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Aussi www.yperman.net aux urgences 2 contingent nouveau 3 pleins feux sur 4-5 prothèse 6 LOTUS 7 soins sans frontières 8 Feu vert pour la cardio! > A brève échéance, des actes médicaux comme une coronarographie ou le placement de stent(s) pourront également être effectués à l’hôpital Jan Yperman. Ceci est une excellente nouvelle, surtout pour les patients qui sont menacés par un syndrome coronaire aigu. Les cardiologues de l’hôpital sont prêts à démarrer ce service.< Vu que l’hôpital vient de recevoir l’agrément requis, les patients pourront se rendre bientôt à l’hôpital Jan Yperman pour une coronarographie ou une interven- tion coronaire percutanée. «Jusqu’ici, nous devions aiguiller ces patients vers des établissements agréés», explique le docteur Frank Bauwens du service de Cardiologie. «Grâce aux agréments reçus, nous allons pouvoir pratiquer ces interventions ici.» Le service de Cardiologie est en train de tout préparer afin de pouvoir pratiquer à brève échéance les inter- ventions agrées. «Nous ne pourrons démarrer qu’une fois que notre seconde salle de cathétérisme sera opérationnelle», explique le docteur Bauwens. «Ceci est en effet une obligation légale pour les hôpitaux qui pratiquent la cardiologie interventionnelle. Ce labora- toire de cathétérisme supplémentaire sera prêt dans le courant de l’année. Le personnel suivra une formation complémentaire et le manuel qui reprend les critères de qualité sera rédigé. Nous serons opérationnels au début de l’année prochaine.» Les docteurs Frank Bauwens et Jan Vercammen disposent de l’expérience requise. «Actuellement, le docteur Roelandt et moi nous rendons au Heilig Hart Roeselare pour y pratiquer ces deux interventions et le docteur Jan Vercammen les fait à l’UZ Gent. D’ici peu, comme nos patients, nous n’aurons donc plus à faire ce déplacement.» Lors d’une coronarographie, une substance de contraste est injectée dans l’artère coronaire. Le patient passe ensuite une radiographie. Le docteur Bauwens précise : «De cette manière, nous détec- tons les sténoses éventuelles. Ceci nous permet de pratiquer immédiatement une intervention coronaire percutanée qui consiste à dilater l’artère coronaire au moyen d’un petit ballonnet avec, le cas échéant, la mise en place d’un stent prémonté. La plupart des patients seront donc examinés et traités au cours d’une seule et même intervention.» SOINS IMMéDIATS Les agréments sont importants surtout pour l’accueil des patients risquant un syndrome coronaire aigu, plus connu sous le nom d’infarctus. Docteur Bauwens: «En cas d’infarctus, l’artère est bouchée. Lorsqu’elle est débouchée grâce à une intervention coronaire percuta- née, la circulation sanguine se rétablit immédiatement. Si l’on intervient à temps, c’est-à-dire dans un délai d’une à deux heures après le début des symptômes, on parvient dans la plupart des cas à éviter le risque de dommages permanents.» Info: Service de Cardiologie, +32 57 35 71 90 [email protected] www.yperman.net/cardiologie Les docteurs Jan Vercammen, Veerle Soufflet, Raf Roelandt, Jan De Keyser et Frank Bauwens België/Belgique P.B. – P.P. 8900 Ieper BC 15617 BULLETIN D’INFORMATION DU CENTRE HOSPITALIER JAN YPERMAN IEPER/POPERINGE - ANNéE 14 - MAI 2013 - N° 23 -mail Toelating gesloten verpakking 8/161 Afgiftekantoor Ieper-X Terugzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper Nederlandse versie op aanvraag Y-mail est le magazine du centre hospitalier Jan Yperman Briekestraat 12 – 8900 Ypres T 057 35 35 35 – F 057 35 36 37 E.R. : Eric Luyckx Coordination : Jan Blontrock [email protected] P806231 Y-mail est réalisé par F-Twee communication T 09 265 97 20 www.f-twee.be

-mail - Jan Yperman Ziekenhuis · d’examens prévus, du nombre de patients dans le service, mais aussi de la lettre d’introduction du généraliste. A chaque couleur correspond

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Aussi

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auxurgences2

contingentnouveau3

pleinsfeuxsur4-5

prothèse6

LOTUS7

soinssansfrontières8

Feu vert pour la cardio!

