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ACTES SUD Programme Arts et Nature novembre 2009 à février 2010 Beaux-arts Architecture Paysagisme Nature Géopolitique Témoignages Photographie Arts équestres Musique Arts du spectacle Cuisine BEAUX-ARTS PETER KLASEN, Rétrospective, Collectif (parution octobre 2009) GASTON CHAISSAC, Poète rustique et peintre moderne (parution novembre 2009) MIREILLE, Frédéric Mistral, illustré par Gustave Fayet (parution novembre 2009) PIERRE BURAGLIO, En planeur, Michel Hilaire, Sylvain Amic et Danièle Cohn (parution novembre 2009) STÉPHANE BORDARIER, Monographie (parution décembre 2009) PAUL GAUGUIN – PARIS, 1889, Vers la modernité, Collectif (parution février 2010) ARCHITECTURE DES ARBRES DANS LA VILLE, L’urbanisme végétal, Caroline Mollie, préface de Pierre Lieutaghi (parution novembre 2009) ALTAVÈS, Une maison inachevée, Émile Garcin, préface de Jean-Claude Carrière, photographies de Gilles Martin-Raget (parution novembre 2009) JAPON, Architectures Contemporaines, Ines Tolic, traduit de l’italien par Paola Miglietti (parution novembre 2009) BRÉSIL, Architectures Contemporaines, Renato Anelli, traduit de l’italien par Christine Piot (parution novembre 2009) ANTONIO GAUDÍ, “Grands architectes”, Tizina Contri, traduit de l’italien par Christine Piot (parution février 2010) LOUIS I. KAHN, “Grands architectes”, Annalisa Trentin, traduit de l’italien par Christine Piot (parution février 2010) PAYSAGISME LES PAYSAGISTES, Pierre Donadieu (parution novembre 2009) LE GOÛT DU MONDE, Exercices de paysage, Jean-Marc Besse (parution novembre 2009) LE PAYSAGE, CEST LÀ OÙ LE CIEL ET LA TERRE SE TOUCHENT, Collectif sous la direction de Michel Courajoud (parution janvier 2010) NATURE ARBRES ET ARBUSTES EN CAMPAGNE, David Dellas, préface de Francis Hallé (parution novembre 2009) GÉOPOLITIQUE ATLAS DILLER SCOFIDIO, Collectif (parution décembre 2009) LA CONDITION TROPICALE, Francis Hallé (parution février 2010) TÉMOIGNAGES TUMBAS, Tombes de poètes et de penseurs, Cees Nooteboom, photographies de Simone Sassen (parution novembre 2009) LE CORDON DE SOIE, Frédérique Deghelt, photographies de Sylvie Singer Kergall, préface d’Aldo Naouri (parution novembre 2009) LA CHAUMIÈRE, Ou la fabuleuse histoire des un et mille enfants de Jeanne Hermann, Collectif (parution novembre 2009) Programme novembre 2009 à février 2010

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ACTES SUDProgramme Arts et Naturenovembre 2009 à février 2010

Beaux-artsArchitecturePaysagismeNatureGéopolitiqueTémoignagesPhotographieArts équestresMusiqueArts du spectacleCuisine

BEAUX-ARTS

PETER KLASEN, Rétrospective, Collectif(parution octobre 2009)

GASTON CHAISSAC, Poète rustique et peintre moderne(parution novembre 2009)

MIREILLE, Frédéric Mistral, illustré par Gustave Fayet(parution novembre 2009)

PIERRE BURAGLIO, En planeur, Michel Hilaire, Sylvain Amic et Danièle Cohn(parution novembre 2009)

STÉPHANE BORDARIER, Monographie(parution décembre 2009)

PAUL GAUGUIN – PARIS, 1889, Vers la modernité, Collectif(parution février 2010)

ARCHITECTURE

DES ARBRES DANS LA VILLE, L’urbanisme végétal, Caroline Mollie, préface de Pierre Lieutaghi(parution novembre 2009)

ALTAVÈS, Une maison inachevée, Émile Garcin, préface de Jean-Claude Carrière, photographies de Gilles Martin-Raget(parution novembre 2009)

JAPON, Architectures Contemporaines, Ines Tolic, traduit de l’italien par Paola Miglietti(parution novembre 2009)

BRÉSIL, Architectures Contemporaines, Renato Anelli, traduit de l’italien par Christine Piot(parution novembre 2009)

ANTONIO GAUDÍ, “Grands architectes”, Tizina Contri, traduit de l’italien par Christine Piot(parution février 2010)

LOUIS I. KAHN, “Grands architectes”, Annalisa Trentin, traduit de l’italien par Christine Piot(parution février 2010)

PAYSAGISME

LES PAYSAGISTES, Pierre Donadieu(parution novembre 2009)

LE GOÛT DU MONDE, Exercices de paysage, Jean-Marc Besse(parution novembre 2009)

LE PAYSAGE, C’EST LÀ OÙ LE CIEL ET LA TERRE SE TOUCHENT, Collectif sous la direction de Michel Courajoud(parution janvier 2010)

NATURE

ARBRES ET ARBUSTES EN CAMPAGNE, David Dellas, préface de Francis Hallé(parution novembre 2009)

GÉOPOLITIQUE

ATLAS DILLER SCOFIDIO, Collectif(parution décembre 2009)

LA CONDITION TROPICALE, Francis Hallé(parution février 2010)

TÉMOIGNAGES

TUMBAS, Tombes de poètes et de penseurs, Cees Nooteboom, photographies de Simone Sassen(parution novembre 2009)

LE CORDON DE SOIE, Frédérique Deghelt, photographies de Sylvie Singer Kergall, préface d’Aldo Naouri(parution novembre 2009)

LA CHAUMIÈRE, Ou la fabuleuse histoire des un et mille enfants de Jeanne Hermann, Collectif(parution novembre 2009)

Programme novembre 2009 à février 2010

Page 2: ArguKlasen.qxp:Mise en page 1 - Actes Sud

PHOTOGRAPHIE

STILL ALIVE, Scarlett Cotten(parution novembre 2009)

CATALOGUE BAMAKO 2009, Michket Krifa et Laura Serani(parution novembre 2009)

ARTS ÉQUESTRES

ZINGARO, Bartabas(parution novembre 2009)

CHRONIQUES WESTERN, Guy De Galard(parution janvier 2010)

MUSIQUE

VERDI, André Tubeuf(parution janvier 2010)

ROBERT SCHUMANN, Alain Duault(parution février 2010)

ARTS DU SPECTACLE

CARNETS DE CROQUIS ET RÉALISATIONS, Les Machines de l’île, le Manège Carré Sénart, Les Machines savantes, François Delarozière(parution février 2010)

CUISINE

UN CROISSANT FERTILE, Recettes familiales du Proche-Orient arabe, Chahnaz Kanawati, illustrations de Florence McKenzie(parution novembre 2009)

Illustration de couverture :© David Dellas, Arbres et arbustes en campagne

beaux-arts

Né à Lubeck en Allemagne en 1935, Peter Klasen vit et travaille à Paris depuis 1959.Artiste engagé, révolté, ses œuvres évoquent la société industrielle, un monde lisse oùl’artiste joue de multiples signes et objets : beautés lointaines, inaccessibles, bouchessensuelles, murs de béton, objets de métal, ustensiles de cuisine, engins industriels,manettes, manomètres, disjoncteurs, ampèremètres, cadrans, volants, tuyaux, sigles etmots-clés : “poison”, “radioactif”, “déchets”, “corrosif”. Artiste majeur du mouvement dela “Figuration Narrative”, Klasen représente aussi une conscience aiguë et exigeante dela vie contemporaine. Son œuvre cristallise des inquiétudes, rassemble des symptômes,tout en provoquant la réflexion et libérant l’imaginaire. À la fois collages et trompe-l’œil,ses créations s’inspirent de la réalité urbaine, de ses signes, de ses codes, de sa “froideur”et de sa “dureté”. Ce qui fait l’originalité de Klasen, c’est l’intention qui anime son œuvreet le matériau de prédilection qu’il s’est donné pour l’exprimer : le travail à partir de laphotographie. Il veut en souligner l’ambivalence, les deux aspects à la fois inséparableset contraires : la fascination et séduction qu’elle exerce par son efficacité, et les dangersévidents ou cachés qu’elle recèle.Son travail a fait l’objet de plusieurs commandes publiques : fresque murale pour la sta-tion SNCF du Musée d’Orsay (1987), fresques murales pour le Forum des Halles à Pariset la mairie de Lille (1988), sérigraphie pour le bicentenaire de la Révolution (1989)….Ses œuvres ont été exposées dans le monde entier et figurent dans de nombreuses col-lections publiques et privées (Bibliothèque Nationale à Paris, Musée d’Art Moderne dela Ville de Paris, Centre Georges Pompidou, MOMA à New York, Museum modernerKunst à Vienne, Musée Boymans van Beuningen à Rotterdam…).

Du 2 octobre au 29 novembre 2009, cette rétrospective unique de cinquante années de travail,Peter Klasen 1959-2009, se tiendra à Lille, au Tri Postal, lieu phare de l’art contemporain.Du 3 octobre 2009 au 13 février 2010, Peter Klasen exposera parallèlement au LAAC de Dunkerque(59), un travail photographique inédit, réalisé in situ : Peter Klasen, la mémoire du regard, l’œuvrephotographique, sorte de voyage “initiatique” qui nous fait découvrir l’obsession de Peter Klasenpour l’industrie, les ports, la machine, ses rouages et ses mécanismes.Du 16 octobre au 28 novembre 2009, aux Anciennes écuries de Roncq (59), une rétrospectiveintitulée Œuvres graphiques 1969-2009 présente la série complète d’estampes consacrées au murde Berlin.

Peter KlasenRétrospective

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

22 X 28 CM

300 PAGES

ILL. QUADRI

ISBN : 978-2-7427-8738-7

OCTOBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 45 EUROS

PETER KLASEN

1959-2009

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

Page 3: ArguKlasen.qxp:Mise en page 1 - Actes Sud

beaux-arts

Sous le titre “Gaston Chaissac – Poète rustique et peintre moderne”, le musée deGrenoble présente une importante exposition consacrée à ce grand artiste. Longtempstenu pour marginal dans le contexte de l’art français d’après-guerre, son œuvre apparaîtde plus en plus, dans sa farouche singularité et sa poésie douce-amère, comme l’un desplus originaux de son époque. Dessinateur, peintre, sculpteur, poète et épistolier intaris-sable, Chaissac manipule les formes comme les mots, détourne les matériaux commela syntaxe. Son approche spontanée de la création lui permet d’inventer formes et tech-niques nouvelles. Sa liberté innée le conduit à dépasser le clivage entre figuration et abs-traction et d’explorer avec bonheur toutes les possibilités de la forme pure comme de lafigure, ainsi que leur joyeuse hybridation.Avec près de 180 œuvres, dont de nombreux inédits, suivant un parcours rétrospectifallant des premiers dessins de 1936 jusqu’aux grands collages de papiers peints et lesderniers Totems de 1964, l’exposition s’attache à mettre en évidence les principauxthèmes de l’œuvre de Chaissac. Ainsi retrouve-t-on les bouquets de fleurs, les dessins-écritures, les objets récupérés, les crucifixions, les grands personnages souriants…autant de prétextes pour l’artiste dans son observation aiguë de la tragicomédie humaineà révéler l’enchantement du monde, ce monde rural et âpre qui fut le sien.

GASTON CHAISSAC

• 1910 ~ Naissance à Avallon en 1910.• 1937 ~ Rencontre avec Otto Freundlich et Jeanne Kosnick-Kloss, qui l’initient à la peinture.• 1939 ~ Première exposition à Paris.• 1942 ~ Travail à Saint-Rémy-de-Provence dans un atelier de bourrellerie. Il rencontre alors denombreux artistes et intellectuels qui l’encouragent, parmi lesquels Aimé Maeght, Albert Gleizes,André Lhote et André Bloc.• 1942 ~ Installation avec sa femme et sa fille en Vendée.• 1944-1945 ~ Exposition au salon des Indépendants où Raymond Queneau, Jean Paulhan et JeanDubuffet le remarquent son envoi ; c’est le début d’une abondante correspondance avec eux.• 1947 ~ Exposition parisienne à la Galerie l’Arc-en-Ciel, préfacée par Dubuffet.• 1948 ~ Installation à Saint-Florence-de-l’Oie où sa femme vient d’être nommée institutrice.• 1949 ~ Participation à l’exposition L’Art brut préféré aux arts culturels chez Drouin à Paris.• 1951 ~ Parution aux éditions Gallimard d’Hippobosque au bocage, recueil de lettres et de poèmes.• 1958-1960 ~ Collaboration régulière à la NRF, avec ses “Chroniques de l’Oie”. Il vit cependant deplus en plus isolé dans une région qui ne lui accorde guère que des sarcasmes.• 1961 ~ Installation de sa famille à Vix et reconnaissance parisienne à la Galerie Iris Clert.• 1964 ~ Mort à l’hôpital de la Roche-sur-Yon, dans le dénuement qu’il avait connu toute sa vie.• 1973 ~ Rétrospective de son œuvre au Musée national d’art moderne, qui, une dizaine d’annéesaprès sa mort, le fait reconnaître comme l’un des créateurs les plus originaux de son époque.

