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ATSAQ Juin 2011 1Complice au cœur du bien-être animal
www.atsaq.org
Retour sur le 3e Gala des Prix Reconnaissance30 avril 2011
Les actes déléguésComment s’y retrouver?
ÉditionGALA
Vol.3Numéro 2
Magazine de l’ATSAQJuin 2011
Le chien de tête dans la protection contre les tiques.
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4 Juin 2011 ATSAQ
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ATSAQ Juin 2011 5
Articles Juin 2011 ATSAQ
Retour sur le Gala de l’ATSAQ 3e édition 10 Par Danny Ménard, TSA et Président de l’ATSAQ
La zoothérapie: Nouvelles avancées 18 Par Tania Pando Caron, TSA certifiée
Les actes délégués 26 Par Laurence Santerre, TSA certifiée, Agente relations publiques ATSAQ
Létourno, un commerce bien de chez-nous! 32 Par Tania Pando Caron, TSA certifiée
Conseil d’administration 2011
Président Danny Ménard
Directrice GénéraleÉlisabeth Lebeau
Vice PrésidenteMarjolaine Perrault
SecrétaireMélissa Cousineau
TrésorièreSheybie Mendoza Fuertes
Agente relations publiquesLaurence Santerre-Bélec
GestionnairesSonia Thibodeau
Caroline BouchardMyriam Shoiry
Brigitte Couturier Valérie Ouimet
Catherine Boucher
ACTTSA / CAAHTTEsa Diano
Danny Ménard
ENTSA / VTNEÉlisabeth Lebeau
JournalÉlisabeth Lebeau
Tania Pando-Caron
Édition et RévisionÉlisabeth Lebeau
TraductionIsabelle Carrière
InfographieAnnie Brunet
ImpressionLes Imprimés MF Inc.
A.T.S.A.Q.2300. 54e Avenue, Suite 240
Montréal (Lachine), Qc.H8T 3R2
Téléphone / Télécopieur: 514.324.5202Sans frais: 1.800.463.8555 poste 293
Courriel : [email protected] Internet : www.atsaq.org
Prochain numéro : Septembre 2011Date limite pour le matériel : 12 août 2011
Vie de TSA est un magazine trimestriel
Les opinions exprimées dans ce magazine ne reflètent pas nécessairement l’opinion des membres du conseil
d’administration ni des membres de l’association provinciale.
Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans autorisation écrite. Envoi par poste -publications
Convention #40743004
Récipiendaire du Prix Hommage au 3e Gala des Prix Reconnaissance, Mme Louise Lévesque
a)
b)c)
6 Juin 2011 ATSAQ
Autres Juin 2011 ATSAQ
Mot du Président 7
Calendrier des activités 8
Nouvelles animales 9
Banque d’emplois 36
Formation ContinueDétermination du phénotype comportemental 14
Par Ève-Marie Charbonneau,
TSA Superviseur du Centre de Neurophénotypage
Ponction veineuse chez les petits mammifères exotiques de compagnie 28
Par Angela M. Lennox, DVM, Diplomate ABVP (Avian)
Traduit par Vanessa Turcot-Lamarche, TSA
Questionnaires Formation Continue 34
8 18 26 10
ATSAQ Juin 2011 7
Mot du PrésidentLe métier de TSA dans le marché des petits animaux est précaire (2ème partie)Nous sommes conscients que les TSA doivent
démontrer plus de leadership, mettre davantage
en valeur leurs aptitudes techniques en plus de
développer la confiance essentielle à l’optimisation
de leurs compétences et de leur rendement. Nous
sommes convaincus que d’arriver à prolonger le
temps d’expérience à l’emploi est un objectif qui
nous permettrait d’améliorer la situation de manière
significative.
Nous croyons que l’avenir et le développement
de la profession vétérinaire au Québec, passe
aujourd’hui par la mise en valeur du technicien en
santé animale.
Nous croyons qu’une réflexion et des actions
portant sur les bénéfices et avantages à l’emploi,
l’appartenance à leur association, le développement
et l’utilisation des compétences ainsi que la possibil-
ité pour les TSA de percevoir un avancement au sein
de l’entreprise qui les accueille, risquent d’amener
le marché vétérinaire québécois à un autre niveau.
D’autre part, à court terme, nous croyons que
la majorité des TSA au Québec sont jeunes et ne
comprennent peut-être pas encore ce que peuvent
apporter les services d’une association bien im-
plantée. Nous comptons sur la collaboration et la
bienveillance de leurs employeurs et des collègues
TSA d’expérience pour les y guider.
Améliorer la rétention, miser sur la fidélisa-
tion et encourager la formation nous permettront de
mieux encadrer nos TSA, ce qui aura pour effet de
contribuer au développement de cette profession et,
conséquemment, d’alimenter la croissance du marché
vétérinaire et de sa notoriété.
Être technicien en santé animale ; plus qu’un
simple emploi ; une profession !
Nos valeurs:
• La promotion de l’éthique professionnelle
• La qualité de vie (personnelle et professionnelle)
des TSA et de leurs employeurs et collègues
• La valorisation et le bien-être des individus
• Le respect de la profession vétérinaire et celle des TSA
Notre approche :
1. La certification (actuellement obligatoire partout
au Canada sauf au Québec). La contribution d’un TSA
certifié prend de la valeur avec le temps parce qu’en
plus de l’expérience pratique acquise, il est engagé
personnellement à faire de la formation continue. 2.
La formation continue (prix avantageux aux collo-
ques ATSAQ et aux congrès de l’AMVQ et l’OMVQ
entre autres). 3. La communication (publications Vie
de TSA et Techlife, site Internet, flash infos, diffu-
sion d’informations via partenaires tels que CDMV,
Distribution Vie et Santé et AMVQ) 4. La valorisation
(Gala des prix reconnaissance de l’ATSAQ, ray-
onnement divers dans la communauté vétérinaire et
dans la population). 5. L’implication (Groupe de travail
du MAPAQ, comité aviseur à la Ville de Montréal,
implication dynamique aux activités de nos collabora-
teurs et partenaires). 6. L’action (Guide des salaires et
avantages des TSA du Québec, une dizaines de projets
et collaborations en développement)
Plus que jamais, l’ATSAQ est au service de ses mem-
bres et de leurs employeurs!
Vos collègues TSA sont-ils membres de leur regroupe-
ment professionnel? Bon été à tous! Soyez fier d’être
membre de l’ATSAQ!
Danny MénardPrésident
Photo: Stéphane Raym
ond
Mot
du
Prés
iden
t
8 Juin 2011 ATSAQ8 Juin 2011 ATSAQ
Calendrier des activités ATSAQ 2011
6-9 juillet Congrès annuel ACMV – Halifax
9-10 juillet Assemblée générale annuelle ACTTSA – Halifax
Septembre Publication Vie de TSA
14 septembre Tournoi de golf Fondation DMV
18 septembre Colloque ATSAQ-AMVQ (Québec : - Comportement)
20 novembre Colloque ATSAQ-AMVQ (Laval)
ATSAQ Juin 2011 9
faux gavial se sont ajoutés à une liste qui comprenait
déjà 25 espèces. Ces espèces ont été intégrées dans
cette liste car elles sont en voie d‘extinction.
Parmi ces 25 espèces, on trouve : le potto de
Calabar, le potto de Bosman, le galago d’Allen,
le galago élégant, le galago de Demidoff, le cerco-
pithèque à queue de soleil, le gorille, le chimpanzé,
le céphalophe à pattes blanches, le céphalophe de
Grimm, le cobe onctueux, le cobe des roseaux,
le chevrotain aquatique, le daman des arbres, le
lion, la panthère, l’oryctérope, le pangolin géant,
l’hippopotame, le lamantin, l’aigle pêcheur, l’aigle
couronné et le pélican gris.
En revanche, treize espèces animales sont partiel-
lement protégées conformément aux conventions
internationales, dont celles portant sur les espèces
migratrices et en voie d’extinction : le sitatunga, le
céphalophe à dos jaune, le guid hanarché, le potamo-
chère, le serval, le servalin, le varan, le perroquet gris,
le jabiru du Sénégal, le tantal ibis, la spatule d’Afrique,
le vautour palmiste et le python de Seba.
La faune du Gabon est l’une des plus diversifiées
de la planète. Cette nouvelle mesure vient appuyer la
démarche du Président Ali Bongo Ondimba de proté-
ger et de promouvoir le patrimoine naturel du Gabon,
et notamment au travers du Gabon Vert, pilier de son
Projet de Société.
Nouvelles Animales
Nou
velle
s A
nim
ales
L’Ontario se dote d’un pont pour aider les animaux à traverser l’autoroute Pour la sécurité des animaux comme pour celle des au-
tomobilistes, il est important de réfléchir au tracé des
routes afin que ces dernières ne fragmentent pas trop
les écosystèmes et ne fragilisent pas excessivement les
lieux de vie de la faune.
Mais une fois que le mal est fait, il est possible de
mettre en place des solutions pour tenter de limiter les
dégâts. Ainsi, une départementale a-t-elle été fermée
en France pour laisser le passage aux crapauds se
dirigeant à cette période de l’année vers leurs lieux de
reproduction. Dans l’Ontario, un pont va être construit
pour permettre aux animaux de traverser la route sans
danger. Le passage, dont la mise en place coûtera aux
alentours de 58 millions de dollars, évitera ainsi bien
des collisions et a été pensé pour ne pas dénaturer le
paysage. Il prendra la forme d’un pont de 30 mètres de
long dans une zone où un grand nombre d’accidents
a été enregistré. Porcs-épics, ratons-laveurs, élans,
daim, ours... sont ainsi régulièrement impliqués dans
des collisions. Des barrières seront également mises en
place pour limiter le bruit aux alentours de l’autoroute
et le projet prend en compte la flore environnante, un
aspect essentiel car il constitue pour les différentes
espèces une forte incitation à utiliser le passage.
15 nouvelles espèces animales protégéesQuinze nouvelles espèces ont intégré la liste des
animaux intégralement protégés au Gabon. De ce fait,
leur chasse, leur capture, leur détention, leur commer-
cialisation, ainsi que leur transport sont interdits, sauf
dérogation accordée par arrêté du ministère chargé des
Eaux et Forêts au titulaire d’un permis scientifique de
chasse ou de capture.
Ainsi, l’éléphant, la baleine à bosse, l’hylochère,
le buffle, le mandrill, le drill, le picatharte à cou gris, la
tortue luth, la tortue verte, la tortue olivâtre, la tortue
imbriquée, le crocodile du Nil, le crocodile nain et le
1. Pont pour animaux
2. Le lamantin
3. Le potto de Bosman
1
2
3
Retour sur le Gala de l’ATSAQ 3e éditionPar Danny Ménard, TSA et Président de l’ATSAQ
La troisième édition du gala des prix reconnaissance de l’ATSAQ, le succès se poursuit!
À l’Hôtel des Seigneurs de St-Hyacinthe, le 30 avril
dernier, a eu lieu la troisième édition du gala des prix
reconnaissance de l’ATSAQ.
