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Analyse et Propositions d’amélioration pour l’U 62 Table des matières Introduction Les Différents Intervenants Information Destinée au Patient Formation Définition des Rôles Trajet du Patient et Organisation de la Journée Matériel Trajet Patient Informatisé (TPI) Divers Conclusion Remerciements 1

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Analyse et Propositions d’amélio-ration pour l’U 62

Table des matièresIntroduction

Les Différents Intervenants

Information Destinée au Patient

Formation

Définition des Rôles

Trajet du Patient et Organisation de la Journée

Matériel

Trajet Patient Informatisé (TPI)

Divers

Conclusion

Remerciements

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IntroductionInfirmière diplômée en 2000, je travaille depuis 3 ans à l’Unité 62 de chirurgie cardio-vasculaire et thoracique d’ l’UCL. Or, ces 2 dernières années, j’ai observé avec intérêt certaines différences en matière de soins et d’organisation entre le nord et le sud du pays. De là m’est venue l’idée de prati-quer quelques mois avec nos collègues du nord, pour mieux comprendre leurs manières de faire et si possible en tirer des leçons intéressantes pour l’U 62.Dans ce but, je me suis d’abord intéressée au fonctionnement général de notre hôpital dont je n’avais qu’une connaissance limitée à mon unité. Ensuite, je suis allée travailler 3 mois au sein de l’unité de chirurgie cardiaque du Gasthuisberg.Cette expérience a confirmé mes premières impressions et j’ai découvert de nombreuses pratiques fort intéressantes qui permettent d’offrir aux patients un meilleur service et de meilleures conditions de travail pour les praticiens. J’ai pu observer des différences quant à l’information du patient, l’organisation interne au service, la formation de l’équipe infirmière, le trajet patient, le programme informatique et les moyens et les guide-lines.Ce rapport partage mes observations et propose des pistes de réflexion qui, je l’espère, contribue-ront à l’amélioration de notre travail et de notre service aux patients.

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Les Différents IntervenantsLes patients sont pris en charge par différents intervenants. Tous ont un rôle important à jouer à différents niveau.

Le premier est le cardiologue. C’est lui qui suit le patient de manière générale depuis parfois plu-sieurs années et qui connaît également mieux que le chirurgien l’entourage du patient. Il a donc un rôle prépondérant dans l’éducation au patient. Lorsque la chirurgie est envisagée, il est le premier à pouvoir contacter la diététicienne si une alimentation riche en protéine est nécessaire, le diabéto-logue en cas de diabète mal pris en charge, le psychiatre ou l’anesthésiste s’il y a des risques de de-lirium en post-op immédiat afin de mettre en place un protocole de prévention. Car bien souvent, lorsque le patient rencontre le chirurgien, il est trop tard pour commencer toutes ces démarches.

L’infirmiè re coordinatrice qui fixe la date opératoire avec le patient, organise le bilan pré-opéra-toire et attire l’attention sur l’arrêt de certains médicaments.

Le chirurgien donne au patient les explications concernant l’opération elle-même, son indication, ses risques, le déroulement de l’hospitalisation. Il aborde également le post-opératoire avec le traite-ment anticoagulant et l’évolution future du patient et de son état général.

Le kin é sith érapeute rencontre aussi le patient en pré-opératoire. Son rôle est d’aider le patient à récupérer son autonomie et sa mobilisation après l’opération, et ce en préparant la fonction respira-toire de ce dernier par des exercices préopératoires. C’est l’occasion d’expliquer au patient des exercices respiratoires qu’ils feront ensemble en post-opératoire. Il lui donne déjà quelques instruc-tions pour le post-opératoire, comme par exemple le fait qu’il devra dormir sur le dos après l’opéra-tion, et souligne l’importance de suivre les séances de revalidation cardiaque.

L’anesth é siste insiste sur les médicaments à arrêter et adapte le traitement du patient en prévision de l’anesthésie, vérifie les allergies éventuelles. Il lui explique comment se déroule l’anesthésie et parle des risques qu’elle comporte. Il prévoit la prémédication. C’est aussi l’anesthésiste qui prend en charge les douleurs post-opératoires liées à l’opération.

Les infirmiè res , représentées par l’infirmière cheffe, sont en première ligne pour assurer le suivi du patient au cours de son hospitalisation, lui prodiguer des soins, répondre à ses questions et celles de la famille.

L’assistante sociale s’occupe de la convalescence, soit en prévoyant de l’aide et des soins à domi-cile soit éventuellement en introduisant une demande de revalidation dans un centre. Elle peut éga-lement aider le patient à faire face à différents problèmes comme des problèmes de mutuelle ou fi-nanciers.

La di é t éticienne veille a bien expliquer au patient l’importance de suivre son régime spécifique. Son rôle est essentiellement un rôle préventif et d’éducation.

La psychologue est toujours disponible pour parler avec le patient de différents soucis auxquels il ne peut faire face seul.

Pistes:

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Expliquer aux différents intervenants où ils peuvent trouver les rapports des autres intervenants. En effet beaucoup d’infirmières ne savent pas où trouver le rapport de l’assistante sociale ou de la logothérapeute, ni où trouver le nom du chirurgien qui a opéré le patient…

Faire une mind map à destination des patients de sorte que rapidement il sache qui s’occupe de lui et à qui il doit s’adresser pour ses différentes questions.

Nous sommes tous appelés à travailler ensemble pour le bien de notre patient. Il est donc dommage que nous nous connaissions si peu, que nous ne sachions pas qui se cache derrière tel ou tel rôle.Pour palier à cette lacune, il faudrait favoriser des occasions de rencontre et d’échange. Il y a bien un repas annuel, mais à chaque fois nous nous retrouvons à la table des mêmes collègues. Il serait donc judicieux de trouver une meilleure manière d’organiser l’évènement (places assises imposées), voire de mettre en place un petit groupe de travail, de développement personnel qui regroupe cha-cune des spécialités.

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Information Destinée au PatientL’annonce de l’opération est toujours un choc pour le patient, une source de stress. Être informé correctement est donc crucial pour lui. Tout d’abord pour qu’il arrive serein à l’opération, sachant ce qu’il a et ce qui va se passer, se sentant en sécurité. Et puis pour pouvoir s’organiser à affronter le post-opératoire.

Avant de partir pour 3 mois à la KUL, je me suis un peu intéressée à l’information que le patient re-cevait chez nous pour une opération cardiaque. Pour cela je suis allée voir l’une ou l’autre consulta-tion et j'ai discuté avec pas mal d’intervenants et patients.Ce qui en ressort est qu’au final les patients sont assez contents de l’information reçue mais, qu’il y a toujours moyen de mieux faire et que nous devrons mieux faire si nous voulons obtenir l’accrédi-tation un jour.Pour cela il y a trois créneaux: les interactions avec le patient (consultation, hospitalisation), les bro-chures et internet.

INFORMATION PRÉ-OPÉRATOIRE

L’information donnée lors des consultations est très variable. Elle dépend de plusieurs facteurs: l’in-tervenant, le patient et son état. L’information n’est donc pas structurée, et dans un certain sens tant mieux: c’est le côté humain qui prime. Mais à terme il faut que le patient puisse avoir toutes ces in-formations.Actuellement chaque patient va rechercher sur internet l’information qu’il veut avoir sur son opéra-tion, sur son médecin, etc. Le site de l’hôpital lui même est très pauvre en renseignements: pas de photos, pas de brochures mises en lignes,… Nous avons un site www.éducationcoeur.be qui contient une base, mais qui est nettement insuffisant et qui n’est pas toujours renseigné au patient. Ce dernier le trouve donc parfois par chance, sinon il va tout simplement voir ailleurs.Ensuite il y a une revue, le vade mecum. Cette revue est assez complète, mais la forme est à revoir complètement afin d’être plus attrayante : aucune photo, du texte en continu,… Elle gagnerait à être plus claire et plus concise, plus aérée. Quant au contenu, il faudrait l’actualiser.

pistes:Se doter d’un vrai site internet où les patients pourraient trouver une information très complète relative à chaque opération.

Revisiter le vade-mecum.Le patient devrait pouvoir la consulter le plus tôt possible après l’annonce de l’opération. Ça lui permettrait de venir aux consultations en sachant un minimum de quoi on va lui parler. Ça lui per-mettrait de préparer une liste de questions qu’il se pose et ainsi de se sécuriser. La poster sur inter-net et le mentionner au patient serait déjà une bonne chose. Pourquoi ne pas en déposer également dans les hôpitaux référents qui nous envoient leurs patients?Tandis que nous ne disposons que d’une seule revue, la KUL a pour sa part mené un travail de fond au niveau de l’information et aujourd’hui, ils éditent des revues spécifiques par sujet (opération au coeur, anesthésie, présentation de l’unité, risque de delirium, préparation du retour à domicile, pré-vention de l’endocardite pour le patient et une autre pour les médecins, etc.). Celles-ci sont claires, concises, illustrées. En les donnant au patient, le personnel les survole en vitesse de sorte que le pa-tient sait ce qu’il a entre les mains. Peut-être que le patient ne lira pas tout, du moins pas tout de suite, mais ils sont sûrs que le patient et ses proches ont reçu une information complète. Et le pa-tient, quand il en sent le besoin, sait où trouver cette information.

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Une autre piste de réflexion est l’opportunité d’inciter le patient à venir accompagné aux consulta-tions pré-opératoires (cardiologue, chirurgien, kiné, anesthésiste). Tout d’abord parce qu’en état aigu et de stress, il ne peut pas retenir tout ce qui lui est dit. Un proche aura plus le recul nécessaire pour recevoir toutes ces informations, poser des questions auxquelles le patient ne pense pas forcé-ment. Et puis la famille se rendra mieux compte de ce que sera le post-opératoire et pourra mieux le préparer et entourer le patient à son retour. Il n’est pas toujours aisé de trouver un proche qui soit libre pour toutes ces consultations, les enfants ou les conjoints travaillent sans doute, mais dans ce cas ils pourraient se relayer. Parfois le patient n’ose pas ou n’a pas envie de venir accompagné car il pense que ce serait ridicule; parfois le patient est vraiment isolé et ce n’est pas possible. Mais ren-forcer la norme dans ce sens serait à mon avis, bénéfique pour tout le monde car l’information pas-sera mieux.

