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Génie Industriel Initiation à l’analyse comptable Philippe DUQUENNE, novembre 2003

01Extrait Analyse Comptable (1)

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Présentation PowerPointPhilippe DUQUENNE, novembre 2003
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Mode d ’emploi
Déplacement dans la présentation :
La souris peut servir à faire défiler les planches dans l ’ordre normal de la présentation (en cliquant)
Vous pouvez également utiliser les touches « page suivante » (ordre normal) et « page précédente (vous permet de revenir en arrière) du clavier.
Si vous êtes perdu(e), cliquer à coups de mulot sur le bouton « retour au plan » en bas à gauche de l ’écran vous renvoie au sommaire (sauf dans les planches d ’en-tête de chapitre, mais là, vous savez où vous êtes)
Certaines zones de l ’écran peuvent, quand vous cliquez dessus, renvoyer à des explications plus détaillées :
L’existence de telles zones dans la planche est signalée par la présence de ce mulot dans la marge,
Ces zones peuvent être du texte en ligne : ce texte apparaît alors en orange souligné ;
Elles peuvent également prendre la forme de boutons à cliquer :
Comme ceci
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Le bilan
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L’entreprise industrielle
en vue de produire des biens sur le marché
On peut distinguer :
l’entreprise marchande :
achète et revend des marchandises sans processus notable de transformation (autre que des modifications du conditionnement)
l’entreprise prestataire de service :
vend de la mise à disposition de moyens, humains ou matériels.
L’entreprise industrielle :
assure des opérations de transformation sur des produits.
Par la suite, on s’intéressera par défaut à l’entreprise industrielle (pour laquelle la vente de marchandises ou de services est marginale par rapport à la vente de produits)
« Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003
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... donc elle n'existe pas sans une stratégie.
(qui peut être définie plus ou moins précisément,
de manière plus ou moins consciente,
et plus ou moins diffusée :
- au sein de l'entreprise
- auprès de ses interlocuteurs
- dans le grand public)
Cette stratégie qui exprime les volontés de l'entreprise s'appuie sur des moyens.
La définition des actions de l'entreprise dans le cadre de la stratégie suppose
ainsi une connaissance précise des moyens dont elle dispose.
L'évaluation de ces moyens est le premier rôle de l’analyse comptable
POSTULAT :
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DANS SA PRODUCTION
gestion de production
soutien logistique
ET DANS SON PROCESSUS DECISIONNEL ...
... c'est le deuxième rôle de l’analyse comptable
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Publication périodique d’états de santé de l’entreprise :
relations avec les banquiers
relations avec les investisseurs
relations avec les actionnaires
relations avec les partenaires
Nouvelle ambiance industrielle, nouvelles méthodes de travail :
gestion de projets
état d'esprit "qualité"
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Objectifs du cours :
A l’issue de ce rapide aperçu, vous devriez être capable de :
Exploiter des connaissances sommaires en comptabilité générale pour :
Lire et comprendre un bilan
Lire et comprendre un compte de résultat
Analyser ces documents pour évaluer :
la viabilité économique d’une activité
la pérennité financière d’une entreprise
Que ce soit la vôtre ...
(examen de la possibilité de développer, d ’investir)
… ou une entreprise extérieure
(examen d’un partenaire, d’un fournisseur, …, avant une coopération durable )
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Limites du cours
A l’issue de ce rapide aperçu, vous ne serez pas capable de :
Devenir expert – comptable,
ni même comptable,
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L’activité normale d’une entreprise est d’être rentable
(en termes plus crus, de dégager des bénéfices)
On ne portera pas de jugement moral sur ces bénéfices
(ils sont nécessaires)
Tout jugement d ’ordre moral ne pourra concerner que l’usage que fait l’entreprise (ou que font les actionnaires) des bénéfices dégagés.
Génie Industriel
Comptabilité générale
Comptabilité générale
pour gens du monde.
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Recueil des données
enregistrement des flux :
flux monétaires : à la date du paiement
(comptes de régularisation pour coordonner)
de recueillir des informations sur l'entreprise,
de définir une façon de quantifier ces informations
de présenter ces informations
chiffrés que provoque l'activité d'une entreprise
Flux économiques : parti pris de négliger les aspects techniques, sociaux, environnementaux, ...
Chiffrés : une seule unité de mesure, l’unité monétaire légale
(pour une entreprise française : euro ... quels que soient les lieux d’activités)
Comptabilité :
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Présentation des données
Principe de la partie double :
Au point de vue comptable, un flux (opération) est défini par une quantité,et deux comptes élémentaires dont l'un est l'origine du flux (il est débité), et l'autre sa destination (il est crédité).
Objectif : vérification aisée (sur tous les comptes, et sur une période donnée, somme des crédits = somme des débits)
Liste des comptes : imposée par le « Plan comptable général » (ministère des finances)
Chronologie de l'enregistrement :
1 - au fur et à mesure, enregistrement par ordre chronologique dans le JOURNAL,
2 - classement par catégories ou comptes dans un GRAND LIVRE, (quotidien)
3 - contrôle des opérations précédentes par la BALANCE. (mensuel)
Cette balance fournit périodiquement le résultat (bénéfice ou perte),
au moins une fois par an ... pour des raisons fiscales!
clic
clic
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Notion de résultat :
Correspond au constat d’un enrichissement (résultat positif = bénéfice) ou d’un appauvrissement (résultat négatif = perte) sur une période donnée (exercice)
Deux déterminations du résultat :
examen de l’évolution de la situation nette (capitaux propres)
RESULTAT EXPLIQUE :
les créations de valeur pour l’entreprise (produits)
et les valeurs consommées (charges).
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Résultat constaté : BILAN
Détermination du résultat sur une période donnée par l’évolution du patrimoine de l’entreprise, appelé sa situation nette.
Ce patrimoine est exprimé dans un document comptable : le bilan
Du coup, l’examen d’un seul bilan n’est pas pertinent en soi : besoin du recours à deux bilans consécutifs, encadrant l’exercice en question.
Retenir : BILAN = INVENTAIRE DU PATRIMOINE,
réalisé à un instant donné
Notion d’instantané
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BILAN : inventaire du patrimoine de l’entreprise.
Habitude comptable : toujours faire les calculs deux fois (par souci de vérification). Cet inventaire est donc réalisé sous deux formes différentes :
1 – L’entreprise vue comme une boîte noire : inventaire historique, depuis la naissance de l’entreprise, de toutes les valeurs qui sont entrées sous une forme ou sous une autre, et n’en sont pas ressorties.
Revient à dresser l’énumération de ce que doit l’entreprise au monde extérieur (les actionnaires font partie du monde extérieur) : cette recherche des origines des ressources de l’entreprise constitue le passif du bilan.
2 – On ouvre la boîte noire, et on procède à l’inventaire (valorisé) de ce qu’on trouve dedans : cette inventaire de l’emploi des ressources de l’entreprise est ce qu’on appelle l’actif du bilan.
Ces deux façons de procéder doivent correspondre de toute façon au même inventaire,
donc par principe :
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BILAN
ACTIF :
(généralement présenté à gauche quand le bilan est sous forme de tableau à deux colonnes).
Emploi des ressources dont dispose l’entreprise :
on fait la part des choses entre les ressources durablement immobilisées (actif immobilisé) et les affectations provisoires (actif circulant).
Séparation entre le « durablement » et le « provisoire » : la durée de l’exercice fiscal
(1an)
PASSIF :
(généralement présenté à droite quand le bilan est sous forme de tableau à deux colonnes).