Animé par l’humoriste Stéphane Fallu, cette an-
née fut une cuvée d’envergure exceptionnelle, pleine
d’énergie, de valorisation et de distinction. (IMG 1)
Encore une fois cette année, signe que
l’évènement est en plein essor, l’assistance s’est
agrandie. Le gala a accueilli plus de 175 invités, dont
des TSA de partout à travers la province, venus célé-
brer l’excellence d’une profession en plein développe-
ment au Québec.
Plusieurs invités de marque dont Mathieu Lavallée,
intervenant canin et pilote de l’émission « Maître chez
soi » diffusée à Canal Vie ainsi que le Dr Joël Bergeron,
président de l’Ordre des médecins vétérinaires du Qué-
bec, nous ont honoré de leur présence parmi nous.
Un repas copieux, une soirée remplie de reconnais-
sance, la chance de connaître celles et ceux qui se
distinguent par leur excellence dans le domaine de
la santé animale, que demander de plus; un numéro
d’hypnose mémorable et un DJ pour terminer la soirée
en beauté? Voilà !
Un beau problème !
Fort des retombées et du succès de l’édition précéden-
te, le Gala de cette année a connu une telle demande
que nous devrons trouver un lieu plus grand pour l’an
prochain. « Cette année, nous aurions pu accueillir plus
de cinquante invités supplémentaires si ce n’avait été
de cette limite d’espace que nous avons connu. «C’est
un beau problème sur lequel nous nous attarderons dès
la semaine prochaine pour l’édition de l’an prochain»,
a déclaré, tout sourire, Élisabeth Lebeau, directrice
générale de l’ATSAQ.
Le Gala de l’ATSAQ met en lumière plus d’une
trentaine de récipiendaires dont ceux des dix prin-
cipales catégories. Voici, dans l’ordre de passage, les
distinctions remises et les récipiendaires récompensés
au cours de la soirée :
10 Juin 2011 ATSAQ
1
D’abord, le « Prix Évolution » récompensant la TSA
ayant accumulé le plus de crédits de formation continue
en 2010, fut remis à Mme Virginie Roger, TSA
certifiée œuvrant au Centre vétérinaire DMV. (IMG 2)
La récipiendaire de la catégorie « Meilleure TSA
milieu recherche » en 2010 est Mme Barbara Boily
des Laboratoires Charles River. Accompagnée de
Dorothy Rhau, conseillère en dotation et en
développement pour Charles River (IMG 3)
Dans la catégorie «Meilleure TSA, autre milieu relié
à la santé animale » la gagnante fut Mme Liette
Cormier de la SPA de l’Estrie, accompagnée de
Mélanie Pilon de Mondou Ltée. (IMG 4)
Le prix « Meilleure TSA oeuvrant dans un centre de
10 TSA ou plus » a été décerné à Mme Marie-Ève
Naud , TSA du Centre Vétérinaire Laval. (IMG 5)
La distinction de la catégorie « Meilleure TSA oeuvrant
dans un hôpital de moins de 10 TSA » a été remise à
Mme Andrea Bates, d’ANIMA+ (IMG 6)
M. Jacques Bouthillette, de chez Vétoquinol Canada,
a reçu le prix dans la catégorie « Meilleur TSA,
milieu industrie » pour 2010. (IMG 7)
La palme 2010 de la « Meilleure TSA Entrepreneure »
a été décernée à Mme Isabelle Rochon, TSA
propriétaire de l’entreprise « Pension La Flatouille»
et conceptrice du Aïkiou-Stimulo, accompagnée de
Mathieu Lavallée. (IMG 8)
La « TSA ayant le plus contribué à sa profession »
fut Mme Murielle St-Pierre, nommée entre autres
pour sa notable contribution depuis plus de trente-
cinq ans au département de la santé animale du Cégep
de La Pocatière, accompagnée de Dr Julien Dionne,
coordonnateur du programme. (IMG 9)
Une catégorie sur mesure permet à la communauté des
TSA de remercier un vétérinaire pour sa contribution ;
celle de « Médecin vétérinaire ayant le plus con-
tribué à la profession de TSA », et cette année, la
récipiendaire fut Dre Johanne Charron enseignante
au Collège Lionel-Groulx. (IMG 10)
2
1
6
7
8
3
4
5
ATSAQ Juin 2011 11
12 Juin 2011 ATSAQ
Comme chaque année, les collèges procèdent à la
nomination d’un étudiant récipiendaire parmi les
finissants de chacune des institutions.
Les « Prix d’Excellence »cette année:
Cégep de Sherbrooke : Mélanie Dubois-Laroche
(IMG 11), Cégep de St-Hyacinthe : Véronique
Desjardins (IMG 12, accompagnée de Dre Dominique
Poirier), Cégep Lionel-Groulx : Joanie Leclair (IMG
13), accompagnée de Dr Yovan Morin, coordonnateur),
Collège Vanier : Marie-Ève Giroux (IMG 14, accompagnée de
Dre Sara Varano), Collège Laflèche : Mariane Thifault
(IMG 15), Cégep de La Pocatière : Stéphanie Boilard
(absente), Cégep de St-Félicien : Cathy Bédard
(absente), Collège Boréal-Alfred : Nancy Drouin (IMG
16, accompagnée de Tania Laurin, coordonnatrice)
Une mention spéciale fut faite pour apprécier l’effort
et féliciter les nouveaux certifiés. 16 TSA se sont vus
salués pour l’année 2010 : Mylaine Beaulieu, Sandra
Bolduc, Claudine Bouthillier, Marie-Claude Couturier,
Isabelle Fournier, Melissa Hartman, Catherine
Laramée, Audrey Lemaire, Kassandra Maillet,
Cassandra Mofford, Virginie Plumier, Stéphanie
Provençal, Cindy Richer, Julie Robert, Estelle
Sénéchal et Lysanne Tonietto
Le « Prix Complicité » remis par le conseil
d’administration de l’ATSAQ, souligne la contribution
et le lien qui unit les techniciens à une entreprise du
milieu de la santé animale au Québec. L’entreprise
récipiendaire pour 2010 fut Vétoquinol Canada. M.
Alexandre Fournier, chef de produits pour petits ani-
maux, est accompagné de Danny Ménard et Élisabeth
Lebeau, président et directrice générale de l’ATSAQ.
(IMG 17)
Le « Prix Hommage » a été décerné par le conseil
d’administration à Mme Louise Lévesque, une TSA
de cœur qui pendant plus de vingt ans, dont
plusieurs à titre de présidente de l’association, a
veillé au développement et à la reconnaissance de la
profession des TSA. (IMG 18)
Les deux grandes distinctions de la soirée:Mme Geneviève Ricard, de la clinique vétérinaire de
Lachenaie. Originaire de Le Gardeur, une technicienne
d’exception qui se distingue pour son dynamisme et sa
persévérance a été reconnue par ses pairs; la « TSA de
l’année » (IMG 19)
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9
ATSAQ Juin 2011 13
Et la « TSA certifiée de l’année », la technicienne en
santé animale la plus accomplie. Elle détient une vision
professionnelle développée, démontre de la motivation,
contribue au rayonnement de la profession et est en
quête constante de dépassement de soi: Mme
Laurence Santerre-Bélec, du Centre vétérinaire
DMV, à Lachine. (IMG 20)
Des récipiendaires choyésChaque récipiendaire reçoit un trophée, une invitation
pour assister à l’évènement gracieusement ainsi qu’une
bourse de cent dollars. De plus, un clip, tourné sur son
lieu de travail en mars dernier, permet d’entendre et
de voir chaque candidat là où ils se distinguent. Une
véritable tournée du Québec à chaque édition!
Un évènement de marque pour saluer ceux qui se démarquentLe gala des prix reconnaissance de l’ATSAQ a été créé
pour mettre en lumière et apprécier les TSA qui se dis-
tinguent professionnellement à travers la province. Les
mises en candidature sont reçues en janvier. Un comité
Art
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19
de sélection analyse et procède aux nominations
annuellement. Les tournages pour les clips de
présentation du gala ont lieu en mars.
Mettez en nomination votre candidat favori ;
employé, collègue, collaborateur, ami.
Merci à M. Benoit Chabot, coordonnateur du
Gala et merci à M. Benoit Nantel, responsable
audio-visuel. Merci aux bénévoles et aux
membres du conseil d’administration pour
leur implication.
L’équipe du Gala des prix reconnaissance de
l’ATSAQ
L’ATSAQ tient à remercier chaleureusement les partenaires et collaborateurs de cette troisième édition :
Partenaires majeurs :
Partenaires présentateurs :
Partenaires :
Collaborateurs :
14 Juin 2011 ATSAQ
Détermination du phénotype comportemental
Le phénotype peut être considéré comme la
manifestation physique des gènes qui ont été activés,
ainsi que leur degré d’activation. D’un point de vue
technique, le phénotype est la totalité des traits et des
caractéristiques d’un individu. Comme je l’ai préal-
ablement mentionné, les facteurs environnementaux
jouent un rôle dans l’activation des gènes et le phéno-
type est alors considéré comme étant une indication
de l’interaction entre les gènes et le milieu. Prenons
par exemple, les gènes qui déterminent la taille d’une
personne. La possibilité qu’une personne atteigne sa
taille potentiellement maximale dépendra de facteurs
expérientiels comme la qualité du régime alimentaire
Phénotype et génotype : Quelle est la différence?Le génotype constitue le code génétique complet de
l’organisme. Lorsqu’un animal possède un gène en
particulier, ce dernier sera exprimé (aussi activé) ou
pas. De plus, le degré d’activation d’un gène peut avoir
une signification fonctionnelle au niveau comporte-
mental. Selon des observations récentes, il a été claire-
ment démontré qu’un bon nombre de gènes restent
silencieux dans l’attente d’éléments déclencheurs qui
les activeront. Il a aussi été démontré que parmi ces
éléments déclencheurs, nous comptons les facteurs
expérimentaux et environnementaux.
Le neurophénotypage permet de déterminer comment certains gènes soumis à des stress environnementaux, affectent le cerveau, le comportement et les fonctions cognitives. Comme une modification unique au code génétique peut provoquer une multitude de changements phénotypiques et comportementaux, il faut parfois recourir à plusieurs évaluations comportementales pour identifier avec justesse les effets de la génétique sur le comportement.
Par Ève-Marie Charbonneau, TSA Superviseur du Centre de Neurophénotypage et coordonnatrice de la plateforme de Neurophénotypage de l’Institut Douglas
ATSAQ Juin 2011 15
Form
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type
com
port
emen
tal
de la personne durant son développement, le niveau
de stress avec lequel un enfant a été élevé, etc. Cela
dit, les joueurs de basketball ne font pas que venir au
monde : même s’ils possèdent les gènes qui leur per-
mettent de mesurer 7 pieds, sans un environnement
propice à leur développement, ils risquent de ne
mesurer que 5 pieds.
Le phénotype ne se limite pas aux traits
physiques, il englobe également les «traits psy-
chologiques», comme l’intelligence, le profil émotion-
nel et la prédisposition à réagir d’une certaine manière
à une situation donnée. Ces traits apparaissent plus
tard et ils sont regroupés sous l’étiquette «phénotype
comportemental». Chez les rongeurs, les spécialistes
en comportement ont mis au point une série de tests
qui constituent la norme pour déterminer le phéno-
type comportemental provoqué par une modification
génétique. Voici une brève présentation de ces tests.