Gaston ChaissacPoète rustique et peintre moderne

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

22 X 28 CM

200 PAGES

150 ILL. QUADRI

ISBN : 978-2-7427-8723-4

COÉDITION MUSÉE DE GRENOBLE

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 39 EUROS

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

Cette exposition se tiendra aumusée de Grenoble du 31 octobreau 31 janvier 2010.

beaux-arts

Et puis mon idée fixe est d’illustrer Mireille ! J’irai cet automne passer un mois enCamargue. J’avais lu Mireille. Mais aujourd’hui je classe ce livre parmi les plus beaux. Jesuis plongé dans cette littérature provençale et je m’y sens comme un poisson dans l’eau. Est-ce par atavisme? J’ai acheté à la librairie Roumanille à Avignon les livres provençaux queje n’avais pas. Parmi lesquels la première édition de Mireille.Extrait d’une lettre de Gustave Fayet à son fils, Léon, début 1922

En 1859, Frédéric Mistral publie Mirèio (Mireille), œuvre poétique universelle dont oncélèbre en 2009 le 150e anniversaire de la première édition.En 1922, Gustave Fayet, collectionneur, mécène et artiste, séjourne à Saint-Rémy deProvence, afin de préparer l’illustration de Mireille. Il travaille sur une édition de 1921 etsélectionne soigneusement les passages qu’il souhaite illustrer. Le parti pris est celui dela Provence et de son paysage car c’est elle son héroïne. Pour composer les 72 planchesd’illustration, il choisit six passages par chant et, dans leur encadrement gris, il inscritles extraits de texte correspondants en provençal et en français. Il travaille à l’encre dechine, au pinceau et au bambou. Certains dessins sont proches de Van Gogh: par exem-ple, la planche du chant 8e – qui illustre “sonore comme une aire où on dépique l’été” –rappelle La fontaine dans le jardin de l’hôpital à Saint Rémy, fait à l’encre. Van Gogh aimela Provence : il y voit parfois le Japon entre le ciel éclatant et un paysage de neige. Fayetvoit aussi cela. Des dessins se rapprochent des grands maîtres de l’estampe japonaise,comme dans les enroulements de vagues en bord de mer du chant 12e. D’autres encorerappellent les illustrations de Goethe par Delacroix, notamment ces hautes flammes dela Saint-Jean du chant 7e. La nature vibre sous les traits de l’artiste, qui la ressent danstoute sa puissance, et, lui, vibre devant cette nature : “Mais quel pays ! Ces innombrablescyprès, ces eaux courantes, ces cultures, ces collines de St Rémy! Ces horizons… CetteProvence est un enchantement ou mieux un emparadisement comme a dit Mistral.”On n’a jamais su si, à son retour, il a proposé son travail à un éditeur ou, même, à lafamille Mistral. Certains de ses dessins ont été utilisés en 1923 par son ami MauriceGuierre, qui en édite des gravures sur bois pour illustrer son Clair Visage de la Provencepublié en 1924. Une seule chose est certaine : Fayet a montré son travail, car il est men-tionné à plusieurs reprises dans des articles qui lui ont été consacrés.Quoi qu’il en soit réellement, la publication de ces planches et du texte intégral deMireille, que Gustave Fayet n’a pu réaliser avant sa mort soudaine en 1925, constitue unerencontre unique de trois grands artistes – Mistral, Van Gogh et Fayet –, unis dansl’éblouissement de la lumière provençale.

Mireillede Frédéric Mistral, illustré par Gustave Fayet

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

38 X 24 CM

188 PAGES

72 ILL. QUADRI

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8731-9

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 45 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTél. : 05 62 66 94 [email protected]

Gustave Fayet (1865-1925) commenceà peindre dès 1878. En 1894, il croiseGauguin à Paris, rencontre quimarque le début d’une grandepassion pour l’artiste dont ildeviendra le dernier mécène etcollectionneur. Nommé conservateurà Béziers en 1900, il abandonnerapidement les pinceaux pour ne lesreprendre qu’en 1911. L’été de 1922, ilse consacre à l’illustration de Mireillede Mistral et s’installe une partie del’été en Provence pour exécuter cetravail composé de 72 planches.

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beaux-arts

À l’occasion de la récente réouverture du musée Fabre (Montpellier), il a été décidé dedévelopper l’espace consacré à l’art contemporain. C’est dans le cadre de cette nouvellepolitique que s’inscrit l’édition du catalogue Pierre Buraglio (né en 1939).

Pierre Buraglio lie les deux aspects de son éducation artistique, à la fois classique etmoderniste. Il affirme en effet son respect de la tradition, tout en la présentant commeune norme dont il convient de savoir s’écarter. Avec Supports/Surfaces ou le BMTP, il par-tage le rejet de l’illusion picturale, préférant un espace mesurable et tangible, mais ilréfute la déconstruction qui, selon lui, aboutit finalement à de nouvelles constructions.Pour lui, faire œuvre c’est tenir compte de ce qui existe déjà pour créer quelque chosed’autre, parti pris visible dans ses Dessins d’après… réalisés à partir des années 1978-1979,qui s’inspirent de tableaux célèbres de maîtres. C’est aussi “couvrir” une certaine histoirede la peinture, soit désapprendre les règles de la pratique artistique : les Recouvrements,Camouflages, Masquages et Caviardages sont réalisés dans cette idée. L’idée est de démys-tifier le tableau en montrant qu’il est un produit matériel issu d’un simple processus. Lestitres de ses œuvres décrivent d’ailleurs plus l’opération de création que son résultat.Ses œuvres sont également le témoin d’une appréhension du temps, notamment del’ennui en résulte : remplir, c’est tuer le temps. La systématisation des gestes à l’œuvredans son travail est le symbole de cet ennui, sa conséquence, ainsi que son remède.Le travail de Pierre Buraglio est un travail proche du bricolage. Son cheminement nepeut pas être perçu comme une progression, mais plutôt comme un perpétuel contre-balancement de ses œuvres les unes envers les autres : toute opération est accompagnéede son revers.

Ainsi, l’exposition ne se veut pas chronologique mais met en regard diverses piècesmajeures.• Dans une première salle, les Papiers sont mis en relation avec des Masquages. Cesœuvres sont toutes réduites à leurs simples composantes (support, couleur, texture).• Dans les deuxième et troisième salles, les Agrafages seront mêlés aux Assemblages et auxFenêtres.• La quatrième salle d’exposition est consacrée à ce qui peut constituer la plus grandepartie de l’œuvre de l’artiste, soit ses Dessins d’après… : Pierre Buraglio s’inspire d’œuvresclassiques et les donne à voir autrement, souvent en simplifiant la peinture par des traits.Il rend hommage aux œuvres du passé, qui représentent le creuset pour sa création,mais il les interroge également et s’en détache dans une logique presque iconoclaste.Des œuvres plus récentes seront également exposées dans cette salle. Ces œuvres témoi-gneront d’un retour à la peinture, au dessin. Comme si l’artiste avait fait le tour de lacréation pour finalement revenir vers la peinture.

Pierre BuraglioEn planeur

Michel Hilaire, Sylvain Amic et Danièle Cohn

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

15 X 20,5 CM

64 PAGES

50 ILL. QUADRI

OUVRAGE BROCHÉ

ISBN : 978-2-7427-8733-3

COÉDITION MUSÉE FABRE

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE :19 EUROS

Pierre Buraglio

MUSÉE FABRE | ACTES SUD

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

Cette exposition se tiendra aumusée Fabre (Montpellier) du10 octobre 2009 au 3 janvier 2010.

beaux-arts

À l’occasion de la récente réouverture du musée Fabre (Montpellier), il a été décidé dedévelopper l’espace consacré à l’art contemporain. C’est dans le cadre de cette nouvellepolitique que s’inscrit l’édition du catalogue Stéphane Bordarier (né en 1953).

Depuis les années 1990, Stéphane Bordarier a élaboré un processus de travail singulier,qui s’apparente à la fresque : “Une couche de pigment posée sur une préparation à lacolle va être fixée par la prise de cette colle… La prise de la colle me laisse peu de tempspour travailler, explique l’artiste. Je suis chassé de la toile par la prise, c’est elle qui déter-mine l’achèvement du tableau. Le travail consiste, dans le temps ainsi imparti par unecontrainte technique, à fabriquer la couleur sur la toile. C’est la fabrique de la couleurqui modifie le dessin intérieur et celui des limites de la forme.” Une qualité très particu-lière de la surface picturale résulte de ce processus. Là où, jusqu’à présent, Bordarieravait pensé et pratiqué la peinture dans “les limites spartiates du tableau”, il s’agit désor-mais pour lui de mettre au jour les rapports entre cette peinture “dans” le tableau et l’es-pace avec lequel elle est en relation.La couleur, unique, qui ne recouvre jamais totalement la surface de la toile, déborde surla tranche du tableau et rejoint physiquement le mur. Travaillant les surfaces sur les-quelles vont être accrochées les œuvres, Bordarier met en évidence un point nodal deson travail : la partie non peinte, en réserve irrégulière sur les bords de la toile. C’est doncen interrogeant les limites du tableau, le lien à son extériorité, que le peintre se met àréaliser, en 2004, les Tableaux ensemble, juxtapositions de toiles par quatre d’abord, puispar deux ou trois.Dans son travail le plus récent, le peintre poursuit la réalisation de polyptyques en sedonnant la contrainte de n’utiliser que trois tons : bleu outremer clair, rouge et violet demars. Dans les quadriptyques ainsi réalisés, une des couleurs est donc redoublée. Ceredoublement a également donné naissance à des triptyques et quadriptyques associantdeux couleurs seulement, chacune occupant la surface de deux toiles. Étrange étirementde la couleur, franchissant dans l’horizontalité les limites du tableau.L’exposition présentera les œuvres récentes de Stéphane Bordarier. L’artiste souhaite,comme il l’a fait lors de précédentes expositions, y mêler quelques peintures plusanciennes, dont le contrepoint vient éclairer sa démarche. Il se propose aussi de réaliserune ou plusieurs pièces qui seraient particulièrement adaptées au caractère, aux dimen-sions et à la lumière des salles d’exposition. Le musée Fabre envisage également de pré-senter dans un petit cabinet, un ensemble d’œuvres sur papier, datant de 1998-1999, etd’un esprit très proche des peintures récentes : les Papiers peints, déchirés, collés.

Stéphane BordarierMonographie

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

15 X 20, 5 CM

64 PAGES

50 ILL. QUADRI.

OUVRAGE BROCHÉ

ISBN : 978-2-7427-8734-0

COÉDITION MUSÉE FABRE

DÉCEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 19 EUROS

Stéphane Bordarier

MUSÉE FABRE | ACTES SUD

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

Cette exposition se tiendra au muséeFabre (Montpellier) du 16 janvier au28 mars 2010.

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beaux-arts

Ceci est une exposition sur une exposition. Au XIXe siècle, les grandes Expositions uni-verselles apportent une célébrité certaine à Paris, les objets d’art exposés représentant legoût officiel. Les artistes jugés indignes d’y figurer montent parfois leur propre exposi-tion à proximité ou dans l’enceinte même du site. Or, en 1889, Paul Gauguin échappe àcette fatalité. En effet, un restaurateur, qui a installé son café sur le lieu de l’exposition,ne trouve pas à le faire décorer à temps pour l’ouverture de la manifestation et se laisseconvaincre d’exposer à la place les œuvres de Gauguin et de son cercle d’amis. C’est ainsique ce “monsieur Volpini” accueille dans son établissement un événement qui a mar-qué l’histoire de l’art.La Suite Volpini comprend dix zincographies – réalisation d’estampes à partir de plaquesde zinc – précédées d’un frontispice. Gauguin a rassemblé les dix estampes dans unportfolio, le frontispice étant collé sur la couverture en carton. Il a choisi comme supportde grandes feuilles de papier jaune serin, de 50 × 65 cm, sur lesquelles les motifs sontimprimés au centre. Dans ce catalogue, nous reconnaissons déjà le style qui a marquéson œuvre tout au long de sa carrière. En authentique révolutionnaire, Gauguin aspireà définir une réalité au-delà des apparences, tirant librement ses sujets et ses idées desources allant de la Bible aux religions orientales et puisant son iconographie du basMoyen Âge à l’art japonais. Gauguin et d’autres artistes à sa suite abandonnent ainsi l’il-lustration pour aborder directement l’expérience subjective.En dépit du rôle majeur qu’elle a joué dans l’évolution de Gauguin, la Suite Volpini a étébeaucoup moins étudiée que les gravures sur bois réalisées par l’artiste en Polynésie.Aujourd’hui, deux musées – le Museum of Art de Cleveland et le musée Van Goghd’Amsterdam – s’associent pour présenter la première étude approfondie des estampesde la Suite Volpini ; chacun des deux possède une série complète de la Suite Volpini, ainsique des tableaux également présentés au Café des arts de Volpini.L’idée de cette exposition est née de la découverte par Heather Lemonedes (Museum ofArt) d’une série intacte de ces estampes dans la collection du musée. Elle s’est jointe àBelinda Thomson, grande spécialiste de Gauguin, qui a identifié bon nombre desœuvres que l’artiste avait données pour l’exposition Volpini ; elle est également l’auteurde l’essai introductif du présent ouvrage et a réuni des lettres et des comptes rendus del’exposition Volpini. Dans sa contribution, Chris Stolwijk (musée Van Gogh) détaille lesoutien apporté à Gauguin par Théo Van Gogh, qui lui a suggéré de réaliser une séried’estampes. Agnieszka Juszczak (musée Van Gogh) a aidé à mettre au point le conceptde l’exposition et a minutieusement passé en revue l’iconographie de la Suite Volpini.Quant à Moyna Stanton (Museum of Art), elle apporte de nouvelles lumières sur l’usageque Gauguin a fait de la zincographie et procède à une analyse technique de son papierjaune. Ensemble, ces spécialistes nous livrent une étude globale sur ce moment char-nière de la naissance de l’art moderne.

