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Dimanche 2 avril 2006 – 17 heures Église de Croissy-sur-Seine « LE VŒU DE LOUIS XIII » LES PAGES & LES CHANTRES, LES SYMPHONISTES, DU CENTRE DE MUSIQUE BAROQUE DE VERSAILLES DIRECTION : OLIVIER SCHNEEBELI La société Garbe France soutient la saison de concerts 2005-2006 des Pages et des Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles Association pour le Développement de la Musique à Croissy

« LE VŒU DE LOUIS XIII » - Les Musicales de Croissy · « Le Vœu de Louis XIII » Par une déclaration royale du 10 février 1638, Louis XIII place la France sous la protection

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Dimanche 2 avril 2006 – 17 heures

Église de Croissy-sur-Seine

« LE VŒU DE LOUIS XIII »

LES PAGES & LES CHANTRES,

LES SYMPHONISTES,

DU CENTRE DE MUSIQUE BAROQUE DE VERSAILLES

DIRECTION : OLIVIER SCHNEEBELI

La société Garbe France soutient la saison de concerts 2005-2006 des Pages et des Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles

Association pour le Développement de la Musique à Croissy

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« Le Vœu de Louis XIII »

Par une déclaration royale du 10 février 1638, Louis XIII place la France sous la protection de la Vierge et fixe la cérémonie de consécration au 15 août suivant. Souhaitant par cette intercession que le royaume retrouve la paix et que sa descendance soit assurée, il demande à tous les évêques de France de commémorer ce vœu chaque 15 août en donnant à la Fête de l’Assomption une solennité particulière. Olivier Schneebeli a ainsi voulu composer un programme musical qui puisse évoquer les cérémonies et pompes officielles qui n’avaient pas manqué d’accompagner cette déclaration solennelle. Celui-ci est construit autour de la Messe à deux chœurs de Nicolas Formé (1567-1638), sous-maître de la Chapelle Royale dont Louis XIII estimait tant les œuvres qu’il en avait fait enfermer les partitions dans une armoire dont lui seul possédait la clef ! Celle-ci, accompagnée de motets à la Vierge du même compositeur, est présentée en alternance avec quelques-uns des plus grands chefs-d’œuvre des contemporains de Nicolas Formé : les motets de Guillaume Bouzignac (v.1587–v.1643), maître de chapelle languedocien, d’Antoine Boesset (1586-1643), surintendant de la Musique du Roi, et enfin les Litanies à la Vierge d’Etienne Moulinié (1599-1676), languedocien lui aussi et maître de musique du frère du Roi, Gaston d’Orléans.

Nicolas Formé (1567-1638)

Nicolas Formé était parisien. Comme la plupart des musiciens de l'Ancien Régime, il a, croit-on, reçu sa première éducation musicale dans une maîtrise avant de devenir, après la mue, chantre (haute-contre) en la Sainte-Chapelle du Palais, puis en la Chapelle Royale. A la mort de Du Caurroy, en 1609, Formé recueille sa succession au poste le plus élevé du Royaume, qui est celui de sous-maître de la Chapelle Royale. Il s'est, plus tard, glorifié d'avoir servi Henri IV (pendant 18 ans), puis Louis XIII (pendant 28 ans). Ce dernier, très bon amateur de musique, appréciait à tel point celle de son sous-maître de chapelle qu'il conservait ses œuvres dans une armoire dont lui, le roi, avait la clé. Cet artiste hypersensible qui, a-t-on dit, tombait parfois en pâmoison en dirigeant ses propres œuvres, n'a laissé que peu de traces de son talent si émouvant. On connaît surtout sa Messe à deux chœurs, dédiée à Louis XIII, imprimée à Paris en 1638, et suivie, en ce même volume par le motet à la Vierge Marie, Ecce tu pulchra es, également à deux chœurs. Ses œuvres sont remarquables, car leur auteur se targue d'être l'un des premiers compositeurs français à avoir introduit en France la mode italienne de la composition à double chœur, le "petit" composé de quatre solistes et le "grand", fourni d'un grand nombre de voix. Les deux chœurs dialoguent et s'unissent à la fin. En se présentant comme un novateur, Formé oublie de nommer son prédécesseur, en ce genre comme dans la carrière, Eustache Du Caurroy. Le motet inscrit au programme est une œuvre joyeuse, rythmée, très animée, tantôt à trois temps, tantôt à quatre. Ce en quoi Formé innove, c'est dans le caractère allègre donné à un motet latin ; son allure presque dansante s'intègre tout naturellement dans l'architecture triomphaliste des églises de la Contre-Réforme.