>Abrèveéchéance,desactesmédicauxcommeunecoronarographieouleplacementdestent(s)pourrontégalementêtreeffectuésàl’hôpitalJanYperman.Ceciestuneexcellentenouvelle,surtoutpourlespatientsquisontmenacésparunsyndromecoronaireaigu.Lescardiologuesdel’hôpitalsontprêtsàdémarrerceservice.<

Vu que l’hôpital vient de recevoir l’agrément requis, les patients pourront se rendre bientôt à l’hôpital Jan Yperman pour une coronarographie ou une interven-tion coronaire percutanée. «Jusqu’ici, nous devions aiguiller ces patients vers des établissements agréés», explique le docteur Frank Bauwens du service de Cardiologie. «Grâce aux agréments reçus, nous allons pouvoir pratiquer ces interventions ici.»Le service de Cardiologie est en train de tout préparer afin de pouvoir pratiquer à brève échéance les inter-ventions agrées. «Nous ne pourrons démarrer qu’une fois que notre seconde salle de cathétérisme sera opérationnelle», explique le docteur Bauwens. «Ceci est en effet une obligation légale pour les hôpitaux qui pratiquent la cardiologie interventionnelle. Ce labora-toire de cathétérisme supplémentaire sera prêt dans le courant de l’année. Le personnel suivra une formation complémentaire et le manuel qui reprend les critères de qualité sera rédigé. Nous serons opérationnels au début de l’année prochaine.»Les docteurs Frank Bauwens et Jan Vercammen disposent de l’expérience requise. «Actuellement, le docteur Roelandt et moi nous rendons au Heilig Hart

Roeselare pour y pratiquer ces deux interventions et le docteur Jan Vercammen les fait à l’UZ Gent. D’ici peu, comme nos patients, nous n’aurons donc plus à faire ce déplacement.»Lors d’une coronarographie, une substance de contraste est injectée dans l’artère coronaire. Le patient passe ensuite une radiographie. Le docteur Bauwens précise : «De cette manière, nous détec-tons les sténoses éventuelles. Ceci nous permet de pratiquer immédiatement une intervention coronaire percutanée qui consiste à dilater l’artère coronaire au moyen d’un petit ballonnet avec, le cas échéant, la mise en place d’un stent prémonté. La plupart des patients seront donc examinés et traités au cours d’une seule et même intervention.»

SOinSimmédiATS

Les agréments sont importants surtout pour l’accueil des patients risquant un syndrome coronaire aigu, plus connu sous le nom d’infarctus. Docteur Bauwens: «En cas d’infarctus, l’artère est bouchée. Lorsqu’elle est débouchée grâce à une intervention coronaire percuta-née, la circulation sanguine se rétablit immédiatement. Si l’on intervient à temps, c’est-à-dire dans un délai d’une à deux heures après le début des symptômes, on parvient dans la plupart des cas à éviter le risque de dommages permanents.»

info:ServicedeCardiologie,[email protected]/cardiologie

Les docteurs Jan Vercammen, Veerle Soufflet, Raf Roelandt, Jan De Keyser et Frank Bauwens

België/Belgique

P.B. – P.P.

8900 Ieper

BC 15617

bULLeTind’infOrmATiOndUCenTrehOSpiTALierJAnYpermAnIeper/poperInge - année 14 - maI 2013 - n° 23

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Terugzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper

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Y-mailestlemagazineducentrehospitalierJanYperman

Briekestraat 12 – 8900 Ypres

T 057 35 35 35 – F 057 35 36 37

E.R. : Eric Luyckx

Coordination : Jan Blontrock

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Y-mailestréaliséparf-Tweecommunication

T 09 265 97 20

www.f-twee.be

dr. Johan Helderweirt

dr. Katrien Van Laeken

S’il y a bien une habitude qui a la vie dure, c’est celle que les patients ont actuellement de se rendre direc-tement aux urgences sans passer par leur médecin généraliste. Cela n’arrange ni des généralistes, ni des urgentistes. Mais comment peut-on faire comprendre à ces patients qu’en se rendant aux urgences, ils font fausse route? Dr Johan Helderweirt, responsable des urgences explique qu’on est obligé de faire un tri. «Les patients qui se présentent chez nous aux urgences sont bien entendu aidés le plus rapidement possible. Mais nous appliquons un système de priorités. Auparavant, on appliquait la règle du “premier arrivé, premier servi”. Maintenant nous appliquons une méthode qui consiste à évaluer la gravité de l’état du patient et d’attribuer immédiatement une couleur correspondante.» La priorité est donnée aux patients qui nécessitent les soins les plus urgents. Dr Helderweirt: «Le code dépend de la gravité de la pathologie, du nombre d’examens prévus, du nombre de patients dans le service, mais aussi de la lettre d’introduction du généraliste. A chaque couleur correspond un certain temps d’attente. Il en va de soi que nous donnons la priorité aux patients dont une intervention immédiate est nécessaire. Ce système permet, en même temps, d’expliquer objectivement pourquoi un patient passe avant un autre. Cette information est régulièrement communiquée aux patients. Nous envoyons également un feedback au médecin traitant. Nous attachons beaucoup d’importance d’avoir de relations excellentes personnelles et professionnelles avec tous les méde-cins de la région.»

