28
Volume 6, numéro 4 / Décembre 2018 Prendre soin de moi... Tout en prenant soin de l’autre. « Il y a quatre types de gens dans ce monde: ceux qui ont été aidants, ceux qui sont aidants, ceux qui seront aidants et ceux qui auront besoin d’un aidant. » Rosalynn Carter, ex première dame des États-Unis, 2003

« Il y a quatre types de gens dans ce monde: ceux qui ont été ...aidants-lotbiniere.org/pdf/journal_dec2018.pdfVolume 6, numéro 4 / Décembre 2018 Prendre soin de moi... Tout en

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • Volume 6, numéro 4 / Décembre 2018

    Prendre soin de moi... Tout en prenant soin de l’autre.

    « Il y a quatre types de gens dans ce monde: ceux qui ont été aidants, ceux qui sont aidants, ceux qui seront aidants et ceux qui auront besoin d’un aidant. »

    Rosalynn Carter, ex première dame des États-Unis, 2003

  • 2

    Mot de bienvenue 3

    Courrier de Marie-Claude 4

    Courrier de Julie 5

    Activités à venir 6

    SPÉCIAL SOUPER ANNUEL— 7 novembre 2018 8

    Aide-mémoire pour les patients 11

    Une conférence qui a du punch! | Au revoir Yolande 13

    Un groupe de soutien, est-ce pour moi? 14

    Quel avenir pour les proches aidants? 15

    Invitation spéciale « Comment régler une succession? » 21

    Nouveau service de massothérapie 22

    Des programmes pour vous—prévention des chutes 23

    Des programmes pour vous—ATSA & Accès Loisirs 24

    Travailleur de milieu en Lotbinière 25

    Résumé de la conférence sur l’usure de compassion 26

    Pour nous joindre 28

    sommaire

  • 3

    Suivant la frénésie de l’automne, l’hiver nous arrive avec la douceur de ses paysages. Cette saison devrait naturellement nous apporter le calme et la sérénité. Par contre, ses inconvénients tels le risque de se retrouver au sol après une vilaine chute ou encore de devoir gratter les vitres de l’auto complètement gelées font qu’il est parfois difficile de demeurer zen.

    L’hiver c’est aussi le moment de l’année où nous avons la possibilité de rencontrer bon nombre de nos proches et où la générosité est au rendez-vous. Pourquoi ne pas profiter de ces occasions pour faire part de vos besoins, ces derniers étant bien souvent ignorés de vos proches. Vous souhaitez recevoir des moments de répit plutôt qu’une chemise ou un parfum, vous souhaitez de l’aide pour la préparation des repas plutôt qu’un nouveau bibelot qui devra être épousseté, n’hésitez pas à le mentionner. Vos proches seront sans doute ravis de ne pas avoir à se casser la tête pour dénicher le cadeau qui saura vous plaire.

    Toute l’équipe du Regroupement des personnes aidantes de Lotbinière vous souhaite de très joyeuses fêtes et un très bel hiver! Je terminerais sur ma vision de la famille... Bonne lecture! Catherine xx

    mot de bienvenue

  • 4

    Bonjour à vous tous et toutes chers amis et membres du

    Regroupement.

    Au nom de toute l'équipe, je profite de ce billet pour vous

    remercier de votre confiance. Vous savez, c'est un privilège de

    travailler auprès des proches aidants et c'est avec

    reconnaissance et loyauté que nous le faisons.

    Dernièrement vous êtes nombreux à avoir remarqué que l'on parle de plus en plus

    des proches aidants sur toutes les tribunes, enfin, il était temps! Vous trouverez dans

    ce journal d'ailleurs un article très intéressant qui questionne sur l'avenir des

    proches aidants dans notre société. À ce propos, le retour en politique de madame

    Marguerite Blais comme ministre des aînés et des proches aidants est porteur

    d'espoir. Pour avoir elle même accompagnée son conjoint dans la maladie elle

    comprend bien le rôle et les besoins des proches aidants et elle souhaite passer à

    l'action rapidement afin de mieux les soutenir. Depuis qu'elle a pris ses fonctions il y

    a quelques semaines, on voit qu'elle est en action et on a hâte de voir les résultats.

    Nous serons très attentives afin de suivre cela de près et nous ferons entendre votre

    voix à toutes les occasions qui nous seront données. Cela fait partie de notre

    mission et nous en faisons un devoir. Aussi n'hésitez pas à nous faire part de vos

    commentaires sur votre réalité, cela nous aide à mieux vous faire entendre.

    Je vous souhaite un bel hiver tout en douceur... Affectueusement.

    Marie-Claude Guay, Directrice

    courrier de marie-claude

  • 5

    Bonjour à vous chers membres,

    Surpris par l’arrivée hâtive de la neige, il a fallu rapidement faire le

    deuil de la saison chaude qui s’est enfuit sans crier gare sous l’épais

    tapis blanc. Petit deuil certes, mais ça m’invite à réfléchir sur toutes

    les départs précipités, les pertes petites et grandes et les deuils que

    nous pouvons vivre au court d’une année, d’une vie.

