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VEND. 1ER - SAM. 2 MARS 2013 - 19 RABI EL-THANI 1434 - N°6807 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Photo : DR Photo : Samir Sid Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Un kamikaze arrêté à Draria Les services de sécurité ont mis hors d’état de nuire un terroriste qui projetait de commettre un attentat-suicide dans la capitale. L’opération s’est déroulée la semaine dernière dans la localité de Draria, sur les hauteurs d’Alger. Agé d’une quarantaine d’années, cet individu avait rejoint les rangs du GSPC à la fin des années 1990. Notons que l’ensemble des services de sécurité sont en alerte depuis plusieurs semaines suite à des informations faisant état d’une menace terroriste imminente. La décision de renforcer le contrôle au niveau des barrages de police et de gendarmerie de la capitale avait été prise dans ce sens. Les dispositifs de sécurité autour de certaines ambassades occidentales ont également été renforcés. C’est notamment le cas des représentations diplomatiques des Etats-Unis, de France et de Grande-Bretagne qui, semble-t-il, auraient pu être visées par ce terroriste. LSA SOL T ANI (MSP) : TIZI-OUZOU Un terroriste abattu «Il faut suspendre le système de quotas pour les femmes» «VOITURE DE L’ANNÉE 2013» EN AL GÉRIE Renault Clio 4 se distingue Le trophée «voiture de l’année 2013» vient d’être décroché haut la main par la nouvelle Renault Clio 4. Avec 88 points sur 110, elle se dégage du reste des finalistes et confirme le succès qu’elle cumule à travers le monde depuis son lancement. Elle devance ainsi la Peugeot 208 qui s’est contentée de la seconde position en rassemblant un total de 83 points. Suite en page 6 REBONDISSEMENTS DANS L’AFF AIRE SNC L A V ALIN Chakib Khelil ciblé par les Canadiens PAGE 5 PAGE 4 PAGE 3 SONA TRACH / CORRUPTION L’étrange lettre de Nicolas Sarkis à Bouteflika PAGE 5

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VEND. 1ER - SAM. 2 MARS 2013 - 19 RABI EL-THANI 1434 - N° 6807 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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Un kamikaze arrêté à DrariaLes services de sécurité ont mis

hors d’état de nuire un terroristequi projetait de commettre unattentat-suicide dans la capitale.

L’opération s’est déroulée lasemaine dernière dans la localitéde Draria, sur les hauteurs d’Alger.Agé d’une quarantaine d’années,cet individu avait rejoint les rangsdu GSPC à la fin des années 1990.

Notons que l’ensemble desservices de sécurité sont en alertedepuis plusieurs semaines suite àdes informations faisant état d’unemenace terroriste imminente.

La décision de renforcer lecontrôle au niveau des barrages depolice et de gendarmerie de lacapitale avait été prise dans cesens.

Les dispositifs de sécuritéautour de certaines ambassadesoccidentales ont également étérenforcés. C’est notamment le casdes représentations diplomatiquesdes Etats-Unis, de France et deGrande-Bretagne qui, semble-t-il,auraient pu être visées par ceterroriste.

LSA

l SOLTANI (MSP) :

l TIZI-OUZOU

Un terroriste abattu

«Il faut suspendre le système de quotas

pour les femmes»

l «VOITURE DE L’ANNÉE 2013» EN ALGÉRIE

Renault Clio 4 se distingue

Le trophée «voiture de l’année2013» vient d’être décroché hautla main par la nouvelle RenaultClio 4. Avec 88 points sur 110, ellese dégage du reste des finalisteset confirme le succès qu’elle

cumule à travers le monde depuisson lancement. Elle devance ainsila Peugeot 208 qui s’estcontentée de la seconde positionen rassemblant un total de 83points. Suite en page 6

REBONDISSEMENTS DANS L’AFFAIRE SNC LAVALIN

Chakib Khelil ciblé par les CanadiensPAGE 5

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SONATRACH / CORRUPTION

L’étrange lettrede Nicolas Sarkis

à BouteflikaPAGE 5

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Les concurrents de Saipem et SNC Lavalin

