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Renforcement du pouvoir économique des femmesL’approche du ceci
IntroductionLe ceci, une organisation de coopération internationale, créé en 1958 au Québec, appuie et contribue depuis plusieurs années à différents projets visant l’autonomisation des femmes. Ce sont parfois des pro-jets spécifiques ciblant l’accès des femmes et des filles à l’éducation, les droits des femmes, les violences faites aux femmes, l’égalité entre les femmes et les hommes; ce sont parfois des composantes de pro-jets visant le développement d’activités génératrices de revenus, et ou l’augmentation des revenus des femmes. Dans le cadre de sa politique d’égalité entre les femmes et les hommes, le ceci a développé un positionnement et un modèle d’intervention visant le Renforcement du pouvoir économique des femmes.
1. Bien fondéEn réactualisant sa politique en matière d’égalité entre les femmes et les hommes en 2007, le ceci a réaf-firmé fortement son engagement à promouvoir les droits des femmes par un développement inclu-sif, équitable et durable qui transforme les rapports inégalitaires entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons.
L’égalité et l’équité entre les femmes et les hommes, le renforcement du pouvoir des femmes et la déter-mination à combattre toute forme de discrimination fondée sur le sexe sont les éléments fondamentaux de notre conception d’un développement durable et d’une lutte efficace à la pauvreté et à l’exclusion au centre de la mission du ceci.
Le ceci cherche à agir sur la complexité des rapports sociaux, économiques, politiques et environne-mentaux qui peuvent représenter des entraves à la participation et au renforcement du pouvoir des femmes. Dans un contexte, où les inégalités entre les femmes et les hommes sont persistantes, il est essentiel de développer des mesures spécifiques auprès des femmes afin d’agir sur les politiques, les pra-tiques et les attitudes qui renforcent les inégalités entre les femmes et les hommes. C’est avant tout une question de justice et de droits, mais également un enjeu économique incontournable.
C’est dans ce cadre que le ceci propose un modèle d’intervention visant précisément le renforcement du pouvoir économique des femmes.
Le renforcement du pouvoir dépend de la capacité des personnes de se prendre en charge et d’influencer les décisions qui concernent leurs conditions et leur qualité de vie.
Le renforcement du pouvoir constitue un préalable essentiel à l’avancement politique, social, économique, culturel et environnemental de tous les peuples.
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Dans les pages qui suivent, nous présentons le cadre de référence sur le renforcement du pouvoir éco-nomique des femmes en trois temps :
• Le constat de départ : la problématique
• Les objectifs : les résultats recherchés
• Les leviers fondamentaux sur lesquels agir : les stratégies et les moyens à mettre en œuvre
Le document se conclut par un schéma synthèse, illustrant notre approche.
2. Constat de départLa pauvreté est un enjeu de société qui affecte les femmes et les hommes ; mais ce sont les femmes et les filles qui en sont le plus durement touchées. Elle entraîne une marginalisation et souvent une exclu-sion qui leur est spécifique. Les causes de leur pauvreté tiennent entre autres aux inégalités sociales entre les femmes et les hommes.
Ces inégalités sont caractérisées principalement par un statut d’infériorité, des rapports de pouvoir iné-gaux et une discrimination systémique à tous les niveaux de la vie sociale, économique et politique à l’égard de l’ensemble de leurs droits économiques, sociaux et culturels des femmes.
Elles sont perpétuées par des normes sociales, des pesanteurs culturelles et religieuses ainsi que par une absence de volonté des pouvoirs (politique, social, économique et religieux) qui contribuent à mainte-nir le statu quo. Ces inégalités sont souvent jumelées à d’autres types d’exclusion en raison de la classe sociale, de l’origine ethnique et dans certains pays du système des castes.
Les inégalités sociales entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons entraînent une absence de reconnaissance des droits des femmes/filles, un accès très restreint aux opportunités économiques et aux sphères de décisions.
