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87"" Année—N" 10 ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr. En dihori du départsmint: 16 fr. KTRANQER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. Réclames Faits locaux 1.80 2 fr. 2.50 Mercredi 4 Février 1931 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires ^ d'Avis Divers ~ FONI3E EN lS4i P A R A I S S A N T l_E M E R C R E D I & L E S A M E D I REDACTION & ADMINISTRATIONS P L A G E LE NUMERO 15 •SifiS 3 Les Abonnements sont payables d'a- vance et i'acceptation d« trois nB> méros engage pour uns innée, La quittance est présentée à IVboanA sans dérangement pour lui. C/C/ Nantes 154-28 I Direcîear : i Tôléphon» 1-S5 Contre le ctiâmage D'une semaine à l'autre, on peut constater que les menaces d'ag- gravation du chômage préoccu- pent toujours davantage l'opinion en France. Un accident ministé- riel détourne à peine l'attention. C'est là une preuve réconfortante de solidarité nationale. C'est aussi un témoignage de bon sens : tout le monde se sent menacé. Les troubles sociaux qui depuis si longtemps ont été occasionnés par le chômage à l'étranger sont à la source de nos inquiétudes. Les échanges d'idées, les discus- sions se multiplient. Non sans confusion. C'est précisément ce qu'il ne faudrait pas. Accordons tout d'abord qu'il ne faut en rien amoindrir ni exa- gérer la réalité et l'importance du danger. On y voit avec raison, d'une part, l'aboutissement de quinze années de troubles sociaux économiques, politiques nés de la guerre et, d'autre part, sans qu'il s'agisse d'une cause entièrement différente, de la formidable expé- rience engagée par l'emploi in- tensif des méthodes scientifiques de production désignées en abré- gé et d'uiie manière approchée par le terme de rationalisation. Dès qu'il s'agit de distinguer les causes secondes, bien plus en- core si l'on propose des remèdes, on voit apparaître des divergen- ces à l'infini ; chacun juge de son point de vue ; il n'est donc pas étonnant que les avis se croisent de toutes parts. Il est curieux de constater que, s'agissaht d'un in- térêt collectif, et même si l'on croit servir la collectivité, on s'en tienne presque toujours à des for- mules entachées d'individualis- me, c'est assez dire à des concep- tions fort arriérées, à des remèdes sansvigueuretsansgrandechance d'efficacité. .On ne s'acajrde même'pas sur les chiffres. Mais rnème si l'on accepté de doubler, pour tenir compte d-u chômage partiel le chiffre 2ji.400 chômeurs officielle- ment secourus ; on a raison de dire que la France est actuelle- ment encore dans une situation privilégiée ; il suffit de comparer ces: quelques dizaines de mille fîux 4 millions de chômeurs alle- mands, aux 6à 8miliions de chô- meurs américains. Mais le mal peut s'aggraver. On peut craindre que l'aggravation ne soit rapide, même si l'on écarte les prévisions alarmistes qui abondent tout autant que les as- surances optimistes. En vue de cette aggravation, en tenant compte, en outre, de la si- tuation de la France dans le mon- de, il ne suffit pas de diriger notre politique, comme écrit doctorale- ment et si drolemeut M. César Chabrun, dans la République, et vers les moyens lénitifs et cura- tifs B A ceux-ci préférons les moyens préventifs. Aucun d'eux qui ne rencontre quelque part une forte opposition de principe ou de fait. Ainsi en est-il de la limitation de la main-d'œuvre étrangère parce que tout naturel « que l'on assure d'abord aux nôtres, à ceux qui sont de notre plus proche fa- mille, le pain quotidien ». On compte beaucoup sur l'en- tente internationale. L'œuvre à réaliser est immense et postule des ententes politiques, économi- ques financières à l'infini. Que le problème soit compli- qué, par la rencontre des cou- rants contraires des doctrines so- ciales et politiques et nous serons bientôt en pleine confusion. Faudra-t-il donc, qu'uneerreur plus que séculaire nous fasse perdre l'occasion de porter re- mède à ce mal nouveau et à bien d'autres? L'individualisme, qui a décidé- ment la vie dure, nous fera-t-il manquer un accord où s'aboli- raient et se perdraient des catégo- ries fictives et désuètes telles que le féminisme et l'antiféminisme. Qui donc, au Gouvei'nemeat, au Parlement, dans les associa- tions, sera assez fort et assez clair- voyant pour inaugurer ou préco- niser, à l'occasion de la lutte con- tre le chômage, une politique vraiment familiale, sachant com- prendre et utiliser l'extraordi- naire survivance de l'esprit de famille à laquelle la France doit,, beaucoup plus encore qu'à ses avantages économiques, sa situa- tion privilégiée dans le monde et faisant justice des oppositions in- dividuelles au bénéfice de la fa- mille, seule réalité vivante'dans 'État. ÇHARtES BËNARD. NOUVELLES EXPRESS La Chambre poursuit la discussion du budget du Ministère de la Santé publique. Au Sénat, discussion du projet de loi sur les emprunts coloniaux. La France repousse la requête britanni- que relative au service des emprunts de guerre. LTn séisme ravage la Nouvelle-Zélande et fait de nombreuses victimes. iiiiiiniiiTiiiimiimimimtinnmtii Pas de dissolution A M. Blum. qui demande la dissolution de la Chambre, l'Ami du Peuple répond qu'il ne la redoute pas, mais à condition qu'elle ne soit pas un prétexte, habile mais canaille, d'enterrer du même coup la com- mission d'enquête sur les scandales des banques. « Les pouvoirs de celte commission dis- paraîtraient automatiquement avec l'Assem- blée qui les lui a conférés, et les S.F.I.O. s'empresseraient d'aller, dans les départe- ments, agiter le corps électoral avec les ré- sultats fragraentaires d'un enquête inter. rompue au bon moment pour tirer d'affai- re les vrais coupables. Or, les pires trafi- quants de leur mandat sont à la gauche la plus extrême. (( La lessive totale d'abord, les élections tout de suite après si l'on veut. «Les socialisles. ne réclament la lumière que pour certaines affaires à l'exclusion des autres. » C'est ainsi qu'ils font un silence com- plet au sujet des Naphtes de Bakou. Le Po- pulaire a publié il y a quelques jours le ré- cit d'une visite faite auprès de M. Caillaux, alors ministre des Finances, par M® Marins Moutet. Cet avocat socialiste, qui était aus- si député, n'allait, paraît-il, voir ce minis- tre que pour l'éclairer sur l'aspect juridi- que des tripotages bancaires éminemcnt suspects des introducteur s en France du Naphtei de Bakou. » Le minsitre, l'avocat et le journal — il s'agit du Populaire — furent d'accord pour déclarer que l'entrevue du premier et du second fut la chose la plus correcte du mon- de. Constatons toutefois que M' Moutet avaif été devant la Haute-Cour, l'avocat de M. Caillaux et que .ses clients obtinrent ce qu'ils demandaient. » Un enseignement dêlâ emtnissiôn d'enquête •'• he. Temps signale la "différence scandâîéu- se qu'l y n cnlfe gKgu'er de l'ai-génl par ce qiiè l'on appelle les'affairés, et le gagner par son travail, à la sueur de .son front. La commission d'enquête nous révèle l'extraor- dinaire facilité dont jouissent les intermé- diaires et la dureté que subissant les vrais travailleurs. .