INFORMATION EN COURS D’HOSPITALISATION

L’information donnée en cours d’hospitalisation passe souvent par les infirmières qui sont en per-manence auprès du patient et à qui il ose poser les questions qui lui ont échappées lorsqu’il était en présence du médecin. D’où l’importance de la formation des infirmières, de leur capacité à donner des informations correctes et ainsi gagner en crédibilité. Ces questions ne viennent pas uniquement du patient, mais également de ses proches qui viennent lui rendre visite. Intégrer dès le départ les proches dans le suivi du patient peut les rassurer et renforcer la confiance qu’ils ont en nous. De plus, si dès le départ il y a un proche de référence pour chaque pa-tient, il pourrait centraliser l’information donnée.

L’hospitalisation est aussi un moment de choix pour sensibiliser le patient et faire de l’éducation à la santé. Le passage de la diététicienne est presque généralisé. Cependant certains patients sortent en disant ne pas l’avoir rencontrée… Là encore la transmission des informations via des brochures aurait tout son sens (manger sainement, régimes diabétique, pauvre en sel, pauvre en graisse, com-ment épicer les plats, etc.).

INFORMATION POST-OPÉRATOIRE

La sortie doit être préparée le plus tôt possible. En parler déjà dans les consultations pré-opératoires est essentiel pour garantir la continuité des soins et éviter une augmentation de la durée de séjour et/ou une ré-hospitalisation. Cela demande une bonne coordination des différents intervenants dès le départ.

L’explication du traitement par anticoagulant est aussi essentiel, et ne doit pas attendre la veille, mais en général le patient reçoit le carnet 2-3 jours avant sa sortie et a le temps de le lire et de poser ses questions à l’équipe soignante.

La nécessité de faire appel à l’assistante sociale devrait être détectée lors des premières prises de contact avec le patient, voir lors de la DMC.

Ce qui pourrait vraiment être amélioré est l’information le matin du départ.Pour l’instant le patient reçoit foule de documents, du kiné, des infirmières, des médecins, ses ren-dez-vous et parfois la macro-cible de sortie.

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Cette macro-cible de sortie créée pour la continuité des soins est sans doute intéressante lors d’un transfert, mais pourrait être grandement améliorée et bénéficierait alors à tous les patients.En plus des numéros de téléphone en cas de questions, de soucis, l’opération subie et les soins à faire, nous pourrions y rajouter le tableau avec le traitement de sortie, les différents rendez-vous, le régime conseillé par la diététicienne, les mesures mises en place par l’assistante sociale, etc. Ainsi tout serait regroupé sur une feuille. A cela s’ajouterait évidement la lettre médicale et celle du kiné et les prescriptions.

La mind map de sortie donnée en pré-op est très bien faite. On pourrait juste y rajouter l’importance de dormir sur le dos et surtout en rappeler l’existence au patient, veiller à ce qu’il l’ait encore à sa sortie et, si besoin est, lui en redonner une.

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FormationActuellement il n’existe pas de spécialisation cardiaque. Nous sommes donc pour la plupart simples infirmières A1. Mais malheureusement cela ne suffit pas toujours et notre formation, ainsi que nos compétences, pourraient vraiment être étoffées.Le résultat est un manque de cohérence dans l’information transmise aux patients. Ceci ne fait pas très professionnel et ne donne pas un sentiment de sécurité au patient.Pour pallier à cela il faudrait donc renforcer notre formation et décider de guidelines infirmiers claires pour tout le monde.

Nous avons la chance d’avoir 2 formations par an:La première rentre dans le cadre des JPP et est donc la même pour tout l’hôpital. Toujours intéres-sante, cette formation n’apporte cependant pas l’information spécifique dont nous avons aussi be-soin, même s’il est bon de savoir ce qui se fait dans l’hôpital en général.La seconde est, à notre initiative, une formation à l’extérieur ; souvent le symposium de soins infir-miers en cardiologie en ce qui nous concerne.

Ces formations sont déjà un bon début, mais faute de temps, si nous ne prenons pas le temps d’étu-dier un minimum ce qui nous a été dit, nous ne le retenons qu’un temps et certainement pas dans l’entièreté. Or pour se faire il faudrait au minimum avoir un cours sur ce qui a été dit et pourquoi ne pas stimuler un peu l’étude de celui-ci? Pourquoi ne pas imaginer une petite prime pour ceux et celles qui réussiraient un « examen » concernant ces matières? C’est exagéré mais pourquoi ne pas aller dans ce sens? Au moins ces formations auraient une portée plus longue…

Un autre point qui me tient à coeur en travaillant en chirurgie est que chaque infirmière de l’étage devrait aller de temps en temps en salle d’opération pour assister à une opération. Nous soignons des cicatrices sans parfois avoir la moindre idée de ce qui s’est passé en salle d’opération et à quoi précisément est due chaque cicatrice… ce n’est pas normal. Que répondre au patient qui nous pose ces questions bien légitimes?

PistesDe simples mises à jours sous forme de staffs (sur les nouveaux médicaments, les nouvelles ma-nières d’opérer, les nouvelles techniques) seraient vraiment les bienvenues.On pourrait y intégrer une autre information qui nous manque aussi et qui concerne la facturation. Nous ne savons pas ce qui est compris dans le forfait d’hospitalisation, ce qui doit l’être sur le côté, ce qui est pris en charge par les mutuelles ou non. Tout des détails mais qui ont leur importance tant pour l’hôpital que pour le soignant.Un sujet qui pourrait également y être traité est l’information à donner au patients lors de sa sortie. Tout le monde y va de son bon sens, mais celui-ci n’est pas toujours le même…Nous avons des monitoring, mais qui sait vraiment lire un ECG, ou du moins reconnaître les troubles du rythme de base et ce que cela signifie vraiment?

Et enfin, en attendant le TPI (voir infra), avoir une liste des actes qui rapportent des points lors du Di-RHM nous aiderait à les noter correctement car bien souvent nous ne pensons pas à noter des actions (comme par exemple le soutien psychologique) qui nous paraissent évidentes La collaboration avec l’antenne du Di-RHM est très précieuse, mais pour noter correctement et donner une vraie vision de notre travail sur le terrain, nous devrions savoir clairement ce qui doit être pris en compte.

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Définition des RôlesPour qu’un service fonctionne de manière optimale, il faut que chacun ait une bonne connaissance de son rôle et de celui des autres et que chacun ait la discipline de le remplir de la manière la plus professionnelle possible; autrement cela aura des répercussions sur le travail de ses collègues et sur la qualité des soins.Un beau travail a déjà été fait quant au rôle des médecins et assistants à l’étage, précisant bien qui est responsable de quoi et ce par écrit. Mais il reste à éclaircir celui des autres intervenants (kinés, infirmières, aide logistique, AIA (Aide infirmière Administrative), etc.).

Pour les kinés c’est simple: leur travail étant assez différent de celui des infirmières. Je noterais tout de même l’administration des aérosols qui chez nous est pris en charge par les kinés le matin mais qui, après leur départ, relève de l’infirmière responsable du patient. Ce partage provoque des oublis dans la prise en charge ou des changements de traitement, chacun faisant ce qui lui semble le plus adapté… Ce manque de coordination n’améliore pas la qualité des soins.Il faudrait soit que les kinés aient accès à notre programme de soins et indiquent quand ils ont ad-ministré un aérosol et quel médicament a été administré, soit que cet acte ne relève que de l’infir-mière responsable, sur base d’une prescription médicale claire et mise à jour.

En ce qui concerne les autres intervenants de l’unité, le travail de délimitation des rôles est plus compliqué. En effet, potentiellement l’infirmière pourrait tout faire, mais n’en a pas le temps et doit donc déléguer.Pour le moment les différentes tâches n’ont pas été clairement déléguées et le fait que la présence des aides soignantes, logistiques et administratives ne soient pas systématique, rend cela encore plus flou vu qu’en leur absence l’infirmière remplit tout de même tous les rôles et certaines tâches sont négligées, ce qui pèse aussi sur l’organisation du travail. De plus, les aides se sentent souvent déni-grées par ces taches déléguées, ce qui est régulièrement source de tensions internes.

A la KUL cette délimitation des rôles a été poussée très loin. Tout ce qui peut être délégué par une infirmière à une personne tierce a été réparti de façon claire entre les aides-soignantes, les aides lo-gistiques et administratives. Il s’en est suivi un accroissement du nombre des aides. Elles sont une petite équipe et plutôt que de se sentir seule dans leur coin, elles ont un sentiment d’appartenance à une équipe ; ce qui me semble important. Les rôles d’aides logistiques et administratives sont inter-changeables en fonction de l’horaire qu’elles prestent.Les tâches étant très variées, elles ont des listes prédéfinies qu’elles doivent avoir accomplies chaque jour afin d’être sûres que tout soit fait. Et comme tout cela est défini d’avance, lorsqu’une infirmière vient avec une demande précise, cela ne crée pas de tensions.EX.mettre des bouteilles d’alcool datées dans le couloirlors de l’entrée d’un patient:préparer le litpréparer les essuis, la blouse d’op, drapspréparer le sac blanc (pot à dent, feuille CVI, …)...et ainsi de suite

Les aides ont aussi un tableau avec les différentes tâches où il leur suffit de cocher (comme ceci par exemple (cfr pages suivante)

fréquence 1 2 3 4 5 … 31 signature

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Balances quotidien x x x x

machines à café

2X/sem x x x

armoire double passage

2x/sem x x

Ainsi voient-elles clairement ce qu’il y a à faire et les infirmières ce qui a été fait. Même si cette mesure n’est pas toujours indispensable, elle facilite grandement le travail des aides administratives et logistiques de manière générale.L’aide soignante, quant à elle, aide l’infirmière dans les chambre. Et une fois les soins auprès des patients finis, elle va aider les aides logistiques et administratives.Pour arriver à cela il faut revoir en équipe toutes les tâches (cfr.annexe) et décider ensemble qui doit faire quoi et ensuite voir comment mettre cela en pratique, et si nécessaire engager plus de per-sonnel moins qualifié que les infirmières, ce qui coûte également moins cher à l’hôpital que de payer une infirmière pour faire ce travail.Il est évident que dans ce système chacun doit remplir son rôle et respecter le travail de l’autre mais au final l’organisation y gagne beaucoup et cela allège le travail de tout le monde. En effet, avec cette meilleure répartition du travail, l’infirmière peut se consacrer aux tâches qui requièrent son ex-pertise, ce qui représente une optimisation des ressources.