Alors que Saipem et SNC Lavalin sontdans la tourmente par rapport à leursactivités, les deux autres concur-rents dans le domaine de l’engi-neering ont annoncé de bellesperspectives pour leur évolutiondans notre pays. L’irlandaisePetrofac a annoncé hier desrésultats très solides et s’estattardée sur ses exploits dans laconstruction de la CPF d’El Merk,alors que la française Technip n’apas caché sa fierté par rapport auxprogrès réalisés de la nouvelleraffinerie d’Alger.

Statoil enquêteLa société norvégienne Statoil a entamé

ce week-end une enquête sur les circons-tances de l’attaque terroriste contre le com-

plexe gazier de Tiguentourine.L'équipe des enquêteurs est

dirigée par Torgeir Hagen, l'an-cien chef du service de rensei-

gnement norvégien. Cettedécision n’a pas provoquél’enthousiasme de son par-tenaire britannique BP, qui

risque d’être éclaboussé parles négligences en cascade,

déjà relevées par lespremiers élé-

ments del’enquê-te.

L’usine de ciment Lafarge de M’sila est le théâtre d’une situationdes plus insolites. Dimanche, plus de 400 employés de cettesociété ont décidé de débrayer pour exiger la réinté-

gration d’un groupe de travailleurs et le versementdes primes de participation au bénéfice pour lesexercices 2010 et 2011. Après l’échec d’un premierround de négociation, la direction a décidé de fermertotalement les portes de l’usine et d’arrêter la pro-duction. Hier encore, les employés n’avaient tou-jours pas réintégré leurs postes.

Colère de TahmiSelon des indiscrétions, le ministre de la

Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, apiqué une colère, lorsqu’il a appris que cer-tains cadres de son département sont pro-posés pour assurer des Directions de wilaya

de la jeunesse et des sports(DJS). Nos sources ajou-tent qu’au moins troisnoms de personnesconcernées par cettesituation ont fait l’objet,dans un passé récent,

de mesures discipli-naires pour non-respect

des règles régissant lagestion de leurs struc-

tures respectives.

Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - Page 2

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPPPSituation insolite

Un jour, un sondage

Suivez-vous attentivement l’actualitéliée au Mali ?

OUI NON Sans opinionRÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE

Pensez-vous qu’il y a une réelle volonté des pouvoirspublics d’ouvrir le champ audiovisuel ?

OUI : 8,48%NON : 88,5%S. OPINION : 3,02%

Melzi à DubaïDepuis mardi dernier, le directeur de

la Résidence d'Etat Club-des-Pins,Hamid Melzi, se trouve àDubaï.

Il a effectué le voya-ge avec une grandecompagnie arabe etboude, comme à l'ac-coutumée, le pavillonnational. Accompagnéd’un de ses assistants,Melzi est-il endéplace-ment d'af-faires ?

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Le Soird’Algérie Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 3

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) -Sa liquidation a été annoncéeavant-hier jeudi par Ennahar TVet LeMonde.fr, citant des sourcesdans le Renseignement. Il auraitété tué avec 40 autres terroristesde son groupe lors d’une opéra-tion aérienne de l’armée françaiseciblant le massif de Tigharghar, au

nord du Mali. Le ministère fran-çais de la Défense ne s’est tou-jours pas exprimé sur le sujet. Lepoint de situation qu’il établit surson site Internet souligne l’intensi-té des opérations aériennes, maisne donne aucun bilan détaillépour le moment. «Les opérationsaériennes se sont poursuivies,

notamment dans la région deTessalit, avec près d’une centainede sorties. Une soixantained’entre elles ont été dédiées auxfrappes aériennes et à l’appui destroupes au sol. Elles ont notam-ment permis la destruction d’unedizaine de véhicules», précise-t-on.

