01 FGN SP TOURISMEghm-antillesguyane.fr/.../vacances-guyane-2012-bd.pdf · Tourisme de la Guyane avec pragmatisme. Notre territoire étant au coeur des enjeux économiques internationaux

Le guide de vosvacances 2012Le guide de vos

vacances 2012

Les activités dans vos communes

Randonnées, loisirs, excursions...

Les meilleures sorties touristiques

Lagwiyanbèl

Lagwiyanbèl

01 FGN SP TOURISME 6/06/12 15:15 Page 1

6 13

Direction - Administration - Publicité : 17, rue Lallouette CAYENNE

Tél. 0594 29 70 00 - Télécopieur 0594 29 70 02

Edité par FRANCE ANTILLES MARTINIQUESociété à responsabilité limitée

au capital de 7 622,45 euros

Siège social : Place François Mitterrand 97200 Fort-de-France

Principal associé :

Antilles-Guyane Médias, Société par actions simplifiée

Gérant et Directeur de publication :

Denis BERRIAT

Secrétaire général : Raymond OZIER-LAFONTAINE

Rédacteur en chef : Jérôme RIGOLAGE

Rédacteur en chef adjoint : Kerwin ALCIDE

Publicité : RÉGIE ANTILLAISE DE PUBLICITÉSNC au capital de 750 000 euros

17, rue Lallouette - CAYENNE

Directeur commercial : Jérôme BELMONTE

Service commercial : Tél. 0594 29 70 25 - Télécopieur 0594 29 70 27

Publicité extra locale : OUTRE-MER PUBLICITÉ5, rue du Chevalier Saint-George 75 008 - Paris - Tél : 01 53 64 58 60

Imprimeur : France Antilles Martinique, Etablissement de Guyane

lotissement Calimbé, Z.I. Cabassou Cayenne

Commission paritaire n° 0415C 86366

N° ISSN : 0246-2621

FRANCE-GUYANE

6. ApatouDans la cour des grandes

8. Les marais de Kaw« Mo ka alé Kaw ké to ? »

10. Centre deKalawachiÀ la rencontre de la culture amérindienne

12. Centre spatial guyanaisA la conquête des étoiles

DÉCOUVERTE

14 2114. Sentiers

du Rorota et de La MirandeL'évasion tout près de chez vous

16. Sous les palmiers, les plages

18. Le zoo de Montsinéry Caresser la faune guyanaise

20. Au programme dans vos communes

LOISIRS

22 25

22. « Le tourisme vert, c'est bien, mais il n'y a pas que ça ! »

24. Ecomusée de RéginaParce que l'Approuague le vaut bien

PATRIMOINE

© Photo de couverture : Jody AmietCoordination et rédaction : Guillaume Aubertin

Mise en page : Com à l’essentiel

02-03 FGN SP TOURISME 6/06/12 14:28 Page 2

32 35

32. Awala-YalimapoUn petit air de bout du monde

34. Iles du Salut L'enfer devenuparadis

35. Le Haut-MaroniPlus loin, plus haut, et plus grandiose encore

EVASION

26 3126. Sentier

du MolokoïLes montagnes russes en pleine forêt primaire

28. Savane Roche Virginie La canopée comme vous ne l'aviez jamais vue

30. SaülLe paradis des randonneurs

RANDONNÉE

36 3836. Suriname

Paramaribo, le petit Las Vegas

38. BrésilDe l'Oyapock à l'Amazone

ET SI ON S’INVITAIT CHEZLES VOISINS ?


4 SPÉCIAL TOURISME France guyane du 14 juin 2012

LE TOURISME

DOMESTIQUE : AU COEUR DU DEVELOPPEMENT DU TOURISME GUYANAIS

EDITO

« Construire la destination Guyane », plus qu’un défi,une vocation désormais assumée par le Comité duTourisme de la Guyane avec pragmatisme. Notre territoire étant au coeur des enjeux économiques internationaux par son positionnement amazonienexceptionnel qui lui procure une biodiversité unique, leCTG a ancré au coeur de ses priorités, la valorisationdes potentialités touristiques de la Guyane.

Nous sommes convaincus que l’avenir du tourismeguyanais passe nécessairement par l’appropriation dechaque Guyanais de son territoire mis en tourisme, chacun ayant un rôle à jouer soit en tant qu’acteur dudéveloppement, en tant que consommateur ou en tantque prescripteur averti. Le CTG s’investit en 2012 dansun plan d’action qui met l’accent sur le marché local,celui-ci représentant aujourd'hui plus de 20 % de laconsommation touristique, en appui des initiatives privées, afin de favoriser davantage le territoire auprèsdes habitants.

Partenaire fort et incontournable présent aux côtés detous ceux qui s’engagent dans la voie du développementtouristique, ensemble nous oeuvrons pour faire de lafilière touristique l’un des moteurs de l’économie guya-naise et, de la Guyane une destination touristique à partentière.

CCoommiittéé dduu ttoouurriissmmee ddee llaa GGuuyyaannee ::12, rue Lalouette, 97 300 CayenneTel. 05.94.29.65.00 Fax. 29.65.01www.tourisme-guyane.com

BILAN DES ACTIONS DU CTG

L’année 2011 aura été marquée par l’intensification desactions de promotion conformément aux recommandations inscrites dans notre plan marketingqui s'est traduit par un doublement de l'enveloppe dévolue à ce secteur d'intervention.Ainsi le Comité du Tourisme de la Guyane a pu densifierses interventions telles que : les voyages de presse etles actions de communication dans la presse (47), leséductours (formation d'agents de voyage), la participation aux salons professionnels et la réalisationd’actions à destination des professionnels (26), la parti-cipation aux salons grand public (16), la participation àdes opérations grand public (évènementiels) pour don-ner de la visibilité à l’offre touristique et aux opérateurslocaux (13). Le marché antillais, émetteur principal dutourisme affinitaire, a fait l'objet d'actions spécifiquesqui se prolongent en 2012 avec l’organisation d’un éductour en février dernier pour 3 agents de voyage.

LES GRANDS ENJEUX DU TOURISME POUR LAGUYANE

Plusieurs paramètres confirment une augmentationsignificative de la demande touristique aussi bien qualitative que quantitative. Le Comité du Tourisme dela Guyane répond à ces attentes par une stratégie cohérente et pragmatique.

Dans cette logique, 2012 devra permettre :

• l’élaboration du premier Schéma Régional deDéveloppement du Tourisme et des Loisirs de Guyane,document prospectif majeur qui aura pour objectif detracer les grandes lignes du développement touristiquerégional de la prochaine décennie. Il à vocation à orga-niser et à structurer un dispositif d’observation touristique, un plan marketing pluriannuel, un plan desformations, un plan qualité et un schéma de développement et d’aménagement touristique (SDAT).

• la mise en place une nouvelle stratégie marketingqui se déclinera par :- l'élaboration d’une nouvelle identité visuelle qui valorisera le nouveau positionnement touristique de la destination.- un renforcement du positionnement de certains produits de niche, telles que la « croisière » et la pêche sportive en Guyane.- la refonte du site internet du CTG, un outil qui devrait à terme accroître la visibilité de la destination.- et enfin l’édition de nouveaux supports de communication plus en adéquation avec le positionnement fort pour une valorisation de l’image de la destination Guyane,• la création d'un guichet unique de l'hébergementdestiné à accompagner la structuration de l'offre d’hébergement.

