités de Mohamed Bari. (…) Avec la Galafronie, on reçoit toujours une leçon d’audace. Lost Cactus ne déroge pas à la règle. Laurent Ancion - Le Soir

QUINZE ANS, AU MAROCJeu de ventilos dans le désert. Mohamed Bari, seul en scène, se lance dans l’aven-ture. Souvenirs d’enfance, écrits d’adolescence, récit en scène sous le regard du Flamand Ivan Vrambout, « Lost Cactus » par le théâtre de Galafronie évoque, lui, le village, le regard puissant des autres, l’amour, le sexe, la lâcheté, le silence et les pierres qui jalonnent le chemin de l’adolescence. Le jeune conteur, incarné par Mohamed Bari, sur le fil de la fragilité, a quinze ans. Il vit au Maroc. (…) Il accroche par l’humour puis laisse transpirer la peur. De tabou en révolte politique, de jeu vrai en sang versé, « Lost Cactus » dit parfois l’indicible, mêle poésie et cruauté, dans un esprit cinématographique qui laisse des images plein la tête.Laurence Bertels - La Libre Belgique

LOST CACTUS - THÉÂTRE DE GALAFRONIE Ce spectacle subversif au meilleur sens du terme nous emmène dans une histoire simple, mais plein de messages subtilement amenés. L’univers que propose la scé-nographie de Lost Cactus donne vie à l’histoire et les ventilateurs évoquent autant les rancho grills que le vent du désert. (…) Nous saluons l’audace et la prise de risque de l’acteur qui porte sur scène, avec émotion et pudeur, son propre texte en rassemblant, souvent avec humour et pertinence, les grands débats que suscitent le rêve améri-cain, la dictature marocaine ou encore la découverte de la sexualité. L’on pénètre directement et sans effort dans ce texte engagé, métaphorique et politiquement fort. En totale adéquation avec les objectifs du programme Théâtre à l’école, ce spectacle obtient une mention pour l’immersion en finesse dans un texte audacieux.Commission de Concertation Théâtre à l’Ecole - Huy 2006

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11F I C H E TE C H N I Q U E

CONDITIONS DE TOURNÉE Nombre de représentations / jour

2 représentations (max).Le montage sera réalisé, de préférence, la veille. Nombre de représentations / semaine

9 représentations (max).

Sont demandés :

- Une loge pour le comédien.

- Boissons et collations pour l’équipe

sur le lieu de la représentation.

- L’aide de deux techniciens

connaissant le lieu pour

le déchargement, l’installation,

le démontage et le rechargement.

FICHE TECHNIQUE Age

dès 13 ans Plafond technique

rigidifié Jauge

idéal : 150 / max : 180 Scène

de plain-pied Occultation

indispensable Durée du spectacle

+/- 55 min Temps montage

5 heures Temps démontage

3 heures Espace scénique

ouverture : 10m profondeur : 8mhauteur : 5m sol noir Ampérage 220 V ou 380 V :

32 A

Pendrillonnage

boîte noire

10 PL A N É C L A I R AG E