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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 1 sur 28 Lun 25.9.00 Chapitre 1 I - Définitions 1) Le choix d'un indicateur de croissance 2) Les théories de la valeur 3) Autres définitions II – Les systèmes économiques et sociaux 1) Historique 2) Comment définir un système 3) La notion de structure III – Notions de croissance 1) Distinction croissance/développement 2) Les effets de la croissance 3) Les coûts de la croissance IV – Les étapes de la croissance 1) L'analyse libérale (Rostow) 2) L'analyse marxiste 3) Les formes d'accumulation V – Les facteurs de la croissance 1) La population 2) L'investissement 3) L'innovation 4) Les échanges VI – Les grands courants de pensée Les économistes. Lexique de base 1) Analyse classique 2) Analyse néo-classique 3) Analyse Keynésienne 4) Analyse marxiste 5) Courants contemporains 6) Informations complémentaires 7) Lexique (fin) 8) Introduction à la sociologie I – Définitions 1 – Choix d'un indicateur de croissance (notion quantitative) Quel agrégat choisir ? PIB (indicateur synthétique = qui résume) Agrégat :Grandeurs économiques qui résument les résultats de l'activité économique nationale. Ils permettent de faire des comparaisons dans le temps ou entre les pays. Les agrégats sont: PIB, PNB, RN (revenu national). PIB Principal agrégat de la Comptabilité nationale qui comptabilise l'ensemble des VA créées par les agents économiques résidents, étrangers compris. On calcule au prix de base et non plus au prix du marché depuis 1999. 3 modes de calculs : produits, emplois finals, revenus Au Brésil : PIB est + important car accueille beaucoup entreprise étrangères. Par contre PNB + faible car peu d’entreprise brésiliennes à l’étranger PIB = sommes des VA (au prix de base) + TVA + droits de douane - subventions sur les produits PNB: entreprises de nationalité française (DOM-TOM sont considérées comme l'étranger) PNB en MdF : E-U : 8.654 = ¼ richesses produites et 5 % population J : 4.357 Allemagne : 1927 France : 1322 Inde : 409 CI: ensemble des biens et services détruits ou transformés dans le processus de production (matières premières, énergie, fournitures, publicité...) et qui sont achetés auprès d'autres entreprises.

01 Chapitre 1

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Page 1: 01 Chapitre 1

F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 1 sur 28

Lun 25.9.00 Chapitre 1

I - Définitions 1) Le choix d'un indicateur de croissance 2) Les théories de la valeur 3) Autres définitions II – Les systèmes économiques et sociaux 1) Historique 2) Comment définir un système 3) La notion de structure III – Notions de croissance 1) Distinction croissance/développement 2) Les effets de la croissance 3) Les coûts de la croissance IV – Les étapes de la croissance 1) L'analyse libérale (Rostow) 2) L'analyse marxiste 3) Les formes d'accumulation

V – Les facteurs de la croissance 1) La population 2) L'investissement 3) L'innovation 4) Les échanges VI – Les grands courants de pensée Les économistes. Lexique de base 1) Analyse classique 2) Analyse néo-classique 3) Analyse Keynésienne 4) Analyse marxiste 5) Courants contemporains 6) Informations complémentaires 7) Lexique (fin) 8) Introduction à la sociologie

I – Définitions 1 – Choix d'un indicateur de croissance (notion quantitative) ► Quel agrégat choisir ? PIB (indicateur synthétique = qui résume)

Agrégat :Grandeurs économiques qui résument les résultats de l'activité économique nationale. Ils permettent de faire des

comparaisons dans le temps ou entre les pays. Les agrégats sont: PIB, PNB, RN (revenu national).

PIB Principal agrégat de la Comptabilité nationale qui comptabilise l'ensemble des VA créées par les agents économiques résidents, étrangers compris.

On calcule au prix de base et non plus au prix du marché depuis 1999. 3 modes de calculs : produits, emplois finals, revenus

Au Brésil : PIB est + important car accueille beaucoup entreprise étrangères. Par contre PNB + faible car peu d’entreprise brésiliennes à l’étranger

PIB = sommes des VA (au prix de base) + TVA + droits de douane - subventions sur les produits PNB: entreprises de nationalité française (DOM-TOM sont considérées comme l'étranger)

PNB en MdF : E-U : 8.654 = ¼ richesses produites et 5 % population J : 4.357 Allemagne : 1927 France : 1322 Inde : 409

CI: ensemble des biens et services détruits ou transformés dans le processus de production (matières premières, énergie, fournitures, publicité...) et qui sont achetés auprès d'autres entreprises.

Page 2: 01 Chapitre 1

F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 2 sur 28 VA.1: Richesse créée par une entreprise, un secteur institutionnel ou une branche au cours d'une période donnée. Valeur de la production de l'entreprise diminuée de la valeur des biens et services achetés à d'autres entreprises

(consommations intermédiaires).

Valeur ajoutée = production - consommation intermédiaire Elle permet de rémunérer les facteurs de production (travail et capital):

- Personnel : rémunération (salaires et avantages sociaux) - actionnaires (propriétaires) : dividendes - organismes publics (Etat + sécu): impôts et cotisations soc - prêteurs (banques) : intérêts - entreprise (pr elle-même) : autofinancement ► Le PIB est-il un bon indicateur ? Indicateur à usages multiples : mesure quantités de richesses produites, permet comparaison dans le temps et entre pays.

On utilise maintenant l'IDH (indice de développement humain) car, ya 20 ans, PIB chinois était très faible mais ne comptabilisait pas le logement que tous les Chinois possédait, l'école et les soins médicaux gratuits.

Limites : → Ne comptabilise pas certaines activités éc :

- production domestique (services rendus par les femmes au foyer, soins et éducation donnée aux enfants)

- travaux effectués pendant les heures de loisir et relevant de l'ec parallèle

- sous-évaluation de certaine production : la production des administrations est évaluée au coût de production et non au prix du marché parfois + élevé (éduc, santé)

- absence de prise en compte des nuisances [externalités ou effet externe] : pollution air, eau, bruit ; coût soc de la croissance (rythme du T) ; temps de transport

● PIB aux taux de change courant / en parité de pouvoir d'achat (PPA)(coût de la vie) : avant on comparait le niveau de dév

de certains pays en confrontant le montant de leur PIB/hab. Aujourd'hui c'est l'IDH. Une telle démarche implique la conversion de cet indicateur en une monnaie commune. Le $ est la monnaie la plus fréquemment utilisée et la conversion se fait au taux de change du marché.

Le PIB en parité de pouvoir d'achat (PPA) a été introduite par la BM en 1973; Pour corriger le PIB d'un pays, en tenant compte du niveau relatif des prix intérieurs. Si ds le pays concerné la vie est 2X moins chère qu’aux EU, on X2 le taux de change courant. Pour la Chine, par exemple, le PIB/ht en PPA atteint 2.300 $ en 1993 contre 490 en $ courants.

PIB/ht en $ en PPA (1995) :EU: 24.220; Japon : 20.850 ; Eur : ≈ 20.000 ; Hongrie : 6.050 ; Nigéria : 1.400 ; Guinée : 840

PIB/hab en $ : EU : 31.720 ; Japon : 34.390 ; France : 22.380 ; Chine : 790 ; Guinée Bissau : 140

PIB/hab = PIB en $/popu totale 2 – Théorie de la valeur

► Pourquoi un bien vaut-il tant ? 2 théories :

● La valeur travail défendue par classiques (premiers économistes libéraux) et marxistes : valeur d'un bien dépend essentiellement des coûts de production (MO [T soc moyen] + machines). L'accent est mis sur la fonction de l'offre

● valeur utilité/rareté défendue par néo-classiques (19/20e) : pour eux, un plongeur qui remonte avec un caillou ou une perle a dépensé autant d'énergie. Donc la notion d'utilité est subjective : tableaux. + un bien est rare, + sa valeur d’échange est élevée. Accent sur la demande

Sous-branche des néoclassiques : marginalistes (Léon Walras).

L'utilité désigne la propriété qu'a un objet de procurer une satisfaction. Le mot "utilité " ne renvoie pas à la notion de besoin mais de plaisir.

1 Pendant 30 glorieuses, syndicats étaient très puissants et la VA était redistribuée aux salariés, jusqu'à 60% mais, revers de la médaille, les entreprises

n'avaient plus d'argent pour investir et, avec l'émergence du Japon, la France devint de moins en moins compétitive. Il y a 30 ans, impôts sur bénéf. : 50%. Aujourd'hui : 30%.

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3 – Autres définitions de base ▲ RN (# PIB) des revenus perçus par les nationaux en contrepartie de leur apport à la production (T, K)

= ensemble des RP reçus par les agents éc :

salaires – cotis. soc + prestations soc + loyers + intérêts + profits

Revenus primaires (# revenus de transfert ou soc) : revenus des facteurs de prod obtenus en contrepartie d'une participation à la prod (revenus du T, du K, mixtes = de l'entreprise individuelle). C'est à partir des RP des ménages que s'établit la répartition entre les différents agents (impôts, prélèvements soc, prestations soc) afin d'aboutir au revenu disponible2l.

Redistribution : ensemble des actions menées par les PP et des organismes de protection soc qui modifient la répartition des revenus primaires des ménages pour aboutir au revenu disponible

Redistribution horizontale : quand elle cherche à maintenir les ressources des individus atteints par des risques sociaux (maladie, chômage, vieillesse)

Redistribution verticale : quand elle cherche à réduire les inégalités (impôts sur le revenu)

▲ Impôts directs/indirect

Impôts : versements obligatoires que font les agents éco au profit du budget de l’Etat et des coll locales

Directs : parce que perçus directement par l'Etat. En général il est progressif.

IRPP: impôt sur les revenus des personnes physiques / Impôts sur les bénéfices des stés / ISF: impôts de solidarité sur la fortune / impôts locaux / taxes habitation / taxe foncière / taxe professionnelle

Indirects : TVA / TIPP / taxes sur alcool et cigarettes

▲ Consommation Mar 26.9. 00

R = C + E (revenu = conso + épargne)

Propension (proportion) [moyenne] à consommer : C x 100 R + le R est élevé, + propension à conso est faible

Propension marginale(supplémentaire) à consommer : que faites-vous de votre revenu supplémentaire ?

