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La nouveauté Nº 6 | Mars 2015 La lettre du Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud à la une L’incidence de l’HBP augmente avec l’âge et les difficultés mictionnelles qui en résultent constituent une situation fréquente. Un traitement chirurgical peut s’imposer en l’absence de réponse au traitement médical. Depuis plusieurs années la résection trans-urétrale de la prostate (RTUP) représente le traitement endoscopique de référence de l’hypertrophie bénigne de prostate (HBP) symptomatique. Cette intervention consiste par voie naturelle à introduire un cystoscope et à débiter en copeaux le tissu obstructif au niveau de l’urètre prostatique pour laisser la filière urétrale cervico prostatique la plus libre possible. Cependant, la RTUP n’est pas dénuée de risques, notamment hémorragiques, pouvant nécessiter des transfusions sanguines voire des réinterventions pour caillotage et rétention vésicale. Le laser Green light® de la société AMS® est un laser de couleur verte de longueur d’onde de 532nm lui conférant une absorption dans l’eau quasi nulle et une forte absorption au contact de l’hémoglobine. Le plus récent est le laser XPS qui est une source munie d’un arc lumineux filtré par un cristal de triborate de lithium (LBO) qui va lui conférer sa couleur verte et sa longueur d’onde. La puissance avec les nouvelles fibres MoXy atteint 180 watts. Le tissu prostatique gênant n’est plus débité mais littéralement vaporisé au contact du faisceau. La prévalence des maladies cardiovasculaires dans cette population d’hommes âgés est telle que nombreux sont les patients sous traitement antiagrégant plaquettaire et/ou anticoagulant (classique ou nouveaux anticoagulants oraux). Une nouvelle technique de prise en charge de l’hypertrophie bénigne de prostate : la photo-vaporisation prostatique laser Le CHICAS vient de se doter d’une nouvelle technique de traitement chirurgical endoscopique de l’hypertrophie bénigne de prostate (HBP) : le laser prostatique Green light® Les risques hémorragiques sont évidemment majorés chez ces patients, principaux bénéficiaires de cette nouvelle technique. Bien que la procédure soit légèrement plus longue et coûteuse que la résection endoscopique, la vaporisation prostatique au laser pourrait à terme la remplacer. En effet, le risque hémorragique moindre permet de ne pas interrompre un traitement anti-thrombotique. Par ailleurs, la durée de sondage vésical et l’hospitalisation sont écourtées, ce qui devrait permettre d’envisager à terme une hospitalisation ambulatoire chez certains patients. Cette alternative innovante complète l’arsenal thérapeutique dans la prise en charge de l’HBP proposée par l’équipe d’urologie du CHICAS. Dr Michel PENEAU, 04 92 40 76 54, [email protected] Dr Alexis ARVIN-BEROD, 04 92 40 76 55, [email protected] Dr Benamar SOULIMANE, 04 92 40 76 56, [email protected] Le Dr SOULIMANE utilisant la technique du laser prostatique Green light®

à la une - chicas-gap.fr · proposée par l’équipe d’urologie du CHICAS. Dr Michel PENEAU, 04 92 40 76 54, [email protected] Dr Alexis ARVIN-BEROD, 04 92 40 76 55,

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Page 1: à la une - chicas-gap.fr · proposée par l’équipe d’urologie du CHICAS. Dr Michel PENEAU, 04 92 40 76 54, michel.peneau@chicas-gap.fr Dr Alexis ARVIN-BEROD, 04 92 40 76 55,

La nouveauté

Nº 6 | Mars 2015La lettre du Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud

à la une

L’incidence de l’HBP augmente avec l’âge et les difficultés mictionnelles qui en résultent constituent une situation fréquente. Un traitement chirurgical peut s’imposer en l’absence de réponse au traitement médical.

Depuis plusieurs années la résection trans-urétrale de la prostate (RTUP) représente le traitement endoscopique de référence de l’hypertrophie bénigne de prostate (HBP) symptomatique. Cette intervention consiste par voie naturelle à introduire un cystoscope et à débiter en copeaux le tissu obstructif au niveau de l’urètre prostatique pour laisser la filière urétrale cervico prostatique la plus libre possible. Cependant, la RTUP n’est pas dénuée de risques, notamment hémorragiques, pouvant nécessiter des transfusions sanguines voire des réinterventions pour caillotage et rétention vésicale.

