1er dimanche de l’Avent

30 novembre 2014

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 13,33-37.

Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment. Il en est comme d'un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et

recommandé au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin. Il peut arriver à l'improviste et vous trouver endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »

Faire remarquer sur le dessin :Le maître de la maison revient de voyage et s’apprête à ouvrir la porte. Ce maître de maison, c’est le Seigneur. Que va-t-il trouver ?Un portier qui dort comme en bas ? Un portier qui veille comme en haut ?On ne sait pas quand le maître de maison va revenir : ce sera sans prévenir… C’est pourquoi il y a des pendules à plusieurs heures, comme dans l’Evangile.

Explications :L’Avent est une triple attente du Seigneur : dans l’Ancien Testament – dans nos âmes – à la fin du monde.

On est sûr qu’il y aura une fin du monde. On est sûr aussi que chacun va mourir un jour. Mais on ne sait ni le jour, ni l’heure : le soir ? à minuit ? au chant

du coq ? le matin ?

Attitudes d’âme : Vigilance : être prêt à paraître devant Dieu, c’est-à-dire vivre tous

les jours sous le regard de Dieu en cherchant à toujours faire sa volonté.

Si un enfant, pour « veiller », croyait devoir ne pas aller se coucher, le rassurer : après avoir dit bonsoir à Jésus et à Marie, il doit dormir, c’est son cœur qui veillera. Mais le matin, au réveil, qu’il offre son cœur à Jésus.

Pendant l’Avent, être attentif à la présence de Dieu et à préparer son cœur à recevoir les nombreuses grâces (les « cadeaux ») que Jésus veut déposer dans nos âmes à l’occasion de sa venue à Noël.

2ème dimanche de l’Avent

7 décembre 2014

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,1-8

Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu. Il était écrit dans le livre du prophète Isaïe : Voici que j'envoie mon messager devant toi, pour préparer la route.

A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Et Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Toute la Judée, tout Jérusalem, venait à lui. Tous se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés dans l'eau ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint. »

Faire remarquer sur le dessin :

Jean Baptiste, revêtu d’un vêtement en poil de chameau retenu par une ceinture de cuir, est en train de baptiser au bord du Jourdain (la rivière de Palestine qui part du Liban et se jette dans la Mer Morte). On vient de partout pour se faire baptiser.

En haut du dessin, dans une grande bulle, Jésus, Celui qui va venir, « plus puissant que moi », celui que Jean-Baptiste annonce.

Explications :

L’Avent est un temps de pénitence (marqué par la couleur violette des ornements du prêtre), destiné à purifier notre cœur et nous préparer à bien accueillir Jésus à Noël.

Nous sommes invités à préparer le chemin du Seigneur : c’est-à-dire se convertir pour ouvrir à Jésus le chemin de notre cœur. Pour cela, il faut renoncer à tout ce qu’il y a de mauvais dans notre vie.

Le baptême de Jean-Baptiste n’est encore qu’un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Ce n’est pas le baptême que Jésus instituera plus tard dans l’Esprit Saint, « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Ce baptême fera de nous les enfants de Dieu.

Attitudes d’âme :

Se convertir, c’est se détourner du mal et revenir à Dieu. Pour cela, il faut reconnaître ses fautes, en demander pardon à Dieu et faire des efforts pour ne pas recommencer. C’est la seule manière de bien nous préparer à Noël, pour accueillir Jésus dans notre cœur.

3ème dimanche de l’Avent

14 décembre 2014

Evangile de Jésus Christ selon Saint Jean 1, 6-8, 19-28

Parut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.

Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. » Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Elie ? » Il répondit : « Non. » « Alors, es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce

n'est pas moi. » Alors, ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, certains des envoyés étaient des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni Elie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »

Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.

Faire remarquer sur le dessin :

Jean-Baptiste est au bord du Jourdain, avec son habit en poil de chameau et sa ceinture de cuir.

Deux enquêteurs officiels envoyés de Jérusalem l’interrogent. Celui de droite, au regard interrogateur, représente ceux qui veulent savoir qui est vraiment Jean-Baptiste : « Qui es-tu ? Que dis-tu de toi-même ? »Celui de gauche représente un pharisien au regard sévère et au doigt accusateur : « Pourquoi baptises-tu ? » (au sens de : De quel droit baptises-tu ?)

Par le geste de ses mains et par la franchise de son regard, on comprend que Jean Baptiste dit ce qu’il n’est pas, puis ce qu’il est : il est celui qui annonce que Jésus va venir et qu’il est bien au-dessus de lui. C’est ce qu’indique la bulle où il s’agenouille pour se faire petit devant Jésus.

Explications :

Saint Jean Baptiste n’est pas Jésus : il est chargé de L’annoncer. Malgré sa très grande renommée, il ne veut surtout pas qu’on le

prenne pour le Messie. Il n’est qu’un homme, il est la voix, il n’est pas la Parole.

Attitudes d’âme :

Admirer la grande humilité de Jean Baptiste. Se faire petit devant Jésus : on ne peut pas enlever les chaussures de quelqu’un (« défaire la courroie de sa sandale ») sans se mettre à ses pieds.

Etre des témoins de Jésus : annoncer Jésus autour de nous.

4ème dimanche de l’Avent

21 décembre 2014

Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc 1,26-38L'Ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée,

appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

L'Ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »

A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L'Ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera

grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père, il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. » Marie dit à l'Ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » L'Ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Elisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait ‘ la femme stérile ’. Car rien n'est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l'Ange la quitta.

Faire remarquer sur le dessin : Marie, dans sa maison à Nazareth, reçoit la visite de l’ange

Gabriel. Celui-ci lui explique QUI sera son enfant : Il sera grand, Il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; Il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin.

Ces paroles sont illustrées par un enfant portant les attributs d’un roi : vêtement orné, couronne, trône, geste d’autorité de la main droite…

L’enfant porte un globe terrestre dans sa main gauche : signe d’une domination universelle et définitive. La crois qui surmonte le globe rappelle que cette royauté de Jésus sera acquise par sa mort sur la Croix, suivie de sa résurrection.

Explications : Après le péché originel, Dieu a promis à Adam et Eve d’envoyer

un Sauveur pour l’humanité : ce Sauveur, ce sera Jésus, le Fils de Dieu fait homme, vrai Dieu et vrai homme.

Dieu a choisi Marie pour être la Mère de son Fils ; Marie accepte : Voici la servante du Seigneur…

Depuis l’Annonciation jusqu’à sa naissance à Noël, Jésus vit en Marie : c’est pourquoi cet Evangile trouve sa place pendant l’Avent.

La venue de Jésus sur terre est le plus grand événement de l’histoire des hommes ! C’est le mystère de l’Incarnation.

Attitudes d’âme : Remercier Dieu le Père de nous donner son Fils, notre Sauveur. Contempler Notre Dame, en admirant son humilité, sa confiance. Imiter Marie, toujours prête à faire la volonté de Dieu. Se réjouir de son bonheur : le Seigneur est avec toi.