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Comment remédier aux problèmes de l'Islam en France.

Tous les jours nous pouvons prendre connaissance dans la presse écrite et à la télévision des

entretiens ou des déclarations relatives à l'Islam, comme si les problèmes que nous connaissons

étaient faciles à résoudre. Ce n'est pas le cas, car il s'agit de problèmes concomitants relatifs à

cette religion, qui partis d'une situation interne déjà très compliquée, se sont ensuite développés

vers l'extérieur et à tout ce qui n'est pas l'Islam.

Au départ, l'existence de différents courants religieux tels que le sunnisme, le chiisme,

l'alaouisme, l'ibadisme et wahhabisme représentaient depuis des siècles un bourdonnement

permanent interne et agressif à l'égard de tous ceux qui ne pensent pas comme ceux qui croient

savoir.

Ces affrontements internes ne sont pas nouveaux et dans une période relativement récente,

lorsque le Moyen-Orient a été découpé après la guerre de 14/18, aboutissant à la création de

nouveaux états dessinés en fonction des alliances locales conclues pendant la guerre contre les

Turcs, le même système post - colonial a abouti dans les ex-colonies françaises en Afrique à

séparer des ethnies homogènes par l'appartenance à deux ou trois états différents dont les

frontières ont été créées sans tenir compte de l'implantation des populations, d'où les problèmes

actuels, ethniques ou religieux.

On peut noter les graves incidents survenus en 2014 dans le Mzab algérien où les Arabes

sunnites se sont affrontés violemment avec les Mozabites Ibadites, originaires des lieux depuis

des siècles.

La France et l'Angleterre, en ayant négligé ces aspects locaux, ont une lourde responsabilité

dans les évènements d'aujourd'hui.

En ce qui concerne l'Islam, la base est le Coran, livre saint qui malheureusement mélange au

sein de ses versets des avis contradictoires sur tout, ce qui permet à chacun de trouver ce qu'il y

cherche, surtout dans le cadre de la charia qui prétend régler les problèmes de la vie courante,

telle qu'elle se passait à l'époque, c'est à dire vers 1.300 après Jésus-Christ, dans un cadre très

particulier de conflits commerciaux locaux, non seulement avec d'autres tribus arabes, mais

aussi avec des commerçants juifs locaux et que les tenants d'un retour en arrière de plusieurs

siècles voudraient voir appliquer à notre époque.

Mohammed s'est beaucoup inspiré de la religion juive et il faut noter au passage qu'avant de

guerroyer contre les juifs, le jour de la prière chez les musulmans était le samedi « Nhar Es

Sebt » le « Jour du Sabbat ». Ce jour de prière a été ensuite avancé au vendredi pour se

différencier.

Pour ce qui est de son appartenance à la religion, tout enfant qui naît dans une famille

musulmane est automatiquement musulman, et en Terre d'Islam l'apostasie est punie de mort.

Un juif ne l'est que si sa mère est juive, un chrétien ne l'est qu'après avoir reçu le baptême.

De nos jours on parle volontiers de musulmans laïcs. C'est une erreur car la laïcité n'existe

pas dans le Coran. Il y a deux possibilités : les croyants (musulmans) et les incroyants (tous les

autres). Notons cependant qu'un certain nombre de maghrébins ou d'origine maghrébine,

portant des noms arabes, existent pourtant ... certains en qualité d'athées ou de convertis au

christianisme. Ce sont des personnes très courageuses car elles s'exposent toujours à des

représailles qui peuvent être sanglantes.

Indépendamment des différentes tendances religieuses exposées ci-dessus, il existe depuis

ces dernières années un courant religieux intransigeant sur toute évolution possible de l'Islam.

Et qui tend à créer un nouvel ordre mondial, un peu comme l'avaient déjà tenté les Khmers

Rouges avec les résultats que l'on connaît. 2

Cela a commencé avec la création des Frères Musulmans dont le but avoué a toujours été le

contrôle mondial de la communauté musulmane, puis cela a continué avec l'arrivée des Talibans

qui à la base auraient été des étudiants en théologie, et aujourd'hui, avec la tentative de Daech

Cela a commencé avec la création des Frères Musulmans dont le but avoué a toujours été le

contrôle mondial de la communauté musulmane, puis cela a continué avec l'arrivée des

Talibans qui à la base auraient été des étudiants en théologie, et aujourd'hui, avec la tentative

de Daech d'instaurer un khalifat de l'armée islamique au Moyen-Orient, et ainsi pouvoir

prétendre à contrôler l'ensemble des musulmans du monde entier en qualité de seul

représentant du Prophète Mohammed.