∆3 C = C1 - C0

∆ R = R1 – R0

Elasticité de la demande d'un bien /par rapport au revenu (ou au prix) :

variation de la demande d'un bien [C] variation du revenu

Elasticité de la demande d'un bien /par rapport au prix :

variation de la demande d'un bien [C] variation du prix 2 SMIg = 1950 : indexé sur prix ms pd 30 G, PA était maintenu mais écarts de salaires entre cadres et ouvrier augmentaient SMIC = 1968 : indexé sur prix et croissance et gain productivité 3 ∆ = accroissement

revenus de la propriété revenus mobiliers (dividendes)

revenus de l'activité salaires

revenus non salariaux

revenus immobiliers (loyers

revenus primaires des ménages

C R

0 8.000 10.000

1 9.000 12.000

9.000 – 8.000 = 1.000 x 100 = 50% de son revenu marginal 12.000 – 10.000 2.000

Page 4: 01 Chapitre 1

F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 4 sur 28 Calcul de l'élasticité : C1 - C0

C0

R1 – R0 R0

conso CD conso globale revenu

Année 1 80 9.000 10.000

Année 2 200 10.000 12.000

Calculer l'élasticité de la demande de CD par rapport au revenu.

200 – 80 80 12.000 – 10.000 10.000 Ma conso de CD augment 7,5 fois + vite que le revenu qui, lui, augmente de 5% Un signe négatif correspond au cas d'une conso qui diminue quand le revenu s'accroît.

▲ Productivité4 : production (T, K) facteurs mis en oeuvre pour la réaliser ► Comment agir sur la productivité - en utilisant les technologies les plus performantes - en améliorant la qualification de la MO - en améliorant l'organisation de la production (OST) - en améliorant les relations humaines dans l'entreprise (Mayo) ▲ Facteurs de production: terre, travail, capital (capital technique), résiduel : PT, savoir-faire, formation....

- terre : François Quesnay (1694-1774) Courant de pensée pré-classique, la physiocratie voit dans l'agriculture la seule activité productive et prône les vertus du libéralisme. Représentants les plus illustres : Mirabeau, Dupont de Nemours, Turgot

- travail : Marx - capital : classiques ▲ Valeur de la production : prix courants ? constants ?

En volume : j'ai une bonne image de la valeur. Px : tonnes de blé

prix cour ant (ou en valeur) : basé sur le px de l'année en cours.

prix constant (ou en volume) : comme si les px n'avaient pas évolué. On élimine l'inflation.

déflater : corriger une grandeur économique des effets de l'inflation. Si en t –1 le PIB en valeur s’élève à 6.000 F Si en t 1 le PIB en valeur s’élève à 6.400 F Si l’accrois- du niveau gl des prix d’une période sur l’autre est de 5%, l’indice des prix passe à 105. PIB en t (au prix de t –1) = 6.400 X 100 = 6.095 Aug réelle ? 6.095 – 600 X 100 = 1,58% 105 600

Unités produites Indice Valeur de la production en volume des px à px courants à px constants période 1 100 100 100 x 100 = 10.000 100 x 100 = 10.000 période 2 100 110 100 x 110 = 11.000 100 x 100 = 10.000 période 3 120 120 120 x 120 = 14.400 120 x 100 = 12.000

▲ Economie souterraine

Activités économiques qui échappent à la CN - production domestique: travail des femmes au foyer, bricolage - activités illégales : travail au noir, trafic de drogue.

4 Le climat social est très important: à quoi servent de belles machines s'il y a turn-over, arrêts maladie, sabotage?

= 120 x 10.000 = 7,5 (forte élasticité) 80 x 2.000

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II - Les systèmes économiques et sociaux 1 – Historique Référence à Raymond Barre qui a été prof d'économie et qui a écrit : "Economie politique". Une partie de cet ouvrage est consacrée à une typologie des systèmes. Par ordre chronologique :

a) économie fermée b) économie artisanale c) économie capitaliste d) économie collectiviste (Rév bolchevique) e) économie corporatiste (All hitlérienne et I de Musso)

3 questions se posent :

- dans quel état d'esprit travaille-t-on ?

- Quel est le monde de régulation de l'économie (ou comment l'économie fonctionne-t-elle ?)

- Quelles sont les techniques utilisées ?

a -économie fermée Lun 2.9.00

- dans quel état d'esprit travaille-t-on ? Recherche de la survie du groupe en autarcie. Pas de surplus, pas d’échanges.

- Quel est le mode de régulation de l'économie (ou comment l'économie fonctionne-t-elle ?) Le seigneur détient tous les pouvoirs de décision : militaires, économiques...

- Techniques utilisées ? Primaires: faible productivité du travail. Et non pas arriérées, ce qui serait parr à d’autres tehniques.

b – économie artisanale

- dans quel état d'esprit travaille-t-on ? Satisfaction des besoins d'une petite population urbaine car 85% des gens étaient à la campagne, en respectant des traditions garantes de la qualité du travail (T) [pas de division du travail]

- Quel est le mode de régulation de l'économie (ou comment l'économie fonctionne-t-elle ?) Artisans groupés en corps de métier hiérarchisés. Ils possèdent leurs instruments de travail [le capitalisme les en dépossède]

- Techniques utilisées ? Traditionnelles

c – économie capitaliste5 [indissociable du machinisme]

- dans quel état d'esprit travaille-t-on ? ? Recherche du profit maximum obtenu par l'esprit de concurrence et de rationalité [le profit n'est pas obtenu par hasard : il faut réfléchir] : [Adam Smith]

- Quel est le mode de régulation de l'économie (ou comment l'économie fonctionne-t-elle ?) ? Quand de nouvelles techniques apparaissent, de nouvelles og voient le jour [Les techniques sont-elles socialement neutres ?] : propriété privée des moyens de prod, nouvelle DT --> nouvelle division de la sté en classes. ? "Liberté" du travail6 : rôle capital de l'entrepreneur. Absence de participation directe des PP.

- Techniques utilisées ? ? En pleine évolution : c'est la machine qui explique le salariat. La technique engendre un nouvel ordre social car les machines coûtent cher : bourgoisie/prolétariat.

5 Capitalisme produit uniquement ce qui rapporte ≠ collectivisme 6 Dans l'économie planifiée, les travailleurs ne pouvaient pas choisir leur lieu de travail.

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d – économie collectiviste

- dans quel état d'esprit travaille-t-on ? ? Eviter le désordre et le chaos du capitalisme qui engendrent une activité économique instable et des inégalités sociales en mettant en place une activité économique stable cherchant à satisfaire les besoins de la collectivité.

- Quel est le mode de régulation de l'économie (ou comment l'économie fonctionne-t-elle ?) ? Appropriation collective des moyens de production, planification.

- Techniques utilisées ? ? ? Réponse en fonction du contexte historique [le collectivisme n'est pas forcément lié aux techniques]

e – économie corporatiste7

- dans quel état d'esprit travaille-t-on ? ? Remédier aux imperfections du capitalisme sans pour autant tomber dans la tyrannie et l'incompétence du collectivisme.

- Quel est le mode de régulation de l'économie (ou comment l'économie fonctionne-t-elle ?) ? Système de relations sociales où l'Etat organise l'économie par corps de métiers et où les syndicats reçoivent l’adhésion obligatoire de tous les partenaires soc (salariés cm employeurs).

- Techniques utilisées ? ? ? Réponse en fonction du contexte historique.

2 – Comment définir un système Il se définit par des structures et un moteur de l'activité économique.

système économique

structures structures structures moteur de l'activité matérielles sociales mentales économique

comportements techniques rapports qualification des individus profit gestion utilisées de travail de la MO parr au progrès étatique

Marxsistes emploient le terme "mode de production" plutôt que « système » (MPC = mode de production capitaliste).

Forces productives hommes |Marx, Mao]

technique [Staline]

Mode de production8

rapport de propriété : à qui appartiennent Rapports de production les moyens de production

rapports entre les hommes : hérarchiques ?

rapports de répartition des richesses

7 ne veut ni le capitalisme, ni le collectivisme qui ont un côté populiste. 8 Il y a interaction puise si je dis à l'esclave qu'il aura un bénéfice, il sera incité à travailler plus.

interaction

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3 – La notion de structure (# conjoncture) a) physiques c) technique de production e) institutionnelles

b) démographique d) économiques f) sociales

Structures : éléments d'un ensemble économique qui, au cours d'une période déterminée, apparaissent comme relativement stables par rapport aux autres. On distingue les variables conjoncturelles (prix, salaires), des variables structurelles (institutions politiques) :

a) les structures physiques9 Données naturelles = localisation [pays enclavé], relief, nature des sols, ressource du sous-sol, climat, végétation.

b) les structures démographiques Effectif de la population, espérance de vie [40 ans dans pays les + pauvres], structure par âge.

c) les structures techniques de production,

de transport, de distribution [VPC], de communication de la pensée [TV, ciné, Internet, portable]

d) les structures économiques productive : importance des secteurs, taille des entreprises, statut juridique [ privé (SARL, SA...), publique]

de répartition des revenus : fiscalité, régime sécu

de consommation : coefficient budgétaire [= part du R consacrée à...]

financière : banques privées ? nationalisées ?

des échanges extérieurs : qu'importe, qu'exporte-t-on ? A qui achète, vend-on ?]

e) les structures institutionnelles Règles de droit, Constitution , code civil, du travail, des impôts

f) les structures sociales (ou socio-culturelles) Stratification sociale et mobilité sociale, mentalités, relations entre les groupes sociaux (luttes raciales aux E.-U., luttes religieuses en Irlande, lutte linguistique en Belgique [Wallons/Flamands].

9 la richesse du sol aide mais au Japon : dépendant à 85% de l'énergie, tremblements de terre, montagneux.

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III – Notions de croissance Elle s'accompagne de mutations structurelles : - économiques : niveau de vie, certains emplois disparaissent - sociales : transformation du modèle féminin, inégalités sociales - démographiques :

transition démographique 1750 PHASE I : équilibre naturel avec des taux élevés Pics : : surmortalités occasionnelles. Démographie aux 3 fléaux: épidémie, famine, guerre Faible EV (espérance de vie) *Progrès : hygiène, médecine, meilleure alimentation [quand qchose dépend de facteurs techniques, les progrès sont très rapides. La mortalité dépend de facteurs techniques : vaccins] La natalité dépend de facteurs socio-culturels : place des femmes dans la société, religion [le changement est lent : 1 génération]

- politiques : le rôle de l'Etat est très controversé. Il peut favoriser la croissance [parfois une élite a permis le développement : Japon avec la révolution Meiji]. Par la mise en place de l'Etat-providence : sont favorisées l'instruction, la santé.

Il peut freiner, voire empêcher le développement : Etat autoritaire qui s'oppose au changement s'il y a instabilité politique.