((Nous vivons aujourd'hui sous le règne de riniermédiaire, dont quelques fabuleuses compiission's, curieusement révélées pendant la guerre,, étonnaient déjà ceux g.ui se bat- taient, lesquels avaient peine à compren- (Ve que l'achat de cuir à godill'^la eu d; bois pour crosses die fusil pût, en passant de main en main, combler si diversemenl tant d'oisifs et les rémunérer si grassement de la peine qu'ils s'étaient donnée à faire rencontrer, à présenter et à aboucher entre eux les spécialistes naturellement intéres- sés à ces fournitures. On veut bien que ces entremises aient souvent leur utilité. Mais ce que l'on conçoit mal, c'est qu'elles don- nent lieu c'i des prises de bénéfices si effron- tément disproportionnés au labeur qu'elles nécessitent. Le véritable travailleur, qui ne peut compter pour vivre que sur son tra- vail, et sait à quel prix il lui faut conqué- rir sans relâche de quoi boucler son incer- tain budget aux fins de mois, ne voit qu'u- ne chose à côté : les formidables pourcen- tages que d'autres encaissent à ne rien fai- re, alors que l'écrasant labeur de tous Irs jours ne laisse îi ses condamnés nul espoir •de jamais finir, parce que l'honnêtclé ne paye pas. Mais ces pauvres diables ont pour eux au moins la ressource de se consoler en se disant que ce qui les sauve, c'est de rem- plir leur tâche d'aimer leur travail. Joint qu'ils ne relèvent . point des redoutables curiosités des membres de la commission d'enquêté, à qui l'on ne saurait rien ca- cher, tant est grand, comme on sait, le zèl" pour la vérité de ces nouveaux chercheurs et curieux de l'intermédiaire... » f I i 11MI i i S111 i II 11 i II i e ! n 9 l î l i I n ï i I ! i w T r i s rarlant dimanche soir à la réunion an- nuelle de la Fraternité St-Vinceht-Saint Fia- cre, à Nancy, M. Louis Marin, qui présidait, a entretenu son auditoire des récents ijvé- • nements politiques, et a parlé du problème de la laïcité. — Etre mis à l'index est un éloge non or- dinaire, a dit notamment l'orateur, en fai- sant allusion à l'exclusive jetée contre son parti. On ne met pas à l'index les ((imbé- ciles ». Si on vous déteste, c'est que vous êtes actif. On s'occujx; de vous, de nous, maintenant, presque autajit qu'il y a tren- te ans. Un problème politique ne peut se poser sans qu'il s'agisse aussitôt de la laï- cité, sans que ne se pose aussitôt le grand problème de l'anti-cléricalisme. Mais voici qu'il y a quelques jours, pour la première fois depuis soixante ans, im président du Conseil a osé parler, dans sa déclaration mi- nistérielle, des droits de la famille dans l'é- ducation des enfants. C'est un ancien com- muniste, dit-on, ,îe m'en moque, pourvu qu'il fasse ce qu'il a dit, et qu'il le réalise M. Pierre Laval s'est écrié, s'adressant à M. Herriot, apôtre de la laïcité : (( Qu'est-ce que le battage électoral que vous faites là ? » Sa laïcité, c'est, en effet du battage élec- toral. Et l'on dirait sérieusement que lout le sort de la France et de la politique fran- çaise est accroché à la gratuité de la classe de 5®. La majorité, sur la question de l'an- ti-clériCalisme, s'pst groupée plus forte qu'elle ne l'avait jamais'été. C'fîst un signe des ternps. ta science a détruit la f(^iAl- lons donci i'ius l'homme sera civilisé, plus les problèmes religieux lui tiendront à cœur, car la science, élargissant toujours la limite du savoir, les problèmes religieux devien- dront toujours plus impérieux. Et l'anli- cléricalisme reculant toujours au fur el à mesure qu'il perd de la valeur dans l'opi- nion, s'est réfugié à l'école pour prendre l'âme de l'enfant. L'heure est grave, sans doute. Mais n'est-ce pas lorsque les peuples paraissent au niveau moral le plus bas que quelque raison d'idéal vient réveiller leur conscience Déjà, la masse ne veut plus de l'ariti-cléricalisme. M,.. Louis Marin â été vivement acclamé. « Une Grande Bataille » Des milliers de grandes affiches vertes sur les murs de Paris ! Ce sont les Syndicats unitaires, (i'est-à-di- I re communistes, qui battent ainsi le rap- pel. Il s'agit, d'abord de venir en aide aux mineurs en grève de la Ruhr, de la Silésie, du pays de Galles et de la Suède, aux tis- serands du Lancasliire. Il s'agit, ensuite et surtout, de les imiter et d'organiser la (( grande bataille , la grève internationale afin d'obtenir: i.* l'augmentation des sa- laires; 2. la journée de sept heures; 3. de Vraies assurances sociales. Vous avez bien compris ? Les communis- tes veulent que le salaire soit plus élevé pour une journée de sept heures que pour une journée dé huit heures. Ils veulent que tous les frais des assurances- sociales soient faits par les patrons ou par les contribua- bles, de sorte qu'ils n'aient, eux, qu'à en- caisser. Etrange moyen de conjurer le chômage et la crise économique. Si l'on s'engageait dans cette voie, les travailleurs y trouveraient, au bout, le (( pa- radis », comme en Russie. Celà leur sovirit- il? (Béveil Economique) La propagande allemande par l'image Le cinéma est le plus éloquent des moyens d'expression public, il atteint d'emblée la sensibilité. Un livre subversif est certes moins dangereux que certains films... Or, tandis qu'il interdit k projection de (( \ l'Ouest rien de nouveau », le gouver- nement du Reich ferme les yeux devant les manifestations chauvines auxquelles don- ne lieu la projection d'un film (( histori- que » : (( Concert de flûte à Sans-Souci ». En lui-même, ce film, est sans intérêt. Mais, lorsqu'on y voit des soldats de Frédéric II défiler au pas de l'oie, fifres en tête, sa- lués par les acclamations des figurants qui représentent le peuple, l'autre peuple, le vrai,, celui qui est dans la salle, se lève, ivres d'enthousiasme, jwussant des cris dé joie et de haine. On voit bien du reste à qui s'adressent ces clameurs revanchardes. c( Nach Paris », (( Aux Armes ! » Nous avons vu de nos yeux, dans une petite salle à Berlin, un enfant de dix à douze ans grimper sur son strapontin, agiter sa casquette et crier : (( Vive la guerre », aux applaudissements de ses voisins. Car ils sont moins nom- breux hélas, que ne l'affirment nos en- dormeurs professionnels, ces bons pacifis- tes allemands — en admettant même qu'ils existent ! — Et ils sont même infiniment nombre, ceux qui, au delà du Rhin, crient et manifestent à la façon du belliqueux gamin berlinois. Et voilà justement ce qui, en dépit de Genève et de ses concerts pacifistes, est symptomatique et inquiétant. LES'MÉfVîOIRES'DEFOCH Les Mémoires, tant attendus, et qu'a écrits entièrement le maréchal Foch, paraf. Iront au mois de mars prochain en librai- rie. Seul, parmi les journaux quotidiens, no- tre confrère Excelsior s'esl assuré la publi- cation inédite d'une part importante — la plus importante, puisque c'est toute la fin de la guerre qui s'y trouve exposée et con^- mentéc — de ce document historique. Dès le 6 février, en effet, Excelsiar com- mencera de donner à ses lecteurs cette pri- meur sensationnelle : quatre chapitres en.

