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MS Windows – JP3 – 2007-2010 Microsoft Windows NOTE : Les termes en gras suivis d’une * seront expliqués dans le lexique en fin de leçon. Pour naviguer dans les menus, la notation simplifiée sera adoptée : Menu >> Sous-Menu >> Item. I. Présentation de Windows. II. Fichiers et dossiers. III. Gérer les documents IV. Reconnaitre les types de fichiers. V. Gérer les programmes. VI. Maintenir Windows stable. VII. Ce qu’il faut retenir VIII. Lexique. IX. Raccourcis Clavier. On a abordé un logiciel : MS Word et commencé quelque production grâce à ce dernier. C’était l’occasion pour moi d’évaluer vos connaissances et vos niveaux respectifs. On a également abordé rapidement la question du logiciel libre, survolé les dangers potentiels liés à l’utilisation de fichiers inconnus, et parlé un peu des différents types de fichiers. Avant d’aller plus loin dans ces différents domaines, il me semblait judicieux de se concentrer sur la toute base. En effet, apprendre à produire de magnifiques cartes de vœux sous Word, c’est très bien, mais je pense qu’il est préférable avant de se lancer, de connaître les grands principes de fonctionnement de nos machines. Je crois qu’il est primordial, avant même de songer à produire quelque chose, de comprendre comment la machine fonctionne et comment il est possible de se l’approprier. Il sera ainsi beaucoup plus facile d’acquérir de nouvelles notions si les principes de base sont connus. Cela permettra aussi, je l’espère, d’éradiquer complètement vos craintes et appréhensions liées à l’utilisation de la machine. Enfin, cela vous donnera des pistes pour l’utilisation de votre propre machine. Vous pourrez ainsi avoir une machine saine, fonctionnelle et qui vous ressemble. Je ne vous cache pas que ces leçons qui arrivent sont lourdes en contenu et en notions parfois barbares. Ne vous inquiétez pas si vous ne 1

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Microsoft WindowsNOTE : Les termes en gras suivis d’une * seront expliqués dans le lexique en fin de leçon.

Pour naviguer dans les menus, la notation simplifiée sera adoptée : Menu >> Sous-Menu >> Item.

I. Présentation de Windows.II. Fichiers et dossiers.III. Gérer les documentsIV. Reconnaitre les types de fichiers.V. Gérer les programmes.VI. Maintenir Windows stable.VII. Ce qu’il faut retenirVIII. Lexique.IX. Raccourcis Clavier.

On a abordé un logiciel : MS Word et commencé quelque production grâce à ce dernier. C’était l’occasion pour moi d’évaluer vos connaissances et vos niveaux respectifs.On a également abordé rapidement la question du logiciel libre, survolé les dangers potentiels liés à l’utilisation de fichiers inconnus, et parlé un peu des différents types de fichiers.Avant d’aller plus loin dans ces différents domaines, il me semblait judicieux de se concentrer sur la toute base. En effet, apprendre à produire de magnifiques cartes de vœux sous Word, c’est très bien, mais je pense qu’il est préférable avant de se lancer, de connaître les grands principes de fonctionnement de nos machines. Je crois qu’il est primordial, avant même de songer à produire quelque chose, de comprendre comment la machine fonctionne et comment il est possible de se l’approprier. Il sera ainsi beaucoup plus facile d’acquérir de nouvelles notions si les principes de base sont connus. Cela permettra aussi, je l’espère, d’éradiquer complètement vos craintes et appréhensions liées à l’utilisation de la machine. Enfin, cela vous donnera des pistes pour l’utilisation de votre propre machine. Vous pourrez ainsi avoir une machine saine, fonctionnelle et qui vous ressemble.Je ne vous cache pas que ces leçons qui arrivent sont lourdes en contenu et en notions parfois barbares. Ne vous inquiétez pas si vous ne saisissez pas tout tout de suite, c’est normal. Vous aurez bien sûr toutes ces leçons sur papier. Je vais garder, je pense ce schéma de cours qui me semble judicieux :

- une première partie plutôt théorique, voire culturelle, que j’aborderai rapidement et que vous pourrez enrichir par vous-même

- une deuxième plus technique, qui appelle la manipulation, que je détaillerai et que nous appliquerons.

- Enfin la synthétisation de la leçon, (ce qu’il faut retenir, lexique, raccourcis clavier).Pour ce groupe de leçons, condenser ‘Ce qu’il faut retenir’ en un chapitre me parait présomptueux, il sera donc fait un récapitulatif synthétique à part, exceptionnellement.Le rythme également me semble cohérent : nous abordons les notions par la pratique d’abord, l’intéressant étant de me permettre de relever les difficultés que vous pouvez rencontrer et que je n’anticipe pas forcément afin d’apporter des précision dans la rédaction de la leçon pour la séance

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suivante. Séance durant laquelle nous revenons sur les notions de façon un peu plus théorique et précisons les détails qui aurait posé problèmes lors de la première session.N’hésitez pas à me donner vos impressions et critiques, j’ai mes idées et mes méthodes, mais je travaille pour vous, et je m’adapterai sans problème si cette configuration ne vous convenait pas. Et il en va de même sur la question du contenu. Je vous impose plus ou moins ces leçons, mais si ça vous barbe, vous avez tout-à-fait le droit de me le dire, et on passera à autre chose sans soucis. Sachez que pour me froisser ou me vexer, il faut vraiment faire très, mais très très fort ! Alors n’hésitez surtout pas !

I. Présentation de Windows.Bureau et Barre des tâches.

Windows est votre système d’exploitation (dans plus de 90% des cas). C’est lui qui va gérer votre machine : la façon dont les composants communiquent avec lui, les faire communiquer entre eux, mais aussi la gestion de vos fichiers et dossiers et des programmes.

Commençons par le commencement : je démarre l’ordinateur, Windows se lance et, selon les versions ou la configuration, me demande de cliquer sur mon nom d’utilisateur ou de taper mon mot de passe. Une fois cela fait, s’affiche ce qu’on peut appeler la ‘page d’accueil’. Selon les versions, j’aurai aussi parfois une fenêtre de bienvenue expliquant les nouveautés ou les spécificités de la version que j’utilise.

Je prendrai donc les captures d’écran sur mon système qui est une édition américaine de Windows Vista Intégrale. Mais pas de panique, on l’a dit, Vista n’est pas du tout la révolution qu’on attendait et même si votre version de Windows est très ancienne, vous retrouverez les mêmes choses.

Nous voilà donc sur le Bureau.

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Nous allons détailler ce que nous voyons.

En premier lieu : les icônes :

Voici trois icônes de logiciels que j’ai installés. On voit une petite flèche en bas à gauche de chaque : cela signifie que ce sont des raccourcis. Un raccourci permet d’activer un contenu depuis un emplacement autre que celui où se trouve le contenu. Chaque raccourci va être lié à un contenu et l’activera à distance, ici, depuis le bureau. Le raccourci contient le chemin d’accès du contenu à activer.

Ici l’icône d’une image : . Vous voyez qu’il n’y a pas de petite flèche bleue. Cela signifie que ce n’est pas un raccourci mais bien un fichier. Et oui, on peut mettre des fichiers ou des dossiers directement sur le bureau... Ou plutôt dans le bureau, car le bureau, c’est en fait un dossier ! Sous Vista le chemin d’accès à ce dossier est :

C:\Utilisateurs\*votre nom d’utilisateur*\Bureau

sous XP :

C:\Documents and Settings\*votre nom d’utilisateur*\Bureau

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Le magnifique artwork de Naota et Haruko est tiré de Furi Kuri. C’est mon fond d’écran. On appelle parfois cela un papier peint ou encore wallpaper (qui signifie papier peint d’ailleurs). C’est l’image que j’ai décidé de mettre en fond pour égayer mon bureau. On peut mettre quasiment toutes sortes d’images et depuis Vista, grâce à un petit logiciel – payant – appelé DreamScene, on peut même mettre des vidéos ! (Mais c’est pas top, ça donne vite mal à la tête un fond d’écran qui bouge tout le temps, et ça consomme énormément de ressources !). Il suffit de fouiller ses dossiers et de choisir une image qu’on verrait bien affichée en fond : clic droit >> Définir comme fond d’écran. C’est tout bête.

Ensuite, nous avons une sorte de barre horizontale tout en bas de l’écran : c’est la barre des tâches. C’est un peu la barre à tout faire. C’est le point de départ de tout ce que l’on veut faire.

Dans cette barre, il y a plusieurs ‘zones’ que l’on va également détailler.

Il y a le bouton démarrer. Sous Vista il n’est plus écrit ‘Démarrer’, les ingénieurs de chez Microsoft se sont sûrement aperçu qu’il était stupide de passer par ‘Démarrer’ pour arrêter la machine. Ça leur a quand même pris 12 ans. Bref, ce bouton appellera le ‘Menu Démarrer’ sous clic, on en reparle après.

Juste à côté de ce bouton, on trouve la Barre de lancement rapide : . Elle ne sera pas toujours présente, il vous faudra parfois aller la chercher :

Clic droit sur la barre des tâches >> Barres d’outils >> Lancement rapide.

Elle contient des raccourcis, comme ceux du bureau. La seule différence est que la barre des tâches est (par défaut) visible en permanence et ces raccourcis permettent de lancer les logiciels sans avoir à réduire toutes les fenêtre pour accéder au bureau.

Il est bien sur possible d’ajouter ou d’enlever des raccourcis à cette barre. Pour ajouter : prenez une icône d’application ou de raccourci et effectuez simplement un glissé / déposé dans cette zone ou effectuez un clic droit dessus >> Ajouter au Lancement rapide. Pour retirer : sur l’icône à retirer, clic droit >> supprimer. (Rassurez-vous, vous ne supprimerez que le raccourci, pas le programme lui-même.)

Voyons la suite : . C’est ici que seront affichées les fenêtres ouvertes. D’un simple clic sur son nom, je peux passer d’une fenêtre à l’autre. Je peux aussi le faire à l’aide du raccourci clavier ALT + Tab. Lorsque je réduis mes fenêtres, il me suffit également de cliquer dans cette zone pour rétablir celle de mon choix. Cette zone occupe potentiellement la largeur de la barre, en fonction du nombre de fenêtres ouvertes. Nouveauté depuis XP : lorsque la barre est totalement remplie, les fenêtres du même type seront groupées.

Autre nouveauté depuis XP : , Windows Media Player (ver. 9 +) dans la barre des tâches. Ce logiciel, intégré à Windows permet de lire les fichiers audio, vidéos et images. L’intéressant est qu’ici, il est intégré à la barre des tâches, comme ça on peut travailler en musique et on n’a plus à basculer les fenêtres lorsqu’on veut passer à la chanson suivante ou baisser le son, c’est directement accessible.

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Zone suivante : la Barre des langues. Elle indique la langue dans laquelle vous communiquez avec l’ordinateur. Selon la région géographique, les claviers ne sont pas disposés de la même façon. En France, par exemple nous utilisons le clavier Azerty (ce sont les 6 premières lettres du clavier) et d’ailleurs nous sommes les seuls dans le monde à l’utiliser... Partout ailleurs on utilise le clavier Qwerty, mais là encore, selon les pays, certaines touches ne seront pas disposées de la même façon. Et oui, les Anglais comme les Espagnols utilisent le Qwerty, mais les Espagnols, eux, ont besoin d’accents et autres diacritiques dont les Anglophones se passent. Quant aux Japonais, ils tapent sur un clavier Qwerty la phonétique romanisée (romaji) de ce qu’ils souhaitent écrire et l’OS leur propose les kanji, katakana ou hiragana correspondant.

Grâce à la barre de langues, il est possible d’indiquer à l’ordinateur la disposition des touches du clavier, il sait ainsi à quoi s’en tenir.

L’exemple est d’ailleurs bien choisi, je vous ai dit que ma version de Windows était américaine. Et bien, avant de choisir la disposition française, lorsque je tapais sur le ‘A’, l’ordinateur affichait le ‘Q’. Et oui, comme il est en anglais, il choisit naturellement la disposition anglaise, et donc Qwerty. J’ai donc du lui dire que mon clavier était français et j’ai finalement un Windows en anglais mais qui gère mon clavier français avec les accents et tout.

Pour accéder à cette barre si elle n’est pas affichée : clic droit >> Barres d’outils >> Barre des langues.

Allez, dernière zone : La Zone de notification. Cette zone vous indique les programmes qui fonctionnent en arrière-plan, c’est à dire sans fenêtre dédiée et sans intervention de votre part. Elle contient également les notifications (d’où son nom) des événements particuliers : connexion réseau, volume sonore, mises à jour, menace virale etc. Et accessoirement, elle contient aussi l’horloge.

Voyez qu’à sa gauche, se trouve un chevron <. Il signifie que certaines icônes de notification (comme on les appelle) sont masquées de façon à libérer de l’espace pour la barre des tâches. Un clic sur ce chevron

me montrera toutes les icônes.

Là, au contraire de la zone de lancement rapide, vous ne décidez pas aussi aisément de ce qu’elle va contenir. Certains programmes vous permettront de choisir à l’installation, d’autres non. Cela dit, vous pouvez interagir quand même avec ces programmes : un petit clic droit sur l’icône et hop ! le menu contextuel du programme s’affiche, vous n’avez plus qu’à choisir la tâche à effectuer.

Si une icône vous est inconnue, vous vous demandez ce que c’est , laissez votre souris immobile quelques secondes sur cette icône, une infobulle apparaitra et vous donnera le nom du programme.

La barre des tâches vous gêne en bas, vous la préféreriez sur la gauche ? La zone de lancement rapide est trop petite, tous les programmes n’apparaissent pas ? La barre des tâches n’est pas assez large pour contenir toutes les fenêtres que vous ouvrez ? Et bien on peut remédier à tout cela.

A partir d’XP, la barre des tâches est verrouillée par défaut. (Sous 98, l’option n’est pas présente, la barre est toujours modulable.) Pour bouger quoi que ce soit, il va falloir la déverrouiller : clic droit >> Verrouiller

la barre des tâches. Des poignées apparaîtront aux endroits modulables : des pitis points alignés sous Vista, une barre verticale en relief sous 98, c’est juste un repère visuel. Remarquez que si vous

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approchez le curseur de la souris de ces poignées, il change de forme. Si vous cliquez, maintenez le clic et glissez votre souris, vous pourrez déplacer les poignées, ainsi déplacer ou agrandir une barre d’outils par exemple.

Pour déplacer la barre des tâches complète, la manip’ est la même, mais cette fois n’attrapez pas de poignée, servez vous d’une zone inactive. Pour élargir la barre, placez votre curseur au bord de façon à le faire changer de forme (en général deux flèches attachées montrant des directions opposées).

Je me suis un peu amusé avec mon bureau :

Bon évidemment ça sera pas super pratique à l’usage, et ça me prend un bon quart de l’écran mais c’était juste pour vous montrer que vous pouvez en faire ce que vous voulez.

Ah et voyez aussi, tout à droite la Sidebar de Vista, une zone du bureau ou l’on peut mettre différents petits programmes dédiés, les Gadgets : une horloge, un bloc note, une jauge d’utilisation de la Ram, des DD, un diaporama des images dans l’ordi, on peut même mettre une radio, une télé, les cotations boursières en direct, les dernières infos, les flux RSS des sites qui nous intéressent, bref, plein de choses sympa.

La Sidebar vous intéresse mais vous avez XP. Un petit génie a développé une Sidebar pour XP : Thoosje. Elle fonctionne de la même façon que celle de Vista, mais les gadgets ne sont pas compatibles. Heureusement ce p’tit bonhomme super sympa en a développé plein, et en plus, il dispose d’une communauté active qui en développe énormément. En fait, il y a plus de choix que pour l’officielle de Vista ! (Cela dit, ça s’explique, Thoosje laisse son code libre et ouvert afin que chacun puisse en profiter et développer des choses dessus, Microsoft protège jalousement le sien afin d’être le seul à proposer des choses et

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accessoirement de nous faire payer.) Donc si vous êtes intéressés, une recherche Google avec les mots clés : Thoosje Sidebar et vous trouverez votre bonheur (attention : site officiel en anglais).

Voyons maintenant comment se présente le Menu Démarrer (version Vista) :

Version 98 :

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Je suis toujours sous Vista, mais comme on peut mettre l’ancien type de menu, je vous le mets aussi, de toutes façons le nouveau menu ne contient rien de plus que des petits gadgets visuels (certes sympathiques, mais pas toujours utiles) et des petits boutons pour aller plus vite.

Ce qu’il va falloir localiser dans votre version et qui peut se trouver ailleurs ou s’appeler autrement, c’est : les programmes et le Panneau de configuration. De là, on va pouvoir tout gérer.

On verra plus tard comment se servir du panneau de configuration pour... configurer (tiens donc !) son ordinateur.

Les Bases.

Voyons pour l’heure les principes de base du Fonctionnement de Windows. Ça vous aidera à comprendre votre machine et donc à mieux l’utiliser.

Un des principes fondateurs et qui se retrouve dans la quasi-totalité des OS, c’est la relation dossier / fichier. Ça, on en a déjà parlé dans le chapitre suivant (les leçons dans le désordre, c’est super ! :p).

Je vous ai déjà parlé de dossiers particuliers : la corbeille et le bureau. Bon, et bien dites vous que tout est rangé dans des dossiers chez Microsoft ! Le Menu Démarrer est en fait un dossier, le Panneau de configuration est un dossier etc. Et on peut les consulter comme n’importe quel autre dossier. Par exemple, voici mon menu démarrer sous forme de dossier :

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Voici donc les programmes auxquels j’ai accès depuis le ‘menu démarrer’.

Retenez donc cette idée : tout, absolument tout est rangé dans des dossiers, quel que soit leur aspect. Le panneau de configuration par exemple bénéficie d’un traitement visuel particulier de par sa fonction particulière :

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Mais il n’en est pas moins un dossier de fichiers.Cela dit, le menu démarrer tel qu’on nous le propose est quand même bien plus pratique à l’usage et il sera très rare d’avoir besoin d’accéder au dossier ‘en dur’.

Dans Windows (toutes versions à partir de NT/95), il y a quelques dossiers qui vont nous intéresser tout particulièrement. En général, si un problème survient, c’est dans l’un d’eux, ou la solution se trouve dans l’un d’eux : Program Files et Windows.

NOTE : Pour la notation d’adresses, je partirai de la racine du disque, c’à-d la lettre le représentant. Je la noterai C:, étant la plus commune, mais il se peut que votre système lui ait attribué une autre lettre. Je pense particulièrement aux systèmes constructeurs (Acer, HP, Packard Bell etc.) avec plusieurs partitions imposées, au multi-disques, aux réinstallations récalcitrantes (si, si, ça arrive :p) etc.

Program Files (traduction rapide : Fichiers de programmes) : C:\Program FilesCe dossier contient les fichiers dont vos logiciels ont besoin pour fonctionner. En règle générale, pas toujours, les logiciels s’installent dans ce dossier par défaut. Mais dans certains cas, ils vont s’installer à la racine du disque, directement après C: . Ce n’est pas recommandé pour la simple raison que ça met un peu la pagaille dans le disque. Mieux vaut avoir tout bien propre dans Program Files, si on a un problème on sait plus vite où chercher. Pour ce faire, lorsque vous installez un programme, ne choisissez pas la solution simple de l’installation tout automatisée, gérez vos installations. Certains programmes appellent ça ‘Installation personnalisée’, d’autres ‘Installation en mode expert’, d’autres encore ‘Installation avancée’ etc. Mais c’est la même chose : dans la plupart des cas vous pourrez choisir le dossier dans lequel va s’installer le logiciel, mais parfois vous pourrez en plus décider d’installer ou non certaines options. Si ça vous effraye, essayez quand même, vous pourrez à tout moment annuler et recommencer en ‘mode normal’, donc pas de panique, vous ne pouvez pas faire de bêtise :D. Mine de rien, en faisant comme ça on peut sauver un peu d’espace disque et surtout, on évite de se retrouver avec des programmes envahissants, inutiles et dont on ne sait d’où ils viennent.

Windows : C:\WindowsC’est le dossier qui contient les fichiers de votre système d’exploitation. Vous n’aurez quasiment jamais à y accéder, mais c’est toujours bon de savoir ce qu’il y a dedans. Ce dossier contient – entre autres – les célèbres dll, ces fichiers indispensables au bon fonctionnement de notre OS et qui nous embêtent très souvent. De nombreux messages d’erreur sont causés par une dll. Je ne peux pas vous montrer de capture d’écran, parce que (et je touche du bois) je n’ai pas encore eu de souci. Cela dit, en gros on nous dit quelle dll est fautive et quelle application a été perturbée. Si mes souvenirs sont bons ça donne quelque chose dans ce genre :L’application programme.exe a cessé de fonctionner. Erreur d’écriture dans le fichier fichier_fautif.dll.On a le nom de la dll qui pose problème, il suffit d’aller la rechercher pour voir ce qui ne va pas et, le cas échéant la remplacer par une dll saine qu’on aura pu trouver sur internet (assez facilement généralement).

