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À ïExposition de Lyon Là SECTION RÉTROSPECTIVE DES TRANSPORTS Sitôt franchie la grille de 1 entrée pnn- pale de l'Exposition, sur le coté ouest du <ChemiD de Debourg, en face et à droite du grand Hall métallique, s'érige un pa- villon de 3oo mètres carrés qui est exclu- sivement affecté à la Section rétrospective des Transports. Cette rétrospective qui sera des plus intéressantes puisqu'on ma- tière de transports, elle noua reportera à des époques très anciennes, est organisée par M. Gaston Manceaux, qui déjà à l'Ex- position Universelle de 1900 était à la tête 'd'une section identique. La Rétrospective des Transporta de no- tre Exposition recèle une riche collection d'anciens bateaux ou voitures et de pri- mitifs chemins de fer et nous montre les modestes mais déjà prometteurs débuts de .la bicyclette et de l'automobile. Les anciennes et lourdes diligences voi- sinent avec de fastueux carrosses ou chai- •«es à porteur et, dans une collection de traîneaux, on remarque celui de l'Jmpé- v ratrice Joséphine. Pour la première fois •dans une Exposition, on peut voir la ber- line qui servit à l'entrée de Napoléon 1er, à Pavie, que l'on a fait venir tout exprès •d'Italie pour figurer à l'Exposition de Lyon. Voici, à côté, les premiers cycles que construisit notamment le serrurier Mi- chaud, puis, en réduction, « le Hoogby » •et H La Neva » qui sont les premiers ba- teaux utilisés au milieu du XIX e siècle pour les services des Messageries Mariti- mes ; et pour compléter cette évocation, on examine avec intérêt le plan du pre- mier navire à vapeur « Le Périclès » lan- à la même époque. Parmi les modèles d'anciennes locomo- tives, on remarque une machine qui, en i848, fit ie service du Creusot et les pre- miers essais de voitures à vapeur de Dion Bouton et Rochet Schneider et autres "constructeurs ayant pris pour la plupart la première place dans notre grande in- dustrie automobile contemporaine. Cette très suggestive exposition est complétée par une quantité d'anciennes .gravures ou estampes des moyens de loco- motion à travers les âges et de dessins du plus haut intérêt technique et documentai- re. Ces productions d'un réel cachet artis- tique, fournies par toutes les Compagnies -de Chemins de fer français, montrent tous les prdgrès successivement réalisés dans les transports soir voies ferrées. Tout le monde aujourd'hui utilise une forme ou une autre des moyens de loco- motion actuellement en usage ; cette sec- tion des plus intéressantes intéressera donc sans exception tous les visiteurs de l'Ex- position qui ne manqueront pas de la visi- ter e ttlc s'arrêter longuement devant les pièces rares, curieuses, et toujours instruc- tives, qu'on a pu, non sans difficulté, y grouper avec beaucoup de goût et d'ini- iiative. Tous chevelus Sera désormais chauve qui te Tondra bien Nous -ne verrons plus, aux faïuteuis -d'orchestre, reluire des crânes rosés ou •d'un blanc d'ivoire. Finies les vieilles plaisanteries dont les hommes chevelus abreuvaient sans pitié aucune leurs frfcrei •chauves. Touit Je monde portera, désor- mais, non pas perruque, mais bien che- voux. Ceci demande une explication. La voici : Un docteur de Budapest, M. Szekcy, médecin à l'hôpital Saint-Stéphane, a trouvé le moyen de oombaitt.re vitotorieu- soovent la calvitie. Sa méthode est d'une simplicité vraiment, enfantine. Alors que d'ingénieux chimistes s'é- vertuaient à composer des mélanges ex> 4raordin>airas liquides ou pommades, ayant tous i!e pouvoir de faire repoueser les chovouK, le docteur Szckcly, faisant fi de-ces procédés, plante dws cheveux SUT les •crâu-es nuis. Plu/s de frictions savantes : Une bonne petite opération en liant lieu et de façon combien plais profitable au patient ! L'opérateur «'y prend ainsi poiur faire •d'un chauve un chevelu : . « Dans la peau du crâne dénudé, rar conte un de oos confrères des Débats, il introduit, à l'aide d'une aiguille, un che- veu élr-angbr, un cheveu assez ong de femme ordinairement, afin qu'il eoit plus souple ; il en fait ressortir les deux ex- trémités et il le fixe par le milieu au mo- yen d'un fiil d'or. Ce fil agit comme une ancre ; on a eu soin, bien entendu, de le stériliser ; il adhère solidement au cuir et tient le cheveu pou/r toute l'éternité". Ce fil d'or est si fin que la quantité nectai- re pour fixer une chevelure complète, soit 5o.ooo cheveux, ne pèse pas un gram- me. » ' Cette opération, on le voit, e^t des plus minutieuses. Elle a quelque chose d'aima- ble, qui «eduit. Pour un pnu, on voudrait être chauve aiîn d'avoir à la subir, car il doit être bien agréable de porter ses che- veux attachés par des fils d'or. Le langa- ge des poètes y perdra peut-être une de «es images : « Tes cheveux d'or I H de- viendra une réalité palpable, si j'ose dire, étant donné l'excessive finesse des fils. (( Le docteur Szekery a inventé un ins- trument spécial pour cette sorte de ceintu- re, ajoute notre confrère. On en pratique cent points par centimètre carré, ce qui fait deux cents cheveux, puisque chaque point est double ; il ne fouit pas trois quarts d'heure pour en planter cinq cents. » Comment résilier ?... Surtout quand les chauves apprendront que l'opération ee fait sans douleuir, ou presque. Au bout de dix ou douze jours, on a oublié le souve- nir, à peine cuisant. Mais après, quelle joî-e ! On peut brosser, laver sa plantation de cheveux, adjoindre boutes les pom L modes de la création sans