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REPUBLIQUE DU BENIN***************
MINISTERE DE LA DECENTRALISATION ET DE LA GOUVERNANCE LOCALE ****************
DEPARTEMENT DE L’ALIBORI ****************
COMMUNE DE MALANVILLE BP : 51 Malanville Tél : 23 67 02 03 / 04 Email : mairie.malanville @yahoo.fr
Plan de Développement Communal de Malanville
2017-2021
VERSION PROVISOIRE
PREFACE DU MAIRE
Photo 1: Photo du Maire Inoussa DANDAKOEVéritable repère pour le conseil communal présidé par le Maire, le Plan de Développement Communal (PDC) constitue un cahier de charges des acteurs locaux pour conduire de façon harmonieuse le développement de la Commune de Malanville pendant cinq années. Ce Plan constitue non seulement un outil de planification, de gestion, de plaidoyers et de négociation, mais aussi une référence pour l’évaluation de nos actions par nos mandants.
Le Plan de Développement Communal (PDC) est un document de rêve et d’ambitions, mais un rêve réalisable avec beaucoup d’enjeux et de défis à relever. Le Conseil Communal et le personnel administratif de la Commune de Malanville ont le devoir de prendre la mesure des enjeux afin que nous puissions mieux coordonner la mise en œuvre de ce plan.
Notre volonté de redonner à Malanville ses attributs de Commune cosmopolite et de transit par rapport à sa position géographique doit être soutenue, afin que Malanville soit citée dans le concert des grandes villes du Bénin et de la sous-région.
C’est le seul gage pour réaliser ce rêve retenu dans la vision de ce plan à savoir : « La Commune de Malanville est en 2030, la vitrine du Bénin par le Nord, unie, bien gouvernée, pour un développement socio-économique durable. ».
Nous voudrions lancer un appel solennel à tous nos compatriotes, populations de Malanville, diaspora, opérateurs économiques, jeunes, femmes, sages et notables afin que dans la conjugaison des efforts, dans l’union et dans l’amour, nous puissions travailler efficacement pour mériter et conquérir la confiance des partenaires techniques et financiers de la Commune.
Pour ce faire, nous avons le devoir de mettre de côté nos intérêts partisans, individuels et notre égo pour faire un socle dans une démarche participative, inclusive et confiante autour de notre PDC. C’est le seul gage pour bouter hors de Malanville cet ennemi commun qu’est la pauvreté.
Pour terminer, nous adressons au nom du Conseil Communal, nos sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce Plan de Développement Communal 3 e génération. Notamment les autorités du pouvoir central, le STI/APIDA, la Région Haut de France, la Coopération Suisse, l’UNICEF, les membres du Comité de Pilotage, les Chefs de villages ou de quartiers de ville, les Conseillers Communaux, les Chefs-services de la Mairie et Responsables de services déconcentrés de l’Etat, les Responsables et Animateurs des ONG, les Personnes Ressources. Ne vous lassez pas, vous êtes tous acteurs de la mise en œuvre de cette boussole quinquennale du développement de notre chère Commune.
Maire de la commune de Malanville
Inoussa DANDAKOE
2Plan de Développement Communal de Malanville
RESUMELe Plan de Développement Communal de troisième génération (PDC3) de Malanville a été réalisé dans
le cadre d’une démarche participative, inclusive et confiante associant les acteurs depuis les villages
jusqu’au niveau communal. Ainsi, toutes les parties prenantes disponibles ont participé à son
élaboration. Il s’agit notamment des élus, des agents communaux, des représentants des services
déconcentrés de l’Etat, des Partenaires Techniques et Financiers et des représentants de la société
civile.
Le processus d’élaboration du Plan de Développement Communal a été conduit localement par les
services communaux à travers le comité de pilotage mis en place par le Maire. Il a été coordonné à
l’échelle intercommunale par l’APIDA et financé par la Coopération Suisse et la Région Haut de France.
Il est articulé autour des instruments nationaux et internationaux de planification notamment les
Objectifs de Développement Durable (ODD), le Plan d’Action du Gouvernement (PAG) 2016-2021, les
orientations stratégiques de développement ou les politiques sectorielles nationales.
La Commune de Malanville, appartenant au Département de l’Alibori, situé au Nord du Bénin, est la
principale porte d’entrée à partir de la Vallée du Niger. Ce territoire a une superficie de plus de 80000
Ha de terres cultivables et compte 05 arrondissements qui totalisent 168 641 Habitants en 2013 (RGPH
4).
L’analyse diagnostique se décline en fonction des 4 piliers du Développement Durable que sont : le
social, l’économique, l’environnement et la gouvernance au niveau local axée sur la redevabilité. Pour
chaque secteur, un diagnostic est fait à l’échelle des arrondissements et à l’échelle Communale. Des
cartes permettent d’apprécier de façon géographique et schématique cet état des lieux. Ce qui aide à
établir la problématique1 de chacune de ces composantes. Au nombre de ces problématiques, on peut
ressortir les plus caractéristiques de la situation de la Commune que sont :
Problématique éducation
Problématique eau potable
Problématique santé
Problématique hygiène et assainissement
Problématique sécurité
Problématique migrations
Problématique Agriculture
Problématique mobilisation des ressources
Problématique Protection sociale
Problématique de nutrition
Problématique environnement et changements climatiques
1
3Plan de Développement Communal de Malanville
La vision de développement adoptée par le Conseil Communal est la suivante : « La Commune de Malanville est en 2030, la vitrine du Bénin par le Nord, unie, bien gouvernée, pour un développement socio-économique soutenable. »Elle se décline en orientations stratégiques, chacune traduite en objectif global :
O.G.I : renforcer la valorisation des potentialités économiquesO.G.II : Améliorer la qualité de l’offre des biens et services sociaux de base dans la CommuneO.G.III : Améliorer la résilience face aux changements climatiques dans la communeO.G.IV : Promouvoir la bonne gouvernance au niveau locale axée sur la redevabilité, le genre, l’intercommunalité et la coopération décentralisée.
Les objectifs sus-abordés sont détaillés en objectifs spécifiques. Ils sont en cohérence avec les
orientations nationales à travers le PAG 2016-2021 et les ODD.
Pour une planification quinquennale réaliste qui se veut efficace et performante, le choix d’une
projection financière s’avère indispensable. Elle est cohérente avec l’étude des capacités financières
des dernières années. Ainsi, sur la base d’une programmation ambitieuse issue des travaux de groupes
a été établi un plan quinquennal de développement de la Commune de Malanville. Il est sectionné en
fonction des thématiques traitées.
Tableau 1: Récapitulatif des programmes et leurs coûts
4Plan de Développement Communal de Malanville
Secteurs Thématiques Coût
Social
Education
3 481 953 000F CFA
SantéEau potableNutritionCulture et loisirsHygiène et assainissement
Economique
Développement économique (agricole, artisanat, …)
3 643 536 000F CFA
Développement des initiatives économiques privées – AGRElectricité
EnvironnementAménagement de l’espace (SDAC, POS, PU) 31 420 000
F CFAValorisation et protection des ressources naturelles
Gouvernance au niveau local axée sur la redevabilité
Renforcement des capacités des acteurs communaux
F CFA
Relations extérieures (intercommunalité, coopération décentralisée)Mobilisation des ressources de la CommuneMise en œuvre et suivi-évaluation du PDCImplication des femmes aux instances de prise de décision
TOTAL 7 769 689 000F CFA
Transversale : Promotion des initiatives locales -Transversale : Promotion de l’équité et du Genre -Transversale : Protection de l’environnement, changements climatiques -Transversale : Promotion d’emplois nouveaux -Transversale : Redevabilité -Transversale : Lutte contre corruption -Source : SDLP, mairie
5Plan de Développement Communal de Malanville
Table des matièresPREFACE DU MAIRE............................................................................................................................2I- PRINCIPES METHODOLOGIQUES..............................................................................................11
Chapitre I : Description de la Commune...............................................................................................15I- 1- Principale porte d’entrée au Bénin appartenant à la Vallée du fleuve Niger............................16I-2- Une Commune structurée, bénéficiant d’une position géostratégique importante....................17I-3- Une population jeune................................................................................................................18
Chapitre II : Analyse diagnostique........................................................................................................21II-1 Un PDC II articulé en 4 programmes, réalisés à hauteur de 48,81%.........................................22II- 2- Bilan évaluatif du PDC 2ème génération.....................................................................................23II-3- Diagnostic social........................................................................................................................25
A- Approvisionnement en eau potable............................................................................................25C- Secteur éducation – alphabétisation..........................................................................................33D- Secteur de la santé.....................................................................................................................39
Tableau 24 : Etat du personnel de l’hôpital de zone Malanville –karimama et des centres de santé périphériques de la commune de Malanville...................................................................................41
ACTIVITES DE SANTE MATERNELLE ET INFANTILE.......................................................................41Consultations Prénatales..................................................................................................................41Tableau 26 : Consultations prénatales par arrondissement en 2015.....................................................41
ACTIVITÉS D’ACCOUCHEMENT..................................................................................................................44Planification Familiale :....................................................................................................................45
ACTIVITÉS DE VACCINATION....................................................................................................................45Vat 2+ chez les femmes enceintes....................................................................................................46
AFFECTIONS FRÉQUEMMENT NOTIFIÉES EN CONSULTATION....................................................................48Fréquentation en Soins Curatifs par Arrondissements.....................................................................48
VIH/SIDA ET PTME :...............................................................................................................................49F- Autres secteurs...........................................................................................................................59
G- Une économie dominée par l’agriculture....................................................................................63Source : SCDA Malanville 2017........................................................................................................69- Situation sanitaire du cheptel.........................................................................................................69- Aquaculture..................................................................................................................................70
III- Diagnostic environnement / occupation du sol...........................................................................79VII- Diagnostic gouvernance locale............................................................................................................88
Situation des organes communaux et infra-communaux...................................................................88- Fonctionnement du Conseil communal.......................................................................................88 Les commissions permanentes.................................................................................................88 Les Organes infra-communaux.................................................................................................89
-Organisation administrative de la Commune..................................................................................89 Ressources humaines de la Commune..........................................................................................89 Performance administrative..........................................................................................................90 La structuration de l’administration communale...............................................................................90 Participation citoyenne et reddition des comptes.............................................................................92
VIII- Situation budgétaire..........................................................................................................................92 Capacité de mobilisation des ressources de la commune.................................................................92
Ressources internes ou endogènes...........................................................................................92 Ressources externes...............................................................................................................94
Niveau de réalisation de la programmation financière................................................................95 Niveau de contribution des structures de financement...............................................................96 Tableau 57 : Capacité de consommation des crédits budgétaires :...................................................97 Intercommunalité et coopération décentralisée..........................................................................97XV- PROBLEMATIQUE DE DEVELOPPEMENT....................................................................................98
Grands défis de développement......................................................................................................100Chapitre III : Vision et orientations stratégiques................................................................................102
6Plan de Développement Communal de Malanville
1.1.2. Orientations stratégiques...............................................................................................1041.2. Objectifs de développement..............................................................................................104I- Projections financières................................................................................................................121III- STRATEGIE DE FINANCEMENT DU PDC DE LA COMMUNE........................................................124
Chapitre V : Stratégies de mise en œuvre et de suivi évaluation.......................................................134V-1-Dispositif et mécanisme de mise en œuvre.............................................................................135II- Dispositif et mécanismes de suivi et évaluation du PDC............................................................141III- Diffusion du plan.......................................................................................................................143CONCLUSION..................................................................................................................................144.......................................................................................................................................................145
ANNEXES............................................................................................................................................145
7Plan de Développement Communal de Malanville
Liste des sigles et abréviations
AEV Adduction d’Eau VillageoiseAG Assemblée GénéraleAGR Activités Génératrices de RevenusAME Associations des Mères d’ElèvesAPC Agents Permanents de CollectivitéAPE Association de Parents d’ElèvesAPIDA Association pour la Promotion de l’Intercommunalité dans le Département de l’AliboriAR Artisan RéparateurBDI Banque de Développement IslamiqueBF Borne FontaineBM Banque MondialeCA Chef d’ArrondissementCAEF Commission des Affaires Economiques et FinancièresCC Conseil CommunalCCAC Comité Communal d’Appui et de ConcertationCEG Collège d’Enseignement GénéralCENAGREF Centre National de Gestion des Réserve de FauneCGPE Comité de Gestion des Points d’EauCIVN Communauté d’Intérêt pour la Vallée du NigerCLCAM Caisse Locale de Crédit Agricole MutuelCOGECS Comité de Gestion des Centres de SantéCSC Centre de Santé CommunalDAO Dossier d’Appel d’OffreDBM Déchet Bio MédicalDCC Développement Conduit par les CommunautésDDEMP Direction Départementale des Enseignements Maternel et PrimaireDSCRP Document de Stratégie de Croissance de Réduction de la PauvretéDSM Déchet Solide MénagerEMICOV Enquête Modulaire Intégrée sur les Conditions de Vie des populationsEPE Equivalent Point d’EauEPP Ecole Primaire PubliqueFADeC Fonds d’Appui au Développement des CommunesFDL Fonds de Développement LocalFFOM Forces Faiblesses Opportunités MenacesFODEFCA Fonds de Développement de la Formation Professionnelle Continue et l’ApprentissageFPM Forage de Pompes ModernesGSM Global System MobilHZ Hôpital de ZoneIEC Information Education et CommunicationIMF Institution de Micro FinancesMBA Marché à bétail AutogéréMCA Millenium Challenge AccountMEE Ministère de l’Energie et de l’EauMSC Minimum Social CommunMTPT Ministère des Travaux Publics et des TransportsNTIC Nouvelle Technologie de l’Information et de la CommunicationOMD Objectifs du Millénaire pour le DéveloppementONG Organisation Non GouvernanceOSC Organisation de la Société CivilePAI Plan Annuel d’InvestissementPAM Programme Alimentaire MondialPDC Plan de Développement CommunalPIP Programme d’Investissement PublicPM Puits ModernePNPG Politique National pour la Promotion du GenrePNUD Programme des Nation Unies pour le DéveloppementPPEA Programme Pluriannuel Eau et AssainissementPOS Plan d’Occupation du SolPSDCC Projet de Services Décentralisés conduits par les CommunautésPTA Plan de Travail AnnuelPTF Partenaires Techniques et FinanciersRGPH Recensement Général de la Population et de l’HabitatRP Receveur Percepteur
8Plan de Développement Communal de Malanville
SDAC Schéma Directeur d’Aménagement de la CommuneSDE Service Déconcentré de l’EtatSICAD Service Information, Communication, Archives et DocumentationSAEM Service des Affaires Economiques et MarchandesSAFE Service des Affaires Financières et EconomiquesSAG Service des Affaires GénéralesSBEE Société Béninoise d’Energie ElectriqueSDAC Schéma Directeur d’Aménagement CommunalSDLPCD Service de Développement Local, de la Planification et de la Coopération DécentraliséeSHAB Service d’Hygiène et d’Assainissement de BaseSNV Organisation Néerlandaise de DéveloppementSTI Service Technique Intercommunal ST Service TechniqueTDL Taxe de Développement LocalUEMOA Union Economique et Monétaire Ouest AfricaineUSAID Agence Internationale des Etats Unis pour le DéveloppementUVS Unité Villageoise de Santé
9Plan de Développement Communal de Malanville
INTRODUCTION
La mise en œuvre du processus de décentralisation au Bénin a démarré avec l’installation des conseils
communaux en 2003. Cette installation des conseils communaux a enraciné ce processus qui vise à
assurer la prise en charge, par les populations elles- mêmes, de la gestion de leurs propres affaires
conformément aux prescriptions de la constitution du 11 décembre 1990 qui dispose en son article 154
que : « les collectivités locales s’administrent librement par les élus locaux ». Pour satisfaire à cette
disposition constitutionnelle, l’Etat béninois a démarré une Réforme de l’Administration Territoriale
(RAT) dont l’objectif est de renforcer la gouvernance locale et de promouvoir une administration
décentralisée efficace et apte à mieux accompagner les Communes.
C’est dans ce contexte que la Loi N°97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des Communes en
République du Bénin, prescrit en son article 84 que « La Commune élabore et adopte son Plan de Développement Communal (PDC) ».
Le Plan de Développement Communal exprime ainsi les priorités de la politique de développement
communal et constitue un instrument de cadrage des actions cohérentes de développement à court et
moyen termes initiées par le Conseil Communal. Dans ce cadre, la Commune de Malanville s’est dotée
de cet outil de planification qui couvre la période 2017-2021 à travers des programmes et projets. Le
PDC 2ème génération a été évalué et a permis de dégager les succès, échecs, potentialités et les
obstacles en vue d’en tirer des leçons et de partir sur de nouvelles bases pour définir des ambitions
réalistes dans le PDC 3.
Pour ce faire, une méthodologie en cohérence avec la démarche de territoire a été appliquée. Elle a
permis de dresser un diagnostic global participatif de la Commune de Malanville, prenant notamment
en compte les piliers du développement durable.
Sur la base de la problématique de développement, en harmonie avec les Objectifs du Développement
du Durable, des orientations stratégiques ont été définies. Elles sont opérationnalisées dans le plan quinquennal 2017–2021 à travers des programmes et projets validés et adoptés par le Conseil
Communal. Un mécanisme de mise en œuvre et de suivi-évaluation a été élaboré pour faciliter
l’exécution du plan.
10Plan de Développement Communal de Malanville
I- PRINCIPES METHODOLOGIQUES
Depuis 2007, à l’échelle de l’ensemble des Communes du département de l’Alibori, a été initiée « la démarche de territoire ». Cette démarche participative est orchestrée au sein de l’intercommunalité
par le Service Technique Intercommunal de l’APIDA. Elle a pour but de :
Renforcer le dialogue entre élus et populations autour des actions de développement local.
Renforcer la maîtrise d’ouvrage communale à travers une validation par les élus, de toutes les
étapes du processus de mise en place du dispositif d’animation du territoire.
Consolider l’appui-conseil des services déconcentrés de l’Etat à l’administration communale
dans la gestion des affaires publiques locales par le biais d’une instance de concertation
permanente.
Un instrument de politique du développement, basé sur un diagnostic participatif
Le PDC est un outil de dialogue social. Il vise à atteindre, au terme d’une période donnée, un but, des
objectifs et des résultats qui concourent au développement de la Commune. Il est l’aboutissement d’un
processus d’analyse, de priorisation, d’arbitrage et de choix qui tient compte à la fois des réalités
locales, des aspirations des populations et des ambitions des dirigeants.
Pour ce faire, un diagnostic est réalisé au niveau arrondissements. Cinq (5) Assemblées Générales
d’Arrondissements sont organisées dans tous les arrondissements de la Commune. Ainsi, des milliers
d’habitants ont été consultés. Les données recueillies à cette échelle (situation de référence, problèmes
majeurs) sont approfondies, priorisées puis synthétisées au niveau communal. Les ateliers communaux
ont réunis une soixantaine de personnes. C’est sur cette base, en fonction de leurs aspirations, que les
élus adoptent une vision et des orientations stratégiques de développement. La planification
quinquennale est ensuite déclinée. L’ensemble de ces activités est mis en œuvre par le Comité de
pilotage2, créé et formé pour l’occasion.
Une mise en œuvre concertée, orchestrée par le Conseil communal
Quant à sa mise en œuvre, il est orchestré par le Conseil Communal appuyé par une instance de concertation communale : le CCAC (Comité Communal d’Appui et de Concertation) qui a pour rôle,
comme son nom l’indique, d’apporter un appui-conseil à l’institution communale. Le CCAC se compose
des sectoriels intervenant dans la Commune, de techniciens de l’administration communale, de
personnes – ressources, d’élus. Les modalités d’exécution sont proposées au Conseil Communal via
les conseils d’arrondissement élargis aux personnes ressources et aux « sectoriels ».
Ce processus d’élaboration et de mise en œuvre concertée permet de valoriser toutes les
ressources de son territoire. Cette valorisation s’appuie sur la dimension culturelle de la population
2
11Plan de Développement Communal de Malanville
concernée, ce qui permet d’asseoir les bases d’un développement endogène et durable. La planification
suit alors une démarche participative, multisectorielle et décentralisée, afin d’assurer une réelle
intégration, une concertation et une coordination des actions, dans leur conception, leur mise en œuvre
et leur évaluation. Sur ce même principe, la planification se compose d’actions prioritaires relevant de la maîtrise d’ouvrage communale mais aussi d’actions portées par les communautés. La
promotion d’initiatives locales vise à densifier les effets et les impacts de la programmation communale,
en valorisant la mobilisation sociale ; elle est soutenue par la Commune, affichée, budgétisée.
Cette dynamique ascendante (des arrondissements vers la Commune, des populations vers les élus)
est jumelée avec une dynamique descendante. Le PDC est articulé avec les instruments nationaux et internationaux de planification que ce soit notamment les ODD, les orientations stratégiques de
développement ou les politiques sectorielles nationales.
Tout ceci converge vers la production d’une œuvre collective et non partisane, d’un outil de bonne gouvernance.
Une planification quinquennale ambitieuse et réalisteLe PDC est un document de planification du développement de la Commune sur une période de 5 ans.
Il est élaboré sur la base d’une méthodologie qui intègre toutes les prévisions et programmations
d’ordre social, économique, environnemental et de gouvernance. Il s’appuie donc sur les 4 piliers du
développement durable.
Le PDC est un astucieux mélange à la fois ambitieux et réaliste.La planification du développement communal doit adopter une démarche proactive qui permet de
déboucher sur des innovations. Ce plan traduit alors la volonté collective des populations et des acteurs
institutionnels de la localité de construire leur Commune. Cette volonté collective est sous-tendue par
une vision partagée sur l’avenir de la Commune, c'est-à-dire l’ambition collective.
Cependant, la volonté politique seule ne suffit pas. Elle doit être soutenue par des moyens matériels, humains, financiers réalistes. Dans l’état actuel, ils sont limitant, néanmoins le PDC vise à les
renforcer. Quant à l’estimation financière, il est important de s’en tenir à des prévisions réalistes tant
pour les fonds mobilisables (FADEC, FDL, FDEL-I …) que pour les ressources propres, basées sur les
capacités réelles d’exécution budgétaire des Communes, observées lors des dernières années. Le coût d’un PDC doit effectivement être maitrisé et dépendre des ressources propres de la Commune,
projetées de manière réaliste, et des transferts.
Un processus internalisé par les services communaux Afin notamment de renforcer les moyens humains de l’administration communale, au-delà de la forte
participation et implication des acteurs communaux, un choix méthodologique important a été fait : le
processus d’élaboration du PDC est conduit par une équipe technique communale, et non par un
intervenant extérieur, en lien avec le Comité de Pilotage. Elle se compose du Secrétaire Général, du
Chef Service en Planification et Développement Local et son assistant, du Chef Service Affaires
Economiques et Financières. L’équipe communale bénéficie de l’appui de l’APIDA (via le STI) et de
12Plan de Développement Communal de Malanville
consultants extérieurs (formation, appui pratique). Ce fonctionnement permet de renforcer les capacités
des techniciens communaux, d’optimiser les relations de proximité entre les acteurs locaux (sectoriels,
partenaires de développement, …) et à terme d’optimiser l’appropriation du document PDC.
L’intercommunalité est au cœur du processus d’élaboration et de mise en œuvre du PDC. Outre les
qualités de l’échelle intercommunale (passage obligé de la promotion des économies régionales et
locales, optimisation de l’utilisation des ressources, …), L’APIDA appuie techniquement et
financièrement le processus notamment grâce au soutien de ses partenaires : le Conseil Régional de
HAUT DE FRANCE, et de la Coopération SUISSE.
D’autres caractéristiques sont à mettre en avant :
La démarche spatiale fait partie intégrante de la démarche ; Toutes les étapes de la
planification du SDAC sont fondues dans la démarche (analyse diagnostique, définition des
orientations stratégiques, programmation).
L’intégration de l’approche genre s’impose comme une exigence fondamentale dans tout le
processus de planification du développement communal, dans la mesure où elle permet d’aboutir
à un développement équitable et durable. Pour ce faire, la conseillère communale a été intégrée
à l’équipe technique pour permettre plus facilement la prise en compte des besoins pratiques et
des intérêts stratégiques des femmes. D’ailleurs, une approche dissociée Femmes – Hommes -
Jeunes a permis tout au long du diagnostic de prendre en compte les aspirations de chacun,
reprises lors de la planification.
La prise en compte de l’Environnement, de la gestion durable des ressources naturelles et des changements climatiques est à la fois un secteur spécifique et un axe transversal, à toutes
les étapes du processus.
Ces orientations méthodologiques ont été appliquées lors de différentes phases ou étapes d’élaboration
du PDC qui se sont échelonnées de 2011 à 2015.
Ses enrichissements méthodologiques, en cohérence avec la démarche de territoire initiée, sont
communs aux Communes du département de l’Alibori et celles du département des Collines. Un travail
de capitalisation des méthodologies appliquées à l’élaboration des PDC est réalisé tout au long du
processus.
Schéma 1 : Découpage des étapes méthodologiques
13Plan de Développement Communal de Malanville
Préparation
Analyse diagnostique
Offre d’appui de l’APIDAPrise de décision du conseil communalInformation / sensibilisationFormation des techniciens territoriaux Création et formation du comité de pilotageEvaluation du PDC2 IInventaire du patrimoine communal
Analyse documentaireAssemblées villageoisesAteliers d’arrondissementRédaction du pré-rapport de diagnostic communalAtelier de restitution et validation du diagnostic communal
14Plan de Développement Communal de Malanville
Chapitre I : Description de la Commune
I- 1- Principale porte d’entrée au Bénin appartenant à la Vallée du fleuve Niger
La Commune de Malanville est située à l’extrême Nord de la République du Bénin. Elle
appartient au département de l’Alibori.
Appelé avant 1949 « Tassi » qui signifie en langue Zerma et Dendi « sable », la ville de
Malanville dérive de « Malan », nom d’un gouverneur de l’ancienne colonie de Dahomey (la ville
de Malan).
Carte 1: Situation de la commune dans le département de l'Alibori et sur le territoire national Source : IGN 1992 ; données de terrain Janvier 2017.
La Commune de Malanville est la principale porte d’entrée au Bénin par le Niger. Elle est limitée : au Nord, par la République du Niger, au Sud, par les Communes de Kandi et de Ségbana, à l’Ouest, par la Commune de Karimama, à l’Est, par la République Fédérale du Nigéria.
Elle couvre une superficie de 3 016 km² dont 8 000 ha de terres cultivables.Son altitude moyenne est de 200 m au-dessus du niveau de la mer dont elle est à plus de 700 km à vol d’oiseau.Le climat de la Commune de Malanville est de type Soudano Sahélien marqué par une saison sèche de Novembre à Avril.
15Plan de Développement Communal de Malanville
La Commune de Malanville se trouve dans la vallée du Niger qui va de Guéné jusqu’au lit mineur
du fleuve. Son relief se compose d’un ensemble de plaines et de vallées enchâssées entre le fleuve
Niger et quelques plateaux et collines de grès ferrugineux. La ville est bâtie sur un site sablonneux et
inondable par endroit en période des crues.
Malanville dispose de nappes phréatiques de profondeurs variables.
La Commune dispose d’une importante superficie de bas-fonds, d’un important réseau hydraulique
(fleuve Niger, Sota), du Parc W et d’autres aires protégées. Elle se trouve donc dans un espace géographique doté d’atouts pour l’édification d’une régionalisation économique cohérente et viable.
La Commune est traversée par la RNIE 2, voie reliant notamment le port autonome de Cotonou à
Niamey et la voie bitumée Bodjécali –Illoua –Frontière Nigéria.
I-2- Une Commune structurée, bénéficiant d’une position géostratégique importante
La Commune de Malanville se compose de 05 arrondissements, 50 villages et 08 quartiers de ville. Les
arrondissements de Garou et de Madécali sont situés à l’Est du centre-ville, les arrondissements de
Guéné et de Toumboutou, à l’Ouest.
Carte 2: Carte administrative de la commune (source: données de terrain Janvier 2017)
Le Conseil Communal de Malanville compte 25 élus communaux dont une (01) femme réparti dans
05 commissions permanentes à savoir : la commission des affaires économiques et financières, la
16Plan de Développement Communal de Malanville
commission des affaires domaniales et environnementales, la commission des affaires sociales et
culturelles, la commission chargée de l’éducation et la commission chargée de l’Intercommunalité et de
la coopération décentralisée
L’administration communale compte 60 agents (47 permanents et 13 contractuels) qui émargent au
budget de la Commune.
Les plus remarquables des infrastructures dont dispose Malanville, du fait de sa position
géostratégique, sont le grand marché à caractère international, constituant ainsi le 2ème marché du Bénin en termes de transactions , deux périmètres rizicoles (UGPPM et SOTA) et les postes de
contrôles juxtaposés financés par l’UEMOA pour le compte du Bénin et du Niger .
Etant une ville de transit pour les transporteurs venant du Niger pour le port autonome de Cotonou et
vice–versa. Malanville s’est doté d’un parking gros porteur situé à Bodjécali à environ 07 km du centre-
ville.
Elle dispose par ailleurs d’autres infrastructures marchandes (gare routière, marché à bétails, etc)
d’hôpital de zone, deux 02 postes de douanes, de commissariats (à Malanville et à Madécali) et deux
postes de gendarmerie (à Malanville et à Guéné)
I-3- Une population jeune
La population de Malanville est de 168.641 habitants avec une densité de 55.92 HBTS/km2. Elle se répartie en fonction du sexe de la façon suivante :
Tableau 2: Proportions hommes - femmes de la population
masculin féminin total83.681 84.960 16864149.62% 50.38% 100%
Source : RGPH4, 2013
La population de Malanville est majoritairement jeune.
Tableau 3: Evolution de la population de la commune de 2014 à 2016
Source : projection sur la base du RGPH4
Carte 3: Répartition de la population par arrondissement suivant les données du RGPH4.
17Plan de Développement Communal de Malanville
Population 2014 Population 2015 Population 2016176.365 184.442 192.890
On constate une forte concentration de la population dans l’arrondissement de Malanville.Tableau 4: Répartition de la population par arrondissement en 2013
Arrondissements
Nombre de villages Nombre d’habitants Pourcentage
Garou 10 27.638 16,39Guéné 16 38.542 22,85Madécali 10 20.283 12,03Toumboutou 09 17.539 10,40Malanville 13 64.639 38,33
Source : RGPH4
Graphique 1: Répartition de la population par arrondissement
16%
23%
12%10%
38%
Nombre d’habitants
GarouGuénéMadécaliToumboutouMalanville
FICHE D’IDENTITESuperficie : 3 016km²Population : 168641 habitants (RGPH4 ; 2013)Insertion territoriale :
Département : ALIBORI
18Plan de Développement Communal de Malanville
40 001 à 65 000 hbts
20 001 à 40 000 hbts
15 000 à 20 000 hbts
Intercommunalité : Association pour la Promotion de l’Intercommunalité dans le Département de l’Alibori (APIDA)CIVN: Communauté d’Intérêt de la Vallée du Niger – Malanville -KarimamaArrondissements : 05
Arrondissements Nombre de villages
Nombre d’habitants
Garou 10 27.638Guéné 16 38.542Madécali 10 20.283Toumboutou 09 17.539Malanville 13 64.639
19Plan de Développement Communal de Malanville
Populations :Groupes socioculturels : Dendi, Fulbé, Mokolé, Zerma, Hausa, tchenga, Yorouba, Nago, Bariba, kotocoli et autresPôle urbain : Malanville
Dynamiques urbaines et économiques :Distance chef-lieu – Cotonou : 735 kmDistance chef-lieu – Parakou: 317 kmDistance chef-lieu Kandi (Préfecture) : 102 KmFrontière avec le Niger et le NigériaTaux d’urbanisation : 1% (source, RGPH 3)Taux d’accroissement intercensitaire : % (source : RGPH 3, 2013)Population active : % (source : INSAE, 20)Principales activités : Agriculture, élevage, pêche, commerce, artisanat
Situation financière :2014 2015 2016
Recettes totales de fonctionnement 306 964 634 407 861 869 329 176 374Dépenses de fonctionnement 256 981 579 393 867 000 376 222 461Recettes de fonctionnement par habitant
1820 2419 1952
Dépenses de fonctionnement par habitant
1523 2336 2231
1632 1422 1322.Tableau 6 : situation financière de la commune, source SAEF Mairie
20Plan de Développement Communal de Malanville
L’analyse diagnostique est faite à travers une démarche participative. Avant les travaux de terrain, l’équipe communale et le Comité de Pilotage réalisent le bilan évaluatif du PDC2 précédent puis l’inventaire du patrimoine communal. Ce dernier se poursuit lors des assemblées d’Arrondissements qui permettent de faire l’état de la situation de référence et recueillir les besoins des populations à une basse c’est-à-dire à l’échelle administrative. A l’échelle communale, un Cadre de Concertation et d’Appui-Conseil (CCAC) de validation du diagnostic est organisé. A chaque échelon, un livrable est produit.
II-1 Un PDC II articulé en 4 programmes, réalisés à hauteur de 48,81%
Au début du processus d’élaboration du Plan de Développement Communal, le précédent PDC a fait l’objet d’un bilan évaluatif.Le PDC de première génération de la Commune de Malanville se décline en quatre (4) programmes qui sont décomposés en projets.
Des résultats issus de l’évaluation, il ressort que le coût d’exécution du PDC est de 8 milliards de F CFA, soit un taux d’exécution de 48,81 % ; le coût global prévu étant d’environ 8 milliards de FCFA.
Tableau 7 : Réalisation budgétaire du PDC première génération
21Plan de Développement Communal de Malanville
Chapitre II : Analyse diagnostique
Programmes Prévision Réalisation Taux de réalisation
1 : P12.502.150.000 1.649.795.839
65,93 %
2 : P2 3.005.892.000 17.863.602.000 50,33%
3 : P3665.980.000 337288290
50,64 %
4 : P4 283.000.000 69.127.000 24,43%
Total 7.866.620.000 3.839.813.129 48,81%
Source: Service planification de la mairie, 2016La répartition budgétaire traduit, d’une part la faible importance accordée à la promotion de la bonne gouvernance et d’autre part la bonne place réservée aux infrastructures et aux équipements.
Carte 4 : Localisation des principales actions menées dans le cadre du PDC2 de 2011 à 2015
Les leçons à tirer de la mise en œuvre du PDC deuxième génération justifient les thèmes de capitalisation, lesquels sont :
L’acquisition du Minimum Social Commun (MSC) des administrés de la Commune de 2011 à 2015 ;La problématique de la mobilisation des ressources pour le financement du PDC ;La question du genre ;La dimension environnementale dans le PDC ;La question de la redevabilité.
Pour l’élaboration du PDC Troisième génération, il importe de faire en sorte que : le PDC soit d’avantage approprié par les acteurs ; la quasi-totalité des actions à réaliser soit inscrite au PDC ; la Commune soit associée à toutes les réalisations sur son territoire ;
22Plan de Développement Communal de Malanville
Actions localiséesActions globalesSocial (Prg 1)Economique (Prg 2)Environnement (Prg 3)Gouvernance locale (Prg 4)
les résultats et indicateurs soient bien formulés pour permettre un bon suivi et évaluation ; la localisation des actions soit objective en tenant compte de la bonne répartition spatiale.
II- 2- Bilan évaluatif du PDC 2ème génération
Au terme du bilan évaluatif à mi-parcours de l’exécution du PDC 2 de la commune de Malanville, il
ressort que sur les cinq (5) années de mise en œuvre, les programmes/projets conçus nécessiteront
sept milliards huit cent soixante-six millions six cent vingt mille (7.866.620.000) francs CFA. La
participation financière de la commune s’élève à deux milliards cinq cent vingt-neuf millions neuf cent
cinq mille quatre (2.529.905.004) francs CFA. L’Etat à travers les fonds FADeC contribuera à hauteur
d’un milliard quatre cent quarante-huit millions cent vingt-quatre mille cent quatre-vingt-douze
(1.448.124.192) francs CFA. Les financements acquis des PTF s’élèvent à un milliard cinq cent quatre-
vingt-dix-sept mille quatre cent quarante-sept mille quatre (1.597.447.004) francs CFA. Il reste à
rechercher par la commune deux milliards deux cent quatre-vingt-onze millions cent quarante-quatre
mille huit cent un (2.291.144.801) F CFA.
Ces prévisions présentent des disparités qui varient selon les domaines. Ainsi, la mise en œuvre des
projets de gouvernance s’élèvent à 24,43%. Au plan économique, ils avoisinent 50,33%, les projets
relatifs aux services sociaux de base sont de 65,93 % et ceux relatifs à l’environnement et à
l’aménagement s’élèvent seulement à 50,64 %.
Au terme des cinq années d’exécution, on s’aperçoit que la commune a réalisé beaucoup
d’infrastructures sociocommunautaires dans pratiquement tous les arrondissements.
Le taux des réalisations faites sur ressources propres de la commune sont insignifiant à cause de sa
faible capacité de mobilisation des ressources financières. Pourtant, la commune regorge d’énormes
potentialités économiques dans les domaines de l’agriculture, l’élevage, la pêche et du commerce sous
régional et international de par sa position géostratégique qui ne sont pas vraiment valorisées. Ce sont
surtout les fonds provenant du FADeC et des financements acquis des PTF qui ont le plus contribué à
l’atteinte de ces résultats.
Par ailleurs, la démarche méthodologique qui a sous-tendu l’élaboration du PDC de deuxième
génération a été assez participative. Les problèmes présentés par le diagnostic ne sont pas ceux qui se
posent au développement. Car certains SDE, les couches sociales défavorisées n’ont pas été
suffisamment associés. Les préoccupations des couches défavorisées, les questions relatives aux
droits humains, au genre, à l’équité et à la redevabilité n’ont pas été véritablement abordées pour
améliorer dans une large mesure la situation précaire dans laquelle vivent ces dernières. Au vu de ces
constats, des orientations et des innovations ont été apportées dans la conduite de la suite du
processus pour enrichir ce PDC.
23Plan de Développement Communal de Malanville
II-3- Diagnostic social
A- Approvisionnement en eau potable
La Commune de Malanville connaît un faible taux de couverture en eau potable339.2% en 2009 et 42,3% en 2012 .Grace aux efforts de la commune et de ses
partenaires techniques et financiers, ce taux a connu une amélioration en 2016 (49.0%).
En matière d’équipement d’ouvrage en eau potable en 2012, sur 130 FPM disponible, 124 étaient fonctionnels et 6 en pannes. En 2012, la commune dispose de
deux AEV fonctionnelles. Sur les 117 PM disponibles 97 étaient fonctionnels et 20 en pannes. Toutes les 19 BF que comportaient les réseaux des AEV étaient
fonctionnelles. Le seul PEA est en panne.
Par contre en 2016, le nombre de FPM est passé à 154 dont 46 sont en pannes. Pour ce qui concerne les AEV, la commune dispose de trois dont deux sont
fonctionnels. La commune compte en 2016,131 PM et 1927 puits traditionnels. Le taux élevé (29,87%) de pannes enregistré est dû en partie:
à la réalisation de certains ouvrages dans les zones hydrauliquement défavorables ;
au manque d’entretien et de maintenance des ouvrages ;
la qualité des prestations des Artisans Réparateurs de la commune,
la non disponibilité des pièces de rechange dans la commune ni dans le département,
la qualité des pièces utilisées par les AR
le manque de suivi de la gestion de ces ouvrages
à la sur exploitation de certains ouvrages du fait de l’utilisation par un nombre très importants de la population occasionnée par un déficit de point d’eau
potable dans ces localités.
Ces pannes ne sont pas souvent pas réglées systématiquement. Elles durent plusieurs jours voir mois. Cela s’explique en partie par :
l’insuffisance d’artisan réparateur
l’insuffisance de renforcement de capacités des AR face à de nouvelles technologies
la mauvaise organisation de l’intermédiation sociale
3
24Plan de Développement Communal de Malanville
le non-paiement des redevances communales en eau par les délégataires.
Tableau 8: Situation de l'alimentation en eau potable à partir des ouvrages hydrauliques (source: SEHA Mairie Malanville)
Arrondissement Population Besoin en PE
Total AR
Total EPE fonctionnel
Taux de panne (PM non inclus)
Taux de desserte
Nombre d’ouvrages fonctionnels par type
Nombre total d’AEV
Nombre total de PEA
Nombre EPE de BF et rampes en panne
Nombre FPM en panne
Nombre PM en panne
FPM PM BFGAROU 27638 87 01 34 24% 36,7% 25 27 07 1 1 0 06 6GUENE 38542 134 02 92 23,33% 38,5% 60 43 10 1 0 0 14 14MADECALI 20283 75 01 39 33,33% 48,2% 30 28 00 0 0 10 21MALANVILLE 64639 173 00 10 53,84% 33,84% 13 7 09 1 1 0 07 7TOUMBOUTOU 17539 53 01 30 34,61% 59,0% 26 26 00 0 0 09 6TOTAL 168641 523 05 205 29,87% 49,2% 154 131 26 3 2 0 46 54
Le taux de desserte est inégalement réparti aussi bien entre les arrondissements que les localités d’un même arrondissement. Ainsi, seul l’arrondissement de Toumboutou enregistre un taux de desserte au-delà de 50%,. Les taux de desserte dans les arrondissements de Garou et de Guéné sont les plus faibles de la Commune ; celui de Malanville4 étant le plus défavorable. Ceci est dû au faible taux de couverture de la ville de Malanville (776 abonnés à fin Décembre 2016) par la SONEB dont la population est la plus élevée de la Commune.
Pour améliorer ce faible taux de couverture, la SONEB a bénéficié de l’appui technique et financier des PTF (Union Européenne, KFW et Pays Bas) pour la réalisation de trois nouveaux forages à gros débit, la réalisation d’un château de 300 m 3 et l’extension de de 6000 ml dans la ville de Malanville. Avec la mise en service de ces travaux, le nombre de ménages est passe de 479 en 2012 à 776 à fin Décembre 2016.
4
25Plan de Développement Communal de Malanville
Carte 5: Bilan équivalent points d'eau
GAROU
MADECALI
TOUMBOUTO
U0.00%
10.00%
20.00%
30.00%
40.00%
50.00%
60.00%
70.00%
Taux de desserte
Taux de desserte
GAROUGUEN
E
MADECALI
MALANVILL
E
TOUMBOUTO
UTO
TAL
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Taux de panne
Taux
Graphique 2: Répartition du taux de desserte en eau et de panne par arrondissement (source: recensement mairie)
26Plan de Développement Communal de Malanville
Photo 2 : Quelques exemples d’ouvrages rencontrés dans la communeSource : données de terrain, 2016
L’accès à l’eau potable est limité du fait de l’insuffisance des ouvrages hydrauliques et par leur mauvais usage lorsqu’ils existent.