Développement et culture (religion, mentalité) Mar 3.10.00

Le sociologue Max Weber (1864-1920) est le premier à avoir tenté de mettre en évidence la dimension culturelle de l'évolution économique et sociale à partir d'une étude intitulée L'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme (1905). Il part du constat que le capitalisme serait né au 16e siècle dans des nations fortement influencées par le protestantisme. Il soutient que les valeurs véhiculées par le protestantisme (travail et ascétisme) ont permis l'enrichissement et l'épargne; or, c'est l'épargne qui est le déterminant de l'accumulation du capital donc de l'investissement et du développement. Rationalité : valeur centrale des sociétés modernes. Par là, Max Weber entend que c'est la raison et le calcul qui gouvernent les sociétés modernes, c'est-à-dire que les individus y agissent en conscience et non en étant déterminés par le poids des coutumes, des traditions ou des croyances. 1 – Distinction croissance/développement Croissance : notion quantitative : on produit + même si c'est au détriment de l'environnement. Développement : notion qualitative: la société se transforme.

On produit plus, mais vit-on mieux ?

F. Perroux : "La croissance, c'est l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension: pour une nation, le produit global net (PNB) net en termes réels."

"Le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel global."

Croissance progressive : croissance économique supérieure à la croissance démographique.

Croissance régressive : croissance économique inférieure à la croissance démographique

Output : production.

TN TM

5%

II- transition démographique fort accroissement naturel car effondrement de la mortalité*

I -

III – Equilibre naturel avec taux faible

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 9 sur 28 Croissance intensive : croissance économique qui résulte des gains de productivité permis par une transformation des processus de production (incorporation du progrès technique, rationalisation de l'organisation du travail).

Croissance extensive : croissance économique réalisée grâce à l'augmentation des facteurs de production utilisés [+ d'hommes, + de machines, + de matières premières)

Croissance équilibrée : croissance obtenue en respectant les grands équilibres macro-économiques : budget de l'Etat, balance des paiements.

Croissance zéro (zero growth) : ne cherchons pas à produire + afin de ne pas détruire les ressources naturelles.

Club de Rome : groupe d'experts internationaux qui mirent en évidence les excès de la croissance au début des années 70 (pollution, épuisement des ressources naturelles).

Croissance par transpiration [récent] : [Paul Krugman évoqua ce concept en 1996] : elle désigne une phase inévitable de la croissance des pays émergents reposant sur l'exploitation d'une MO (main-d'oeuvre) peu payée. Il l'oppose à la croissance par innovation.

Développement durable : développement qui répond aux besoins présents d'un pays sans compromettre la capacité des générations à venir à satisfaire leurs propres besoins.

2 – Effets de la croissance - de nombreuses transformations :

a – Dans la localisation géographique (déclin de certaines régions urbanisation) et sectorielle des activités (fin des agriculteurs. Collin Clark : "La population active passe du primaire vers le secondaire puis le tertiaire"))

b – Dans les formes de la production • sociale : déclin de l'ent. artisanale • les revenus : généralisation du salariat, gonflement des PO (prélèvements obligatoires)

c - De la structure de la demande • Les prix relatifs changent en raison gains productivité (modifications sectorielles de la conso • Développement conso collectives Conso collective : conso par ménages et ent. de services non marchands fournis par Etat, collectivités locales, Sécu. Elles sont

généralement financées par PO.

croissance éco mutation des qualif

mutations démographiques alongement EV/baisse taux N et M

montée niveau de vie

déplacement du pôle éco dominant (pays qui domine)[Angleterre puis E.-U.

accroissement et modification de l'intervention de l'Etat

urbanisation

mécanisation développement du salariat

développement des échanges internationaux

concentration éco

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2 – Coûts de la croissance

• humains : urbanisation entraîne perte temps et fatigue. La croissance accentue DT (division du travail) (travail aliénant). L'augmentation de la conso n'a pas supprimé les frustrations puisqu'il y a ++ de biens proposés • structurels : - emploi : disparition de certains emplois[qd y mécanisation, des emplois disparaissent mais dp 30' il n'y a pas adéquation entre qualif de celui qui est licencié et les nouveaux emplois créés] - revenus : lors de la RI les inégalités (paupérisation de la CO (classe ouvrière) puis elles (groupes de pression : lobbies, syndicats) • écologiques - pollution [maladie de Minamata au Japon : mercure rejeté ds la mer] - épuisements ressources naturelles III – Etapes de la croissance question sous-jacente : sous-dév. retard ou blocage ? 2 visions : libérale/marxiste

1 – Analyse libérale

Rostow : "The stages of economic growth" (1960). Toutes les stés passeraient par 5 étapes : 1 - Sté traditionnelle : - secteur agricole joue rôle essentiel - système de valeur fondé sur le fatalisme - importance de l'Og familiale - connaissances fondées sur la tradition - pouvoir politique détenue par propriétaires fonciers et/ou notables locaux

2 - Conditions préalables au démarrage : - l'optimisme se répand : des objectifs dynamiques [≠ statiques] apparaissent - connaissances, techniques permettent d'accroître productivité ds agriculture - l'épargne se dév. - dév- des infrastructures de communication (canaux) - édification d'un Etat national qui oriente l'économie

3 - Décollage (take off) correspond 1res RI. Selon Rostow GB 1780-1800 ; F 1830-1860 ; E.-U. 1840-1860 [av' ger Cessez] ; All. 1880-1900 ; Japon 1880-1900 ; Russie 1890-1910 ; Chine, Inde 1950-1960 Décollage : "Période pendant laquelle la sté finit par renverser les obstacles et les barrages qui s'opposaient à la croissance

régulière." - taux d'invest passe d'environ 5% à + 10% du RN - nouvelles techniques se généralisent - valeurs de la sté intègrent la croissance et anticipent montée de la produc - industries nvelles jouent 1 rôle moteur (textile et sidérurgie) et l'agr. en se modernisant, libère des H et Ktaux

4 – Marche vers la maturité [GB 1850-1860 ; F, E.-U., All 1900-1920 ; Japon 1935-1945 ; URSS 1950-1960] - Taux d'invest dépasse 20% du RN - Exode rural massif - diversification des activités industrielles - idéologie de la modernité

5 – Ere de la conso de masse [E.-U. 1920 [1re chaîne montage 1914] ; GB 1930 ; F, All 1950 ; Japon 1955] - besoins fondamentaux sont satisfaits - secteur des services se dév. - apparition de l'Etat-providence

Sté traditionnelle

Conditions préalables au démarrage

Décollage (take off)

Marche vers la maturité

Ere de la conso de masse

1

2

3 4

5

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2 – Analyse marxiste [réf. "matérialisme historique"]

Selon Marx, l'histoire suit une évolution divisée en 5 stades importants : - communauté primitive : la propriété privée n'existe pas mais l'H est dominé par la nature - régime esclavagiste : domination de l'H par l'H apparaît - régime féodal : la propriété reste terrienne - capitalisme : propriété privée des moyens de produc - socialisme : socialisation des moyens de produc et dépérissement de l'Etat. "A chacun selon son T" Au terme de ces 5 étapes apparaîtra le communisme. "A chacun selon ses besoins" Révolution (dictature du prolétariat aboutit à abolition propriété privée) Communisme esclavagisme féodalisme K socialisme communisme primitif salariat machinisme Marx et Engels "Manifeste du parti communiste" : "L'histoire de toute sté jc à nos jours est l'histoire de la lutte des classes." 3 – Formes [externe/interne] d'accumulation

Pour financer l'industrialisation, faut d'abord accumuler des capitaux : - pillage (Portugal, Espagne conquistadores) - colonisation (GB, F...) - ASP (Accumulation socialiste primitive) : URSS années 20 aux dépens paysannerie - accumulation travail (Rép. fédérale de Chine) : utiliser potentiel humain - au niveau partage VA : profit, salaire IV – Facteurs [raisons, explications] de la croissance Plusieurs facteurs de production qui interagissent entre eux : 1 – Population ; 2 – Investissement ; 3 – Innovation ; 4 – Echanges internationaux

1 – Population Mar 10.10.00 Une popu nombreuse : atout (thèse populationniste) ou handicap (Malthus) ? a ) Thèse populationniste ou nataliste (Boserup) Jean Bodin(1530-96) : "Il n'y a de richesses ni forces que d'hommes" : + popu est nombreuse, + le pays sera puissant [agr était la seule activité éc importante; guerre] Mao-Ze-Dong (1893-76) : "La 1re richesse de la Chine, c'est sa popu de 700 M". "Une bouche, c'est 2 bras" demande Une popu qui + d'actifs → meilleure DT → offre + importante et + efficace b ) Thèse malthusienne besoins en équipements collectifs PO popu utilisation accrue des ressources naturelles taux activités des femmes moins d'actifs Malthus (1766-34) "Essai sur le principe de population" (1798) : "Je dis que le pouvoir multiplicateur de la popu est infiniment + grand que le pouvoir qu'a la terre de produire la subsistance de l'homme. Si elle n'est pas freinée, la popu s'accroît en progression géométrique [x 2: 1, 2, 4, 8, 16] ; les subsistances ne s'accroissent qu'en progression arithmétique [+ 2: 1,

3, 5, 7, 9] ." Conclusion : aucune corrélation constante entre popu et croissance éco. Easterlin : éco Américain : classes pleines succèdent aux classes creuses.

externe

interne

coût d'exploitation supplémentaire [culture terres – fertiles → + d'engrais

baisse niveau de vie

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 12 sur 28 2 – L'investissement

FBCF : l'acquisition de K fixe destiné à maintenir ou accroître les capacités de production, le patrimoine national ou immobilier.

