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Seconde GUERRE MONDIALE

Elle est responsable du décès de quatre habitants de notre commune. -1 militaire, Et -3 civils, (dont un enfant de 12 ans).

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TURPIN Honoré Bienvenu Joseph

Honoré TURPIN est né le 27 février 1902 à Baillolet, (canton de Londinières).

Ses parents, Romain Théodule TURPIN, 27 ans et Victoria Florida BRIER , 25 ans, demeurent au village, ils s’y sont mariés le 9 janvier

1897, et exercent tous deux la profession de journaliers.

Il a épousé le 7 novembre 1927 à Saint Vaast D’Equiqueville

Madeleine Berthe Marie GUIAN , née le 28 décembre 1908 à

Dampierre Saint Nicolas. Il effectuait sa

carrière militaire dans l’armée de l’AIR.

Promu au grade d’Adjudant chef, il était affecté en 1939, au 42ème Groupe Aérien.

Appareil « POTEZ 25 TOE », utilisé par le 42ème groupe aérien en 1939.

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Il est « Mort pour La France », décédé accidentellement, le 6 octobre 1939 à Bien Iloa, en Indochine, laissant une veuve, âgée de 30 ans, et deux jeunes enfants :

-Colette, 11 ans, (née le 6août 1928 à St Vaast d’Equiqueville) et -Jean, 4 ans, (né le 11 septembre 1935 à Reims).

Colette trouvera la mort le 19avril 1944, « Mort pour la France », victime du bombardement allié sur Sotteville les Rouen.

Il est inhumé au cimetière de Saint Vaast, « Carré A, rangée E, N° 10.

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La HAUTE NORMANDIE a été le théâtre de bombardements meurtriers, qui ont détruit des quartiers et des

villes entières, et fait de très nombreuses victimes.

En mai et juin 1940, nombreux sont les habitants qui ont quitté leur domicile, pour fuir la zone occupée par les allemands et tenter de rejoindre la zone libre, située au sud de la Loire; des colonnes de civils s’étiraient sur les routes, elles étaient parfois la cible de tirs effectués par l’artillerie et l’aviation allemande.

De janvier à septembre 1944, une quarantaine de bombardements alliés, visent à interdire le franchissement de la Seine par les allemands, détruisant les ponts et les gares dans le but de couper les grands axes de communication.

-129 communes de l’Eure sur 702 furent touchées (18%) -et 200 communes de Seine inférieure sur 759 (26%)

Pour le département de l’Eure, 900 morts sont à déplorer.

Pour la Seine Inférieure, le nombre des tués se monte à 4470, auxquels il faut ajouter 380 disparus.

Les raids aériens étaient sans doute justifiés, toutefois la stratégie adoptée par les

alliés peut paraître dans certains cas un peu excessive. Le « bombardement systématique » a détruit des quartiers ou des villes

entières, (quelquefois à la suite de renseignements imprécis ou erronés) Les destructions les plus importantes concernent les agglomérations

situées dans la vallée de la seine. La commune de Saint Vaast a eu à déplorer le décès de 3 civils.

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LASNEL Jacques Claude (victime civile)

Fils de Jules Albert LASNEL

et de Marie Alice AVISSE, il est né à

Saint Vaast d’Equiqueville le 17 avril 1928. Il est le dernier d’une famille de 5

enfants. Il a pour frères et sœurs : -Simone née en 1909 -Bernard né en 1911 -Maurice né en 1918, et -Huguette née en 1924

Son père, né en 1881, a été mobilisé

en 1914, il a combattu entre autres dans le

détroit des Dardanelles, Il a subi les méfaits du gaz de combat.

Après la guerre, il a exploité au village une scierie artisanale.

Il est décédé en 1936 à l’âge de 55 ans, et n’a donc pas connu la seconde guerre mondiale.

Sa mère, née en 1883, est décédée en 1959.

Agé de 12 ans, Jacques Claude est « Mort pour La France », victime d’un bombardement, le 9 juin 1940, sur le territoire de la commune

de Buchy, alors qu’il se trouvait avec sa famille sur les chemins de l’exode. La voiture dont il était passager à été bloquée pendant plusieurs heures à

l’entrée d’un pont, sur la route reliant Buchy à Argueil, sur le territoire de la commune de BUCHY ; c’est en attendant l’ouverture du pont qu’un obus est venu frapper le véhicule.

Sa maman, également passagère de la voiture, fut sérieusement blessée,

elle a été soignée par les allemands.

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79 Son acte de décès a été enregistré à

Buchy le 24 juillet 1940, et

transcrit à Saint Vaast le 30 septembre 1940.

Il repose au cimetière de Saint

Vaast, carré B, rangée N, tombe N° 13

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LEVASSEUR Roger. (Victime civile)

Né le 13 septembre 1917 à Saint Ouen sous Bailly, il est le fils

de : Léon Albert LEVASSEUR, 33ans, pensionné militaire, et de son épouse

Alice Alexandrine BIGOT, 35 ans exerçant la profession d’institutrice, demeurant

la commune, mariés à Douvrend le 15 mars 1909. Il a été adopté comme Pupille de la Nation par jugement du 3 juin

1920 à Neufchâtel en Bray. Il a épousé Madeleine Germaine LANEUVILLE le 22 juin

1942 à Dieppe. Le couple demeurait à Saint Vaast

Roger LEVASSEUR est « Mort pour la France », à l’âge de 26 ans, victime du

bombardement allié du 31 mai 1944 , sur la ville de Rouen.

Le lieu de sa sépulture n’a pas été trouvé.

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TURPIN Colette (Victime civile)

Née à Saint Vaast d’Equiqueville le 6 août 1928, elle est la fille

de Honoré Bienaimé Joseph TURPIN, 26 ans, militaire de carrière, affecté comme sergent mécanicien au « 12ème régiment d’aviation de bombardement » et

de son épouse Madeleine Berthe Marie GUIAN, 19 ans, sans profession.

Suite au décès de son père survenu le 6 octobre 1939 à Bien Iloa, en Indochine, alors qu’il était affecté comme adjudant-chef au « 42ème Groupe Aérien » Elle est adoptée en qualité de « Pupille de la Nation » par jugement du tribunal civil de Rouen, (Section de Dieppe) en date du 29 octobre 1940.

Elle est étudiante en1944, et demeure avec sa mère, à Sotteville les Rouen, 78 rue Raspail ; Elle est décédée le 19 avril 1944 à 0 heures 30, victime d’un bombardement allié. Elle n’avait pas encore 16 ans.

La mention « Mort pour la France » lui a été attribuée le 28 octobre 1947 Elle repose avec ses parents au cimetière de Saint

Vaast. D’Equiqueville, Carré A, Rangée E, tombe N° 10.

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