risquer de lies aibîmer le moins du monde. De plus, avamrtage inajpp-réciable, oes cheveux ne blanchissent pas, ne se déracinent pas non plu*, puisqu'ils n'ont pas de racine. Et voyez combien le chauve est privi- légié depuis que le docteur Szekely a mis fin à calvitie : i'I a oette ressource de pouvoir arborer sur sa tête des cheveux emprunté» à celle de l'élue de son coeur... Doux, soyeux souvenir I Gloire au docteur Szetety I REPORTER. LES TRIBUNAUX Les Instituteurs peuvent être rendus res- ponsables de leurs f«tates Le Conseil dEtat vient de rendre un ar- rêt intéressant pour les pères de famille. Il consacre leur droit au contrôle de l'en- seignement donné dans les écoles primai- res. Voici à quel propos.L'instituteur de Bla- j an, arrondissement de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), dans les dictées qu'il composait lui-même, outrageait grossiè- rement les sentiments religieux, des pa- rents d'élèves. Ceux-ci s'adressèrent à l'autorité acadé- mique. Démarche inutile. Ils firent appel aux tribunaux. Après mille difficultés, la Cour d'appel de Toulouse ies renvoya de- vant le tribunal civil. Alors, voulant sous- traire l'instituteur aux juges de droit com- mun, le préfet prit un arrêté de conflit et l'affaire alla au Conseil d'Etat. (t Le Conseil d'Etat, considérant que les- dits passages ne sauraient être regardés comme se rattachant à un titre quelcon- que à l'enseignement que l'instituteur a mission de donner à ses élèves, qu'en ter- mes inconvenants, grossiers et injurieux, les passages 11 ° 12, i3, etc., sont la vio- lation caractérisée du principe de neutra- lité scolaire en matière religieuse et une atteinte grave au droit d'éducation des parents ; qu'en outre les passages ci-des- sus -ci-tés, s'adressant à des enfants sont contraires à la -morale. « Considérant que, dès lors, le fait d'a- voir dicté ces passages aux élèves dans des dirconstances ci-dessus spécifiées constitue une faute, personnelle au sieur Decazeaux et se détachant de ses fonctions d'institu- teur. « Considérant, d'autre part, que l'exer- cice éventuel de l'action disciplinaire sur l'autorité administrative ne saurait mettre obstacle à l'action du père de famille. » Qu'ainsi la Cour d'appel ào Toulouse n'a pas néanmoins les règles de sa com- pétence. » Le Conseil d'Etat a annulé l'arrêté de conflit du préfet. Les Manoeuvres en Méditerranée AJACCIO. — La nuit du 18 au 19 mai et La journée du 19, se sont passées dans l'expectative. Ce matin, il ne restait plus dans Ui KIde d'Ajaccio aucun bâtiment constituant la fraction du parti B, qui l'tïtit venue s'y ravitailler. Le « Bouvet » retenu par un engrenage de chaîne après "'affourchage, avait appareillé h son tour, les batteries de défense du front de mer sont restées silencieuses dans l'attente d'une apparition du parti ennemi, mais eelle-ci ne s'est pas produite. TOULON. — Le ministre de la Marine embarquera sur le « Vérité » le 22 mai, pour la Corse. Après une visite aux établissements de la Marine à Ajaccio et a Bonifacio, il so rendra à Bizerte où il assistera au ravitail- lement de l'armée navale et au dernier thème des manoeuvres. L'armée navale se- ra de retour à Toulon le 3o mai, M. Thalamas est partout également apprécié AJACCIO. — M. Thalamas a été nom- au vice-rectorait de la Corse. Cette nou- velle a provoqué, dès qu'elle a été con- nue, de très vifs (commentaires. A l-a .sortie du collège, un groupe de jeunes gens a parcouru la rue Fesch en conspuant l'ancien député de Versailles. ï,;i PjV'l'rrhire a fait prendre les mesu- iv- mVeisaires pour éviter tout incident. AU MAROC OUDJDA. — Le général Lyautey est de retour à Oudjda. Le général Archinard a assisté à la ré- ception du général Lyautey qu'il a féli- cité. Dans son discours le résident général a dit : « Le sentiment public a parfaitement •compris la signification de l'occupation de Taza qui ouvre une grande et puissante voie de communication ; toutefois il serait imprudent de croire que tous Tes obstacle» sont écartés ». TANGER. — Des nouvelles parvenues du Sous rapportent qu'El-t|iba se trouve toujours chez les Aït-Ouadrin. Les appels à la guerre sainte auraient cesse dans la région du Haut-Draa. El Hiba aurait con- clu un accord avec le chef des Ida ou Zettri de l'Anti-Atlas, qui lui aurait pro- mis des contingents pour l'aîSer à prolon- ger la lutte dans les montagnes. la Justice! allemande exagéra Nous avons relaté hier l'inculpation de haute trahison du dessinateur Hanai. M. Sansbceui a déclaré à ce sujet : « L'arrestation de Hansi, au cours de» débats qui viennent de se dérouler devant la Chambre correctionnelle de Colmar, est une infamie ; elle prouve la crainte que les Allemands ont de l'esprit si incisif du dessinateur alsacien et de l'influence qu'il exerce sur'ses compatriotes. En se déclarant încomp'étent et en l'en- voyant, sous l'inculpation de haute tra- hison, devant la Cour de Leipzig, le Tri- bunal de Colmar a eu un but : celai d r é- loigner Hansi de son Alsace. Ils craignent à ce point l'influence de son talent qu'ils ne se cachent pas pour dire que celte ar- restation est une mesure de sécurité na- tionale. En somme, ils veulent décourager Han- si de son effort, comme ifs ont essayé de décourager et d'intimider Zîsîin ; ils n'y réussiront pas, ni pour l'un, ni pour l'au- tre, car il faut compter avec la persévé- rance alsacienne. Aussi malheureuses que puissent être, pour ceux qui en sont victimes, toutes ces rigueurs, nous devons