Invest productifs des ent + invest des admnis publiques [infrastructures routière, écoles...] + invest des ménages [achat logement]

Taux [division] d'investissement au niveau national : FBCF PIB Taux [division] d'investissement au niveau de l'entreprise : Investissement VA Investissement net : mesure l'effort supplémentaire d'accumulation. J'ai 5 machines cassées, je les remplace par 8 machines. La

différence (3) = I Net IN = I total (8) – I de remplacement (5)

Invest de productivité [penser à la conjoncture !] : on investit pr réduire les coûts de production (= invest de rationnalisation)

Invest de capacité : accroître les capacités de production

Invest immatériel (ou incorporels) : invest. consacrés à l'achat de brevets, à la recherche, dépenses marketing et productivité

Invest productif : objectif : réalisation de profits à travers une activité de production

Invest financier : stratégie axée sur la plus-value en capital (placements sur marchés financiers)

Invest offensif : qd l'ent cherche à accroître sa part de marché

Invest défensif : qd l'ent cherche à préserver sa part de marché

Invest privé/public Financement de l'investissement - interne : autofinancement - externe10 : • capital (directement sur marchés financiers) • emprunts bancaires [désintermédiation bancaire dp une 2àe d'années]

• crédit-bail [système location ac option achat à terme. Formule qui permet à l'ent de disposer de moyens de produc sans immobiliser des capitaux]

Déterminants de l'investissement Lun 16.10.00 - capacités financières (autofinancement) - demande anticipée (ou effective) - situation économique globale - coût relatif - rentabilité escomptée Facteurs objectifs : niveau des taux d'intérêt, état du carnet de commandes et des stocks, taux de profit, capacité d'autofinancement, politique fiscale. Facteurs subjectifs : confiance, rendement escompté de l'investissement. Aspects positifs de l'investissement - multiplicateur d'investissement : une de l'invest entraîne une variation amplifiée du RN ∆ I = accroissement de l'invest ∆ Y = accroissement revenu ∆ D = accroissement dépenses ∆ E = accroissement épargne Un ∆I de 100 engendrera des revenus de 500 si la propension marginale à consommer est de 0,8 [par ondes successives de revenus et de dépenses : un cercle vertueux se met en place] ∆ I ∆ Y ∆ D ∆ E 1re étape 100 100 80 20 2e étape 80 64 16 3e étape 64 51,2 12,8

10 1960-70 : pas de chômage = financement externe. 1980 : l'ent. peut garder une part + importante de ses profits. Auj. taux autofinancement = 120%/

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 13 sur 28 Multiplicateur : dans l'analyse keynésienne, désigne fait que la réalisation d'un invest engendre un flux de dépenses qui, en se

répandant ds l'économie, donne naissance à des revenus qui, en étant eux-mêmes dépensés, engendreront un flux successif de demandes additionnelles. Le multiplicateur peut aussi s'appliquer à l'emploi : mécanisme suivant lequel la création d'un nombre donné d'emplois entraîne, grâce aux revenus ainsi distribués, la création d'autres emplois.

- Effet d'accélération Une variation de la demande finale induit une variation + que proportionnelle de l'invest. Exemple : qd un industriel constate une augmentation de ses ventes, il achète + facilement de nouvelles machines pour faire face à cette augmentation. Et comme de nombreux entrepreneurs ont ce même comportement, une progression relativement faible de la demande peut engendrer une augmentation importante de l'investissement.

- véhicule progrès technique qui conditionne la compétitivité. ex.: pr moissonner 1 are blé en 1800 : 1 heure avec faucille 1945 : 35 secondes ac moisonneuse

3 - L'innovation (Schumpeter 1883-50) "C'est l'application des découvertes scientifiques à la production" Innovation : application d'une découverte ou d'une invention dans le domaine économique et commercial - Progrès technique (PT) : développement et perfectionnement des moyens de production. - Progrès technologique : ex.: mise au pt de nvo produits, utilis° de nvo procédés de fabrica° (machines) - progrès dans l' Og du système productif. Ex. spécialisation de l'ent., nouvelle Og du T

- Recherche-Développement (R-D) Recherche fondamentale[qu'est ce qui cause la maladie]→ découverte fondamentale Recherche appliquée →→→→ invention →→→→ innovation L'expression R-D est née de la création en juin 41 par pt Roosevelt d'un office de la recherche scientifique et du dév.

R-D = 3ephase de la recherche :

1re phase : recherche fondamentale : recherche pure afin de découvrir l'existence de phénomènes naturels jc alors inconnus

2e phase : recherche appliquée : regroupe les études et travaux nécessaire pr la fabric° de produits nouveaux à partir des découvertes issues de la 1rephase

3e phase : développement : tous les travaux préliminaires (construction, essais, mises au points, modif) avant fab industrielle Dépense R-D est mesurée en % du PIB. Effort de R-D 1996 : Japon : 2,92% - E.-U : 2,86% - All : 2,66% L'innovation dépend : - ressources financières - niveaux d'instruction des popu - facteurs socio-culturels [mentalités] L'innovation prend des formes différentes : - introduction d'un bien nouveau - utilisation d'une nouvelle méthode de produc (OST) - ouverture d'un nouveau marché [colonisation] - conquête d'une nouvelle source de matières premières ou énergie [nucléaire, solaire] - réorganisation d'une industrie [concentration]

3 - Aspects positifs de l'innovation - relancer conso d'un bien [TV] - diversifier les conso - réduire les coûts de produc - stimuler la concurrence [dév transports aériens a stimulé transports ferroviaires et routiers] [+ l'avion est gros, + la piste d'atterrissage doit être longue ⇒ aéroport ++ loin centre ville] Deux types de croissance - l'une provoquée par une � de la demande qui s'explique par la croissance démo [F et UK de l'après 2GM] popu� ⇒ D � ⇒ O � D > O ⇒ tensions inflationnistes - l'autre provoquée par l'innovation : produits + compétitifs ⇒ D � ⇒ O �

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 14 sur 28 Fonction de Cobb-Douglas (éco amér. contemporains) : [fonction mathématique reliant la quantité produite (output) aux quantités des différents facteurs (inputs ou intrants en F) utilisés et combinés pour l'obtenir]

Au niveau macroéconomique : fonction de production met en valeur la contribution de chacun des facteurs à la production nationale :

P = A x Lb x K1-b [PIB est conditionné par ces variables]

A = indice de productivité conditionné par PT L (labour) = niveau [nombre] de la MO K : stock de capital (machines) b : élasticité de la production par au T 1- b : élasticité de la production par au capital Elasticité : variation relative d'une grandeur (effet) par à la variation relative d'une autre grandeur (cause) ex. : la D d'un bien augmente de 15% qd son prix baisse de 10%. L'élasticité de la demande de ce bien par au prix sera de : c = + 15% = - 1,5 - 10%

4 - Les échanges

a ) BC (Balance commerciale) : X - M Taux de couverture : X x 100 [M sont-elles couvertes par X] M Termes de l'échange : indice des X x 100 indice des M Détérioration des termes de l'échange : Prix des X � moins vite que prix des M : Ex. : 1970, pr achter 1 tracteur : 10 sacs cacao. En 1980 : 100 sacs pr le mm tracteur b ) Les courants de pensée

- Analyse classique : • Adam Smith (1723-90) : "Théorie des avantages absolus" : "Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations", 1886

"La maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui lui coûtera moins à acheter qu'à faire. Le tailleur ne cherche pas à faire ses souliers, mais il les achète au cordonnier; le cordonnier ne tâche pas de faire ses habits, mais il a recours au tailleurs; le fermier ne s'essaye point à faire ni les uns ni les autres mais il s'adresse à ces deux artisans et les fait travailler. Il n'y en a pas un d'eux tous qui ne voit qu'il y va de son intérêt d'employer son industrie tout entière dans le gendre de travail dans lequel il a quelque avantage sur ses voisins, et d'acheter toutes les autres choses dont il peut avoir besoin, avec une partie du produit de cette industrie, ou, ce qui est la même chose, avec le prix d'une partie de ce produit. Si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à meilleur marché que nous ne sommes en état de l'établir nous-mêmes, il vaut bien mieux que nous la lui achetions avec quelque partie de notre propre industrie, employée dans le genre dans lequel nous avons quelque avantage."

"Un pays doit se spécialiser dans les produits pour lesquels il détient un avantage absolu, cad des conditions de production meilleures que les autres pays"

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 15 sur 28 • David Ricardo (1772-23) : "Théorie des avantages comparatifs" "Les principes de l'économie politique et de l'impôt" 1817

Mais que se passe-t-il qd un pays, plus avancé que tous les autres, produit à moindre prix la plupart des marchandises ? Cette situation était celle de la GB à l'époque où écrivait A. Smith : berceau de la R agricole et industrielle, elle se trouvait en avance sr les nations du continent européen pr un grd nbre de produits, y compris agricoles.

Dans ce cas, la nation la mieux développée dispose d'un avantage absolu ds tous les secteurs, et semble n'avoir aucun intérêt à faire du commerce avec les autres nations, selon la théorie de Smith. C'est pour répondre à cette objection que Ricardo construit sa théorie des avantages comparatifs :

Une économie qui ne disposerait d'aucun avantage absolu a aussi intérêt au libre-échange. Dans ce cas, elle se spécialise dans la production pour laquelle elle a les désavantages les plus faibles.

Prix en travail Avantages Avantages par unité de absolus comparatifs drap vin drap vin drap vin Angleterre 100 120 - - oui - Portugal 90 80 oui oui - oui Ecart prix -10% -33,3% [100/90=(0,9 - 1)x100=- 10% ; 80/120=(0,66-1)x100=-33,3%]

Il faut au Portugal -33,33% de travail en moins pour produire une unité de vin par à l'Angleterre. On dit que le Portugal dispose d'un avantage comparatif dans la production de vin. - Analyse néo-classique : • Théorème HOS (Heckscher (1889-52) - Ohlin (1899-79) - Samuelson (1915, Nobel 77)

Ont cherché à expliquer l'origine des avantages comparatifs par les différences entre les dotations en facteurs de production de chaque pays. Selon le théorème HOS c'est la dotation des facteur qui explique l'avantage comparatif d'un pays pr un type d'activité donné..

HOS prolonge analyse de Ricardo en partant de la mm hypothèse de l'immobilité internationale des facteurs de produc ; il n'y a ni mouvement de capitaux, ni migrations de travailleurs d'un pays à l'autre. Ds ces conditions, la dotation des facteurs peut être considéré comme une donnée "naturelle" et immuable, qui suffit à expliquer la spécialisation internationale.

Une économie est dotée plus ou moins abondamment de chacun des facteurs de production. Elle doit donc se spécialiser dans la prod nécessitant une combinaison productive qui intègre une forte composante en facteurs dont elle est richement dotée.