Dans ce dossier Windows, on va s’intéresser à deux autres : Fonts et System32\drivers.

drivers : C:\Windows\System32\driversC’est le dossier où sont rangés tous les pilotes de composants et de périphériques de votre ordinateur. Lorsque vous installez le logiciel de votre nouvelle imprimante par exemple, vous installez aussi son pilote : c’est le paramètre système qui va permettre à votre OS de communiquer avec votre imprimante. Ce sont en général des fichiers qui portent l’extension .sys, si un composant vous donne un message d’erreur concernant son pilote, recherchez le fichier qu’il vous demande dans ce dossier, dans les ¾ des cas, il y sera.Pour vous aider à retenir le nom de ce dossier, sachez que driver signifie pilote. Ce mot est utilisé au sens propre du terme, c’est en effet le fichier en question qui va piloter le composant !

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Fonts : C:\Windows\FontsLà encore c’est un dossier particulier, c’est lui qui gère et installe les polices d’écriture, et ce pour toutes les applications faisant appel à des polices d’écriture. Ainsi vous pouvez récupérer des fichiers de police d’écriture sur internet (je vous conseille dafont.com, une référence dans le domaine). Une fois téléchargés, vous pouvez les copier dans le dossier Fonts. Vous verrez que le dossier les traitera, il ne se contentera pas de les recevoir. C’est simplement pour dire à toutes les applications : ‘hey ! on a reçu des nouvelles polices, faites-en bon usage !’ Et ça marche, lancez ensuite n’importe quel éditeur de texte et vos polices sont prêtes à utiliser !Pour la petite histoire et pour vous aider à retenir le nom du dossier, Fonts est un mot anglais qui a pour équivalent français : fontes. Incroyable non ?! Ce mot tire bien sur son origine de l’imprimerie et des ‘tampons’ de fonte dont on utilisait des jeux différents selon la forme des lettres que l’on désirait.

Hiérarchie et Arborescence.

On a dit que tout était rangé dans des dossiers et qu’on pouvait accéder à tout assez facilement grâce aux adresses. On va donc voir un outil très puissant (même s’il n’en a pas l’air) qui va nous permettre de fouiller notre ordinateur rapidement : l’explorateur Windows (Windows explorer en anglais à ne pas confondre avec Internet explorer, même si ça y ressemble).

Il y a une idée avec laquelle il va d’abord falloir vous familiariser. Je vous en ai parlé sans vous donner réellement son nom ni sa signification lorsqu’on a abordé la notation d’adresses. En effet, je vous ai dit que dans l’adresse, le \ (backslash) pouvait être remplacé par « qui contient ». Et bien, en informatique, on appelle ça la hiérarchie. Donc non seulement tout est rangé dans des dossiers mais en plus tout est hiérarchisé. Et au fil des versions de Windows, le terme de ‘hiérarchie’ sera de plus en plus à prendre au premier degré. En effet, si on part d’une version très ancienne : 95 ou 98, ce sera presque uniquement la relation contenu / contenant, mais à partir d’XP et de manière flagrante dans Vista, c’est bien plus que ça : le dossier contenant va gérer les dossiers contenus, le contenant sera un peu le chef des contenus en gros.

Un exemple : dès XP il est possible d’attribuer des comportements d’affichage particuliers à des dossiers selon ce qu’ils contiennent. Si je continue mon exemple des dossiers d’images précédents : je vais pouvoir décider que je veux que les fichiers soient affichés de telle façon que j’aie un aperçu de l’image sans avoir à l’ouvrir, un modèle réduit en gros. Mon dossier Wallpaper contient 4 dossiers avec toutes mes images. Et bien grâce à la hiérarchie je n’ai pas besoin de dire à chaque dossier d’images : ‘affiche-moi des miniatures’, je vais le dire uniquement au dossier supérieur, celui qui les contient : Wallpaper : ‘toi et ceux que tu contiens, affichez-moi des miniatures’. Alors évidemment, je ne lui dirai pas textuellement comme ça, mais en gros c’est ça.

Wallpaper est le dossier duquel on part. On l’appellera le dossier parent. Les dossiers qu’il contient, c’est les sous-dossiers (en prog dure, on appelle aussi ça les ‘enfants’). Si je sais ça, il devient aisé de gérer l’affichage de toute cette portion de disque : lorsque je vais régler le comportement d’affichage du dossier racine, je cocherai simplement la petite case ‘appliquer les paramètres à tous les sous-dossiers’.

Bon, maintenant, on devrait avoir une idée de ce qu’est la hiérarchie sur notre ordinateur. Et bien sachez que cette notion est extrêmement importante dans le monde informatique. Elle va vous suivre partout. Sur internet, les pages d’un site sont régies par la hiérarchie. Une adresse internet utilise les slashes / au lieu des backslashes \ de Windows (d’ailleurs Windows est le seul à utiliser les backslashes...) mais ils font la même chose : ils indiquent la relation hiérarchique.

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Si on avance bien et si ça vous intéresse on pourra aborder la programmation web et vous verrez que là aussi, il y a de la hiérarchie, à l’intérieur même du code ! D’ailleurs tout ce que l’on voit maintenant nous servira lorsqu’on parlera de prog web* et même partout ailleurs.

*NOTE : ‘’Programmation web ?! Mais il est fou, on arrive à peine à faire du Word !!’’ Non, non, je vous rassure de suite, une fois ces notions de base acquises, Word et consorts n’auront plus de secrets pour vous et les autres ‘pans’ de l’informatique vous ouvriront les bras ! De plus, la programmation web est vraiment simple et facile à comprendre : en deux séances maximum vous serez capables de créer votre propre page internet simple ! Si, si, je vous l’assure ! Enfin on verra si cela vous intéresse le moment venu...

Alors on a vu la notation de la hiérarchie dans les adresses : avec le backslash pour Windows, avec le slash partout ailleurs. Voyons maintenant sa représentation visuelle, représentation qui est en fait une sorte de convention tacite et qui sera utilisée partout ailleurs également, même dans des endroits improbables comme le menu d’un restaurant !

Je vous ai parlé tout à l’heure de l’explorateur Windows, il est temps de l’utiliser. Je vais combiner les touches de mon clavier : touche Windows (celle qui porte le logo Windows) que je maintiens enfoncée et je vais frapper la touche E (E comme Explorateur, incroyable !) : Win + E (je représenterai la touche Windows par l’abréviation Win). Autre méthode : je repère l’icône du Poste de travail (qui s’appelle ‘Ordinateur’ sous Vista) et sur cette icône : clic droit >> Explorer. Sous XP, vous pouvez ouvrir n’importe quel dossier et cliquer sur le bouton ‘Dossiers’ sous la barre de menu. Le panneau latéral de droite va s’effacer pour laisser la place aux dossiers.Sous Vista, vous avez cela sous le mot Dossiers, dans le panneau latéral, en permanence. Voici ce qui nous intéresse :

Nous avons là les dossiers principaux de l’ordinateur (ce qui vient confirmer ce que je disais au début : tout est dans des dossiers !) :

- Utilisateur (ici, Jampol3, c’est moi :p).- un dossier qui s’appelle ‘Public’ et qui est en fait un dossier de partage.- Le dossier ‘Ordinateur’ (ici Computer) qui correspond au ‘Poste de Travail’.- Un dossier Réseau (Network).- Le Panneau de Configuration (Control Panel)- Et la Corbeille (Recycle Bin)

Je n’ai pas parlé du premier dossier, Desktop : c’est le Bureau. Il est indiqué ici qu’il contient tous les autres dossiers. Ceci est inexact, c’est en fait le point de départ de

toute activité lorsqu’on allume l’ordinateur, les ingénieurs de Microsoft ont pensé judicieux de le faire apparaître comme premier niveau de la hiérarchie. C’est chronologiquement juste, on passera forcément par le bureau avant toute chose, mais c’est quand même totalement inexact au niveau de la hiérarchie et surtout source de confusion. C’est pourquoi je vous le précise ici. Sachez que le tout premier niveau hiérarchique réel est la racine du disque dur. (racine = niveau hiérarchique le plus élevé)

Ce que vous voyez sur cette capture d’écran, on appelle ça une arborescence. L’arborescence est la représentation visuelle de la hiérarchie. Chaque niveau n’est pas représenté. Lorsqu’un niveau possède des ‘sous-niveaux’, une petite flèche blanche apparait à sa gauche. Sur les versions antérieures à Vista, ce sera un petit + dans un carré.

Voyons une arborescence détaillée. Je vais partir de la racine du disque pour vous montrer mon dossier d’images : Wallpaper dont l’adresse est C:\Users\Jampol3\Pictures\Wallpaper. Je vais donc ouvrir C:, le disque dur, puis le dossier Users, puis le dossier Jampol3, puis le dossier Pictures. Wallpaper devrait être à l’intérieur de ce dernier. Ça, on sait le faire en double-cliquant à chaque fois sur le dossier correspondant, mais voyons à quoi ressemblerait l’arborescence de ce cheminement :

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Remarquez les flèches noires de biais. Avant Vista, vous aurez un - dans un petit carré. C’est la même chose. Ces petits repères signifient que nous sommes entrés dans le dossier, en d’autres termes, que nous sommes descendus d’un niveau hiérarchique. Mais ce n’est pas ça le plus important, ce n’est rien de plus qu’une aide visuelle, non, la véritable convention que l’on respectera jusque dans une notice d’installation de machine à laver c’est qu’à chaque niveau hiérarchique descendu, on se décale d’un cran vers la droite. On appelle ça l’indentation.De plus, pour plus de clarté, on affichera le contenu d’un dossier directement sous celui-ci.

En clair, à chaque fois que j’entre dans un dossier, je descends d’un niveau, l’affichage me décale vers la droite et me donne le contenu directement sous le dossier que je viens d’ouvrir. Et c’est ça qu’on retrouve partout et pas seulement en informatique. Ca permet de visuellement situer rapidement le niveau hiérarchique dans lequel on se situe.

Ainsi, on remarque ici que le dossier ‘Users’ est dans l’alignement vertical de et donc au même niveau hiérarchique que les dossiers ‘ATI’, ‘Intel’, ‘MSOCache’ etc. et donc dans le même dossier. P’tit coup d’œil au-dessus à gauche du premier : c’est C:. Vérifions :

La barre d’adresse indique qu’on se trouve bien dans le dossier C: et je retrouve les dossiers cités plus haut dont mon fameux ‘Users’.

Retour à l’arborescence : je me décale à droite et je repère le dossier qui m’intéresse : ‘Jampol3’. Il a une petite flèche noire, il est donc ouvert, ce qu’il contient sera donc aussi décalé vers la droite et ainsi de suite jusqu’à ce que je trouve le dossier que je veux atteindre.

Je vous donne une autre capture d’écran où j’ai mis en évidence les relations hiérarchiques de cette arborescence :

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Chaque trait bleu vertical représente un niveau hiérarchique.

Tous les dossiers alignés verticalement sont au même niveau hiérarchique.

Tous les dossiers décalés vers la droite par rapport à un autre dossier et directement dessous sont au niveau hiérarchique inférieur et donc contenus dans ce dernier. Ce sont donc des sous-dossiers.

La réciproque est valable : tous les dossiers décalés vers la gauche par rapport à un autre dossier et au dessus contiennent ce dernier. Ce sont des dossiers parents.

Si je prends le cas du dossier ‘Pictures’ : son dossier parent sera celui qui se trouve décalé d’un cran vers la gauche au dessus : ‘Jampol3’. ‘Pictures’ est donc un sous-dossier de ‘Jampol3’. Mais en même temps, il contient le dossier ‘Wallpaper’, qui se trouve par conséquent décalé d’un cran vers la droite et dessous. ‘Wallpaper’ est donc un sous-dossier de ‘Pictures’, ‘Pictures’ est le dossier parent de ‘Wallpaper’. Un dossier peut donc à la fois contenir : être dossier parent, et être contenu : être sous-dossier.

Les dossiers dans son alignement vertical n’ont pas de lien hiérarchique avec ‘Pictures’ : ‘AppData’, ‘Contacts’, ‘Desktop’ ... Ils ne contiennent ni ne sont

contenus par rapport à Pictures, ils sont au même niveau.Le dossier ‘Default’, dans l’alignement vertical de ‘Jampol3’ (le dossier parent de ‘Pictures’) n’a pas non plus de relation contenant / contenu avec ‘Pictures’. Mais vous voyez qu’il est néanmoins décalé d’un cran à gauche quand même. Il est donc au niveau hiérarchique supérieur quand même. En effet, ‘Default’ et ‘Jampol3’ ont le même dossier parent et sont donc au même niveau hiérarchique.

Ça, c’est quand c’est simple et qu’on ne veut qu’un seul dossier. Mais que se passe-t-il quand j’en explore plusieurs ? Premièrement, la zone centrale de la fenêtre ne me permettra pas d’afficher les contenus de plusieurs dossiers en même temps, il faudrait que j’ouvre une seconde fenêtre. Mais ce n’est pas grave, l’arborescence me permettra de passer de l’un à l’autre très rapidement dans la même fenêtre (ce qui nous facilitera grandement les déplacements de fichiers et de dossiers, vous verrez).

Voyons donc une arborescence un peu plus complexe :

Ici, j’ai mis en évidence par ce trait vertical deux groupes de dossiers. Ces dossiers sont dans le même alignement vertical mais ils n’ont pas le même dossier parent :

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Le premier groupe : ‘Codemasters’, ‘FIFA 08’, ‘My Games’ etc. sont contenus dans le dossier ‘Documents’. Leur dossier parent est ‘Documents’.Le second (‘Wallpaper’) a pour dossier parent ‘Pictures’.Ils sont malgré tout au même niveau hiérarchique. En effet, pour chacun de ces dossiers, il faut passer par le même nombre de dossiers parents.

Voyons leurs adresses (en prenant l’exemple du premier dossier du premier groupe : ‘Codemasters’) :

C:\Users\Jampol3\Documents\Codemasters

C:\Users\Jampol3\Pictures\Wallpaper

Il y a le même nombre de backslashes, nous avons ouvert le même nombre de dossiers, nous nous trouvons donc au même niveau hiérarchique.

On pourrait aussi noter que le dossier avant Pictures et avant Documents est le même dans nos adresses : Jampol3. Si on regarde l’arborescence, on voit qu’effectivement, directement au dessus-et à gauche du groupe, se trouve le dossier ‘Jampol3’. C’est donc le dossier parent de Pictures et Documents.

Parti de ces informations que peut-on dire de C: ? On sait qu’il contient tous les dossiers, c’est le niveau hiérarchique le plus élevé, c’est la racine. (et tout ça, ça veut dire la même chose !)Et bien C: est le dossier parent de tous les autres dossiers. D’où qu’on parte, si on remonte jusqu’à ne plus pouvoir, on sera toujours au même endroit, au même niveau hiérarchique : à la racine.

Voilà, la hiérarchie, c’est pas plus compliqué que ça, mais il est vrai que c’est une notion relativement abstraite – et pas forcément simple à expliquer – mais une fois qu’on a assimilé ça, d’innombrables portes s’ouvrent à nous !

Voilà, vous en savez maintenant un peu plus sur les principes de base du fonctionnement de votre OS, Windows. N’hésitez pas à l’explorer, à vous balader dedans, tant que vous ne déplacez ou n’effacez rien, vous n’aurez aucun souci ! Et quand bien même, on verra dans le chapitre VIII que c’est la plupart du temps réparable. Dites vous bien que c’est votre machine et que vous avez le droit d’aller jeter un œil dedans, ça vous appartient ! Après tout, ces fichiers et ces dossiers, vous les avez payés aussi !

II. Fichiers et dossiers.Lorsqu’on travaille sur un ordinateur, on veut très souvent garder une trace de ce que l’on a fait, voire conserver la totalité de son travail. De même, par la banalisation des clefs USB* et de l’internet, il est devenu facile et commun de partager ses productions et d’importer sur son ordinateur des documents venant de l’extérieur. La capacité de nos disques durs* allant grandissant, il n’est pas rare aujourd’hui d’y voir plusieurs millions de documents. On comprend dès lors l’importance de bien les gérer. Ce n’est d’ailleurs pas seulement utile pour nous, ça l’est aussi pour la machine. Nous allons expliquer tout cela.

Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient de faire une petite mise au point.

Il faut faire la distinction entre document et répertoire. Ces deux termes désignent les deux grandes classes d’objets* que l’on pourra trouver sur un ordinateur. Ils sont également génériques et il ne me sera

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pas rare - du tout - d’utiliser également leurs équivalents : fichier (=document) et dossier (=répertoire). Bien que les premières appellations soient historiquement plus justes, par habitude j’utiliserai plus souvent les dernières.

Un fichier ou document est un objet créé par une application. Lorsqu’on utilise Word par exemple et qu’on enregistre un nouveau document (enregistrer sous) dans l’ordinateur, on crée un fichier. On peut ensuite ouvrir ce fichier avec Word. En effet, le fichier est associé au programme : un fichier créé par Word sera lisible par Word, dans le même ordre d’idée, un fichier créé par Paint sera lisible par Paint. Chaque programme a son type de fichier et chaque type de fichier a son programme.

Il est cependant parfois possible d’utiliser un programme autre que celui utilisé pour créer le fichier, ex : il est possible de lire un fichier créé par Word avec OpenOffice.org.

L’inverse – créer un fichier pour qu’il soit lisible par un autre programme – est également possible bien que moins fréquent, ex : Photoshop permet de créer des fichiers lisibles sous Paint ; Word permet de créer des fichiers lisibles par les navigateurs internet...

Voilà, il faut bien voir le fichier comme le produit d’un logiciel. Si on fait une analogie avec l’industrie automobile, le logiciel sera l’usine ; le fichier, la voiture. Et évidemment, si c’est une usine Peugeot, il en sortira des voitures Peugeot. Bien sur on pourra les emmener dans un garage Renault pour la vidange, mais les braves gars de chez Peugeot seront pas super content, et parfois, il y aura même un contrat qui nous obligera à aller uniquement chez Peugeot ! Les logiciels fonctionnent de la même façon : prenons l’exemple des fichiers de Photoshop : les PSD (c’est comme ça qu’on les appelle, vous verrez vite pourquoi). Ces fichiers ne sont crées QUE par Photoshop (comme Renault ne peut pas produire de Peugeot, par ex.) et ne sont lisibles et exploitables QUE par Photoshop. Adobe (la société qui développe Photoshop) a déposé les droits de son format de fichier et est le seul autorisé à l’utiliser. Aucun autre logiciel (légal) ne permet d’exploiter les fameux PSD. C’est un peu comme les contrats entretient de votre voiture : vous devez obligatoirement faire entretenir votre Peugeot chez Peugeot, sinon, vous êtes hors-la-loi. Le PSD est donc ce qu’on appelle un format propriétaire, il appartient exclusivement à la société qui le développe. Le contraire est un format ouvert ou format libre qui lui, appartient à tout le monde, du domaine public en gros. Nous verrons en détail ceci dans le chapitre VI.

Passons maintenant au dossier ou répertoire. C’est tout simplement l’endroit où vous rangez vos fichiers. Il peut s’apparenter à votre garage, dans lequel vous rangez votre voiture, si on continue notre analogie. Si vous voulez (et si vous êtes super riche) vous pouvez avoir plein de voitures et construire plusieurs garages pour les ranger : un garage pour les anglaises où vous parquerez vos Aston Martin de collection, un garage pour les américaines où vous exposerez fièrement vos Corvette, de la C1 de 1952 à la Z06 de dernière génération, et un garage pour vos voitures de tous les jours. Il en va de même sur votre ordinateur : vous pouvez créer un dossier pour ranger vos images, un dossier où vous mettrez vos fichiers musicaux, un autre pour vos fichiers Word etc. Il n’y aura de limites que votre sens de l’organisation et la capacité de votre disque dur.

Bon à savoir : un fichier représente un espace sur le DD. Il va occuper une partie du disque, cela peut aller de quelques octets/bytes* à plusieurs gigaoctets/gigabytes (Go/GB), 1Go/1GB = 1'000'000'000 o/B (1 milliard d’octets, de bytes). A l’inverse (et pour simplifier) un dossier n’occupe pas d’espace physique sur le disque dur (en réalité si, mais c’est infime, de l’ordre de quelques bits donc on va faire comme si). On peut

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donc créer autant de dossiers qu’on veut, ils ne servent qu’à contenir des fichiers. Il est d’ailleurs faux de dire par exemple que le dossier ‘Photos’ fait 700Mo, c’est en réalité les photos à l’intérieur qui, cumulées, occupent cette quantité d’espace, pas le dossier lui même.

