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La Première Géné- ration n'est pas morte. Vive la Se- conde Génération. Selon Judith Hurwitz 0uel environne- ment de développe- ment Gient/Serueur, Laréalité du Glient/ Serveur aulravers du projet A2000 de laBNP. Adaptez vos acqui Méthode (SDM/S Merise)et produis en RAD. Par J ean - P ie rreVicko pour quelproiej? r Gérard Bourdieu D' Jocnr,vNn CÉn.q,sl Svnon France

 · Created Date: 1/25/2013 10:41:32 PM

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La Première Géné-ration n'est pasmorte. Vive la Se-conde Génération.Selon Judith Hurwitz

0uel environne-ment de développe-ment Gient/Serueur,

Laréalité du Glient/Serveur au lraversdu projet A2000 dela BNP.

Adaptez vos acquisMéthode (SDM/S-Merise)et produisezen RAD.Par J ean - P ie rre Vickoff

pour quelproiej?r Gérard BourdieuD'

Jocnr,vNnCÉn.q,sl

Svnon France

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Adap tez votre acquis méthodes(SDiVYS-Merise) êt produisez enRAD (RapidAppfiôarionDevelopment)

ce's demières années, consuhant en Amérique du Norcr, Jean-pierre vickoJf aparticipé à la mise en oeLrvre concrète cle cet impératif cle survie clans (res .recïeurshctrtement concurrentiets. ,ll "oritài|'"pà"rt

,t" so, expérience et cle .çes travaux.cer ctrricre ne dérailte pas res sorrttîons'terniiqi\i àïi'rrrr)"i'aZ' rinÉgration desystème, le' choix stratégiques, t'architeàure,'res ctomaiiis ,àir"r", ters que raréingénierie cles processlui, r'aLmérioratiàr' ,ontirre.{: ta qrrolita, ks techniquesott otttils de courrier,érectroniclue., de workflot:, ;;ldî.-ë"â""à'rorrees sont aucoeur même de l'évolrtion des itétiers ae linfoima;;;; -"" "'

Le sujet se liruite raisonnabrement à1à- porti" conception-déveLoppement. (Jnedeuxième parrie de RAD/CSo traiteia"à""iimptirotiorl, ,i, a itiâ', ,rrr" approchede l'Eurométhode, cres évorutio"; i, it4;;;r"; version 2, cres objers conceptuer.s, cresdonnées réparties. du crient/seiiii "i"

ptr,ts parricurièrement des outls dedéveloppement wincrows. seront attssi abô.rdés' r";p;;bi;;"ii"'an rypotogie deprojer er les owtils, modères et techniquet ita, ou* gà"âr"rnï"rirrr.

L 'ou r i l . p r i v i l ég ié du changemen t es t l . i n_ïormat tque. Sa propre évolut ion impl i_que srmultanément, les techniques de àa-nagemen[. les méthodologies a ins i quel'archirecrure des applicati6ns et lËcnàï*oes out t ls de réal isat ion. Le p lus v i te .moins cher et efficace s,impoient. Lesmoyens en sonr le Cl ient /Serveur, ledownsizing, le travail a" g."upà

"i ià

Du.reautlque communiquante. Enlin, I,es_prit, c'est Windows.Un développement rapide et de qualité.necessl te une approche s impl i f iée maisrrgoureuse. L 'object i f est de rédui re lesc.ours et dela js en produisanr des appl ica_rrons evolut rves. La tendance s.o i ientevers la réduction du cycle de vie deicomposanrs appl icat i fs (obiets los ic ie ls...;erab,les,). Le primordial n.est plui d,as_surer la pérenniré. mais de garànt i r éco_nomiquement et techniquement l ,évolu_tron. _Certe nécessité condamne la loui_deur des méthodes actuelles .t p*t.*_duire.pour chaque projet à un" i"-ir. .nquest ton