    En novembre dernier, j’ai eu la chance d’assister à une formation sur

    l’accompagnement auprès de personnes endeuillées offerte par la Fondation de la

    Maison Monbourquette en collaboration avec l’Université de Montréal. La formatrice

    nous a invité à porter une réflexion sur la place que prend la mort et le deuil dans

    notre société et par ricochet, l’impact que cette vision a sur notre propre capacité à

    vivre nos deuils. Il est intéressant de constater que le tabou entourant la mort ne

    laisse pas place à vivre entièrement les émotions liées au processus de deuil.

    Perdre un être cher (par le décès ou une séparation) nous amène à vivre des

    montagnes russes de bouleversements et une multitudes d’émotions peuvent être

    ressenties en même temps. La douleur est parfois si vive qu’on a l’impression que la

    terre s’arrêtera de tourner. Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises façons de vivre un

    deuil, mais une chose est certaine : le temps, l’expression du vécu et la compassion

    envers soi-même sont les ingrédients clés. Pour se faire, sachez que les

    intervenantes du Regroupement peuvent vous accompagner à accueillir votre vécu,

    vous écouter et vous soutenir. De plus, Présence Lotbinière, un organisme partenaire,

    offre des groupes de deuil deux fois par année pour les gens endeuillés. La famille et

    les amis demeurent aussi d’excellents supports lorsque nous nous sentons fragilisés.

    L’essentiel à retenir finalement, c’est que le deuil n’est pas quelque chose à faire …

    mais quelque chose à vivre.

    « Et si nous cessions de gérer avec notre tête ce qui relève du cœur. »

    Affectueusement, votre intervenante

    Julie Toutant

    courrier de julie

  • 6

    activités à venir

    VENDREDI, 25 JANVIER 2019 SOUPER-CONFÉRENCE POUR LES AIDANTS

    Lieu : Salle multifonctionnelle (Église) 154, route St-Joseph, Dosquet

    De 17h30 à 20h Thème : Vivre en équilibre Conférencière : Blandine Soulmana, auteure et conférencière Au cœur de son message on retrouve l'importance de s'accepter et d'abandonner le contrôle à la vie. Pour grandir, il faut cesser d'être sur la défensive, de se justifier, d'accuser ou de riposter. Le seul contrôle qui reste est ce que l'on fera de ce qui reste.

    MERCREDI, 13 FÉVRIER 2019 DÎNER-CAUSERIE DE LA ST-VALENTIN POUR LES AIDANTS ET LES AIDÉS

    Lieu : Hôtel de ville—salle Robert Daigle 6310, rue Principale, Sainte-Croix De 11h à 14h

    Thème : Les saines habitudes de vie Conférencière : Roselyne Normand, kinésiologue et agente de promotion des

    saines habitudes de vie. MARDI, 12 MARS 2019

    SOUPER-CONFÉRENCE DES AIDANTS Lieu : Restaurant Le Saint-Janvier

    384, route Centrale, Joly De 17h30 à 20h Thème : Mieux comprendre l’aide médicale à mourir

    Conférencière : Julie Bureau, infirmière Lorsqu’arrive le moment où la fin de vie s’annonce inévitable, que la souffrance et le désir de vivre atteignent leurs limites, continuer de vivre peut perdre son sens. L’aide

    médicale à mourir pourrait alors devenir un choix pertinent pour certaines personnes.

  • 7

  • 8

    En plein coeur de la semaine nationale des proches aidants, c’est sous le thème : « Parce que nous serons tous proches aidants », que le Regroupement des personnes aidantes de Lotbinière a réuni 88 de ses membres à son traditionnel souper annuel qui s’est tenu le mercredi 7 novembre, au Club de golf Lotbinière de St-Gilles.

    Cette soirée reconnaissance était pour nous l’occasion de souligner la valeur inestimable des gestes que vous posez quotidiennement pour assurer le bien-être de votre proche. Des petits gestes qui assurent une meilleure qualité de vie, qui apportent sécurité et réconfort. Des gestes faits avec amour qui nécessitent parfois patience et dépassement de soi. Des gestes significatifs trop souvent passés sous silence. Pour tous ces gestes, nous souhaitons vous dire MERCI!

    Cette année, deux de nos membres ont eu l’immense privilège d’être récipiendaires d’un Prix de reconnaissance aux proches aidants. Le premier prix a été remis par le Regroupement des aidants naturels du Québec (RANQ) à madame Solange Hamel, originaire et domiciliée à Saint-Gilles. Mme Hamel fait partie des 26 % de proches aidants s’occupant de 2 personnes, puisqu’elle prend soin de sa mère et de son conjoint depuis près de 20 ans. Par ce prix de reconnaissance, le RANQ veut insister sur la contribution remarquable des proches aidants et les différents visages de leurs réalités. La gagnante, tirée au sort parmi des centaines de candidatures, représente l’ensemble des proches aidants du Québec.

    Le deuxième prix hommage a été instauré par le Regroupement des personnes aidantes de Lotbinière suite au décès de son cofondateur en avril dernier. L’organisme a tenu bon de souligner l’apport inestimable de M. Sauveur Champagne en désignant le prix hommage à son nom. Le lauréat 2018 est M. Gaston Vallée de Laurier-Station, proche aidant de son amie depuis plus de 5 ans.