NOTE : 1GB n’égale 1'000'000'000B que dans sa dénomination commerciale. En effet, un byte étant en réalité codé sur 8bits, les calculs se font en base 8 et pas en base 10. La dénomination commerciale simplifie les calculs mais floue quelque peu les utilisateurs. En fait, 1Ko = 1024 octets, la dénomination commerciale arrondit 1Ko à 1000 octets ce qui est faux, il manque 24 octets. Pour remédier à cela, les sphères pensantes ont mis au point une distinction : on parlera de Go (gigaoctet) ou de GB (gigabyte) pour une dénomination commerciale et donc arrondie et on parlera de Gio (gibioctet) pour la dénomination informatique (valeur réelle). Ne vous étonnez donc pas si vous achetez un disque dur qui se targue de pouvoir contenir 500GB de données et que votre ordinateur vous annonce qu’il ne peut en réalité en contenir que 465. Les 500GB commerciaux sont là, mais correspondent à environ 500'000'000'000 Bytes ce qui fait en réalité environ 465Gio, pour avoir 500Gio réels, il faudrait que le disque ait une capacité de 536'870'912'000 octets. On enlève à cela la taille du système d’exploitation (pas loin de 15Gio pour Vista) et une partition de sauvegarde / restauration (en général 8Gio) et on tombe très vite sous les 450Gio réellement exploitables. Il faut s’y faire, la dénomination commerciale est installée et il faut s’attendre à en avoir moins que ce qui est indiqué sur l’emballage, de plus la dénomination en valeur réelle à du mal à percer et par abus de langage, on préfèrera souvent utiliser la dénomination commerciale. Et plus la capacité est grande, plus l’écart entre commercial et réel augmente, c’est mathématique !

Il faut également savoir que même si vous mettez vos photos dans un même dossier, au même moment, elles seront dispatchées un peu partout sur le disque. Vous les verrez toutes dans le bon dossier, bien rangées et organisées à vos yeux, mais en réalité, tout est écrit en vrac sur le support physique. Non, en réalité, c’est même encore pire que ça, les fichiers sont coupés en morceaux et distribués aux 4 coins du disque (tiens ça me rappelle une histoire belge... passons...) ! Pourquoi ? Simplement parce que de toutes façons, il faut faire des paquets de huit infos (les bits, voir lexique) et que les données sur un support physique sont vouées à une certaine versatilité : on les crée, les bouge, les efface, les duplique etc., il y a très souvent beaucoup de mouvement. Ainsi, si on mettait tout bien dans l’ordre sur le disque, on utiliserait très souvent les premiers emplacements et presque jamais les tout derniers. Du coup, les premiers s’useraient très vite et les derniers prendraient la poussière. Avec cette méthode de ‘‘J’te découpe tout et j’balance les morceaux n’importe où’’, on évite de trop solliciter certaines parties du disque et de laisser les autres au repos trop prolongé, chaque partie est sollicitée de la même façon, ce qui accroit grandement l’espérance de vie du support.

Les morceaux d’un fichier, on appelle ça des ‘fragments’ en informatique. Il peuvent être de différente taille et parfois, les fichiers sont en un seul morceau. Lorsqu’un fichier est en plusieurs morceaux, il est ‘fragmenté’. Et lorsqu’on l’ouvre, l’OS rassemble et recolle les morceaux dans un coin pour qu’on puisse l’utiliser. Le souci, c’est que lorsqu’il y a beaucoup de fragments ou beaucoup de fichiers fragmentés (ou les deux), cela prend du temps à l’OS pour tout retrouver et tout recoller à chaque fois. D’autant qu’il est obligé de recommencer à chaque fois et de faire appel à des ressources plus importantes que s’il avait tout sous la main. Résultat, les fichiers sont plus longs à s’ouvrir, l’ordinateur semble ralenti. Il faut donc régulièrement ‘défragmenter’, faire une ‘défragmentation’. Cette opération rassemble les morceaux de fichiers qui vont ensemble de façon à ce qu’ils soient accessibles plus facilement par l’OS, parfois, si c’est possible, elle recolle même ces morceaux. Je suis sur que vous en aviez déjà entendu parler mais ignoriez à quoi ça servait exactement, maintenant, vous savez. Nous verrons comment effectuer cette opération dans le chapitre VIII.

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Mais vous devez vous demander ce que je raconte, vous n’avez jamais vu vos documents Word en plusieurs morceaux éparpillés ça et là. C’est normal, ça c’est ce qu’il se passe en ‘dur’, sur votre disque physique. Votre OS contient, caché dans ses entrailles codées, l’emplacement de chaque fichier : où se trouvent physiquement tous ses morceaux, comment lui va y accéder et comment vous y accédez dans l’OS (ce qu’on appelle le chemin d’accès, ou adresse) ainsi qu’une liste de tous les dossiers. Du coup, peu importe son emplacement physique, si son adresse dans l’OS est connue, on le retrouvera facilement. L’adresse, vous pouvez voir ça comme votre adresse à vous. Comme un exemple est souvent plus parlant qu’un long discours je vais faire le parallèle entre mon adresse et l’adresse d’une de mes images qui se trouve sur mon ordi :

-Je m’appelle Pierre et j’habite 7, rue de la Gare, à Tantonville, en Meurthe et Moselle, en Lorraine, en France, en Europe, sur Terre.

-Mon image s’appelle ‘Flcl.jpg’ et se trouve dans le dossier ‘Manga’, dans ‘Jap’, dans ‘Images’, dans ‘Documents Utilisateur’, dans ‘Administrateur’, sur le disque dur ‘C :’

Le schéma est le même : je pars de l’endroit où je suis et je remonte d’un conteneur à chaque fois pour arriver au conteneur principal : la Terre contient l’Europe, qui contient la France, qui contient... vous voyez où je veux en venir, et bien c’est la même chose pour mon image : Le disque ‘C :’ contient le dossier ‘Administrateur’, qui contient le dossier ‘Utilisateur’, qui contient.... jusqu’à mon image.

Alors bon, La Poste a son propre système de notation des adresses, l’informatique a également le sien. Et évidemment ce n’est pas le même mais il est très facile d’utilisation, voyez plutôt avec la véritable adresse informatique de mon image (qu’on peut aussi appeler chemin d’accès) :

C:\Administrateur\Documents Utilisateur\Images\Jap\Manga\Flcl.jpg

Si vous remplacez chaque backslash ( \ ) par ‘’qui contient’’ vous trouverez très facilement le document en question. Retenez bien cette astuce, et familiarisez vous très vite avec la notation d’adresse cela sera fort utile pour la suite !

Vous pouvez d’ailleurs faire apparaitre l’adresse de votre fichier, et c’est d’ailleurs préférable de toujours la voir, non seulement vous vous familiariserez avec la notation plus rapidement mais en plus, une fois que vous l’aurez bien assimilée, vous pourrez sauvegarder n’importe quel fichier depuis n’importe quel application dans n’importe quel dossier et le retrouver en un clin d’œil ! On va utiliser une Barre d’Outils, comme dans Word : Affichage >> Barres d’Outils >> Barre d’adresse. Elle apparaitra parfois en haut à droite, bloquée n’affichant rien. Il faudra la déplacer de façon à ce qu’elle ait la place d’afficher l’adresse. Affichage >> Verrouiller les Barres d’Outils. S’il y a un petit v à côté de cet item, cliquez dessus et les ‘’poignées’’ apparaitront qui vous permettront de descendre la barre d’adresse d’un étage pour qu’elle puisse prendre la largeur dont elle a besoin. Ca se manipule comme on l’a vu dans Word, normalement, vous savez faire maintenant.

NOTE : Sous Vista, c’est différent, on ne voit plus les backslashes, la notation est quelque peu déroutante pour qui a l’habitude de celle que je décris plus haut. Toutefois, elle reste valable. Chaque dossier est en fait visuellement mis en évidence par une flèche et est devenu un objet cliquable :

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mais si on souhaite faire apparaitre la notation traditionnelle et ainsi pouvoir manipule l’adresse pour se rendre dans un autre dossier par exemple, c’est toujours possible, il suffit de cliquer sur l’icone du premier dossier :

Et donc, votre fichier peut être tout morcelé et éparpillé partout sur le support physique, votre OS connait son emplacement physique et son adresse, du coup il apparaîtra dans votre dossier, les p’tits morceaux et le joyeux bazard sur votre disque, ça, ça n’apparaît pas. Les dossiers, eux, n’ont pas d’emplacement physique sur le disque, ils ne sont présents que dans les adresses des fichiers et sont simplement représentés visuellement par une petite pochette dans notre OS pour nous simplifier la vie. Créer un dossier ajoute simplement son nom et son chemin d’accès dans l’OS, pour vous donner une idée de ce que ça représente en termes d’espace disque, c’est comme si on ajoutait un mot à un fichier Word. Autant dire presque rien, voilà pourquoi, plus tôt je vous disais que c’était tellement infime qu’on pouvait ne pas le prendre en compte.

Voici plusieurs façons de représenter des dossiers (sous Vista) :

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Remarquez qu’on voit souvent écrit ‘File Folder’ sur ces captures d’écran. Ca veut dire ‘Dossier de fichiers’ en anglais. Ce qui confirme notre définition d’un dossier. Remarquez également que je n’ai pas seulement des pochettes jaunes comme on a l’habitude d’en voir. Comme pour un fichier, un dossier peut être matérialisé par une icône, et n’importe laquelle, si j’ai des icônes représentant des patates, je peux décréter que mes dossiers seront représentés par l’icône des patates et plus des pochettes jaunes. Un exemple :

Voici le dossier qui contient mes fonds d’écran. Un p’tit tour de passe passe et hop !

Le voilà bleu et couché.

Ou je peux mettre autre chose, pour dissuader les éventuels maraudeurs de fouiller dans ce dossier

Je ne sais pas si ce sera efficace mais ça fait joli non ?... Ou pas...

Cela dit, peu importe son apparence, ça reste un dossier qui contient des fichiers (ou d’autres dossiers). Ce n’est qu’un conteneur.

Enfin maintenant que les choses sont claires, nous allons pouvoir faire un peu de rangement dans notre ordinateur !

III. Gérer les documentsi. Organiser des documents dans des dossiers.

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Comme on l’a dit dans le chapitre précédent, il n’est pas rare, aujourd’hui d’avoir plusieurs milliers voire millions de documents. Alors pour s’y retrouver, c’est souvent fastidieux : allez retrouver LA photo du chien au pied du sapin de Noël dernier parmi les 200'000 autres photos sur l’ordinateur ! Ca risque de prendre un moment ! Je vais prendre exemple sur mes images, celles du dossier Wallpaper de tout à l’heure. Au début, je les ai téléchargées sur internet, puis j’en ai glanées chez des amis, puis j’en ai scannées de bouquins, bref, ça fait vite un paquet d’images.

Ces images proviennent de 4 séries animées japonaises : Bleach, Furi Kuri (ou FLCL), Naruto et Ergo Proxy. Voyez que certaines contiennent le nom de la série dans le nom de fichier, mais que d’autres non. Je ne prends pas la peine de renommer mes images lorsque je les obtiens, je préfère bien organiser leur rangement. Mais on peut faire les deux, c’est même beaucoup mieux ! (moi, je suis un peu paresseux en fait... )

NOTE : Les captures d’écran sont issues d’une version américaine de Windows Vista. Le visuel peut changer par rapport à votre édition française. Toutefois, les manipulations y sont également valables, et de même pour les autres versions de Windows (95 / 98 / 2000 / XP) même si le visuel y est différent, les manipulations y fonctionneront.

Bon, quoi qu’il en soit, je vais déjà pouvoir créer les dossiers pour ranger ces images. J’opte pour les classer par série. Mais j’aurais pu aussi bien les ranger par date de création, ou par dimensions... Comme je sais qu’il y a quatre séries, je vais créer 4 dossiers. Pour ce faire, je vais effectuer un clic droit dans une zone vide, puis choisir dans le menu contextuel ‘Nouveau’ (New en anglais) puis ‘Dossier’ (ang. Folder) :

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Clic droit >> Nouveau >> Dossier

Ou : Fichier >> Nouveau >> Dossier

Et je clique gauche sur Dossier pour le créer :

Et voilà mon nouveau dossier avec pour nom ‘Nouveau dossier’. Je n’ai qu’à taper le nom que je veux lui donner et appuyer sur Entrée.

Ah mince ! J’ai fait une faute dans le nom de la série, ça s’écrit ‘Bleach’, pas ‘Bleech’ ! Et bien je vais renommer le dossier. Deux possibilités : je clique gauche pour sélectionner mon dossier (le rendre actif) et

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je presse la touche F2 de mon clavier ; ou je fais un clic droit sur le dossier et choisis ‘Renommer’ dans le menu contextuel :

Voilà, c’est corrigé, je n’ai plus qu’à presser la touche Entrée de mon clavier pour valider.

Et je continue, je crée mes trois autres dossiers :

Ca y est, maintenant, je vais pouvoir ranger mes images dedans. Il me faut déjà les identifier. Certaines comportent la série dans leur nom, pour celles-ci, ce sera facile, pour les autres, il me faudra les ouvrir et regarder de quelle série elles sont tirées... Je vais déjà m’occuper des plus simples. Pour commencer, je vais déjà ranger les images par ordre alphabétique, ça m’évitera de regarder chaque nom en détail : dans une zone vide :

Clic droit >> Ranger par >> Nom

Ou : Affichage >> Ranger par >> Nom

Une fois cela fait, je me dis qu’il y a moins d’Ergo Proxy que d’autres, je vais commencer par celles là. Et d’ailleurs le rangement alphabétique ne m’aide pas là... gr. Tant pis. Pour commencer, je vais sélectionner les images correspondant à la série Ergo Proxy.

Les voilà, encadrées de bleu sur cette capture. Voyez qu’elles sont éloignées les unes des autres, impossible de les sélectionner d’un coup avec un rectangle de sélection... Alors comment faire ? Pour la première, pas de souci, je la sélectionne normalement : clic gauche. Pour les suivantes, je presserai et maintiendrai appuyée la touche CTRL de mon clavier et effectuerai mon clic gauche sur les images voulues. Une fois cela fait, je peux relâcher CTRL.

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Note : je peux relâcher CTRL entre deux images, tant que cette touche est appuyée PENDANT le clic, ça ne pose pas de problème.

Bon, il ne nous reste plus qu’à les mettre dans le dossier maintenant. Je vais utiliser le glissé/déposé pour celles ci. Je clique gauche sur une des images sélectionnées (si je clique sur une image inactive, cela va la sélectionner à la place des autres et je perdrai donc ma sélection précédente) et maintiens le bouton de la souris enfoncé puis je glisse le pointeur au-dessus du dossier voulu. Il se teintera de bleu lorsque je serai bien positionné, quand cela se produit, je n’ai plus qu’à relâcher le bouton gauche de la souris pour déposer mes images dans le dossier :

Vista m’indique même ce que je suis en train de faire et combien d’images sont actuellement actives. Cela dit, même s’il n’y a pas ça dans les versions précédentes de Windows, c’est la même chose, le résultat est le même au final. Et on voit ici que le dossier ‘Ergo Proxy’ se retrouve dans un cadre bleu comme s’il était sélectionné, c’est là que je relâche mon clic gauche.

Rapide vérification, c’est bon, les images ne sont plus ici, mais sont-elles dans le bon dossier ? On va voir :

La barre d’adresse, en haut, indique bien qu’on se trouve de le dossier ‘Ergo Proxy’, et c’est bien normal, j’ai double-cliqué dessus pour l’ouvrir. Et là je vois bien mes quatre images, super !

Bon, j’appuie sur la flèche ‘Précédente’ de mon explorer pour retourner au dossier

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principal. La mienne ressemble à ça . Elle est en haut à gauche de la fenêtre. La vôtre n’est peut être pas la même mais elle est certainement au même endroit.

Et allez, on enchaine ! Je vais me faire les Furi Kuri tiens, il n’y en a pas de trop et apparemment, elles sont toutes bien rangées en ordre alphabétique. Je vais pouvoir faire mon rectangle de sélection.

Je vais partir d’une zone blanche, inactive, et effectuer un clic gauche et maintenant le bouton enfoncé. Puis je vais glisser la souris de façon à tracer la diagonale d’un rectangle. A mesure que le rectangle s’étend, il sélectionne les fichiers qu’il englobe. Je dois donc m’arranger pour ne prendre que les fichiers que je veux. Et pour que ça marche, il faut qu’ils soient groupés, ce qui n’était pas le cas tout à l’heure. Une fois que je suis satisfait, je peux relâcher ma souris.

Arf... J’ai une image de Bleach en haut à gauche et une de Naruto en bas à droite qui sont venues se mettre dans mon rectangle... Mais je ne peux pas faire un rectangle et prendre toutes les images de FLCL sans en prendre d’autres ou sans en laisser... Et bien je vais réutiliser mon CTRL + Clic comme tout à

l’heure. Je vais appuyer sur la touche CTRL de mon clavier, puis je vais cliquer soit sur les images que je désire ajouter à la sélection, soit sur celles que je souhaite retirer. En effet le CTRL + Clic fait les deux. Il ajoute un fichier à la sélection, ou il le retire de la sélection s’il est déjà sélectionné. Et voilà, je peux manipuler mes sélections à volonté :

Remarquez que j’aurais aussi pu faire deux rectangles de sélection : un premier dans la première colonne, de façon normale et un second en maintenant la touche CTRL de mon clavier. Et oui ! Ca marche aussi pour ça ! Et de la même façon qu’avec le simple clic : j’ajoute à la sélection ce qui n’est pas déjà sélectionné et je retire ce qui l’est.

Bon ben, maintenant qu’elles sont sélectionnées, autant les envoyer dans le dossier... Tiens je vais faire un couper/coller pour celles ci. Je clique droit sur une des images actives et je choisis ‘Couper’ dans le menu contextuel. Mes images deviennent translucides... Je fais un nouveau clic droit sur mon dossier ‘Furi Kuri’ et clique sur ‘Coller’. Et voilà ! Je double clique sur le dossier pour vérifier... C’est bon, elles sont dedans !

Hop, flèche ‘Précédente’, je retourne dans le gros dossier, et je vais m’occuper des Bleach cette fois.

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Je pourrais utiliser le fameux rectangle de sélection, mais ce serait trop simple, on a déjà vu comment ça marchait. Non, on va voir une nouvelle façon de faire. Vous vous souvenez peut-être de notre document Word de 18 pages de long dont on ne voulait que les 8 premières (ou qqch comme ça). On cliquait devant le premier caractère, on descendait jusqu’au dernier à sélectionner et en maintenant Maj. appuyée, on cliquait à cet endroit. Et bien c’est un peu la même chose ici. Je vais cliquer sur la première image puis positionner mon curseur sur la dernière, presser Maj. et garder appuyée et enfin cliquer sur la dernière image. Je peux relâcher ensuite.

Je dois les mettre dans le dossier ‘Bleach’ maintenant. Et bien hop ! Encore une autre façon tiens ! Au raccourci clavier, c’est parti : Je ‘coupe’ les images : CTRL + X et je double-clique sur le dossier dans lequel je veux les mettre et là, je n’ai plus qu’à coller : CTRL + V.

Et voilà, je n’ai plus qu’à m’occuper des Naruto, c’est facile, c’est celles qui restent, sauf la dernière que je voudrais montrer à un copain, et dont je m’occuperai tout à l’heure. Là c’est ad lib, on fait comme on veut : on a vu trois méthodes de sélection qu’on

peut tout à fait combiner d’ailleurs, et trois méthodes de déplacement, il faut donc choisir celles avec lesquelles on se sent le plus à l’aise. Pour moi, vous l’aurez deviné, ce sera le ‘Tout Clavier’. Même pour sélectionner ? Oui ! Même pour sélectionner. Bien sûr je vais devoir cliquer dans la partie où se trouvent les images pour me faire un accès. Je pourrais le faire au clavier, avec la touche Tab (Tabulation) qui permet de naviguer entre les éléments cliquables, mais il y en a tellement que ça prendrait un temps fou. Je ne me suis donc pas totalement affranchi de la souris. Et quitte à cliquer quelque part, autant commencer la sélection directement en cliquant sur la première image. J’appuie ensuite sur Maj. que je maintiens tout en naviguant avec les flèches du clavier. Je sélectionne ainsi ce que je veux, du moment que c’est à la suite de ce qui précède. Je pourrai ajouter la touche CTRL quand je voudrai sauter un item ou en ajouter un plus lointain, en combinant les deux touches et les flèches, on arrive au même résultat. Le souci c’est qu’il faut être souple des doigts et qu’à force, on peut se choper une tendinite (enfin quand on ne fait que ça de ses journées ou qu’on a les tendons déjà fragilisés).