Les effets dévastateurs combinés de la pauvreté, de la discrimination et du manque d’opportunités affectent les femmes de multiples façons : depuis leur situation économique (niveau de revenus, droits d’accès à la propriété, accès au financement, etc.), jusqu’à leur bien-être (accès aux services de santé et à l’éducation, etc.), en passant par leurs aspirations à la reconnaissance de leurs droits et à vivre dans de meilleures conditions (poids des tâches ménagères, capacité à obtenir un emploi stable ou à travail-ler à son propre compte, etc.).
À ces facteurs limitatifs, il faut ajouter le phénomène répandu des violences à l’égard des femmes et des filles qui constitue une contrainte majeure sur leur vie et dont les conséquences économiques sont considérables. Cette violence vient miner la confiance des femmes et entrave de façon dramatique leur capacité d’agir et de contribuer pleinement à la vie économique.
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Cette pauvreté vécue par les femmes / filles se traduit par leur incapacité à s’engager dans des activi-tés économiques majeures, entraînant une discrimination ainsi qu’une exclusion sociale et économique néfaste pour elles-mêmes et pour les communautés dans lesquelles elles évoluent.
Qu’est-ce que la pauvretéNous définissons la pauvreté comme « une absence d’avoir, de pouvoir et de savoir »*.
La pauvreté n’est pas seulement le défaut d’avoir (revenus insuffisants ou irréguliers, accès limité à des ressources, etc.).
C’est aussi le défaut de pouvoir agir sur les conditions matérielles et de modifier de manière autonome son environnement.
Enfin, la pauvreté, c'est aussi le défaut de savoir, par manque d’éducation, d’information et de formations techniques nécessaires à l’action, et surtout par une capacité réduite d’agir en fonction des connaissances acquises.
* Proverbe africain, tiré du Document de stratégie pour la croissance et la réduction de la pauvreté, République du Sénégal, 2006–2009, Dakar, 2006
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Quelques faits :Malgré des progrès indéniables, notamment en santé et sur le plan de la représentation poli-tique des femmes, il reste beaucoup de chemin à parcourir.
• En Asie du Sud-est et en Afrique subsaha-rienne, les filles ont moins accès à l’école que les garçons, sont moins susceptibles de com-pléter le cycle d’éducation primaire et d’être alphabétisées à l’âge adulte.
• La mortalité maternelle est encore extrê-mement élevée dans la plupart des pays en développement.
• Les revenus des femmes résultant d’un emploi ou d’une activité économique sont plus bas que ceux des hommes autant dans les pays développés que dans les pays en développement.
• Les femmes agricultrices perçoivent seule-ment 1% des crédits alloués à l’agriculture et possèdent moins de droits économiques ainsi qu’un accès restreint aux ressources et aux opportunités économiques, notamment à la terre et aux facilités de crédit.
• La majorité des activités économiques des femmes se fait à très petite échelle, le plus souvent dans l’informel, avec des rendements réduits, en périphérie des activités écono-miques majeures.
• La journée de travail d’une femme africaine est 50% plus longue que celle d’un homme, d’où une disponibilité et une mobilité réduites.
D’autre part, les femmes assument le poids d’activités non rémunérées, souvent liées au problème d’accès à l’eau, aux ressources éner-gétiques, à l’absence de services sociaux dans la communauté et aux travaux dans les activi-tés économiques du mari.
3. Objectifs
« La capacité à se constituer un revenu, le rôle économique à l’extérieur de la famille, l’accès à l’éducation, les droits de propriété […], ont au moins un trait en commun : ils contribuent à rendre audible la voix des femmes, ils leur confèrent une certaine indépendance ».
— amarthya sen, 2000
La participation des femmes à la prospérité familiale et le fait d’avoir un revenu propre ont un impact majeur sur leur statut social. « Dès qu’elles sont moins dépendantes, leur voix pèse d’un autre poids » selon le récipiendaire du prix Nobel d’économie en 1998, Amarthya Sen.
