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, Cités des Sora ues Et si .., on ar/ait passéiste mais bien de vivre avec son tentps et faire des proiections pour notr€ furur afind'éviter des acuor'rs au coup par couP. finformation€t Ia sensibilisation sur I'environ- nenrent et le développemelrt durable sonr un point fort de norre action. C'est pourquoi, cette cinquièmeédition de [otre iournal semestriel comprend des pâges supplénrentaires afin d€ donner la parole à plus de personnes pour I'enrichir par d€s àrncles de découverte de notre patrimoine et de notrc environnem€nt et des articles d'actualité. Que cene année 2006 soirl'occasion d'avoir un auticregatd surnotre environnenlent quotidielr et sur notre planète Sovet plus nonbreux à voui engoger pour Iebien collectif ! ! E Cités des Sorgues, fédérarion d'associarions et d'individus, aura en février 2006, + ans d'existence, Depuis sa créarion, 9 associations clu Pays des Sorgues l'ont rejoint,ce qui représente 650 personnes, Cette variété, celiead'échange er ceÛe union p€uvent être Uneforcepour faire pâsser desm€ssages er agir arrrri bienàuprèr de In population que des élus. Membres de I'l-lnion Départenlentale Vie et Natlrre duVaucllse nous sommes également un nraillon local ,dtne orgânisârion nationale. Notr€ obiectif principal est avant rout le " développement durable du Pays des Sorgues" quidoit allier amélragement global dltn territoire avec protectiorl d€ sonenvirounem€rt et concer- rarion. Il t)'esr pasquestion d'avoir une vkion

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, Citésdes Soraues

Et si .., on ar/ait

passéiste mais bien de vivre avec son tentps et fairedes proiections pour notr€ furur afin d'éviter desacuor'rs au coup par couP.finformation €t Ia sensibilisation sur I'environ-nenrent et le développemelrt durable sonr unpoint fort de norre action.C'est pourquoi, cette cinquième édition de[otre iournal semestriel comprend des pâgessupplénrentaires afin d€ donner la parole à plusde personnes pour I'enrichir par d€s àrnclesde découverte de notre patrimoine et de notrcenvironnem€nt et des articles d'actualité.Que cene année 2006 soir l 'occasion d'avoir unautic regatd sur notre environnenlent quotidielr etsur notre planèteSovet plus nonbreuxà voui engoger pour Ie bien collectif ! !

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Cités des Sorgues, fédérarion d'associarionset d'individus, aura en février 2006, + ansd'existence,Depuis sa créarion, 9 associations clu Pays desSorgues l'ont rejoint, ce qui représente 650personnes, Cette variété, ce liea d'échange er ceÛeunion p€uvent être Une force pour faire pâsserdes m€ssages er agir arrrri bien àuprèr de Inpopulation que des élus.Membres de I'l-lnion Départenlentale Vie etNatlrre du Vaucllse nous sommes également unnrail lon local ,dtne orgânisârion nationale.Notr€ obiectif principal est avant rout le" développement durable du Pays des Sorgues"qui doit all ier amélragement global dltn territoireavec protectiorl d€ son envirounem€rt et concer-rarion. I l t) 'esr pas question d'avoir une vkion

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,rIueslllQu4.OIê t , I

,"?:_(^.:,^(::lait à la séance du 21109/1761approuva le projet qui prévoyaitdeux contre al lées, les Seules àcejour en Vêucluse. plantéesde225 ormeaux, offrant même del 'argent pour la plântation dece5 ârbres. ll recommanda ausside récompenser l ' a r ch i t ec teBrun < pour les soins extrâorclinaires qu' i l a pris à I 'occasion de

soixante dix àns plus tard, lamaladie décima les ormeaux.Savez-vous ce que {i t la muni-c ipa l i t é COURTET lo rs de sêséance du 4janvier 1835 ? Elledécida tout simplement de lesremplacer par 304 platanes surquatre rangées. Quelleaudâce !( Ces p lan ts se ron t p lan té5de lâ même man iè re que l esarbresaduels, c'est-à dire qu' i lsseront plântés de dix mètresen d i x mè t res , que ceux desdeux rangées du mil ieu serontco r respondan ts e t que ceuxdes deux rangs des extrémité5seront alternés, On conservèrêaux deux â l l ées l a té ra les l eu rl a rgeu r ac tue l l e qu i es t dequatre mètres >. La plantation