Paul Gauguin – Paris, 1889Vers la modernité

Collectif

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

28 X 24, 5 CM

248 PAGES

IL. QUADRI.

ISBN : 978-2-7427-8695-4

COÉDITION FONDS MERCATOR

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 49, 95 EUROS

Paul GauguinThe breakthrough into modernity

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

architecture

L’arbre n’est pas citadin depuis toujours. Longtemps, les villes en étaient dépourvues ous’en tenaient à l’arbre unique des places. Quand Sully ordonne la plantation d’ormesdans les villages et le long des grands chemins, c’est d’abord parce que leur bois est indis-pensable aux charrons et aux arsenaux. La République se fera la principale propagatricede l’arbre urbain et d’alignement. Il en résulte un patrimoine vivant qui, s’il n’est pas tou-jours perçu comme tel, accorde nos regards aux saisons, accompagne nos rêveries d’unassentiment tranquille, apaise, émeut sans qu’on sache forcément pourquoi.Et pourtant, l’arbre des villes n’a pas encore trouvé de statut bien défini. Est-il une exten-sion du “mobilier urbain”, un élément de décor désormais reconnu comme indispensa-ble? Représente-t-il l’avènement de “la nature dans la ville”, attestant quelque souci d’in-tégration de l’une à l’autre? L’arbre, en ville, atteste déjà les capacités exceptionnelles dela flore à l’adaptation dans des milieux a priori défavorables. À la différence des plantesqui sont en passe de convertir la ville en vitrine de jardinerie, les grands ligneux doiventse perpétuer durant des décennies en des conditions de croissance très éloignées decelles de l’habitat d’origine. Qu’y a-t-il de moins “naturel” qu’un trottoir? Qu’en est-il dela respiration des feuilles dans une atmosphère aussi peu forestière que celle d’un bou-levard? Et pense-t-on à ce que les Temps Modernes ont choisi d’ignorer : l’inverse de l’ar-bre visible, le domaine des racines qui, en ville, explorent un sous-sol douteux?Caroline Mollie en sait beaucoup sur l’arbre urbain, qu’elle a longtemps côtoyé durant sacarrière d’architecte-paysagiste. Son ouvrage, soutenu par une illustration aussi perti-nente que superbe, où le passé fournit de nombreux repères, décrit, explique, compareles divers emplois des grands ligneux dans les multiples variantes de l’espace citadin.Mais ce traité “d’urbanisme végétal” en forme de manuel par l’exemple est aussi unecélébration de l’arbre lui-même, une invite pressante à lui donner plus que de l’attention :le respect dû au vivant qui nous accompagne au fil des saisons.Au début du IIIe millénaire, l’arbre ne peut plus être circonscrit aux fonctions visiblesqu’on lui octroyait il y a encore peu d’années : fournir du bois, de l’ombre, des signespour les regards, nous servir ou nous plaire. Celui des forêts comme celui des villes sontdevenus des acteurs indispensables au jeu complexe, désormais incertain, de la bio-sphère. La contribution de Caroline Mollie à un “urbanisme végétal” où l’être précèdel’image, où l’attention sensible et rigoureuse au présent implique une préparation d’ave-nir, s’inscrit dans une perspective unificatrice désormais nécessaire. Nos sociétés, idéa-lisant trop souvent encore une “nature” détentrice de tous les pouvoirs pensent encorela ville comme son inverse, l’une signifiant bien-être, loisir et liberté, l’autre contrainteincontournable, au mieux susceptible d’aménagements.Caroline Mollie, décrivant le présent de l’arbre dans la ville, les meilleures façons d’enpréparer les conséquences et les transformations, fait rêver d’un temps où “l’équilibre dela nature” sera compris comme une harmonisation globale du territoire des hommes.Rêver, mais aussi inciter à travailler à cet avènement dans une contradiction vécuecomme fertile.

Des arbres dans la villeL’urbanisme végétalCaroline MolliePréface de Pierre Lieutaghi

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

21 X 24 CM

256 PAGES

314 ILL. QUADRI.

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8579-7

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 39 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTél. : 05 62 66 94 [email protected]

Page 6: ArguKlasen.qxp:Mise en page 1 - Actes Sud

architecture

N’ayant hérité de rien, j’ai acquis pendant quarante ans meubles, objets et tableaux, quipossèdent chacun une histoire. J’ai remarqué au cours de ma vie professionnelle que ce typede situation était rare et qu’il était peut-être intéressant de raconter le parcours et le choixde chaque objet, ainsi que la relation qui existe entre eux.Émile Garcin

La maison, objet de cet ouvrage, est celle d’Émile Garcin. Après avoir passé sa vie à visi-ter et à estimer les plus belles pierres de France et de l’étranger, celui-ci nous offre danscet ouvrage un aperçu de celle qu’il a élue pour domicile. Un aperçu seulement, non pasau sens où ce livre ne nous livrerait qu’un succédané partiel et incomplet de ce qu’elleest, à la manière des représentations trop rapides et conventionnelles des magazines dedécoration, mais bien plutôt parce qu’Altavès est une demeure qui ne se révèle jamaisentièrement. À l’image de tous les occupants qui l’ont habité au cours des siècles, cedomaine est en perpétuelle évolution, en perpétuel inachèvement. Pour Émile Garcin,une maison est avant tout le symbole de l’état d’âme de celui qui y vit. Pas question doncde tomber ici dans le travers d’un ouvrage sur le mas provençal typique. C’est plutôtl’âme de la demeure et son authenticité inexprimable que ces pages tentent de dévoiler.Les photographies de Gilles Martin-Raget, prises sous différents angles, par différenteslumières et à différentes saisons, évoquent, appellent des jeux de résonance entre les dif-férents meubles et objets amoncelés au gré du hasard, tous dépositaires d’une histoire.L’intérieur et l’extérieur fusionnent dans une harmonie équilibrée. De toute évidence,Altavès est décidément bien l’œuvre d’Émile Garcin. Une œuvre en cours…

Émile Garcin est né à Saint-Rémy de Provence. Très tôt, il choisit une activité liée aux rencontresentre les gens et leur lieu de vie. Très curieux de l’impermanence du monde, il considère quechaque jour doit être une découverte d’un lieu de vie à faire rencontrer avec une personne qui vay être heureuse. À proximité de son lieu de naissance, l’agence créée en 1964, dans un bureau de20 m² est devenue, grâce à ses trois enfants et leurs collaborateurs, une entité de 14 bureaux enFrance et à l’étranger.Gilles Martin-Raget, Arlésien de souche, Marseillais d’adoption et passionné par la mer, a d’abordtravaillé comme journaliste-photographe reconnu dans le monde de la voile ; auteur ou coauteurde plusieurs livres dans ce domaine, il collabore également avec les plus grands magazines devoile en France. Il n’a jamais cessé de photographier sa région. Chez Actes Sud, il a publié Secretsd’Arlésiennes (1999, prix du livre “Maisons côté Sud”), et Secrets de gardians (2002).

Altavès, une maison inachevéeÉmile GarcinPréface de Jean-Claude CarrièrePhotographies de Gilles Martin-Raget

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

22 X 28 CM

160 PAGES

300 ILL. QUADRI.

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8725-8

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 45 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTél. : 05 62 66 94 [email protected]

architecture

L’essentiel sur les édifices contemporains (1951-2005) les plus marquants qui font la sin-gularité architecturale du Japon, entre modernisme international et permanence de l’ins-piration orientale.

À la fin du XIXe siècle, l’ouverture des échanges commerciaux avec l’Occident industria-lisé marque, pour le Japon, le point de départ d’une longue aventure de métissage cul-turel dans laquelle l’architecture prend sa juste part.1920-1945 – En 1920, quand s’imposent les nouveaux langages formels du Mouvementmoderne, les architectes du groupe Buri Ha Kenchiku Kai prônent la première ruptureradicale avec les standards de la tradition japonaise. Leurs recherches sont favorisées parles migrations croisées des urbanistes japonais et occidentaux (Frank Lloyd Wright réa-lise l’Imperial Hotel à Tokyo). De ces échanges fertiles témoigne encore aujourd’hui toutun patrimoine architectural moderne d’une extrême richesse.1945-1960 – Au lendemain de la guerre, le Japon, dévasté matériellement et psychologi-quement, doit relever un double défi : reloger décemment la population et retrouver unenvironnement et des modes de vie stables et favorables au redressement du pays.1960-1975 – À partir des années 1960, le mouvement “métaboliste” de KiyonoriKikutake, Kisho Kurokawa et Fumihiko Maki met la ville future au cœur des préoccupa-tions urbanistiques et développe, sur un mode parfois utopique, les thèmes d’une flexi-bilité structurelle et d’une croissance organique à partir de nouveaux modèles urbains :ville-tour, ville-mur, ville flottante ou ville-capsule sur le principe de la Tour-Capsule deKurokawa. De ces courants l’Exposition internationale d’Osaka en 1970 constitue unlarge bilan, avec l’intervention très active de Kenzo Tange.1975-1990 – Après cette période de réalisations souvent monumentales, la productionarchitecturale connaît une “nouvelle vague” plus hétérogène qui mêle les expériencesprovocatrices et les tours de force technologiques (Arata Isozaki, Toyo Ito, Tado Ando).1990-2005 – Ces années sont marquées par le tremblement de terre de Kobe, en 1995,qui remet au premier rang la question de la précarité architecturale face aux risques sis-miques et révèle les limites de la gestion urbaine de l’après-guerre. Une nouvelle géné-ration d’architectes guidés par Toyo Ito et Kengo Kuma s’engage dans la recherche demodèles réversibles et moins rigides. C’est aussi le retour vers l’intimisme et vers desédifices plus compacts. Parallèlement, les occasions de confrontations entre le Japon etl’Occident se multiplient : les architectes japonais travaillent à l’étranger, beaucoup d’ar-chitectes étrangers s’implantent dans le panorama japonais (Aldo Rossi, Rem Koolhaas,Christian de Portzamparc, Steven Holl, Herzog & de Meuron, Renzo Piano, JeanNouvel, etc.).

Déjà parus dans la même collection : Brésil, Espagne, Etats-Unis côté Ouest

JaponArchirectures Contemporaines

Ines Tolic, traduit de l’italien par Paola Miglietti

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

27 X 24 CM

144 PAGES

80 ILL. QUADRI ET 60 PLANS

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8445-5

NOVEMBRE 2009

PRIX : 25 EUROS

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

Ines Tolic est née à Fiume (Croatie) en1977. Après un diplôme d’architecte àl’Istituto universitario di architetturade Venise, où elle a égalementenseigné en tant qu’assistante, elle acoordonné les expositions deplusieurs pays lors de la 51e

Esposizione internazionale d’arte et dela 10e Mostra internazionale diarchitettura de la Biennale de Venise.Elle prépare actuellement, toujours àVenise, un doctorat en histoire del’architecture. Parallèlement, elleassure la coordination d’un projet del’architecte Kenzo Tange qui œuvre àla reconstruction de la ville de Skopje(Macédoine) après le tremblement deterre de 1963.

Illustration de couverture :Tadao Ando, Temple de l’Eau, Awaji.Photographie : Shinkenchiku-sha, Tokyo

Ci-dessus : Tadao Ando, Benesse House,Naoshima, 1992. Photographie : MitsuoMatsuoka, Tokyo | A gauche : PeterEisenman, Siège de Koizumi, Tokyo,1990. Photographie : Courtesy ofEisenman Architecs, New York | A droite :FOA Foreign Office Architects, Terminalinternational, Yokohama, 2002.Photographie : Satoru Mishima, Tokyo

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architecture

L’essentiel sur les édifices contemporains (1957-2007) les plus marquants qui font la sin-gularité architecturale du Brésil, entre métissage et modernisme, entre innovation etmondialisation.

Longtemps l’architecture coloniale brésilienne s’est inspirée de l’architecture portugaise,en l’adaptant aux rigueurs du climat tropical. À la fin du XIXe siècle et durant la premièremoitié du XXe siècle, les influences européennes et américaines, notamment celles d’ar-chitectes novateurs comme Le Corbusier et Frank Lloyd Wright, ont modifié l’approcheesthétique et formé une nouvelle génération de concepteurs.Mais l’étape décisive pour la consécration du modernisme brésilien reste celle de laconstruction ex nihilo de la nouvelle capitale, Brasilia (1957-1960), où les architectes ontpu donner libre cours à leur imagination. Le plan urbain conçu par Lucio Costa et les prin-cipaux bâtiments dessinés par Oscar Niemeyer sont devenus de véritables références.

À travers 60 projets réalisés entre 1957 et 2008, ce volume présente les cinquante annéesqui ont suivi les chantiers de Brasilia. Après les bâtiments fondateurs de la nouvelle capi-tale que sont la cathédrale et le congrès (Niemeyer), il nous fait découvrir à travers le paystout entier les grands noms de l’architecture brésilienne – Lucio Costa, Vilanova Artigas,Rino Levi, Lina Bo Bardi – jusqu’aux ouvrages de ces dernières années avec MarcioKogan, Marcelo Suzuki, João Figueiras Lima Lelé.Depuis 1957, de nouvelles migrations, de nouveaux métissages, de nouvelles technologiesont assuré une grande diversité conceptuelle aussi bien dans l’habitat privé que dans lesprojets urbains à grande échelle. Mais les réalisations les plus radicales ont vu le jour dansles métropoles cosmopolites de Rio de Janeiro, São Paolo, Salvador, Porto Alegre… quisont le lieu de multiples contrastes : hyper-développement/sous-développement, centresplanifiés/périphéries déstructurées, échelle mondiale/échelle locale. Ce sont ces exem-ples qui, aujourd’hui, définissent assurément le mieux le projet national. Un projetconfronté à d’impérieuses contraintes environnementales et à une expansion urbaine iné-dite. Occasion pour les architectes brésiliens de confronter les exigences sociales et fonc-tionnelles aux virtualités de l’art architectural, et d’ériger l’expérimentation en véritablepolitique.

Sont parus dans la même collection: Espagne, Etats-Unis côté Ouest, Japon

BrésilArchitectures Contemporaines

Renato Anelli, traduit de l’italien par Christine Piot

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

27 X 24 CM

144 PAGES

80 ILL. QUADRI ET 60 PLANS

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8444-8

NOVEMBRE 2009

PRIX : 25 EUROS

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

L’architecte Renato Anelli enseigne àl’université de São Paulo où ilcoordonne le cursus diplômant enarchitecte et urbanisme. Il a étéprofesseur invité à l’Istitutouniversitario di architettura de Veniseen 1994, 1995 et 1998. Ses recherchesconcernent notamment les rapportsentre l’architecture modernebrésilienne et l’architecture italienne.Il est l’auteur d’une monographie surRino Levi primée “Meilleur livred’architecture 2001” par l’Institutbrésilien d’architecture. Il a publié denombreuses contributions dans desrevues spécialisées au Brésil et enEurope.

Illustration de couverture :Oscar Niemeyer. Musée d’art contemporain(MAC), Niterói, Brésil. Photographie : © AngeloCavalli/Marka

Otávio Leonídio Ribeiro. Maison Pacelli, Búzios, 1995-1996. Photographie : Marcos Prado, Rio de Janeiro

Roberto Loeb. Complexe industriel Natura, Cajamar, 1996-2001.Photographie : Gal Oppido, São Paulo

architecture

Pour mieux comprendre le parcours, l’œuvre et la pensée du maître qui, à partir d’em-prunts historiques et d’audaces formelles, offrit une puissante réponse catalane auxthéories de l’Art nouveau.