Ce dernier courant intransigeant a été depuis des années largement alimenté

financièrement et politiquement par différents états d'Arabie qui pensaient y trouver

avantage pour leur influence personnelle, sans penser un seul instant que tout cela

pouvait leur échapper un jour. Et c'est ce qui vient de se produire.

En France et en Europe, les gouvernements s'efforcent d'éviter les problèmes avec ces

communautés qui ont immigré récemment et qui voudraient prendre une place particulière

dans la société sans être obligé de s'y fondre.

On a ainsi créé le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) qui ne présente aucun intérêt

et qui ne servira à rien, compte-tenu des différentes factions existant en son sein, telles les

factions sunnites ou chiites, factions d'influence marocaine ou algérienne, ou encore d'Arabie

Saoudite ou Qatarienne. De bonnes raisons pour ne pas s'entendre, tant les intérêts des uns et

des autres sont divergents.

Dans l'Islam il n'y a pas de clergé. L'imam est la personne qui conduit la prière, le muezzin est

celui qui fait l'appel aux différentes heures de la prière, le Recteur étant l'administrateur de la

mosquée. Mais aucun d'entre eux n'a de pouvoir réel religieux sur qui que ce soit.

Il est clair que tous nos différents gouvernements, par un laxisme coupable, ont laissé

construire un nombre important de mosquées en France, toutes financées par des fonds

étrangers. De plus, fait troublant, 80% d'entre elles ont, pour diriger la prière, un imam

étranger ne sachant pas parler le français. Comment un gouvernement peut-il accepter de

laisser créer sur son sol un organisme destiné à lutter contre notre pays ?

Nous arrivons là dans un domaine où l'état peut et doit intervenir pour y mettre de l'ordre,

pour interdire à un imam étranger de diriger les prières et, s'il le faut, procéder à l'expulsion

immédiate des individus ne voulant pas se soumettre à la loi.

Pour éviter ces problèmes il nous faut des imams français faisant leur prêche en français.

Par ailleurs il est important d'exiger l'application de la loi sur le voile, et en particulier de faire

respecter l'interdiction de porter une burqa sur le sol français. Ce qui est loin d'être le cas. Ce

qui encourage le non respect de la loi qui, par crainte des incidents, n'est pas sanctionné

comme tel.

Il faut que nos dirigeants comprennent que ce n'est pas en tolérant toute une série d'infractions

à la loi de notre pays que l'on peut faire régner l'ordre et la tranquillité dans une communauté

dont certains membres n'ont de cesse d'imposer leur propre loi.

Récemment encore un gynécologue français a eu les pires problèmes dans une clinique en

accouchant une musulmane, le mari s'opposant par la force et la menace à son intervention

tout en exigeant son remplacement par une femme.

Il y a quelque temps un enseignant a refusé de faire son cours dans son Université en raison de

la présence d'une étudiante voilée, ce qui est effectivement contraire à la philosophie d'une

université.

Que dirait-on d'une personne qui prétendrait accéder à une piscine publique sans maillot, sous

prétexte qu'elle serait naturiste, et que l'empêcher de se baigner ainsi serait un abus d'autorité

manifeste ?

Ces gens-là n'ont pas leur place en France et il faudrait leur rappeler officiellement qu'un

verset du coran précise que tout bon musulman ne doit pas résider dans un pays non musulman

parce qu'il ne pourrait pas y respecter les obligations de sa religion. 3

Nous avons un exemple précis, relativement récent, dans l'histoire de la Turquie moderne et

dont nous devrions nous inspirer pour enfin assurer la sécurité en France, et résoudre une fois

pour toutes, ces différents problèmes.

Kemal Ataturk président de la Turquie, en prenant le pouvoir, avait décidé de moderniser son

pays en le faisant entrer dans le 20° siècle. Il s'est attaché à travers une série de lois et de

décisions à faire changer à tous les Turcs d'alphabet, d'habillement et de système social.

1922 Suppression du Sultanat Ottoman

1923 Instauration de la République turque

3 mars 1924 Suppression du khalifat

25/11/1925 Loi interdisant le port du fez et du voile

1926 Loi interdisant la polygamie introduite dans le code Civil Turc

Loi instaurant le samedi après-midi et le dimanche comme jours de repos.

1928 La religion musulmane n'est plus religion d'état

1930 Loi instaurant le droit de vote des femmes

19/02/1932 Abolition de la charia (loi musulmane)

1937 Par la Constitution la Turquie devient un état laïc.

La Turquie, actuellement, est le seul pays du Moyen-Orient à être équivalent

techniquement et socialement aux pays évolués, bien que l'islamisme rampant soit revenu

avec le parti au pouvoir.