L’objectif de notre démarche est de venir en appui au renforcement du pouvoir économique des femmes, afin de les extraire de cette spirale de pauvreté et d’exclusion et qu’elles puissent participer pleinement au développement économique de leur société, autant au niveau de la famille que de la communauté.
Nous définissons le pouvoir économique comme étant la « capacité des femmes à générer et administrer des ressources suffisantes pour assurer leur autonomie et leur épanouissement au sein de leur famille et de la communauté tout entière ». Avoir accès à l’égalité de droits par rap-port au développement économique signifie donc :
• Participer et influencer les décisions économiques
• Connaître et être en mesure de faire reconnaître leurs droits
• Être propriétaire (incluant la terre) d’entreprises individuelles ou collectives
• Disposer de revenus substantiels et exercer du contrôle sur l’utilisation de ces revenus
• Avoir facilement accès et contrôle à des ressources techniques et financières (du crédit)
• Avoir accès à des marchés rentables
• Avoir un pouvoir d’achat et une capacité d’épargne
• Occuper des emplois décemment rémunérés
• Bénéficier d’un allègement des tâches et de la participation des hommes aux tâches domestiques
• Bénéficier d’un environnement sécuritaire et non violent
• Avoir accès à l’éducation et aux formations techniques
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Nous supposons que si les femmes atteignent des résultats dans ces domaines, leurs conditions de vie ainsi que celle de leurs familles, de leurs filles et de la communauté seront améliorées :
• Elles auront davantage accès aux opportunités économiques et aux services (éducation, santé, etc.) et à des emplois décents*.
• Leur statut social sera amélioré : elles seront davantage autonomes, reconnues et leurs droits seront mieux respectés.
• Elles seront plus en mesure de contribuer et influencer les processus de chan-gements qui les concernent ainsi que ceux de leur famille et de leur communauté.
Nous le voyons, lutter contre la pauvreté, en particulier celle des femmes, n’est pas une lutte purement économique. Elle exige des changements d’ordre politique, social et culturel et des programmes de développement cohérents, accompagnés d’un financement conséquent.
4. Cadre d’interventionComment en arriver là ? Comment s’y prendre pour appuyer le renforcement du pouvoir éco-nomique des femmes ? Quels sont les axes stratégiques d’intervention, les approches porteuses ? Notre réflexion nous amène à définir plusieurs axes stratégiques interreliés et complémentaires.
Les projets ne peuvent couvrir toutes ces dimensions à la fois. Ils chercheront à agir sur les leviers les plus stratégiques selon le contexte et les opportunités, tout en dévelop-pant les synergies nécessaires et des interven-tions concertées avec d’autres acteurs dans le milieu.
* Le travail décent selon oit est la possibilité pour chaque femme et chaque homme d’accéder à un travail productif dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité.
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© LEAH BJORNSON - SÉNÉGAL
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Axes stratégiques Approches porteuses ou thématiques d’intervention
Autonomisation des femmes/filles (capacité à effectuer leurs propres analyses, prendre leurs propres décisions et définir leurs propres actions)
• Accompagnement/appropriation pour une prise en charge des actrices/femmes impliquées
• Renforcement de la confiance et du leadership des femmes
• Renforcement du statut et meilleure connaissance de leurs droits
• Maintien des filles à l’école et l’accès des femmes aux programmes d’alphabétisation
Sensibilisation sur les rapports femmes/hommes
• Activités de sensibilisation et d’information sur les rapports hommes/femmes auprès des jeunes et acteurs sociaux
• Travailler davantage avec les hommes dans une perspective de transformation des rapports femmes/hommes
Participation des femmes aux décisions économiques
• Connaissance et maîtrise des lois, mécanismes et procédures
• Mesures d’actions positives visant à augmenter la participation des femmes dans les sphères de décision
• Renforcement du pouvoir de décision et d’influence
Accès/contrôle au financement (crédit) et à l’épargne
• Mesures visant l’accès aux investissements, aux opportunités et au crédit
• Programme de recapitalisation
Accès/contrôle à la terre et aux droits de propriété
• Mesures visant l’extension du droit foncier et du droit de propriété des femmes
• Sensibilisation et dialogue politique
Création d’emplois et développement d’entreprises
• Soutien au développement d’entreprises individuelles et/ou collectives
• Mise en place de programmes de crédits soutenant les femmes entrepreneures
• Renforcement des capacités techniques et organisationnelles, des capacités entrepreneuriales, plans d’affaires, etc.