LA COmmiSSiOn « ServiCe deS UrgenCeS «

Le symposium organisé récemment, a permis de renforcer d’une façon conviviale ce contact person-nel. Le symposium a attiré 200 présences, parmi eux beaucoup de médecins généralistes. Ce fut donc une affirmation qu’ils étaient curieux de faire la connais-sance des médecins et infirmiers urgentistes dont ils ne connaissaient que la voix au téléphone. Au cours de ce symposium, Koen De Ridder, infirmier en chef, a donné les explications nécessaires quant aux cinq codes couleur. D’autres thèmes comme l’intoxi-cation et la réanimation ont été abordés, de même que le fonctionnement du service des Urgences. A Ypres, ce dernier point est défini par la Commission des Urgences. «La Commission des Urgences se réunit une fois par mois ”, explique le docteur Helderweirt. «Lors de ces réunions, le médecin-chef prend la parole, ainsi que moi-même, en tant que responsable du service des Urgences. Mais nous ne sommes pas les seuls à intervenir. Les spécialistes de la pédiatrie, chirurgie, orthopédie, etc… tous sont associés aux décisions stratégiques. C’est la meilleure garantie pour assurer un trajet de soins efficaces. Les Urgences ne sont pas séparées des autres services de l’hôpital car plusieurs patients admis aux urgences font ensuite tout un parcours plus ou moins long au sein de l’hôpital après qu’ils ont quitté notre service.»

Secré[email protected]/spoedopname

Du nouveau aux Urgences

Le docteur Katrien Van Laeken, anesthésiste urgentiste, a rejoint le 6 mai l’équipe des urgences. Diplômée en médecine de la KUL, elle a poursuivi ses études par une spé-cialisation en anesthésie et en médecine urgen-tiste. Après 12 années passées au service des urgences de l’AZ Sint-Bla-sius, elle a rejoint l’hôpital Jan Yperman. «Pour moi, c’est un retour à mes racines», explique le Dr Van Laeken en souriant. «Je suis née à Furnes et j’habite à Courtrai. Je me réjouis de faire partie de l’équipe du Service des Urgences. L’infrastructure est superbe et l’équi-pement est à la pointe du progrès. J’ai été très impressionnée dès ma première visite à l’hôpital Jan Yperman.»

2

>Lesbâtimentsdunouvelhôpitalontélargid’unefaçonsignificativelefonctionnementduservicedesurgences.Lasurveillancecentraliséedespatients,unsystèmedecommunicationavancée,unaccueilconfortableetdeséquipementsdepointeensontquelquesexemples.Uneprésencetrèsnombreusedemédecinsgénéralistes,lorsdusymposiumorganisérécemment,témoignedel’intérêtattachéàceservice.»<

Beaucoup de monde

aux urgences

dr. Johan Helderweirt

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De nouveaux médecins à l’hôpital Jan Yperman

dr.bArTwerbrOUCkgériATrie–mALAdieSinfeCTieUSeS

«Compte tenu du vieillissement de la population, la gériatrie est un défi passionnant!» En juillet, le docteur Bart Werbrouck, gériatre, rejoindra l’asso-ciation de Médecine interne de l’hôpital Jan Yperman. Il ne sera pas en terrain inconnu puisqu’il a déjà travaillé à l’hôpital Jan Yperman comme assistant il y a quatre ans. «Ce qui me plaît, c’est l’aspect multidisciplinaire. Je m’inté-resse surtout aux maladies neurodégé-nératives comme la démence.»Il a en outre suivi une spécialisation

complémentaire en maladies infectieuses et gestion des antibio-tiques auprès du professeur Dirk Vogelaers à l’hôpital universitaire de Gand. Il a aussi une spécialisation complémentaire en échogra-phie générale et vasculaire. Le docteur Bart Werbrouck se chargera, avec les docteurs Geert Gabriel et Philip Van Belle, de poursuivre le développement du programme de soins gériatriques.