Origine des ressources dont dispose l’entreprise :
On fait la part des choses entre les moyens dont elle dispose en propre (capitaux propres, ou situation nette), et les moyens qu’elle devra restituer à plus ou moins long terme (dettes)
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ACTIF CIRCULANT :
Comprend (de haut en bas, du plus immobilisé au plus volatil) :
CAPITAUX PROPRES :
Dettes financières
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Résultat constaté : exemple
(dividendes éventuels à rajouter,
selon que les bilans sont établis avant ou après affectation du résultat)
EXERCICE t-1
EXERCICE t
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Résultat expliqué : compte de résultat
Correspond à l’enregistrement, sur un exercice, des créations ou consommations de richesse de l'entreprise : création = produit, consommation = perte
toujours le principe de
la double détermination :
bénéfice : en charges
perte : en produits
PAR PRINCIPE, TOTAL 1 = TOTAL 2 ... ou erreur dans l'enregistrement des flux.
PRINCIPE :
CHARGES
PRODUITS
BENEFICE
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En trois catégories :
Les charges et produits liés à l ’exploitation normale :
Activité classique de vente de produits (ou services) pour l’obtention desquels on a consenti des dépenses ;
Les charges et produits liés au financement de l ’exploitation
que ce financement soit onéreux ...
besoin d ’aide extérieure pour financer les investissements
… ou rémunérateur
excédent de trésorerie qui, placé, rapporte des produits financiers (dividendes, plus-values, …)
…et les charges et produits qu ’on ne peut pas rattacher aux deux catégories précédentes :
C ’est ce qu ’on va qualifier d ’exceptionnel, qu ’il s ’agisse de charges ou de produits.
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Si RCAI <= 0, alors résultat = RCAI ... (donc perte)
Pas d’impôt BIC cette année
Mais possibilité de « conserver » le déficit pour le déduire du bénéfice imposable l’année prochaine ... ou l’année d’après ... (durée max : 5 ans)
Si RCAI positif ...
1ère étape : PSFE : « participation des salariés aux fruits de l’expansion »
PSFE = 0,5 x (RCAI – 5% des capitaux propres) x (Masse salariale) / (Valeur ajoutée)
Pour les entreprises de + de 100 salariés, et + de 5 ans d’existence
2ème étape : impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) :
caractérisé par un taux d’imposition « a » (actuellement, a = 1/3)
B = Bénéfice imposable = RCAI – PSFE
Montant de l’impôt = a x B
Résultat = B x (1 – a)
Annexe
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Du compte de résultat aux bilans
Le compte de résultat détaille les événements vécus sur une période,
Le bilan décrit l’état de l’entreprise à un instant donné,
Logiquement, le compte de résultat d’un exercice doit donc justifier l’évolution du bilan au cours de cet exercice :
Capitaux propres :
accroissement (ou baisse) par ajout du résultat (qui peut être négatif)
accroissement ou baisse par modification des provisions et des subventions
Dettes :
Attention aux décalages sur les charges salariales et TVA
Si résultat positif, prise en compte de l’impôt BIC (non encore payé)
Actifs immobilisés :
Actif circulant :
Stocks : stocks initiaux augmentés de la variation des stocks au cours de l’exercice (qui peut être négative)
Créances : Les produits et services vendus ont-ils tous été réglés, ou a-t-on augmenté les créances?
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Danger : ce que n’indique pas le compte de résultat
En revanche, un certain nombre de pièges :
Correspondent à des évolutions du bilan dont on n’a pas de trace dans le compte de résultat.
Capitaux propres : augmentation de capital (n’est ni un enrichissement, ni un appauvrissement)
Endettement :
Les emprunts de capitaux n’apparaissent pas en produits, et les remboursements de capitaux empruntés n’apparaissent pas en charges.
Immobilisations :
De la même manière, les dépenses liées à des investissements ne sont pas des charges
Actif circulant :
Créances : des créances inscrites au bilan initial peuvent avoir été effacées au cours de l’exercice, sans que ça apparaissent dans le compte de résultat (qui n’est pas un compte de trésorerie!)
Le niveau de trésorerie du bilan : même remarque, pour trouver le niveau final des disponibilités, il faudra s’aider d’un compte de trésorerie.
Exemple
clic
clic
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Compte de résultat et bilan :
L'analyse se base sur
jour le jour" de façon saine par l'entreprise
(juge la viabilité)
vérifie que les conditions d'existence
de l'entreprise, compte non tenu des résultats
de ses activités, ne la fragilisent pas
(juge la pérennité)
c
o
m
p
t
a
b
i
l
i
t
é
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Se penche sur le fonctionnement interne de l'entreprise pour expliquer :
* Documents de travail :
retour
analyse
pourquoi il stagne ou progresse peu
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Classement des charges par fonction et non plus par nature
comme c'est le cas dans le compte de résultat :
chiffre d'affaires
retour
analyse
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COMPTE D'EXPLOITATION DIFFERENTIEL
Ventilation entre les charges fixes et variables,
de manière à mettre en évidence les marges sur coûts variables.
Part du constat que ce sont
les marges sur coûts variables
qui représentent la valorisation
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RATIOS D'ANALYSE ECONOMIQUE
2 - facilitent la formulation d'un diagnostic
3 - autorisent la comparaison avec d'autres entreprises
4 - autorisent la comparaison avec d'autres conditions (périodes)
retour
analyse
CHARGES
RENDEMENTS
STOCKS
________________________________________________
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produit
fini
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ANALYSE FINANCIERE
Dans le meilleur des cas, l'analyse économique a montré le bien-fondé des
activités de l'entreprise. Indépendamment de cela, la situation de cette entreprise
peut s'avérer malgré tout précaire, du fait d'une origine malsaine ou déséquilibrée
des ressources dont elle dispose.
L'analyse financière a pour but de se pencher sur ces phénomènes
éventuellement masqués par une situation commerciale florissante, mais qui
finissent toujours par ressurgir en cas de problèmes même conjoncturels
rencontrés par l'entreprise.
Elle est essentiellement basée sur le bilan, et plus particulièrement
sur la comparaison de plusieurs bilans successifs.
OUTILS :
retour
analyse
retour au plan
BILAN SIMPLIFIE
Comme pour le compte de résultat lors de l'analyse financière, le bilan
tel qu'on l'a vu est trop lourd à utiliser.
On a recours à une forme simplifiée dans laquelle
n'apparaissent que les grandes masses :
ON DISTINGUE :
A L'ACTIF :
les capitaux propres
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FONDS DE ROULEMENT
Fonds de roulement : capacité à financer à court terme ; deux approches :
1 - D'une part, par définition, il s'agit des moyens dont dispose durablement l'entreprise (donc les capitaux permanents), desquels on retranche les investissements définitivement engagés (les valeurs immobilisées) :
2 - Une deuxième approche plus pratique le
présente comme le besoin de l'entreprise de financer ses dépenses courantes : il s'agirait alors de l'actif circulant (théoriquement disponible assez rapidement), duquel on retranche
les dettes auxquelles il faudra faire face à court terme :
FdR = CPe - AI
FdR' = AC - DCT
vérifié, l'actif égale le passif, et
FdR' = FdR
"fonds de roulement brut"
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Besoin de financer les opérations courantes de l ’entreprise :
Se traduit par la différence entre l ’actif cyclique (d ’exploitation et hors exploitation, mais n ’inclut pas la trésorerie) et les ressources cycliques + ressources à court terme (hors exploitation).
retour
analyse
ACTIF
PASSIF
actif
immobilisé
actif
cyclique
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BILAN FONCTIONNEL (2)
BESOIN FINANCIER H.E. = actif circulant H.E. - ressources c.t. H.E.
TRESORERIE NETTE = trésorerie actif - trésorerie passif
BILAN FONCTIONNEL :
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RATIOS D'ANALYSE FINANCIERE
___________________________________________________
+ valeur moyenne du capital étranger
solvabilité :
autonomie
financière :
liquidité
S'utilisent toujours à plusieurs
capitaux propres
dettes totales
indépendance financière :
capitaux propres
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Approche patrimoniale : moyens de production, endettement, risque
Comparaison avec le secteur.