Voilà, il n’y en a plus qu’une, toute seule. C’est d’ailleurs une image de Bleach que j’ai volontairement laissée tout à l’heure. Celle ci, je la veux dans le dossier ‘Bleach’ mais aussi là

où elle est, comme ça je la retrouverai de suite quand mon copain viendra la voir. Et bien je vais la sélectionner, peu importe comment, il faut juste qu’elle soit active : rectangle de sélection (pas forcément utile pour une seule image, mais bon, ça marchera quand même), clic, clavier... Tous les moyens sont bons. Ensuite je vais procéder de la même façon que pour un ‘Couper/Coller’ à quelques détails près.

Si j’utilise le clic droit ou que je passe par le menu, il me suffit de choisir ‘Copier’ au lieu de ‘Couper’. Le raccourci clavier ne sera plus CTRL + X mais CTRL + C. Et je peux aussi faire cela par ‘Glissé/déposé’, il me

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suffit de maintenir la touche CTRL enfoncée pendant la manœuvre. Facile non ? Voilà, l’image n’est plus déplacée d’un dossier à un autre comme nous l’avons fait jusqu’ici mais dupliquée. Elle se retrouve en deux exemplaires.

Et tout de suite, notre dossier est plus propre, plus rangé. Chaque dossier contient les images d’une série, finies les heures à chercher le fabuleux fond d’écran Furi Kuri parmi les 800 autres provenant de 47 séries différentes... Evidemment pour notre exemple, il y en a moins... mais c’est en gros ce que j’avais avant que mon DD ne rende son dernier soupir, c’était la pagaille !

ii. Supprimer des documents dont on ne veut plus.

Bon, quelques jours ont passé, le copain à qui je devais montrer l’image que j’avais mise de côté aussi. Cette image ne m’est plus d’aucune utilité, d’autant que j’en ai une copie dans le dossier dédié à sa série. Je peux donc m’en débarrasser. Vous l’aurez deviné, je peux le faire de différentes manières.

Sur Windows et certains autres OS, lorsqu’on supprime un document, on ne l’efface pas totalement et définitivement du disque dur, en effet, l’OS va le déplacer dans un dossier un peu particulier qui s’appelle la corbeille. Vous connaissez la corbeille, mais saviez vous que c’était en fait un dossier de

fichiers ? Maintenant oui.

Alors de la même façon que précédemment, si je veux envoyer un fichier dans la corbeille, je peux le déplacer manuellement dedans par glissé/déposé ou couper/coller.

Le copier/coller ne fonctionnera pas, c’est normal. On a dit que la corbeille était un dossier certes, mais un peu particulier. En effet, il ne contient que des fichiers ou des dossiers de fichiers en attente de suppression définitive. Ce n’est pas un dossier de stockage. Il est donc logique de ne pas pouvoir y stocker une copie d’un fichier.

Une autre particularité de ce dossier est qu’il se réserve un espace sur le disque. Comme il est voué à être rempli et vidé souvent, il se fait sont petit coin pour pas qu’on l’embête. Si un fichier est trop gros, s’il ne peut pas rentrer dans cet espace, il sera offert de choisir ce qu’on veut en faire : le conserver là où il est ou le supprimer définitivement (pas de retour possible). En général, la corbeille se réserve 10% de l’espace disque total. Alors lorsqu’on a un (tout) petit disque, disons de 3Go c’est bien, ça fait 300Mo, c’est peut-être même un peu juste... Mais lorsque on a un gros disque, par exemple de 500Go, ça fait quand même 50Go, c’est énorme ! Et surtout, c’est une espace qu’on ne pourra pas utiliser pour du stockage. Les versions de Windows récentes (à partir de XP SP2) prennent en compte ce facteur et ont réduit l’espace disque de la corbeille à 5%. Mais bon, 25Go sur 500, c’est encore très gros. Pour vous donner une idée, cette leçon ‘pèse’ environ 500Ko. Il faudrait que j’en mette 50'000 avant de remplir les 25Go de la corbeille ! Rassurez-vous, on peut libérer un peu de cet espace à de fins plus utiles.

On va faire un clic droit sur notre corbeille et choisir ‘Propriétés’ : Clic droit >> Propriétés.

Là plusieurs options s’offrent à nous. Vista me permet d’entrer la valeur exacte de l’espace que je souhaite réserver à la corbeille. XP, lui travaille encore en pour cents. Bon, sous Vista, je vais mettre 1024MB, ça fait 1Gio, sous XP, je mets 1%, ça me fait 5Go (un peu mois de 5Gio) c’est pas mal. Je clique OK et voilà ! Je

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viens de libérer 20Go de mon disque dur que je pourrai utiliser pour stocker des documents. Alors ça, c’est les valeurs pour mon disque de 500Go, mais pour votre disque à vous, il vous faudra faire le calcul (en même temps, calculer 1% d’une valeur, c’est pas compliqué...). Et 1Go c’est ce que moi je mets pour ma corbeille parce que je ne vois pas l’utilité de mettre plus, mais si vous trouvez que c’est juste, vous pouvez toujours en mettre plus, c’est à vous de voir. Pour vous aider, dites vous qu’en gros 1Go c’est 2'500 documents Word comme celui-ci, ou 1'000 photos, ou 300 chansons, ou 1,5 films.

Voyons maintenant comment faire pour envoyer des fichiers à la corbeille sans passer par les parfois fastidieux glissé/déposé et couper/coller. Comment ? Vous pensez qu’on peut procéder de plusieurs façons ? C’est vrai, vous êtes de bons élèves !

Tout d’abord et comme toujours, il va falloir indiquer à l’ordinateur sur quoi on travaille et donc sélectionner le(s) fichier(s) à supprimer, ça, vous savez faire maintenant.

On peut donc utiliser la méthode souris : Clic droit >> Supprimer.

Ou la méthode clavier : il y a deux boutons supprimer sur votre clavier : un au dessus des flèches directionnelles et un second sur le point ( . ) du pavé numérique. Ils ont la même fonction. Si le verrouillage numérique est activé, c’est le point qui sera actif, sinon, la fonction supprimer.

A l’issue d’une de ces opérations, une boite de dialogue apparait.

Vista me donne la description de ce que je veux supprimer histoire d’être sûr que c’est le bon fichier, mais tout Windows rappellera son nom, parfois son adresse et demandera confirmation : « Etes vous sur de vouloir envoyer ce fichier dans la corbeille ? »

Bon, ben si on est sur, on lui dit ‘oui’ : clic gauche sur ‘Oui’ ou touche Entrée du clavier.

Et voilà, l’image est dans la corbeille.

Ah mais non ! Je ne devais pas la supprimer tout de suite, il fallait que je l’envoie par e-mail à quelqu’un ! Pas de panique, je peux la récupérer. Si je n’ai rien fait entre temps, je

peux faire appel aux pouvoirs magiques de CTRL + Z, il annule la dernière action, et donc la suppression. Sinon, il me suffit d’ouvrir la corbeille comme n’importe quel autre dossier et sur mon image : Clic droit >> Restaurer. L’image retournera dans son emplacement d’origine.

Bon, ça y est, je l’ai envoyée par e-mail, elle ne m’est vraiment plus d’aucune utilité. Je veux la supprimer mais cette fois de façon définitive, pas la mettre à la corbeille, mais l’effacer complètement de mon disque dur. Attention toutefois, ça marche pour mon image parce que je suis totalement certain de ne plus en avoir besoin, mais sachez que c’est sans retour possible, une fois effacé du disque, le fichier ne peut plus être restauré. Alors mieux savoir exactement ce que l’on fait.

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Alors là, c’est super simple, les actions à effectuer sont les mêmes que pour envoyer vers la corbeille mais tout en maintenant la touche Maj. enfoncée. Voilà, c’est tout.

La boite de dialogue est légèrement différente, cette fois on me demande si je souhaite définitivement supprimer le fichier. Une façon comme une autre de nous avertir que l’action est irréversible. Même le Tout-Puissant CTRL + Z n’y pourra rien !

Pareil qu’avant, si je suis sur, je clique ‘Oui’ ou presse la touche Entrée de mon clavier.

Et si j’ouvre la corbeille à l’issue de l’action, mon fichier n’y apparaitra pas, je pourrai retourner le disque dans tous les sens, impossible de la retrouver. Ca tombe bien, c’est ce que je voulais.

Bon, ça fait un moment que vous commencez à rouler bien, votre ordinateur est tout bien organisé, et vous décidez de jeter un œil dans votre corbeille histoire de

voir ce que vous avez supprimé ces derniers jours et si il n’y aurait pas des fichiers que vous souhaiteriez finalement conserver... Vous restaurez donc ces derniers, et décidez que le reste, non, définitivement, vous ne souhaitez pas le conserver...

Si vous n’avez pas la corbeille ouverte, vous pouvez simplement effectuer un clic droit sur son icône et faire ‘Vider la corbeille’. Une boite de dialogue semblable à la dernière décrite vous sera proposée, faites ‘Oui’ et tous les fichiers de la corbeille seront effacés de votre disque dur.

Si la corbeille est ouverte, il y a un bouton qui s’appelle ‘Vider la corbeille’. Un simple clic gauche dessus fera apparaitre la boite de confirmation.

Si vous êtes certain de vouloir vous débarrasser de certains fichiers mais pas de tous, vous pouvez, comme dans un dossier normal (et oui, la corbeille est bel et bien un dossier) sélectionner ceux que vous désirez et effectuer la suppression de la même façon que pour les fichiers que vous voulez envoyer dans la corbeille : bouton Suppr. du clavier ou clic droit >> Supprimer. Comme on est déjà dans la corbeille, l’ordinateur ne va bien sur pas nous proposer d’y envoyer les fichiers mais la suppression définitive.

Voilà, après c’est à vous de jouer, vous devriez être capables de super bien ranger votre PC maintenant et de pouvoir retrouver n’importe quoi dessus en un clin d’œil ! Parce que ce qu’on a fait là avec des images, on peut le faire avec n’importe quel type de fichier, ça marche avec tous !

IV. Reconnaitre les types de fichiers.Un fichier, on l’a dit, c’est le produit d’un logiciel. Et pour apporter des modifications à ce fichier, il faudra la plupart du temps le travailler à l’aide du logiciel qui l’a créé. En effet, lorsqu’on crée un fichier à l’aide d’un logiciel, on lui

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donne des attributs bien précis qui indiqueront à l’ordinateur ce dont il s’agit et de quel logiciel il a besoin pour ouvrir ou modifier ce fichier.

Ces attributs ce situent à deux endroits différents du fichier. On l’a dit aussi, rapidement, un fichier, c’est un objet informatique, c’à-d une séquence cohérente d’informations. En réalité, à l’intérieur même d’un fichier, on a deux ‘paquets’ d’informations : le premier, c’est le fichier lui-même : son contenu, le second, lui, contient toutes les informations dont l’ordinateur et le logiciel ont besoin pour exploiter ce contenu : l’agencement du contenu, le logiciel qui l’a crée, sa taille, son format, on aura aussi parfois la date de création, le nom de l’auteur, l’icône supposée le représenter et bien d’autres détails.

NOTE : On observe ici une séparation, bien qu’encore floue, du fond et de la forme. C’est une idée qui prend de l’ampleur dans le monde informatique et qui sera flagrante lorsqu’on abordera le monde d’Internet. Ça y devient presque dogmatique.

Tout ça, c’est dans le code (la fameuse séquence cohérente d’informations) du fichier. Et dans les ¾ des cas, on n’y aura pas accès. Les deux paquets d’infos se font touts seuls, sans supervision de notre part, ils sont en fait dirigés par le logiciel. Pour les curieux, il suffira d’ouvrir n’importe quel fichier avec un éditeur de texte au lieu de son logiciel dédié, et le code s’affichera. Mais il n’est pas utile de voir cela, la plupart du temps, c’est un charabia inintelligible, même pour le meilleur ingénieur informatique. Le logiciel effectue la traduction en langage humain pour nous, et c’est très bien comme ça !

Le deuxième endroit où l’on va pouvoir voir les attributs d’un fichier et qui va nous intéresser se situe dans le nom du fichier. Prenons un des fichiers images que j’ai utilisés au début de la leçon : FLCL.jpg.

Son nom peut être coupé en deux : FLCL ça, c’est le nom que je lui ai donné. .jpg ça c’est son extension. L’extension nous indique son format.

Attention, le format, ça n’a rien à voir avec ses dimensions. C’est le format de formater. Et formater ne signifie pas ‘effacer tout’, ça veut dire ‘mettre en forme’. D’ailleurs, ça nous renvoie à Word : les options de mise en forme sont disponibles dans le menu ‘Format’, ce n’est pas un hasard. Lorsqu’on met en forme un texte, on peut dire qu’on le formate. Lorsqu’on formate un disque dur, on n’efface pas tout ce qu’il y a dessus, on le met en forme de façon à lui permettre d’accueillir des données. Pour ce faire, le disque a besoin de partir de zéro et donc d’effacer ce qu’il contient, mais ça ne fait pas partie du formatage, c’est juste une opération préalable nécessaire.

Et bien pour un fichier, c’est la même chose : le logiciel prépare sa séquence d’informations selon les instructions qu’il contient, selon un ordre, selon un agencement définis par lui. Il met en forme son fichier, le formate. Ainsi, lorsqu’on connait le format d’un fichier (du moins son nom) on peut en déduire le/les logiciel(s) qui peuvent l’exploiter. Et le format, on l’a dit, il est indiqué par l’extension. L’extension est donc attribuée au fichier par le logiciel.

Pour schématiser le format, on peut imaginer que les logiciels parlent des langues différentes dans leur code. Et qu’un fichier écrit dans une langue ne peut être exploité que par un logiciel qui parle cette langue.

Sur votre ordinateur, vous aurez, dans vos documents, quatre grands types de fichiers (on verra qu’en fait c’est surement beaucoup plus) : les images, les sons, les vidéos, les textes. On parlera de fichier image, fichier son, fichier vidéo, et fichier texte, lorsqu’on voudra généraliser.

Chacun de ces grands types de fichiers comporte plusieurs formats. En effet, il existe une multitude de logiciels permettant de créer et d’exploiter chacun de ces types, et autant de ‘langues de code’, donc autant de ‘formats’.

Commençons par le commencement :

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Avant toute chose, vous devez dire à votre ordinateur de vous montrer les extensions des fichiers. C’est d’une part très utile pour reconnaitre un format de fichier d’un coup d’œil mais c’est également une mesure de sécurité non négligeable, nous verrons pourquoi.

Pour ce faire, ouvrez n’importe quel dossier, ça n’a pas d’importance, la modification se fera sur tout l’ordinateur. Et dans les menus :

Outils >> Options des dossiers.

Une boite de dialogue apparait. Cliquez sur le deuxième onglet (Affichage). Utilisez l’ascenseur de droite et localisez la ligne qui s’appelle ‘Masquer l’extension des fichiers connus’. Si la case à sa gauche est cochée, cliquez dessus pour la décocher, puis cliquez sur le bouton OK en bas. Si non, cliquez sur le bouton Annuler, l’option est déjà active.

Maintenant, les extensions des fichiers seront toujours montrées. Si ce n’était pas déjà le cas, faites un tour dans vos documents, vous constaterez que maintenant, après le nom de chaque document vous avez un point ( . ) suivi d’une chaine de deux, trois, ou quatre caractères (très rarement plus de quatre). Voilà l’extension.

Parlons maintenant de ces extensions qu’on voit partout et voyons comment elles vont nous permettre de déterminer de quel type de fichier il s’agit. Pour ça, il n’y a pas de secret, il faut les connaitre. Si une extension vous est inconnue, pas de panique, vous avez quand même des indices pour savoir de quoi il s’agit, notamment la petite icône qui représente votre fichier. Mais si vous ne parvenez toujours pas déterminer à quel type de fichier vous avez affaire, une rapide recherche Google avec l’extension pour mot clé vous indiquera ce que c’est et très souvent vous proposera des logiciels pour l’exploiter. De toutes façons, il est bien évident qu’on ne peut pas connaitre tous les logiciels et tous les formats existants, il n’est donc pas rare de se trouver face à un fichier qu’on ne peut pas ouvrir parce qu’on ne sait pas ce que c’est et c’est là que connaitre son extension prend tout son intérêt !

Quoi qu’il en soit, il existe des formats (et donc des extensions) très répandus, certains presqu’universellement, et ceux-là, je vais vous les donner, vous pourrez normalement identifier la quasi-totalité de ce que vous avez sur votre ordinateur. Nous allons d’abord voir les extensions qu’on peut rencontrer selon les quatre grands types de fichiers abordés plus haut et quelques logiciels connus pour les exploiter, puis quelques cas particuliers.

Rappelez-vous que l’extension est située après le nom du fichier et commence par un point. Qu’elle soit en majuscules ou en minuscules n’a pas d’importance pour le logiciel, le fichier fonctionnera quand même. (Même si on verra qu’en langage internet, la convention veut qu’on écrive tout en minuscules).

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Les fichiers image.

- .jpg / .jpeg : indique un format de compression* d’image. Ouvrable par n’importe quelle visionneuse, éditable dans n’importe quel logiciel d’édition d’image. Ce format est quasiment universel, utilisé partout.

- .bmp : signifie Bitmap. Le format de compression primitif de l’image, encore utilisé de façon marginale, ce format donne des fichiers lourds et souvent de mauvaise qualité. Ouvrable et éditable par MS Paint notamment mais également par les visionneuses et par les logiciels d’édition d’image.

- .gif : Ce format d’image est largement utilisé sur internet pour trois raisons : la première est qu’il offre un taux de compression nettement supérieur au .jpg et produit des fichiers beaucoup plus légers. L’intérêt est un affichage beaucoup plus rapide de ces images. La deuxième raison est qu’il offre la possibilité de créer des images animées (séquences de plusieurs images bout-à-bout en un seul fichier). Si vous voyez une image qui bouge, il y a de fortes chances que se soit un .gif. Enfin ce format gère la transparence. Une image est toujours rectangulaire, mais le gif permet de rendre certaines zones transparentes (invisibles) de façon à donner l’impression que l’image a une autre forme. Très utile en design pour créer des effets visuels propres. Ceci dit, ce format a un inconvénient, il compresse en supprimant certaines couleurs ce qui aboutit à des images de mauvaise qualité (c’est encore plus flagrant dans le cas d’animées). Ouvrable sous certaines visionneuses, éditables par certains logiciels d’édition d’images (Photoshop CS2 et supérieurs pour l’animation, Image Ready et les logiciels dédiés)

- .png : Portable Network Graphics : Graphie portable sur réseau. Ce format tend à remplacer le .gif. A taux de compression presque équivalent il offre une qualité nettement supérieure, équivalente à celle du .jpg. (Plus l’image est détaillée et de grande taille moins la compression se fait sentir : plus le fichier sera lourd) De plus il gère également la transparence, et de manière progressive : il ne fait pas que des zones transparentes et opaques, il peut en plus afficher des zones translucides. Le .png, c’est le .gif en (beaucoup) mieux ! Ceci dit, il ne fait pas d’images animées, pour cela, il n’y a que le .gif. Comme c’est un format émergent qui ne se démocratise que depuis quelques années (qui ne sort encore pas beaucoup de la sphère Internet), il n’existe pas beaucoup de logiciels pour l’éditer ou le visionner. Seuls quelques logiciels de traitement d’image le proposent (notamment la Creative Suite d’Adobe). Mais il arrive en force avec pour vocation le remplacement complet du .gif, format voué à tomber en désuétude. De plus c’est un format libre.

Les fichiers son.

- .mp3 : Mpeg Layer 3. Encore une fois, c’est un format de compression. C’est également le plus répandu, de façon quasi-universelle. On trouve du .mp3 partout aujourd’hui. A tel point que les lecteurs audio numériques sont appelés ‘lecteurs mp3’ même si ce n’est pas toujours exact. Il apparait au début des années 2000, et se répand très vite. Son intérêt majeur est de proposer une qualité audio numérique irréprochable pour un poids de fichier nettement inférieur aux précédents formats. Aujourd’hui, n’importe quel lecteur audio numérique (tant matériel que logiciel) permet de l’ouvrir.

- .wma : Windows Media Audio. C’est le format de compression audio concurrent du mp3 mis au point par Microsoft. Il propose un taux de compression légèrement supérieur (donc des fichiers plus légers) et une qualité d’écoute équivalente. Ceci dit, le .wma n’a pas beaucoup de succès d’une part parce qu’il s’agit d’un format propriétaire de Microsoft et que le mp3 est tellement bien implanté que le détrôner est quasi-impossible et d’autre part parce que ce format cache en son for intérieur des méthodes de contrôle et de protection des contenus pas toujours éthiquement corrects. Lisible uniquement par les lecteurs en faisant mention ou sur un système Windows (à partir d’XP).