Secrétariatmédecineinterne,[email protected]

dr.TinevAnACkereServiCedepédiATrie

«La pédiatrie est ma passion,» déclare le docteur Tine Van Ackere. Après avoir étudié la médecine à la KU Leuven, elle a fait une spécialisa-tion en pédiatrie à Gasthuisberg. Une année de cette spécialisation s’est déroulée à Zürich. «En septembre, je débute à l’hôpital Jan Yperman, mais jusqu’à cette date, je désire pour-suivre ma formation dans le domaine des maladies pulmonaires chez les enfants.» Le docteur Van Ackere ren-force l’équipe existante composée de quatre pédiatres et elle souhaite être

un point de contact pour les médecins généralistes et les pédiatres. «Au centre de revalidation Pulderbos à Zandhoven près d’Anvers, j’ai acquis une expérience spécifique relative aux- pathologies comme la mucoviscidose, les affections pulmonaires chroniques liées à une naissance prématurée, les maladies musculaires nécessitant une assistance respiratoire…»

Secrétariatpédiatrie,+3257357500

dr.kATrienderidderServiCedeneUrOLOgie

Le docteur Katrien De Ridder présente un apport d’expérience considérable pour l’hôpital Jan Yperman. «Cela fait déjà dix ans que je travaille comme neurologue dans un hôpital plus petit où je suis la seule neurologue du service. Je vais débuter à Ypres le 1er septembre et je me réjouis déjà de pouvoir travailler au sein d’une équipe enthousiaste. Je suis surtout inté-ressée par la stroke unit, qui est une unité spécialisée dans le traitement des patients victimes d’un accident

vasculaire cérébral. L’hôpital Jan Yperman m’offre l’opportunité de me concentrer sur le sujet.» Après avoir fait les études de médecine à l’UZ Gent, le docteur Katrien De Ridder a suivi durant les cinq années suivantes la spécialisation en neurologie. Ses recherches sur Parkinson lui ont valu à l’époque un Poster Award. Depuis 2012, le docteur De Ridder est aussi expert en sclérose multiple.

Secrétariatneurologie,[email protected]

dr.STevenvAndewAeTernéphrOLOgie,mALAdieSSYSTémiqUeSeTinfeCTieUSeS

«J’ai choisi la spécialisation néphrologie parce qu’il s’agit d’une discipline d’un vaste domaine. Je m’intéresse également aux mala-dies systémiques et vaccinales, par exemple pour la les pathologies relatées aux voyages dans les tro-piques et autres.» Le docteur Steven Vandewaeter est actuellement actif à l’UZ Leuven où, en juillet, il achèvera sa formation en néphrologie. À la mi-août, il commencera à travailler au sein de l’association de médecine interne de l’hôpital Jan Yperman.

«C’est un hôpital dynamique où règne une atmosphère de travail agréable», commente le docteur Vandewaeter. Il développera la néphrologie avec les docteurs Ann Vanloo, Wim Terryn et Hilde Vanbelleghem et, avec les docteurs Terryn et Vanbelleghem, il sera chargé du domaine des maladies systémiques et infec-tieuses.

Secrétariatnéphrologie,[email protected]

>Unnouveaucontingentdespécialistesestsurlepointderejoindrel’hôpitalJanYperman.Lesrenfortsarriventpourlesservicesdepédiatrie,degériatrie,deneurologieetdenéphrologie.voiciunaperçudesnouveauxvisagesàquivouspourrezbientôtfaireappelàl’hôpitalJanYperman.<

The sky is the limit

>LedocteurpietCasaerprendrasaretraitedanslecourantdedecetteannée.durantsacarrière,ilavusondomaineévolueràtoutevitesse.plusquedanstouteslesautressous-disciplineschirurgicales,lachirurgiethoracovasculaireévolueversdesinterventionsmoinsinvasives.Commel’hôpitalaobtenul’agrémentpourlacardiologieinterventionnelle,laconstructiondelasalled’opérationlaplusavancéepourlachirurgievasculairedébuterasouspeu.pourleservicedelachirurgiethoracovasculaire,c’estunrêvequiseréalise.<