Le rôle de l’infirmière cheffe est aussi très important: car c’est à elle de rappeler à chacun son rôle, son travail et à surveiller que cela tourne correctement.

Nous voyons donc que pour le même travail la KUL a engagé deux équivalents temps plein en plus en personnel moins qualifié. Ceci a un autre avantage non négligeable, cela facilite la mobilité des patients. Un déménagement de patients aujourd’hui prend énormément de temps à une infirmière à cause de tout les à côté (frotte de lits, armoires à vider, installation du patient, recherche du repas…), si cela est pris en charge par du personnel engagé pour cela, l’infirmière peut se consacrer à ses taches. Ceci est tout particulièrement vrai pour l’accueil des urgences. Or désengorger les urgences des Cliniques est un problème perpétuel et l’image des Cliniques y gagnerait.

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KUL UCL

28 lits dont 4 privéschambres communes non « privatisantes »lits des patients aux soins intensifs non réservés34 heart mate

27 lits dont 3 privés24 chambres sont modulables en Privée ou Commune

21,4 ETP:aide logistique et administrative: 3,77Aide soignante: 1;51infirmière: 16,16

19,4ETPAide Soignant: 1,25AIA: 1Aide logistique: 0,8infirmière: 16,35

20 lits aux soins intensifs cardiaques (adultes et enfants)

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Trajet du Patient et Organisation de la JournéeActuellement, les mouvements des patients à l’U62 se concentrent le matin. Ceci est dû à des choix à différents niveaux, que ce soit directement de notre unité ou du département ou de la direction de l’hôpital.Ainsi le patient:- arrive à 8-9h pour terminer le bilan pré-opératoire pour l’opération du lendemain,- descend en salle d’opération soit le matin très tôt soit en fin de matinée,- remonte avant 13h des soins intensifs- doit sortir pour 11h.

Il est donc facile d’imaginer l’effervescence dans le service le matin.D’une part, il y a le tour des médecins suivi des soins quotidiens et des dossiers à mettre à jour. En -suite il faut recevoir les nouveaux patients, faire leur dossier, leur prise de sang, les installer au sa -lon en attendant que les chambres ne sont pas prêtes (les patients sortant ne s’en vont qu’à 11h et qu’il faut ensuite laver la chambre). A cela s’ajoute les prémédications des patients appelés en salle d’opération, le rangement de leurs affaires sous clef, la réception et la surveillance des patients re-montants des soins intensifs, l’encodage de leur dossier, leur installation dans les chambres, et enfin informer correctement le patient qui, lui, peut sortir ce jour.Autant de tâches qui se superposent avec, comme mentionnés plus haut, les différents petits pro-blèmes d’organisation et de matériel, mais qui, le tout mis ensemble, alourdissent considérablement le travail de l’infirmière de l’étage. Ainsi, l’équipe infirmière ne souffle pas avant 13-14h et se re-trouve régulièrement épuisée, n’ayant plus aucune énergie pour les deux dernières heures de la jour-née.Cela impacte aussi l’équipe de l’après-midi qui prend son service dans une unité agitée avec des collègues qui courent dans tous les sens pour arriver enfin à leur laisser une unité « en ordre ».Il serait donc intéressant de repenser l’organisation de l’unité et ce trajet patient afin de mieux régu-ler le travail, et ainsi augmenter la qualité de notre prise en charge des patients et la qualité de vie au travail du personnel.

PISTE DE SOLUTIONS

La première serait d’arriver à optimaliser le bilan pré-opératoire lors de l’EPI cardiaque afin de per-mettre au patient d’arriver à 14h . Pour cela il faudrait organiser les rendez-vous d’écho cardiaque et des carotides l’après-midi même de l’hospitalisation, tenter de coupler la radio de thorax et l’ECG en bas, soit l’après-midi pour les premières positions, soit le matin de l’opération pour les secondes positions.Ainsi, de 14 à 15h-15h21, l’équipe du matin, qui a remis son travail à l’équipe de l’après-midi peut faire l’admission du patient dont la chambre aura pu être lavée.

Une autre réflexion à avoir est par rapport aux pr é m édications :A la KUL tous les patients bénéficient de la même prémédication, à savoir un Temesta pour les ster-notomies et un Xanax pour pour les TAVI.Ceci présente plusieurs avantages. Tout d’abord un gain de temps certain pour l’équipe infirmière: donner un comprimé en sublingual est nettement plus vite fait que de faire une piqure de morphine et de Scopolamine en sous-cutané; plus ou très peu de morphine à l’étage et donc moins de souci de traçabilité, de vol de stupéfiants et plus de sécurité pour les patients ayant reçu leur prémédication à base de morphine et qui ne sont pas opérés ou dont l’opération est retardée à cause d’une urgence.

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Par ailleurs, il faudrait s’assurer que les formulaires de prémédication complétés par les infirmières soient effectivement consultés.

La remont ée des patients des soins intensifs peut, elle aussi, être remise en question. S’il est vrai que remonter les patients des soins intensifs avant 12h a ses avantages, à savoir que cela libère des places pour les patients sortants de salle d’opération, il serait néanmoins plus logique de les remonter des soins lorsque le médecin les estime prêts à réintégrer l’unité de l’étage. Ceci toutefois à la condition que tout son traitement ait été encodé par le médecin des soins intensifs et qu’il y ait un médecin à l’étage autre que le médecin de garde, donc pas en soirée.

Nous pourrions aussi structurer la remontée pour être sûre que tout soit prêt. Par exemple:Mettre systématiquement sur la feuille de rapport des soins, la clef de l’armoire de la chambre.Aller directement placer dans la chambre le matériel d’aspiration pour le drain et/ou le monitoring si nécessaire ainsi que le pied à perfusion, la panne et le bassin. Ca évitera à un collègue d’arriver dans la chambre et de voir que le matériel nécessaire n’est pas là et donc de repartir le chercher…Prendre les paramètres, encoder les protocoles dans l’ordinateur et faire le Sissi. Imprimer les feuilles pour le dossier et préparer les médicaments du jour.Certains points sont acquis, mais pas tous et les rendre systématiques ferait gagner du temps aux suivants.

Lors des sorties, la rédaction de la macrocible nous prend un certain temps. Avoir la discipline de la commencer dès l’entrée du patient allégerait la prise en charge de la sortie. En effet des données comme les antécédents, la présence ou non de prothèses, etc., peuvent déjà être encodées.L’heure de sortie des patients pourrait aussi être modifiée, bien que ceci soit une décision institutionnelle… Ne pas imposer une heure précise permettrait de décider le matin de la sortie d’un patient le jour même tout en lui laissant le temps de s’organiser pour rentrer dans l’après-midi. Tan-dis qu’une sortie à 11h demande d’être organisée la veille, et en cas de report de la sortie le matin même, ce n’est jamais facile à accepter pour le patient et sa famille qui se réjouissent du retour et avaient tout organisé.

Une autre proposition serait de faire une pause de maximum 5-10 min le matin vers 9h, (après le tour des paramètres, médicaments et prise de sang) juste le temps de boire une tasse, de manger une tartine, et organiser la pause de midi en deux équipes ex: 11h45-12h15 et 12h30-13h, puis de s’y te-nir.Pour cela, à 11h15, quelqu’un fait le point sur qui est presque prêt à lâcher son travail pendant 1/2h, quitte à déléguer certaines choses urgentes, et qui fera partie de la seconde équipe. Si la première équipe ne s’arrête pas, elle met à mal la seconde qui ne pourra plus s’arrêter… elle ne doit donc pas traîner. Les infirmières qui terminent à 13h ne sont évidement pas concernées

Le rapport de 13h30 pourrait se faire en tête à tête entre les deux infirmières concernées ce qui le raccourcirait considérablement.

L’équipe du matin pourrait faire à 13h le tour des paramètres et des médicaments de 14h. Ainsi tout le monde est disponible pour les entrées, les éventuelles remontées et sorties et ce jusqu’à 15h, voire 15h21 (si nous voulons une vraie pause à midi et de 45 minutes), ce qui laisse une bonne heure de travail. Pour le moment le tour de 14h n’est quand-même pas fait avant 15h, voire 16h…L’équipe de l’après-midi pourrait prendre tous les paramètres à 20h et donner les somnifères. Ainsi le tour de 22h, qui termine parfois à 23h30, serait allégé.Et l’infirmière de nuit s’occuperait de la toilette des patients opérés en première position ainsi que des dialysés.

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A la KUL il y a également 3 infirmiers pour deux services mais à la différence de chez nous où chaque service à son infirmier responsable et 1 « volant » pour les deux services, ils ont décidé de répartir les patients entre les 3 infirmiers. Ceci a ses avantages et ses inconvénients mais c’est une pistes à creuser.

Enfin, la personne qui apporte le chariot repas pourrait le mettre directement à chauffer. En effet, ce chariot arrive dans une pièce que nous ne voyons pas depuis le couloir et prises par notre travail, nous ne pensons pas toujours à le mettre à chauffer à temps. C’est alors au moment de distribuer les plateaux que nous nous en rendons compte… Or ça ne prendrait que 30 secondes maximum à la personne qui amène ce chariot et au moins les repas seraient toujours servis à l’heure.

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Matériel1.MÉDICAMENTS

La politique des Cliniques consiste à facturer les médicaments aux patients au moment de l’approvi-sionnement dans leur casier personnel au niveau des unités (à moins qu’ils le soient via les médi-cartes pour ce qui est pris dans la dotation). Cela présente cependant des inconvénients. En effet, afin de limiter les facturations inutiles (qui im-pliquent ensuite un processus de défacturation), une quantité minimum est fournie au niveau de l’unité (dotation ou casiers des patients), ce qui conduit régulièrement à des ruptures de stock, même pour des médicaments de base tels que le Emconcor ou le Pantomed et nous fait perdre énor-mément de temps.Dans l’urgence, les équipes soignantes vont souvent puiser dans le casier d’un autre patient, ce qui ne fait que déplacer le problème et génère des complications de gestion car il faudra tout de même réalimenter les casiers des patients en urgence et cette pratique ne fait qu’ajouter à la confusion du fait qu’il est impossible depuis l’étage de savoir si un médicament en rupture a déjà été commandé ou non.Les causes de rupture de stock sont variées: soit le casier du patient a lui-même été utilisé pour un autre patient et pas encore réalimenté, soit la dotation de l’unité a été calculée trop juste ou encore le médecin n’a pas encore encodé la prescription (changement de traitement, retour des soins, traite-ment diabéto, stop automatique d’antibiotique, etc.).