    Afin d’appuyer l’apport inestimable des proches aidants, de nombreux dignitaires étaient présents tels que Mme Marie-Josée Flamand, attachée politique du député fédéral de Lévis-Lotbinière, Mme Isabelle Lecours, députée provinciale de Lotbinière-Frontenac, M. Normand Côté, préfet de la MRC de Lotbinière de même que M. Robert Samson, maire de Saint-Gilles.

    Pour conclure en beauté cette soirée une trentaine de prix de présence sont venus gâter nos invités grâce à l’apport de Mme Martine St-Louis de St-Apollinaire qui a généreusement accepté, de solliciter les entreprises de la région.

    spécial souper annuel

  • 9

    Ameublement JGR, Laurier-Station

    Automobiles Guy Beaudoin, Laurier-

    Station

    BMR Avantis, St-Agapit

    Boutique Rose Hélène, St-Apollinaire

    Casse-croûte chez Simon, St-Agapit

    Entraide Saint-Apollinaire, St-Apollinaire

    Épicerie Métro Laroche, Laurier-Station

    Familiprix Extra, Laurier-Station

    Familiprix, St-Agapit

    Grégoire & Desrochers (M. Mario

    Demers), Victoriaville

    Magasin Korvette, Laurier-Station

    Mode Duclos, St-Agapit

    Mon Buro, St-Agapit

    Pharmacie Brunet plus, St-Apollinaire

    Pharmacie Jean Coutu, St-Apollinaire

    Pharmacie Proxim, Laurier-Station

    Regroupement des caisses Desjardins de

    Lotbinière, St-Apollinaire

    Restaurant Larry, St-Agapit

    RONA Grenier, Laurier-Station

    Santé-Beauté Solange Beaudoin, Laurier-

    Station

    Merci à nos généreux commanditaires !

    Solange Hamel, lauréate du prix de reconnaissance aux proches aidants remis par le Regroupement des aidants

    naturels du Québec

    Gaston Vallée, lauréat du prix hommage Sauveur

    Champagne remis par le RPAL

    Prix Hommage Sauveur Champagne

  • 10

    spécial souper annuel

  • 11

    Gardez votre dossier médical à jour. Rappelez-vous d’inclure :

    AIDE-MÉMOIRE POUR LES

    PATIENTS Devenez le défenseur de vos soins de santé. Dotez-vous de l’information et des outils qui vous aideront à poser les bonnes questions et à vous adresser aux bonnes personnes.

    Les allergies aux médicaments Vitamines et minéraux /produits naturels Tous les médicaments ainsi que les médicaments

    sans ordonnance

    SEMAINE

    NATIONALE DE

    LA SÉCURITÉ DES

    PATIENTS

    5 QUESTIONS À POSER À PROPOS DE VOS MÉDICAMENTS lors d’une consultation avec un médecin, une infirmière ou un pharmacien

    1 CHANGEMENTS Est-ce que des médicaments ont été ajoutés, supprimés ou changés et pourquoi?

    2 CONTINUER Quels médicament dois-je continuer à prendre et pourquoi?

    3 USAGE CORRECT Comment dois-je prendre mes médicaments et pour combien de temps?

    4 SURVEILLER Comment vais-je savoir si mes médicaments agissent et quels effets secondaires faut-il surveiller?

    5 SUIVI Aurais-je besoin de tests et quand dois-je prendre mon prochain rendez-vous?

  • 12

    AVANT VOTRE RENDEZ-VOUS Demandez à quelqu’un de vous

    accompagner à votre rendez-vous pour vous aider à comprendre et à vous souvenir des réponses à vos questions.

    Écrivez les questions que vous voulez poser lors de votre rendez-vous.

    Créez un historique médical qui comprend votre état de santé actuel et vos chirurgies ou maladies passées, ainsi que tous vos médicaments. Apportez-le à votre rendez-vous.

    Soyez au courant de l’historique médical de votre famille, tel que l’état de santé de vos parents.

    PENDANT VOTRE VISITE Expliquez vos symptômes, votre

    historique médical et tout problème éprouvé avec les médicaments que vous avez pu prendre antérieurement.

    Posez des questions pour être bien sûr de comprendre ce que vous dit votre médecin.

    Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir suivre les instructions de votre médecin, avisez-le.

    Si votre médecin recommande un traitement, demandez-lui s’il existe d’autres options.

    APRÈS VOTRE RENDEZ-VOUS Suivez toujours les instructions de

    votre médecin. Si vous ne comprenez pas les

    instructions de votre médecin une fois rendu à la maison, appelez-le.

    Discutez avec votre prestataire de soins de santé ou votre pharmacien avant d’arrêter de prendre des médicaments prescrits par votre médecin.

    Appelez votre médecin si vos symptômes s’aggravent ou si vous avez des problèmes à suivre les instructions.

    Prenez des rendez-vous pour des examens médicaux ou pour voir un spécialiste, au besoin.

    Appelez le bureau de votre médecin pour connaître les résultats de vos examens. Demandez ce que vous devez faire à la suite de ces résultats.