Pour la porte-parole du gou-vernement français, NajatVallaud-Belkacem, quant à elle, arapporté l’AFP, l’information est àprendre plutôt au conditionnel.«Nous n’avons pas de confirma-tion officielle», a-t-elle déclaré.

Et d’ajouter : «Nos forces sontengagées dans des opérationsqui sont extrêmement dures sur leterrain, qui sont des combatssans merci. Tout compte fait, ycompris l’information, je crois qu’ilfaut être extrêmement prudentavec celles que l’on a, celles quel’on répercute. Pour l’instant, cen’est pas confirmé.»

Les sites mauritaniens sahara-media.net et alakhbar.info, d’habi-tude à la pointe en la matière,

n’ont pas repris l’information. Cechef terroriste, 46 ans, originairede Debdeb, à la frontière algéro-libyenne, avait revendiqué plu-sieurs prises d’otages occiden-taux dans le Sahara et l’exécutionde plusieurs Français d’entre eux.

Son nom a été médiatisé pour lapremière fois en 2003 commeadjoint du sinistre Abderezak El-Para avant qu’il ne devienne, peude temps après, l’«émir» duSahara.

L. H.

Abou Zeid, Mohamed Ghdiri de son vrai nom, un deschefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), aurait étéliquidé avant-hier jeudi, dans un raid de l’aviation françai-se opéré sur les massifs du nord du Mali.

TERRORISME

Des sources non officielles ont donnéAbou Zeid pour mort

La découverte fortuite en janvier 2013dans la ville de Tombouctou (Mali), quivenait d’être libérée, d’un document dactylo-graphié relativement épais, abandonnédans un tas de papiers brûlés, déchirés,froissés et jetés à même le sol dans desbureaux qui avaient été occupés durant plu-sieurs mois par les djihadistes d’Aqmi, duMujao et d’Ansar Dine, a failli passer inaper-çue. Or, ce document qui émane d’Aqmi etcompte pas moins de 79 pages, est, d’aprèsce que l’on sait aujourd’hui grâce à la pres-se qui en a diffusé des extraits, une véritablemine d’informations et de renseignementssur Aqmi, sur ses satellites du Sahara et duSahel, sur leurs projets et objectifs, et surdeux de leurs principaux chefs, en l’occur-rence Abdelmalek Droukdel et Iyad AgGhali. Le halo de mystère et d’incertitude quienveloppait la crise malienne, les discourslogorrhéiques qu’on a servis aux popula-tions, à les en gaver, sur le thème «les res-ponsables de la crise malienne ne sont pasceux qu’on pense et le recours à la forcearmée contre les djihadistes et les insurgésprocède d’arrière-pensées inavouables» sedissipent et s’effondrent à la lecture de cefameux document.

Intitulé «Orientation du djihad dansl’Azawed», ce document serait, selonMathieu Guidère, universitaire français spé-cialisé dans l’étude du fondamentalisme etdu terrorisme islamiques, le premier dugenre qu’on ait découvert à propos d’Aqmi.Il est daté de juillet 2012 ; à cette époque-là,il est intéressant de le remarquer, le Maliétait occupé aux deux tiers par les isla-mistes et leurs alliés dits laïques. Son auteurest l’insaisissable et redoutable Droukdel quiadressait par ce moyen, une sorte de direc-tive générale aux chefs djihadistes et à leurshommes qui activaient en toute quiétude auMali, depuis leur fulgurante et victorieuseoffensive déclenchée en janvier-février2012. En la forme, ce document frappe parsa présentation soignée, de type acadé-

mique et universitaire. Le texte est en effetstructuré avec un soin évident : il s’ouvre surune introduction courte et bien conçue. Lecorps de l’exposé est fait selon un plan quis’articule autour de pas moins de 6 cha-pitres. Au fond, on y trouve décrits dans ledétail et clairement explicités, la stratégie,les objectifs ainsi que les priorités d’Aqmi etde ses alliés. «Orientation du djihad dansl’Azawed» est donc un document de premiè-re main, bien écrit et bien fait. Il est aussid’une valeur inestimable par ce qu’il révèlesur Aqmi et ses satellites ainsi que sur lesmouvements insurrectionnels, opérant dansle Mali, le Sahara et le Sahel. Il ne laisseplus subsister aucun doute sur les intentionsdes uns et des autres ni sur les respon-sables des graves évènements qui ontensanglanté le Mali, depuis une année.