Tests courants pour déterminer les phénotypes comportementauxPrécisons d’abord que chaque test a été utilisé sur de
longues périodes. De plus, leur utilisation ne soulève
généralement pas de grandes questions éthiques. Cela dit,
tous les tests utilisés par le Centre de Neurophénotypage
de l’Institut Douglas sont faits selon les protocoles ap-
prouvés par le comité d’éthique animale de l’Université
McGill et conformément aux lignes directrices du Conseil
Canadien de la protection des animaux (CCPA).)
Labyrinthe en forme de plus surélevé
(Elevated plus maze )
C’est le test par excellence pour mesurer la peur et
l’anxiété chez les rongeurs. Le test crée un conflit
entre l’envie naturelle d’explorer du rongeur et sa peur
des espaces ouverts sans protection. Le test est très
sensible à l’utilisation d’anxiolytiques traditionnels
(benzodiazépine) et plus récents (à base de séro-
tonine). Le labyrinthe, en forme de « + », possède deux
corridors fermés et deux ouverts (sans murs). L’animal
est placé au cœur du labyrinthe et l’observateur note
la période totale de temps passé dans les corridors
ouverts et les corridors fermés. Nous pouvons conclure
que plus un animal est anxieux, moins il passera de
temps dans les corridors ouverts.
Labyrinthe aquatique
(The Morris Water Maze)
Le test est utilisé pour évaluer l’apprentissage et la
mémoire spatiale et il est très sensible aux manipula-
tions visant l’amélioration et la dépréciation de la
mémoire. Le rongeur est placé dans un bassin opaque
rempli d’eau dans lequel il doit trouver une plateforme
submergée. Pour y arriver, il doit apprendre à utiliser
des indices spatiaux dans la pièce (pour le rat) et sur
les murs de la piscine (pour la souris). Plus l’animal
prend de temps à trouver la plateforme, plus sa mé-
moire est affectée. Chaque animal effectue 3 ou 4 es-
sais par jour pendant 5 jours consécutifs. Un système
de repérage automatique enregistre la distance par-
courue par l’animal et le temps nécessaire pour trouver
la plateforme. Plus le temps d’exécution est long,
moins l’apprentissage est bon. Une fois l’apprentissage
évalué, le protocole peut être modifié de deux façons.
La premier consiste à retirer la plateforme et à laisser
l’animal explorer la piscine pour période précise. Ces
essais permettent de mesurer la mémoire référentielle
en analysant le temps passé près de l’endroit où était
la plateforme. Pour le deuxième protocole, la plate-
forme est remise en place et elle est rendue visible en
abaissant le niveau d’eau. Ce test permet d’observer si
un mauvais rendement peut être dû à une déficience
visuelle.
Activité locomotrice en champ ouvert
(Open field locomotor activity)
Ce test sert à évaluer l’activité et la motricité en
générale. Le test est également idéal pour l’évaluation
des médicaments (composés dopaminergiques) qui
agissent sur la production des substrats du système
nerveux central jouant un rôle dans les manifestations
motrices. L’animal est placé dans une boîte de plexiglas
pour permettre l’accoutumance. Une fois l’animal ac-
coutumé, son activité locomotrice est mesurée puis en-
registrée par un système informatique sous la forme de
signaux photoélectriques. Chaque boîte est munie de
rangées de rayons photoélectriques (rayons infrarouges)
situées à des hauteurs différentes. Un tel système
permet d’enregistrer les mouvements horizontaux et
verticaux, ainsi que les comportements stéréotypés, de
façon automatique.
1
2
3
1. Labyrinthe en forme de plus surélevé (Elevated plus maze)
2. Labyrinthe aquatique (The Morris water maze)
3. Activité locomotrice en champ ouvert (Open field locomotor activity)
16 Juin 2011 ATSAQ
Rotation sur un axe
(Rotarod)
Ce test sert généralement à évaluer la coordination
motrice et l’équilibre d’un rongeur. Pendant la période
d’entraînement, qui nécessite 3 essais, les animaux
sont placés sur une tige qui tourne à une vitesse
constante. Cette étape permet à l’animal d’assimiler la
tâche demandée. Lors du test, les animaux sont placés
sur la tige et la vitesse de rotation augmente graduel-
lement. Le temps au cours duquel l’animal demeure
sur la tige, soit jusqu’à ce qu’il tombe sur le plancher
de l’appareil, est noté. Plus l’animal reste longtemps
sur la tige ou plus la vitesse de rotation est grande,
meilleures sont la coordination et l’équilibre.
Test de la sensibilité thermique
(Thermal sensitivity test)
Ce test permet d’évaluer la sensibilité thermique en
phase aiguë de la surface plantaire de la patte arrière
d’un animal à la chaleur générée par un faisceau
lumineux de haute intensité. Il s’agit d’un test causant
une douleur aiguë sans dommage tissulaire. Ce test
est facile et rapide à effectuer et il peut être répété
plusieurs fois sur un même animal. Les animaux sont
placés dans une cage en plexiglas située sur une plate-
forme surélevée sous laquelle est placé un faisceau
lumineux. Les animaux doivent être familiarisés à la
cage en plexiglas avant de procéder au test. Le test
consiste à placer la source de chaleur sous le plancher
transparent directement sous une patte arrière de
l’animal. L’évaluateur éteint le faisceau lorsque
l’animal retire sa patte de la lumière. Le temps
écoulé avant que l’animal lève ou déplace sa patte
est pris en note.
Test de nage forcée
(Forced swim test)
Le test de nage forcée évalue la réaction à une situ-
ation désagréable et sans issue. L’animal est placé
dans un petit contenant d’eau et le temps de la-
tence et d’immobilité sont pris en note. Bien que
l’interprétation de l’immobilité reste floue, le test s’est
révélé très sensible aux composés pharmaceutiques
ayant des propriétés antidépressives. Cela dit, il s’agit
d’un test pratique, simple et fiable pouvant servir à
évaluer les nouveaux antidépresseurs. L’animal est
placé dans un cylindre de verre contenant de l’eau à
deux reprises (une séance avant le test et une pour
le test lui-même). Le pré-test permet de montrer à
l’animal qu’il est impossible de s’échapper du cylindre.
Le test est effectué le lendemain et le temps passé
à nager, grimper, plonger et rester immobile est pris
en note. Les composés antidépresseurs provoquent
généralement une diminution de la période au cours
de laquelle l’animal reste immobile.
Renforcement différentiel à haut débit
(Differential reinforcement of low rates task)
Ce test évalue l’impulsivité, soit la capacité d’un ani-
mal à contenir une réponse pendant une période pré-
définie dans le but d’obtenir une récompense. L’animal
est conditionné à être privé de nourriture pendant
23 heures chaque jour pendant plusieurs jours. Par la
suite, il est entraîné de façon à appuyer sur un levier
pour obtenir de la nourriture. Les intervalles entre les
fois où la pesée du levier est récompensée sont de plus
en plus long. Par exemple, une fois que l’animal a pesé
sur le levier et qu’il a été récompensé, il doit atten-
dre 30 secondes avant d’appuyer de nouveau et être
récompensé. Si l’animal appuie avant 30 secondes, le
compteur est remis à zéro et l’animal devra attendre
un autre intervalle de 30 secondes avant d’appuyer
une autre fois si il veut de la nourriture. Le paramètre
pris en note lors du test est le nombre de fois que
l’animal pèse sur le levier sans être récompensé.
Inhibition par pré-pulsation PPI
(Prepulse inhibition PPI)
Le PPI est le principal test servant à évaluer la
synchronisation sensorimotrice d’un mécanisme
pré-attentionnel qui correspond à la synchronisation
d’un sursaut à un stimulus fort et imprévu. Le PPI fait
référence à la perception d’un pré-stimulus de faible
intensité appelé pré-pulsation, qui survient avant un
1
2
3
1. Rotation sur un axe (Rotarod)
2. Test de la sensibilité thermique (Thermal sensitivity test)
3. Test de nage forcée (Forced swim test)
ATSAQ Juin 2011 17
Form
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stimulus acoustique fort qui fera sursauter l’animal
(stimulus de sursaut), ce qui atténuera la réponse sus-
citée par le stimulus de sursaut. Il est convenu que le
stimulus de pré-pulsation réduit l’ampleur du sursaut.
Chez l’humain, les troubles psychotiques, en particu-
lier la schizophrénie, affectent le PPI. Le PPI est évalué
dans des caissons à sursaut qui sont chacun constitués
d’un tube de plexiglas fixés à une base placée dans une
boîte éclairée, ventilée et munie d’un dispositif qui
atténue le bruit. Un haut parleur est placé au plafond
de la boîte et il émet à la fois un bruit de fond : le
pré-stimulus et le stimulus. Un piézomètre apposé à la
base transmet l’ampleur de la réaction de sursaut. Les
résultats obtenus par le stabilisateur sont corrigés et
enregistrés par un ordinateur. Lors de chaque essai, un
résultat moyen de 100 1-msec, débutant à l’émission
du stimulus, sert de mesure pour l’amplitude du
sursaut.
Les animaux sont placés dans des tubes en
plexiglas et après une période d’acclimatation, ils sont
exposés à une série de 37 essais. Les deux premiers
essais permettent de mesurer l’amplitude du sursaut
car il n’y a pas de pré-stimulus. Au cours des 35 essais
qui suivent, l’animal sera exposé à 10 essais de sursaut
et 5 essais pour chacun des 5 degrés de pré-pulsation.
ConclusionLa liste préalablement présentée n’est certes pas ex-
haustive, mais elle donne une idée des types de tests
pouvant être effectués pour évaluer les mécanismes
comportementaux. Il est aussi important de noter que
tous les tests présentés sont adaptables au modèle
utilisé et aussi à l’hypothèse à vérifier.
Pour obtenir un phénotypage qui est exact, il est
important d’avoir recours à une variété de tests qui
évaluent différents mécanismes comportementaux. Par
exemple, une mauvaise performance dans le laby-
rinthe aquatique peut bien sûr signifier un problème
d’apprentissage ou de mémoire spatiale, mais il ne
s’agit pas de la seule interprétation possible. Un mau-
vais résultat peut être causé par une difficulté à nager
ou par un grand stress quand l’animal est placé dans
1
2
1. Renforcement différentiel à haut débit (Differential reinforcement of low rates task)
2. Inhibition par pré-pulsation PPI (Prepulse Inhibition (PPI))
la piscine. C’est pourquoi il faut, pour différencier les
scénarios possibles, faire appel à des tests qui évaluent
les fonctions motrices et la sensibilité au stress. Si les
résultats sont «normaux», un processus d’exclusion
permettra de conclure que le mauvais résultat dans le
labyrinthe est un signe de trouble d’apprentissage ou
de mémoire.
Pour de plus amples renseignements ou pour faire une
demande de service, veuillez visiter le :
http://www.douglasrecherche.qc.ca/pages/
view?section_id=132
18 Juin 2011 ATSAQ
La zoothérapie prend de plus en plus de place dans notre société. Les gens re-connaissent de plus en plus le pouvoir que les animaux peuvent avoir sur notre bien-être. Ils aspirent de plus en plus à une vie saine et équilibrée! Dans le livre La zoothérapie: Nouvelles avancées, on nous présente des projets de grande envergure qui ont connu le jour dans le monde de la zoothérapie pour des établissements tels que des centres hospitaliers.