D’énormes efforts doivent être faits pour atteindre l’ODD 6 qui est de garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.
B- Hygiène et Assainissement
L’hygiène et l’assainissement constitue un grand volet de la santé publique. Aujourd’hui, il n’est plus à
démontrer que son application concourt à la réduction considérable des maladies. Dans notre
commune, plusieurs pratiques s’observent au niveau des communautés :
la gestion DSM,
la gestion des DBM ;
la gestion des eaux usées ;
l’hygiène de l’habitat,
l’hygiène scolaire,
l’hygiène des denrées alimentaires,
La gestion des excréta.
Le système des gestions des excréta est essentiellement basé sur un assainissement individuel. Mais
la majorité des ménages ne dispose pas de latrines. Alors, une partie de ces derniers utilisent les
latrines voisines et d’autres défèquent dans la nature. En 2012, 4148 ménages disposent de latrine
contre 21094 ménages au total. Le taux de couverture en latrine est de 19.66%.
Tableau 9 : Disponibilité de latrines familiales dans les ménages
27Plan de Développement Communal de Malanville
Arrondissements Nbre de ménag
Nbre de latrfam
Nbre de ménag disposant de latrfamil
Nbre de ménag utilisant lat.fam.
Nbre de ménag disposant de lat.fam. propres
Tx de couvména. en latr. Famil (%)
Taux d’accès ména. en latr. Famil (%)
Taux de ménages disposant de lat.fam.propres(%)
GAROU 3390 644 593 1845 179 19,00 54,43 30,19GUENE 4969 284 242 694 132 5,72 13,97 54,55MADECALI 2721 172 169 413 97 6,32 15,18 57,40MALANVILLE 8332 2920 2211 6014 1560 35,05 72,18 70,56
TOMBOUTOU 1682 128 111 309 48 7,61 18,37 43,24TOTAL 21094 4148 3326 9275 2016 19,66 43,97 60,61
Source : PHAC Malanville 2012
Graphique 3 : taux de couverture en latrines, source :
SDLP mairie
Cependant, retenons que beaucoup d’autres latrines ont été construites dans les cinq arrondissements
de la commune avec l’ONG CARITAS –Bénin (77 en 2016), Croix rouge (160 en 2013), CARE
INTERNATIONALE (80 pour 2013 et 2014) et surtout avec l’approche ATPC (1933 en 2016) dont la
mise en œuvre dans la commune a commencé en décembre 2015 avec l’ONG DCAM BETHESDA.
Malgré ces efforts, la commune enregistre beaucoup de cas de maladies liées au péril fécal dont les
enfants de moins de cinq ans souffrent le plus. Le tableau suivant nous donne un aperçu de cela :
28Plan de Développement Communal de Malanville
GAROUGUEN
E
MADECALI
MALANVILL
E
TOUMBOUTO
UTO
TAL
05
10152025303540
Taux de couverture en latrines
Taux decouverture en la-trines
A la lecture de ce tableau, nous constatons que les affections gastro entérites et les diarrhées viennent en
troisième et quatrième position des maladies qui font le plus objet de consultation chez les enfants de moins de
cinq.
Quant aux latrines publiques, ’il y a 93 cabines en 2012. Pour les écoles, Il y a 266 cabines de latrines avec un
taux de couverture de 83% en 2012 contre 300 cabines de latrines en Décembre 2016.
Par ailleurs la commune ne dispose que d’un camion vidangeur acquis par un opérateur économique en janvier
2017.Mais il n’existe pas de sites de traitement des boues de vidange .La plupart des ménages continuent
l’enfouissement non sanitaire pouvant contaminer les nappes phréatiques
les eaux uséesIl reste encore beaucoup de progrès à faire dans ce domaine. Les eaux usées de cuisine, de vaisselle etc. sont
jetées un peu partout dans la ville. Elles sont jetées sur les rues, les cours des maisons, les caniveaux, les
alentours de la maison …etc. Mais par contre, il y a des ménages qui ont construit des puisards/puits perdus
dans lesquels ils déversent ces eaux usées. En 2012, il y avait 2280 avec un taux de couverture de 7.59%
la gestion des déchets biomédicauxDans les formations sanitaires, les déchets biomédicaux sont collectés suivant leur nature dans des
contenants appropriés. Ils sont ensuite éliminés dans des incinérateurs. Mais le problème aujourd’hui est que
toutes les formations sanitaires ne disposent pas d’incinérateur. Sur les 14 formations sanitaires que compte la
commune de Malanville, seulement 7 en possèdent. Parmi ceux qui existent, on constate que certains sont
dégradés tandis que d’autres sont inutilisables. Le reste des formations sanitaires élimine les déchets non
piquants et coupants dans des fosses creusées à cette fin ; ce qui n’est pas une pratique à recommander. Quant
aux boîtes de sécurité, elles sont convoyées vers les centres proches qui disposent d’incinérateur pour 29
Plan de Développement Communal de Malanville
élimination. Les formations sanitaires privées ne disposant pas d’incinérateurs stockent les déchets (piquants et
coupants) dans des boites de sécurité qui sont convoyées vers des centres de santé publique proche ayant
d’incinérateur. Le reste des déchets est brûlé soit dans un trou ou soit à l’air libre. Malheureusement cette
manière d’éliminer les déchets ne respecte pas les textes qui règlementent ce secteur car cette pratique laisse
ainsi sur place parfois des restes imbrûlés qui peuvent être encore dangereux. Pour la plupart des centres il
n’existe pas de fosses à cassants (1/14). Mais ceci est encouragé par le fait que la commune ne dispose pas
d’incinérateur semi-électrique qui sont recommandées pour destruction des déchets en verres produits par les
formations sanitaires. Le nombre de formations sanitaire disposant aussi de fosses à déchets liquide est faible.
Photo 3 : Incinérateur horsd’usage
Photo 4 : Incinérateur de lamaternité du CSA de Malanville
Photo 5 : Fosse à liquideAnatomique de l'Hôpital de zone de Malanville
déchets solides ménagers :Quant aux déchets solides ménagers, le problème de leur gestion se pose avec acuité. Elle reste un problème
majeur pour la commune. Une seule ONG de pré collecte dont les moyens sont limités se charge de la gestion
de ces déchets. Le centre urbain de la commune présente un état d’insalubrité notoire dû au non fonctionnement
depuis fin 2013 à ce jour du partenariat entre la commune qui a concédé la gestion des ordures à DCAM
Bethesda ONG (structure de pré collecte). Cette situation a pour conséquences immédiates la reconstitution des
dépotoirs sauvages jadis détruits dans tous les quartiers, le rejet des DSM dans les rues et des endroits non
indiqués, le débordement des points de regroupement intermédiaires du CEG I et du marché central de
Malanville. Tous les ménages n’étant pas abonnés, les dépotoirs sauvages sont alors pris d’assaut. Leur nombre
a alors considérablement augmenté. Les ordures ménagères sont aussi jetées dans les caniveaux, sur les rues,
…etc. Toutefois, en 2015, la seule ONG de pré-collecte qui fonctionnait sans contrat compte moins de 800
abonnées contre 2887 ménages existants dans la ville. Or, par jour 2,21 tonnes d’ordures sont produites
(source : BETHESDA) et moins de la moitié est enlevée et transférée à la décharge finale située à Bodjécali qui
ne respecte pas les normes. En outre, la longue durée de panne qu’observe le camion benne mis à la
disposition de la commune par DCAM Bethesda pour le transfert de ces ordures vers le dépotoir final et
l’incivisme des populations expliquent l’état déplorable de la gestion des DSM dans la commune.
30Plan de Développement Communal de Malanville
Photo 6 et 7: Dépotoir transitoire de gestion des ordures ménagères
les eaux pluviales
La commune de Malanville située dans la zone agro écologique fait frontière avec le fleuve Niger. Une partie du
centre urbain de la commune est soumise à des inondations pluviales dues à plusieurs facteurs dont
l’insuffisance d’infrastructures adéquates d’assainissement et de gestion des eaux. Les ouvrages
d’assainissement existant dans la ville de Malanville ne sont pas bien entretenus par la mairie. Alors, pendant
les périodes de pluies, la mobilité des populations devient très difficile voire quasi impossible.
Pour soulager la peine des populations face aux effets néfastes des inondations, il s’avère impérieux que la
commune ait une attention particulière à l’assainissement de la ville.
Photo 8: Une décharge sauvage dans la ville de Malanville
Photo 9 : Une décharge sauvage près du bureau d'arrondissement de Malanville
C- Secteur éducation – alphabétisation
Pré scolaire
31Plan de Développement Communal de Malanville
L’enseignement maternel n’est pas très bien développé dans la commune de Malanville. Toutes les
localités administratives de la commune ne sont pas dotées d’un centre d’éducation préscolaire. En 2015, la
commune de Malanville ne compte que sept (07) écoles maternelles dont trois (03) privées. L’effectif total est de
622 enfants dont 317 garçons et 305 fillettes. Quant au personnel d’encadrement, il est de 9 moniteurs dont 03
qualifiés.
Sur les cinq arrondissements que compte la Commune de Malanville, seuls deux disposent des écoles
maternelles :il s’agit des arrondissements de Malanville et de Guéné.
Le taux brut de scolarisation au préscolaire est 1,2% (RGPH4). Ce qui suppose que sur 100 enfants de
3 à 5 ans attendus dans la maternelle, seulement 1,2 enfants sont effectivement inscrits. En ce qui concerne le
taux net de scolarisation, il est de 1,1 % traduisant le fait que tous les enfants de 3 à 5 ans qui sont effectivement
inscrits ne terminent pas totalement l’année scolaire.
Les principales causes d’une telle situation, tiennent à de nombreux facteurs au nombre desquels on
peut citer : la persistance des pesanteurs socio-culturels, l’ignorance et la pauvreté des parents, la non
déclaration des naissances des enfants à l’état civil, la prédominance de la religion islamique dans le milieu,
l’insuffisance des infrastructures d’accueil etc (espace enfance).
Par conséquent, on en déduit que tous les enfants en âge de scolarisation dans le préscolaire effectivement ne
sont pas inscrits. Il urge donc d’inverser la tendance actuelle à travers l’intensification des activités de
sensibilisation avec l’appui des ONG locales, donc le développement des mesures d’accompagnement telles
que l’installation des cantines scolaires, l’appui à la promotion des AGR au profit des femmes, etc…
2- Enseignement primaire (taux de réussite sur trois ans)
Le taux brut de scolarisation au niveau de l’enseignement primaire dans la Commune de Malanville est
de 38,2% en 2016 (RGPH4). Ce taux est plus faible chez les filles (35,2%) alors que chez les garçons, il est de
41,2 %. S’agissant du taux net de solarisation, il est 25,8 % pour l’ensemble de la Commune, dont 24,1 % pour
les filles et de 25,1 % pour les garçons. Ce qui donne un indice net de parité du genre au primaire de 87,4. De
l’analyse des principaux indicateurs du système éducatif dans le primaire, on s’aperçoit que non seulement les
taux sont faibles et inférieurs pour la plupart à 50 % mais elles sont encore plus faibles chez les filles que chez
les garçons. Cela dénote du fait que le système éducatif au niveau du primaire dans la Commune de Malanville
est peu performant. Les principales causes sont celles citées dans la maternelle. Il convient donc, d’agir sur les
principaux maillons (enseignants, les parents d’élèves, les autorités scolaires, les ONGs, les leaders religieux,
les associations des femmes etc) afin que leurs actions conjuguées puissent aider à inverser les tendances
actuelles et à faire redorer le blason de l’enseignement primaire dans la Commune de Malanville.
En 2016, la Commune de Malanville compte 73 écoles primaires dont 12 privées. Elles sont animées par
275 enseignants dont 210 qualifiés (174 hommes et 36 femmes). Il y a au total 292 salles en matériaux définitifs
et 23 en matériaux précaires qui abritent 17460 écoliers (9.862 garçons contre 7.598 filles). Cinquante-neuf sur
32Plan de Développement Communal de Malanville
soixante un (59/61) écoles disposent de cantines scolaires (cantine PME-FCB et CRS) pour la promotion de la
scolarisation des filles en particulier et de tous les enfants en général (DDEMP Borgou/Alibori, 2016).
Tableau 10 : Ratios élèves par maître, élèves par salle de classe et élèves par groupe pédagogique et par Arrondissement PUBLIC ET PRIVE
Communes Nombre d'écoles
Ratio Elèves par maître
Ratio Elèves par salle de classe
Ratio Elèves par Groupe Pédagogique
Coefficient d'utilisation des maîtres
GAROU 7 97,7 60,1 60,1 1,63
GUENE 19 48,2 44,3 44,3 1,09
MADECALI 9 96,1 69,2 69,2 1,39
MALANVILLE 28 61,9 58,4 58,4 1,06
TOMBOUTOU 7 82,9 56,5 56,5 1,47
Communes 70 63,5 55,4 55,4 1,15
* Coefficient d'utilisation des maîtres = Ratio élèves par maître / Ratio Elèves par Groupe Pédagogique
Source : DDEMP Borgou/Alibori, 2016
De l’analyse de ce tableau, on s’aperçoit que le ratio élève par maître de l’ordre de 63,5 semble élevé quand on
sait que la norme nationale est 40 élèves pour un maître. Cela explique en partie les difficultés de l’enseignant à
faire passer les messages d’une part et d’autre part à mieux assurer l’encadrement pour chaque élève présent
dans la classe.
Tableau 11 : Répartition des tables et bancs pour élèves par Arrondissement PUBLIC ET PRIVE
Arrondissements Tables et bancs à 1 place
Tables et bancs à 2 places
Tables et bancs à 3 places
Tables et bancs à 4 places
GAROU 3 1 814 11 0
GUENE 0 742 0 0
MADECALI 3 434 0 0
MALANVILLE 1 631 0 0
TOMBOUTOU 46 3 139 170 15
ENSEMBLE COMMUNE 53 6 760 181 15
Source : DDEMP Borgou/Alibori, 2016
Il ressort de l’analyse de ce tableau que le taux de couverture en table-bancs des salles de classes de la
Commune, est de l’ordre de 38,71 % soit un taux approximatif de 40 %. Ce qui suppose que sur dix (10) salles
de classes, c’est seulement dans quatre (4) salles que les enfants disposent effectivement des table-bancs. Cela
33Plan de Développement Communal de Malanville
signifie que toutes les conditions ne sont pas réunies pour faciliter le processus d’apprentissage des apprenants
dans les salles de classes.
Tableau 12 : Données générales de l’enseignement primaire par arrondissement Public et priveCommune : Malanville
Effectifs des élèves Effectifs des enseignantsNombre d'écoles
Nombre de salles de classe utilisées
Nombre de salles de classe existantesNombre % selon genre Nombre % selon genre
GAROUMasculin 990 63,34% 16 100,00%
7 26 35Féminin 573 36,66% 0 0,00%Total 1 563 100,00% 16 100,00%GUENEMasculin 1 939 51,53% 67 85,90%
19 85 99Féminin 1 824 48,47% 11 14,10%Total 3 763 100,00% 78 100,00%MADECALIMasculin 1 084 62,70% 18 100,00%
9 25 41Féminin 645 37,30% 0 0,00%Total 1 729 100,00% 18 100,00%MALANVILLEMasculin 5 097 55,64% 104 70,27%
28 157 165Féminin 4 064 44,36% 44 29,73%Total 9 161 100,00% 148 100,00%TOMBOUTOUMasculin 752 60,45% 15 100,00%
7 22 35Féminin 492 39,55% 0 0,00%Total 1 244 100,00% 15 100,00%ENSEMBLE MALANVILLEMasculin 9 862 56,48% 220 80,00%
70 315 375Féminin 7 598 43,52% 55 20,00%Total 17 460 100,00% 275 100,00%
Source : DDEMP Borgou/Alibori, 2016
L’analyse des différents tableaux confirme que des efforts louables ont été faits dans le domaine éducatif à
Malanville en termes des infrastructures mobilières et immobilières. Mais il est à souligner que beaucoup
d’actions restent à mener en direction des acteurs de l’éducation en occurrence les parents d’élèves dans la
scolarisation et le maintien des enfants à l’école. Il faut reconnaître que certains facteurs freinent l’évolution de
l’éducation dans la Commune. Il s’agit de :
pesanteurs sociologiques (influence de l’islam à travers la présence des enfants talibés, les mariages
précoces des filles, l’utilisation des enfants dans les travaux champêtres et pâturage) ;
faible pouvoir d’achat des parents ;
proximité avec le Niger (un pays fortement islamique) et le Nigéria.
Des disparités existent quant au taux de scolarisation des deux composantes (fille /garçon).
Une analyse approfondie de la situation scolaire dans la commune de Malanville amène à conclure que la forte
islamisation de la localité, l’influence des localités environnantes du Niger et du Nord du Nigéria ainsi que sa
34Plan de Développement Communal de Malanville
position géographique constituent des goulots d’étranglement qui ont des répercussions sur l’amélioration des
indicateurs scolaires. Par conséquent, il apparaît donc que le vrai problème dans cette commune n’est nullement
lié aux infrastructures scolaires et à leur accès, mais plutôt à la persistance des pesanteurs socioculturels.
Plusieurs écoles construites sont peu fréquentées (zones rouges). Elles se présentent comme suit :
Tableau 13: Ecoles construites non fréquentées (Zones rouges)Arrondissement
Ecole ObservationsGuéné FiafounfounMalanville Golobanda, Kotchi
Zones rouges.Garou Kambouwo Tounga,GaroutédjiMadécali Sendé et Gouré sendéToumboutou Molla, Déguè-Déguè et Sakanwan
zénonSource : Enquêtes de terrain Mairie, 2016Toutefois, il existe des écoles communautaires construites mais qui sont animées par des enseignants communautaires et qui sont jusqu’à ce jour en attente d’être homologuées par l’Etat.
Tableau 14 : Ecoles communautaires construites mais non homologuées par l’Etat.
ArrondissementEcole communautaire Observations
Guéné Tondibanda, Soumbey gorouMalanville TassiDjindé, Money
Non homologuées par l’Etat.Garou Gabo, Djindegabi ToungaMadécali Godjékoara,DétatchiToumboutou Baniloua
Source : Enquêtes de terrain Mairie, 2016
En plus des facteurs socioculturels qui entravent la fréquentation de ces écoles, il est à souligner que cette
situation est également due à une mauvaise planification de la réalisation des infrastructures scolaires qui ne
tiennent pas toujours compte des besoins réels en termes de concentration des communautés, mais plutôt des
considérations politiciennes.
Perception de l’école dans la commune de Malanville
La commune de Malanville à l’instar des autres communes de l’Alibori est quasiment à 100% islamique.
Ainsi, fortement influencé par l’Islam, les populations perçoivent l’école moderne comme une entrave à la
promotion de l’école coranique. Dans cette perspective, l’enfant qui va à l’école formelle est perçu comme un
enfant qui résiste aux valeurs prônées par l’islam et qui partage les réalités occidentales. C’est donc ce qui
justifie la floraison des écoles coraniques vers lesquelles les enfants sont plus orientés dans cette commune.
Les principales résultantes d’une telle perception sont la déscolarisation, la non scolarisation, les
mariages précoces et forcés des filles et l’avènement du phénomène de la prostitution des mineurs dont il existe
même des sites reconnus (Abèrè – Chez Toto). Il devient alors nécessaire de sensibiliser les maîtres
coraniques, les dignitaires religieux, les parents et les jeunes (filles et garçons) sur les droits de l’enfant et
l’importance de l’école.
35Plan de Développement Communal de Malanville
Toutefois, il est à souligner que les actions des PTFs notamment l’ONG Word Education, l’ONG EQUIFILLES
relayées par le Programme Education de base appuyé par l’UNICEF ont contribué à une amélioration de cette
situation.
Les défis majeurs à relever dans le secteur de l’éducation primaire peuvent se résumer à (i) la promotion de la
scolarisation des filles et des garçons ; (ii) à l’amélioration du taux d’achèvement, (iii) à l’amélioration du taux
d’abandon, (iv) à l’amélioration du taux de promotion, (v) à l’éradication de l’analphabétisme, (vi) au recrutement
en nombre suffisant d’enseignants qualifiés, (vii) à la lutte contre la déscolarisation des enfants en milieu rural et
(viii) à la dotation des écoles en vivres (cantines scolaires) surtout les écoles des zones enclavées.
3- Enseignement secondaire
La Commune compte seulement 05 cours secondaires publics, 07 privés dont 01 spécialisé dans
l’enseignement technique. Tous ces cours secondaires privés sont concentrés dans l’arrondissement de
Malanville.
Cet ordre d’enseignement dans la Commune, connait d’énormes difficultés en termes d’équipements, de
salle de classes, de personnels d’encadrement, de matériels didactiques, de bibliothèque, de laboratoire et de
ressources humaines qualifiées.
Dans les arrondissements ruraux en l’occurrence Garou, Guéné et Madécali, on constate que la
situation n’est pas reluisante pour les principaux indicateurs de performance de l’enseignement secondaire.
En effet, le taux net de scolarisation, le taux d’achèvement, le taux de succès au BEPC, demeurent encore très
fables et restent plus marqués chez les filles que chez les garçons. Cela est favorisé par la persistance de
pratiques culturelles telles que le mariage précoce et forcé, la forte islamisation de la ville, la proximité des pays
comme le Niger et le Nigéria où les pratiques de l’Islam sont de mises.
Tableau 15 : Point du personnel enseignant en 2016
ENSEIGNANTSCEG
PERMANENTS VACATAIRES
Guéné 8 74Garou 3 13Madécali 1 13Malanville 21 119Wollo 5 28TOTAL 38 247
Source : Enquêtes de terrain Mairie, 2016
Tableau 16 : Point des infrastructures en 2016
Nombre de salles de classes
CEG
EXISTANT BESOIN
Guéné 17 30Garou 3 6Madécali 0 6
36Plan de Développement Communal de Malanville
Malanville 32 45Wollo 6 9TOTAL 58 96
Source : Enquêtes de terrain Mairie, 2016
Tableau 17 : Point des mobiliers en 2016
Source : Enquêtes de terrain Mairie, 2016
4- Alphabétisation
Le taux d’alphabétisation initiale qui est 15,8% dont 0,48% pour les femmes atteste qu’au niveau de la Commune, les résultats sont en deçà des normes nationales (43,1%, RGPH4) et de la moyenne départementale (17,5%, RGPH4).
Dans la Commune de Malanville, l’alphabétisation et l’éducation des adultes sont laissées pour compte car seules deux salles y sont construites et 01 seul Coordinateur communal permanent existe.Malgré que les principaux indicateurs en matière d’alphabétisation formelle aient connu une amélioration significative entre 2010 et 2011, le taux d’alphabétisation de la commune de Malanville reste très faible.
Tableau 18 : Effectif des apprenants en 2016
Effectif
Arrondissements
G F Total
Guéné 259 39 298Garou 135 15 150Madécali 117 8 125Malanville 142 83 225Toumboutou 119 56 175TOTAL 772 201 973
Source : Enquêtes de terrain Mairie, 2016
Tableau 19 : Effectif des maîtres alphabétiseurs en 2016
Effectif
Arrondissements
G F Total
Guéné 13 1 14Garou 6 0 6Madécali 5 0 5Malanville 8 2 10Toumboutou 5 0 5TOTAL 37 3 40
Source : Enquêtes de terrain Mairie, 2016
Tableau 20 : Besoins en bureau de maître et tables-bancs
Arrondissement Chaises Tables Tables-bancsGarou 02 01 25Madécali 02 01 25
37Plan de Développement Communal de Malanville
MOBILIERSCEG
EXISTANT BESOIN
Guéné 453 150Garou 25 50Madécali 0 35Malanville 1216 250Wollo 209 100TOTAL 1903 585
Toumboutou 02 01 25TOTAL 06 03 75
Source : Enquêtes de terrain Mairie, 2016
Tableau 21 : Besoins en modules de classe
Arrondissement Modules de classesGarou 1 module de deux (02) classesMadécali 1 module de deux (02) classesToumboutou 1 module de deux (02) classes
Source : Enquêtes de terrain Mairie, 2016
L’alphabétisation dans la Commune, connait d’énormes difficultés en termes d’équipements, de salle de classes, de personnels d’encadrement, de matériels didactiques et de ressources humaines qualifiées.
D- Secteur de la santé
Etat des lieux sur la santé de la population
Malgré la volonté politique maintes fois affichée et les efforts déployés depuis des années, la situation
sanitaire dans la commune de Malanville reste préoccupante et est marquée par la prédominance de
nombreuses maladies transmissibles endémiques et endémo épidémiques (paludisme, méningite, VIH/SIDA,
tuberculose, choléra, etc.) , l’émergence des maladies non transmissibles (malnutrition, hypertension artérielle,
diabète, drépanocytose, etc.), l’insuffisance de personnel de santé qualifié, l’insuffisance d’infrastructures de
santé , la faible fréquentation des centres de santé, l’existence des cabinets privés non autorisés et des piqueurs
sauvages.
Par ailleurs, les récurrentes catastrophes naturelles (inondations récurrentes, menaces de sécheresse)
auxquelles ne sont pas souvent préparées les populations aggravent leur vulnérabilité sur les plans sanitaire,
alimentaire et nutritionnel. Ces nombreux facteurs de risque contribuent à accroître la charge engendrée par les
maladies dans la population, en particulier chez les plus vulnérables (femmes et enfants de moins de cinq ans).
Cette situation rend difficile l’accélération des progrès vers l’atteinte de l’objectif 3 des ODD.
Offre de sante
La Commune de Malanville compte cinq (05) arrondissements et douze (12) formations sanitaires
publiques, six (06) formations sanitaires privées et confessionnelles autorisées et un (01) hôpital de zone.
Notons qu’il existe dans la plupart des arrondissements de la commune des sites de soins non conformes aux
normes en vigueur et tenus par un personnel non qualifié (piqueurs sauvages).
Tableau 22 : nombre de formations sanitaires dans la commune
Commune Nombre d’arrondissements
Nombre de formations publiques
Nombre de formations privées et confessionnelles autorisées
Malanville 05 13 06
SOURCE : Service Statistiques /ZS-MK, 2015
38Plan de Développement Communal de Malanville
Le paquet de soins offerts aux communautés au niveau des formations sanitaires comporte : la CPN,
l’accouchement assisté, la CPON, l’ETME, la vaccination, la petite chirurgie, les consultations, la prise en charge
de la malnutrition aigüe…etc.).
Au niveau de l’hôpital, nous avons les services suivants :
La maternité
le laboratoire
la pédiatrie
la médecine
la chirurgie
la radiologie
le CNT (Centre Nutritionnel Thérapeutique)
Cependant, notons qu’il y a des services dont il manque un médecin spécialisé comme la pédiatrie, la
chirurgie et un spécialiste en radiologie. De même, l’hôpital ne dispose pas de certains services importants
comme : la cardiologie.Tableau 23 : Taux de couverture en centre de santé en 2015
Commune ArrondissementCentre de Santé (Disp+Mat)
Disp seul
Maternité seule
Arrond couvert en CS
Taux de couverture sanitaire (%)
MALANVILLE 5 5 2 5 5 100Source : Service Statistiques /ZS/MK, 2015
Tableau 24 : Etat du personnel de l’hôpital de zone Malanville –karimama et des centres de santé périphériques de la commune de Malanville
Centre de santé Personnel totalHôpital de zone 68Centre de santé de Garou 12Centre de santé de Madécali 10Centre de santé de Tomboutou 13Centre de santé de Guéné 14Centre de santé de Malanville 17Total 134
Source : données, Mairie 2015
Tableau 25 : Ratio population/agent de santé année 2015
Fonction de l’agent de santé Effectif Population RatioMédecin 6 184442 30 740,33Sage-femme 8 92921 11615,12Infirmier 31 184442 5949,74Total 45
Source : données, Mairie 2015
L’analyse du tableau du ratio population/agent de santé montre que les ratios Médecin/habitant,
sage-femme/population féminine et infirmier/habitant sont en dessus de la norme nationale. Toutefois, en ce qui
concerne les infirmiers un effort a été fait par la commune, les PTF et l’Etat.
ACTIVITES DE SANTE MATERNELLE ET INFANTILE
39Plan de Développement Communal de Malanville
Consultations Prénatales
Tableau 26 : Consultations prénatales par arrondissement en 2015
Aire sanitaireGrossesses attendues*
Consultantes Total consultations
Taux de couverture en %nouvelles anciennes
1 2 3 (4)=(2)+(3) (5)=(2)/(1)
Commune de Malanville 8 495 6 139 6 941 13 080 72,3
CS Bodjécali 357 256 258 514 71,8
CS Malanville 2 616 1 738 2 114 3 852 66,4
CS Garou 788 582 825 1 407 73,8
CS Garou Tédji 353 298 188 486 84,3
CS Monkassa 217 236 303 539 108,5
CS Banitè 191 194 139 333 101,5
CS Goun-Goun 488 289 544 833 59,2
CS Guéné 1 444 1 302 1 019 2 321 90,2
CS Madécali 1 189 575 856 1 431 48,3
CS Toumboutou 603 497 528 1 025 82,4
CS Sakawan Tédji 246 172 167 339 69,8
HZ Malanville 0 522 473 995Source : annuaire statistique de la ZSMK 2015
Ce tableau nous montre qu’il existe un dispositif de suivi de la grossesse dans la commune de Malanville.
Toutefois le taux d’accouchement à domicile est de 37.1 % ce qui prouve l’ignorance des femmes.
Selon l’enquête anthropométrique basée sur la méthodologie SMART, réalisée dans tout le département de
l’Alibori en 2016, environ 83 % des mères ont déclaré avoir consulté quelqu’un pour des soins prénatals dans la
commune et ces soins ont été dispensé dans les centres de santé et maternités publics pour plus de 97 % des
mères. Les personnes rencontrées par les mères lors des soins prénatals étant surtout les infirmières, sages-
femmes, aides-soignantes ou accoucheuses. Les informations reçues lors des soins prénatals concernent
surtout l’accouchement et l’allaitement. Il faut toutefois, noter que près de la moitié (47,6 %) des mères ayant
reçu des soins prénatals dans Malanville n’ont reçu aucune information lors des soins prénatals. Plus de la
moitié des mères ayant reçu les soins prénatals (63 % environ) n’ont pas eu ces derniers le nombre minimum de
fois (4 fois) recommandé pendant la grossesse. Moins de la moitié des mères ont reçu leurs premiers soins au
cours du premier trimestre de grossesse. Environ 81 à 84 % des mères ont déclaré avoir reçu ou acheté des
comprimés de fer durant la grossesse. Ces proportions suggèrent que la majorité des mères ayant bénéficié des
soins prénatals ont reçu ou acheté des comprimés de fer durant la grossesse. Les proportions importantes de
mères qui continuent d’accoucher à domicile (37,1 % dans Malanville) soulèvent des questions d’ordres culturels
qui concernent la population, mais aussi probablement des problèmes liés à l’accès aux services de santé ainsi
qu’à la qualité de ces services dans la commune. Plus de 70 % des mères n’ont jamais été à la consultation pour
nourrissons sains pour leur enfant. Ceci témoigne une fois encore du désintérêt des mères pour les services de
santé pour elles-mêmes et pour leurs enfants.
40Plan de Développement Communal de Malanville
Connaissances des mères sur les pratiques appropriées d’alimentation des enfants de 0 à 23 mois :
La connaissance par les mères des bienfaits et avantages de l’allaitement se limite au fait que le lait maternel
contient les nutriments dont a besoin les bébés. Plus de la moitié des mères ne savent pas par exemple qu’un
autre avantage du lait maternel est qu’il protège l’enfant contre les infections. La plupart des mères (environ
40%) commencent à donner l’eau à boire à leurs enfants dans son premier moi de vie. A deux mois, plus de la
moitié des enfants ont déjà commencé à boire de l’eau. De plus, un peu plus du 1/3 des mères (environ 35 %) et
du ¼ des mères dans Malanville ont commencé à donner à manger des aliments solides et semi-solides à leur
enfant avant l’âge de 6 mois. Ceci pose un réel problème de mise en œuvre de l’AME dans la commune. Les
causes de ces comportements doivent être recherchées dans les facteurs socioculturels.
Accès des mères aux informations sur l’alimentation des enfants de 0-23 moisLes principales sources d’information des mères sur l’alimentation des enfants restent le personnel de santé et
les relais communautaires. Plus de la moitié de mères (environ 57 %) n’ont reçu aucune information de n’importe
quelle source sur l’allaitement maternel durant la dernière grosse. Il en est de même pour le thème « comment
nourrir l’enfant » pour lequel 59,9 % des mères dans Malanville n’ont reçu aucune information. Pour ce qui
concerne le lavage des mains, environ 40 % des mères n’ont reçu aucune information. Ceci pose le problème de
l’accès aux services de nutrition par les mères. Seulement environ ¼ des mères possèdent la radio et sur cet
effectif, environ le cinquième écoute la radio au moins une fois par semaine. L’écoute de la radio n’est donc pas
un fait habituel chez les mères dans la commune. De même les femmes ne sont pas informées sur la nécessité
de la consommation du sel iodée et des aliments riche en fer surtout d’origine animale pour les filles
adolescentes.
Eau, hygiène et assainissement
L’hygiène constitue un problème dans la commune car plus du tiers des ménages continuent de faire leurs
besoins dans la nature dans la commune (37,7 %). Il subsiste une forte proportion de ménages dans lesquels
tous les membres n’utilisent pas les latrines (75 à 85 % des ménages). L’eau des puits non protégés, des
marigots ou rivières ainsi que l’eau de pluie continuent d’être utilisés par environ 30 à 40 % des ménages.
Malgré tout cela, seulement 10% des ménages traitent l’eau de boisson dans les deux communes. Ceci expose
ces populations et leurs enfants aux maladies hydriques.
Cas des femmes enceintes avec paludisme et anémieTableau 27 : Répartition des cas de femmes enceintes avec anémie par aire sanitaire en 2015
Aire sanitaire
Paludisme détecté chez les femmes enceintes
Cas clinique Cas confirmé
Nbre de femmes souffrant d'anémie
Commune de Malanville 996 1 325 191
CS Bodjécali 43 80 0
CS Malanville 413 347 3141
Plan de Développement Communal de Malanville
CS Garou 118 112 111
CS Garou Tédji 85 86 0
CS Monkassa 28 50 39
CS Banitè 0 0 0
CS Goun-Goun 30 29 0
CS Guéné 44 333 4
CS Madécali 157 182 5
CS Toumboutou 57 86 0
CS Sakawan Tédji 21 20 1
HZ Malanville 121 52 13Source : annuaire statistique de la ZSMK 2015
ACTIVITÉS D’ACCOUCHEMENT
Tableau 28 : Accouchements assistés par aire sanitaire en 2015
Aire sanitaire
Naissances attendues
AccouchementsTaux de couverture en %
Pourcentage de césariennes
Pourcentage de dystocies
eutociques
dystociques
totauxCésariennes
Autres dystocies
1 2 3 4 (7) =(2) +(3) +(4)+(5)+(6)
(8) =(7) /(1)
(9) =(3) /((2)+(3)+(4))
(9) =((3)+(4)) /((2)+(3)+(4))
Commune de Malanville 7 386 3 166 0 9 3 175 43,0 0,0 0,3CS Bodjécali 310 145 0 0 145 46,7 0,0 0,0CS Malanville 2 275 808 0 5 813 35,7 0,0 0,6CS Garou 685 361 0 0 361 52,7 0,0 0,0CS Garou Tédji 307 44 0 0 44 14,3 0,0 0,0CS Monkassa 189 142 0 0 142 75,1 0,0 0,0CS Banitè 166 127 0 0 127 76,4 0,0 0,0CS Goun-Goun 425 184 0 0 184 43,3 0,0 0,0CS Guéné 1 256 600 0 4 604 48,1 0,0 0,7CS Madécali 1 034 381 0 0 381 36,8 0,0 0,0CS Toumboutou 524 262 0 0 262 50,0 0,0 0,0CS Sakawan Tédji 214 112 0 0 112 52,3 0,0 0,0HZ Malanville 0 510 317 156 983 #DIV/0! 32,2 48,1
Source : annuaire statistique de la ZSMK 2015
Mortalité infantile et maternelle : Selon l’Enquête Démographique et de Santé (EDS III), entre 2001 et 2006,
sur 1000 enfants qui naissent au Bénin, 67 décèdent avant d’atteindre leur premier anniversaire : 32 ‰ entre 0
et 1 mois et 35 ‰ entre 1 et 12 mois. Par ailleurs, on note que pour 1000 enfants ayant atteint leur premier
anniversaire, 62 décèdent avant d’atteindre leur cinquième anniversaire et globalement sur 1000 naissances,
125 décèdent avant d’atteindre leur cinquième anniversaire. Dans les départements du Borgou et de l’Alibori, la 42
Plan de Développement Communal de Malanville
mortalité infanto-juvénile est élevée (125 pour mille) du fait de la malnutrition, des maladies diarrhéiques, du
paludisme et des infections respiratoires aiguës. De même, la mortalité maternelle est de 397 pour cent mille
naissances vivantes (EDSIII).
Dans ces conditions, des efforts devront être fournies pour atteindre l’objectif 3 des ODD « Garantir la bonne
santé, promouvoir le bien-être de tous les âges éradiquer les principales maladies ».Tableau 29 : Décès maternels
Aires sanitairesNaissances vivantes (NV)
FAP Accouchements
Décès maternels
NbRatio pour 100 000 NV
Taux pour 100 000 FAP
Ratio pour 100 000 Accouchements
Commune de Malanville 3 111 33 266 3 175 15 482,2 45,1 472,4CS Bodjécali 145 1 397 145 0 0,0 0,0 0,0CS Malanville 811 10 246 813 0 0,0 0,0 0,0CS Garou 357 3 087 361 0 0,0 0,0 0,0CS Garou Tédji 44 1 384 44 0 0,0 0,0 0,0CS Monkassa 141 852 142 0 0,0 0,0 0,0CS Banitè 127 748 127 0 0,0 0,0 0,0CS Goun-Goun 175 1 913 184 0 0,0 0,0 0,0CS Guéné 581 5 655 604 0 0,0 0,0 0,0CS Madécali 369 4 657 381 0 0,0 0,0 0,0CS Toumboutou 255 2 362 262 0 0,0 0,0 0,0CS Sakawan Tédji 106 965 112 0 0,0 0,0 0,0HZ Malanville 864 0 983 0 0,0 #DIV/0! 0,0
Source : annuaire statistique de la ZSMK 2015
Planification Familiale :Tableau 30 : Utilisation des méthodes contraceptives modernes par aire sanitaire en 2015
Aire sanitaireFAPNE*
Nombre d’utilisatrices par méthode Toutes méthodes (6)=(2+3+4+5)
Prévalence d’utilisation
DIU % CO % CI % Norplant %
1 2 (2/6) 3 (3/6) 4 (4/6) 5 (5/6) (7)=(6)/(1)COMMUNE DE MALANVILLE 24771 1629 41,2 399 10,1 99 2,5 1823 46,2 3950 15,9CS Bodjécali 1040 139 41,0 85 25,1 0 0,0 115 33,9 339 32,6CS Malanville 7630 331 44,0 44 5,9 67 8,9 310 41,2 752 9,9CS Garou 2299 198 45,8 3 0,7 0 0,0 231 53,5 432 18,8CS Garou Tédji 1030 79 56,4 10 7,1 0 0,0 51 36,4 140 13,6CS Monkassa 634 22 17,7 12 9,7 5 4,0 85 68,5 124 19,6CS Banitè 557 45 35,4 24 18,9 0 0,0 58 45,7 127 22,8CS Goun-Goun 1424 192 69,6 6 2,2 0 0,0 78 28,3 276 19,4CS Guéné 4211 180 44,6 6 1,5 17 4,2 201 49,8 404 9,6CS Madécali 3468 150 17,2 177 20,3 10 1,1 534 61,3 871 25,1CS Toumboutou 1759 166 70,6 4 1,7 0 0,0 65 27,7 235 13,4CS Sakawan Tédji 718 89 48,1 28 15,1 0 0,0 68 36,8 185 25,8HZ Malanville 0 38 58,5 0 0,0 0 0,0 27 41,5 65
Source : annuaire statistique de la ZSMK 2015
43Plan de Développement Communal de Malanville
ACTIVITÉS DE VACCINATION
Tableau 31 : Couverture par antigène
Arrondissements
Cible mensuelle BCG (DTC+HepB+Hib)1 (DTC+HepB+Hib)3 VAR/VAA
Survivants
0-11mois
F ENC0-11mois
Autres
Tx0-11mois
Autres Tx0-11mois
Autres Tx
0-11mois
Autres Tx
Garou 996 1 044 1 356 999143
96%993 192
100% 954 22
96%913 13
92%
Guéné 1188 1 272 1 632 1200 094%
1 167 0 98%1 130 0
95%1113 0
94%
Goun Goun 360 360 492 361 0
100% 359 17
100% 346 4
96%342 0
95%
Madécali 864 912 1 188 909 20
100% 895 24
104% 840 0
97%818 1
95%
Tomboutou 624 648 852 655 6
101% 630 12
101% 595 10
95%625 3
100%
Malanville 2172 2 292 2 976 2277 6799%
2 174 84100%
2 132 18
98%2165 21
100%
MALANVILLE 6 204 6 528 8 496 6 401
236
98%6 218 329
100%
5 997 54
97%5 976 38
96%
Source : annuaire statistique de la ZSMK 2015
Vat 2+ chez les femmes enceintes
Tableau 32 : Couverture en VAT2 + chez les femmes par aire sanitaire en 2015
Aire snitaireFemmes enceintes Femmes non enceintes Femmes en Age de
Procréer
GA Doses TCV Effectif Doses TCV Effecti
f Doses TCV
Commune de Malanville 8 495 5 079 59,8 24 771 954 3,9 33 266 6 033 18,1CS Bodjécali 357 44 12,3 1 040 0 0,0 1 397 44 3,1CS Malanville 2 616 1 719 65,7 7 630 111 1,5 10 246 1 830 17,9CS Garou 788 693 87,9 2 299 93 4,0 3 087 786 25,5CS Garou Tédji 353 11 3,1 1 030 0 0,0 1 384 11 0,8CS Monkassa 217 12 5,5 634 0 0,0 852 12 1,4CS Banitè 191 0 0,0 557 0 0,0 748 0 0,0CS Goun-Goun 488 342 70,0 1 424 236 16,6 1 913 578 30,2CS Guéné 1 444 761 52,7 4 211 6 0,1 5 655 767 13,6CS Madécali 1 189 868 73,0 3 468 407 11,7 4 657 1 275 27,4CS Toumboutou 603 629 104,3 1 759 101 5,7 2 362 730 30,9CS Sakawan Tédji 246 0 0,0 718 0 0,0 965 0 0,0
Source : annuaire statistique de la ZSMK 2015
Prise en charge de la malnutrition44
Plan de Développement Communal de Malanville
Dans la commune de Malanville, les pratiques socio-culturelles, le faible niveau socio-économique des
ménages, les catastrophes naturelles récurrentes et les problèmes d’hygiène, d’assainissement et d’accessibilité
à l’eau potable constituent les principaux goulots qui aggravent l’état nutritionnel des enfants de moins de cinq
ans, les femmes enceintes et les femmes allaitantes.
