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Week-end Mozart / Orchestre de Paris – 4-5 mars

Une certaine irrévérence, une capacité à goûter la surprise, une indépen-dance d’esprit : voilà sans doute ce qui rapproche Christian Zacharias de Mozart. Et Zacharias est particulièrement à même d’apprécier les multiples facettes de ce compositeur grâce à sa double casquette de pianiste et de chef.Ce week-end prend donc la forme d’un voyage parmi les grands genres que Mozart a illustrés – un voyage où il faut, brièveté du cadre oblige, choisir seulement quelques étapes. Pour la symphonie, Christian Zacharias et l’Orchestre de Paris retiennent la 38e, l’une des plus grandes réussites orchestrales de Mozart avant la trilogie des dernières symphonies, qui s’achève sur un rappel d’un thème des Noces de Figaro. De cet opéra, mais aussi d’Idoménée et de La Flûte enchantée, François-Xavier Roth donne des extraits lors d’un concert participatif en famille, le dimanche. Le monde vocal est également présent dans les quelques airs de concerts, écrits entre autres pour Aloysia Weber, qu’interprète Sandrine Piau le samedi soir. Parmi les multiples réussites dans le genre concertant, deux partitions : le Concerto pour piano n° 25, exactement contemporain de la Symphonie « Prague », et que Zacharias dirigera depuis le piano ; l’étincelant Concerto pour violon n° 5 (par Vilde Frang), un instrument que Mozart pratiquait également et auquel il consacra de nombreuses pages, même s’il n’y revint plus après ses années de jeunesse. Au genre de la sérénade en vogue dans la Vienne de l’époque, enfin, deux pièces : la célébrissime « Petite musique de nuit » pour cordes et la « Gran partita » pour vents et contrebasse. Celle-ci est couplée par Zacharias avec le Quintette pour vents et piano, que Mozart tenait pour l’une de ses meilleures œuvres et qui constituera le modèle du quintette pour le même effectif de Beethoven.Et puis Mozart ne serait pas le même sans sa musique pour piano, vaste collection de sonates, variations et fantaisies. Vanessa Wagner y aborde en la faisant dialoguer avec celle d’un autre très grand compositeur-pianiste de l’époque, Muzio Clementi, auquel un duel pianistique opposa Mozart en décembre 1781 devant l’empereur Joseph II – duel qui fut l’occasion pour chacun des deux artistes de montrer leurs talents d’improvisateur. Encore un des visages de ce compositeur superstar dont Olivier Pourriol essaiera d’appréhender les contours dans sa ciné-conférence du samedi après-midi.

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DIMANCHE 5 MARS 2017 – 14H30

SALLE DES CONCERTS – CITÉ DE LA MUSIQUE

Wolfgang Amadeus MozartQuintette pour piano et ventsSérénade « Gran Partita »

Christian Zacharias, piano

Alexandre Gattet, Gildas Prado, hautboisPhilippe Berrod, Olivier Derbesse, Philippe-Olivier Devaux, Arnaud Leroy, clarinettesMarc Trénel, Lionel Bord, bassonsBenoit de Barsony, Anne-Sophie Corrion, Bernard Schirrer, Philippe Dalmasso, Jean-Michel Vinit, corsMathias Lopez, contrebasse

Coproduction Orchestre de Paris, Philharmonie de Paris.

FIN DU CONCERT (SANS ENTRACTE) VERS 15H30.

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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur K 452

I. Largo – Allegro moderato

II. Larghetto – Rondo : Allegretto

Composition : achevée le 30 mars 1784.

Effectif : piano, hautbois, clarinette, basson, cor.

Durée : environ 24 minutes.