Il s’agira enfin de poursuivre l'accompagnement desporteurs de projets afin de densifier l'offre touristiqueau service des visiteurs.

Sylvie DESERTPrésidente du CTG


00 TVGNE PUB CONTROL 210x297(215x302) 6/06/12 17:03 Page 1


Depuis l'ouverture de la route, la commune du Bas-Maroni accueille de plus en plus de visiteurs. Et n'a pas fini de se développer.

ApatouDans la cour des grandes

DÉCOUVERTE

Comme on le fait remarqueraussi simplement qu'innocem-ment à l'office du tourisme

d'Apatou : “Maintenant, on respecteles horaires, ça fonctionne vraiment

bien depuis le début de l'année".Apatou est donc bel et bien en pleinemutation. Longtemps cantonnée aurang des communes isolées difficilesd'accès, elle semble prête aujourd'huià jouer dans la cour des grandes. Etse donne les moyens pour y parvenir.Le chemin de la Forestière a été net-toyé il y a quelques mois. Vous pour-rez donc visiter l'ancien bagne desAnnamites. Aussi, sachez qu'on peutdésormais louer des vélos et VTT ets'offrir quelques ballades autour dubourg. Ceux qui ont ont préféré partirdepuis Saint-Laurent en pirogue,pourront faire escale à Albina, côtésurinamais, ainsi que dans les nom-breux "campoe" éparpillés des deuxcôtés de la rive. Les amateurs de sen-sations fortes, eux, seront heureux depasser le saut Hermina, situé un peuen aval du bourg. Enfin, la communeaccueillant aussi bien des Alukus, desSaramakas, des N'djukas que desParamakas, vous pourrez tout décou-vrir, et tout savoir, sur la commu-nauté bushinenge. Quitte à allerjusqu'au bout de la nuit pour danser

l'aleke dans une discothèque improvi-sée. Car les nuits sont réputées pourêtre très chaudes sur le Maroni.Pour la première fois cette année, lacommune était représentée au Salondu tourisme au Progt, au mois d'avrildernier. "On s'est rendu compte quebeaucoup de Guyanais ne sont jamaisallés à Apatou, confie-t-on à l'Officedu tourisme. Donc on espère que lesvisiteurs seront nombreux pendantces vacances, car on a encore plein deprojets à développer.”

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??Les taxi-pirogues, garés à la Glacièreà Saint-Laurent, proposent toujoursde vous emmener à Apatou pour 15euros (environ 2 heures). Des taxi-voi-tures le font au même prix, mais levoyage est plus court (environ 45minutes).

Contactez la mairie (05.94.34.91.37)ou l'Office de tourisme(05.94.34.98.68) pour réserver unhébergement sur place.

A savoir

© Photos G.A.




Située sur la commune de Régina, la Réservenaturelle des marais de Kaw accueille toujoursautant de curieux et de passionnés de nature.Les caïmans noirs n'ont qu'à bien se tenir…

Les marais de Kaw« Mo ka alé Kaw ké to ? »

DÉCOUVERTE

C'est sûr que c'est toujours mieuxà deux. Ou à plus encore. Maisquand on vous demande « Mo

ka alé Kaw ké to ? », mieux vaut véri-

fier le sens de l'expression. Car unmalentendu linguistique est vitearrivé. Après, en amoureux, entreamis, ou en famille, il n'y a pas vrai-ment de formule recommandée pourse rendre dans la réserve naturelledes marais de Kaw. Autrefois appelé « Les Everglades de Guyane », le siteest protégé depuis bientôt quinze ans.Pour le plus grand bonheur descabiaïs et caïmans qui sont censés sereproduire tranquillement. Et pourcelui des touristes aussi, qui peuventles observer en toute tranquillité, dejour comme de nuit. Plusieurs presta-taires proposent différents types deséjour sur les marais, notamment encarbet flottant… On vous conseilleaussi de faire une halte au village deKaw pour y goûter par exemplel'atipa, qui est la spécialité du coin.La réserve naturelle est réputée pourêtre un important site de reproductiondes coqs de roche, ces fameux volati-les coiffés d'une crête rouge de punk-

rockeur qui se font aussi appeler «rupicola rupicola » par les intimesscientifiques. Vous pourrez peut-êtreen croiser en empruntant un layonsitué à une centaine de mètres avantla scierie, sur la gauche. Le sentierest bien balisé et possède même despanneaux indicatifs qui vous guide-ront dans cette balade d'une heuretrente, aller-retour. Mais pensez àrester discret si vous voulez voir quelque chose.

Enfin, les amoureux de la rando trou-veront eux aussi leur bonheur en par-tant à la découverte des roches gra-vées amérindiennes de la montagneFavard. Le sentier part du parkingsitué face au débarcadère de Kaw.

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??Prendre la direction de Roura, passerle bourg et rouler pendant 52 km…jusqu'au débarcadère de Kaw.

Le téléphone portable ne passe pasà Kaw ! Aussi, la dernière station-essence se trouve à Roura, doncprenez vos précautions.Renseignez-vous auprès de laMaison de la réserve naturelle. Tel :05 94 27 08 04. Annexe de la mairie:05 94 27 09 71

A savoir

© Photos Jody Amiet - Daniel Saint-Jean




Centre KalawachiÀ la rencontre de la culture amérindienne

DÉCOUVERTE

C'est un peu le Disneyland amé-rindien. Avec la connotationpéjorative en moins. Ouvert il y a

un peu plus de quatre ans, le centreKalawachi est devenu un lieu incon-tournable du tourisme guyanais.Comme le résume Jean-PierreJoseph, fondateur du site : "On nepart pas dans de grandes explica-tions, mais on raconte simplement ceque l'on fait et comment l'on vit". Toutest dit, ou presque. Galibis, Lokonos,Wayana, Palikurs, Wayampis etEmerillons... les six communautésamérindiennes de Guyane sont pré-sentées à travers diverses exposi-tions, photos et textes éparpillés sousles différentes carbets du centre.Mais surtout, impossible de s'ennuyerici. Vannerie, tissage de perles, gravu-res de calebasses, fabrication de cielsde case de kawaïs, ou ateliers gastro-nomiques dédiés à la préparation du

cachiri ou du manioc... les activitésproposées ont de quoi vous occuperpendant plusieurs jours. Des sortieskayak sont aussi au programme etceux qui craignent les coups de soleilpourront toujours se tresser leurkatouri eux-mêmes. On vousconseille donc fortement d'y passerune ou plusieurs nuits. En hamac,bien évidemment. Et on allait oublier :"kalawachi", c'est, à la base, le nomdonné à un arbre à fleurs jaunes dontles graines sont utilisées par lesAmérindiens pour jouer de la musi-que.

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??Trois kilomètres après la sortie deKourou, en direction de Sinnamary,prenez à gauche (le centre est indi-qué) et continuez sur environ 1,5 kmet vous ne pourrez pas rater les car-bets.

© Photos Centre Kalawachi

Un musée riche en expositions, des ateliers de vannerie, de tissage de perles ou deprépation de couac, des sorties en kayak, la possibilité d'y passer la nuit en hamac…le centre Kalawachi, à Kourou, vous permet de découvrir la culture amérindienne,dans un vrai cadre de vacances.