« Une Grand Bataille » e NOUVELLES EXPRESSarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · jours ne laiss î seie condamnés nus espoil r •d e jamai finirs parc, qu l'honnêtcl

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  • 87"" Année—N" 10 ABONNEMENTS

    Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

    En d ihor i du dépar t smin t : 16 f r . KTRANQER 2 5 F R A N C S

    INSERTIONS

    Annonces, la ligne. Réclames — Faits locaux —

    1.80 2 fr. 2.50

    Mercredi 4 Février 1931

    Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires ^ d'Avis Divers

    ~ F O N I 3 E E N l S 4 i —

    P A R A I S S A N T l _ E M E R C R E D I & L E S A M E D I

    REDACTION & ADMINISTRATIONS P L A G E

    LE NUMERO

    15 •Sif iS 3 Les Abonnements sont payables d'a-

    vance et i'acceptation d« trois nB> méros engage pour uns innée,

    La quittance est présentée à IVboanA sans dérangement pour lui.

    C/C/ N a n t e s 1 5 4 - 2 8 I Direcîear : i Tôléphon» 1 -S5

    Contre le ctiâmage D'une semaine à l'autre, on peut

    constater que les menaces d'ag-gravation du chômage préoccu-pent toujours davantage l'opinion en France. Un accident ministé-riel détourne à peine l'attention. C'est là une preuve réconfortante de solidarité nationale. C'est aussi un témoignage de bon sens : tout le monde se sent menacé. Les troubles sociaux qui depuis si longtemps ont été occasionnés par le chômage à l'étranger sont à la source de nos inquiétudes.

    Les échanges d'idées, les discus-sions se multiplient. Non sans confusion. C'est précisément ce qu'il ne faudrait pas.

    Accordons tout d'abord qu'il ne faut en rien amoindrir ni exa-gérer la réalité et l'importance du danger. On y voit avec raison, d'une part, l'aboutissement de quinze années de troubles sociaux économiques, politiques nés de la guerre et, d'autre part, sans qu'il s'agisse d'une cause entièrement différente, de la formidable expé-rience engagée par l'emploi in-tensif des méthodes scientifiques de production désignées en abré-gé et d'uiie manière approchée par le terme de rationalisation.

    Dès qu'il s'agit de distinguer les causes secondes, bien plus en-core si l'on propose des remèdes, on voit apparaître des divergen-ces à l'infini ; chacun juge de son point de vue ; il n'est donc pas étonnant que les avis se croisent de toutes parts. Il est curieux de constater que, s'agissaht d'un in-térêt collectif, et même si l'on croit servir la collectivité, on s'en tienne presque toujours à des for-mules entachées d'individualis-me, c'est assez dire à des concep-tions fort arriérées, à des remèdes sansvigueuretsansgrandechance d'efficacité.

    .On ne s 'acajrde même 'pas sur les chiffres. Mais rnème si l'on accepté de doubler, pour tenir compte d-u chômage partiel le chiffre 2ji.400 chômeurs officielle-ment secourus ; on a raison de dire que la France est actuelle-ment encore dans une situation privilégiée ; il suffit de comparer ces: quelques dizaines de mille fîux 4 millions de chômeurs alle-

    mands, aux 6à 8miliions de chô-meurs américains.

    Mais le mal peut s'aggraver. On peut craindre que l'aggravation ne soit rapide, même si l'on écarte les prévisions alarmistes qui abondent tout autant que les as-surances optimistes.

    En vue de cette aggravation, en tenant compte, en outre, de la si-tuation de la France dans le mon-de, il ne suffit pas de diriger notre politique, comme écrit doctorale-ment et si drolemeut M. César Chabrun, dans la République, et vers les moyens lénitifs et cura-tifs B A ceux-ci préférons les moyens préventifs.

    Aucun d'eux qui ne rencontre quelque part une forte opposition de principe ou de fait.

    Ainsi en est-il de la limitation de la main-d'œuvre étrangère parce que tout naturel « que l'on assure d'abord aux nôtres, à ceux qui sont de notre plus proche fa-mille, le pain quotidien ».

    On compte beaucoup sur l'en-tente internationale. L'œuvre à réaliser est immense et postule des ententes politiques, économi-ques financières à l'infini.

    Que le problème soit compli-qué, par la rencontre des cou-rants contraires des doctrines so-ciales et politiques et nous serons bientôt en pleine confusion.

    Faudra-t-il donc, qu'uneerreur plus que séculaire nous fasse perdre l'occasion de porter re-mède à ce mal nouveau et à bien d'autres?

    L'individualisme, qui a décidé-ment la vie dure, nous fera-t-il manquer un accord où s'aboli-raient et se perdraient des catégo-ries fictives et désuètes telles que le féminisme et l'antiféminisme.

    Qui donc, au Gouvei'nemeat, au Parlement, dans les associa-tions, sera assez fort et assez clair-voyant pour inaugurer ou préco-niser, à l'occasion de la lutte con-tre le chômage, une politique vraiment familiale, sachant com-prendre et utiliser l'extraordi-naire survivance de l'esprit de famille à laquelle la France doit,, beaucoup plus encore qu'à ses avantages économiques, sa situa-tion privilégiée dans le monde et faisant justice des oppositions in-dividuelles au bénéfice de la fa-mille, seule réalité vivante'dans 'État. ÇHARtES BËNARD.

    NOUVELLES EXPRESS

    La Chambre poursuit la discussion du budget du Ministère de la Santé publique.

    Au Sénat, discussion du projet de loi sur les emprunts coloniaux.

    La France repousse la requête britanni-que relative au service des emprunts de guerre.

    LTn séisme ravage la Nouvelle-Zélande et fait de nombreuses victimes.

    i i i i i i n i i i T i i i i m i i m i m i m t i n n m t i i

    Pas de dissolution

    A M. Blum. q u i d e m a n d e la dissolut ion de la Chambre , l 'Ami du Peuple r épond qu ' i l ne la r edou te pas, mais à condi t ion qu 'e l le ne soit pas u n prétexte, habi le mais canaille, d ' en te r re r du m ê m e coup la com-miss ion d ' e n q u ê t e sur les scandales des banques .

    « Les pouvoirs de celte commission dis-para î t ra ien t a u t o m a t i q u e m e n t avec l 'Assem-blée q u i les lui a conférés, et les S.F.I.O. s ' empressera ient d 'al ler , dans les départe-men t s , agiter le corps électoral avec les ré-su l ta t s f ragraenta i res d ' u n enquête in t e r . r o m p u e au bon m o m e n t pour t i rer d 'affai-re les vrais coupables. Or, les pires trafi-q u a n t s de leur m a n d a t sont à la gauche la p l u s extrême.

    (( La lessive totale d 'abord , les élections tout de sui te après si l ' on veut.

    « L e s socialisles. ne réc lament la lumière que pour certaines affaires à l 'exclusion des autres .

    » C'est ainsi qu ' i l s fon t u n silence com-plet au sujet des Naphtes de Bakou. Le Po-pulaire a publ ié il y a quelques jours le ré-cit d ' u n e visite faite auprès de M. Caillaux, alors min i s t r e des Finances, par M® Marins Moutet. Cet avocat socialiste, qu i était aus-si député , n 'a l la i t , paraît-il , voir ce min is -t re que pour l 'éclairer su r l 'aspect juridi-que des tr ipotages bancaires é m i n e m c n t suspects des in t roduc teur s en France du Naphtei de Bakou.