rer?1

Lancer le paride la restaurationdu cours de la Pyramide auraitété osé, c'est Pourtant le contraire qui 5e produit n'â t- i l Paseté question d'y aménagerun (oudeux) rond-point supplémentaireà la réunion publique quart ierest, mairie 6 décembre 2005.un rapide retour en arrièrenous ferait prendre consaienceque nous sommes en train degâ(her cette belle perspectivelongue de plus de 800 mètreset viei l le de 240 ans. vict imeactuellement de deux t léaux:la maladie des platanes et lapassivité de nos concitoyens.

' ce t anc ien (hemin de l ' l s l e àCârpentras par Pernes fut undes premiers que l 'assembléeordinaire des états du comtatdécida de modif ier (séancê du03/09/1754). Le conseil de com-munauté de l ' lsle proposa depârt iciper à lâ dépense d'em_bell i5sement du pont de notreDâme de Bonaventure (actuelIemen t l 'E tape ) à Bou igas ,5 ile plan qu' i l avait fait dresserpar l 'architecte Brun, l 'un desplus famêux de l'époque, étaitaccepté.

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Des bénévolescontre le feuC'est bien connu, en matière de sécurité, les aâtastrophes grâves provo-quent les prisesde décision quiles auraientsans douteévitées. fincendiede l'été 1989, qui ravagea plusieu15 centaines hectâres entre lllsle sur laSorgue (lefeu partit de lâ colline de St Antoine) et Fontaine deVaucluse,en est une parfaite illustrètion.Les Comités Communauxdes Feuxde Forêt5 ( CCFF)se constituèrent dansles communessinistrées, en 1991, conformément à une circulaire préfecto-rale datant de... 1972 . Une vigie, financée par la commune de Saumane,fut érigée en 1991 , entre le Rocher des Trois Luisants et le Moure de la Belle

Etoile à une altitude de 630 mètres, au sommet duveBant ouest des Mont5 de Vêucluse. Activée par lesmembres bénévoles du CCFF de Sâumane soutenupar l 'Amicale Saumênaise Solidârité Incendies etForêt (A55lF) les premières années, elle s'affirmarapidement comme étant l 'un des pi l iers de lâprotedion ;ncendie des massifs forestiers de nosvil lages et les CCFF de l ' lsle-sur-5or9ue et de LaRoque sur Pernes vin rent râ pidement renforcer leseffedifs des bénévoles.Pourquoice rapide succès ? Efficacité etsolidaritéen sont les ingrédients.. Cfficacité parce que les moyens sesont bonifiésau cours de ces 15 ânnées de fonctionnement avecun site d'observation aménagé f onctionnellement,un 4x4 muni d'une moto-pompe, des outi ls desurveillan(e (jumelles, cartes DFCI, photos panoramiquesdu site, boussole,...) et des postes Ëdiopermettant de commLrn iq uer avec lê coordinationvigie et le COD'5- Des patrouil les motorisées etéquestres complètent le dispositifen sillonnant lemassifforestier et assurant ainsi une vigi lance deproximiié supplémentaire à celle des observateurs.Laformation contribueà " professionnal;ser " lesbenévoleser leur àpportànr les rudimenls indispen-sables à la bonne lecture des cârtes, à l'utilisationrapide du moto-pompe età I'utilisation efficace desmoyens radro,La présence quotidienne de ces bénévolesdurêntune période variênt, selon les années, de 70 à 95jours au plusfort de l 'été, a permis de signaler'10

déoàru de feu en 2005 et 3 fois olus en 2001.. Solidarité parce que il4 personnes des communes de Saumane, flslesurla 5. et La Roque sur Pernes (35 en 2004et29 en 2003) ont assu ré 72 joursde vigie,12 patrouilles à moto et 18 patrouilles équestres entre le 19 juinet le4septembrc de cette année. Ces mêmes bénévoles ont investide leurtemps éga lement pour assurer la su rveillance de ma n ifestations festive5 telsle FestivaldeIazz au château deSaumane et la fête du Lubéron à Buoux.Cette solidarité se renforce chaquefois que les associations et les pouvoi15publicsse rencontrentsurdesobjectifs(ommuns. SADE â pu ainsi mobiliser13 personnes en 2 ant torjtes conva;ncues que la préservation de leursitemérite bien q uelques journées de surveillance, deformàtion au débrous-5ail lageou de nettoyàge de là col l ineSàintAntoine.Contâcts: ASSIF / M. JACQUIN : 04 90 20 85 70