EQUILIBRE FINANCIER GLOBAL :
Evolution des emplois et ressources, capacité de l'entreprise à faire face à ses besoins financiers
EQUILIBRE FINANCIER DU CYCLE D'EXPLOITATION :
Etude du besoin financier d'exploitation, analyse du fonds de roulement
DIAGNOSTIC :
Atouts et contraintes : possibilités d'évolution
retour
analyse
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Bibliographie
AFITEP : Le management de projet, Principes et pratique, AFNOR, Paris, 1991;
AFITEP : Dictionnaire de management de projet, 3e édition, AFNOR, Paris, 1996;
André BABEAU : Calcul économique appliqué, Dunod, Paris, 1980;
Gaston BANTIGNIES : Précis d’évaluation économique d’un procédé, INP Toulouse, ENSIGC, 1990,
Manuel BRIDER, Serge MICHAILOF : Guide pratique d’analyse de projets, Evaluation et choix des projets d’investissements, Economica, Paris, 1987;
Gerard BROWN : La stratégie financiére de l’entreprise, Les Editions d’Organisation, Paris, 1975;
Alain CHAUVEL et al., : Manuel d’évaluation économique des procédés, Editions TECHNIP, Paris, 1976;
Elie COHEN : Analyse financière, ECONOMICA, Paris, 1997;
Bernard COLASSE : Comptabilité générale, Economica, Paris, 1996,
Georges DEPALLENS, Jean-Pierre JOBARD : Gestion financière de l’entreprise, Dalloz, Paris, 1997,
Robert HOUDAYER : Evaluation financière des projets, Economica, Paris, 1993;
Yves PIMOR : Logistique, Techniques et mise en oeuvre, Dunod, Paris, 1998;
Jacques RAYNAULT, Yvan STRINGER, André-Paul WEBER : Problèmes et politiques économiques, Dunod, Paris, 1989;
Jean-François REGNARD : Lire un bilan, c’est simple ! Top éditions, Paris, 1989;
Hervé THIRIEZ : Initiation au calcul économique, Dunod, Paris, 1977;
Maurice MARQUES : Evaluation financière de projets industriels sous Excel, Editions L’Harmattan, Paris, 1999;
Philippe TARDY-JOUBERT, Jean TARDY-JOUBERT : Bilan et compte de résultats : outils d’analyse, Techniques de l’Ingénieur, traité Généralités, A 4500, volume 3, 1993;
Gérard WORMS : Les méthodes modernes de l’économie appliquée, Dunod, Paris, 1975;
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Bravo !!! C’est un excellent début!
Pour revenir d ’où vous venez (… si je n ’ai rien oublié ...) :
En général, si vous êtes arrivé(e) là via un bouton à cliquer (correspond à des explications « en ligne » dans le même chapitre du cours), cliquer n ’importe où dans la planche, ou utiliser la touche « page suivante » du clavier, vous ramènera à la planche d’origine
un bouton de retour à cette planche d’origine devrait également être présent
Attention : parfois ces explications « en ligne » prennent plusieurs planches : dans ces cas-là, il vaut mieux ne pas revenir tout de suite à la planche d ’origine. Les cas en question sont signalés par le bouton « suite » en lieu et place du bouton « retour » :
Si vous êtes arrivé(e) en cliquant sur un texte orange souligné (correspond à des informations complémentaires), cela entraîne généralement un changement de chapitre ; lisez attentivement la planche : 1) c’est très intéressant, et 2) il devrait normalement y avoir un autre texte mis en évidence qui vous ramène à votre planche d ’origine.
Sinon, en dernier recours, reste le retour au sommaire ...
Retour
clic
clic
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… Bon, l’essentiel, c ’est que ça marche ...
Retour
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L ’histoire de Jo le taxi
Jo, coursier dans une société, a décidé de se mettre à son compte en mettant à profit sa bonne connaissance de la circulation toulousaine : il sera chauffeur de taxi. Le véhicule de ses rêves coûte 50 000 €, et il dispose de 20 000 €. Après les visites à sa famille, il arrive à rassembler
20 000 € supplémentaires de fonds investis dans sa petite affaire, auxquels s ’ajoutent 20 000 € empruntés à son banquier (prêtés pour une durée de 5 ans, remboursables en annuités constantes, et assorties d ’un taux d ’intérêt de 7%).
Pouvez-vous aider Jo le taxi (qui n ’a aucune formation en la matière) à dresser son bilan initial ? - Oh, rien de bien compliqué, juste ans les grandes lignes, comme dans le tableau ci-dessous !
(faites - le au brouillon, puis cliquez au fur et à mesure, pour vérifier quand vous avez trouvé)
Véhicule
50
Capital
40
Dettes
20
60
Disponibilités
10
Retour
60
AIDE :
Du plus facile au plus compliqué, procédez dans l ’ordre :
1 - Capital ?
2 - endettement ?
4 - Immobilisations ?
5 - trésorerie ?
6 - Total de l’actif ?
(Note 1 : tous les points sauf le (5) sont donnés. Sachant que
actif = passif, le (5) peut être déterminé après le (6).
… C ’est inélégant ...
Faites-le dans l ’ordre indiqué, en vous aidant du compte de trésorerie de Jo.
Note 2 : la terminologie, différente de celle du cours, peut être déroutante. C ’est fait exprès. C ’est un coup des comptables, qui désignent souvent la même chose sous des appellations différentes.
Notez l ’humour des comptables : le taxi, dont on espère qu’il circulera beaucoup,
est considéré comme un actif immobilisé. N’allez surtout pas l ’inscrire comme circulant.
(k€)
ACTIF
PASSIF
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frais de formation :
Dépenses faites pour la formation des salariés : on peut considérer qu’elles correspondent à un enrichissement (placement) de l’entreprise. Bon, il n’empêche qu ’un salarié, une fois formé, peut démissionner pour rejoindre une autre société … ce qui illustre parfaitement le caractère incorporel de ce type d ’immobilisation!
frais de R&D, licences, brevets
De la même manière, il n’existe aucun rapport tangible entre les frais de dépôt d’un brevet (par exemple) et sa valeur vénale (commerciale) : en incluant les dépenses de R&D (recherche et développement), les coûts enregistrés sur le dépôt d ’un brevet n ’ont rien à voir avec les valeurs qu ’on peut « tirer » de son exploitation … qui peuvent varier de l ’infini (l’idée du siècle) au zéro absolu (le brevet qu ’on a déposé pour barrer la route à un concurrent, sans la moindre intention de donner suite, bien au contraire).
frais d ’établissement
Dépenses liées à la création de l ’entreprise : frais de notaire ...
fonds de commerce :
Appréciation de la valeur d ’un local commercial (hors valeur foncière), liée au chiffre d ’affaires potentiel qu’on peut en espérer : chiffre d’affaires antérieur en cas de reprise, ou analyse du marché potentiel et de la concurrence dans le voisinage en cas de création ...
RETOUR
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Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une contrepartie tangible, sous forme de titre de participation ou de reconnaissance de dette (contrepatie qui les distingue des immobilisations incorporelles) :
Comprennent :
participations :
Actions (parts de « propriété») détenues dans des entreprises tierces ; dans les faits, jouent le même rôle que des VMP (Valeurs Mobilières de Placement) : participation, dividendes, … En revanche, leur caractère durable, qui doit correspondre à une volonté de l ’entreprise de participer à la gestion de ces sociétés tierces (motifs de partenariat, surveillance, prise de contrôle, …), les différencie d ’une simple volonté de placement à court ou moyen terme, et justifie leur inscription dans les immobilisations.
prêts :
De la même manière (mais sans intention stratégique), l ’entreprise peut être amenée à prêter de l ’argent, ne serait-ce qu ’à ses employés. La durée de ces prêts les fera inscrire soit en créances pour des prêts à court terme, soit en immobilisations.