    » Le minsi t re , l 'avocat et le journal — il s 'agit du Populaire — f u r e n t d'accord pour déclarer que l ' ent revue du premier et d u second f u t la chose la plus correcte d u mon-de. Constatons toutefois que M' Moutet avaif été devant la Haute-Cour, l 'avocat de M. Caillaux et que .ses cl ients o b t i n r e n t ce qu ' i l s demandaient . »

    Un enseignement

    dêlâ emtnissiôn d'enquête

    •'• he. Temps signale la "différence scandâîéu-se qu ' l y n cn l fe gKgu'er de l'ai-génl par ce qiiè l ' on appelle les 'af fa i rés , et le gagner par son travail, à la sueur de .son f ront . La commission d ' enquê te n o u s révèle l 'extraor-dinai re facilité dont jouissent les in termé-diaires et la dure té que subissant les vrais travailleurs.

    .((Nous vivons a u j o u r d ' h u i sous le règne de r in i e rméd ia i r e , dont quelques fabuleuses compiission's, cur ieusement révélées pendan t la guerre, , é tonnaient déjà ceux g.ui se bat-

    taient , lesquels avaient peine à compren-(Ve que l ' achat de cuir à godill'^la e u d ; bois pour crosses die fusi l pû t , e n passant de m a i n en ma in , combler si diversemenl t an t d 'oisifs et les r é m u n é r e r si g rassement de la peine qu ' i l s s 'é ta ient donnée à faire rencont re r , à présenter et à aboucher e n t r e eux les spécialistes na tu re l l emen t intéres-sés à ces fourn i tu res . On veut bien que ces entremises a ien t souvent leur ut i l i té . Mais ce que l 'on conçoit mal , c'est qu 'e l les don-n e n t lieu c'i des prises de bénéfices si ef f ron-t é m e n t d ispropor t ionnés au labeur qu 'e l les nécessitent. Le véritable travail leur, qu i n e peut compter p o u r vivre que su r son tra-vail, et sait à quel prix il lui f au t conqué-r i r sans relâche de quoi boucler son incer-tain budge t aux f ins de mois, ne voit q u ' u -ne chose à côté : les formidables pourcen-tages que d ' au t r e s encaissent à ne r ien fai-re, alors que l 'écrasant labeur de tous Irs jours ne laisse îi ses condamnés nu l espoir •de jamais f ini r , parce que l ' honnê tc l é ne paye pas. Mais ces pauvres diables o n t pour eux au moins la ressource de se consoler en se disant que ce qu i les sauve, c 'est de rem-plir leur tâche d ' a imer l eur travail. Jo in t qu ' i l s n e relèvent . po in t des redoutables curiosités des m e m b r e s de la commission d ' enquê té , à qu i l ' on n e saurai t r ien ca-cher, t a n t est g r a n d , comme o n sait, le zèl" pour la vérité de ces nouveaux chercheurs et cur ieux de l ' in termédia i re . . . »

    f I i 11MI i i S111 i II 11 i II i e ! n 9 l î l i I n ï i I ! iwTr i

    • s

    r a r l a n t d imanche soir à la r éun ion an-nuelle de la Fra tern i té St-Vinceht-Saint Fia-cre, à Nancy, M. Louis Marin, qui présidait , a e n t r e t e n u son auditoire des récents ijvé-

    • n e m e n t s politiques, et a parlé du problème de la laïcité.

    — Etre m i s à l ' index est u n éloge non or-dinaire, a dit notamment l'orateur, en fai-sant allusion à l'exclusive jetée contre son parti. On ne me t pas à l ' index les ( ( imbé-ciles ». Si o n vous déteste, c'est que vous êtes actif. On s'occujx; de vous, de nous, ma in t enan t , presque autaj i t qu ' i l y a t ren-te ans. Un problème poli t ique ne peut se poser sans qu ' i l s 'agisse aussitôt de la laï-cité, sans que ne se pose aussitôt le g r a n d problème de l 'anti-cléricalisme. Mais voici qu ' i l y a quelques jours, pour la première fois depu i s soixante ans, im président du Conseil a osé parler, dans sa déclaration mi-nistérielle, des droits de la famille dans l'é-ducat ion des enfants . C'est u n ancien com-munis te , dit-on, ,îe m ' e n moque , pourvu qu ' i l fasse ce qu ' i l a dit , et qu ' i l le réalise M. Pierre Laval s'est écrié, s 'adressant à M. Herriot, apôtre de la laïcité : (( Qu'est-ce que le bat tage électoral que vous faites là ? » Sa laïcité, c 'est, en effet du bat tage élec-toral. Et l ' on dira i t sér ieusement que lout le sort de la France et de la poli t ique f ran-çaise est accroché à la gratui té de la classe de 5®. La majori té , s u r la quest ion de l ' an-ti-clériCalisme, s'pst groupée plus for te qu 'el le ne l 'avait jamais 'é té . C'fîst u n s igne des ternps. t a science a dé t ru i t la f ( ^ i A l -lons donc i i ' ius l ' h o m m e sera civilisé, p lus les problèmes religieux lui t iendront à cœur , car la science, élargissant toujours la l imite du savoir, les problèmes religieux devien-dront toujours p lus impérieux. Et l 'anl i -cléricalisme reculant toujours au f u r el à mesure qu ' i l perd de la valeur dans l 'opi-nion, s 'est ré fugié à l'école pour p rendre l 'âme de l ' en fan t . L 'heure est grave, sans doute. Mais n'est-ce pas lorsque les peuples paraissent au niveau moral le p lus bas que quelque raison d ' idéal vient réveiller leur conscience Déjà, la masse ne veut plus de l 'ariti-cléricalisme.

    M,.. Louis Marin â été vivement acclamé.

    « U n e Grande Bataille » Des mil l iers de grandes affiches vertes sur

    les m u r s de Paris ! Ce sont les Syndicats unitaires, (i'est-à-di-

    I re communis tes , qu i ba t ten t ainsi le rap-pel. Il s 'agit , d ' abo rd de venir en aide aux m i n e u r s en grève de la Ruhr , de la Silésie, du pays de Galles et de la Suède, aux tis-serands du Lancasliire. Il s 'agit , ensui te et s u r t o u t , de les imi ter et d 'o rganiser la (( g rande bataille , la grève in ternat ionale af in d ' o b t e n i r : i.* l ' augmen ta t i on des sa-laires; 2. la journée de sept heures ; 3. de Vraies assurances sociales.

    Vous avez bien compris ? Les communis-tes veulent que le salaire soit p lus élevé pour u n e journée de sept heures que pour une journée dé hu i t heures . Ils veulent que tous les frais des assurances- sociales soient faits par les pa t rons ou par les contr ibua-bles, de sorte qu ' i l s n 'a ient , eux, qu ' à en-caisser.

    E t r a n g e moyen de conjurer le chômage et la crise économique.

    Si l ' on s 'engageai t dans cette voie, les travail leurs y t rouveraient , au bout , le (( pa-radis », comme en Russie. Celà leur sovirit-i l ?

    (Béveil Economique)

    La propagande allemande par l'image

    Le c inéma est le plus é loquent des moyens d 'expression public, il a t te in t d 'emblée la sensibilité. Un livre subversif est certes m o i n s dange reux que cer ta ins f i lms. . .

    Or, t andis qu ' i l i n t e r d i t k project ion de (( \ l 'Ouest r i en de nouveau », le gouver-n e m e n t d u Reich ferme les yeux devant les manifes ta t ions chauvines auxquelles don-ne lieu la project ion d ' u n f i lm (( his tori-que » : (( Concert de flûte à Sans-Souci ». En lu i -même, ce film, est sans in térê t . Mais, l o r squ 'on y voit des soldats de Frédér ic II défiler au pas de l 'oie, f ifres e n tête, sa-lués pa r les acclamations des f i gu ran t s qu i représen ten t le peuple , l ' au t re peuple, le vrai,, celui qui est dans la salle, se lève, ivres d ' en thous iasme , jwussant des cris dé joie et de ha ine .