Le laser Green light® de la société AMS® est un laser de couleur verte de longueur d’onde de 532nm lui conférant une absorption dans l’eau quasi nulle et une forte absorption au contact de l’hémoglobine. Le plus récent est le laser XPS qui est une source munie d’un arc lumineux filtré par un cristal de triborate de lithium (LBO) qui va lui conférer sa couleur verte et sa longueur d’onde. La puissance avec les nouvelles fibres MoXy atteint 180 watts. Le tissu prostatique gênant n’est plus débité mais littéralement vaporisé au contact du faisceau.

La prévalence des maladies cardiovasculaires dans cette population d’hommes âgés est telle que nombreux sont les patients sous traitement antiagrégant plaquettaire et/ou anticoagulant (classique ou nouveaux anticoagulants oraux).

Une nouvelle technique de prise en charge de l’hypertrophie bénigne de prostate : la photo-vaporisation prostatique laserLe CHICAS vient de se doter d’une nouvelle technique de traitement chirurgical endoscopique de l’hypertrophie bénigne de prostate (HBP) : le laser prostatique Green light®

Les risques hémorragiques sont évidemment majorés chez ces patients, principaux bénéficiaires de cette nouvelle technique.

Bien que la procédure soit légèrement plus longue et coûteuse que la résection endoscopique, la vaporisation prostatique au laser pourrait à terme la remplacer. En effet, le risque hémorragique moindre permet de ne pas interrompre un traitement anti-thrombotique. Par ailleurs, la durée de sondage vésical et l’hospitalisation sont écourtées, ce qui devrait permettre d’envisager à terme une hospitalisation ambulatoire chez certains patients.

Cette alternative innovante complète l’arsenal thérapeutique dans la prise en charge de l’HBP proposée par l’équipe d’urologie du CHICAS.

Dr Michel PENEAU, 04 92 40 76 54, [email protected]

Dr Alexis ARVIN-BEROD, 04 92 40 76 55, [email protected]

Dr Benamar SOULIMANE, 04 92 40 76 56, [email protected]

Le Dr SOULIMANE utilisant la technique

du laser prostatique Green light®

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Quelles sont les activités développées à l’hôpital de jour (HDJ) soins de suite et de réadaptation (SSR) du site de Sisteron ? Dr MGHAZLI : L’HDJ SSR propose des prises en charge en rééducation cardiaque et métabolique. Ces activités s’adressent aux patients présentant une pathologie chronique comme par exemple des maladies coronariennes ou diabétiques.

En quoi consiste la réadaptation cardiaque ? Dr M. : Le principe de la réadaptation cardiaque est de ré-entrainer le cœur après un infarctus du myocarde ou une chirurgie cardiaque. La réadaptation s’étend sur un mois, en ambulatoire. Elle prévoit chaque jour un réentrainement sur vélo ou tapis, des séances de kinésithérapie, des conseils, de la prévention, de la surveillance… La réadaptation fait partie du traitement de la maladie car elle permet de diminuer les complications et la mortalité. L’exercice physique, la meilleure observance du traitement et la plus grande compréhension de la maladie par le patient sont, en effet, des facteurs positifs de diminution des risques. Depuis mai 2013, un programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) intitulé “Vivre après un accident cardiaque”, labellisé par l’ARS, est intégré à la prise en charge de réadaptation cardiaque à l’effort.

Quel est l’intérêt du programme d’ETP “Vivre après un accident cardiaque” et comment est-il organisé ? Dr M. : Ce programme a un intérêt majeur pour le patient qui apprend à connaître sa maladie, à mieux la comprendre et à devenir autonome et acteur de sa prise en charge.Au préalable, un bilan de pré-admission est organisé par le cardiologue. Il comprend une

échographie cardiaque et une épreuve d’effort ainsi que la réalisation d’un diagnostic éducatif par l’infirmière permettant de savoir si le patient est volontaire et engagé dans la démarche. Ensuite, le programme prévoit chaque jour la mise en place d’ateliers animés par les différents professionnels de l’équipe : cardiologue, infirmière, kiné, psychologue, addictologue, etc… Par  exemple, le cardiologue organise l’atelier pour expliquer la maladie coronaire “connaitre sa maladie”. L’infirmière anime l’atelier «prendre sa tension” qui est un atelier pratique au cours duquel les patients amènent leur appareil à tension. Le pharmacien intervient aussi pour le traitement médicamenteux.Mme VESIAN : Les diététiciennes organisent également un atelier intitulé “l’équilibre alimentaire” et un autre “savoir lire les étiquettes”. Dr M. : La prise en charge est pluridisciplinaire. Les ateliers sont très interactifs et font appel à de nombreux outils comme des méta-plans, du photo-langage, des jeux de cartes .... Mme V. : Il est à noter également que toute l’équipe a été formée à l’ETP, c’est d’ailleurs une des conditions sine qua non pour être labellisé par l’ARS.