.de. tout ou par t ie de I 'envi ronne_ntenr technrque. Les décis ions se iust i_rlent au nlveau coût_bénéfice (gagnêr ouperdre de I 'argent) et engagenii-ïaOio_tement Ie.changement. telontexte eco_nom.lque lmpose au métier des règles deqestron respectant le retour sur in l rest is_sement. L'efficacité des méthodes cloitêtre évidenre, I 'effort adapré ,i f ' .nj.,

. ilu demarche au cyc le de v ie du pr . iJu i i 'L.c clocumenr .propose une synihèse defet lex. ton. d 'adapt l t ion et c le réduct ion.r . l tc epouse Iu nouvel le nature et com_plexi té de^s appl icat ions et ext ra i t la quin_tessence des méthodologies et out i ls àans

une démarche opt imisée et f lex ib le. Lestechnologies in férantes sont la réduct iond'archirecture (downsizing), Ie ClienilSer_veur. l ' interfrce graph ique-. I. événementiel,r ooJet et les approches itératives de déve_toppement rapide. De cette symbiose émersete{oncepr d ' ingénier ie de système. le Reb/Yiu. .qul.jomplère une Méthode de Con_outre oe t t lvolutton basée sur des conceptsfiançais mais caractérisée par un" ,,*pti"ïËet un pragmatisme à I 'américaine.Les activités de développement se déclinenten. t ro is .par t ies: p i lo tage. concept ion. réal i_sarlon.^ Le .prlotage repose sur Ia variantes l rnpt t t lee d une méthode de gest ion de pro_jet SDM/S. La conceprion s.inspire ;;

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malrsme Mer is ien rédui t par iéa l isme etorienté DataRun par efi icàcite. Oatanrn.d ong lne Nord amér i ca ine . s . i nsp i re deMerise en se concentrant sur t '"sr.nti"i pouiaméliorer l 'usage des modèles. r_" speiif i_catron déta i l lée et la réal isat ion du systèmeappl iquent le pr inc ipe Ou developÉemeniraprde d 'appl icat ion (RAD) et ut i l isent lesmel l leurs out i ls de prot"otypage act i f e t l . in_ter ïace graphrque de Windows.

Conduite de I'évolutionEvoluer , c 'est donner à l ,organisat ion lesmoyens de sa survie. Un schéma directeurfixe. d9-s obj"ctifs globaux (stratégiques, ài-g i lnrsat lonnels. rechniques) . I l co is idère lesenJeux de I 'évolut ion et les scénar ios possi_bles. Les choix d 'or ientat ions sont entèr inéspar le Comiré Direcreur de l . ln iormat iquà(CDI) . Le système d ' in tbrmar ion . r r . ; ; i ;à ;en domaines fonct ionnels pour lesquels unàétude d'opporruniré est engagée. c.it ià ètrà.positionne chaque projet èt appréhencle les

tr Jean-pierre Vickotf , MGllntégrateuet a rchi tecte de système.

orrentat ions technologiques et leurs im_pacrs sur I organisat ion. Un p ian d.ussu_rance.Q_ual i ré complète cet te é lude enregard des. exigences de moyens et deresul tats_ l l représente l 'eneagement dumlî r re d 'oeuvre (pAeL. normé RFXSZ;.Un proJeL crdre s ' in tègre à l 'ensemble; i lconcretrs .e I 'expression des at tentes dumaltre d ouvrase_A la mise en chantier d'un domaine, lesresponsabi l i tés se par tagent entre un mai_tre d-oeuvre ( in format ic ien. responsabledes^choix techniques er des moyénr l . , unmartre cl ouvrûge (homme de métier, res_ponsable. .de l 'adéquat ion avec les be_sorns ut l l lsateurs) . Des représentants desparties forment les comitès de décision,pilotage et validarion.I,es comités sont des struçtures d,exores_sion, de validation et de décision. L"u.composition respecte des équil ibres derepresentatlon et de niveaux hiérarchi_ques. Les membres des comités doiventdisposer du mandat de validation et àespouvoirs d 'engagement er de décis ion.La cornmunicat ion est la c lé pr inc ipale dela par t ic ipat ion à l 'évolut ion. Leï"1; ;o ouvrage, responsable du système enregard de sa fonctionnalité, organise desgroupes d'uti l isateurs dont la mission estde. com_muniquer les in format ions dumetrer . Le maî t re d 'oeuvre compose descomirés qui synchronisenr son act ioÀavec tes domatnes connexes de l . in for_mat ique (méthodes. techniques. expio i_tar ion. f ,ormat ion. etc . .1. Dani le . " . à .undeveloppement C/S et RAD tous les choixtec.hniques sont f ixés au niveau de l 'étudepréalable.par l ' in tégrateur de système. I lgarant i t I ' in teropérabi l i té des p lares_tbr-mg :s , . passe ie l l es , SGBD/R ' , r éseau ,middleware, communicat ions, matér ie ls ,out i ls de développement et de Bureaut i -que communtquante.Ce.pr inc ipe s 'éôar te du d iscours Mer is ienqui , ,pour la pureté conceptuel le , négl igeau départ ces <détails têchniques,l ËnFrance, I ' intégration de systèm'e est tropsouvert_synonyme de complexi té et d.he-terogénéi té. I l faut . pour èrre e l ' f icace.