considérer le résul- tat qui sert admirablement la cause de l'Alsace-Lorraine. Quel sera le jugement 'rendu par la Cour de Leipzig ? Je l'ignore : ces gens- là sont les plus forts, les maîtres, mais, quelle qu'en soit l'issue, l'arrestation bru- tale de Hansi aura servi, une fois de plus, à éveiller, dans les. coeurs alsacien s-lor- rains, de légitimes espérances. » Le Budget au Reichstag - BERLIN. — Au cours de la discussion du budget, à la séance d'hier, M. Zim- mermann a fait la déclaration suivante : « II est inexact que des négociations soient en cours entre les gouvernements allemand et français pour la suppression des droits reconnus aux protégés alle- mands au Maroc ; le gouvernement alle- mand a très nettement conscience de l'im- portance du système des protégés et ne songe pas à y renoncer. Il ne s'occuperait de cetite question que si, au cours du dé- veloppement économique du Maroc, les circonsbantes se modifiaient au point que l'on puisse être amené à envisager un ohangument dans ce régime. Les deux gouvernement sont d'ailleurs d'accord pour qu'à l'avenir, lors de la reconnais- sance de nouveaux protégés, on applique strictement les prescriptions de la con- vention de Madrid. Pariant des travaux qui auraient été, suivant certains journaux, irrégulière- ment concédés par les autorités françai- ses, M. Zimmermann déclare : « Celte information est peut-être vraie dans une certaine mesure en ce sens que ie gouvernement français a l'intention de ne pas observer les prescriptions de la tdon-ven lion de Madrid quand il s'agit de travaux ordonnés par des autorités muni- cipales. Al'occasion de la concession d'u- aie usine électrique, accordée à Fez, sans adjudication publique, nous avons fait des représentations au : gouvernement français qui nous a répondu qu'à son avis, seuls les travaux ordonnés- par le Gouvernement et non pas ceux ordonnés par dès villes, peuvent être considérés comme travaux d'utilité générale. La dis- cussion continue entre Jes deux gouver- nements ; si elle n'aboutit pas, nous som- mes résolus à aller devant un tribunal d'arbitrage. » Soulèvement en Albanie ABRESTATION D'ESSAD PACHA DURAZZO. — De fortes bandes armées composées partie de fanatiques musulmans et partie de paysans soulevés contre les Begs, ont occupé, hier, vers midi, la lo- calité de Siak, située à environ 2 heures de Durazzo ; le Kaimakan s'est enfui. Suivant des nouvelles reçues par le Gou- vernement, ces bandes d'insurgés com- prennent environ 2.000 insurgés ; ils de- mandent à ne plus faire de service mili- taire. Ils demandent également que l'on •remplace dans les écoles la langue alba- naise par la langue turque. Les insurgés accusent E^ad Pacha de n'avoir pas tenu ses promesses. Le bruit •court qu'Abdi Bey aiirait été tué hier, sur la route de Tirana. Essad Pacha a été fait prisonnier et transporté avec sa femme à bord du navi- re de guerre au s tro-hongrois « Svigetvar » îi reste provisoirement à la disposition du Prince. BERLIN. — Les nouvelles relatives è. l'arrestation d'Essad Pacha produisent à Berlin la plus vive émotion ; deux mois se «ont écoulés depuis le jour Essad prêta serment de fidélité au prince d'Al- banie lors de son entrée solennelle à Du- razzo. On a toujours estimé, dans les milieux diplomatiques berlinois, que le prince de Wied n'arriverait à -rétablir l'ordre et la tranquillité en Albanie qu'en s'abstenant de provoquer une intervention des puis- sances et en faisant toujours les conces- sions possibles ; le prince de Wied décla- ra à maintes reprises que tel était son point de vue. Il y a donc tout lieu de croire que des circonstances fort graves ont amené l'ar- restation d'Essad Pacha et son transfert sur un bateau de guerre austro-hongrois. Aucun renseignement n'est encore par- venu à Berlin sur les motifs de cette me- sure de rigueur. M. Taft blâma la politique di M. Wilson NEW-YORK. Dans un discours pro- noncé par lui à New-York, M. Taft, l'an- cien Président, a violemment attaqué son successeur, le Président Wilson. Il a re- proché à ce dernier Ie3 erreurs flagrantes d'une politique qui a créé le conflit entre les Etats-Unis et le Mexique et l'a rendu toujours plus aigu. D'après M. Taft, si on engageait la guerre avec le Mexique, il faudrait envoyer au moins £00.000 hom- mes dans ce pays et les dépenses s'élève- raient à cinq millions de frais par jour. De plus, les troupes s'épuiseraient dans des luttes incessantes, les maladies enlève- raient les meilleurs soldats et même, si on arrivait à dompter le Mexique, on n'au- rait gagné que la haine et l'hostilité du peuple mexicain. La Médiation Sud américaine WASHINGTON. — Les délégués des Elats-Unis à la conférence de médiation ont reçu pour instruction» d'étudier atten- tivement toutes les propositions mises en avant, étant entendu toutefois que deux conditions essentielles devront être rem- plies pour arriver à une solution satisfai- sante : la retraite du général Huerta et l'établissement d'un gouvernement provi- soire loyal et fort qui devra procéder avec de suffisantes garanties à des élections g& nërales. Le Président Wilson a déclaré aux dé- légués que le Gouvernement américain ne retirerait pas les troupes de la Vera-Cruz avant qu'un règlement définitif de la cri- se mexicaine ne soit intervenu. Les Français auMexique LA VEBA-CRUZ. — Le croiseur « Des- cartes », arrivé à la Vera-Cruz, a à bord 5oo fusils et 45.000 cartouches destinés à la défense de la légation de France à Mexico