Denise LAUNAY – CMBV

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Etienne Moulinié (Laure-Minervois, près de Carcassonne, v.1599 – 1676)

Étienne Moulinié est issu d’une famille de musiciens du Languedoc. C’est à Narbonne, en 1604, qu’il commence son apprentissage de la musique, d’abord en qualité d’enfant de chœur puis comme chantre de la chapelle de la cathédrale Saint-Just. Il y demeure jusqu’en 1621, date à laquelle il rejoint son frère aîné, Antoine, titulaire d’un brevet de chantre ordinaire de la Chambre du roi. Installé chez son frère qui soutient sa jeune carrière, Étienne Moulinié, dont la formation avait jusqu’alors été principalement tournée vers la musique sacrée, s’applique à composer des airs de cour, dont le genre est alors en vogue. Sa réussite est des plus complètes puisque, dès 1624, Pierre Ballard publie le Premier livre d’airs avec la tablature de luth d’Estienne Moulinié qui sera suivi de plusieurs autres pour voix seule ou avec accompagnement de luth ou de guitare (1625, 1629, 1633, 1635). D’autres versions paraissent harmonisées pour quatre et cinq voix (1625, 1635, 1637, 1639) et, en 1668, un VIe Livre […], avec la basse continue, est dédié aux États du Languedoc. Ainsi, du séjour parisien de Moulinié, on relève, pour ce genre de musique, la publication de dix livres d’airs de cour (cinq à 4 et 5 parties et cinq avec tablature de luth dont le troisième comporte plusieurs airs avec une tablature de guitare). La plupart de ces airs sont insérés dans des ballets dont les premières exécutions ont lieu à la cour de Gaston d’Orléans qui en est friand.

En 1627, sans doute avec l’aide de son frère, Moulinié entre au service de Monsieur, frère du roi, dont il devient le maître de musique ; poste qu’il conservera jusqu’à la disparition de celui-là (Blois, 2 février 1660). Mais Gaston n’est pas uniquement un protecteur des arts. La politique occupe une grande part de son temps. Il participe à nombre de conspirations qui, après celle conduite par Henry de Montmorency et spécialement marquée par le soulèvement des États du Languedoc (1632), amèneront Louis XIII à l’éloigner de la cour. En 1634, toujours au service de Monsieur, il obtient la charge de maître de la musique de la fille de celui-ci, Mlle de Montpensier (« La Grande Mademoiselle »), pour laquelle il compose notamment les airs du Ballet des quatre monarchies chrétiennes (1635). De même, il participe à plusieurs autres tels le Ballet du Monde renversé ou encore le Ballet de Mademoiselle.

L’année 1636 montre, chez Moulinié, un retour au sacré dont témoigne sa Missa pro defunctis quinque vocum. L’intérêt du musicien pour les sujets religieux ne réapparaîtra ensuite qu’en 1651, avec l’obtention, par l’éditeur Jacques Sanlecque, d’un privilège en vue de l’édition de Meslanges de sujets chrestiens… de deux à cinq parties avec la basse continue (1658). L’année précédente, Ballard faisait paraître un ouvrage, constitué de Meslanges… composés par Henry Du Mont.

La production du musicien suit les aléas de la vie de Gaston d’Orléans. Parfois même, elle en rend compte à travers les textes de certaines chansons à boire et d’autres airs conçus pour être chantés « dans une ruelle », c’est-à-dire devant un nombre réduit d’auditeurs triés sur le volet.

Lors des obsèques de Gaston d’Orléans, on chargea Moulinié de conduire la musique funèbre. La disparition du prince ne fut cependant pas le terme de la présence du musicien à la cour d’Orléans. Selon toute vraisemblance, Moulinié demeura à Paris jusque 1663 avant de regagner sa province natale. En novembre 1666, il reçut la charge de maître de musique des États du Languedoc dont il devint, en 1667, surintendant à vie. Accueilli avec le respect que son génie reconnu dans tout le royaume inspirait, Moulinié dirigea pendant dix années la musique des États avant d’être invité, en 1676, à prendre une retraite dont il ne profita guère.

Sa musique, partiellement perdue, montre, dans tous les genres, un compositeur original qui comprend les courants de son époque sans toutefois se confondre avec eux. De là, une inspiration mélodique brillante et diversifiée, au même titre que la construction architectonique générale. De même, les sources d’inspirations laissent apparaître un musicien qui sait puiser hors les frontières nationales. Les goûts italiens ou espagnols sont notamment présents dans son écriture et plus particulièrement au travers de ses airs. Enfin, sa musique sacrée, liturgique ou non, se fait à la fois résolument moderne par l’emploi du style concertant ou l’utilisation de la basse continue, mais retrouve pour autant que de besoin des éléments plus archaïsants.