RETOUR
clic
clic
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Actif immobilisé - Immobilisations matérielles
Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une contrepartie tangible, sous forme de patrimoine (ce qui les distingue des immobilisations incorporelles) :
Comprennent :
terrains
constructions
mobilier, informatique
Chacun de ces investissements est caractérisé par une valeur initiale (attestée par le marché, ou plus concrètement par une facture), et par le fait que sa valeur évolue dans le temps - presque systématiquement, une dépréciation liée à l ’usage qu’on en fait (exemple: décote d ’un véhicule en fonction de l ’âge et du kilométrage).
En d ’autres termes, chacun de ces investissements est caractérisé par une durée de vie, définie par le plan comptable général, au bout de laquelle on estime que sa valeur vénale est réduite à zéro.
Pour tous ces biens, on part donc du constat d ’une dépréciation de leur valeur dans le temps, dépréciation que l ’on considère comme une charge liée à l ’exploitation et qui sera exprimée sous la forme d’amortissement.
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Amortissements
Principe :
… partent du constat de la dépréciation de la valeur des biens matériels nécessaires à l ’activité industrielle du fait de leur utilisation (usure),
… dépréciation que l ’on ne sait exprimer qu’en terme de durée de vie (durée au delà de laquelle la valeur est considérée comme nulle)
… et de la considération qu’il est juste que cette dépréciation soit considérée comme une charge pour l ’exploitant (donc déduite de l ’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux »).
Dans les faits :
Tout bien matériel immobilisé est caractérisé par une valeur initiale (valeur brute, imposée par le marché) et une durée de vie comptable (imposée par la loi, en fonction de la nature du bien),
l’usure de ce bien doit être répartie, année par année, sur l ’ensemble de la durée de vie (n), de manière à compenser exactement sa valeur initiale (valeur brute, I), par ce qu ’on appelle des dotations aux amortissements - ou annuités d ’amortissement Ap :
S Ap = I, pour p [1,n]
En première approximation, on retiendra l’amortissement linéaire, dans lequel les annuités d ’amortissement sont constantes :
Ap = I / n, p [1,n]
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Durées d ’amortissement
Rappel : notion d ’immobilisation : suppose que la valeur du bien est immobilisée, donc investie durablement par rapport à l ’exercice fiscal par défaut : l ’année. Par définition, la durée d ’amortissement (durée de vie comptable) est strictement supérieure à un an. dans les faits, supérieure ou égale à 3 ans, sauf négociation particulière.
… Imposées par la loi (plan comptable général) …
En fonction d ’une appréciation, nature de bien par nature de bien, de la durée de vie supposée (comprend donc une part d ’arbitraire)
A titre d ’exemples :
matériel informatique courant (bureautique, PC) : 3 ans (serveurs : 5 ans)
véhicules légers : 5 ans
Bâtiments à vocation industrielle (ateliers) : jusqu ’à 50 ans
Exception : les terrains …
Evolution de la valeur dans le temps a priori indépendante de l ’usage : dépend beaucoup plus des spéculations immobilières (paris collectifs indépendants de l ’exploitation) : non amortissables par défaut…
… sauf si, justement, l ’exploitation provoque une évolution de la valeur (mines, carrières, gravières, puits de pétrole, …)
RETOUR
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Matières premières : en attente de transformation vers des produits intermédiaires ou finis.
Comptabilisés à la valeur globale des achats. Après, pour la consommation de ces matières premières, on peut considérer une valeur unitaire moyenne, ou conserver pour chacune une valeur associée à son prix d’achat.
Stocks de marchandises :
Stocks de produits finis :
Produits finis non encore vendus – comptabilisés à leur coût de revient.
Stocks de produits intermédiaires et en-cours de production :
Idem que les produits finis, sauf que le processus de transformation n’est pas achevé.
Note : leur valeur comptable (coût de revient) n’a strictement aucun rapport avec quelque valeur commerciale que ce soit : comment peut-on vendre un châssis automobile doté de trois portières autrement qu’au poids de la ferraille ?...
RETOUR
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Actif circulant : les créances
Avances et acomptes versés
Correspondent à une rémunération de produits ou travaux non encore reçus.
créances clients
Correspondent à des fournitures déjà livrées à des clients, mais que ceux-ci n ’ont pas encore payées.
Autres créances
L ’entreprise peut avoir prêté de l ’argent (à un salarié, à une autre entreprise, …) : le montant prêté non remboursé est une forme de créance.
Attention : il s ’agit de prêts à court terme (sinon, ce montant serait considéré comme immobilisé et inscrit en « immobilisations financières »).
capital souscrit, appelé et non versé
Cas particulier de créances auprès des actionnaires : engagement pris de leur part à souscrire à une augmentation de capital (par exemple), pour lequel le versement n ’a pas encore eu lieu.
RETOUR
clic
clic
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Trésorerie disponible, placée de manière à fructifier : actions, SICAV, obligations, …
Doit rester réalisable : ces placements doivent pouvoir à tout moment être reconvertis en liquidités en cas de besoin de trésorerie.
Pour les actions notamment : l ’objectif est uniquement un placement provisoire (pari sur leur prise de valeur à court terme). Aucune finalité de surveillance ou de contrôle de l ’entreprise émettrice des actions.
Dans le cas contraire, la valeur correspondant à ces actions serait considérée comme immobilisée et inscrite en « immobilisations financières ».
Comptes bancaires et CCP
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Passif / capitaux propres : le capital social
Moyens dont les actionnaires ont doté l ’entreprise, en contrepartie d ’ actions, véritables « titres de propriété » sur cette entreprise, propriété qui se concrétise par:
un pouvoir de décision (proportionnel à la part des actions détenues) lors des assemblées générales des actionnaires,
le versement des dividendes (également proportionnels à la part des actions détenues) prélevés sur les bénéfices de l ’entreprise.
Le capital est une grandeur relativement stable (il n ’est pas modifié fréquemment, et sa modification est un événement majeur de la vie de l ’entreprise).
Il peut être augmenté par :
Apport de capitaux nouveaux par les actionnaires actuels (augmentation des capitaux propres, le pouvoir restant aux mains des mêmes actionnaires, avec éventuellement évolution de leurs poids respectifs dans les décisions),
Apport de capitaux nouveaux par ouverture du capital à de nouveaux actionnaires (augmentation des capitaux propres, et dilution du pouvoir des anciens actionnaires),
Incorporation des réserves au capital (capitaux propres constants, et rien de changé dans la structure décisionnelle de l ’entreprise).
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Les bénéfices de l ’entreprise peuvent avoir deux destinations :
soit ils sont distribués aux actionnaires sous forme de « dividendes »,
soit ils sont conservés dans l ’entreprise et restent sa propriété : les réserves.
Chaque exercice dont le résultat est positif (bénéfice) implique l ’inscription à l ’ordre du jour de l ’assemblée générale des actionnaires (au moins une par an) d ’une décision sur l ’affectation du résultat : quelle part sera distribuée, quelle part sera conservée. Cette affectation est irréversible.
Pour les réserves, on distingue :
Les réserves légales : par défaut, 5% du bénéfice de chaque exercice doit y être affecté, jusqu ’à ce que ces réserves atteignent 10% du capital social.
Des réserves contractuelles, associées par exemple à certains prêts ou subventions dont le principe est de rester propriété de l ’entreprise et non de ses actionnaires.
Par déduction :
L ’augmentation des réserves d ’une entreprise (constatée par l ’examen de deux bilans consécutifs aux exercices n et n+1) indique quelle part du résultat de l ’année n a été incorporée aux réserves. Par différence, le reste a été distribué aux actionnaires (et a disparu du bilan).
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Passif / capitaux propres : résultat et report
Dans le bilan, le résultat (bénéfice ou perte) est une donnée provisoire :
Il n ’a d ’existence qu ’entre le moment ou il est déterminé (clôture d ’un exercice) et celui où il est affecté (voir réserves)
D ’où l ’existence dans les capitaux propres d ’une ligne « Résultat de l ’exercice précédent »
L ’existence de cette ligne indique que l ’affectation du résultat n ’a pas encore été décidée.