• Programmes d’investissement dans des infrastructures réduisant le temps de travail des femmes
Renforcement des réseaux de femmes
• L’approche « d’empowerment » contribue à renforcer les capacités des personnes, des groupes et des communautés à définir et à participer aux décisions et aux actions et est le résultat des relations que les femmes établissent en se joignant aux efforts conjoints, à des coalitions et en s’appuyant mutuellement.
• Renforcement organisationnel et appui à la concertation et la mise en réseau
Dialogue politique
• Soutien à la représentation politique
• Appui à la mobilisation
• Appui au développement de propositions
• Sensibilisation des décideurs
point aConstats de départ
Pauvreté et exclusion des femmes « L’absence d’AVOIR (A), de POUVOIR (P) et de SAVOIR (S) » au sein de la famille, de la communauté et de la société
APeu/pas d’accès
aux facteurs de production
(terre, propriété et ressources
techniques
SAccès restreint à la connaissance
de leurs droits, à l’alphabétisation,
aux formations techniques, etc.
PPas/peu d’accès et influence sur
les décisions économiques
APas/peu d’accès et contrôle sur
les opportunités économiques
SManque de confiance/
estime de soi des femmes
PPeu
d’organisations défendent les intérêts
économiques des femmes
APas/peu d’accès et contrôle sur les ressources
financières (crédit/épargne)
SPeu d’accès à l’information
(marchés, lois, règlements,
etc.)
PPolitiques
discriminatoires à l’égard des femmes et milieu non sécuritaire
AEmplois
précaires mal rémunérés
MANIFESTATIONS ÉCONOMIQUES
RAPPORT SOCIAUX INÉGAUX ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES statut d’infériorité // rapports de pouvoir inégaux // discrimination systémique
Renforcés par des normes sociales, culturelles et religieuses et l’exclusion par la classe sociale, l’origine ethnique et les castes maintenus par le manque de volonté des pouvoirs (politique, social, économique et religieux)
Entraînant division sexuelle du travail inéquitable ; mobilité réduite ; mariages précoces ; grossesses multiples, etc. Violence morale et physique : contrainte majeure à la capacité d’agir des femmes
CAUSES
Inégalités sociales entre les
femmes et les hommes
=Absence de reconnaissance
de leurs droits Accès très restreint aux opportunités
et au pouvoir économique
=Difficultés à s’engager dans des
activités économiques majeures
point bObjectifs
POUVOIR ÉCONOMIQUE DES FEMMES« Capacité des femmes à générer et à administrer des ressources suffisantes pour assurer leur autonomie et leur
épanouissement au sein de leur famille et de la communauté toute entière »Trois grandes dimensions :
• Accès aux opportunités économiques• Statut social et légal reconnaissant leurs droits et favorisant leur application
• Participation aux sphères de décision
Avoir accès à des marchés
rentables
Être propriétaire
(incluant la terre)
d’entreprisesIndividuelles
ou collectives
Disposer d’un pouvoir
d’achat
Bénéficier d’un allègement
des tâches domestiques
et de la participation des hommes à ces tâches
Connaître et être en
mesure de faire reconnaître leurs droits
Avoir accès et contrôle à
des ressources techniques
et financières
Avoir accès à l’éducation,
et aux formations techniques
Bénéficier d’un environnement
sécuritaire et non violent
Participer et influencer les décisions économiques
(participer aux filières)
Avoir une capacité
d’épargneOccuper
des emplois décemment rémunérés
Disposer de revenus
substantiels et exercer du contrôle sur
l’utilisation de ces revenus
IMPACTS• Amélioration de la position sociale
des femmes
• Amélioration de leurs conditions de vie et celles de leurs familles