    Aide-mémoire pour les patients

  • 13

    Mylène Dion était votre conférencière

    le 27 septembre dernier à l’occasion

    de la première activité au calendrier.

    Avec son dynamisme et son talent de

    vulgarisatrice, elle vous a fait un rappel

    des éléments préoccupants du quotidien,

    liés au vieillissement, mais aussi à votre

    rôle de proche aidant, et ce, de façon à

    prévenir et demeurer autonome et confiant, face à ces étapes de

    vie. Avec son punch santé, elle nous a livré sa recette secrète!

    _____________________________________________________________________

    AU REVOIR YOLANDE!

    C’est avec un immense chagrin que nous vous

    annonçons le décès de madame Yolande Bouchard-

    Leclerc, survenu le 11 octobre 2018, à l’âge de 85

    ans.

    Yolande était non seulement bénévole personne-

    liaison depuis près de 10 ans, mais aussi bénévole

    assidue au montage de notre journal des membres.

    Elle était aussi une EX-aidante qui s’est dévouée de

    nombreuses années pour son conjoint atteint de la

    maladie d’Alzheimer.

    Nous retiendrons d’elle sa grande générosité, sa disponibilité, sa

    détermination et le grand respect qu’elle portait à tous les membres de

    la grande famille du Regroupement des personnes aidantes de Lotbinière.

    Nous offrons nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches de

    Madame Yolande Leclerc.

    Une conférence qui a du punch!

    A² C H B R -->

    amour,

    authenticité,

    confiance,

    humilité,

    bouger,

    rêver!

  • 14

    Franchir le pas

    Avez-vous déjà songé à participer à un groupe de soutien ? Bien que certains d’entre vous puissent avoir des réticences à y participer, notamment en raison du partage de votre vécu en groupe, nous constatons de nombreux bienfaits pour les proches aidants dans notre pratique.

    Partager et briser la routine

    Par exemple, plusieurs proches aidants que nous accompagnons nous mentionnent qu’ils aiment rencontrer des gens qui vivent des réalités similaires et constater qu’ils ne sont pas seuls dans cette situation. Cela leur permet également de briser leur isolement, d’élargir leur réseau et de parler de ce qu’ils vivent. Il s’agit aussi d’un moyen efficace d’apprendre des expériences des autres proches aidants et d’appliquer des solutions concrètes à leur contexte ou encore d’acquérir des connaissances en lien avec la maladie ou la problématique.

    Des rencontres faciles et des réponses à portée de main

    Les groupes de soutien peuvent prendre la forme de café-rencontre ou de groupe ouvert ou fermé que les nouveaux proches aidants peuvent intégrer en cours de route. Différents thèmes sont abordés pendant les rencontres dans une ambiance conviviale où règnent le respect, l’absence de jugement et la confidentialité. La fréquence et la durée des rencontres peuvent varier d’un groupe à l’autre. Les groupes sont animés par une intervenante et peuvent s’intéresser à une problématique spécifique. Les groupes de soutien sont ouverts aux proches aidants peu importe l’âge et la nature de la maladie de la personne aidée. Des groupes s’adressent également aux personnes endeuillées. N’hésitez pas à communiquer avec nous afin de discuter des services qui correspondent le mieux à vos besoins.

    Sources : Extrait du site de L’Appui pour les proches aidants d'aînés

    Comme proches aidants, plusieurs possibilités s’offrent à vous afin d’obtenir du soutien et des informations. Les rencontres individuelles avec un intervenant et les groupes de soutien abordant diverses thématiques en sont de bons exemples.

    un groupe de soutien, est-ce pour moi?

  • 15

    Quel avenir pour les proches aidants?

    Si certaines mesures semblent se mettre en place, beaucoup reste à faire pour venir en

    aide aux proches aidants.

    Ils apportent un soutien essentiel à leur enfant handicapé, à leur conjoint atteint de cancer, à

    leur parent âgé en perte d’autonomie. Les cas de figure sont multiples, et se multiplient. Les

    données de l’Enquête sociale générale 2012, citées par l’Institut de la statistique du Québec

    (2015), montraient qu’une personne sur quatre, âgée de 15 ans et plus, est une proche

    aidante ou un proche aidant. Actuellement, près de 80% de toute «l’aide aux bénéficiaires»

    prodiguée au Québec l’est par des proches aidants, sur une base volontaire. L’État évalue à

    plus de cinq milliards de dollars la valeur de leurs services.

    Depuis longtemps, les proches aidants réclament des gouvernements une reconnaissance qui

    refléterait cette valeur. De récentes initiatives semblent pointer vers cette direction. Par

    exemple, l’annonce, en décembre 2017, d’un assouplissement, par le gouvernement fédéral,

    des règles de prestations d’assurance-emploi auxquelles certains proches aidants pourraient

    devenir admissibles. Mais, au-delà des politiques, ce rôle, par ailleurs davantage féminin

    que masculin, est-il le reflet d’un choix fait en toute liberté par celles et ceux qui

    l’endossent, malgré toute leur bonne volonté?

    La proche aidance, une question de choix?