Attention : ce montant peut disparaître purement et simplement du bilan (si les actionnaires décident de distribuer l ’intégralité de ce résultat).
L ’affectation du résultat (dividendes ou réserves) est obligatoire et irréversible :
Parfois, les actionnaires aimeraient retarder cette décision, du fait de son caractère irréversible.
D ’où l’existence d ’un « joker » : possibilité pour les actionnaires de surseoir provisoirement à cette affectation, en se réservant le droit d ’y procéder plus tard :
… le résultat de l ’exercice précédent est alors inscrit dans une ligne « report à nouveau »
la présence de cette ligne indique que le résultat est connu, que son affectation aurait du avoir lieu, mais que la décision a été reportée
Cette ligne, dans les capitaux propres, a le même caractère provisoire que la ligne « résultat de l ’exercice précédent »
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Passif / dettes : dettes financières
L ’existence de l ’entreprise peut supposer d ’autres financements que les apports des actionnaires (dont la contrepartie est une part de propriété sur l ’entreprise) : les emprunts (dont les contreparties sont une reconnaissance de dette … et des loyers sur les sommes empruntées non encore remboursées)
Emprunt auprès d ’établissements financiers (ou industriel, ou auprès d ’un particulier, tout est légal) : après négociation sur le montant emprunté, la durée, le taux d ’intérêt et les modalités de remboursement.
Emprunt obligataire : au lieu d ’emprunter une somme importante à un interlocuteur unique (après négociation), « mise sur le marché » de plusieurs (centaines, milliers, ...) petits contrats. Durée, taux d ’intérêt et modalités de remboursements ne sont plus négociés mais proposés : en revanche pas de certitude sur le succès de cet emprunt (pas assez attractif : échec ; succès instantané : conditions trop généreuses?).
Classées dans le passif en fonction de la durée de l ’endettement :
En premier : les emprunts à long terme (> 5 ans)
ensuite, l ’endettement à moyen terme (de 3 à 5 ans)
Puis les emprunts court terme (moins de 3 ans).
Seules apparaissent dans le bilan les sommes non encore remboursées …
… et non pas le montant initial : seul compte (logiquement) le niveau d ’endettement à la date du bilan
Les frais financiers n ’ont rien à faire dans le bilan non plus (aucun caractère patrimonial).
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Dettes structurelles, indissociables de toute exploitation
On distingue :
Les avances et acomptes reçus :
nous endettent vis-à-vis des clients jusqu’à ce que les obligations contractuelles (fourniture de produits, services, …) soient honorées.
Les dettes fournisseurs :
liées au fait que toute livraison de bien (transfert de propriété donc) ne correspond pas à un règlement immédiat : entre la réception du bien et son paiement réel, on est endetté vis-à-vis du fournisseur
en outre, particularité française (rare à l ’étranger) : paiements à 30, 60 ou 90 jours …
Dette sociale :
les (nombreuses) charges, dues à de nombreux organismes différents, liées aux salaires, ne sont pas payées en temps réel : système déclaratif (trimestriel par défaut) suivi par un règlement différé, d ’où un état d ’endettement inévitable.
Dette fiscale :
encaissement de la TVA pour le compte de l ’état, et son paiement aux fournisseurs, amené à être remboursé ultérieurement : correspond au même type de mécanisme que les charges patronales, d ’où encore un état d ’endettement inévitable.
Impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux : son montant est connu dès qu ’est déterminé le résultat de l ’exercice. A cette date, ce montant n ’est donc pas encore déclaré, et a fortiori ni dû ni payé : il apparaît donc comme endettement de l ’entreprise bien avant que l ’administration fiscale soit informée de son existence ...
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Subventions d ’investissement :
Sommes accordées définitivement par des tiers pour aider le développement de l’entreprise
doivent être comptabilisées comme « source d ’enrichissement » de l ’entreprise,
et doivent donc être soumises à l’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC)
PROBLEME : le montant réel d’une telle subvention devrait donc être amputé
de la valeur de cet impôt (environ 33% en règle générale)
PARADE : ces subventions sont provisoirement comptabilisées à part,
donc (provisoirement toujours), non soumises à l ’impôt,
elles seront incorporées comme enrichissement (produits) petit-à-petit
en général au rythme de l ’amortissement des biens auxquelles elles étaient destinées,
cet amortissement étant déductible du bénéfice imposable, l ’incorporation des subventions comme produits n ’entraîne aucun supplément d ’impôt (notons que du coup, l ’amortissement de ces investissements n ’entraîne aucune déduction non plus ...)
Parallèlement, le montant de la ligne « subventions » décroît petit à petit dans le bilan, juqu’à extinction
Cas des dons, des legs, …
Même schéma (soumission à l’impôt, ce qui en réduit la valeur)
Et même parade : investir (seule différence : le don provoque l’investissement alors que la subvention l’autorise)
A ce titre : ne sont pas des dettes, mais pas tout à fait des capitaux propres …
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risque sur un projet (faillite du client, conflit, …)
évolution néfaste des taux de change (sur des opérations internationales)
Mécanisme de création :
Identification du risque estimations de provisions pour couvrir les conséquences
Inscription de ces provisions comme charges (déduites du bénéfice imposable, donc)
d ’où le caractère de « provisions » :
charges fictives, non constatées mais enregistrées constitution de réserves de trésorerie
A partir de ce moment, inscrites à part dans le bilan :
… et doivent être considérées comme des dettes partielles
vis-à-vis de l’administration fiscale.
... mais pas tout à fait (1-pas intégralement, 2-à titre provisoire, 3-le risque pourrait se réaliser)
Mécanisme de disparition :
soit le risque est avéré et « consomme » la provision : elle n ’a plus lieu d ’être et disparaît
Elle est incorporée progressivement comme « produit » en contrepartie exacte des « charges » constatées
Soit le risque ne consomme pas, ou pas intégralement, la provision :
Après extinction du risque, le reliquat de provision devra donc être réincorporé dans les sources d ’enrichissements de l ’exploitant (produits)
La provision qui avait à l ’époque été soustraite du bénéfice  « pour le cas où » lui sera alors ajoutée
le mécanisme de provisions correspond donc à un crédit d ’impôt (et doit être justifié).
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Charges d ’exploitation
Variation de stocks (MP et marchandises)
Les charges apprécient l’accroissement ou la disparition des richesses de l’entreprise,
donc ces achats, destinés provisoirement au stockage, ne sont pas des charges : seule peut être considérée comme charge la consommation de ces stocks.
les achats MP et marchandises, représentatifs de cette consommation, doivent être corrigés par la variation de ces stocks :
D stocks (MP & marchandises) = stock initial – stock final
Services extérieurs
Autres achats
Impôts et taxes (hors impôt sur le bénéfices industriels et commerciaux - B.I.C.)
Frais de Personnel (salaires + charges)
Dotations aux amortissements
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Produits d ’exploitation
Production vendue
Ensemble de produits finis vendus au cours de l’exercice, comptabilisés pour leur prix de vente
Attention : le compte de résultat n’est pas un compte de trésorerie : il s’agit bien des produits vendus, quel que soit le mode de paiement.
Exemple : 12 mois de vente identiques sur l ’exercice, à un client qui me paie à 30 jours : les encaissements (trésorerie) correspondent à 11 mois de ventes ; mais le chiffre d’affaires correspond bien à 12 mois d’activité - de manière anecdotique, le client a payé 11 mois en trésorerie, et 1 mois sous forme de reconnaissance de dette : à preuve, je retrouverai ce montant de 1 mois d ’activité dans le bilan, au titre des créances … j ’ai donc bien « engrangé » 12 mois d ’activité ...
ventes de marchandises
Même chose que pour les produits, mais ça ne concerne que les biens achetés qui ne font que transiter (éventuellement, changement de conditionnement) par l’entreprise, pour le service après-vente entre autres.