Focus

A chaque sport, sa fractureChaque hiver, l’équipe des chirurgiens orthopédiques du CHICAS travaille “à plein régime”. Durant la saison 2013-2014, ce sont près de 700 interventions qui ont été réalisées dans la spécialité.Une analyse menée par les chirurgiens permet de lier la fracture au sport pratiqué avec pour objectif d’optimiser les prises en charge, de planifier la reprise du sport et de participer à la prévention. Au CHICAS, l’étude de la prévalence des types de fractures liées à la saison hivernale permet de comparer les effets traumatiques des différents sports d’hiver et d’adapter les prises en charge. Elle a pour objectif final de faire diminuer les traumas en cherchant à accroître la vigilance des pratiquants. Ainsi par exemple, le ski alpin, à l’origine de près de 70% des blessés, a pour fracture typique celle du tibia. La grande énergie et la torsion sans déchaussage en sont les causes. Pour la traiter, un enclouage centro-médullaire permet une consolidation en 2-3 mois et l’ablation du matériel est faite au bout de 12 à 18 mois dans la plupart des cas. Les aventuriers du ski de randonnée sont candidats à une entorse grave du pouce causée par la dragonne du bâton de ski. Enfin, les snowboarders représentent 15% des blessés. La réception violente en cas de chute est la cause typique de fractures du poignet. Un embrochage ou la pose de plaques selon le diagnostic du chirurgien est souvent réalisé. La consolidation est au moins de 45 jours pour une reprise du sport entre 3 et 6 mois minimum. La  diminution du nombre de traumas passe par une meilleure vigilance des sportifs et du respect de plusieurs consignes simples comme le réglage des fixations en fonction de la pratique et du poids, le port de protection,…

Sébastien GIMBERT, aide soignant membre du comité de rédaction

Entretien avec le Dr MGHAZLI, cardiologue, responsable du service d’hôpital de jour en soins de suite et de réadaptation cardiaque et métabolique de Sisteron,

le Dr GUILLOU-FERRAUGE, endocrinologue

et Mme VESIAN, cadre de santé Une partie de l’équipe de l’HDJ SSR de réadaptation cardiaque et métabolique du site de Sisteron

Entretien

« La réadaptation permet de diminuer les risques. L’éducation thérapeutique, quant à elle, rend le patient autonome et acteur de sa prise en charge. »

Ouverture d’une salle de prière multi-cultes au sein du bâtiment C – pôle de gérontologieCette salle de prière œcuménique est destinée à toute personne hospitalisée ou tout accompagnant, de toute confession. Le respect de tous y est garanti. La  salle est située au 3e étage du bâtiment C – pôle de gérontologie. Ouverture tous les jours.

Déménagement de la maison médicale de garde du gapençais (MMGG) dans les locaux du CHICASDepuis le 1er novembre 2014, la MMGG est installée au RDC du nouveau bâtiment D du CHICAS. L’entrée s’effectue directement par l’allée du Souvenir français. Un parking est à la disposition des patients. Cette intégration témoigne de la collaboration et du renforcement des liens entre les médecins de ville et l’hôpital.

Le service de médecine nucléaire du CHICAS : deux ans après l’ouverture, arcanes et réussite d’un projetEn février, le service de médecine nucléaire a fêté ses deux années d’ouverture, les premiers examens ayant été réalisés le 6 février 2013. La demande d’examens a été soutenue et progressivement croissante, 1 400 examens environ ayant été réalisés en 2013 et 2 500 en 2014, avec des demandes émanant tant de prescripteurs hospitaliers que de libéraux.Le nombre de jours d’ouverture est donc rapidement passé de 2 jours par semaine à 4 journées hebdomadaires à partir de janvier 2014 (du mardi au vendredi). Le choix d’une gamma-caméra moderne équipée d’un scanner à rayons X permet de pratiquer des examens de qualité et de réaliser tous types de scintigraphies : osseuses, myocardiques, fraction d’éjection ventriculaire (FEV), thyroïdiennes, cérébrales (pour recherche de syndromes parkinsonien, perfusion), parathyroïdiennes, surrénaliennes, digestives (transit et hépatobiliaires), rénales, pulmonaires, technique du ganglion sentinelle, leucocytes marqués, Octréoscan®. L’activité est, comme dans tout service de médecine nucléaire, orientée sur le versant pathologie osseuse (cancérologie, médecine interne, rhumatologie, traumatologie) et cardiaque.