au cas où la situation dans la ca- pitale deviendrait dangereuse pour nos na- tionaux et les obligerait à se réfugier à la légation. Etant donné l'insécurité que pré- sentent le dépôt de ces armes à la Vera- Cruz et leur transport à Mexico, le com- mandant du « Descartea » hésite à les dé- barquer et les remportera probablement ; des réfugiés français indigents arrivent en grand nombre à la Vera-Cruz ; des mesu- res sont prises pour leur venir en aide. BULLETIN FINANBIEN Ce 18Mai 1914. Assez bonne séance, quelques effort* «ont faits pour relever les cours dans les principaux compartiments. Les résultat», toutefois, ne sont pas très appréciables et môme en dernière heure on ne peut main- tenir partout les quelques reprises enregis- trées aux premiers cours. On se retrouve ainsi presque partout au niveau de same- di. La Renie perd une quinzaine de centi- mes et parmi les principaux Fonds étran- gers les écarts sont insignifiants. Aux Banques Françaises, on se borne à consolider les quelques avances prises à la séance précédente et.au groupe étranger, les Banques Russes gagnent de très -égè- res fractions. Au sujet des obligations ou lettres de gage 5 % du Crédit Foncier Urbain de Craiova (Roumanie) qui rapportent un re- venu net de 25 frs soit 5.35 % au prix d'émission de 475 francs, il est bon de faire remarquer que les garanties sont constituées : i° sur le capital social for- par une retenue de 2 % faite sur les emprunteurs au moment où ils contrac- tent leur emprunt ; 2 0 le fonds de roule- ment ou capital de revirement, formé par le paiement des annuités et des intérêts dûs par les enprunteurs et versés six mois à l'avance, par une retenue annuel- le d'un demi pour cent sur les emprun- teurs ainsi qxie par le produit des fonds placés et toutes autres recettes de la So- ciété ; 3° Le Capital de réserve, formé par une retenue de 0.2b % faite aux emprun- de la Société (sauf répartition de 10 % teurs et par l'accumulation des bénéfices aux administrateurs et au personnel) jus- qu'à ce que le fonds de réserve aH atteint 5 % du montant des prêts ; 4° Le capital de subvention représenté par une somme de i.5oo.ooo francs que le gouvernement roumain met à la disposition de la Socfé- au taux de 3 %'pour ses besoins éven- tuels. Enfin, il convient d'y ajouter la res- ponsabilité solidaire de tous les propriétai- res emprunteurs associés, a" concurrence de la totalité des immeubles gagés par eux, quelque soit le montant des rem- boursements déjà effectués par eux sur leur emprunt. On voit que dans ces con- ditions, les obligatione ou lettres de g&ge Crédit Foncier Urbain de Craiova sont ett- touréea d'une -série de garanties très sé- rieuses qui se constituent pour ainsi dira automatiquement au fur et' "S mesure dfl l'extension des prêts. En Banque on est généralement calme, mais assez bien disposé. IF n'y a guera cependant en reprise que les Industriels» russes notamment Toula à 1000 frs et f* Hartmann à 485, ainsi que le Platine 1 65o. Aux Pétroles, Bakou à 1670 et Uanosoff à 472 consolident leurs avances de Same- di. Les diverses mines n'ont que des écarts insignifiants. L'Informateur Financier, 16, rue Drouot, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Pour farortor te développement da Ooramflffac e» de l'Induttie en Franoe. O&piUl SM mUMoM, AGENCE DE CANNES, 12 bii. Bue d'AnUbM EHomptâ d'Effet* de Oonmeroe, Annan MOI Titre». — 0o9ren-Fort«.— Qude le OoJh. Toulei opération! de Banque et de Boom Change de Honnaiei. Agent»! du Littoral : N10E, QANNIB, ANTIBES, MONTE-CARLO, M E M O » «III lime J t • m j|» n la célèbre voyante et ta*. Wl U nllllvU tomandére Italienne n> çoit tons les joori de 8 h. da matin à 8 h* du Mil, 7, n e Hoche (ï" étage) Canne» BANQOES RECOMMANDEE! Comptoir National d'Escompte de Pari» •MMlé AiMflf" «• Capital ci* 290 militait tntlirenMd, nrtéfl. — U , R M d'Antftte •loompU. Dépoti A vue. Bons à échéance tac ChiquM. — Lottros d« Crédit et Mandats do vvjtr M, — Changt. — Avanc«i fur titras. Paiement ftt Muponp. Ordres da boni». Dépota de tttrw. LooatioD de ooïfrw-foiti. — Gtrdo do colla, 6493 CRÉDIT LYONNAIS **- Chtnco. — Crédit. Burati spi&cia! pattf hw, Atrcngeri. — Dépota de fonds k vue BONS A ECHEANCE Da316 moll I % 6 à M mois tnoluilvernsnt I %% U a u i t ui-deli 2 % BANQUE PRIVÉE Itfduttrielle, Commercijle, Coloo£al« ABINOE DU 0AWI28 M, Km «'*<t)l»« CAPITAL S0 MILLIONS M.Uon COCNIT ET RIDDIÎTT - CHANOI - TITHB3 BT COUWIW Loo«tl«n ds CaHr«-P»rtt —o— «courra BT KICCUVRBMBNT —.— COMPAGNIE ALGERIENNE CtptUU i 62.500.000 fnura «MWrasoU PTtil Rlunm: 75 MllUona OPÉRATIONS DE BANOUB OPÉRATIONS Dl Loutfcn doCoSra-Foiti — Cid. d'Obm ] 10, U U Gtri, CANNES - TUplm 13.11 9091 FABRIQUE OECOUBOKNES ABTÏCLBB 9UNHRAIB1S 11, mit II IMATIAUBia, <l AMTOIME JIAI On** •uflfflnWMI te Mur*«Ma «• »«rïM «1 ra mttal CKTMHM •« (1*urt »rtt{l«n« — r»MlfM «a twa gantai, U Maltaa aa «Jur- ga 4a IWrar da ivlla, m famaada, aiwkarfci qsai ariMa. LE CELÊBRK BËGENEBATEOS SES CHE7SI3J Rend «ni chercas grii leur couleur et beanttî nsturtilis. Supprimalei pelli- cules et mit* la chute du chtnia. 8E MCJÏBIUÏ 30 tn B: nerfs at UIEIEIÏE ÏIIU6BaO cnoiisaiït. 0 Envoi franco du presjnetut tur dtmmiê ENTREPOT : £8, Rue aTBnffMss ££ BN VKMTElPAJtTOOV e M t o i L V poitu4r0 :CHOVROt, wt//»r-ear/it»wi M. rkwmt. u, OAimti «tat REPETTO ET M0UGH MÉCAWICIMWB AU UIOW (ire tt Gtrtni l 1. •o»lR8 Anooym* diapitatrld f$ lomrnâax an Litton]. CotUie n it JIO.OOO fnnc*. i), r»« lo«ka, i