Exemple : l’alternateur que vous achetez au service après-vente de Renault, fabriqué par Magneti-Marelli.
ventes de services
Même chose que pour les produits et marchandises, mais il s’agit ici de prestations intellectuelles ou de mise à disposition de moyens, sans qu’il y ait transfert de propriété sur des biens matériels.
Variations de stocks :
Le compte de résultat apprécie l’activité économique sur un exercice, pas les flux de trésorerie.
Si mes ventes excèdent ma production, elles se sont donc partiellement faites au prix d ’un appauvrissement du patrimoine (diminution du stock P.F. - produits finis) : cette diminution est donc une charge. Et réciproquement. Même raisonnement pour les en-cours.
Intervient en correcteur des ventes : production stockée = stock final - stock initial (sur l’exercice).
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Charges exceptionnelles
Pénalités payées :
Lorsque l’achèvement d’un contrat donne lieu à des retenues (retenues mécaniques, fonctionnelles, de service régulier, pénalités de retard), ces retenues ne modifient pas le chiffre d’affaires, qui demeure le montant nominal du contrat ; on souligne leur caractère exceptionnel en les regroupant dans cette rubrique.
Valeur comptable des éléments d ’actif cédés :
Valeur nette ou valeur résiduelle (= non amortie) de biens vendus alors qu’ils étaient inscrits en actifs immobilisés
Exemple (voir produits exceptionnels) : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend un de ses véhicules de liaison pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel (ce n’est pas l’activité usuelle), qui viendra s’ajouter aux bénéfices réalisés par ailleurs ; dans le même temps, la vente de ce véhicule aboutit à la disparition pure et simple, dans l’inventaire du patrimoine, d’un bien inscrit pour une valeur non nulle : cette disparition, constat d’une diminution du patrimoine, est considérée comme une charge de la même valeur.
Elle viendra donc se déduire des impôts à payer sur cette transaction (la vente peut même se faire à perte : valeur marchande inférieure à la valeur comptable).
Dotations aux provisions :
Comptabilisées comme « charges par anticipation » - donc déduites du bénéfice imposable.
Considérées comme des dettes vis-à-vis de l’administration fiscale
Si elles ne sont pas consommées par l’occurrence du risque identifié, elles devront ultérieurement être réintégrées en produits.
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Quote-part de subvention d ’investissement versée au résultat :
Effet de la dilution dans le temps des subventions d ’investissement, pour raisons essentiellement fiscales
c ’est ici que l ’on inscrit la part d ’une subvention « consommée » sur l ’exercice, lorsque cette subvention est étalée sur plusieurs exercices.
En général, cette quote-part correspond au montant pour l ’exercice de l’amortissement des investissements qui ont fait l ’objet de la subvention
Produit de cession des éléments d ’actif :
Produits de la vente de biens inscrits en actifs immobilisés - donc réputés exceptionnels
Exemple : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend un de ses véhicules de liaison pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel ; le produit, comparable, de la vente du même véhicule, dans les mêmes conditions d ’âge et de kilométrage, par le garagiste voisin, sera pour lui inscrit en produit d ’exploitation. Mais le véhicule en question, objet de son activité, n ’est pas chez lui inscrit en « actif immobilisé » : pour lui, il s ’agit d ’une marchandise qui quitte le stock ...
Voir « charges exceptionnelles »
Reprises sur provisions :
Obligatoires lorsqu’un risque identifié a fait l’objet de provisions qui n’ont pas été intégralement consommées
Après extinction du risque (disparition), les sommes provisionnées ne se justifient plus.
Elles avaient à l’époque été constituées par anticipation de charges non constatées (aboutissant donc à une diminution non justifiée de l’impôt sur les bénéfices)
Si le risque a disparu, il est donc de bon ton de réintégrer ces provisions (ou leur reliquat) en produits ...
... et donc de payer les impôts indûment différés ...
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Revenus des immobilisations financières et VMP
L’entreprise a procédé à des placements, soit pour des raisons stratégiques (prise de contrôle ou surveillance d’un concurrent / partenaire / fournisseur), soit pour des raisons de rémunération de trésorerie (valeurs mobilières de placement), soit pour des raisons sociales (prêts à des salariés).
Dans tous les cas, les revenus de ces placements sont des produits financiers.
Escomptes obtenus
Argent obtenu d’un organisme (financier, industriel, ...) en contrepartie d’une créance.
L’intérêt de l’escompte est double :
réalisation immédiate d’une créance dont l’échéance était future,
suppression du risque lié à la solvabilité du débiteur
Pour ces mêmes raisons, en contrepartie logique, l’escompte ne correspond pas intégralement au montant de la créance.
Produits sur cession de VMP
Fruit de la vente de VMP ... (nombre x cours au jour de la transaction)
Attention, si l’entreprise revend les actions qu’elle détenait dans une société concurrente / partenaire / fournisseur, le produit n’apparaîtra pas comme produit financier mais comme produit exceptionnel : il s’agira alors de revente d’éléments d’actif ...
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« Loyers » versés sur les sommes empruntées (emprunts, emprunts obligataires, ...)
Attention : il ne s’agit que des sommes versées au titre des intérêts. Le remboursement du capital emprunté (principal) n’est pas une charge : il se traduit par l’effacement total ou partiel d’une dette, en contrepartie d’un règlement en trésorerie. Il ne s’agit alors pas du constat d’un appauvrissement de l’entreprise.
Escomptes accordés
Possibilité pour l’entreprise de « racheter » au comptant des créances de ses partenaires, fournisseurs ou d’autres entreprises
L’intérêt est d’aider ces entreprises à assumer les problèmes de trésorerie et les risques liés à ces créances (en fait, de les assumer à leur place)
En contrepartie, l’escompte accordé est bien sûr inférieur au montant de la créance ...
Charges sur cession de VMP
En marge de la trésorerie qu’elle dégage, la vente de titres de placements (nombre de titres x valeur unitaire de ces titres lors de la transaction) est facturée par les organismes de gestion de comptes. Le produit de ces cessions se retrouvera en produits financiers, les frais de gestion de la transaction sont portés en charges.
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Jo a donc créé sa société de taxi dans les conditions vues précédemment ; l’assurance du taxi lui coûte pour l’année 5 000 €,
et il s’est prévu une rémunération mensuelle de 30 000 € (charges comprises).
Au cours de sa première année d’exercice, la somme de ses recettes (elles sont toutes payées au comptant) s’élève à 521 000 € ;
dans la même période, les achats (carburant, entretien) ont représenté 150 000 €.
Pouvez-vous encore aider Jo-le-taxi à établir son compte de résultat ?
AIDE :
Du plus facile au plus compliqué, procédez dans l ’ordre :
1 – Produits, c’est le plus rapide ...
2 – Charges : êtes – vous sûr(e) de n’avoir rien oublié ? ...
Cherchez bien, il en reste toujours!
Ventes de services
1,4
10
526,4
- 5,4 !
Charges
Produits
TOTAL
TOTAL
RESULTAT
clic
clic
Commentaire :
Amusez-vous à dresser le compte de trésorerie de Jo : vous verrez qu’un accroissement de la trésorerie n’est pas synonyme d’enrichissement de l’entreprise ...
« Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003
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... Comme quoi
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Jo revient ! ... et il n’est pas content ...
Vous avez maintenant l’habitude que Jo – le – Taxi vous demande des conseils pour la tenue de sa comptabilité.
Cette fois, il a besoin d’établir son bilan de fin d’exercice ...