Les dernières inondations de 2016 qui ont provoqué la destruction massive des vivres, bétails et la dévastation
des cultures, ont très tôt plongé les populations locales dans une insécurité alimentaire.
Le programme de prise en charge de la malnutrition à Malanville a commencé en 2005 suite à la crise
alimentaire qui a touché le Niger.
Une enquête anthropométrique basée sur la méthodologie SMART, réalisée dans tout le département de l’Alibori
en 2014, a révélé une prévalence de la malnutrition aiguë de 9.2 %. En 2016, cette même enquête a été répétée
et a révélé une prévalence de la malnutrition chronique de 38.3 %. Cette situation nutritionnelle grave a suscité
de la part du Gouvernement et des PTF des réponses urgentes entre autre l’organisation des campagnes de
dépistage de masse des enfants de 6 à 59 mois dans les communautés. Ainsi en 2016, plus de 855 enfants de
la commune ont bénéficié d’une prise en charge gratuite dans les centres de santé ou les centres nutritionnels
ambulatoire et thérapeutique. Les mauvaises pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, ainsi que
la fréquence répétée des maladies en sont les principaux déterminants de la malnutrition. Les conséquences
sont aussi graves pour l’individu que pour la société. Chez le jeune enfant, elle réduit fortement ses chances de
survie tout en affectant à long terme sa santé et son développement intellectuel. Elle est associée à une
mauvaise performance scolaire et plus tard des faibles revenues à l’âge adulte. Au-delà de tout ceci la
malnutrition a un impact négatif sur la commune en réduisant la productivité et la croissance économique.
Malgré les nombreuses interventions du Gouvernement et des organismes internationaux, des ONG locaux et
des acteurs communaux, tel que la révision du Protocole Nationale de prise en charge à base communautaire
de la malnutrition aiguë, les formations des agents de santé, la distribution gratuite de médicaments et d’aliments
thérapeutiques etc…la proportion d’enfant souffrant de malnutrition aiguë a augmenté.
Sécurité alimentaire et nutritionnel
Les habitudes alimentaires des populations de la commune sont influencées à la fois par les facteurs
socioculturels, économiques, et de disponibilité alimentaire. Dans la commune, le repas est souvent composé de
deux plats: d’une part les aliments de base (céréales, racines, tubercules), et d’autre part l’accompagnement, qui
est généralement de la sauce, dont la composition varie. La quantité est souvent plus importante que la qualité.
Certains modes de préparation entraînent une perte de nutriments et une contamination des aliments (Par
exemple la Bouillie fermentée « Koman di » à base de céréales le plus souvent le sorgho ou le mil qui est très
consommée par les familles). Selon l’Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire (AGVSA)
de 2013, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle demeure toujours préoccupante dans la commune. Le taux
d’insécurité alimentaire est de 20,5% des ménages de la commune de Malanville. Quant à la proportion des
ménages utilisant le sel iodé, l’enquête AGVSAN en 2008 a révélé dans le département de l’Alibori que 89,1%
consomment ce sel. D’après l’enquête Démographique de Santé (EDS 2011-2012), la situation nutritionnelle des
45Plan de Développement Communal de Malanville
femmes de 19 à 49 ans est préoccupante. 5,4% des femmes de 15 à 49 ans ont un Indice de Masse Corporelle
inférieur à 18,5 Kg/m2 et 15,7% ont un IMC supérieur à 25Kg/m2
Tableau 33 : Incidence pour 10.000 habitants par FS de la malnutrition pour les enfants de moins de 5 ans selon les tranches d’âge
Formations sanitaires0-11 mois 1-4 ans 0-5 ansCas Taux Cas Taux Cas Taux
Commune de Malanville 171 0,0 323 0,0 494 0,0CS Bodjécali 19 0,1 33 0,0 52 0,0CS Malanville 41 0,0 106 0,0 147 0,0CS Garou 2 0,0 9 0,0 11 0,0CS Garou Tédji 6 0,0 18 0,0 24 0,0CS Monkassa 4 0,0 34 0,1 38 0,0CS Banitè 11 0,1 8 0,0 19 0,0CS Goun-Goun 7 0,0 3 0,0 10 0,0CS Guéné 26 0,0 29 0,0 55 0,0CS Madécali 27 0,0 45 0,0 72 0,0CS Toumboutou 27 0,1 38 0,0 65 0,0CS Sakawan Tédji 1 0,0 0 0,0 1 0,0
HZ Malanville 53 #DIV/0! 114 #DIV/0! 167 #DIV/0!Source : Service Statistiques /ZS-MK, 2015
AFFECTIONS FRÉQUEMMENT NOTIFIÉES EN CONSULTATION
Dans l’ensemble de la population les affections couramment rencontrées sont réparties entre le paludisme
(49.9%), les IRA (13.4%), les maladies diarrhéiques (11%) et les traumatismes (10%). Les maladies à potentiel
épidémique telles que la méningite, le choléra et la rougeole sont saisonnières.
Fréquentation en Soins Curatifs par Arrondissements
Le Tableau ci-dessous présente le taux de fréquentation en soins curatif des services de santé au niveau de
chaque arrondissement
Tableau 34 : taux de fréquentation en soins curatif des services de santé au niveau de chaque arrondissement
Arrondissements Populations cibles Nouveaux Consultants Taux de fréquentation (%)
Garou 24776 5892 23,78Guéné 38712 15410 39,81Madécali 21679 9218 42.52Malanville 54197 24630 45,45Toumboutou 15485 6896 44,53Commune Malanville 154849 54835 35,41
Source : ZSMK, 2015
46Plan de Développement Communal de Malanville
VIH/SIDA ET PTME :Les femmes enceintes séropositives sont référées des centres PTME périphériques vers l’hôpital de zone pour
être prises en charge. Par ailleurs le dépistage précoce des enfants nés de mères séropositives au VIH se
heurte à de nombreux obstacles, dont entre autres la perte de vue des mères. Ces femmes séropositives ne
bénéficient pas de conseils nutritionnels.
TABLEAU 35 : AGENTS FORMES EN PTME EN 2015
Malanville Agents formés Besoin en formation
33 3
Source : annuaire statistique de la ZSMK 2015
COUVERTURE EN SITES PTME :
Tableau 36 : Couverture en site PTME en 2015
Nombre de FS Nombre de site PTME
Taux de couverture en site PTME
Observation
Malanville 15 13 87% OSV Jordan non fonctionnel en 2015
Source : ZSMK, 2015
UTILISATION DU SERVICE PTME EN 2015
Tableau 37 : Utilisation du service PTME en 2015
Femmes enceintes dépistées
Femmes enceintes séropositives
Femmes enceintes séropositives mises sous ARV
Femmes séropositives ayant accouchées sur les sites
Femmes séropositives ayant accouchées sous protocole
Malanville 6656 20 14 8 8
Source : ZSMK, 2015
47Plan de Développement Communal de Malanville
Carte 6: Points d'attention quant à l'accès aux soins (source: HZ Malanville - Karimama)
E- Protection sociale et genre
La population de Malanville est soumise à de nombreux risques notamment les risques économique
(amenuisement de revenu), environnemental (inondation), sanitaire et socioculturel qui nuisent à son bien-être.
Les couches les plus vulnérables sont les ménages les plus pauvres et les groupes sociaux en situation de
vulnérabilité élevée liée à des risques d’abus, de violences, d’exploitation, de discrimination ou d’exclusion,
notamment, les enfants vivant hors du cadre familial, les enfants victimes de la traite, les enfants impliqués dans
les pires formes de travail et les enfants victimes de violences et d’abus, les femmes victimes de violences ou
abandonnées, les enfants victimes de mariage, les personnes handicapées vivant en situation d’exclusion
sociale ainsi que les personnes âgées vivant dans la pauvreté extrême et les migrants.
1-L’analyse de la situation de l’enfant et des couches vulnérables dans la commune de Malanville
La traite, le travail, l’exploitation, la mendicité des enfants et autres abus
Dans la commune de Malanville, la traite des enfants est une pratique courante qui touche 15% d’enfants de 5 à
17 ans selon l’étude nationale sur la traite (MFSN, 2010). C’est un phénomène très répandu qui affecte
beaucoup d’enfants et dont les déterminants sont : la pauvreté des parents, la méconnaissance par les parents
des droits des enfants, le décès précoce des parents, la prévalence de la polygamie, les naissances non 48
Plan de Développement Communal de Malanville
Point critique majeur à l’échelle de l’arrondissement
contrôlées, la séparation des parents et en partie la fuite de responsabilité de certains parents. Le manque de
sanctions à l’endroit des contrevenants constituent également un facteur facilitant le développement de ce fléau.
A Malanville, la traite, le travail, l’exploitation et la mendicité impliquant les enfants constituent des phénomènes
qui touchent particulièrement les talibés. D’après les résultats d’une étude réalisée en fin 2014 sur l’é tat des lieux
sur la situation des enfants impliqués dans la mendicité dans les villes de Cotonou, Malanville et Parakou sur
financement de l’UNICEF, le phénomène touche plus la ville de Malanville (1.688 enfants impliqués sur 4.003 au
total, soit 41% de mendiants estimés pour les 3 villes). La même étude a révélé que la majorité des enfants
mendiants à Malanville (77%) sont des talibés dont les 90% sont des migrants. Il s’agit donc d’enfants
majoritairement en situation de mobilité venus apprendre le coran mais livrés à la mendicité par le maître
coranique pour des raisons d’ordre religieux et/ou économique. Cette étude a révélé que les enfants talibés
vivent des situations qui constituent une négation des droits de l’enfant (droits à la santé, l’éducation,
l’épanouissement, la protection).
Par ailleurs, le mariage des enfants constitue un problème à forte prévalence dans la commune de Malanville :
environ 40% des enfants sont mariés avant 18 ans, ce qui a pour conséquence la pauvreté (étant donné que les
enfants victimes n’ont pas une bonne situation au plan professionnel avant le mariage), les grossesses
précoces, les problèmes liés à la santé reproductive, le mauvais encadrement des enfants, les violences
conjugales, les divorces etc.
En outre, il convient de ressortir qu’à Malanville, beaucoup d’enfants sont victimes d’abus sexuels, notamment le
viol, le harcèlement sexuel et la prostitution impliquant les mineurs. D’après les résultats d’une étude sur la
prostitution et la pornographie impliquant les enfants dans les villes de Cotonou et de Malanville commanditée
par l’UNICEF en 2015, « les enfants présents dans la prostitution à Malanville et à Cotonou proviennent non
seulement de ces villes mais également de plusieurs autres localités du Bénin et d’autres pays (Niger, Nigeria,
Togo, Ghana, etc.). Ils sont en majorité de sexe féminin. Les filles déclarent améliorer leurs conditions de vie. En
fuyant des situations de mariage précoce et/ou forcé, de survie, de manque d’affection, etc., beaucoup de filles
se retrouvent dans la prostitution et/ou la pornographie. La présence des garçons résulte de la satisfaction de
leur libido et de l’opportunité de jouer aux entremetteurs. En matière de sexualité, l’âge des filles n’est pas
toujours perçu de façon numérique. De même, la plupart des filles qui se reconnaissent comme "enfants
impliqués dans la prostitution ou la pornographie affichées" sont des illettrées ou de niveau scolaire médiocre.
La situation est bien plus hétéroclite au niveau des filles impliquées dans la prostitution ou dans la pornographie
clandestines parmi lesquelles figurent beaucoup d’apprenants, des vendeuses ambulantes d’articles de
premières nécessités et des enfants sans occupation. » La même étude a ressorti que la commune de
Malanville regorge de 32 sites prostitution (d’après les données du PNLS, 2014). Ce phénomène a des
conséquences fâcheuses sur les enfants victimes, en particulier les problèmes de santé, des difficultés d'ordre
émotif et social, des malentendus et conflits quasi permanents sur certains sites, la convoitise aux pratiques
magico-religieuses, des pratiques mortifères etc.
Les Orphelins et Enfants Vulnérables
49Plan de Développement Communal de Malanville
L’analyse de la situation des Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV) a été difficile faute de données statistiques
complètes disponibles au niveau du CPS. Toutefois, les cas connus du CPS en octobre 2016 sont estimés à 291
dont 209 filles et 82 garçons. Or, selon les déclarations du CPS, les cas d’OEV sont légions dans la commune.
Malgré cette situation de détresse, la réponse apportée pour la prise en charge des enfants en situation de
vulnérabilité reste encore très faible. Le Ministère en charge des Affaires Sociales (à travers notamment la
Cellule Cœur d’Espoir) fait ce qu’il peut de même que certains partenaires dont PLAN International Bénin
(Financement Fonds Mondial) et l’UNICEF (à travers l’appui aux filles vulnérables lauréates au CEP.
En outre, il apparaît nécessaire de souligner la quasi-inexistence de structures d’accueil et d’accompagnement
pour les enfants ayant besoin de mesures spéciales de protection dans la Commune de Malanville car les CAPE
(Centres d’Accueil et de Protection de l’Enfant) y font cruellement défaut, ce qui constitue un véritable casse-tête
pour les structures de protection de l’enfant face à certains cas.
Les personnes handicapées
Les personnes handicapées constituent une frange de la population qui vit une situation peu reluisante dans la
commune de Malanville. Elles sont abandonnées à elles-mêmes ce qui entrave leur bien-être socio-culturel et
même éducatif et professionnel. Dans la commune de Malanville, les personnes handicapées sont considérées
comme des citoyens de seconde zone et ne bénéficient pas toujours de l’attachement et de l’assistance
nécessaire pour leur insertion sociale. Face à cet état de choses, certains deviennent des mendiants, d’autres
exercent des activités précaires de faible rentabilité et enfin s’investissent dans les activités artisanales et
commerciales pour leur survie. Les droits des personnes handicapées sont méconnus des populations à cause
de leur ignorance.
L’inexistence de structures d’accueil et de formation professionnelle spécifiques à l’endroit des personnes
handicapées freine leur épanouissement et intégration dans la société.
D’après une étude qualitative financée par l’UNICEF et réalisée en 2015 par HANDICAP International sur l’état
des lieux de la situation des enfants handicapés dans les communes de Gogounou, Karimama, Malanville,
Ségbana, Sô-ava et Za-Kpota, « il ressort nettement à la fois une large insuffisance des services d’appui et
spécialisés et au niveau des services existants, une très faible prise en compte des enfants handicapés dans les
actions menées. Le handicap est envisagé essentiellement sur le plan médical ce qui se traduit par une
expression de besoins centrés sur l’incapacité de l’enfant. La majorité des besoins identifiés se rapportent à
des services de soins (guérir l’enfant handicapé) et à des services spécialisés (prendre en charge l’incapacité
de l’enfant aussi bien au niveau de la réadaptation qu’au niveau de l’éducation) ; le besoin de soutien financier est également très présent. Les besoins de scolarisation sont conscientisés, mais ne sont pas élevés au rang de
priorité. Par ailleurs, la scolarisation est majoritairement envisagée sous l’angle d’un accès à un centre spécialisé
(création de centres spécialisés). Les principaux obstacles à l’accès aux services de base pour les enfants
handicapés laissent apparaître deux (2) dimensions : les obstacles liés à l’accessibilité des services et les
obstacles liés à une offre de services de qualité limitée. L’absence ou l’insuffisance de services adaptés
50Plan de Développement Communal de Malanville
aux besoins des enfants handicapés (avec une offre de services d’appui et spécialisés quasi inexistante) est
également vue par les répondants comme un frein à leur plein accès aux services de base. »Il convient toutefois de mentionner que le Centre de Promotion Sociale accompagne ces personnes comme
l’indique le tableau suivant.
Tableau 38: Point des appuis octroyés aux personnes handicapées en 2015 par le CPS de Malanville
N° Nature de l'appuiEffectif des bénéficiaires
Masculin Féminin Total
1 Rééducation 23 2 25
2 Appui en kit scolaire 1 1 2
3 Suivi scolaire 3 5 8
4 Formation professionnelle 1 1 2
5 Suivi d'AGR 4 4 8
6 Appui en aide technique (tricycle) 3 3 6
7 Appui en aide technique (paire de canne anglaise) 4 0 4
8 Consultation spécialisée en vue d'une prise en charge chirurgicale et ou orthopédique 3 3 6
9 Appui au montage de dossiers 18 22 40
Total 60 41 101Source : Archives CPS de Malanville, année 2015
Les pauvres extrêmes et indigents
Ils sont également très nombreux et bénéficient de peu de mesures d’accompagnement pouvant leur permettre
de s’épanouir. Le processus de pré-identification communautaire des ménages pauvres extrêmes conduit par le
Centre de Promotion Sociale en novembre 2015 a permis de cibler dans toute la commune de Malanville 4.782
chefs de ménages pauvres extrêmes et indigents, soit environ 28.692 personnes constituées majoritairement
d’enfants compte tenu de la jeunesse de la population.
Les personnes de troisième âge
La vieillesse constitue un passage obligatoire pour tout être humain ayant la chance de vivre longtemps sur
terre. Mais c’est aussi un moment de grandes difficultés aux plans sanitaire et socio-économique pour bon
51Plan de Développement Communal de Malanville
nombre de personnes du fait de la fréquence des maladies physiques, l’inactivité, la précarité financière et la
baisse de l’élan de solidarité communautaire. D’après les données statistiques de l’INSAE (RGPH4, 2013), les
3,5% (soit environ 5.900 habitants) de la population de la Commune de Malanville sont âgés de 60 ans et plus.
La plupart de ces personnes de troisième âge vivent dans des situations de vulnérabilité car très peu parmi elles
jouissent d’une assurance vieillesse. Plusieurs facteurs constituent un frein à l’épanouissement de cette cible :
la précarité financière et matérielle, la dépendance vis-à-vis de l’entourage, la solitude, l’insalubrité dans le milieu
de vie, des charges pendant la vieillesse, la difficulté d’avoir des soins de santé appropriés à leur âge, une
alimentation déséquilibrée..., toutes choses qui les rendent plus fragiles et font accroitre la mortalité en leur sein.
Les sinistrésLa commune de Malanville est sujette aux effets néfastes des changements climatiques surtout les inondations
qui affectent considérablement les populations et les rend sinistrés. Face à cette situation, la commune a mis en
place un mécanisme pour une réponse humanitaire coordonnée, rapide et efficace en temps réel afin de
minimiser les conséquences des catastrophes sur les populations. Cette stratégie est basée sur :
L’assistance et la protection adéquates aux populations affectées par la catastrophe ;
L’établissement de mécanismes appropriés pour mobiliser des ressources afin de satisfaire les besoins
immédiats, à moyen et long termes des populations sinistrées ;
La sécurité adéquate aux acteurs et aux personnes sinistrées ;
L’activation de la Plate-Forme Communale de Réduction des Risques de Catastrophes et d’Adaptation
au Changement Climatique.
La gestion de l’état civil
La situation de l’enregistrement de l’état civil dans la commune de Malanville au cours des quatre dernières
années (2013 à 2016) est décrite dans le tableau ci-dessous.
Tableau 39: Enregistrement des faits de l’État civil de 2013 à 2016
52Plan de Développement Communal de Malanville
Année Naissance Décès
Mariage Masc. Fém. Total Masc. Fém. Total Masc. Fém. Total
2,013 1,859 1,710 3,569 17 5 22 5 820 385 1,205 2,014 1,606 1,388 2,994 - - - 3 546 137 683 2,015 2,444 2,429 4,873 19 9 28 5 813 384 1,197 2,016 3,014 2,739 5,753 24 20 44 2 652 205 857
Nombre de cartes d’identité
Source : Mairie, Décembre 2016
A la lecture de ce tableau, on déduit que l’enregistrement des faits d’état civil pose problème dans la Commune
de Malanville. Il ressort en effet que la célébration des mariages à l’état relève encore d’un grand luxe. Il en est
de même pour la déclaration des décès qui n’est pas du tout encrée dans les habitudes. Quant à l’établissement
des cartes nationales d’identité, les demandes en la matière sont relativement fortes, mais avec une disparité
notoire au niveau des sexes.
En ce qui concerne l’enregistrement des naissances, il y a lieu d’observer que les déclarations ne se font pas de
façon systématique. Bien que la proportion des filles dépasse celle des garçons au niveau de la population, on
note que, inversement, à l’état civil, au niveau des naissances, le nombre de garçons déclarés dépasse celui des
filles.
Pourtant, l’importance de l’acte de naissance dans la vie d’un individu n’est plus à démontrer. L’acte de
naissance constitue la preuve de l’existence légale de l’enfant et lui permet la jouissance de tous les droits et
avantages liés à son statut en matière d’éducation, de santé (par exemple la gratuité des soins pour les enfants
de moins de 5 ans), le droit à la protection judiciaire (justice des mineurs), à la protection sociale, etc. Or dans la
Commune de Malanville, des milliers d’enfants sont sans actes de naissance. Une analyse des obstacles à la
scolarisation des enfants montre que le défaut d’état civil est un facteur majeur de déscolarisation. En effet,
nombre d’enfants sont poussés à la déscolarisation puis à la rue suite à l’impossibilité pour leurs parents de
fournir leur acte de naissance dans la constitution des dossiers de scolarité ou d’examen. Le problème est
encore le même lorsque, mis en apprentissage, ils sont incapables de fournir un acte de naissance dans le
cadre de l’établissement de leurs diplômes de fin de formation et rencontrent ainsi de grandes difficultés à
intégrer pleinement le monde professionnel. Plusieurs facteurs expliquent le fait que beaucoup d’enfants ne
disposent pas d’acte de naissance, notamment l’insuffisance du système d’archivage des actes d’état civil,
l’insuffisance de personnel, le retard dans l’enregistrement des naissances, la faible déclaration des naissances,
la non déclaration des décès et des mariages, l’ignorance de certains parents de l’importance de la déclaration
des naissances, l’éloignement des services d’état civil de certaines localités, la négligence des parents, la
fréquence des accouchements à domicile etc.
2- Le diagnostic de la situation sur le genre et l’autonomisation des femmes et des filles
53Plan de Développement Communal de Malanville
Malgré leur supériorité numérique sur les hommes, la position des femmes dans la commune de Malanville n’est
guère favorable pour leur plein épanouissement. La démarche et les outils utilisés pour le diagnostic sur le genre
révèlent cette situation qui a entre autres pour causes l’analphabétisme, l’influence de la tradition et des
coutumes.
La place des femmes et des filles dans le tissu social, économique et politique
La femme de Malanville est peu représentée dans les instances de décision pour le développement de la
Commune ; on retrouve par exemple une seule femme parmi les 25 conseillers communaux.
Dans le secteur économique, les femmes dominent les marchés aussi bien en tant qu’acheteurs que vendeuses.
Mais elles n’ont pas le contrôle total de leurs propres revenus : elles contribuent beaucoup dans le budget
journalier du ménage et ont presque la charge totale des filles.
En effet, la place de la femme est celle que la société ou le chef du ménage veut bien lui donner. Elle occupe en
priorité la fonction de reproductrice avant celle de productrice. Elle est marquée par une division sexiste des
rôles et tâches assignés aux enfants ; généralement le garçon se retrouve au champ avec son papa ou à l’école,
tandis que la fille est au marché avec sa mère ou est appelée à s’occuper de ses petits frères en bas âge. Ceci
justifie à biens des titres la non-scolarisation des filles et le fort taux d’analphabétisme au niveau des femmes de
Malanville soumises à toutes les formes de discriminations, ce qui constitue une entrave à son épanouissement
socio-économique.
.
La situation sociale et politique de la femme dans la commune de Malanville ne se résume pas seulement à sa
faible participation au processus de prise de décision mais aussi aux phénomènes de violences faites aux
femmes et aux filles.
Les Violences Basées sur le Genre
C’est un phénomène très fréquent dans la commune. Mais peu de cas sont enregistrés au niveau du CPS
et des services de la Gendarmerie et de la Police car les victimes redoutent les conséquences liées à cette
dénonciation (divorces, stigmatisation, railleries, rejet de la famille ou de la communauté, etc.). Les insuffisances
observées dans l’application des dispositions prévues par les textes favorisent la persistance de ce fléau social.
Le Centre de Promotion Sociale dispose cependant de quelques données statistiques sur les violences basées
sur le genre présentées dans le tableau ci-après.
Tableau 40: Statistiques sur les Violences Basées sur le Genre dans la Commune de Malanville au cours de l’année 2016
VARIABLESSTATISTIQUESMasculin Féminin Total
54Plan de Développement Communal de Malanville
Nombre de visites 91 105 196Nombre de cas encore actifs 0 20 20Nombre de nouveaux cas ouverts 4 46 50Nombre total de cas actifs 4 66 70Nombre de cas résolus 3 36 39TYPES DE DEMARCHES ENTREPRISESNombre de cas soumis à la brigade 0 27 27Nombre de cas soumis au tribunal 0 6 6Nombre de cas faisant l’objet d’une conciliation 3 16 19Nombre de cas sans suite 1 8 9COMPOSANTES SOCIALESConcernant les femmes 0 30 30Concernant des filles 0 24 24Concernant des garçons 2 0 2Concernant des hommes 2 0 2TYPES DE VIOLENCESCoups et blessures 0 4 4Harcèlement sexuel 0 0 0Viols 0 6 6Enlèvement et séquestration 0 0 0Détournement de mineurs 0 0 0Traite des enfants 0 0 0Mariage forcé 0 16 16Spoliation de droits 1 5 6Grossesses non désirées /précoces en milieu communautaire 0 1 1
Grossesses non désirées/ précoces en milieu scolaire 0 0 0
Mutilation Génitale Féminine 0 0 0Harcèlement moral 2 15 17Autres 2 4 6ORIGINES DES VIOLENCESViolences conjugales 2 28 30Violences familiales 3 16 19Violences provenant de tiers 0 7 7SEANCES ANIMEESNombre de séances de sensibilisation 6Nombre de personnes touchées 632 645 1 277
Sources : Archives CPS de Malanville, 2016
Dans cette localité, les violences basées sur le genre dénoncées auprès du CPS concernent beaucoup plus le
harcèlement moral et le mariage des enfants. Viennent ensuite les spoliations de droit et les viols et les coups et
blessures volontaires. Il est une évidence que ce sont en très grande majorité les femmes et les filles qui sont
victimes des violences basées sur le genre dans la commune de Malanville. A l’analyse, il apparaît aussi que le
mariage des enfants, en particulier des filles, constitue un sujet de grande préoccupation. Cela justifie le fort taux
de déscolarisation et d’abandon constatés chez les filles. Les quelques dialogues communautaires et en milieux
scolaires organisés sur le mariage des enfants n’ont pas encore fait inverser la tendance. Il faut signaler que le
poids de la tradition ainsi que les interférences des autorités politiques et des dignitaires religieux en faveur des
55Plan de Développement Communal de Malanville
auteurs de ces actes en vue d’un règlement à l’amiable ne sont pas de nature à favoriser la bonne application
des textes réprimant ces violences.
En définitive, des efforts se font dans le sens de la sensibilisation des populations sur les VBG mais le CPS et
ses partenaires (notamment les ONG CARE Bénin et EQUI-Filles) n’ont pas encore réussi à régler entièrement
la question même si de plus en plus il y a des femmes qui se montrent dynamiques et s’efforcent de militer dans
des organisations ou associations à caractère communautaire ou socioprofessionnel, voire politique.
3- Le Centre de Promotion Sociale de Malanville : un service public aux problèmes multiples
Le Centre de Promotion Sociale, structure déconcentrée du Ministère en charge des Affaires Sociales, constitue
au niveau communal le service public et le principal acteur de la protection sociale ayant pour mandat d’œuvrer
pour le développement social des communautés à la base en veillant à l’application des politiques et stratégies
du Ministère par la prévention et la gestion des risques sociaux encourus par les populations en l’occurrence les
groupes vulnérables. Il assure le renforcement de la protection sociale et de la solidarité pour améliorer le bien-
être des populations en général et des couches défavorisées en particulier. Mais force est de constater que
malgré la noblesse de la mission assignée à cette structure, de nombreux problèmes minent son fonctionnement
et limitent considérablement l’efficacité de ses actions. Entre autres problèmes, nous pouvons citer :
La vétusté de l’infrastructure en état de délabrement très avancé ;
L’insécurité du centre due à l’absence de clôture et de gardien ;
L’insuffisance criarde de l’effectif du personnel (réduit à 02 agents de l’Etat et 01 agent des collectivités
locales). Le CPS dispose actuellement d’un seul Assistant Social qui est en même temps le Chef CPS,
ce qui ne peut garantir une bonne couverture de la commune dans le secteur de la protection sociale. Or
les normes en matière de personnel prévoient un effectif de 6 assistants sociaux pour 80.000 habitants ;
et la population de Malanville étant de 168.641 en 2014, il faut donc au moins 12 Assistants Sociaux pour assurer une offre optimale (tant au plan quantitatif que qualitatif) en matière de protection sociale au niveau de toute la commune.
L’insuffisance du matériel roulant et des matériels de bureau ;
L’insuffisance des ressources financières allouées au CPS par l’Etat et les différents partenaires ;
L’absence de centre d’accueil et de protection des enfants au niveau de la commune…
En conclusion, le diagnostic sur la protection sociale et le genre met en évidence de nombreux problèmes
et des défis énormes dont notamment la fréquence du mariage des enfants et des violences basées sur le genre
dans la Commune de Malanville, la persistance du phénomène de la mendicité impliquant les enfants talibés, le
faible accompagnement des orphelins et autres enfants vulnérables, l’insuffisance des appuis spécifiques visant
la prise en charge des personnes de 3ème âge et des indigents face aux nombreux besoins de cette couche etc.
Eu égard à tout ce qui précède, il apparaît nécessaire, entre autres, de :
Poursuivre les actions engagées en y consacrant plus de moyens ;
Œuvrer pour la vulgarisation du code de l’enfant et des autres textes protégeant les groupes
vulnérables;
56Plan de Développement Communal de Malanville
Elaborer et mettre en œuvre un plan d’actions pour relever les défis majeurs qui se présentent à la
commune en matière de protection des enfants, notamment : la fréquence des mariages d’enfants, la
persistance du phénomène de la mendicité impliquant les enfants talibés… ;
Œuvrer pour l’application réelle des textes (sanctions punitives) à l’encontre des auteurs de violation des
droits de l’enfant et de la femme ;
Créer au moins un Centre d’Accueil et de Protection des Enfants à Malanville afin de faciliter la prise en
charge des enfants ayant besoin de mesures spéciales de protection ;
Rendre les services performants
Renforcer l’effectif du personnel du CPS de Malanville ;
Reconstruire et équiper le Centre de Promotion Sociale de Malanville ;
F- Autres secteurs
1- Culture, sport et loisirs
La Commune de Malanville regroupe plusieurs ethnies à savoir : Dendi, Haoussa, Mokolé, Bariba, etc. Ainsi,
Malanville dispose de nombreux groupes folkloriques et musicaux dans tous les arrondissements 5. Malgré ces
atouts, la Commune a de la peine à développer ce secteur à cause de nombreux problèmes à savoir :
l’inexistence d’un cadre légal de promotion de la culture ;
l’insuffisance de maisons de jeunes (soit 01 dans toute la Commune de Malanville) ;
la faible valorisation des danses traditionnelles ;
l’inexistence de journées ou semaines culturelles ;
l’insuffisance d’initiatives privées ou publiques ;
l’absence d’une bibliothèque publique.
Le loisir est un moyen indispensable pour assurer l’harmonie et la cohésion entre les acteurs de développement
au sein d’une communauté. Les infrastructures pouvant offrir un cadre adéquat pour le développement des
loisirs font défaut dans la commune. La Commune dispose d’une seule maison des jeunes située à Malanville.
Le sport joue un rôle important dans le développement de la Commune de Malanville. La commune dispose
d’une équipe de football performante dans l’Alibori avec plusieurs coupes remportées lors des tournois de
football. Mais ce secteur est confronté au manque criard d’infrastructures sportives (01 seul stade et sous
équipé). Mais toutefois, des efforts sont en cours pour la réhabilitation du stade municipal de Malanville.
5
57Plan de Développement Communal de Malanville
Photo 10: Stade omnisport de Malanville
2- Information – communicationLa Télévision nationale et la radio régionale de Parakou sont faiblement captées dans la Commune malgré la
politique de couverture intégrale du territoire par l’ORTB.
Aussi, notons qu’il n’existe aucune radio communautaire dans la Commune de Malanville. Le téléphone
conventionnel est disponible seulement à Malanville centre
La téléphonie mobile couvre partiellement la commune de Malanville. Cependant la qualité de leur service reste
parfois à désirer en raison de l’interférence des réseaux provenant du Niger. La commune ne dispose plus de
cyber café ce qui rend l’accès à l’Internet comme un luxe.
Cependant en dehors de l’ORTB, la commune de Malanville dispose actuellement d’une agence de télévision
privée à savoir GOLF TV.
Par ailleurs Malanville dispose d’une agence de Bénin Télécoms grâce à laquelle l’accès à l’internet via wifi s’est
amélioré. Les réseaux sociaux sont largement utilisés comme moyen de communication dont entre autres face
book et whatsApp. On note également l’existence d’un service de transmission au profit de la commune. Les
chaînes étrangères constituent un atout en matière de communication de proximité.
La commune est confrontée à une faible couverture des réseaux téléphonique, radiophonique, internet et télévisuel. Aujourd’hui, les populations de Malanville n’ont pas accès aux informations locales à cause de l’inexistence de couverture des chaînes de télévision et de radios nationales. Et, en l’absence de radio communautaire, elles n’ont pour sources d’informations que la radio de Gaya (Niger). La principale cause d’une telle situation réside dans les effets néfastes de la politique politicienne. En effet, il existe à Malanville une radio communautaire mais non fonctionnelle pour non attribution de fréquence.3- ElectricitéIl y a deux sources d’énergie électrique dans la Commune de Malanville. Il s’agit de la production d’électricité par
la SBEE et l’énergie solaire ou renouvelable. La société Béninoise d’Energie Electrique fournit l’électricité dans
les arrondissements de Malanville et de Guéné.
De fortes demandes d’abonnement sont enregistrées et restent non satisfaites. Actuellement la commune est
connectée à la haute tension de Parakou à Malanville et la mise en œuvre de la politique d’électrification rurale
engagée par le gouvernement devient déjà une réalité.
58Plan de Développement Communal de Malanville
L’implantation de la fibre optique par le projet CEB est mise en œuvre dans la Commune. L’état des lieux est
réalisé. Le dédommagement des propriétaires terriens est en cours.
La faible extension du réseau électrique dans les villages périphériques couplé d’un délestage constitue un handicap pour le développement économique de la commune
4-SécuritéLa sécurité des personnes et des biens constitue un défi majeur à relever dans la Commune de Malanville. En
effet, vu sa position frontalière et son caractère cosmopolite, la Commune de Malanville est exposée à des
problèmes de sécurité. Cependant, elle dispose de deux commissariats spéciaux dont l’un dans l’arrondissement
central et l’autre dans l’arrondissement de Madécali, précisément à Iloua, de deux Brigades de Gendarmerie
dont l’une à Malanville centre en cours de délocalisation à Garou et l’autre dans l’arrondissement de Guéné,
d’une Unité Spéciale de Surveillance des Frontières à Madécali ; de deux bureaux de douane respectivement à
Malanville et à Madécali ; des Service des Eaux et Forêts et d’un Service de liaison. En plus, la commune
dispose d’un détachement militaire, d’une base navale et de trois postes avancés de sécurité dans
l’Arrondissement de Madécali. Ces services assurent la sécurité et la protection des personnes et biens. En
dépit de ce dispositif, ces services sont confrontés à des difficultés qui limitent leurs interventions. Il s’agit entre
autres :
-l’insuffisance du personnel de sécurité (insuffisance remarquée au niveau de chaque composante) ;
-l’insuffisance de matériels roulants (Véhicules et motos pour les patrouilles) ;
-l’absence de locaux adaptés pour abriter ces services (le Commissariat de Malanville se trouve dans un
immeuble en location menaçant ruine, la Brigade de Gendarmerie en cours de délocalisation à Garou n’a pu
trouver un bâtiment adéquat) ;
-l’inexistence d’un détachement de Sapeurs-pompiers ;-l’absence d’infrastructures adéquates de surveillance des frontières (Caméras de surveillance, Miradors, lampadaires) ;-la porosité des frontières par voie fluviale (Complicité des populations locales facilitant le contournement des postes de contrôles et de fouilles en utilisant leurs pirogues contre rémunérations) ;-le non fonctionnement des Brigades civiles de sécurité ;-l’absence d’une cité policière. L’insuffisance du personnel de sécurité, des moyens et la faible collaboration des populations avec les agents de sécurité entravent la bonne circulation des personnes et des biens.Tableau 41 : Etat statistiques de la criminalité
Infractions constatées 2015 2016
Coups et blessures volontaires 07 09
Homicides -assassinat 02 02
Vols à mains armées 01 05
Autres vols avec violences contre des personnes 12 18
Cambriolage 07 09
59Plan de Développement Communal de Malanville
Vol de moto 06 05
Braquage 01 05
Mariage force et violences faites aux femmes 05 07Viol 04 03Détention et usage de stupéfiant 03 05Escroquerie et abus de confiance 08 04Braconnage 00 00Incendie volontaire – involontaire-électrocution 00 02Découverte de cadavre 02 05Atteinte à la sureté de l’état 00 00Pendaison 00 00Divagation d’animaux 04 05Nombre d’accidents de la circulation 18 16
Source : données de la brigade de Malanville, 2016
5-Migrations
La migration internationale représente un enjeu à triple plan politique, économique et social. Bien gérée, elle
peut être profitable au développement de la commune. Elle est facilitée par la liberté de mouvement au sein des
organisations principales sous régionales que sont l’UEMOA et la CEDEAO.
La commune de Malanville est frontalière au Niger précisément au niveau Malanville centre et au Nigéria du côté
de Iloua et constitue l’un des points d’entrée au Benin des populations du Niger, des touristes étrangers et des
pays du Nord.
Les statistiques des mouvements migratoires par la frontière de Malanville pour l’année 2016 se présentent
comme suit :
A L’ENTREE : 4600 Etrangers dont-3863 Africains non Béninois-149 Commerçants ou Hommes d’affaires-43 Touristes-215 Autres Etrangers-277 Français
A LA SORITIE : 4122 Etrangers dont-3575 Africains non Béninois-117 Commerçants ou Hommes d’Affaires-30 Touristes-72 Experts-99 Autres Etrangers-229 FrançaisCependant, des difficultés liées à la détention des pièces d’identité et documents de voyage par certains
béninois et même par certains habitants de la commune de Malanville, limitent la libre circulation prônée par les
organisations sous régionales. Pour preuves :
60Plan de Développement Communal de Malanville
Au cours de l’année 2016, 108 Personnes d’obédience musulmane ont été refoulées par les polices nigériennes
et nigérianes.
G- Une économie dominée par l’agriculture
1-Caractéristiques générales de l'agriculture de la commune de Malanville
L’agriculture est la principale activité économique de la commune de Malanville. Elle occupe environ 75% de la
population active et constitue plus de 80% des revenus des ménages. Le potentiel de superficie cultivable est
d’environ 63845 hectares de terres. Ce potentiel est constitué d’environ 30000 hectares de bas-fonds soit 47%
des terres cultivables. Elle est diversifiée et se repose sur cinq filières porteuses à savoir: le riz, le maïs, le coton,
le maraichage, la viande et le poisson.
C’est une agriculture extensive tributaire aux aléas climatiques. Les inondations qui surviennent presque chaque
année entre Août et Septembre emportent des milliers d'hectares de cultures. Les poches de sécheresses sont
aussi constatées entre Juin et Juillet (Périodes de semis).
On distingue deux (02) types de cultures
- les cultures pluviales : elles se pratiquent en saison pluvieuse sur les terres de plateau et les bas-fonds. Les
principales cultures généralement destinées à la consommation et à l'exportation sont : le coton, le maïs, le riz,
l’arachide, le sorgho, le piment, les légumes et le mil.
- les cultures de contre saison : elles se pratiquent pendant la saison sèche. Elles sont composées
essentiellement de piment vert, de l'oignon, des légumes feuilles, de maïs frais, du riz, de la tomate, du gombo,
le piment, les légumes, le moringa. Elles sont destinées le plus souvent à la commercialisation.
- le moringa est un légume dont la production prend particulièrement de l’ampleur dans la commune ; sa
consommation entre dans le traitement de la malnutrition surtout chez les enfants en luttant fortement contre
l’anémie.
La production du riz prend de plus en plus d'ampleur dans la commune. Elle est faite par deux catégories de
producteurs :
- Ceux installés sur les périmètres irrigués avec une maitrise totale de l'eau. L'UGPPM qui est le grand périmètre
fait deux productions par an soit une production de 3500 tonnes par an. Leur effectif est de 1080 riziculteurs.
Les Périmètres Sota avec 400 ha de terres donnent une production de 2000 tonnes de riz paddy par an. Leur
effectif est de 1153 riziculteurs
- Les producteurs individuels dont la production est pluviale. Ils sont organisés en coopératives (55) dans les
villages des quatre arrondissements (Madécali, Garou, Malanville centre et Toumboutou) installés tout au long
61Plan de Développement Communal de Malanville
de la vallée du fleuve Niger. Leur effectif est de 4 973 riziculteurs. Leur emblavure annuelle tourne autour de
10100 ha pour une production moyenne de 50500 tonnes de riz paddy par an.
Les techniques de production sont toujours traditionnelles et entretenues par de petites exploitations à
ressources limitées. Les matériels de travail restent et demeurent toujours rudimentaires (houe, hache coupe-
coupe).
On note aussi une faible mécanisation des opérations culturales bien que cela est nécessaire pour booster la
production agricole.