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Page 1: À ïExposition de Lyonarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1914/...Lyon. Voici, à côté, les premiers cycles que construisi t notamment le serrurier Mi-chaud, puis,

À ïExposition de LyonLà SECTION RÉTROSPECTIVE

DES TRANSPORTS

Sitôt franchie la grille de 1 entrée pnn-pale de l'Exposition, sur le coté ouest du<ChemiD de Debourg, en face et à droitedu grand Hall métallique, s'érige un pa-villon de 3oo mètres carrés qui est exclu-sivement affecté à la Section rétrospectivedes Transports. Cette rétrospective quisera des plus intéressantes puisqu'on ma-tière de transports, elle noua reportera àdes époques très anciennes, est organiséepar M. Gaston Manceaux, qui déjà à l'Ex-position Universelle de 1900 était à la tête'd'une section identique.

La Rétrospective des Transporta de no-tre Exposition recèle une riche collectiond'anciens bateaux ou voitures et de pri-mitifs chemins de fer et nous montre lesmodestes mais déjà prometteurs débuts de.la bicyclette et de l'automobile.

Les anciennes et lourdes diligences voi-sinent avec de fastueux carrosses ou chai-•«es à porteur et, dans une collection detraîneaux, on remarque celui de l'Jmpé-

v ratrice Joséphine. Pour la première fois•dans une Exposition, on peut voir la ber-line qui servit à l'entrée de Napoléon 1er,à Pavie, que l'on a fait venir tout exprès•d'Italie pour figurer à l'Exposition deLyon.

Voici, à côté, les premiers cycles queconstruisit notamment le serrurier Mi-chaud, puis, en réduction, « le Hoogby »•et H La Neva » qui sont les premiers ba-teaux utilisés au milieu du XIXe sièclepour les services des Messageries Mariti-mes ; et pour compléter cette évocation,on examine avec intérêt le plan du pre-mier navire à vapeur « Le Périclès » lan-cé à la même époque.

Parmi les modèles d'anciennes locomo-tives, on remarque une machine qui, eni848, fit ie service du Creusot et les pre-miers essais de voitures à vapeur de DionBouton et Rochet Schneider et autres"constructeurs ayant pris pour la plupartla première place dans notre grande in-dustrie automobile contemporaine.

Cette très suggestive exposition estcomplétée par une quantité d'anciennes.gravures ou estampes des moyens de loco-motion à travers les âges et de dessins duplus haut intérêt technique et documentai-re. Ces productions d'un réel cachet artis-tique, fournies par toutes les Compagnies-de Chemins de fer français, montrent tousles prdgrès successivement réalisés dansles transports soir voies ferrées.

Tout le monde aujourd'hui utilise uneforme ou une autre des moyens de loco-motion actuellement en usage ; cette sec-tion des plus intéressantes intéressera doncsans exception tous les visiteurs de l'Ex-position qui ne manqueront pas de la visi-ter e ttlc s'arrêter longuement devant lespièces rares, curieuses, et toujours instruc-tives, qu'on a pu, non sans difficulté, ygrouper avec beaucoup de goût et d'ini-iiative.

Tous chevelusSera désormais chauve

qui te Tondra bien

Nous -ne verrons plus, aux faïuteuis-d'orchestre, reluire des crânes rosés ou•d'un blanc d'ivoire. Finies les vieillesplaisanteries dont les hommes chevelusabreuvaient sans pitié aucune leurs frfcrei•chauves. Touit Je monde portera, désor-mais, non pas perruque, mais bien che-voux. Ceci demande une explication. Lavoici :

Un docteur de Budapest, M. Szekcy,médecin à l'hôpital Saint-Stéphane, atrouvé le moyen de oombaitt.re vitotorieu-soovent la calvitie. Sa méthode est d'unesimplicité vraiment, enfantine.

Alors que d'ingénieux chimistes s'é-vertuaient à composer des mélanges ex>4raordin>airas liquides ou pommades,ayant tous i!e pouvoir de faire repoueserles chovouK, le docteur Szckcly, faisant fide-ces procédés, plante dws cheveux SUT les•crâu-es nuis.

Plu/s de frictions savantes : Une bonnepetite opération en liant lieu et de façoncombien plais profitable au patient !