Ce Quintette pour piano et vents serait-il la première œuvre destinée à cette formation ? Si d’autres compositeurs s’y essayèrent avant Mozart, ils ne sont pas passés à la postérité. Par la suite, l’effectif ne fut guère employé (il tenta Beethoven, qui lui consacra son Opus 16) : parce que le piano restait associé au salon et les ensembles de vents à la musique de plein air ? Bien que Mozart n’ait pas ensuite écrit d’autres œuvres pour piano et vents, il estimait, en 1784, que le Quintette K 452 constituait sa meilleure œuvre. Ses modèles, il les trouva dans plusieurs genres qui lui étaient familiers et dont il réalisa la synthèse : l’œuvre de chambre en trois ou quatre mouvements (tels les quatuors et quintettes à cordes), le concerto pour piano (il venait d’ailleurs d’en achever plusieurs), la sérénade pour vents (la « Gran Partita » précèderait le Quintette de quelques semaines) ou encore la symphonie concertante (en 1778, Mozart avait composé une Symphonie concertante pour flûte, hautbois, cor, basson et orchestre).

Dans les deux mouvements rapides, les vents forment le plus souvent un groupe homogène qui dialogue avec le piano, lequel expose les éléments thématiques. Néanmoins, chaque instrument possède son lot de traits brillants et prend – même brièvement – la parole en solo. Le Larghetto met davantage les vents en valeur, souvent accompagnés par des arpèges ou des accords répétés du piano. L’euphonie des timbres semble annoncer l’orchestration lumineuse de Così fan tutte et de La Flûte enchantée.

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Sérénade en si bémol majeur « Gran Partita » K 361/370a

I. Largo – Molto allegro

II. Menuetto – Trio I – Trio II

III. Adagio

IV. Menuetto – Trio I – Trio II

V. Romance. Adagio – Allegretto – Adagio

VI. Tema con variazioni. Andante

VII. Finale. Molto allegro

Composition : probablement février 1784.

Création (partielle) : le 23 mars 1784.

Effectif : 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 cors de basset, 2 bassons – 2 cors en fa, 2 cors

en si bémol – 1 contrebasse.

Durée : environ 50 minutes.

Jouée le soir ou la nuit, souvent en plein air, la sérénade fut un genre particulièrement apprécié dans la seconde moitié du xviiie siècle. Elle s’approche de la symphonie par la structure de certains mouvements, et de la suite de danses par le nombre de ses mouvements, généralement supérieur à quatre. Dans la « Gran Partita », la présence de deux menuets à deux trios donne à la danse une place significative. Bien que le terme « partita » convienne à la partition de Mozart (il désigne à cette époque un divertissement instrumental regroupant des danses et des pièces non chorégraphiques), il faut signaler que l’intitulé « Gran Partita » a été ajouté par une main inconnue.

On a longtemps pensé que Mozart avait écrit cette sérénade vers 1781 pour les instrumentistes de la cour de Munich qui venaient de créer son opéra Idoménée, roi de Crète. Des recherches récentes conduisent à la dater de février 1784. De surcroît, l’empereur Joseph II avait fondé un orchestre à vents en 1782, stimulant la composition de nombreux octuors à vent. Ce n’est pas huit instruments que Mozart sollicite dans sa « Gran Partita » mais douze, auxquels s’ajoute une contrebasse. Auteur d’une douzaine de partitions pour vents, jamais il n’avait rassemblé un effectif aussi riche. On remarquera en particulier les quatre cors (au lieu des deux habituels) et les deux cors de basset, qui sont en fait des clarinettes graves inventées vers 1770. Quatre mouvements de l’œuvre furent créés en 1784, avec la participation du

clarinettiste Anton Stadler, plus tard destinataire du Quintette pour clarinette et cordes, du Concerto pour clarinette et de plusieurs solos dans Così fan tutte. Mozart atteint l’idéal de simplicité et de naturel que l’on attendait d’une sérénade, tout en maintenant un degré de raffinement inégalé.