Pleins feux sur… la chirurgie thoracovasculaire

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Comme son nom l’indiqueLe département de la chirurgie thoracovasculaire se compose de deux grands piliers, comme son nom l’indique: «La chirurgie thoracique et la chirurgie vasculaire en forment la base», explique le docteur Stephan Ceuppens. «Nous avons développé une expertise en chirurgie thyroïdienne et en chirurgie d’accès qui consiste à créer une voie d’accès afin de permettre un traitement par dialyse. Dans chaque discipline médicale, il est actuellement indispensable d’acquérir une sous-spécialisation. Outre la chirurgie vasculaire, je m’occupe surtout de la phlébologie et de la chirurgie d’accès, tandis que le docteur Casaer est spécialisé en chirurgie thyroïdienne et pulmonaire», ajoute le docteur Ceup-pens. «Mais nous continuerons à offrir la chirurgie thyroïdienne après le départ du docteur Casaer», précise le docteur Van Wiemeersch. «A cet effet, je suis en train de suivre une formation complémentaire à l’UZ Antwerpen.»

Un nouveau confrèreLe docteur Stijn Van Wiemeersch est prêt à reprendre le flambeau du docteur Piet Casaer. Le Docteur Ceup-pens : «Voilà presque dix mois que le docteur Van Wiemeersch a rejoint notre service. Actuellement, il se familiarise avec toutes les facettes que nous avons déployées tout au long de ces 20 dernières années. Actuellement, il développe des idées nouvelles. Cela donne un bon équilibre entre expérience et innova-tion, le tout dans un esprit de continuité. Car l’objectif essentiel est de garantir la continuité du service.»

Les docteurs Stephan Ceuppens, Piet Casaer et Stijn Van Wiemeersch

Phlébologie et clinique du piedLes patients souffrant de varices, quelle qu’en soit la forme ou la taille, peuvent se rendre à l’hôpital pour les traitements clas-siques, mais également pour un traitement au laser ou une sclérothérapie par l’injec-tion d’un produit chimique sous forme de mousse. «Ce dernier traitement gagne de plus en plus de terrain», explique le docteur Ceuppens. «Cette injection de mousse est particulièrement indiquée en cas de récidive.» Ce traitement est admi-nistré en ambulatoire lors de la consultation et le patient peut rentrer immédiatement chez lui.Les patients diabétiques de la clinique du pied sont également vus par les chirurgiens thoracovasculaires. «Chez ces patients, nous examinons si les blessures aux pieds sont causées par des problèmes veineux. Les petites veines de la jambe et du pied sont souvent des zones à problèmes chez les diabétiques. Nous serons en mesure de mieux visualiser et traiter ces problèmes veineux dans le nouveau laboratoire de cathétérisme.»

>Aucoursdesvingtdernièresannées,lachirurgievasculaireaévolué,plusquen’importequelleautrebranchedelachirurgie,versuneformemoinsinvasivedetraitement.<

«Outre la chirurgie vasculaire «ouverte» classique, que nous pratiquons encore régulièrement, un nombre croissant d’af-fections vasculaires peuvent être traitées de manière endovasculaire, donc au moyen d’une sonde insérée dans l’aine ou le bras», commente le docteur Van Wiemeersch. «Les progrès de l’imagerie médicale et le matériel endovasculaire sophistiqué y sont naturellement pour beaucoup. L’hôpital Jan Yperman investit continuellement des sommes importantes dans tous les équipe-ments de haute technologie. C’est la raison pour laquelle il est devenu un des hôpitaux les plus modernes de la Belgique. L’agré-ment récemment obtenu pour la cardio-logie interventionnelle (voir la la première page de cette newsletter) en est une belle

preuve. Et grâce au nouveau laboratoire de cathétérisme qui sera bientôt installé, les possibilités de traitement ne feront qu’accroître. En tant que jeune chirurgien, je considère comme c’est un grand privi-lège pouvoir collaborer à la réalisation de ce projet.»La chirurgie thoracique a suivi la même évolution que la chirurgie vasculaire: les traitements sont devenus beaucoup moins invasifs. Cela fait longtemps que l’endoscopie est devenue un traitement de routine pour soigner le pneumothorax

et maintes autres affections pulmonaires (diagnostic pneumologique multiple). Ces dernières années, on constate également une évolution vers des techniques moins invasives pour le traitement du cancer du poumon. Des parcelles du poumon, où une tumeur maligne a été décelée, peuvent être retirées par endoscopie avec d’excellents résultats.

info:SecrétariatChirurgie:[email protected]

Chirurgie moins invasive et plus high-tech

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>vuqu’ilsubsisteencoredetrèsnombreuxpréju-gésàproposdesprothèses,aussibienparmilegrandpublicetmêmeparmilesprofessionnels,unesemained’informationsaétéorganiséeparledrboury.<