    On voit b ien d u reste à qu i s 'adressent ces c lameurs revanchardes . c( Nach Paris », (( Aux Armes ! » Nous avons vu de nos yeux, dans u n e peti te salle à Ber l in , u n e n f a n t de dix à douze ans g r i m p e r s u r son s t r apon t in , agiter sa casquet te et c r ier : (( Vive la guerre », aux app laud i s semen t s de ses voisins. Car ils sont m o i n s n o m -breux hélas, que ne l ' a f f i r m e n t nos en-d o r m e u r s professionnels, ces bons pacifis-tes a l l emands — e n a d m e t t a n t m ê m e qu ' i l s existent ! — Et ils sont m ê m e i n f i n i m e n t nombre , ceux qui , au delà d u Rhin , c r i en t et m a n i f e s t e n t à la façon du be l l iqueux g a m i n berl inois .

    Et voilà j u s t emen t ce qui , en dépi t d e Genève et de ses concerts pacifistes, est symptoma t ique et inqu ié tan t .

    L E S ' M É f V î O I R E S ' D E F O C H Les Mémoires, tant a t tendus , et q u ' a

    écrits en t i è r emen t le maréchal Foch, paraf . I ront au mois de mars prochain en librai-rie.

    Seul, pa rmi les j ou rnaux quot idiens , no-tre confrère Excelsior s'esl assuré la publ i -cation inédite d ' u n e par t impor t an t e — la p lus impor tan te , pu i sque c'est toute la f in de la guer re q u i s'y trouve exposée et con^-men téc — de ce document h is tor ique.

    Dès le 6 février, en effet, Excelsiar com-mencera de donne r à ses lecteurs cette pri-m e u r sensationnelle : qua t re chapi t res e n .

  • tiers des Mémoires de Foch, qui représen-teront au m i n i m u m quinze articles, abon-d a m m e n t i l lustrés de photographies et de cartes. Ils ont été choisis parmi les plus at lacliants et les plus dramatiques. Ils ap-paraissent, en outre, conune les p lus dé-monst ra t i f s de not re victoire. On y décou-viira, CD dehors des récits clairs, précis et drréi'utables de l ' i l lustre soldat, les docu-men t s officiels et inédits qui se rappor-tent l ' année 1918.

    Voici, aussi bien, car un simple énoncé sera, ici, plus i 'lot|uent que tout commen-lairc, les t i l ies des ([uatre chapitres que vD piililier Jixcclsiùr ;

    1. La grande offensive allemande des Flandres, du 3 avril au 8 mai 1918;

    2. La coulre-allaxiuc victorieuse des Al-liés, du 2O septembre au i5 octobre; ~ 3. La préparation de l'armistice et le ré-

    cit détaillé — ciueslions et réponses — de l'entrevue ([ui se déroulai dans le wagon de l'armislice, à Rethondes (6 octobre au II novembre);

    L'épilogue du drame: la marche an Rhin.

    Parmi ces pages lumineuses et angois-santes, les p lus frémissantes peut-être, cel-k's qu 'on ne pourra lire sans Ctre é t re in t t revue die Rethondes, don t aucun récit par u n e profonde émotion, o n t trai t à l 'en-complel exact n ' a jamais été publié.

    iNi-OHiÂTIU^S LL^ COMMERCE: DE DÉTAIL

    CHEZ LE PRÉSIDENT DU, CONSEIL

    M. P. iMvul, président du Conseil, a reçu lundi les représentants des grandes associa-tions du cojnmeree de détail qui lui ont été présentés par M. lirinon, président do l'ali-mentation parisienne ; Imard, vice-prési-dent général de 'ki confédération des bois-sonsj Geor-ges Maus, président de la Fédé-ration des commerçants détciillants qui lui ont remis un a rdre du jour voté ces temps derniers.

    M. P. Lfival a promis à la délégation de procéder à un examen rapide des sugges-tions formulées par elle.

    ââs TOUJOURS L'AFFAIRE OUSTRIC

    La Commission d'encj[uêle, réunie sous la présidence de M. Louis Marin, a pris con-naissance de pièces nouvelles prélevées dms le dossier de Mme Bizos à la Banque Ous-tric.

    La Commission a entendu M. Sarovitch, qui lui a exposé les circonstances da,ns les-quelles, en 1925, après avoir traité des af-faires en Russie pour le compte de ban-quiers italiens, il a été mis en rapport avec M. Gualino au cours de tractations concer-nant des affaires impiobilières,

    M. MILLERAND EiN NORMANDIE

    M. Alexandre Millerand, ancien président de la République, sénateur de i'Otne, a pro-noncé un discours politique à l'occasion de l'inauguration d& la foiie-exposition d'Alen. çon.

    M. Alilleranl} s'est réjoui de la présence au ministère de l'Agriculture de M. Tardieu qui pourrct réaliser 'les promesses faites en

    FEUILLETON de L'Echo Saurnurois -. 49 4 Février

    Par GEORGES de LYS

    CSUITB)

    — Il est?. . . interrogea Bruno. — Vivant et guéri . . . Un miracle, dirais-

    Ui, loi croyant. Un phénomène , selon moi. . . Oui I une c h u t e ! des accidents consécutifs à li; luer et qui l 'ont délivré, par sa bles-sure rotiverte, des causes de son incons-cience.

    —• Et il a recouvré l ' intelligenc», la mé-moire du passé?...-

    —• Absolument ! — Quel était-il, alors ? — Le n o m m é Jean Marchai. — ()u'est-il devenu ? — Sans famille, r ien le retenait en Fran-

    ce. -le lui ai o'Btenu une concession au Ma-roc, trouvé u n associé capable et, là-bas, ils on t fondé luie exploitation qui leur pro-met de beaux résultats . . . Tout est donc pour le mieu ï .

    — Ah! merci! . . . Excuse-moi, m o n ami ; l u sais la foi que j 'ai en ta loyauté, et par-îoii , pour tant , j 'ai été eff leuré par u n dou-i* • ^ affection pour nous, tu nous

    octobre dernier à Al'ençon lors d« l'inaugu-ration de la semaine agricole de l'Orne.

    Puis M. Millerand, parlant de la situa-tion extérieure, s'est vivement élevé centre la révision des traités.

    ' ' §8§ LA PACIFIQUE ALLEMAGNE (?)

    De- Berlin on signale que des coups de feu et de couteau ont été 'échangés dans la nuit de samedi à dinianche, entre un grou-pe de communistes et un groupe de natio-naux socialisies. Une persoime o été tuée et deux autres grièvement blessées.

    Deux hitlériens qui distribuaient aux pas-sants un journal national-socialiste ont été grièremenl blessés à coups de couteau,

    POUR NOS POTACHES

    Le Conseil supérieur de l'Instruction pu-blique a tenu, lundi matin, la première sé-ance de sa, session ordinaire de IQ3I.

    Dans le discours qu'il ai prononcé à cette occasion, M. Mario Roustan, ministre de l'Instruction publique, a commenté les d l f . férentes cjuestions soumises à l'examen du Co-nseil supérieur.

    Après le départ du ministre, les membres du Conseil supérieur ont procédé à la ?jo-mination des commissions chargées de pré-parer les rapports sur les questions inscri-tes à l'ordre du four de la session.