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appréhender cette discipline par la sim-plicité des nouvelles solutions qu'elleapporte et non par la complexité d'unexistant de problèmes à résoudre.Parallèlement à la mise en chantier sedéveloppent des projets complémentai-res de communication, d'organisation,de formation.

MéthodeMerise est un ensemble de démarches,nodèles et techniques pour la conceptionet le développement de systèmes d'infor-mations. Son évolution s'inscrit dans lecadre de l'Eurométhode (ISO).Schématiquement, la démarche de Me-rise repose sur trois axes de modélisation,deux niveaux de préoccupation et quatreniveaux d'abstraction (tableau de svn-thèse). La variante DataRun structure lescommunications (MCC) pour répertorierles acteurs, les documents et les flux enfaisant ressortir les points générateurs dedonnées primaires (MCD(Re)) er les rrai-tements (MOT(A)). Le cycle esr accé-léré, mais le formalisme classique restef iable. L 'acquis méthode esr préservé.mais il doit s'adapter au nouveaux be-soins. Ces outils peuvent servir de base àune réingénierie des processus. Dans laplupart des projets, cette réduction offreune garantie suffisante qu'il convient demoduler en fonction de la typologie duprojet (démarche, cycle de vie). Détermi-ner à ce point des ensembles réutilisablesd'objets conceptuels évitera un alourdis-sement du système et une duplicationcoûteuse en temps de développement.Primordial : aucune concession ne doitlimiter la définition détaillée des infor-mations du domaine. La <courbe du so-leil>, démarche Merisienne axée sur unerétro-engénierie des modèles, est réduiteà sa plus simple expression. Ce qui outrediveis avantages évite de reconduire lesdysfonctionnements de I'existant.Il faut se donner les moyens de l'effica-cité économique et les outi ls les plusperformants pour concevoir et documen-ter. X-es produits de support les mieuxadapLés sont AMC*Designor et Tramis(Modèle des objets naturels). Les métho-des qui négligent les outils n'ont aucuneefficacité.

Définition des Besoinsdu SystèmeLa définition des besoins survole I'orsa-nisation et peut la remettre en questiôn.Bien que tâche fastidieuse, I'analyse dé-taillée des documents et des circuits estprimordiale. Ce recensement s'effectuelors d'interviews et de <brain storming>>avec des ut i l isareurs représentat i fs désdifférents postes de travail.L'art du concepteur est d'anticiper I ' im-pact des nouvelles technologies sur lesbesoins et de les susciter. La présenced'une compétence en vei l le technologi -