- Analyse marxiste : • Arghirc Emmanuel (éco égyptien) : "L'échange inégal"

Echange inégal: situation ds laquelle des pays échangent des marchandises ayant mm valeur monétaire, mais incorporant des quantités inégales de T. Résumé du livre: des heures de T à peu près également productives soient rémunérées de façon très différente d'un pays à l'autre. Or, l'échange internl ne s'effectue pas en heures de T ms en monnaie: ce qu'un pays va vendre 1.000 va donc incorporer 10 h de T tandis qu'un autre en incorporera 100 pr le même prix. c) Nature des échanges et leurs effets - Marchandises: facteur de croissance car concurrence stimule (source de dynamisme); la spécialisation est source d'efficacité (gains productivité); débouchés s'élargissent (économie d'échelle)

- Hommes: rôle de l'immigration ds croissance éco de l'après-guerre? aux E.U? (brain drain [attire])

- Capitaux: rôle de l'endettement ds le décollage des NPI de l'ASE (Asie sud-est)

VI - Grands courants de pensée fin 16e 18e fin 18e 1850 fin 19e 1930 1980 début 17e début 19e 1870 mercantilistes Classiques néoclassiques physiocrates Marxistes keynésiens néokeynésiens

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 16 sur 28 1 - Analyse classique [libéraux auj]

Contemporains de la RI et de l'essor du Kism (fin 18e-début 19e). Adam Smith (1723-90), David Ricardo (1772-23), John Stuart Mill (1806-73), Thomas Robert Malthus (1766-34), Jean-Baptiste Say (1767-32), Défendent concurrence, respect loi du marché et rejettent toute intervention étatique. Les "lois naturelles" assurent spontanément le meilleur équilibre éco. La loi O/D assure automatiquement l'équilibre sur le marché. Cet équilibre se traduit par - un prix pr O/D marchandises - un salaire pr O/D T - un taux d'intérêt pr O/D monnaie a) Adam Smith (1723-90) "Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations" (1776) [53'] - DT et accumulation de capital sont à l'origine de la richesse des nations (manufacture dépingles) - la recherche par chacun de son intérêt individuel permettra, en situation de concurrence, d'atteindre l'optimum général [main invisible plutôt pr les marchés] - le travail humain est à l'origine première de la valeur des biens - théorie de l'avantage absolu "Un pays doit se spécialiser ds les produits pr lesquels il détient un avantage absolu, cad des conditions de production meilleures que les autres pays." b) Thomas Malthus (1766-34) "Essai sur le principe de la population" (1798) [32'] - popu croît à un rythme géométrique [x 2: 1, 2, 4, 8, 16] alors que les ressources n'augmentent qu'à un rythme arithmétique [+ 2: 1, 3, 5, 7, 9], car les terres marginales [qui n'étaient pas exploitées] ne permettent qu'une augmentation très lente des productions ("Le banquet") - "les lois sur les pauvres créent les pauvres qu'elles prétendent assister" analyse anti-interventionniste de l'Etat en matière sociale. - L'épargne excessive peut être à l'origine de crises économiques c) Jean-Baptiste Say (1767-32) [seul éco non anglais] "Traité d'économie politique" (1803) - Loi des débouchés: "Les produits s'échangent contre des produits" et donc l'offre crée sa propre demande. "Pour produire un bien il faut payer des fournisseurs, des salariés, des profits... Et cet argent fournit à leurs bénéficiaires un PA identique à la valeur du bien : ainsi à tout moment il y a identité entre ce qui est proposé à la vente et l'argent disponible pour l'achat." ["Lorsque le dernier producteur a terminé un produit, son plus grand désir est de le vendre, pour que la valeur de ce produit ne chôme pas entre ses mains. Mais il n'est pas moins empressé de se défaire de l'argent que lui procure sa vente, pour que la valeur de l'argent ne chôme pas non plus. Or, on ne peut se défaire de son argent q'en demandant à acheter un produit quelconque. On doit donc que le fait seul de la formation d'un produit ouvre, dès l'instant même, un débouché à d'autres produits." Keynes critique radicalement cette loi : la monnaie peut être désirée pour elle-même, une partie des revenus peut ne pas être remise dans le circuit (thésaurisation)] Il ne peut pas y avoir, au niveau global, de crise de surproduction mais seulement des déséquilibres sectoriels. d) David Ricardo (1772-23) "Principes de l'économie politique et de l'impôt" (1817) [45'] - Théorie de la valeur travail - Loi des avantages comparatifs : Une économie qui ne disposerait d'aucun avantage absolu a aussi intérêt au libre-échange. Dans ce cas, elle se spécialise dans la production pour laquelle elle a les désavantages les plus faibles.

- Rente (revenu du propriétaire foncier) différentielle [RMI = alloc différentielle]. Le prix du blé est déterminé en fonction O et D sur le marché. Celui qui a les terres les + fertiles gagne donc boc +. e) John Stuart Mill (1806-73) "Principes d'économie politique" (1848) Il prolonge les analyses de Smith et Ricardo.

2 – L'analyse néoclassique [théorie de la valeur des oppose aux classiques] Se développe dans les années 1870 avec travaux de Léon Walras. Ils estiment que l'économie tend spontanément à l'équilibre et que le soutien de la croissance passe par une politique qui favorise le dév de la concurrence et le soutien des profits. L'intervention de l'Etat est perturbatrice. • Cadre économique de l'analyse néoclassique - L'analyse est exclusivement centrée sur des comportements individuels - Les comportements des individus sont rationels : ils cherchent à maximiser leur utilité compte tenu des contraintes auxquelles ils sont soumis [argent, temps] - Les décisions sont prises dans un univers certain : toutes les caractéristiques des biens échangés sont connus.

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 17 sur 28 Léon Walras (1834-10) "Eléments d'économie pure" (1874) [40'] Théorie de la valeur ; utilité/rareté : le fondement de la faveur est fonction du besoin subjectif des individus (préférences) et de l'utilité de la dernière unité disponible de ce bien [utilité marginale] [dernière goutte d'eau dans le désert est boc + importante qu'ailleurs]

3 – Analyse keyneisienne (1883-46) "Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie" Il refuse de faire confiance aux mécanismes du marché pour rétablir spontanément l'équilibre, d'où la nécessité d'une intervention de l'Etat. Les keynésiens sont qualifiés de réformistes dans la mesure où, s'ils sont favorables à une régulation de l'activité économique de l'Etat, ils sont hostiles à des changements radicaux de l'Og économique. • Cadre économique - Elle prend en compte des comportements de groupe (entrepreneurs, syndicats) - Les comportements ne sont qu'en partie rationnels. Des facteurs psychologiques engendrent des vagues d'omtimisme ou de pessimisme [appréciation de la conjoncture à venir] - Les décisions sont prises ds un univers incertain : les entrepreneurs doivent faire des prévisions et peuvent se tromper. Keynes : "le plein emploi n'est pas automatique" D biens conso + demande effective → offre → emplois De biens équipement Demande effective [terme propre à Keynes] : D globale anticipée par les entrepreneurs. Elle est influencée par leur vue sur l'avenir. C'est une demande "ex ante" [anticipée]. En fonction du niveau de cette demande, ils déterminent le niveau de l'investissement et le niveau de l'emploi. Courants keynésiens : - de la synthèse → Samuelson : privilégie l'action sur D - poste keynésien → Kaldor, Galbraith [à connaître], Joan Robinson [femme] : envisagent des interventions de l'Etat sur la vie éc boc + diversifiées [politique des revenus, politique industrielle active]

Lun 23.6.00 4) analyse marxiste :

- la sté Kliste se divise en 2 classe antagonistes : bourgeois/prolétaires - toutes sté vit et se trnasforme (matérialisme historique: esclavagisme féodal car force)

5) courants contemporains • Théorie du déséquilibre [rupture de l'équilibre entre grandeurs économiques, par exemple un excès d'offre sur les marchés des biens et du travail qui entraîne surproduction et chômage] : synthèse Malinvaud. L'hypothèse néoclassique de flexibilité des prix est jugée irréaliste: les prix sont le + souvent rigides, surtout à la baisse. par conséquent, l'ajustement entre 0 et D ne se fera pas. Les échanges ont lieu en situation de déséquilibre : il peut y avoir excédent d'0 ou de la D. • Ecole de la régulation Boyer et Aglietta Ces économistes cherchent à prendre en compte l'évolution des structures éco et des rapports sociaux pour caractériser les formes de régulation ds les éc Kiste (régulation concurrentielle, puis régulation monopoliste)

6) qq courants de pensée, qq économistes a) mercantilistes Doctrine éco des 16e et 17e. La richesse d'une nation se mesure à la quantité de métaux précieux accumulés. Le dév des manufactures (Gobelin, porcelaine Sèvres) et des X permettent d'acquérir ces métaux précieux. Les éco veulent réduire les M. L'Etat doit protéger le marché intérieur et contrôler l'activité éco. b) Physiocrates [phisis: nature kratos: puissance] François Quesnay 1694-74 L'agr est la seule activité productrice de richesses. L'industrie et e commerce ne font que transformer les richesses. Ils préconisent la libre-entreprise et le libre-échange [contrairement aux mercantilistes]

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 18 sur 28 c) Colin Clark (1905-....) Il a étudié les conséquences du PT sur la répartition de la popu active. La D d'un produit ne dépend pas uniquement du prix et des revenus mais aussi de la saturation [produits alimentaires]. Il distingue 3 étapes : - éco agricole - productivité de l'industrie s'élève - revenus supplémentaires servent à l'achat de services d) Milton Friedman (1912). Nobel. [Thatcher : monétariste] Ultra libéral, monétariste11 [sous courant du libéralisme] : "Inflations et systèmes éco" - Il faut limiter les interventions étatiques - Il faut contrôler strictement la progression de la masse monétaire. e) Schumpeter 1883-50 Il souligne le rôle central des petits entrepreneurs et de l'innovation ds la croissance éco et les crises. f) Galbraith [à connaître] "Le nouvel état industriel" - ce sont les grandes ent. qui orientent la produc - le pouvoir ds l'ent appartient à la technostructure [technocrate = spécialiste de haut niveau] Pour Samuelson : "le client est roi" : client → entreprise Pour Galbraith : filière inversée : entreprise → client [l'ent. impose ses produits et oriente la produc en conditionnant le client par pub...] Autrefois = petite ent. familiale → 1 personne apporte tous les K et dirige l'ent. Auj. = grandes ent. → K et T sont dissociés. Les petits actionnaires n'ont aucun pouvoir décisionnaires. Les décisions sont prises par des salariés nommés par les actionnaires qui peuvent être révoqués. g) François Perroux (1904-87) Le ss-dév correspond à un blocage e croissance. Il analyse les échanges internationaux aux termes de rapports de forces. h) Alfred Sauvy (1898-98) - Concept de tiers-monde en 52 - "Croître ou vieillir: il faut choisir" [spécialiste popu] : le vieillissement de la popu pose des problèmes - théorie du déversement [ou compensation] : le PT crée + d'emplois qu'il n'en supprime. i) Thorstein Veblen (1857-29) Consommer, c'est avant tout essayer de conso + que son voisin et le faire savoir. Il souligne l'aspect ostentatoire de la conso. "effet de snobisme) Ds sa conception, les prix deviennent un argument des préférences des consommateurs, à la recherche de "distinctions provocantes" : + un produit est cher, + il devient désirable. Il s'oppose aux néoclassiques (Walras). Pour eux, à la base de l'éco de marché, se trouve le comportement de l'homo economicus, individu calculateur qui établit son programme de conso immédiate et différée à partir d'une prise en compte des prix et de l'utilité des biens. j) Arthur Pigou (1877-59) [externalité] analyse néo-classique Il dév la notion d'effets externes. Par ce terme, on désigne les influences non compensées par le marché qu'exerce l'action de certains agents sur la satisfaction ou le profit d'autres agents. Ces effets peuvent être positifs ou négatifs.