Le centre et le restaurant sontouverts tous les jours. En revanche,le musée n'ouvre ses portes que dumercredi au dimanche (de 9 h 30 à12 heures et de 14 h 30 à 17 h 30).Renseignements et réservations au05.94.32.26.53

A savoir




Centre spatial guyanaisUn peu plus près des étoiles

DÉCOUVERTE

Qu'on soit guyanais ou pas, il fautle reconnaître, c'est toujours ungrand moment. Peu d'endroits

dans le monde peuvent se targuerd'être le spectacle d'un décollage defusée. Entre les Ariane 5, Soyouz etVega, on est quand même bien servis,avec un vol tous les deux mois envi-ron. Pour vous y préparer, on vousconseille la visite de la base spatiale.Plusieurs formules sont proposéespour vous faire découvrir, en 3 ou 4heures, les différents sites de lance-ment ainsi que le centre de contrôle.Sachez que les visites, programméesdu lundi au vendredi sont gratuites,mais accessibles aux plus de 8 anspour Ariane 5, Soyouz et Vega.

Pour les lancements, sachez qu'ilexiste cinq sites d'observation (Agami,Carapa, Vénus, Jupiter, Ibis) plus oumoins éloignés. Ceux qui préfèrentéviter les sentiers battus peuventmême se rendre par leurs propresmoyens au sommet de la Montagnedes pères, sur la route qui mène auDégrad Saramaka. En revanche, pourles sites "officiels", sachez que lesplaces sont limitées... Une Ariane 5doit décoller le 19 juin. Pensez-ymaintenant si le lancement vous inté-resse. Pour les prochains, les datesne sont pas encore officiellementbouclées mais on vous invite àcontacter le Centre spatial directe-ment. Tél : 05 94 33 42 00.

Enfin, le Musée de l'Espace accueilleaussi petits et grands pendant les lan-cés (et toute l'année). Vous y appren-drez tout ce que vous voulez savoirsur l'histoire de la conquête spatiale,à travers divers ateliers, animationset expositions. Le musée est ouvertdu lundi au vendredi de 8 h à 18 h etle samedi de 14 h à 18 h. Tél : 05 94 3353 84. Tarifs : adulte 7 € - enfant(3/10ans) 4 €.

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??En suivant les panneaux. A l'entrée deKourou, prendre à gauche dans lazone Pariacabo, jusqu'au rond-pointet prendre la deuxième sortie endirection de la réplique de la fuséeAriane.

Les visites de la base sont gratuiteset ont lieu toute l'année, du lundi auvendredi. Mais pensez à réserver.Ces visites sont accessibles à partirde 8 ans pour Ariane 5, Soyouz etVega - Présentation obligatoired'une pièce d'identité en cours devalidité. Tél : 05 94 32 61 23

A savoir

Entre le musée de l'Espace, la visite du Centre spatial, et les lancements réguliers,le site kouroucien a toujours de quoi mettre sur orbite les passionnés du ciel.

© Photos Cnes




Sentiers du Rorota etde La Mirande L'évasion tout près de chez vous

LOISIRS

Ce sont les sorties préférées des« Cayennais du dimanche ».Normal, le Rorota et La Mirande

offrent tous deux un excellent rapportproximité-dépaysement. Ou com-ment s'évader en forêt sur un sentiersûr et balisé à seulement dix petitesminutes de voiture. Sportifs, familles,touristes… le sentier du Rorota estaccessible à tous. Si certains le font àvélo, sachez aussi qu'en poussette, ça

devient beaucoup plus compliqué, etmême fortement déconseillé,puisqu'il y a quelques séries de mar-ches à franchir (Mais en porte-bébé,ça passe !). Sinon, le parcours creuséautour de la colline offre de délicieuxpoints de vue sur la plage et l'horizonqui s'étendent au loin. Soyez discrets,soyez attentifs, et vous ferez proba-blement des rencontres. Hormis voscollègues de bureau, vous pourrezcroiser des paresseux (des vrais), oudes singes (des vrais aussi).Le sentier de La Mirande est plusconnu pour ses oiseaux. Le parcoursserpente au milieu du Mont GrandMatoury, qui est la dernière forêt pri-maire de l’île de Cayenne, et aussi uneréserve naturelle habitée par de nom-breuses espèces de volatiles. C'estassurément l'un des plus beaux sites

naturels du coin. D'ailleurs, les scien-tifiques continuent d'y recenser denouvelles espèces. Enfin, comme auRorota, vous pourrez faire halte dansune petite crique ou apprécier lespoints de vue qu'offre le parcours. LeMont Grand Matoury « culmine » à234 mètres.

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??Pour accéder au sentier du Rorota,prenez la route des plages à Rémire-Montjoly. En face ou presque du res-taurant « l'Auberge des plages »,empruntez la petite route qui mèneau lac, 500 mètres plus haut. L'entréedu sentier se trouve juste après, sur lagauche. Le sentier de La Mirande, lui,est situé à 4 km du bourg de Matoury,en direction de Cayenne, sur le côtégauche de la route.

Comptez 1h30 tranquilou pour boucler le parcours du Rorota. A LaMirande, deux parcours sont pro-posés : le plus court se fait en 1h30,le plus long en 3 heures.

A savoir

Les sentiers de Montjoly et de Matoury restent lesvaleurs sûres de la promenade pour les habitants del'île de Cayenne. A consommer sans modération et depréférence, en famille. © Photos Cyril Bonneix - G.A.




Parce que l'île de Cayenne offre quand même un sacrénombre de belles plages, on se permet de vous endresser une petite sélection, pas complètementexhaustive, mais taillée sur mesure.

Sous les palmiers, les plages

LOISIRS

Bourda, la sensuelleLe coup de cœur de la rédaction. Bond'accord, j'habite pas loin, mais quandmême. Elle a quelque chose de sau-vage que les autres n'ont pas. On vousla conseille au coucher de soleil,quand les crabes sortent de leur ter-rier pour venir vous chatouiller le boutdes orteils. Idéal pour les romanti-ques, pas mal non plus pour les jog-geurs.Comment s'y rendre : Sur la route deMontabo, prendre à gauche justeavant la Cité régionale, en venant deCayenne.

A la recherche des vestiges pré-colombiens sur la route des plagesTuons tout de suite le suspense : Oui,les gros rochers qui émergent à fleurd'eau, vers l'extrémité est de la plage,sont effectivement des vestiges depolissoirs utilisés par lesAmérindiens à l'époque pré-colom-bienne. Les nostalgiques apprécie-ront. Sinon, vous croiserez aussibeaucoup de tortues luths et de kite-surfers en goguette. C'est peut-êtreça une plage multi-fonctions.Comment s'y rendre : La route desplages à Rémire-Montjoly porte bienson nom. Plusieurs accès sur la mersont possibles, au choix.

Les Salines, son sentier et ses caïmans…

Là aussi, tout y est : le sable, la mer,les cocotiers, les vagues. Parfait. Maisaussi, pour les grincheux qui seraientallergiques aux grains de sables etcraindraient l'eau, sait-on jamais, il ya toujours le sentier des Salines. Où,paraît-il, une légende raconte que descaïmans rôdent à l'affût des vacan-ciers guyanais un peu perdus… et desgrincheux qui ont peur de l'eau !Comment s'y rendre : Au croisementde Montjoly, tourner au niveau dumusée Pagaret, et prendre ladeuxième à gauche, puis tout droit.L'entrée du sentier se trouve à quel-ques centaines de mètres plus loinsur la gauche.