Architecte, urbaniste, sculpteur, mais aussi peintre, musicien, ébéniste et ferronnier,Gaudí (1852-1926) n’est pas sans rappeler les grandes figures de la Renaissance.Son œuvre a suscité un très grand nombre de jugements souvent contradictoires.L’homme a été qualifié tout à la fois d’architecte par excellence de l’Art nouveau, de fon-dateur de l’architecture fantastique, d’imitateur de l’art gothique, de précurseur de l’ar-chitecture moderne, d’inventeur du “plan libre”…Deux constantes éclairent ses réalisations : un formalisme immédiatement reconnaissa-ble et libéré (géométries irrégulières à la limite de l’abstraction, déformations…), et ungoût marqué pour le recours aux matériaux et aux couleurs les plus diversifiés.L’œuvre de sa vie est la Sagrada Familia (1883-1926) à laquelle il a travaillé jusqu’à samort, avec une volonté jamais démentie de parfaire les structures gothiques, notam-ment les effets de la poussée des voûtes, compensée par le jeu des arcs-boutants.Parallèlement à ce chef-d’œuvre, Gaudí s’est consacré à des tentatives d’urbanisme (parcGüell), à des recherches sur les matériaux, à des travaux de statuaire, à la formulationd’idées sociales. L’énorme attrait que continue de susciter son œuvre s’explique avant tout par unerecherche incessante et originale de structuration des formes.

SOMMAIRE

Portfolio | Introduction | ChronologieLes œuvres : Casa Vicens / Sagrada Familia / Palais Güell / Collège Sainte-Thérèse / Crypte de SantaColoma de Cervelllo / Casa Calvet / Tour de Bellesguard / Parc Güell / Casa Batlló / Casa MiláLes projets : Cour de la Diputació, Barcelone / Imbarcadère / Pavillon / Missions franciscaines,Tanger / Hôtel New York La pensée | Les photographes | La critique | Bibliographie

Sont parus dans la même collection : Alvar Aalto, Gae Aulenti, Mario Botta, Norman Foster, Vittorio Gregotti, Le Corbusier, Ludwig Mies Vander Rohe, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Louis I. Kahn

Antonio Gaudí“Grands architectes”

Tiziana Contri, traduit de l’italien par Christine Piot

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

19,6 X 25,8 CM

120 PAGES

100 ILL. QUADRI ET N/B

OUVRAGE CARTONNÉ

ISBN : 978-2-7427-8774-6

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 23 EUROS

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

Illustration de couverture :Antonio GaudíCasa Battló, Barcelone, Espagne, 1904-1906Photographie © Ramon Manent/CORBIS

À gauche - Antonio Gaudí. Pavillon, 1877. Photographie : Archivio de la Real Càtedra Gaudi, Barcelone | Au centre - AntonioGaudí. Casa Milá, Barcelone, Espagne, 1906-1910. Photographie : Cristina Omenetto/Azibul | À droite - Antonio Gaudí.Sagrada Familia, Barcelone, Espagne, 1883-en construction. Photographie © Tom Grill/CORBIS

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architecture

Pour mieux comprendre le parcours, l’œuvre et la pensée d’une des figures de prouemajeures de l’architecture contemporaine américaine.

Louis Isadore Kahn (1901-1974) est né en Estonie. Il a rejoint les États-Unis dès 1905 eta étudié l’architecture à l’université de Pennsylvanie, avant de collaborer avec Howe entre1941 et 1947. Sa nomination en 1955 en tant que professeur d’architecture à l’universitéde Pennsylvanie lui assura une grande indépendance et confirma son influence surtoute une génération de jeunes créateurs.Réagissant contre la pureté élégante du style de Mies van der Rohe qui dominait alorsles États-Unis, Kahn valorisa les effets de masse : toutes ses œuvres sont marquées parun goût pour le monumental et une expression plastique affirmés, dénués de tout fonc-tionnalisme. Ses matériaux privilégiés sont la brique et le béton brut.Ce monumentalisme a été pour lui l’occasion d’une retour aux sources historiques : ils’est inspiré des constructions antiques ou médiévales (comme les tours de SanGimignano), mais également du néoclassicisme de Boullée et de Ledoux.Sa carrière internationale est abondante et polyvalente : immeubles de bureaux, édificesreligieux, musées, édifices universitaires, industriels, publics, etc.Légitimement considéré comme l’un des plus grands architectes du XXe siècle, il resterale maître de la monumentalité et de l’harmonie formelle.

SOMMAIRE

Portfolio | Introduction : Louis I. Kahn: l’interprétation d’une mémoire | ChronologieLes œuvres : Galerie d’art, université de Yale, New Haven / Centre communautaire hébraïque,Trenton / Centre de recherches médicales Newton-Richards, université de Pennsylvanie,Philadelphie / Salk Institute for Biological Studies, La Jolla, Californie / First Unitarian Church,Rochester / Maison Fisher, Hatboro / Institut de management, Ahmedabad / Siège du gouverne-ment, Banglanagar / Bibliothèque de la Philips Exeter Academy, Exeter / Musée Kimbell, Fort WorthLes projets : City Tower, Philadelphie / Couvent des dominicaines, Media / Monument pour six mil-lions de martyrs juifs, New York / Sinagogue Hurva, Jérusalem / Palais de congrès, VeniseLa pensée | Les photographes | La critique | Bibliographie

Sont parus dans la même collection : Alvar Aalto, Gae Aulenti, Mario Botta, Norman Foster, Vittorio Gregotti, Le Corbusier, Ludwig Mies Vander Rohe, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Antonio Gaudí

Louis I. Kahn“Grands architectes”

Annalisa Trentin, traduit de l’italien par Christine Piot

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

19,6 X 25,8 CM

120 PAGES

100 ILL. QUADRI ET N/B

OUVRAGE CARTONNÉ

ISBN : 978-2-7427-8775-3

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 23 EUROS

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

Illustration de couverture :Louis I. Kahn. Siège du gouvernement,Banglanagar, Bangladesh, 1963-1973Photographie : ORCH Orsenigo / Chemollo, Venise

En haut - Louis I. Kahn. First Unitarian Church, Rochester, New York, Etats-Unis, 1959-1967, dessin de Louis I. Kahn.Photographie : University of Pennsylvania, The Architectural Archives, gift of the First Unitarian Church, Rochester | En bas -Louis I. Kahn. Siège du gouvernement, Banglanagar, Bangladesh, 1963-1973. Photographie : ORCH Orsenigo / Chemollo,Venise | À droite - Louis I. Kahn. Institut de management, Ahmedabad, Inde, 1962-1974. Photographie : ORCH Orsenigo /Chemollo, Venise

paysagisme

Qui sont les paysagistes? Dans la langue française, le terme désigne à la fois des artistes(peintres, photographes, designers, sculpteurs, land artistes), des architectes, des archi-tectes paysagistes (paysagistes diplômés par le gouvernement en France), des ingé-nieurs, des entrepreneurs de parcs et de jardins, des jardiniers, des botanistes, des pépi-niéristes, des fleuristes, etc. Le public et les clients des paysagistes comprennent quetous sont des professionnels du paysage et du jardin et exercent ces métiers avec descompétences diverses et souvent mêlées : les uns comme artistes, capables de créationet d’invention, les autres comme techniciens, planificateurs, entrepreneurs, ingénieurset chercheurs. Et que tous s’inscrivent dans les marchés qui régulent les échanges éco-nomiques et sociaux de biens et de services dits paysagers. Mais bien peu comprennentles raisons de cette diversité et la manière dont s’articulent ou entrent en concurrenceces profils professionnels.Il n’existe pas en langue française d’ouvrages qui décrivent la totalité de ces métiers.Ceux édités par Michel Racine (Créateurs de jardins et de paysage, 2001, 2002) et par leshistoriens des jardins et des paysages (Luginbühl, 1989, Le Dantec, 1996, 2002, etBaridon, 1998, 2006) s’attachent à juste titre aux seuls concepteurs et à l’histoire inter-nationale des idées de jardin et de paysage. Centré sur les paysagistes français (au senslarge), et s’adressant au grand public, l’ouvrage projeté essaie de retracer leur généalogieet d’expliquer la diversité de leurs profils. Non pas en réécrivant leur histoire déjà bienconnue, mais en décrivant leurs activités et en cherchant les raisons de leur irrésistibleascension sociale et politique en Europe. Les métiers du paysage et du jardin réunissenten France près de 200 000 personnes. Le public français manifeste comme dans toutel’Europe un intérêt croissant pour ce domaine, mais méconnaît les métiers qui le consti-tuent.L’hypothèse que ce texte cherche à argumenter est que les métiers de jardinier et de pay-sagiste sont aussi vieux que le monde des villes et des pouvoirs politiques et financiersqui s’y localisent, et que la recherche du plaisir dans les jardins qu’ils suscitent. En d’au-tres termes, dans un monde devenu définitivement urbain, c’est la quête réussie du plai-sir des sens et de l’intellect pour le bénéfice d’un client qui définirait d’abord la compé-tence du paysagiste, autant que les savoirs et savoir-faire scientifiques et techniciensnécessaires pour y parvenir. Sans pour autant éviter les critiques que ces différentes pos-tures appellent. À cette quête essentielle s’est superposée – non sans confusions – celledes identités sociales individuelles et collectives, qui font des jardins et des paysages dessymboles qui distinguent chacun de l’autre, comme ils peuvent les réunir. Le paysagistepeut-il être à la fois un artiste créateur, un jardinier, un ingénieur, un médiateur social,un urbaniste, un ethnologue et un conseiller des élus? Comment les écoles de paysa-giste les forment-elles? Qu’en attendent les commanditaires publics et privés? Autant dequestions, parmi d’autres, auxquelles ce texte tentera de répondre.

Les paysagistesPierre Donadieu

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

13 X 24 CM

130 PAGES

ILL. QUADRI

OUVRAGE BROCHÉ

ISBN : 978-2-7427-8728-9

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 19 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTél. : 05 62 66 94 [email protected]

Pierre Donadieu est professeur etresponsable du laboratoire derecherche à l’École nationalesupérieure du paysage deVersailles-Marseille.

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paysagisme

Que de fois chacun de nous s’est “promené” dans les campagnes françaises, sans savoirdéchiffrer le paysage humain qu’il contemplait ! Nous regardions et notre œil était celui d’unesthète maladroit qui confond les faits de nature et les faits humains, qui regarde le produitde l’action humaine – ce visage que cent siècles de labeur ont donné à notre terre – commeon regarde la mer ou le ciel, dans lesquels s’efface toute trace des hommes. Nous ne savionspas voir cette réalité si proche et si vaste, le travail créateur et ses formes.Henri Lefebvre, Critique de la vie quotidienne.

La première hypothèse sous-jacente aux essais qui composent le présent ouvrageconsiste à penser que les paysages sont des espaces fabriqués et pratiqués par les socié-tés, et non simplement des “théâtres” voués à la seule contemplation. C’est en partantd’une réflexion sur l’espace des paysages, dans la diversité de leurs formes historiques etdes intentions sociales et culturelles qui les ont constituées, que ce livre a été conçu.Cependant, parce qu’il est un territoire, le paysage peut également être considéré, àchaque fois, comme un type particulier d’organisation des représentations, des sensibi-lités et des pratiques – individuelles et collectives –, dont il s’agit de repérer la présenceet l’opération. Ainsi, il est possible, et c’est la deuxième hypothèse de l’auteur, de conce-voir le paysage comme un processus complexe de mise en forme des expériences spa-tiales, un processus qui joue simultanément, et pas nécessairement de façon homogène,sur les registres croisés des dispositifs techniques, des perceptions, des sensibilités etdes usages.Enfin, une troisième hypothèse cherche à envisager le paysage également comme uneforme de vie. En effet, au-delà des considérations sur le paysage comme morphologieterritoriale organisée par une société et comme mode d’organisation de l’expérience sen-sible de l’espace, on peut considérer tout paysage particulier comme la manifestation etla mise en œuvre d’une manière à chaque fois singulière d’habiter le monde. Ainsi, lespaysages nous inviteraient à penser sérieusement cette sorte de co-appartenance deshommes et du monde qui s’exprime pragmatiquement en eux, ce que l’on peut appelerleur “géographicité”.Le paysage forme le milieu de notre existence collective et singulière. Même s’il est“dehors”, le paysage n’est pas extérieur à nous. Il faut, bien plutôt, penser l’existencehumaine comme cette puissance d’enjambement de “l’intérieur” et de “l’extérieur”, et lepaysage comme le tissu où se déploie cet enjambement. Comme une spatialité, précisé-ment. Le paysage est, en ce sens, une donnée immédiate de notre “être au monde”. C’estcette spatialité singulière, dont les enjeux sont aussi bien individuels que collectifs, queJean-Marc Besse a cherché à analyser ici.Les quelques essais qui composent cet ouvrage sont le prolongement et la reformulationd’un certain nombre de textes déjà parus, ainsi que de conférences et de cours proposéspar l’auteur à des publics variés dans les dernières années.

SOMMAIRE

I. Les cinq portes du paysage. Essai d’une cartographie des problématiques paysagères contemporainesQu’appelle-t-on “paysage” dans les cultures spatiales modernes et contemporaines?II. Géographies aériennesÉtude de l’impact du regard aérien sur la conception et la fabrication des paysages.III. Le paysage, entre le politique et le vernaculaireRéflexion sur les enjeux politiques du paysage, dans le cadre d’une distinction entre le “paysage politique” et le“paysage vernaculaire”.IV. Cartographier, construire, inventer. Notes pour une épistémologie de la démarche de projetÉtude expliquant la mise en relation de trois choses : le projet de paysage, la cartographie et la logique de la pen-sée inventive.V. Paysage, hodologie, psychogéographieÉtude sur les manières dont les expériences paysagères se constituent au cours des cheminements.