Hervé AUDEON, Gaëlle GERARD et Gérard STRELETSKI – CMBV

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Guillaume Bouzignac

(av. 1587 - ap. 1643)

Prêtre et compositeur originaire du Languedoc, ses premières études musicales, entamées à Saint-Just de Narbonne, le conduiront à occuper un poste de « maître de chapelle vicariant ». En 1607, il est à Angoulême en qualité de choriste et de sous-maître de la cathédrale. L’année suivante, il entre au service de Gabrielle de La Charlonye, juge-prévôt royal angoumoisin. En 1609, il occupe, à Grenoble et durant une courte période (3 mois), un poste de maître de chapelle. On perd ensuite sa trace jusqu’en 1624 où le chapitre de Bourges lui octroie une charge de maître de chapelle qu’il occupera jusqu’à son départ, en 1626. Trois ans plus tard, il est admis à diriger la musique de la cathédrale de Rodez, poste qu’il conservera jusqu’en 1632. En revanche, on ne sait rien concernant les onze années qui s’écoulent de son départ de Rodez à son arrivée à Clermont-Ferrand. On le retrouve en 1643 alors qu’il dirige la maîtrise de Clermont-Ferrand où il semble achever sa carrière, bien que Le Clerc indique, dans un ouvrage paru en 1665, sa présence en qualité de « maître de psallette à Clermont ». Cité avec déférence par les théoriciens et les musicographes du XVIIe siècle (de Mersenne à Le Clerc), il tombe dans l’oubli dès le siècle suivant (Brossard connaît cependant son nom sans autrement s’y attarder : cf. F-Pn/ Rés. Vma ms. 571).

Le nom de Bouzignac n’apparaît formellement qu’à neuf reprises auprès de compositeurs renommés (Boësset, Moulinié, Du Mont…). Les analogies stylistiques suggèrent pourtant un corpus plus vaste mais non rigoureusement identifié. On relève l’intérêt de Bouzignac pour les genres religieux (messe, psaume, lamentation) alliant le contrepoint hérité des Franco-Flamands à une certaine liberté harmonico-mélodique et rythmique. Son originalité est plus marquée dans le motet et ses dérivés (dialogues, scènes sacrées) qui utilisent, au besoin, les techniques du madrigal dramatique italien et du villancico espagnol. Son langage, qui propose un texte inédit s’inspirant des Écritures, se veut direct et réaliste (une voix pour une personne, un chœur pour une foule, etc.) ; il sait employer le double-chœur à des fins acoustiques et, s’appuyant sur le son et le sens du texte, traduit sur le plan sonore des éléments plus visuels (madrigalismes).

Jean DURON, Jean LIONNET et Gérard STRELETSKI – CMBV

Antoine Boesset

(Blois 1586 – Paris 1643)

Musicien favori de Louis XIII, il fut maître des enfants de la musique de la chambre du roi (1613), maître de la musique de la reine (1615), et hérita de son beau-père, P. Guédron, la charge de surintendant de la musique du roi (1622). Selon l’historiographe Sauval, il aurait été maître de chant des bénédictines de Montmartre. Il fut en relation avec R. Descartes, M. Mersenne, G.-B. Doni et C. Huygens. Sa réputation surpassa celle de Guédron et se maintint jusqu’à la fin du siècle. Il collabora pendant 30 ans aux ballets de cour (Ballet des Dix Verts, 1614 ; La Délivrance de Renaud, 1617 ; Ballet d’Apollon Ballet de la Reyne représentant le Soleil, 1621 ; Ballet des Bacchanales, Ballet des Fêtes de Junon la Nopcière, 1623 ; Ballet des Dandins, 1626 ; Grand Bal de la douairière de Billebahaut, 1626 ; Le Sérieux et le Grotesque, Ballet des Nymphes bocagères, 1627 ; Ballet des Triomphes, 1635 ; Ballet de la Félicité, 1639). On a de lui 9 livres d’Airs de cour à 4 et 5 parties (Paris, P. Ballard, 1617-42) et 5 livres d’Airs … mis en tablatures de luth (Paris, P. Ballard, 1624-43). D’autres airs sont dispersés dans les 1er, 2e, 4e, 5e, 6e, 7e et 8e livres d’Airs… mis en tablature de luth (Paris, P. Ballard, 1608-18) ainsi que dans les 8 livres (à une voix) d’Airs de cour et de différents autheurs (Paris, P. Ballard, 1615-28). De tempérament lyrique, Antoine Boesset favorisa l’évolution du ballet de cour, auquel Guédron avait donné un caractère mélodramatique, vers le « ballet à entrées » où les récits ne faisaient plus corps avec l’action. Ses airs de cour, sur des textes de Malherbe, de Lingendes, Théophile, Tristan, Racan, Boisrobert, Desmarets, marquent la transition entre l’air du début du siècle et celui de M. Lambert. Préoccupé à partir de 1632 d’«ajuster la méthode italienne à la française », il leur donna une facture plus large, une déclamation plus soignée et un sentiment plus profond. La basse continue qu’il pratiqua avant Henri Du Mont apparaît dans ses derniers recueils polyphoniques. Des messes et motets manuscrits à 4 et 5 v. et b. c. (Paris, BN) lui sont attribués mais sont peut-être de son fils.