Aujourd'hui si vous vous rendez en Arabie Saoudite sachez qu'aucune femme, même

européenne, ne pourra sortir seule, conduire un véhicule ou circuler à pied sans être couverte

du voile. Tous les visiteurs quels qu'ils soient ont l'obligation de se plier à ces règles désuètes,

mais officielles, et qui sont respectées à cause des sanctions policières immédiates en cas de

transgression.

Nous sommes dans un état laïc avec des lois laïques. Tous les habitants de notre pays

doivent les respecter. Au nom de quoi certains immigrés récents dans notre pays pourraient-

ils nous imposer leurs mœurs? Nous savons que dans beaucoup d'états, dit musulmans, le port

du voile est interdit aux femmes, que la prière dans les rues est proscrite alors qu'elle fait

florès en France, en infraction directe avec toutes les lois en vigueur, les autorités

responsables préférant ne pas voir.

Si nous voulons avoir la sécurité pour nos populations face à la montée de ce

terrorisme abject, pourquoi vouloir garder contre leur gré des personnes qui veulent aller faire

le djihad ? Il faut les laisser partir et leur retirer la nationalité française pour qu'ils ne

reviennent jamais plus. Et surtout, ne pas croire que c'est impossible, la Grande-Bretagne le

fait et personne n'y trouve à redire.

On doit savoir ce que l'on veut et non pas discuter à perte de vue du sexe des anges,

alors que le danger s'est installé chez nous.

Que nos gouvernants prennent leurs vraies responsabilités qui consistent à faire passer

les intérêts de notre nation avant leurs intérêts électoraux, et qu'ils agissent maintenant.

Rendons à César ce qui est à César !

Robert Bayle

4

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2015

Le jeudi 5 février 2015, par un temps particulièrement froid, notre assemblée générale s'est tenue,

comme prévu, à PÉZÉNAS, dans la salle des mariages que la municipalité avait mise à notre

disposition, et dans laquelle se sont retrouvés une quarantaine de participants, DPLV et familles,

auxquels le représentant du maire, en quelques mots, a souhaité la bienvenue.

Devant le drapeau de la Section, notre ami Guy DEBRU a

déclamé, avec force et conviction, un bien joli poème dédié aux

« trois couleurs » de la France.

Le quorum étant atteint (23 pouvoirs), le président ouvre la séance,

faisant observer une minute de recueillement en hommage à nos

camarades décédés dans le courant de l'année écoulée, et aux soldats

morts au nom de la France en opérations extérieures (OPEX).

Suivent le rapport moral du président qui apporte des

informations locales et nationales avant d'énumérer, entre

autres, les activités, les cérémonies officielles ou privées,

les rencontres, les visites aux camarades souffrant ou

hospitalisés, et à diverses communications avec le Siège

national. Puis c'est la lecture, par le vice-président, du

rapport financier avec un solde positif dû à la gestion

rigoureuse du Bureau. Après les rapports moral et

financier approuvés à l'unanimité, l'ordre du jour a porté

sur l'admission au conseil d'administration de la Section

de Jean-Pierre BEL, Daniel SORNAT, Jacques

RAYMOND élus à l'unanimité.

Avant la clôture des travaux, l'ambassadeur Paul BLANC a bien voulu faire un exposé sur « le paradoxe

de l'Union Européenne » , un sujet d'actualité. Les applaudissements qu'il recevait mettaient un terme à

cette séance de travail.

Rendez-vous était alors donné au monument aux morts de

a ville dit le « Monument du Poilu » qu'encadraient trois

porte-drapeau. Le président y déposa une gerbe au ruban

tricolore en hommage à nos Morts pour et au nom de la

France. Le chant de la Marseillaise entonné par

l'assistance marquait la fin de cette brève cérémonie.

L'après-midi consacré aux retrouvailles et à la détente

débutera par un apéritif offert par la Ville, puis par un

repas préparé et servi par le traiteur RIGAL, connu de nos adhérents.

Il était 15 heures quand, pour les premiers d'entre nous, l'heure du départ avait sonné.

A noter que dans la matinée, quelques dames intéressées, sous la conduite d'une guide, avaient pu

découvrir les beautés et secrets de PÉZÉNAS (musée, sculptures, monuments, villas …).

5

21 mai 2015-Clos de l’hirondelle-Montpellier- déjeuner précédé d’une réunion du conseil d’administration de section.