que peut être détermi-nante en terme de choixet d'ouverture. Ces en-tretiens structurés et va-lidés font I'objet deconsolidations sous dif-férents formalismes.La synthèse s'exprimedans un dossier de ca-drage fonctionnel satis-fa isant le maî t red'ouvrage. La fin de laphase DBS peut coin-cider avec une étape deréingénierie des procé-dés (BPR). LeBPRper-met de rendre l'organi-sation plus performanteet de ré-investir les ac-teurs du sens de leurmission. Le BPR est un volet actif de I'amé-lioration continue de la qualité, il permetaux entreprises de réagir aux agressionsconcurrentielles. Le principe de base con-siste à hiérarchiser les processus fondamen-taux de l 'organisat ion. Analyser la per t i -nence des circuits, des documents et de leurcontenu. Déterminer les fonctionnalités àfaible valeur ajoutée et cerner les fuites deréactivité.On reconstruit ensuite les systèmes de tra-vail et de décision en privilégiant les proces-sus de communication horizontaux.

Planification, évaluation,ordonnancementA chaque étape, la planification est rééva-luée et la poursuite de I'action fait I'objetd'une validation. Le chantier principal estdécoupé en projets. Ils pourront être réaliséspar plusieurs équipes, ou par lots décalésdans le temps si la dépendance fonctionnellele permet. Les outils de conception détermi-nent les données et traitements avec oréci-s ion mais n 'évaluent pas d i rec l .emeht unprojet.Pour cette comptabilité, la métrique la plusobjective se base sur I'analyse des points defonctions. Elle quantifie la charge de déve-loppement sur la base du nombre de fonc-tionnalités (objets conceptuels) à livrer. Cetteunité de mesure, indépendante des métho-des, techniques ou outils, permet d'en jugerl'efficacité (normalisation ISO en cours).Le pilotage n'est pas neutre en regard de laméthodologie employée. Son contrôle faitappel à un outil performant (MS Project).Cette activité ne doit pas engager plus de10Vo de la ressource.

RADD'origine nord américaine, le RAD, (RapidApplication Development) dont j'apprécieI'efficacité depuis quatre années, est issu dela convergence des plus récentes technolo-gies. I l s'appuie sur la puissance des micros,la convivialité des interfaces graphiques, lasouplesse du Client/Serveur, et l'efficacitéde I 'obiet.

Le RAD intègre les fonctions de concep-t ion. de développement et de val idat iondans un processus itératifet permanent decollaboration avec I' utilisateur (feed-backimmédiat). La mise au point et la valida-tion s'effectue sur des farties l imitées dusystème qui peuvent être utilisées indé-pendamment en fonction du contexte.Cette technique garantie une forte réacti-vité lorsque les besoins de I'utilisateursont instables. Les coûts et les délais sontdiminués, l'utilisateur devient réellementle maître d'ouvrage de son application.Deux dangers sont liés aux développe-ments RAD. Le premier est le mirage dela sophistication illimitée des nouveauxsystèmes à produire. Le deuxième est lepuits sans fond de la richesse de l'inter-face Windows. James Martin nous pro-pose deux garde-fous basés sur le tempset l 'argent . Le "design to cost> qui con<i i -tionne 1'extension des fonctionnalités àl'enveloppe budgétaire disponible. Le<time-box> qui précise une limite detemps pour livrer une application opéra-tionnelle. Cette dernière notion prend encompte la durée de v ie du produi t errecherche son optimisation et sa rentabi-lité (time is money).Dans SDM/S Merise'<Classique>, pourchaque sous-projet, les étapes suivantesétaient réalisées : S p é c ifi c at ions Ext e rne sdu Système; Spécifications Internes duSystème; Programmation; Test des pro-grammes; Recette avec procès verbal devérification d'aptitude. Le contrôle desprocessus s'effectuait en cascade. Il repo-sai l sur Ie pr inc ipe de val idar ion botétape. Dans un contexte RAD, toutes cesétapes sont englobées dans une uniquedémarche de réalisation qui utilise I'outilde déve loppemen t en imp lémen ta t i oncontinue du détail des fonctionnalités.Les cycles de conception et de dévelop-pemen t son t raccou rc i s , imb r i quésfonct ionnel lement . Les n iveaux pr imai-res de prototype réduisent le risque, leursévolutions consacrent le concret des be-soins. On peut concrètement réaliser plu-sieurs itérations par jour (Iterative Appli-