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PROGRAMME :

Guillaume Bouzignac (av. 1587 – ap. 1643) Assumpta est Maria

Etienne Moulinié (1599 - 1676)

Fulcite me floribus

Nicolas Formé Messe à double chœur

Kyrie Gloria Credo

Etienne Moulinié

Veni sponsa mea

Sanctus

Louis XIII (1601 – 1643) Tu crois, O beau soleil

Agnus Dei

Antoine Boesset (1587 – 1643)

Salve Regina

Etienne Moulinié Litanies à la Vierge

Nicolas Formé Ecce tu pulchra es

Domine salvum fac Regem

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ASSUMPTA EST MARIA IN CÆLUM Assumpta est Maria in cælum, gaudent angeli laudantes benedicunt Dominum. Quam pulchra es amica mea, oculi tui columbarum et macula non est in te. Assumpta est Maria in cælum. Favus distillans labia tua sponsa, mel et lac sub lingua tua et macula non es in te. Filiæ Jerusalem si inveneritis dilectum meum annunutiate ei quia amore langueo. Assumpta est Maria in cælum Laudantes benedicunt Dominum.

Marie a été élevée dans le ciel, que les anges se réjouissent, qu'ils bénissent et louent le Seigneur. Que vous êtes belle, ô mon Amie, Vos yeux sont ceux des colombes sans tache. Marie a été élevée au ciel. Vos lèvres distillent les parfums, mon Épouse, le lait et le miel coulent sous votre langue, vous êtes sans souillure. Filles de Jérusalem, si vous trouvez Celui que j'aime, dites-lui que d'amour je me languis. Marie a été élevée dans le ciel, qu'ils bénissent et louent le Seigneur.

Traduction : Olivier Schneebeli FULCITE ME FLORIBUS Fulcite me floribus spipate me malis, quia amore langueo. Vincit Maria serpentem : canite, filiæ Sion, et invocate nomen Dei genetricis, psallite sancti et dicite ; Maria vincit, Maria regnat, Maria triumphat.

Escortez-moi de fleurs, Ornez-moi de fruits odorants, car je languis d'amour. Marie a vaincu le serpent : craignez, Filles de Sion et invoquez le nom de la Mère de Dieu, Chantez-le et dites-le : Marie a vaincu, Marie règne, Marie triomphe.

Traduction : Olivier Schneebeli

VENI SPONSA MEA Veni sponsa mea, veni de Libano, veni coronaberis. O gloriosa Domina, excelsa supra sydera, qui te creavit provide, lactrasti sacro ubere. Veni sponsa … Quod Eva tristis abstulit, tu reddis almo germine : intrent ut astra flebiles, cæli fenestra facta es. Veni sponsa … Tu regis alti janua, et porta lucis fulgida Vitam datam per virginem, gentes redemptæ plaudite. Gloria tibi Domine, qui natus es de Virgine, cum Patre et sancto Spiritu, in sempiterna sæcula.

Venez, mon épouse, venez du Liban ; venez, vous serez couronnée. O glorieuse Princesse élevée au dessus des Estoiles, vous avez alaité de vos mamelles sacrées celuy qui vous a fait naistre en prenant soin de vous. Venez, mon épouse... Ce que la Mère Eve a ravy par sa faute, vous le rendez par une heureuse fécondité : & vous estes devenuë la porte du Ciel pour y faire entrer ceux qui pleurent leurs péchez. Venez, mon épouse... Vous ouvrez le passage pour arriver au throsne du Roy sublime, & vous estes la belle porte d'où sort la lumière. Naions rachetées, célébrez la vie qui vous a esté donnée par une Vierge. Gloire soit à vous Seigneur, né d'une Vierge, comme au Père & au S. Esprit dans les siècles éternels.