A la KUL, ils disposent d’une dotation équivalente à deux semaines de traitements et scannent les médicaments au chevet du patient. Les patients sont donc facturés au moment de l’administration du médicament. Trois fois par jour, la pharmacie envoie les médicaments propres aux patients et une fois par semaine la dotation est renflouée. Un inventaire est assuré par la pharmacie centrale sur base annuelle. Ceci a tout de même un inconvénient: la transparence dans le trajet du médicament et un flou au niveau des pertes. Mais Dans KWS (leur TPI) nous voyons directement grâce à des pictogrammes si un médicament est commandé (caddie) ou s'il s’agit d’un traitement à domicile (maison).L’infirmière a la possibilité de donner certains médicaments sans prescription (ex. les laxatifs). Et pour chaque médicament prescrit, l’infirmière et le médecin peuvent facilement joindre une note, un commentaire rapidement lisible et compréhensible par les autres intervenants.Tant que le TPI n’est pas en place, une solution logique serait d’avoir une dotation suffisamment fournie des médicaments courants (en veillant à mettre les nouveaux médicaments derrière afin de consommer les médicaments en fonction de leur date de péremption), avoir la discipline de deman-der directement aux médecins de prescrire les traitement diabéto et autres, avoir un endroit où l’on indique que le traitement a été commandé à la pharmacie afin d’éviter de commander deux fois le même traitement et de faire de manière régulière le tri dans les casiers médicaments de nos pa-tients.Nous pouvons également prévoir pour le TPI que les traitements particuliers à un patient montent à son nom mais que les traitements soient facturés au moment de les lui administrer. Il n’y aurait plus de problème de facturation, et moins de travail de défacturation: lors d’un départ, ne seraient renvoyés à la pharmacie que les traitements spécifiques de ce patient, les autres médicaments ré-intégrant tout simplement la dotation de l’unité.

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2.THERMOMÈTRES

Ils se perdent souvent en cours d’hospitalisation, dans l’unité ou au cours des trajets unité/CVI. Souvent le patient n’est pas en cause et donc nous ne le refacturons pas; de plus, les patients les cu-mulent avec les différentes hospitalisations.Une solution serait de remplacer les thermomètres individuels par des thermomètres infrarouges, plus chers, mais offrant l’avantage d’être hygiéniques (pas de contact physique avec les patients). À condition de veiller à assurer un bon rangement qui prévienne les vols (avec les saturomètres à un endroit précis dans l’unité comme les Accuchek par exemple), cela représenterait un investisse-ment qui sera rentabilisé dans le temps.

3.BLADDER-SCAN

Cet appareil est coûteux mais après le séjour aux soins intensifs, il arrive régulièrement que des pa-tients souffrent de rétention urinaire. Avoir un bladder-scan à l’étage pour les 4 unités par exemple améliorerait sans conteste la qualité de nos soins en évitant des sondages inutiles, qui traumatisent chaque fois les patients.Il existe aussi des sondes in/out bien adaptées aux femmes, qui ne nécessitent pas tout un champs stérile ( ex: SpeediCath Compact Plus).

4.COAGUCHECK

L’INR de nos patients est régulièrement dosé afin d’ajuster les traitements en antivitamine K. Pour l’instant, nous devons à chaque fois faire une prise de sang.Ceci a plusieurs inconvénients. Le fait qu’une prise de sang reste un acte agressif vis à vis du pa-tient et de son capital veineux justifie qu’elle soit évitée autant que possible. Cela a un coût et prend du temps: la réalisation de la prise de sang, l’analyse au laboratoire et le temps d’attente des résul-tats.De plus l’INR est souvent dosé le jour du départ du patient afin de pouvoir lui indiquer les doses prescrites pour les prochains jours; et l’attente des résultats retarde souvent son départ.Certaines infirmières prennent l’initiative de faire cette prise de sang en fin de nuit, mais ce n’est pas systématique. Il faut qu’elles en aient le temps et ce n’est pas le plus agréable pour le patient. Pour remédier au problème de l’INR, un Coagucheck à l’étage simplierait singulièrement le pro-blème et augmentrait le confort des patients.

5.BALANCES

En cardiaque, le poids des patients est surveillé quotidiennement, ce qui veut dire que quotidienne-ment nous pesons 10 à 15 patients au moment des soins dans la matinée.Pour tous ces patients, nous ne disposons que d’une seule balance. Nous perdons donc chaque jour un temps considérable à chercher dans les chambres cette balance et ensuite attendre qu’elle soit libre. En effet, la pesée est souvent longue du fait que lorsque les patients remontent des soins inten-sifs, ils sont affaiblis et appareillés. Or nous voulons leur donner le temps afin qu’ils se sentent en sé-curité. Le manque de balance contribue donc également à la désorganisation de notre service.A titre informatif, à la KUL pour un service équivalent, ils disposent de 4 balances station debout, et d’une assise pour deux services. Ainsi chaque côté de couloir à sa balance à disposition.

6.ORDINATEURS

A l’heure actuelle, tout se fait par ordinateur et la gestion des soins s’informatise de plus en plus aussi.

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Nous avons besoin de l’ordinateur pour consulter les traitements, encoder les patients, remplir le sissi, faire les macrocibles de sortie, encoder les remontées des soins intensifs, etc. Or, pour tout cela nous ne disposons pour les infirmières que de deux ordinateurs! Autant dire qu’il faut trouver le moment où un ordinateur est libre, en espérant ne pas être interrompu car autrement il sera certai-nement pris à notre retour. Cela n’aide pas non plus à l’organisation de l’unité.A titre informatif, à la KUL, l’équipe infirmière dispose de 5 consoles mobiles et d’un ordinateur dans le bureau.Une solution serait d’avoir l’autorisation explicite de pouvoir utiliser les ordinateurs du bureau des assistants.Mettre un mot: « ne pas utiliser l’ordinateur s’il vous plaît » si nous sommes occupés et que nous devons nous interrompre.

7.DIVERS

PantouflesPour les patients dont les pieds ne rentrent plus dans leurs pantoufles à cause de l ’oedème des membres inférieurs ou qui ont tout simplement oublié celles-ci, nous pouvons leur facturer des pan-toufles en mousse. Le problème de ces pantoufles est qu’elles se déchirent tout de suite, ce n’est donc pas une solution. Pourquoi ne pas avoir des chaussettes antidérapantes?

D écapsuleur Nos patients ont la possibilité de boire de l’eau gazeuse ou des bières de table. Autrefois il y avait des décapsuleurs au chevet des patients, sur leur table de nuit. Malheureusement à cause des vols ils ont donc été retirés… mais à présent c’est chaque jour la chasse au décapsuleur, ou alors nous ou-vrons les bouteilles avec les moyen du bord, par exemple la serrure des portes, … ce qui ne fait pas très sérieux. Pourquoi ne pas les accrocher simplement aux chariots repas?

Saturom ètres et chariots de soins Il devrait y en avoir un par partie de couloir, cela éviterait de les chercher partout, de devoir inter-rompre sa collègue qui est occupée. Sans compter que nous en avons besoin aux mêmes moments, c’est à dire lors de la prise des paramètres.

Gants et alcoolDes boîtes de gants de différentes tailles devraient pendre au mur à côté de la bouteille d’alcool dans les chambres de sorte qu’ils soient sous la main et qu’il ne faille pas chaque fois aller à la salle de bain en chercher.

Un bac de coiffeur Pour laver les cheveux des patients avoir un bac de coiffeur nous faciliterait également la vie car laver les cheveux des patients dans les lavabos n’est pas chose aisée, il est difficile d’avoir l’eau di-rectement à la bonne température vu que nous devons toujours passer par le froid et si nous optons pour la douche, il faut être habile pour ne pas être trempée...

écrans de monitoringChez nous les écrans de monitoring cardiaque se trouvent uniquement dans le bureau des infir-mières… Pourquoi ne pas en placer un chez les médecins? Il me parait logique et important que les médecins présents à l’étage puissent pouvoir suivre en permanence les tracés des patients tout comme nous.

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robinetsAvoir des robinets avec senseurs serait aussi intéressant. Cela nous éviterait de devoir les toucher pour les ouvrir ou les fermer, que ce soit avec des mains souillées ou propres. Même si nous évitons de le faire avec les mains autant que possible.

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Trajet Patient Informatisé (TPI)Les Cliniques Universitaires Saint-Luc ont comme projet de s’équiper du TPI. Il s’agit donc d’un dossier global informatisé pour chaque patient que chaque intervenant peut consulter depuis n’im-porte quel poste informatique de l’hôpital.A la KUL, ils travaillent déjà depuis plusieurs années avec ce programme (KWS) et sont encore en train de le développer. Je reparlerai donc ici de mon expérience chez eux. Je peux mentionner ce que j’y ai trouvé de positif et qui serait intéressant de prévoir chez nous. Avec ce programme, tout se trouve dans l’ordinateur forcément. Ils ont donc des consoles sur rou-lettes (une par infirmière minimum, une pour le médecin) avec lesquelles ils vont au chevet du pa-tient. Les chambres sont déjà équipées d’un écran (ordinateur/télé/radio) mural avec scanner par pa-tient et à l’avenir les consoles ne rentreront plus dans les chambres.Cette installation est magnifique mais perfectible.

PROGRAMME DE SOINS

Actuellement à la KUL il faut toujours encoder les paramètres des patients manuellement alors qu’il y aurait moyen que tout cela soit encodé directement via du matériel relié aux consoles. A plusieurs reprises, j’ai encodé les paramètres chez un mauvais patient sans que cela ne soit relevé par le sys-tème. Or il y a une vérification via le scanner pour l’administration des médicaments. Pourquoi n’est-il pas utilisé pour l’encodage des données? Cela éviterait de telles erreurs, vite arrivées lorsque plusieurs dossiers sont ouverts.Un autre point qui facilite l’utilisation du programme de soins est l’utilisations des couleurs (Ex.les soins de plaies en bleu, les ordres médicaux en rouges, les soins d’hygiène en vert,…).