Les premières informations qu’on peuttirer de ce document sont, pour l’essentiel,les suivantes. La première chose qui sauteaux yeux est que Droukdel est le comman-dant en chef incontesté d’Aqmi ; il a assuré-ment beaucoup d’influence et de l’ascen-dant non seulement sur les mouvements quiactivent au Mali, et au-delà dans le Sahel,mais aussi sur les mouvements insurrection-nels qui se prétendent laïques au Mali.Même si les raisons qu’ils pourraient invo-quer pour justifier leur alliance avec lesextrémistes, terroristes et narcotrafiquants,les gens du MNLA ont, de leur plein gré,décidé de s’allier à la mouvance djihadisteet de la soutenir dans son combat. On saitmaintenant combien leurs convictions poli-tiques sont chancelantes et leurs optionséphémères : ils sont tantôt avec les djiha-distes puis contre eux : cela varie avec lesort des armes ; parfois, ils dénoncent l’in-tervention militaire étrangère puis se propo-sent comme les auxiliaires des forces étran-gères et africaines qui foncent vers eux ; ilsétaient pour l’indépendance de l’Azawedqu’ils avaient officiellement et solennelle-ment proclamée, puis ont opté pour unesimple autonomie interne et, bientôt, ils

diront probablement qu’ils se contenteraientd’une simple décentralisation territoriale. Al’inverse des chefs touaregs dits laïques,Droukdel a une vision politique et une stra-tégie bien arrêtées ; il est en même tempsdoué d’un bon esprit pragmatique et d’uneréelle habilité tactique. A cet effet, il agit etse comporte comme un puissant respon-sable politico-militaire conscient de saforce ; il se permet en effet dans le docu-ment qu’il a signé, de tancer les djihadisteslocaux pour leur excès de zèle religieux etde leur ordonner, s’ils veulent, précise-t-il,gagner la confiance et l’adhésion des popu-lations, de donner la priorité à la sensibilisa-tion et à l’éducation politico-religieuses deces populations, au lieu de passer directe-ment aux amputations, lapidations et autressanctions corporelles, ou d’entreprendre ladestruction du patrimoine culturel et cultuelancestral auquel la population locale est for-cément attachée. En fait, il veut que sessubordonnés fassent de l’action psycholo-gique pour rallier le maximum de gens à lacause islamiste et djihadiste. C’est du resteainsi que cela se passe dans les pays oùl’islamisme est actif ; les propagateurs neratent pas une prière publique, une cérémo-nie ou un enterrement pour faire, sous cou-vert d’action pieuse, leur propagande ; onles retrouve pratiquement partout où se tientun rassemblement cultuel et, de l’aveumême de nos plus hautes autorités, jusquedans nos établissements pénitentiaires, où,à l’abri des regards des autorités politiquesmais sans doute pas à l’insu de l’administra-tion pénitentiaire, ils encadrent les détenusadolescents, plus particulier.

Il apparaît clairement que Droukdel estaussi un stratège militaire ; il recherche etfavorise des alliances, même avec des mou-vements insurrectionnels qui ne se revendi-quent pas de l’islamisme ou du djihadismeet cite comme allié le MNLA auquel il envisa-ge de confier, le moment venu, quelquespostes ministériels, à condition qu’ils nesoient que techniques, comme le ministère