L'opérateur «'y prend ainsi poiur faire•d'un chauve un chevelu :

. « Dans la peau du crâne dénudé, rarconte un de oos confrères des Débats, ilintroduit, à l'aide d'une aiguille, un che-veu élr-angbr, un cheveu assez ong defemme ordinairement, afin qu'il eoit plussouple ; il en fait ressortir les deux ex-trémités et il le fixe par le milieu au mo-yen d'un fiil d'or. Ce fil agit comme uneancre ; on a eu soin, bien entendu, de lestériliser ; il adhère solidement au cuiret tient le cheveu pou/r toute l'éternité". Cefil d'or est si fin que la quantité nec ta i -re pour fixer une chevelure complète,soit 5o.ooo cheveux, ne pèse pas un gram-me. »

' Cette opération, on le voit, e^t des plusminutieuses. Elle a quelque chose d'aima-ble, qui «eduit. Pour un pnu, on voudraitêtre chauve aiîn d'avoir à la subir, car ildoit être bien agréable de porter ses che-veux attachés par des fils d'or. Le langa-

ge des poètes y perdra peut-être une de«es images : « Tes cheveux d'or I H de-viendra une réalité palpable, si j'ose dire,étant donné l'excessive finesse des fils.

(( Le docteur Szekery a inventé un ins-trument spécial pour cette sorte de ceintu-re, ajoute notre confrère. On en pratiquecent points par centimètre carré, ce quifait deux cents cheveux, puisque chaquepoint est double ; il ne fouit pas troisquarts d'heure pour en planter cinqcents. »

Comment résilier ?... Surtout quand leschauves apprendront que l'opération eefait sans douleuir, ou presque. Au bout dedix ou douze jours, on a oublié le souve-nir, à peine cuisant. Mais après, quellejoî-e ! On peut brosser, laver sa plantationde cheveux, hù adjoindre boutes les pomL

modes de la création sans risquer de liesaibîmer le moins du monde. De plus,avamrtage inajpp-réciable, oes cheveux neblanchissent pas, ne se déracinent pas nonplu*, puisqu'ils n'ont pas de racine.

Et voyez combien le chauve est privi-légié depuis que le docteur Szekely a misfin à !« calvitie : i'I a oette ressource depouvoir arborer sur sa tête des cheveuxemprunté» à celle de l'élue de son cœur...Doux, soyeux souvenir I

Gloire au docteur Szetety IREPORTER.

LES TRIBUNAUXLes Instituteurs peuvent être rendus res-

ponsables de leurs f«tatesLe Conseil dEtat vient de rendre un ar-

rêt intéressant pour les pères de famille.Il consacre leur droit au contrôle de l'en-seignement donné dans les écoles primai-res.

Voici à quel propos.L'instituteur de Bla-j an, arrondissement de Saint-Gaudens(Haute-Garonne), dans les dictées qu'ilcomposait lui-même, outrageait grossiè-rement les sentiments religieux, des pa-rents d'élèves.

Ceux-ci s'adressèrent à l'autorité acadé-mique. Démarche inutile. Ils firent appelaux tribunaux. Après mille difficultés, laCour d'appel de Toulouse ies renvoya de-vant le tribunal civil. Alors, voulant sous-traire l'instituteur aux juges de droit com-mun, le préfet prit un arrêté de conflit etl'affaire alla au Conseil d'Etat.

(t Le Conseil d'Etat, considérant que les-dits passages ne sauraient être regardéscomme se rattachant à un titre quelcon-que à l'enseignement que l'instituteur amission de donner à ses élèves, qu'en ter-mes inconvenants, grossiers et injurieux,les passages 11 ° 12, i3, etc., sont la vio-lation caractérisée du principe de neutra-lité scolaire en matière religieuse et uneatteinte grave au droit d'éducation desparents ; qu'en outre les passages ci-des-sus -ci-tés, s'adressant à des enfants sontcontraires à la -morale.

« Considérant que, dès lors, le fait d'a-voir dicté ces passages aux élèves dans desdirconstances ci-dessus spécifiées constitueune faute, personnelle au sieur Decazeauxet se détachant de ses fonctions d'institu-teur.

« Considérant, d'autre part, que l'exer-cice éventuel de l'action disciplinaire surl'autorité administrative ne saurait mettreobstacle à l'action du père de famille.

» Qu'ainsi la Cour d'appel ào Toulousen'a pas néanmoins les règles de sa com-pétence. »

Le Conseil d'Etat a annulé l'arrêté deconflit du préfet.

Les Manœuvres en MéditerranéeAJACCIO. — La nuit du 18 au 19 mai

et La journée du 19, se sont passées dansl'expectative. Ce matin, il ne restait plusdans Ui KIde d'Ajaccio aucun bâtimentconstituant la fraction du parti B, quil'tïtit venue s'y ravitailler. Le « Bouvet »retenu par un engrenage de chaîne après"'affourchage, avait appareillé h son tour,les batteries de défense du front de mersont restées silencieuses dans l'attented'une apparition du parti ennemi, maiseelle-ci ne s'est pas produite.

TOULON. — Le ministre de la Marineembarquera sur le « Vérité » le 22 mai,pour la Corse.

Après une visite aux établissements dela Marine à Ajaccio et a Bonifacio, il sorendra à Bizerte où il assistera au ravitail-lement de l'armée navale et au dernierthème des manœuvres. L'armée navale se-ra de retour à Toulon le 3o mai,

M. Thalamas est partoutégalement apprécié

AJACCIO. — M. Thalamas a été nom-mé au vice-rectorait de la Corse. Cette nou-velle a provoqué, dès qu'elle a été con-nue, de très vifs (commentaires.