Au cours de la réunion du CA, notre président Robert Bayle a salué les nouveaux promus dans l’Ordre de la LH (D’ASSONVILLE, CDR/LH -GRAS, BUSSE, OFF/LH)- évoqué les camarades qui n’ont pu venir pour raison de santé - fait le point des adhérents récents – rendu compte de la dernière réunion du CA national dont il est administrateur – Puis il a remis notre insigne tête de mort au lcl Jacques LECLERCQ, nouvel adhérent 2015 – Nous avons levé nos verres à la santé de ce dernier avant de passer à table pour déguster un excellent menu entre amis. PROCHAINS RENDEZ-VOUS : jeudi 22 oct.-15, réunion du CA suivi d’un déjeuner de section à Poussan, au Mikhenez – jeudi 17 ou 24 mars 2016, AGO 2016, Clermont l’Hérault.

Autres nouvelles de la Section

DISTINCTIONS – Honorée par la promotion dans l'ordre de la Légion d'honneur de plusieurs de ses membres, la Section L.R adresse ses plus vives félicitations aux nouveaux promus au grade de commandeur : DASSONVILLE Antoine, ancien parachutiste du Bataillon de Corée et du CEFEO/Indochine - Prisonnier du Viet-Minh au grade d’officier : BUSSE Gunther, engagé dans la Légion Étrangère. Moniteur para. Plusieurs séjours en Indochine, dans le Pacifique, en Algérie - Prisonnier du Vietminh. GRAS Albert, ancien des TDM et de l'Armée d'Afrique - de Niamey AOF (1941) à Mulheim (1945) via l'Italie]. Grand Invalide de Guerre, ancien président des grands blessés de guerre de l'Hérault. Par ailleurs, nous félicitons vivement notre ami FESTOR Lucien, qui le 8 mai, a été décoré de la médaille vermeil du Souvenir français. Deuil - L'accident de la route qui a coûté la vie à Gérard DERRIEN, fils de notre adhérent et ami François DERRIEN nous peine énormément. A ses parents, à ses enfants la Section présente ses sincères condoléances et les assure du sentiment fraternel des DPLV / LR. Bienvenue : Sommes heureux d'accueillir parmi nous

le Lcl. Jacques LECLERCQ O.LH – C.ONM – 3 citations ;

Madame Marguerite ARSAGUET veuve de notre ancien président. 6

Lcl J. LECLERCQ

Mme MJ PECQUEUR

Mme

LECLERCQ

Hommage au Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc

En début d'après-midi de ce samedi 14 mars,

Monsieur Robert MENARD, maire de BEZIERS, fidèle à son

engagement lors de la campagne des municipales, a débaptisé

la rue du 19 mars 1962 pour lui donner le nom du

Commandant Denoix de Saint-Marc, ancien déporté à

Buchenwald, héros de la Résistance, des guerres d'Indochine et

d'Algérie.

Sur une estrade surmontée d'un portrait géant du Commandant que huit drapeaux du monde combattant

encadraient (1), le Maire était entouré de la famille du

Commandant. Tout en face, des drapeaux tricolores, des

banderoles, des calicots, des pancartes que brandissait une

foule de quelque 2.000 enthousiastes « âgés pour la

plupart, silencieux, graves sans tristesse » qui, pour

grossir les rangs des biterrois, étaient venus des quatre

coins du pays : des femmes, des hommes, des anciens

militaires arborant fièrement leurs décorations avec, parmi

ces derniers, une multitude de bérets rouges et verts. A

leurs côtés, ou au dessus de leurs têtes, une bonne

soixantaine de drapeaux des associations patriotiques.

De retour sur l'estrade après avoir dévoilé la plaque de rue au nom du

Héros national, et après les témoignages des deux filles du Cdt de Saint-

Marc, le Maire prenait la parole. Très ému, il envoyait un message fort,

soutenant que cette cérémonie répondant à un impérieux besoin de

réparation et de reconnaissance se devait de crier haut et fort non aux

mensonges, à l'histoire bafouée, réécrite, trafiquée et rappeler la leçon du

Commandant de lutter contre l'oubli mais aussi contre la barbarie et la

trahison. A l'adresse d'une centaine de braillards qui, au loin,

manifestaient leur désapprobation il leur cria « le 19 mars est une insulte à

la mémoire de tous ceux qui ont été tués, qui ont été torturés, émasculés,

saignés après ce cessez-le-feu qui n'était qu'un lâche abandon, un vil

renoncement »...

Long message d'un maire marqué par la colère, l'émotion … et la foi

auquel succéda un tonnerre d'applaudissements et des cris de soutien,

lesquels couvrirent amplement les hurlements de ces manifestants

maintenus à l'écart, à cent mètres de la célébration et qui, en dépit des

décibels d'une sono éructant tout leur fiel, ne parvinrent à perturber le bon déroulement de la cérémonie

.