La médecine nucléaire est en évolution permanente. 2014 a vu le développement de plusieurs nouveautés au CHICAS :- le marquage in vitro des leucocytes en

radiopharmacie, dans la recherche des foyers infectieux permettant des images de meilleure qualité sans les contraintes et les surcoûts d’un laboratoire de marquage cellulaire ;

- un nouvel agent de stress pharmacologique pour les scintigraphies myocardiques, le Regadenoson®, qui permet de réaliser l’examen chez des patients présentant des contre-indications à la Persantine® ;

- la mise en place d’une technique en double isotope (Iode 123 et Tc 99m) pour les scintigraphies de la parathyroïde qui permet de raccourcir la durée de l’examen en améliorant la qualité des images ;

- la technique du ganglion sentinelle (sein et vulve) avec l’équipe de gynécologie ;

- la scintigraphie myocardique qui nécessite la participation des cardiologues pour la réalisation des épreuves d’effort dans le service.Dans le futur, un passage à un fonctionnement à 5 jours par semaine sera à envisager en fonction de l’activité.Afin de compléter l’offre de soins, un projet d’installation d’une caméra TEP (Tomographie par Emission de Positrons) a été lancé. Cette technique, déjà incontournable en cancérologie, présente aussi des implications en neurologie, en cardiologie, en infectiologie, en médecine interne, en pneumologie, en dermatologie… La réalisation de ce projet permettrait une prise en charge optimale des patients en évitant la fatigue liée aux transports hors du département et conforterait les filières locales de soins notamment en oncologie.

Dr NALDA, responsable du service de médecine nucléaire

Dr CARRE, radiopharmacienneM. PLISSONNEAU, cadre de santé

Actualité

Les patients sont ils satisfaits de cette prise en charge ?Dr M. : Oui, très. Il y a un vrai bénéfice pour eux que l’on constate directement à la fin du mois de réadaptation avec l’épreuve d’effort finale. Le suivi des patients à 6 mois et un an permet d’autre part de maintenir un accompagnement positif.

Qu’en est-il de la réadaptation métabolique ? Dr GUILLOU-FERRAUGE : La réadaptation métabolique s’adresse à deux publics : aux diabétiques et aux obèses. Concernant les diabétiques, le programme de réadaptation se déroule une semaine par mois du lundi au vendredi. Il s’agit principalement d’une succession d’ateliers interactifs animés également par l’équipe de l’HDJ SSR. Des ateliers collectifs sur “l’hyper et l’hypoglycémie” par exemple ou l’organisation d’une séance de “cuisine thérapeutique” font partie du programme. Des entretiens individuels sont aussi organisés.

Et qu’en est-il des patients obèses ? Dr G-F. : Nous travaillons en partenariat avec les chirurgiens viscéraux qui se sont engagés dans le développement de la chirurgie bariatrique. L’HDJ SSR de Sisteron accueille ainsi sur 6 journées réparties sur 6 semaines les patients obèses qui seront opérés sur Gap. L’objectif de cette prise en charge est de changer de manière durable les comportements et l’hygiène de vie de ces patients et de les accompagner en chirurgie. En  postopératoire, ces patients sont suivis par le kiné et la psychologue. Nous recevons également des patients obèses, en individuel, en dehors de toute prise en charge chirurgicale en leur proposant un suivi à la carte. Brèves

Scintigraphie osseuse (fracture du talus)

Pour prendre RDV Du lundi au vendrediInfirmière : 04 92 33 70 79 - (8h30 - 15h30)Secrétariat : 04 92 33 70 71 - (8h30 - 16h)

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Un bilan positif pour la lutte contre les infections nosocomiales au CHICAS !Défini comme le tableau de bord de la maîtrise des infections

nosocomiales dans les établissements de santé, le bilan de lutte contre les infections nosocomiales (BilanLIN) du CHICAS est en constante progression depuis 2006. Cette dynamique témoigne de l’engagement de l’équipe

opérationnelle d’hygiène qui coordonne et impulse une politique de maîtrise des risques liés aux infections nosocomiales auprès des acteurs

de l’hôpital.