SADÊ/ G. OLIVIER : 049021 1384

commencée le 1er février 1835étaitterminée le 15 mars..Bigre, voi là des hommes quin'ont pâs âttendu que lesjardiniers de l 'époq0e ne leurtrou-vent l'essence ârboricole im mor-tel le pourprendrela décision deremplacer les arbres, Nous, parcon t re , nous â t tendons quel'INRA en trouve uae.Et en attendant nous assistons àla lente dégrâdation decevieuxcoursde la Pyrâmide.l l est urgent de restaurer cepatrimoine végétâ | u n ique. ( Labelle promenade ,, comme ellefut nommée lors de son inauguration en 1765, mérite autântd'attention que lesangelots de lacollégialecarel le est l ' imagede laville : les ombrages et la dvière.Pourquoi attendre que les siteset les monuments soient classéspour ê t re p ro tégés . . . Ne l eslaissons pas part ir aux oubliet-t es comme on t dé jà , en t reautres dispâru, les moulins deM a la k off, l 'a n cie n quart ier deI 'hôpital, la fontaine de la (ourde lâ mairie..- (hacun de nousêyant en mémoire un l ieu qu' i laffectionnait.

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etta\v

Le monde méditerranéen a en commun certaines caractéristiques physiqùes parmiIesquelles la contrainte climatique est la plus rigoureuse : Ia pluviométrie est faible(de 500 à 800 mmlan), souvent presque inexistante l'été, iftégulière et de caractèrc

oêgeux. Mais ce pourtour méditeftanéen est pourvu de rcliefs importants qui constituentde véritables châteaux d'eau. Les hommes, clepuis la plus haute antiquité, ont su mobiliserce5 ressources et mettre en place des systèmes d'iftigation complexes, permettanten particulier d'allonger le calendriet agricole à la saison sèche d'été.

L'espace provençal est caia.térisé par I'alternance de grandes plaines et vallées avecd'imposants massifs calcaires. Ces deux milieux ont, au cours des âges, édifié leurscomp lémenta rités ou co ncu rrences.

. I'eau des "collines" est une eau conduite du sommet au bas des versants. On peutI'appeIer "transversale" ;

. l'eau des plaines, amène I'eau d'une rivière aux parcelles par des systèmes decanaux hiéGrchisés, longitudinalement par rcpport à la vallée.

Ces deux systèmes d'aménagements hydrauliques agricoles ont rendu productifs desmilieux incultes, ils ont artifi.ialisé et géré ces milieux durcrt des siècies.

Leur abandon ou leur déclin ont déstabilisé l'équilibre créé sur ces territoires.

Dans ces milieux de (collines) qui paraissent arides,l'eau a été un élémenl essentiel d'artificialisâtion etd'organisation I l'aménagement des versants est fondéprincipalement sur le drainage des eaux et leur câptagepour l'arrosage des cultures.Les aménagements et les techniques, liés à l'utilisationde cette eau des versants, sont d'une extrême variétéet répondent à des besoins multiples. ll existe unemultiplicité de techniques de captage des eauxsuperficielles ou souterraines, toutes plus ingénieuses lesunes que les âotres.

Lorsque les eaux de surface sont inexistantes et les eauxsouterraines inaccessiblet la moindre eau de pluie serévèle précieuse.sur les plâteaux, terrains de parcoursdes troupeaux, un réseau d'aiguiert impluviums dedalles rocheuses creusées de rigoles qui convergent

vers des bassins, récupère directement l'eau de pluiepour l'abreuvement des bêtes. Lorsque des baumes sontaménagées en habitat troglodytique, une rigole creuséesur la voûte appelée "larmier", conduit l 'eêu de pluiedans une citerne évidée dans le rocher

+

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@ Lbau des col/inesCependant, ce sont principalement les aménagements enterrasses des versants qui vont permettre de capter lespfincipales ressources en eau, en assurantdeux fonctionsindissociables :

. d'une part le drainage despentes - canaliser et évacuerles eaux de pluies hors de la parcelle pour éviter qu'ellen'entraîne la terre en dévalant la pente;

. d'autre pa rt I'arrosage des cu ltù res - collecter et amenerles eaux sur la parcelle pour l'irriguer.