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- .atrac3 : Tentative avortée de Sony d’imposer un format de compression, comme Phillips l’avait fait pour le CD. Lisible uniquement sur un équipement Sony, ou sur un lecteur compatible.

- .wav : Format primitif de l’audio numérique. Il est encore utilisé pour des fichiers son très courts comme les sons système sous Windows ou encore dans certains jeux. Son taux de compression étant quasi nul, il en résulte des fichiers extrêmement lourds, jusqu’à dix fois le poids d’un mp3 ! Ouvrable par n’importe quel lecteur audio numérique jusqu’à récemment, voué à la désuétude, ce format est de moins en moins pris en compte.

- .cdda : Compact Disc Direct Audio. C’est tout simplement le format numérique des chansons d’un CD. Et oui, sur un CD se trouvent des fichiers ! Et leur format dédié est le CDDA.

- .hda : High Définition Audio. Format émergent à l’avenir incertain. Permet d’encoder* jusqu’à 8 canaux sur un fichier. Tous les autres formats ne font que de la stéréo, deux canaux : gauche, droite. Le HDA propose le 5.1 et même le récent 7.1 . Il est utilisé sur certains DVD.

- .ac3 : Au même titre que le HDA, l’AC3 offre un encodage multi-canaux. C’est une évolution du mp3. Il accompagne principalement des fichiers vidéos (à l’intérieur même des vidéos).

Les fichiers Vidéo

- .mpg / .mpeg : C’est la même chose que le jpg mais pour la vidéo ! A l’origine du mp3 qui a été dédié à l’audio par la suite.

- .mpg4 / .mpeg4 : Evolution du .mpg en haute définition. La TNT Haute Définition diffuse ses programmes en mpg4.

- .avi : Format de compression plus récent et plus efficace que le mpg, largement répandu.- .divx : Format à l’origine de la compression vidéo numérique portable* il est désormais implémenté* à

l’intérieur des autres formats. Il est aujourd’hui très rare de voir une vidéo en .divx.- .wmv : comme le wma pour l’audio : mêmes avantages, mêmes contraintes.- .mkv : Matroska Video. Mis au point par Matroska (sans blagues ?! :p) ce format propose de multiples

fonctions inexistantes sur les autres : intégration des fichiers sous-titres sélectionnables, plusieurs pistes audio (par exemple VO, VF). En fait un fichier mkv va offrir les mêmes possibilités qu’un DVD mais offrira un poids largement moindre : un film complet d’1h30 pèse environ 3Go sur un DVD, tandis que le même film en mkv ne pèsera que 700 à 800 Mo (en SD, on montera à 1Go / 1.5Go en HD).

- .xvid : évolution du divx, d’ailleurs xvid, c’est divx à l’envers :p. Ce format tend à être implémenté directement dans les autres formats également.

- .h264 : Format émergent et prenant de l’ampleur du fait de la démocratisation de la vidéo Haute Définition. Ce format propose des fichiers à peine plus lourds que les autres mais a l’avantage de fournir une image de plus grande dimension (résolution* plus élevée) et de meilleure qualité. Souvent couplé au format de son ac3, il offre une expérience numérique équivalente à un home cinema.

Les fichiers texte.

- .doc : Format propriétaire de Microsoft. Ouvrable et éditable par MS Word et son équivalent gratuit OpenOffice.org Writer.

- .docx : tentative de Mircosoft de regagner le monopole de ses formats avec Office 2007. C’est donc un .doc amélioré.

- .rtf : Rich Text File : fichier de texte riche. Ce format permet l’ajout de contenus autres que pur texte dans un fichier (images, tableaux etc..) Son gros avantage est sa portabilité, il est ouvrable et éditable dans la quasi-totalité des éditeurs de texte.

- .txt : Fichier texte pur, tombe en désuétude. Ouvrable et éditable par n’importe quel éditeur de texte.

Les autres.

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- .ppt : fichier PowerPoint.- .pub : fichier Publisher.- .xls / .xlsx : fichier Excel.- .psd : fichier Photoshop.- .pdf : Portable Document File. Format propriétaire mis au point par Adobe. Nécessite Adobe Reader, Acrobat

Reader, ou une visionneuse pdf. Ce format n’est plus la propriété exclusive d’Adobe, et des alternatives gratuites existent aujourd’hui quant à leur création, édition, lecture.

- .htm / .html : page internet au format HTML (Hyper Text Markup Language). Ouvrable par n’importe quel navigateur.

- .php : page internet contenant en plus du langage HTML des instructions PHP. PHP est un langage de programmation qui permet (entre autres) de créer des pages internet de façon dynamique (automatique).

- .css : Cascading Style Sheet (Feuille de Style en Cascade). Ces fichiers contiennent le code qui définit le comportement visuel d’objets HTML sur une page liée.

- .dll : fichiers complémentaires d’une application. Ils contiennent des informations supplémentaires et participent au bon fonctionnement du programme.

- .sys : fichiers système, un peu comme les dll mais pour les points critiques de l’OS.

Et il en existe bien sur encore beaucoup d’autres : .blend pour Blender, .ai pour Illustrator, .gimp pour TheGimp, .js pour JavaScript, .flv pour Flash Video, .swf pour Shockwave Flash etc....

Quelques précisions.

On a vu que certains formats vidéos ne se trouvent plus ‘à l’état naturel’ (.divx / .xvid notamment) mais sont implémentés dans les autres formats. Un fichier vidéo est en fait une combinaison d’une piste vidéo (séquence d’images successives appelées frames) et d’une piste audio et dans le cas du .mkv on peut avoir plusieurs pistes audio et des pistes texte pour les sous-titres. Un peut donc avoir un fichier vidéo global dans un format et à l’intérieur une piste vidéo dans un autre format et une piste audio également.

Ainsi, on trouve des fichiers vidéos en .avi qui contiennent une piste vidéo .h264 et une piste audio .ac3. Là, c’est une vidéo haute définition avec le son également en haute définition. Mais par ailleurs, on peut également trouver des fichiers .avi qui contiennent une piste vidéo en .mpg et une piste son en .mp3.

En fait le .avi de notre fichier nous donne son format, les extensions des pistes (pas forcément visibles d’ailleurs) nous donnent les formats d’encodage de ces pistes. De ce fait, il est possible de pouvoir lire certains fichiers .avi et pas d’autre : les formats de fichier sont les mêmes mais l’encodage lui change.

Les formats d’encodages évoluent sans cesse. Le format .divx par exemple en est à sa 7 ème évolution. Il est évident qu’un lecteur qui ne connait que les 5 premières évolutions sera incapable de lire la 6ème ou même la 7ème. Et même à l’intérieur de ces versions, il y a des sous-versions... Toutes les vidéos et tous les sons fonctionnent ainsi.

On a dit que le format était en quelque sorte la langue dans laquelle était écrit le fichier. Pour pouvoir lire ce fichier, l’ordinateur doit donc parler sa langue. Rassurez-vous, il n’aura pas besoin de faire 3 ans de fac pour parler approximativement, non, il nous suffira de lui donner les références du format, un outil pour le parler et en quelques secondes il peut lire ces fichiers qu’il ne pouvait pas avant.

Cet outil pour lui apprendre de nouvelles langues, pour lui permettre de lire de nouveaux formats (ou de nouvelles évolutions de formats connus) ça s’appelle un codec. Codec signifie Codeur / Décodeur. Il en existe une multitude, autant qu’il existe de formats et d’évolutions. Le point rassurant c’est qu’ils sont rétro-compatibles. Ils pourront prendre en charge les versions plus anciennes d’encodage. Mais il y a quand même de quoi s’y perdre. Heureusement il existe des packs de plusieurs codecs, ce qui va nous simplifier grandement la vie. Ils s’installent

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comme des logiciels et nos lecteurs peuvent ensuite lire le format qui nous posait problème (à supposer que le codec dont on avait besoin soit dans le pack).

Il existe même quelques packs qui permettent de lire la quasi-totalité des fichiers audio ou vidéo, une recherche Google avec les mots clés que je vais vous donner vous permettra de trouver rapidement votre bonheur :

Satsuki Codec Pack ; Matroska ; Combined Community Codec Pack (CCCP Project).

Il existe en plus de cela des lecteurs qui eux n’ont pas besoin de codecs et lisent quasiment toutes les vidéos, comme VLC par exemple.

Cela dit, si vous pouvez lire toutes les vidéos aujourd’hui, demain ça sera une autre affaire. Les formats auront encore évolué ! Il faudra donc régulièrement rechercher les dernières versions de notre lecteur sans codecs ou de nos packs de codecs.

V. Gérer les programmes.Sur votre ordinateur, les programmes, c’est comme les documents : s’il y en a trop, ou s’il sont mal rangés, ça va ralentir la machine et/ou vous faire perdre un temps fou ! Mais leur gestion est un peu plus délicate que celle de simple documents. En effet un programme, c’est en fait la plupart du temps des dizaines de fichiers qui constituent la chaine d’instructions qu’il doit suivre (un programme, dans sa définition la plus basique, c’est une séquence ordonnée d’instructions, d’opérations). Ces fichiers lui sont indispensables et seront parfois dispatchés un peu partout sur le disque.

En plus de cela, le programme va s’inscrire dans la ‘Base de Registre’. C’est une sorte de liste cachée qui gère le comportement de tous les contenus actifs de l’ordinateur (programmes, affichage de l’OS etc., pas les fichiers, ils sont passifs) on n’y accède que très rarement, voire jamais et en plus pas facilement, en effet tout manipulation y est délicate et risquée, à moins de savoir exactement ce que l’on fait, il vaut mieux le laisser tranquille. Cela dit, il est important de savoir que chaque programme y laisse une empreinte, même une fois supprimé, on appelle cela une ‘Clé de Registre’.

Si par exemple, vous installez un programme payant que vous pouvez essayer gratuitement pendant un certain temps, il va laisser une empreinte dans le Registre. Au bout de la période d’essai, vous vous dites, que vous allez l’enlever puis le remettre pour profiter à nouveau de l’essai gratuit, vous voulez tricher en somme. Et bien dans les ¾ des cas, le logiciel verra sa clé de registre et vous dira que c’est impossible, vous avez déjà profité de la période d’essai. Quand bien même vous avez tout supprimé, le Registre est là, et à moins de retirer la clé du logiciel, vous ne pourrez pas tricher... Cela dit, le registre fait bien plus que juste nous empêcher de grappiller des périodes d’essai, mais je ne vais pas vous embrouiller avec des détails techniques que je ne maitrise pas totalement moi-même :p.

Parlons d’abord des différents types de logiciels, nous verrons ensuite quels programmes courants utiliser pour exploiter les différents types de fichiers du chapitre précédent.

NOTE : Logiciel = Application = Programme. J’utiliserai les trois termes pour éviter les répétitions, mais ils désignent la même chose.

i. Les types de logiciels.

Il existe plusieurs types de logiciels et plusieurs façons de les classer. Il y a en fait deux mondes informatiques, deux philosophies diamétralement opposées.

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En premier lieu, il y a le monde apparent, celui qu’on veut nous laisser voir, celui qui nous est laissé à portée de main (je laisse un peu transparaitre mes opinions ici, ne m’en voulez pas :p). Ce monde c’est celui du commercial, du mercantile, voire du vénal ! C’est parfois justifié : pour créer un programme, a fortiori un programme complexe et lourd, il faut souvent toute une équipe d’experts et d’ingénieurs (jusqu’à plusieurs centaines pour les très, très gros logiciels) et ça prend parfois plusieurs années. Il faut bien que ces gens là puissent manger ! Il est donc naturel de les récompenser pour leur dur labeur. Mais ce monde est un monde d’argent et n’échappe pas aux dérives qui y sont liées. Chacun veut sa part du gâteau et surtout, il est hors de question de partager. Il en résulte des logiciels certes étudiés et efficaces mais élitistes, chers et contraignants. Certains éditeurs n’hésitent pas à violer les libertés individuelles pour protéger (cadenasser serait plus approprié) leur travail : mouchards, restrictions d’utilisation, incompatibilité voulue avec d’autres logiciels etc. ... Je ne donnerai pas de nom, mais un certain éditeur de systèmes d’exploitation très connu est pointé du doigt par l’U.E. à cause des ses pratiques de vente forcée et de concurrence déloyale. Il a déjà fait l’objet d’une condamnation aux Etats Unis suite à la loi Anti-trust mais profite d’un vide juridique en Europe.

Pour vous donner une idée des pratiques malsaines de ces éditeurs, parlons un peu de Palladium. Ce projet avait pour but de protéger les éditeurs de contenus (aussi bien programmes que vidéos, audios, etc.) en gros permettre une meilleure protection du droit d’auteur. Jusque là, pas de souci, initiative presque louable même. Dans la pratique, Palladium est une puce matérielle à l’intérieur de votre ordinateur qui ‘scanne’ le contenu de votre disque et vous interdit l’accès et la manipulation de fichiers non reconnus par le programme de protection. Palladium émet régulièrement des rapports à la RIAA (organisme de protection des droits d’auteurs aux States, notre Sacem en plus gros et plus agressif) pour ficher les personnes dérogeant aux règles d’utilisation des contenus et peut, au besoin, paralyser complètement la machine. Palladium nous force donc à jouer selon ses règles et surtout à ne posséder que le contenu qu’il veut bien qu’on possède et en l’occurrence payant ! Evidemment, ça a soulevé un tollé d’indignation de la part des utilisateurs et des instances dirigeantes (en Europe du moins) et le projet a été partiellement abandonné. Partiellement parce qu’il existe aujourd’hui quelque chose qui s’appelle HDCP (High Definition Content Protect = Protection de Contenu Haute Définition) et qui conserve quelques uns de ces principes. HDCP est implémenté dans des vidéos HD commerciales et ces vidéos ne sont exploitables que par un matériel compatible HDCP. Sur votre ordinateur vous avez besoin de plusieurs éléments pour lire une vidéo : la carte graphique, l’écran et accessoirement un lecteur HD-DVD ou Blu-Ray si la vidéo est sur ce support. Si l’un d’eux n’est pas compatible HDCP, vous ne pourrez pas lire la vidéo protégée ! Ceci dit, vous pourrez toujours télécharger la version non protégée pour la lire, et en toute légalité : vous avez payé l’original, mais c’est tout de même contraignant, et surtout très frustrant de ne pas pouvoir profiter de ce qu’on achète immédiatement. Bon, sachez tout de même que dans la pratique, la HD commerciale reste élitiste, les lecteurs physiques sont encore chers (un lecteur Blu-Ray ou HD-DVD coute encore plus de 150€, un lecteur DVD simple se trouve à moins de 20€ aujourd’hui), et les matériels récents sont de toute façon presque tous compatibles HDCP. Du coup... Ca ne sert à rien leur truc ! :p

Voilà en gros le monde qu’on vous laisse voir (et payer ! :p).

D’un autre côté, presque caché dans les entrailles d’internet, existe un monde de paix et de liberté, un monde tout rose où les oiseaux chantent et les enfants gazouillent. (Ndlr : ceci est une opinion tranchée et non dissimulée.)

Ce monde, c’est le monde du libre. De par le monde, des amateurs, des pros, des universitaires, bref des personnes in the know créent et partagent. Parfois ils se regroupent en initiatives : la Fondation Mozilla par exemple, ou encore Ubuntu, et travaillent comme ils peuvent, comme ils veulent pour proposer au monde des alternatives justes à ce que le commercial offre. Pour la plupart, surtout lorsqu’il s’agit d’initiatives individuelles ponctuelles, ils ne sont pas rémunérés et leurs produits sont gratuits. Parfois, ils feront des appels au don, ou, comme pour la fondation Ubuntu seront financés par un généreux mécène. Il existe même des éditeurs commerciaux qui ont conservé leur morale et leur générosité : l’éditeur de jeux français Nadeo édite des jeux payants, mais sort aussi régulièrement des jeux certes plus légers en contenu, mais gratuits, et surtout dignes des grandes maisons (pas bâclés parce que c’est

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gratuit). En plus de cela, les versions exhaustives sont vendues à des tarifs plus que raisonnables : entre 20 et 30€ dès leur sortie quand les autres se situent plus aux alentours des 60€. Cela leur a d’ailleurs valu un franc succès : une communauté de plus de 6 millions de joueurs en gratuit et environ 2 millions sur la version payante et leur jeu sert de pilier à la Coupe du Monde de Jeux Vidéo (épreuve dominée par les Français depuis trois ans, cocorico ! :p).

Cela dit, ce monde n’est pas tout rose. Il a lui aussi ses revers, même si beaucoup moins conséquents.

Le premier, c’est que des gens vont se ‘déguiser’ en gentil développeur libre, et finalement vont faire payer le produit après période d’essai, ou vont limiter les fonctions disponibles tant qu’on ne paye pas, et en plus vont protéger leur travail, interdisant les modifications ou adaptations. C’est finalement bien naturel, et généralement, les prix restent raisonnables. Ces logiciels s’appellent shareware. A côté, on a le freeware, totalement gratuit mais néanmoins protégé. Le totalement libre, lui, ne protège pas, il partage, là est la nuance.

Le deuxième petit inconvénient est qu’il existe des myriades de ces logiciels pour faire tout et n’importe quoi, et bien souvent, il faut s’armer de patience et de mots clés bien sentis pour trouver ce qui nous convient. Autant avoir une idée extrêmement précise de ce qu’on cherche avant de se lancer, sinon, on peut très vite y laisser sa journée !

Le dernier inconvénient concerne surtout les petits développeurs amateurs. Ce sont des amateurs, et par définition pas des pros. Leurs produits peuvent donc comporter des failles, montrer des dysfonctionnements. Et en règle générale, ils ne sont pas aussi complets et ‘bien foutus’ qu’un logiciel commercial. Ils tentent simplement à leur échelle de pallier les manques ou de contrer les abus des commerciaux.

Cela dit, c’est un bien maigre prix à payer si on considère les tarifs exorbitants des éditeurs commerciaux. Et pour ne pas se tromper, on peut toujours se fier aux grandes initiatives les yeux fermés.

Il est donc aujourd’hui possible d’exploiter un ordinateur pour n’importe quelle tâche totalement gratuitement et légalement ! Et croyez moi, il est de ces petits logiciels qui vous facilitent tellement les choses que vous ne pouvez résister et faites un petit don à l’auteur !

ii. Quelques logiciels courants.

Nous allons donc voir quelques logiciels courants que vous pourrez utiliser (ou utilisez déjà) sur votre machine. Pour chacun d’eux, je vais essayer de vous donner la version commerciale (son tarif) et son équivalent libre (et gratuit).

Pour les suites bureautiques, on en a déjà parlé, on a la suite Microsoft Office (60 à 180€) et OpenOffice.org.

Les lecteurs multimédia (audio/vidéo/parfois image) : Il existe une flopée de lecteurs commerciaux tels que WinDVD, Real Player ou autres dont la liste est aussi longue qu’ils sont inintéressants. Les lecteurs multimédia ont été les premières cibles des développeurs libres et les gratuits sont aujourd’hui plus complets et plus performants que les payants ! Microsoft laisse même son Windows Media Player en téléchargement gratuit depuis son site. De toute façon, il est inclus dans Windows. WMP est à mon sens très intéressant du fait de sa prise en charge de tous les fichiers, on a un seul lecteur pour les videos, la musique, les images, et pour sa gestion de bibliothèque intuitive, visuellement réussie et facile à utiliser. Il contient bien entendu des méthodes de protection peu louables mais on peut aisément les désactiver. Les rendus tant visuels que sonores sont plus que corrects. La dernière version, WMP 11, est une véritable réussite. Voilà, moment historique, j’ai complimenté Microsoft... Il n’existe à ma connaissance pas d’alternative libre aussi complète. Ceci dit, on peut trouver des lecteurs séparés pour chaque type de fichier.

Pour l’audio, le très répandu WinAmp fonctionne bien. Un de ses énormes atouts est qu’il est entièrement personnalisable. Une communauté très importante de développeurs met au point un nombre incroyable de skins

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(=peau en anglais) qui ne se contentent pas de modifier juste l’apparence du lecteur mais offrent parfois des fonctionnalités supplémentaires. Du coup, il s’adapte à tous les utilisateurs. Bien sur, il y en a d’autres, mais celui ci est le plus connu, le plus complet et très maintenu.

Pour la vidéo, on va avoir plus de choix. Le désormais célèbre VLC a ceci de pratique qu’il n’a pas besoin de codecs. Les rendus sont corrects et la plupart des formats sont gérés. Media Player Classic est encore très utilisé, et pour cause : il reprend l’interface des premiers WMP et est donc très abordable, mais l’intéressant est le rendu d’une qualité exceptionnelle. Couplé à l’écran qui suit, ou redirigé sur la télé, on arrive (selon l’encodage bien sur) à une expérience digne d’un home cinema. D’ailleurs les dernières versions se sont vues renommées en Media Player Classic Home Cinema. Ce lecteur est inclus dans les packs de codecs les plus utilisés (Satsuki, Matroska, CCCP).