A la fin du discours du maire les premières notes de cet hymne

poignant, superbe - le chant des Africains – s'égrenèrent, et des

milliers de voix les relayèrent.

En quittant ces lieux, nombreux étaient ceux qui, pleins de

souvenirs et de reconnaissance envers un maire qui « a

osé », pensaient que cette cérémonie resterait à tout jamais

vivante dans leur mémoire.

Lucien Moreau

(1) parmi lesquels le drapeau de notre Section que tenait Michel Bain.

9

10a

LIBRE PROPOS : Ce sont des criminels de guerre

Posté le samedi 28 février 2015

Par le Général d'Armée (2S) Elrick IRASTORZA, Ancien chef d’état-major de l’armée de Terre.

Pendant des années, comme tout chef qui se respecte et respecte les lois de son pays, je n'ai cessé de répéter à nos soldats qui partaient en opération et avec lesquels je suis parti en opération : « Vous partez avec, collé à la semelle de vos chaussures, les règles du droit national, celles du droit international et nos règles de comportement si bien synthétisées dans ce code du soldat que vous devez porter sur vous en permanence ! Où que vous alliez, quoi que vous fassiez, elles ne devront jamais vous quitter »

A force d'entendre des élucubrations en tout genre sur la façon dont il conviendra de réinsérer les djihadistes revenant au pays une fois commis leurs forfaits, j'ai pensé qu'il était temps de rappeler que nous vivons dans un état de droit et que la moindre des choses c'est que ce droit s'applique avec la même rigueur à tous. Il serait stupéfiant que ceux qui mènent, avec une sauvagerie qui n'épargne ni les enfants, ni les femmes ni même les œuvres d'art, le même combat que ceux qui nous tuent des soldats et sont allés jusqu'à égorger nos blessés, puissent rentrer au pays comme si de rien n'était. Pour moi ce ne sont que des criminels de guerre. D'où cet article paru dans le courrier des lecteurs de Valeurs actuelles.

Je suis particulièrement décontenancé par les commentaires que j'entends sur les jeunes partant faire le djihad comme d'autres vont au foot ou à la pêche à la ligne...pour le fun plus que par convictions bien ancrées : Mais que va-t-on en faire lorsqu'ils vont rentrer au pays... comme d'autres rentrent de vacances avec le sentiment d'avoir passé un bon moment ? Dans un pays qui s'est fait le champion de la judiciarisation des opérations dans lesquelles il engage ses soldats pour la sécurité élargie de la patrie et la défense des intérêts supérieurs de la nation, la réponse tombe sous le sens : combattants irréguliers de bandes armées qui se rendent coupables de crimes contre l'humanité, ce sont tous des criminels de guerre.

Qu'ils soient donc jugés sans faiblesse comme tels et châtiés en conséquence avec toute la rigueur du droit national et international que nos soldats et leurs chefs se font un honneur de respecter partout où ils sont engagés.

A ce titre, il est intéressant de noter la différence entre Article L224-1 de la loi "antiterroriste" et le projet de loi adopté par l'Assemblée nationale en première lecture lors de la seconde session extraordinaire de 2013-2014 du 18 septembre 2014 :

Le projet est le suivant : « Tout ressortissant français peut faire l'objet d'une interdiction de sortie du territoire lorsqu'il existe des raisons sérieuses de croire qu'il projette : 1° Des déplacements à l'étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes, des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité (…). »

La mouture définitive de la LOI n°2014-1353 du 13 novembre 2014 - art. 1 est un peu différente : « Tout Français peut faire l'objet d'une interdiction de sortie du territoire lorsqu'il existe des raisons sérieuses de penser qu'il projette : 1° Des déplacements à l'étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes (…). »

Exit les crimes de guerre ou les crimes contre l'humanité ... et sans doute les poursuites contre ceux qui reviendraient du djihad alors que l'arsenal juridique nécessaire existe par ailleurs...

Tartuffe est toujours bien vivant comme le soulignait Valeurs Actuelles en couverture.

Il est vrai que j'aurais pu regarder tout ce petit monde « comme des insectes bizarres » parler de « maladie mentale »,de « folie » de cheminements, de « sociopathes et de psychopathes » et clamer qu' « il faut arrêter les délires mentaux, les excès (…) éliminer les poisons ».

Ce n'est plus la peine. Le Recteur Dalil Boubakeur s'en est chargé au Club de la presse de Montpellier le 26 février*.

Elrick IRASTORZA. Ancien chef d’état-major de l’armée de Terre

Propos rapportés par le Midi Libre du 27 février 2015.