La commune dispose de cinq tracteurs de 60 CV qui labourent en moyenne 150 ha de terres par an . La culture
attelée est le moteur des activités agricoles dans la commune.
.Source : Enquêtes de terrain, 2016
Photos 11 et 12: Périmètres rizicoles aménagés
Photos 13 et 14 : Périmètres rizicoles non aménagés
Cependant, elle reste dominée par de petits exploitants utilisant des moyens de production rudimentaires notamment la houe, le coupe-coupe et la hache. Le niveau de mécanisation de l’agriculture est quasi nul. Ceci a pour conséquence une faible production qui s’explique, par ailleurs, par les inondations, la faible organisation des producteurs, la mise en place tardive des engrais, le faible maîtrise de l’eau, l’inexistence de crédits adaptés à leurs besoins, l’insuffisance d’encadrement technique, les difficultés d’accès aux localités, l’insécurité foncière, les changements climatiques, la politisation et le clientélisme dans la répartition des motopompes.
62Plan de Développement Communal de Malanville
2-Performance de la production
Production Végétale
La commune de Malanville bien que grand producteur du riz et maraichage produit différents types de cultures
dont les principales sont : le maïs, le coton, et l’arachide.
Le tableau suivant présente l’historique de la production pour quelques cultures au cours des 5 dernières annéesTableau 42 : Statistique de production des principales cultures au cours des cinq dernières années
Spéculations
Production (T)
2012 2013 2014 2015 2016
Coton 8874 8770 10790 10 788 13424
Mais 17792 17284 21382 16875 45126
Arachide 7892 5436 6072 4240 4000
Riz 56250 59195 61 000 56 950 74535
Sorgho 3871 2450,7 2 781 2 403 2907
Mil 4248 7650 7 650 4 140 8500
Tomate (contre saison) 4523 6400 6 400 5 960 1056
Piment (contre saison) 1273 6090 5 700 8 500 4320
Gombo (hivernage) 1870 2700 3 540 2 700 2454
Oignon (contre saison) 11943 16200 7 380 25 730 14420
Total 110 644 126 740 124 921 138 726 170 742
Source Rapports annuels SCDA Malanville 2017
Le graphique suivant montre l’importance de chaque culture au niveau de la commune au des cinq dernières années :
8%
17%
4%
44%
2%5%
4%4%
2%11%
production moyenne des principales cultures sur la période 2012-2016
Coton Mais ArachideRiz Sorgho MilTomate (contre saison) Piment (contre saison) Gombo (hivernage)Oignon (contre saison)
Graphe n°5 Importance de chaque culture au niveau de la commune
63Plan de Développement Communal de Malanville
Commentaire.
L'analyse de ce graphique montre que durant les cinq dernières années la production des céréales (riz,
maïs, mil et sorgho) vient en tête avec 71% de la production communale devant les cultures maraichers (oignon,
tomate, piment, et gombo) et le coton (seule culture de rente) représentant respectivement 22% et 8% de la
production de la commune. La production du riz qui représente à elle seule 44% de la production totale mérite
une attention particulière. Les superficies emblavées pour la production du riz ne dépassent pas 13000 ha/an
sur un potentiel de bas-fond exploitable estimé à 30000 ha soit une exploitation du potentiel de 43%. Il reste
donc à faire dans ce domaine.
L'oignon occupe 11% de la production sur une emblavure d'environ 1700 ha /an. Elle représente la
troisième spéculation la plus importante derrière le riz et le maïs. Compte tenu de son importance économique,
la filière oignon devrait être réorganisée pour pouvoir accroître le taux d'exportation.
On constate l’installation progressive de la variété d’oignon dite «violet de Galmi » dans les zones
productrices d’oignon à Malanville. Cette introduction est le fruit des différentes visites d’échanges entre les
producteurs nigériens et béninois. (Dans ce cadre la coopération transfrontalière pourrait être utile).
Le coton est la seule culture de rente produite dans la commune. Elle occupe 8% de la production de la
commune et bénéficie de tous les soins possibles par la présence de l'AIC.
La mécanisation des opérations culturales est à la phase embryonnaire. Tout l’effort consenti dans ce
domaine repose sur la traction animale. Le tableau N°2 ci-dessous renseigne mieux.
64Plan de Développement Communal de Malanville
Tableau 43 : Statistique de la mécanisation des opérations culturales des cinq dernières années dans la commune de Malanville
Source : SCDA Malanville 2017
On constate que le tracteur labour en moyenne172 ha /an sur une moyenne 44600 ha /an soit 0,38%. Les 99,62% des terres sont labourées par la culture attelée. En 2016 la commune
dispose environ 13810 paires de bœuf pour la culture attelée. La traction animale constitue alors le moteur des activités agricoles dans la commune.
65Plan de Développement Communal de Malanville
ANNEESNbre de tracteurs fonctionnel dans la commune
Nbre de charrue dans la commune
Nbre de paires de bœufs dans la commune
Superficie coton labourée au tracteur (ha)
Superficie vivriers labourée au tracteur (ha)
Superficie coton labourée à la charrue (ha)
Superficie vivrier labourée à la charrue (ha)
2011 4 2875 14313 90 15,75 11825 275852012 4 3113 13570 120,25 13 12430 323202013 4 3467 12170 162,75 12,5 13878,25 33034,62014 5 3483 12225 185 20,5 14740,41 33931,32015 5 3467 13400 165 33 13379,5 298772016 6 4342 13810 96 78
Production animale
- Situation générale de l’élevageL’élevage est la troisième activité la plus développée après la production des céréales et du maraichage à
l’échelle communale. L’élevage surtout celui des ruminants constitue une importante source de revenus pour les
populations de la commune de Malanville et particulièrement une culture pour la communauté peulh. L’élevage
du gros bétail est très développé mais durant ces 10 dernières années, on observe une régression irrégulière
des effectifs surveillés de bœufs au niveau de la commune. Cette régression des effectifs est principalement due
aux nombreuses contraintes que connait ce secteur d’activité ces dernières années. Il s’agit entre autres de la
réduction des aires de pâturage, le non-respect des couloirs de passage, l’insuffisance d’eau, la mauvaise
gestion des périodes transhumances, le pâturage nocturne, la récurrence des conflits entre éleveurs et
agriculteurs, etc. Ces difficultés ont occasionné le départ d’une partie du cheptel vers les régions du sud et les
pays frontaliers.
L'alimentation du bétail est basée sur le pâturage naturel pendant la saison pluvieuse. Elle est renforcée par les
sous-produits de récolte à savoir les pailles de riz; les fanes de haricot, des tiges de maïs et de sorgho .L'effectif du cheptel de la commune varie d'un moment à l'autre surtout avec l'arrivée des transhumants.Tableau 44 : Effectif du cheptel
Commune
ESPECES
Bovine Ovine Caprine Porcine Equine Assine Volaille Caméline Lapin
Effectif total 38252 20562 30138 370 17 155 49333 00
1303
Source : SCDA Malanville 2017
- Situation sanitaire du cheptel
Elle est assez bonne dans l'ensemble. La double campagne de vaccination annuelle des bovins contre la
pasteurellose bovine et la PPCB réalisées en juin et Novembre dans la commune donne un état sanitaire
satisfaisant pour l'ensemble du cheptel de la commune. Toutefois, la prolifération des faux médicaments dans la
commune remet en cause les efforts faits.
La réticence des éleveurs à faire vacciner et à faire traiter leurs animaux contribue à la résistance de plusieurs
maladies dont les plus couramment rencontrées sont :
La péri pneumonie contagieuse bovine (PPCB)
La pasteurellose bovine
La peste des petits ruminants
La pseudo peste aviaire (PPA)
Le charbon symptomatique66
Plan de Développement Communal de Malanville
La trypanosomiase
Les parasites gastro-intestinaux.
- Infrastructures pastorales
Les infrastructures pastorales rencontrées au niveau de Malanville sont :
Les Abattoirs et boucheries à Malanville centre, Garou, Madécali, Toumboutou et Guéné.
Les Marchés de bétail qu'on peut retrouver à Malanville centre, Guéné, et Monkassa et Sakawan.
Les retenues d’eau qui sont au nombre de trois à Guéné, Sakawan (arrondissement) et à Kassa
(arrondissement de Madécali) pour abreuver les troupeaux.
Les Parcs à vaccination (Bangou, Money, Molla, etc.)
Photo 15 : Marché de bétails et Photo 16 : Parc à bétails
Pêche et aquaculture,
- Aquaculture
L’aquaculture se résume à la pisciculture dans le département de l’Alibori, alors que ce département regorgeait
dans les années 80 d’autres espèces telles que les grenouilles et surtout les crabes. Aujourd’hui les crabes ont
systématiquement disparu.
Dans la commune de Malanville, la pisciculture concerne les espèces tilapia et clarias élevées dans les étangs
piscicoles et les retenues d'eau réalisées dans la commune.
Tableau 45: Point des infrastructures piscicoles de la commune
SCDA
Etangs piscicoles Bassins
Nombre Sup(m²) Nombre Sup(m²)
Réalisés 16 3200 11 170
Source : SCDA, Malanville 2017
67Plan de Développement Communal de Malanville
Photo 17 : Marché de poissons et Photo 18 : Techniques de conservation
Maillon production/ élevage / pêche
Dans la commune de Malanville, on retrouve différentes catégories de producteurs. Il y a des producteurs affiliés
aux organisations des producteurs et des producteurs non affiliés.
En matière de production semencière, il existe une Coopérative des Multiplicateurs de semences de Riz
(CoMuSeRiz).
Pour la production cotonnière, on retrouve une organisation pyramidale quittant le niveau village jusqu’au niveau
communal avec au total 70 Coopératives villageoises de Producteurs de Coton (CVPC). Elles sont regroupées
au niveau communal au sein de l’Union Communale des CVPC (ComCVPC).
La commune de Malanville dispose 55 Coopératives (CVPR) qui s’occupent de la production du riz de contre
saison et saison hivernale dans la vallée du Niger.
De même, il existe 24 Groupements mutuel des Producteurs (GMP) sur le Périmètre irrigué de Malanville avec
leur structure faîtière qu’est UGPPM.
Il existe également 21 sections des maraichers qui sont installées dans la commune, avec une faitière
dénommée « Bonkaannon). Dix-sept (17) coopératives des transformatrices de riz sont également installées
dans la commune.
Deux Unions Communales ont été créées ; il s’agit de l’Union Communale des Riziculteurs de Malanville (UCR)
et de l’Union Communale des CVPC (UCom CVPC) de Malanville.
68Plan de Développement Communal de Malanville
Tableau 46 : Etat des lieux des problèmes du secteur agricole de la commune de Malanville
Domaines
d’activité Problèmes Hiérarchisation Priorité d’action de Développent
Production
Végétale
-La baisse de la fertilité des sols liée à la pratique de l’agriculture
itinérante sur brulis et la non application des SAP.
- Les inondations qui dévastent des hectares de culture chaque année.
- L'érosion des champs de production causée par les eaux de
ruissèlement
- Le manque des intrants (semences engrais herbicides insecticides et
fongicide) de qualités pour les Vivriers et le maraichage.
- Le problème foncier (Gestion des zones d'occupation contrôler du
Parc; exigüité des terres à vocation rizicole).
- Accès au marché, instabilité de prix pour la même période au cours des
années; inexistence des clusters.
- Très peux de mécanisation des opérations culturales.
- Non accès au Semences de la Pomme de Terre (il faut toujours
commander les semences à l'extérieur).
-Attaque des cultures maraichères et vivrières par les grandes
invasions.
- L'inexistence des marchés stables pour produits agricoles (oignon, riz
maïs, tomate).
- Insuffisance d'agents d'encadrement technique
- La politisation des organisations Professionnelles;
- Manque d'infrastructure de conservation adaptée pour le maraichage;
- Crédits de campagnes non adaptés (taux d’intérêts élevés, en
déphasages avec le type d’activités…) ;
-Vente et utilisation anarchique des pesticides (non homologués).
- Non reddition des comptes des membres des Conseil d’Administration
La baisse de la fertilité des sols liée à la
pratique de l’agriculture itinérante sur brulure
et la non application des SAP (système
amélioré de production).
- Les inondations qui dévastent des hectares
de culture chaque année.
- Le manque des intrants (semence engrais
herbicides insecticides et fongicide) de
qualités pour les Vivriers et le maraichage.
-L'inexistence des marché stables pour
produits agricoles (oignon, riz maïs, tomate).
L'inexistence des marchés stables pour
produits agricoles (oignon, riz maïs, tomate).
- Accès au marché, instabilité de prix pour la
même période au cours des années;
inexistence des clusters.
- Attaque des cultures maraichères et
vivrières par les grandes invasions.
- Crédits de campagnes non adaptés (taux
d’intérêts élevés, en déphasages avec le type
d’activités…) ;
-Vente et utilisation anarchique des
pesticides
- Non reddition des comptes des membres
des Conseil d’Administration des
- Former les producteurs sur le Système Amélioré
de Production (SAP) ;
-Rendre disponible et accessible les intrants
spécifiques ;
- Rendre disponibles les variétés adaptées aux
variations climatiques ;
- Installer des Clusters par filière, mettre en
warrantage les produits agricoles, réer des unités
de transformation ;
-Faire un plaidoyer en vue d’alléger les procédures
d’octroi de crédits agricoles ;
- Redynamiser les comités communaux de lutte
contre les conflits entre éleveurs et agriculteurs ;
- Organiser des séances de sensibilisation à
l’endroit des agriculteurs et les éleveurs en vue
d’une parfaite cohabitation
- Réglementer la vente et l’utilisation des pesticides
(non homologué
- Organiser des visites d’expérience au profit des
producteurs de différentes filières
- la restauration des séances des actions à la fin
des campagnes agricoles
69Plan de Développement Communal de Malanville
des coopératives coopératives
Production
Animale
-Inexistence des aires de pâturages et de points d’abreuvement ;
- Inexistence des infrastructures zootechniques ;
Conflits liés à la mauvaise gestion de la transhumance
- Conflits entre éleveurs et agriculteurs ;
- Insuffisance et non-respect des couloirs de passage
- Non maitrise des éleveurs en transhumance
- Insuffisance de l’encadrement technique
-Inexistence des aires de pâturages et de
points d’abreuvement ;
- Conflits entre éleveurs et agriculteurs ;
- Insuffisance et non-respect des couloirs de
passage
-Inexistence des infrastructures
zootechniques ;
- Conflits liés à la mauvaise gestion de la
transhumance
-Prendre et rendre disponible des arrêtés liés aux
couloirs de passage
- Prendre des arrêtés permettant l’octroi et de
sécurisation les aires de pâturages
- Redynamiser et rendre fonctionnel les comités de
gestions
- Construire et équiper les infrastructures
zootechniques
- Créer ou équiper les postes d’élevage frontalier
Production
halieutique
-Faible promotion de la pisciculture ;
- Ensablement des retenues et cours d’eau ;
Utilisation des engins de pêche prohibés
-Non disponibilité des alevins ;
-Manque de professionnalisme des différents acteurs (mareyeurs,
transformatrices, pisciculteurs, pêcheurs, commerçants des produits
congelés) ;
- Insuffisance des agents de pêches
-Insuffisance des agents de pêches ;
-Manque de professionnalisme des différents
acteurs (mareyeurs, transformatrices,
pisciculteurs, pêcheurs, commerçants des
produits congelés) ;
-Faible promotion de la pisciculture ;
-Non disponibilité des alevins ;
-Ensablement des retenues et Insuffisance
des agents de pêches ;
-Recruter des agents de pêche ;
-Renforcer la capacité des différents acteurs ;
-Promouvoir la pisciculture ;
- Organiser des visites d’échanges d’expérience à
l’ intention des pisciculteurs et des mareyeuses
Source : SCDA, 2016.
Tableau 47: Récapitulatif des atouts et contraintes de l'agriculture de la communeDomaine de l’économie Atouts ContraintesAgriculture disponibilité de terres cultivables pratique de feux de brousse tardifs
70Plan de Développement Communal de Malanville
existence de vallées riches en limonmaîtrise des itinéraires technique des culturesOrganisations des producteurs en par filièrediversification agricolegrand nombre d’actifs agricoles (hommes et femmes)Existence périmètres irrigués ( UGPPM et UPIS)Proximité de la nappe pour la réalisation des puits tubésExistence des unités de transformations du rizLe renforcement de capacité des acteurs du secteur agricoleExistence de la culture attelée
agriculture extensivepression de la transhumanceappauvrissement des solsdéboisementévacuation des produits agricoles difficile faible aménagement des valléesdifficulté d’accès aux crédits l’érosion des zones cultivableL’élévation des pertes poste récoltes des culturesAbsence des clusters agricolesLa régularité des inondationsExistence des porches de sécheresseDivagation des animaux dans les exploitationsConflit agriculteurs et éleveurAttaque des cultures pas les parasites Infestation des zones de productionsBradage des produits agricoles
Elevage
culture d’élevage très répandueexistence des marchés à bétail (Malanville, Guéné et
Monkassa)existence d’infrastructures pastorales (parcs de vaccination)existence de couloirs de passage des animauxExistence des terres pour la réalisation des camps
fourragères
feux de brousse tardifsnon-respect des couloirs de passage des animaux et des zones de
pâturage insuffisance d’eau et de pâturage en saison sèche réticence des éleveurs à faire vacciner leurs animauxélevage extensifpression pastorale sur le parc national w Inexistence des aires de pâturages et de points d’abreuvement ;
Conflits entre éleveurs et agriculteurs ;
Inexistence des infrastructures zootechniques ;
Conflits liés à la mauvaise gestion de la transhumance ;
Inexistence des aires de pâturages et de points d’abreuvement ;
Conflits entre éleveurs et agriculteurs ;
Inexistence des infrastructures zootechniques ;
Conflits liés à la mauvaise gestion de la transhumance ;
71
Plan de Développement Communal de Malanville
Pêche
disponibilité de nombreux plans d’eau naturels (fleuves, étangs, etc.)
développement de la pisciculturegrand nombre de pêcheurs et de mareyeuses
utilisation d’engins de pêche prohibésappauvrissement des plans d’eau la recrudescence des pêcheurs Nigériens sur le fleuve Niger et mares
Faible promotion de la pisciculture ;
Ensablement des retenues et cours d’eau et du fleuve Niger;
Non disponibilité des engins de pêche ;
Non disponibilité des alevins ;
Manque de professionnalisme des différents acteurs (mareyeurs, transformatrices, pisciculteurs, pêcheurs, commerçants des produits congelés) ;
Insuffisance des agents de pêches
72Plan de Développement Communal de Malanville
3- Commerce
Le secteur tertiaire est prépondérant et occupe la troisième place après l’agriculture et l’élevage dans l’économie de la commune de Malanville.
Le marché international de Malanville est le deuxième marché international du Bénin après celui de Dantokpa en termes de transactions.
La situation géographique de la commune non loin du Niger, du Nigéria et du Burkina Faso fait de Malanville une ville carrefour.Beaucoup d’opportunités et d’atouts s’offrent sur le plan économique.
Tableau 48 : forces, faiblesses, opportunités et menaces (FFOM) :
Forces Faiblesses Opportunités MenacesVille carrefour, existence du marché central très animés pendant 03 jours sur 07, existence d’une association de commerçants, flux importants, de produits diversifiés, de biens et services,
Manque de clôture du marché central, fort taux d’informel, circulation avec des motos au sein du marché central, inondation du marché central par certains commerçants ambulants étrangers informels instaurant une concurrence déloyale
Proximité avec le Nigéria, existence de routes inter Etats et trafics fluviaux, existence d’un poste de contrôle juxtaposé avec des infrastructures construites respectant les normes internationales ; réalisation des infrastructures économiques et marchandes par l’appui de la Coopération Suisse, existence de plusieurs corps de sécurités publiques (armée, gendarmerie, police, forces navales, douane), appuis de plusieurs partenaires techniques et financiers
Inexistence de sapeurs-pompiers, perméabilité des frontières, insuffisance d’éclairage public, insuffisance d’énergie électrique et d’eau potable, insuffisance de Banque et d’institutions financières
4-ArtisanatLe secteur artisanal est un secteur pourvoyeur de l’économie locale. On distingue plusieurs corps de métiers qui
se sont constitués en associations lesquelles ont formé le collectif des artisans. Ces divers corps de métiers ont
mis sur pieds un collectif des artisans. Dans leurs activités, Les artisans sont appuyés par divers partenaires
techniques et financiers et autres acteurs à savoir : la Mairie la coopération suisse à travers le PSSA, le
FODEFCA, PAFPAA, PASDeR, PAPME, le corps de la paix. Tous ces appuis sont suivis par un point focal qui
est à la mairie. Malgré ces appuis, ce secteur reste embryonnaire dans la commune.
Les artisans rencontrent quelques difficultés dans l’exercice de leurs activités qui sont entre autres :
l’insuffisance d’énergie électrique en plein temps ;
Le dysfonctionnement du collectif des artisans ;
La faible productivité des artisans
Sous équipement des artisans ;
L’insuffisance d’esprit entrepreneurial
L’insuffisance de renforcement des capacités des artisans.
73Plan de Développement Communal de Malanville
Insuffisance d’infrastructures pour l’organisation des examens de CQM
Insuffisance de certaines compétences (plombiers, électriciens bâtiment, carreleurs, vitriers,
réparateurs de machines et équipements agricoles, réparateurs de panneaux solaires,
Face à ces difficultés, le collectif a mené des actions pour apporter des approches de solutions :
Acquisition d’un local de quatre (04) mètres carrés en briques de terre comprimées (BTC) réalisé par la
Coopération Suisse
Ce collectif organise de façon périodique des examens au profit des apprentis pour l’obtention du certificat de
qualification au métier (CQM) dans le cadre de la promotion de l’emploi. Mais, force est de constater que la
plupart de ces artisans exercent dans l’informel. A ce titre, la mairie de Malanville dans sa dynamique de
promotion de l’excellence organise des cérémonies de remise de prix aux meilleurs apprentis artisans pour
faciliter leur insertion professionnelle.
Une attention particulière devrait être portée sur ce secteur pour un véritable décollage économique de la
Commune.Tableau 49 : Résultats des candidats admis au CQM pour tous les métiers
Année 2013 2014 2015 2016 observations
Résultats 15 85 75 39
Source : mairie malanville 2017
5-Tourisme et hôtellerieLe secteur touristique est très peu développé dans la commune. Toutefois, un répertoire des sites touristiques,
un point focal tourisme et des guides touristiques sont disponibles.
En ce qui concerne l’hôtellerie, il existe des réceptacles hôteliers (hôtels, motels, auberges, bar-restaurants)
concentrés en majeure partie à Malanville centre.
74Plan de Développement Communal de Malanville
6- Transports L’organisation du secteur des transports dans la commune de Malanville reste développée sur la route inter-état.
La commune de Malanville dispose d’un parking gros porteurs à Bodjécali et d’une auto-gare construite.
Les moyens de transport les plus utilisés sont : véhicules, taxis-motos, les tricycles, les vélos, les charrettes
tractées par les bœufs etc.
7- Institutions financières ou de micro-finances
L’environnement financier est marqué par l’inexistence de banques pour la mobilisation de l’épargne en vue du
financement du développement local. Les seules structures de micro finances que compte actuellement la
commune sont au nombre de cinq (5) IMF à savoir CEPEC, Sia N’Son, CLCAM, PADME, PEBco
BETHESDA. Elles assurent la mobilisation de l’épargne des producteurs, commerçants, transformateurs des
produits agropastoraux et artisans en vue du refinancement des activités de ces derniers.
Tableau 50: Etat des lieux "économie locale" et analyse de la situation (source: enquête dans le cadre du PDC3)
Arrondissements Spécificités de l’état des lieuxAnalyse de la situation
Atouts Contraintes
GarouPlus gros producteur d’oignons et de riz de la
Commune
Bas-fond le long du Niger,
…
Circulation des biens et des
personnes très difficile, …
GuénéMarché à bétail le plus important ;
Producteurs de coton
Les collines, le parc
national, carrières
Circulation des biens et des
personnes très difficile, …
ToumboutouProducteur de riz et de produits maraîchers Bas-fond Circulation des biens et des
personnes très difficile, …
MadécaliProducteur d’oignon ; Bas- fond Circulation des biens et des
personnes très difficile, …
MalanvilleMarché international ; Marché international,
périmètre irrigué de la sota
et du Niger
Insalubrité, Circulation des
biens et des personnes très
difficile, …
Source : SCDA, 2016
Carte 7 : Diagnostic économique (source: enquête dans le cadre du PDC2)
75Plan de Développement Communal de Malanville
La commune a son économie basée essentiellement sur une agriculture non mécanisée, une faible organisation des producteurs ainsi qu’une mauvaise gestion des revenus.
III- Diagnostic environnement / occupation du sol
76Plan de Développement Communal de Malanville
Tableau 51 : Analyse du diagnostic environnement (ressources naturelles, gestion de l’espace, aménagement du territoire et des changements climatiques)
DimensionEtat des lieux (Synthèse)
De par sa position géographique la commune de Malanville dispose d’énormes ressources naturelles qui peuvent être son levier de développement.
I- Ressources naturellesDans la commune de Malanville les activités humaines contribuent largement à la dégradation des différentes ressources naturelles que sont : la flore
(végétation), le sol, l’eau et la faune.
Végétation
La végétation de la commune de Malanville est caractérisée par une savane arborée avec prédominance de formations herbacées. Sur le territoire de la
commune il existe comme végétation : la forêt classée de Goun-Goun, la zone cynégétique de la Djona, la rôneraie de Goroubi, la rôneraie de Wollo et
quelques forêts communautaires. Aujourd’hui avec la croissance démographique et la diversification agricole cette ressource est fortement menacée.
Pour réduire cette menace, la commune a réalisé des actions en termes de reboisement. Ainsi, de 2012 à, 2016 environ 63.751 plants mis en terre toute
essence confondue dans le cadre des campagnes nationales de reboisement (Source : Mairie). Sur ces 63.751 plants à peine la moitié a survécu, du fait de
l’absence de personnel, la non disponibilité de moyens financiers et la faible volonté politique.
Toujours dans le cadre du reboisement, les efforts des particuliers s’évaluent à 23.000 plants mis en terre de 2013 à 2015.(Source :service Eaux, Forêts et
Chasses). De plus, avec l’appui de la Banque Mondiale la Mairie a mis en terre environ dix-huit mille(18.000) noix de rônier en 2013 sur une superficie de
quarante hectares sur le site de rôneraie de Wollo. A ce niveau, il faut signaler que la Mairie a mis en place par arrêté un comité de suivi de la rôneraie, mais
qui ne se met pas réellement à la tâche du fait de l’indisponibilité de certains acteurs.
En matière d’information, d’éducation et de communication, des séances de sensibilisation ont été faites à l’endroit des populations à raison d’au moins deux
séances par mois..
Par ailleurs, il faut signaler que dans le souci de réduire la pression sur les aires protégées le Projet d’Appui à la Gestion des Aires Protégées (PAGAP) a
appuyé les communautés riveraines (neuf promoteurs) pour développer les activités génératrices de revenu.
De plus, les forêts de rôniers, de karité et de néré qui faisait la fierté de la végétation de la commune de Malanville sont en voie de disparition. L’agriculture
extensive, les feux de végétation, les pâturages sont les autres facteurs qui contribuent à la destruction du couvert végétal.
77Plan de Développement Communal de Malanville
Sols
La principale activité dans la commune est l’agriculture. Plusieurs facteurs concourent à la dégradation des sols. De plus, les mauvaises pratiques culturales,
les coupes abusives du bois vert et l’utilisation abusive des intrants chimiques sont à la base de l’épuisement des sols.
Les feux de végétation, le surpâturage et l’agriculture itinérante sur brûlis constituent l’un des dangers de la dégradation des sols. Ils les dénudent et entraînent
une minéralisation accélérée de leurs matières organiques. Le couvert arbustif cède progressivement place à une strate herbacée pauvre en biodiversité. Cette
situation favorise l’érosion des sols.
Eau
Le territoire de la commune de Malanville est arrosé par le fleuve Niger, ses affluents (Sota, Alibori) et quelques rivières et marigots.
Malgré la présence de cette hydrographie, la ressource en eau est menacée de destruction du fait des mauvaises pratiques telles que : l’occupation anarchique
des berges, le passage répété du cheptel bovin. Outre ces menaces suscitées, notons la pollution causée par l’utilisation des intrants agricoles et des produits
chimiques.
Faune
Quant à la faune, elle est composée des espèces comme : les mammifères : éléphant africain, buffle, Panthère hippotragus, bubale, Cobs qui sont menacés.
Citons également l’existence de la famille des reptiles (crocodiles ; vipères, lézards, varans, le python de seba), des oiseaux (jabiru du sénégal,cigigne
épiscopal, canard armé, aigle pêcheur,Gyps africain,etc.), des rongeurs (lièvre, agouti, ras géant, ras palmiste, écureuils, etc.) ,les primates(vervet, patas,
babouins, etc). Cette faune est menacée à cause de la destruction des habitats.
Autres ressources
Hormis les ressources suscitées, la commune dispose des carrières de sable, de gravier et de latérite qui sont disséminées sur le territoire. ; mais il
faut signaler que leur exploitation n’est pas organisée.
Cadre institutionnelDe nombreux textes législatifs et dispositions réglementaires ont été adoptés en vue de la protection et de la gestion rationnelle des ressources naturelles au
Bénin. Ainsi on peut citer :
la loi n°97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l’administration territoriale de la République du Bénin.
78Plan de Développement Communal de Malanville
La loi n°97-029 du 15 janvier 1999, portant organisation des communes en République du Bénin
la loi n°98-030 du 12 Février 1999 portant loi-cadre sur l’environnement en République du Bénin ;
la loi n°2002-16 du 18 Octobre 2004, portant régime de la faune en République du Bénin ;
la loi n°87-014 du 21 septembre 1987 portant réglementation de la protection de la nature et de l’exercice de la chasse en République du Bénin ;
le décret n°90-366 du 04 décembre 1990 portant modalité d’application de la loi n°87-014 du 21 septembre 1987 sur la réglementation de la protection
de la nature et de l’exercice de la chasse en République Populaire du Bénin ;
la loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant code foncier et domanial en République ;
la loi n°93-009 du 02 Juillet 1993, portant régime des forêts en République du Bénin ;
la loi n°87-016 du 21 septembre 1987 portant code de l’eau en république du Bénin ;
la loi n°87-013 du 21 septembre 1987 sur la vaine pâture, la garde des animaux domestiques et la transhumance;
la loi n°98-030 du 12 février 1999 portant loi-cadre pour l’environnement en République du Bénin ;
A ce cadre législatif, viennent s’ajouter la signature et la ratification par le Bénin d’un certain nombre de traités et de conventions internationaux en matières de
ressources naturelles dont :
Convention sur la diversité biologique (Rio 1992) ;
Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (Washington 1973) ;
la Convention sur la Conservation des Espèces Migratrices appartenant à la faune sauvage (Convention de Bonn, 1979) ;
la Convention relative aux Zones Humides d’importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau (Convention de Ramsar,
1971) ;
Convention de 1980 instituant l’Autorité du Bassin du Niger (ABN).
II- Gestion de l’espace et aménagement du territoire
a) Occupation de l’espaceLe cadre de vie représente le milieu de vie des populations de la Commune de Malanville. L’état des lieux de ce cadre montre que la superficie actuelle de
l’occupation des terres se caractérise par une prédominance du secteur agricole. En plus des fermes et campements où l’on rencontre quelques habitations
79Plan de Développement Communal de Malanville
dispersées cette superficie affiche des habitats réunis autour des infrastructures sociocommunautaires.
Dans le domaine de la transhumance et surtout celle transfrontalière, les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont récurrents du fait du non respect des
couloirs de passage et aires de pâturage des animaux. A cet effet en 2016 la commune a enregistré dix-sept (17) pertes en vies humaines et d’énormes
dégâts matériels dans la zone de Kangara. Toutefois, dans le souci de réduire ces conflits, les couloirs de passage sont matérialisés chaque année par la
commune. Ainsi, en 2016, environ 100 km de couloirs de passage des animaux sont matérialisés par le marquage des arbres dans tous les Arrondissements.
Mais il faut signaler que cette méthode de matérialisation n’est pas durable du fait que les acteurs détruisent les repères marqués.
Par ailleurs, avec la diversification agricole (riz, maraichage, etc.) la majorité des aires de pâturage sont occupées par les agriculteurs.
b) Gestion foncièreDans la commune de Malanville le problème du foncier se pose avec acuité.Dans le souci de mener une gestion rationnelle du foncier, le conseil communal a décidé de lotir tous les chefs-lieux d’Arrondissement. Mais, sur les cinq
Arrondissements que compte la commune seul le chef-lieu de l’Arrondissement de Malanville a bénéficié de plusieurs travaux de lotissement et dans le village
de Bodjécali à la sortie. Et force est de constater que la viabilisation de ces lotissements n’est pas rapidement effective. Les quartiers lotis manquent d’eau
courante et d’électricité, de voies d’accès. De 2006 à 2011 environ cent cinquante-cinq hectares (155 ha) de terre ont été loties. Malgré ses efforts et la mise en
place des comités de lotissement, les conflits fonciers persistent toujours.
Par ailleurs, il faut signaler qu’au niveau du chef-lieu de l’Arrondissement de Guéné le processus des travaux de lotissement a été suspendu pour le moment.
afin que des dispositions soient prises pour se conformer au nouveau code foncier et domanial. Quant aux autres chefs-lieux d’Arrondissement rien n’est
encore lancé.
Changements climatiquesSituée dans la première zone agroécologique, la commune de Malanville fait face depuis quelques années à de graves menaces du fait des changements
climatiques dont les effets les plus connus sont : la variabilité spatiale et temporelle des saisons sèches et pluvieuses, les inondations, la sécheresse, les vents
forts et la chaleur excessive. De part cette position géographique, le phénomène d’inondation est devenu récurrent. Ces changements affectent la vie des
communautés locales de diverses manières à savoir :perte de production agricole, prolifération des maladies (paludisme, diarrhée, etc.), la famine, la
modification de l’écosystème, etc.
80Plan de Développement Communal de Malanville
Aujourd’hui, les changements climatiques affectent tous les secteurs d’activité, le milieu physique et humain. De plus, les principaux piliers de développement
économique et social (agriculture, ressource en eau, énergie, santé, etc.) sont affectés.
A cet effet, dans le cadre de l’adaptation aux changements climatiques les producteurs de la commune de Malanville et plus précisément le village de
Toumboutou dans l’Arrondissement de Toumboutou, ont bénéficié de l’appui du Programme Intégré d’adaptation pour la lutte contre les effets néfastes des
changements climatiques sur la production agricole et la sécurité alimentaire au Bénin (PANA1). Cet appui résume les actions ci-après :
La mise à disposition de 3,600 Tonnes de semences de riz à cycle court (IR841) au profit de quatre (04) groupements de 120 producteurs dont 18
femmes sur une emblavure de 15,5 ha de parcelle agricole ;
La mise à disposition de 1.625 essences forestières composées de 329 Khayasenegalensis, 115 Anacardium occidental, 350 Ceibapentendra, 200
Gmelinaarborea, 60 Sahel vert, 146 Caciasenna, 425 Eucalyptus sp. sur une emblavure de 4,5 ha en vue de la création d’une forêt
communautaire pour lutter contre les effets néfastes des vents violents et contribuer au reboisement du village ;
La mise à disposition de 1256 plants forestiers dont 96 Khayasenegalensis, 322 Anacardium occidental 196 Ceibapentendra 246 Gmelinaarborea et
396 Eucalyptus sp. au profit de 60 producteurs dont 02 femmes sur 15,5 ha de parcelle agricole pour le relèvement du niveau de la matière organique
et de la fertilité du sol ;
La mise à disposition et installation d’un pluviomètre conique à lecture directe type SPIEA, de contenance 300 mm, model 11 litres, agréé par la
Direction Nationale de la Météorologie du Bénin pour la captation des précipitations;
L’implantation d’une station agrométéorologique automatique pour la collecte et la transmission par GPRS des données relatives aux paramètres
climatiques tels que la température, la pluviométrie, l’insolation, la pression atmosphérique, la vitesse et la direction du vent, l’hygrométrie, etc.
La construction d’un magasin pour la conservation et le stockage de semences à cycle court ;
La mise à disposition de cinq (5) motopompes et accessoires, dix-sept (17) brouettes, dix-sept (17) pelles, dix-sept (17) arrosoirs, dix-sept (17) paires
de gants, dix-sept (17) râteaux, et dix-sept (17) paires de bottes ;
Le forage de 23 puits tubés dont quatre (4) sont munis de dispositif à panneaux solaires pour le pompage de l’eau en vue de l’irrigation des parcelles
de cultures maraîchères de contre saison.
Pour réduire les effets néfastes des changements climatiques des efforts sont faits par la commune en termes de reboisement, et en période d’inondation.
Au regard de tout ce qui précède, il devient urgent de prendre en compte les changements climatiques dans les stratégies et politiques au niveau local et
81Plan de Développement Communal de Malanville
d’élaborer un plan d’action sur les changements climatiques afin de développer des mesures d’adaptation qui pourront réduire la vulnérabilité des
communautés.
Cadre institutionnelDans le secteur des changements climatiques, le Bénin a signé plusieurs accords qui sont :
Convention sur les zones humides d’importance internationale (Ramsar 1973) ;
Convention Internationale sur la lutte contre la désertification (Paris, Juin 1994) ;
Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Rio 1992) et le Protocole de Kyoto(1997) ;
Par ailleurs, suite à la ratification de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et du protocole de Kyoto, le Bénin a développé
plusieurs actions de renforcement des capacités mises en œuvre à travers divers programmes et projets qui portent entre autre sur l’élaboration de la
communication Nationale initiale sur les changements climatiques, la stratégie nationale de mise en œuvre de la convention cadre sur les changements
climatiques, le renforcement des capacités pour l’amélioration de la qualité des inventaires de gaz à effet de serre, le Programme d’Action National aux fins de
l’Adaptation aux changements climatiques (PANA) et l’élaboration de la Deuxième Communication Nationale (DCN) sur les changements climatiques.
Forces -Existence de structures d’encadrements des acteurs (Service des Eaux, Forêts et Chasses CARDER et ONG spécialisées telles que : APIC-ONG, ONG SOS
SABOU IZE, ONG BETHESDA, ONG CARE Bénin Togo, un Service des Affaires environnementales au niveau de la Mairie, la sensibilisation et l’appui conseil
des usagers et pour veiller à l’application des textes et lois,
-Existence de structures locales de gestion des conflits entre agriculteurs et éleveurs,
-Existence du Schéma Directeur d’Aménagement de la Commune (SDAC),
-Existence du Schéma Directeur.de Conservation et de Gestion des Ressources Naturelles (SDCGRN) ,
-Existence de plusieurs pépiniéristes sur toute l’étendue du territoire de la commune ;
-Existence des comités villageois de luttes contre les feux de végétation ;
-Appui de la GIZ dans le cadre de la transformation et prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs,
-Appui des projets PAGAP aux communautés riveraines des aires protégées pour les activités génératrices de revenus,
-Existence des comités de lutte contre l’exploitation clandestine des ressources naturelles,
-Appui apporté aux producteurs du village de Toumboutou par le projet PANA1 dans le cadre de l’adaptation aux changements climatiques,
-Existence du projet résilience Malanville- Karimama (en gestation au niveau du PNUD),
82Plan de Développement Communal de Malanville
-Existence d’un Point Focal sur les changements climatiques à la Mairie,
-Existence d’une plateforme de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques,
-Existence d’un Point Focal de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques à la Mairie,
-Existence d’appui du projet LoCAL sur l’adaptation aux changements climatiques,
-Existence d’un Plan de Contingence Communal.
Faiblesses
-Exploitation non contrôlée des ressources naturelles,
-Non-respect des textes régissant la gestion des ressources naturelles (plan d’aménagement de la forêt classée de Goun Goun),
- Non-respect des dispositions du plan d’aménagement des aires protégées par tous les acteurs.
-Non-respect des couloirs de passage et aires de pâturage des animaux.
-Inexistence de plan d’aménagement de la ville de Malanville.
-Faible niveau de reboisement dans la Commune
-Non opérationnalisation du SDAC,
-Absence d’un Plan d’Occupation du Sol (POS),
-Feux de brousse tardif,
- Dysfonctionnement de certains comités chargés de prévenir les conflits entre agriculteurs et éleveurs
-Absence de politique adéquate d’habitats ;
-Insuffisances de politiques d’urbanisation ;
-Récurrents litiges domaniaux avant et après lotissement des zones,
-Non actualisation périodique du Plan de Contingence Communal.
Tendances évolutives et menaces
-Reboisement progressive de certaines zones jadis très désertes
-Volonté politique de plus en plus affichée autour des questions environnementales
-Urbanisation galopante de la ville
-Avancée du désert
-Dégradation des sols
-Inondation
83Plan de Développement Communal de Malanville
-Feux de brousse tardifs,
-Apparition des risques climatiques qui affectent dangereusement les communautés,
-Volonté politique de plus en plus affichée autour des questions de changements climatiques.
-Utilisation des semences à cycle par les producteurs dans la zone d’intervention du projet PANA1.
84Plan de Développement Communal de Malanville
VII- Diagnostic gouvernance locale
Situation des organes communaux et infra-communaux
- Fonctionnement du Conseil communal
En août 2015, le conseil communal de Malanville a été renouvelé avec l'élection d'un nouveau Maire. Il
compte 25 élus communaux provenant des 5 arrondissements : Garou (4), Malanville (9), Madécali (4),
Guéné (6) et Tomboutou (2).
Durant la période 2011 – 2015, la Commune a tenu 21 sessions du conseil communal dont deux en
extraordinaire (19 sessions avec le précédent conseil communal et 2 avec l'actuel conseil), soit une
moyenne de 4 sessions par an. L'actuel conseil communal a tenu sa première session les 21 et 22
septembre 2015. Parmi les 148 points adoptés aux ordres du jour des sessions de 2011 à 2015, 135 ont
été adoptés (91%) et 13 rejetés (9%).
Les points d'échanges et de délibérations ont essentiellement porté sur les budgets annuels primitifs, les
rapports du Maire, les Plans de travail annuel (PTA) de la commune, les autorisations de lotissement, les
requêtes d'attribution de terrain, les missions à l'extérieur, les plans de développement et les projets de la
commune. Il est à souligner que le conseil communal a rejeté à deux reprises les comptes administratifs
de gestion (CAG) pour 2011, 2013 et 2015.La restructuration de l'organigramme de la Mairie a été
adoptée lors du conseil communal en dates des 02 et 06 juin 2014.