    : §§§ LA SITUATION AU BRÉSIL

    L'ambassade du Brésil dément qu'un mouvement révolulionnairé ait éclaté dms l'Etat da Plauhy. Le seul fait qui ait pu donner naissance, à cette infoimation c'est que le Gouvernement provisoire a procédé dans l'Etal de. Plauhy à la nomination d'un nouveau délégué du Gouvernement en rem-placement de, l'ancien.

    sSâ — L'AMÉRIQUE SÈCHE

    Le Daily Télégraph annonce que cent qua-Ire-vingt-dix personnes ont été tuées à coups de fusil, au cours de l'an dernier, par les agents de la prohibition, et quinze cent cinquante persotmes depuis l'entrée en vi-gueur de la, loi Volstead, il y a onze ans.

    ssà LE (( JULES-VERNE »

    Le port de Lo,rient a procédé hier mardi à i5 h. 3o au lancement du croiseur-ravitail-leur de sous-marins « Jules-Verne ».

    Ce bâtiment, d'un type nouveau, de 6.000 tonnes, mesure i i 5 mètres de long, 18 mè-tres de Iwge, et peut donner une vitesse maximum- de 18 nœuds.

    §§8 ATTENTION A L'ESCROC!

    On signale les exploits d'un escroc qui opère chez les commerçants. 'Arrivant

  • de Bouillé-LoreU; M. R. de Grandmaisoa; M. Uiiard-AiiUot; M. Garnier^ etc.

    Au dessert, l'Heure est venue pour Il's orateurs de porter la Ixinne seuieiice et iis le font eu des ternies heureux et parlica-lièrenieut convaincants.

    M. Kichardin, prend le premier la par^lu pour remercier les. organisateurs, puis t\-cuser les absents.

    Parlent ensuite et, très sagement MM. Léon RicUard, adjoint au maire; Garnier, du la Fédération du Centre et de l 'Ouest; de Bodman, président des (Joteaux de Sau-mur; de Grandmaison, Lecacheur et Koi-marmier.

    Des applaudissements sanctionnent tou-tes ces paroles, puis le repas se termine en. robé de volutes dès députados, cependant

    "^'ique chacun échange idées et projets, con-clusions indispensables d ' une telle manifes-tation bien digne d 'étendre toujours plus haut et plus loin; le nom de notre pelUe patrie synonyme de beauté, de bonté, de grandeur et de douceur.

    Et la 26® Foire aux Vins de Saumur en--•'^registre u n nouveau succès, prémices d'in-

    contestables marchés et d 'heureux lende-mains. — 'A. G.

    Des renseignements que nous avons re-cueilli, il ressort que nombre d'affaires de détail ont été traitées pour les divers crus exposés.

    En clôture les cours s'établissaient à peu près ainsi :

    Blancs ordinaires : 4oo à 48o francs. Blancs supérieurs : 5oo à 600 francs. Rouges ordinaires : /lao à 45o francs. Rouges breton : 000 francs environ. Les vins de tête atteignent des prix un

    peu plus élevés : tout ceci n 'est cependant qu'indicatif; il ressort en .somme qu5' l 'on cote 20 francs le degré.

    * * M

    AUX HOSPICES Pour la deuxième fois les Hospices de

    Saumur ont procédé dimanche après-midi à la vente des vins provenant du domaine de Champigny, légué à notre établissement hospitalier par M. Cristal.

    M. Robert Amy, rnaire de Saumur, pré-sident de la Gommission administrative, après avoir salué la mémoire du donateur M. Gri.s(al, fit procéder à la vente des vins de la récolte igSo et des marcs de la récolte i'Qig-

    Furent proclamés adjudicataires pour les vins :

    Chevalier frères, à Montreuil, 6 pièces. Caves de Villeneuve : l\ pièces. M. Brégeon, à Brissac ; 2 pièces. M. Belliard, à Neuillé : i pièce. M. D.avy, à Saumur : i pièce. M. Barrault, hôtel de la Loire( Gennes :

    ï pièce. M. Bénard, Restaurant Saint-Nicolas, Pa.

    ris : 1 pièce. Eaux-de-vie de mare, récolte 1929 : M. Bénard, Restaurant Nicolas, Paris : 20

    litres. Chevalier frères, Montreuil : 5 litres. M. Biles, à Saumur : 5 litres. Hôtsl de la Loire, à Gennes : 10 litres.

    §§§

    SOCIÉTÉ NATIONALE DES MÉDAILLÉS MILITAIRES

    eoG-"' section de SAUMUR La très active et florissante GoG® Section

    des Médaillés Militaires tenait hier diman-che son assemblée générale .annuelle.

    Elle avait fait appel pour présider celte fête de famille à M. Moussât, président du

    / Conseil Central à Paris. Une première réunion groupait tous les

    adhérents à 10 heures à l ' ampi théâtre du Petit-Tliouars (Ecole de Cavalerie) où M. Moussât, professeur au Lycée Jeanson de Sailly leur fit une conférence sur « les Mé-daillés Militaires » et leur donna des direc-tives sur diverses questions.

    A l'issue-de celte assemblée, tous les Mé-daillés, escortés des autorités civiles mas-sés derrière le drapeau, se rendirent d'a-bord au monument aux morts de l'Ecole de Cavalerie, puis à celui de La ville; là, deux superbes palmes fu ren t déposées puis deux nùnutes de silence observées, pieux recueil-lement d 'hommage envers céux qui, eux aussj, médaillés militaires, t ombi ren t en héros pour la Patrie menacée.

    • •

    LE BANQUET Dans l ' immense salle de l'Hôtel de Lon-

    dres, presque trop petite, tant les convives Bont nombreux, se dressent de longues ta-bles harmonieusemnt agencées pour cent vingt couverts.

    Le maître du lieu, le sympathique M. Quillé ,a bien ordonné le tout et les convi- j ves font honneur h u n menu exquis et fin. '

    A la table d 'honneur , M. Moussât préside gntouré de M. Roimarmier, sous-préfet, M.

    le généra] de Montmarin, comrnandant l'E-cole de Cavalerie, M, Vihckel, président de la Section, M. Manceau, sénateur, M. de Grandnxaison, député, MM. Ravaud, adjoint au maire; Robert de Grandmaison, conseil-ler général; Dron, médaillé de 1870; Laro-clie, président des Mutilés; Bourge, prési-dent des Poilus d'Orient ;M. Tadat, prési-dent de la i3i° section d'Angers, M. Pineau, vice-président; M. Busi, M. Pannier et tous les dirigeants de l'active section de Saumur, elc...

    Et tout le long des tables s 'échelonnent les convives de temps à autre séparés et égayés par de charmantes dames de socié-taires.

    L'heure des toasts arrive avec le dessert, au moment où déjà les cigares offerts par notre député, font les délices des convives qui ovationnent successivement M. Win-c.kel, président; M. Ravaud, .adjoint au mai-re; M. de Grandmaison, député qui lient tout particulièrement à saluer le jeune mé-daillé militaire tout en étant le vétéran de 70 que l 'on sait, l 'ami Charles Dron, M. Manceau, sénateur, M. le général de Mont-marin , M. Roimarmier, souspréfet, et enfin pour clore, c'est M. Moussât qui clame sa joie d'avoir vécu une telle journée dans un tel pays, dans u n tel coin de France, illus-tre et ennobli: il lève sa coupe à Saumur la plus belle des villes du coeur de la France.