Hélène Cao

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Christian Zacharias Pianiste et chef d’orchestre de renommée internationale, Christian Zacharias est un artiste qui combine intégrité et individua-lité, développant une approche profonde de la musique ainsi qu’un instinct artis-tique infaillible, le tout combiné avec un grand charisme. Ces qualités lui ont permis de se faire un nom non seulement comme pianiste mais également comme chef d’orchestre et directeur artistique de festival. Tant comme pianiste que comme chef, il joue et dirige avec les plus grands chefs et orchestres, récoltant nombre de récompenses et enrichissant sans cesse sa discographie. Christian Zacharias mène de front une double carrière de chef d’orchestre, de pianiste et de chambriste, ayant à cœur de développer des collaborations au long cours avec des partenaires privilégiés. Directeur artistique et chef principal de l’Orchestre de Chambre de Lausanne de 2000 à 2013, Christian Zacharias est partenaire artistique du Saint Paul Chamber Orchestra (Minnesota) depuis 2009-2010 et entretient des relations privi-légiées avec le Göteborgs Symfoniker, le Het Residentie Orkest, le Los Angeles Philharmonic, le Boston Symphony Orchestra, le Kammerorchester Basel, le Konzerthausorchester Berlin et le Bamberger Symphoniker. Il se produit en récital ou en musique de chambre avec des partenaires tels que Frank Peter Zimmermann, le Quatuor à cordes de Leipzig ou la violoniste Baiba Skride. Il se tourne également vers l’opéra et

dirige entre autres La Clémence de Titus et Les Noces de Figaro de Mozart ainsi que La Belle Hélène d’Offenbach. En 2015, il dirige Les Joyeuses Commères de Windsor de Nicolai à l’Opéra royal de Wallonie de Liège. Cette production reçoit le prix de l’Europe francophone 2014-2015 décerné par l’Association professionnelle de la critique. À l’écran, il a été le sujet de plusieurs documen-taires : Domenico Scarlatti à Séville, Robert Schumann – Le poète parle (INA, Paris), Entre scène et loge (WDR-Arte), De B comme Beethoven à Z comme Zacharias (RTS, Suisse) ; il a fait paraître un DVD réunissant l’intégrale des concertos de Beethoven (SSR-Arte). La carrière de Christian Zacharias est couronnée de nombreux prix. Il est nommé Artiste de l’année 2007 par le Midem de Cannes et, en 2009, est élevé au grade d’officier dans l’ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français. Il est distingué en 2009 par le gouvernement roumain pour sa contribution à la culture roumaine. Avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, il enregistre de nombreux disques largement récompensés (son intégrale des concertos de Mozart reçoit Diapason d’or, Choc du Monde de la musique et Prix klassik-ECHO). Ses plus récents enregistrements sont consacrés aux symphonies de Schumann et aux symphonies « berlinoises » de C.P.E. Bach. Christian Zacharias a été membre du jury du Concours international 2015, fonction qu’il occupera également lors de l’édition 2017.

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Alexandre GattetAlexandre Gattet entreprend des études de hautbois dès l’âge de 7 ans. Il obtient une médaille d’or au Conservatoire national de région de Toulouse avant d’entrer au Conservatoire de Paris (CNSMDP), où il remporte les premiers prix de musique de chambre (1998) puis de hautbois (1999). Premier prix du Concours international Gillet (USA, 1999) et du Concours international de Tokyo (2000), il participe à de nombreux festivals en France et à l’étranger. Il est invité comme hautbois solo au sein de grands orchestres internationaux – Berliner Philharmoniker, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Budapest Festival Orchestra, Mahler Chamber Orchestra… Il prend ses fonctions en qualité de premier hautbois solo à l’Orchestre de Paris en 2001. En 2002, il est lauréat du prestigieux concours de l’ARD de Munich.

Gildas PradoNatif de Lorient, Gildas Prado y commence ses études musicales avant d’être admis au Conservatoire de Paris (CNSMDP), où il obtient en 1996 un premier prix de hautbois. Il y poursuit ensuite un cycle de perfectionnement auprès de Jacques Tys et Maurice Bourgue. En 1998, il est hautbois solo du Mahler Chamber Orchestra, alors dirigé par Claudio Abbado. En 2000, il rentre au Sinfonieorchester Baselt jusqu’en 2002, où il intègre l’Orchestre de Paris en qualité de cor anglais solo. Gildas Prado

participe à de nombreux festivals de musique de chambre et joue également au sein de formations telles que le Budapest Festival Orchestra dirigé par Iván Fischer, l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique dirigé par Sir John Eliot Gardiner, Les Dissonances de David Grimal, le World Orchestra for Peace dirigé par Valery Gergiev ou le Mito Chamber Orchestra dirigé par Seiji Ozawa.