Le Maire a débuté à élaborer et soumettre ses rapports d'activités trimestriels à partir de 2014. Deux
rapports d'activités du Maire ont été produits et examinés en conseil communal en 2014 (3 ème et 4ème
trimestre) et trois en 2015 (1er, 2ème et 3ème trimestre).
Les commissions permanentes
De 2011à 2015, le conseil communal de Malanville a créé en son sein six (06) commissions permanentes
à savoir : la commission des affaires économiques et financières, la commission des affaires domaniales
et environnementales, la commission des affaires sociales et culturelles, la commission chargée de
l’éducation, la commission chargée de l’intercommunalité et de la coopération décentralisée, la
commission chargée des NTIC.
Dans l’ensemble, toutes ces commissions n’ont pas fonctionné de façon régulière. Seules les
commissions des affaires domaniales et environnementales, des affaires sociales et culturelles et celle
des affaires économiques et financières ont partiellement fonctionné.
Les Organes infra-communaux
85Plan de Développement Communal de Malanville
De 2011à 2015, les conseils d’arrondissement et de villages ou de quartiers de ville n’ont pas aussi
fonctionné de façon régulière conformément aux textes en la matière. Toutefois, les arrondissements de
Malanville et de Guéné ont essayé de tenir quelques réunions au niveau de ces organes.
-Organisation administrative de la Commune
La Commune de Malanville est doté d'un organigramme (Cf. Annexe 1). L'Annexe donne la structuration
et la désignation des services administratifs, financiers et techniques.
Sous la responsabilité du Maire, le Secrétaire général de la Commune assure la coordination générale et
la supervision de toutes les structures en dehors des services de passation de marchés qui dépendent
directement du Maire. Le Maire est assisté dans ses fonctions par ses adjoints.
Ressources humaines de la Commune
Le tableau ci-après donne la situation des ressources humaines de la Commune.
Tableau 52: Effectif du personnel par statut, hiérarchie et catégorie
Statuts 2011 2012 2013 2014 2015Permanents 34 37 37 51 47Contractuels 15 17 17 9 11Total 49 54 54 60 58
Hierarchies 2011 2012 2013 2014 2015Cadres supérieurs 11 14 14 16 16Cadres moyens 14 14 14 17 17Personnel d'appui 24 26 26 27 25Total 49 54 54 60 58
Catégories 2011 2012 2013 2014 2015Attachés des services 3 6 6 6 6Secrétaires et Secrétaires adjoints 22 22 22 27 27Préposés des services 18 19 19 20 18Autres dont volontaires 6 7 7 7 7Total 49 54 54 60 58
Source : Administration communales de Malanville
L'effectif du personnel de la commune est passé de 49 agents en 2011 à 58 agents en 2015 (dont 11
femmes, 18,9%), soit une augmentation 18%. En 2015, les permanents se chiffraient à 48 contre 11
contractuels. Parmi les contractuels, il y a 6 volontaires envoyés par le Ministère de la Jeunesse, des
Sports et des Loisirs.
La répartition par hiérarchie donne : 16 cadres supérieurs (au moins le baccalauréat), 17 cadres moyens
(au moins le BEPC ou d'un diplôme reconnu équivalent) et 25 agents d'appui (non cadres).
86Plan de Développement Communal de Malanville
Selon la catégorie de professions de la Mairie, 6 sont des attachés de services ayant au moins un
diplôme de maîtrise (6), secrétaires et secrétaires adjoints ayant respectivement au moins le baccalauréat
et le BEPC (27), préposés de services (18) et hors catégorie (7).
Les profils du personnel sont diversifiés : économiste, planificateur, comptable et financier, ressources
humaines, géographe, sociologue, ingénieur génie civil, …
Les salaires sont régulièrement payés, les impôts et les cotisations sociales sont à jour et la gestion et le
suivi des carrières du personnel sont correctement assurés.
Performance administrative
La performance administrative est mesurée sur la base des outils de gestion. À cet effet, il faut signaler
l’inexistence des outils de gestion recommandés tels que les lettres de mission et les contrats d’objectif.
La mise en place et l’opérationnalisation de ces outils permettront d’évaluer chaque agent selon les
critères bien définis.
Les différents documents de planification à savoir PTA, Budget Plan de passation des marchés publics
sont élaborés, adoptés à bonne date et mis en œuvre.
De même, conformément au code des marché publics, la commune a créé et rendu fonctionnel les
différents organes de passation des marchés publics à savoir : la commission communale de passation
des marchés publics, la cellule de contrôle des marchés publics et le secrétariat de la personne
responsable des marchés publics. Tenant compte du PTA et de l’AOF, dans le but de rendre plus
performant l’administration, il est prévu l’élaboration des lettres de mission et contrat d’objectif avec les
agents suivant une approche hiérarchique.
La structuration de l’administration communale
L’organisation de l’administration communale repose sur un organigramme comprenant douze(12)
services. Chaque service est animé par un chef service et comporte deux divisions. (Confère
organigramme ci-dessous).
87Plan de Développement Communal de Malanville
88Plan de Développement Communal de Malanville
Ces services fonctionnent sur la base d’un AOF des manuels de procédures. Dans le cadre de la
gestion courante, il est institué un comité de direction constitué du Secrétaire Général (SG) et des chefs
services qui se réunissent tous les lundis matins pour faire le point des activités et planifier celles de la
semaine suivante.(CODIR).
Participation citoyenne et reddition des comptes
Dans le cadre du partage de l’information avec les citoyens, la Commune a mis en place un organe
consultatif dénommé Comité Communal d’Appui et de Concertation (CCAC) composé des élus, des
chefs services déconcentrés de l’Etat, des représentants de la Société Civile, des représentants des
acteurs économiques. Cet organe se réunit tous les trimestres et produisent des rapports.
En ce qui concerne l’accès aux informations par les populations, il se traduit par les affiches publiques
des actes, des messages et communiqués radios sur les radios de proximité à savoir GAYA et
PARAKOU, les réunions de grandes masses et les tournées périodiques du Maire dans les différentes
localités de la Commune.
Dans le but de rendre compte des actions menées, des Assemblées Générales d’Arrondissement sont
organisées pour partager les activités menées et requérir les préoccupations des populations.
VIII- Situation budgétaire
Le budget de la commune de Malanville est alimenté par des ressources propres et des ressources
externes. Les ressources propres sont constituées des recettes fiscales et non fiscales. Les ressources
externes sont constituées des fonds FADeC, des transferts et subvention divers et PTF.
Les tableaux ci-dessous illustrent la capacité de mobilisation des ressources et de consommation des
crédits budgétaires de la commune.
Capacité de mobilisation des ressources de la commune
Ressources internes ou endogènes
Tableau 53 : Point des ressources propres mobilisées de 2011 à 2015
ANNEES 2011 2012 2013 2014 2015 TOTAL
PREVISION 430 580 408 374 958 000 361 377 105 331 333 298 370 060 873 1 868 309 684
REALISATION 236 468 398 205 347 308 246 829 126 254 597 494 209 047 779 1 152 290 105TAUX DE REALISATION 55 55 68 77 56 62Source : SAEF, malanville 2017De 2011 à 2015, le taux de mobilisation des ressources endogènes à travers le budget communal a évolué en dent de scie (55% à 77%).
89Plan de Développement Communal de Malanville
ANNEES 2011 2012 2013 2014 2015 TOTALREALISATION 236 468 398 205 347 308 246 829 126 254 597 494 209 047 779 1 152 290 105
Au cours du quinquennat (2011-2015), les ressources endogènes mobilisées n’ont pas varié de façon
significative, car elles ont progressé en dent de scie (205 347 308-254 597 494), soit une variation
maximale de 49.250.186, correspondant à un taux de progression 24%. Cette évolution en dent de scie
s’explique par l’instabilité de certaines ressources propres. Il s’agit principalement de :
Les recettes liées au domaine qui tiennent compte de la mise en œuvre des actions de lotissement
et des transactions foncières,
Les recettes liées aux droits de stationnement : elles constituent la plus importante ressource
propre mobilisée dans la commune de Malanville. A titre illustratif la commune de Malanville a
mobilisé au titre de la gestion 2014, un montant de 81.291.500 de droits de stationnement sur un
total de ressources propres de 254.597.494 soit 32% de l’ensemble des ressources propres. La
mobilisation de cette catégorie de ressources propres connait de sérieuses difficultés par moment
dues soit à des décisions gouvernementales à l’encontre du secteur, soit par les crises
économiques du géant et stratégique partenaire qu’est le Nigéria. La commune doit revoir sa
politique de mobilisation des ressources propres en comptant sur le recouvrement des taxes et
impôts liées aux productions locales.
Ressources externes
Tableau 54. : Point des ressources externes (Etat et PTF) mobilisées de 2011 à 2015
ANNEES 2011 2012 2013 2014 2015 TOTAL
90Plan de Développement Communal de Malanville
2011 1012 2013 2014 2015 TOTAL -
200,000,000
400,000,000
600,000,000
800,000,000
1,000,000,000
1,200,000,000
1,400,000,000
Evolution des ressources endogènes mobilisées de 2011 à 2015
PREVISION 572 931 523 589 036 452 682 822 895 842 788 702 1 091 939 127 3 779 518 699
REALISATION 311 399 751 455 144 962 534 426 191 529 847 861 730 987 348 2 561 806 113
TAUX DE REALISATION 54 77 78 63 67 68
De 2011 à 2015, le taux de mobilisation des ressources extérieures à travers le budget communal a évolué également en dent de scie (54 % à 77%).
ANNEES 2011 2012 2013 2014 2015 TOTALREALISATION 311 399 751 455 144 962 534 426 191 529 847 861 2 561 806 113
Contrairement aux ressources endogènes, les transferts des ressources aux communes (Etat et PTF)
a connu une progression durant le quinquennat (2011-2015) en passant de 311 399 751 à 730 987 348.
Ainsi, les ressources transférées ont passé du simple au double, soit une augmentation de
419.587.597 correspondants à un taux de progression de 135%.
Cette situation s’explique entre autres par :
la volonté politique manifeste de l’Etat central qui entend transférer les compétences et les
ressources progressivement aux collectivités territoriales conformément aux textes de la
décentralisation ;
les performances de l’administration communale enregistrées lors des différents audits.
91Plan de Développement Communal de Malanville
2011 2012 2013 2014 2015 TOTAL -
500,000,000
1,000,000,000
1,500,000,000
2,000,000,000
2,500,000,000
3,000,000,000
Evolution des ressouces externes
Niveau de réalisation de la programmation financièreCe niveau s’apprécie à travers les réalisations par grands secteurs de planification communale illustrés dans le tableau ci-dessous
Tableau 55 : Point financier par secteur des actions financées sur le budget communal de 2011 a 2015
ANNEES 2011 2012 2013 2014 2015 TOTAL %
Infrastructures administratives 52 385 838 57 634 670 26 991 577 12 831 280 80 404 352 230 247 717 11
Secteur de l'éducation 116 957 231 132 499 377 136 215 854 128 468 212 66 951 331 581 092 005 29
Secteur de la santé 18 540 690 28 528 470 106 713 622 16 617 516 60 296 136 230 696 434 11
Infrastructures marchandes 36 064 139 40 475 795 18 601 038 15 990 469 101 162 707 212 294 148 11
Secteur eau, hygiène et assainissement 49 127 357 13 578 485 17 510 834 28 278 783 105 183 032 213 678 491 11
Aménagement voies urbaines et pistes rurales 20 248 269 85 538 200 35 849 061 196 707 005 28 701 910 367 044 445 18Réseau d'électrification et équipements
électriques 75 621 169 3 622 394 75 621 169 4Divers matériels: roulant, bureautiques,
informatiques…. 27 634 252 10 918 272 22 074 052 7 772 400 68 398 976 3
Travaux de lotissement 14 620 800 6 316 400 5 841 000 5 841 000 32 619 200 2
Total 320 957 776 383 794 069 445 893 607 404 734 265 459 935 262 2 011 692 585 100Source : SAEF, mairie
92Plan de Développement Communal de Malanville
De 2011 à 2015, les financements des actions de développement à travers le budget communal se
chiffrent à 2.011.692.585. Les projets financés portent essentiellement sur les secteurs tels que
l’administration locale, l’éducation, la santé, l’eau, l’hygiène et assainissement les pistes rurales et
voies urbaines, l’électricité….
Au cours du quinquennat, la Commune a plus investi dans le secteur de l’éducation qui s’est taillé la
grande part avec 29% à lui seul du total des financements ; suivi des secteurs des pistes rurales et
voies urbaines 18%, l’administration locale, la santé, l’eau, hygiène et assainissement.
Niveau de contribution des structures de financementTableau 56 : Participation des sources de financement aux investissements dans la commune
SOURCES DE FINANCEMENT
ANNEESTOTAL TAUX
2011 2012 2013 2014 2015
RECETTES PROPRES 236 468 398 205 347 308 246 829 126 254 597 494 209 047 779 1 152 290 105 31
RESSOURCES EXTERNES
(ETAT et PTF)311 399 751 455 144 962 534 426 191 529 847 861 730 987 348 2 561 806 113 69
TOTAL 547 868 149 660 492 270 781 255 317 784 445 355 940 035 127 3 714 096 218 100
SOURCES DE FINANCEMENT
TAUX
RECETTES PROPRES 31
RESSOURCES EXTERNES (ETAT et PTF)
69
Source : SAEF, mairie
93Plan de Développement Communal de Malanville
Contribution des structures de fi-nancement
RECETTES PROPRES RESSOURCES EXTERNES (ETAT et PTF)
Au titre du quinquennat (2011-2015), la commune de Malanville a mobilisé 3.714.096.218 pour faire
face à ses dépenses de fonctionnement et d’investissement dont 2.561.806.113 pour les ressources
externes (69%), et 1 152 290 105 de ressources propres (31%).
Tableau 57 : Capacité de consommation des crédits budgétaires :
SECTIONANNEES
TOTALTAUX
(%)2011 2012 2013 2014 2015
Fonctionnement
PREVISION 537.417.945 457.801.329 481.778.000 470.305.000 650.600.000 2 597 902 274
55.06EXECUTION 273.024.463 211.399.176 295.036.381 256.981.579 393.867.000 1 430 308 599
InvestissementPREVISION 634.189.586 628.038.123 671.178.000 778.817.000 896.400.000 3 608 622709
50.11EXECUTION 286.467.724 377.041.184 417.584.195 378.709.382 348.465.766 1 808 268 251
TotalPREVISION 1.003.511.931 963.994.442 1.044.200.000 1.174.122.000 1.462.000 4 187 290 373
77.34EXECUTION 559.492.187 588.440.360 712.620.576 635.690.961 742.332.766 3 238 576 850
Source : SAEF, mairie
Intercommunalité et coopération décentraliséeDepuis 2001, un découpage du territoire national en 22 territoires de développement intercommunal a
été fait. Ces territoires regroupent 2 ou 3 Communes ayant les mêmes caractéristiques socioculturelles
et se reconnaissant dans un même espace. Ainsi des Communes d’un même territoire peuvent dans un
élan de solidarité intercommunale se mettre ensemble pour aborder la question de financement de la
mise en valeur des potentialités naturelles Communes. Au vu de ces dispositions, la Commune de
Malanville est classée dans le territoire de développement de la vallée du Niger composé de Malanville
et de Karimama. C’est sur cette base que ces deux Communes ont décidé à travers leurs conseils
communaux de la création d’un espace de développement partagé dénommé CIVN (Communauté
d’Intérêt de la Vallée du Niger). Par ailleurs à l’échelle départementale et nationale, Malanville est
membre de l’Association pour la Promotion de l’Intercommunalité dans le Département de l’Alibori
(APIDA) et de l’Association des Communes du Bénin (ANCB). Elle a également initié deux projets de
partenariat avec la Région de CLOPPENBURG (ALLEMAGNE) et SAINT GALL (SUISSE). Malgré
toutes ces opportunités légales et institutionnelles, la Commune de Malanville n’arrive pas à mieux les
saisir pour tirer au maximum les avantages pour son développement. Mais ces coopérations ont permis
la réalisation de plusieurs infrastructures sociocommunautaires dans presque tous les arrondissements
de la Commune dans une démarche de territoire, l’obtention d’équipements sanitaires et des voyages
d’études.
XV- PROBLEMATIQUE DE DEVELOPPEMENT
94Plan de Développement Communal de Malanville
Synthèse du diagnostic
Au regard de la synthèse du diagnostic de la commune de Malanville, il ressort qu’elle regorge
d’importantes potentialités agricole, pastorale, commerciale et touristique ainsi qu’une population jeune
et dynamique pour son développement.
Malgré ces potentialités de nombreux défis restent à relever. Plusieurs facteurs expliquent cette
situation. Il s’agit, entre autres de :
Faible niveau de compétitivité des secteurs de production ;
Faiblesse niveau des infrastructures de soutien à la production ;
Services sociaux peu performants et inaccessibles par endroit ;
Taux d’analphabétisme élevé ;
Faible taux de scolarisation
Déperdition scolaire surtout chez les filles
Inexistence de radio communautaire,
Dégradation de l’environnement et du cadre de vie du fait des aléas climatiques et des actions
anthropiques
Défécation à l’air libre du fait de l’absence des latrines familiales modernes.
Influence négative de la politique dans le fonctionnement des organes communaux et infra-
communaux
Pesanteurs socio-culturelles et politiques entravant aux actions de développement (mariages
forcés et précoces, enfants talibés, etc)
Malnutrition au niveau des enfants
faible niveau de mobilisation des ressources propres
conflits fonciers
conflits entre agriculteurs et éleveurs
coupures intempestives/délestage du courant électrique
Non transformation et la faible conservation des produits agricoles
Dégradation des voies et pistes rurales
Absence de canalisations des voies urbaines provoquant l’inondation dans la ville
Absence d’aménagement et de canalisation des eaux fluviales
Incivisme de la population
Faible couverture des réseaux GSM et Internet surtout dans les arrondissements
Faible fréquentation des centres de santé
Violences basées sur le genre
Insuffisance des points d’eau FPM et réseau SONEB
Insuffisance du personnel enseignant et de santé qualifié
95Plan de Développement Communal de Malanville
Faible niveau d’aménagement des ports fluviaux et de l’île en face de Gaya
Inexistence d’aires modernes de jeux et d’espaces verts
Inexistence de centres de formation professionnelle
etc.
Ceci a pour conséquence l’exode rural qui se manifeste à travers :
Absence répétée voire le départ des cadres et autres agents de leur poste de responsabilité
(enseignants, personnel soignant, agents et cadres d’encadrement technique) ;
Départ des jeunes vers Parakou, Cotonou mais aussi vers les villes frontalières voisines du
Niger et du Nigéria) à la recherche du mieux-être faute de débouchés ;la traite des enfants
résultant de l’appauvrissement continu des parents dont les revenus sont souvent compromis
par les inondations dues à la crue du fleuve Niger,
Faible niveau d’aménagement des périmètres rizicoles de la vallée du Niger de la Sota et de
l’Alibori.
FORCES – FAIBLESSES – OPPORTUNITES – MENACES
Tableau 58: Tableau des FFOM (source: analyse diagnostic dans le cadre du PDC3)
FORCES FAIBLESSES Existence de terres cultivables Existence d’un important potentiel hydro
agricole Existence d’un important cheptel (bovins,
ovins, caprins) de types variés Existence d’un secteur privé dynamique Important pôle de production du riz et des
cultures maraichères Existence d’un puits artésien à Madécali et
de nombreux sites touristiques Fort potentiel fiscal au niveau de la
Commune Existence d’une dynamique associative
(associations de jeunes, de femmes, de producteurs et d’éleveurs)
Existence des Postes de Contrôle Juxtaposé
Influence négative de la politique dans le fonctionnement des organes communaux et infra-communaux.
Faible taux de scolarisation, d’alphabétisation et d’éducation des adultes
Absence de radio communautaire Insuffisance d’infrastructures et équipements
marchands Déboisement abusif du couvert végétal et la
pauvreté des sols Existence d’un schéma directeur
d’aménagement de la Commune non opérationnel
Faible niveau de reddition des comptes Faible rendement de la production agricole Forte vulnérabilité des pratiques agricoles Faible accès des populations à l’énergie Non-respect des couloirs de passage et aires
de pâturage Faible mobilisation des ressources endogènes Impraticabilité des pistes de déserte rurale Faible valorisation de la forte diversité
ethnique Faible niveau d’assainissement et de gestion
des déchets ménagers Faible taux de couverture en eau potable Prédominance du secteur informel Faible niveau du plateau technique de l’hôpital
de zone
96Plan de Développement Communal de Malanville
OPPORTUNITES MENACES Existence d’une volonté politique nationale
d’appui à la promotion de la culture du riz Situation géostratégique favorable de la
Commune Existence de marché régional à bétail à
Guéné et de marché international de produits vivriers et maraichers (oignons, tomates et piments) à Malanville
Existence d’ONG, de PTF intervenant dans la Commune et du FADeC
Existence des Postes de Contrôle Juxtaposé
Existence d’un hôpital de zone et des centres de santé (niveau arrondissement/villages).
Avancée du désert Inondations cycliques Insécurité transfrontalière Epidémies spécifiques à la zone (méningites,
choléra, fièvre jaune, etc.….) Pollution de la nappe phréatique Taux élevé de prévalence du VIH sida après
Banikoara dans le département de l’Alibori Analphabétisme
Source : SDLP, mairie
Grands défis de développement
La commune de Malanville se doit de relever ces grands défis pour véritablement amorcer son
développement. Il s’agit de :
développer l’économie locale à travers le renforcement et l’organisation des secteurs de
production ;
maintenir l’amélioration des secteurs de soutien à la production ;
soutenir durablement le développement des services sociaux de base de qualité et garantir
l’accès équitable aux populations notamment les plus vulnérables;
améliorer et renforcer la gouvernance participative locale ;
encourager la redevabilité à tous les niveaux de la gouvernance socio-économique et
environnementale;
protéger l’environnement et assurer une meilleure gestion des terres et des ressources
naturelles en lien avec les effets néfastes des changements climatiques ;
promouvoir une agriculture résiliente aux changements climatiques ;
Améliorer les taux d’alphabétisation et de scolarisation notamment des filles et des femmes ;
Améliorer l’accessibilité des populations en énergie ;
Elaborer et mettre en œuvre une bonne stratégie de mobilisation des ressources propres de la
commune
Réhabiliter et ouvrir les voies et pistes dans la commune
Accroître le nombre de points d’eau FPM et le linéaire du réseau SONEB dans la commune.
Créer et rendre fonctionnel les commissions permanentes du Conseil Communal ;
Dynamiser les organes infra-communaux ;
Améliorer le taux de fréquentation des centres de santé par les populations ;
Améliorer le taux de fréquentation des centres BARKA ;
97Plan de Développement Communal de Malanville
Eradiquer les conflits agropastoraux et fonciers.
98Plan de Développement Communal de Malanville
99Plan de Développement Communal de Malanville
Chapitre III : Vision et orientations stratégiques
III. VISION ET ORIENTATIONS STRATEGIQUES
1- Vision et orientations stratégiques de développement du Bénin
Le Plan de Développement Communal de Malanville se fonde sur la vision de développement Bénin
2025 Alafia énoncée comme suit : « Le Benin est, en 2025, un pays-phare, bien gouverné, uni et de paix, à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social ».
La vision du Bénin-2025 repose sur cinq (5) principaux sous-objectifs qui permettront à notre pays de
se révéler à l’Afrique et au monde et de servir de modèle. Il s’agit de :
la bonne gouvernance ;
l’unité nationale et la paix ;
l’économie prospère et compétitive ;
la culture convergente et rayonnante ;
le bien-être social ;
la redevabilité.
Cette vision a été opérationnalisée dans divers documents de politiques et de stratégies nationales,
régionales et sectorielles notamment la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté
(SCRP3). Celle-ci repose sur six (06) orientations stratégiques de développement que sont :
reconstruire une administration au service de l’intérêt général et du développement du secteur
privé ;
assainir le cadre macroéconomique et maintenir sa stabilité ;
promouvoir le renouveau économique;
développer les infrastructures économiques et sociales;
renforcer le capital humain (gouvernance, évaluation et redevabilité);
assurer le développement équilibré et durable de l’espace national à travers le développement
à la base.
Toutes ces politiques et stratégies contribuent à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable
(ODD) et du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) :
Vision du PAG :« Le mandat présidentiel 2016 – 2021 devra être un mandat de rupture, de transition, de relance économique et de réformes notamment politiques afin d’impulser une nouvelle dynamique dans le pays».Vision ODD 2030
100Plan de Développement Communal de Malanville
« Mettre fin à la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable, assurer la disponibilité et la gestion durable de l'eau, prendre des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique et ses impacts ».
I.1. La vision et les orientations stratégiques du PDC 3La vision de la commune énoncée dans le PDC de la commune de Malanville est formulée comme suit :
« La Commune de Malanville est en 2030, la vitrine du Bénin par le nord, unie, bien gouvernée, pour un développement socio-économique durable.»..
I.1.1. Objectif pour le quinquennat
Pour les cinq années à venir, l’objectif principal de développement de la commune de Malanville sera
d’améliorer le niveau et la qualité de vie de la Population.
Pour l’atteinte de cet objectif en vue de la concrétisation de la vision de la commune, quatre orientations
stratégiques sont retenues.
I.1.2. Orientations stratégiques
Les orientations stratégiques retenues sont :
OS1 : S’appuyer sur l’Etat, les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) pour renforcer la quantité et la qualité de l’offre des services sociaux de base.
OS2 :S’appuyer sur les reformes agricoles, artisanales et touristiques en vue d’améliorer la valorisation des potentialités économiques et environnementales.
OS3 : Saisir l’existence des ONG, PTF et des transferts de l’Etat pour améliorer la résilience face aux changements climatiques.
OS4 : renforcer les compétences du personnel communal et des élus locaux en vue d’améliorer la gouvernance
I.2. Objectifs de développement
Tableau 59: Objectifs globaux et spécifiques
Objectifs globaux Objectifs spécifiquesOS1 : Améliorer le taux de scolarisation dans la Commune et
101Plan de Développement Communal de Malanville
O.G.I : Améliorer la qualité et la qualité de l’offre des
biens et services sociaux de base dans la Commune
notamment des fillesOS2 : Renforcer l’alphabétisation et l’éducation des adultes en tenant compte de l’équilibre du genreOS3 : Améliorer la qualité des services de santé et de la nutrition maternelle et infantileOS4 : Améliorer la qualité du service public de l’eau potable et le niveau d’assainissement aux populations de la commune de MalanvilleOS5: Valoriser et promouvoir les pratiques culturelles et sportives
O.G.II : renforcer la valorisation des potentialités
économiques
OS6 : Améliorer la productivité agricole dans la commune
OS7 : Renforcer les capacités organisationnelle et technique des organisations socio-professionnelles / PME pour assurer la disponibilité des produits agricoles en toute période de l’annéeOS8 : Améliorer la productivité animale et halieutique
OS9 : Doter la commune d’infrastructures et d’équipements marchands modernes et adaptésOS10 : Renforcer les capacités techniques des artisans
OS11 : Promouvoir le tourisme, l’hôtellerie et organiser les métiers en filièresOS12 : Améliorer la couverture en électricité
O.G.III : Améliorer la résilience face aux
changements climatiques dans la commune
OS13 : Renforcer la commune en abris et ouvrages d’assainissement adaptésOS14 : Protéger les ressources naturellesOS15: Renforcer les capacités des structures d’hygiène et d’assainissementOS16 : Accroître et matérialiser les aires de pâturage et les couloirs de passage
O.G.IV : Promouvoir la bonne gouvernance locale, le genre, l’intercommunalité et la coopération décentralisée
OS17 : Améliorer la qualité des prestations au niveau communal
OS18 : Dynamiser les cadres organisationnel et institutionnel de la commune en tenant compte du genreOS19 : Promouvoir l’intercommunalité, le genre, la coopération décentralisée et transfrontalièreOS20 : Dynamiser les mécanismes de mobilisation des ressources
OS21 : Impliquer équitablement tous les citoyens dans la gestion des affaires publiques locales et sécuritaires.
Source : SDLP Malanville
Pour chaque objectif spécifique, des résultats attendus sont formulés, des indicateurs objectivement
vérifiables y correspondent.
Pour être élaborés, ces objectifs ont tenu compte de la nécessaire adéquation avec les Orientations
Stratégiques Nationales de Développement / thèmes centraux (issus du guide méthodologique de mise
en cohérence des plans de développement communaux avec les orientations nationales de
développement) et les Objectifs du Développement Durable (ODD).
102Plan de Développement Communal de Malanville
ANALYSE DE COHERENCE DU PDC AVEC LES ORIENTATIONS STRATEGIQUES NATIONALES DE DEVELOPPEMENT ET LES OBJECTIFS DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Tableau 60: Cadre de cohérence PDC – Orientations stratégiques nationales de développement – Objectifs du Développement DurableTHEMES SOUS-THEMES OBJECTIFS STRATEGIQUES QUESTIONS STRATEGIQUES ORIENTATIONS STRATEGIQUES
Univers institutionnel de référence
Défis institutionnels et politiques (mauvaise gouvernance, mauvaise
organisation)
Enraciner la démocratie et améliorer la gouvernance
Comment consolider la démocratie et la bonne gouvernance?
Consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance
Défis culturels et sociaux (mimétisme culturel, effritement de la cellule
familiale)
Favoriser l'émergence d'une culture de développement
Comment promouvoir au Bénin, une véritable culture de développement ?
Promotion d'une culture de développement
Déterminants sociaux du bien-êtreDéterminants sociaux du bien-être
(pauvreté)Améliorer la qualité de vie de la
populationComment améliorer la qualité de vie de la population pour un bien-être
social ?
Renforcement de la lutte contre la pauvreté dans un cadre sécure
Environnement externeEnvironnement externe (défi et
compétitivité)Faire jouer au Bénin, un rôle
prépondérant dans l'intégration régionale et dans la coopération
internationale
Comment faire du Bénin un pays influent dans le contexte
international ?
Renforcement d'une diplomatie active de proximité, et de coopération
internationale
Bases humaines et matérielles du développement durable
Gestion de l'environnement et des villes (dégradation croissante de
l'environnement et urbanisation anarchique)
Promouvoir des pôles régionaux de développement
Comment promouvoir les pôles régionaux de développement ?
Promotion d'un aménagement du territoire qui assure le développement
régional et la gestion rationnelle de l'environnement
Promotion de la technologie (retard technologique important)
Moderniser l'appareil productif national Comment moderniser l'appareil productif national ?
Promotion d'une culture et d'un environnement favorables au développement technologique
Promotion de l'économie (défi de productivité et de prospérité)
Edifier une économie prospère et compétitive
Comment édifier une économie prospère et compétitive ?
Renforcement des bases humaines et matérielles de l'économie
Fondements socio-institutionnelsFondements socio-institutionnels
(effritement familial et communautaire)Consolider la solidarité familiale et
communautaireComment consolider la solidarité
familiale et communautaire ?Renforcement des valeurs familiales et
communautaires.
Source : Benin Alafia 2025
103Plan de Développement Communal de Malanville
Tableau 61 : ARIMAGE PDC-BENIN 2025-ODD-PAGOrientations
Stratégiques PDC3Axes
stratégiques (9) Bénin 2025
Objectifs (17) ODD Axes stratégiques (7)
PAG
Observations
AXE6 : Promotion d'une culture et d'un environnement favorables au
développement technologique.
AXE7 : Renforcement
des bases humaines et
matérielles de l'économie
Objectif 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes
et partout dans le mondeObjectif 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire,
améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture
durableObjectif 8 : Promouvoir une
croissance économique soutenue, partagée et durable, le
plein emploi productif et un travail décent pour tousObjectif 9 : Bâtir une
infrastructure résiliente, promouvoir une
industrialisation durable qui profite à tous et encourager
l’innovation
AXE3 : Assainissement
du cadre macroéconomique et maintien de la stabilité
AXE4 : Amélioration
de la croissance économique
104Plan de Développement Communal de Malanville
AXE3 : Renforcement
de la lutte contre la pauvreté dans un cadre sécure.
AXE9 : Renforcement
des valeurs familiales et
communautaires
Objectif 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes
et partout dans le mondeObjectif 3 : Permettre à tous de
vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous
à tout âgeObjectif 4 : Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité,
sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités
d’apprentissage tout au long de la vie
Objectif 6 : Garantir l’accès de tous à l’eau et à
l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources
en eauObjectif 7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à
un coût abordable
AXE5 : Amélioration
des performances de l’éducation
AXE6 : Renforcement
des services sociaux de base
et protection sociale
105Plan de Développement Communal de Malanville
AXE1 : Consolidation de la démocratie et
de la bonne gouvernance
AXE2 : Promotion d'une
culture de développement
AXE4 : Renforcement
d'une diplomatie active de
proximité, et de coopération
internationale
Objectif 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes
les femmes et les fillesObjectif 10 : Réduire les
inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre
Objectif 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés
pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la
justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et
ouvertesObjectif 17 : Renforcer les
moyens de mettre en œuvre le partenariat mondial pour le développement durable et le
revitaliser
AXE1 : Renforcement des bases de la démocratie et de l’État de
droit.AXE2 :
Amélioration de la
gouvernance
106Plan de Développement Communal de Malanville
AXE6 : Promotion d'un
aménagement du territoire qui
assure le développement régional et la
gestion rationnelle de
l'environnementAXE7 :
Promotion d'une culture et d'un environnement favorables au
développement technologique
Objectif 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous,
sûrs, résilients et durables ;Objectif 12 : Établir des modes
de consommation et de production durables
Objectif 13 : Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et
leurs répercussions Objectif 14 : Conserver et
exploiter de manière durable les océans, les mers et les
ressources marines aux fins du développement durable
Objectif 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable,
gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus
de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement
de la biodiversité
AXE7 : Développement
équilibré et durable de
l’espace national
107Plan de Développement Communal de Malanville
Résultats du PDCIndicateurs Moyen/
source de vérification
Risques et présupposésLibellé Référence Cible
AXE STRATÉGIQUE 1: RENFORCEMENT DE LA VALORISATON DES POTENTIALITES ECONOMIQUES
Effet 1.1: D’ici à fin 2021, 50% de la population (hommes, femmes) de la Commune de
Malanville notamment les plus vulnérables accroissent leur revenu et améliorent leur
sécurité alimentaire
Indices de pauvreté (P0, P1, P2) (Groupe d’âge, Sexe, Milieu de résidence)
P0=27,9, P1=0,0652, P2=0,0203
P0 =20,0P1=0,03P2=0,01
EMICoV
Instabilité politique ; Crise économique ; Corruption ;
Aléas climatiques ;disponibilité des
intrants
Dépense moyenne par tête (Groupe d’âge, Sexe, Milieu de résidence)
190.531 300.000
Prévalence de l’insécurité alimentaire (Groupe d’âge, Sexe, Milieu de résidence) 360 000
Produit 1.1.1: D’ici à fin 2021, les populations de la Commune notamment les plus vulnérables
disposent des capacités accrues pour améliorer la production agricole, pastorale et halieutique
Nombre de mois d’insécurité alimentaire
Proportion d’acteurs ayant bénéficié d’intrants
Proportion de terre cultivable mise en valeur
Nombre de points d’eau réalisé Nombre de trous à poisson
12
40%
16
NDND
3-80%30 (1
magasin/arrondissement)-1000
motopompes par an et 10 tracteurs
par an-40% terre cultivables
Rapports CeCPA, Mairie
et des organisations
professionnelles
Lenteur dans l’opérationnalisation du
PSRSALe non-respect des couloirs
de passage des animauxUtilisation d’engins prohibés
Produit 1.1.2: D’ici à fin 2021, un environnement favorable au développement de la micro-
entreprise PME/PMI et à la création d’emploi est mis en place dans la Commune
Proportion de jeunes 15-24 ans/femmes bénéficiant des prestations des structures d’appui
Proportion de jeunes de 15-24 ans/femmes capables (formation et disposition d’outils) de créer les PMI/PME par sexe
Accroissement de la productivité travail filière prioritaire par tête y compris chez les femmes
10%
5%
45%
30%
30%
70%
Rapport de la Structure
Communale en charge de
l’emploi des jeunes
Implications de tous les acteurs ; Bon ciblage des
couches vulnérables.
Effet 1.2: D’ici à fin 2021, 50% de la population de la Commune bénéficie d’infrastructures de
Nombre d’infrastructures de production et de stockage réalisées Nd
50% Rapport du CeCPA ;
Engagement et Implication de tous les acteurs et
108Plan de Développement Communal de Malanville
soutien à la production et au développement économique
Revenu moyen des ménages Nd
Rapport direction
régionale des TP ; Enquêtede la mairie
surtout des populations riveraines ;
Produit 1.2.2: D’ici à fin 2021, des équipements marchands, magasins de stockages,
d’infrastructures artisanales et touristiques sont mis en place
Nombre d’arrondissements ayant bénéficié d’équipements marchands
Nombre d’infrastructures de production et de stockage réalisées
Nombre d’infrastructures artisanales réalisées
Nombre d’infrastructures touristiques réalisées
05
ND
NDND
10
03
03
Enquêtes de la mairie ;
Rapport de la structure
déconcentrée en charge des
transports
Volonté et engagement du Conseil Communal ;
Implication de tous les acteurs
Axe Stratégique 2: AMELIORATION DE LA QUANTITE ET LA QUALITE DE L’OFFRE DES SERVICES SOCIAUX DE BASE DANS LA COMMUNE
Effet 2.1: D’ici à fin 2021, 50% de la population de la commune accède de façon équitable
aux soins de santé primaire et à la réduction de la malnutrition
Taux de fréquentation des formations sanitaires par les populations ND 100% Rapport
SNIGS ; Annuaire des statistiques sanitaires ;EDS 2016
Engagement et appropriation des acteurs ; Insuffisance de
motivation du personnel ;; Accès à la couverture
médicale
Taux de couverture en consultation des enfants sains
ND 100%
Taux de couverture en consultation prénatale ND 50%Taux de couverture en accouchements assistés ND 100%Proportion de PVVIH/SIDA mis sous ARV ND 100%Taux de malnutrition global ND 0%
Produit 2.1.1: D’ici à fin 2021, 60% des formations sanitaires de Malanville disposent de
personnel qualifié en nombre suffisant
Proportion de formations sanitaires disposant du ratio agent de santé/population répondant aux normes
Proportion de formations sanitaires disposant de personnel qualifié adéquat conformément aux documents de politiques nationales
14,28%
14,28%
60%
60%
EDS 2016 ; Annuaire des statistiques sanitaires
Engagement et appropriation des acteurs ; Plan de
formation opérationnel ;
Produit 2.1.2: D’ici à fin 2021, 60 % des formations sanitaires disposent de locaux et des plateaux techniques adéquats pour une prise en
charge efficiente des populations
Proportion de formations sanitaires ayant un plateau technique adéquat 14,28% 60%
EDS 2016 ; Annuaire des statistiques sanitaires
Stratégies et plans nationaux opérationnels
Produit 2.1.3: D’ici à fin 2021,95% des Proportion de la population utilisant Nd 95% Rapports Implication de tous les
109Plan de Développement Communal de Malanville
populations ont un meilleur accès aux services disponibles (santé sexuelle et reproductive y
compris la planification familiale, fistule obstétricale) dans les formations sanitaires et au
niveau périphérique
les services de santé Proportion de village disposant
d’agents de santé communautaire formés
Taux d’accessibilité des femmes aux accouchements assistés ou accroissement du nombre de femmes assistées à l’accouchement
Accroissement de la couverture vaccinale des enfants de 0 à 11 mois
Accroissement du nombre de femmes et d’hommes recourant aux services de planification familiale
Accroissement du nombre de femmes souffrant de fistule obstétricale soignées
Nd
CSComMalanville et DDS
Borgou-Alibori ; Enquête
acteurs ; Volonté politique de l’administration locale
Effet 2.2: D’ici à fin 2021, 70% des filles et garçons de la Commune, y compris celles
issues des groupes marginalisés, accèdent à une éducation de base de qualité.
Accroissement du taux brut d’admission au primaire
Accroissement du taux Brut de Scolarisation désagrégé par sexe
Accroissement du taux net de scolarisation
Accroissement du taux d’Achèvement du primaire désagrégé par sexe
Baisse du taux de redoublement Baisse du taux d’abandon du primaire
désagrégé par sexe Taux de promotion %d’enfants de 10 à 17 ans hors de
l’école dans la commune (désagrégé en fonction de l’activité et du statut de l’enfant)
Proportion d’enfants ayant accès à un enseignement secondaire
54,51%
90,89%
37,16%
70%99%70%
(EDS, EMICoV, RGPH4, DDEMP, MEMP)
Engagement et Implication et parents d’élèves;
Insuffisance de motivation du personnel
Produit 2.2.1 : D’ici à fin 2021, 90% des écoles primaires publiques de la Commune disposent
d’enseignants qualifiés.
Proportion d’écoles disposant d’enseignants
Proportion d’écoles dont l’environnement respecte les normes EQF
60%75%
90%90%
Annuaires des statistiques scolaires
Engagement des partenaires
110Plan de Développement Communal de Malanville
Produit 2.2.2 : D’ici à fin 2021, 90% des populations de la Commune ont des capacités accrues pour assurer le maintien des enfants à
l’école notamment les groupes marginalisés
Existence des documents de politique communale ou départementale d’alimentation scolaire et de la politique de formation des enseignants
Proportion d’écoles disposant de personnel qualifié en nombre suffisant et renforcé.
60%
60%
90%
Rapport Circonscription
scolaire ; Annuaire des statistiques scolaires
Rapport de la mairie
Insuffisance de motivation du personnel Plan de formation non opérationnel ; Manque
de suivi autorités de l’éducation aux niveaux départemental et local
Produit 2.2.3 :D’ici à fin 2021, la commune dispose d’infrastructures scolaires
supplémentaires (20 modules de 3 classes pour la maternelle, le primaire et le secondaire).
