Sur les pas...

Saint AugustinA la recherche du bonheur

Chante et Marche ...

Chants et textesLes Sœurs d’Azille

RécitantRoland Giraud

Rejoyce

A la recherche du Bonheur avec saint Augustin

Le CD est composé de :

- 8 chansons (textes de S. Augustin) interprétées par les Sœurs. Accompagnement musical réalisé par Rejoyce (Anne et Gabriel Lefèvre).

- 8 textes lus.

La progression des chants et des textes évoque les étapes principales du cheminement spirituel de saint Augustin lui-même:

Errer être attiré chercher trouver louer…

Sommaire

A la recherche du Bonheur avec saint Augustin

Dynamique ascendante : Errer être attiré chercher trouver louer…

Textes lus par Roland Giraud. Chaque texte prépare la chanson suivante.Chansons, interprétées par les Sœurs. Accompagnement musical réalisé par Rejoyce.

1. Texte : Demande ce que tu veux Commentaire du Ps 34 I ,12

2. Chanson : J’ai soif de Toi D’après le Commentaire du Ps 62,56 3. T: Le voyageur Traité sur saint Jean 26,4

4. C: Tu nous as faits pour Toi Confessions I, 1

5. T : Beauté de la création Commentaire du Ps 144,13

6. C : Tard je T’ai aimé D’après les Confessions X, 6-27

7. T : Je T’ai cherché De la Trinité XV, 28

8. C : Si tu aimes, cherche D’après le Traité sur saint Jean 63,1 et le Commentaire du Ps 104,3

9. T : La flamme Sermon 234,3

1. Demande ce que tu veuxCommentaire du Ps 34 (I ;12)

Que me sera-t-il donné qui soit meilleur que Dieu ? (…) Il te l’a proposé, demande lui ce que tu veux. Si un empereur te disait : Demande ce que tu veux, comme tu réclamerais des dignités de tribun ou de comte ! Quelles richesses tu projetterais de recevoir et de distribuer à d’autres ! Or c’est Dieu qui te dit : Demande ce que tu veux. Que vas-tu donc lui demander ? Réfléchis bien, dilate ton avarice, fais-toi aussi gourmand que tu le peux, élargis ta convoitise : ce n’est pas n’importe qui, c’est le Tout-Puissant qui t’a dit : Demande ce que tu veux. Si tu as des goûts de propriétaire, tu désireras la terre entière afin que tous ceux qui l’habitent soient tes colons ou tes esclaves, mais que posséderais-tu avec la terre entière ? −Tu demanderas la mer, mais tu ne peux pas y vivre, de sorte qu’avec cette avarice-là, les poissons l’emporteront sur toi. – Ah ! Peut-être aussi posséderas-tu les îles, alors, tant que tu y es, demande à posséder l’atmosphère, bien que tu ne puisses y voler ; étends ta convoitise jusqu’au ciel, dis-toi propriétaire du soleil, de la lune, des étoiles, puisque Celui qui a fait toutes choses t’a dit : Demande ce que tu veux.

Eh bien, tu ne trouveras rien de plus précieux, rien de meilleur que celui-là même qui a fait toutes choses. C’est lui qu’il faut demander, et en lui – et le recevant de lui – tu auras aussi tout ce qu’il a fait. Toutes choses sont précieuses car toutes sont belles : mais quoi de plus beau que lui ? Elles sont remplies de force : mais quoi de plus fort que lui ? Et il ne veut rien tant donner que se donner lui-même.

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Avant cet extrait: (pour situer le texte choisi)

Mon âme exultera dans le Seigneur : Oui, parce qu’il est celui qui m’a dit : C’est moi qui suis ton salut, et parce que moi-même je ne suis plus en quête de richesses extérieures, et ne cherche plus à m’entourer de jouissances et de bonheur terrestres. D’un cœur désintéressé j’aime l’Epoux véritable, non pour recevoir de lui jouissance, mais pour m’attacher à lui seul qui sera ma jouissance…

Après cet extrait : Si tu es capable de trouver mieux, eh bien, demande-le. Si tu demandes autre chose que lui, tu lui fais injure et tu te fais dommage, car tu lui préfères son œuvre alors qu’il veut de sa propre main te faire don de son œuvre. Mû par cet amour, un psalmiste lui a dit : « Seigneur, tu es mon héritage » (Ps 15,5). Que les autres se choisissent en possession ce qui leur plaît, qu’ils prennent leur héritage parmi les choses : mon héritage à moi, c’est toi ; c’est toi que je me suis choisi.