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PBEALABLES AU PROTOTYPAGE ACTIF

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I SERVEUR ][JV|er--- ]I données ldétaillées I

EtaEes de 7a démarche

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0 Ergonomie du maLé r j e1 qt.6'

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1 Dessln des écrans

2 Enchainements écrans

3 Simulat ion des données

4 Fonctionnal ités Trai tement

5 Acces SGBDR

6 M r r ' l l i - r r c : n a r c

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Cycle idéalRAD/CS0

CAS(choix Intégration de Système)

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Acteurs

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Documents

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Traitements F

0bjet (réutilisation)

cation Developpement). A cette cadenceles développements sont réellement rapi-des mais l'utilisateur doit formaliser sadisponibilité dans un planning de coopéra-tion (Joint Application Developpement).Il reste néanmoins indispensable de soi-gner les validations d'intégration en véri-fiant chacune des dépendances fonction-nelles. Un Proces Verbal de réception del' application en service régulier concluerala vérification des chemins fonctionnels.En RAD, on peut affirmer que I'on réaliseen concevant tout en testant ce que l'onréalise. En fait, le RAD pourrait aussi êtrel'acronyme de <Real Approved Applica-tion> car I 'uti l isateur, au coeur de laconception, valide en permanence sonfutur outil sur le double plan de l'ergono-mie et des fonctionnalités. Une expéri-mentat ion sur s i te p i lo te se conclu i parune vérification de service réculier effec-luée par le maître d'ouvragelLa généra-lisation de l'application à tous les utilisa-teurs permet de tester la montée en charge.Le produit est transmis à l'exploitation età l 'évolution régulière. L'ensemble deI'approche MCE et RAD permet de ré-duire les délais de réalisation dans unefourchette de 30 à 50 pourcent. Et onconstate ensui t "e une drast ique réduct iondes demandes de maintenance.

Des produits et des hommesLes meilleurs logiciels pour concrétisercette efficacité dynamique sur le plan dudéveloppement sont: des moteurs rela-tionnels (Oracle, SQL server), les ré-seaux (Novell, NT, Unix), mais surtout,pour I 'aspect client, les <front-end SQL>(MS Access, Visual Basic, Uniface, Bu-siness Object, etc.). L'apport de la Bu-reautique communicante (DDE, OLE) etdu langage Visual Basic pour Applica-tion (VBA) est majeur.De même, les centaines de développeursréalisent des <customs côntrols et add-

on> pour MS Access ou Visual Basic. I lsconcourent à la production des AGL les pluséconomiques à I 'achat et les plus richesfonctionnellement iamais offert à un déve-loppeur. Les organisations les plus perfor-mantes engagent désormais ces produits dansdes applications stratégiques. Le choix et lamise en oeuvre de ces techniques et produitsdiversifiés est le chamo d'action d'informa-ticiens très recherchés èn Amérique du nord,les intégrateurs de système. Ils intervien-nent dès le schéma directeur, et s'impli-quent ensuite à toutes les étapes des déve-loppements. Ils garantissent la cohérencetechnique des solutions. Leur action recou-vre et remplace les choix d'architecturelogique et technique. Mais les vrais problè-mes se situent désormais au niveau descouches de middleware. Le profil recouvrel'aspect méthode, architecture et technique,le grand système et la micro. les réseaui etles communications, les SGBDR et outils dedéveloppement, la sécurité et surtout lescouches de Middleware. Le qrand art con-siste à choisir parmi les CASE (ComputerAided Software Engineering) et autres outilstoujours plus récents et efficaces, ceux dontI'adéquation sera optimale.Il faut distinguer les ateliers de conception( Upper Case) de ceux de réalisation (LowerCase). Rechercher un fournisseur intégrantef f icacement l 'ensemble du cyc le est i l lu-soire. Les leaders en matière de SGBDRn'ont pas appréhendé à temps I'impact deWindows sur les développements et livrentdes produits à la limite de I'utilisable. Il fautêtre conscient que I ' inadéquation d'un outi lgraphique de modélisation ou 1'usage d'unsimple logiciel de dessin (FlowChart) peutmultiplier par trois ou quatre les temps deconception. De même, un 486 rapide est unminimum pour développer sous Windowsainsi qu'une haute résolution, ce qui impli-que un moniteur de 15" ou 17". I l fautpouvoir visualiser sur un seul plan l 'écran àbât i r e t les palet tes d 'out i ls . Céla peut paraî-tre trivial, mais c'est en fait économique-ment vital. la performance du développe-ment est à ce orix.Pour les aspecis techniques spécialisés, fai-tes appel aux compétences d'experts, parti-culièrement pour les développements enarchitecture réduite, Client/Serveur, ou sousWindows. Les domaines sensibles: 1'erso-nomie. l 'opt imisat ion du SGBDR. la répl r -t it ion des procédures Client/Serveur, lescommunications, les réseaux. la documen-tation uti l isateur. L'investissement de quel-ques heures d'expertise est rapidement amor-tis en regard des risques encourus et de laqualité obtenue.