Proportion d’écoles maternelles et primaires disposant d’infrastructures supplémentaires répondant aux normes et standards
Nombre d’arrondissements disposant de collèges d’enseignement secondaire dotés d’infrastructures scolaires supplémentaires répondant aux normes et standards pour l’enseignement secondaire
Nd 20
Annuaires des statistiques;
Enquête
Produit 2.2.4 : Les femmes et les hommes de la commune accèdent à l’alphabétisation et
l’éducation des adultes
Taux de réussite des adultes à l’alphabétisation
Proportion des ménages ayant accès au programme d’éducation des adultes
Taux de réussite des hommes et des femmes aux programmes de cours accélérés
Proportion des handicapés inscrits dans les classes d’alphabétisation
Effet 2.3: D’ici à fin 2021, 70% de la population de la Commune a un accès équitable à l’eau, à
l’hygiène et à un assainissement de qualité
Taux de couverture des ménages en latrines familiales
Taux d’accès des ménages à l’eau potable (hydraulique villageoise).
Taux de desserte en eau SONEB Proportion de ménages qui observent
les bonnes pratiques d’hygiène essentielles
Nd32,4%58,5%< 2%
80%80%80%50%
Rapport annuel
d’exécution des BPO des secteurs Eau
et Assainissement ; Rapport
SHAB Alibori ;
rapport S Eau Alibori
Engagement/implication des acteurs y compris lespopulations ; disponibilité
de documents sectoriels de planification
Produit 2.3.1 : D’ici à fin 2021, 80% des ménages Taux de desserte en EPE Nd 80% Rapport du S Opérationnalisation du
111Plan de Développement Communal de Malanville
de la commune disposent d’infrastructures d’eau. Taux de desserte en eau SONEB Taux de panne Nombre de CEMOS fonctionnel
32,4%58,5%10%
80%20%50%
Eau Alibori ; Rapport du
SHAB AliboriRapport
d’activités de la mairie ; Rapport
d’évaluation du PHAC
évaluation de la PC Eau
PHAC et du PC Eau
Produit 2.3.2 : D’ici à fin 2021, 80% des populations des différents arrondissements et
villages disposent d’infrastructures d’hygiène et d’assainissement y compris de gestion des déchets couvrant entièrement leur besoin
Proportion de ménages disposant de latrines familiales
Proportion de ménages évacuant les ordures de manière convenable
Taux de couverture des ménages en ouvrages de gestion des eaux usées
Taux d’évacuation des ordures ménagères
NdNdNd
80%80%80%
Enquêtes ; Rapport du
SHAB Alibori ; Rapport du
service d’hygiène de la
commune
Effet 2.4: D’ici à fin 2021, 50% des populations de la commune sont aptes à utiliser les
services de protection sociale et à participer à la prévention contre les abus, la traite, les
violences et l’exploitation des enfants et des femmes sur les questions d’état civil
Pourcentage d’enfants filles et garçons de 0 à 5 ans disposant d’acte de naissances
Pourcentage d’enfants victimes de traite, travail, exploitation, maltraitance, mendicité et autres abus bénéficiant d’une prise en charge adéquate
Proportion des populations ayant connaissance des droits de l’enfant
Nombre de nouvelles infrastructures et de personnel qualifié disponible pour le CPS
5%20%
1%5%
MISPC/Agence
Nationale de Protection
Civile ; EMICoV ; EDS
2016; Ministère de
la famille
Adhésion des populations et des élus locaux
Produit 2.4.1: D’ici à fin 2021, 90% des acteurs institutionnel au niveau communal sont plus aptes à protéger et prendre en charge les populations
notamment les enfants et les femmes des couches vulnérables, contre la traite, les abus, les violences, l’exploitation et sur les questions d’état
civil
Existence d’un système de protection sociale adéquat et accessible au niveau communal
Nombre de centres secondaires d’état civil mis en service
Proportion d’acteurs institutionnels formés pour appliquer les normes et standards de protection
Nd
00
04
03
10
MISPC/Agence
Nationale de Protection
Civile ; ministère en charge de la
famille
Engagement et implication effective des partenaires de la
commune ; Adhésion des acteurs institutionnels et des
élus locaux
112Plan de Développement Communal de Malanville
Produit 2.4.2: D’ici à fin 2021, 50% des populations de la commune sont plus aptes à
utiliser les services de protection et à participer à la prévention contre les abus, la traite, les violences, l’exploitation des enfants et des
femmes et sur les questions d’état civil
Proportion de ménages (hommes, femmes, filles, vieux) ayant une bonne connaissance sur l’utilisation des services de protection
Proportion de ménages (hommes, femmes, filles, vieux) sensibilisés sur l’état civil
Proportion de ménages (hommes, femmes, filles, vieux) sensibilisés sur la prévention des abus, des violences et de l’exploitation des plus vulnérables
Proportion de ménages (hommes, femmes, filles, vieux) vulnérables ayant bénéficié d’une assistance technique, matérielle ou financière pour faire face aux abus, violences et exploitation des plus vulnérables
20%
20%10%
50%50%50%
Rapport du CPS de
Malanville ; Enquête ;
EDS ; EMICoV
Adhésion des populations et des élus locaux ; Disponibilité
et fort engagement des acteurs institutionnels
AXE STRATÉGIQUE 3: AMELIORATION DE LA RESILIENCE FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS LA COMMUNE
Effet 3.1 : D’ici à fin 2021, les institutions et les populations de la commune de Malanville
assurent une gestion durable de l’espace et des ressources naturelles
Taux d’exécution physique du Plan de Contingence Communale Nd 80%
MISPC, Agence
Nationale de Protection
Civile ;EMICoV, EDS
2016; DGFRN/MEHU CENATEL ; MEHU, MAEP
et DGEF
Adhésion des populations et des élus locaux
Proportion de ménages évacuant les ordures de manière convenable Nd 50%
Proportion de ménages utilisant les combustibles solides pour la cuisson ; Nd 30%
Proportion de zones forestières protégées Nd 80%Taux de reboisement Nd 80%Proportion d’agriculteurs, d’éleveurs et de pêcheurs ayant adopté des itinéraires techniques adaptés aux changements
Nd 5%
Diminution du taux de perte des récoltes liés aux aléas climatiques Nd 5%
Produit 3.1.1 : D’ici à fin 2021, le SDAC est effectivement mis en œuvre et les interventions
déclinées dans les PTA de la commune
Proportion de ménages formés sur des thématiques liées à la gestion des ressources naturelles et énergétiques
Taux d’évacuation hygiénique des déchets solides ménagers
NdNd
50%80%
Rapports de routine ;
Rapports de formation ; PV de réception d’équipement
s divers
Engagement des partenaires
Produit 3.1.2 : D’ici à fin 2021, les populations Proportion de ménages sensibilisés Nd 50% Rapport de Adhésion des populations et
113Plan de Développement Communal de Malanville
sont outillées pour mieux gérer les ressources naturelles et énergétiques, le cadre de vie, et prévenir les risques liés aux changements
climatiques et aux catastrophes.
ou informés sur les changements climatiques
formation ; Enquêtes des élus locaux
Produit 3.1.3: D’ici à fin 2021, les populations disposent de capacités accrues pour adopter des bonnes pratiques d’adaptation aux changements
climatiques et de gestion durable des écosystèmes
Proportion d’institutions locales formées en matière de protection et de gestion durable des écosystèmes
Proportion d’individus ayant reçu une formation en protection et gestion durable des écosystèmes
NdNd
100%50%
Enquêtes ; apports de formation
Adhésion des populations et des acteurs institutionnels
Effet 3.2 : gestion durable des ressources naturelles Taux de mise en œuvre du SDAC Nd 80%
Enquêtes ; apports de formation
Adhésion des populations et des acteurs institutionnels
AXE STRATÉGIQUE 4: PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE, DU GENRE, DE L’INTERCOMMUNALITE ET DE LA COOPERATION DECENTRALISEE
Effet 4.1. D’ici à fin 2021, la Mairie de Malanville et les services déconcentrés de l’Etat offrent des
services administratifs de qualité aux populations
Taux d’exécution du budgetTaux de satisfaction des populations des prestationsNombre d’agents formésNombre de réunions de cadre de concertation tenus
Rapport d’activités de
la mairie ; Régies
financières de la recette perception
Engagement des acteurs ; volonté politique du Conseil Communal ; clivages politiques
Produit 4.1.1 : D’ici à fin 2021, la Mairie dispose de compétences avérées pour améliorer la gouvernance
administrative y compris la gestion des finances publiques locales
Taux de mise en œuvre du plan de formation et de recrutement.
Elaboration des rapports de performance des budgets de la Commune
Organisation des revues du PDC
30
01
00
100%
01
01
Rapport financier de la
Mairie ; Régies
financières de la Recette Perception
Engagement et Volonté politique du Conseil
Communal ; Forte politisation de l’administration
communale
Produit 4.1.2 : D’ici à fin 2021, la Mairie coopère davantage avec la population les services publics
compétents pour une meilleure gouvernance locale concertée
Le cadre de concertation entre les services publics et la Mairie est créé et fonctionne régulièrementNombre de séance de reddition de compte
0101
0102
Secrétariat Général de la
Mairie
Engagement et implication de tous les acteurs
Produit 4.1.3 : D’ici à fin 2021, la Commune coopère davantage avec les autres communes
Produit 4.1.4 : D’ici à fin 2021, la Commune assure une meilleure mobilisation des ressources financières
pour une mise en œuvre conséquente du PDC
Taux de recouvrement des taxes municipales
Apport financier extérieur aux
65%
15%
75% Régies financières de la commune ;
Bonne organisation du suivi et contrôle des agents
collecteurs
114Plan de Développement Communal de Malanville
budgets annuels de la Commune 25%
Régies de la recette
perception ; Rapport
d’évaluation à mi- terme et final du PDC
Effet 4.2. D’ici à fin 2021, le suivi-évaluation des conditions de vie des populations et du
développement économique et social de la Commune est amélioré
Existence d’un mécanisme de suivi/évaluation des conditions de vie des populations et du développement économique et social
Nombre de revues du PDC ; PTA élaborées ;
Taux de mise en œuvre du Plan de sécurité
Non
Nd
Nd
Oui Rapport d’activités ;
TBS
Engagement et forte implication des partenaires ;
Produit 4.2.1. D’ici à fin 2021, le cadre institutionnel de suivi de la mise en œuvre du PDC
tenant compte du genre, est créé et fonctionnelNombre de réunions tenues 0 10
Rapports des différentes réunions ;
Engagement et forte implication des différents
acteurs ;
Produit 4.2.2: D'ici à fin 2021, les outils de suivi de la mise en œuvre du PDC, sensibles au genre sont
élaborés, validés et utilisésNombre d’outils élaborés
Rapports semestriels
et annuels de mise en
œuvre, PAI, PTA, TBS
Volonté politique du Conseil Communal ;
Implication de tous les acteurs
115Plan de Développement Communal de Malanville
La cellule technique et des groupes thématiques formés pour l’occasion ont dressé une programmation
ambitieuse, prenant en compte sans restriction, ce qui pourrait être réalisé. Pour une planification
réaliste, une projection financière est choisie. Elle est cohérente avec l’étude des capacités financières
des dernières années.
Ainsi, sur la base de la programmation ambitieuse proposée – qui sera par ailleurs conservée - et en
fonction des capacités financières projetées, le plan quinquennal de développement de la Commune de
Malanville est établi. Il est sectionné en fonction des thématiques traitées.
I- Projections financières
Une analyse de la capacité financière de la Commune sur la base d’une moyenne des trois dernières
années a été réalisée par les services financiers (C/SAEF, RP ; II et RI) afin de faire une
programmation réaliste en harmonie avec les capacités réelles de la Commune. Pour ce faire il est
retenu une option moyenne soutenue par les hypothèses :
la Commune met en œuvre une stratégie de mobilisation de ses ressources propres pour
accroître chaque année, à concurrence du taux d’accroissement moyen annuel des trois
dernières années notamment 5% pour les recettes propres.
les ressources mobilisables par le circuit de l’Etat (FADEC/Autres transferts) augmentent
chaque année.
la Commune met en œuvre des stratégies pour mobiliser auprès des autres partenaires
techniques et financiers y compris la coopération décentralisée hors circuit FADEC,
d’importantes ressources.
Les résultats des projections sur la base des ressources propres et des engagements des partenariats
acquis sont présentés dans le tableau ci-après :
Tableau 4 3: Schéma de financement du PDC 2017 – 2021
116Plan de Développement Communal de Malanville
SCHEMA DE FINANCEMENT DU PDC 2017-2021
SOURCES 2015 2016 TOTAL 2017 2018 2019 2020 2021 TotalRESSORCES PROPRES
DE LA COMMUNE 236 231 779 222 513 260 458 745 039 249 618 368 246 701 792 394 269 227 273 521 131 271 112 506 1 427 029 087Recettes fiscales 101 072 681 95 185 487 196 258 168 106 126 315 111 432 631 117 004 262 122 854 475 128 997 199 586 414 883
Recettes non fiscales 135 159 098 127 327 773 262 486 871 141 917 053 133 694 162 275 611 215 149 012 906 140 378 870 840 614 204COMMUNAUTE-
POPULATION - 1 500 000 1 500 000 1 575 000 1 575 000 1 653 750 1 653 750 1 736 438 8 193 938ETAT-FADEC
TRANSFERT DIVERS 420 635 378 448 639 230 869 274 608 471 071 192 494 624 751 519 355 989 545 323 788 572 589 977 2 602 965 697FADEC-
INVESTISSEMENT 371 005 288 394 976 114 765 981 402 414 724 920 435 461 166 457 234 224 480 095 935 504 100 732 2 291 616 976FADEC-
FONCTIONNEMENT 18 244 571 16 420 114 34 664 685 17 241 120 18 103 176 19 008 334 19 958 751 20 956 689 95 268 070
REVERSEMENT ETAT 21 603 519 27 461 002 49 064 521 28 834 052 30 275 755 31 789 542 33 379 020 35 047 971 159 326 339
CREDIT AFFECTE 9 782 000 9 782 000 19 564 000 10 271 100 10 784 655 11 323 888 11 890 082 12 484 586 56 754 311AUTRES
FINANCEMENTS PTF ACQUIS 180 559 056 132 402 384 312 961 440 1 809 022 503 725 597 494 507 771 681 591 277 674 417 142 618 4 050 811 971
CRP/PADC 15 826 142 32 617 738 48 443 880 34 248 625 35 961 056 37 759 109 39 647 064 41 629 418 189 245 272
UNICEF 30 000 000 30 000 000 30 000 000 30 000 000 30 000 000 150 000 000
HELVETAS - 40 000 000 40 000 000 40 000 000 40 000 000 40 000 000 200 000 000
PEJ/BANQUE MONDIALE 60 000 000 151 893 000 100 000 000 311 893 000
PSDCC 164 732 914 99 784 646 264 517 560 104 773 878 277 743 438 110 012 572 291 630 610 115 513 201 899 673 699
Coopération Suisse - 1 188882245 50 000 000 50 000 000 50 000 000 50 000 000 1 700 000 000Coopération Cloppen-BOURG et Saint Gall 100 000 000 100 000 000 100 000 000 100 000 000 400 000 000
AUTRES partenaires 40 000 000 40 000 000 40 000 000 40 000 000 40 000 000 200 000 000
TOYAL 837 426 213 803 554 874 1 640 981 087 2 718 594 308 1 466 924 038 1 421 396 897 1 410 122 593 1 260 845 102 7 769 689 000Le coût total du PDC sur la base des programmes/projets identifiés et retenus s’élève à 7 769 689 000 FCFA incluant le coût de mise en œuvre et de suivi évaluation. Toutefois, il existe des contacts avec d’autres partenaires non-inscrits dans ce tableau.
117Plan de Développement Communal de Malanville
PRESENTATION DES PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT
Pour plus de lisibilité, le plan quinquennal est sectionné, en fonction des thématiques abordées, en fiches programme. Récapitulatif des thématiques.
Tableau 64: Récapitulatif des thématiques contenus dans les programmes du PDC2
Secteurs Thématiques
Social
EducationSantéEau potableElectricitéCulture et loisirs
EconomiqueDéveloppement économique (agricole, artisanat, …)Développement des initiatives économiques privées - AGRMobilisation des ressources de la Commune
EnvironnementHygiène et assainissementAménagement de l’espace (SDAC, POS, PU)Valorisation et protection des ressources naturelles
Gouvernance localeRenforcement des capacités des acteurs communauxRelations extérieures (intercommunalité, coop. décentralisée)Mise en œuvre du PDC
Transversale : Promotion des initiatives localesTransversale : Promotion du GenreTransversale : Protection de l’environnement, changements climatiquesTransversale : Promotion d’emplois nouveaux Transversale : Redevabilité Transversale : corruption
Source : SDLP, mairie
La planification issue d’une démarche participative a pour produits des actions prioritaires relevant de la maitrise d’ouvrage communale mais aussi des actions portées par les communautés. Il s’agit de thèmes importants pour les populations mais qui ne se traduisent pas nécessairement en investissements communaux (animation culturelle, loisirs, promotion d’activités pour la jeunesse, environnement, cadre de vie,…) que ce soient des pratiques existantes ou à créer (appui à l’entretien des ouvrages,…). La promotion d’initiatives locales vise à densifier les effets et les impacts de la programmation communale, en valorisant la mobilisation sociale ; elle est soutenue par la Commune, affichée, budgétisée.
118Plan de Développement Communal de Malanville
III- STRATEGIE DE FINANCEMENT DU PDC DE LA COMMUNE
Pour garantir la mobilisation des ressources prévues pour le financement du présent PDC, les points
d’attention et efforts à fournir sont :
Renforcer les stratégies de mobilisation des ressources endogènes en vue de valoriser
l’essentiel du potentiel fiscal de la Commune (mise en œuvre de la TDL, formation des
collecteurs, contrats d’objectifs financiers aux collecteurs, actualisation périodique du fichier
fiscal etc..) ;
Améliorer la performance institutionnelle de la Commune pour accroître ses capacités de
mobilisation et de consommation des ressources externes (FADeC , crédits transférés, et des
partenaires techniques et financiers) pour accroître substantiellement sa capacité
d’investissement par tête d’habitant d’ici cinq ans ;
Améliorer le processus d’élaboration des budgets communaux mobilisant tous les acteurs
impliqués dans la mobilisation des ressources endogènes ;
Maîtriser les charges de fonctionnement et développer des capacités de lobbying et de
négociation de financement des projets ;
Saisir et utiliser à bon escient les opportunités qu’offre l’Etat ;
Renforcer les initiatives communautaires pour la réalisation des investissements socio-collectifs
et autres ;
Rechercher et négocier des partenariats de coopération décentralisée et identifier d’autres
partenaires techniques et financiers pour renforcer l’impact de cette coopération décentralisée.
PRESENTATION DES FICHES THEMATIQUES
119Plan de Développement Communal de Malanville
FICHE thématique : Education
Contexte / Besoins du territoire :
Le taux brut de scolarisation au niveau de l’enseignement primaire dans la Commune de Malanville est de 38,2% en 2016 (RGPH4) tandis que le taux net de solarisation est 25,8 % pour l’ensemble de la Commune. Les ratios élèves /enseignant, salle de classes/élèves et élèves/ Groupe pédagogique sont respectivement 63,5 ; 55,4; 55,4.Quant au taux de scolarisation des deux composantes (fille /garçon), il est de 7,2 filles contre 10 garçons.L’analyse de ces différents taux confirme le faible taux de scolarisation observé dans la commune de Malanville. Ce qui se traduit par un problème de :Mobiliers scolairesEnseignantsInfrastructures scolaires
Néanmoins, il existe un réseau important d’association des parents d’élèves qui doit être dynamisé
Objectif global auquel se rattache le programme : O.G. I : Améliorer la qualité de l’offre des services sociaux de base dans la communeRésultats attendus : Le nombre d’inscrits de filles et de garçons à l’école primaire a fortement progressé Le nombre d’infrastructures scolaires en matériaux définitifs a augmenté dans la Commune Le nombre d’enseignants qualifiés a augmenté dans la Commune L'accès à l'éducation secondaire est amélioré Le nombre de filles finissant le primaire et le secondaire (1er cycle) a augmenté Le nombre d’enfants vulnérables finissant le primaire a augmenté
Exemples d’activités envisagées : Construire et équiper des modules de classes Mobiliser les APE pour l’entretien des infrastructures et matériels scolaires Mobiliser les APE pour sensibiliser les parents à l’inscription des enfants, les déclarations de
naissances Plaider à l’échelle communale et /ou intercommunale auprès du MEMP (recrutement
d’enseignants) Faire des campagnes de sensibilisation à destination des élèves (abus sexuel, …) et APE
(scolarisation des filles, …) Construire de logements pour enseignants Dynamiser la cellule communale de coordination et de suivi pour la protection de l’enfance et la
cellule communale des acteurs de l’éducation.
120Plan de Développement Communal de Malanville
Actions localisées
Actions globales
Institutionnaliser une récompense annuelle aux meilleurs élèvesType d’action : Maitrise d’ouvrage communale Initiatives locales
Caractère intercommunalLocalisation : Des sites ont été identifiés pour la construction de modules de classes – niveau primaire Pour le niveau maternel, le besoin en infrastructures est global sur le territoire communal, en
fonction de la densité de population, des sites ont été pré-identifiés Des sites ont été identifiés pour la construction d’un logement pour enseignants Toutes les infrastructures sont concernées par les mesures d’entretien
Responsables : Commune (ST), MEMP, associations des parents d’élèves, APIDA, ENI
121Plan de Développement Communal de Malanville
Contexte / Besoins du territoire : Le taux de desserte dans la Commune de Malanville est de 49,0% en 2016 grâce aux efforts de la commune et de ses Partenaires Techniques et Financiers. Ce taux connaît un écart très considérable par rapport à celui visé par les ODD qui est estimé à 67,4%.A cet effet, il est nécessaire de procéder à la réhabilitation des ouvrages en panne et d’opter pour la construction d’AEV dans les agglomérations à forte concentration humaine telles que Madécali, Toumboutou, Garoutédji, Koaratédji, Monkassa et Goun Goun avec l’appui des partenaires et de l’Etat central pour améliorer considérablement de taux de desserte.La mauvaise gestion des points d’eau est à la base du fort taux de panne enregistré dans la Commune et les artisans réparateurs doivent être réorganisés pour veiller aux ouvrages avec une disponibilité permanente de pièces de rechange surtout celles d’usure courante.Il urge d’opter pour la gestion professionnalisée de tous les ouvrages simples et complexes pour assurer leur pérennité et un service permanent d’accès à l’eau potable.
Objectif global auquel se rattache le programme :
.OG I : Améliorer la qualité de l’offre des services sociaux de base dans la Commune
Résultats attendus : L’accès à l’eau potable est amélioré
Exemples d’activités envisagées : Réhabiliter les ouvrages hydrauliques en panne dans la Commune Réaliser de nouveaux FPM Réaliser des AEV Mettre en œuvre les activités d’intermédiation sociale dans la Commune Mettre en affermage toutes les AEV dans la Commune Mettre en affermage 50% des ouvrages simples dans la Commune Etendre le réseau de la SONEB
Type d’action : Maitrise d’ouvrage communale Initiatives locales
Caractère intercommunalLocalisation : Toutes les localités de la Commune de Malanville
Responsables : Commune (ST), MEE, ONG, Partenaires Techniques et Financiers
Financement du programme :
Contexte / Besoins du territoire :
122Plan de Développement Communal de Malanville
Actions localisées
Actions globales
FICHE thématique : EAU POTABLE
FICHE thématique : Développement des initiatives économiques privées
La commune de Malanville regorge beaucoup de groupements féminins, masculins, d’artisans, de transformation. Mais ces groupements ont un niveau très bas en termes d’organisation. Ainsi le développement des initiatives économiques privées devient une nécessité pour la commune.
Objectif global auquel se rattache le programme :
O.G.II : Renforcer la valorisation des potentialités économiques
Résultats attendus :
Les initiatives économiques privées se sont accrues
Exemples d’activités envisagées : Formation Visite d’échange
Type d’action : Maitrise d’ouvrage communale Initiatives locales
Caractère intercommunalLocalisation : Toutes les localités de la Commune de Malanville
Responsables : Commune, ONG, Partenaires Techniques et Financiers
Financement du programme :
Contexte / Besoins du territoire :
Les industries de notre voisin de l’Est (NIGERIA) produisent divers sachets qui entrent dans le commerce et polluent le sol, le sous-sol et les eaux. En saison pluvieuse, les quelques rares caniveaux sont bouchés par des sachets et la ville est
123Plan de Développement Communal de Malanville
Actions localisées
Actions globales
FICHE thématique : Hygiène et assainissement
inondée à la moindre pluie. Ces matières non biodégradables s’observent partout dans la ville sur les dépotoirs sauvages, les rues, les marchés et même dans les maisons. Si l’on sait qu’il faut au moins 300 ans pour que les sachets se dégradent, les populations choisiraient autre chose que les sachets.Malgré l’existence des latrines publiques et privées, il n’est pas rare de voir certaines personnes déféquer à l’air libre.Il est à noter qu’un privé a acquis un camion de vidange. A cet effet, l’administration doit accompagner ce privé dans l’exploitation du camion et l’identification d’un site approprié de déversement des boues de vidange.
Des mécanismes idoines doivent être mises en place pour informer, , éduquer et communiquer avec la population pour un changement de comportement. Les Organisations Non Gouvernementales (ONG) même si elles existent ne parviennent pas à apporter de façon complète les services d’hygiène et d’assainissements aux populations.Face à cette situation, il est nécessaire d’adopter une politique efficace du secteur en mettant en œuvre le PHAC prenant en compte l’eau, le reboisement, l’occupation des sols, les pratiques agricoles, la salubrité et la réalisation des ouvrages d’assainissement.
Objectif global auquel se rattache le programme :
O.G.I : Améliorer la qualité de l’offre des services sociaux de base dans la Commune
Résultats attendus :
R1.1 : des infrastructures d’assainissement réalisées et réhabilitéesR1.2 : des initiatives locales en matière d'hygiène et d'assainissement sont promues
Exemples d’activités envisagées :
: Renforcer la couverture en service d’hygiène et d’assainissement
: Doter la Commune des documents d’hygiène et d’assainissement
:
Type d’action : Maitrise d’ouvrage communale Initiatives locales
Caractère intercommunalLocalisation : tous les Arrondissements de la CommuneResponsables : Communes, APIDA, ONG, PTF
Financement du programme :
124Plan de Développement Communal de Malanville
Actions localisées
Actions globales
Contexte / Besoins du territoire : Le renforcement des capacités des acteurs communaux pour augmenter la capacité de maitrise d’ouvrage au sein de la commune est une nécessité face à l’enjeu d’une administration de développement.
Objectif global auquel se rattache le programme : O.G.IV : Promouvoir la bonne gouvernance locale, le genre, l’intercommunalité et la coopération décentralisée
Résultats attendus : La mise en œuvre du PDC est facilitée La qualité des services rendus aux populations est améliorée Les capacités des acteurs communaux (élus, agents, animateurs) sont renforcées Les chefs-lieux d’arrondissement sont dotés de moyens matériels et humains
Exemples d’activités envisagées : Formation des agents communaux Dynamisation des réseaux de cadres communaux à l’échelle intercommunale Formation des élus Formation des binômes d’animateurs villageois et d’arrondissement Construction et/ou équipement de bureaux d’arrondissement
Type d’action : Maitrise d’ouvrage communale Initiatives locales
Caractère intercommunalLocalisation : Toute la Commune
Responsables : Commune, APIDA
Financement du programme :
125Plan de Développement Communal de Malanville
Actions localisées
Actions globales
FICHE thématique : Renforcement des capacités des acteurs communaux
Actions localisées
Actions globales
TRANSVERSALE : Promotion des initiatives locales
Contexte / Besoins du territoire : La commune de Malanville regorge beaucoup de groupements d’artisans, d’association de jeunes et femmes. Mais ces groupements ont un niveau très bas en termes d’organisation. Ainsi le développement des initiatives locales devient une nécessité pour la commune afin de promouvoir le développement.
Objectif global auquel se rattache le programme : O.G.II : Renforcer la valorisation des potentialités économiques O.G.IV : Promouvoir la bonne gouvernance locale, le genre, l’intercommunalité et la coopération décentralisée
Résultats attendusTous les citoyens sont équitablement impliqués dans la gestion des affaires publiques locales et sécuritairesLe cadre institutionnel de la Commune est dynamiséLes artisans de la Commune sont appuyés et renforcés
Résultats attendus :
Exemples d’activités envisagées localisationInventorier les groupements et associations de femmes et de jeunes dans la commune
Toute la Commune
Organiser des foires artisanales tous les chefs-lieux d’arrondissements
Alphabétiser les groupements de femmes tous les arrondissements
Renforcer les capacités de ces artisans sur leurs métierstous les arrondissements
Type d’action : Maîtrise d’ouvrage communale Initiatives locales
Caractère intercommunal
Responsables : Commune, communauté,Financement du programme :
126Plan de Développement Communal de Malanville
TRANSVERSALE : Promotion du genre
Contexte / Besoins du territoire : Les femmes dans la Commune de Malanville représentent sur le plan démographique 51% contre49 % d’hommes. Malgré leur supériorité numérique sur les hommes, la position des femmes dans la société de Malanville n’est guère favorable pour leur plein épanouissement. Pour cela, la Commune doit prendre en compte les préoccupations sur le genre surtout sur les instances de décisions.
Objectif global auquel se rattache le programme et leurs résultats :
Objectif global Résultats attendusOG1 : Promouvoir la bonne gouvernance locale, le genre, l’intercommunalité et la coopération décentralisée
Tous les citoyens sont équitablement impliqués dans la gestion des affaires publiques locales et sécuritaires
OG2 : Améliorer l’accès et la qualité des services sociaux de base dans la Commune
le taux de scolarisation est amélioré dans la Commune
Exemples d’activités envisagées : 1- Installer et rendre fonctionnelles les unités de transformation au profit des groupements de femmes.2- Appuyer les groupements féminins dans les Activités Génératrices de Revenu (AGR)3- Promouvoir la scolarisation des filles dans la Commune par la dotation de prix aux meilleures écolières4- Organiser les femmes en une association communale et la formaliser5- Organiser cinq (05) sessions de formation au profit des femmes sur le leadership politique et entreprenariat
Localisation : Toute la commune
Type d’action :
Maîtrise d’ouvrage communale Initiatives locales
Caractère intercommunal
Responsables : Mairie, APIDA / SIAC, OSC, CAPE, D/CEG, Diaspora, CS, ONG
Financement du programme :
127Plan de Développement Communal de Malanville
Actions localisées
Actions globales
128Plan de Développement Communal de Malanville
Chapitre V : Stratégies de mise en œuvre et de suivi évaluation
V-1-Dispositif et mécanisme de mise en œuvre
Dispositif de mise en œuvre
Selon la loi, le Maire est l’organe chargé de l’exécution du PDC à travers la mise en œuvre des
programmes et projets.
Le Conseil Communal est aussi l’organe délibérant en charge de la coordination de toutes les actions
de développement de la Commune. Pour ce faire, la loi lui fait obligation de créer en son sein au moins
trois commissions permanentes notamment :
la Commission des Affaires Economiques et Financières (CAEF);
la Commission des Affaires Domaniales et Environnementales (CADE);
la Commission des Affaires Sociales et Culturelles (CASC).
Ces commissions constituent des organes opérationnels du conseil communal pour la mise en œuvre
des programmes/projets qui relèvent de leurs compétences.
Toutefois, pour plus d’efficacité dans la mise en œuvre du PDC, il est mis en place un dispositif
institutionnel où tous les acteurs stratégiques de la Commune sont représentés.
Ce dispositif basé sur la concertation est le lieu d’échange sur les tranches annuelles du PDC. Il
permet de confirmer les engagements des différents acteurs quant à son exécution et d’assurer une
information ascendante et descendante des élus vers les habitants sur l’état de mise en œuvre du
PDC.
Ce dispositif communal - réunissant aux côtés des élus, les représentants des services déconcentrés
de l’Etat, la société civile-, les partenaires au développement intervenant dans la Commune, les
opérateurs économiques et autres personnes ressources - se décline au niveau des arrondissements. Cet échelon est le prolongement du dispositif au niveau infracommunal pour le suivi de la mise en œuvre du PDC ; il reste le meilleur niveau de rencontres et d’échanges entre les
populations à la base.
. Le dispositif ainsi mis en place permet de coordonner l’opérationnalisation du mécanisme de mise en
œuvre prévu à chaque échelle.
Des assemblées d’arrondissement sont organisées avec les membres du conseil d’arrondissement (conseillers communaux des arrondissements, chefs de village autour des chefs d’arrondissements).
Y prennent part aussi à ces assises, les représentants des services déconcentrés et de la société civile,
les responsables des services déconcentrés présents dans ces arrondissements.
Les Assemblées Générales d’Arrondissement (AGA) sont des instances consultatives pour le conseil
communal, Les AGA pourront se tenir une fois par semestre.
129Plan de Développement Communal de Malanville
Au niveau communal, un Comité Communal d’Appui et de Concertation (CCAC) existe depuis 2007.
Sa composition et ses attributions sont actualisées au début de l’exécution du PDC, notamment par
l’intégration de nouveaux acteurs.
Chaque entité bénéficie de l’appui de la cellule technique(Secrétaire Général et chefs services de la
Mairie),
Le dispositif de mise en œuvre et de suivi évaluation est créé par arrêté communal qui précise sa
composition, ses attributions et son fonctionnement à chaque échelle. Son coût fait partie intégrante du coût global du PDC.
Tableau 65: Récapitulatif des organes du dispositif de mise en œuvre et suivi – évaluation
Organe Type Périodicité Composition AttributionsConseil Communal (CC)
décisionnel 01 fois par trimestre
Maire, Adjoints, chefs d’arrondissement et conseillers communaux
Organe délibérant
Comité Communal d’Appui et de Concertation (CCAC)
consultatif 04fois par an
A actualiser A actualiser Propose une tranche
annuelle du PDC au CC Préconise des
ajustements lors du bilan annuel au CC
Conseil d’Arrondissement
décisionnel Une fois par mois
chef d’arrondissement, conseillers communaux de l’arrondissement, chefs de village,
Propose des actions de l’arrondissement au niveau communal,Examine des dossiers à soumettre au cc
Assemblée d’Arrondissement
consultatif Une fois par Semestre
chef d’arrondissement, chefs de village, différentes couches socio-professionnelles, leaders d’opinion et services déconcentrés de l’Etat
Propose une tranche annuelle du PDC à l’échelle de l’arrondissement au CCAC
Suit les activités menées dans le cadre du PDC (relevé de données, mobilisation des communautés, …) en lien avec la cellule technique
Conseil de Village ou de quartiers de ville
décisionnel 04 fois l’année
Chef de village, conseillers villageois ou de quartiers de ville
130Plan de Développement Communal de Malanville
Schéma : Dispositif et mécanisme de mise en œuvre et de suivi évaluation du PDC
131Plan de Développement Communal de Malanville
COMMUNE
ARRONDISSEMENT
VILLAGE
Conseil d’Arrondissement
Conseil de Village
Propose une tranche annuelle du PDC à
l’échelle de l’arrondissement
propose une tranche annuelle du PDC à l’échelle de
l’arrondissement
Appuie,Traite les données
Collecte des données pour le suivi évaluation
Collecte des données pour le suivi évaluation
Préconise des Ajustements lors du bilan annuel
Comité Communal d’appui et de Concertation
POPULATIONS
Assemblée d’Arrondissement
Elabore des dossiers
techniques
MaireConseil Communal
Comitétechnique
Légende :Organe décisionnel organe consultatifCircuit mise en œuvre circuit suivi-évaluationLiens
Mécanisme de mise en œuvre
La traduction opérationnelle des ambitions d’un plan réalisé pour 5 ans n’est pas une tâche aisée. Elle
passe par la déclinaison annuelle de la programmation pluriannuelle. Chaque année, cette tranche
indicative est affinée en termes de projets à réaliser ou de mesures à prendre en compte dans le
budget d’investissement de la Commune.
Pour ce faire, des dispositions institutionnelles sont prises. Il s’agit, d’une part, d’organiser les services
communaux, les responsabiliser, partager les tâches nécessaires à la mise en œuvre du PDC au sein
de la cellule technique mais aussi dynamiser les commissions permanentes. D’autre part, des arrêtés
communaux sont pris pour la création des instances de concertation. Ceci est le préalable au
renforcement des capacités des acteurs communaux (élus, techniciens communaux, PTF etc.).
La commune peut également bénéficier, autant que de besoins, de l’appui des partenaires techniques
et financiers dans la mise en œuvre du PDC
Des programmes annuels, opérationnels
Il est indispensable d’élaborer des programmes annuels qui constituent des extraits plus détaillés et
plus précis de la programmation pluriannuelle (activités envisagées, coûts, échéanciers de mobilisation,
sources de financement, structures d’exécution identifiées)
L’exécution par tranche permet l’actualisation annuelle de la programmation quinquennale, en
tenant compte des besoins des populations (diagnostic évolutif), de la disponibilité des financements,
des engagements des partenaires identifiés ou non lors du PDC. Ainsi pour le compte de chaque
année sont produits : Un plan annuel d’investissement (PAI/PTA), un budget et un plan de passation
de marchés.
Le Plan Annuel d’Investissement est élaboré sur la base des informations recueillies au niveau des
arrondissements avec un rapprochement aux actions du PDC. En effet, d’août à septembre, chaque
assemblée d’arrondissement affine et propose une programmation annuelle en fonction du PDC, de
nouvelles préoccupations peuvent être recensées (besoins prioritaires, initiatives portées par des
habitants, intervention d’un partenaire,…) et du bilan de la tranche précédente. Ces programmations
sont traitées à l’échelle communale par les techniciens communaux et examinées par le Comité
Communal d’Appui et de Concertation (CCAC). Une proposition est ensuite faite, en octobre, au Conseil
Communal pour amendement et adoption.
132Plan de Développement Communal de Malanville
Le budget annuel comporte l’ensemble des ressources projetées sur une période d’un an pour
soutenir la tranche annuelle du PDC. Pour permettre de maitriser au mieux la mise en œuvre et le suivi
du PDC, il fait l’objet de planifications périodiques (trimestrielles ou semestrielles) et appuyé d’un plan
conséquent de trésorerie.
Une telle programmation financière vise deux objectifs :
s’assurer ou rechercher l’équilibre budgétaire et financier de la Commune au titre de l’année
considérée ;
faire exécuter au cours de l’année les actions prévues suivant un échéancier déterminé.
En cohérence avec le code de passation des marchés publics, le plan de passation de marchés est
une annexe du PTA. Il planifie la procédure de passation de marchés pour l’année à venir - des DAO
jusqu’à la signature des contrats avec les prestataires.
Après l’adoption de la tranche annuelle du PDC, la cellule technique avec l’appui des spécialistes et
techniciens des services déconcentrés de l’état et des institutions d’appui au développement de la
commune, fait les études de faisabilité des différents projets. Elles conduisent à des dossiers techniques organisationnels et financiers qui serviront de base de recherche et de négociation de
financement. Au regard de leur complexité, certaines études pourront être menées par des cabinets,
bureaux ou ONG ayant les compétences requises.
La mobilisation des ressources financières
La Commune se dote d’une stratégie de mobilisation des ressources dont la mise en œuvre
permettra :
renforcer sa capacité d’investissement en maîtrisant ses charges de fonctionnement et en
améliorant son niveau de recouvrement de recettes fiscales et non fiscales ;
renforcer la participation des acteurs privés et/ou associatifs au financement des activités;
saisir et utiliser à bon escient les opportunités qu’offre l’Etat ;
renforcer la participation de communautés directement bénéficiaires pour la réalisation des
investissements et autres ;
faire recours à la coopération décentralisée ;
rechercher dans un processus de communication très actif et attractif des partenaires à
s’intéresser aux projets du PDC.
Pour ce faire, elle bénéficie d’un renforcement des compétences/capacités.
Un plan annuel de mobilisation est élaboré sur la base des résultats du plan précédent.
133Plan de Développement Communal de Malanville
Pour pouvoir coller au plus près de la projection financière choisie, tant pour la mobilisation des
ressources que la consommation des fonds disponibles, la Commune s’engage à :
renforcer sa capacité d’investissement en maîtrisant ses charges de fonctionnement et en
améliorant son niveau de mobilisation/recouvrement de recettes fiscales et non fiscales ;
renforcer la participation des acteurs privés ou associatifs au financement des activités;
saisir et utiliser à bon escient les opportunités qu’offre l’Etat ;
faire recours à la coopération décentralisée ;
Tableau 66: Récapitulatif des instruments de mise en œuvre
Instruments de mise en œuvre Acteurs / Services concernés Documents sources
Plan Annuel d’Investissement/Plan
de Travail Annuel
Tous les services, CCAC,
Assemblée d’arrondissement,
CC
PDC, bilan de l’année précédente
et préconisations du conseil
communal, …
Budget annuel Maire, CC, Service Affaires
Financières,
Termes exacts ??
Plan de passation de marchés Maire, Services de la Mairie,
organes de passation des
marchés publics
PAI, Budget
Plan annuel de mobilisation des
ressources
Maire, élus , services financiers, Budget,
II- Dispositif et mécanismes de suivi et évaluation du PDC
Ce maillon important du cycle de projet a pour objectif de mesurer les progrès réalisés lors de la mise
en œuvre et de procéder aux ajustements nécessaires en vue d’atteindre les performances prévues par
le PDC.
Il se compose d’un processus continu de collecte de données, de la réalisation d’un bilan annuel et
d’évaluations du PDC.
Il est basé sur un système de mesure de performances des programmes et de l’administration
communale, défini par les indicateurs objectivement vérifiables formulés lors de l’élaboration du PDC et
134Plan de Développement Communal de Malanville
des programmes annuels. Ces derniers visent à harmoniser les ambitions avec les orientations
stratégiques nationales et à atteindre les Objectifs de Développement Durable.
UN PROCESSUS CONTINU DE COLLECTE ET TRAITEMENT DE DONNEES DES SERVICES COMMUNAUX, APPUYE PAR LE DISPOSITIF PARTICIPATIF
Par définition, le suivi est un processus continu de collecte et de traitement de données sur tous les
aspects de la mise en œuvre du PDC. Il est intégré aux tâches des techniciens communaux Cette
observation continue et critique (résultats, calendriers et coûts) de l’exécution des différentes actions du
PDC, est aussi assurée en partie par le dispositif participatif mis en place. Les AGA sont mises à
contribution pour la collecte de données, permettant ainsi d’assurer un suivi de proximité.
Les traitements techniques des données sont assurés par les services communaux. Il s’agit du suivi
financier permettant de veiller à la mise en place des différents financements .L’analyse des écarts entre actions planifiées et réalisées Le travail est ensuite soumis à l’appréciation des membres du
CCAC, instance en charge de la validation.