Qu’est-ce qu’une prothèse et à quoi sert-elle? Le service d’Orthopédie-Traumatologie organisera une semaine consacrée aux articulations artificielles. Que vous soyez professionnel ou non, vous êtes tous les bienvenus pour découvrir la chirurgie prothétique. Cette action se fera principalement sous la forme de séances d’informations (vidéochirurgie accompa-gnée de commentaires en direct). Le docteur Johan Boury (Orthopédie-Traumatologie): «Par le biais du numérique, nous allons ouvrir les portes du quartier opératoire orthopédique. Une compilation d’images sert de support à la présentation des divers types de prothèses et des techniques opératoires. Ces images sont commentées par le médecin qui se trouve dans le quartier opératoire. Une vidéo spéciale est destinée aux médecins généralistes. Toutefois, le personnel infirmier, les kinés et le grand public n’ont pas été oubliés car un programme adapté sera à leur dispo-sition. »

Une OCCASiOn UniqUe

La ‘Semaine de la prothèse’ offre une occasion unique pour découvrir le quartier opératoire orthopé-dique et les possibilités existantes au sein de l’hôpi-tal. Dr Johan Boury: «Le service d’Orthopédie compte désormais sept médecins. Le complexe opératoire de

dix salles a été conçu pour héberger les innovations techniques les plus récentes.» Poser une prothèse demeure un travail de spécialiste, mais avec la ‘Semaine de la prothèse’, l’hôpital Jan Yperman veut informer les médecins généralistes et le public des nombreuses possibilités qui existent ac-tuellement dans ce domaine. Tout cela permettra de vraiment tout savoir par exemple, au sujet de la pose d’un ‘nouveau genou’ ou d’une ‘nouvelle hanche’ Dr Johan Boury: «Le grand public comme les pro-fessionnels de la santé ont beaucoup de questions à propos des prothèses. L’opinion publique n’est pas toujours au courant de la technologie prothétique ac-tuelle. Nous voulons nous débarrasser des préjugés et des erronées. L’information et la connaissance sont des éléments essentiels pour apprécier à sa juste valeur la plus-value des possibilités orthopédiques. Tel est notre objectif durant cette semaine.»

•mardi28mai2013,14h–17h:vidéochirurgieinfirmiers–kinésithérapeutes

•mercredi29mai2013,14-15h,15-16h,16-17h:exemplestirésdelapratique,pourlegrandpublic

•Jeudi30mai2013,14h–17h:vidéochirurgieinfirmiers–kinésithérapeutes

•Jeudi30mai2013,20h:vidéochirurgiepourlesmédecins

[email protected]/weekvandeprothese+3257357020

La semaine de la

prothèse

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LeprixSamhassenbuschLe docteur Amaury Ve-rhamme a obtenu l’année passée le titre convoité d’ Alumnus du World Institute of Pain. Pour devenir ensuite Fellow of Interven-tional Pain Practice (FIPP). De tous les candidats qui ont participé à l’examen, il est sorti premier. Cette prestation lui a d’ailleurs valu le décernement du prestigieux prix «Sam Hassenbusch». Le docteur Verhamme est (avec les docteurs Jan Dossche et Gregory Liers) rattaché à la clinique de la douleur et au service d’Anesthésie et de Réa-nimation de l’hôpital Jan Yperman.

dr. Amaury Verhamme

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pour une vie meilleure

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>Lesenfantsneserendentpastoujourscomptedel’étatdesantéd’unpatient.Leurmaman,leurpapaouundeleursgrands-parentsesthospitaliséàcaused’unemaladiequ’onappelle«uncancer».LapédopsychologueAnneleenimpensaccom-pagnelesenfantsdontunparentougrand-parentestgravementmalade.<

Dans le passé, le mot cancer résonnait comme une sentence de mort. Les médecins allaient parfois jusqu’à cacher le diagnostic à leur patient. Actuelle-ment nous avons adopté la politique de la franchise, tant envers le patient qu’envers sa famille. Depuis un certain temps déjà, les patients de l‘hôpital Jan Yper-man peuvent compter sur l’appui d’oncopsychologues et de l’infirmière LOTUS (voir ci-contre). La pédopsychologue Anneleen Impens accompagne également les enfants et petits-enfants des patients qui sont gravement malades. «Nous les encourageons par exemple à exprimer leur sentiment de colère, de chagrin ou d’impuissance. Pour les jeunes enfants, nous appliquons un éventail de techniques dont une thérapie créative et ludique