11 Pr eux, la crise vient des années 71 qd Nixon a interdit la conversion dollar/or

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 19 sur 28 7) Lexique

Relatif : comparé à qch d'autres 1 – Microéconomie :partie de la science économique qui étudie le comportement des agents économiques individuels

(entreprise, consommateur, salarié...) considérés comme des agents rationnels.

2 – Macroéconomie : :partie de la science économique qui s'intéresse aux quantités globales (PNB, dépense nationale, investissement, épargne, conso, X...) agrégées au niveau d'une région, d'un pays ou d'un groupe de pays et à leurs relations. Elle a souvent pr but d'éclairer la politique économique.

3 – Accords de "joint venture" [aventure conjointe] : sté mixte [nationalités différentes] dont le K est propriété de 2 ou +. entités gl- de nationalités différentes.

4 – Holding [détenir] : sté à l'activité purement financière qui détient et gère des participatins ds d'autres ent afin d'en contrôler l'activité.

5 – Taylorisme [1856-15 par Taylor] : préconise une division vert et hor du T. Vert : séparation T conception et T exécution : "C'est aux bureaux de penser, aux ateliers de fabriquer" Hor : parcellisation des tâches.

Fordisme [1863-47 pr Ford] : il crée la chaîne de montage.

6 – Carré magique de Nicholas Kaldor [keynésien] (1908-86) : objectif des politiques éco. Les 4 objectifs sont : - croissance (taux de croissance) → stabilité des prix (taux d'inflation) – emploi (taux de chômage) → équilibre extérieur (solde extérieur) Les axes sont gradués de manière que, plus on s'éloigne du centre meilleure est la situation.

7 – Réel ou nominal : [nominal = qui est affiché] taux d'intérêt nominal = taux d'intérêt apparent, cad calculé en F courants sans tenir compte de l'inflation. Taux d'intérêt réel = taux intérêts nominal corrigé pour tenir compte de l'inflation.

8 – Indexation : technique consistant à lier la valeur d'un bien ou d'in revenu à l'évolution d'une variable de réf (index) pr protéger le K ou le revenu de l'érosion monétaire. [SMIC indexé sur hausse des prix encore auj.]

9 – EBE excédent brut d'exploitation : part de la VA de l'ent restant après paiement salaires et impôts. Il représente ce dont l'ent. pourra disposer pour la distribution de bénéfices aux actionnaires, impôts sur bénéf. [ou impôt sur sté] [intérêts versés aux prêteurs = frais financiers] Epargne brute qui comprend l'invest. productif et l'invest financier

10 – Mondialisation (cturelle) : le dév du commerce internal et des médias entraîne une homogénisation des comportements éco et sociaux.

11 - Unité de consommation : il faut tenir compte de la taille des ménages. Les dépenses ne sont pas forcément proportionnelles. On utilise couramment l'échelle d'Oxford : 1er adulte = 1, les autres adultes = 0,7, enfants -15 ans = 0,5 Auj. échelle de l'OCDE (dp 2/3 ans) : 1er adulte = 1, autre adulte = 0,5, enfant = 0,3

emploi équilibre extérieur

croissance

stabilité des prix

valeur ajoutée

rémunération salariés salaires + cotis.

impôts liés à la production

EBE

intérêts versés aux prêteurs = frais financiers

épargne brute

investissement productif

placements financiers

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 20 sur 28 12 – Déflation : contraire de l'inflation. Correspond à une baisse des prix.

Désinflation :

13 – Cartel : accord temporaire entre les producteurs d'un bien afin de réglementer la vente pour accroître ou stabiliser les profits. Ex. OPEP = cartel des pays producteurs de pétrole.

14 – déréglementation (ou dérégulation) [durant 30 glo l'Etat à bcp réglementé][envoie au libéralisme] : diminution du poids des réglementations administratives pesant sur les producteurs et les consommateurs [bcp dévaluations années 70].

15 – Effet pervers : conséquence non prévue d'une décision allant à l'encontre de l'effet recherché. Ainsi, une aug excessive de la fiscalité visant à aug les recettes de l'Etat peut entraîner un ralentissement de l'activité et, en définitive, se traduire par une diminution des impôts perçus.

16 – Encadrement du crédit : ensemble de mesures visant à limiter le volume des crédits consentis par les institutions financières dans le cadre de politiques anti-inflationnistes.

17 – Escompte : opération permettant au détenteur d'un effet de commerce d'en toucher le montant auprès d'une banque avant la date d'échéance moyennant une déduction.

18 – Concurrence pure et parfaite [à connaître] : situation où sont satisfaites 5 conditions :

concurrence pure : * atomicité du marché : acheteurs et vendeurs sont nbreux au point que nul ne peut, à lui seul, influencer les prix * homogénité : les produits échangés sont identiques et substituables les uns aux autres. * libre entrée sur le marché : il n'existe aucune entrave à l'entrée de nouvelles entreprises.

Concurrence parfaite : * transparence : l'info des agents éco est totale * mobilité des facteurs de production : travail et capital doit pouvoir s'orienter vers les emplois (usages) les plus rémunérateurs.

19 – Contrainte extérieure [années 70, taux faibles en F mais taux élevés aux EU. Français ont placé leur argent aux EU] : contraintes que font peser les relations extérieures sur la politique éco nle. On parle de contraintes financières et commerciales. Financière = obligation de maintenir un taux d'intérêt réel élevé pr attirer les capitaux étrangers ou éviter la fuite des Ko nlo. Commerciale : elles résultent du déficit de la BC. Toute politique de relance de la demande risque d'être dangereuse [années 70, le SMIC a été relancé mais les gens ont acheté étranger]

20 – Fécondité : - descendance finale = nbre moyen d'enfants par femme réellement mis au monde par une génération. Pr le calculer, il faut donc attendre que cette génération ait passé l'âge de procréer : 15 à 49 ans. – indice de fécondité : il permet d'évaluer le nbre moyen d'enfants par femme que mettrait au monde une génération fictive qui serait soumise toute sa vie au taux de fécondité par âge de l'année d'observation.

21 – Taux de marge : EBE [= bénéf] VA brute

22 – Différentiel d'inflation : écart entre les rythmes de hausse des prix dans 2 pays. Le terme exact devrait être "écart d'inflation". Cet écart se mesure en points et non en %.

23 – Capital humain : capacités intello et professionnelles d'un individu qui lui assurent des revenus monétaires futurs. Cette notion de Gary Becker (Nobel éco 92) permet de parler d'investissement en K humain à travers l'éducation ou la formation.

+ 6%

+ 4%

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 21 sur 28 24 – Courbe en J : [qd ya dévaluation, les effets ne se font pas sentir tout de suite : stocks insuffisants alors il faut investir.

Représentation graphique des conditions d'efficacité d'une dévaluation sur le solde commercial. Les effets positifs d'une dévaluation ne sont pas immédiats.

25 – Ecole des relations humaines : (Elton Mayo) : fin années 20 Chicago, après OST. Ensemble d'analyses des situations de travail montrant l'importante des relations entre les individus dans l'entreprise.

26 – Courbe de Lorenz : mesure la concentration des revenus. + la concentration est forte, + la courbe s'éloigne de la diagonale.

27 – Loi de King : phénomène observé fin 17e par mercantiliste anglais King selon lequel l'accroissement de la production agricole suscite une baisse + que proportionnelle des prix de cette production.

28 – OPCVM : organisme de placements collectifs en valeurs mobilières. Organisme collectant des fonds auprès des agents éco et opérant des placements diversifiés sous forme de titres.

29 – PER (Price Earning Ratio (rapport)) : (En français = CCE coefficient de capitalisation de résultat). + le PER est élevé, + le revenu est faible relativement à la valeur de l'action.

cours de l'action X 100 bénéfice par action

30 – Disponibilités monétaires : agrégats monétaires comprenant l'ensemble des moyens de paiement directement utilisables dans une transaction. On le désigne souvent par M1 (billets, dépôts à vue mobilisables par chèque, vivement ou carte bancaire). M2 comprends, en + de M1, les placements à vue rémunérés (livrets dont on peut retirer le montant sans délai et sans limite.) M1: argent immédiatement disponible M2 : argent moins disponible M3 : argent encore moins disponible

31 – Capitaux flottants (hot money) ou fébriles : capitaux spéculatifs qui vagabondent d'une place financière à l'autre en fonction des anticipations de taux d'intérêt et de taux de change.

32 – Division du travail : la Dtechnique du T résulte de la décomposition des activités productives à l'intérieur de l'ent. [à chacun selon ses connaissances].

33 – Epargne : partie non consommée du revenu. Son niveau est déterminé par taux intérêts (analyse libérale) ou par le niveau de revenu (Kaynes)

34 – Globalisation financière : mise en place d'un marché unifié de l'argent au niveau planétaire à partir années 80. ON parle des 3D : - Déréglementation - décloisonnement - désintermédiation

Solde échanges extérieurs

temps 0

% cumulé des revenus

% cumulé des ménages

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 22 sur 28 35 – Salaire d'efficience : idée que la productivité du travail n'est pas indépendante du salaire mais qu'elle est une fonction

croissante du salaire.

36 – IDH : depuis 1990, 4 indicateurs : - espérance vie à la naissance : intervient pr 1/3 ds moyenne pondérée – PIB/hab exprimé en PPA : 1/3 – Taux d'alphabétisation des adultes : 2/9e – moyenne d'années d'études : 1/9e Des valeurs mn et mx sont fixées pr chaque indicateur. Ex. : pr EV = mn 25 ans, mx 85 ans ; taux d'alphabétisation = 0% à 100% ; PIB PPA = 200$ à 40.000$.

Indicateur = valeur réelle – valeur mn valeur mx – valeur mn Ex. : EV = 65 ans : 65 – 25 = 0,66

85 - 25 l'IDH varie entre 0 et 1. En 95 : Canada 0,96 (1er rg mondial), F : 0,946 (2e), Norvège : 0,943 (3e) ; Niger : 0,206 (173e)

IPH indicateur de pauvreté humaine, dp 1997. Son but est d'insister sur le caractère multidimensionnel de la pauvreté. 3 indicateurs : - EV inférieure à 4à ans (% de la popu dont l'…) – accès au savoir (% d'analphabètes chez les adultes) – conditions matérielles d'existence (% de la popu n'ayant pas acc-s à l'eau potable, aux services de la santé ; % des enfants de –5 ans souffrant de malnutrition.