DES BILANS ANNUELS : Le bilan annuel est l’inventaire de l’ensemble des activités réalisées pour une période d’un an.
Cet inventaire concerne en effet les activités planifiées dans le plan annuel, les financements alloués
aux différentes réalisations et l’évolution des indicateurs du PDC. Il a pour objectif d’évaluer le plan
annuel, d’analyser les écarts, de décider des mesures de correction ou de report et de faire le point
financier. Il évalue les activités du plan annuel.
Pour réaliser l’évaluation des activités du plan annuel, la phase préparatoire est assurée par le chef
service planification qui s’appuie sur les évaluations des trois (03) premiers trimestres. L’évaluation est
réalisée avec un outil spécifique et sanctionnée par une note explicative des tendances.
Pour l’évaluation du bilan financier lié à la mise en œuvre du plan annuel, l’activité est initiée par le
chef-service affaires économiques et financières. Il s’agit ici de faire le point du budget annuel planifié et
réalisé en matière de fonctionnement et d’investissement, de dégager le taux de réalisation, les recettes
effectuées au cours de l’année et le solde obtenu qui fait souvent objet de report pour l’année suivante.
Pour ce faire, un tableau de bord est élaboré. Ce bilan est restitué par les techniciens au Comité Communal d’Appui et de Concertation, pour amendement et formulation de préconisations
d’ajustement. Le bilan et les propositions du CCAC sont soumis au Conseil Communal pour prise de décisions, qui serviront de bases pour la planification de l’année suivante.
ACTUALISATION DE L’INVENTAIRE DU PATRIMOINE COMMUNAL :
135Plan de Développement Communal de Malanville
Un inventaire du patrimoine communal est fait au début du processus d’élaboration du PDC. Il est
complété au fur et à mesure, tout au long de l’exercice du PDC.
Par ailleurs, il est nécessaire de travailler à la prise des coordonnées géographiques des ouvrages,
des équipements, des ressources naturelles et autres potentialités économiques. Les capacités des
responsables des services communaux et les acteurs du dispositif pourront être renforcés pour pouvoir
assurer la gestion d’une base de données telle qu’un SIG et la production des cartes, outils précieux
d’aide à la prise de décisions des élus.
EVALUATION A MI-PARCOURS ET EVALUATION FINALE
L’évaluation est un exercice de durée limitée qui vise à apprécier objectivement la pertinence, la
performance et les succès des programmes et projets du PDC.
La commune procèdera à une auto-évaluation à mi-parcours, en 2020 Pour ce faire, elle associera
les différents organes de concertation. Cette évaluation permettra d’apprécier les progrès réalisés dans
le cadre de la mise en œuvre du Plan.
Une évaluation finale externe fera le point de la formulation des objectifs en fonction du contexte (sa
pertinence), de l’atteinte des objectifs des différents programmes (son efficacité) et des changements
obtenus au terme de la mise en œuvre du PDC (ses effets).
136Plan de Développement Communal de Malanville
Tableau 67: Récapitulatif des instruments de suivi – évaluation
Instruments de mise en œuvreActeurs / Services concernés
Documents sources
Collecte continue d’informations Tous les services
communaux
PAI /PTA, Bases de données
Bilan annuel Tous les services
communaux
PAI/PTA, Budget
Inventaire du patrimoine communal Tous les services
communaux
Répertoire
Auto-évaluation à mi-parcours Tous les services
communaux
Evaluation PAIPTA, PDC
Evaluation finale externe Audit Rapport
III- Diffusion du plan
La commune se dote d’une stratégie de communication transparente afin d’informer tous les acteurs
et d’assurer la participation active de tous à l’exécution du plan. Dès son approbation par la tutelle, le
PDC sera vulgarisé à l’interne entre autre au cours des AGA.
Pour les acteurs externes, un document de vulgarisation sera conçu de façon participative incluant la
confection de brochures, de dépliants, et des résumés sectoriels pour une exploitation et appropriation
rapide des acteurs. Un forum des partenaires sera organisé pour exposer les grandes lignes du contenu
du PDC et en même temps faire un plaidoyer auprès des partenaires potentiels pour le financement des
projets. Des communiqués via les radios locales permettront d’informer un large public de la mise en
œuvre du PDC.
137Plan de Développement Communal de Malanville
CONCLUSION
Le processus d’élaboration et de mise en œuvre concerté d’un PDC permet de valoriser toutes les
ressources de son territoire. Cette valorisation s’appuie sur la dimension culturelle de la population
concernée. Ce qui permet d’asseoir les bases d’un développement endogène et durable.
La planification suit alors une démarche participative, inclusive et confiante, multisectorielle et
décentralisée, afin d’assurer une réelle intégration, une concertation et une coordination des actions,
dans leur conception, leur mise en œuvre et leur évaluation.
A travers une démarche participative, inclusive et confiante le PDC de Malanville 2017-2021 est
disponible.
Le présent plan de développement traduit alors la volonté des populations et des acteurs institutionnels
de la localité de construire leur Commune. Cette volonté collective est sous-tendue par une vision :
« La Commune de Malanville est en 2021 la vitrine du Bénin par le nord, unie, bien gouvernée pour un développement socio-économique durable. ».Pour opérationnaliser cette vision de développement, un plan quinquennal découpé en 4 programmes sectoriels a été élaboré pour un coût estimé à 7 769 689 000 FCFA, en cohérence avec les
projections financières de la Commune partant des tendances actuelles.
138Plan de Développement Communal de Malanville
139Plan de Développement Communal de Malanville
ANNEXES
140Plan de Développement Communal de Malanville
Effets Produits Activités
Chronogramme Structure responsa
ble Structures associées Localisation
Coût en francs CFAAN1
AN2
AN3
AN4
AN5 AN1 AN2 AN3 AN4 AN5
PROGRAMME 1: RENFORCEMENT DE LA VALORISATON DES POTENTIALITES ECONOMIQUES Effet 1.1: D’ici à fin 2021, 50% de la population (hommes, femmes) de la Commune de Malanville notamment les plus vulnérables accroissent leur revenu et améliorent leur sécurité alimentaire
Produit 1.1.1: D’ici à fin 2021, les populations de la Commune notamment les plus vulnérables disposent des capacités accrues pour améliorer la production agricole, pastorale et halieutique
A1.1.1.1: Recenser toutes les structures de production agricoles dans la commune Mairie
SCDA, ATDA, APIDA, ONG Toute la commune 300 000
A1.1.1.2: Renforcer en 5 sessions les capacités organisationnelles et techniques des structures de production recensées Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ATDA, APIDA, ONG Toute la commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
1 000 000
A1.1.1.3: Organiser 03 visites d’échange au profit des producteurs Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ATDA, APIDA, ONG 300 000 300 000 300 000
A1.1.1.4 :Organiser 05 campagnes de sensibilisation des producteurs contre la sortie frauduleuse des intrants et extrants
Mairie SCDA, ONG Toute la commune 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
141Plan de Développement Communal de Malanville
Plan quinquennal 2017 - 2021
A1.1.1.5 : Appuyer les producteurs dans la mise en place des intrants agricoles(engrais spécifiques et semences certifiées et produits phytosanitaires) Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ATDA, APIDA, ONG Toute la commune 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
A1.1.1.6 : Appuyer 2000 producteurs dans l'acquisition des équipements agricoles adaptés (surtout les motoculteurs modernes) Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ADTA, APIDA, ONG Toute la commune 400 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000
A1.1.1.7 : Mettre en place les crédits agricoles adaptés au profit de 10 000 producteurs Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ADTA, APIDA, ONG Toute la commune 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
A1.1.1.8: Construire 06 magasins de stockage dans la commune - - Toute la commune 48 000 000 24 000 000
24 000 000 24 000 000
24 000 000
A1.1.1.9: Réfectionner 03 magasins de stockage dans la commune - -
Garou, Toumboutou, Koaratédji (Guéné) 9 000 000 9 000 000 9 000 000
A1.1.1.10: Créer 10 comités de gestion de magasin Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ADTA, APIDA, ONG Toute la commune 1 000 000 200 000 400 000 400 000
142Plan de Développement Communal de Malanville
A1.1.1.11:Redynamiser 03 comités de gestion des magasins réhabilités Mairie,
SCDA, ONASA, SONAPRA,
APIDA, ONG - 300 000 A1.1.1.12:Renforcer en 02 sessions par an les capacités des producteurs sur les techniques de stockages et de conservation des produits Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ADTA, APIDA, ONG Toute la commune 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
A111.13 Renforcer en 02 sessions par an les capacité des producteurs sur les techniques de la gestion de la fertilité des sol Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ADTA, APIDA, ONG Toute la commune 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
A1.1.1.14: Rendre disponible les produits phytosanitaires de stockage et de conservation Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ONG Toute la commune 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000A1.1.1.15: Installer, recenser et rendre fonctionnelles 20 unités de transformation des produits agricoles au profit des groupements féminins Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
APIDA, ONG Toute la commune 20 000 00020 000
000 20 000 000
A1.1.1.16:Organiser 03 Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA, 500 000 1 000 000
143Plan de Développement Communal de Malanville
visites d'échanges au profit des unités APIDA, ONGA1.1.1.17:Créer des mesures incitatives au profit de 10 promoteurs privés du secteur de la transformation des produits agricoles Mairie
SCDA, ONASA, ADTA, APIDA,
ONG Toute la commune 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
A1.1.1.18:Appuyer 20 groupements féminins dans les Activités Génératrices de Revenu (AGR) Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ADTA, APIDA, ONG Toute la commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
1 000 000
A.1.19: Mettre en place un système efficace et fonctionnel de warrantage avec les partenaires intéressés Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ADTA, APIDA, ONG Toute la commune
5 000 000
5 000 000
A1.1.1.20:Organiser 05 campagnes de sensibilisation des populations sur les méfaits du bradage Mairie
SCDA, ONASA, SONAPRA,
ADTA, APIDA, ONG Toute la commune 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
A1.1.1.21:Dynamiser 31 et créer 27 brigades anti bradage Mairie
SCDA, , APIDAA, ONG Toute la commune 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
A1.1.1.22:Aménager 100 km de pistes de desserte rurale Mairie
SCDA, , APIDAA, ONG Toute la commune 100 000 000
100 000 000 50 000 000
50 000 000
A1.1.1.23:Entretenir 50 km Mairie
SCDA, , APIDAA, ONG Toute la commune
100 000 000 100 000 000
100 000 000
100 000 000
100 000 000
144Plan de Développement Communal de Malanville
de piste chaque annéeA1.1.1.24:Acquérir un bulldozer pour le compte de la commune Mairie mairie 200 000 000 A1.1.1.25:Acquérir 02 camions bennes à grue Mairie mairie 31 000 000 31 000 000 A1.1.1.26:Acquérir un camion vidangeur Mairie
SCDA, APIDA, ONG mairie 31 000 000
A1.1.1.27:Rechercher 02 débouchés pour l’écoulement des produits Mairie
SCDA, APIDA, ONG 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
A1.1.1.28:Rendre compétitif les produits agricoles Mairie
SCDA, , APIDAA, ONG 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
A1.1.1.29: Renforcer localement les produits agricoles Mairie
SCDA, , SCDA, ,
APIDAA, ONG 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
A1.1.1.30: Recenser le cheptel bovin Mairie
Service Vétérinaire,
SCDA, , APIDAA, ONG Toute la commune 300 000 300 000
A1.1.1.31:Organiser 05 campagnes de sensibilisations/ formations des éleveurs sur la santé animale Mairie
Service Vétérinaire, APIDA, ONG Toute la commune 120 000 120 000 120 000 120 000 120 000
A1.1.1.32:Assurer le suivi sanitaire des animaux Mairie
Service Vétérinaire, APIDA, ONG Toute la commune 120 000 120 000 120 000 120 000 120 000
145Plan de Développement Communal de Malanville
A1.1.1.33:Encourager l’amélioration de la race et de la productivité par l’introduction de 100 géniteurs bovins, 500 géniteurs ovins et caprins Mairie
Service Vétérinaire,AP
IDA, ONG Toute la commune 1 000 000 1 000 000 -A1.1.1.34:Encourager l'installation des fermes avicoles Mairie
Service Vétérinaire,AP
IDA, ONG Toute la commune 1 000 000 1 000 000 -
A1.1.1.35:Aménager deux des cinq marchés à bétail dans la commune Mairie
Service Vétérinaire,AP
IDA, ONGMalanville, Guéné, Sakawan,
Monkassa et Sendé 40 000 000 40 000 000 A1.1.1.36:Créer un nouveau marché à bétail dans la commune Mairie
Service Vétérinaire,AP
IDA, ONG Madécali 17 700
000
A1.1.1.37:Installer 06 comités de gestion des marchés à bétail Mairie
Service Vétérinaire,
OSCDA, , APIDAA, ONG 300 000 300 000 300 000
A1.1.1.38: Réhabiter Entretenir trois retenues d'eau dans la commune Mairie
Service Vétérinaire,
SCDA, , APIDAA, ONG
Sakawan Zénon, Guéné et Kassa 60 000 000
60 000 000 60 000 000
A1.1.1.39:Aménager le barrage agropastoral de Fiafounfoun Mairie
Service Vétérinaire,
SCDA, , APIDAA, ONG Fiafoufoun 80 000 000 -
146Plan de Développement Communal de Malanville
A1.1.1.40: Matérialiser les couloirs de passage dans la commune Mairie
Service Vétérinaire,
SCDA, , APIDAA, ONG
Toumboutou, Guéné; Madécali, Garou et Malanville 2 500 000 2 500 000
A1.1.1.41:réhabiliter 02 parcs de vaccination dans la commune Mairie
Service Vétérinaire,
SCDA, , APIDAA, ONG Kassa, Money 3 000 000 3 000 000
A1.1.1.42:Réaliser 04 parcs de vaccination dans la commune Mairie
Service Vétérinaire,
SCDA, , APIDAA, ONG Money, Madécali ,Bangou 5 000 000 5 000 000 5 000 000
5 000 000
A1.1.1.43:Délimiter au moins 50 ha d'aires de pâturage par arrondissement dans la commune Mairie
Service Vétérinaire, APIDA, ONG Toute la commune
10 000 000 10 000 000
A1.1.1.44:Installer des champs fourragers au moins 10ha par arrondissement Mairie
Service Vétérinaire, APIDA, ONG Toute la commune 200 000 200 000 200 000
A1.1.1.45:Dynamiser les comités de transhumance à tous les niveaux Mairie
Service Vétérinaire, APIDA, ONG 200 000 200 000 200 000
A1.1.1.46:Organiser 10 sessions de formation sur les textes de loi regissant la transhumance Mairie
Service Vétérinaire, APIDA, ONG
300 000
300 000
300 000
300 000
300 000
A1.1.1.47:Recenser les Mairie
Service Vétérinaire, Toute la commune 500 000
147Plan de Développement Communal de Malanville
pêcheurs et les pisciculteurs exerçant dans la commune APIDA, ONGA1.1.1.48:Former en deux sessions par an les pêcheurs et les pisciculteurs sur les techniques de pêche et de pisciculture Mairie
Service Vétérinaire,PT
F, ONG Toute la commune 400 000
400 000
400 000
400 000
400 000
A1.1.1.49:Réaliser 250 fumoirs dans la commune Mairie
ONASA, SONAPRA,
FDT, ONG, PTF Toute la commune 7 500 000 5 000 000
SOUS-TOTAL P1163 540
000 724 340 000370 240
000356 540
000184 940
000
Produit 1.1.2: D’ici à fin 2021, un environnement favorable au développement de la micro-entreprise PME/PMI et à la création d’emploi est mis en place dans la Commune
A1.1.2.1:Construire des infrastructures modernes dans le marché international de Malanville(cf. étude) Mairie
FDT, ONG, PTF Malanville
1 000 000 000
A1.1.2.2:Doter le marché de Malanville d’un mode de gestion approprié Mairie FDT, ONG Malanville 500 000 500 000 A1.1.2.3:Répertorier et former les opérateurs économiques par secteur d’activité Mairie FDT, ONG Malanville 500 000 500 000
A1.1.2.4:Construire la gare routière et les Mairie
FDT, ONG ONG, Etat,
PTF, Malanville 30 000 000 60 000
000
148Plan de Développement Communal de Malanville
équipements connexes (dortoirs, boutiques, magasins, douches et toilettes publiquesA1.1.2.5:Mettre en place des organes de gestion des gares routières dans la commune Mairie
FDT, ONG, ONG Malanville 200 000
A1.1.2.6:Lotir 100ha dans les chefs-lieux d’arrondissement Mairie Etat, PTF
Tous les chefs-lieux d’arrondissement 46 000 000 20 000 000
SOUS-TOTAL P21 031 200
000 46 500 00060 000
000 20 000 000 500 000
SOUS-TOTAL EFFET 11 194 740
000 770 840 000430 240
000376 540
000185 440
000
Effet 1.2: D’ici à fin 2021, 50% de la population de la Commune bénéficie d’infrastructures de soutien à la production et au développement économique
Produit 1.2.2: D’ici à fin 2021, des équipements marchands, magasins de stockages, d’infrastructures artisanales, touristiques et électriques sont mis en place
A1.2.2.1 : Construire 15 hangars dans les marchés périphériques Mairie
ONASA, SONAPRA,
APIDA, FDT, ONG, PTF
Guéné(5), Madécali(5) et Sakawan Zénon(5) 20 650 000 20 650 000
20 650 000
A1.2.2.2:Construire 01 boucherie dans les arrondissements périphériques Mairie
PDIEM, FDT, ONG, Malanville 15 930 000
A1.2.2.3: Construire 01 boucherie et 01 abattoir modernes à Malanville centre
PDIEM, FDT, ONG, Malanville
30 000 000 25 000 000
A1.2.2.4:Construire 04 aires d'abattages Mairie
PDIEM, FDT, ONG, commune 2 000 000 2 000 000 2 000 000
2 000 000
149Plan de Développement Communal de Malanville
A1.2.2.5:Doter les marchés périphériques d’un mode de gestion approprié Mairie,
PDIEM, FDT, ONG,
Les 04 arrondissements ruraux (Garou, Guéné,
Madécali et Sakanwan Zénon) 500 000 500 000 A1.2.2.6:Recenser et évaluer les superficies de bas-fonds aménageables dans la commune Mairie, SDCA Toute la commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
1 000 000
A1.2.2.7:Aménager de façon sommaire 1100ha de bas-fonds Mairie
PUASA/UE; PADA,
PDREGDE Toute la commune245 000
000 24 500 000 A1.2.2.8: Recenser les artisans exerçant dans la commune Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF Toute la commune 200 000
A1.2.2.9:Renforcer une fois par an les capacités techniques et organisationnelles des artisans Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF
Toute la commune
500 000 500 000 500 000 500 000 A1.2.2.10:Organiser une visite d'échange au profit des artisans Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF
Toute la commune
1 000 000 1 000 000 1 000 000
A1.2.2.11:Appuyer le collectif des artisans dans la recherche de financement relatif à la construction Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF Malanville 100 000 100 000 100 000 100 000
150Plan de Développement Communal de Malanville
du centre de perfectionnementA1.2.2.12:Construire un centre de perfectionnement des artisans Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF 20 000 000
A1.2.2.13:Créer des conditions favorables à l’apprentissage Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF Toute la commune 5 000 000
A1.2.2.14:Créer et rendre fonctionnel un cadre de concertation entre la mairie, les IMF et les acteurs économiques dont les artisans Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF Malanville 200 000 200 000 200 000 200 000
A1.2.2.15:Organiser tous les deux ans, une foire communale regroupant tous les acteurs économiques Mairie, FDT, ONG commune 3 000 000 3 000 000 A1.2.2.16:Appuyer les artisans dans l'acquisition des matériels modernes de travail Mairie, FDT, ONG commune 5 000 000 A1.2.2.17:Actualiser le répertoire des sites touristiques et complexes hôteliers Mairie,
APIDA, FDT, ONG Toute la commune 500 000
A1.2.2.18:Ouvrir Mairie, APIDA, FDT, Toute la commune 5 000 000 5 000 000
151Plan de Développement Communal de Malanville
des pistes en direction de certains sites touristiques ONG, PTFA1.2.2.19: Baliser les circuits touristiques par des panneaux d'indication Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF
bodjécali,Magécali,Guéné,Kassa,Sendé 300 000 300 000
A1.2.2.20:Mettre en place 5 organisations locales d'animation et de gestion touristique Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF
bodjécali,Magécali,Guéné,Kassa,Sendé 300 000 300 000
A1.2.2.21:Aménager et équiper un embarcadère - débarcadère Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF
Kambotounga, Malanville (Money) 45 000 000
A1.2.2.22:Valoriser le puit artésien de Madécali Madécali
25 000 000
A1.2.2.23:ouvrir un guichet d'accueil et d'information touristique Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF commune
100 000
200 000
200 000
A1.2.2.24:former les guides touristiques issus des organisations locales d'animation et de gestion touristiques Mairie,
APIDA, FDT, ONG, PTF commune 1 500 000
A1.2.2.25:Organiser au niveau de la commune une Mairie,
APIDA, FDT, ONG Toute la commune 2 500 000
152Plan de Développement Communal de Malanville
table ronde des opérateurs économiques et des bailleurs de fonds pour la constitution d'un fond communal de développement touristiqueA1.2.2.26:faire le plaidoyer auprès des opérateurs économiques pour l'ouverture de leur investissement au développement et à la promotion du tourisme Mairie,
APIDA, FDT, ONG commune 500 000
A1.2.2.27:Communiquer par les canaux appropriés sur les différents sites touristiques et complexes hôteliers Mairie,
APIDA, FDT, ONG Toute la commune 64 000 64 000 64 000 64000
A1.2.2.28:Recenser toutes les carrières de la commune Mairie,
APIDA, FDT, ONG Toute la commune 200 000 200 000
A1.2.2.29:Créer les comités de suivi de gestion par carrière et former leurs membres en 02 sessions par an Mairie,
APIDA, FDT, ONG Malanville 400 000 400 000 400 000 400 000
A1.2.2.30:Organiser 05 voyages de plaidoyer pour la Mairie
Tous les chefs lieux d’arrondissement ruraux 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
153Plan de Développement Communal de Malanville
mobilisation des ressources nécessairesA1.2.2.31:Organiser 10 séances de Sensibilisation des populations pour le paiement des factures et pour la bonne gestion des infrastructures Mairie
PTF, SONEB, ONG, Communautés
Tassi-Tédji, Wollo, Galiel, Kochi, Bodjécali 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
A1.2.2.32:Electrifier 7000 ml des zones périphériques Mairie SBEE, PTF Malanville centre 15 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000
5 000 000
A1.2.2.33:Assurer l’éclairage public Mairie SBEE, PTF Malanville centre 20 000 000 20 000 000
20 000 000 20 000 000
20 000 000
SOUS-TOTAL P2310 114
000 174 644 000115 814
000 55 364 00029 800
000
SOUS-TOTAL EFFET 2310 114
000 174 644 000115 814
000 55 364 00029 800
000
TOTAL PROGRAMME 1=1 504 854
000 945 484 000546 054
000431 904
000215 240
000
Effets Produits Activités Chronogramme Structur Structure Localisation Coût en francs CFA
154Plan de Développement Communal de Malanville
e responsa
ble s
associées
AN1
AN2
AN3
AN4
AN5 AN1 AN2 AN3 AN4 AN5
PROGRAMME 2: AMELIORATION DE LA QUALITE DE L’OFFRE DES SERVICES SOCIAUX DE BASE DANS LA COMMUNE
Effet 2.1: D’ici à fin 2021, 50% de la population de
la commune accède de façon équitable aux soins de santé primaire et à la réduction de la
malnutrition
Produit 2.1.1: D’ici à fin 2021, 60% des formations sanitaires de Malanville disposent de personnel qualifié en nombre suffisant
A.2.1.1.1 :Organiser deux voyages de plaidoyer en direction de l’Etat central pour le recrutement de Médecins, Sages femmes et infirmiers pour le compte de la Commune de Malanville
Mairie
Bureau de coordination de la zone sanitaire
HZ, Centres périphériques 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
A.2.1.1.2 : Appui à l'amélioration de l'alimentation, la santé et la nutrition communautaire dans la commune de Malanville.
Banque Mondiale (PMASN/SPCAN) ONG BCB
Ministères sectoriels: Santé, Affaires Sociales, Agriculture, Développement, Décentralisation 151 893 000 100 000 000
A.2.1.1.2: organisation des séances de recyclage des agents de santé sur les notions du service d'accueil dans les formations sanitaires
Mairie
Bureau de coordination de la zone sanitaire
HZ, Centres périphériques 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000
155Plan de Développement Communal de Malanville
A.2.1.1.3:Organiser deux voyages de plaidoyer en direction de l’Etat central pour le recrutement de 02 Médecins généralistes, 01 pédiatre, 01 Chirurgien, 01 Ingénieur radiologue, 01 Infirmier anesthésiste, 09 Sages-femmes, 08 infirmiers(ères) et 02 agents d’hygiène pour le compte de la Commune de Malanville
Mairie
Bureau de coordination de la zone sanitaire, PTF, ONG
Malanville centre 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
A. 2.1.1.4 Payer le complément de salaire de 02 médecins (Généraliste et Gynécologue) de l’hôpital de zone de Malanville
Mairie
Ministère de la Santé, PTF
5 Arrondissement de la Commune 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000
A.2.1.1.5:Organiser deux voyages de plaider pour le recrutement des agents d’hygiène pour l’hôpital de zone
Mairie
Ministère de la Famille, PTF
Malanville centre 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
A.2.1.1.6 : Former/recycler (prestataires des structures de santé et des relais communautaires) sur la base des guides et manuels de formation, issus de la révision du protocole national
Mairie/conseil communal
Tous les CSA
Malanville centre
PM PM PM PM PM
ZS KM et CSC Malanville, Association de développement
A.2.1.1.7:Former/recycler les relais communautaires sur la PEC du paludisme, de la diarrhée et de la pneumonie
ZS KM et CSC Malanville,
Tous les CSA
Malanville centre
PM PM PM PM PM
156Plan de Développement Communal de Malanville
Association de développement
ZS KM et CSC Malanville, Association de développement
SOUS-TOTAL P1 167 893 000 116 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000
Produit 2.1.2: D’ici à fin 2021, 60 % des formations sanitaires disposent de locaux et des plateaux techniques adéquats pour une prise en charge efficiente des populations
A.2.1.2.1:Construire six logements supplémentaires pour le personnel sanitaire
Mairie
Malanville centre 25 000 000 25 000 000 25 000 000 25 000 000 25 000 000CPS
A.2.1.2.2:Organiser de plaidoyer pour la réfection de l’hôpital de Zone
Mairie
Bureau de Zone,
Malanville centre 200000 200000 200000 200000 200000DDS B/A
A.2.1.2.3: Construire 05 nouveaux centres de santé
Mairie Bureau de
zoneMalanville
centre 25 000 000 25 000 000 25 000 000 25 000 000 25 000 000
157Plan de Développement Communal de Malanville
A.2.1.2.4:Organiser deux voyages de plaidoyer pour le renouvellement du plateau technique des centres de santé
Mairie
MSP, Bureau de coordination de la zone sanitaire, PTF, ONG
Tous les centres de santé 200000 200000 200000 200000 200000
A.2.1.2.5:Organiser deux voyages de plaidoyer pour la dotation de la commune d’un service de radiologie
Mairie
MSP, Bureau de coordination de la zone sanitaire, PTF, ONG
Toutes les formations sanitaires publiques 200000 200000 200000 200000 200000
A.2.1.2.6 :Doter les formations sanitaires de la commune de 05 incinérateurs
Mairie
MSP, Ministère de la Famille, PTF, ONG
Toute la commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
A.2.1.2.7 Assurer la prise en charge des indigents
Mairie
MSP, Ministère de la Famille, PTF, ONG
Toute la commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
SOUS-TOTAL P252 600 000 52 600 000 52 600 000 52 600 000 52 600 000
158Plan de Développement Communal de Malanville
Produit 2.1.3:D’ici fin
2021, 75% des enfants de 6 à 23 mois des
femmes ayant acquis des
connaissances en matière
d’alimentation du nourrisson
et du jeune enfant, ont vu
leur état nutritionnel amélioré.
A.2.1.3.1: Former chaque année 500 femmes paires éducatrices sur l’observation des règles d’hygiène dans leur ménageb
Mairie
MSP, Ministère de la Famille, PTF, ONG
Toute la commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
A.2.1.3.2:Organiser chaque année, 15 séances de plaidoyer sur l’impact de la nutrition sur le développement auprès des élus locaux, des leaders d'opinion, des responsables religieux
Mairie
MSP, Ministère de la Famille, PTF, ONG
Toute la commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
SOUS-TOTAL P3 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000Produit
2.1.4:D’ici fin 2021, 60% des
femmes enceintes et / ou allaitantes ont accru leur connaissance
en matière d’alimentation du nourrisson
et du jeune enfant
A.2.1.4.1:Former chaque année 500 femmes sur les thématiques de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE)
Mairie MSP, Ministère de la Famille, PTF, ONG
Toute la commune
1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
159Plan de Développement Communal de Malanville
A.2.1.4.2:Former chaque année 500 femmes sur l’observation des règles d’hygiène dans leur ménage
Mairie
MSP, Ministère de la Famille, PTF, ONG
Toute la commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
A.2.1.4.3: Former chaque année 500 femmes (enceintes et/ ou allaitantes) sur l’hygiène vestimentaire et corporel
Mairie
MSP, Ministère de la Famille, PTF, ONG
Toute la commune 1 000 000 1 000 000 500 000 1 000 000 1 000 000
A.2.1.4.4: Mettre en place chaque année 30 foyers d’apprentissage et de réhabilitation nutritionnelle (FARN)
Mairie
MSP, Ministère de la Famille, PTF, ONG
Toute la commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
SOUS-TOTAL P4 4 000 000 4 000 000 3 500 000 4 000 000 4 000 000Produit 2.1.3:
D’ici à fin 2021,95% des populations ont
un meilleur accès aux services
disponibles (santé sexuelle et reproductive
y compris la planification
familiale, fistule obstétricale)
dans les formations
sanitaires et au niveau
périphérique
A2.1.5.1: organiser 5 séances de Sensibilisation par an sur les risques liés à l'automédication et à l'utilisation des faux médicaments
Mairie MSP, PTFToute la commune 1 500 000 1 500 000 1 500 000
1 500 000
1 500 000
A 2.1.5.2: Assurer la gratuité de la référence des urgences obstétricales à l'intérieur de la zone
Mairie Bureau de zone
Toute la commune
1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
2 000 000
160Plan de Développement Communal de Malanville
A 2.1.5.3 : Payer trimestriellement les primes de performance aux relais communautaires de la commune
MairieBureau de
zoneToute la commune
10 560 000
10 560 000
10 560 000
10 560 000
10 560 000
A,2.1.5.4: Accélération de la mise en œuvre du planETME (Organisation d’une campagne de mobilisation communautaire pour l’ETME, la CPN, les accouchements assistés, ..)
Bureau de
zoneMairie, PTF
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.1.5.5:Assurer l’accès de tous à des services de soins de santé sexuelles et reproductive, d’information et d’éducation
Bureau de
zoneMairie, PTF
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A 2.1.5.6 Veiller à la prise en compte de la santé procréative et éliminer les fistules obstétricales
Bureau de zone
Mairie, PTF
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.1.5.7: Organiser les revues de performance des formations sanitaires de la zone
Bureau de zone
Mairie, PTF
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
161Plan de Développement Communal de Malanville
A.2.1.5.8: Organiser la journée du relais communautaire dans la commune
Mairie Mairie, PTF
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.1.5.9: Organiser une campagne de recensement dépistage de la malnutrition aigüe sévère chez les enfants de 6 à 59 mois
Bureau de zone
Mairie, PTF
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.1.5.10: Doter les CNA et CNT d’intrants pour le dépistage et la prise en charge des enfants
Bureau de zone
Mairie, PTF
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.1.5.11 : Renforcer les soins essentiels et de réanimation du nouveau-né
Bureau de zone
Mairie Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.1.5.12 : Renforcer l’offre intégrée du Plan Intégré à Haut Impact (PIHI)
Bureau de zone
Mairie Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.1.5.13: Elaborer les plans ascendants consolidés prenant en compte les dimensions genre et équité
Bureau de zone
HZ, DDS, Mairie
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
162Plan de Développement Communal de Malanville
A.2.1.5.14 : Renforcer le Système d’information et de gestion sanitaire
Bureau de zone
HZ, DDS, Mairie
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.1.5.15 : Mettre en œuvre le Monitoring Plus
Bureau de zone
HZ, DDS, Mairie
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.1.5.16: Assurer la prise en charge de la santé de la reproduction des jeunes et des adolescents
Bureau de zone
HZ, DDS, Mairie
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.1.5.17: Mettre en place le Dispositif Minimum d'Urgence pour la santé reproductive en situation de crise (Planification Familiale, Violence basée sur le genre, Soins maternels et soins des nouveaux-nés, Prévention et traitement des IST/VIH SIDA)
Bureau de zone
HZ, DDS, Mairie
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
SOUS-TOTAL P5 13 060 000
13 060 000
13 060 000
13 060 000
14 060 000
SOUS-TOTAL EFFET 1 239 553 000 187 660 000 87 160 000 87 660 000 88 660 000
163Plan de Développement Communal de Malanville
Effet 2.2: D’ici à fin 2021, 70% des filles et garçons de la Commune, y compris ceux issues des groupes marginalisés, accèdent à une éducation de base de qualité.
Produit 2.2.1 : D’ici à fin 2021, 90% des écoles de la Commune dispose d’enseignants qualifiés.
A.2.2.1.1 : effectuer 05 voyages de Plaidoyer pour la dotation des écoles en personnel suffisant et qualifiés
MairieMEMP, MESFTP
Toute la commune 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
SOUS-TOTAL P1 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
Produit 2.2.2 : D’ici à fin 2021, 90% des populations de la Commune ont des capacités accrues pour assurer le maintien des enfants à l’école notamment les groupes marginalisés
A.2.2.2.1:organiser une séance de sensibilisation pour les parents sur la scolarisation, le maintien et suivi des enfants à l’école et à la maison
Mairie
CS, CAPE, ONG, Autorités religieuses
Toute la commune 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
A.2.2.2.2:organiser une caravane (campagne multimédia) dans chaque arrondissement par an
Mairie
CS, CAPE, ONG, Autorités religieuses
Tous les arrondissements 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
A.2.2.2.3:organiser des séances radiophoniques sur l’éducation dans les langues locales
Mairie
ONG, CAPE, Autorités religieuses
Toute la commune 250 000 250 000
A.2.2.2.4:Recenser et faire recruter les enfants de 03 à 06 ans
MairieCS, ONG, CAPE
Toute la commune 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
164Plan de Développement Communal de Malanville
A.2.2.2.5:organiser 05 séances de Sensibilisation par arrondissement sur le harcèlement sexuel en milieu scolaire
Mairie
CS, , ONG, CAPE, D/CEG, Gendarmerie, Commissariat
Toute la commune 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
A.2.2.2.6:Primer les meilleures filles des EPP et des CEG de la commune chaque année
Mairie
CS, ONG, PTF, CAPE, D/CEG, Diaspora
Toute la commune 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000
A.2.2.2.7: Créer et assurer le fonctionnement des centres du Programme de Cours Accéléré (PCA) et assurer le maintien des apprenants au centre PCA
Mairie, CS, PTF, APE, Associations de Développement
Tous les arrondissements
Toute la commune
PM PM PM PM PM
A.2.2.2.8: Mettre en place et assurer le fonctionnement d’un mécanisme de collecte et de remontée de l’information sur les enfants hors de l’école y compris les plus marginalisés (handicapés, talibés, bouviers, enfants issus des ménages pauvres)
CS, CAPE, CS,
Mairie, PTF, APE, Associations de
Développement
Toute la commune
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
165Plan de Développement Communal de Malanville
A.2.2.2.9: Organisation de séances d’information/sensibilisation/formation des parents sur la prise en charge du jeune enfant (pratiques familiales essentielles et pratiques d’éveil essentiel)
Mairie, CS, PTF, APE, Associations de Développement
Toute la commune
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.2.2.10:Améliorer de l’environnement pédagogique et social des écoles
Mairie, CS, PTF, APE, Associations de Développement
Toute la commune
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
A.2.2.2.11: Améliorer l’environnement physique des écoles : construction d’infrastructures sanitaires (latrines + lave-mains)
Mairie, CS, PTF, APE, Associations de Développement
Toute la commune
Toute la commune
Pm Pm Pm Pm Pm
SOUS-TOTAL P2 3 550 000 3 300 000 3 550 000 3 300 000 3 300 000
Produit 2.2.3. D’ici à fin 2021, la commune dispose d’infrastructures scolaires supplémentaires (20 modules de 3 classes pour la maternelle, le primaire et le
A.2.2.3.1 :Plaider pour la création de 10 écoles maternelles publiques dans la commune
Mairie
MEMP, CS, ONG, CAPE
Toute la commune 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
A. 2.2.3.2:Plaider pour la création de 10 nouvelles écoles primaires dans la commune
Mairie
MEMP, CS, ONG, CAPE
Toute la commune 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
166Plan de Développement Communal de Malanville
secondaire).
A.2.2.3.3:Construire des dortoirs au CEG MairieCEG, ONG, APE
Malanville centre 6000000
A.2.2.3.4:Réhabiliter 30 salles de classes MairieCS, ONG, CAPE
Toute la commune 9 782 000 9 782 000 9 782 000 9 782 000 9 782 000
A.2.2.3.5:Doter les écoles de 1000 tables et bancs
MairieCS, ONG, CAPE
Toutes les écoles de la commune 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000
A.2.2.3.6:Construire et équiper 9 Salles de classes en matériaux définitifs par an
MairieCS, ONG, CAPE
Toute la commune 96 000 000 72 000 000 72 000 000 72 000 000 72 000 000
A.2.2.3.7:Identifier les localités enclavées sans logement d'enseignants Mairie
CS, ONG, CAPE
Tous les arrondissements 200 000
A.2.2.3.8:Sensibiliser et appuyer les populations des localités identifiées pour la construction de 10 logements pour enseignants Mairie
MESFTP, CEG, APE
Tous les arrondissements 20 000 000 20 000 000 20 000 000 20 000 000
A.2.2.3.9:Organiser deux voyages de plaidoyer pour la création d'un nouveau CEG Public Mairie
MESFTP, CEG, APE
Toumboutou 400 000
167Plan de Développement Communal de Malanville
A.2.2.3.10:Plaider pour la construction de 20salles de classes dans les nouveaux CEG Publics Mairie
MESFTP, CEG, APE
Tous les arrondissements 40 000 000
40 000 000
40 000 000
A.2.2.3.11: Plaider pour généraliser les cantines scolaires à toutes les écoles dans les localités enclavées Mairie
MEMP, CPS, CS
Localités enclavées 400 000 - - -
A.2.2.3.12: Doter les cinq 05) centres d’éducation préscolaires crées en mobiliers, matériels didactiques et ludiques et appui aux familles pour l’établissement des actes de naissance pour les enfants qui fréquentent ce centre
MairieMEMP, CPS, CS Commune
PM PM PM PM PM
A.2.2.3.13: Créer, équiper cinq (05) espaces enfances (01 centre par arrondissement) Mairie
MEMP, CPS, CS Commune
PM PM PM PM PM
SOUS-TOTAL P3 112 182 000 153 182 000 147 182 000 147 182 000 107 182 000
Produit 2.2.4 : Les femmes et les hommes de la commune accèdent à l’alphabétisation et
A.2.2.4.1:Sensibiliser les populations sur l'importance de l'alphabétisation et de l’éducation des adultes
MairieMCAPLN, ONG,
Tous les arrondissements 400 000 400 000
168Plan de Développement Communal de Malanville
l’éducation des adultes
A.2.2.4.2:Construire 03 nouveaux centres d’alphabétisations et un bureau de coordination dans la commune
MairieMCAPLN, ONG, PTF
Garou, Toumboutou et Madécali 10 000 000 10 000 000 10 000 000
A.2.2.4.3:Equiper03 centres d'alphabétisation et le bureau de coordination
MairieMCAPLN, ONG, PTF
Madécali,Garou,toumboutou 500 000 500 000 500 000
A.2.2.4.4:Recruter 750 apprenants MairieMCAPLN, ONG, PTF
Tous les arrondissements 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
A.2.2.4.5:Délivrer 2000 attestations aux alphabétisés MairieMCAPLN, ONG, PTF
Tous les arrondissements 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
A.2.2.4.6:octroyer 15 prix aux meilleurs apprenants MairieMCAPLN, ONG, PTF
Tous les arrondissements 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
A.2.2.4.7:Recruter 05 maîtres alphabétiseurs qualifiés MairieMCAPLN, ONG, PTF
Tous les arrondissements 3 600 000 3 600 000 3 600 000 3 600 000 3 600 000
A.2.2.4.8:Former les maîtres alphabétiseurs et d’éducation des adultes
MairieMCAPLN, ONG, PTF
Tous les arrondissements 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
SOUS-TOTAL P4 15 700 000 15 700 000 15 300 000 4 800 000 4 800 000
SOUS-TOTAL EFFET 2 131 632 000 172 382 000166 232
000 155 482 000 115 482 000
169Plan de Développement Communal de Malanville
Effet 2.3: D’ici à fin 2021, 50%
des filles et garçons de la Commune, y compris ceux
issues des groupes
marginalisés, accèdent à une activité sportive et culturelle de
qualité.
Produit 2.3.1 D’ici à fin
2021, 50% des filles et
garçons de la Commune, y compris ceux
issues des groupes
marginalisés, accèdent à une activité sportive et
culturelle de qualité.
A.2.3.1.1: Recenser les pratiques culturelles en voie de disparition dans la commune Mairie
DDCSJL,PTF
Arrondissement de la
Commune 400 000
A.2.3.1.2: Construire deux centres de loisir dans la commune Mairie
DDCSJL,PTF
Guéné et Malanville 30 000 000 30 000 000
A.2.3.1.3: Organiser 05 festivals culturels et deux festivals culturels transfrontaliers de façon rotative
Mairie, Bureau
de coordination de la
zone sanitaire,
PTF, ONG
DDCSJL,PTF
Malanville centre 1 000 000 2 000 000 1 000 000 2 000 000 1 000 000
A.2.3.1.4: Réhabiliter le stade municipal de Malanville
Mairie, CPS, PTF,
ONGDDCSJL,P
TFMalanville
centre 24 000 000 30 000 000
A.2.3.1.5: Créer un terrain de sport dans les 4 arrondissements ruraux de la commune
Ministère de la Santé, Mairie,
PTFDDCSJL,P
TF
5 Arrondissem
ent de la Commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
170Plan de Développement Communal de Malanville
A.2.3.1.6: Organiser les compétitions inter arrondissement de football et de lutte traditionnelle par
an
Ministère de la
Famille, Mairie,
PTFDDCSJL,P
TFMalanville
centre 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
SOUS-TOTAL P1 57 400 000 64 000 000 3 000 000 4 000 000 3 000 000
SOUS-TOTAL EFFET3 57 400 000 64 000 000 3 000 000 4 000 000 3 000 000
Effet 2.3: D’ici à fin 2021, 70% de la population de la Commune a
un accès équitable à l’eau, à l’hygiène et à
un assainissement
de qualité
Produit 2.3.1 : D’ici à fin 2021, 80% des populations des différents arrondissements et villages disposent d’infrastructures d’eau.