Montravel : ambiance pelles etrâteauxUn conseil : venez tôt pour réserverles meilleures places. Ambiance gla-cière et barbecue. L'anse deMontravel, posée au pied de la mon-tagne du même nom, offre des plagesd'ombre et une mer calme et proté-gée. Idéale pour les plus petits des ti-moun. En revanche, les fans de gran-

des profondeurs marines peuvent serhabiller.Comment s'y rendre : Comme pourles Salines, tourner au niveau dePagaret, mais continuer toujours toutdroit, jusqu'au parking situé sur leshauteurs de Montravel. Il ne resteplus qu'à terminer à pied.

Montabo, la baignade en toute sécuritéL'atout sécurité. C'est, à notreconnaissance, le seul site de baignadesurveillé (du 7 juillet au 2 septembrede 14 h à 18 h 30). C'est aussi la plagela plus animée. De nombreuses acti-vités y sont organisées pendant lesvacances. Les agoraphobes peuventtoujours pousser un peu plus loinpour rechercher un peu de calme.Mais la zone de baignade surveilléeest limitée. Du calme ou de beauxsauveteurs à votre chevet, il faut choi-sir.Comment s'y rendre : Sur la route deMontabo, emprunter le chemin Saint-Hilaire entre le lycée Melkior-Garré etle Libre-service qui fait l'angle.

Avant d'aller faire trempette, n’oubliez pas de vous renseignersur la qualité de l'eau : http://bai-gnades.sante.gouv.frLes criques sont aussi recensées...

A savoir

© Photos G.A.

L’anse de Montabo reste la seule plage surveillée de l’île de Cayenne.




LOISIRS

Son regard félin a de quoi vousdécontenancer. A le voir commeça, à seulement quelques

mètres… Il semble prêt à bondir !

Difficile de ne pas frémir. On a enviede remercier l'installateur de la grillequi a été plantée pour délimiter le ter-ritoire du fauve. Car se retrouver qua-siment nez à nez avec un jaguar n'estpas donné à tout le monde. Un pas enarrière et vous voilà face à un caïman,un noir, puis un autre, avec des lunet-tes. Ça fait beaucoup d'émotion, et derencontres insolites, en si peu detemps. On en raterait presque l'ana-conda (taille XXL) qui salue gentimentles passants d'un élégant tirage delangue. Inutile, comme en forêt, des'armer de patience pour espérerapercevoir Dame nature dévoiler sestrésors. Mammifères, reptiles ouvolatiles… la réserve animalière deMontsinéry abrite un large éventail dela faune guyanaise. Le sentier, qui a été entièrementrénové il y a trois ans, zigzague entresavane et forêt. Les animaux évoluenten semi-liberté sur une surface supé-

rieure à 300 hectares. Et il n'est pasrare de croiser toucans, singes ouautres reptiles n'étant pas recensésdans le petit guide de la visite. Enrevanche, le site d'accrobranche, lui,est bien indiqué. Construit à l'entréede la forêt, il s'élève parfois à plu-sieurs dizaines de mètres de hauteur.Le parcours plaira aux amateurs desensations fortes qui n'ont pas le ver-tige. On y tient presque la canopée àbouts de bras (et en toute sécurité).Pour les plus petits, la fin du sentieroffre une aire de jeux. Et pour ceux quiauraient raté quelques étapes, il restetoujours la boutique de souvenirs. Lepassage obligé qui met fin au par-cours.

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??Depuis la RN1, prendre la direction deMontsinéry sur le CD 5. Et suivre lespancartes. Le site est bien indiqué.

A une demie-heure de voiture de Cayenne, et de Kourou, une charmante petitesavane abrite la plus grande réserve animalière de Guyane. Ouvert aussi bien auxfamilles curieuses qu'aux experts de la faune.

Le zoo de Montsinéry Caresser la faune guyanaise

Le zoo de Montsinéry est ouvert dumercredi au dimanche, de 9h30 à17h30, et les jours fériés. Contact :www.zoodeguyane.com - Tel : 05 9431 73 06

A savoir

© Photos G.A.



LOISIRS

• Antecume-PataAnimations et « Vendredi ciné », organi-sés par l'association Yépé. Contact : [email protected] ou [email protected]

• Awala-YalimapoDu 7 au 31 Juillet : Résidence de créationde la Cie Ruralité (Ateliers danse à lamédiathèque, ouverts à tous les apprentisdanseurs amateurs de hip-hop)Du 9 au 14 juillet : Ateliers cirque et spec-tacle avec l'association Palhaçao, ouvertsaux adultes et aux enfants (spectacle lesamedi 14 juillet) 16 juillet : La route du slam, avec l'asso-ciation SCTO de Cayenne, à la médiathè-que28 juillet : Festival Sanpula (musique etdanse traditionnelles kali'na au son des « sanpulas »)Tel mairie : 05 94 34 76 76 ; Tel médiathèque : 05 94 34 10 37

• Cayenne 22 juillet : Marché artisanal, au stade deBaduel (exposition-vente par les artisansdu département), de 10h à 18h Podium vacances du 18 juillet au 29 août(artistes, visites guidées, tournois sportifs,défis…) :18 juillet : Place des Palmistes, de 18h àminuit25 Juillet : Village chinois, sur le thème « les cultures urbaines », de 12h à 21h1 août : Cité Césaire, sur le thème

« cultures autochtones », de 12h à 21h8 août : Cité Bonhomme, sur le thème « Amérique latine et caraïbes », de 12h à21h15 août : Place des Palmistes, de 18 heu-res à minuit22 août : Cité Zéphyr, sur le thème « fol-klore guyanais », de 12h à 21h29 août : Place des Palmistes, de 18h à 1hContact, service culturel de la mairie : 05 94 35 94 06

• Iracoubo2211 jjuuiilllleett :: Journée du manioc (découvertede la fabrication du produit qui fait larenommée de la commune… le couac)Du mardi au samedi (pendant les vacan-ces) : Visites guidées de l'église, du bourgd'Iracoubo et des villages amérindiens ;et découverte de l'artisanat local

• Kourou 7-8 juillet : Fête de la mer et des îles (dateà confirmer)Juillet - Août : Animations sur la plage dela Cocoteraie tous les week-ends ;cinéma et animations dans les quartiers1er août : Visite des savanes du CSG

• Maripa-Soula Manifestations sportives organisées parla Bande à Will et Afikan Lutu. Contacts :06.94.419.616 et 0694.420.967 -Renseignements : [email protected]

• MatouryDu 7 juin 8 juillet : Exposition artisanale del'association Tcho Amerika : « Le Minéralet le végétal ».Du 6 au 26 août : Exposition du peintrecubain Alejandro, « Au clair de la Lune ».Tel office du tourisme : 05.94.35.60.05

• Saint-Georges 21 juin : Fête de la musique (animationspodium, expositions, vente de repas…)Juillet - Août : Week-ends en fête (anima-tions podium, expositions, vente derepas…)9 au 12 août : Festival du Wassaï (anima-tions, expositions, séminaires, échanges

culturels…)