Michel de Marolle, Le Bréviaire romain, suivant la réformation du Saint Concile de Trente mis en françois par Michel de Marolle, abbé de Villeloin, Paris, Sébastien Huré et Frédéric Léonard, 1659

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SALVE REGINA Salve Regina, Mater misericordiæ : Nous vous salüons, Reine, Mère de miséricorde : Vita, dulcedo, et spes nostra, slave. Nous vous rendons nos très-humbles devoirs comme à nostre vie, à

nostre douceur, et à nostre espérance : Ad te clamamus, exules, filii Hevæ. Nous nous écrions vers vous, enfans d’Ève que nous sommes,

misérables et bannis du Paradis : Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.

Nous souspirons après vous gémissans et pleurans en cette vallée de larmes.

Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nostros converte.

Mais puis que vous estes nostre advocate, tournez vos yeux pittoyables sur nous :

Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.

Et après que nous aurons finy l’exil de cette vie, monstrez-nous Jésus, le fruit bény de vostre ventre,

O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria. Ô clémente, ô débonnaire, ô douce Vierge Marie.

Michel de MAROLLES, Le Bréviaire romain, suivant la réformation du Concile de Trente …, Paris, S. Huré et F. Léonard, 1659.

LITANIES A LA VIERGE Kyrie eleison, Christe eleison, Kyrie eleison, Christe, exaudi nos. Pater de caelis, Deus, miserere nobis. Fili, redemptor mundi, Deus, Miserere nobis. Spiritus sancte, Deus, Sancta Trinitas, unus Deus, Sancta Maria, ora pro nobis, Sancta Dei genitrix, Sancta Virgo virginum, Mater Christi, Mater divinae gratiae, Mater purissima, Mater castissima, Mater inviolata, Mater intemerata, Mater amabilis, Mater admirabilis, Mater Creatoris, Mater Salvatoris, Virgo prudentissima, Virgo veneranda, Virgo praedicanda, Virgo potens, Virgo clemens, Virgo fidelis, Speculum justitiae, Sedes sapientiae, Causa nostrae laetitiae, Vas spirituale, Vas honorabile, Vas insigne devotionis, Rosa mystica, Turris Davidica, Turris eburnea, Domus aurea, Foederis arca, Janua caeli, Stella matutina,

Seigneur, ayez pitié de nous. Christ, ayez pitié. Seigneur, ayez pitié. Christ, exaucez-nous. Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous. Saint-Esprit, qui êtes Dieu, Trinité sainte, qui êtes Dieu, Sainte Marie, priez pour nous. Sainte mère de Dieu, Sainte Vierge des vierges Mère de Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère sans tache, Mère sans corruption, Mère aimable, Mère admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur, Vierge très-prudente, Vierge digne de révérence, Vierge célèbre, Vierge puissante, Vierge débonnaire, Vierge fidèle, Miroir de justice, Siège de la sagesse, Cause de notre joie, Vaisseau spirituel, Vaisseau honorable Vaisseau insigne de la dévotion, Rose mystique, Tour de David, Tour d’yvoire, Maison d’or, Arche d’alliance, Porte du Ciel, Étoile du matin,

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Salus infirmorum, Refugium peccatorum, Consolatrix afflictorum, Auxilium Christianorum, Regina Angelorum, Regina Patriarcharum, Regina Prophetarum, Regina Apostolorum, Regina Innocentium Regina Martyrum, Regina Confessorum, Regina Virginum, Regina Sanctorum omnium. Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, parce nobis, Domine. Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, exaudi nos, Domine. Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis. Christe audi nos Christe exaudi nos.

Santé des infirmes, Refuge des pécheurs, Consolatrice des affligez, Secours des Chrétiens, Reine des Anges, Reine des Patriarches, Reine des Prophètes, Reine des Apôtres, Reine des Innocens Reine des Martyrs, Reine des Confesseurs, Reine des Vierges, Reine de tous les Saints. Agneau de Dieu, qui effacez les péchez du monde, pardonnez-nous, Seigneur. Agneau de Dieu, qui effacez les péchez du monde, exaucez-nous, Seigneur. Agneau de Dieu, qui effacez les péchez du monde, Ayez pitié de nous. Christ écoutez-nous Christ exaucez-nous.

Office de l’Eglise en latin et en françois, Paris, Le Petit, 1723 ECCE TU PULCHRA ES Ecce tu pulchra es, amica mea. Oculi tui columbarum, Genæ tuæ sicut turturis, Colum tuum sicut monilia. Ecce tu pulcher es, dilecte mi, et decorus. Candidus et rubicondus. Electus ex millibus. Trahe me : post te curremus in odorem unguentorum tuorum.

O que vous êtes belle, ma bien-aimée ! Vos yeux sont comme les yeux des colombes, vos joues ont la beauté de la tourterelle, et votre cou est comme de riches colliers. Que vous êtes beau mon bien-aimé, que vous avez de grâces et de charmes! Mon bien-aimé éclate par sa blancheur et sa rougeur, il est choisi entre mille. Entraînez-moi après vous, nous courrons à l’odeur de vos parfums.