des Travaux publics, ou celui des PTT… Ilconnaît personnellement les chefs djiha-distes et apprécie fortement certains d’entreeux ; à ce propos, il semble avoir uneconfiance particulière envers le chef desAnsar Dine, le nommé Iyad Ag Ghali, aupoint de le destiner à la haute fonction dechef du gouvernement transitoire del’Azawed. On constate donc qu’Ansar Dineet leur chef Iyad Ag Ghali étaient résolumentdécidés au mois de juillet 2012, période àlaquelle le document «Orientation du djihaddans l’ Azawed» a été finalisé et diffusé, dese débarrasser par les armes de laRépublique du Mali, et d’instituer en seslieux et place un Etat islamique, premièrepierre dans la construction d’un grand émiratislamique. On est par conséquent tout à faiten droit de douter du bien-fondé de laconversion, à un certain moment, d’Iyad AgGhali à la légalité et au pacifisme ; du reste,celui-ci est depuis deux ou trois jours inscritsur la liste des terroristes répertoriés par lesEtats-Unis. Le prétendu retour sur le droitchemin de ce chef terroriste et de son orga-nisation, auquel on semble avoir cru à Algerdurant quelque temps, n’était qu’une ruse deguerre, puisque aussi bien c’est Ansar Dinequi, après avoir signé un accord de paix àAlger, ont attaqué la ville de Konna, dansl’intention de foncer ensuite sur Bamako,pour régler, une fois pour toutes, le sort del’Etat et de la République du Mali. Pressépar le gouvernement malien et certainschefs d’Etat africains, le Conseil de sécuritédonna, dans l’urgence, le feu vert à uneintervention militaire. On connaît la suite…Les chefs se sont volatilisés, les kamikazesse manifestent de temps à autre, les civilstouaregs fuient vers les pays voisins, etdans le massif des Ifoghas, à quelques kilo-mètres de notre territoire, la guerre fait rage.Il ne fait aucun doute que cette situation estdangereuse pour la sécurité de l’Algérie. Aqui la faute ? Qui doit en répondre ? Quefaire ?

Z. S.

À propos de : «Orientation du djihaddans l’Azawed»

Actualité

Mercredi dernier, agissant sur des informations sur la présence deterroristes dont le nombre n’a pas été déterminé dans les environs dulieudit Oued Guergour, près de Tadmaït, une vingtaine de kilomètresà l’ouest de Tizi-Ouzou, les militaires stationnés dans la région ontmis sur pied une opération comme souvent cette partie de la wilayade Tizi-Ouzou en a connu.

C’est vers 19 heures 30 que les premières rafales ont été enten-dues à plusieurs kilomètres à la ronde, suivies d’un échange decoups de feu pendant plus d’une demi-heure. Selon diversessources, cette opération a permis aux militaires de mettre hors d’étatde nuire un terroriste et de récupérer une kalachnikov ainsi qu’unequantité de TNT de près d’un kilogramme.

A. M.

Mohamed Ghdiri alias Abou Zeid.

Un terroriste abattu près de Tizi-Ouzou

Par Z. Sekfali

CONTRIBUTION

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Le Soird’Algérie Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 4

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Jeudidernier, au centre de formation de Ben Aknoun,le P-dg de Sonelgaz a réagi à une certainecampagne médiatique mettant en cause latransparence du marché conclu avec la firmecanadienne SNC Lavallin concernant la réalisa-tion de la centrale électrique de Hadjret Ennous(Tipasa).

«Nous n’avons jamais triché et nous ne tri-chons pas. Nous sommes transparents», décla-rait Noureddine Boutarfa, en présence, notam-ment, de représentants de sociétés étrangèresde fabrication, d’équipements et de construc-tion et assemblage énergétiques et demembres du corps diplomatique européen.

Une assistance que le climat actuellementdélétère (des actes de malversations affectantSonatrach notamment) ne semble pas pertur-ber outre mesure.