38 – Externalité : gains obtenus par un agent éco indépendamment de son action éco propre : infrastructures sont sources d'éco externe pr ent (baisse coût transport) et pr les ménages (meilleures conditions de vie…)

39 – désinflation compétitive : politique éco de maîtrise des coûts et des prix ds le but d'améliorer compétitivité pr aug les parts de marché et donc la croissance de la produc et de l'emploi. Politique éco.menée en France à partir de 1983 visant à réduire le différentiel d'inflation ac les principaux partenaires de la F, principalement l'Allemagne, de restaurer la compétitivité-prix des exportations française et aisi de desserrer la contrainte extérieur. Elle correspond à un refus de relancer l'activité par une politique keynésienne de soutien de la demande globale.

Equilibre : situation ds laquelle les dif. forces éco en présence se compensent et se neutralisent. Sens dif. selon les théories :

- conception walrasienne : à l'équilibre, ts les agents ont atteint leur objectif mx, personne ne souhaite bouger ; cet état de l'économie est caractérisé par l'égalité de l'offre et de la demande sur tous les marchés, : = équilibre général. L'équilibre partiel désignant cette égalité pr un seul marché, toutes choses égales par ailleurs.

- Tout état de l'économie qui se prolonge durablement, mm si certains agents sont rationnés (ex. des ent. qui rencontrent des problèmes de débouchés ou des chômeurs involontaires). ; cette définition permet aux keynésiens d'appeler équilibre de sous-emploi une situation d'équilibre sur les marchés des produits et de la monnaie compatible avec du chômage involontaire (J.-P. Benassy parle de K-équilibres)

- La Théorie du déséquilibre étudie des situations d'équilibre à prix fixe (l'ajustement sur les marchés s'effectuant plus rapidement par les quantités que par les prix, ex. qd les ent. préfère stocker marchandises invendues plutôt que baisser leur prix) ou équilibres non walrassiens (puisque les agents doivent réviser leurs plans initiaux en tenant compte des contraintes quantitatives qu'ils subissent)

- L'école suédoise (Myrdal, Lindahl) utilise souvent la notion d'équilibre ds un autre sens: l'équilibre est atteint lorsque les anticipations des agents sont parfaitement réalisées (les valeurs ex post des variables correspondent à leur valeur ex ante]

- Les équilibres ex post masquent des déséquilibres ex ante qd les agents ne parviennent pas tous à réaliser leurs plans conçus au début de la période). Ex. : bien que les projets d'investissement des ent. ne soient pas nécessairement compatibles ac le montant que les ménages désirent épargner, au terme d'une période donnée l'investissement total réalisé est nécessairement égal à l'épargne.

Ex ante/ex post : distinction fondamentale entre la grandeur des variables éco résultant des - projets et des anticipations des agents éco (ex ante) et la grandeur de ces mm variables telles qu'on peut effectivement la mesure - après coup (ex post)

Optimum : meilleure situation éco ps. Concept central ds l'analyse dévpée par théorie néoclassique;

Les agents éco ont un comportement d'"optimalisation" (ou "optimisation") consistant à mximiser un résultat (mx profits pr les ent., mx utilité pr les consommateurs) à partir de ressources données.

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F:\Economie\01 Chapitre 1.doc - Page 23 sur 28 L'optimalisation, de façon équivalente, peut être définie à partir d'une mnlisation des coûts pr obtenir un résultat donné.

Du point de vue de l'équilibre gl, l'optimum, au sens de Pareto, est une situation ds laquelle la situation d'un agent ne peut être améliorée sans dégradation de celle d'un autre.

Principe d'accélération (accélérateur) : le principe énoncé la 1re fois par J.-M. Clark (1884-1963) en 1917 : une variation de la demande finale (cause) induit une variation plus que proportionnelle de l'investissement (conséquence) ; la variation de l'investissement s'explique par les variations de la croissance de la demande. Comme l'appareil technique est rigide, il ne peut procurer en peu de temps une production correspondant exactement aux besoins des consommateurs il convient donc d'investir beaucoup pour être certain d'obtenir ce niveau de production. ; la variation de l'investissement s'explique par les variations de la croissance de la demande.

multiplicateur : l'investissement agit sur la demande. Multiplicateur (cours): dans l'analyse keynésienne, désigne fait que la réalisation d'un invest engendre un flux de dépenses qui, en se répandant ds l'économie, donne naissance à des revenus qui, en étant eux-mêmes dépensés, engendreront un flux successif de demandes additionnelles. Le multiplicateur peut aussi s'appliquer à l'emploi : mécanisme suivant lequel la création d'un nombre donné d'emplois entraîne, grâce aux revenus ainsi distribués, la création d'autres emplois.

Loi de la valeur ou loi de la valeur-travail : Loi énoncée par classiques et dév par Marx, selon laquelle la valeur des biens correspond à la quantité de travail néc à leur production. Ainsi, le prix relatif des marchandises, sad le prix des unes prapport aux autres, correspond aux rapports des quantités de travail nécessaires à leur production. Ds théorie marxiste, valeur d'échange représente quantité de travail dépensée ds la produc.

Loi des trois secteurs : phénomène constaté par Colin Clark ou Jean Fourastié selon lequel la répartition de la popu active entre les trois secteurs évolue tj de la mm façon. Tant l'évolution de la demande liée au dév éco que les progrès de la productivité conduisent à un déplacement des actifs du secteur primaire vers le secteur secondaire puis, + ou - rapidement, à un déplacement de secteur secondaire vers le tertiaire.

primaire : production de ressources naturelles, agriculture, sylviculture, pêche

secondaire : transformation de ressources naturelles en produits manufacturés

tertiaire : autres activités, essentiellement des services, qui n'utilisent ni les procédés agricoles, ni les procédés industriels.

quaternaire ou informationnel : entreprises participant à la création, au traitement et à la transmission de l'info. L'INSEE classe les actifs selon l'activité principale de leur entreprise et non selon la nature de leur profession : un représentant de Rhône-Poulenc est classé ds le secondaire, un ouvrier de France Telecom ds le tertiaire.

Stagflation : coexistence de l'inflation, de la stagnation de l'activité,. et du chômage. Elle souligne les limites d'une explication par la seule demande globale. Apparue milieu année 60 et fortement amplifiée par l'effet à la fois inflationniste et récessif des chocs pétroliers années 70.

Effet des chocs pétroliers : hausse des coûts et des prix par prélèvement extérieur entraînant une baisse de la demande et de l'activité.00

Inputs :facteurs de production. Outputs biens destinés au marché.

Monopole : un vendeur unique face à la multitude des consommateurs.

Oligopsone : multiplicité de vendeurs et qq acheteurs : concurrence imparfaite du côté de la demande. Marché de l'audiovisuel : d'un côté un grd nbre de stés de produc qui produisent films ou émissions et qq chaînes de TV qui achètent les programmes et les diffusent auprès des téléspectateurs.

Monopsome : un seul acheteur : il n'y a plus de concurrence.

INVESTISSEMENT

MULTIPLICATEUR

DEMANDE

ACCELERATEUR

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Premier choc pétrolier

plan de refroidissement (été 1974)

Lutte contre l'inflation qui s'est trouvée dopée par la hausse du prix du pétrole, ms qui était devenue une tendance lourde depuis la fin des années 60 du fait du ralentissement des gains de productivité. Politiques budgétaire et monétaires restrictives

Dégradation de l'emploi

plan de relance de 1975

Déficit public de façon à soutenir plus particulièrement l'investissement mais aussi la consommation.

Dégradations des comptes

Politique de désinflation compétitive n°2 (1983-1986) puis politique du F fort n°1 (1987-1992)

Même logique que le plan n°1 ms avec un durcissement au niveau des coûts salariaux, "désindexation Delors" Perspective d'un Marché unique (Maastricht) et de la libre circulation des capitaux qui en découle, éviter le départ des capitaux flottants attirés par d'autres places

Chômage et restructuration

politique de désinflation compétitive (1976-1981)

Lutte contre l'inflation, politique monétaire rigoureuse. Favoriser le financement des investissements sur épargne préconstituée, d'où un nouveau partage de la VA + favorables aux entreprises.

Choc de l'unification allemande

Politique du F fort n°2 Politique budgétaire ricardienne Pacte de stabilité

Rassurer les marchés après la crise monétaire de 1992 (attaque du F). Retrouver crédibilité auprès des prêteurs internationaux sur la capacité à respecter critères de convergence fixés par accords de Dublin. Autrement dit réduire le déficit budgétaire par compression des dépenses et augmentation des prélèvements (Juppé 1995-97)

Croissance faible, chômage, dégradation des comptes

Future politique ?

Années 80 : taux d'intérêt réel élevés 83 à 86 : mise en place politiques d'austérité ds les PDEM : les ent. repoussent leurs projets d'invest et placent eurs ressources sur marchés des capitaux.

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8) Intro à la sociologie Les auteurs (ordre chrono)

Alexis de Tocqueville (1805-59) : "De la démocratie en Amérique" (1835-40) Il propose une interprétation cohérente du passage de la sté d'Ancien Régime, sté composée d'ordres et d'états, à la sté moderne qu'il nomme "démocratique" et qu'il caractérise par la mobilité soc des individus. La sté démocratique crée des conditions favorables pr la croissance et l'égalité, mais elle menace certaines valeurs, notamment la liberté [on s'endort dans un certain conformisme].

Karl Marx (1818-83) : "Le manifeste du parti communiste" (1848) Il met en pratique le matérialisme historique : l'histoire s'explique par l'évolution socio-éco (éco = technologies). Les classes soc sont définies prapport à la position occupée ds le processus de produc. L'Etat est un instrument aux mains de la classe soc dominante.

Emile Durkheim (1858-17) [holisme] : "De la division du travail social" (1893) ; "Le suicide" (1897) Un des fondateurs de la sociologie moderne. Il utilise la diversité professionnelle, religieuse, politique, familiale, pour expliquer les différences de comportement entre leurs membres. Les faits sociaux (criminalité, mariage, suicide…) doivent être expliqués par d'autresfaits soc de manière à mettre en évidence les déterminants collectifs des actes individuels. Il met l'accent sur l'unité de la sté, son intégration plutôt que sur ses divisions. Il s'est bcp intéressé à l'évolution des formes de solidarité entre les membres d'uen mm sté [solidarité organique ou mécanique]

Max Waber (1864-20) : "L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme" (1905) [désenchantement du monde, strates sociales] Il propose une sociologie compréhensive, sad qui cherche à comprendre le sens que les acteurs donnent à leur conduite soc. Le changement soc est caractérisé par la rationalisation des activités soc : elles sont – gouvernées par l'irrationalité, par la magie ; on assiste à un "désenchantement du monde". Il considère que les classes définies à partir du critère éco sont un clivage pertinent des stés modernes, ms que le conflit qui peut les opposer n'est qu'une éventualité et pas une fatalité.