Le goût du mondeExercices de paysage

Jean-Marc Besse

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

13 X 24 CM

236 PAGES

OUVRAGE BROCHÉ COUSU COLLÉ

ISBN : 978-2-7427-8729-6

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 19 EUROS

Jean-Marc Besse

Le Goût du mondeEXERCICES DE PAYSAGE

ACTES SUD

Relations presse : RÉGINE LE MEURTél. : 05 62 66 94 [email protected]

Jean-Marc Besse est directeur derecherche au CNRS (UMR Géographie-cités). Il est codirecteur des Carnets dupaysage. Il a déjà publié Voir la terre.Six essais sur le paysage et la géographie(Actes Sud/ENSP/Centre du paysage,2000).

paysagisme

Je dessine en ce moment la ligne droite d’un chemin sur le travers d’une pente douce. Onme demande de faire, sans attendre, le projet d’un chemin plus confortable sans pour celadétruire l’ancien sentier qui doit vivre le temps des travaux. Le travail paraît simple, le jeudes pentes est infime, le parcours sans accident, mais pour que le trait soit juste, pour quel’assiette du chemin donne à la rondeur du champ la meilleure réponse, il faut un travailminutieux, le paysage est à ce prix.Michel Corajoud

Dans cet ouvrage, le paysagiste Michel Corajoud, lauréat du Grand Prix du paysage en1992 et du Grand Prix de l’urbanisme en 2003, rassemble une vingtaine de textes qu’ila rédigés et publiés en diverses circonstances au long de sa carrière. Si, en tant que pay-sagiste, on le connaît par l’intermédiaire des nombreuses réalisations dont il a été lepilote – notamment, Lyon, Bordeaux et Paris –, on connaît moins le Michel Corajoudécrivain, pédagogue, réfléchissant de manière incessante sur les conditions de la trans-formation des paysages, ainsi que sur leurs devenirs. Ce livre a l’ambition de présenterles grandes orientations d’une pensée vivante, articulée autour de l’intuition fondamen-tale de l’horizon.L’ouvrage est divisé en six parties, qui développent chacune un aspect de la pensée pay-sagère de Michel Corajoud. C’est l’occasion, pour l’auteur, d’exposer les concepts fonda-mentaux qui sont à la base de son travail – en particulier celui d’horizon –, mais ausside présenter ses manières de faire, ses méthodes de travail jamais systématiques et tou-jours attentives à la particularité des sites, ainsi que les filiations intellectuelles dont il seréclame. Michel Corajoud décrit également les principaux projets et les lieux qu’il estimeles plus représentatifs de son travail sur le paysage, de même qu’il aborde les principesfondateurs de sa pratique pédagogique. Enfin, cette publication fournit l’opportunité,pour celui qui reste un acteur significatif dans la fabrication des paysages contemporainsen France, d’approfondir la compréhension du concept fondamental autour duqueltourne son travail : le concept d’horizon.Cet ouvrage est destiné à prendre une place importante dans la bibliothèque des ensei-gnants et des étudiants des écoles d’architecture et de paysage, auquel il fournit destémoignages et des clés de compréhension décisives pour la pratique du paysage.

Né en 1937 à Annecy, Michel Corajoud découvre le métier de paysagiste avec Jacques Simon, auquelil s’associe de 1964 à 1966. De 1969 à 1974, il travaille avec Henri Ciriani et Borja Huidobro au seinde l’Atelier d’urbanisme et d’architecture de Bagnolet. La vigueur novatrice des parcs de Grenoble,et d’Élancourt-Maurepas, issus de cette collaboration, lui vaut une notoriété immédiate. Chargé en1971 d’enseigner le projet de paysage à l’école d’Horticulture de Versailles, il renouvelle profondé-ment le contenu pédagogique de l’enseignement, prend une part active à sa transformation enécole nationale supérieure du Paysage, et marque durablement plusieurs générations de paysa-gistes français. De 1974 à 1976, il mène plusieurs missions en Afrique (Zaïre, Congo-Brazzaville,Burundi). Associé à Claire Corajoud à partir de 1976, il participe à de nombreux concours pour desgrands parcs, dont ceux du Sausset (lauréat, 1980) et de La Villette (1982). C’est aussi l’époque desrecherches (“Versailles, lecture d’un jardin”, 1983) et des grandes missions d’expertise : ZAC de laPorte Maillot (1990-1991), charte du paysage Flandre-Dunkerque (1991). La méthode de lecture dessites ainsi établie, fondée sur la géographie humaine (agriculture) et l’histoire (cartographie deslimites successives), prépare les travaux ultérieurs (projets pour Montreuil, la Plaine Saint-Denis,Cité internationale de Lyon…).Tard venu aux espaces publics (avenue d’Italie à Paris, couverture de l’A1 à Saint-Denis), MichelCorajoud les compose avec une grande économie de moyens, laissant toute leur place à l’usage,au jeu changeant des lumières et des saisons. Cette démarche trouve son point d’orgue dans l’amé-nagement des quais rive gauche de Bordeaux. Concepteur du parc de Gerland à Lyon, vrai succèspopulaire, il a récemment réalisé un jardin à Paris, cour du Maroc (les jardins d’Éole). Grand prixnational du paysage en 1992, il a écrit de nombreux textes qui sont ici rassemblés pour la premièrefois.

Le paysage,c’est là où le ciel et la terre se touchentCollectif sous la direction de Michel Courajoud

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

13 X 24 CM

220 PAGES

OUVRAGE BROCHÉ, COUSU, COLLÉ

ISBN : 978-2-7427-8750-0

JANVIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 19 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTél. : 05 62 66 94 [email protected]

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nature

De nos jours, le dessin est considéré comme le parent pauvre des arts graphiques. Pourtant,si l’on admet assez facilement qu’“un bon dessin vaut mieux qu’un long discours”, on peutconstater le quasi abandon de la pratique de ce mode de communication simple, immédiatet transculturel au profit du verbe, bien incommode lorsqu’il s’agit de décrire un objet com-plexe. Malgré cela, le dessin documentaire botanique continue à survivre, en douce, commeen une sorte d’apnée. Et à chaque apparition à l’air libre, il parvient à retrouver son publicqui fait preuve d’une patiente fidélité.Philippe Danton, botaniste, attaché au Muséum d’histoire naturelle

“Ce livre soulève une question qui m’intéresse depuis longtemps, explique FrancisHallé : celle de savoir s’il convient de privilégier le dessin ou la photographie pour repré-senter un arbre.” La réponse est sans appel : en botanique, seul le dessin – dont la pra-tique remonte au XVIe siècle – permet une approche complète et exhaustive de la plante.Pour Francis Hallé, “le dessin excelle dans des domaines où la photographie s’est révé-lée impuissante, par exemple lorsqu’il s’agit de séparer l’arbre de la végétation qui l’en-toure”. Ainsi, dans cet ouvrage, David Dellas a choisi de mettre en scène les arbres cham-pêtres, à travers toute une série de dessins d’arbres, représentés avec une telle précisionet une telle sensibilité que leur identification devient aisée et presque immédiate. Outresa beauté, le dessin présente les éléments de l’architecture de la plante : orientation spa-tiale des tiges feuillées, contrôlant la captation de l’énergie ; limites des “unités de crois-sance”, qui permettent la datation ; position terminale ou latérale des inflorescences,déterminant la dynamique de la croissance ; présence des racines.Ce sont ainsi des plantes entières qui revivent sous le crayon de David Dellas, des arbresindispensables, qui nous sont presque devenus invisibles, indifférents, mais qui jouentpourtant un rôle clé dans le devenir de notre agriculture, des arbres communs, dont ona oublié la noblesse et qui s’épanouissent sans engrais, sans terreau ni arrosage.David Dellas propose donc une “flore” accessible à tous pour apprendre à connaître et àreconnaître ces arbres et arbustes de notre quotidien, sorte de plaidoyer pour la biodiver-sité ordinaire. Ces arbres et arbustes à la beauté subtile poussent spontanément : ils sontlà, à portée de main, gracieusement offerts par la nature. Or, depuis longtemps, onimporte des essences variées, dont les tentatives d’acclimatation se soldent le plus sou-vent par des échecs, alors que les végétaux autochtones sont totalement en mesure derépondre à l’ensemble de nos besoins.Aujourd’hui, ces arbres retrouvent une utilité et reprennent peu à peu leur juste place.À l’heure où les énergies fossiles s’épuisent, ils représentent une alternative pour couvrirnos besoins en énergie et en biomasse. À l’avenir l’homme devra se réconcilier avec lesarbres, et commencer par (ré)-apprendre à les connaître : c’est ce que propose ce livre,qui permet à chacun d’être acteur de la reconquête des arbres champêtres.

Arbres et arbustes en campagneDavid DellasPréface de Francis Hallé

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

21 X 24 CM

178 PAGES

152 ILL. EN N/B

OUVRAGE RELIÉ SANS JAQUETTE

ISBN : 978-2-7427-8726-5

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 29 EUROS

Arbres et arbustes

Francis Hallé - David Dellas

ACTES SUD

en campagne

Relations presse : RÉGINE LE MEURTél. : 05 62 66 94 [email protected]

David Dellas est conseillertechnique au sein del’association Arbre & Paysage 32.Au quotidien, il se consacreà la sensibilisation et àl’accompagnement desréalisations à partir d’arbreset de haies champêtres.Au-delà de son activitéprofessionnelle, il met à profitson talent de dessinateur pourfaire connaître et reconnaître les“essences de pays”.

géopolitique

À l’occasion du sommet mondial sur le changement climatique de Copenhague, laFondation Cartier organise une exposition qui reprend deux modules de l’expositionTerre Natale, ailleurs commence ici, une réflexion sur l’enracinement et le déracinement :le module “Raymond Depardon” et le module “Diller Scofidio”. Ce dernier module, basésur une cartographie synthétique de phénomènes mondiaux, est complété pour cetteoccasion et donne ainsi l’opportunité de publier un nouvel ouvrage. Ainsi, outre lemodule antérieur, la nouvelle exposition ajoute deux thèmes: la biodiversité/déforestationet les langues régionales.

La salle offre une visualisation dynamique des migrations de population et de leurscauses à travers une projection circulaire créant un environnement immersif. Le visiteurse voit entouré par la projection d’une sphère tournant autour de la salle et qui, à chaquerévolution, traduit et retraduit les différentes données migratoires sous forme de cartes,de textes et de trajectoires. Les cartes présentent un certain nombre d’animations, détail-lées ci-après, élaborées à partir d’ensembles de données.• Population et migrations urbainesEn 2007, notre planète a franchi un seuil puisque, pour la première fois, plus de 50 %de sa population était citadine. Comment les villes font-elles face aux flux migratoires,qu’ils soient d’origine économique, écologique ou politique? Cette animation donne àvoir les mouvements de population et les paysages changeants qu’ils dessinent à l’échelleplanétaire : les villes du Sud grossissent ; les villes du Nord se vident de leur population.• Des flux d’hommes et d’argentLorsque les gens se déplacent dans un sens, les flux d’argent suivent souvent la directioninverse. Selon une étude récente, les sommes envoyées par les migrants des pays pau-vres représenteraient quelque 300 milliards de dollars par an. Constituant plus de troisfois le montant total de l’aide au développement, ces transferts d’argent constituent doncpour les pays en développement la principale source de revenus extérieurs.• Réfugiés politiques et migrations forcéesLe nombre de réfugiés et de déplacés internes sur la planète a connu une augmentationimpressionnante entre 1992 et 2007. En effet, on comptait, en 2007, 51 millions dedéplacés internes et 16 millions de réfugiés, ce qui signifie que 80 % des migrants sontrestés dans leur région d’origine cette année-là. Sur une carte, chaque personne réperto-riée est représentée par un pixel se déplaçant sur l’écran. Peu à peu, leurs mouvementsdessinent une carte en évolution qui situe réfugiés, demandeurs d’asile et déplacésinternes sur le globe.• Des mers qui montent, des villes qui disparaissentLes effets combinés de la fonte des calottes polaires et de l’expansion thermique desocéans provoquent l’élévation du niveau des mers, estimée à un mètre environ d’ici à lafin du siècle. L’animation révèle quelles seront les premières victimes de cette situation,à savoir les populations de petites îles ou de villes côtières. Largement moins responsa-bles du changement climatique, elles y seront néanmoins le plus exposées. L’animationrend compte également de l’élévation du niveau des mers à échelle réelle.

Atlas Diller ScofidioCollectif

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

29, 5 X 28, 5 CM

160 PAGES

ISBN : 978-2-7427-8737-1

COÉDITION FONDATION CARTIER

DÉCEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 45 EUROS

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTél. : 01 55 42 63 [email protected]

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géopolitique

LA QUESTION DES INÉGALITÉS ENTRE LES LATITUDES

Sa grande connaissance des Tropiques et son désir d’expliquer les raisons de leur pau-vreté économique actuelle conduisent le botaniste Francis Hallé à ouvrir une discussiondocumentée et engagée sur les réalités de la ceinture intertropicale de la Terre en lescomparant aux latitudes tempérées que nous connaissons mieux. Pour ce faire, ilreprend certaines des analyses qui avaient fondé sa première étude des Tropiques (Unmonde sans hiver, Le Seuil, 1993), une réflexion aujourd’hui à la fois dépassée et confor-tée dans ses objectifs. En près de vingt ans, la situation tropicale s’est en effet profondé-ment modifiée, puisque le “tiers-mondisme” et la “coopération” ont disparu, laissant laplace à un désintérêt général pour ces régions qui ne sont plus considérées que commedes réservoirs de matières premières ou des destinations pour des vacances au soleil.Le monde entier a changé : deux régions non tropicales, les Émirats arabes et la Chine,ont commencé un développement économique spectaculaire, mais la répartition del’économie selon les latitudes perdure et s’accentue : les pays tempérés restent riches, lespays tropicaux continuent d’être pauvres. Le survol économique de cinq pays coupés endeux par l’un des Tropiques (Brésil, Mexique, Inde, Australie et France) met en évidencela puissance de ces facteurs latitudinaux. C’est cette invariance géographique des dés-équilibres économiques que cherche à expliquer l’auteur.

LES DONNÉES SCIENTIFIQUES ET HISTORIQUES

Les premiers chapitres proposent une description scientifique et analytique de la naturetropicale. Dans les chapitres qui suivent, Francis Hallé étudie les inégalités économiquesentre les latitudes à partir d’une approche historique aux constats inattendus :• Le monde n’a été que récemment divisé en “tropiques pauvres” et “latitudes tempéréesriches”.• Au IXe siècle, une inégalité se fait jour : elle concerne l’activité scientifique pour laquelleles latitudes tempérées montrent une évidente prédilection ;• De la fin du IXe à la fin du XVe siècle, l’inégalité scientifique grandit, tandis que seconfirme sa répartition géographique en fonction des latitudes : en six siècles, les inéga-lités économiques font leur apparition et la planète se trouve divisée en latitudes tropi-cales pauvres et en latitudes tempérées riches.• L’histoire récente est marquée par la permanente confrontation des latitudes : escla-vage, colonisation, apartheid, recherche du “développement”, actions humanitaires,droit d’ingérence, dette et stagnation des pays les moins avancés, globalisation écono-mique, croissance des pays émergents, immigration et racisme sont les marques d’uneinterface à la fois conflictuelle et pathétique.• À l’aube de ce XXIe siècle, la science, avec ses prolongements, et l’économie conserventet accentuent cette inquiétante inégalité latitudinale.