• Saint-LaurentDu 2 au 28 juillet : Cours de hip-hop avecl'association Anti-Podes - Cie NormaClaireDu 2 juillet au 31 aout : Bibliobus dans lesquartiersDu 4 juillet au 4 aout : Centré Aéré du CCLDu 8 juillet au 9 aout : Ateliers libres à labibliothèque (dessin découpage, collage,écriture…)Du 9 au 27 juillet : Centre aéré avec leCosma Athlétisme. Inscriptions sur placeauprès du secrétariat du Service desSports.Du 9 au 31 juillet : Double dutch, au gym-nase Maximin Noël, les mardis et jeudisde 15h à 17h30.Du 19 juillet au 24 août : Activités sporti-ves avec la mairie dans les quartiers(Sable- blancs, Vampire, Charbonnière,Terre rouge, Cité les écoles). Contact :Ambel Difou 05.94.34.26.76Du 9 au 12 aout : Fête patronaleRenseignements office du tourisme Tel :05.94.34.03.23

• Sinnamary21 juin : Fête de la musique29 juin : Sport en plein air nocturneJuillet : Mouv' Lari11 août : Fête des Marins pêcheurs30 août au 2 septembre :Fête communale Point info tourisme : Tel. 0594 34 68 83

• Sur le MaroniInitiations à la natation dans les commu-nes du Maroni avec les Piraïs du Lawa etMegakuarius :Du 1er au 5 août à Grand Santi ; du 7 au 11août à Papaïchton, du 13 au 20 août àMaripasoulaContact, Piraï du Lawa : 06.94.42.78.58

Au programme dansvos communes


© Photos G.A.




Les valeurs sûres, les sites patrimoniaux qui gagnent à être connus, ses coups de cœur personnels… Céline Fremaux, chef de service de l’inventaire général du patrimoine culturel à la Région, nous dit tout sur les richesses du patrimoine guyanais.

« Le tourisme vert, c'est bien, PATRIMOINE

On a envie de croire que le patrimoine et le tourisme fonttoujours bon ménage. Qu'en

pensez-vous ?Déjà, comme tous les ans, les îles duSalut sont incontournables. C'est lesite guyanais qui accueille le plus devisiteurs, même si ces derniers nesont pas attirés que par la dimensionpatrimoniale de l'endroit. Après, il y aaussi le gros pôle de Saint-Laurent duMaroni, où les gens viennent pour ça.Il y a des visites tous les jours donc çamarche bien. La preuve que le patri-moine intéresse toujours.

C'est quoi le site « tendance » dumoment ?L'écomusée de Régina connaît unebonne dynamique, ce qui rééquilibreun peu le département en ramenantles gens vers l'Est. En plus de l'expo-sition permanente sur l'Approuague,une à deux visites par mois sont orga-nisées dans la forêt pour partir à ladécouverte des anciennes habitationssucrières. Et puis cela peut faire unebonne sortie pour la journée, avec unepause le midi à Cacao.

Cacao ? Le patrimoine hmong ?Oui, tout simplement. Allez prendreune soupe au marché de Cacao,regardez les gens, leurs coutumes.Tout cela, c'est du patrimoine culturelvivant. Pas la peine d'aller très loin.Les bourgs sont toujours riches envestiges de l'histoire. A Cayenne, il y ales maisons créoles, la cathédrale, quiest l'édifice religieux le plus importantde Guyane et qui est un bâtiment néo-classique relativement intéressant. Jepense aussi à l'église d'Iracoubo quivaut le détour. Mais il y a enfin tous lesartistes de bord de route… la sculpturesaramaka, les vanneries amérindien-nes, qui font partie de la richesse denotre patrimoine.

Et le stade de foot d'Awala-Yalimapo ?Awala-Yalimapo, c'est mon coup decœur. Les gens y vont sans douted'abord pour voir les tortues, ce qui estbien. Mais derrière, il y a quand même

les Amérindiens qui vivent là-bas. Enpassant deux jours là-bas, on peutapprendre beaucoup de choses sur lemode de vie et l'histoire de la commu-nauté kali'na.

Les fêtes de communes servent aussiun peu à cela ?Tout à fait. J'invite d'ailleurs les vacan-ciers à s'y rendre. Car c'est la meil-leure manière de découvrir notrepatrimoine culturel. En général, tout

est représenté : la gastronomie, lamusique… c'est toujours l'occasiond'aller danser du kaseko !

La Guyane devrait-elle miser un peuplus sur sa richesse patrimoniale ?Il y a une volonté forte de nos servicesde mieux faire connaître les sites tou-ristiques aux Guyanais. C'est à eux dese réapproprier leur histoire et leurpays. Et le patrimoine est un vrai pandu tourisme à développer. C'est bien

© Photos G.A.


PATRIMOINE

d'avoir misé sur le tourisme « vert »mais il n'y pas que ça en Guyane.

Alors quels sont les sites peu connus,mais qui gagneraient à l'être davantage ?Il y a le bagne des Annamites, àMontsinéry. Le prochain « Parcours dupatrimoine » y sera consacré, et pro-posera notamment aux lecteurs unevisite guidée avec les anciennes pho-tos des bâtiments colossaux qui setrouvaient là avant. Il y a aussi l'habita-tion la Coraline (au départ de Roura),les roches gravées de la Carapa, zonede Pariacabo (à Kourou), qui vont bien-tôt mises en valeur avec la créationd'un petit musée sur le site.

Un nouveau guide « Parcours du patrimoine », consacré à Rémire, vientde sortir.Oui, cette collection sert justement àfaire découvrir notre patrimoine local.Et les sites sont très nombreux àRémire-Montjoly, même si les habi-tants du coin, eux-mêmes, ne lesavent pas toujours. Vous trouverez denombreux vestiges autour de la col-line du Mahury. Comme le long de laroute des plages où se trouvent desvestiges de l'époque précolombienne.

C'est sur les polissoirs de la plage queles Amérindiens préparaient leurs flè-ches, leurs haches ou leurs outils.

Et d’où l’on peut apercevoir au loin l’îletLa Mère ?Encore un site que beaucoup deGuyanais ne connaissent pas. Ca faitune sortie en mer sympa. Vous verrezque tout a vraiment été exploité avec

les vestiges du bagne qui demeurentsur l'île. Et pour ceux qui ont unbateau, je conseille la Montagned'Argent (commune de Ouanary). Lesite est plus difficile d'accès, maispossède plusieurs séries de rochesgravées et d'intéressants vestiges dubagne. Il s'agit d'ailleurs du premierbagne de terre-ferme qui a étéconstruit en Guyane.

Pensez-vous à d'autres sites incontournables ?Toujours à Rémire, il y a le site deLoyola. D'autant plus que pendant lesvacances, sont organisés des chan-tiers de fouille. On y ressort encore denombreuses poteries ainsi que de laporcelaine. A Montsinéry, vous pouvezaussi aller au cimetière de Risquetout,le premier de la commune, qui vientd'être réaménagé. Et enfin, pourquoipas le Fort Cépérou. C'est un site forthistoriquement. C'est quand même lepremier endroit où les colons sontvenus s'installer. Et puis vous pourreztoujours apprécier la vue sur le cen-tre-ville de Cayenne. C'est un bonendroit pour démarrer sa visite enGuyane…

23France guyane du 14 juin 2012 SPÉCIAL TOURISME

n, mais il n'y a pas que ça ! »



Ecomusée de RéginaParce que l'Approuague le vaut bien

PATRIMOINE

Abandonnée bien malgré elledepuis des années, Réginaretrouve peu à peu des couleurs.