2. J’ai soif de ToiParoles : d’après le Commentaire du psaume 62,56 Musique : Chanoinesses de la Mère de Dieu (CRMD)

Refrain : Sitivit Tibi anima mea (ter) Mon âme a soif de Toi…

1. Il en est qui ont soif, mais pas de Dieu L’un désire de l’or, l’autre de l’argent L’autre des honneurs, l’autre des enfants Tous les hommes brûlent de désirs nombreux…

2. Tous les hommes ont soif des biens d’ici-bas Mais ces biens ne les désaltèrent pas Là, au désert, ils ne comprennent pas Que c’est de Dieu qu’ils doivent être assoiffés…

3. Car c’est à la source de la Sagesse Que notre âme sera désaltérée Elle ne sera comblée, rassasiée Que lorsque cette vie sera finie Et que nous serons parvenus à ce que Dieu nous a promis !

3. Le voyageurTraité sur saint Jean 26,4

Donne-moi un homme qui aime, et il comprendra la vérité de ce que je dis. Donne-moi un homme rempli du désir, un homme qui a faim, donne-moi un homme qui voyage dans le désert de cette vie, qui est dévoré par la soif, qui soupire après la fontaine de l’éternelle patrie, donne-moi un tel homme, et il comprend ce que je dis. Mais si je m’adresse à un homme glacé par le froid de l’indifférence, il ne saisira pas mes paroles.

4. TU NOUS AS FAITS POUR TOICanon

Paroles : Confessions, I, 1-2-5Musique : Blanche Lefèvre

Tu nous as faits pour Toi, Seigneur,Et notre cœur est sans reposTant qu’il ne repose en Toi…

5. Beauté de la

créationCommentaire du Ps 144 (13)

Quelle beauté dans la terre, dans la mer, dans l’air, dans le ciel, dans les astres !Toi, quand tu considères la création et la reconnais comme belle, tu te replaces en elle pour en louer Dieu. (…) Tu t’y attaches, tu vois cette beauté, cette

fécondité, cette force, tu vois ce que la terre fait des semences, tu vois les fruits dont elle te comble sans que tu les aies semés. Tu vois, et de l’application de ton esprit naît une question que tu lui poses. (…) Tu l’examines de plus près, tu admires, tu poursuis ta recherche, tu découvres en toute leur étendue sa puissance, sa beauté, ses capacités étonnantes ; et comme elle ne peut les tenir d’elle-même, l’idée s’impose à toi qu’elle n’a pu davantage se donner l’être, et qu’elle le tient d’un Créateur. Cette évidence que tu découvres en elle, cette louange qui monte alors à tes lèvres est la voix de sa confession. Oui, quand on regarde dans son ensemble la beauté de ce monde, il te répond d’un seul élan : je ne me suis pas fait moi-même ; Dieu m’a créé.

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Avant cet extrait:

Que tous tes ouvrages te confessent (Ps 144)… La terre n’est-elle pas son ouvrage ? Et les arbres ? Et les bêtes, les oiseaux, les poissons, ne sont-ils pas son ouvrage ? Bien-sûr. Et comment pourront-ils confesser le Seigneur ? (…) Les arbres et les pierres ont-ils une voix pour le confesser ? (…) Le texte est là : (…) toutes ses œuvres. (…) Que toutes tes œuvres te confessent signifie que toutes tes œuvres te louent. Mais la même question va revenir à propos de la louange. Si la terre, les arbres, les êtres sans raison sont empêchés de le confesser parce qu’ils n’ont pas de voix pour le faire, ils ne pourront pas plus le louer puisqu’ils n’ont pas davantage de voix pour le célébrer. Et cependant les trois jeunes gens de la fournaise énuméraient tous les êtres de la création. Au milieu des flammes, désarmés, ils trouvaient un cœur pour louer Dieu, disant à tous les êtres de la terre et du ciel : Bénissez, chantez l’hymne, exaltez notre Dieu pour les siècles. (…) Dieu a ordonné par degrés toute sa création depuis la terre jusqu’au ciel, du visible à l’invisible, du mortel à l’immortel. Ce tissu de la création, cette beauté aux structures si solides, montant du plus bas au plus haut, descendant du plus haut au plus bas ; sans faille, sans hiatus, équilibrant l’un par l’autre la diversité de ses éléments, voilà l’ensemble qui, tout entier, loue Dieu.