ou encore par le biais de bandes dessinées.» La méthode varie en fonction de l’âge de l’enfant, mais l’objectif reste le même : «Nous voulons tout d’abord informer les enfants concernant la maladie», explique Anneleen Impens. «Nous expliquons les examens et les traitements qui seront administrés. Pour les plus petits, nous disposons par exemple de marionnettes et d’un hôpital playmobil. Il est important pour nous que l’enfant puisse partager ses émotions.» Souvent, les enfants arrivent chez la pédopsychologue sur conseil d’un médecin généraliste, d’un spécialiste, d’une infirmière ou d’une psychologue. Tous les enfants ou petits-enfants de patients atteints d’un cancer ou d’une autre maladie grave (comme la cirrhose du foie) peuvent faire appel à ce service. Toutefois, ceci n’est pas une obligation. «Il est également possible que nous nous rendons au domicile du malade afin de donner des conseils concernant la meilleure manière d’évoquer la maladie en famille.»Les sessions sont organisées sur rendez-vous et en dehors des heures d’école.

info:Anneleenimpens,+3257356721

Les enfants et les (Grand)-Parents

LOTUSLOTUS est l’abréviation de Long Tumor Support. Cette fonction n’est pas un luxe superflu car bon nombre de patients sont boulever-sés quand ils apprennent le diagnostic et ils ne par-viennent pas à retenir et à assimiler correctement toutes les informations données. «Cette initiative a son origine à la clinique du sein», explique Katrien Dewancker. «À la demande des pneumologues, ce pro-jet a été élargi aux patients atteints d’un cancer du poumon.»Katrien Dewancker est infirmière LOTUS. Elle accompagne aussi les patients atteints du cancer du poumon et ceci à partir du premier entretien avec le médecin traitant, ainsi que tout au long du trajet de soins.

infirmiè[email protected]

Katrien Dewancker

>Lelaboratoiredelabiologiecliniqueveutréduireaumaximumletempsderéponseet,pourcefaire,n’hésitepas,àavoirrecoursauxtechnolo-giesquisontvraimentàlapointeduprogrès.<

Le nouveau gadget (si on veut) du laboratoire de biologie clinique est le WASP (Walk-Away Specimen Processor). «Ce robot se charge de la manipula-tion des échantillons microbiologiques, si bien que les laborantins ne sont plus tenus à faire ce travail manuel fastidieux», explique microbiologiste Patricia Vandecandelaere. De plus, le robot garantit une plus grande traçabilité et reproductibilité. «Nous pouvons vérifier quel laborantin a travaillé avec quel échantil-lon et tous les échantillons seront toujours greffés de la même manière.»Par ailleurs, le labo dispose d’un MALDI-TOF, un appareil équipé d’une technologie laser capable d’identifier rapidement les micro-organismes. «Auparavant, il nous fallait 18 heures pour identifier un micro-organisme. Grâce à cette technologie, il ne nous faut généralement que quelques minutes, ce qui permet au médecin de démarrer plus vite le traite-

ment antibiotique adapté.» Autre appareil de pointe est le GENEXPERT. L’hôpital Jan Yperman fut un des pionniers à acquérir cette technologie en Belgique. «Cet appareil n’a besoin que de 2 à 4 heures pour détecter un SARM, une ménin-gite virale, un Clostridium difficile ou la tuberculose. Et bientôt nous pourrons aussi détecter les chla-mydias et les gonocoques par PCR», ajoute Patricia Vandecandelaere.

info:+3257358380

Des résultats hyper-rapides

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Un code succède au CD-ROM>dansquelquesmois,lesmédecinsgénéralistes

serontenmesuredeconsulterd’uneautrefaçonlesclichésradiologiquesréalisésàl’hôpitalJanYperman.grâceàlaplateformenumériquee-health,leshôpitauxetlesmédecinsgénéralistespourronts’échangerrapidementlesdonnéesdeleurspatients.<