UN PLAIDOYER

Dans cet ardent et convaincant plaidoyer pour les Tropiques, Francis Hallé défend uneconception de la ceinture intertropicale qui va à rebours des idées actuelles. Non seule-ment ces régions ont une importance bien supérieure à celle qu’habituellement on leurconcède, mais elles constituent à ses yeux un berceau, une référence pour l’ensemble dela planète, quand ce n’est pas une norme ou un moteur, que l’on pense aux climats, à labiologie, aux techniques agricoles, à la diversité ethnologique, aux maladies, etc.Face aux dérèglements contemporains (changements climatiques, déforestation tropi-cale, érosion de la diversité biologique, montée du niveau des mers et baisse de celui deseaux douces, épuisement des ressources…), face au sur-développement des “latitudesriches”, face aux vieux réflexes colonisateurs attisés par la mondialisation économique,face aux survivances profondes du mépris et du racisme… il est urgent de mettre enfinau cœur du débat cette “condition” de l’homme tropical. Car à force de dénier la “réfé-rence” tropicale, l’homme s’éloigne toujours plus d’une véritable compréhension globaledu monde et des rééquilibrages indispensables à sa propre survie.

La condition tropicaleFrancis Hallé

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

14,5 X 24 CM

350 PAGES

TRÈS NOMBREUSES IMAGES

ISBN : 978-2-7427-8840-8

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 29 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTél. : 05 62 66 94 [email protected]

Botaniste et biologiste, Francis Halléest spécialiste de l’architecture desarbres et de l’écologie des forêtstropicales humides. Il a publié Unmonde sans hiver. Les Tropiques :nature et sociétés (Le Seuil, 1993),Éloge de la plante. Pour une nouvellebiologie (Le Seuil, 1999) et, avecD. Cleyet-Marrel et G. Elbersolt, LeRadeau des cimes. L’exploration descanopées forestières (Lattès, 2000).Chez Actes Sud, il est l’auteur duPlaidoyer pour l’arbre, 2005.

témoignages

“C’était en 1977, un jour de novembre, le jour des morts, froid et hivernal. Les vivantsrendaient visite aux morts et je rendais visite aux miens.” Ce jour-là, pour CeesNooteboom, “les miens” se nomment Proust, Balzac, Nerval, Éluard, car l’écrivain setrouve à Paris, au cimetière du Père-Lachaise. Sous d’autres cieux, ils s’appellerontVirgile, Dante, Cervantès, Goethe, Shelley, Stevenson, Joyce, Nabokov, Pound, MaryMcCarthy, Kawabata… Au cours d’un périple de plusieurs décennies, Cees Nootebooma sillonné le monde avec sa compagne, la photographe Simone Sassen, pour se rendresur les tombes des “poètes et des penseurs” qui ont formé, au fil des années, sa famillespirituelle. Et cette quête, inspirée par la piété littéraire, aboutit à ce livre à quatre mainsque Cees Nooteboom a intitulé Tumbas, le terme espagnol ayant sa préférence, dit-il, enraison de ses sonorités “pimpantes”. Le ton est donné. L’ouvrage propose un peu moinsd’une centaine de sépultures, géants de la littérature universelle ou écrivains de notoriétéplus modeste, démocratiquement classés par ordre alphabétique.Tumbas, c’est donc la tombe de l’écrivain dans tous ses états : les solitaires (Stevenson surle mont Vaea, aux îles Samoa, Chateaubriand sur son rocher), les rustiques (VirginiaWoolf), les urbaines (Baudelaire, Sartre, Brecht, Kafka, Cortazar, Shikibu, Murasaki,Celan), les provinciales (Flaubert, Char), celles qui ont la chance d’avoir une vue impre-nable sur la mer (Valéry, Neruda) ou le désert (Leipoldt), les mausolées nationaux ou pri-vés (Dante, Adolfo Bioy Casares), les modestes dalles (Montale, Corso, Canetti), lesmégalithes avec ou sans runes (Borges, Thomas Mann), les jardins (Claudel)…Les textes qui accompagnent les photographies sont de nature variée. Il peut s’agir d’unpoème qu’inspire à Nooteboom l’œuvre du défunt ou d’une citation quand l’auteur s’ef-face pour laisser la parole au grand mort. Mais, généralement, Nooteboom revisite, à samanière si personnelle, le genre poétique ancien du “tombeau”, éloge d’un poète disparupar un autre poète. Rien de pesant dans ces hommages, tissés de réflexions sur les para-doxes et les leurres de la tombe, de souvenirs de voyage, d’évocations intimes quand l’au-teur a personnellement connu l’écrivain, d’anecdotes savoureuses, sans exclure unepointe de causticité, un brin d’irrévérence à l’adresse de certains.La diversité de tons et d’approches est naturellement fonction du degré d’empathie del’auteur avec celui ou celle qui repose. Mais, par-delà cette diversité, cette profusion deréférences et de textes qui sollicite la culture du lecteur et l’incite puissamment à com-bler ses déficiences, l’impression qui ressort de ce livre magnifique est celle d’une pro-fonde unité. Il serait déplacé de parler ici de tourisme funéraire. Tumbas célèbre sur unmode original les affinités électives entre un vivant et ses grands devanciers : c’est un actede foi renouvelé en la poésie au sens large, cette poésie qui constitue, de l’aveu de l’au-teur, le terreau nourricier de sa vie d’homme et d’écrivain.

TumbasTombes de poètes et de penseursCees NooteboomPhotographies de Simone SassenTextes traduits du néerlandais par Annie Kroon

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

19, 6 X 25, 5 CM

250 PAGES

ISBN : 978-2-7427-8730-2

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 39 EUROS

Relations presse : AURÉLIE SERFATY BERCOFFTél. : 01 55 42 14 [email protected]

Cees Nooteboom, grand écrivainnéerlandais et auteur de romans,contes, essais, histoires courteset poèmes, rencontreSimone Sassen en 1979.Depuis, ils parcourent le monde,lui écrivant, elle photographiant.Ils ont publié aux éditions ActesSud : Hôtel Nomade (2003) etLe Labyrinthe du Pèlerin (2004).

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témoignages

Ne pas dormir, suivre du doigt le mouvement de tes mains. Toucher la douceur de ta joue,lécher la rondeur de ton crâne, respirer sur ta nuque la chaleur mouillée de ton corpsendormi. Si petit, si blotti. Je ne sais si je suis dans l’interdit de palper ce corps qui fut monintérieur avant que d’être un autre. Où commence et où s’arrête le désir d’une mère de pleu-rer sa joie en caressant la chair de sa chair?Frédérique Deghelt

Cet ouvrage constitue le prolongement naturel de Je porte un enfant et dans mes yeuxl’étreinte sublime qui l’a conçu, qui montre et raconte le lien entre une mère et son bébé,lorsque celui-ci n’était encore qu’un fœtus, un enfant à paraître. Le cordon de soie raconteen images et en mots, cette fois après la naissance, l’évolution du lien mère-enfantdurant les trois premières semaines de la vie. Quand ce bébé n’est encore qu’un nou-veau-né que sa mère allaite, découvre, baigne, câline et regarde s’ouvrir au monde, quelssentiments l’animent, quelles questions la traversent?“Au bout de deux ans, je me rendis compte que ces textes rassemblés pour la grossesseétaient incomplets, explique Frédérique Deghelt. Une moitié du cœur manquait. Cetenfant imaginé pendant qu’une femme le portait allait paraître et tisser encore un lienfondamental avec sa mère. Et les trois premières semaines de cette (re)connaissancesoufflaient à mon oreille les mots du désir, de la surprise et de la jouissance d’être mèreet parfois aussi de la peur… J’ai écrit les textes et les ai montrés à Sylvie [photographe del’ouvrage] avec l’envie de voir ses images. Nous les imaginions intimes en plan rappro-ché avec une mère qu’on devine dans l’ombre. Une mère qui nourrit, berce, câline,baigne et surtout s’interroge en le regardant dormir. Une mère qui le découvre très tôtyeux grands ouverts sur le monde avant de s’y élancer et d’y faire sa vie. Tout en lumièrenaturelle, en tissant de la confiance et de la douceur avec les mères et leurs enfants,Sylvie a su avec sa grande sensibilité saisir ces moments uniques qui n’ont en généralpas de témoins.”

Frédérique Deghelt est journaliste et réalisatrice de télévision, voyageuse infatigable, avec Parispour port d’attache. Elle a publié en 1995, aux éditions Sauret, un premier roman, La valserenversante, et, chez Actes Sud, La vie d’une autre (2007), Je porte un enfant et dans mes yeuxl’étreinte sublime qui l’a conçu (2007) et La grand-mère de Jade (2009).

Le cordon de soieFrédérique DegheltPhotographies de Sylvie Singer KergallPréface d’Aldo Naouri

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

10 X 19 CM

112 PAGES

26 ILL.

OUVRAGE BROCHÉ AVEC RABATS

ISBN : 978-2-7427-8749-4

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 22 EUROS

ACTES SUD

PHOTOGRAPHIES DE SYLVIE SINGER KERGALL

PRÉFACE D’ALDO NAOURI

FRÉDÉRIQUE DEGHELT

Le cordon de soie

Relations presse : RÉGINE LE MEURTél. : 05 62 66 94 [email protected]

En novembre 2009, parutiond’un coffret regroupant Je porteun enfant et dans mes yeuxl’étreinte sublime qui l’a conçuet Le cordon de soie.

10 X 19 CM

ISBN : 978-2-7427-8773-9

PRIX PROVISOIRE : 40 EUROS

témoignages

En 1904, encore adolescente, Jeanne Hermann est choisie pour devenir la demoiselle decompagnie des nièces du Tsar – on parle français à la cour de Russie – et part pendantplusieurs années à Saint-Pétersbourg où elle va mener une vie de conte de fée. Elleéchappe par miracle à l’assassinat de tous les membres de la famille du Tsar en 1918.Après la Première Guerre mondiale, elle devient la gouvernante d’enfants de diplomatesétrangers en Amérique du Sud comme en Extrême-Orient. En 1935, elle décide derenoncer à cette vie confortable pour se consacrer à l’éducation d’enfants déshérités. Elleachète une simple maison dans un petit village de Lorraine et demande à l’inspecteur del’Assistance Publique de Meurthe-et-Moselle de lui confier des orphelins. La premièrefratrie qu’elle accueille est composée de sept enfants dont le plus jeune a à peine sixmois, qui raconte dans ce livre son enfance à La Chaumière.Le talent de pédagogue de cette Grande Dame, sa foi dans cette mission et l’amourqu’elle prodigue aux enfants qui lui sont confiés – ils seront bientôt une trentaine quivont tous l’appeler “Maman” – vont lui permettre de surmonter les obstacles qu’elle varencontrer, notamment pendant l’Occupation : manque de moyens financiers, restric-tions alimentaires…Lorsque, l’âge venant, elle doit passer la main en 1966, l’administration, le conseil géné-ral et la presse régionale rendent un hommage unanime à son exceptionnelle réussite.Autre petit miracle : c’est un des enfants qu’elle a élevés qui prend sa suite et devient ledirecteur de La Chaumière. Aujourd’hui, c’est une entreprise modèle qui emploie qua-rante-cinq professionnels – éducateurs, moniteurs, psychologues… – pour accueillir enpermanence, dans des locaux fonctionnels, une cinquantaine d’enfants d’âge scolaireavec l’ambition de leur apprendre le bonheur de vivre dans l’esprit de la fondatrice de LaChaumière.

La ChaumièreOu la fabuleuse histoire des un et mille enfants de Jeanne Hermann

Collectif

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

27 X 21 CM

200 PAGES

24 ILL. QUADRI.

OUVRAGE RELIÉ.

ISBN : 978-2-7427-8779-1

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 20 EUROS

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTél. : 01 55 42 63 [email protected]

Qui est cette jeune fille assise dans un train en partance pourSaint-Pétersbourg, un beau matin de l’année 1904, bien avantque ne se profilent la Grande Guerre et la Révolutiond’Octobre ? Jeanne Mandeler, tel est son nom, a tout justequinze ans quand elle quitte sa chère maman, son père entre-preneur de travaux publics à Saint Dié, sa soeur Marie et lesarrondis des Vosges. La mère supérieure du collège où elle faitses études entretient des liens avec la cour de Russie. On parleen effet le français à la cour et c’est dans ce collège que serecrutent les élèves qui apprendront notre langue aux enfantsde la famille impériale. Distinguée pour sa parfaite éducation,sa droiture, sa rigueur intellectuelle et…sons sens de l’humour,Jeanne va donc devenir la demoiselle de compagnie des niècesde Nicolas II. Les premiers changements, les premièresannées…Changement et contiunité 1971 1978 cartouche 2 leplacement décès de Jeanne Hermann, nouvelle organisa-

tion… La nouvelle chaumière 1978 2002 cartouche 3 lessigles cartouche 4 évolution du nombre de salariés les travaux,la nouvelle chaumière, la vie quotidienne, la professionnalisa-tion …NB : partie la plus longue, à diviser en sous-parties ? Larelèvesoirée du 24 janvier 2003, point de vue de FrancisRobert. Avancer toujours2003 2009. Premières décisions, loide 2002, maison de la rencontre. Le futur se prépare. Projetsà court-terme, prospectives.Conclusion titre à trouver, selondirection finale du récit. Les amis de la Chaumière a entreprisl’édition d’un livre de 200 à 250 pages illustré, retraçant l’his-toire d ce foyer pour enfants créé en 1936 par MadameHermann. La réalisation de cet ouvrage avait été confiée dansun premier temps à une rédacrice qui a recueilli de nombreuxtémoignages mais qui n’a pas pu pour des raisons personnel-les achever sa mission. Il convient de prendre le relaisavecpour objectif de faire paraître ce livre en fin d’année 2008. Ledécoupage du récit s’articule de la façon suivante. Le départsoirée du 24 janvier 2003, point de vue de Jean-Pierre Wetzel,La fin d’une époque 1966 cartouche les membres fondateursla création de l'association, les urgences. Parer au plus préssé1966 1971 Les premiers changements, les premières années…