Pour les images, il existe une quantité impressionnante de visionneuses qui n’a d’égal que leur inutilité. En effet, vous avez déjà dans votre système d’exploitation les outils qui vous permettent de visualiser presque tous les types d’images.

Les logiciels de création : dessin, 3D, musique, sites internet etc.

La société Adobe édite une suite complète de CAO/DAO (Conception / Dessin Assisté par Ordinateur) suite au rachat de la société Macromédia : Adobe Creative Suite en version 4 (Adobe CS4 de 1200 à 4000€). Cette suite contient plusieurs logiciels pour lesquels les équivalents gratuits sont un peu moins complets ou performants. Adobe édite des logiciels pro. A notre niveau, les logiciels gratuits offrent déjà suffisamment de fonctions pour nous permettre de nous adonner aux joies de la DAO amateur. Les voici :

Adobe Photoshop (à lui seul + 1000€) : Dessin numérique, retouche d’images, animation 2D, édition visuelle Web. Son équivalent libre et gratuit est TheGimp, presque aussi complet.

Adobe Illustrator : dessin vectoriel, pseudo-3D. Equivalent : InkScape.

Adobe Flash : dessin vectoriel, programmation d’applications, notamment Web et/ou portables. Exclusif et propriétaire, sans équivalent gratuit.

Adobe Dreamweaver : Conception de sites internet (WYSWYG*). Equivalents aussi nombreux qu’inutiles (à mon sens).

Voilà pour les principaux logiciels de la suite Adobe, elle en contient d’autres, mais comme on l’a dit, c’est une suite professionnelle, et ces autres logiciels n’ont que très peu d’intérêt au niveau amateur et sont de plus assez complexes pour nécessiter des formations aux entreprises qui les utilisent.

La 3D : Maya, 3DS Max (+ de 3000€ chacun) sont très complets et très puissants. Là aussi, il s’agit de logiciels pro donc pas forcément abordables ni pour nos bourses ni pour nos compétences. Dans les gratuits, on peut citer Blender finalement assez simple d’utilisation et très documenté et Cinema 4D.

La musique : FruityLoops Studio (dont j’ignore le prix) est très simple et très abordable même pour qui ne connait rien à la musique. Steinberg’s Cubase SX (+ de 3000€) plus pro, réservé aux – riches – connaisseurs. Je ne vois pas d’équivalent gratuit mais il en existe surement.

La création Web : tout ce dont on a besoin en création web, c’est d’un navigateur et d’un éditeur de texte, n’importe lesquels font l’affaire. Je reparle des navigateurs ensuite, mais pour l’éditeur de texte, NotePad++ est le plus connu et tout indiqué : il offre une coloration syntaxique adaptée au code (entre autres petites fonctions sympa).

Les navigateurs internet : directement dans Windows, téléchargeable sur le site de Microsoft gratuitement, c’est Internet Explorer (IE). Au grand dam des développeurs consciencieux (nous verrons pourquoi plus tard), c’est le plus

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répandu. Qui connait quelque peu les pratiques et usages d’internet vous dira que ce navigateur est à proscrire. Préférons lui Mozilla Firefox (FF) : libre, gratuit, plus sécurisé, respectueux des standards, très fortement maintenu, il gagne du terrain et compte près de 20% de parts de marché aujourd’hui. Très marginal (moins de 0,5% de parts de marché) mais très agréable à l’utilisation, on trouve Opera. Enfin, débarqué en grande pompe il y a peu : Chrome, édité par la société Google. Je recommande fermement l’utilisation d’un des trois derniers (petite préférence pour Firefox) et l’abandon total d’Internet explorer. Si tout le monde utilisait un navigateur respectueux des standards (donc autre que IE) développer un visuel de site internet pourrait prendre moitié moins de temps (et je ne parle même pas des failles de sécurité, on en aurait pour la journée :p) !

Les anti-virus : chez nos amis les commerciaux, les mieux cotés et les plus efficaces sont Kraspersky (40/50€ pour un an) et BitDefender (50 à 80€ pour deux ans et 3 machines). Ils sont tous les deux extrêmement bons et simple d’usage, choisir est une question de goût à ce niveau là (petite préférence pour BitDefender édité par nos amis Roumains). Chez les gentils gratuits, celui qui tient le haut du tableau : Avast !. Avast ! est en fait gratuit dans sa version familiale mais payant dans sa version pro. Les fonctionnalités supplémentaires ne représentent pas de réel intérêt pour une machine domestique. Cela dit cette version gratuite arrive à un taux d’efficacité proche de ceux des meilleurs payants. Couplé à AdAware, vous aurez un ordinateur totalement sécurisé et débarrassé de logiciels de prospection pour 0€ TTC. Avast ! nécessite tout de même un enregistrement en ligne (mais ça ne prend que quelques minutes) à première utilisation ainsi qu’à chaque renouvellement de licence, tous les ans. C’est en effet un gratuit, mais pas libre. Mais qu’importe, on ne badine pas avec la sécurité ! :D En tout état de cause, les autres gratuits sont à proscrire, même s’ils se targuent d’être les meilleurs, c’est faux ! De même que toute la suite Symantec (Norton et consorts) qui, non content de vous faire payer, s’incruste dans votre ordinateur comme une tache de café sur un rapport important et ne vous protège pas totalement.

Voilà pour les principaux logiciels qui nous permettent d’exploiter les quatre grands types de fichiers. Je ne m’étends pas plus sur cette liste, on pourrait remplir des bouquins entiers...

Mais la sécurité, c’est un tout, nous en reparlerons au chapitre suivant.

iii. Installer, désinstaller, mettre à jour des logiciels.

Installer.

Comme je le disais au début de la leçon, c’est un petit peu plus délicat que de gérer de simples fichiers, mais ne vous en faites pas, ce n’est pas non plus insurmontable de difficulté. C’est en fait très simple lorsqu’on prend de bonnes habitudes.

Une habitude primordiale à prendre dès le départ consiste à toujours tout lire ! Ca parait bête comme ça, mais il y a tellement d’infos qui nous arrivent sur les boites de dialogue qu’on a vite fait de cliquer sur OK ou Suivant sans lire tout. Très souvent, on se retrouve embêté parce que soit on ne sait pas exactement ce qu’on vient d’accepter et donc ce qu’il s’est passé, soit il ne s’est pas passé exactement ce qu’on voulait. Donc même la boite de dialogue la plus bête, la plus improbable, la plus longue ou la plus ennuyeuse, lisez-la jusqu’au bout, toujours ! Ca vous évitera bien des mauvaises surprises. N’installez jamais un logiciel en faisant ‘Suivant’, ‘Suivant’, ‘Suivant’....

Une autre habitude à prendre est de ne jamais passer par l’installation automatique. Si, lorsque vous lancez l’installation d’un logiciel, vous avez le choix entre deux modes d’installation, choisissez toujours celui qui vous permet de gérer les éléments d’installation. Si le logiciel vous dit ‘Installation automatique’ ou ‘Installation Express’ ou encore ‘Installation Rapide’, ne vous faites pas d’idée, ça n’ira pas plus vite, c’est juste pour vous prévenir que

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vous n’aurez pas de choix à faire. Si au contraire vous avez quelque chose qui s’appelle ‘Installation Personnalisée’, ‘Installation Avancée’ ou ‘Installation en Mode Expert’ ou quelque chose du genre, choisissez ce mode d’installation. Vous pourrez les ¾ du temps, gérer les composantes à installer ou pas (parfois, c’est pas utile d’installer la prise en charge des diacritiques tchèques par exemple :p) et choisir l’emplacement d’installation.

Pour vous simplifier la vie et celle de votre ordinateur, l’emplacement d’installation (sous Windows) doit toujours commencer par C:\Program Files\. Si ce n’est pas le cas, faites en sorte que ça le soit, soit en explorant, soit en tapant l’adresse, selon ce que vous propose le programme d’installation.

Désinstaller.

Pour désinstaller un programme (ou supprimer un programme, c’est pareil mais légèrement inexact) vous avez parfois accès directement à la fonction dans le répertoire du programme. Dans le menu démarrer, là où vous accédez au-dit programme vous trouverez parfois une icône similaire à celle du programme mais qui s’appellera ‘Désinstaller’, ‘Supprimer’ ou ‘Uninstall’ qui vous permettra d’enlever le programme directement.

Exemple : NotePad++

Si ce n’est pas le cas, il faudra passer par le Panneau de Configuration, ouvrir la Liste des Programmes, et trouver celui qu’on désire supprimer. Vous aurez, après clic gauche sur ce programme, parfois deux boutons : Modifier et Supprimer. En fait, ‘Modifier’ ne sert à rien, il fait la même chose que ‘Supprimer’. Cliquez dessus et confirmez, votre programme se désinstalle.

Afin de faire une désinstallation propre, il faut ensuite supprimer les fichiers qui pourraient avoir échappé au programme de désinstallation : retrouver le dossier dans lequel était notre programme. Si vous avez pris la bonne habitude que j’ai décrite plus haut, c’est simple il doit se trouver dans C:\Program Files\. Localisez le dossier (vérifiez quand même que c’est le bon, sait-on jamais) et supprimez-le. Voilà, votre programme est supprimé. C’est là encore une habitude à prendre.

Petite astuce pour vous simplifier la vie : avant de désinstaller un programme, cherchez le dans le menu démarrer, faites un clic droit sur son icône : Clic droit >> Propriétés >> Rechercher la Cible. Cela vous ouvrira son emplacement dans une fenêtre, réduisez-la, et faites votre désinstallation comme dit plus haut. Une fois le programme de désinstallation terminé, vous n’aurez plus qu’à basculer vers votre fenêtre ouverte plus tôt, vérifier que des fichiers

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ont été supprimés (ça veut dire que vous avez désinstallé le bon programme), remonter d’un niveau (accéder au dossier parent) puis le supprimer. Ca vous évite d’avoir à fouiller ‘Program Files’ si vous n’êtes pas sur du dossier.

Mettre à jour un programme.

Lorsque vous avez un programme et en obtenez une nouvelle version, vous faites une mise à jour. Il y a plusieurs façons de le faire : soit le programme le fait seul et régulièrement depuis internet, on appelle ça une mise à jour silencieuse, soit l’éditeur fournit une nouvelle version complète.

Dans le premier cas, c’est simple, il suffit de laisser faire le logiciel.

Dans le second cas, ça implique qu’on installe la nouvelle version. Là, on a plusieurs possibilités : si les deux versions cohabitent, autant désinstaller proprement la plus ancienne. Si la nouvelle version remplace la précédente automatiquement : méfiance ! Certains fichiers de la version précédente peuvent créer une instabilité du logiciel, auquel cas, une désinstallation propre au préalable est recommandée.

Cependant certains logiciels utilisent des fichiers spécifiques transmis de version en version et qui conservent des données utiles : nos préférences d’utilisateur (affichage, langue, etc.), les journaux d’utilisation (pratiques pour ordonner la chronologie d’un problème ou d’un projet) ou même la validité de votre licence d’utilisation (de moins en moins, trop facile à bidouiller :p)... Si tel est le cas, à l’issue de la désinstallation par le programme de désinstallation, il convient de regarder les fichiers restants dans le répertoire (dossier) et d’en faire un backup (=copie de sauvegarde) dans un autre emplacement pour pouvoir les remettre au cas où la nouvelle installation les écraserait. C’est le seul cas où vous n’aurez pas de désinstallation propre à effectuer.

La désinstallation propre a plusieurs buts : éviter l’accumulation de ‘fichiers fantômes’ et donc gagner en espace disque ainsi qu’en stabilité et éviter la réutilisation de fichiers anciens et susceptibles de rendre instables les nouveaux.

Cela dit, même en faisant ainsi, la désinstallation n’est pas totale. Pour qu’elle le soit vraiment, il faudrait également fouiller le Registre et supprimer les Clés correspondant à notre programme désinstallé. Ce qui n’est ni facile, ni sans danger. Pour les maniaques, il existe des petits logiciels sympas qui vont scanner le Registre et supprimer les Clés inutiles : Registry Mechanic, Registry Cleaner et bien d’autres.

Dernière recommandation à observer : il n’est non seulement pas nécessaire mais en plus fortement déconseillé d’avoir plusieurs logiciels pour faire la même chose. Ca ne sert à rien d’avoir 3 lecteurs audio par exemple, ni d’avoir 2 logiciels de gravure de cd/dvd, un seul de chaque suffit. Choisissez celui qui vous convient le mieux et supprimez les autres s’ils font la même chose : gain de place sur le disque et gain de stabilité du système. De plus, certains logiciels se montrent agressifs envers leurs concurrents et installer un programme qui fait la même chose qu’un autre déjà présent peut poser des problèmes de conflits, par conséquent : rendre la machine instable, les-dits logiciels inutilisables. C’est surtout valable pour les logiciels faisant appel à des ressources matérielles particulières et observant les parties critiques du système : logiciels de gravure, anti-virus, tout soft de maintenance etc.

Le seul moment où on aura besoin de plusieurs logiciels semblables, c’est lorsqu’on fera de la programmation web et qu’il faudra vérifier le comportement de notre page sur les différents navigateurs les plus répandus.

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Voilà, si vous suivez ces recommandations, votre ordinateur vous en remerciera. Vous aurez déjà largement empiété sur le chapitre suivant en rendant votre machine plus stable et plus réactive.

VI. Maintenir Windows stable.Vous allez voir, ce n’est pas une mince affaire ! Mais tout n’est question que de bonnes habitudes à prendre, si vous avez les bons réflexes, vous roulerez sans même y penser.

Tout d’abord, sachez qu’un Windows mal entretenu n’a une durée de vie que de 3 mois. Au delà, des problèmes commencent à apparaître et vers 6 mois, ils sont assez nombreux pour nous faire devenir chèvre ! De plus, le matériel sera plus sollicité, parfois poussé dans ses derniers retranchements ce qui, du coup, réduit aussi la durée de vie de la machine.

Un ordinateur entretenu sur les plans logiciel et matériel peut tourner 10, 15 voire 20 ans sans souci !

Quelle que soit votre configuration logicielle, l’entretient matériel est très simple : tous les 6 mois, voire tous les ans si la machine ne tourne pas beaucoup, il suffit d’ouvrir le capot et de passer un coup d’aspirateur à l’intérieur. Les ventilateurs sont de véritables attrape-poussière et s’ils sont trop poussiéreux, ils n’évacuent plus correctement la chaleur : risque de surchauffe, voire de détérioration du matériel. Il faut donc bien insister sur les ventilateurs et enlever le plus de poussière possible, même les gratter avec un cure-dent au besoin et aller déloger la poussière des radiateurs sous les ventilos. Attention cependant à ne rien toucher d’autre que les ventilateurs ! Un câble déplacé ou un condensateur plié et votre machine peut tomber en rideau ! C’est une opération délicate qui demande une certaine patience et de la délicatesse mais elle n’en est pas moins nécessaire. Combien d’ordinateurs ai-je vu terminer leur vie sur une surchauffe à cause d’un simple ventilo obstrué !

L’entretient logiciel est en revanche un peu plus compliqué. On a déjà vu dans le chapitre précédent quelques bonnes habitudes à prendre, vous allez devoir en prendre d’autres et je vous donnerai quelques astuces pour vous simplifier la vie.

Pour commencer, oubliez tous les logiciels de maintenance tiers. Windows contient des outils pratiques et relativement efficaces. Ce ne sont peut-être pas les meilleurs mais par expérience je me suis rendu compte que Windows acceptait mal qu’un autre s’occupe de la maintenance à sa place. Cela crée de l’instabilité, des conflits et de graves incohérences (du genre programmes supprimés toujours apparents etc.). Pas toujours, mais très souvent.

Tout d’abord, parlons de l’entretient local (hors internet) et nous verrons ensuite comment prévenir les attaques extérieures.

i. Entretient local.

On a déjà vu une grosse partie de l’entretient local. Des tonnes de fichiers dispersés sont une véritable plaie et pour nous et pour la machine. Maintenant, vous savez ranger, classer, retrouver vos fichiers, cela ne devrait plus poser de problèmes. De même, nous avons vu les bonnes habitudes à prendre lorsqu’on installe un programme : toujours mettre le dossier d’installation dans C:\Program Files\, choisir les composantes à installer etc.

Néanmoins, malgré toutes ces précautions, il se peut que ce soit un peu le bazard dans votre ordinateur, les fichiers fleurissent parfois plus vite que nous pouvons les ranger. Le tout est de ne pas laisser ce bazard s’étendre à tout l’ordi.

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Petite astuce : faites vous un dossier ‘Vrac’ ou ‘Standby’ ou peu importe son nom et placez-le de façon à le retrouver facilement : dans ‘Mes Documents’ ou sur le bureau par exemple. Dans ce dossier, vous ‘balancerez’ tous les documents que vous n’avez pas le temps de classer ou ranger ou dont vous ne savez que faire. Dans ce dossier, vous pourrez laisser autant de bazard que vous voulez, il est fait pour ça. Ceci dit, allez faire un tour à l’intérieur de temps en temps pour ranger tous ces documents en vrac aux bons emplacements (i.e. ceux que vous aurez définis) ou supprimer ceux que finalement vous ne souhaitez pas conserver. Mine de rien, vous verrez que ça se remplit vite et qu’un bon coup de ménage s’impose régulièrement et plus vous le faites régulièrement, moins ça prend de temps. Le gros intérêt de ce dossier est avant tout de confiner le désordre. Vous vous autorisez un seul dossier où tout pourra être en vrac, mal rangé, pas classé... et tout le reste de votre machine respire l’ordre et l’organisation.

La Defrag.

On a parlé au début de la leçon de ‘Défragmentation’. Les fichiers sont souvent ‘découpés’ et dispersés à travers le support physique. Il convient de régulièrement sinon recoller au moins rassembler les morceaux. C’est la défragmentation, ‘défrag’ pour les intimes :p. Pour ce faire :

Menu Démarrer >> Programmes >> Accessoires >> Outils Système >> Défragmenteur de disque

Faites une ‘Analyse’ avant tout, histoire de voir. Le défrag est une opération dont la durée est très variable. Elle dépend de la taille du/des disque(s), du nombre de fichiers, de la vitesse de transfert de données du disque et de la puissance du processeur. Autant de paramètres qui font qu’il est quasi impossible de prédire la durée d’une défrag, elle peut aller de 10min (machine très performante et petit disque) à toute une journée (machine lente et gros disque). Comme ça peut être très long, il vaut mieux vérifier si l’opération est vraiment nécessaire, d’où l’analyse.

Nouveauté Vista : la défrag est programmable (je viens de le voir :p). Par défaut, elle se fait une fois par semaine. Et apparemment, c’est plutôt silencieux*, je ne m’en étais même pas rendu compte. C’est plutôt sympa, c’est une chose de moins qu’on a à faire à la main, et comme c’est très régulier, ça ne prend ni grosses ressources ni beaucoup de temps (apparemment). Autre nouveauté : une fois la programmation de la défrag interrompue, le défragmenteur analyse automatiquement, plus besoin de lui demander. Ceci dit, tout ce qu’il dit c’est ‘Oui, il faut défragmenter’ ou ‘Non, pas besoin de défragmenter’.

Pour XP, le défragmenteur est un peu plus visuel. Il faut lui dire d’analyser, mais il nous montre un graphique des disques et donne son avis.

Quoi qu’il en soit si le défragmenteur vous dit ‘Vous devriez défragmenter ce disque/volume’, c’est que vous devriez défragmenter ce disque ! Très important : une fois la défrag lancée, il ne faut surtout pas utiliser la machine, il faut absolument le laisser faire sans interférer. En effet, les fichiers sont en mouvement physique, si vous appelez un fichier qui se trouve en cours de déplacement cela peut avoir de fâcheuses répercussions, au mieux vous perdez le fichier en cours, scénario catastrophe : dommages irréversibles sur le disque dur. Soyez donc sur de ne pas avoir besoin de la machine pour un moment avant de lancer la défrag.

Astuce : lancez-la pour la nuit, comme ça, vous êtes sur que personne ne viendra la perturber et au petit matin, votre disque dur aura pris un grand bol d’air frais.