    «On ne peut pas se dissocier facilement de la proche aidance lorsqu’un membre de notre

    famille se retrouve en situation de maladie ou d’invalidité, note d’entrée de jeu Sophie

    Éthier, professeure agrégée à l’École de travail social et de criminologie. Pour la plupart

    d’entre nous, veiller aux soins de nos proches, c’est dans nos gènes! Les gens le font sans se

    poser de question, spontanément en quelque sorte.» Or, précise-t-elle, si protéger et prendre

    soin de sa famille est une prédisposition somme toute innée, ce n’est pas le cas pour tout ce

    qui en découle. Là s’arrête la limite d’une capacité qui serait «naturelle». Professeur titulaire

    et directeur de l’École de psychologie, Jean Vézina abonde dans le même sens. «Si aider est

    un élan naturel, l’ampleur de la tâche à assumer lorsque la situation se prolonge, parfois

    même au détriment de sa propre santé, ne l’est pas». Cette figure des soins apportés aux

    proches comme allant de soi découle d’une vision historique, explique-t-il. La proche

    aidance ayant toujours existé, elle est perçue comme étant normale.

  • 16

    Quel avenir pour les proches aidants?

    D’ailleurs, la dénomination «aidant naturel» était utilisée dans les premières recherches sur

    la question, menées dans les années 1990. Désormais, pour éviter l’ambiguïté, on parle de

    «proche aidant». Ce terme demeure toutefois vaste et imprécis, car cibler à partir de quand

    une personne est considérée comme proche aidante relève d’un exercice ardu, note Jean

    Vézina. Le professeur donne pour exemple le cas d’un jeune qui va tondre la pelouse chez

    son oncle aux prises avec une maladie dégénérative. «Doit-on le considérer comme un

    proche aidant? Il n’est certainement pas aussi impliqué dans les soins que l’est la conjointe

    du malade quotidiennement, mais il aide, à sa mesure. Les membres de la famille qui se

    relaient pour s’occuper d’un malade ne se partagent pas tous la tâche à parts égales… alors

    qui est proche aidant et qui ne l’est pas?»

    Par conséquent, encore aujourd’hui, la grande majorité des proches aidants ne s’identifient

    pas comme tels, soutient le professeur. «Ils estiment simplement qu’ils font ce qu’ils doivent

    pour la famille. C’est une tâche complexe de les reconnaître avec précision, de les

    dénombrer et, donc, de leur venir en aide.»

    Aider au-delà du possible

    Travailleuse sociale spécialisée en gérontologie et assistante auxiliaire d’enseignement à

    l’École de travail social et de criminologie, Carolanne Lauzer observe dans son travail au

    quotidien que la proche aidance se conjugue parfois difficilement avec les nouveaux

    modèles familiaux. «Chez certains, on voit une belle mobilisation de tous les membres,

    précise-t-elle. Mais la réalité d’aujourd’hui, c’est que les familles sont souvent peu

    nombreuses, recomposées ou dispersées. Il est fréquent que les enfants et les proches d’une

    personne qui a besoin de soins vivent à l’extérieur de la région où celle-ci habite. La prise

    en charge est alors moins évidente, indique la travailleuse sociale, et c’est là que l’offre de

    services prend tout son sens.»

    Quant au statut de proche aidant, Carolanne Lauzer constate qu’il se révèle trop souvent

    avec l’alourdissement de la maladie. «Plusieurs personnes ne savent pas qu’elles sont

    proches aidantes jusqu’à ce que la situation soit très avancée. C’est alors qu’elles réalisent

    l’importance de leurs responsabilités et du rôle qu’elles jouent dans la vie du malade, qui

    n’y arriverait pas sans elles.»

  • 17

    Quel avenir pour les proches aidants?

    Avant cette phase critique, beaucoup de proches aidants sont portés par la valorisation qu’ils

    retirent de leur engagement auprès du malade, même s’ils s’y sentent obligés par le lien qui

    les unit, mentionne Mme Lauzer. Cependant, à mesure que la situation prend de l’ampleur,

    la tâche devient plus lourde à porter. La perte d’autonomie qui s’accentue et le

    comportement du malade qui change entraînent immanquablement de l’épuisement

    physique et mental chez le proche aidant. La charge émotive devenant beaucoup plus

    grande, un déséquilibre psychologique survient. «Malheureusement, au moment de

    demander de l’aide, les proches aidants ne sont pas intégrés au réseau où ils pourraient en

    recevoir rapidement alors qu’ils sont déjà au bout du rouleau.»

    Manque de soutien et conséquences

    Les spécialistes sont unanimes, les proches aidants sont hautement à risque de présenter de

    sérieux problèmes de santé comme l’anxiété, la détresse psychologique, l’isolement, la

    fatigue, etc. «Ils s’investissent tellement dans leur rôle qu’ils ne se soucient plus d’eux-

    mêmes, explique Jean Vézina. J’ai étudié le niveau de détresse chez les proches aidants au

    fil de l’évolution de la maladie d’Alzheimer. C’est à l’arrivée des problèmes

    comportementaux que la situation devient vraiment dérangeante pour le proche aidant.