Mouvement du personnel médical

Chaque année, les établissements de santé sont amenés à renseigner le BilanLIN. L’objectif est d’inciter tous les établissements à mesurer leur organisation, leurs moyens et les actions engagés dans plusieurs domaines, à savoir :- la lutte contre les infections nosocomiales,- les prescriptions d’antibiotiques, - la maîtrise de diffusion des bactéries multi résistantes,- la lutte contre les infections de site opératoire - la consommation en solution hydro-alcoolique, mesure phare

de la lutte contre le risque infectieux. Pour chacun de ces domaines, un indicateur est défini permettant de jauger l’investissement de l’hôpital dans la maitrise du risque associé. Ces indicateurs ont évolué en 2011, avec des exigences renforcées. On parle ainsi maintenant d’indicateurs de deuxième génération : ICALIN2, ICATB2, ICABMR, etc…Le bilan permet un suivi dans le temps et des comparaisons entre les établissements, facteurs d’amélioration de la qualité. Par ailleurs, il répond à une demande légitime d’information et de transparence de la part des usagers. Les résultats du BilanLIN sont accessibles au public : sur le site internet du CHICAS, sur le site Scope Santé et sont aussi affichés dans les halls des sites de Gap et de Sisteron.Les indicateurs actuellement publiés sont ceux de l’année 2013, les indicateurs de l’année 2014 seront disponibles fin 2015.

Directeur de publication : Richard Dalmasso Rédaction en chef : Julia Rondon, directrice adjointe des achats, de l’offre de soins et coopérations, de la qualité et gestion des risques, de la communicationComité de rédaction :Joelle Alphand, attachée d’administration hospitalière à la direction généraleSébastien Gimbert, aide soignant USLD/UHR Im

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Gap

REcRUTEMENTLe Dr Régis BENAVIDES, réanimateur, recruté à temps partiel

Le Dr Elisabeth MARTI-BAGNOLI, radiologue, sur le site de Gap

IntitulésRésultat cHIcAS

2011 2012 Données 2013 IcALIN-2 :Indicateur Composite des Activités de Lutte contre les Infections Nosocomiales

84,5/100Classe A

95/100Classe A

96/100classe A

IcSHA-2 :Indicateur de Consommation de produits Hydro Alcooliques

Non adapté77,9/100Classe B

82/100classe A

IcATB-2 :Indicateur Composite de bon usage des AnTiBiotiques

Non adapté83/100Classe A

87/100classe A

IcABMR :Indicateur Composite de maîtrise des Bactéries Multi Résistantes

44/100Classe E

92/100Classe B

92/100classe B

IcALISO : Indicateur Composite de Lutte contre les Infections du Site Opératoire

86/100Classe A

90/100Classe A

Non concerné pour 2013

Les classes de performance qui permettent d’évaluer l’action du CHICAS dans les différents domaines sont notées de A à E : A ou B correspondent aux structures les plus en avance, D ou E à celles les plus en retard. Ces classes de performances dépendent de la catégorie d’établissement.

Le BilanLIN du cHIcAS pour 2013 met en évidence une progression dans tous les domaines. Pour l’indice concernant les BMR, seule la politique de dépistage reste à formaliser pour atteindre les 100 %.

Dr GERBIER-ANDRE, médecin hygiéniste

Samedi 4 avril - le CHICAS accueille la compagnie de théâtre amateur Chabraque pour la représentation de leur dernière pièce Klaxon, trompettes… Et pétarades. La représentation aura lieu au self de l’hôpital, à partir de 20h30. Tarif : 8 € Jeudi 16 avril - un EPU sur le thème Nouvelle technique dans la prise en charge de l’hypertrophie bénigne de prostate est organisé par l’équipe des chirurgiens urologues du CHICAS à l’Alpha Hôtel à Chorges. A partir de 20h.Le même EPU est proposé le jeudi 23 avril, à l’Hôtel-restaurant La Citadelle à Sisteron. A partir de 20h. Jeudi 23 avril - un EPU sur le thème des Toxémie, éclampsie, HELLP syndrome est organisé au CHICAS - site de Gap.

Vendredi 26 juin - une journée de formation SANTÉ - SOINS - PRECARITÉ : quand la culture s’en mêle ! est organisée par l’équipe de la permanence d’accès aux soins de santé (PASS) avec la participation exceptionnelle du Dr Aline MERCAN anthropologue chercheur à l’université d’Aix en Provence. Inscription auprès du service formation du CHICAS, Mme Collomb Annick service DRH [email protected], 04 92 40 61 61, demander Mme Collomb Annick. Tarif : 50 € café des aidants de Gap organisé par la Plateforme d’accompagnement et de répit des aidantsA partir de 14h30Mardi 7 avril - Thème : Aider sans s’épuiserMardi 5 mai - Thème : Les richesses de la relation d’aide : il y a du positif ! Mardi 2 juin - Thème : Les relations avec les professionnels : quelles places ?Mardi 7 juillet - Thème : Quelles clés pour maintenir une communication avec son proche ? au Café le Highlander’s (au 1er étage) au 8, rue Carnot, 05000 Gap. Contact : 06 75 75 76 68 ou 06 88 07 49 65 Email : [email protected]

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