Après cet extrait : (…) Quelle beauté dans la terre, dans la mer, dans l’air, dans le ciel, dans les astres ! Peut-on voir tout cela sans quelque saisissement ? Cette beauté n’est-elle pas si parfaite qu’il est comme impossible de rien trouver de plus beau ? Et pourtant dans un si grand décor, dans toute cette beauté presque ineffable, vivent auprès de toi vermisseaux, bestioles, insectes, ces petitesses dans toute cette gloire ! Que penser de ce royaume où nous n’aurons plus d’autre compagnie que les anges ! Il n’aurait pas suffi de parler de beauté, car toute créature peut être belle même ici-bas, la terre au printemps, le ciel dans son éclat. Il fallait dire la splendeur de la beauté de ton royaume ; ces mots nous annoncent ce que nous ne voyons pas encore, ce que nous croyons sans l’avoir vu, ce vers quoi s’élancent nos vœux, dans un élan qui soutient toute notre vie. Telle est la splendeur de cette beauté. Aimons-la avant de la voir, afin de la voir un jour et de la tenir enfin pour toujours.

6. Tard je T’ai aiméParoles : D’après les Confessions, Livre 10, chapitres 6-27

Musique : CRMD

R : Te sero amavi (bis)O Tu pulchritudoTam antiqua et tam

novaTe sero amavi (bis)

Tard je T’ai aiméeO Toi BeautéSi ancienne et si nouvelleTard je T’ai aimée.

1. J’ai interrogé la terreLes vents, le ciel et la merJ’ai pensé qu’en leur beautéDieu peut-être se cachait…Alors ils m’ont répondu :Mon ami, cherche au-dessus,Nous ne sommes pas ton Dieu.Cherche encore pour être heureux.

2. Mais où donc es-tu, Seigneur ?Ton Verbe a frappé mon cœurEt il a été séduitOh je T’aime à l’infini…J’ai vu la terre et le cielAvec toutes leurs merveillesEt ils m’ont dit de T’aimerA tous ils l’ont proclamé.

3. J’étais sourd, Tu m’as parlé ;Dans ma nuit, Tu as

brillé ;Ton parfum j’ai respiréEt j’ai été attiré.A ta saveur j’ai goûté,

De Toi elle m’a affamé.Me touchant, Tu m’as

brûlé,J’ai grand désir de ta Paix.

4. Oh comme je t’ai cherché !Et Tu m’as récompensé :J’ai compris que Tu es là,Là, tout au-dedans de

moi,Et je ne le savais pas…Oh oui tard je T’ai aiméO Toi divine BeautéOh oui tard je T’ai aimée !...

7. Je T'ai cherchéDe la Trinité, L.XV, CL. XXVIII

Je t’ai cherché, mon Dieu, autant que j’ai pu. Autant que tu m’en as rendu capable, j’ai désiré voir avec les yeux de l’intelligence ce que j’avais d’abord cru. J’ai longuement discuté et beaucoup travaillé ;

Seigneur, mon Dieu, mon unique espérance, exauce-moi. Fais qu’aucune fatigue ne m’empêche de te chercher ; fais, au contraire, qu’avec toujours plus d’ardeur je cherche toujours ta face. Donne-moi la force de te chercher, toi qui m’as fait te trouver et qui m’as donné l’espoir de te trouver toujours davantage. Devant toi sont ma force et ma faiblesse : affermis l’une, guéris l’autre. Devant toi sont ma science et mon ignorance : là où tu as ouvert, laisse-moi entrer ; là où tu as fermé, je frappe, ouvre-moi.

Que je me souvienne de toi, que je te comprenne, que je t’aime ! Augmente ces trois dons en moi, en attendant que tu m’aies entièrement changé…

8. Si tu aimes, cherche…Paroles : D’après le Traité sur saint Jean 63,1

Et le Commentaire du Ps 104,3 Musique : Mr l’abbé David Lamballe avec le concours des CRMD

Refrain : Quand tu aimes un ami, tu cherches sa présence

Car l’amour, s’il est vrai, veut éviter l’absence. Si tu aimes, cherche encore (ter) Si tu aimes, cherche !

1. Si c’est Dieu que tu aimes, c’est donc Dieu que tu cherchesIl s’est caché de toi, mystérieux, invisible,Pour qu’assoiffé de Lui, tu aspires sans cesseA trouver sa Présence, désirer son amour,Et afin que ta quête se poursuive toujoursNotre Dieu est immense, océan sans rivages,Tu ne finis jamais d’adorer son Visage.