La commune donne même

aujourd'hui des idées à ses homolo-gues avec son écomusée, inauguré ily a quatre ans. Une vieille maisoncréole complètement rénovée, uneexposition permanente sur la vie del'Approuague, des sorties sur les sitesdes anciennes habitations ou jusqu'àla Montagne d'argent… l'éco-muséepropose diverses activités. Avec cemême souci : permettre à ses visi-teurs de replonger dans l'ambianced'époque qui animait la commune il ya quelques dizaines d'années. Depuisle mois dernier, le site propose égale-ment une exposition de photos pano-mamiques du CNRS intitulée "la forêtamazonienne, pourquoi tant de biodiversité ?" La visite de l'écomusée se boucle engénéral en deux petites heures. Vouspourrez revenir avec des souvenirs,ou même quelques produits locaux,puisque Régina possède son produc-teur de cacao et de chocolat. Et pourceux que le musée aura laissé surleur faim, sachez qu'il se trouve à

deux pas du débarcadère de Régina.Alors tant qu'à découvrirl'Approuague, autant le faire correctement. Plusieurs prestataireset plusieurs camps vous accueilleronten famille, entre amis, ou même enamoureux. Les sauts sont nombreuxpour remonter le quatrième plus longfleuve de Guyane. Les plus célèbrescomme le saut Grand Machicou vousferont sans doute un petit coup defroid dans le dos. Pareil pour le GrandKanori et ses 19 mètres de dénivelée.Il faut savoir que l'Approuague estgénéralement réputée pour être l'undes fleuves les plus sauvages deGuyane.

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??Au départ de Cayenne, prendre laRN2, et tournez à gauche au croisement, au bout de 110 kms etenviron 1h45 de voyage. Le musée sesitue Gaston Monnerville, au bord dufleuve.

C'est le premier écomuséede Guyane. Inauguré il y aquatre ans, il permet à lacommune de retrouverenfin quelques visiteurs.Lesquels ressortent rarement déçus de lavisite.

Pensez bien à vous renseigner ouappeler avant pour la visite ainsique pour la restuation et un éven-tuel hébergement. Tel :05.94.28.05.89 (mairie) ou05.94.37.09.44 Le musée est ouverttous les jours sauf le mardi, et lesjours fériés (9 h 30 - 17 h 30).

A savoir

© Photos G.A. - Kathryn Vulpillat - Ecomusée de Régina



Certains le font en courant.Pourquoi pas… mais bon ! LeMolokoï a la particularité d'être

le sentier balisé le plus long deGuyane. C'est les vacances, alorsautant profiter du parcours et de lamagie du paysage. Les 18 km delayon sont généralement bien entre-tenus. En général, nombreux sontceux qui prennent le départ du sentierdepuis l'auberge des Orpailleurs. Lessportifs les plus confirmés peuventainsi relier Cacao en une dizained'heures. Mais on vous conseille doncde prendre votre temps. Et de faireune pause nocturne aux carbets depassage situés à 9,5 km de l'aubergedes Orpailleurs (au bout de 5 ou 6heures de balade). Les trois carbetsont été entièrement refaits l'an denier.Situés à quelques mètres d'une bellecrique toujours agréable, ils vousoffriront un moment de détente bienmérité. Après une bonne nuit enhamac (apportez le vôtre !), il ne vousrestera plus que 8,5 km (environ 4 à 5heures) à parcourir pour rallier Cacaole lendemain. Mais gardez des forces,

car cette deuxième partie est particulièrement accidentée. Le sentier vous mènera au plus haut à373 mètres d'altitude. Avec des parties un peu raides qui peuvents'avérer délicates par temps de pluie.Amateurs, s'abstenir !

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??Deux départs sont proposés. Ou àl'auberge des orpailleurs, située surla RN2, à 10 km du croisement de laroute de Cacao en partant deCayenne. Ou depuis Cacao, via l'au-berge Quimbe Kio.Contactez l'auberge des

Orpailleurs (05 94 27 06 22) ouQuimbe Kio (05 94 27 01 22). Undroit de nuitée (5 euros par per-sonne) doit leur être réglé pourceux qui passent la nuit au carbetde passage, à mi-chemin du sen-tier. Le mieux est, si vous le pouvez,de partir à deux voitures, pour endéposer une à Cacao, et laisserl'autre sur le parking de l'aubergedes Orpailleurs. Ou l'inverse.

A savoir


Sentier du MolokoïLes montagnes russes en pleine forêt primaire

RANDONNÉE

C'est l'une des randonnées préférées des Guyanais. C'est aussi le sentier balisé leplus long du département, avec 18 km de layon qui dansent sur un parcours relativement accidenté.

© Photos G.A. - Manuel Le Hérissier




A quelques encablures de Régina, la Savane Roche Virginie offre un étourdissantpoint de vue sur la forêt. Le mieux est d'y passer la nuit, pour ne pas rater le spectacle offert par les premiers rayons de soleil qui se lèvent sur la canopée.

Savane Roche Virginie La canopée comme vous ne l'aviez jamais vue

RANDONNÉE

C'est sans aucun doute l'insel-berg le plus accessible deGuyane. Et accessoirement, un

plan idéal pour y passer une journée,une nuit ou plus si affinités, en amou-reux, entre amis, ou en famille. Ondéconseille quand même aux enfantsde moins de 8 ans de partir à laconquête de la belle Virginie. Car pouratteindre ses sommets, comptez uneheure et demie à deux heures de ran-donnée sur un sentier normalementbien entretenu, avec une ascensionfinale un peu raide. Un petit effort quin'est franchement pas grand-chosecomparé à la récompense qui vousattend là-haut. Les cinéphiles du mardi soir recon-naîtront peut-être le rocher gravi parClovis Cornillac et Audrey Dana, dansl'épilogue du film 600 kilos d'or pur.Mais ceux qui s'attendent à voir un vol

d'ibis rouges, comme au cinéma, ris-quent d'être déçus. Vous pourrez tou-tefois rencontrer en chemin tout ceque l'on peut croiser habituellementdans notre forêt guyanaise. Le site estparticulièrement bien préservé. Etpour cause, aucun panneau ni pan-carte n'indiquent l'emplacement dece petit paradis perdu. On vous le dit :un endroit réservé aux puristes.

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??L'entrée du sentier est située à unbon quart d'heure de voiture deRégina, en direction de l'Est, au PK122. Mais sachez qu'aucun panneaun'indique le lieu. Le layon se trouvedonc du côté droit de la route, envenant de Cayenne. Depuis le pont quienjambe l'Approuague, calculez exac-tement 13,7 kilomètres et vous tom-berez dessus.

Quelques vestiges de carbetdemeurent au sommet de l'insel-berg. Pour ceux qui y passent lanuit, pensez évidemment à empor-ter votre hamac, votre matériel debivouac, des sacs poubelles…. Maissurtout, votre bâche. Et à larigueur, une grille de barbecue.

A savoir

© Photos G.A.