Le contrat avec SNC, «l’un des meilleurs»

Hostile aux manœuvres visant à «nousentraîner» et soucieux d’éviter «tout amalga-me», le P-dg de Sonelgaz a affirmé que tous lescontrats liant les sociétés de son groupe «sontconclus en toute transparence», même celuiconclu avec SNC Lavallin. Ainsi, ce contrat aété «bien négocié et constitue l’un des meilleurs

contrats selon les standards internationaux»,dira Noureddine Boutarfa qui «(…) défie de metrouver un contrat de même qualité sur le planinternational». Comme le P-dg de Sonelgazrécuse clairement le fait que le partenaire cana-dien, dont le choix était alors «compétitif», aitabusé des avantages fiscaux et autres dont il abénéficié et qu’il n’aurait pas rétrocédés. Acontrario, Noureddine Boutarfa précisera que lepartenaire «n’a pris aucun avantage fiscal» et a« rétrocédé les avantages (liés à l’exploitationde la SKH-Sharikat Kahraba Hadjret Ennous) àtravers la tarification de l’électricité produite etdestinée au marché algérien.

«Nous poursuivrons en justice», si…

Pour autant, le P-dg de Sonelgaz affirmeque son groupe est «prêt à défendre (ses) inté-rêts. S’il y a des manipulations hors deSonelgaz, Sonelgaz poursuivra ceux qui onttouché à ses intérêts». Certes, «nous n’avonsjamais relevé d’intervention d’intermédiaires»dans le contrat de SKH, a indiqué M. Boutarfaqui précise cependant que son groupe «necompte pas se taire» le cas échéant. «S’ils’avère qu’il y a une quelconque interventionqui entrave cette transparence, nous poursui-vrons (en justice) la partie concernée», déclare-t-il aux représentants des médias. A ce titre,Noureddine Boutarfa révèle que le groupeSonelgaz est en contact avec la firme canadien-ne pour vérifier la présence éventuelle d’inter-médiaires. «Nous sommes en train de vérifiers’il y a eu des intermédiaires, y compris auprèsde SNC Lavallin, qui sont intervenus dans nosaffaires. Et si cela est avéré, nous allonsdéfendre nos intérêts», dira-t-il.

GE en pole positionLe P-dg de Sonelgaz s’exprimait à l’issue de

l’attribution provisoire à la firme américaine

General Electric Energy, d’un marché de fourni-ture de 24 turbines à gaz, 12 turbines à vapeuret de 36 alternateurs ainsi que de la réalisationen partenariat d’un complexe industriel de fabri-cation des mêmes équipements.

Soumissionnaire ainsi que l’équipementierallemand Siemens à un appel d’offres lancé fin2012 sous l’égide de la Compagnie de l’engi-neering de l’électricité et du gaz (CEEG), man-datée par la Société algérienne de productionde l’électricité (SPE, maître d’ouvrage), le fabri-cant américain a présenté la meilleure offre entermes de coût d’investissement et prix moyendu kilowattheure (KWh) actualisé le plus bas.

Ainsi, GE a proposé un montant de 1,868milliard de dollars pour la partie devises et3,602 milliards de dinars pour la partie monnaienationale, ainsi qu’un prix du KWh de 2,2746DA. Quant à la société Siemens, l’offre a été de1,931 milliard d’euros (soit 2,6 milliards de dol-lars) pour un tarif du KWh de 2,4184 DA. Au-delà du fait que les sociétés Ansaldo (Italie) etAlsthom (France) n’ont pas présenté d’offresmême si elles ont procédé au retrait des cahiersdes charges, cette cérémonie d’ouverture a étéintensément suivie par les représentants desfirmes étrangères, dans une ambiance sem-blable aux places boursières.

En attendant le verdict définitif de la com-mission d’évaluation des offres (examen desrecours), GE semble donc en pole position pourla fourniture d’équipements ou d’îlots de puis-sances (turbines à gaz, turbines à vapeur, alter-nateurs, leur systèmes de contrôle-commandeet les pièces de rechange.

La réalisation de 6 centrales projetéeCes équipements sont destinés à la réalisa-

tion de six nouvelles centrales électriques encycle combiné (Mostaganem, Naâma, Djelfa,Biskra, Khenchela et Jijel). D’une capacitévariant entre 1 300 MW et 1 600 MW, ces cen-

trales devront être mises en service industrielsimpérativement avant l’été 2015 pour les tur-bines à gaz et avant l’été 2017 pour les cyclescombinés.