La lerrasse: la terrasse est le premier élément dedrainage : par son horizontâlité, elle absorbe une partiede l'eau de pluie par infiltration, régulant ainsi sontransfen. Le mur de soutènement est un véritable réseaud'assainissement, il laisse passer l'eau, grâce au drain decailloutis placé derrière les pierres du parement.Le versant: des micro-fossé' suivant le pied dechaque mur, permettent l'évacuation latérale deseaux ; ils s'aniculent sur les versants à des trânchéesdescendantes qui amènent les eaux à des exutoiresprincipaux correspondanl,le plus souvent, à des talwegs,lits de ruisseaux intermittents ou pemanents (valat).Le valat : dans (es fonds de vallons sont àmènagéesdes tenasses constituant au vrai sens du terme, les"restanques" provençales. ll s'agit de murs-barragesformant des pièges à colluvions en travers des talwegset sédimentant les produits de la dégradation érosive. Enbas de pente des galeries drainent les eaux souterrainesretenues pâr les molasset qui fonctionnent comme devéritables éponges et alimentent des bassins d'arrosage.

Les galeries drainantes ou mines, aménagements lesplus utilisés dans ces zones de piémonts provençaux,représentent une technique de captage qui consiste àdrainer par gravité, dans des galeries souterraine5 leseaux d'infiltrations et à les amenerjusqu'à l'air libre pourirriguer des cultures ou alimenter des fontaines. Conçuespour atténuer les contraintes bien spécifiques au monde,elles sont capables de produire un débit plus ou moinsimportant, mâis constant en toute saison, en pâniculieren été lorsque se réduisent à néant les ressourceshydrauliques habituelles et que les cultures exjgent d1êtrearrosées.

plèn d une qa erie dBrnante

Ces milieux de tefiâsses exigeaient un entretien continupar l'appon de terre après les pluiet les réparationspermanentes des murt le curage des réseaux dedrâinages et de canalisation des eaux et la protectiondes chemins contre le ravinement (fossés, canlveauxlransversaux).

L'abandon et le déclinDepuis le début de notre siècle, la plupan des systèmesde tenasses des tégions méditerranéennes françaisesne sont plus fonctionnels ; envahis par la friche, puispàr la remontée forestière, ils €onstituent des paysagesfossiles. fabandon des cultures sur les terrassetaccompagné de celui des travaux d'entretien et derestauration des équipements hydrauliques, a engendré

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eau ooo

une désorganisation de la circulation des eaux sur lespentes et une reprise des phénomènes érosifs.

La fragilité des terrasses abandonnées varie suivantplusieurs facteurs :. La végétalion : la végétalisation des sols réduit le

ruissellement superficiel, les terrasses continuentalors à jouer un rôle de filtre érosil Mais lorsque lesarbres croissent, ils deviennent une menâce pour lesmurets : leurs racines poussent la partie supérieuredes murs jusqu'à ce que celle-ci s'éboule. Dans lestalwegt la désorganisation des écoulements favoriseles ripisilves broussailleuses encombrées de dépôts,entraÎnant une mauvaise évacuation du malérielalluvialvers l 'aval.

. Ueau : l'eau est un des principaux facteurs dégradantdes tenasses de culture: si le drain ne fonctionneplut le muret va retenir les eaux au lieu de les laissers'écouler. La pression exercée sur le muret va le fairecéder, puis I'eau va ruisseler sur le versant, sanss'infiltrer

. fhomme :- Les feux de forêts représentent un risque imponant.Les effets immédiats sont la destruction de la couverturevégétale,la ca pacité d'inïiltration du système de terrassesdiminue ce qui entraîne la dégradation du système derégulation hydrique. En saison de pluieg l'eau court surles versants sans obstacles.- Les murets sont aujourd'hui un gisement de matièrepremière de qualité pour les entrepreneurs répondant àla mode des bâtiments en pierre apparente. 0n pourraitparler d'un transfert, sinon d'un pillage des ressourcesdes "coll ines".