SaülLe paradis des randonneurs

RANDONNÉE

On n'atterrit pas à Saül parhasard. Il faut avoir l'envie d'yaller. La commune, qui compte

une grosse centaine d'habitants, abeaucoup changé. Les premièresruées vers l'or sont loin et le bourg aperdu de son dynamisme. Mais laforêt primaire qui l'entoure, elle, n'apas bougé. Et ce pour le plus grandbonheur des scientifiques et autresamateurs de randonnée. Ce n'est pasun hasard si le blason de la commune

porte l'expression « havre de paix ».Le bourg n'a rien perdu de soncharme si singulier. Et les villageoissont toujours réputés pour leur sensde l’accueil. Après, autant vous préve-nir, ceux qui ne goûtent guère auxjoies de la rando ou aux plaisirs durepos et du calme n'ont rien à faire là-bas… Mais pour les autres, les aven-turiers, les vrais, pas d'inquiétude : lacommune possède plus de sentiersque de routes !On recense cinq randonnées majeu-res au départ de Saül. La plus petitede toutes vous prendra à peine uneheure. D'autres se font en sept-huitheures. C'est un peu à la carte.Sachez aussi que pour les guerriersde la rando, il est tout à fait possiblede partir en excursion sur plusieursjours. Mais comme pour les petitesbalades, n'oubliez pas de vous rensei-gner en arrivant sur place. Les sen-

tiers sont généralement bien entrete-nus, mais mieux vaut prendre sesprécautions. On se souvient que Saüla effectivement fait la Une des jour-naux télévisés nationaux, il y a troisans. Deux randonneurs avaient étéportés disparus, avant d'être retrou-vés au bout de 52 jours ! L'an denier,le conseil municipal a voté un budgetde 260 000 euros consacré à l'aména-gement des sentiers de la commune.« Déjà 80 000 euros ont été investis »,annonce la mairie. Par ailleurs, uneauberge de jeunesse a vu le jour il y aun peu plus de deux ans. La créationd'un écomusée est aussi en cours,mais pour le voir, il faudra sans douterevenir l'année prochaine.

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??Une seule solution : l'avion. La compagnie Air Guyane propose desvols quotidiens.

Pour éviter toute mauvaise surprise, lorsque vous arrivez surplace, pensez à confirmer la datede votre retour à l'agence Air-Guyane. Tel. de la mairie annexe deSaül : 05 94 28 86 13

A savoir

Coincée au milieu de la forêt, la petite commune deSaül reste une référence en matière de randonnée. Un conseil : allez-y bien équipés et ne vous éloignezpas trop des sentiers…

© Photos Orianne Cormier




Awala-YalimapoUn petit air de bout du monde

EVASION

Une route, une seule, qui se termine en cul-de-sac, un village traditionnel peuplé

d'Amérindiens, le stade de foot le plusbucolique du département, un cou-cher de soleil unique… la communed'Awala-Yalimapo reste un « must

guyanais » en matière de dépayse-ment. Surtout, on parle quand mêmede l'un des plus importants sites dereproduction des tortues luths aumonde. Et on peut dire que les gran-des vacances tombent plutôt bien parrapport au calendrier biologique desmammifères marins. Car le mois dejuillet se trouve à cheval entre la fin dela période de ponte et le début deséclosions. Aussi bien pour les luthsque pour les olivâtres. C'est donc lapériode idéale pour se rendre auroyaume des Kali'na et goûter au kasilipo, la petite fierté gastronomi-que locale. D'ailleurs, pour profiter dela soirée sur la plage des Hattes, onvous conseille de passer la nuit àAwala-Yalimapo. Hamac ou chambred'hôte… c'est au choix. Sachez aussi

qu'entre les deux bourgs, se trouve lamaison de la Réserve naturelle del'Amana. Vous y apprendrez tout ceque vous voulez savoir sur les plageset la mangrove environnantes, et biensûr, les tortues marines. Enfin, l'airede jeux de Yalimapo a été complète-ment réaménagée il y a un peu plusdeux ans et offre aujourd'hui unagréable site pour vos bambins.

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??A gauche toute. La communed'Awala-Yalimapo est située à l'ex-trême nord-ouest du département (auconfluent de la Mana et du Maroni), àenviron 250 km de Cayenne. Depuis laRN1, prendre la direction de Mana, etcontinuez ensuite sur la D22 pendantune vingtaine de kilomètres.

Il est préférable d'appeler et deréserver à l'avance pour l'hébergement et la restauration. Ily a un libre-service à Awala maispas vraiment à Yalimapo. Faitesattention aux tortues, respectez-les. Et pensez à ramener du produitanti-moustique... ça peut servir !

A savoir

Partez à la conquête de l'ouest en faisant halte dans l'une des communes les plusatypiques de Guyane : Awala-Yalimapo, ou le royaume des tortues luths et desAmérindiens Kali'na.

© Photo G.A.




Iles du Salut L'enfer devenu paradis

EVASION

Près de 40 000 visiteurs y fontescale, chaque année. L'enferdes Seznec, Dreyfus et

Papillon… est incontestablementdevenu le paradis des touristes guya-nais. Les raisons de ce succès ne sontpas difficiles à trouver. D'abord, lesîles du Salut ont su conserver leurcachet patrimonial, notamment grâceà la réfection et la mise en valeur

régulières des vestiges du bagne.Ensuite, situées à une vingtaine dekilomètres de la côte, les îles ont laparticularité (et la chance) de dispo-ser d'une mer relativement… bleue.Ce qui est toujours appréciablelorsqu'on est habitué aux plages dulittoral. Enfin, il flotte dans l'air uneatmosphère si particulière, empreintede ce paradoxal sentiment deliberté… Il suffit simpelement de selaisser aller à une petite sieste dansun hamac pour apprécier. C'est l'acti-vité officielle du site. Et sans aucundoute le meilleur moyen de se sentiren vacances. Mais pour les plus dyna-miques, il y a aussi la pêche, les (peti-tes) balades à pied, la baignade, lesvisites du bagne, ou une excursion surl'ïle Saint-Joseph. L'offre en matière d'hébergement

s'est diversifiée, puisqu'il est désor-mais possible de séjourner dans lesanciennes chambres de gardiens.Sinon, pour les aventuriers, il restetoujours les cocotiers pour y accrocher son hamac et sa bache.Une grille de barbecue et c'est parti !Après, les feux sont théoriquementinterdits sur l'île. En théorie seule-ment… car, en 2012, la tolérancerégne sur l'île Royale. Mais bon, on nevous a rien dit !

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ?? Le seul et unique débarcadère quivous mène sur les îles se trouve auvieux bourg de Kourou, tout au boutde l'avenue De Gaulle. Les prestatai-res qui vous proposent de vousemmener sur site (en navette ou encatamaran) sont nombreux.

Vacances ou pas, sachez que le siteest souvent pris d'assaut le week-end.Aussi, il est fortement recommandéde réserver à l'avance, et le plus tôtpossible, si vous voulez choisir leshoraires de la navette. Les premiersdéparts sont assurés vers 7 heures,les derniers retours vers 19 heures.

A savoir

Il n'y a pas d'âge, ni de saison, pour les découvrir ou le redécouvrir une énième fois.Après tout, ce n'est pas pour rien si les îles du Salut sont devenues le site touristique le plus visité de Guyane. Vraiment incontournable.

© Photos G.A. - Jody Amiet


Partez à la découverte de Maripa-Soula, la plus grande commune de France, porte d'entrée du pays amérindien, en remontant le fleuve Maroni.