Source : Le Midi Libre (sauf la photo) 10b

Un vol inaugural réussi

Mon premier séjour en Indochine touchait à sa fin. Alors que d'habitude « la relève » se faisait

attendre, cette année là, elle était déjà en place. Il est vrai que nous étions encore sous l'effet de

l'autorité du général De Lattre de Tassigny avec ses pleins pouvoirs civils et militaires, lequel nous

avait quittés depuis très peu de temps.

Ce 30 janvier 1952, au cours d'un parachutage dans le delta, je pensais qu'en ce jour j'accomplissais

ma dernière mission dans ce pays très attachant. Mon départ d'Indochine pour la France était prévu

le 20 février au moyen d'un dakota que je devais convoyer à Paris. Entre temps il nous serait

accordé une semaine de repos dans un centre situé à Do Son, en bordure de la baie d'Along. Or de

retour à la base, nous apprenions que la mission du « convoyage du dakota » en métropole était

annulée. Nous étions prévus pour embarquer, le 11mars, sur le vol retour du Paris-Saïgon-Hanoï,

une nouvelle ligne de la compagnie Aigle Azur,

inaugurée le dit jour, sachant que l'avion rempli de

passagers à l'aller devait l'être tout au autant pour

rentrer en France. Donc nous patientons.

A la date prévue, nous embarquions sur cet avion,

un quadrimoteur bombardier américain transformé en

transport de passagers nommé « Stratoliner ».

Jusqu'à Beyrouth où nous passions la nuit tout se

passa très bien. Le lendemain matin, lors du point fixe

avant le décollage, le moteur extérieur gauche accusait une perte de puissance. Un décrassage des

bougies venait à bout de cette anomalie et nous nous envolions en direction d'Athènes. Après une

heure de vol, assis confortablement, je lisais un journal quand tout à coup une lueur rougeâtre venait

frapper les pages, et au même moment se faisait entendre un bruit semblable à celui d'un chalumeau

en fonctionnement. A travers le hublot, j'apercevais une flamme qui, depuis le bord de fuite de l'aile

gauche s'étendait jusqu'à l'empennage arrière de l'avion.

Cinq minutes plus tard, le mécanicien sortait de la cabine pour vérifier l'effet des commandes

qu'il venait d'effectuer. Il se rendait compte que la mise en drapeau de l'hélice ne fonctionnait pas.

Cette dernière, bien que le moteur soit à l'arrêt, continuait à tourner par le vent relatif de l 'avion

avec pour effet d'alimenter le moteur en essence laquelle brûlait vers l'arrière. Ainsi nous nous

trouvions dans une position critique, risquant à tout instant soit la rupture de la fixation de l'hélice,

soit l'explosion des réservoirs de carburant. Tous les moyens pour maitriser le sinistre étant épuisés,

il nous restait plus qu'à patienter et à nous remettre à la volonté divine. Cette situation devait durer

quarante minutes ce qui croyez-moi, est extrêmement long. Nous dépassions les côtes de la Grèce et

atterrissions à Athènes en urgence. Le vent arrière nous obligeait d'effectuer un « cheval de bois »

en bout de piste. Dès l'arrêt de l'avion, les pompiers, arrivés rapidement, venaient à bout du sinistre.

Encore une fois, merci la chance …

Pendant deux jours nous visitions la ville, puis un

C47 nous ramenait à Paris très tard dans la soirée.

Pour s'excuser sans doute des émotions et du retard

subis, la compagnie Aigle Azur nous offrait une

nuit à l'hôtel Lutetia.

Pour un vol inaugural de cette nouvelle ligne, ce fut

un vol réussi. Vive le « Stratoliner »qui, par la suite,

procura d'autres avatars à cette même compagnie.

JeanPierre

Molinier

13

On sait que les historiens et les « vrais » journalistes éprouvent de grandes difficultés pour recueillir des

témoignages de militaires habitués au devoir de réserve. Une raison pour apprécier, ci-dessous, le

témoignage d'un officier confié, en son temps, à Taouès Titraoui et Bernard Coll, ardents défenseurs du

combat et du drame de nos amis harkis.

Commando en Tunisie

Oui, les harkis ont été de tous les combats. Je voudrais dire la part

qu'ils ont prise dans certains engagements dont personne ne sait rien,

car jamais une relation officielle n'en a été faite. Pour des raisons

faciles à comprendre, je ne donnerai ni dates, ni noms, aucune

précision. Pas de preuves non plus. Pour un livre qui leur est

consacré, je me limiterai à révéler un chapitre inédit de la guerre

d'Algérie. Vous êtes obligés de me croire sur parole !