Philippe BerrodPremier clarinettiste solo de l’Orchestre de Paris depuis 1995, Philippe Berrod joue en soliste notamment avec le Chamber Orchestra of Europe, le Mahler Chamber Orchestra, le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks de Munich et le Royal Concertgebouw d’Amsterdam. Premier prix du Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Guy Deplus et Guy Dangain, il est lauréat de nombreux concours internationaux. Il se produit en soliste dans un réper-toire allant du Concerto pour clarinette de Mozart au Dialogue de l’ombre double de Pierre Boulez pour clarinette et électronique, qu’il a notamment interprété au Konzerthaus de Berlin pour le 80e anniversaire du compo-siteur en collaboration avec l’Ircam. Philippe Berrod a eu le privilège de travailler avec des compositeurs comme Olivier Messiaen, Luciano Berio, Krzysztof Penderecki, Edison Denisov, Pascal Dusapin, Marc-André Dalbavie, Philippe Hersant, Bruno Mantovani,

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Olivier Greif, Luis Naon, Nicolas Bacri, Michel Petrossian… et d’être à l’origine de nombreuses créations d’œuvres pour clarinette solo. Sa discographie comprend de nombreux enregistre-ments comme le coffret Les Vents français (Sony Classical/Indésens, 2009), l’album Art of Clarinet ainsi que les intégrales de musique de chambre avec vents de Saint-Saëns, Schumann et Poulenc. En 2011, il est nominé aux Victoires de la musique classique et invité d’honneur. Il est amené à partici-per à des projets originaux avec ces amis musiciens comme l’album Clarinet Latino (Cristal Records) et Clarinet Classica (Sony Music), deux DVD pédagogiques (Cristal Records/Selmer), des séances d’improvisation pour Radio France avec Jean-François Zygel et avec le Sirba Octet, avec lequel il enregistre pour naïve et La Dolce volta. Philippe Berrod est conseiller artistique de la manufac-ture française Selmer-Paris et anime des master-classes de clarinette en Chine, aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Europe.

Olivier DerbesseOlivier Derbesse commence la clari-nette à l’âge de 10 ans au Conservatoire de Roubaix dans la classe de Michel Corenflos. Il poursuit ses études au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans les classes de Guy Deplus et Michel Arrignon, où il obtient un premier prix en 1991. Durant cette période, il est également récompensé d’un premier

prix de musique de chambre dans la classe de Maurice Bourgue. À 18 ans, il devient petite clarinette solo de l’Orchestre National de Lyon. En 2001, Christoph Eschenbach le choisit pour devenir petite clarinette solo de l’Orchestre de Paris. Il se consacre par ailleurs à l’enseignement en occupant le poste de professeur de clarinette au Conservatoire du 19e arrondissement de Paris ainsi qu’au Conservatoire d’Aulnay-sous-Bois, et donne des cours dans les académies d’été de Biarritz et Saint-Jean-de-Luz. Olivier Derbesse est aussi cofondateur du trio de cors de basset Les Flamants Noirs, ayant pour souhait de développer le répertoire d’un instru-ment de la famille des clarinettes encore peu connu aujourd’hui.

Philippe-Olivier DevauxAprès avoir été membre de l’Orchestre Lamoureux de 1980 à 1986 et du Kammer Ensemble de Paris sous la direction d’Armin Jordan, Philippe-Olivier Devaux entre à l’Orchestre de Paris en 1986. Il se produit également en musique de chambre avec les ensembles 2e2m, TM+, Alternances, le Quintette Moraguès, le Quatuor Sine Nomine, le Quatuor Thymos et les solistes Emmanuel Strosser, Claire Désert, Schlomo Mintz, Philippe Bernold, Philippe Cuper… Philippe-Olivier Devaux est également professeur de clarinette à l’École natio-nale de musique de Créteil.