    L’aspect fonctionnel du malade, sa perte d’autonomie progressive, c’est déjà très

    demandant, mais la fatigue mentale et physique s’ajoute lorsque les problèmes

    comportementaux entrent en ligne de compte. Et là, c’est la goutte qui fait déborder le vase!

    C’est souvent l’élément déclencheur des demandes d’aide extérieure ou de placement du

    malade en établissement.»

    «On sait depuis 25 ans que le vieillissement de la population s’accélère rapidement, mais on

    ne s’y est pas bien préparé», ajoute Sophie Éthier. Celle-ci mentionne qu’au tournant des

    années 2000, il existait un service de répit-gardiennage offert par les CLSC. «Mais l’État

    s’est désengagé de cette responsabilité. Depuis, des entreprises d’économie sociale ont

    essayé de combler le vide par des services d’entretien ménager et d’aide à domicile pour les

    aînés. Mais puisque ces services ne sont pas offerts par des gens avec une formation

    spécialisée, on ne peut pas parler de répit.»

  • 18

    Quel avenir pour les proches aidants?

    Cela dit, la professeure souligne que de nombreuses études ont démontré que malgré l’aide

    qu’ils reçoivent pour l’entretien ménager, l’hygiène du malade ou un répit, les proches

    aidants ne voient pas pour autant diminuer leur sentiment de responsabilité. «Ils sont

    constamment inquiets, soucieux de leur proche qui est dans une situation de vulnérabilité,

    surtout lorsqu’ils en confient les soins ou la garde à quelqu’un d’autre. Ils s’épuisent

    inévitablement, malgré l’aide dont ils bénéficient.»

    Mme Éthier ajoute que la perte d’autonomie, de dignité et d’intégrité de leur proche touche

    profondément les aidants et les affecte psychologiquement. «À travers tout cela, ils veulent

    préserver la relation, dont les bases ont complètement changé. Il en résulte une réalité de

    plus en plus difficile à vivre, à la fois pour le malade et son proche aidant.»

    Quand aider a un prix

    Malgré cette double problématique, Sophie Éthier estime que le réseau de la santé est conçu

    uniquement en fonction du bénéficiaire et exclut le proche aidant. «Le système de santé

    québécois «instrumentalise» le proche aidant en quelque sorte, dit-elle. Ce dernier comble

    des besoins importants et allège le réseau et les services communautaires de manière

    considérable. Pourtant, l’aide de l’État ne lui est offerte que lorsqu’il a épuisé toutes ses

    ressources en termes d’énergie ou d’argent. Bref, le système actuel appauvrit le proche

    aidant!»

    Jean Vézina met lui aussi en lumière l’impact socioéconomique de la proche aidance. «Cette

    situation entraîne des demandes de congé de tout ordre, maladie, vacances, arrêt de travail,

    pour assurer les soins au malade. Les pertes de revenus qui en résultent génèrent souvent

    des problèmes financiers chez les proches aidants. Une situation de maladie temporaire

    nécessitant quelques semaines de congé, c’est une chose, mais un cancer, une maladie

    dégénérative ou incurable qui se prolonge sur plusieurs mois, voire plusieurs années, c’est

    très pénalisant!» Sans compter qu’au bout du compte, l’État aussi s’appauvrit, renchérit le

    directeur de l’École de psychologie. Car ce que le gouvernement économise grâce à l’apport

    des proches aidants, il le perd en raison de leur baisse de productivité et de la réduction de

    leur pouvoir d’achat, détaille le professeur. Ainsi, les cinq milliards économisés en soins de

    santé ne se transposent assurément pas en un gain net.

  • 19

    Quel avenir pour les proches aidants?

    Des pistes de solution

    Jean Vézina mentionne qu’il existe bien quelques mesures fiscales qui s’adressent aux

    proches aidants, mais leurs conditions d’admissibilité sont très limitées. «Et il n’y a pas

    assez de services disponibles», fait-il remarquer. Or, le professeur en est convaincu, le

    développement de services adéquats et adaptés à leurs besoins passe inévitablement par une

    meilleure compréhension du rôle des proches aidants. «Mais, pour cela, il faut débuter à la

    base du problème. Les proches aidants doivent d’abord pouvoir se reconnaître comme tels

    afin de contribuer à la mise en place d’un système adéquat. C’est primordial.» Cet exercice,

    admet-il, s’échelonnera sur une longue période. «On en a encore pour quelques années à

    bien cerner leur réalité afin de mieux répondre à leurs besoins.»

    Sophie Éthier a déposé, à l’automne 2017, un mémoire dans le cadre de la consultation sur

    le plan d’action gouvernemental 2018-2013 de la politique Vieillir et vivre ensemble, chez

    soi, dans sa communauté, au Québec. Elle y propose une stratégie nationale concrète

    incluant la mise sur pied d’un comité interministériel sur le sujet, lequel touche plusieurs

    aspects. «Le Regroupement des aidants naturels du Québec a fait la même chose, souligne-t-

    elle. Les leviers que nous proposons pourraient dès maintenant servir de base aux travaux

    gouvernementaux. Des pistes, il y en a.»