Un voyage unique au monde…

Le Haut-MaroniPlus loin, plus haut, et plus grandiose encore

EVASION

Ce n'est peut-être pas le voyage leplus facile à organiser, maisc'est sans doute le plus incroya-

ble à faire. Remonter le Haut-Maroni,c'est retourner à la source. C'est par-tir à la rencontre des premiers habi-tants de la Guyane : les Wayanas,Emerillons et Wayampis qui peuplentles différents villages disséminés lelong du fleuve. En matière de dépay-sement, difficile de trouver mieux. Carmalgré l'occidentalisation desendroits isolés de Guyane, lesAmérindiens ont quand même suconserver un art de vivre et dessavoir-faire ancestraux. On ne vouscache pas qu'il vaut mieux connaîtrela bonne famille et le bon piroguier sivous voulez décourir le pays amérin-dien. Sachez aussi que les sauts àfranchir sont nombreux et parfois

périlleux. Le mieux est encore de faireescale dans tous les villages : Elaé,Talwen et Twenké, puis Antecume-Pata... Vous serez sans doute accueil-lis par un bon bol de cachiri, avec unkasilipo pour le dîner. Les plus aven-turiers de tous peuvent pousserjusqu'à Pidima, dernier village équipéd'une école... Ou même plus loinencore, là où la nature règne en maî-tre, en direction des Tumuc Humac. Etlà, autant vous prévenir : ça devientune véritable expédition. Avec toutesles contraintes techniques que celaimplique. Mais cela le vaut bienlorsqu'on se lance dans un voyageaussi fabuleux que celui-ci.

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??Depuis Saint-Laurent, vous pouvezrejoindre Maripa-Soula en deux peti-

tes journées de pirogue. Mais on vousconseille de prendre l'avion depuisCayenne, avec la compagnie AirGuyane, pour vous rendre directe-ment à Maripa-Soula, et remonter leMaroni en direction d'Antecume-Pata.

Peu de prestataires proposent devous emmener jusqu'à Antecume-Pata. La zone est théoriquementinterdite. Vous direz que vousn'étiez pas au courant. Le mieuxest encore de se renseigner surplace ou de connaître quelqu'un quiy habite et qui vous mettra en relation avec un bon piroguier.

35France guyane du 14 juin 2012 SPÉCIAL TOURISME

A savoir

© Photos G.A.



SurinameParamaribo, le petit Las Vegas

ET SI ON S’INVITAIT CHEZ LES VOISINS ?

Si le Suriname possède à peu prèsles mêmes atouts touristiquesque la Guyane, il faut reconnaître

que sa capitale, Paramaribo, dégageune énergie fort attractive. Ce n'est

donc pas étonnant si beaucoup deGuyanais en ont fait une destinationprivilégiée pour leurs vacances. Lesadeptes du lèche-vitrine sont toujourscomblés. Demandez la direction de la"Kleine Waterstraat" qui est l'un desquartiers les plus animés de la ville.Ici, la vie nocturne est aussi relative-ment dynamique comparé à Cayenne,et les flambeurs qui n'auront pas toutdépensé dans les boutiques pourronttoujours tenter de remporter le groslot en se rendant dans tous ces casi-nos qui ont pignon sur rue. Mais pen-sez quand même à lever la tête pourapprécier l'architecture des nom-breux bâtiments du centre-ville clas-sés au patrimoine mondial del'Humanité. Et après quelques joursen ville, on vous conseille enfin d'aller

jeter un coup d'œil au Parc naturel duBrownsberg, ou de faire une simplebalade sur le fleuve Surinam, àParamaribo pour y observer le balletdes dauphins.

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??Vous pouvez traverser le Maronijusqu'à Albina avec votre voiture… enempruntant le bac au débarcadère, làoù se trouve le poste de douane.Sinon, les taxi-piroguiers viendrontvers vous avant même que vous com-menciez à les chercher. Pareil pourles taxis qui vous emmènent àParamaribo. Le prix de la course estnégociable. En revanche, les chauf-feurs se prennent pour de vrais pilo-tes de rallye !

S'y prendre tôt pour faire sademande de visa au Consulat duSuriname (3, rue Léopold-Héder àCayenne) car Paramaribo est unedestination très prisée par lesGuyanais pendant les périodes devacances. Aussi, on dit ça, on ditrien, mais n'oubliez pas que trans-porter des articles de contrebandeest un délit.

A savoir

De l'autre côté du Maroni, le Suriname et sa capitale vous tendent les bras. Attention quand même aux cartes bleues qui chauffent. Et surtout, n'oubliez pas de faire tamponner votre passeport !

© Photos G.A. - Audrey Virassamy




BrésilDe l'Oyapock à l'Amazone

ET SI ON S’INVITAIT CHEZ LES VOISINS ?

Adéfaut de pouvoir le traverser,vous pourrez toujours l'admi-rer… du dessous. Au-delà du

symbole qu'il représente et des chan-gements qu'il suscite, le pont del'Oyapock est aussi un édifice hors ducommun. Mais fermé. Ce n'est pour-tant pas cela qui va vous empêcherd'aller découvrir l'Amapa. Même si lacaïpirinha est très réputée àOiapoque, on vous conseille toutefoisde filer droit vers Macapa. Vous ferezvite le tour de la ville en deux jours, etpourrez alors embarquer depuisSantana pour un de ces gros bateauxqui vous emmène à Belém, après 24heures de croisière sur l'Amazone. Abord, l'ambiance est conviviale. Maissurtout, difficile de se lasser du pay-sage qui défile. A Bélèm, laissez-vousbercer par la chaleur de la ville, sonmarché, ses habitants, ses monu-

ments, ses restaurants et ses ruesanimées jusqu'au bout de la nuit.Enfin, si vous disposez d'un congésans solde de plusieurs mois ou quel'envie de tout plaquer vous vientsubitement, tant mieux : prenez votretemps, continuez vers le sud en lon-geant quelques-unes des plus bellesplages du monde et quand vous serezarrivés dans une ville nommée Rio, aupied d'un grand bonhomme de pierrequi écarte les bras au sommet d'unefalaise, vous pourrez vous arrêter. Etrebrousser chemin. Car on parie qu'ilvous reste encore mille merveilles àdécouvrir en Guyane !

CCOOMMMMEENNTT SS''YY RREENNDDRREE ??Vous pouvez rejoindre Belém en aviondepuis Cayenne. Mais il est plus buco-lique de prendre la route de l'Est,jusqu'à Saint-Georges. Traversez

ensuite en pirogue, ou faîtes embar-quer votre 4x4 sur le bac jusqu'àOïapoque. Vous pouvez rejoindreMacapa en bus, ou en pick-up. Ladurée du trajet, en fonction des pluieset de la route, reste très aléatoire.

Parce qu'on se sent encore plus en vacances lorsqu'onest à l'étranger, on vous propose donc d'aller voir cequ'il se passe de l'autre côté de l'Oyapock, en poussantjusqu'à Macapa, puis Belém…

Comme pour le Suriname, etmême pour un petit week-end, ilest fortement recommandé de nepas oublier de remplir ses formali-tés douanières. Rendez-vous à lapolice fédérale à votre arrivée àOïapoque, ainsi qu'au retour, pourfaire tamponner votre passeport.Enfin, nous vous rappelons que laconsommation abusive de caïpi-rinha nuit gravement à la santé.

A savoir

© Photos G.A.




Documents

01 FGN SP TOURISMEghm-antillesguyane.fr/.../vacances-guyane-2012-bd.pdf · Tourisme de la Guyane avec pragmatisme. Notre territoire étant au coeur des enjeux économiques internationaux