Les aménagements les plus importants se trouvaientsur les zones de piémont qui sont actuellement les pluscolonisées par l 'urbanisation pavil lonnaire (piémonts du

Ventoux, des lvlonts deVaucluse, du Luberon. desAlpilles).La dispersion du bâti individuel a décomposé, pollué cesréseaux par la méconnaissânce de leur alimentation, deleurfonctionnement et de l 'absence de plans d'urbanismeles intégrant : imperméabil isation des solt évacuationdes eaux uséet fosses septiques, détournement deseaux, alimentation de piscine directement sur les galeriesrencontrées.- D'autre part, l'imperméabilisation de ces versantsentraîne, hors des "chemins" de l'eau qui autrefois lesdrainaient, des flux considérables sinon catastrophiqueslors de violents oraqes. [e mânque de "mémoire"des municipalités et un laisser faire importanthandicape fortement toute politique d'ensemble de cesaménagements.

Conclus io n0n s'aperçoit de la pertinence des systèmes tradi-tionnels d'âménagement des teûasses pour la stôbilitédes versants, face aux conditions du milieu. Leurdégradâtion, conséquence de leur abandon, entraîne unedésorganisation de la circulation des eaux sur les penteset la reprise des phénomènes érosifs.Ces différents impacts peuvent être, en aval des bassinsversants, causes d'aggravation des risques d'érosion,d'inondations aaarues, d'envasement rapide desretenueS,Les épisodes catastrophiques dans le Languedoc, piémontdes cévennes, (en pârticulier celui du 9 septembre 2002)rappelleni l 'ampleur de l 'enjeu.

A paraître clans le prochain journal Eté 2006 :" L'eau des plaines"

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Nos pestici/es rynoub eLnfoisonnent.,

Bien que rebaptisés pudiquementproduitsphytosanitairetles pesticides sonl de véritables poisons.La trance est au l* rang en Europe dans l'utilisationdes pesticidet mâis elle redescend au 4eme ranq si l'onconsidère sa consommation oar hectare cultivé.76000 tonnes de pesticides onl été commercialisées enFrance en 2004, qui se répartissent ainsi:

FongicidesHerbicideslnsecticidesDivers*

llen résulte une forte dégradation de la qualité de l'eauen France depuis 20 ans. Seuls 5% des points de captagedes eaux présentent des concentrations compatibles avecle développement sans risque de la vie aquatique et avecl'usage "eau potable". Dàns 40% des cat la présencede pesticides entraîne une qualité de l'eau moyenne,médiocre ou mauvaise. Plus encore, les seuils d'alertesont régulièrement dépassés dans 13 départementssitués dans les régions du grand ouest et du sud,ouest.

Qu'en est-il sur notre territoire proche ?A panir de prélèvements éffectués dans des puitt chezdes agriculteurs ou des particuliers : "on retrouve desrésidus de "produits phytosanitaires" dans les eauxsouterraines du Comtat, parfois au delà des normes depotâbilité; et pourtant plusieurs milliers de personnesconsomment actuellement cette eau"... ce sont lespropos de la Chambre d'Agriculture de Vaucluse, quiajoute : "certaines molécules ont une durée de vietrès importante (plusieurs dizaines d'années) ; on peutainsi les retrouver très longtemps après I'aûêt de leurutjlisôtion. Dans la nappe âlluviale du Comtat parexemple, on trouve encore du lindane" !Parcontre, des analyses de l'eau superficielle des Sorguesréalisées par le Département et le syndicat mixte dubassin des Sorgues, entre 2001 et 2004, il ressort que"la qualité physico-chimique générale des eaux estbonne";que lâ qualité bactériologique de l'eau est bonneaussi, sur la partie amont du réseau fiusqu'à l'lsle surSorgue) ; "néammoins, la présence de nombreux rejetsdomestiques directs ou issus de traitements défectueux,associés à des systemes non prévus pour réduire lescharges bactériennet conduit, plus en aval, à unedégrâdàlion de la qualité bactériologique des edux quideviennent non conformes à l'usâge baignade".