La zoothérapie: Nouvelles avancées
On nous explique le processus afin de s’assurer du
bien-être des animaux zoothérapeutes ainsi que celui
des patients. Les auteurs Georges-Henri Arenstein et
Jean Lessard, nous proposent des projets qui ont vu le
jour au Québec, au Canada mais également à l’étranger
comme en Belgique, France ou Mexique. Ce livre est
un excellent complément au premier Zoothérapie:
une thérapie hors du commun. Il nous permet d’aller
de l’avant et de connaître un peu plus ce qui se passe
dans ce domaine au niveau des thérapies disponibles.
C’est une bonne référence pour les techniciens (nes)
qui s’intéressent à cet aspect de notre métier. Voici
donc un résumé de cet ouvrage.
« Magie d’un rêve »Depuis 10 ans, le Centre Mère-Enfant du Centre hos-
pitalier de l’Université de Québec (CHUQ) offre une
merveilleuse expérience aux jeunes enfants cancéreux.
Ce projet unique en Amérique permet à l’enfant de
passer une journée complète avec un animal de son
choix parmi les animaux disponibles au service de
zoothérapie. Nous sommes tous au courant qu’un
cancer ou une maladie grave va amener le patient
à s’isoler. La zoothérapie va donc aider les patients
à soulager leur anxiété face à la maladie ainsi que
diminuer la solitude qui touche le patient. Seulement
le fait de parler et voir l’animal aura de très grands
bénéfices pour le patient. L’animal permet même de
surmonter une dépression, d’accepter l’hospitalisation
et faciliter les traitements. Cela permet également aux
membres de la famille de détourner l’attention de la
maladie de l’enfant. Comme les traitements contre le
cancer sont souvent agressifs et diminuent par le fait
même le système immunitaire des patients, une salle
de zoothérapie a été aménagée spécialement pour ce
programme. De plus, les animaux sont soumis à des
examens très strictes et complets (analyse sanguine,
des selles, vaccination complète, culture de la gorge,
traitement contre parasites externes et internes, et
bien plus). L’entourage (personnel, famille, patient)
Par Tania Pando Caron, TSA certifiée
ATSAQ Juin 2011 19
La zoothérapie: Nouvelles avancées
doit également subir un protocole immuno-allergique
qui vise à s’assurer que chaque personne en contact
avec les animaux n’y soit pas allergique.
Les chiens doivent subir un protocole d’éducation
très sévère. Ils sont soumis à divers tests qui per-
mettront aux spécialistes en comportement canin de
bien évaluer les futurs candidats pour la zoothérapie.
À ses tous débuts, le programme ne contenait que des
chiens des grandes races, car les chiens qui se clas-
saient aux tests étaient seulement des golden retriever,
des labradors et des caniches royaux. Pour contourner
le problème, le programme «Magie d’un rêve» a
décidé d’élever ses propres chiens selon des critères
prédéterminés et des règles strictes. Après plusieurs
démarches, c’est le Coton de Tuléar qui gagna!
« Thérapie facilité par le cheval »Le cheval fait partie intégrante de nos vies depuis belle
lurette. John Trotwood Moore (Vavra) a dit : « Partout
où l’homme a laissé l’empreinte de son pied dans sa
longue ascension de la barbarie à la civilisation, nous
trouvons celle d’un sabot de cheval à ses côtés. » Peu
importe ce que nous faisons, le cheval fait partie de
plusieurs de nos sphères d’activités tel que manger, le
transport, labourer, dans les compétitions ou la guerre.
Aujourd’hui, nous l’utilisons dans le domaine de la
psychologie et de la médecine.
Dans le domaine de la zoothérapie, le cheval
sera utilisé afin d’accompagner son cavalier dans ses
démarches afin de s’approprier une certaine sensibilité
au niveau des sens et des mouvements. La thérapie
permettra au patient de créer des liens émotifs avec
les gens ou ce qui l’entoure. La thérapie par le cheval
permet également de se familiariser avec ses peurs,
voire même éliminer celles-ci. Une psychothérapie
complémentée par une thérapie facilitée du cheval
permettra au patient de se libérer de ses peurs. Dans la
thérapie, le cheval permet de faire resurgir les douleurs
ou les peurs les mieux enfouies car le contact intime
que le cavalier a avec son cheval renvoi à soi-même. La
sensibilité y a toute sa place.
Le programme s’adresse principalement aux
enfants ayant des difficultés d’apprentissage scolaire
pouvant amener un retard voire même l’arrêt complet
de l’apprentissage ou du développement. Pour les
adultes, tout dépend de leur histoire. Les principales
raisons seront l’isolement, l’abandon, la révolte,
l’insécurité, le rejet ou la surprotection. Les personnes
violentées, toxicomanes et alcooliques peuvent aussi
avoir recours à ce genre de thérapie.
Le cheval agira selon les agissements du patient.
Leurs réactions seront intimement liées l’une à l’autre.
Le cheval aura donc un effet miroir sur le patient, qui
renverra un reflet de lui-même.
La thérapie sera faite en cinq temps. Le premier sera entre
autre le contact avec l’endroit, avoir une connaissance
de base du cheval afin de favoriser et faciliter
les premiers contacts. Dans un deuxièmetemps,
ce sera la rencontre avec le « thérapeute équin ». Il
apprendra, avec un contact direct, à décoder les
indices comportementaux de celui-ci. De la troisième
à la cinquième rencontre, le patient prendra soin de
son compagnon thérapeutique. Il fera le pansage,
le curetage des sabots et bien plus. Il est également
possible pour le patient de faire une thérapie qu’on
appelle de troupeau. Elle permettra de retrouver une
certaine sociabilité et vie en communauté. La thérapie
facilitée par le cheval permet de retrouver une vie et
d’approfondir celle-ci afin de mieux vivre sa vie.
Les autres projets de zoothérapieNous nous sommes attardés principalement sur deux
des projets présentés dans cet ouvrage, soit « Magie
d’un rêve » et « Thérapie facilitée par le cheval ». Voici
donc les autres projets dans une description plus
sommaire. La lecture des divers projets relatés dans
l’ouvrage vous permettra de voir l’avancée que nous
avons dans ce domaine.
Au Québec, il existe plusieurs autres projets
magnifiques dans le domaine de la zoothérapie. Il
suffit simplement de penser au projet TAPA à l’Hôpital
Rivière-des-Prairies. Le troisième chapitre touchera
ce projet qui prit forme il y a une quinzaine d’années.
Il nous montrera l’évolution de ces années et de la
thérapie assistée par les animaux, principalement par
le chien. Ce projet vise principalement les jeunes ou
adolescents ayant des problèmes de santé mentale
ou des enfants et adultes ayant des pathologies
psychiatriques ou de déficience intellectuelle ou
comportementale.
La plupart des projets sont pour les enfants ou
les adultes ayant besoin d’une hospitalisation plus
ou moins longue, mais qu’en est-il des personnes
présentes aux soins palliatifs? Nous sommes telle-
ment centrés sur la maladie et la courte durée de vie
Art
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22 Juin 2011 ATSAQ
des gens en soins palliatifs, que nous oublions qu’eux
aussi peuvent avoir besoin de zoothérapie. Le simple
contact avec un animal peut apaiser leurs souffran-
ces et améliorer leur bien-être. C’est dans la région
d’Ottawa que les soins continus Bruyère (seule unité
universitaire de soins palliatifs dans cette région) a
mis sur pied un projet qui a pour but de soulager la
douleur des gens hospitalisés dans les unités de soins
palliatifs et ainsi améliorer leur qualité de vie. Les
patients ayant recours à ce programme de zoothérapie
pourront choisir entre deux programmes, soit la ges-
tion de la douleur et des symptômes ou les soins de
fin de vie. Les patients seront sollicités au niveau de
leur souffrance physique, psychosociale et spirituelle.
Ainsi la zoothérapie jouera un rôle essentiel dans le
cheminement. Le quatrième chapitre portera donc sur
les principaux buts et les diverses activités proposées
par le programme de zoothérapie en soins palliatifs.
Nous le savons tous, notre société est de plus
en plus vieillissante. Le nombre de personnes âgées
augmente sans cesse. Il est donc important que nos
soins s’adaptent à cette nouvelle réalité de la santé. Au
Québec, il y a un programme qui a vu le jour pour les
personnes âgées souffrant de démence dégénérative
ou non-dégénérative (Alzheimer, maladie de Korsakov,
accident cérébro-vasculaire, etc.). Grâce à des CHSLD
(centre d’hébergement et de soins de longue durée),
entre autre dans la ville de Québec, nous pouvons re-
trouver quelques endroits offrant des services de zoo-
thérapie dans ces centres. Le sixième chapitre abordera
le sujet et nous expliquera qu’est-ce que la démence et
nous expliquera les différents types de démences que
nous pouvons rencontrer chez nos personnes âgées
ainsi que les bienfaits de la zoothérapie dans leurs vies.
Plusieurs autres projets existent, ce sera à vous
de les découvrir au fil de votre lecture de cet ouvrage.
Il est intéressant de voir les différences ethniques. En
Belgique, le terme zoothérapie n’est pas utilisé.
Nous parlons plutôt d’ « Activité assistée par l’animal ».
On n’emploi pas le terme « thérapie » car ce terme se
réfère à un thérapeute reconnu légalement. Ce qui
n’est pas le cas de l’animal dans la zoothérapie. Mais
il existe tout de même des programmes dans les
hôpitaux belges tel que « Un chien pour un sourire ».
Malheureusement, les projets sont restreints et très
minimaux. La peur des risques liés aux conditions
d’hygiène et d’accident font que les projets ne sont
pas exploités à leur maximum. Dr Joël Dehasse nous
explique la situation en Belgique face à la zoothérapie.
C’est à Xalapa dans l’état de Veracruz au Mexique
que le projet d’assistance par animaux pour un centre
de service du développement socio-affectif chez des
enfants carencés a vu le jour. Mme Liliana Barrientos
Lucero, professeure en éducation spécialisée, explique
tout au long du chapitre consacré à ce projet, les
répercussions que les animaux peuvent avoir sur nous,
être humain. Lisa, une jeune fille de 11 ans a été leur
sujet d’étude afin de voir les bienfaits que l’animal
avait sur cette jeune fille souffrant de troubles au
niveau socio-affectif et ayant de la difficulté à établir
des interactions sociales. Le projet est très complet et
bien expliqué tout le long du chapitre.
En conclusion, il est juste de dire que l’animal est utili-
sé dans diverses sphères de notre monde. Un contact
direct avec les animaux permet de faire un énorme
travail sur soi-même pour certaines personnes. La zoo-
thérapie a une grande place de nos jours. Elle permet à
des gens hospitalisés en soins palliatifs ou non d’avoir
une meilleure qualité de vie. Pour d’autres personnes,
la zoothérapie permettra de reprendre leur vie en main
et de travailler sur leur confiance en soi, de prendre de
l’assurance et de créer des relations sociales. Ces gens
peuvent donc bénéficier d’une plus grande exposition
avec la population et enfin sortir de leur isolation.