2. Quand tu l’auras trouvé, Il te dilateraAfin que de nouveau tu puisses Le chercher…Car c’est selon ta faim qu’Il te rassasieraEt peut-être qu’au ciel, lorsque tu Le verrasTe faudra-t-il encore sans fin Le rechercher ?Parce qu’Il est Amour, infiniment aimable…Alors puisque tu L’aimes, « cherche toujours sa Face » ! (Ps 104)

9. La flammeSermon 234,3

Brûlez du feu de l’amour (…); cette ardeur-là vous enlève en-haut, vous emporte et vous élève au ciel. Quelles que soient les difficultés que vous supporterez sur la terre, (…) que l’ardeur de l’amour cherche les sommets. Comprenez cette comparaison. Tu tiens une mèche allumée : tu la tiens la tête en l’air. La flamme monte vers le ciel. Abaisse la mèche, la flamme monte toujours au ciel. Si tu la mets la tête en bas, est-ce que tu tourneras la flamme vers la terre ? Quelle que soit la direction que tu lui donnes, lorsqu’elle est allumée, la flamme ne connaît pas d’autre route : elle va vers le ciel.

Dans l’ardeur de l’esprit, allumez-vous du feu de l’amour. Faites-vous brûler vous-mêmes par les louanges de Dieu et l’excellence de votre conduite. L’un est chaud, l’autre froid, que celui qui est chaud allume celui qui est froid. Et que celui qui brûle peu souhaite brûler davantage et demande de l’aide. Le Seigneur est prêt à donner ; nous autres, les cœurs dilatés, souhaitons de recevoir.

10. Un seul cœur

Paroles : Règle de saint Augustin I,2Musique : CRMD

Cor unum et anima unaIn Deum,In unum,In domo,Cor unum et anima una…

Un seul cœur, une seule âmeTournés vers Dieu,Dans l’unitéDans la MaisonUn seul cœur, une seule âme...

11. L’attrait de la grâceSermon 131,2

Tu crois et tu viens, tu aimes et tu es attiré. (…)

La brebis n’est-elle pas attirée, lorsqu’affamée, on lui présente de l’herbe ? Présente des noix à un enfant, et tu l’attireras. Il court là où il est attiré, il est attiré parce qu’il aime. C’est par la chaîne du cœur qu’il est attiré. Ainsi, toi aussi, viens au Christ. « Personne ne vient à moi si mon Père ne l’attire » (Jn 6,44).

Ne te prépare pas à un long voyage : tu viens là où tu crois. C’est lui qui est partout. On arrive par l’amour, et non par un long voyage. Et cependant, au cours d’un tel voyage, secousses, tempêtes, épreuves de toutes sortes. Mais crois dans le Crucifié, pour que ta foi puisse te hisser sur le bois [de la croix]. Tu ne risques pas d’enfoncer, c’est le bois qui te porte.

Heureux, dit le Seigneur, celui qui a faim et soif de la justice sur la terre ! parce qu’il sera rassasié mais au ciel… Je le mettrai en possession de ce qu’il aime, de ce qu’il espère ; il contemplera ce qu’il a cru ici-bas sans le voir encore ; il mangera ce dont il a faim, il sera rassasié de ce dont il a soif. Quand ? Au moment de la résurrection des morts, car moi, je le ressusciterai au dernier jour.

12. L’HYMNE A JESUS

Paroles : D’après le Sermon 262,5

Musique : Jeanne Barbey

Toi qui T’es enfermé dans le sein de ta mère,Toi qui es né de celle que Tu avais crééeToi qui fus dans la crèche par elle couchéToi qui portant le monde, fut par elle portéToi qui fus allaité comme un petit enfantO Toi, le Fils de l’homme, fait de chair et de sang…

Alléluia, alléluia, nous Te louons, Jésus, Jésus, Toi notre Roi, Alléluia !

Toi, notre Pain de vie, Tu as connu la faimToi, Fontaine d’eau vive, Tu as connu la soifToi qui subis pour nous la fatigue en cheminQui as tout supporté pour notre humanitéToi qui tout en dormant veillais sur notre sortToi, gardien d’Israël, à la fois faible et fort…

Alléluia, alléluia, nous Te louons, Jésus, Jésus, Toi notre Roi, Alléluia !

Toi qui fus prisonnier, enchaîné, flagellé,Toi deuxième Personne de la Trinité,Toi le Roi couronné d’épines acéréesO Toi le Transpercé, pour nous mort, enterréToi qui reprends la vie, Toi le ressuscitéToi qui T’élèves aux cieux dans la gloire du Père…

Alléluia, alléluia, nous Te louons, Jésus, Jésus, Toi notre Roi, Alléluia !

13. Cantique nouveau, louangeCommentaire du Ps 148 (2) et du Ps 146 (2)

Quand tu loues Dieu, loue-le de tout ton être ; que ta voix, ta vie, tes actions, que tout chante. Et s’il est encore des gémissements, des

afflictions, des tentations, espérons que tout cela passera et que viendra le jour où nous le louerons sans plus cesser.