    Parmi elles, l’importance de sensibiliser la population à la proche aidance et à tout ce

    qu’elle implique. «Car malgré sa prévalence, fait valoir Sophie Éthier, cette réalité, en

    constante augmentation, demeure malheureusement méconnue. Également, il nous faut

    établir une structure de prise en charge préventive, pour agir en amont du problème.» Par

    exemple, selon Mme Éthier, pour qu’on puisse bien les répertorier et les accompagner

    adéquatement dans leur rôle évolutif, les proches aidants devraient être identifiés par le

    médecin sitôt que le malade qu’ils accompagnent reçoit son diagnostic. «Les services qui

    existent actuellement sont sous-utilisés parce qu’il n’y a pas d’arrimage au moment adéquat

    entre le système et les proches aidants», note-t-elle.

  • 20

    Quel avenir pour les proches aidants?

    Puis un suivi régulier des besoins psychosociaux du proche aidant, en parallèle avec les

    traitements reçus par le bénéficiaire, devrait être maintenu. «Au début, le proche aidant a

    tendance à affirmer que tout est correct, qu’il tient bon. La régularité du suivi permettra de

    noter l’évolution de sa situation personnelle face à son rôle.» Autrement dit, soutenir

    davantage les proches aidants passe par une méthode mieux organisée et structurée. «C’est

    tout le système qui est à revoir, même sur le plan de l’éducation.»

    Dans cette optique, Mme Éthier proposera, cet automne, un nouveau cours de premier cycle,

    Proche aidance, enjeux théoriques et pratiques, qui figurera au programme de la Faculté des

    sciences sociales. «Les nouvelles générations sont plus instruites, plus exigeantes. Elles vont

    faire bouger les choses, croit-elle. Installées au pouvoir, elles vont voir la situation sous un

    angle différent. La conjoncture sera alors meilleure que jamais, et j’ai bon espoir que le

    dossier finisse par avancer.»

    Sources : Magazine Contact de l’Université Laval | Mélanie Larouche

    http://www.contact.ulaval.ca/article_magazine/quel-avenir-pour-les-proches-aidants/

    LES COUPONS-TRANSPORT, DE RETOUR DANS LOTBINIÈRE La Corporation de développement communautaire et le GRAP Lotbinière, en collaboration avec Express Lotbinière sont fiers de relancer le Projet de Coupons-transport dans la MRC de Lotbinière.

    Les personnes en situation de précarité auront de nouveau accès à des Coupons-transport offrant un rabais de 3$ pour l’utilisation du transport collectif Express Taxi pour des déplacements à l’intérieur de la MRC de Lotbinière. Les 1 000 Coupons-transport sont disponibles auprès des organismes communautaires de la MRC et de partenaires. Ceux-ci seront distribués jusqu’au 31 mars, mais demeureront valide suivant cette date.

    L’utilisateur devra être inscrit auprès d’Express Taxi. Il devra également téléphoner pour faire la demande d’un transport qui lui sera confirmé selon la disponibilité du service. Certaines règles d’utilisation supplémentaires seront appliquées.

    Plus d’information Pour l’obtention de coupons-transport —> CDC Lotbinière au 418 415-0646. Pour faire une demande de transport —> Express Lotbinière au 418 881-3884 poste 101

  • 21

    INVITATION SPÉCIALE

  • 22

  • 23

    Programme de prévention des chutes

  • 24

    des programmes pour vous

    Ce programme vous permet de participer à un loisir GRATUITEMENT

    (famille, personnes seules, enfants). La disponibilité des activités dépend des

    places offerts gratuitement par les organismes de loisirs.

    Hiver : Jeudi le 10 janvier 2019 Printemps Jeudi le 4 avril 2019

    Centre Femmes de Lotbinière 139, rue Principale, St-Flavien

    418 728-4402

    Maison de la Famille de Lotbinière 81, rue Rousseau, St-Apollinaire

    418 881-3486

    Demeurer dans la MRC de Lotbinière

    Avoir un revenu avant impôt inférieur au seuil indiqué dans le tableau

    Fournir une preuve de revenu lors de l’inscription

    Se présenter en personne à un point de service le jour de l’inscription

    ACCÈS-LOISIRS LOTBINIÈRE

    Inscriptions de 13h30 à 18h30

    Points de services

    Conditions d’admissibilité

  • 25

    travailleur de milieu en lotbinière

  • 26

    Résumé de la conférence sur l’usure de compassion

    USURE DE COMPASSION : JUSQU’OÙ ALLER SANS SE BRÛLER? Ce document inclut quelques importantes définitions utilisées lors de cet atelier ainsi que les résultats d’un exercice de groupe, qui visait à définir les symptômes de l’usure de compassion et à trouver ensuite des façons de se protéger. DÉFINITIONS

    Empathie : compréhension des sentiments et des émotions de l’autre (verre d’eau + verre d’huile : l’huile est proche de l’eau, mais peut être séparée, elle ne fusionne pas)

    Sympathie : prendre la souffrance de l’autre jusqu’à en être submergé et incapable de réagir (verre d’eau + verre de lait : l’eau et le lait sont intimement liés, il est impossible de les séparer, impossible de prendre du recul)

    Compassion : profonde empathie, désolation, désir d’éliminer la souffrance

    Usure de compassion : une profonde érosion émotionnelle et physique qui prend place lorsque la personne qui aide n’est plus capable de retrouver son énergie et de se ressourcer.