37 200 tonnes26 100 tonnes2 400 tonnes

10 400 tonnes'(antilimâcet trâ'tements de semence, accéléÊteurs de cloissônce elc.)Avec une telle masse déversée, on peut considérer quechaque français en absorbe en moyenne 1,5 kg par andans son alimentation.Les plans de contrôle des aliments, réalisés à l'échellenâtionale et européenne, selon les deniers résultatspubliés pour l'année 2003, font apparaître desdépassements des limites maximales autorisées derésidus sur plus de 50/o des échantillons européens defruits et de légumes, et parfois mème on note la présencede produits interdits depuis de nombreuses années ICe sont les végétaux qui reçoivent le plus de traitemenlspesticides, ce qui constitue un problème maleur, puisque, d'un autre roté, les lrançais sont encouràgés à mangerdes fruits et légumes (au moins 5 par jour), dans te cadredu programme national nutrition-santé, lancé en 2001 ;en effet les autorités sanitaires considèrent que leurconsommation quotidienne est un facteur de prévention,non seulement de certâins cancert mais aussi desmaladies cardio'vasculaires.

Tous ces pesticide' on en retrouve un peu dans l'àir,mais surtout et immédiatement dans nos milieux aqueuxter.estres, par infiltration progressive, dans les nappesphréatiques, et par ruissellement, dans nos rivières etfleuves.

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ir-\ ,lI'J LeilU o.o

Lô France a été mise à l ' index par l 'Europe:le 8 mars2001, lâ Cour de Justice Européenne l 'â condamnéecar elle estimait "qu'en ne prenani pas les dispositionsnécessaires pourque laqualitéde ses eaux superficielletdestinées à la production d'eaux alimentaires, soitconforme aux valeurs fixées pâr la directive du 16 juin1975, la République Française a manqué aux obligationsqui lui incombent". Le 23 octobre 2000, la directive-cadrede l'Union Européenne est venue rappeler cet impératilenviaon nemental en obiigeant les Etats membres àengager un programme ambitieux qui doit permettre deparvenir au bon état des eaux en 2015. Cet objectil seradiff ici le à tenir sans changement majeur de polit ique.

Dans notre bassin Rhône-Méditerrannée,par exemple 80% de l 'eau uti l isée pour la productiond'eau potable provient des eaux souterraines; or 1/4 deseaux soùtefiaines présente des traces de pollution.cette pollution des eaux a des conséquences financièIeslourdes quand i faul fournir une eau potable de bonnequalité à toute la population.Ce role de dapollul ion e- d assa n s,e-enl dp r 'ôd I d ÀlÀconfié depuis 1964 aux Agences de l 'eau qui disposentd'un budget de près de 1,8 mil l iard d'euros par an:. El les 5lrbventionnent les investissements communauxopsrinê. a la dépollut ion el à l '" tsainisçÊment,. El les f inancent aussi les agriculteurs et les industriels,pour les aider à dimjnuer leurs rejets polluants.Leur financement est assuré |. Par une redevance pollut ion (80%) quitaxe I 'ut i l isateursur la pollut ion qLr' i l émet;. Par une redevance ressource (20%) qLri taxe selon lenlveau de consommation en eau.

Le financement desAgences de l'eau devraitêtre assuré selon le principe pollueur-payeu r :ce n'esl pas vrâiment ce qui ressortdù tabJeau cidessous,(de source, Institut Français de l 'Environnement) et celane devfait pas beaucoup s'améliorer avec le projet deoi sur J'eau qui, apfès avoir été adopté en 1"'" lecture

le 14 avril 2005, est toujours en panne sur le Bureaudes Assemblées. depuis le dernier référendum sur laconstitution eu ropéen n e ; e n effet ce projet de loi prévoyaitde remonter de 1 à 4% la parti. ipation des agriculte!rsau financement des Agences de I 'eau ;ce n'était quejustice, bien que très insuffisant, considéraft, sans vouloirstigmatiser cette population laborieuse, que.e sont lesagriculteurs qui sont de loin les p us responsables de lapollution de I 'eau ;et nous n'abordons pas icl a poJlutlonpar les nitrates I Eh bien non, nos parlementaires, surrecommêndation de l'Elysée, disent certains. ont relLisé lamajorâtion de 1 à 4% de la contribution des agriculteurs,pfolongeant ainsi le non respect du principe pollueurpayeur, pourtant rappelé dans ledit projet de loi I

Les particuliers contribuent aussi, certesplus modestement, à la pollution des eaux.La France compte 13 mill ions de jardinie|s arl1ateurs dontla moitié se seri de produits phytosanitaires. et presquetous d'engrais. Leuf consommation annuelle de pestiaidesiélève à 7000 tonnes soit près de 10% du tonnagecommercialisé en France.