L’hôpital Jan Yperman et l’UZ Gent seront les pre-miers à tester les échanges d’images via E-Health. Sur tout le territoire belge, les médecins pourront désormais consulter les dossiers, échangés mutuel-lement par le biais de la plateforme numérique E-Health. Ceci une initiative de l’administration fédé-rale. «À l’heure actuelle, nous remettons au patient un cd-rom sur lequel sont enregistrées les images radiologiques. Le but consiste à remplacer le cd-rom par un code qui permettra au médecin généraliste d’avoir accès, via le réseau E-Health, aux archives de l’hôpital afin de consulter les radios de son patient», explique Francky Deleu, manager IT.La vie privée du patient reste l’élément crucial. «Le médecin doit disposer du consentement du patient pour consulter son dossier médical et le patient peut

retirer ce consentement à tout moment. Les données médicales du patient sont accessibles pour tous les médecins qui ont une relation thérapeutique avec le patient.» L’hôpital Jan Yperman utilise actuelle-ment PACS, un système d’archivage et de diffusion d’images radiologiques. «Si l’on parvient à échan-ger des images entre médecins via la plateforme E-Health, nous pourrons remplacer notre propre portail par E-Health et nous aurons un système consultable dans le pays tout entier.»

info:[email protected]

In memoriamC’est avec stupéfaction que la direction, le corps médical, les collabora-teurs et les patients ont appris le décès inopiné du docteur Danny Demeyer. Son enthousiasme et la passion pour à son travail lui avait octroyé l’apprécia-tion de tous, tant au sein de l’hôpital qu’à l’extérieur. La carrière du docteur Demeyer débuta en 1985. Il était alors interniste général à l’ancien hôpital Onze-Lieve-Vrouw. Après la fusion, il accéda au poste de chef du service de la gériatrie et de médecin-chef du Sint-Janshospitaal à Wervik. Il était très fier que, depuis le début de cette année, ce campus faisait partie intégrante de l’hôpital Jan Yperman. Mal-heureusement, Il n’a pas pu savourer pleinement le succès de ce nouveau défi. Son décès est une grande perte pour l’hôpital.

dr. Danny Demeyer

Francky Deleu, Manager IT

Soins sans frontières>Avecunepolycliniqueàpoperinge,unserviceSp

àwerviketdescabinetsderadiologieàYpresainsiqu’àComines,l’hôpitalJanYpermanestbienreprésentédanstoutelarégion.L’offredeservicess’étendégalementenfrance.<

«Nous avons déjà fait plusieurs tentatives pour accueillir les patients et les médecins du Nord de la France», explique le médecin-chef Willy Traen. «Tou-tefois, sans grand succès. Malgré l’unification euro-péenne, la frontière demeure une véritable barrière.»Depuis 2008, les patients ont la possibilité de se faire soigner à Ypres sur simple présentation de leur ‘carte vitale’ et ceci sans formalités administratives supplémentaires. Dr Traen: «Leur nombre augmente lentement, mais on ne peut pas vraiment parler d’un afflux significatif de patients du Nord de la France vers notre hôpital. En mai 2011, un accord a été signé avec la clinique de Bailleul. Depuis mai 2011 nos ophtalmologues, les docteurs Blanckaert et Mulliez y tiennent des consultations. Cette formule a été rapi-dement couronnée de succès et un an plus tard, notre ORL, le docteur Louage, s’est joint à eux et, depuis peu, des consultations en chirurgie bariatrique y sont

Kuurne

Wevelgem

Meulebeke

WingeneTorhout

Lichtervelde

DIKSMUIDE

Maldegem

Gistel

Nieuwpoort

Estaimpuis

Avelgem

Wielsbeke

Lendelede

ZulteIngelmunsterOostrozebeke

PittemArdooie

Aalter

Ruiselede

Hooglede

KortemarkAlveringem

Knesselare

OostkampBeernem

Damme

Zedelgem

Jabbeke

Zuienkerke

Oudenburg

Bredene

Ichtegem

Koekelare

Middelkerke

Koksijde

DeHaan

Pecq

Dentergem

Blankenberge

BRUGGEOOSTENDE

DePanne

VEURNE

YpresPoperinge

Wervik

Izegem

KORTRIJK

ROESELARE

TIELT

Waregem

Zwevegem

Harelbeke

MOUSCRON

Anzegem

Knokke-Heist

Kluisbergen

Mont-de-l'Enclus

Deerlijk

Spiere-Helkijn

Celles

Wortegem-Petegem

Comines

(MOESKROEN)

(Espierres-Helchin)

Bailleul

1 Ypres: Klaverstraat, Briekestraat 2 poperinge: Oostlaan 11

3 wervik: Steenakker 304 Comines: Spoorwegstraat 85 bailleul: 40, rue de Lille

12

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également possibles.» A terme, l’hôpital Jan Yperman souhaite organiser davantage de consultations à Bailleul, notamment en stomatologie. «La procédure d’agrément des stoma-tologues est différente en France et il faut attendre l’accord de l’Ordre des dentistes.»

info:[email protected]