Ce livre nous permet d’avoir une vision élargie de ce
que la zoothérapie amène dans notre existence. Les
auteurs ont su nous présenter divers projets tous aussi
intéressants les uns que les autres. Cet ouvrage doit
sans aucun doute être lu par tout TSA, il donne une
bonne vision d’ensemble.
Il existe plusieurs domaines où les animaux sont
exploités et le domaine médical détient possiblement
la palme d’or. Personnellement, je crois que c’est dans
la zoothérapie que nous utilisons le mieux les ani-
maux, c’est un lien de respect mutuel qui se crée entre
l’animal et le patient. Nous avons tant à apprendre de
ces êtres vivants. Ils nous font tant grandir et évoluer
seulement en étant à nos côtés.
Je souhaite remercier M. Georges-Henri Arenstein
pour sa grande disponibilité et générosité.
ATSAQ Juin 2011 23
Fournissez de l’eau fraîche et propre à volonté
• Toujoursessentielle,l’eauàvolontéestvitaledanslespériodesdetempschaudethumide.• Incitezlesanimauxàboireenleurservantdel’eaufraîcheofferteàl’aided’unéquipementpropre.Lesanimaux
quisouffrentdelachaleurpeuventparadoxalementnepasboiresuffisamment.• Vérifiezlebonfonctionnementdesabreuvoirsautomatiques.
Rafraîchissez les animaux
Pour les animaux qui sont à l’extérieur :
• Assurez-vousqu’ilyaunezoneombragéeaccessibleenmêmetempspourtouslesanimauxquisontàl’extérieur.• Envoyezlesanimauxaupâturagesurtoutlesoiroutôtlematin.• Voyezàaménagerunabripouvanttenirlieuàlafoisdezoneombragéeetd’espacedeprotectioncontreles
intempéries(pluiesimportantes,vents,orages).
Pour les animaux qui se trouvent à l’intérieur :
• Accentuezlaventilationenaugmentantledébitdesventilateurs,enajoutantdesappareilsportatifs,etc.• Arrosezfréquemmentlesanimaux,idéalementparvaporisation,avecdel’eaufraîche,maispastropfroide.• Limitez,lorsquec’estpossible,ladensitéanimale.
Vous avez chaud ? Vos animaux aussi !Voici sept recommandations à suivre en période de canicule
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24 Juin 2011 ATSAQ
765
4
3 Adaptez l’alimentation
Nourrissezlesanimauxlesoiretfournissezdesalimentsmoinscaloriquesqu’àl’habitude,enlimitantlesgrainsparexemple,afinderéduirel’apportdechaleurquereprésenteladigestion.Consultezvotremédecinvétérinaire,votreagronomeouvotrenutritionnistepourobtenirdesconseilsàcesujet.
Modérez vos transports !
Nelaissezjamaisunanimaldansunvéhiculeauxfenêtresferméesouentrouvertes.Uncoupdechaleurentraînantlamortpeutsurvenirtrèsrapidement.
Différez le transport si possible. Si celui-ci demeure nécessaire :
• Coordonnezdefaçonétroitelalivraisondesanimaux,afinderéduireauminimumletempsdetransportetd’attente.• Planifiezlesdéplacementsafind’éviterleszonesdecirculationdense.• Privilégiezlechargementetledébarquementdesanimauxlematinoulesoir.• Diminuezladensitédechargement(de15à25%généralement).• Lorsquevousenavezlapossibilité,aspergezlesanimauxavantledépart,envaporisantdel’eaupourlesrafraîchir
ettoutjustehumidifierlalitière.Éviteztoutefoislesexcèsd’eauquirendraientlesplanchersglissants.• Ouvrezaumaximumlesentréesd’air.Encoremieux,assurez-vousd’avoiruneventilationmécaniquedanslecamion
etmêmeunsystèmedevaporisationpourlesanimaux.Lamiseenplaced’unmécanismed’abreuvementpouvantêtreraccordéàunesourced’eaupotableestégalementuneoptionàenvisager.
• Faitesroulerlevéhicule.Évitezlesarrêts.Siceux-cisontinévitables,negarezpaslevéhiculeenpleinsoleil.Pré-voyezunesourcesupplémentairedeventilation.
• Assurez-vousd’avoirenmainunpland’urgenceencasdebrismécaniqueoupourtouteautresituationimprévue.• Suivezlesplansétablispourlessituationsd’attenteprolongéedansleslieuxdedébarquementtelsquelesabattoirs.
Limitez à l’essentiel l’exercice et les manipulations
Reportezl’exerciceoulesmanipulationsdesanimauxlorsquecelaestpossible.Sinon,faitesboirefréquemmentlesanimauxetréduisezlestressassociéàcesactivités.
Accordez encore plus d’attention à la salubrité de l’environnement
Nettoyezplusfréquemmentpourcontenirledéveloppementdesmicrobes.Cesdernierssemultiplientrapidementàlachaleuretàl’humidité.
Ouvrez l’œil pour déceler les problèmes de santé
Partempschaud,humideetensoleillé,lesanimauxsontplussujetsàsouffrirdecoupsdesoleil,decoupsdechaleuretd’autresproblèmesdesanté.Certainssontplusvulnérables(animauxjeunesouâgés,animauxgestantsouayantmisbas).Lesvaches,notamment,aurontplustendanceàavoirdesmammitesaiguësoudesproblèmesmétaboliquestelsquel’acidoseruminale.
ATSAQ Juin 2011 25
Voici quelques indices à surveiller pour détecter les coups de chaleur :
Au début
• Respirationrapide(halètement),superficielle,difficile;boucheouverte;• Sudationabondante;• Températureducorpstrèschaude;• Parfois,desvomissementsoudeladiarrhée;• Parfois,destremblementsmusculaires.
Par la suite
• Animauxléthargiques,semblantivres,endormisouabsents;• Animauxcouchéssurlecôté,semblantparfoispédaler;• Animauxinconscients.
Comment agir dans les cas de coup de chaleur :
Diminuezlatempératureducorps,maisenévitantl’eauglacéeafindenepascréerunchocthermiquetropimportant.
• Mettezl’animaldansunendroitfrais,àl’ombre,àl’écartdesautresanimaux,dansunendroittranquille.• Rafraîchissezgraduellementl’animalenorientantunventilateursurlui,enlevaporisantd’eautièdeouenle
mouillantautrement;appliquezcettemesurependantaumoins20à30minutes.• Communiquezrapidementavecvotremédecinvétérinaire,enparticulierpourlesanimauxtrèsaffaiblisoudont
lessignesderétablissementsontpeuapparents.Desdommagesauxorganesinternessontpossibles.• Laissezl’animalsereposerquelquesheures.
Prenez soin de vous-même !Vosanimauxcomptentsurvous!
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26 Juin 2011 ATSAQ
Depuis quelques temps, l’ATSAQ reçoit un nombre surprenant d’appels par semaine de personnes voulant s’informer à propos des « actes qui, parmi ceux constituant l’exercice de la médecine vétérinaire, peuvent être posés par des classes de personnes autres que des médecins vétérinaires ».
Les actes délégués
Pourquoi? On estime que moins de 30% des vétérinaires les utilise de façon optimale. Malheureusement, le texte paru le 7 août 2007, dans la Gazette Officielle du Qué-bec (publication où le gouvernement officialise les lois et règlements) laisse encore certaines interrogations.
Voici donc, en questions-réponses, quelques explica-tions et une revue du dit décret à la loi vétérinaire.
Quand? Avant l’automne 2007, les vétérinaires en droit de pratiquer au Québec étaient les seuls à pouvoir poser des actes médicaux sur les animaux. Dans les faits, il arrivait souvent que certaines tâches soient effectuées par leurs collègues et assistants, ces derniers étant parfois des TSA diplômés, parfois des personnes non-diplômées, un membre de la famille, une réception-niste, un vétérinaire immigrant sans droit de pratique au Québec, des étudiants, etc.
Pourquoi fallait-il un changement? Afin de protéger le public et assurer à leurs animaux les meilleurs soins. En effet, les actes réservent le
droit de poser certaines actions à trois groupes déter-minés par la loi, soit :1. les techniciens en santé animale diplômés2. les étudiants vétérinaires3. les candidats à la profession.
Ces trois catégories ont été reconnues comme ayant les connaissances et les compétences pour être en mesure d’offrir ses soins à un niveau de qualité attendu. En plus des bénéfices pour la population, cette situation crée une hausse de la demande pour un TSA diplômé, ce qui risque grandement d’entrainer une meilleure reconnaissance et une amélioration des con-ditions de travail pour cette main-d’œuvre qualifiée.
Pourquoi fallait-il un changement?Conformément au code des professions et à la loi sur les médecins vétérinaires, les actes qui font partie de l’exercice de la médecine vétérinaire et qui peuvent être délégués, donc posés par les TSA sont :
• Effectuer des prélèvements.• Recueillir des données physiologiques• Traiter des affections médicales en faisant usage de procédés mécaniques, chimiques, physiques, biologiques ou radiothérapiques.
Par Laurence Santerre, TSA certifiée, Agente relations publiques ATSAQ
ATSAQ Juin 2011 27
Ces actes doivent être pratiqués en agissant sous la supervision du médecin vétérinaire responsable de la façon suivante :
• sous supervision immédiate• conformément à ses directives• selon le cas, conformément à l’ordonnance qu’il a émise
Des exemples : prendre des données physiologiques (TPR, muqueuses, auscultation, etc.). Les ponctions veineuses, la pose de cathéter et la prise de clichés radiographiques sont aussi quelques bons exemples de ce qui peut être délégué.
Sous quelles conditions? Deux conditions prédominent : Premièrement, les vétérinaires ne sont pas tenus de faire pratiquer ces actes par leurs employés. En effet, chaque vétérinaire décide (selon son jugement) si oui ou non les TSAs qu’il supervise sont autorisés à pratiquer ces procé-dures. Dans les faits, ces actes appartiennent toujours aux vétérinaires; ce que le règlement prescrit c’est à qui ils peuvent les déléguer. La deuxième condition est que ces actes doivent être faits sous la supervision du vétérinaire respon-sable ou selon le cas, conformément à l’ordonnance qu’il a émise. Si une marche à suivre a déjà été discutée et convenue pour un cas précis, par exemple, un TSA pourrait administrer de l’oxygène et poser un cathéter intraveineux sur un animal présenté en urgence et ce, avant l’arrivée du vétérinaire sur les lieux. Dans le même ordre d’idées, il est aussi possible aux TSAs d’effectuer des manœuvres sur un patient après avoir reçu le plan de traitements par téléphone. En fait, les techniciens ne peuvent simplement pas décider d’administrer un traitement sans qu’il s’agisse d’une démarche préétablie ou prescrite par le vétéri-naire.
Quels actes ne sont pas des actes « déléguables »? Tout se définissant par son contraire, voici ce que les techniciens en santé animale ne peuvent pas faire :
• Mener des consultations médicales• Faire des examens pathologiques d’animaux• Établir des diagnostics• Pratiquer des interventions chirurgicales• Prescrire des médicaments• Approuver ou condamner les viandes d’animaux domestiques pour fin de consommation
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Tous ces actes doivent être obligatoirement faits par un médecin vétérinaire diplômé et possédant un droit de pratique au Québec émis par l’OMVQ.