COORDINATION ENTRE INTERVENANTS

Lors de la consultation pré-opératoire il serait possible de structurer une demande automatique de contact avec l’assistante sociale, la diététicienne, le diabétologue, ou tout autre intervenant que la prise en charge du patient nécessite. Cela améliorerait la collaboration entre intervenant et la qualité finale de la prise en charge globale du patient. Pour le moment à la KUL, ces différents intervenants ne sont contactés qu’en cours d’hospitalisa-tion sur demande de l’infirmière cheffe. Néanmoins, une ligne de communication ouvre le pro-gramme de soins de KWS afin de permettre aux différents intervenants de communiquer entre eux. Le problème est que cela peut paradoxalement couper la communication entre intervenants du fait que les infirmières et le médecin ne communiquent parfois plus que par ce canal alors qu’ils se trouvent à deux mètres l’un de l’autre…

ENCODAGE DE PROTOCOLES

Encoder un protocole de soins est très simple : le jour opératoire est encodé et le protocole s’adapte donc directement. Le modifier est tout aussi intuitif: il y a différentes couleurs pour les différentes catégories (ex. examens, plaies, élimination, hygiène, etc.). Il suffit dans chaque catégorie de sélec-tionner ce que l’on veut. Par contre, cela peut être dangereux du fait que certaines infirmières s’arrêtent à ce qui est encodé sans avoir l’esprit critique en éveil. Si des choses ne sont pas encodées, elles risquent de ne pas s’en rendre compte. Ainsi par exemple, j’ai vu des tubulures qui avaient 2 semaines car leur changement n’avait pas été encodé ou avait été supprimé par erreur…

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Une autre chose à prévoir est de filtrer la liste des protocoles par unité de soin : pas besoin d’inon-der un service avec un choix de protocoles qu’il n’aura jamais à utiliser, comme des protocoles de néonatalogie en chirurgie cardiaque par exemple.

MÉDICAMENTS

Un médicament n’est facturé qu’au chevet du patient lorsqu’il est scané. Il n’y a donc pas moyen de se tromper dans l’administration des médicaments, ni par rapport au patient, ni par rapport à la dose. De plus la facturation est immédiate et donc correcte. Ça allège le côté administratif.Il n’y a plus de place pour les ordres médicaux oraux vu que si un médicament n’est pas prescrit, il est impossible de le donner. Par contre les ordres médicaux des patients remontants des soins inten-sifs ne sont pas encodés car ces derniers utilisent encore un autre programme. Ils ont donc le même problème que chez nous: des patients qui remontent sans ordre médical.Et comme mentionné ci-dessus, via des pictogrammes, nous voyons directement si un médicament est commandé, s’il fait partie du traitement à domicile, etc.

EXAMENS MÉDICAUX

Les examens sont intégrés dans le programme de soins par l’aide administrative, ainsi les infir-mières savent ce qui va se passer, peuvent en informer le patient et organiser leur travail en consé-quence. Par contre, ce qui n’est pas logique, c’est que l’examen une fois exécuté doit être validé par l’infirmière et non par l’aide administrative.Le médecin prescrit un examen, mais c’est l’AIA qui doit faire la demande d’un rendez-vous. Elle se retrouve donc régulièrement avec des demandes d’examens périmées car plus nécessaires, qui ne sont effacées par personne, et il n’est pas toujours évident pour elle de voir lesquels sont encore d’actualité. Là aussi il y a moyen d’être plus efficace. De plus pour les échos cardiaques par exemple, la demande dépasse l’offre, ce qui veut dire qu’après avoir fait la demande de rendez-vous, elle doit tout de même téléphoner au service pour essayer de faire passer son patient en priori-té…Par contre il n’est plus nécessaire de faire des bons de demande papier ; tout est dans l’ordinateur et s’imprime directement dans le service où l’examen a lieu.Pour les prises de sang, le médecin remplit encore le bon papier, qui ensuite est encodé dans le pro-gramme de soins par un infirmier, qui l’informatise pour en tirer les étiquettes nécessaires… Beau-coup d’étapes qui font perdre beaucoup de temps aux infirmiers. Il serait plus logique que le méde-cin prescrivant sa prise de sang le fasse directement dans le système informatique et indique l’heure à laquelle il la désire (immédiatement ou le lendemain matin). Celle-ci s’inscrirait alors directement dans le programme des soins et les étiquettes pour les tubes s’imprimeraient automatiquement.

NETTOYAGE ET SERVICE TECHNIQUE

L’AIA a la possibilité de demander le nettoyage d’une chambre directement via le service de soins. Un pictogramme apparaît alors sur la ligne de la chambre, et on sait que la demande a été faite et que la chambre sera lavée dès que possible. Si les aides ménagères sont déjà parties, la demande est prise en charge par le service de nettoyage de garde de l’hôpital.L'appel au service technique est aussi informatisé. L’AIA signale par le système le problème et la demande est envoyée directement au service technique. Elle reçoit un double de sa demande conte-nant un code-barre. Il lui suffit de coller le papier à l’endroit où le service technique doit venir, ainsi

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tout le monde sait qu’il est prévenu, on ne les appelle pas une seconde fois pour rien et eux viennent dès que possible.Un autre intérêt de KWS est qu’il est utilisé par plusieurs hôpitaux néerlandophones, lorsqu’un pa-tient retourne dans son hôpital d’origine, les soignants travaillent sur le même dossier, ont accès à toutes les données donc et cela augmente la qualité et le suivi des soins de manières considérable.

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Divers La KUL a plus ou moins le même nombre de lit dans son service (437) mais le service est plus rem-pli. Cela est dû entre autres à leur organisation. Ils ont un service d ’ admission central pour tout l’hô-pital. Les lits des patients ne sont jamais réservés sauf pour ce qu’ils appellent les fast-track, les pa-tients opérés, ne passant pas par les soins intensifs mais restant la première nuit en salle de réveil. Le service central voit donc dès qu’un lit est disponible et optimalise ces places. L’unité n’a rien à dire quant à l’occupation des lits. Cela implique que parfois un patient changera 3 fois de chambre au cours de son séjour ce qui n’est pas que bénéfique. En effet un déménagement prend toujours un peu de temps à l’équipe. Mais ils ont 2 équivalents temps plein en plus. Les aides logistiques et ad-ministratives s’occupent de presque tout le déménagement. Les chambres doivent être plus souvent lavées mais je n’ai vu que très rarement qu’une chambre était nettoyée à fond. Cela pose donc aussi des questions au niveau de l’hygiène.

Ils ont créé une fonction: un biom édical est là tous les matins. Il seconde l’assistant de l’étage et gère tout ce qui est structuré, prévu, les examens, etc. En même temps il n’est pas vraiment respon-sable et donc l’assistant doit toujours surveiller son travail. Pour certains, sa présence est un plus, pour d’autres il n’apporte rien…

bilan pré-opChaque patient a les mêmes examens pré-op (fonction respiratoire, Rx thorax, ECG, écho des caro-tides et cardiaque, la même prise de sang pour tous, ils ne contrôlent plus le VIH). De plus tous les patients valvulaires auront une culture d’urine. Pour être certains que les bilans pré-op soient com-plets, ils ont un tableau récapitulatif à remplir qui se trouve dans le dossier médical du patient. Par exemple:

Examen Clinique date remarques signature

coronarographie

ionogramme

ECG

RXthorax

L’anesthésiste ne voit pas toujours les patients avant l’hospitalisation. Dans ce cas, il passe dans la chambre la veille de l’opération. Il en est de même pour le chirurgien.Par contre les kinés, eux, ne voient pas du tout le patient avant l’opération. Normalement les pa-tients ont reçu une prescription pour 3 à 9 séances de kiné en pré-opératoire.Pour tout patient de plus de 75 ans, un matelas nimbus est prévu. L’hôpital a un accord avec une so-ciété (ESRI). L’AIA le commande le matin même à une société qui livre le matelas dans l’unité dans uns sac blanc pour midi et le récupérera dans un sac rouge fourni d'avance. Elle s’occupe donc également du nettoyage. La location est facturée à l’hôpital qui la refacture au patient.

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Diff é rents guide lines

Les patients ne doivent prendre qu’une douche en pré-opératoire à l’hibiscrub et les draps de lit ne doivent pas être changés ensuite. Ils le seront par contre complètement au retour des soins intensifs.

Les patients diabétiques remontent avec une pompe à insuline, dont un schéma est affiché sur chaque chariot. A partir du moment où l’endocrinologue le décide, la pompe est stoppée et le traite-ment anti-diabétique du domicile est repris. Ils ne font pas de distinction pour le Glucophage: ils ne l’arrêtent pas spécialement plus tôt et ce n’est pas un problème de le reprendre directement non plus. Ils suivent les glycémies à l’étage et mais à moins que le seuil dépasse 200, ils ne donnent ja-mais d’insuline au patients non diabétiques.

Le retrait de la sonde vésicale se fait quand le patient peut se mobiliser un minimum et sera suivi d’un débit urinaire de 24h. Elle reste donc parfois encore en place quelques jours à l’étage. Ils n’ont pas non plus de pompe anti-douleur, ni PCA, ni morphine.

Le retrait des drains se fait par le stagiaire. Il n’y a pas de fils d’attente. Il pince la peau et place des agrafes et de la vaseline.

Les fils de pace maker ne sont pas retirés un jour précis, parfois c’est le matin même du départ, par-fois avec un INR à 2…

Chaque patient a une prise de sang, un ECG et une RX thorax tous les lundi, mercredi et vendredi. Les patients sous monitoring cardiaque ont un ECG quotidiennement et un écran de surveillance se trouve également dans le bureau de l’assistant.

Ils ont un ECG à l’étage pour les urgences et pour les ECG du WE. Celui-ci est aussi disponible pour d’autres unités en cas d’urgence et est employé par les infirmières. Par contre l’ECG n’est pas directement enregistré dans le KWS. Il faut connecter l’appareil à internet, etc. Nous devrons donc veiller pour le TPI à une connexion directe entre les deux.

Ils sont tous sous Pantomed 40, Lasix, Asaflow et Emconcor.