Autre détail important : le défragmenteur se réserve un espace sur le disque dur pour collecter les morceaux de fichiers les recoller / rassembler et ensuite seulement les renvoyer à un emplacement fixe. Cet espace représente 15% de la capacité du disque. Si vous avez moins de 15% du disque libre, vous pouvez forcer la défrag, mais du coup, il se peut qu’il n’y ait pas suffisamment d’espace pour recoller les morceaux des plus gros fichiers, ces derniers

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risquent de se corrompre par données manquantes, certains fragments étant ‘passés à la trappe’. Cela dit, c’est très rare, surtout avec les disques de grande capacité que nous avons dans nos machines aujourd’hui, mais si vous commencez à descendre sous les 10% d’espace libre, méfiez-vous, préférez faire un peu de place avant de place avant de lance la défrag : gravez quelques fichiers volumineux sur cd ou dvd ou stockez les sur un autre volume afin de vous approcher au plus près des 15% requis, c’est plus sûr.

Le registre.

Le registre, on l’a dit, c’est la partie (un peu) cachée de l’OS qui gère les contenus actifs et notamment les programmes. Il arrive fréquemment qu’on installe et qu’on désinstalle des programmes. Chacun d’eux inscrit sa clé dans le registre. Sur un Windows de plus de 6 mois qui a vu défiler de nombreux programmes, il se peut que le registre soit encombré de clés devenues inutiles. On peut les supprimer à la main, mais ce n’est pas recommandé, il faut identifier exactement la clé et les sous-clés à coup sûr : supprimer la mauvaise clé peut engendrer la paralysie totale de la machine !

Rassurez-vous non seulement cette opération n’est obligatoire que si la machine montre des signes de ralentissement malgré une analyse de défrag négative mais en plus il existe une myriade de petits logiciels qui le font très bien pour nous et de manière sûre. Je vous conseille Registry Cleaner ou Registry Mechanic. Malheureusement, ces derniers sont payants mais ils offrent une période d’essai, et comme nettoyer le registre n’est pas une opération qu’on réalise tout les jours, mais plutôt une fois par an, vous pouvez en utiliser un des deux pendant la période d’essai puis, l’année suivante, essayer l’autre ou une nouvelle version.

La Restaur Système / Le Ghost.

Vous avez installé un logiciel qui plante ? Qui rend la machine instable ? Que vous ne parvenez pas à désinstaller ? Pas de panique si vous possédez une version de Windows supérieure à 2000, vous pourrez effectuer une ‘Restauration Système’, ‘Restaur’ pour les intimes.

Menu Démarrer >>Programmes >> Accessoires >> Outils Système >> Restauration Système

A chaque fois que vous installez un nouveau logiciel Windows créé ce qu’il appelle un ‘Point de Restauration’, il le fait également spontanément à intervalles réguliers. Le Point de Restauration enregistre les paramètres de l’ordinateur et son état précis avant de procéder à l’installation du programme. Ainsi, si l’installation devait échouer ou poser problème, il vous suffit de trouver dans le calendrier la date du point de restauration correspondant pour remettre l’ordinateur dans le même état qu’avant. On choisira évidemment une date pour laquelle on sait que la machine était stable. L’outil de réstaur vous le dira, mais sachez avant de vous lancer que les fichiers créés ou arrivés après le point de restauration ne seront pas supprimés, votre ordinateur ne sera restitué comme il l’était à la date choisie que dans sa configuration logicielle.

Attention : Pour les versions de Windows antérieures à Vista, le disque dur doit disposer d’une partition (division) de restauration de 8GB minimum. De la même façon que le défragmenteur, l’outil de restauration utilisera cet espace pour stocker des données en attendant de les restituer. La partition ne doit pas être formatée. En théorie si votre OS a été installé correctement, vous devez avoir de cette partition. Cela dit, en de rares occasions, ce n’est pas le cas, et l’outil de restauration ne pourra pas être utilisé. Quoi qu’il en soit, ne cherchez pas cette fameuse partition, vous ne la verrez pas dans l’OS, n’étant pas formatée comme le reste du disque elle n’apparait pas. Et c’est bien normal, elle est très importante pour le système et ne peut souffrir d’interférences dues à des fichiers stockés à son emplacement.

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Mais rassurez-vous, si la restaur ne marche pas pour vous, il y a une autre solution : le ghost. Ghost en anglais, ça veut dire ‘fantôme’. En gros un ghost est une empreinte de l’ordinateur à un moment précis. Vista propose un outil de création de ghost, pour les versions antérieures il faudra utiliser un logiciel adapté. Les heureux (notez l’ironie mal dissimulée) possesseurs d’une suite Norton Security pourront utiliser Norton Ghost. Les autres se rabattront avec joie sur Nero qui propose une création de ghost très abordable ou encore Clone CD un tantinet plus technique ou encore sur la tripotée de petits softs (=logiciels) libres. Dans certains logiciels, un ghost s’appellera ‘CD/DVD de Restauration’. En fait sur un/plusieurs CD ou DVD on va graver l’état dans lequel se trouve l’ordinateur à un moment précis. Autant choisir un moment où la machine est stable et propre :D. Le jour où l’ordinateur montre des signes de dysfonctionnement, il suffira de démarrer sur ce CD / DVD de restauration ou ghost et de suivre les instructions. C’est une opération qui prend un peu plus de temps qu’une simple restaur système et qui va supprimer tout ce qui se trouve sur le disque dur pour réinstaller la configuration exactement identique au moment du ghost. Les fichiers arrivés entre-temps seront donc supprimés. Si vous pouvez et si vous voulez, il vous faudra les sauvegarder sur un autre support : un autre disque, une clé usb, un disque dur externe, un cd / dvd etc. avant de lancer la restaur par le ghost.

Les attaques virales.

Et non, les virus, ce n’est pas que sur internet ! C’est évidemment là qu’ils se propagent le plus vite, mais ils passent également par le transfert de fichiers. Si quelqu’un vous donne des fichiers ou des programmes dont vous n’êtes pas sûr de l’origine exacte, il est sage de faire une analyse virale de ces objets avant de les utiliser.

Très bon antivirus et gratuit, je vous conseille vivement Avast! Un de ses avantages est qu’il s’insère dans le menu contextuel (i.e. sous clic droit). Avant même de transférer les objets du support à votre disque, analysez le support (clé usb, disque externe, cd / dvd, peu importe). Ouvrez le poste de travail et sur l’icône du support en question : clic droit >> Analyser avec Avast! . Laissez le faire, il vous dira ensuite si tout est clean ou s’il y a un fichier infecté.

S’il devait y avoir un fichier infecté, pas de panique ! Evitez à tout prix le fichier infecté, ne l’affichez même pas, certains virus s’activent à la moindre sollicitation du fichier, le simple fait d’afficher son icône peut l’activer. Si vous pouvez accéder aux fichiers sains sans avoir à afficher le fichier infecté, pas de souci, allez-y, sinon, laissez tomber. Si tel est le cas, et que le fichier infecté est sur un CD ou DVD non réenregistrable, jetez-le. S’il se trouve sur un autre type de support : clé USB, disque dur externe etc. laissez l’utilitaire Avast! se charger de sa suppression. S’il se trouve sur un CD, DVD réinscriptible, effacez le support. Il faut à tout prix éviter la contamination du disque dur principal !

NOTE : Certains virus sont très récalcitrants et l’utilitaire anti-virus ne pourra pas toujours effectuer les opérations qu’il souhaite sur un support amovible. Si vous rencontrez ce genre de souci, voici la marche à suivre :

Ouvrez le Poste de Travail, cliquez droit sur l’icône du support (cd rw/ clé usb / carte mémoire etc.) et choisissez ‘Formater’. Une boite de dialogue apparait, choisissez à nouveau ‘Formater’, évitez le ‘Formatage Rapide’, moins sûr. Cette opération effacera toutes les données présentes sur le support et en théorie, le virus également.

Si toutefois le virus devait réapparaître après formatage, formatez à nouveau. Si c’est encore un échec, vous pouvez jeter le support. Dans 90% des cas, les garanties constructeurs et / ou distributeurs ne couvrent pas ce risque et faire appel à un pro vous reviendra aussi cher que d’acheter un nouveau support...

ii. Entretient réseau et internet.

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Là, l’entretient sera avant tout préventif. En effet, si un problème (notamment viral) se montrait, on couperait simplement les connexions et travaillerait en local pour le régler. Nous allons avoir besoin de plusieurs outils pour prévenir les attaques extérieures.

Aujourd’hui, nous sommes presque tous équipés de modems-routeurs* : Livebox, Freebox et compagnie. A la différence des modems classiques, ils ne se connectent pas à la demande (sauf si on leur demandait de le faire) mais sont en permanence reliés au réseau Internet. Et on les appelle routeurs car ils supportent le réseau local : il est possible de relier plusieurs machines à ces modems-routeurs (liaison filaire ou wi-fi). Même lorsque nous ne surfons pas sur la toile, l’ordinateur est relié à Internet et émet et reçoit des informations. Il est donc nécessaire de filtrer les entrées et sorties de l’ordinateur mais aussi de disposer des outils adéquats au cas où quelque chose passerait entre les mailles.

Le Pare-Feu / Firewall.

Le pare-feu ou firewall en anglais est devenu indispensable aujourd’hui.

Vos ordinateurs sont reliés en réseau au modem-routeur qui lui est relié à Internet. Contrairement à un modem classique, le routeur ‘route’ les signaux : il les distribue aux machines concernées. Il leur attribue à chacune une adresse réseau du type 192.168.x.x, x étant un nombre compris entre 0 et 255 (en théorie, il est donc possible de relier 256x256 machines sur le réseau soit 65536). En général le routeur se réserve l’adresse 192.168.1.1 et les machines vont en suivant. C’est ainsi que le routeur sait à quelle machine il doit délivrer telle ou telle information. C’est un peu comme un centre de tri de la poste si vous voulez. C’est donc un intermédiaire entre vous et l’internet.

Mais pour délivrer des informations à une machine, connaitre son adresse ne suffit pas, il faut également savoir par quelle porte entrer. Un ordinateur classique en possède 65536. Ce sont autant d’invitations à entrer pour les informations néfastes. Ces portes s’appellent des ports. Oui, je sais, c’est dingue ! Et on peut entrer ou sortir de ces ports, de plusieurs manières différentes. La direction et la façon dont les signaux sont transmis s’appelle un protocole.

Exemple : visiter une page internet utilise le protocole http (Hyper Text Transfer Protocol) et passe par le port 80 par défaut aussi bien en ‘descendant’ (depuis internet vers la machine) qu’en ‘montant’ (depuis la machine vers internet). Si votre machine possède l’adresse 192.168.1.12 (par exemple), le routeur enverra le signal non seulement à cette adresse mais indiquera aussi par quelle porte il doit passer : la porte 80. L’adresse complète sera alors 192.168.1.12:80.

Si on prend l’exemple du protocole ftp (File Transfer Protocol) qui permet de transmettre des fichiers sur le réseau Internet, on utilisera par défaut le port 26. Notre fichier partira de ou sera envoyé à 192.168.1.12:26.

Ces ports 26 et 80 et quelques autres sont toujours ouverts. Ils correspondent à des protocoles très utilisés et connus, si autre chose que ce qui est prévu par ces protocoles tentait de passer, la porte se refermerait dessus. On n’a donc aucun intérêt à changer ces ports pour des moins populaires.

Cela dit, il reste plus de 65000 ports qui ne sont pas dédiés à un protocole particulier et donc susceptibles de tout laisser passer. Nous avons donc besoin d’un outil qui ouvrira et fermera ces ports à la demande, ou ouvrira et fermera certains ports choisis en permanence. Cet outil, c’est le Pare-Feu.

Il existe deux types de pare-feux : matériel et logiciel.

Votre routeur est un pare-feu matériel : ce périphérique gère les entrées et sorties des signaux et les distribue aux machines concernées. Donc si vous avez une des ces fameuses ‘box’ ou quelque chose d’équivalent, vous avez déjà un pare-feu et donc une protection matérielle.

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De plus si votre ordinateur est équipé de Windows, vous avez également un pare-feu logiciel : le pare-feu windows. Nous n’étudierons pas ce pare-feu pour la simple raison qu’il est inutile si on a un routeur ou un anti-virus avec pare-feu. De plus plusieurs pare-feux logiciels peuvent créer des problèmes, des conflits. En effet si un des pare-feux décide d’ouvrir un port et que l’autre veut le laisser fermé, ça va poser problème, un port ne peut pas être ouvert et fermé en même temps, logique implacable. Si votre anti-virus possède un pare-feu (parfois appelé firewall) désactivez celui de Windows :

A partir de XP SP2 : Dans le Panneau de Configuration : ouvrez le Centre de Sécurité et désactivez le Pare-Feu Windows.

Avoir un pare-feu matériel et un pare-feu logiciel n’est par contre pas gênant, au contraire. Les infos sont filtrées une première fois par le routeur qui décide si oui ou non elles peuvent se rendre à telle adresse par tel port, puis une fois arrivées à la machine, le pare-feu logiciel effectue un nouveau filtrage pour être sûr. Les ports peuvent être ouverts dans l’un et fermés dans l’autre, ça ne pose aucun souci, ce ne sont pas les mêmes, ils sont sur deux machines différentes (le routeur est ici considéré comme une machine, d’ailleurs il a une adresse réseau bien à lui). Ceci dit, pour que les signaux qu’on souhaite laisser passer arrivent correctement, il est nécessaire d’ouvrir les ports des deux firewalls.

Attention toutefois, le pare-feu ne protège pas des virus, il ne sert qu’à distribuer les informations et à boucler l’accès à votre machine par les ports et/ou protocoles non-autorisés. Les virus utilisent souvent des protocoles courants pour passer et le pare-feu ne peut rien contre eux à part les bloquer s’ils tentent de passer par un port fermé (ce qui évidemment est rarement le cas).

L’antivirus.

C’est lui qui va se charger d’intercepter les virus qui passeraient au travers du pare-feu. Bien souvent, et c’est le cas d’Avast!, l’anti-virus est couplé au pare-feu, du coup il sait exactement et immédiatement ce qui passe, quand ça passe, et ce qu’il faut en faire. Les ¾ du temps, il n’aura même pas besoin de votre intervention.

Un virus est un programme, comme n’importe quel programme, mais à vocation néfaste : il va chercher à endommager vos données voire votre machine. Ne me demandez pas l’intérêt de leur existence, je risquerais de vous répondre qu’ils sont là pour faire tourner l’industrie de l’anti-virus...

Ils peuvent parfois se révéler extrêmement dangereux : certains font ‘disparaitre’ les disques durs qui deviennent alors inutilisables, d’autres surchargent le processeur de calculs et provoquent sa surchauffe et bien d’autres joyeusetés. Ils peuvent causer des dommages matériels irréversibles.

Les virus d’aujourd’hui ont un peu évolué dans leur philosophie, l’idée n’est plus seulement d’endommager la machine ou les données du receveur mais également d’en tirer profit. Ils se font donc extrêmement discrets et se cachent parfois là où on ne les attend pas : dans une photo, dans un morceau de musique ou même dans un innocent document Word, c’est ce qu’on appelle des Trojans ou Chevaux de Troie. Il est donc primordial d’avoir un anti-virus performant. Et, du fait de la constante évolution des techniques et des programmes, il est également indispensable que cet anti-virus soit à jour.

Les virus ne font pas qu’évoluer et se déguiser, servant d’autres buts, ils se diversifient. Ainsi, depuis quelques années sévissent des petits programmes qui ont des buts bien précis et qu’on n’appellera pas virus parce qu’ils ne chercher pas à endommager quoi que ce soit. Ces sont les malwares. Ces petits programmes se divisent en deux catégories distinctes : spywares et adwares.

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Traduction rapide : spyware = logiciel espion. Ces petits programmes n’ont aucun intérêt à vous poser des problèmes, leur but est de collecter des informations sur votre machine. Tant qu’elle est en état de marche, ils pourront faire leur office. Bien sur, ils ne s’intéressent pas à votre prochain roman ni à votre collection de CD, non, ils cherchent des informations personnelles. Ces informations serviront à leur utilisateur à usurper votre identité, acquérir vos licences logicielles ou pire piller vos comptes en banque...

Les adwares (= logiciels publicitaires) ont un fonctionnement similaire mais leur but est tout autre. Ils collectent des informations concernant vos goûts, vos habitudes de travail, vos habitudes de navigation et peuvent aller jusqu’à collecter vos informations personnelles. Ces informations sont envoyées à des régies publicitaires qui vous envoient en retour des pubs ciblées qu’ils savent vous intéresseront. Au delà des considérations éthiques d’atteinte à la vie privée etc. ils se révèlent extrêmement ennuyants, et peuvent parfois littéralement bombarder l’ordinateur de publicités. Au contraire des spywares et des virus, ils ne sont pour la plupart pas développés par des petits génies boutonneux de 14 ans attirés par de nouveaux défis mais bien par des entreprises privées peu scrupuleuses. Les publicités fournies renvoient d’ailleurs souvent à des entreprises du même acabit et peuvent se révéler très dangereuses pour qui se laisserait tenter.

Avast! est plutôt bon dans leur détection et aussi discrets qu’ils puissent se faire, il en trouvera la plupart. Cela dit, cela ne coute rien de coupler Avast! à un anti-malware. AdAware et SpyBot Search & Destroy sont au niveau de l’anti-virus d’Avast! pour ce qui est des malwares. Ils sont gratuits et régulièrement mis à jour. Si vous possédez Vista, ignorez, voire désactivez l’anti-malware Windows. Il ne sera mis à jour qu’à la mise à jour Windows et de plus pose quelques soucis de respect de la vie privée (en gros l’anti-malware de Windows est lui-même un spyware :p) et, ce qui ne coute rien de souligner, n’est pas spécialement performant.

Le navigateur (Browser en anglais).

Pour surfer sur la toile (comme ils disent) vous avez besoin d’un navigateur. Vous vous souvenez de ces fichiers textes au format html que je vous avais montrés ? Ceux qui contenaient 32 lignes de code pour afficher deux lignes de texte ? (je schématise, on verra que ces lignes ne sont pas inutiles) Et bien le navigateur, c’est l’outil qui va interpréter ce code. Il existe une multitude de navigateurs, mais nous n’en retiendrons que quelques uns. Les sites peuvent contenir des scripts (= morceaux de code) malveillants, ou vous demander des données personnelles importantes qui pourraient être interceptées. Il est donc primordial de naviguer avec un bon navigateur.

Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe un organisme (que nous verrons plus en détails plus tard) qui tente d’uniformiser le contenu d’internet de façon à en permettre l’accès de la même façon au plus grand nombre. Et oui, encore aujourd’hui certains sites sont inaccessibles à certaines personnes pour une foule de raisons possibles : pas compatibles avec le navigateur, pas faits pour pallier les éventuels handicaps des personnes, trop stressants* pour la machine etc. ... Cet organisme s’appelle le World Wide Web Consortium que vous verrez la plupart du temps abrégé en W3C. Une des missions du W3C est donc de poser des standards dans la manière de créer les sites internet et par conséquent, de les interpréter. Et bien oui, si on développe un site qui respecte ces standards, on doit avoir un navigateur qui les connait sait les interpréter et surtout s’y tient. Et c’est très facile à trouver, le W3C est devenu puissant et respecté (à sa tête se trouvent quelques uns des plus éminents noms de l’informatique moderne), les navigateurs sont tous respectueux de ces standards.

Tous ? Non ! Un navigateur résiste encore et toujours aux idées libres et au partage ! Et férocement ! Et c’est, vous l’avez deviné, celui de Microsoft : Internet Explorer. Alors il fait pas ça juste pour nous embêter hein, non, il y a bien sur des enjeux économiques derrière (un marché de plusieurs centaines de milliards de dollars, une bagatelle quoi).

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Bon, comme 90% des développeurs de sites internet sont soit indépendants soit salariés de ce qu’on appelle les Web Agencies et pour grande part non affiliés à Microsoft, et donc pour la plupart soucieux et respectueux des standards (et de toute façon non-autorisés à utiliser les technologies propriétaires de MS), Internet Explorer (IE pour les potos) a bien été obligé de se plier à certaines règles. IE connait donc et sait interpréter les standards, cela dit, il s’en balance comme de son premier lien hypertexte ! Du coup non seulement les sites apparaissent différemment sur IE mais en plus, et c’est plus grave, certaines règles de sécurité ne sont pas suivies. Microsoft en général, pas seulement IE, c’est un peu comme un candidat aux présidentielles : il va vous parler de problèmes d’insécurité (sauf que là, ça se passe sur Internet et pas sur TF1), et c’est ainsi que commence sa propagande. En réalité, comme pour certains présidents, l’insécurité est montée de toute pièce, ceux qui la pointent du doigt en sont pour large part responsables, et les solutions proposées ne sont que poudre aux yeux ! (Toute ressemblance avec des faits réels n’est malheureusement pas fortuite.) Là où le bât blesse c’est que ce navigateur non respectueux des standards et aux innombrables failles de sécurité est encore aujourd’hui utilisé par près de 80% de la population, dont une grande part n’est même pas à jour.