DocumentationOn distingue trois types de documentation(projet, technique et utilisateur). Le proto-type est à la disposition des intervenants aumême titre que Ies documents à diffuser. Lepapier est un support non correctible sourcede coûteuses manipulations. En attendant la

généralisation du Workflow, communi-quer par courr ier é lect ronique. est unminimum d'efficacité. Pour la mise enpage, le professionnalisme exige I'homo-généité de documents <type>. En ce quiconcerne le côté utilisateur, les principesont réellement évolué (aide en ligne, con-textuelle. etc.).Pour les applications Windows, seul lespécifique est documenté. Tous les ef-forts portent sur la concision et la qualitévisuelle. L'information technique, vola-t i le par déf in i t ion. constamment mainte-nue, concrètement uti l isable, n'évoluepas sur papier. Les spécifications de pro-grammation se décrivent au cours duprototypage. On les retrouvent aulomati-quement intégrées dans le code lié auxobjets. Les produits de chaque étapes fontI'objet de validations croisées entre lesmembres de 1'équipe. I l est inuti le, coû-teux et dangereux de diffuser aux utilisa-teurs des documents dont le formalismen'est pas compréhensible ou si le contenutec_hnique s'écarte de 1'expression de leurmetler.

ConclusionsLa meilleure politique est d'investir aumaximum sur I ' intérêt des usasers fi-naux. Les diversences sont réduiles et laréactivité à 1'ériolutions des besoins estaméliorée. Favorisez la oériode de ré-flexion qui accompagne la prise de con-naissance et de conscience de l 'uti l isa,teur, elle est source de la véritable pro-duct iv i té . Dans le passé. les préoccùpa-tions organisationnelles conditionnaientla direction des projets classiques. Dansles nouvelles architectures les oréoccu-pat ions pr inc ipales sont avant tout d 'or-dre techniques. Le profil du coordonateuren est profondément affecté.Privilégiez la souplesse à la méthode et laproductivité aux normes. La simplicitédes outils est souvent synonyme d'effica-cité extrême. Refusez la compromission: " l 'enfer est pavé de bonnes intent ions ' .Une méthode n'est pas un aboutissement,sont but est I 'eff icacité. Choisissez deslogiciels légers en adéquations avec lesbesoins immédiats. Dirigez l'équipe deprojet par consensus, I'autoritarisme con-duit à la démotivation et à I ' improducti-vité. Toute décision contraisnante doitêtre justi l iée économiquemen-t car aucungrand patron n'accepte sciemment le gas-pil lage. Soyez conscient que le choixapproprié de l'outil optimal fait la diffé-rence entre la réussite exceotionnelle etl 'échec moyen. car pour c i te i le d iable dela Divine Comédie : <tout est dans lafinesse>.

Le texte intégral ainsi qu'un plan cadre demise en ()euvre et un support de présenta-t ion multimé dia s ont di s ponib le s c h e z M G LNows écrire via le Service-Lecteur qti.ferasuivre votre demande d' informations.

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