En salle d’opération, un « Opsite post-op visible ». Ce dernier étant transparent, on suit l’évolution de la plaie sans refaire le pansement, hormis s’il est sale. Ce pansement reste parfois jusqu’à la sor-tie. Une fois que cet Opsite en nid d’abeille a dû être ôté, car souillé, le pansement sera refait tous les deux jours pour une plaie à l’aspect normal, (ils emploient simplement du sérum et mettent rapi-dement un Opsite spray pour couvrir la plaie). Pour les patients diabétiques ou pour une plaie in-flammatoire, le pansement sera refait tous les deux jours et ils emploient de la Chlorexidine alcool, tandis que pour une plaie suintante, ce sera du Braunol.

Pour les patients ayant une certaine carrure ou pour les patientes à forte poitrine, des bandes abdo-minales pour soutenir la plaie sont à disposition. Elles passent par le service lingerie et ne sont fac-turées que si le patient les ramène à domicile. Ils ne mettent jamais de bas à varices pour les sa-phènes.

A la KUL un patient ayant de la température (37,8) reçoit tout de même du Dafalgan. Ils précisent juste que c’est 37,8 avec Dafalgan. Chez nous, nous attendons d’avoir fait des hémocultures pour donner le Dafalgan car il pourrait masquer le pic de fièvre.

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Tout patient nécessitant une antibiothérapie en intraveineux se voit placé un picc Cathéter. Ceci est nettement plus pratique qu’une simple voie centrale. Le pansement reste plus propre, ne se décolle pas par les poils de barbe qui poussent. Il est beaucoup plus stable et donc ne se bouche pas par des torsions de tubulures,… Bref l’hygiène d’un picc cathéter est bien meilleure. Ceux-ci sont retirés par une équipe spéciale qui vient en chambre.

Il y a aussi une centrale pour le matériel destiné aux isolements (consoles, thermomètres, etc.).Les patients MRSA contaminés ne sont pas mis en isolement mais seront décontaminés avec le Bactroban, le bain de bouche et le savon antiseptique jusqu’au deuxième prélèvement négatif. L’isolement est réservé aux patients MRSA infectés. De plus un frottis est refait au retour des soins intensifs et ensuite tous les 9 jours.Tandis qu’à l’UCL, nous mettons tous nos patients ayant besoin d’une anticoagulation à long terme sous Sintrom, la KUL a fait le choix du Marcoumar pour les valves et du Marevan pour les Heart Mate. Certains patients sortent avec les anticoagulants de la nouvelle génération (ex: Xarelto) et les valves biologiques n’ont pas d’anticoagulant du tout (à part l’Asaflow évidement).Autre différence, les patients de l’UCL sont tous revus systématiquement en consultation post-opé-ratoires alors qu’à la KUL ne sont revus que les patients ayant des problèmes de plaie.Il y a une centrale dans l’hôpital pour tous les vac. Ceux-ci sont refaits à l’étage uniquement par un médecin.

Un frigo spécial est réservé pour les poches de transfusion et sert à deux unités. Ils ont des sacs iso-lants pour transporter les poches afin de préserver la chaîne du froid.

Un panneau explicatif de prévention contre la grippe est placé à l’entrée du service à l’intention des visiteurs avec une brochure, des gants et des masques à disposition.

Le patient de la KUL rentre avec ses médicaments pour deux jours et ainsi ne doit pas courir à la pharmacie dès sa sortie.

Le personnel a un badge multifonctions (parking, armoire de vestiaire, identification sur les consoles des chambres par simple contact, accès à l’hôpital, porte-monnaie pour la cafétéria et les distributeurs automatique). C’est vraiment très simple et très pratique. Par contre il n’est pas néces-saire pour s’identifier à un ordinateur, dans ce cas le login et mot de passe suffisent.

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ConclusionLorsque j’ai débuté mon projet je me doutais que notre organisation interne était perfectible et que cela pourrait améliorer la qualité de nos soins. L’idée m’est donc venu de comparer notre service avec celui d’un hôpital en Flandre.Le stage effectué a confirmé que des améliorations sont possibles et que des échanges entre institu-tions du nord et du sud sont très intéressants. En outre, l’obtention de l’accréditation pour les cli-niques dans leur ensemble doit rester un objectif à atteindre. Nous ne pouvons pas nous payer le luxe de rester à la traîne.Cette expérience m’a permis de constater de grandes différences:Tout d’abord la différence de moyens est énorme et cela a des conséquences sur le matériel mais aussi sur le personnel présent et donc sur l’organisation en général. Mais notre point fort est claire-ment le côté humain et notre prise en charge individuelle de chaque patient. La question se pose de savoir si en cas de scission de la sécurité sociale, nous pourrons encore nous payer le luxe d’indivi-dualiser ainsi nos soins? Ne maternons-nous pas trop nos patients?Ce qui m’a également interpellée est le nombre de protocoles différents. Je pensais qu’il existait des études, prouvant que tel guideline était plus appropriée. Je vois qu’il n’en est rien et que chaque ins-titution a sa manière de faire.L’idéal serait donc d’améliorer notre organisation afin de pouvoir rester compétitif tout en arrivant à préserver ce côté humain qui nous tient tous tellement à coeur. Un tel challenge, dont j’espère que ce modeste rapport contribue à en faire ressentir la pertinence, relève du niveau stratégique de l’UCL et engage donc le management. Il est par ailleurs évident qu’une étude plus systématique et approfondie s’imposerait pour aller de l’avant.

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RemerciementsJe tiens à remercier de tout coeur toutes les personnes qui m’ont soutenue dans ce projet.Tout d’abord la Fondation Sain-Luc qui m’a permis, grâce à l’octroi de la bourse, de passer ces 3 mois dans le service du Gasthuisberg.Ensuite, et tout particulièrement, Laurence, ma chef de service, qui m’a lancée dans ce fabuleux dé-fi et aidée juste ce qu’il fallait lorsque je piétinais.Elise, ma chef de département, qui s’est également montrée très disponible.Le service du Gasthuisberg qui m’a si gentiment accueillie malgré mon néerlandais approximatif, prenant le temps de répondre à toutes les questions qui me passaient par la tête.Et ensuite toutes les personnes rencontrées avec qui j’ai pû échanger et trouver certaines réponses à mes questions.Sans toutes ces interactions cette expérience n’aurait pas été la même et ne m’aurait certainement pas enrichie autant!MERCI

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Annexes

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Tâches Week end

encoder l’entrée d’un patient dans l’ordinateur

imprimer les bracelet et étiquettes

encoder la sortie d’un patient dans l’ordinateur

préparer le dossier à remplir et le placer dans la farde adéquate

veiller à ce qu’il y ait toujours suffisamment d’exemplaires de tout et si nécessaire en commander

préparer la feuille du patient dans le dossier diabéto

lorsque le patient sort retirer la feuille de la farde de diabéto

préparer les sacs d’entrées+infos patienty coller l’étiquette du patient

accueillir le patient

le mener dans sa chambre

faire l’anamnèse infirmière

prise de sang

envoyer les prise de sang par télétubes

raser le patient + fleet+douche

peser le patient

mettre étiquette sur son casier de médicaments

ordre dans les bureaux

ranger la pharmacie

Tâches Week end

retirer les médicaments périmés du frigo

vérifier le régime du patient

prendre rendez-vous pour les examens

tél pour les ECG

tél pour les radio

préparer le bon d’examen

préparer le dossier du patient pour les pré-op

encoder téo

préparer le patient pour l’examen, (pantouffle-peignoire)

vérifier que le patient porte son bracelet

mettre le monitoring du patient qui est sous monitor en stand by pendant les examens

veiller à où se trouve le patient, depuis combien de temps est-il parti?

vérifier les bouteilles d’oxygène

frotter les lits

faire les lits des entrées

vider complètement la chambre

apporter de l’eau fraîche aux patients

mettre les chariots repas à chauffer

apporter et les plateaux et ouvrir les sachet couvert, ôter les couvercles

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Tâches Week end

installer les patients pour le repas

préparer les tartines et couper la viande s/n

mettre les plateaux des patients provisoirement à jeun au frigo

retirer les nourritures de la veille du frigo, ou éliminer le pain de la veille

reprendre les plateaux

changer les tirelire sur les chariots

changer les poubelles sur les chariots

remplir les chariots

laver la balance

entretien des tensiomètres et saturomètres

vider la chambres d’un patients qui est:va au CVI et mettre ses affaires dans une armoires avec son étiquette

vider le casier médicaments d’un patient qui est/va au CVI et les lettres dans un sachet à son nom

sortir son dossier de la farde et le mettre en attente,, remplir la farde avec le dossier du patient suivant

si quelqu’un vient chercher un effet du patient pendant son séjour CVI, le noter sur l’armoire

Tâches Week end

apporter panne, bassin, pied à perf pour un patient qui remonte

nettoyage monitoring

frotte et rangement à l’utility sale

paramètres

distribuer les médicaments

soins de plaies avec dates

toilette du patient et soins de base

soins perf avec dates sur stilligoutte

aider le patient à manger

aller chercher les médicaments à la pharmacie ou si nécessaire dans une autre unité

aller chercher le sang

préparer les médicaments

remplir les armoires des salle de bains

coller l’étiquette isolement et préparer le matériel d’isolement devant la chambre

faire du rangement dans la chambre du patient, table de nuit

faire les lits

retirer les pannes et les bassins chez les patients qui n’en ont plus besoin

vérifier que nous ayons toujours des pleurevac

Tâches Week end

vérifier que nous ayons des pace maker en attente et complet

vérifier le chariot arca

contrôler l’armoire à stupéfiants

vérifier que nous ayons des pyjadraps

renvoyer à la pharmacie les anciens médicaments ou les médicaments à défacturer

mettre les lits en stand by dans les chambres vides

répondre au tél.

faire la macrocible de sortie

rassembler les papiers de sortie (toujours d’actualité?)