Bon je vous avouerais que j’ai un peu noirci le tableau, IE n’est pas si mauvais que ça. Il est très performant et très sécurisé pour les sites utilisant les technologies propriétaires de Microsoft. Ben oui, qui mieux que Renault connait votre Renault ? Ceci dit, ce –tout petit– point positif est dérisoire, les sites à technologies propriétaires de MS doivent représenter moins de 0,1% de ce qu’on peut trouver sur la toile, une goutte d’eau dans un océan quoi !

Bref, du fait de sa popularité forcée (ben oui, il est livré d’office avec Windows) et de ses failles de sécurité, vous aurez vite compris qu’il est la cible privilégiée des pirates et autres êtres malfaisants du réseau. Je ne le dirai jamais assez : Internet Explorer est à bannir !

De l’autre côté on a un navigateur qui commence à devenir populaire : Mozilla Firefox, FF pour les coupains.

Contrairement à IE, FF n’a pas bâti sa réputation avec de la pub ou en forçant sa livraison dans d’autres softs, non son nom s’est fait au mérite !

Premier atout, le plus visible : l’ergonomie. Vous savez, la navigation par onglets qui vous évite d’avoir 20 fenêtres ouvertes ? C’est FF qui l’a inventée et qui l’utilise depuis plus de 5 ans quand MS nous le propose dans IE à l’automne 2007... Et c’est seulement un des trucs sympas que IE a piqués à FF.

Le deuxième atout de FF c’est sa réactivité : il est plus rapide que IE, il charge les pages plus vite, affiche les contenus en fonction de leur priorité (il ne se contente pas d’interpréter le code de bas en haut mais va aussi fouiller la hiérarchie pour savoir ce qu’il doit afficher en premier) etc. bref on va plus vite avec FF ! Et on ne gagne pas que quelques microsecondes imperceptibles, ça se sent vraiment.

Le troisième atout c’est le respect des standards. FF peut être utilisé partout, sur n’importe quelle machine, dans n’importe quel pays, sous n’importe quel OS, il interprètera les sites de la même façon ! Et ça, c’est super sympa pour les développeurs : pas besoin de se casser la tête à faire 28 fois le même site pour 28 pays / 28 plateformes / 28 types de machines etc. avec le souci de ne pas être accessible de ceux qu’on aura oubliés ou négligés.

Le dernier atout et pas des moindres c’est la sécurité. FF est régulièrement testé et corrigé, les failles peu nombreuses sont rapidement identifiées et colmatées. La Fondation Mozilla qui édite FF compte un important contingent de développeurs bénévoles qui suivent et maintiennent FF de façon soutenue.

D’ailleurs, dans les points sympas de ce navigateur : étant donné son suivi, sa popularité grandissante et le fait qu’il soit libre, de nombreux (très nombreux) développeurs créent et distribuent gratuitement des modules complémentaires. FF fonctionne très bien sans, mais il existe une multitude de ces modules tous plus sympa les uns que les autres. Ils sont parfois très utiles. La barre d’outils Webdeveloper par exemple permet de voir en temps réel

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si le site qu’on construit respecte les standards, ne demande pas trop de ressources, est assez sécurisé etc. Un module dont j’ai oublié le nom permet de naviguer dans les onglets de la même façon que Vista permet de naviguer entre les fenêtres, très joli. Un autre, CoolIris, nous montre dans une infobulle ce que contient un lien sans avoir à le cliquer, du coup on sait si on veut y aller ou pas, et on conserve la page d’origine, très pratique. Ce même CoolIris a fusionné depuis peu avec PicLens, un navigateur dans le navigateur qui permet de consulter les contenus vidéo et image des principaux sites distributeurs (Google Image, Flick’r, Facebook, Youtube, DeviantArt et bien d’autres et vous avez la possibilité d’inscrire votre propre site dans leur base pour que vos images et vidéos y soient accessibles !) et ce dans une très jolie interface en 3D ! On peut également changer l’apparence du navigateur grâce aux centaines de skins disponibles sur le site officiel et aux milliers d’autres qui doivent trainer à droite et à gauche de la toile. De plus FF possède un correcteur orthographique intégré au fonctionnement similaire à celui de OO Writer, ou de MS Word. Et je vais m’arrêter là, il ya de quoi remplir trois chapitres comme celui-ci des avantages de FF !

Le seul petit inconvénient de FF, en grande partie corrigé depuis la version 3 c’est sa consommation de RAM. En effet lorsqu’on ouvre un grand nombre d’onglets, la machine peut montrer des signes de ralentissement. Enfin c’était surtout vrai pour la version 2, depuis la 3, il faut quand même ouvrir un sacré paquet d’onglets pour faire ralentir sa machine ! Je me suis déjà vu naviguer sur une trentaine d’onglets sans que le pc bronche. Et c’est pas tous les jours qu’on a réellement besoin d’ouvrir plus de 5 ou 10 onglets en même temps.

Je ne le dirai jamais assez non plus : Get Firefox ! (Passez à Firefox).

Si Firefox ne vous plaisait pas -ce que je peux difficilement envisager au vu de sa qualité et de sa modularité- il y a toujours Opera encore plus respectueux des standards et sécurisé, mais très peu répandu, et donc disposant de très peu de soutien. Sinon, le dernier bébé de Google : Chrome que je n’ai encore pas pu tester et dont les retours semblent quand même mitigés...

Les Cookies.

Dans le domaine de la sécurité internet, il y a une idée reçue qui revient fréquemment : le danger des cookies. Les cookies ne sont pas dangereux en eux-mêmes. Ce sont en fait des fichiers textes (.txt) qui s’inscrivent sur votre ordinateur dans un dossier temporaire. Ces fichiers textes contiennent des informations que les sites consultent pour vous correspondre. En général, ils contiennent vos préférences de navigation : si un site propose plusieurs couleurs d’affichage, il inscrira dans un cookie celle que vous avez choisie pour qu’à chaque fois que vous vous connectez au site, il s’affiche comme vous l’avez choisi, par exemple. Pour les sites qui proposent une connexion avec identification automatique, c’est dans un cookie que vos identifiants seront conservés et de là, ils seront entrés de façon à ce que vous n’ayez pas à le faire à chaque fois. Le danger vient du fait que certaines personnes peuvent (mais faut vraiment le vouloir !) y accéder et ‘voler’ vos identifiants pour certains sites. Rassurez-vous, les sites officiels sont généralement sécurisés et les identifiants sont chiffrés, ou l’interception est rendue impossible (parfois les deux, on n’est jamais trop prudent :p) et pour la plupart, leur cookie ne contient même pas les vrais identifiants mais simplement le chemin d’accès à ces derniers dans la base de données du site et un identifiant de machine ainsi ils ne sont accessibles que par un cookie, sur une seule machine, il est donc assez rare de se faire attaquer sur les cookies. Un autre risque lié aux cookies : certains sites ‘mal famés’ n’y inscrivent pas que du texte mais également des scripts qui seront interprétés et peuvent faire un peu tout et n’importe quoi. Mais là encore, rare sont les sites qui utilisent cette méthode fastidieuse et peu fiable : ils sont facilement détectables par les anti-virus et peuvent très facilement être neutralisés, les pirates préfèreront vous envoyer des spywares plus discrets et plus fiables. Il n’y a

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donc que peu de raison de se méfier des cookies, ils sont même très utiles pour un grand nombre de sites. De toute façon, votre navigateur vous prévient lorsqu’il inscrit un cookie et vous pouvez à tout moment lui dire de le bloquer.

Les e-mails.

En français courriels, mot valise de courrier électronique. Je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer ce qu’est un e-mail mais voyons les dangers qui en découlent.

Le premier danger vient des pièces jointes. En effet il est possible d’attacher des fichiers à un e-mail et de n’importe quelle nature, de ce fait, on peut très bien envoyer un virus par ce biais. Certains services e-mail contiennent des anti-virus qui vont analyser les pièces jointes pour vous avertir si elles contiennent des objets néfastes. Ils ne sont pas fiables. Il suffit parfois de changer l’extension d’un fichier pour lui faire passer l’analyse. Un .exe changé en inoffensif .txt ne sera pas détecté et pourtant, ça reste un programme !

Deux habitudes à prendre : premièrement, ne jamais ouvrir des pièces jointes dont on n’est pas sur de la provenance ! Si vous ne connaissez pas l’expéditeur du message, n’ouvrez pas les pièces jointes, ne le téléchargez même pas sur votre disque dur ! Deuxièmement, si vous connaissez l’expéditeur, savez qu’il est fiable et que vous ne risquez pas grand-chose, téléchargez les sur votre disque dur, mais ne les ouvrez pas, soumettez les à une analyse anti-virus avant toute chose ! En effet, vos amis ne seront peut-être pas aussi prudents que vous et peuvent à leur insu vous envoyer des virus et autres.

Un autre risque de l’e-mail est plus récent. Depuis peu, les e-mails ne contiennent plus uniquement du texte, ils peuvent être encodés en html, de façon à s’afficher comme une page internet ou d’être formatés ‘à la Word‘, ce qui les rend tout jolis, mais potentiellement dangereux. En effet, le client de messagerie ne fera pas que lire le message, il interprètera le langage html et des personnes mal intentionnées auront pu glisser des scripts malveillants qui, interprétés avec le reste du code, pourront faire un peu tout ce qu’ils veulent sur votre ordinateur. Là encore la prudence est de mise : n’activez le contenu html que pour les emails provenant d’expéditeurs connus et avérés fiables.

Enfin, dernier risque majeur cette fois pas pour la machine mais pour vous personnellement : le phishing. Cette pratique consiste à vous envoyer un e-mail qui a l’air tout ce qu’il y a de plus officiel pour vous renvoyer sur un site lui aussi en apparence officiel afin de récupérer des données personnelles. Un exemple récent est celui du Crédit Agricole. Un groupe de pirates avait recréé le site de cette banque à l’identique et avait envoyé en masse des e-mails dont tout indiquait qu’ils provenaient bien de la banque. L’e-mail demandait confirmation des numéros de carte, de compte bancaires pour soi-disant ‘mettre à jour la base de données’. Plusieurs dizaines de personnes ont sagement effectué les opérations demandées, pensant avoir affaire à leur banque, et se sont fait vider les comptes ! C’est une pratique qui devient très courantes mais qu’on peut assez facilement contourner. Sachez déjà que jamais un organisme officiel ne vous demandera d’informations bancaires par le biais de l’e-mail. Si vous recevez un email qui vous demande des infos bancaires, supprimez-le de suite ! Ensuite, si un e-mail vous demande des informations personnelles et vous renvoie à un site pour les y rentrer, méfiez vous. Faites une recherche Google sur l’organisme concerné, s’il est assez connu, il sera dans les premiers résultats, et vous serez surs d’être sur le site officiel. Rendez vous sur le site officiel et comparez son adresse avec celle du site de l’e-mail. Si les adresses sont les mêmes, c’est bien le site officiel de l’organisme et la demande est sérieuse. Si elles diffèrent, ne serait-ce que d’un caractère, sauvez-vous, c’est un piège, c’est du phishing ! Dans l’affaire du Crédit Agricole, le site officiel était www.credit-agricole.fr et le site malveillant était www.creditagricole.fr (si mes souvenirs sont bons), il ne manquait qu’un tiret ! Ces adresses s’appellent des noms de domaines et sont achetées par les organismes, il n’existe pas deux noms de domaine identiques, c’est un moyen d’identifier à coup sur le bon site. Sachez que Firefox 3 contient un détecteur de sites malveillants et vous avertit si vous vous trouvez sur l’un d’eux. Il se base sur le principe de liste blanche (sites

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signés et fiables) et liste noire (sites identifiés comme néfastes). Les véritables sites officiels sont bien entendus répertoriés dans la liste blanche et apparaitrons en vert dans la barre d’adresse. Si un site officiel n’apparait pas de cette façon, méfiance : soit il n’est pas encore ajouté à la liste blanche, soit c’est simplement un faux !

Pour terminer, une habitude à prendre : consultez vos e-mails directement sur le serveur du fournisseur. C’est à dire : ouvrez votre navigateur internet et rendez vous sur la page d’accueil de votre fournisseur, et consultez vos e-mails de cette façon. Oubliez les Outlook, Incredimail et autres clients de messagerie. Ces logiciels téléchargent les messages et leur contenu sur votre ordinateur et s’ils contiennent des objets malveillants (pièce-jointes ou html) ils seront sur votre ordinateur ! Si vous consultez depuis le site internet de votre fournisseur, ces objets restent sur ses serveurs et pas sur votre machine. C’est plus sûr.

Voilà pour ce qui est de maintenir votre machine stable avec un petit supplément de sécurité internet :D. Avec tout ça, vous êtes parés pour vous amuser / travailler sans risques !

VII. Ce qu’il faut retenir.Un fichier est le produit d’un logiciel, un dossier n’est qu’un contenant accueillant des fichiers ou d’autres dossiers.

L’adresse ou chemin d’accès d’un fichier est son emplacement virtuel par rapport à la racine du disque (la lettre le représentant) en ouvrant les dossiers les uns après les autres jusqu’au document. On note l’ouverture d’un dossier par un backslash ( \ ).

On mesure la quantité d’espace disque utilisée en octets. On pourra parler de poids d’un document, parfois de taille. On verra également une autre unité : le byte, c’est la même chose. Ces unités sont accompagnées de préfixes quantifieurs de deux sortes : commerciaux (valeur arrondie, système décimal) et techniques (valeur réelle, base 8). Voir tableau de valeurs.

Comme sous Word, pour travailler dans l’OS : bouger, copier, supprimer des fichiers ou des dossiers, il faut d’abord indiquer sur quoi on veut travailler : sélectionner.

Pour déplacer un document, on utilisera le couper / coller ( ou le glissé / déposé). Déplacer un document est très rapide, quel que soit le poids du fichier, l’OS se contente de modifier le chemin d’accès dans sa base. Le fichier n’est pas physiquement déplacé.

Pour créer une copie d’un fichier à un emplacement différent, on utilisera le copier / coller. En fonction du poids du fichier, cela prendra plus ou moins de temps. En effet, cette fois il y a une action physique sur le disque : il doit écrire le fichier à nouveau.

Supprimer un fichier revient à l’envoyer à la corbeille.

La corbeille est un dossier de fichiers particulier. Elle ne contient que des fichiers ou dossiers en attente de suppression définitive. De plus, elle se réserve un espace sur le disque qu’il est possible de définir.

Vider la corbeille revient à supprimer définitivement les fichiers qu’elle contient.

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Il est possible de supprimer définitivement un fichier ou dossier sans passer par la corbeille en combinant la procédure de suppression avec la touche Maj du clavier.

La hiérarchie des dossiers, c’est la relation contenant / contenu. Le contenant étant au niveau hiérarchique supérieur, le contenu au niveau inférieur.

Il est possible d’explorer son ordinateur à l’aide de l’arborescence des dossiers.

L’arborescence représente visuellement la hiérarchie des dossiers.

La convention pour représenter les différents niveaux hiérarchiques est l’indentation. Chaque niveau inférieur au précédent sera décalé vers la droite.

Pour effectuer une désinstallation propre d’un logiciel, il faut ensuite supprimer les fichiers et dossiers qui auraient échappé au programme de désinstallation.

Il convient d’effectuer une défragmentation tous les six mois à un an.

VIII. Lexique.- Clef USB : Support amovible, facilement transportable, qui permet le stockage de données.- Compression : Action logicielle de rendre un document plus ‘léger’, méthode qui permet de lui faire

occuper moins d’espace disque.- Disque dur : souvent abrégé en DD ou HDD (de l’anglais Hard Disk Drive) : support physique qui

permet le stockage de données. Il se compose de disques métalliques (d’où son nom) et de têtes magnétiques qui s’occupent de la lecture/écriture. Sa capacité, exprimée en octets ou en bytes (échelles identiques, l’octet étant une dénomination plus européenne) souvent accompagné d’un préfixe (kilo, méga, giga, téra...) indique la quantité de données qu’il est possible d’y stocker.

- Encoder : Action de formater le code : attribuer un format à un nouveau fichier ou changer le format d’un fichier existant. Lorsque vous enregistrez un document Word en .doc, vous l’encodez en .doc, c’est aussi simple que ça. Si vous ouvrez votre .doc et l’enregistrez en .rtf, vous l’avez encodé en .rtf, vous avez changé son format.

- Implémenter : Insérer un objet à l’intérieur d’un objet. Dans le cas de la vidéo, on implémente un format à l’intérieur d’un format. Dans le cas de pages internet, on peut implémenter un module de connexion sur une page statique par exemple (implémenter du pHp ou du js dans du HTML).

- Modem : Modulateur-démodulateur, mot-valise : périphérique qui interprète les signaux analogiques en provenance de la ligne téléphonique et les retranscrit en signaux digitaux pour la machine (modulation) et effectue l’opération inverse (démodulation).

- Modem-routeur : Périphérique qui contient un modem et un routeur. Très à la mode depuis l’apparition des ‘box’ il présente l’avantage de réunir les fonctions des deux appareils et propose la plupart du temps un raccord réseau sans fil (wi-fi).

- Objet : Au sens informatique, tout ensemble cohérent de données. L’objet informatique n’a pas de valeur concrète.

- Octet/Byte : unité de mesure de données. Un octet/byte représente 8bits : l’unité physique indivisible de l’information : un bit ne contient qu’une information. Un bit peut être représenté par

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une case sur le support (clef USB, DD etc.). Ces unités (octet et byte) mesurent donc le nombre de paquets de 8 bits, en schématisant : le nombre de paquets de 8 cases.

- Portable : un format ou un document dit ‘portable’ sera exploitable par le plus grand nombre de machines ou d’utilisateurs possibles.

- Résolution : Mesure des dimensions d’une image, d’une vidéo, d’un écran, d’un capteur d’appareil photo. Elle se note nombre de colonnes x nombre de lignes, on utilisera aussi parfois le pixel comme unité. Votre écran est constitué de petits rectangles lumineux indépendants capables d’afficher la lumière (blanc), l’absence de lumière (noir), ainsi que de combiner les trois couleurs ‘primaires’ (RVB : Rouge, Vert, Bleu) pour se rapprocher au mieux des couleurs naturelles : ce sont eux, les pixels. Si vous vous approchez très près de votre écran ou le regardez avec une loupe, vous pourrez les voir.

- Routeur : appareil périphérique qui prend en charge un réseau de machines et distribue les signaux à travers ce réseau.

- Silencieux : au sens informatique, qui ne nécessite pas l’intervention de l’utilisateur et/ou qui se fait sans interférer avec les autres tâches, sans grande consommation de ressources.

- Stresser : au sens informatique, solliciter de façon soutenue.- USB : Universal Serial Bus, en français : Port Série Universel (presque jamais utilisé). Norme définie

de façon à rendre la connexion de périphérique plus facile et surtout à la permettre partout, quelle que soit la machine.

- Wi-fi : de l’anglais Wireless Fidelity. Signal radio qui permet la liaison sans fil d’appareils informatiques et notamment la mise en place de réseaux. Le Wi-Fi est constitué de normes toutes nommées 802.11 suivies d’une lettre qui indique la fréquence radio utilisée (et donne une indication sur la portée du signal et le débit de données) : 802.11a, 802.11b, 802.11g, 802.11n. La plus répandue est la norme 802.11g qui comprend trois sous-normes : g, super-g, Mimo. La g simple a une portée d’une dizaine de mètres, débite 54Mbits/s à une fréquence de 2.4GHz. Les autres normes g (super-g et Mimo) ont une portée accrue et un débit de données plus élevé (108Mbits/s pour super-g) à fréquence égale. Les normes ont une compatibilité descendante mais pas ascendante : une norme récente prendra en charge les normes plus anciennes, l’inverse ne fonctionne pas.

- WYSWYG : What You See is What You Get, en fr : Vous obtenez ce que vous voyez. Désigne un type de logiciels basé uniquement sur une interface graphique, ne faisant pas appel à des connaissances spécifiques de l’utilisateur.

IX. Raccourcis Clavier. - F2 : Renommer.- Ctrl + C : Copier.- Ctrl + X : Couper.- Ctrl + V : Coller.- Suppr. (Del.) : Supprimer / envoyer à la corbeille.- Maj. + Suppr. : Supprimer sans passer par la corbeille.- Ctrl + Clic gauche : Ajouter à / retirer de la sélection.- Maj. + Clic gauche : Ajouter à la sélection.

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- Alt + Tab : Naviguer entre les fenêtres (maintenir Alt et taper Tab pour changer de fenêtre). Sous Vista, Win + Tab fonctionne et donne la chouette navigation 3D par Aero (uniquement si votre carte graphique le supporte et si votre édition de Vista est supérieure à ‘Basique’) – voir capture ci-dessous –.

- Win + E : Ouvrir l’explorateur Windows.- Win + D : Afficher le bureau (réduit toutes les fenêtres).

Navigation Aero :

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