A l-a .sortie du collège, un groupe dejeunes gens a parcouru la rue Fesch enconspuant l'ancien député de Versailles.

ï,;i PjV'l'rrhire a fait prendre les mesu-iv- mVeisaires pour éviter tout incident.

AU MAROCOUDJDA. — Le général Lyautey est de

retour à Oudjda.Le général Archinard a assisté à la ré-

ception du général Lyautey qu'il a féli-cité.

Dans son discours le résident général adit :

« Le sentiment public a parfaitement•compris la signification de l'occupation deTaza qui ouvre une grande et puissantevoie de communication ; toutefois il seraitimprudent de croire que tous Tes obstacle»sont écartés ».

TANGER. — Des nouvelles parvenuesdu Sous rapportent qu'El-t|iba se trouvetoujours chez les Aït-Ouadrin. Les appelsà la guerre sainte auraient cesse dans larégion du Haut-Draa. El Hiba aurait con-clu un accord avec le chef des Ida ouZettri de l'Anti-Atlas, qui lui aurait pro-mis des contingents pour l'aîSer à prolon-ger la lutte dans les montagnes.

la Justice! allemande exagéraNous avons relaté hier l'inculpation de

haute trahison du dessinateur Hanai. M.Sansbceui a déclaré à ce sujet :

« L'arrestation de Hansi, au cours de»débats qui viennent de se dérouler devantla Chambre correctionnelle de Colmar, estune infamie ; elle prouve la crainte queles Allemands ont de l'esprit si incisif dudessinateur alsacien et de l'influence qu'ilexerce sur'ses compatriotes.

En se déclarant încomp'étent et en l'en-voyant, sous l'inculpation de haute tra-hison, devant la Cour de Leipzig, le Tri-bunal de Colmar a eu un but : celai dré-loigner Hansi de son Alsace. Ils craignentà ce point l'influence de son talent qu'ilsne se cachent pas pour dire que celte ar-restation est une mesure de sécurité na-tionale.

En somme, ils veulent décourager Han-si de son effort, comme ifs ont essayé dedécourager et d'intimider Zîsîin ; ils n'yréussiront pas, ni pour l'un, ni pour l'au-tre, car il faut compter avec la persévé-rance alsacienne.

Aussi malheureuses que puissent être,pour ceux qui en sont victimes, toutes cesrigueurs, nous devons considérer le résul-tat qui sert admirablement la cause del'Alsace-Lorraine.

Quel sera le jugement 'rendu par laCour de Leipzig ? Je l'ignore : ces gens-là sont les plus forts, les maîtres, mais,quelle qu'en soit l'issue, l'arrestation bru-tale de Hansi aura servi, une fois de plus,à éveiller, dans les. cœurs alsacien s-lor-rains, de légitimes espérances. »

Le Budget au Reichstag -

BERLIN. — Au cours de la discussiondu budget, à la séance d'hier, M. Zim-mermann a fait la déclaration suivante :

« II est inexact que des négociationssoient en cours entre les gouvernementsallemand et français pour la suppressiondes droits reconnus aux protégés alle-mands au Maroc ; le gouvernement alle-mand a très nettement conscience de l'im-portance du système des protégés et nesonge pas à y renoncer. Il ne s'occuperaitde cetite question que si, au cours du dé-veloppement économique du Maroc, lescirconsbantes se modifiaient au point quel'on puisse être amené à envisager unohangument dans ce régime. Les deuxgouvernement sont d'ailleurs d'accordpour qu'à l'avenir, lors de la reconnais-sance de nouveaux protégés, on appliquestrictement les prescriptions de la con-vention de Madrid.

Pariant des travaux qui auraient été,suivant certains journaux, irrégulière-ment concédés par les autorités françai-ses, M. Zimmermann déclare :

« Celte information est peut-être vraiedans une certaine mesure en ce sens queie gouvernement français a l'intention dene pas observer les prescriptions de latdon-ven lion de Madrid quand il s'agit detravaux ordonnés par des autorités muni-cipales. A l'occasion de la concession d'u-aie usine électrique, accordée à Fez, sansadjudication publique, nous avons faitdes représentations au : gouvernementfrançais qui nous a répondu qu'à sonavis, seuls les travaux ordonnés- par leGouvernement et non pas ceux ordonnéspar dès villes, peuvent être considéréscomme travaux d'utilité générale. La dis-cussion continue entre Jes deux gouver-nements ; si elle n'aboutit pas, nous som-mes résolus à aller devant un tribunald'arbitrage. »

Soulèvement en Albanie

ABRESTATION D'ESSAD PACHA

DURAZZO. — De fortes bandes arméescomposées partie de fanatiques musulmanset partie de paysans soulevés contre lesBegs, ont occupé, hier, vers midi, la lo-calité de Siak, située à environ 2 heuresde Durazzo ; le Kaimakan s'est enfui.

Suivant des nouvelles reçues par le Gou-vernement, ces bandes d'insurgés com-prennent environ 2.000 insurgés ; ils de-mandent à ne plus faire de service mili-taire. Ils demandent également que l'on•remplace dans les écoles la langue alba-naise par la langue turque. Les insurgésaccusent E^ad Pacha de n'avoir pas tenuses promesses.

Le bruit •court qu'Abdi Bey aiirait ététué hier, sur la route de Tirana.

Essad Pacha a été fait prisonnier et

transporté avec sa femme à bord du navi-re de guerre au s tro-hongrois « Svigetvar »où îi reste provisoirement à la dispositiondu Prince.

BERLIN. — Les nouvelles relatives è.l'arrestation d'Essad Pacha produisent àBerlin la plus vive émotion ; deux moisse «ont écoulés depuis le jour où Essadprêta serment de fidélité au prince d'Al-banie lors de son entrée solennelle à Du-razzo.