commander et chercher les solutions parentérales

imprimer la liste d’occupation des lits

imprimer le programme opératoire du lendemain

nettoyer l’appareil à café

encoder les remonter des soins intensifs

préparer les médicaments des remonter des soins intensifs

remettre s/n leurs affaires dans leur chambres et les installer

préparer le matériel pour les drains thoraciques

Tâches Week end

prendre la clef de l’armoire des patients et la mettre sous clef chez l’AIA

tour avec les médecins

mettre les dates sur les flacons

veiller à ce qu'il y ait toujours de l’alcool pour se désinfecter les mains aux différents endroits prévus

imprimer les étiquettes patients pour les différents bons

glycémie

vider les sacs des sondes vésicales

installation d’un matelas à air s/n

aérosols

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Rapports des Différentes RencontresQuestions aux patientsRencontres CoordinatricesRencontres ChirurgiensRapport d’une consultation kiné en préopératoire

but: améliorer l’information à nos patients cardiaques afin qu’ils soient plus pro-actifs dans leur prise en chargede les rassurer, de les sécuriser,d’informer correctement les famillesd’améliorer la réputation du service par le vécu des patientsde diminuer les risques de réhospitalisation

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Questions aux Patients1.Qu’avez-vous eu comme informations quant au:a.suivi des plaiesSoit une infirmière à domicile pour suivre les plaies mais sait qu’il faut de l’Isobétadine et connaît les signes d’alerte, rougeur, écoulement ainsi qu’il faut retirer les fils après un certain temps, mais pour certains ce n’est pas très clairs alors que d’autres parlent d’une feuille très claire (tableau de David Glineur).

b.régime-Diététicienne est venue parler mais n’a rien laissé d’écritidem mais a donné un document très clairpas de régime spécialpas de visite de la diététicienne mais a bien son régime diabétiquepas de visite de la diététicienne (2 des 6 patients

c.douleurDouleur à domicile, contramal prescrit par le médecin traitantPas de douleur (3 des 6 patients)Douleur le soir due à la toux et malgré les Dafalgan, Douleur prise en charge par le médecin traitantDouleur contraignante car doit dormir sur le dos… prend du Dafalgan mais pas de contramal

d.traitementà la sortie: clair (3 patients dont un a son traitement diabétique revu et beaucoup mieux réglé)Un patient ne trouve pas son traitement clairTraitement clair mais erreur (oubli de stopper le Pantomed et un médicament en plus)

e.exercices de manutentiona reçu les exercices par écrit en pré-oplit beaucoup: sait qu’il doit protéger son sternum, ne pas porter et dormir sur le dosPapier de David Glineur est très bien fait (mais ne précise pas qu’il faut dormir sur le dos)

f.rendez-voustrès bien (mais pour un patient: faut-il voir le cardiologue après un mois ou 6 semaines? ne sait pas trop…)

g.appel médecin traitant si problèmeLe médecin traitant a prescrit du Burinex pour épanchementvu le 1er jour à domicilevu dans les 10 jours du retour à domicile

h.sexualiténon abordé directement mais est inscrit dans le vademecumne souhaite pas en parlern’a aucune information à ce sujet (>n’a pas lu le vademecum)a été prévenu par une infirmière des effets secondaires des bêtabloquants et en est content (n’est pas abordé dans le vademecum)

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i.anticoagilantS* est très clairsait que le S* doit être entre deux et troisavait déjà un stent, connaît donc cela, il continue son traitement (2 patients)

j.éducation à la santéUn patient qui lit beaucoup a décidé par lui même de manger moins gras et de faire plus de sport

2.Qui vous a donnez les meilleurs infosinfirmières du services et des soins intensifs suite aux questions poséescoordinatrices de l’unitécertains médecins et certaines infirmièreschirurgien et le kinépar les infirmières

3.Où avez-vous trouvé l’info?brochure très explicitesur internet, à regarder au niveau mondial, de lui-même a consulté le site de l’UCL, tout ce qu’il pouvait trouver (2 patients).En en parlant avec d’autres patients lors de la coronarographiele cardiologuevademecum et internet vademecum lu en vitesse, ne préfère pas trop savoir…

4.que vous a -t-il manqué comme info?évolution très lente, ce qui est dure au niveau psychologiquele fait qu’il faille dormir sur le dos.rien mais est étonné de récupérer si lentement TB pour les infos et les soinsinfo par rapport à la douleur et la toux. ne s’y attendait pas du toutA eu l’info qu’il voulait car si il posait la question il avait la réponsea été repris et n’a jamais su pourquoi ni qui l’a finalement opéré.

5.comment voulez -vous recevoir ces infos? orale? écrite?souhaite plus d’information écrites ainsi il peut la consulter chez lui après l’opération calmement.Est dans la recherche, est habitué à cherché par lui-mêmea été opéré en urgence mais a eu ce qu’il lui fallait Vademecum bien fait

6.quel est le moment le plus opportun?a reçu des infos avant et après mais si c’est après c’est trop tard pour mettre des choses en places.désire recevoir tout avant pour avoir le temps de l’assimiler et pour que sa famille puisse se préparer.

7.Après l’opération savez-vous où trouver l’info?ouioui auprès du médecin traitant, du cardiologue, pour cela le rendez-vous avec le chirurgien est très importantoui mais n’a pas de n°de tél des infirmières

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8.Avez-vous reçu une info adéquate en a.pré-op , b.durant l’hospitalisationc.post optrouve qu’il a reçu les infos au fur et à mesure et au bon momentOn lui dit que tout va bien et le dernier jour l’assistant dit que pour la plaie sa sortie est retardée… très difficile à accepter quand on pense que tout va bien et que tout est prêt pour le retour même s’il comprend l’importance.la lettre est « non relue » Le patient se demande qu’elle crédibilité elle a alors, de plus il y a trouvé plusieurs erreurs et le chirurgien mentionné n’est pas celui qui normalement devait l’opérer…

9.Avez osé poser les questions et si oui à qui?oui a pu poser les questions nécessairesoui a toujours les réponses directementtour du matin trop rapide, mais il pose ses questions après aux infirmières, et à force obtient les infos nécessaires.A posé ses questions aux infirmières mais parfois a reçu des réponses contradictoires comme quand faut-il mettre les bas de contention: certaines disaient la journée, d’autres en permanence… ou encore par rapport au pantomed, faut-il le stopper à la sortie ou finir la boîte? formation est-elle suffisante?

10. Vous a-t-on parlé du site internet " éducation coeur et vais-seaux »  et êtes-vous allez le consulter? n’en a pas entendu parlé (2 patients)a vu les affiches dans la salle d’attente de radiologie et de consultationa trouvé le site tout seul

11. Si il y a eu des changements dans votre traitement pré et post-op, savez pourquoi? asaflow a été diminué à 1 co mais ne comprend pas pourquoidosage réadapté et qui sera encore revu par le cardiologuemédicaments bien expliqués et comprisle traitement n’a pas changé sauf pour dormir un somnifère en plusle traitement a complètement changé mais ne sait pas du tout pourquoi.

+Réveils fréquents par les infirmières, toutes les deux heures, ce qui ne permet pas récupérer…

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Conclusions questionnaires PatientsLes patients ont les réponses à leurs questions en général mais c’est souvent eux qui doivent poser les questionsle tour va très (trop) vite et ils n’osent pas toujours poser toutes leurs questionssont contents d’avoir les informations avant.

La feuille de David Glineur est très importante mais il n’y est pas mentionné que les patients doivent dormir sur le dos, et qu’il est normal qu’ils soient très fatigués au début, qu’il faut beaucoup de patience pour récupérer.

passage de la diététicienne non systématique apparement

Les infirmières sont en premières ligne pour l’information au patient d’où l’intérêt qu’elle aient une bonne connaissance, une formation solide afin de gagner en crédibilité auprès des patients.

=>Faire des brochures sur différents sujets ce qui va nous obliger a être d’accord sur l’info donnée et éviter de se contredire, on gagnera en crédibilité.

Mettre le vademecum sur internet, le transmettre aux hôpitaux référents afin qu’ils le communiquent à leurs patients.Le lire en vitesse avec les patients, afin qu’ils sachent ce qu’il contient.Le revoir avec le service de communication, plus clair, plus concis, plus illustrer (photos) , y mentionner clairement le site internet.Y parler de la sexualité et des bêtabloquants

Compléter la feuille de David (sommeil et temps de récupération, tél de l’unité de soins) et veiller à la montrer au patients lors de leur sortie. S’assurer qu’ils l’aient bien.

Essayer de structurer le passage de la diététicienne. Donner des informations écrites, profiter de l’hospitalisation pour faire une sensibilisation à la bonne nutrition, un rappel des règle de base pour tout patient cardiaque, vasculaire. Faire une brochure attractive que les patients peuvent garder.

Organisation de groupe de travail, de mise à jour, des séances de questions-réponses avec les chirurgiens par rapport aux traitements, aux risques post-opératoires, aux régimes, à la politique du département par rapport à l’âge de certains patients, …

Essayer de repérer lors de la DMC les patients susceptibles d’avoir besoin de l’Assistante sociale (isolés, personnes âgées)du diabétologue (diabète non ou mal pris en charge)du psychiatre (risque de sevrage)la diététicienne (pour les malnutrits)Pourquoi ne pas intégrer un questionnaire simple dans le TPI qui renverrait directement à une prise de contact avec l’intervenant nécessaire. Et ce soit au niveau des coordinatrices soit au niveau du cardiologue? (le chirurgien arrive trop tard…) en discuter avec les hôpitaux référents.

Rédiger un consentement standardisé (obligation pour l’accréditation)faire pour cela des brochures sur l’anesthésie.

Donner d’office un tableau horaire pour les traitements et indiquer clairement ce que le patient a déjà reçu le jour de sa sortie et ce qu’il lui reste à prendre.

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Rencontre avec les Coordinatrices- appelle le Patient pour fixer une date op et coordonne les rendez-vous et examens- Voit le patient après le chirurgien- explique le bilan pré-op et le déroulement de l’hospitalisation (entrée la veille)

montre la mind map de sortieexplique l’interdiction de conduire pendant la convalescence, pas d’avion pendant 1 mois

- demande de préparer les questions et donne son numéro de téléphone cas où le patient aurait encore des questions

1.Quelle est l’information principale que le patient doit recevoir? Comment la donnez-vous?la date de l’opération et quelle opérationLa majorité du temps c’est fixé par tél.

2.Abordez-vous le volet prévention (traitement,  diabète, HTA, prévention possible, son régime).Non

3. Mettez-vous en place des choses pour améliorer le post-op quand p.ex. dépendance, alcool, médicamentsAvertit le patient de l’arrêt nécessaire de certains médicaments (% diabète et anticoagulants)

4. Prévenez-vous parfois à l’avance l’assistante sociale pour organiser la sortie.Elle donne le numéro de téléphone des assistants sociaux quand la personne est susceptible d’avoir besoin d’un séjour en revalidation.