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Arnaud LeroyAprès avoir remporté des premiers prix de clarinette à Marcq-en-Baroeul puis à Roubaix, Arnaud Leroy intègre le Conservatoire de Paris (CNSMDP), où il obtient un premier prix de musique de chambre (1993) dans la classe de David Walter, un premier prix de clarinette (1994) dans celle de Michel Arrignon et un premier prix de clari- nette basse (1997) dans la classe de Jean-Noël Crocq. Il suit alors les conseils de Maurice Bourgue en cycle de perfectionnement de musique de chambre de 1993 à 1996. Arnaud Leroy est également lauréat des concours internationaux de Paris (pour la musique de chambre) et de Tokyo (pour la clarinette). En 1994, il est reçu clarinette solo à l’Orchestre des Concerts Lamoureux. Il entre ensuite à l’Orchestre National du Capitole de Toulouse comme clarinette basse solo. En 1999, il intègre l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine comme première clarinette solo et entre la même année à l’Orchestre de Paris. Arnaud Leroy se produit comme soliste ou chambriste dans de nombreux festivals – Festival international de musique contemporaine de Bruxelles, Festival international des jeunes artistes d’Osaka, Festival de Köszeg (Hongrie), Midem de Cannes, Flâneries musicales de Reims, Festival de Oundle (Angleterre). Il est également membre fondateur du Quatuor d’anches de Paris. Arnaud Leroy est professeur au

Conservatoire du 19e arrondissement de Paris et, depuis septembre 2002, assistant de la classe de Michel Arrignon au CNSMDP.

Marc TrénelMarc Trénel occupe le poste de basson solo à l’Orchestre de Paris depuis 1999. Après ses études au Conservatoire de Lille auprès de Jean-Louis Ollé, il pour-suit sa formation au Conservatoire de Paris (CNSMDP) avec Pascal Gallois et Gilbert Audin, puis avec Sergio Azzolini à la Musikhochschule de Bâle. Il est lauréat de plusieurs concours internationaux et remporte notamment le premier prix au concours de l’ARD de Munich en 2008, qui lui offre depuis la possibilité de participer à de nombreux concerts en soliste et en musique de chambre en dehors de son activité à l’orchestre. Marc Trénel réalise plusieurs enregistrements de musique de chambre ainsi qu’un disque de pièces françaises pour basson et piano (Indésens), tous chaleureusement salués par la critique.

Lionel BordLionel Bord commence le basson au Conservatoire national de région de Nantes avant de poursuivre ses études à l’École nationale de musique de Gennevilliers puis au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Pascal Gallois, où il obtient en 1998 un premier prix de basson ainsi qu’un premier prix de musique de chambre. Cette même année, il remporte le premier prix du Concours de musique de chambre de la

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FNAPEC en quintette à vents. En 1999, il est admis à la Musikhochschule de Bâle, où il poursuit sa formation auprès de Sergio Azzolini. Après avoir été pendant trois ans le basson solo de l’Opéra de Rouen, il intègre en 2003 l’Orchestre de Paris, où il occupe actuellement les fonctions de basson jouant basson solo. Titulaire du certificat d’aptitude, Lionel Bord a enseigné au Conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés puis au CNSMDP jusqu’en 2009. Parallèlement à son parcours instrumental, Lionel Bord étudie la composition et l’orchestration auprès d’Allain Gaussin avant d’être admis en 2001 dans la classe d’Emmanuel Nunes au CNSMDP. Il obtient un prix d’analyse en 2002 et un prix de composition en 2006. Lionel Bord reçoit des commandes de nombreux ensembles (Quatuor Habanera, Duo Maderas, TM+, Ensemble intercontemporain, Utopik, Quatuor Axone) ainsi que de l’Orchestre Poitou-Charentes, de l’Orchestre de Paris et de Radio France. Il collabore également avec l’ensemble Nomos, l’ensemble Smash, l’ensemble Multilatérale, l’Orchestre de Pau-Pays de Béarn, l’Orchestre National de France ainsi qu’avec les chefs d’orchestre Guillaume Bourgogne, François-Xavier Roth, Arie Van Beek, Dominique My, Christoph Eschenbach et Alexandre Bloch.