Dame de compagnie des nièces du Tsar

Changement et contiunité 1971 1978 cartouche 2 le place-ment décès de Jeanne Hermann, nouvelle organisation… Lanouvelle chaumière 1978 2002 cartouche 3 les siglescartouche 4 évolution du nombre de salariés les travaux, lanouvelle chaumière, la vie quotidienne, la professionnalisation…NB : partie la plus longue, à diviser en sous-parties ? La relè-vesoirée du 24 janvier 2003, point de vue de Francis Robert.Avancer toujours2003 2009. Premières décisions, loi de 2002,maison de la rencontre. Le futur se prépare. Projets à court-terme, prospectives.Conclusion titre à trouver, selon directionfinale du récit.es amis de la Chaumière a entrepris l’édition

d’un livre de 200 à 250 pages illustré, retraçant l’histoire d cefoyer pour enfants créé en 1936 par Madame Hermann. Laréalisation de cet ouvrage avait été confiée dans un premiertemps à une rédacrice qui a recueilli de nombreux témoigna-ges mais qui n’a pas pu pour des raisons personnelles acheversa mission. Il convient de prendre le relaisavec pour objectif defaire paraître ce livre en fin d’année 2008. Le découpage durécit s’articule de la façon suivante. Le départ soirée du 24 jan-vier 2003, point de vue de Jean-Pierre Wetzel, La fin d’uneépoque 1966 cartouche 1 les membres fondateurs la créationde l'association, les urgences. Parer au plus préssé 1966 1971Les premiers changements, les Changement et contiunité1971 1978 cartouche 2 le placement décès de JeanneHermann, nouvelle organisation… La nouvelle chaumière1978 2002 cartouche 3 les sigles cartouche 4 évolution dunombre de salariés les travaux, la nouvelle chaumière, la viequotidienne, la professionnalisation …NB : partie la plus lon-

L a C h a u m i è r e o u l e f a b u l e u x d e s t i n d e s u n e t m i l l e e n f a n t s d e J e a n n e H e r m a n n L a C h a u m i è r e o u l e f a b u l e u x d e s t i n d e s u n e t m i l l e e n f a n t s d e J e a n n e H e r m a n n

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© D.R.

Considérée comme un membre de la “tribu”, Jeanne passe l’hiver russe avec

l’ensemble de la famille impériale, à bord du yacht Tsar, sur la Mer Noire

ou sur la Côte d’Azur, à Nice ou Monte-Carle.

L’aigle bicéphale. D’origine byzantines les armoiries sont arrivées en Russie en 1452. Les deux têtes sont le symbole du pouvoir sur les parties orientale et occidentale de l’empire. Les couronnes qui les coiffent signent ce double pouvoir sous l’autorité d’un seul. C’est le Tsar Ivan IV le terrible qui fait dessiner sur la poitrine de l’oiseau un écu frappé des armoiries de Moscou : un cavalierSaint-Georgesterrassant le dragon de sa lance.

© D.R.

© D.R.

Jeanne vit dans le luxe étourdissant de la cour impériale, les derniers feux

du crépuscule de la dynastie Romanov: fastes du palais de l’Hermitage,

cérémonies grandoises de la Pâques orthodoxe russe avec ses œufs de Fabergé,ou encore les bals avec les beaux officiers

sur les eaux gelées de la Neva.

Fille assise dans un train en partance pour Saint-Pétersbourg,un beau matin de l’année 1904, bien avant que ne se profilentla Grande Guerre et la Révolution d’Octobre ? JeanneMandeler, tel est son nom, a tout juste quinze ans quand ellequitte sa chère maman, son père entrepreneur de travauxpublics à Saint Dié, sa soeur Marie et les arrondis des Vosges.La mère supérieure du collège où elle fait ses études entretientdes liens avec la cour de Russie. On parle en effet le français àla cour et c’est dans ce collège que se recrutent les élèves quiapprendront notre langue aux enfants de la famille impériale.Distinguée pour sa parfaite éducation, sa droiture, sa rigueurintellectuelle et…sons sens de l’humour, Jeanne va donc deve-nir la demoiselle de compagnie des nièces de Nicolas II. Lespremiers changements, les premières années…Changementet contiunité 1971 1978 cartouche 2 le placement.

L a C h a u m i è r e o u l e f a b u l e u x d e s t i n d e s u n e t m i l l e e n f a n t s d e J e a n n e H e r m a n n L a C h a u m i è r e o u l e f a b u l e u x d e s t i n d e s u n e t m i l l e e n f a n t s d e J e a n n e H e r m a n n

182 183

© D.R.

Projet de blason pour Vilcey-sur-Trey, avec le V de Vilcey, en pied à l’horizontalavec une flèche, la rivière la Trey.

Considérée comme un membre de la “tribu”, Jeanne passe l’hiver russe avec

l’ensemble de la famille impériale, à bord du yacht Tsar, sur la Mer Noire

ou sur la Côte d’Azur, à Nice ou Monte-Carle.

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photographie

Still Alive est un road movie. Un témoignage de l’enthousiasme, de l’humour et de lamodernité d’un peuple méconnu et menacé d’une disparition lente. Carnet de route inti-miste, road movie onirique, ces photographies sont le récit des voyages de l’artiste dansle désert du Sinaï en Égypte et de sa rencontre avec ses habitants, les Bédouins. Deuxannées durant, elle a photographié ceux qui l’entouraient.Pendant ces deux années, elle n’a cessé d’aller et venir, de partir pour revenir, le plus vitepossible. Le temps d’apprivoiser les différences et de partager la curiosité réciproque quianime les protagonistes. Elle photographie le voyage intérieur, débordant du cadre jour-nalistique, documentaire ou sociologique, pour produire la chronique d’une quête sousforme de carnet de voyage. L’intime comme moyen d’aborder le monde.Dans ce voyage en Égypte entre le printemps 2000 et l’été 2002, elle a choisi de quitterla route. Suivre des pistes. Aller au-delà du monde connu, s’enfoncer au cœur du désert.Jouer entre réalité et fiction pour dévoiler autrement une conscience du monde et del’homme de notre XXIe siècle.Partie du Yémen et d’Arabie Saoudite, cette tribu bédouine est l’une des premières às’être fixée dans le Sinaï, suivie d’une vingtaine d’autres provenant de tout le Moyen-Orient. Beaucoup d’hommes quittent le désert durant de longues périodes pour travail-ler comme main-d’œuvre dans les raffineries ou les entreprises de construction. Lesjeunes qui le peuvent partent à Suez ou au Caire poursuivre des études ou à Sharm el-Cheick pour faire taxi ou serveur. Leur attachement aux traditions est profond. La sociétébédouine, mal connue, est très hiérarchisée. Aujourd’hui, chaque tribu reste sous la pro-tection d’un cheick et d’un pouvoir tribal. Disséminés dans ce vaste sable entre ciel etpierre, les 50000 Bédouins de la péninsule, aujourd’hui sédentarisés, tentent de préser-ver une culture ancestrale malmenée par l’évolution du monde. Les hommes et les ado-lescents offrent leurs services de guide à un tourisme occasionnel, les safaris touris-tiques ont remplacé les grandes caravanes ancestrales. Ici, les nouvelles circulent vite etla responsabilité collective est une valeur extrêmement forte ; la solidarité est la règle fon-damentale de la survie, et personne, jamais, n’est mis à l’écart. La tribu est gardienne desruines de l’unique temple égyptien, érigé dans le Sinaï, pour ses mines de turquoise àSerabit el-Khadim. Ce privilège procure au village un modeste revenu. Un pas franchide la misère vers une simple pauvreté.

Scarlett Coten, née à Antony, a été formée à l’ENSP d’Arles. Elle aime les voyages propices àl’abandon, la découverte et l’introspection, alternant les travaux couleurs et noir et blanc à partirde différents types d’appareils. Depuis une dizaine d’années, Scarlett Coten parcourt le monde etson travail est régulièrement exposé en France et à l’étranger. Par ailleurs, elle publie des articlesdans la presse nationale et internationale. De 2000 à 2002, elle réalise Still Alive. Son approcheintimiste de la réalité du nomadisme se poursuit ensuite en Camargue avec la série CameleonCaravans, le Voyage immobile, puis Cocoon Cockpit et Empty Spot.

Still AliveScarlett Cotten

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ACTES SUD

15, 5 X 20, 5 CM

144 PAGES

66 ILL. QUADRI.

OUVRAGE BROCHE SANS RABATS

ISBN : 978-2-7427-8724-1

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 29 EUROS

Scarlett Coten Still Alive !

ACTES SUD

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTél. : 01 55 42 63 [email protected]

photographie

“Bamako” est le catalogue bilingue (français-anglais) des Rencontres de Bamako 2009,qui se dérouleront en novembre prochain. Le catalogue est à la fois la mémoire de lamanifestation et un des outils de promotion de celle-ci auprès des milieux profession-nels à travers le monde. À travers les années, la Biennale Africaine de la photographieest incontestablement devenue la plateforme de découverte des photographes du conti-nent africain et un rendez-vous professionnel inscrit dans l’agenda international desRencontres photographiques, comme le sont les Rencontres d’Arles, Photo España ou laBiennale de photo de Moscou.On peut citer, pour mémoire, quelques-uns des grands noms découverts et présentés àBamako, et qui connaissent aujourd’hui une reconnaissance internationale : SeydouKeita, Malik Sidibé, Samuel Fosso, Guy Tillim, Pierrot Men, etc.Cette année, les expositions présentées à Bamako s’organiseront autour de la théma-tique des “FRONTIÈRES”. Processus à la fois politique, économique et socioculturel, lesfrontières représentent une réalité complexe, faite de la pluralité des zones écologiques,des constructions politiques, des peuples, des religions et des langues. Dans ce cata-logue, Michket Krifa et Laura Serani commentent les diverses expositions en se deman-dant comment la notion de frontière, perçue comme un territoire de démarcation, declôture ou de transit, peut également être un lieu de transformation et d’échange, et unterritoire – réel ou imaginaire – d’ouverture.

Michket KrifaCommissaire indépendante en arts visuels et cinéma, Michket Krifa collabore régulièrement avecdes institutions et espaces en Europe et à l’International, comme les Rencontres de laphotographie à Arles, l’Institut du monde arabe, etc. Commissaire du Printemps Palestinien enFrance et de la rétrospective sur le cinéma palestinien à l’IMA en 2002, elle a également organiséplusieurs expositions sur l’Iran dont Regards persans à l’espace Electra et Haft. Elle a contribué àfaire connaître bon nombre de photographes qui ont été par la suite présentés et primés àBamako. Commissaire de Zina Sedira à Arles en 2002, Youssef Nabil à Arles en 2003, Rana el-Nemr à Francfort en 2004. Elle a notamment monté deux expositions : ABC Africa d’AbbasKiarostami et Seiffolah Samadian, en 2001 ; Algérie, les faits et les effets.

Laura SeraniCommissaire de projets photographiques et vidéo, active sur la scène culturelle depuis lesannées 1980, Laura Serani est notamment Déléguée artistique du Mois de la Photo à Paris 2008 etdirectrice du Si Fest, Savignano Immagini Festival en Italie. Elle collabore, en Europe et ailleurs,avec diverses maisons d’édition et avec les principales institutions et festivals. Elle est égalementconseillère en acquisition et constitution de collections. Directrice de la photographie et del’audiovisuel de la Fnac, entre 1985 et 2006, elle a constitué la Collection de la Fnac, et assuré lecommissariat de très nombreuses expositions favorisant la diffusion de la photographie des paysémergents, et son ouverture au grand public.

Catalogue Bamako 2009Michket Krifa et Laura Serani

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ACTES SUD

13 X 24 CM

236 PAGES

OUVRAGE BROCHÉ COUSU COLLÉ

ISBN : 978-2-7427-8729-6

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 19 EUROS

FRONTIÈRES

Biennale africaine de de la photographie

CULTURESFRANCE ACTES SUD

RENCONTRESBAMAKODE 9

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTél. : 01 55 42 63 [email protected]

Sortie à l’occasion des Rencontresphotographiques de Bamako 2009(novembre 2009).

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arts équestres

MK2 et Actes Sud se sont associés pour une publication unique, qui célèbre les vingt-cinq années d’existence de la troupe Zingaro. Véritable anthologie consacrée au travailde Bartabas, ce livre Collector retrace l’atmosphère d’un théâtre d’exception, où le chevalest roi. Mélangeant images de scène et de vie quotidienne, chaque partie de cet ouvrageest organisée autour d’un spectacle et de son DVD. De Cabarets équestres à Battuta,Bartabas y a sélectionné les mots et les images qui, à ses yeux, narrent son parcours avecle plus de justesse. Photographes de renom – tels que Brigitte Lacombe, PatrickDemarchelier, Alfons Alt ou encore Ernest Pignon Ernest et journalistes des plus grandsquotidiens internationaux –, tous sont réunis dans cet ouvrage pour nous livrer toutesces années d’envoûtement, d’humour et de création. Les chevaux – Zingaro, Vinaigre,Horizonte, Lecaravage, Zanzibar… –, protagonistes clés et complices du succès de latroupe, sont aussi à l’honneur. À travers les portraits cocasses et poétiques d’Homéric,chacun des chevaux fétiches de Bartabas bénéficie, ici, de sa biographie. De sa plumeacerbe, Bartabas commente, critique et complète ce patchwork.Tout y est. Conçu comme une monographie complète, il permettra aux passionnés derevivre chaque spectacle sous tous les angles, et aux curieux de découvrir le travail detoute une vie.

Le livre se divise en huit parties, correspondant chacune à un spectacle de Bartabas. Chaque par-tie comporte trois sections, mises en valeur sur des papiers différents, et un DVD qui présente lespectacle.• Portrait photographique et littéraire d’un cheval fétiche de Bartabas.• Portfolio réalisé par un photographe de renom sur le spectacle.• Témoignages, vie quotidienne, articles de presse sur le spectacle.