5. Informations pratiques quant aux procédures pré-opératoires (douche, tonte,...)?Elle parle de la douche mais pas de la tonte.

6.Donnez-vous les informations à la famille, heure de visite, traitement,…?oui si la famille est présente.

7.Que lui dites-vous sur le déroulement post-opératoire, les soins à domicile éventuels, la kiné, la réadaptation cardiaque?Elle explique le déroulement de l’hospitalisation et parle de la revalidation cardiaque et de la kiné respi.

8.Quid par rapport à l’importance de la nutrition en post-op.Elle ne parle pas de la nutrition, car il faut au moins deux semaines pour compenser une malnutrition et souvent on ne dispose pas de ce temps.

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9.Que lui dites-vous par rapport aux traitements anti-coagulants?Elle ne parle pas des anticoagulants

10.Abordez-vous le côté financier de l’opération pour le patient?Elle ne parle pas des aspects financiers car les patients ont une mutuelle mais elle précise que pour une chambre privée les honoraires peuvent monter jusqu’à 300%

11.Le patient a-t-il compris ce que vous lui disiez? Etait-il ré-ceptif?

12. Parlez-vous du site éducation coeur et vaisseaux ».non

13. Que manque-t-il selon vous dans la brochure d’information actuelle? Elle est à revoir, à remettre à jour. Celle-ci est envoyée après la première rencontre.

14. Que pensez-vous d’une personne de réf.?Difficile à mettre en place car le patient peut être vexé de cette demande s’il se sent bien et d’autres sont parfois assez isolés et n’ont pas toujours quelqu’un de disponible pour les accompagner.

=> comment aborder la nutrition? voir pour instaurer une personne de référence pour chaque patient, qui l’accompagne tout le long de sa maladie et convalescence?revoir la brochure et l’envoyer plus tôt?dépister la dénutrition? l’assuétude à des médicaments, au tabac à l’alcool.Parler du site internet car tous les patients vont sur le net pour trouver des informations.

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Questionnaire Chirurgiens

1.Quelle est l’information principale que le patient doit recevoir? Comment la donnez-vous?Il lui explique quelle opération il va avoir, et veille à ce qu’il soit optimiste en y allant il donne donc des informations claires et concises.

2.Est-ce important pour vous qu’il soit informé correctement? a.Expliquez-vous au patient sa pathologie, oui, l’abord chirurgical, l’opération: pourquoi cette opération-là, et aborde les anticoagulants en général.

b.abordez-vous le volet prévention (traitement,  diabète, HTA, prévention possible, son régime).non ce n’est pas la veille de l’op qu’on règle ça.

c.mettez-vous en place des choses pour améliorer le post-op qd p.ex. dépendance, alcool, médicamentsnon c’est le rôle de l’anesthésiste et de l’Assistante Sociale mais souvent on est face au déni du patient.

d. prévenez-vous parfois à l’avance l’assistante sociale pour organiser la sortienon , prévenir l’AS est à structurer

3.Informations par rapport à l’opération, les risques; les bienfaits? Les droits et responsabilités du patient.oui mais sans l’inquiéter outre mesure, bien expliquer que dans la balance c’est positif de l’opérer. Ne parle pas des responsabilités du patient, peur de lui faire peur…

4.Existe-t-il un formulaire de consentement standardisé qui reprend l’opération prévue ainsi que l’anesthésie? non, pas à sa connaissance (il y en a un sur intranet non utilisé)

5.Informations pratiques quant aux procédures pré-opératoires (douche, tonte,...)?non

6.Donnez-vous les informations à la famille, heure de visite, traitement,…?non car ne le chirurgien ne le sait pas mais il explique que le patient va se réveiller entubé pour éviter la panique et prévient que le premier jour il dort bcp.

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7.Que lui dites-vous sur le déroulement post-opératoire, les soins à domicile éventuels, la kiné, la réadaptation cardiaque?10 jours d’hospitalisation et puis fatigué pendant plusieurs mois

8.Quid par rapport à l’importance de la nutrition en post-op.rien n’est mis en place car ce n’est pas évident. Bilan nutritif à faire en pré-op? à faire… C’est déjà fait pour les TAVI pour expliquer pourquoi cet abord et ainsi bénéficier du remboursement de la mutuelle mais rien n’est ensuite mis en place pour pallier à une malnutrition si c’est le cas.

9.Que lui dites-vous par rapport aux traitements anti-coagulants?est aborder lors du choix de la valve. Il explique que c’est un médicament qui est à doser régulièrement les 2 premiers mois et puis en fonction de la valve est stoppé ou il faut le prendre à vie.

10.Abordez-vous le côté financier de l’opération pour le patient?le patient ne le demande pas et souvent est déjà au courant. C’est parfois un problème s’il devient un patient chronique car alors la note devient fort élevée…

11.Le patient a-t-il compris ce que vous lui disiez? Etait-il ré-ceptif?Parfois le chirurgien a l’impression d’embrouiller le patient d’où l’importance d’une info claire et concise

12.Comment reçoivent-ils l’information? N’est-elle pas trop scientifique?

13.Que manque-t-il selon vous dans la brochure d’information actuelle?Il faut la rendre plus attractive, +concise,+de photos, montrer les visages, le service.

14.Donnez-vous ces infos juste au patient ou aussi à la fa-mille?A la famille aussi quand elle est présente.

15.Y aurait-il une firme que vous connaissez qui serait intéressée par faire une bonne brochure?non, mais pourquoi ne pas passer par le service de communication des Cliniques?

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consultation de Chirurgien 1

-Anamnèse au niveau pulmonaire et des symptômes de la valvulopathie-demande ce que le patient a reçu comme info de son cardiologue et explication de sa pathologie, de ce qu’il va faire , une réparation et pourquoi cette option là est choisie-aborde les risques de l’opération mais précise que qd on fait la balance c’est largement positif-aborde le passage au CVI-le patient sera fatigué pendant 6 semaines et il faut 2 mois pour oublier l’opération-anticoagulation: explique qu’il y aura un médicament à doser régulièrement les 2 premiers mois, et qu’ensuite ce ne sera plus nécessaire car l’anneau sera recouvert par les tissus.- %traitement actuel, voir avec l’anesthésiste- % post-op: le traitement sera revu à la sortie - visite chez le cardiologue 3-4 semaine après l’op- pas de robot car pas de possibilité de voie d’abord (déjà op au poumon droit), ce qui augmente

les risques de complication, donc une sternotomie classique- technique: remplacement des fils afin de retrouver l’anatomie normale- importance de l’opération car autrement risque de décompensation cardiaque - quid d’ici-là? Pas d’effort car risque de complication- déroulement Jo: op de 9 à 12h et réveil en fin d’après-midi- 10 jours d’hospitalisation- ? du patient: ->pas de conduite pendant 6 semaines car risque de troubles du rythme mais retour à domicile en voiture sans souci s’il ne conduit pas évidemment.plainte majeur du patient: fatigue d’où le conseil de rester calme jusqu’à l’opération

consultation de Chirurgien 2

-anamnèse dans l’ordi: triple pontage il y a 20 ans et sténose à 60% des carotide-actuellement sténose aortique, le montre sur l’echo cardiaque au patient.-Symptôme du patient: syncope-explication du problème et des choix possibles

prothèse animal, dégénérescence dans 15-20 ans mais meilleurs qualité de vie (option choisie)

prothèse mécanique-> anticoagulant à vietraitement: anticoagulant pendant 2 mois? du patient % plavix: stop 7 jours avantfacteur de risque: il fume

voie d’abord: sternotomie car antcdt de pontage

inquiétude du patient par rapport au post-op-> proposition de revalidation pendant 10 jours en post-op= 7jours d’hospitalisation puis 10-15j de revalidation ou retour direct à la maison

post-op: être prudent%prévention: tabac= risque pour les artères et les poumons + augmente le risque de l’opération de manière modérée (risque d’inf respi, risque d’AVC,risque d’inflammation) mais si pas opéré risque de morbidité dans l’année++ ->balance positive

=>importance de l’info claire et concise, revoir la brochure et l’envoyer aux hôpitaux référents afin que les patients aient le temps de la lire

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Bilan lors de la DMC et structurer le partenariat avec les diététiciennes, diabète psychiatre (si sevrage) et l’ASmettre un consentement à co-signer par les patients et médecins

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Consultation pré-opératoire de kiné

explication par rapport au post-op:la kiné respila récupération de l’autonomie, de la mobilisation

Restaurer la fonction respiratoire dure 4 semaine en post-op. Cela débute à l’hôpital et se poursuit à domicileLa kiné aide à faire sortir les sécrétions respiratoire.Le patient doit faire les exercices en pré-op 3x/j pour améliorer la respiration et que ça devienne ainsi un automatisme.

explication de comment tousser en post-op

explique l’évolutionJ1/J2 Patient va déjà au fauteuil car cela diminue le risque d’escarre, c’est bénéfique pour la TA, pour la respi et cela diminue également les douleurs au dos.CVI jusqu’au J1/J2 puis le patient commence à marcher ensuite il fait du vélo et termine en fin de séjour par les escaliers pour être prêt au retour à domicile.Ensuite il faut continuer la kiné à domicile.

Pa rapport à la cicatrice:Dormir sur le dos pendant 6 semaine ne pas porter de poids, ne pas employer le perroquet,mais appeler les infirmières pour remonter dans le lit

Questions du patientPeut-on mettre la ceinture en voiture->pas de souci mais pas de conduite pendant 6 semainesPeut-on prendre l’avion?Quand et ou se fait la réadaptation cardiaque?-> 6semaines après ici à Saint-Luc (patient habitant pas trop loin) mais c’est un choix, pas une obligation

conseil d’écrire sue un papier les questions qui surviennent d’ici l’op pour les poser le cas échéantPar rapport à la douleur: le dire! pour qu’on puisse la soulager

durée de l’hospit: 10 jours

Rencontre anesthésistePossibilité de mettre en place un protocole afin de diminuer la démence due aux assuétudes.Pour la nutrition ils voient trop tard les patients. Pour le diabète, c’est le rôle de chacun de contacter l’équipe diabète si un patient n’est pas ou est mal pris en charge dans son traitement.

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