Solution
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clic
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Feuil1
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50,6
50,6
40
-5,4
16
50
10
40
10,6
Feuil1
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Annexe : Plan comptable général (PCG)
Répertorie les comptes que doit tenir la comptabilité de l’entreprise
Répartition de ces comptes en 7 classes (simplifié) :
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Augmentations
Consécutives à une réévaluation pratiquée au cours de l'exercice ou résultat d'une mise en équivalence
Acquisitions, création, apports et virements de poste à poste
INCORPO.
KA
KB
KC
KD
KE
KF
CORPORELLES
Constructions
Terrains
KG
KH
KI
KP
KQ
KR
KS
KT
KU
KV
KW
KX
LB
LC
LD
8G
8M
8T
IT
IU
IV
OG
OH
OJ
BIL Actif
Exercice N
Exercice N-1
Concession, brevet droit similaires
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Avances et acomptes
Autres participations
Autres titres immobilisés
Produits intermédiaires et finis
CREANCES
DIVERS
Disponibilités
Primes de remboursement des obligations
Ecarts de conversion actif
&RAnnexe 2 : Bilan (actif)
Exercice N
Exercice N-1
CAPITAUX PROPRES
Ecarts de réévaluation
Subvention d'investissement
Provisions réglementées
TOTAL (I)
Avances conditionnées
TOTAL (II)
Provisions pour risques
Provisions pour charges
Emprunt et dettes financières diverses
Avances et acomptes reçus sur commande en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes
&LInitiation à la Comptabilité&Roctobre 2000
&RAnnexe 3 : Bilan (passif)
PRODUITS D'EXPLOITATION
Production vendue
Services
Achats de matières premières et autres approvisionnements ( y compris droit de douane)
Chiffres d'affaires nets
Productions stockée
Production immobilisée
Subventions d'exploitation
Charges sociales
Autres produits
DOTATIONS D'EXPLOITATION
Sur immobilisations
Pour risques et charges : dotations aux provisions
Autres charges
Opérations en commun
PRODUITS FINANCIERS
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé
Intérêts et charges assimilées
Différence négative de change
Charges nettes sur cession de valeurs mobilières de placement
Différences positives de change
Total des réduits financiers
Total des charges financières
CHARGES EXCEPTIONNELLES
Reprise sur provisions et transfert de charges
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions
Total des produits exceptionnels
Total des charges exceptionnelles
4. RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
Impôt sur les bénéfices
5. BENEFICE OU PERTE (total des produits - total des charges)
&LInitiation à la Comptabilité&R2003
&RAnnexe 4 : Compte de Résultat
PCG7
708000
771000
713000
731000
778000
781000
786000
787000
791000
797000
637000
602000
645000
605000
606000
646000
653000
613000
LOCATIONS
658000
616000
619000
668000
622000
624000
678000
626000
627000
628000
DIVERS
691000
695000
696000
697000
698000
PCG5
502000
505000
506000
OBLIGATIONS
507000
508000
509000
511000
516000
517000
PCG4
403000
447000
408000
409000
416000
458000
418000
462000
419800
465000
421000
422000
424000
471000
478000
437000
487000
442000
491000
443000
496000
PCG3
351000
371000
393000
394000
395000
397000
PCG2
218000
238000
261000
269000
271000
280000
296000
297000
105000
110000
120000
142000
143000
145000
155000
157000
158000
165000
167000
168000
169000
174000
178000
181000
187000
188000
« Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003
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Augmentations
Consécutives à une réévaluation pratiquée au cours de l'exercice ou résultat d'une mise en équivalence
Acquisitions, création, apports et virements de poste à poste
INCORPO.
KA
KB
KC
KD
KE
KF
CORPORELLES
Constructions
Terrains
KG
KH
KI
KP
KQ
KR
KS
KT
KU
KV
KW
KX
LB
LC
LD
8G
8M
8T
IT
IU
IV
OG
OH
OJ
BIL Actif
Exercice N
Exercice N-1
Concession, brevet droit similaires
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Avances et acomptes
Autres participations
Autres titres immobilisés
Produits intermédiaires et finis
CREANCES
DIVERS
Disponibilités
Primes de remboursement des obligations
Ecarts de conversion actif
&RAnnexe 2 : Bilan (actif)
Exercice N
Exercice N-1
CAPITAUX PROPRES
Ecarts de réévaluation
Subvention d'investissement
Provisions réglementées
TOTAL (I)
Avances conditionnées
TOTAL (II)
Provisions pour risques
Provisions pour charges
Emprunt et dettes financières diverses
Avances et acomptes reçus sur commande en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes
&LInitiation à la Comptabilité&Roctobre 2000
&RAnnexe 3 : Bilan (passif)
PRODUITS D'EXPLOITATION
Production vendue
Services
Achats de matières premières et autres approvisionnements ( y compris droit de douane)
Chiffres d'affaires nets
Productions stockée
Production immobilisée
Subventions d'exploitation
Charges sociales
Autres produits
DOTATIONS D'EXPLOITATION
Sur immobilisations
Pour risques et charges : dotations aux provisions
Autres charges
Opérations en commun
PRODUITS FINANCIERS
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé
Intérêts et charges assimilées
Différence négative de change
Charges nettes sur cession de valeurs mobilières de placement
Différences positives de change
Total des réduits financiers
Total des charges financières
CHARGES EXCEPTIONNELLES
Reprise sur provisions et transfert de charges
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions
Total des produits exceptionnels
Total des charges exceptionnelles
4. RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
Impôt sur les bénéfices
5. BENEFICE OU PERTE (total des produits - total des charges)
&LInitiation à la Comptabilité&R2003
&RAnnexe 4 : Compte de Résultat
PCG7
713000
739000
751000
752000
753000
754000
758000
768000
772000
778000
602000
605000
607000
611000
621000
625000
631000
633000
635000
637000
641000
647200
646000
658000
665000
668000
672000
678000
686000
687000
691000
PCG5
502000
505000
506000
OBLIGATIONS
507000
508000
509000
511000
516000
517000
PCG4
408000
418000
419000
421000
425000
431000
441000
443000
445510
448000
451000
GROUPE
455000
457000
462000
465000
467000
468000
471000
486000
491000
495000
496000
PCG3
351000
371000
393000
394000
395000
397000
PCG2
218000
238000
261000
269000
271000
280000
296000
297000
105000
110000
120000
142000
143000
145000
155000
157000
158000
165000
167000
168000
169000
174000
178000
181000
187000
188000
« Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003
retour au plan
Augmentations
Consécutives à une réévaluation pratiquée au cours de l'exercice ou résultat d'une mise en équivalence
Acquisitions, création, apports et virements de poste à poste
INCORPO.