Weêbip.ttç 905ê3 --

\î{â!,w,

pollutionmasse organique

pollutionnitrates

pollulionpestiddet

Redevancepollution

consommateurs

agriculteurs

industriels

35%

35olo

32o/o

200/0

740/o

6'/o

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900/o

89%

1o/o

l0o/o

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Eco-citoens du villa lanétaire,

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L'inuaç|ondes pannea^xp"blicita;reeEnseignes et pré-enseignes

A fkh sur la Sorgue.Afin d'assurer Ia protection du cadre de vie,la publicité visible de toute voie ouverte àla circulation publique est réglementée parlâ loi du 29 décembre 1979 et plusieursdécrcts d'appli(ation, complétés danscenaines communes par un " règlementspécial de la publicité, des enseignes et despré enseignes ". A l'lsle sur la Sorgue cerèglementfait l'objet de l'arrêté du lvlaire endate du 9/1011997. Cet arrêté est en aoursde rcvision. Cités des Sorgues avait faitparvenir à lvonsieur le l\,4aire,les bases d'unfutur règlement qu; devait être étudié par legrcupe de travail nommé le 25 novembre2004. (Voir le n'2 de notrejournal).Lâ muhiplicité des textes n'en favorise sansdoute pàs une lectufe et unecompréhensionfàciles pour le premier venu. Elle crée ainsiune complexité qui sert trop sooventd'aruument pour excuser et entétinerles irrégularités constatées. Les entréesde notre ville soufffent particulièrementde ces dérives. D'année en année elless'enlâidissent de nouveàùx panneauxpublicitaires qui saturent nos paysages etnossites si pittoresquesetsifragiles.sans attendre la rêvision du règlementqui peut prendre encore beaucoup detemps, cette spiÊle devrait être stoppéeet les situations irrégulièrcs suppriméet oLrmodifiées pour les rendre conformes à lâréglèmentation.Cités des Sorguesa effectuédemièrementunÉpide recensement des infractions les plusflagrantes. ll en ressort que 80 installationsaù moins (panneaux publicitaires etpréenseiqnes prin(ipâlement) ne respectentpas les rèqte5 prescrites.

Au Thorsur les zones d'activités le long de la RN100, la publicité esl anarchique.0n arecencé 14 panneâux illêgaux. ll seraittemps que la commune dulhor applique laloi et édicte un règlement de publidté poury mettre tlon ordre.

Reveîons suf le problème plusieurs foissoulevé des " déchets inertes " au Thor,dans l'intercommunalité el dans notreRégion. Les dépôt5 d'inertes touchentégalement les zones " N "Sont dites zones 'N " an.R 123 I du27 ma's 2001, les zones naturelles etforestièret équipées ou non, à protégeren raison soit de la qualité de ses sitetdes miiieux naturcls, des paysages etde leur intérèl notammen! du point devue esthétique, historique ou écologique,soit de l'existence d'une exploitationforestière, soit de leur caractère d'espacesnaturels,Toutes les communes de l'inter-communalité possèdent de9 zones " N "Au Thor elles sont situées dêns la collinede Thouzon. 0r ce phénornène de dépôtd'inertes en zone N se mukiplie etsouvent de la part deç propriétaires euxmêmes. Pounant chacun pourra constatelfâae à ces tar de gravats disséminés en

Situatior de l'instâllationà fkle sur la soque

Route de CarpentrasAvenùe des Sorque5Route du ThorRoute de caumontRoute de CavaillonVellorguesRoute d'Apt /Av CharmassonRN 100 en aooloméraùoî

pleine nature, la dégràdation causée àl'environrement : troncs d'ârbres abîmésou cassét arbustes et buksons écrâsés,esthêtique incompatible avec le paysàge.Souvent le terme " déchet propre " estmalencontreusement utilisé. N'oublionspas que le plâtre retrcuvé fÉquemmentdans ces dépôts est un déchet et nonpas un 'inerte " : ll se dissout avec lespÉcipitations et pénètre dans le sol.Nous observons également le mélangeh; rÀr ̂ àhÂr lô .ô ( . |Àh i r , ' (