    Culpabilité : sentiment de faute ressenti par un sujet, que celle-ci soit réelle ou imaginaire.

    Responsabilité : l'obligation de répondre de certains de ses actes, d'être garant de quelque chose, d'assumer ses promesses.

    ÊTRE DISTANT OU ÊTRE DISTINCT?

    Confusion des rôles : sympathie et pitié envers l’aidé, se sentir la victime de ce que l’autre vit. Ce qui nous amène à vouloir prendre une distance pour nous protéger.

    Distance : moyen de protection, mais qui nous éloigne de notre désir d’aider.

    Limites : respect de nous-même; faire ce que nous pouvons, jusqu’à la limite peut-être, mais sans dépasser cette limite!

    Distinction : je ne suis PAS la personne que j’aide; je ne suis pas à sa place et je ne dois pas me mettre à sa place.

    « Pour contrer l’usure de compassion, il n’existe pas de meilleur remède que d’avoir de la

    compassion envers soi-même. Car pour avoir le goût des autres et pouvoir les aider, il faut d’abord retrouver le goût de soi. » Johanne Lessard, conférencière

    Lien pour le test d’auto-compassion : http://www.psychomedia.qc.ca/tests/echelle-de-compassion-envers-soi-meme « Accompagner quelqu’un c’est se placer ni devant, ni derrière, ni à la place. C’est être à

    côté. » Joseph Templier

  • 27

    Symptômes et conditions favorables à l’usure de compassion : Voyez les symptômes potentiels ou les conditions favorables à l’usure de compassion qui ont été nommés par les participants. Il n’est pas nécessaire que toutes ces conditions soient réunies pour que vous souffriez d’usure de compassion. Faites attention à ces symptômes, à ces émotions, si ils prennent trop de place, si ils reviennent régulièrement, il est possible qu’elles vous mènent vers l’usure de compassion..

    Moyens de se protéger : Voyez en parallèle les moyens de protection qui ont été proposés. Certains moyens de protection peuvent correspondre à plusieurs symptômes.

    Symptômes Protection

    Maux physiques / Maladies Stress / Anxiété Épuisement / Tristesse / Dépression Manque d’énergie / Fatigue Incompréhension /Impuissance Solitude / Isolement Découragement / Abandon Deuil Insomnie / Manque de sommeil Colère / Agressivité / Impatience / Irritabilité Culpabilité Manque de soutien / D’aide / Perte du réseau Inquiétudes / Peurs Insécurités financières Incompréhension du système de santé / famille Fuites Manque d’occupations / De loisirs Pertes d’appétit / Boulimie Obligations Confusion / Désorganisation / Dysfonctionnement Oubli de soi / Acharnement Manipulation Manque de reconnaissance Arrêt de travail Jugement des autres

    S’ouvrir aux autres Se garder du temps de loisirs (lire, écrire, colorier, jouer, chanter, danser, faire du tricot, écouter de la musique, aller au restaurant, méditer, etc.) Faire de l’exercice (marche) Avoir des amis proches aidants Avoir une confidente (TS, 811, psychologue) Respecter ses limites S’occuper l’esprit Recevoir de la visite Demander de l’aide Demander des services (visite amicale, répit, etc.) Impliquer la famille / la belle-famille Informer la relève pendant notre absence Nommer nos besoins (aux proches et à l’aidé) Savoir se faire écouter / fermeté Médication Apprendre à déléguer S’offrir de petits plaisirs / Sortir Avoir un bon réseau Accepter Se rapprocher de nos croyances Pensées positives Nourrir sa créativité

    Résumé de la conférence sur l’usure de compassion

  • 28

    SOUTENIR régulièrement un proche, lui DONNER des soins, INVESTIR de son temps sans rémunération… C’est ça, être PROCHE AIDANT.

    NOUS SOMMES LÀ POUR VOUS. Le Regroupement des personnes aidantes de Lotbinière vous offre les outils nécessaires pour prévenir l’épuisement et maintenir votre qualité de vie et ce, peu importe l’âge et la nature de la maladie de la personne aidée.

    SERVICES GRATUITS ET CONFIDENTIELS ACCUEIL, INFORMATION ET RÉFÉRENCE ÉCOUTE ET SOUTIEN PSYCHOSOCIAL FORMATIONS, ACTIVITÉS SOCIALES ET RESSOURCEMENT GROUPES DE SOUTIEN RÉPIT-ACCOMPAGNEMENT BÉNÉVOLE CENTRE DE DOCUMENTATION

    pour nous joindre

    Regroupement des personnes aidantes de Lotbinière

    1000, Saint-Joseph, Saint-Flavien

    Heures d’ouverture : du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30

    Téléphone : (418) 728-2663 Site web : aidants-lotbiniere.org

    Adresse électronique : [email protected]

    Votre Regroupement est sur Facebook!

    Aimez et partagez sa page !

    mailto:[email protected]