• Amélioration de leur accès aux services de santé et d’éducation
• Autonomisation économique par l’obtention d’un travail décent ou un travail à leur propre compte
• Droits à l’héritage, à la terre et à la propriété
Les leviers fondamentaux
Autonomisation des femmes
Accès/contrôle à la terre et aux droits
de propriété
Accès/contrôle au financement (crédit)
et à l’épargne
Création d’emplois et développement d’entreprises
Participation des femmes aux décisions
économiques
Renforcement des réseaux de femmes
Sensibilisation sur les rapports inégaux
femmes/hommes
Dialogue politique
DANS LE CADRE D’UN PROJET EN DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE NON SPÉCIFIQUE AUX FEMMES:
À partir d’une analyse selon le genre ET des données pertinentes désagrégées par sexe, inclure des mesures de prise en compte spécifiques, incluant le renforcement dans une stratégie efh, avec des résultats et indicateurs spécifiques ; des mesures
de parité et quotas ; des ressources humaines et financières conséquentes ; assurer un suivi et un reportage efh.
RENFORCEMENT DU POUVOIR ÉCONOMIQUE
DES FEMMES
FAMILLE / COMMUNAUTÉ / SOCIÉTÉ• Accès / contrôle aux opportunités
économiques et aux ressources
• Renforcement du statut et des droits
• Accès / influence aux instances de prises de décisions
Autonomisation des femmes (Capacité des femmes à effectuer leurs propres analyses, prendre leurs propres décisions, et définir leurs propres actions)• Renforcement de l’estime de soi• Programme d’alphabétisation , d’accès à l’éducation et à la santé,
de formations techniques• Sensibilisation sur le statut légal et les droits• Renforcement du leadership des femmes• Renforcement des capacités de négociation
Participation des femmes aux décisions économiques• Programme de formation (connaissance et maîtrise des lois, mécanismes
et procédures)• Renforcement du pouvoir de décision et d’influence• Mesures d’actions positives visant à augmenter la présence des femmes
à la tête d’entreprises, au sein d’instances de prise de décisions
Accès/contrôle au financement (crédit) et à l’épargne• Programmes de microcrédit• Programmes de recapitalisation
Création d’emplois et développement d’entreprises• Programme d’accès à l’emploi• Soutien au développement d’entreprises individuelles / économies
sociales• Renforcement des organisations à répondre aux besoins et intérêts
économiques des femmes• Programmes de crédit soutenant les femmes entrepreneures• Renforcement des capacités techniques et organisationnelles (extension
agricole, capacités entrepreneuriales, plans d’affaires)• Renforcement de l’accès aux marchés• Programme d’investissement dans des infrastructures qui réduisent
le temps de travail des femmes• Reconnaissance/valorisation du travail communautaire des femmes
Dialogue politique• Soutien à la représentation politique• Appui à la mobilisation• Appui au développement de propositions• Sensibilisation des décideurs
Renforcement des réseaux de femmes• Renforcement organisationnel• Appui à la concertation et la mise en réseau au plan local, national et
international
Sensibilisation sur les rapports inégaux femmes/hommes• Rôles/responsabilités et valorisation du travail des femmes• Partage des tâches domestiques• Approches sur la masculinité• Violence, etc.
Accès/contrôle à la terre et aux droits de propriété• Sensibilisation sur le droit foncier et le droit de propriété des femmes• Dialogue politique en vue de changements législatifs• Accès aux investissements, aux opportunités
Définition des leviers
Pour de plus amples informations >>> www.ceci.ca