L'ALN avait installé ses camps, ses dépôts, et une infrastructure

de terrains d'exercice, champs de tir, postes de guet, centres radio, en

Tunisie et au Maroc. Ces deux pays, en plus de leur offrir le gîte et le couvert, lui servaient,

le long de leurs frontières communes, de bases de départ et de repli, où les mauvais coups se

perpétraient impunément, car le droit de suite nous était refusé. Il devenait indispensable

d'imaginer une parade, puis une riposte, efficaces et peu « spectaculaires » d'abord pour

limiter chez nous les dégâts, ensuite pour donner la juste réplique sans déclencher les

foudres politiciennes nationales et internationales.

Deux commandos furent créés, dont la mission

consistait à porter de l'autre côté la

« contradiction ». Une poignée de jeunes officiers

et sous-officiers et quelques dizaines d'appelés

soigneusement choisis, d'une grande stabilité

nerveuse et émotionnelle, sachant se taire, aptes au

combat de guérilla, en formèrent l'ossature. Les

garçons du contingent assuraient aussi les tâches

normales de la vie en campagne. On les voyait

cuisiniers, chauffeurs, infirmiers, radios …

La troupe de combat était formée de harkis. Dans

l'unité où j'ai servi, l'effectif en était une centaine,

tous très jeunes, célibataires, disciplinés et audacieux, marcheurs infatigables, sobres,

remarquables guerriers individuels. Pour quels motifs ces jeunes hommes avaient-ils résolu de

jouer leur vie en prenant les plus grands risques ? La mort était une moindre chose comparée à

la capture.

On trouvait parmi eux un grand nombre de

rescapés d'attentats qui avaient à venger un père,

un frère, parfois la disparition de toute une

famille. Quelques uns, peu nombreux mais

redoutables sur le terrain, étaient d'anciens

fellaghas qu'un « parcours du combattant » au

tracé assez compliqué, du ralliement à la prison,

et un certain goût des armes, avaient conduit

jusqu'à nous. D'autres s'étaient rebellés contre la

rébellion. Ilsn'avaient pas accepté que l'on brûle

14

les écoles, les fermes et ils s'opposaient d'instinct, par pure réaction, aux attentats, aux

exactions, en allant châtier leurs auteurs là où ils savaient les trouver. Enfin il y avait ceux

qui aimaient la France et qui le savaient le prouver par un engagement sans équivoque. Et il

est pour le moins curieux et triste de constater que c'est en France que l'on semble ne pas

comprendre qu'on puisse aimer la France au point d'affronter, pour elle, les plus dures

épreuves.

L'action de ces commandos tendait à créer et à entretenir un climat d'insécurité et de

tension dans les bases de l'Est et de l'Ouest de l'ALN et, en même temps, d'infliger des

pertes à leurs troupes, par la destruction d'objectifs précis, le harcèlement des postes, des

embuscades, le sabotage d'installations usuelles ou de

véhicules, la pose des mines sur les itinéraires. La

plupart des raids se déroulaient au cours d'une seule

nuit. Les cibles à atteindre se situant généralement à

une quinzaine de kilomètres des points de départ

pouvaient être traités dans la foulée, d'un seul élan. Il

est pourtant arrivé que quelques hommes soient

obligés de bivouaquer un ou plusieurs jours sur le

parcours ou aux abords de leur objectif. Les risques

devenaient alors considérables. L'approche se faisait

le plus souvent à pied, mais aussi par bateau, ou à cheval, ou par parachutage.

Les équipes étaient formées « à la commande » (de cette notion serait issu le terme de

commando !). Elles dépassaient rarement la vingtaine, y compris un élément de recueil de 3

à 6 hommes que l'on postait soit pour tenir un passage dangereux, soit en soutien immédiat

de l'attaque. Il ne m'est pas possible de dresser le bilan des pertes infligées à l'ALN. Par les

différents moyens de renseignements dont l'armée dispose, nous savons qu'elles ont été très

importantes. Les actions s'additionnaient et avaient très vite installé dans les camps, avec

l'insécurité, un sentiment de méfiance, voire de suspicion à l'encontre des « hôtes »

marocains et tunisiens, qui allait jusqu'à provoquer des troubles que, malheureusement, nous

n'avions pas souvent l'autorisation d'utiliser comme nous le désirions.

Ainsi, pendant plus de quatre ans, dans la discrétion la plus totale, se tenant à l'écart des

troupes amies afin de ne pas susciter des bavardages et confidences, mal récompensés,

guerroyant et mourant dans l'ombre, quelques centaines de très jeunes supplétifs ont

accroché l'ALN jusque dans ses barbelés, l'ont maintenue en état d'alerte défensive, l'ont

conduite à commettre des méprises sanglantes, lui ont fait subir des pertes sensibles en

hommes et en matériel.

