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I $ruunGrruusT'llfrAuFAUx Une represenlulion ùéchelle humuine Au cours de leur spectacle, Henri et Lucette abordeut tous les su.iets cle société,. plus ou moins brûlants. Tout en se référant constamnrent à I'Bvangile et à Dieu, sorte de trame récnrrente. Allier actualité et relision était osé. N SPECTACLE HUMORISTIOUE ayec pour fil conducteur I'Evan gile. L'entreprise P"rrçr fl-û'ryù n'avait rien de facilemais le duo de choc et de charme de la trou- pe lchthus Théâtrale. tout droit débarquée de la Belgiquevoisi- ne, est parvenu à maîtriser la dif- ficulté et subtilement a enchaî- né, à souhait, sujets d'actualité et références à l'Evangile. Devant les cirrquièrnes du col- lège Saint-Régis, vendredi ma- lin, les dignes membres de cette troupe, Henri et Lucette, décli- nent leur ultime création. Depuis quinze jours déjà, ils sillonnent les routes de l'Hexa- gone. Henri s'est glissé dans la peau du valet de chambre. ser- viteur fidèle de Lucette, vieille bourgeoiseà l'allureostentatoi- re, représentation d'une nobles- se déclinante. Les deux parties vont s'af- fronter tout au long de la pièce. Cette dernière est élaborée au- tour de cette dualité, de ce ma- nichéisme : Henri, être sociale- ment inférieur.est le symbole de la grandeurhumaine alorsqu'en paraiieie, Lucelle, qui argue une place hiérarchiquement élevée au sein de la société. cristallise autour de sa personne une plé- thore de vices. telle l'avarice ou la paresse. Sciemmenl morolisqleurs Plusieurs images fortes sur scène comme lorsque Henri ap- porte un verre d'eau à <Mada- meD. Cette dernière, avec dédain voire mépris, rejette cette déli- cate attention. Henri lui préciseque <ceftains pays, notamment en Afrique, souffrent quotidiennement de sé- cheresse et que I'eau estplus que jamais pour eux source de vien. Le cliché est fort et non dissimu- lé. C'estvolontaire car,au travers de ces caricatures quelque peu moralistes, les acteurs belges souhaitent faire réagir les élèves, les surprendreet même les cho- ouer. Le rythme du spectacle est alerte grâce aux multiples im- provisations du duo. Les collégiens sont souvent interpellés, sollicitéset invités au devant de I'assistance. La pré- sencescénique d'Henri et de Lu- cette est indéniable. ll faut avouer qu'Henri, ex- chanteur d'opéra, <connaît la chansonu et sait transmettre au public les émotions.. Les artistes des Flandresclô- turent leur piècepar des maximes profondes et universelles. Faisantallusion au sport, ils expfiquent : uVous devezfaire un effort envers les autres, de petits gesfes simples mais précieux. Ainsi, vous obtiendrez la médaille d'or des donneurs de bonheurn. nDonner, Partager,Aimeru, une trilogie qu'il ne faut jamais oublier et que Henri et Lucette, des jeunes sociale ou en grandedifficulté, psychologique. Le sible de l'iceberg. Une belle hi: toire qu'il convient de méditer. Le pari estréussi. Une grcnde romplkilê les rapprothe. collégiens sonl conviês ù te qui engendre le bonheur. tg-os. )* sou Br I I I l;- âmes chrétiene6s, appliquent

 · Created Date: 12/16/2004 9:48:30 PM

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Page 1:  · Created Date: 12/16/2004 9:48:30 PM

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$ruunGrruusT'llfrAuFAUxUne represenlulion ù échelle humuine

Au cours de leur spectacle, Henri et Lucette abordeut tous les su.iets cle société,.plus ou moins brûlants. Tout en se référant constamnrent à I'Bvangile et à Dieu,

sorte de trame récnrrente. Allier actualité et relision était osé.

N SPECTACLE HUMORISTIOUE

ayec pour f i l conducteurI ' E v a n g i l e . L ' e n t r e p r i s e

P"rrçr fl-û'ryù

n 'ava i t r ien de fac i le ma is le duode choc e t de charme de la t rou-pe lchthus Théâtrale. tout droitdébarquée de la Be lg ique vo is i -ne, est parvenu à maîtr iser la dif-f i cu l té e t sub t i lement a enchaî -né, à souhait, sujets d'actual i té etréférences à l 'Evangile.

Devant les cirrquièrnes du col-lège Sa in t -Rég is , vendred i ma-l in , les d ignes membres de ce t tet roupe, Henr i e t Lucet te , déc l i -nent leur u l t ime c réa t ion .

Depu is qu inze jours dé jà , i l ss i l lonnent les rou tes de l 'Hexa-gone. Henr i s 'es t g l i ssé dans lapeau du va le t de chambre . ser -v i teur f idè le de Lucet te , v ie i l lebourgeo ise à l 'a l lu re os ten ta to i -re , représenta t ion d 'une nob les-se déc l inante .

Les deux par t ies vont s 'a f -fronter tout au long de la pièce.Cette dernière est élaborée au-tour de ce t te dua l i té , de ce ma-n iché isme : Henr i , ê t re soc ia le -ment inférieur. est le symbole dela g randeur humaine a lo rs qu 'enpara i ie ie , Luce l le , qu i a rgue unep lace h ié rarch iquement é levéeau se in de la soc ié té . c r i s ta l l i seautour de sa personne une p lé -thore de v ices . te l le l ' avar ice oula paresse.

Sciemmenl morol isqleursPlusieurs images fortes sur

scène comme lo rsque Henr i ap-por te un ver re d 'eau à <Mada-m e D .

Cette dernière, avec dédainvoire mépris, rejette cette dél i-cate attention.

Henri lui préciseque <ceftainspays, notamment en Afr ique,souffrent quotidiennement de sé-cheresse et que I'eau est plus quejamais pour eux source de vien.Le cl iché est fort et non dissimu-lé. C'est volontaire car, au traversde ces car ica tures que lque peumora l i s tes , les ac teurs be lgessouhaitent faire réagir les élèves,les surprendre e t même les cho-ouer.

Le rythme du spectacle esta le r te g râce aux mul t ip les im-provisations du duo.

Les co l lég iens sont souventinterpel lés, sol l ic i tés et invités audevant de I 'ass is tance. La pré-sence scén ique d 'Henr i e t de Lu-cette est indéniable.

l l fau t avouer qu 'Henr i , ex -c h a n t e u r d ' o p é r a , < c o n n a î t l achansonu et sait transmettre aupub l ic les émot ions . .

Les art istes des Flandres clô-turent leur pièce par des maximesprofondes et universel les.

Fa isant a l lus ion au spor t , i l sexpfiquent : uVous devezfaire uneffort envers les autres, de petitsgesfes simples mais précieux.Ainsi, vous obtiendrez la médailled'or des donneurs de bonheurn.

nDonner , Par tager , A imeru ,une t r i log ie qu ' i l ne fau t jamaisoublier et que Henri et Lucette, des jeunes

s o c i a l e o uen grande diff iculté,psycho log ique . Le

s ib le de l ' i ceberg . Une be l le h i :toire qu' i l convient de méditer.

Le pari est réussi.

Une grcnde romplkilê les rapprothe.

collégiens sonl conviês ù tequi engendre le bonheur.

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âmes chré t iene6s , app l iquent