Benoit de BarsonyPremier prix du Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe d’André Cazalet en 2005, Benoit de Barsony devient dès l’année suivante cor solo de l’Orchestre

de Paris, sous la direction de Christoph Eschenbach. Il a l’occasion de se produire très tôt en soliste avec orchestre, Salle Pleyel, avec l’Orchestre de Paris, sous la direction de Christoph Eschenbach et Paavo Järvi, au Victoria Hall et au Festival de Rheingau avec l’Orchestre de Chambre de Genève, à la Grange au Lac avec l’Orchestre des Pays de Savoie, au Kursaal avec l’Orchestre de Besançon… Reconnu pour ses qualités de chambriste, il parcourt l’Europe pour jouer dans de nombreux festivals parmi lesquels le Festival de La Chaise-Dieu, Musique à l’Empéri, le Festival de Kuhmo (Finlande), le Stift Chamber Music Festival (Hollande), le Festival Classic con Brio (Allemagne), Easter Holidays in Dusseldörf (Allemagne) en compagnie de musiciens tels que Paul Meyer, Éric Le Sage, Guy Braunstein, Daishin Kashimoto, François Leleux, Emmanuel Strosser, Emmanuel Pahud…

Anne-Sophie CorrionAnne-Sophie Corrion fait ses études au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe d’André Cazalet, où elle obtient son diplôme de deuxième cycle supérieur d’interprète de musique de chambre et de cor d’harmo- nie en 2009 et 2010. Parallèlement au poste de cor solo qu’elle occupe au sein de l’Orchestre Symphonique de la Région Centre, à Tours, Anne-Sophie suit une formation à l’enseignement au CNSMDP. Elle intègre l’Orchestre de Paris en 2012 au poste de deuxième cor.

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Bernard SchirrerNé à Bâle en 1965, Bernard Schirrer obtient en 1989 un premier prix de cor au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe d’André Cazalet. Il suit les cours d’été de Hermann Baumann et devient membre du quintette à vent Claude Debussy, avec lequel il obtient deux premiers prix au concours internationaux de Martigny en Suisse et San Sebastián en Espagne. En 1990, Semyon Bychkov le nomme membre de l’Orchestre de Paris. La qualité de son jeu au poste de cor grave en fait le spécialiste reconnu de cette discipline.

Philippe DalmassoPhilippe Dalmasso obtient en 1985 un premier prix de cor au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Georges Barboteu. Successivement cor solo de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine et soliste de l’Orchestre National d’Île-de-France, il devient membre de l’Orchestre de Paris en 1989. Lauréat du Concours international de musique de chambre de Colmar en 1988, il se produit régulièrement en formation de musique de chambre.

Jean-Michel VinitJean-Michel Vinit fait des études musicales à Grenoble, où il obtient un premier prix avant de remporter le premier prix de la Ville de Paris. Il est cor solo à l’Orches- tre Colonne et soliste à l’Orchestre National de France avant d’entrer à l’Orchestre de Paris en 1991.

Mathias LopezMathias Lopez étudie l’orgue, l’ana-lyse, l’écriture et la contrebasse au Conservatoire national de région de Bayonne. Il obtient en 2006 le diplôme d’études musicales (spécia-lité contrebasse) au Conservatoire de Lyon (CNSMDL) après quatre années d’études auprès de Bernard Cazauran. Lors de différents stages, il a l’occasion de recevoir l’enseignement d’artistes contrebassistes tels que Libero Lanzilotta, Giuseppe Ettorre, Daniel Marillier. Passionné par la musique de chambre et de nombreux styles musicaux, il participe à différents projets allant des musiques amplifiées à la musique baroque en passant par les musiques d’Europe centrale. Il concourt à de nombreux enregistrements pour divers ensembles et artistes, avec notamment Les Dissonances, Mathieu Névéol et Nomad lib’, ou encore Fabien Wallerand. Il intègre l’Orchestre de Paris en avril 2013.

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