A.2.3.1.1:Réhabiliter 25 ouvrages hydrauliques en panne dans la commune
Mairie, MSP, PTF
PTF, DG Eau, ONG, HELVETAS, ETAT (PAG)
Toute la commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
A.2.3.1.2:Réaliser 15 nouveaux FPM Mairie,
MSP, PTF
PTF, DG Eau, ONG HELVETAS, ETAT (PAG)
Toute la commune 21 000 000 21 000 000 21 000 000 21 000 000 21 000 000
A.2.3.1.3 : Réaliser 04 AEV
Mairie,
MSP, PTF
PTF, DG Eau, ONG HELVETAS, ETAT (PAG)
Toute la commune 51 200 000 51 200 000 51 200 000 51 200 000
A. 2.3.1.4:Mettre en œuvre les activités d'intermédiation et dynamiser le comité de l'eau
Mairie
PTF, Service de l’Eau, ONG, Communautés, HELVETAS, ETAT (PAG), DCAM BETHESDA Toute la
commune 1 500 000 1 500 000 1 500 000 1 500 000 1 500 000
171Plan de Développement Communal de Malanville
A. 2.3.1.5:Mettre en affermage 07 AEV
Mairie
PTF, Service de l’Eau, ONG, Communautés
Toute la commune 13 000 000 13 000 000 13 000 000 13 000 000 13 000 000
A. 2.3.1.6:Mettre en affermage 50% des ouvrages simples dans la commune Mairie
PTF, Service de l’Eau, ONG, Communautés
Toute la commune 450 000 150 000 150 000 150 000 150 000
A. 2.3.1.7:Etendre de 5000 ml le réseau SONEB Mairie
PTF, SONEB, ONG, Communautés, ETAT (PAG)
Malanville centre 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000
A. 2.3.1.10:Mettre en place les CEMOS Mairie
Service Eau Alibori, SNV, SIS; PTF
Malanville centre 13000000 13000000 13000000 13000000 26000000
A. 2.3.1.12:Etendre le réseau de canalisation d'évacuation des eaux usées pluviales sur 3000 ml Mairie
PTF, ETAT (PAG)
Malanville centre 450 000 000 155 000 000
100 000 000 100 000 000
A. 2.3.1.13:Réhabiliter sur 1000 ml le réseau de canalisation des eaux pluviales existantes Mairie PTF
Malanville centre 10 000 000
172Plan de Développement Communal de Malanville
A. 2.3.1.14:Curer deux (02) fois par an le réseau de canalisation existant Mairie
PTF, Mairie
Malanville centre 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000
A. 2.3.1.15:Construire 10 latrines publiques ECOSSAN Mairie PTF
Tous les arrondissements 8 000 000 8 000 000 8 000 000 8 000 000 8 000 000
A. 2.3.1.16:Construire 4000 latrines familiales dans toute la commune grâce à l'ATPC
Mairie
pays -bas, UNICEF,
PTF, DCAM
BETHESDA
Tous les arrondissements sauf Malanville 3 500 000 3 500 000 3 500 000 3 500 000 3 500 000
A. 2.3.1.17.:Identifier et construire un site de traitement des boues de vidange
Mairie PTF
Arrondissement de Malanville 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000
A. 2.3.1.18:Identifier et construire un autre site communal de déversement des déchets des fosses septiques Mairie PTF Guéné 20 000 000
A. 2.3.1.19: Organiser 10 séances de sensibilisation à l'endroit des populations sur une bonne utilisation des latrines Mairie PTF
Tous les arrondissements 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
173Plan de Développement Communal de Malanville
A. 2.3.1.20: Construire 100 nouveaux puisards dans la commune Mairie PTF
Tous les arrondissements 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000
A. 2.3.1.21:Réhabiliter les 150 puisards défectueux Mairie PTF
Tous les arrondissements 900 000 900 000 900 000 750 000 750 000
A. 2.3.1.22:Curer les 150 puisards Mairie PTF
Tous les arrondissements 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
A. 2.3.1.23: Création d'un point de regroupement des ordures dans les quatre autre arrondissement
Mairie PTF
Tous les arrondissements sauf Malanville 4 720 000 4 720 000 4 720 000 4 720 000 4 720 000
A. 2.3.1.24:Assurer le transfert des ordures des points de regroupement vers la décharge finale Mairie PTF
tous les arrondissements 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000
A. 2.3.1.25: Achever la construction de la décharge de Bodjécali Mairie PTF Bodjécali 10 000 000
A. 2.3.1.26:Identifier et construire une nouvelle décharge Mairie PTF Madécali 15 000 000
174Plan de Développement Communal de Malanville
A. 2.3.1.27:Equiper et appuyer les organisations de la société civile intervenant dans le domaine de l’hygiène et l’assainissement
Mairie PTF 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10000000 10000000A. 2.3.1.28:Dynamiser 02 structures locales de gestion des conflits
Mairie PTF 500 000 500 000 A. 2.3.1.29:Organiser des séances de vulgarisation des textes sur la gestion intégrée de la transhumance
Mairie PTF 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
SOUS-TOTAL P1 602 770 000 347 470 000266 970
000 251 820 000 113 620 000
Produit 2.3.2 : D’ici à fin 2021, 80% des populations des différents arrondissements et villages disposent d’infrastructures d’hygiène et d’assainissement y compris de gestion des déchets couvrant entièrement leur besoin
A 2.3.2.1 :Mettre en place les ACEP et les faire fonctionner Mairie
Service Eau Alibori, SNV, SIS, PTF
Malanville centre 5000000 3000000 3000000 3000000 3000000
A 2.3.2.2 :Contribuer à la Construire 50 latrines familiales dans les ménages des sinistrés.
Mairie
PPEA, Service Eau Alibori, SNV, SIS
Malanville centre PM PM PM PM PM
A 2.3.2.3:Construire 12 modules de latrines institutionnelles à 4 cabines
Mairie PTF, SNV, SIS
tous les arrondissements 9000000 0 9000000 0 9000000
175Plan de Développement Communal de Malanville
A 2.3.2.4:étendre le réseau de canalisation d'évacuation des eaux usées pluviales sur 1000 ml dans les arrondissements périphériques Mairie
PPEA, UNICEF, Ministère de l’assainissement
Malanville centre 0 0 37000000 0 37000000
A 2.3.2.5:curer deux (02) fois par an le réseau de canalisation existant dans les arrondissements périphériques Mairie
PPEA, Service Eau Alibori, SNV, SIS
tous les arrondissements 4000000 0 4000000
SOUS-TOTAL P2 14 000 000
3 000 000
53 000 000
3 000 000
53 000 000
SOUS-TOTAL EFFET3 616 770 000
350 470 000
319 970 000
254 820 000
166 620 000
Effet 2.4.2: D’ici à fin 2021, 50% des populations de la commune
sont plus aptes à utiliser les services de
protection et à participer à la
prévention contre les abus,
la traite, les violences,
l’exploitation des enfants et des femmes et sur les questions
d’état civil
A. 2.4.1.3:Faire la réfection du centre de promotion sociale de Malanville
Mairie CPS, PTF, ONG
Malanville centre
10 000 000
A. 2.4.1.4:Faire le plaidoyer pour la reconstruction du Centre de Promotion Sociale de Malanville
Mairie CPS
500 000
500 000
500 000
500 000
500 000
Produit 2.4.2: D’ici à fin
2021, 50% des populations
de la commune sont plus aptes à
A. 2.4.1.5:Recruter 5 agents qualifiés pour le Centre de Promotion Sociale de Malanville
Mairie CPS, PTF, ONG Malanville 5
000 000
5 000 000 5
000 000 5
000 000 5 000
000
176Plan de Développement Communal de Malanville
utiliser les services de
protection et à participer à la prévention
contre les abus, la traite, les violences, l’exploitation des enfants
et des femmes et sur les questions
d’état civil
A. 2.4.2.3:Prendre en charge 200 personnes handicapées de la commune
CPS Mairie, PTF
Toute la commune
1 000 000
1 000 000
1 000 000
1 000 000
1 000 000
A.2.4.2.1: Prendre en charge 500 enfants talibés en situation de mendicité dans la Commune
MairieCPS, CARE, ONG, PTF
Toute la commune 5
000 000 5 000 000
5 000 000
5 000 000
5 000 000
A. 2.4.2.2: Identifier et mettre en œuvre des stratégies visant à lutter durablement contre le phénomène des enfants talibés
MairieCPS, CARE, ONG, PTF
Toute la Commune
4 000 000
4 000 000
4 000 000
4 000 000
4 000 000
A. 2.4.2.3: Prendre en charge 250 enfants victimes de traite, travail, exploitation, maltraitance, mendicité et autres abus
MairieCPS, CARE, ONG, PTF
Toute la Commune
10 000 000
10 000 000
10 000 000
10 000 000
10 000 000
A. 2.4.2.4:Assurer chaque année la prise en charge de 200 Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV) de la Commune
Mairie CPS
Toute la Commune
1 000 000
1 000 000
1 000 000
1 000 000
1 000 000
A. 2.4.2.5:Organiser 60 séances de sensibilisation de la population sur les droits de l'enfant
MairieCPS, CARE, ONG, PTF
Toute la Commune
1 000 000
1 000 000
1 000 000
1 000 000
1 000 000
A. 2.4.2.6:Créer un Centre d'Accueil et de Protection de l'Enfant (CAPE) au niveau de la Commune
CARITAS Mairie, CPS Malanville PM PM PM PM
177Plan de Développement Communal de Malanville
A. 2.4.2.7:Assurer le fonctionnement du Comité Communal de Protection de l'Enfant
Mairie CPS
Toute la Commune 400
000 400 000
400 000
400 000
400 000
A. 2.4.2.8:Organiser des campagnes de sensibilisation sur la prévention et la lutte contre les IST/VIH SIDA
MairieComités, CARE, ONG
Toute la Commune
PM PM PM PM PM
A. 2.4.2.9: Coordonner et superviser les différentes activités de lutte contre les IST/VIH SIDA
CCNLS/point focal
Toute la Commune
PM PM PM PM PM
A. 2.4.2.10:Assurer le fonctionnement du Comité SOP's VBG et du comité "les hommes s'engagent"
Mairie
Police, CPS, autres membres du comité SOP's, PTF
Toute la Commune
400 000
400 000
400 000
400 000
400 000
A. 2.4.2.11:Assurer la prise en charge des femmes et des filles victimes de Violences Basées sur le Genre (VBG)
Mairie
CPS, CARE, ONG, membres du Comité SOP's VBG
Commune
PM PM PM PM PM
178Plan de Développement Communal de Malanville
A. 2.4.2.12:Organiser 60 séances de sensibilisation sur les droits de la femme, les VBG, la promotion du genre et l'égalité des sexes
Mairie
CPS, CARE, ONG, membres du Comité SOP's VBG
Commune
2 000 000
2 000 000
2 000 000
2 000 000
2 000 000
A. 2.4.2.13: Renforcer les capacités techniques, matérielles et financières de 50 groupements et organisations de femmes de la commune
Mairie
CARDER, CPS, CARE, ONG, PTF
Commune
PM PM PM PM PM
A. 2.4.2.14:Octroyer des appuis ponctuels à 500 personnes pauvres extrêmes et indigentes en situation de détresse
Mairie ONG, CPS
Commune
5 000 000
5 000 000
5 000 000
5 000 000
5 000 000
A. 2.4.2.15:Faire le recensement des personnes de troisième âge
Mairie
CPS, Association de personnes de 3ème âge
Commune
500 000
500 000
500 000
500 000
500 000
A. 2.4.2.16:Assurer chaque année des appuis ponctuels à 100 personnes de troisième âge en situation difficile
Mairie, CPS PTF, ONG
Commune
2 000 000
2 000 000
2 000 000
2 000 000
2 000 000
179Plan de Développement Communal de Malanville
A. 2.4.2.18:Régulariser les actes de naissance au profit de 2.500 enfants ne disposant pas d'acte de naissance
Mairie PTF, CPS, ONG
Commune
2 000 000
2 000 000
2 000 000
2 000 000
2 000 000
A. 2.4.2.19: Assurer le fonctionnement des centres secondaires d'état civil dans la commune
Mairie, CPS PTF, ONG Commune 200
000 200 000
200 000
200 000
200 000
A. 2.4.2.20:Organiser 20 séances de sensibilisation des populations sur l’importance de la déclaration des naissances et des décès
Mairie CC Commune PM PM PM PM PM
A. 2.4.2.21: Assurer l'informatisation de l'état civil au niveau de la Commune
Mairie, CPS PTF, ONG
Commune
PM
PM PM PM PM
A. 2.4.2.22:Organiser les réunions semestrielles des acteurs de l'état civil de la commune (agents de santé, agents d'état civil des arrondissements, chefs d'arrondissements, Maires et ses adjoints, Chefs service état civil, CPS)
Mairie PTF, ONG Commune PM PM PM PM PM
SOUS-TOTAL P2 50 000 000
40 000 000
40 000 000
40 000 000
40 000 000
180Plan de Développement Communal de Malanville
SOUS-TOTAL EFFET 50 000 000
40 000 000
40 000 000
40 000 000
40 000 000
TOTAL PROGRAMME 2 1 095 355 000
814 512 000
616 362 000
541 962 000
413 762 000
Effets Produits Activités
Chronogramme
Structure responsable
Structures
associées
Localisation
Coût en francs CFAAN1
AN2
AN3
AN4
AN5 AN1 AN2 AN3 AN4 AN5
PROGRAMME 3: AMELIORATION DE LA RESILIENCE FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS LA COMMUNEEffet 3.1 : D’ici fin
2021, les institutions et les populations de
la commune de Malanville assurent une gestion durable
de l'espace
Produit 3.1.1 : D’ici fin 2021, le
Schéma Directeur d'Aménagement
de la commune(SADC)
est actualisé et opérationnel
A3.1.1: Actualiser le SDAC
Mairie(C/SAFPE)
PTF, C/SDLP,C
/SAFE
Toute la commun
e
10 000 000 10 000 000
A3.1.2: Vulgariser le contenu du SDAC
Mairie(C/SAFPE)
C/SDLP, C/SICAD, C/SAFE
Tous les arrondissements
2 000 000
A3.1.3: Mettre en place le cadre institutionnel d'opérationnalisation du SDAC
Mairie(C/SDLP)
C/SAFPE Toute la commun
e
1 000 000
SOUS-TOTAL P1 11 000 000 12 000 000 Produit 3.1.2: D'ici
fin 2021 les populations maitrisent la
réglementation en matière
d'occupation de l'espace
A3.1.2.1: Organiser des causeries débats sur l'occupation des zones impropres à l'habitation et au type d'habitation par Arrondissement
Mairie(C/SAFPE)
C/ST, C/SDLP; C/SEHA
Toute la commun
e
500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
A 3.1.2.2: Organiser dix(10) séances de vulgarisation des textes sur le permis de construire.
Mairie(C/ST) C/SAFPE, C/SICAD
Tous les chefs lieux
d'Arrondissement
500 000 500 000 500 000 500 000
181Plan de Développement Communal de Malanville
A 3.1.2.3: Vulgariser le code foncier et domanial en République du Bénin
Mairie(CSAFPE
C/SDLP, C.SICAD,
PTF, BCFD
Toute la commun
e
1 500 000
A3.1.2.4: Installer la CoGeF et les SVGF prévus par le code foncier et domanial
Mairie(C/SAFPE)
C/SICAD, C/SDLP,
BCFD
Toute la commun
e
500000 500000 500000
sOUS-TOTAL P2 2 500 000 1 500 000 1 500 000 1 000 000 1 000 000
SOUS-TOTAL EFFET1 2 500 000 12 500 000 13 500 000 1 000 000 1 000 000
Effet 3.2 : D’ici fin 2021, les institutions et les
populations de la commune de Malanville
assurent une gestion durable des resssources
naturelles
Produit 3.2.1: D'ici fin 2021 les populations maitrisent la
reglémentation sur la gestion durable des resspurces
naturelles
A3.2.1.1 :Organiser dix(10) séances de formation des populations ( agriculteuurs) sur la durable des terres.
Mairie(C/SAFPE
CARDER, Service Eaux,
Forêts et Chasses, ProSOL, GIZ, Kfw
Toute la commun
e
600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
A 3.2.1.2: Organiser dix (10 ) séances de vulgarisation en langues locales des textes régissant la gestion durable des ressources naturelles
Mairie(C/SAFPE)
Service Eaux,
Forêts et Chasses,
PTF
Tous les arrondissements
500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
182Plan de Développement Communal de Malanville
A 3.2.1.3: Organiser dix (10) séances de vulgarisation sur la gestion de la faune
Mairie (C/SAFPE)
Service Eaux,
Forêts et Chasses, C/SICAD
Tous les arrondissements
500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
A 3.2.1.4: Organiser par an deux (02) séances de lutte contre le braconnage
Mairie(C/SAFPE)
Service Eaux,
Forêts et Chasses
Tous les arrondissements
300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
SOUS-TOTAL P1 1 900 000 1 900 000 1 900 000 1 900 000 1 900 000
Produit 3.2.2: D'ici fin 2021 les
pratiques des populations liées à la gestion durable
ds ressources naturelles sont
améliorées
A 3.2.2.1: Reboiser et entretenir 400 ha des sols de la commune avec des essences adptées au milieu
PANA ENERGIE
C/SAFPE, Service
Eaux, Forêts et Chasses
Tous les arrondissements
PM
183Plan de Développement Communal de Malanville
A 3.2.2.2: Mettre en place un comité composé de femmes et d'homme de lutte contre la pollution des mares, rivières et fleuve par arrondissement
(C/SAFPE) Service Eaux,
Forêts et Chasses; Service Pêche
Tous les arrondissements
500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
A3.2.2.3: Restaurer cinq cent hectares (500 ha) de plantations de rôneraie et îles
Mairie(C/SAFPE)
Service Eaux,
Forêts et Chasses,
SOS SABOU IZE, PTF
Garou, Wollo, Kotchi, Dèguè Dèguè, île en face Gaya
2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000
A3.2.2.4: Former les producteurs sur les techniques d'installation d'une pépinière de plants et de reboisement
Mairie(C/SAFPE)
RSEFC Tous les arrondissements
600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
A3.2.2.5: Suivre les plants de rônier mis en terre sur les sites
Mairie(C/SAFPE)
RSEFC, CA, CV
500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
184Plan de Développement Communal de Malanville
A 3.2.2.6: Reboiser et entretenir quatre hectares (04 ha) des terres communales par an avec des esssences adaptées au milieu
Mairie(C/SAFPE)
Service Eaux,
Forêts et Chasses,
PTF
Tous les arrondissements
400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
A 3.2.2.7: Organiser cinq (05) séances de sensibilisation sur l’allumage des feux précoces
Mairie(C/SAFPE)
Service Eaux,
Forêts et Chasse
Tous les arrondissements
500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
A 3.2.2.8: Redynamiser dix(10 )brigades anti feu de végétation
Mairie(C/SAFPE)
Service Eaux,
Forêts et Chasses
Tous les arrondissements
300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
A 3.2.2..9: Mettre à disposition du projet PANA ENERGIE des sites d'une superficie de quatre cent hectares (400 ha)
Mairie(C/SAFPE)
Tous les CA, CV
Tous les arrondissements
100 000
185Plan de Développement Communal de Malanville
A3.2.2.10: Rendre fonctionnel les comités de transhumance
Mairie(C/AFPE)
GIZ, ONG APIDev,
APIC ONG,
RSEFC
Tous les comités de transhumance
1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
A3.2.2.11 : Organiser par an deux (02) séances de vulgarisation des textes sur la gestion intégrée de la transhumance
Mairie(C/SAFPE)
RSEFC, SCDA,
C/SICAD, ONG
APIDeV
Tous les Arrondissements
600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
A3.2.2.12: Organiser trois (03) espaces de dialogue entre agriculteurs et éleveurs au niveau Arrondissement
Mairie(C/SAFPE)
RSEFC, C/SAFE, GIZ, CA,
CV
Tous les arrondissements
300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
186Plan de Développement Communal de Malanville
A3.2.2.13: Organiser chaque année une rencontrte avec les différents acteurs de la transhumanceau niveau de la commune
Mairie (C/SAFPE)
RSEFC, GIZ,
C/SAFE, ONG
APIDeV, APIDA
Toute la commun
e
1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
A3.2.2.14 : Organiser un forum sur la trnashumance transfrontalière
Mairie(C/SAFPE)
RSEFC, ONG
APIDeV, SNV, APIC ONG, GIZ,
APIDA
Malanville
2 000 000 1 000 000
A3.2.2.15: Délimiter à l'aide de balises 50 km de couloirs de passage des animaux
PAFILAV C/SAFPE, CA, CV, service
élevage, comité de délimitatio
n
Tous les arrondissements
PM
A3.2.2.16: Délimiter cent (100) km de couloirs de passage des animaux
MMEE/PIDACC
C/SAFPE, CA,CV, service
élevage, service Eaux,
Forêts et Chasses
Tous les arrondissements
PM
187Plan de Développement Communal de Malanville
A3.2.2.17: Matérialiser cinquante(50) kilomètres de couloirs de passage des animaux à l'aide de balises
Mairie(C/SAFPE)
Service Eaux,
Forêts et Chasses,
ONG APIDeV,
GIZ
Tous les arrondissements
10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000
A3.2.2.18: Délimiter/réhabiliter dix(10) aires de pâturage des animaux
Mairie(C/SAFPE)
PAFILAV, GIZ,
MEEM, SNV, ONG
APIDeV
Tous les arrondissements
10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000
A3.2.2.19: Suivre les couloirs de passage et aires de pâtuarges délimités
Mairie(C/SAFPE)
Comité d'Arrondissment de transhumance, CV
Tous les arrondissements
300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
A3.2.2.19: Aménager cinq (05) aires de pâturage dans la commune
Mairie(C/SAFPE)
PAFILAV, GIZ, ONG APIDev
Tous les arrondissements
20 000 000 20 000 000 20 000 000 20 000 000 20 000 000
188Plan de Développement Communal de Malanville
A3.3.2.20: Appuyer les populations à créer des forêts communautaires par la mise en terre du bois énergie sur cinquante hectares(50 ha)
Mairie(C/SAFPE)
FVC, FEM, PANA
ENERGIE, RSEFC
Tous les Arrondissements
1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
SOUS-TOTAL P2 51 100 000 50 000 000 49 000 000 49 000 000 49 000 000
SOUS-TOTAL EFFET2
53 000 000 51 900 000 50 900 000 50 900 000 50 900 000
Effet 3.3: D’ici fin 2021, les institutions et les
populations de la commune de
Malanville ont accru des capacités d'adapttaion et
d'atténuation des effets des
catastrophes naturels et changements
climatiques
Produit 3.3.1: D’ici fin 2021, les
populations ont acquis des
capacités pour adopter de bonnes
pratiques d’adaptation et
d'atténuation des rsiques liés aux changements climatiques
A3.3.1.1: Promouvoir les matériaux locaux( bloc en terre comprimé BTC) à travers des séances de sensibilisation
Mairie(C/ST) C/SAFPE, C/SDLP,
ONG SOS SABOU
IZE
Tous les arrondissements
200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
A3.3.1.2: Prendre un arrêrté pour nommer le Point Focal du projet PANA ENERGIE
Maire C/SAFPE Toute la commun
e
100000
189Plan de Développement Communal de Malanville
A3.3.1.3:Actualiser les schémas Directeurs d'Approvisionnement (SDA)et les Plans d'Aménagement Forestiers simplifiés des sites communautaires d(intervention du projet
PANA ENERGIE
C/SAFPE, Service
Eaux, Forêts et Chasses
Toute la commun
e
PM
A 3.3.1.4: Promouvoir les activités génératrice de revenus au profit des populations
PANA ENERGIE
C/SAFPE, C/SDLP
Toute la commun
e
PM
A3.3.1.5: Doter les communes d'infrastructures communautaires telles que les bandes vertes, les mini-réseaux solaires, les kits solaires, les lampadaires solaires, les partonnaeres, lers foudres,etc.
PANA ENERGIE
C/SAFPE, RSECF
Tous les Arrondissements
PM
190Plan de Développement Communal de Malanville
A3.3.1.6: Construire des centres d'alevinage
MMEE/ PIDACC
C/SAFPE, C/ST
Malanville
PM
A3.3.1.7: Réaliser des seuils d'épandage des eaux de crue
MMEE/PIDACC
C/SAFPE, C/ST,
C/SDLP, SCDA
Malanville
PM
A3.3.1.8: Réhabiliter la station agroclimoloqgique sur le fleuve Niger et son affluent la Sota
MMEE/PIDACC
C/SAFPE, C/SEHA
Malanville, Banitè
II
PM
A3.3.1.9: Améliorer la productivité des milieux aquatiques notamment les marres, retenues et étanngs piscicoles
MMEE/PIDACC
C/SAFPE, TsPêche
Malanville(Galiel)
PM
A3.3.1.10: Faire la promotion de la pisciculture à travers les cages flottantes
MMEE/PIDACC
C/SAFPE, TsPêche
Malanville(Galiel)
PM
191Plan de Développement Communal de Malanville
A3.3.1.11: Réhabiliter la retenue de Guéné à but agropastoral
MMEE/PIDACC
C/SAFPE, TsPêche,
SCDA, C/ST
Guéné PM
A3.3.1.12: Construire la digue de protection
MMEE/PIDACC
C/SAFPE, C/ST, SCDA
Malnville(Money)
PM
A3.3.1.13: Disséminer de nouvelles technologies résilientes de carbonisation
PANA ENERGIE
C/SAFPE, RSECF
Tous les arrondissements
PM
A3.3.1.14: Renforcer les capacités des populations et des exploitants agricoles dans les localités les plus exposés aux risques climatiques en matière de réaction rapide face à ces risques
FEM, FVC C/SAFPE, Service Eaux, Forêts et Chasses
Tous les Arrondissements
PM
192Plan de Développement Communal de Malanville
A3.3.1.15: Promouvoir des techniques culturales et améliorées et adoptées aux changements climatiques
GIZ, ProSOL, FEM, FVC
C/SAFPE, SCDA, ONGs
Tous les Arrondissements
PM
A3.3.1.16: Renforcer les capacités des artisans fabricants les foyers améliorées
GIZ, FEM, FVC
C/SAFPE, RSEFC, ONG, Présidente artisanat
Tous les Arrondissements
PM
A3.3.1.17: Eduquer et sensibiliser les populations à la gestion rationnelle et durable de l'eau
MMEE, GIZ, FEM
C/SAFPE, RSEFC, C/SEHA
Tous les Arrondissements
PM
A3.3.1.18: Organiser des séances de sensibilisation sur les changements climatiques dans les écoles et collèges
FVC FEM C/SAFPE, RSEFC, Directeurs d'école
Tous les Arrondissements
PM
193Plan de Développement Communal de Malanville
A3.3.1.19: Promouvoir les semences de riz, sorgho et mil de variété à cycle court
Mairie(C/SAFPE)
SCDA, CA
Tous les Arrondissements
1500000 1500000 1500000 1500000 1500000
SOUS-TOTAL P1 1 800 000 1 700 000 1 700 000 1 700 000 1 700 000
Produit 3.3.2: D’ici fin 2021, les
populations ont acquis des
capacités pour adopter de bonnes
pratiques d’adaptation et
d'atténuation des rsiques liés aux
catastophes naturels
A3.3.2.1: Actualiser le Plan de contingence
Mairie(C/SEHA)
CARE,UNICEF,
CARITAS, ANPC, Plate-
forme des RC,
C/SAG, C/SAFPE
Tous les arrondissements
1 500 000 1 500 000 1 500 000 1 500 000 1 500 000
A3.3.2.2: Protéger les enfants en sitiuation d'urgence
Mairie(C/SEHA)
CARE,UNICEF, CARITAS
Tous les arrondissements
2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000
SOUS-TOTAL P1 3 500 000 3 500 000 3 500 000 3 500 000 3 500 000
SOUS-TOTAL EFFET 3 5 300 000 5 200 000 5 200 000 5 200 000 5 200 000
TOTAL GLOBAL DU PROGRAMME 60 800 000 69 600 000 69 600 000 57 100 000 57 100 000
Effets Produits Activités
ChronogrammeStructure
responsable Structures associées
Localisation
Coût en francs CFA
AN1 AN2 AN3 AN4 AN5 AN1 AN2 AN3 AN4 AN5
194Plan de Développement Communal de Malanville
PROGRAMME 4: PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE, DU GENRE, DE L’INTERCOMMUNALITE ET DE LA COOPERATION DECENTRALISEE
Effet 4.1. D’ici à fin 2021, la Mairie de
Malanville et les services
déconcentrés de l’Etat offrent
des services administratifs de qualité aux populations
Produit 4.1.1 : D’ici à fin 2021, la Commune dispose de compétences avérées pour améliorer la gouvernance administrative y compris la gestion des finances publiques locales
A4.1.1.1 :Elaborer un plan de recrutement des agents Mairie
APIDA,MCL,PACTE CeFAL, Préfecture commune 1 000 000 1 000 000
A4.2 :Elaborer un plan de formation pour le personnel et les élus Mairie
APIDA,MCL,PACTE CeFAL, Préfecture commune 2 000 000 1 000 000
A 4.1.1.2:Mettre en œuvre le plan de recrutement Mairie
APIDA,MCL,PACTE Main d'œuvre,
Préfecture commune 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000A 4.1.1.3:Mettre en œuvre le plan de formation du personnel de la Mairie Mairie
APIDA,MCL,PACTE CeFAL, Préfecture commune 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 0
A 4.1.1.4:Mettre en œuvre le plan de formation des élus Mairie
APIDA,MCL,PACTE,CeFAL, Préfecture commune 2 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000
A 4.1.1.5:Suivre et évaluer le plan de recrutement et de formation du personnel et des élus Mairie
APIDA,MCL,PACTEMain d'œuvre;
CeFAL, Préfecture commune 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
SOUS-TOTAL P1 12 100 000 12 100 000 10 100 000 10 100 000 6 100 000Produit 4.1.2 : D’ici à fin 2021, la Commune coopère davantage avec la population les services publics compétents pour une meilleure gouvernance
A4.1.2.1 :Créer et rendre fonctionnel le cadre de concertation au niveau communal animée par la société civile Mairie
APIDA,MCL ,Préfecture commune 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
A 4.1.2.2:organiser 10 séances de sensibilisation sur leur droit et obligation Mairie
APIDA,MCL, ,Préfecture commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
195Plan de Développement Communal de Malanville
locale concertée
A.4.1.2.3:Rendre opérationnel la cellule de communication Mairie
APIDA,MCL,,Préfecture commune 800 000 800 000 800 000 800 000 800 000
A 4.1.2.4:Œuvrer pour l'obtention de la fréquence et l’installation de la radio communautaire Mairie
APIDA,MCL, UNICEF,
HAAC,UEMOA, Préfecture commune 1 000 000 24 000 000
A 4.1.2.5:Actualiser et rendre opérationnel chaque année le plan de communication Mairie
APIDA,MCL,Préfecture commune 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000
A 4.1.2.6:Informatiser les services Etat Civil et Archives Mairie
PTF (UNICEF, APIDA), DGE commune 10 000 000 5 000 000 5 000 000
A 4.1.2.7:Organiser les femmes en une union communale
et la formaliser
Mairie PTF commune 2 000 000
A 4.1.2.8:Organiser 05 sessions de formation au profit des femmes sur le leadership sociale et politique , autonomisation ,discrimination, accès et contrôle des ressources et entrepreneurial Mairie
PTF ( Care, Unicef, SNV, Plan
Bénin commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000A 4.1.2.9 :Organiser 05 sessions de formation au profit de la jeunesse sur l’esprit entrepreneurial
Mairie PTF commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
196Plan de Développement Communal de Malanville
A 4.1.2.10 :Faire le bilan, poursuivre les initiativesexistantes et relancer la recherche de partenariat d’intercommunalité et de la coopération décentralisée Mairie PTF commune 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000A 4.1.2.11:Organiser des visites d’échanges dans d'autres communes béninoises et étrangères Mairie PTF commune 4 500 000 4 500 000 4 500 000 4 500 000 4 500 000
A 4.1.2.12:Actualiser et renforcer le site Web de la commune : www.malanville.bj Mairie PTF commune 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
4.1.2.13. Elaborer chaque année un tableau de bord social communal Mairie
Unicef, DDPD, APIDA, Care, commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
A 4.1.2.14:Organiser un forum de la diaspora Mairie PTF commune 5 000 000
SOUS-TOTAL P2 36 400 000 61 400 000 30 400 000 25 400 000 25 400 000Produit 4.1.3 : D’ici fin 2015, la Commune
A 4.1.3.1 : Organiser une
conférence économique Mairie PTF commune 7 000 000
197Plan de Développement Communal de Malanville
assure une meilleure mobilisation des ressources financières pour une mise en œuvre conséquente du PDC
A 4.1.3.2:Organiser 04 sessions de formation au profit des agents collecteurs Mairie
PTF, recette perception, service des
impôts commune 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000A 4.1.3.3:Elaborer des contrats d’objectifs des agents collecteurs et du personnel de la mairie Mairie PTF commune 500 000 500 000
A.4.1.3.4:Rendre fonctionnel le comité communal de mobilisation des ressources endogènes et les doter d'un plan de stratégie de mobilisation Mairie
PTF ( Unicef, APIDA) commune 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000
A.4.1.3.5.Renforcer le partenariat pour
une meilleure mobilisation des
ressources au profit de la commune Mairie PTF Commune 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
A 4.1.3.6:Réaliser le RFU simplifié Mairie PTF commune 25 000 000 25 000 000
A 4.1.3.7:Informatiser le service chargé du RFU Mairie PTF commune 1 000 000 1 000 000 1000000
SOUS-TOTAL P3 12 100 000 5 100 000 5 600 000 30 600 000 27 600 000
SOUS-TOTAL EFFET 1 60 600 000 78 600 000 46 100 000 66 100 000 59 100 000
Effet 4.2. D’ici à fin 2021, le
suivi-évaluation des
Produit 4.2.1. D’ici à fin 2015, le cadre
A4.2.1.1: Tenir régulièrement les sessions du CCAC
· · · · · Mairie PTF,société civile, APIDA
Commune 500000 500000 500000 500000 500 000
198Plan de Développement Communal de Malanville
conditions de vie des
populations et du
développement économique et
social de la Commune est
amélioré
institutionnel de suivi de la mise en œuvre du PDC crée et est fonctionnel
A 4.2.1.2: Organiser les rencontres trimestrielles des points focaux sectoriels chargés de renseigner les outils de collectes des données de la mise en œuvre du PDC
· · · · · Mairie PTF, services déconcentrés de l'état et société civile
Commune 500000 500000 500000 500000 500000
SOUS-TOTAL P11 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
Produit 4.2.2: D'ici fin 2021, les outils de suivi de la mise en œuvre du PDC sont élaborés et validés
A 4.2.2.1: Elaborer les Plans de Travail Annuels (PTA)
· · · · · Mairie , PTF, SCDA, société civile
commune
· · PM PM PM PM PM
A 4.2.2.2: Mettre en place la base de données de la Commune et former les utilisateurs
· · · · · Mairie PTF, SCDA, DDP, , société civile,
Commune PM PM PM PM
PMA 4.2.2.3: Elaborer le TBS de Malanville(TBSM)
· · · · · Mairie (SG, SDLP, autres services), DDPD, , société civile,
PTF Commune
500 000 500 000 500 000 500 000 500 000A 4.2.2.4: Organiser la revue trimestrielle et annuelle du PTA
· · · · · Mairie PTF, DDP, société civile, APIDA
Commune
· ·
2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000A 4.2.2.5: Organiser la revue à mi-parcours et finale du PDC
· Mairie PTF, DDP, société civile,
Commune 2000000
SOUS-TOTAL22500000 2500000 4500000 2500000 2500000
199Plan de Développement Communal de Malanville
Produit 4.2.3: D'ici fin 2021, la sécurité est renforcée dans la commune
A 4.2.2.6: Elaborer et mettre en œuvre le plan de sécurité de la Commune
· · Mairie PTF, Forces de l'ordre, Préfecture
Commune PM PM PM PM PM
SOUS-TOTAL P3PM PM PM PM PM
SOUS-TOTAL EFFET23 500 000 3 500 000 5 500 000 3 500 000 3 500 000
TOTAL PROGRAMME 4 64 100 000 82 100 000 51 600 000 69 600 000 62 600 000
TOTAL GENERAL 2 725 109 000 1 911 696 000 1 283 616 0001 100 566
000 748 702 000
200Plan de Développement Communal de Malanville
ANNEXE 2
Noms et prénoms Fonction ContactsDANDAKOE Inoussa Maire 94 21 26 70/ 66 09 18 95
GADJE Koumba 1er Adjoint 97 44 47 63/ 94 68 66 97SAMBO MOUSSA Nouhoum 2eme Adjoint
97 56 84 30BAWASANNI Bassidou CA Malanville
97 86 53 35NADERE Abdoulaye CA Garou
65 18 40 43WONKOE NAMATA Aliou CA Madécali 66 09 24 58/ 64 09 34 64
GARBA Amadou CA Guéne 97 56 83 86BAWA SANNI Bassidou CA Toumboutou/ PI
97 86 53 35ISSAKA Alassane conseiller communal
64 51 01 57DOUASSOU Iliassou Conseiller communal
97 21 15 00
BAKO Ilo Issaka Conseiller communal95 8512 81
NOMA Ayouba Conseiller communal64 10 85 14
ADAMOU MADOUGOU Yaya Conseiller communal6114 46 46/95 14 46 46
IDI Moussa Conseiller communal 97 48 33 98LAWANI A. Lassissi Conseiller communal 97 44 96 07
GADO Guidami Conseiller communal 97 98 79 09/ 94 42 85 82BAKO NOMA Yacoubou Conseiller communal 64 09 34 77
MAMA Amadou Conseiller communal 95 36 18 83SEIDOU Moussa Conseiller communal 97 48 46 75
BIO MARCOS Imorou Conseiller communal 96 83 29 88BOUKARI Alidou Conseiller communal 97 80 12 59TONDI Amadou Conseiller communal 97 11 12 43
YACOUBOU Zakari Conseiller communal 97 39 00 17SABI GABOU Ganiou Conseiller communal 94 87 63 20SABI M. Djamilatou Conseiller communal 97 48 89 11
ANNEXE 3
201Plan de Développement Communal de Malanville
Délibérations du Conseil Communal
Liste des membres du Conseil Communal et leur fonction
202Plan de Développement Communal de Malanville
203Plan de Développement Communal de Malanville
ANNEXE 4
204Plan de Développement Communal de Malanville
Composition du Comité de Pilotage
205Plan de Développement Communal de Malanville
206Plan de Développement Communal de Malanville
ANNEXE 5
207Plan de Développement Communal de Malanville
Tableau d’analyse causale
N° D’ordre PROBLEMES CAUSES CONSEQUENCES
1 Clivages politiques
Gestion partisane des affaires locales
Multipartisme Individualisme
Conflits de rôles entre élus Déficit de communication Manque de confiance/Méfiance Division au sein du conseil Isolement politique de la zone Personnalisation/
Individualisation des questions de développement
Difficultés de mobilisation des populations autour des actions de développement
2
faible taux de
scolarisation et de
maintien des enfants
à l’école
Insuffisance du
personnel enseignant
qualifié
la persistance des pesanteurs socioculturelles, l’ignorance et la pauvreté des parents,
la non déclaration des naissances des enfants à l’état civil,
l’insuffisance des infrastructures d’accueil (espace enfance) ;
la concurrence entre l’école formelle et l’école informelle (école coranique) ;
Les mariages précoces de filles ;
Déperdition scolaire surtout chez les filles
Analphabétisme, prostitution
3 Faible
fréquentation
des centres de
santé et la
Malnutrition au
niveau des
Insuffisance du
personnel de
santé qualifié
Enfants malnutris en proportion importante
Impraticabilité
Mortalité élevée, pauvreté
208Plan de Développement Communal de Malanville
enfants des pistes pour faciliter l’accès aux centres de santé
4
Faible taux
d’accès des
populations à
l’eau potable
Insuffisance des points d’eau dans la commune
Prolifération des maladies hydriques
5
Faible
niveau
d’assainisse
ment de la
commune
Impraticabilité des voies urbaines
Inondations
Prolifération des maladies hydriques
Insalubrité
6Economie locale fragile et très peu performante
Difficultés d’accès aux crédits
Insuffisances des infrastructures économiques et marchandes
Activités informelles Incivisme fiscal Analphabétisme Enclavement de la
vallée
Endettement des commerçants Economie non compétitive Pauvreté ambiante Chômage Exode rural Sous scolarisation Déscolarisation/Abandon
scolaire Difficultés de mobilisation des
recettes fiscales Difficultés de financement du
développement local
7 Faiblesse du rendement agricole
Non aménagement des bas-fonds
Insuffisance/Emiettement des terres cultivables
Insuffisance de l’encadrement technique
Difficultés d’accès aux intrants et crédits agricoles
Appauvrissement des terres
Destruction des champs par les parasites/micro-organismes
Isolement politique de la vallée des programmes nationaux de développement
Agriculture non compétitive Pauvreté ambiante Famine et insécurité
alimentaire Chômage/Oisiveté des jeunes Augmentation des zémidjan Exode rural Trafic/Travail des enfants Faible fréquentation des centres
de santé Sous scolarisation Déscolarisation/Abandon
scolaire Violences faites aux femmes
209Plan de Développement Communal de Malanville
210Plan de Développement Communal de Malanville
Ce document a été réalisé avec l’appui de l’APIDA (Association de Promotion de l’Intercommunalité dans le Département de l’Alibori) et avec les financements de ses partenaires, la région de Haut de France et la Coopération SUISSE.