Pierre Bourdieu (1930-….) "Les héritiers" (ac J.-C. Passeron) (1964) ; "La reproduction" (1970) De génération en génération, les individus cherchent à maintenir ou à améliorer leur position : reproduction sociale. L'école est une instance de reproduction au service des classes dominantes. Les inégalités scolaires sont liées au fonctionnement de l'institution scolaire. La réussite scolaire des enfants des classes dominantes ne s'explique pas par leurs talents ("dons") ms par leur héritage kturel que l'école valorise (langage, mode de raisonnement, Ktur libre) L'égalité des chances ne pourra être assurée qu'un prix d'une transformation radicale de l'école.

Raymond Boudon (1934-….) "L'inégalité des chances" (1973) Il rejette l'approche de Bourdieu : l'école n'est pas rs des inégalités scolaires. Pr comprendre l'inégalité des chances, il faut partir des stratégies des individus. Au sein du système scolaire, les parents et leurs enfants sont confrontés à des choix d'orientation. Pr effectuer ces choix, ils évaluent les avantages, les coûts et les risques liés à chaque alternative. Les stratégies sont influencées par l'origine sociale.

1 ) Lexique 1 - DT (selon Durkheim) : fondement du lien social. Son dév est à l'origine d'une "solidarité organique" : les individus ont des fonctions complémentaires comme les dif organes ds le corps humain. 2 - rationnalité : shéma de pensée qui consiste à raisonner et à calculer afin d'atteindre le mieu ps un objectif compte tenu des moyens disponibles. Weber envisage +. formes de rationalités : - rationnalité téléologique : elle caractérise les z pour lesquelles y adéquation des moyens aux objectifs [meilleur moyen d'atteindre ses objectifs]. Ex de l'homo oeconomicus dont tous les comportements sont orientés vers la recherche d'une satisfaction mx. - rationnalité axiologique [axiome] : elle caractérise des z qui sont liées à des valeurs qu'on place au-dessus de tout (ex. capitaine qui refuse de quitter son bateau qui coule]

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3 - socialisation : processus par lesquels les individus s'approprient les nomres, valeurs et rôles qui régissent le fonctionnement de la vie en sté. Elle remplit deux fonctions essentielles : favoriser l'adaptation de chaque individu à la vie soviale et maintenir un certain degré de cohésion entre les membres de la sté. 4 - groupes de socialisation (Cooley, am. 1909) : groupes primaires et secondaires. Ds les groupes primaires (famille, groupe de camarades), les rapports interpersonnels sont dominants ; la coopération et la solidarité sont dév. Ils ont une certaine permanence et sont non spécialisés. Groupes secondaires, gl- de taille + grde, sont caractérisés par des relations reposant principalement sur des bases utilitaires (syndicats, parti politique, assos.) 5 - Anomie : a: sans, monos: loi, normes : situation de déréglementation sociale qd les règles soc, les normes en vigueur ds un groupe ou une sté n'ont + assez de forces 6 - anomie (a: sans; monos: loi, normes): état ds lequel il y a carence ou déficience de règles sociales communément acceptées, de sorte que les individus ne savent plus comment orienter leur conduite. 7 - Aculturation : trasfo d'une cture par intégration et reformulation d'éléments provenant d'une autre cture. 8 - aliénation (alien: autre, étranger) : situations où l'homme est contraint, contrôlé, dépendant... Notion marxiste qui décrit une situation ds laquelle les individus, dépossédés du sens de leur T, deviennent étrangers à eux-mêmes. Il leur est -ps de se sentir concernés par leur T. 9 - individualisme méthodologique : Boudon est le chef de file de ce courant de pensée. L'individualisme méthodologique (ou actionnisme) vise sà expliquer les phénomènes soc à partir des comportements individuels. S'oppose au holisme (Durkeim) qui

10 - Individualisme méthodologique : Boudon est le chef de file de ce courant de pensée. L'individualisme méthodologique (ou actionnisme) vise à expliquer les phénomènes soc à partir des comportements individuels. S'oppose au holisme (Durkeim) qui explique les faits soc par d'autres faits soc.

Holisme méthodologique :(Durkeim) interprétation globalisante du fonctionnement et de l'évolution de la sté. Elle suppose que le tout social et culturel est d'une nature différente des éléments qui le composent (individus, groupes restreints). La démarche holistique privilégie les déterminations structurelles, les "effets de système" aux dépens de l'autonomie et du jeu des acteurs, du rôle que jouent les idividus ds les phénomènes sociaux.

11 - Equité : situation ds laquelle chacun dispose des mm chances au départ # égalité. L'équité s'intéresse aux situations de départ (accès à 'école); l'égalité s'intéresse aux situations d'arrivée (inégalité face au chômage).

12 - Homogamie: (homo: identique, gamie: mariage): contraction d'une alliance matrimoniale entre conjoints appartenant au mm réseau de sociabilité. +. formes d'homogamie : - géographique : partageant le mm lieu de résidence - professionnelle : exerçant les mm activités. - religieuse - sociale : mm catégorie sociale

chapitre 3 p. 79

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II - Outils pr analyser les docs

a - Statistiques

1 - Proportions, %tage

- savoir faire parles les chiffres : • sur 23.045.842 actifs ayant un emploi, 843.000 ont un CDD 843.000 X 100. Je dis: "sur 100 actifs, 7 ont un CDD 23.045.842 • sur 33.000 délinquants de 16 à 18 ans, 30.000 sont des garçons 30.000 X 100. Je dis "sur 100 délinquants, 90 sont des garçons. 33.000 Commentaire sociologique : constat: surreprésentation des garçons. Donner explications : biologique? Culturelle (éducation, socialisation différenciée)? • En 82 : 13,5 M de travailleurs manuels en F. Sur les 4 M de travailleurs étrangers, 2,5M sont des manuels. - Proportions des travailleurs étrangers faisant un travail manuel: 2,5 62,5% 4 - proportion des travailleurs manuels étrangers : 2,5 = 18,5% 13,5 • 10 M d'enfants d'ouvriers, 1,5M d'entre eux deviennent cadres supérieurs. LE total des cadres sup ds la génération des enfants étant de 2,5M. Pour les cadres supérieurs, la génération des enfants est composée de 2M d'individus et 1M d'entre eux parviennent à la catégorie dont ils sont issus. 1) proportion des cadres supérieurs enfants d'ouvriers? 2) proportion d'enfants d'ouvriers devenant cadre sup? 3) proportion d'enfants de cadres sup parmi les cadres de la génération des enfants? 4) proportion des enfants de cadres sup obtenant la mm catégorie que leurs parents? 1) 1,5 = 60% 2) 1,5 = 15% 3) 1 = 40% 4) 1 = 50% 2,5 10 2,5 2 2 - Taux de croissance (ou taux variation ou %tage d'évolution), coef multiplicateur, indice Variation absolue variation relative taux croissance Va - Vd Va - Vd Va - Vd X 100 Vd Vd Coef multiplicateur (par quoi je X "a" pr avoir "b" Indice Va Va X 100 Vd Vd Si taux croissance est négatif - 10% Coefficient multiplicateur 0,9 Indice 100 • Salaire smensuels nets moyens par PCS dn F en 1992 : cadres sup 19.840 techniciens, agents maîtrise 10.820 employés 7.310 ouvriers Q 7.770 ONG 6.370 Transformer ces données en indices en prenant come réf. base 100 les OQ : Cadres sup. : 19.840 X 100 = 311,5 6.370 Techniciens : 10.820 X 100 = 169,9 6.370 Je dis : si le salaire d'un ONQ est base 100, celui du cadre représente l'indice 311,5

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• X gagne 10.000F. Son salaire passe à 11.000F. Les prix passent de l'indice 100 à l'indice 104. 1) Calculer la progression de son salaire nominal en % 2) Calculer la progression de son salaire réel

1) 11.000 - 10.000 X 100 = 10%. Indice 110 10.000

2) Indice du revenu nominal = indice revenu réel : 110 X 100 = 1,0576 Indice des prix 104 Indice des prix : 105 Le salaire réel n'a augmenté que de 5% • Revenu disponible brut des ménages en Mds F courants indice prix indice prix 1970 561 100 1990 4.418 435,1 1980 1.997 245,1 1992 4.826 457,1

Dans la réalité, comment le revenu disponible a-t-il évolué ? 1- Indice du revenu brut en F courants : 4.826 X 100 = 860,2. Coef mult: 8,60 561

2 - Indice du revenu brut en F constants : 860,2 X 100 = 188,2 revenu des ménages a augmenté de 88,2% 457,1 • Calculer un taux de croissance annuel moyen : 300 F. 5 ans plus tard : 500 F 500 - 300 X 100 = 66% en 5 ans 300 1 - Je calcule le coef mult. 2 - Ensuite je calcule le coef multiplicateur moyen : coef mult (n = période) 3 - Enfin : (coef mult moyen - 1) X 100 (p. 293) • Elèves 1er degré 6.686.300 en 85-86 6.506.900 en 95-96 Coef mult : 6.506.900 = 0,973.169 6.686.300 Coef mult moyen 0,973169 = 0,9973 Coef mult (0,9973 - 1) X 100 = 0,27% 2 - Moyenne arithmétique, pondérée, médiane

Moyenne arithmétique d'une suite donnée de n nbres sommes de ces nbres: x1 + x2 + x3 + x4 + x5 n 5 Moyenne pondérée (à savoir) : permet de tenir compte du poids relatif des valeurs associées à des caractères dont la signification est + importante : total points total coef

Matières coef note note pondérée (coef X note) Eco 4 14 4 X 14 = 56 points Math 3 8 3 X 8 = 24 points Anglais 2 10 2 X 10 = 20 points

Total 9 Moyenne pondérée : 100 = 11,11 9 Médiane d'une série statistique est une valeur telle qu'il y ait autant d'observations qui aient une valeur inférieur que d'observations qui aient une valeur supérieure. 4 5 6 15 16 (nbre impaire) 4 5 8 11 13 17 (nbre pair) 6 =valeur médiane 8+11 2 Valeur moyenne : 4 + 5 + 6 + 15 + 16 = 9 5

n n

10