    L'assistance, debout, lui fait une formi-dable ovation et la u Marseilaise » éclate, religieusement écoutée.

    Puis M. Moussai, comme marque tangible de la reconnaissance du Comité Central, re-met à MM. WincKel et Pannier les diplô-mes d 'honneur de médaille de bronze.

    Des bans saluent la nouvelle et le ban-quet prend fin dans cette chaude atmosphè-re.

    * *

    L'ARBRE DE NOËL. — LA SAUTERIE

    Mais déjà la salle du banquet est envahie par les familles des sociétaires dont les en-fants vont recevoir les cadeaux de Noël; un immense sapin est en effet orné de paquets et de jouets qui feront la joie des petits.

    Tout à tour ils viennent le dépouiller ce pendant q u ' u n orchestre d 'amateurs re-hausse l'éclat de cette intimité.

    Finalement les couples s'enlacent pour tournoyer jusqu 'à l 'heure du souper; l 'en-train ne se ralentit pas, mais il faut néan-moins se quitter.

    Et avec tous nous faisons dés voeux pour le 200® membre actif de cette belle famille de la 6o6« section des Médaillés Militaires.

    AMICALE DES ANCIENS POILUS D'ORIENT

    Tous les Poilus d'Orient &ont instamment priés de se faire inscrire, d'urgence, pour le banquet de dimanche prochain, à midi, Hôtel de la Paix, soit aux membres du bu-reau, soit chez le camarade Josse, rue d'Or-léans.

    Prix du banquet : aS francs. On est invité à ne jjas attendre le dernier

    moment de façon a pouvoir prévenir l 'hô-telier.

    Le Comité espère que tous les Poilus ré-pondront présents et viendront à ce ban-quet, présidé par les plus hautes personna-lités.

    Etât-Uivil de Sâiimar Du 31 Janvier au .4 Février 1931

    NAISSANCES Claude Boucher, 24,>rue de Poliiers.

    DÉCÈS Théodore Leblanc, célibataire,- 71 ans,

    boulanger, ruejean- jaurès , 117. Eugénie Roger, veuve Gauiron, 71 ans,

    commerçante, 65, rue d'Orléans. Jules Briet, veufParnot , 86 ans, pro-

    fesseur honoraire, rue du Prêche, i . Alphonse Nivelleau de la Brunière,veuf

    de la Porte, 73 ans, s. p., aux Ardilliers. Anatole Coudray,époux Moreau,7o ans,

    au Petit-Puy. Marie Jousseautne, célibataire, 40 ans,

    s. p., hôpital. Léontine Ceyssel,veuve Pineau,79 ans,

    propriétaire, rue de la Cocasserie, 5.

    REMERCIMENTS i\Iadame. JACOB, Madame VIGEANT, Melle VIGEANT, Remercient bien sincèrement toutes les

    personnes qui leur ont donné un témoi-gnage de sympathie à l'occasion des obsè-ques du :

    Monsieur Antoine CRISTAL, et les prient de tr uver ici l'expression de leur très vive reconnaissance.

    i n i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i l i i i i i l i i i i i i i i i i i i

    ANCIENS PRISONNIERS de GUERRE Section, de Saumur

    D'autre part, c'est au Raisin de liourgo, gne que les Anciens Prisonniers de Guerre s'assoient à une table autrement accueil-lante que celles des camps de concentra-tions où nos pauvres frères d 'armes subi-rent u n effrayant calvaire. Aujourd 'hui ils sont plus hereux très heureux même de fra-terniser plus étroitement et de causer du triste temps, passé où la seule conversation, l 'unique souci n 'étaient que le projet de fuite.

    Les agapes furen t empreintes d 'une ton-ne et f ranche joie et tous purent sans crain. te lancer des volutes avec les cigares gra-cieux de notre député; pareille satisfaction leur manqua tant de fois de r.aulre côté.

    Les dirigeants de cette amicale méritent beaucoup de sympathies pour ce louable désintéressement qui les a amenés à s 'unir , s 'entraîder et sur tout s 'amuser,

    A tous ces héroïques P. G. nos meilleurs vœux dans le succès de leurs revendica-tions et nos félicitations les plus chaudes et les plus vives de sympathique admira-tion.

    VÉLO-SPORT SAUMUROIS

    y Une quiznainc de membres actifs ont par-ticipé dimanche matin, à la dernière sortie huernale dti club qui fu t iin nouveau suc-cès pour la société.

    Résultats : 1. Tézé, 2. Berthiault, 3. Har-dy Yves. /i. Lemain Joseph, 5. Edgard Fou-cault, 6. Ossanl, 7. Lehougre, 8. Foucvult Dady, etc...

    A la suite de celle dernière épreuve, le classement général est établi :

    I. Berthiault, 89 points ; 2. Tézé, 88 points ; Carré, 85 points ; h, Motard, 82 points.

    A SAINT-FILAIRE-SAINT-FLORENT BAL DE L'U. N. G.

    Samedi dernier la section de l'U. N. C. donnait son deuxième bal de la saison, dans la magnifique salle de la Villa Plaisance.

    Une fois de plus le succès fut complet, malgré les méfaits de Madame la Grippe, les attractions et bals aux anvirons, la salle fu t toute justs assez srrande pour contenir danseurs et danseuses qui s 'en donnèrent à coeur joie au son de l 'entraînant Modem' Orchestre Lemert dont l'éloge n'est plus à faire.

    Ce n'est quo tard dans la nui t qu ' i l fallut se séparer bien à regret et en pensant qu'i l faudra attendre l 'hiver prochain pour re-commencer.

    Au cours de cette soirée les pauvres ne furent pas oubliés, deux charmantes jeunes filles passèrent parmi Passistance et recueil-l irent la somme de 5i francs .5o destiné au bureau de bienfaisance,

    SOCIÉTÉ NAUTIQUE DE SAUMUR, S. A. G. 9439

    Assemblée générale dii 24 janvier L'assemblée générale des membres hono-

    raires et souscripteurs eut lieu samedi 2/1 courant. En outre des membres du bureau, un nombre imposant de sociétaires avait te-nu à se rendre à la convocation.

    Le président M. Georges Bouin, ouvre la séance à 21 heures et donne aussitôt lec-ture de son rapport moral sur l 'année écou-lée, après avoir excusé M, Robert Amy, souffrant; M. C. Noël-Tessier, empêché, M. Stoll, absent, etc.,.

    RAPPORT DU PRESIDENT (( Messieurs et chers sociétaires,

    « Notre 4o° assemblée générale annuelle statutaire est ouverte. Pcrmellcz-moi, au nom de notre comité de vous souhaiter la bienvenue ce soir, et eiicore au commence-ment de l 'année voTis offrir nos meilleurs vœux et souhaits. Que igSi nous apporte une année prospère et florissante pour no-tre sport de l'aviron à Saumur .

    « Au cours de l 'année igSo, notre société a pris part aux régates.'suivanles : Orléans le 20 m.Tl; Laval, le iS juin; Dinan, le 2a juin; Chatell^rault, le 29 juin; Angers, le 6 juillet; Samnur, le juillet et enfin à Tours, le 10 août; à St-Hilaire-St-Florent, le 2!i août et à Trêves-Cunault, le 7 septembre, régates intimes organisées par les comités des fêtes,

    (( Nous nous sommes fait représenter dans tous les régates énoncées plus haut : en skiff débutant, en rameur en couple, à deux rnrncurs juniors, à /i rameurs juniors et rameurs débutants en pointe.