Bois, feÛêille, béton armé, plastiques....La protection de l'environnement â un coÛt.chaque habitant de toutes let communesle constate en payant le ramassage et le ttisélectif de ses ordures ménagères. llen estde même pour les inenes :Les entrepiises d'enlèvement de déchetsindustriels et de particuliers prcposent lestarifs suivants:.ljne benne de 6 m3 soit environ 7 t.irànsport compris, coûte 332 euros, Le

Type dê l'installationPublicitè En5eione

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au Thor

156162z

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rnétal, le plastique, le fibrcciment, le bois,ne sont pas êcceptés. lls doivent êtredéposés en déchetteries.Quelle attitude devraient adopter lescommunes, les iniercommunalitét les Parcsréqronaux pour responsabiliser chaqueutillsateurde l'environnemeni ? [ncouragerles propriétalres à agir sur eur teffain en lepréservant, en surveillant les dépôts faits àleur insu. Démontrer que ces pratiqoeç nesontpas rares etqu el les ont un Êffetglobaltrès préjudiciable dans les zon€s naturellesprotegees.féquiiibre éco ogique de notre région estlragi le : incendies, pression immob;l ière... . .

Protégeons le.

17milliardsde sacsde caissedistribuéspar an

20minutesd'utilisation

400ans depollution

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sur leterrain

. l t .Kettnon fubttîueLe24 novembre 2005, nousavonsorganisé une conférence débat,animée par deux ingénieurs ducentre d'Études et d'Équipementd'Aix sur les déplacements envil le, suite à l 'enquête quenous avions effectuée. Elle apermis d'engager un débatavec les habitants, les éluset les commerçants qui est àpoursuivre.

Débroussa;//a4esamedi2l janvierXuite et f in dudébroussail lage du chemin creuxle long du ruisseau des Aumes àSaumane.Dimanche 12 mars: . iournée dedébroussail lage de printempsavec la Fédération Françaisede Randonnée sur le Mur de laPeste aux Taillades avec Pierresèche en Vaucluse04 90 m-7, a2 - at6 4 ln t6 liapl.'.e<i.atdc€@tdmdoo.Ii

I , ,Ir4t/aux d htversamedi 13 ianvier et dimanche14 ianvier 2005, à Valescure,

Pierre Sèche en Vaucluse aorganisé de5 travaux avec l 'AsEPde saumâne. Depuis 3 ans Iacommune de Saumane faitrestaurer cette belle ferme pardes chantiers d'été de I'APARE,mais i l y a du travail d'hiver pourdé9ager des bâtiments etsurtoutdes bassins et des chemins d'eaualimentant la ferme.

Sa/ades sanraqesSamedi 4 mars. -avec l'asso-ciation " lou camin " de Gordes,Louis Borel accompagnera Iesamateurs au cours d'une après-midi découverte des saladessauvages comestibles que nousdégusterons le soir.

Sortie DécowuerteLe 2 avril nous approfondironsnos connaissance sur labotanique et les pierres sèchesau vallon La Tapie à Saumaneavec Danièle Larcena.

Thé,âtreDimanche 9 avrilà 18h30 à la salledes fêtes de l ' lsle sur la sorgue,la troupe de l 'Albàtros, invitéepar Cités des Sorgues, présentera" La rivière inversée ", spectacleen provençal sur l 'histoirede la construction du canalde Carpentras (init ialementprévu pendant les journées dupatrimoine, mais reporté pourcause de mauvais temps !)

Nettoyage de k SorgueComme chaque année enjuin nous participerons, âvecde nombreuses associations,au " grand hettoyage " annuelde la Sorgue organisé par leJChevaliers de I'Onde.

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B.P,57 3430r{l5re soque edd

Bulletin d'adhésion

O Codsdon <hômeur - 7 eurc5O Corisrion astiadon - 20 eurcs

o Codsâdon simpl€ - 12 eurcsO Cotisârion coupl€ . 15 eumj