Comment ce règlement est-il vérifié et appliqué? Par les inspections professionnelles effectuées auprès des médecins vétérinaires et par les plaintes formulées auprès du syndic de l’OMVQ. Une plainte peut être formulée par quiconque se sent lésé en vertu de la loi, incluant les clients, les TSA, les citoyens, etc.
Les vétérinaires ont, dans leur code de déontologie, l’obligation de dénoncer tous vétérinaires qui ne respectent pas les règlements sur les actes délégués. Les dérogations à ces lois (code des professions, loi sur les médecins vétérinaires) doivent être signalées au syndic de l’OMVQ et c’est à ces derniers que revient la responsabilité de faire le suivi des plaintes.
En terminant, n’hésitez pas à vous référer à votre association professionnelle pour toutes questions ou pour de plus amples informations.
28 Juin 2011 ATSAQ
La récolte d’échantillons sanguins, en vue d’obtenir un diagnostic, peut être tout un défi chez les mammifères exotiques de compagnie, surtout chez les plus petites es-pèces. Avec la technologie moderne, il est facile d’obtenir des résultats utiles avec de très petits échantillons, mais ceux-ci doivent rencontrer les standards de haute qualité et requièrent un volume minimum de sang.
Ponction veineuse chez les petits mammifèresexotiques de compagnie
Les conseils pour améliorer la qualité des échantillons
sont les suivants :
1. Utiliser l’héparine pour réduire la formation
d’agrégats de fibrine. 2. Utiliser de petites seringues et
aiguilles pour prévenir le collapse des petits vaisseaux
sanguins. 3. Utiliser une succion modérée durant la
prise de sang pour éviter l’hémolyse de l’échantillon.
Le volume de sang qui peut être pris est limité par la
grosseur du patient. La règle veut qu’un maximum
de 10% du volume sanguin total peut être récolté.
Ce volume varie bien sûr d’une espèce à l’autre, mais
peut généralement être estimé comme étant de 6% à
8% du poids de l’animal. Par exemple, un hamster de
100g a un volume sanguin approximatif de 6 à 8mL,
donc le volume maximum à prendre lors de la prise de
sang serait de 0.8mL. L’état du patient ainsi que votre
propre jugement seront à prendre en considération
lors de l’évaluation du volume sanguin à prélever.
Analyse de petits volumes sanguinsLes échantillons peuvent être analysés sur place avec
l’équipement adéquat ou envoyés en laboratoires
externes expérimentés dans les analyses sanguines
de ces espèces. Le système d’analyse maison Abaxis
permet de faire un profil biochimique avec seulement
0.15mL de sang entier hépariné de haute qualité. Les
laboratoires externes peuvent souvent faire l’analyse
sur de plus petits échantillons en utilisant des tech-
niques de dilution. Il est conseillé de contacter une
personne ressource au laboratoire externe choisi avant
tout envoi de très petits volumes afin d’avoir des
instructions à ce sujet. Plusieurs laboratoires fournissent
de plus petits tubes avec gel séparateur plasma/sérum
pour les plus petits échantillons.
Lorsque le volume de l’échantillon ne permet
pas de faire une hématologie ou biochimie complète,
il est possible de faire l’hématologie manuellement à
l’aide d’une seule goutte de sang récolté dans un tube
à hématocrite pré-hépariné. Les informations pouvant
être obtenues par cette méthode manuelle incluent
l’hématocrite, les protéines totales, un comptage et
différentiel de globules blancs et une analyse des
caractéristiques morphologiques des globules rouges
et blancs. On peut aussi obtenir une formule sanguine
complète en utilisant un hémocytomètre (Figure 1).
Afin de prévenir les artéfacts sur le frottis sanguin, il
faut toujours garder en tête que ceux-ci devraient tou-
jours être faits immédiatement après la prise de sang
lorsque des échantillons héparinés sont utilisés.
Le prélèvement sanguin chez ces petits mam-
mifères nécessite de la pratique. Le choix du site
de ponction dépend de l’espèce, de la condition du
patient et des préférences du vétérinaire. Les lignes
directrices suivantes sont basées sur les expériences
et préférences personnelles de l’auteur. Certaines
techniques ou sites de prélèvement différents de ceux
mentionnés dans cet article sont parfois utilisés. La
procédure jugée « correcte » est celle où des résultats
valables sont obtenus tout en maximisant la sécurité
du patient.
Les risques de la prise de sangLa ponction veineuse implique différents degrés de
risque chez les animaux exotiques, incluant des bles-
sures ou même la mort suite à la contention ou à la
Par Angela M. Lennox, DVM, Diplomate ABVP (Avian)Traduit par Vanessa Turcot-Lamarche, TSA
ATSAQ Juin 2011 29
Tableau 1 : Dosages recommandés pour la sédation et l’anesthésie des petits mammifères exotiques
Médicament Dosage Commentaires
Midazolam
(sédation, préanesthésique)0.25 mg/kg IM
Procure une excellente relaxation pour les prises de sang ou pour une
induction moins stressante avec des agents volatils.
Medetomidine/ketamine
(sédation, préanesthésique)
M: 0.1 μg/kg
K: 2 mg/kg
Sédation rapide souvent adéquate pour de brèves procédures mineures,
pourrait nécessiter de l’Isoflurane supplémentaire. Renverser les effets
avec l’atipamézole à la fin de la procédure. La dose d’atipamézole
recommandée est de 5 fois la dose (et non le volume) de médétomidine.
Etomidate
(induction anesthésique) 1 mg/kg IV
Exceptionnellement sécuritaire, mais doit être donné intraveineux.
Les effets sont de très courte durée quand utilisé seul. À utiliser après
l’administration de midazolam pour réduire les tremblements. Le coût
du médicament est relativement élevé.
IsofluraneSouvent utilisé comme agent anesthésique unique. L’induction pourrait
être moins stressante avec une prémédication (midazolam).
SevofluraneLa plupart des rapports de cas indiquent que cet agent n’est pas
extrêmement supérieur à l’Isoflurane et il est considérablement plus cher.
procédure. Le prélèvement sanguin en soit comporte
des risques tels que la lacération du vaisseau sanguin
suivie d’une hémorragie, des dommages aux tis-
sus mous adjacents, une infection de la veine ou de
l’hypotension engendrée par la baisse subite du volume
sanguin de l’animal. Une évaluation minutieuse du
patient, une bonne technique et des méthodes ap-
propriées de contention minimisent de beaucoup
les risques associés à la prise de sang. Les praticiens
expérimentés en médecine des animaux exotiques
ne dénotent pas plus de complications associées à la
ponction veineuse qu’en médecine générale chez les
chiens et chats.
La contentionLa contention est relativement aisée chez les plus
grosses espèces comme les furets et les lapins, mais
devient plus difficile chez les plus petites espèces.
La méthode de contention dépend souvent du site
de ponction choisi. Dans certains cas, une sédation
ou une anesthésie générale est appropriée et même
nécessaire, particulièrement lors de prélèvement dans
la veine cave chez une autre espèce que le furet.
Par expérience personnelle, la plupart des furets
peuvent être contentionnés sécuritairement pour le
prélèvement sanguin en étirant le corps, en tenant
fermement la peau du cou ou encore en les enroulant
dans une serviette tout en laissant la tête, le cou et les
pattes avant exposées (Figure 2). Toutefois, certains
furets ne tolèreront pas ces formes de contention.
Les lapins sont sujets à se blesser eux-mêmes.
Des luxations et subluxations vertébrales causées par
la propulsion puissante des pattes arrières lorsqu’ils
se débattent peuvent survenir lors de la manipulation.
Une contention adéquate minimise ces risques de
blessures. Je préfère utiliser la méthode du « burrito »
(lapin enroulé dans une serviette), qui laisse la tête
ou la portion caudale du lapin exposée, selon le site de
prélèvement désiré (Figure 3).
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30 Juin 2011 ATSAQ
Les cochons d’Inde ou plus gros rongeurs peuvent
souvent être contentionnés en les maintenant sécuri-
tairement autour des épaules et du thorax (Figure 4)
ou en les enroulant dans une serviette. La contention
pour les prélèvements sanguins d’espèces plus petites
que le cochon d’Inde est extrêmement difficile.
Sédation/AnesthésieChez les individus où la contention pour le prélève-
ment sanguin est difficile ou risquée, ou lors de lutte
excessive avec ceux-ci, la sédation et/ou l’anesthésie
devraient être considérées. Les risques de la séda-
tion ou de l’anesthésie devraient être évalués, à
savoir si les risques engendrés par la poursuite de
l’investigation en valent vraiment la peine. Un bon
nombre de protocoles anesthésiques ou sédatifs
peuvent être considérés et la méthode choisie devrait
être déterminée selon plusieurs facteurs, incluant la
condition générale du patient. Les méthodes utilisées
incluent la simple sédation et l’anesthésie avec des
agents volatils et/ou injectables (Tableau 1).
Sites de prélèvements sanguinsLe choix du site de prélèvement est basé sur l’expérience
et la préférence du praticien. Mes préférences sont énu-
mérées dans le tableau 2. Les facteurs limitants sont bien
sûr la taille du patient et son comportement, à voir s’il est
facilement manipulable pour les contentions ou non.
Tableau 2 : Sites de prélèvements sanguins suggérés chez les différents mammifères exotiques*
Espèce Méthode Commentaires
FuretVeine cave crâniale
Approche facile et sécuritaire même avec une contention
manuelle grâce à l’anatomie particulière du furet.
Jugulaire, Veine de la queue
Lapin
Artère centrale ou artères
marginales de l’oreilleRisque de dommage aux vaisseaux.
Veine saphène Contention relativement facile.
Veine fémorale Contention relativement facile.
Veine cave crânialeContention manuelle extrêmement stressante et non
recommandée.
Veine céphaliqueLa grosseur de la veine ne permet pas une collecte de sang
adéquate.
Cochon
d’Inde
Veine saphèneLe rasage aide à la visualisation. Contention relativement
facile.
Veine cave crânialeContention manuelle extrêmement stressante et non
recommandée.
Veine céphaliqueLa grosseur de la veine ne permet pas une collecte de sang
adéquate.
Rongeurs
Veine cave crâniale
Veine saphène
Veine tarsale
Veine latérale de la queue
Contention manuelle pour la prise de sang extrêmement
difficile causée par la très petite taille de ces patients.
Hérisson,
phalanger
volant
Veine cave crânialeContention manuelle impossible sauf pour les patients
extrêmement sédationnés.
*Sites de prélèvement fournis en ordre de préférence de l’auteure pour chaque espèce
2
1
3
4
ATSAQ Juin 2011 31
Veine saphèneCochon d’Inde (A), Lapin (B). Le vaisseau est plus proéminent juste dorsalement au tarse et est plus facilement visible après le rasage.