ZingaroBartabas

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

29.5 X 26.5 CM

400 PAGES

300 ILL. QUADRI.

COUVERTURE HABILLAGE PLEINE TOILE

CONTIENT 8 DVD

COÉDITION MK2/ACTES SUD

ISBN : 978-2-7427-8777-7

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 99 EUROS

Galop arrière

MK2 | ACTES SUD

Relations presse : RÉGINE LE MEURTél. : 05 62 66 94 [email protected]

arts équestres

Ces reportages vécus sont l’aboutissement d’une passion et d’un rêve qui existent en moidepuis toujours. Mon travail a réussi à concilier ma passion pour l’ouest américain, le che-val et les cow-boys avec le plaisir que j’éprouve à prendre des photos et à écrire sur mon sujetfavori. À travers ces reportages, je souhaite montrer que les vrais cow-boys existent toujours.C’est un monde à part : leur vie est rude, mais leur offre aussi bien des satisfactions.Guy de Galard

Le livre raconte la vie et le travail des cow-boys tels qu’ils se passent aujourd’hui dans lesgrands ranchs de l’Ouest. Il est composé de huit chapitres qui constituent autant dereportages que l’auteur a réalisés pour le magazine Western Horseman, véritable institu-tion existant depuis 1936.Chaque chapitre décrit un temps fort de l’année : marquage des poulains et sevrage, ras-semblement du bétail, convoyage de chevaux ou de bovins… Sont également abordés unbref historique du ranch, les méthodes de travail particulières utilisées par les cow-boyset leur équipement. Chaque reportage éclaire un aspect de la vie des cow-boys, non pasdans une reconstitution passéiste, mais en nous éclairant de la façon dont ils travaillentencore aujourd’hui.Quand Guy de Galard effectue un reportage dans les ranchs, certes il se déplace avec sonmatériel photographique, mais il passe sa journée à cheval et prête main forte aux cow-boys. De ces longues heures auprès d’eux, il ramène des expériences vécues, des confi-dences et des images uniques…, réalisant ainsi ses rêves d’enfance.

Guy de Galard vit aux États-Unis depuis vingt-cinq ans. Passionné de l’ouest américain et de che-vaux, il est correspondant de plusieurs magazines dont le fameux Western Horseman pour lequel ilréalise des reportages dans des ranchs mythiques de l’Ouest comme dans d’autres moins connus.Journaliste-photographe, Guy de Galard vit dans le Wyoming avec son épouse américaine Kristin.Pour Actes Sud, il a traduit deux ouvrages de Buck Brannaman: Les Chevaux Lointains et Travail ausol.

Chroniques WesternGuy De Galard

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

19, 6 X 25, 5 CM

150 PAGES

ILL. QUADRI.

ISBN : 978-2-7427-8736-4

JANVIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 25 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTél. : 05 62 66 94 [email protected]

Page 15: ArguKlasen.qxp:Mise en page 1 - Actes Sud

musique

Quoi? Une nouvelle étude sur le compositeur? Oui, mais pas seulement. C’est un véri-table parcours avec Giuseppe Verdi (1813-1901) que nous offre André Tubeuf. Cettequête personnelle, qui débute par une analyse stimulante du célèbre Requiem, nousemporte très loin sur les sentiers de la révélation. Au bout du chemin, nous redécou-vrons un grand génie du théâtre lyrique – une grande voix de la musique, tout simple-ment.Voici le quatrième ouvrage de la série “Classica” sous la plume d’André Tubeuf, aprèsRichard Strauss, Mozart et Beethoven, qui vient d’être distingué du Prix de l’essai del’Académie Française. Il poursuit ainsi son œuvre de pédagogue et d’écrivain – voire dephilosophe?Comme tous les volumes de la collection “Classica”, ce Verdi est enrichi d’une chrono-logie, d’une bibliographie, d’une discographie et d’un index.

Ce Verdi est publié à l’occasion de la production de Don Carlo, à l’Opéra Bastille, donnée à partirdu 11 février 2010.

André Tubeuf est né à Smyrne en 1930. Admis à l’ENS Ulm en 1950, il est agrégé de philosophieen 1954. Jacques Duhamel et Michel Guy l’appellent l’un et l’autre à leur cabinet dans les années1970, conseiller pour la musique, sans pour autant qu’il quitte son enseignement. Il estégalement présent dans la presse musicale, Opéra international, l’Avant-Scène Opéra, Harmoniepuis Diapason et désormais Classica-Répertoire, et Le Point depuis 1976. Il est l’auteur denombreux ouvrages sur la musique. Parmi les derniers : Divas (Assouline) et L’offrande musicale :Compositeurs et interprètes (Robert Laffont, collection “Bouquins”). Son dernier roman LaQuatorzième Valse, publié en juin 2008 par Actes Sud. Selon L’Express, “le critique s’est surpassépour célébrer «ce qui en nous veut chanter» : l’âme.”

VerdiAndré Tubeuf

Collection “Classica”

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ACTES SUD

10 X 19 CM

150 PAGES

OUVRAGE BROCHÉ

ISBN : 978-2-7427-8837-8

JANVIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 16 EUROS

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTél. : 01 55 42 63 [email protected]

musique

La vie de Robert Schumann est une vie secouée de bourrasques, comme sa musique: c’estune vie parfaitement romantique, jusque dans sa fin tragique. Pourtant Schumann ne sus-cite pas la même adhésion que, par exemple Schubert, l’autre grand “romantique alle-mand” (bien qu’il soit autrichien alors que Schumann, lui, est réellement allemand!...).Pourquoi? Peut-être parce que la musique de Schumann est plus secrète, plus du côté desombres énigmatiques, plus du côté des abîmes insondables, plus du côté de la folie qui l’em-portera. C’est aussi une musique qui ne referme pas les plaies, qui ne donne pas de réponse ;c’est au contraire une musique qui dit “pourquoi?”.Alain Duault

Ainsi débute cette nouvelle monographie signée Alain Duault. Celle-ci nous propose desuivre les degrés de la vie du grand compositeur romantique, les chemins de sonapprentissage, les détours de ce qui l’a fait, comme homme et comme artiste. Elle per-mettra donc peut-être de l’entendre mieux en le connaissant mieux – et en l’écoutantplus justement. Tel est le projet de cet ouvrage d’Alain Duault, écrit dans un style lumi-neux, et où l’on sent à chaque ligne un amour communicatif pour son sujet.Comme tous les volumes de la collection “Classica”, ce Schumann est enrichi d’un index,de repères bibliographiques et d’une discographie.

C’est l’outil idéal pour s’initier à l’art de Schumann. Il paraît à l’occasion d’un anniversaire : les 200ans de la naissance du compositeur (il est né le 8 juin 1810). De très nombreuses manifestationssont prévues.

Alain Duault est journaliste et écrivain. Il est le “Monsieur Musique Classique” de RTL et deFrance 3. Alain Duault est par ailleurs l'auteur de nombreux ouvrages, notamment : Colorature,poèmes (Gallimard, 1977) ; Don Giovanni (avec Maurice Béjart ; La Différence, 1981) ; L'Opéra deParis (Sand, 1989) ; La Dévoyée, roman (Belfond, 1996, nouvelle édition en 2000) ; Invitation àl'opéra (Larousse, 1999) ; Verdi, une passion, un destin (Gallimard, 2000) ; Où vont nos nuitsperdues, poèmes (Gallimard, 2002 – Grand Prix de Poésie de l’Académie Française), La Femmeendormie, roman (Plon, 2003). Alain Duault est également Président des Fêtes Romantiques deNohant ainsi que des Rencontres Internationales Frédéric Chopin. Aux éditions Actes Sud, il adéjà publié un Chopin, premier ouvrage de la collection “Classica”.

Robert SchumannAlain Duault

Collection “Classica”

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ACTES SUD

10 X 19 CM

150 PAGES

OUVRAGE BROCHÉ

ISBN : 978-2-7427-8843-9

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 16 EUROS

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTél. : 01 55 42 63 [email protected]

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arts du spectacle

Le concepteur génial de la plupart des machines de spectacle de rue, un temps compa-gnon de Royal de Luxe (le Grand Géant, les Girafes), nous offre en un volume un largecoup d’œil sur ses projets actuels. Depuis ses croquis jusqu’à leurs réalisations : lesMachines de l’île de Nantes, le Manège Carré Sénart et Les Mécaniques savantes, avecnotamment le spectacle de l’Araignée géante qui fit sensation à Liverpool en 2008.

François Delarozière a déjà dévoilé une partie de son travail dans l’ouvrage sur Royal deLuxe, 1993-2001 (Actes Sud, 2001) et surtout dans Le Grand Répertoire des Machines despectacles (Actes Sud, 2003) autour de l’exposition éponyme qu’il a initiée et mise enscène à Nantes en 2003 puis au Grand Palais à Paris en 2006. Ces Carnets de croquis etréalisations sont conçus autour de ses principaux projets actuels. Après avoir publié avecla Machine trois carnets, il les regroupe ici en un seul et même livre, complétés par unepréface originale, accompagnés d’introductions en français et en anglais et de photogra-phies des réalisations in situ.

Les Machines de l’île (Nantes) - F. Delarozière et Pierre Oréfice ont installé depuis 2004,sous les nefs des anciens chantiers navals, au cœur de l’île de Nantes, un atelier et uneGalerie des Machines. F. Delarozière y fabrique ses créations en cours, et les expose avecles croquis de ses projets fabuleux (le Grand Éléphant, les Mondes Marins ou l’Arbre auxHérons). Aux antipodes de l’univers des parcs d’attraction traditionnels, certains visi-teurs de la Galerie peuvent prendre les commandes des animaux et monstres marinsainsi réveillés. Les matières sont brutes, les mécanismes apparents et tout le processusde création sont accessibles lors de la visite de l’Atelier.Le Manège Carré Sénart - Ce carrousel carré de 18 mètres de côté est monumental etpeut accueillir 49 personnes. Ses éléments mobiles évoquent un bestiaire sénartais ima-ginaire et singulier : trois buffles géants, quatre insectes grimpeurs, dix insectes sur rail,trois têtes de poisson et quelques autres facéties poétiques et rêveuses… Adultes etenfants peuvent agir directement sur les éléments en actionnant certaines parties. Lamise en mouvement, mécanique et manuelle, est aussi un spectacle pour les passants.Il était à Anvers en juillet et août 2009.Les Mécaniques Savantes - Cette création de F. Delarozière et Mino Malan s’adresse aupublic d’une ville tout entière (300000 personnes à Liverpool). Ce spectacle est un puz-zle dont les pièces principales sont les Mécaniques Savantes, machines monumentalesen mouvement dans la ville, entourées d’effets spéciaux pyrotechniques et musicaux.Les images du spectacle naissent du mouvement, de la confrontation des machinesentre elles, de leur interaction sur l’environnement. Les manipulateurs, les engins, lesanimaux, les musiciens et les danseurs se croisent, s’affrontent et s’accordent. Cetensemble forme le Grand Théâtre des Machines. Le projet se fonde aussi sur l’histoirede la ville qui l’accueille : Liverpool, capitale culturelle européenne, le port de Yokohamaau Japon, pour célébrer le 150e anniversaire de l’ouverture du Japon au monde extérieur.

Carnets de croquis et réalisationsLes Machines de l’île, le Manège Carré Sénart, Les Mécaniques savantes

François Delarozière

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

26 X 21 CM, À L’ITALIENNE

160 PAGES

60 CROQUIS COULEURS

60 PHOTOGRAPHIES

ISBN : 978-2-7427-8748-7

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 29 EUROS

Relations presse : CHRISTINE GASSINTél. : 01 55 42 14 [email protected]

François Delarozière, diplômé del’école des Beaux-Arts de Marseille,est le directeur artistique del’association La Machine. Il a déjàdévoilé une partie de son travail dansl’ouvrage sur Royal de Luxe, 1993-2001(Actes Sud, 2001) et surtout dans LeGrand Répertoire des Machines despectacles (Actes Sud, 2003) autour del’exposition éponyme qu’il a initiée etmise en scène à Nantes en 2003 puisau Grand Palais à Paris en 2006. CesCarnets de croquis et réalisations sontconçus autour de ses principauxprojets actuels. Après avoir publiéavec la Machine trois carnets, il lesregroupe ici en un seul et même livre,complétés par une préface originale,accompagnés d’introductions enfrançais et en anglais et dephotographies des réalisations in situ.

© Jordi Bover© Matthew Andrews

cuisine

Ressuscitant le vieux carnet de sa propre mère, Chahnaz Kanawati nous offre à la foisun voyage parmi les saveurs du Proche-Orient arabe, un vrai livre de cuisine, et unevisite intime de son patrimoine familial ainsi ranimé.

Ce livre était à l’origine un carnet écorné où la mère de l’auteur, née en Syrie dans unefamille chrétienne syriaque, consignait ses recettes favorites. Recettes qui, à la manièreancienne, ne donnaient guère de précisions quant au poids ou au volume des ingré-dients mais laissaient à ceux – ou plutôt à celles – qui allaient les mettre en pratique lesoin de décider par elles-mêmes, selon leur inspiration ou, comme on disait, selon leur“souffle” – et après plusieurs expériences plus ou moins infructueuses. Recettes qui ontaussi l’intérêt d’être glanées dans les trois pays du Proche-Orient arabe (la Syrie, notam-ment les villes d’Alep et de Homs, l’Irak et le Liban) où la famille a vécu avant de s’ins-taller en France. C’est en ce sens qu’il faut comprendre le titre, Un croissant fertile, nompar lequel les géographes européens, suivis par les politologues, ont longtemps désignécette partie du Proche-Orient.En se proposant de transmettre un patrimoine culinaire familial, il est évident que cetouvrage ne prétend pas à l’exhaustivité. On y apprendra de nombreuses recettes introu-vables ailleurs et d’autres, dont on connaît bien et le nom et la préparation de base maisqui sont ici, assez souvent, agrémentées d’une touche originale. L’auteur est restée scru-puleusement fidèle au vieux carnet mais elle a aussi veillé à mettre les secrets qu’il recèleau goût du jour. Elle a ainsi expérimenté les recettes à plusieurs reprises, quantifié leursingrédients avec précision et noté le temps de préparation et de cuisson qu’il faut pourles réussir.

D’origine syrienne mais née à Bagdad, Chahnaz Kanawati vit et travaille à Paris.

Un croissant fertileRecettes familiales du Proche-Orient arabe

Chahnaz KanawatiIllustrations de Florence McKenzie

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

17,5 X 28 CM

120 PAGES

ILL. QUADRI

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8815-6

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 25 EUROS

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