On a toujours estimé, dans les milieuxdiplomatiques berlinois, que le prince deWied n'arriverait à -rétablir l'ordre et latranquillité en Albanie qu'en s'abstenantde provoquer une intervention des puis-sances et en faisant toujours les conces-sions possibles ; le prince de Wied décla-ra à maintes reprises que tel était sonpoint de vue.

Il y a donc tout lieu de croire que descirconstances fort graves ont amené l'ar-restation d'Essad Pacha et son transfertsur un bateau de guerre austro-hongrois.Aucun renseignement n'est encore par-venu à Berlin sur les motifs de cette me-sure de rigueur.

M. Taft blâma la politiqued i M. Wilson

NEW-YORK. — Dans un discours pro-noncé par lui à New-York, M. Taft, l'an-cien Président, a violemment attaqué sonsuccesseur, le Président Wilson. Il a re-proché à ce dernier Ie3 erreurs flagrantesd'une politique qui a créé le conflit entreles Etats-Unis et le Mexique et l'a rendutoujours plus aigu. D'après M. Taft, si onengageait la guerre avec le Mexique, ilfaudrait envoyer au moins £00.000 hom-mes dans ce pays et les dépenses s'élève-raient à cinq millions de frais par jour.De plus, les troupes s'épuiseraient dansdes luttes incessantes, les maladies enlève-raient les meilleurs soldats et même, sion arrivait à dompter le Mexique, on n'au-rait gagné que la haine et l'hostilité dupeuple mexicain.

La Médiation Sud américaineWASHINGTON. — Les délégués des

Elats-Unis à la conférence de médiationont reçu pour instruction» d'étudier atten-tivement toutes les propositions mises enavant, étant entendu toutefois que deuxconditions essentielles devront être rem-plies pour arriver à une solution satisfai-sante : la retraite du général Huerta etl'établissement d'un gouvernement provi-soire loyal et fort qui devra procéder avecde suffisantes garanties à des élections g&nërales.• Le Président Wilson a déclaré aux dé-

légués que le Gouvernement américain neretirerait pas les troupes de la Vera-Cruzavant qu'un règlement définitif de la cri-se mexicaine ne soit intervenu.

Les Français au MexiqueLA VEBA-CRUZ. — Le croiseur « Des-

cartes », arrivé à la Vera-Cruz, a à bord5oo fusils et 45.000 cartouches destinésà la défense de la légation de France àMexico au cas où la situation dans la ca-pitale deviendrait dangereuse pour nos na-tionaux et les obligerait à se réfugier à lalégation. Etant donné l'insécurité que pré-sentent le dépôt de ces armes à la Vera-Cruz et leur transport à Mexico, le com-mandant du « Descartea » hésite à les dé-barquer et les remportera probablement ;des réfugiés français indigents arrivent engrand nombre à la Vera-Cruz ; des mesu-res sont prises pour leur venir en aide.

BULLETIN FINANBIEN

Ce 18 Mai 1914.Assez bonne séance, où quelques effort*

«ont faits pour relever les cours dans lesprincipaux compartiments. Les résultat»,toutefois, ne sont pas très appréciables etmôme en dernière heure on ne peut main-tenir partout les quelques reprises enregis-trées aux premiers cours. On se retrouveainsi presque partout au niveau de same-di.

La Renie perd une quinzaine de centi-mes et parmi les principaux Fonds étran-gers les écarts sont insignifiants.

Aux Banques Françaises, on se borne àconsolider les quelques avances prises à laséance précédente et.au groupe étranger,les Banques Russes gagnent de très -égè-res fractions.

Au sujet des obligations ou lettres degage 5 % du Crédit Foncier Urbain deCraiova (Roumanie) qui rapportent un re-venu net de 25 frs soit 5.35 % au prixd'émission de 475 francs, il est bon defaire remarquer que les garanties sontconstituées : i° sur le capital social for-mé par une retenue de 2 % faite sur lesemprunteurs au moment où ils contrac-tent leur emprunt ; 20 le fonds de roule-ment ou capital de revirement, formé parle paiement des annuités et des intérêtsdûs par les enprunteurs et versés sixmois à l'avance, par une retenue annuel-le d'un demi pour cent sur les emprun-teurs ainsi qxie par le produit des fondsplacés et toutes autres recettes de la So-ciété ; 3° Le Capital de réserve, formé parune retenue de 0.2b % faite aux emprun-de la Société (sauf répartition de 10 %teurs et par l'accumulation des bénéficesaux administrateurs et au personnel) jus-qu'à ce que le fonds de réserve aH atteint5 % du montant des prêts ; 4° Le capitalde subvention représenté par une sommede i.5oo.ooo francs que le gouvernementroumain met à la disposition de la Socfé-té au taux de 3 %'pour ses besoins éven-

tuels. Enfin, il convient d'y ajouter la res-ponsabilité solidaire de tous les propriétai-res emprunteurs associés, a" concurrencede la totalité des immeubles gagés pareux, quelque soit le montant des rem-boursements déjà effectués par eux surleur emprunt. On voit que dans ces con-ditions, les obligatione ou lettres de g&geCrédit Foncier Urbain de Craiova sont ett-touréea d'une -série de garanties très sé-rieuses qui se constituent pour ainsi diraautomatiquement au fur et' "S mesure dfll'extension des prêts.

En Banque on est généralement calme,mais assez bien disposé. IF n'y a gueracependant en reprise que les Industriels»russes notamment Toula à 1000 frs et f*Hartmann à 485, ainsi que le Platine 165o.

Aux Pétroles, Bakou à 1670 et Uanosoffà 472 consolident leurs avances de Same-di.

Les diverses mines n'ont que des écartsinsignifiants.

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