Veine cave crânialeCochon d’Inde (D), Hamster (E) et Souris de 12 g (F). Notez que l’emplacement et l’angle de l’aiguille varie légèrement d’une espèce à l’autre
Veine fémoraleLapin (C)
A
D
B
E
C
F
Prélèvement sanguin dans la veine caveCeux qui pratiquent chez les animaux exotiques utilisent depuis des
années la veine cave comme site de prélèvement, celui-ci étant efficace
et sécuritaire. Une compréhension minutieuse de la relation anatomique
entre le vaisseau et le cœur, ainsi que la connaissance des points de
repère externes réduit énormément les risques. Chez les furets, la veine
cave est extrêmement longue, car le cœur est très caudal dans la cavité
thoracique. La veine cave est entourée et protégée par du gras et est
accessible en piquant sous le manubrium. L’aiguille ne doit être insérée
que superficiellement pour éviter les risques de perforation accidentelle
du cœur (Figure 5).
Chez les autres espèces, la veine cave est plus courte et la distance
entre la partie accessible du vaisseau et le cœur diminue progressive-
ment selon la grosseur du patient. L’utilisation de courtes et petites ai-
guilles (½‘’et 5/8’’) réduit les risques. Chez le cochon d’Inde ou espèces
de taille supérieure, l’aiguille est trop courte pour atteindre le cœur. Chez
les espèces plus petites, le risque de perforation du coeur est consi-
dérablement augmenté. Le praticien ou technicien effectuant la prise de
sang devrait éviter de trop avancer l’aiguille jusqu’à la cavité thoracique.
Dans la plupart des cas, il est à noter que la ponction dans le cœur n’est
pas associée à des complications sévères ou à la mort du patient.
Ponction de la veine caveLa procédure générale pour la ponction dans la veine cave est la
suivante :
- Dans la partie crâniale du sternum, repérer le manubrium.
- Insérer une aiguille de 25 à 27G à la gauche ou à la droite du
manubrium avec un léger angle se dirigeant vers le côté opposé
du patient.
- Avancer l’aiguille en effectuant une pression négative. Rediriger
légèrement l’aiguille jusqu’à l’obtention d’un léger jet de sang. Le
vaisseau est très près de la surface sous le sternum crânial, il n’est
donc pas nécessaire d’avancer l’aiguille très loin.
- Le sang devrait monter dans la seringue directement après en avoir
aperçu un petit jet. Un jet faible ou absent signifie souvent que
l’aiguille a été avancée dans le vaisseau, mais qu’elle est passée à
travers ou que le biseau de l’aiguille s’appuie sur la paroi de la veine.
Il faut alors se retirer légèrement, se réorienter et parfois même
tourner l’aiguille afin de récupérer un jet de sang adéquat.
Poumons
Trachée
Thymus
Œsophage
Veine jugulaire droite
Veine jugulaire gauche
Oreillette droite
Veine cave crâniale
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Figure 5
32 Juin 2011 ATSAQ
Il y a quelques temps, j’ai décidé de vous proposer une série d’articles qui vous présenteront de nouveaux produits à offrir en cadeaux ou simplement à proposer à vos clients. Pour ce faire, une compagnie québécoise de la région de Québec m’est venue en aide afin de me présenter des produits et me permettre de les tester par la suite…
Létourno, un commerce bien de chez-nous!
Je vous présenterai donc la compagnie ainsi que divers
produits pour chiens, chats et oiseaux. Malheureuse-
ment, peu d’articles pour rongeurs ou poissons étaient
disponibles à la succursale qui m’a gentiment ouverte
ses portes. Lors de ma visite, j’ai trouvé des articles
des plus farfelus aux très utiles. Voici donc quelques-
unes de mes sélections, mais débutons par un survol
de la compagnie.
Létourno est une entreprise familiale qui a vu le
jour dans la grande région de la capitale nationale :
Québec. C’est en 1975 que Fernand Létourneau fonda
la première succursale. De 1975 à 1978, l’entreprise
œuvrait principalement dans le domaine agricole (il a
longtemps été le principal fournisseur du Québec du
côté agricole et équin). Avec le temps, l’entreprise a
pris le tournant vers le monde équin tout en conser-
vant une part de marché du monde agricole. Depuis
2000, l’entreprise familiale a été reprise par Antoine
Létourneau ainsi que son frère Charles Létourneau. En
2011, la compagnie compte parmi elle un total de 6
succursales, toutes situées dans la capitale nationale. Ils
sont maintenant spécialisés dans la vente d’accessoires
et de nourriture pour animaux de compagnie, mais
une partie de l’entreprise œuvre toujours dans le
monde équin, que ce soit par la vente d’alimentation
ou via les accessoires. Lors de ma visite à la succursale
du Boulevard Hamel, toute une surprise m’y attendait!
Leur mascotte Toukie, un cacatoès d’environ 15 ans,
m’a grandement accueilli avec ses pirouettes et sa
causette. L’un des propriétaires m’a fait visiter rapide-
ment la succursale et c’est Guillaume un employé, à
mon avis fort sympathique et qui adore son travail,
qui m’a renseigné sur les différents produits et donné
de l’information sur les diverses activités qu’offre
l’entreprise à leur fidèle clientèle.
Assez de causerie, voici donc les produits que j’ai
sélectionné.
Vêtements et sacs de transportJ’ai été agréablement surprise de voir la quantité de
vêtements pour animaux. Il y en a pour tous les types
de chiens et tous les goûts. Que ce soit des bottes pour
l’hiver, aux manteaux de pluie ou d’hiver jusqu’au
simple chandail d’été, nous sommes certains d’y
trouver notre compte. On y retrouve aussi plusieurs
modèles de lunettes de protection pour les gens qui
font de la moto avec leurs animaux ainsi que diverses
casques ou casquettes.
Pour les amoureux de la chasse ou des activités
de plaisance sur l’eau, des gilets de sauvetage ou des
dossards afin de rendre les animaux voyants lors de
la chasse. Nous retrouvons même un coin où les gens
peuvent installer leur compagnon afin d’essayer divers
articles vestimentaires.
Ils offrent également une grande variété de sacs
de transport, que ce soit en passant par le sac en tissu,
les cages de transport acceptées par les compagnies
aériennes ou les porte-animaux. Ils en ont également
sur roulettes. Chacun y trouvera son compte !
Produits pour oiseauxOn retrouve différents produits pour oiseaux, que
ce soit pour les oiseaux de compagnie tels que les
pinsons, canaris, perruches, grands perroquets ou les
oiseaux sauvages. Nous retrouvons également une
grande variété d’accessoires pour perroquets, que ce
soit des jouets naturels ou en plastique, en passant par
les diverses échelles et perchoirs offerts sur le marché.
Plusieurs parcs portatifs pour petits perroquets sont
également disponibles.
Produits pour chiensLétourno nous offre une grande variété de jouets pour
chiens. Des balles aux grosses roues en passant par les
jouets à cordes. J’ai reçu pour tester une corde
Par Tania Pando Caron, TSA certifiée
ATSAQ Juin 2011 33
Létourno, un commerce bien de chez-nous! Schum-Tug faite de polar. N’ayant pas de chien à la
maison, une collègue de travail s’est
portée volontaire afin de tester le jouet. Aucun jouet
n’est à l’épreuve de son chien… sauf le Schum-Tug.
Après plusieurs semaines, le jouet était toujours en
bon état. En plus du Schum-Tug, elle a également testé
une roue en vinyle. Malheureusement, le chien n’a pas
eu grand intérêt pour ce jouet qui est tout de même
intéressant. On y retrouve en plus des jouets, une
bonne sélection de bols, ainsi que des napperons, lits,
coussins et bien d’autres.
Plusieurs propriétaires de chiots de petites tailles
désirent entraîner leur chiot à faire leurs besoins à
l’intérieur à un endroit spécifique tel qu’une litière
ou un piqué d’entrainement. Lors de ma visite, j’ai
découvert un produit intéressant qui est sur le marché
depuis quelques temps déjà : le « Starter Kit Puppy
Trainer ». Un produit très intéressant à mon avis. C’est
une partie en plastique sur laquelle on appose le tapis
d’entraînement et qu’on clippe la partie supérieure
afin d’y fixer le tapis. Il reste donc bien en place pour
les chiots un peu plus rebelles qui auraient l’idée de
déchiqueter celui-ci! Facile à nettoyer, il permet de
conserver tapis et plancher en bon état.
Produits pour chatsNous retrouvons une multitude d’accessoires pour
nos jolis félins, que ce soit des accessoires tels que
des bols, tapis, station d’exercice, lit, griffoirs, arbres
à chats; Létourno nous en offre pour tous les goûts!
J’ai fait la découverte de deux accessoires qui ont un
potentiel avec les chats joueurs et très actifs. Le « Cat
jungle gym » est une structure à assemblér compo-
sée de modules avec des endroits pour se cacher et
des jouets suspendus à certains endroits. Les chats
peuvent donc y dépenser leur surplus d’énergie. Le
deuxième article est le « Kitty Kat Circus » qui res-
semble à un module pour enfants mais avec des jouets
de minets, donc l’animal se place devant et fait aller
les jouets. Les chats plus passifs seront ravis!
Dans les articles que j’ai testé, il y avait le
« Yeowww Catnip », de grosses bananes remplies
d’herbe à chat. J’ai adoré faire ce test car mes chats
ne réagissent pas vraiment à l’herbe à chat sauf une
marque en particulier. Croyez-le ou non, mes chats se
sont battus pour LA banane! J’ai dû garder les deux
que j’avais reçus car ce fut la bagarre générale. Les
poils virevoltaient dans tous les sens… Après
seulement 5 minutes, la banane était détrempée!
Je recommande fortement ce jouet à tous !!!
Produits rongeursPour ce qui est des produits pour rongeurs, ils en ont
une bonne variété, toutefois, la succursale que j’ai
visitée possédait une toute petite section pour
rongeurs contrairement à certaines autres de leurs
succursales. Un produit a particulièrement retenu mon
attention, de la marque « Snack Shak Ecotriction »
qui est comestible : des maisonnettes pour rongeurs.
Ils vendent également de la nourriture ainsi que
divers articles.
La succursale du Boulevard Hamel se distingue par sa
boutique cadeaux des plus intéressantes. Les amou-
reux des animaux peuvent donc y retrouver une
multitude d’accessoires que ce soit pour la cuisine, le
bureau, la décoration, l’extérieur et ce, tous à l’effigie
des animaux. Nous y retrouvons également une sec-
tion bijoux et breloques, leur collection est superbe.
Pour les gens qui préfèrent personnaliser le collier de
toutou ou minet, Létourno possède une grande variété
de perles pour personnaliser ceux-ci! On peut donc
s’amuser à créer un collier sur mesure! On peut même
y retrouver un kit de plâtre afin d’immortaliser les
empreintes de nos amours à quatre pattes. J’ai trouvé
le tout très touchant. Une belle façon pour les pro-
priétaires d’animaux de conserver un beau souvenir à
moindres frais!
Voilà l’exemple d’une belle entreprise québécoise
qui perdure à travers les années et les mentalités. Il
y a 36 ans, cette petite entreprise accueillait son tout
premier client… Leur personnel chaleureux et accueil-
lant ainsi que des propriétaires sympathiques font de
ce commerce une place à découvrir pour ceux et celles
qui ne connaissent pas l’endroit. Bon magasinage!