D’après La Bible, traduction de Louis-Isaac Lemaître de Sacy, rééd. Paris, R. Laffont, 1995 DOMINE SALVUM FAC REGEM Domine salvum fac Regem : Seigneur, conservez le Roy : Et exaudi nos in die qua invocaverimus te. Et exaucez-nous au jour que nous vous invoquons.

Jean ADAM, Heures Catholiques en Latin & en François suivant le sainct Concile de Trente, Paris, chez Gaspar Meturas, 1657 (rééd. Paris,

Laurent Houdry, 1690).

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Les Pages & les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles

Directeur musical : Olivier Schneebeli Frédéric Desenclos : orgue

Dès sa création en 1987, le Centre de Musique Baroque de Versailles s’est doté d’un chœur, Les Pages & les Chantres, dont l’effectif correspond au chœur de la Chapelle Royale sous le règne de Louis XIV.

Cette Maîtrise est composée de deux ensembles : Les Pages (20 enfants), Les Chantres (16 adultes) - 4 voix de femmes (dessus) et 12 voix d’hommes (bas dessus, hautes-contre, tailles, basses tailles et basses) - et d’un continuo, Les Symphonistes, animé par l’organiste Frédéric Desenclos. Cette formation ressuscite la structure originelle “ à la françoise ” qui lui confère une couleur sonore unique en Europe. Elle est ainsi devenue l’un des instruments privilégiés de la résurrection du patrimoine musical français des XVIIè et XVIIIè siècles, celui de la Cour de France, mais aussi celui des grandes cathédrales et des collèges.

Ensemble ou séparément, Les Pages & les Chantres, sous la direction de leur chef permanent Olivier Schneebeli, se produisent fréquemment en concert dans les formations les plus variées : seuls avec la basse continue, avec un petit chœur de solistes ou en tutti avec des orchestres baroques (La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, Musica Aeterna de Bratislava, Nova Stravaganza de Hambourg, Musica Florea de Prague) pour des programmes de Grands Motets (de Desmarest en 1999 à Lully en 2003, Charpentier en 2004). Ils sont régulièrement invités par les festivals français (Festival d’Art Sacré de Paris, Arques-la-Bataille, Lanvellec, Printemps des Arts de Nantes, Pontoise, Sablé, Saint-Denis, Saint-Michel-en-Thiérache, Septembre Musical de l’Orne, Sarrebourg, Vézelay ...) ou étrangers (Bratislava, Budapest, Landshut, Lucerne, Luxembourg, Saint-Petersbourg, Séville, Leipzig, Miami...). Ces concerts sont dirigés par Olivier Schneebeli, mais aussi parfois par des chefs invités comme William Christie, Christophe Coin, Christophe Rousset, Vincent Dumestre, Martin Gester ou Jean-Claude Malgoire.

Les Pages & les Chantres participent également à des productions lyriques, dirigées par Olivier Schneebeli (Le Voyage Imaginaire, sur des musiques de Lully), par Jean-Claude Malgoire (La Flûte Enchantée et Don Giovanni de Mozart, Le Couronnement de Poppée de Monteverdi, Falstaff de Salieri), par Christophe Rousset (Persée de Lully), par Hervé Niquet (Médée de Charpentier) ou encore William Christie (David et Jonathas de Charpentier, dans le cadre d’une tournée en Amérique Latine) et cette saison, une production d’Histoires sacrées de Charpentier en version mise en scène et chorégraphiée avec le Savaria Baroque orchestra de Budapest, sous la direction d’Olivier Schneebeli. Entre autres projets pour les saisons à venir, Les Pages & les Chantres

préparent une production consacrée au Magnificat de Bach avec Les Folies Françoises (Patrick Cohën-Akenine) et un opéra de Haydn avec l’orchestre Philharmonique de Radio France, sous la direction de Ton Koopmann. Les Pages & les Chantres ont réalisé une vingtaine d'enregistrements pour les firmes Alpha, Harmonia Mundi, Erato, K617, Astrée-Auvidis, EMI Virgin Classics sous la direction d'Olivier Schneebeli, mais aussi d'autres chefs spécialistes du répertoire baroque. La collaboration avec le label Alpha se poursuit avec la sortie en 2006 de l’enregistrement consacré au « Vœu de Louis XIII », autour de la messe à double chœur de Nicolas Formé. Le label K 617, quant à lui, s’associe à la Maîtrise et à Radio France pour les enregistrements « live » et publie en 2005 quatre Grands Motets de Charpentier avec Musica Florea de Prague (« Choc » du Monde de la Musique), puis en novembre 2005 un programme d’extraits d’opéras de Lully avec Musica Florea (Marek Stryncl). Les Pages & les Chantres ont reçu en novembre 1997, à l’Institut de France, le prix de chant choral Liliane Bettencourt, décerné par l’Académie des Beaux-Arts. Les Pages & les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles sont subventionnés par le Ministère de la Culture, le Sénat, le Conseil régional d’Ile-de-France, le Conseil général des Yvelines et la Ville de Versailles.