Quelques semaines avant la signature du chiffon d'Evian, ces deux commandos ont été

démantelés, les harkis dispersés, ont disparu avec la même discrétion qu'ils avaient mis à

combattre.

Ce court témoignage est un hommage que l'un des leurs rend à ces garçons hors du

commun, héros anonymes qui avaient choisi le plus dur et le plus obscur des destins.

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UN FILS DE FRANCE

Par Michel Bain (lcl, TDM, H) Le 8 décembre 2014 après-midi, nous étions très nombreux dans ce petit village de Laroque, sur la rive gauche de l’Hérault, aux portes des Cévennes, pour assister à l’inhumation du corps de l’adjudant Samir Bajja, natif, dans le cimetière au pied de la garrigue, à l’écart du village. Samir Bajja était entré dans les Armées par la petite porte en 1998. Féru d’aventure, après un

séjour à Djibouti comme VSL et une brève interruption, il s’engage à la BPIA. En 2002, après son admission à l’ENSOA recrutement semi-direct, il est promu MDL, obtient le BSAT SEA/Logistique essence. En 2007, il est affecté sur sa demande au SE du DAOS. Breveté parachutiste, BSTAT/SEA/Logistique essence, le MDL/chef Bajja devient MEOS au sein du 4ème RHFS où il sera promu adjudant (agent technique) en juillet 2012. L’adjudant Bajja avait servi en Macédoine (2001), Tchad (2004 et 2013), Afghanistan (2006 et 2010), Côte d’Ivoire (2008 et 2010), Centrafrique (2013), Burkina Faso (2011, 2012, 2013), beau parcours opérationnel, brutalement interrompu : il est mortellement blessé dans le crash accidentel de son hélicoptère au Burkina Faso le 29 novembre 2014, à l’âge de 38 ans. Pour l’accompagner dans sa dernière demeure, un piquet d’honneur, de très nombreux de ses camarades du SEA et du 4ème RHFS, beaucoup d’entre eux sous- officiers et brigadiers chefs - Un général/IME a prononcé le dernier éloge ; Le sénateur de la circonscription était présent. Un ami du père, au cours d’une longue allocution, a rendu un hommage élogieux à la famille Bajja, originaire d’Ifrane, au Maroc. Tout le village était là, les yeux embués pour certains, pour saluer Samir, enfant du pays, qui y avait bâti de solides amitiés. De nombreuses délégations d’AC avec leurs drapeaux (une trentaine). Parmi les membres de la famille, on pouvait voir la compagne de l’adjudant Bajja, d’origine thaïlandaise. Une représentante de la paroisse a exprimé des mots de compassion et d’amitié pour la famille Samir et donné une bougie allumée à son père en signe d’espérance. Puis ce fut la dernière prière musulmane et les sanglots de la maman du défunt. Au même moment, au loin, deux « Allah Akbar » vigoureux, m’ont rappelé que les « fous d’Allah » ne hantaient pas seulement nos villes. Après la cérémonie, le serrement de mains a duré longtemps, bloquant la route. J’ai pu échanger quelques mots après la cérémonie avec un sous-officier du SEA, très affecté par le décès de son camarade que tous aimaient pour son dynamisme et sa chaleur humaine.

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L’adjudant Bajja était titulaire de la croix de la Valeur militaire avec une étoile de bronze, de la médaille d’or de la DN avec une citation, et d’autres médailles commémoratives de ses missions en OPEX. Samir Baja, un exemple d’intégration réussie. Me venait également à l’esprit : les barbares djihadistes que nous combattons au Sahel sont aussi tapis dans l’ombre de nos cités ou de nos campagnes. Le combat contre eux ne passe sûrement pas par les lois sociétales qui détruisent les fondements de notre société, mais par le respect des valeurs de notre civilisation que nous devons avoir le courage d’imposer. En temps de guerre, l’emploi de la force légitime est nécessaire même si elle est parfois rude ; elle trouve sa justification dans la victoire. La lâcheté est une honte pour tout homme ou tout gouvernement. Vive la France !

Michel Bain Lexique : VSL, volontaire service long – BPIA, base pétrolière interarmées – ENSOA, école nationale des sous- officiers d’active – BSAT, brevet de spécialité de l’armée de terre – SEA, service des essences des armées - DAOS, détachement ALAT des opérations spéciales – ALAT, aviation légère de l’armée de terre– MDL, maréchal des logis – BSTAT, brevet supérieur de spécialité de l’armée de terre - MEOS, membre des équipages des opérations spéciales – RHFS, régiment d’hélicoptères des forces spéciales – IME, ingénieur militaire des essences – DN, défense nationale – OPEX, opération extérieure.