Ne te contente pas de faire retentir les louanges de Dieu avec ta voix, mais que tes actes rivalisent avec ta voix. Si tu ne chantes qu’avec ta voix, il y aura des silences, tâche de faire de ta vie un chant qui ne se taise pas. (…) Tu loues Dieu au milieu de tes affaires, tu le loues en prenant tes repas, tu le loues quand sur ton lit tu te reposes, tu le loues en dormant : quand ne fais-tu pas entendre ses louanges ?

Elle ne s’épanouira définitivement en nous, cette louange de Dieu, que lorsque nous parviendrons à cette cité où, devenus semblables aux anges de Dieu, aucune nécessité corporelle ne nous assaillira plus, aucune faim, aucune soif ne s’emparera de nous, aucune chaleur ne nous accablera ni aucune rigueur d’hiver ne nous saisira, aucune fièvre ne nous abattra et aucune mort ne mettra de terme. Pour atteindre cette louange suprême, exerçons-nous dans la louange que constituent ici-bas les actions bonnes.

14. LE CHANT NOUVEAU

Paroles : D’après le Sermon 34 Musique : CRMD

Refrain : Cantate, cantateCantate canticumCantate, cantateCanticum novum…Canticum novum !

1. Pour chanter un chant « nouveau »,

Tu dois te renouveler Cantate !C’est la joie qui fait chanter Mais celui qui sait aimer Qui a appris ce secretSait chanter un chant nouveau !

2. Comment sauras-tu aimer ?

Ami, cherche pour trouver !Cantate !C’est Dieu qui, le tout premier,T’a choisi et t’a aiméPour t’enseigner à chanterChanter, oui, un chant nouveau !

3. Et quelle est cette louange

Digne du Seigneur des anges ?Cantate !Cette louange, c’est toiPar ta vie et par tes choix, Pas seulement par ta voixTu seras le chant nouveau !

4. Et où puiser cette joieQui nourrit ton cœur, ta

voix ?Cantate !La joie prend sa source en Dieu…Donne tout ton cœur à DieuTu seras un chant nouveauLa louange du Très-Haut !

15. Amen, AlléluiaSermon 363

[Quand] nous disons « Amen » et « Alléluia », ce n’est pas par des sons qui s’envolent [que nous le disons], mais par les sentiments du cœur. Que signifie « Amen », et que signifie « Alléluia » ? « Amen » signifie « C’est vrai », « Alléluia » signifie « Louez Dieu ». En effet, Dieu est la vérité, (…) sans diminution, sans augmentation, (…) la vérité éternelle, stable, demeurant toujours incorruptible. (…)

[Quand] nous [le] verrons alors face à face, (…) c’est d’une manière bien différente, et avec un mouvement d’amour incroyablement différent, que nous dirons : « C’est vrai ». Et nous dirons ainsi chaque fois « Amen », (…) avec une satiété insatiable. (…)

Sans aucun ennui, et avec une joie perpétuelle, nous verrons le vrai, et nous le contemplerons avec une évidence absolue, enflammés d’amour pour la vérité, et adhérant à elle par une chaste étreinte toute incorporelle, nous le louerons d’une telle voix, et nous dirons « Alléluia ». En s’exhortant les uns les autres à cette même louange, dans un très brûlant amour les uns pour les autres et pour Dieu, tous les citoyens de cette cité diront « Alléluia », parce qu’ils diront « Amen ».

16. CHANTE ET MARCHE !

Paroles : D’après la Péroraison du Sermon 354 Musique : CRMD

Refrain : Canta et ambula sur le chemin qui s’enfuit

Canta et ambula dans la lumière ou dans la nuitCanta, canta, canta et ambula !

Chante et marche, pèlerin de la vie !

1. Si tu marches pas à pas sur les sentiers de l’ici-basGarde bien ton regard fixé Sur l’éternelle destinée :Car souviens-toi, Oh n’oublie plus Que ta vie n’a pas d’autre butQue de chanter AlléluiaEternellement : Alléluia ! Alléluia !

2. Aujourd’hui, mes sœurs, marchonsAujourd’hui, mes frères, chantonsNon pour charmer notre reposMais soulager notre fardeauOublie la fatigue en chantantNe paresse pas en marchantMais avance droit dans la foiChantant sans cesse : Alléluia ! Alléluia !

3. L’alléluia de Là-HautC’est la louange du Très HautChantée dans la douce amitiéQui unit pour l’Eternité…Ensemble déjà ici-basDans l’attente de l’Au-DelàChantons, chantons : Alléluia !Pleins d’espérance : Alléluia ! Alléluia !