Hélène Bruce - Petrossian, chef assistante

Gaël de Kerret, professeur de chant des Chantres Viviane Durand - Piney, professeur de chant des Chantres

Caroline de Corbiac, professeur de chant des Pages

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OLIVIER SCHNEEBELI

Très tôt passionné par la musique de l’époque baroque et plus

particulièrement par le patrimoine français des XVIIe et XVIIIe siècles, Olivier Schneebeli remporte, avec l’Ensemble Contrepoint qu’il dirige alors, plusieurs distinctions, parmi lesquelles un Diapason d’or, avec la sortie d’un disque consacré aux Motets et Scènes sacrées de Guillaume Bouzignac. Il participe ensuite, en 1987, à la création avec William Christie du chœur des Arts Florissants, à l’occasion de la redécouverte de l’Atys de Lully.

Cette même année, il devient l’assistant de Philippe Herreweghe à la

Chapelle Royale et au Collegium Vocale de Gand. Ce chef fait à nouveau appel à lui quand il enregistre le Requiem de Fauré (Diapason d’or) avec le chœur de la Chapelle Royale auquel s’adjoignent les Petits Chanteurs de Saint-Louis, chœur d’enfants qu’il dirigeait alors depuis 1975.

C’est à la fois pour ses compétences dans le domaine de la musique ancienne et dans celui de la formation des voix d’enfants et d’adultes que

Vincent Berthier de Lioncourt le fait venir en 1991 à Versailles pour diriger Les Pages & les Chantres, maîtrise du Centre de Musique Baroque. Avec cette formation à laquelle il donne toute son énergie, il entreprend, avec l’appui des musicologues du Centre, de recréer un grand chœur à la française, capable d’interpréter les grandes œuvres sacrées du répertoire versaillais, mais aussi de redonner vie à tout un vaste répertoire encore trop mal connu : celui des maîtrises des cathédrales françaises aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Olivier Schneebeli s’est donné pour but, dans les années à venir, de faire entendre l’œuvre sacrée intégrale de compositeurs majeurs du Grand Siècle comme Lully, Du Mont, Robert, Lalande ...

En qualité de pédagogue, il est également amené à apporter son concours à l’élaboration de productions lyriques externes comme ce fut le cas en 2002 par la préparation des chœurs de l’Université d’Oberlin (Ohio – Etats Unis) pour la recréation d’un ballet héroïque de Pancrace Royer, Le Pouvoir de l’Amour, dans le cadre d’une collaboration avec l’Atelier d’Etudes du Centre de Musique Baroque de Versailles. Il développe également des collaborations pédagogiques, comme par exemple avec la Maîtrise de Metz depuis 2003, auprès de laquelle il assure des masterclasses. En 2005, il intervient dans le déroulement des épreuves du Certificat d’Aptitude de professeur - chef de chœur.

LES PAGES

Jacques Baguenier-Desormeaux, Alice Carlier, Hector Carlier, Camille Charles, Garance Dupuy, Louise Fromageot, Eliot Boichis-Houneau, Florestan Labourdette, Guillemette Lhuillier, David Mercier, Hortense

Mercier, Paul Monteiro, Inès de la Motte, Daniel de Murat, Julie Pumir, Ava Santoni, Amélie Verrey

LES CHANTRES

Dessus : Myriam Arbouz, Catherine Boutron, Ruxandra Ibric-Cioranu, Cécile Moureau Bas-dessus : Julien Freymuth, Cécil Gallois, Vincent Vogt

Tailles : Matthieu Chapuis, Aurélien Miquel, Sebastian Monti, Cyril Verhulst

Basses-tailles et Basses : Florent Baffi, Pierre Boudeville, Jean-Baptiste Henriat, Léonard Mischler,

Louis-Pierre Patron, Marduk Serrano, David Witczak

LES SYMPHONISTES Cornet : Jean-Paul Boury

Viole de gambe : Yuka Saito Sacqueboute : Serge Guillou Théorbe : Manuel de Grange

Orgue positif: Frédéric Desenclos

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Discographie (extrait)