    En skiff débutant nOtra jeune rameur, ( Galle, a pris part à toutes les régates, lut-

    liini en torce inégale contre un ramoiir se-nior eslrahu'. 11 obtint .4 piix row-over; en lin de saison aux régales de la Société .Nau-tique de Tours on lui ojiposa /i ou 5 skif-feurs dont il eut finalement raison. Je si-gnale particulièrement cette course qui con-sacra définitivement à Galle le i)rix d'iion-neur rte l 'Union des .Anciens rameurs de la Fédération Française offert à la Fédération de la Loire et Ouest, au meilleur débutant.

  • réalisé, tel qu ' i l résul te des écrits comp-tables.

    La loi d u 4 avril 1936 a suppr imé le sys-t ème de la taxation facultative en impo sant à toutes les entreprises, sans distinc-tion d'importance et quel que soit le mon-tant de leur chiffre d'affaires, l 'obl igat ion de déclarer annue l l emen t le m o n t a n t des « bénéfices nets , après déduct ion de toutes charges. »

    Il résul te de cette disposition que les con-t r ibuables sont depuis lors t enus d 'é tabl i r l ine comptabi l i té faisant ressortir le m o n -t a n t de leur bénéfice net.

    Deux cas sont à disiiiiguer ;

    1" Les bénéfices nets excèdent So.ooo frs. Dans celle hypothèse, le contr ibuable est

    t enu de fourn i r , en m ê m e t e m p s que sa déclaration, u n r é sumé du compte de Pro-fi ts et Pertes ou .un é t a j des bénéfices, et de représenter à tou te réquisi t ion d u Con-t rô leur tous docuTïients comptables de na-ture à justifier la sincérité de la déclaration.

    2° Les bénéfices nets n'excèdent pas So.ooo francs.

    Dans ce cas, le contr ibuable peut se bor-ne r à ind iquer dans quelle catégorie i l ap-par t ien t pour le calcul de l ' impôt .

    Dans le premier cas (bénéfices supér ieurs à 50.000 francs) il n ' e s t pas douteux que la t enue d ' u n e comptabilité régulière et conxplète est Indispensable pour permet t re au commerçant , en cas de contestation ou de vérification par les agents du fisc, de prouver l 'exact i tude de ses écritures et, par conséquent , du bénéfice déclaré.

    Mais il semblerait que dans le deuxième cas (bénéfice infér ieur à 5o.ooo), le com-merçant , dispensé de produire u n compte de pertes et profits, p û t se contenter de ten i r u n e comptabil i té sommaire. Et, en fait, la p lupar t des commerçants se trou-vant dans celte s i tuat ion ont estimé qu ' i l s é ta ient légalement à l ' abr i des demandes d'explScations ide la par t des agents d u fisc.

    Aussi, u n grand nonibre d ' en t r e eux (et il est vraisemblable de penser que les aut res ne perdront r ien pour attendre, le Fisc ayant le droit de redresser les imposit ions établies au t i t re des 5 années antérieures, et par conséquent, de remonter à C ans en arrière, pour contrôler les revenus dé-clarés), aussi, disons-nous, u n grand nom-bre d 'ent re exix ont-ils été péniblement surpr is de recevoir, longtemps parfois après avoir été imposés d 'après leur déclaration, une note du Contrôleur les avertissant qu ' i l se proposait de les taxer d 'après u n bénéfice supérieur à celui déclaré.

    Le commerçant peut alors répondre qu ' i l en tend main ten i r sa déclaration antér ieu-re, et laisser le contrôleur établir l ' impo-sition majorée qu ' i l a envisagée, ou deman-der, en renvoyant au contrôleur d a n s les 20 jours la note annonçant cette majora-tion, à être en tendu par la commission consultative établie par l 'article 9 de la loi du 4 avril 1926. Dans cette dernière hypo-thèse, le contrôleur est obligé d ' a t t endre la décision de celte commission pour Im-poser le commerçant sur^ des bases diffé-rentes de celles de la déclaration.

    Dans l ' au t re cas, le contr ibuable t rop imposé devra adresser u n e requête dans les trois mois de l ' imposi t ion, au Di-recteur dépar temental des contr ibut ions di-recles, avec appel possible au Conseil de Préfecture, puis au Conseil d 'Eta t s'il en était besoin.

    Mais, en tout état de cause, que le diffé-rend soit porté devant la Commission con-sultative, devant le Conseil de Préfecture ou devant le Conseil d 'Eta t , il faudra que le commerçant apporte la preuve exacte du chiffre de ses bénéfices, ce qu'il ne pourra faire d'une façon vraiment incontestable que s'il produit une comptabilité régulière.

    Ceci mont re donc tou t l ' Intérêt q u ' o n t les commerçants, môme s'ils réalisent des bénéfices inférieurs à So.ooo francs , à avoir Une comptaliilité régulière et complète, puisque, défaut de celle-ci, ils se trou-veraient désarmés devant l ' adminis t ra t ion fiscale dans le cas où elle contesterait le chiffre de bénéfices déclaré, attitude qu'elle a d'ailleurs tendance à adopter systémati-quement.

    Extrait de ) Bulletin fiscal de La Fiduciaire. Générale",

    27, rue J.-J.-Rousseau, à Paris.

    U Gérant : P. RICHOU.

    Imprimerie Girouard et Richoa

    Eludes do M" Félix BRIAND Commissalre-Prlseur

    h S a u m u r

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    Paris Chartres Courtalain.. dép. Château-du-Loir. Château laValliére Noj'ant-Méon Liiiières-Boutou.. V'eriiantes Blou Vivy : . Saumur (Orl.)arr.

    — dép. Nantilly arr. Saumur (Etat) arr.

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    dép. Chacé-Varrains . . Brézé-Samt-Cyr.. Montreuil... dép. Thouars arr.

    — dép. Airvault (gare)... Partheiiay Niort Saintes Bordeaux

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    B O R D E A U X - S A U M U R - P A R I S ( M o n t p a r n a s s e )

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    Bordeaux.. iSaintes Niort Parthenaj-. Airvault... Thoiaars a.

    — dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Cliacé-Var. Nantilly a.

    — dép. Saumur (E)

    — dep Nantilly S. Saumur(O)

    — dép Vivy Blou Vernantes Linières-B Noyant- M CUat.-la-V Cliàt.-du-I Courtalain Chartres.. Paris arr

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    OMN. 20 08

    leVàudèlhay 6 23 1 9 43 14 13 20 51 Montreuil d. 8 43 13 57 19 Og 20 21 lesVerchers, 6 36 1 - 14 21 20 69 Loudun . . . . 9 38 14 41 19 54 Doué-la-F"«. 6 45 •9 55 14 30 21 05 Moncontour 10 04 15 08 20 22 un Mart igné . . . 7 08 10 11 14 46 21 20 Poitiers 11 27 16 25 21 47 Angers St-L. 8 36 11 10 16 02 22 17

    I La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire. I-' A moins d'indication contraire, les heures indiauées sont toujours les heures de départ.

    [i] Mardis, jeudis et samedis, (a) Lundis, mercredis et vendredis.

    S A U M U R A L A F L È C H E

    Saumur dép, Vivy Longué Les Hayei . Brion . lûm'f Cha r t r ené . . Baugé Clefs l . a Flèche. . .

    8 55 14 38 21 51 • .1 • • •* 9 07 14 49 22 02 9 21 15 » 22 13 .. .. 9 29 Ig 07 22 20 9 35 15 12 22 25 9 42 15 17 22 30 • . . • . 9 55 15 27 22 41

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    LA FLËC