KA
KB
KC
KD
KE
KF
CORPORELLES
Constructions
Terrains
KG
KH
KI
KP
KQ
KR
KS
KT
KU
KV
KW
KX
LB
LC
LD
8G
8M
8T
IT
IU
IV
OG
OH
OJ
BIL Actif
Exercice N
Exercice N-1
Concession, brevet droit similaires
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Avances et acomptes
Autres participations
Autres titres immobilisés
Produits intermédiaires et finis
CREANCES
DIVERS
Disponibilités
Primes de remboursement des obligations
Ecarts de conversion actif
&RAnnexe 2 : Bilan (actif)
Exercice N
Exercice N-1
CAPITAUX PROPRES
Ecarts de réévaluation
Subvention d'investissement
Provisions réglementées
TOTAL (I)
Avances conditionnées
TOTAL (II)
Provisions pour risques
Provisions pour charges
Emprunt et dettes financières diverses
Avances et acomptes reçus sur commande en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes
&LInitiation à la Comptabilité&Roctobre 2000
&RAnnexe 3 : Bilan (passif)
PRODUITS D'EXPLOITATION
Production vendue
Services
Achats de matières premières et autres approvisionnements ( y compris droit de douane)
Chiffres d'affaires nets
Productions stockée
Production immobilisée
Subventions d'exploitation
Charges sociales
Autres produits
DOTATIONS D'EXPLOITATION
Sur immobilisations
Pour risques et charges : dotations aux provisions
Autres charges
Opérations en commun
PRODUITS FINANCIERS
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé
Intérêts et charges assimilées
Différence négative de change
Charges nettes sur cession de valeurs mobilières de placement
Différences positives de change
Total des réduits financiers
Total des charges financières
CHARGES EXCEPTIONNELLES
Reprise sur provisions et transfert de charges
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions
Total des produits exceptionnels
Total des charges exceptionnelles
4. RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
Impôt sur les bénéfices
5. BENEFICE OU PERTE (total des produits - total des charges)
&LInitiation à la Comptabilité&R2003
&RAnnexe 4 : Compte de Résultat
PCG7
708000
771000
713000
731000
778000
781000
786000
787000
791000
797000
602000
605000
607000
611000
621000
625000
631000
633000
635000
637000
641000
647200
646000
658000
665000
668000
672000
678000
686000
687000
691000
PCG5
502000
505000
506000
OBLIGATIONS
507000
508000
509000
511000
516000
517000
PCG4
408000
418000
419000
421000
425000
431000
441000
443000
445510
448000
451000
GROUPE
455000
457000
462000
465000
467000
468000
471000
486000
491000
495000
496000
PCG3
351000
371000
393000
394000
395000
397000
PCG2
218000
238000
261000
269000
271000
280000
296000
297000
105000
110000
120000
142000
143000
145000
155000
157000
158000
165000
167000
168000
169000
174000
178000
181000
187000
188000
« Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003
retour au plan
Augmentations
Consécutives à une réévaluation pratiquée au cours de l'exercice ou résultat d'une mise en équivalence
Acquisitions, création, apports et virements de poste à poste
INCORPO.
KA
KB
KC
KD
KE
KF
CORPORELLES
Constructions
Terrains
KG
KH
KI
KP
KQ
KR
KS
KT
KU
KV
KW
KX
LB
LC
LD
8G
8M
8T
IT
IU
IV
OG
OH
OJ
BIL Actif
Exercice N
Exercice N-1
Concession, brevet droit similaires
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Avances et acomptes
Autres participations
Autres titres immobilisés
Produits intermédiaires et finis
CREANCES
DIVERS
Disponibilités
Primes de remboursement des obligations
Ecarts de conversion actif
&RAnnexe 2 : Bilan (actif)
Exercice N
Exercice N-1
CAPITAUX PROPRES
Ecarts de réévaluation
Subvention d'investissement
Provisions réglementées
TOTAL (I)
Avances conditionnées
TOTAL (II)
Provisions pour risques
Provisions pour charges
Emprunt et dettes financières diverses
Avances et acomptes reçus sur commande en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes
&LInitiation à la Comptabilité&Roctobre 2000
&RAnnexe 3 : Bilan (passif)
PRODUITS D'EXPLOITATION
Production vendue
Services
Achats de matières premières et autres approvisionnements ( y compris droit de douane)
Chiffres d'affaires nets
Productions stockée
Production immobilisée
Subventions d'exploitation
Charges sociales
Autres produits
DOTATIONS D'EXPLOITATION
Sur immobilisations
Pour risques et charges : dotations aux provisions
Autres charges
Opérations en commun
PRODUITS FINANCIERS
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé
Intérêts et charges assimilées
Différence négative de change
Charges nettes sur cession de valeurs mobilières de placement
Différences positives de change
Total des réduits financiers
Total des charges financières
CHARGES EXCEPTIONNELLES
Reprise sur provisions et transfert de charges
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions
Total des produits exceptionnels
Total des charges exceptionnelles
4. RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
Impôt sur les bénéfices
5. BENEFICE OU PERTE (total des produits - total des charges)
&LInitiation à la Comptabilité&R2003
&RAnnexe 4 : Compte de Résultat
PCG7
708000
771000
713000
731000
778000
781000
786000
787000
791000
797000
602000
605000
607000
611000
621000
625000
631000
633000
635000
637000
641000
647200
646000
658000
665000
668000
672000
678000
686000
687000
691000
PCG5
502000
505000
506000
OBLIGATIONS
507000
508000
509000
511000
516000
517000
PCG4
403000
447000
408000
409000
416000
458000
418000
462000
419800
465000
421000
422000
424000
471000
478000
437000
487000
442000
491000
443000
496000
PCG3
351000
371000
393000
394000
395000
397000
PCG2
218000
238000
261000
269000
271000
280000
296000
297000
105000
110000
120000
142000
143000
145000
155000
157000
158000
165000
167000
168000
169000
174000
178000
181000
187000
188000
« Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003
retour au plan
Augmentations
Consécutives à une réévaluation pratiquée au cours de l'exercice ou résultat d'une mise en équivalence
Acquisitions, création, apports et virements de poste à poste
INCORPO.
KA
KB
KC
KD
KE
KF
CORPORELLES
Constructions
Terrains
KG
KH
KI
KP
KQ
KR
KS
KT
KU
KV
KW
KX
LB
LC
LD
8G
8M
8T
IT
IU
IV
OG
OH
OJ
BIL Actif
Exercice N
Exercice N-1
Concession, brevet droit similaires
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Avances et acomptes
Autres participations
Autres titres immobilisés
Produits intermédiaires et finis
CREANCES
DIVERS
Disponibilités
Primes de remboursement des obligations
Ecarts de conversion actif
&RAnnexe 2 : Bilan (actif)
Exercice N
Exercice N-1
CAPITAUX PROPRES
Ecarts de réévaluation
Subvention d'investissement
Provisions réglementées
TOTAL (I)
Avances conditionnées
TOTAL (II)
Provisions pour risques
Provisions pour charges
Emprunt et dettes financières diverses
Avances et acomptes reçus sur commande en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes
&LInitiation à la Comptabilité&Roctobre 2000
&RAnnexe 3 : Bilan (passif)
PRODUITS D'EXPLOITATION
Production vendue
Services
Achats de matières premières et autres approvisionnements ( y compris droit de douane)
Chiffres d'affaires nets
Productions stockée
Production immobilisée
Subventions d'exploitation
Charges sociales
Autres produits
DOTATIONS D'EXPLOITATION
Sur immobilisations
Pour risques et charges : dotations aux provisions
Autres charges
Opérations en commun
PRODUITS FINANCIERS
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé
Intérêts et charges assimilées
Différence négative de change
Charges nettes sur cession de valeurs mobilières de placement
Différences positives de change
Total des réduits financiers
Total des charges financières
CHARGES EXCEPTIONNELLES
Reprise sur provisions et transfert de charges
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions
Total des produits exceptionnels
Total des charges exceptionnelles
4. RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
Impôt sur les bénéfices
5. BENEFICE OU PERTE (total des produits - total des charges)
&LInitiation à la Comptabilité&R2003
&RAnnexe 4 : Compte de Résultat
PCG7
708000
771000
713000
731000
778000
781000
786000
787000
791000
797000
602000
605000
607000
611000
621000
625000
631000
633000
635000
637000
641000
647200
646000
658000
665000
668000
672000
678000
686000
687000
691000
PCG5
502000
505000
506000
OBLIGATIONS
507000
508000
509000
511000
516000
517000
PCG4
408000
418000
419000
421000
425000
431000
441000
443000
445510
448000
451000
GROUPE
455000
457000
462000
465000
467000
468000
471000
486000
491000
495000
496000
PCG3
351000
371000
393000
394000
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PCG2
218000
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261000
269000
271000
280000
296000
297000
105000
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120000
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165000
167000
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169000
174000
178000
181000
187000
188000
« Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003
retour au plan
Augmentations
Consécutives à une réévaluation pratiquée au cours de l'exercice ou résultat d'une mise en équivalence
Acquisitions, création, apports et virements de poste à poste
INCORPO.
KA
KB
KC
KD
KE
KF
CORPORELLES
Constructions
Terrains
KG
KH
KI