VIENT DE PARAITRE : Un voyage au cœur des opéras de Jean-Baptiste Lully Les Pages & les Chantres Orchestre Musica Florea de Prague (dir. Marek Stryncl) Barbara Kusa, Jean-François Lombard, Marc Mauillon, Edwin Crossley-Mercer Dir. Olivier Schneebeli K. 617

Marc-Antoine CHARPENTIER A PARAITRE

« Choc » du Monde de la

Musique 5 de Diapason

Grands Motets à double chœur Les Pages & les Chantres avec l'orchestre Musica Florea de Prague (dir. Marek Stryncl) Dir. Olivier Schneebeli enregistrement live en décembre 2004 à la Chapelle royale du château de Versailles par Radio France K.617

Le Vœu de Louis XIII Les Pages & les Chantres, les Symphonistes Barbara Kusa, Damien Guillon, Robert Getchell, Alain Buet, Arnaud Richard Dir. Olivier Schneebeli Alpha

Nicolas BERNIER Jean – Baptiste LULLY

ƒƒƒƒ de Télérama

5 de Diapason

Les Nuits de Sceaux Robert Getchell, Gaëlle Méchaly, Alain Buet Les Folies Françoises en collaboration avec Les Chantres du CMBV dir. Patrick Cohën-Akenine Alpha

9 de Classica

Grands Motets Les Pages & les Chantre avec l'orchestre Musica Florea de Prague (dir. Marek Stryncl) dir. Olivier Schneebeli enregistrement live en décembre 2003 à la Chapelle royale du château de Versailles par Radio France K617

Marc-Antoine CHARPENTIER Claude LEJEUNE

7 de Répertoire

**** du Monde de la Musique

**** de Goldberg

Vêpres pour Saint Louis Robert Getchell, Hervé Lamy, Alain Buet Les Pages & les Chantres Les Symphonistes: Frédéric Desenclos, Matthieu Lusson, Yuka Saïto, Benjamin Perrot, Alexandre Salles Dir. Olivier Schneebeli Alpha

8 de Répertoire

**** Monde de la Musique Coup de Cœur de l’Académie

Charles Cros

Muze honorons l'illustre & grand Henry - Motets pour le culte catholique et Psaumes protestants Claire Lefilliâtre, Damien Guillon, Bruno le Levreur, Jean-François Lombard, Bernard Arrieta Les Pages & les Chantres Les Symphonistes Dir. Olivier Schneebeli Alpha

Michel-Richard de LALANDE Jean-Baptiste LULLY

Grands Motets Salomé Haller, Damien Guillon, Howard Crook, Hervé Lamy, Alain Buet Les Pages & les Chantres La Grande Écurie et la Chambre du Roy Dir. Olivier Schneebeli Virgin

Persée Anna Maria Panzarella, Salomé Haller, Béatrice Mayo-Felip, Monique Simon, Paul Agnew, Cyril Auvity, Robert Getchell, Laurent Slaars, Vincent Billier, Jérôme Corréas, Bruno Rostand Les Chantres - O. Schneebeli Les Talens Lyriques Dir. Christophe Rousset Astrée – Naîve 3 Cd

Giovanni Battista PERGOLESI Henry DESMAREST

Stabat Mater - Musica napoletana per la festa della Vergine dei Sette dolori Patrizia Bovi, Pino de Vittorio, Bernard Arrieta Les Pages & les Chantres Le Poème Harmonique (V. Dumestre) Dir. Olivier Schneebeli Alpha

Messe à deux chœurs et deux orchestres Les Pages & les Chantres de la Chapelle Ensemble Nova Stravaganza - S. Rampe Dir. Olivier Schneebeli Virgin

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Les Pages & les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles sont subventionnés par le Ministère de la Culture, le Sénat, le Conseil Régional d’Ile-de-France, le Conseil Général des Yvelines et la Ville de Versailles

Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles Hôtel des Menus Plaisirs - 22, avenue de Paris - 78003 Versailles

Tél : 01 39 20 78 10 - http://www.cmbv.culture.com

LE PROCHAIN CONCERT DE L'ADMC

Samedi 13 mai 2006 à 20h45 Chapelle St Léonard

Grande Rue – CROISY-SUR-SEINE

"DEMANDEZ LA SUITE… "

Suites pour violoncelle solo de JS BACH, B. BRITTEN, G.CASSADO

Bertrand MALMASSON

Violoncelle

Réservations à partir de mi avril chez Catena et au 01 09 76 45 51 Tarif : 15€, 10€ (ADMC et étudiants), 5 € (moins de 12 ans)

Merci …

à la Ville de CROISSY SUR SEINE, , à CATENA, 38 Bd Hostachy à CROISSY, à PHOX Studio Yves, 36, avenue du général Sarrail à CHATOU.