Pour connaître les coordonnées des différentes
succursales de la grande région de Québec, visitez le
http://www.onparleanimal.com/
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34 Juin 2011 ATSAQ
Questionnaire: Formation Continue #1« Détermination du phénotype comportemental »
(ce questionnaire vaut 2 points : 1 pour les 5 questions correctes, 1 pour le tableau complété correctement)
1. Qu’est-ce qu’un phénotype?
2. Par quelles « autorités » (2) sont contrôlés les protocoles utilisés à l’Institut Douglas?
3. Quel test pourrait être utilisé pour évaluer un anti-dépresseur?
4. Pour tester l’équilibre/coordination, on fait marcher l’animal sur une tige fixe?
5. Quelle source de chaleur utilise-t-on pour évaluer la sensibilité thermique?
6. Associez :
Veuillez nous faire parvenir vos réponses par courriel, poste ou télécopieur avant le 15 août 2011.
Test Facteur(s) évalué(s)
Labyrinthe en forme de plus surélevé Activité et la motricité
Labyrinthe aquatique Apprentissage et la mémoire spatiale
Activité locomotrice en champ ouvert Peur et anxiété
Rotation sur un axe Synchronisation sensorimotrice
Test de sensibilité thermique Réaction à une situation désagréable
Test de nage forcée Sensibilité thermique
Renforcement différentiel à haut débit L’impulsivité
Inhibition par pré-pulsation Coordination motrice et équilibre
ATSAQ Juin 2011 35
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Questionnaire: Formation Continue #2« Ponction veineuse chez les petits mammifères exotiques de compagnie »
(ce questionnaire vaut 1 point)
1. Les praticiens en médecine des animaux exotiques dénotent plus de complications associées à la ponction veineuse qu’en médecine générale chez les chiens et chats?
a) Vrai b) Faux
2. Ceux qui pratiquent chez les animaux exotiques utilisent depuis des années la veine cave comme site de prélèvement, celui-ci étant efficace et sécuritaire?
a) Vrai b) Faux
3. Chez le lapin, la veine céphalique est un site de choix?
a) Vrai b) Faux
4. La règle veut qu’un maximum de 10% du volume sanguin total peut être récolté, ce qui correspond à ____________ du poids l’animal.
5. La méthode de contention dépend souvent du site de ponction choisi?
a) Vrai b) Faux
Veuillez nous faire parvenir vos réponses par courriel, poste ou télécopieur avant le 15 août 2011.
36 Juin 2011 ATSAQ
Offres d’emploisHôpital vétérinaire de Rawdon
Catherine Perron-Goulet3440 MetcalfeRawdon (Qc.) J0K 1S0
Téléphone : (450) 834-5563Télécopieur : (450) 834-8448Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animauxTransport en commun : NonRégion : Lanaudière
Type de travail : Toutes les connaissances sont utilisées à leurs pleins potentiels. Pré-consultation, prise de sang, pose de cathéter, radiologie, dentisterie, chirurgie et anesthésie, traitements, etc.
Temps plein permanentheures/sem : 30-35 Horaire de l’établissement : L-V : 8h00-20h00, S : 8h00-16h00D : 10h00 - 12h00
Bénéfices et avantages :1. Offre un programme d’assurances collectives: assurances médicaments, assurances vie, assurances invalidité, assurances services paramédicaux. 2. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 3. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 4. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.
Exigences : DEC TSA. Bilinguisme : SouhaitableSalaire : 13.00/heure, selon expérienceExperience : Non exigée
Clinique vétérinairesur le plateau Mont-Royal
Dre Anne-Marie Potrawiak4000 Avenue De LorimierMontréal (Québec) H2K 3X7
Téléphone : (514) 984-3171Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animaux et animaux exotiquesTransport en commun: OuiRégion : Montréal
Type de travail : Clinique vétérinaire bran-chée, dynamique, possédant une clientèle bien établie et fidèle. L’établissement est nouvellement administré et le/la candidat(e) aura la chance de pouvoir participer à la formation d’une nouvelle équipe et d’évoluer dans un envi-ronnement stimulant où l’initiative et la créativité seront les bienvenues. Le/la candidat(e) devra être à l’aise avec les procédures médicales concernant les animaux de compagnie tels : canins et félins, et un intérêt pour les petits mam-mifères, oiseaux, la dentisterie ainsi que la microscopie seraient un atout.
Temps plein permanentTemps partiel permanent heures/sem : 35 à 40
Bénéfices et avantages :1. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 2. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 3. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.
Exigences : Initiative, esprit d’équipe, curiosité, entregent, à l’aise pour effectuer les pré-consultations lorsque nécessaire, à l’aise en anesthésie et en chirurgie, organisation des commandes et gestion de l’inventaire.Bilinguisme : IndispensableSalaire : Compétitif et selon expérienceExperience : Un atoutDisponibilité : À voir avec candidat(e)
Clinique vétérinairede Lachenaie
Geneviève Ricard, TSA4575 rue des FleursTerrebonne (Qc.) J6V 1T1
Téléphone : (450) 582-7300Télécopieur : (450) 582-8321Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animauxTransport en commun : OuiRégion : Lanaudière
Type de travail : Assister le vétérinaire en chirurgie, laboratoire (analyse au microscope, test sanguin, …) et tech-niques de toutes sortes (pose de cathé-ter, prise de sang, prise de radiographie, …). Clinique vétérinaire moderne (construction 5 ans) et très bien équipée. Équipe jeune et dynamique, excellente ambiance de travail.
Temps plein permanentheures/sem : 35Horaire de l’établissement : L-V : 8h30-20h00, S : 9h00-13h00
Bénéfices et avantages :1. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue.
Exigences : DEC TSA, personne dynamique, autonome, responsable et qui aime le travail d’équipeBilinguisme : Non exigéSalaire : Selon expérience, supérieur à la concurrenceExperience : Un atoutDisponibilité : Immédiatement
Clinique vétérinaire St-Martin
Dre Lynn Ferris220 rue de VerceilLaval (Québec) H7M 1Y1
Téléphone: (450) 669-1844Courriel : [email protected]
Domaine d’activité: Clinique petits animauxTransport en commun: OuiRégion: Laval
Type de travail: Réception, assistance en chirurgie et anesthésie, entretien de la clinique, rappels téléphoniques, contentions, stérilisation des instruments, laboratoire. Bonne ambiance de travail.
Temps partiel permanentheures/sem : 16 : Mardi et mercredi de 8h00-16h00Horaire de l’établissement :L-V : 8h30-19h30
Bénéfices et avantages:1. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.
Exigences : Bonne attitude générale, accueillante et sociable avec les clients, compatibilité de caractère avec employ-eure, utilisation de logiciel, formation spécifique sur place.Bilinguisme : SouhaitableSalaire : À discuterExperience : Un atoutDisponibilité : Aussitôt que possible
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Hôpital vétérinaireMichel Venne Inc.
Alexandre Sylvestre 413 rue St-PaulLe Gardeur (Québec) J5Z 2H9
Téléphone : (450) 585-1542Télécopieur : (450) [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animaux Transport en commun : À proximité
Type de travail : Accueil de clients, pré-consultation, réception, radiographie, traitements, tests, chirurgies et toutes autres tâches connexes.
Temps plein permanent heures/sem : 35Horaire de l’établissement : L-V : 8h00-20h30, S-D : 9h00-14h00
Bénéfices et avantages :1. Offre un programme d’assurances collectives: assurances médicaments, assurances salaire, assurances vie, assurances invalidité, assurances dentaires, assurances services paramédicaux. 2. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel appli-cable à de la formation continue.
Exigences : Dynamique, Entregent, Initiative, Responsable, Esprit d’équipe, Autonome, Disponible, PassionnéeBilinguisme : Non exigéSalaire : 13.00$/heureExperience : Un atout Disponibilité : Maintenant
Hôpital vétérinairede Pierrefonds
Maria Cecere 16628 Pierrefonds Blvd.St-Geneviève (Québec) H9H 1H1
Téléphone : (514) 626-9890Télécopieur : (514) 626-0241Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animauxClinique animaux exotiques Transport en commun : OuiRégion : Pierrefonds
Type de travail : Nous recherchons une personna dynamique désirent apprendre, ponctuelle et responsable ayant l’esprit d’équipe, démontrant de l’iniciative et de l’intéret par l’apprentissage et les projets spéciaux. La patience et la compassion envers les animaux sont de mise. Le bilinguism est un atout. La candidate doit être un(e) TSA diplomé(e)
Temps plein permanent Temps partiel permanentheures/sem : 37 à 39Horaire de l’établissement : L-V : 7h00-20h30, S-D : 9h00-16h00,
Bénéfices et avantages :1. Offre un programme d’assurances collectives: assurances médicaments, assurances vie, assurances invalidité, assurances dentaires, assurances ser-vices paramédicaux. 2. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 3. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 2. Offre de payer les frais pur l’examen de l’ENTSA.
Bilinguisme : IndispensableSalaire : Selon expérience. Disponibilité : Immédiatement
Hôpital vétérinairede l’Île Perrot inc.
Marie-Christine Melançon 25, Boul. Don Quichotte, Suite 122Île Perrot (Québec) J7V 7X4
Téléphone : (514) 453-3406Télécopieur : (514) 453-5762Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animauxClinique animaux exotiquesTransport en commun : Oui, Train seulementRégion : Banlieue Ouest de Montréal
Type de travail : Tâches techniques habituelles effectuées en clinique pour animaux de compagnie et exotiques
Temps plein permanent heures/sem : minimum 30Horaire de l’établissement : L, Ma, J: 8h30-20h00, Me et V: 8h30-18h00, S: 9h00-13h00
Bénéfices et avantages :1. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 2. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue.
Exigences : Dynamique et responsable, à l’aise dans un milieu informatisé, aimer travailler avec le public.Bilinguisme : IndispensableSalaire : Selon expérienceExperience : Un atout Disponibilité : Immédiatement
Clinique vétérinairede Bromont Inc.
Stéphane Nadeau 395 chemin de GaspéBromont (Québec) J2L 2E3
Téléphone : (450) 534-2091Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animaux Transport en commun : NonRégion : Estrie
Type de travail : Offrir le service à la clientèle, la technique de laboratoire et support technique au vétérinaire
Temps plein permanentheures/sem : 40
Bénéfices et avantages :1. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 2. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 3. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.
Exigences : TSA diplomé, dynamique, polyvalenceBilinguisme : indispensableSalaire : À discuter selon expérienceExperience : Un atout Disponibilité : Juillet
38 Juin 2011 ATSAQ
Félicitations aux 7 nouvelles tsa certifiées, suite à leur réussite en mars 2011 de l’entsa !
Les prochaines périodes d’examen en 2011 seront en juillet et novembre. Détails sur l’inscription au www.atsaq.org, section CERTIFICATION
- Karine Béland, graduée 2002 du Collège Lionel-Groulx
- Carla Andrea Contreras, graduée 2008 du Collège Vanier
- Stéphanie Denis-Desbiens, graduée 2008 du Cégep de St-Hyacinthe
- Valérie Fortin, graduée 2006 du Cégep de La Pocatière
- Deana Fratino, graduée 2007 du Collège Vanier
- Claudie Mathelier, graduée 2005 du Collège Vanier
- Bridget Poirier, graduée 1994 du Collège Vanier
ATSAQ Juin 2011 39
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