Les îlots de puissance serviront à laconstruction de ces centrales qui interviendradès le choix des constructeurs et assembleurs,dans le cadre d’un autre appel d’offres encours.

Comme le fabricant américain semble bienparti pour remporter le marché de la réalisation,dans le cadre d’un partenariat, d’un complexeindustriel (quatre usines) de fabrication de tur-bines à gaz (d’une puissance unitaire de 100 à250 MW), turbines à vapeur (d’une puissancede 50 à 160MW), d’alternateurs et de leur sys-tème de contrôle-commande, avec un taux d’in-tégration attendu de 80% à terme.

Sonelgaz compte ajouter 8 400 MW additionnels

Notons, ce faisant, que la réalisation des sixcentrales entre dans le cadre d’un programmeambitieux lancé par Sonelgaz et visant à déve-lopper une production additionnelle, d’urgence,de 8 400 MW d’ici 2017. Il s’agit de répondre àune demande sans cesse croissante en énergieélectrique, précisent les responsables deSonelgaz.

Il s’agit également, une première selon ladirection générale du groupe, de développer unpartenariat spécifique avec un fabricant turbi-nier, booster l’industrie locale de l’équipementet promouvoir la politique industrielle du grou-pe.

Et ce, dans la mesure où les travaux degénie civil, le transport terrestre des équipe-ments et matériels ainsi que les travaux demontage seront confiés notamment à dessociétés filiales de Sonelgaz (Inerga, Transmexet Etterkib).

C. B.

Le groupe Sonelgaz vérifie la pré-sence éventuelle d’intermédiairesauprès de la société canadienne SNCLavallin et n’écarte pas le recours à lajustice le cas échéant. C’est ce que leprésident-directeur général deSonelgaz a indiqué, jeudi, tout en affir-mant que les contrats liant les sociétésde son groupe, dont celui avec leconstructeur canadien «sont conclusen toute transparence».

SELON NOUREDDINE BOUTARFA

Sonelgaz vérifie la présence d’intermédiaireschez SNC Lavallin

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Aquelques jours de la Journée mondiale de lafemme et deux mois, jour pour jour, de son cin-quième congrès, le parti de Soltani, leMouvement de la société pour la paix, ex-Hamas, a organisé une rencontre sur la ques-tion : «La femme et la famille algérienne dans laprochaine Constitution».

Cette manifestation, abritée par le siège dumouvement à El Mouradia à Alger, n’était enréalité qu’une tribune pour Soltani : «L’article 31bis de la Constitution n’aura en fait qu’imposé lenombre au détriment de la qualité. Il a fait lapart belle à la médiocrité comme cela seconstate à l’Assemblée.»

Le patron du MSP, dont le parti aura étécomplètement laminé lors des législatives demai 2012 et des locales de la même année, nemanquera pas de revenir sur ces deux scrutins.«Rappelez-vous, après les élections, l’on necessait de nous répéter à satiété deux choses :que les élections ont eu lieu dans le calme etque, par ailleurs, elles ont permis aux femmesd’accéder à l’Assemblée en nombre considé-rable. Mais personne ne s’était interrogé si lesélections ont eu lieu de manière régulière.»

Pour Soltani, le législateur algérien se doitde savoir qu’il n’est pas «en train de légiférerpour des Suisses ou des Allemands. Il estcensé le faire pour les Algériens, la sociétealgérienne qui a ses propres spécificités. Enl’occurrence, imposer des quotas, c’est, danscertaines régions du pays où la femme n’est

même pas autorisée par son environnement àafficher sa photo sur les listes électorales,encourager la médiocrité. Bien des partis sesont retrouvés dans l’obligation de remplir leurslistes, peu leur importait pour ce faire, la quali-té».

L’ex-Hamas qui, pour rappel, avait soutenu,en sa qualité de membre de l’Alliance présiden-tielle, la révision constitutionnelle de 2008, l’ar-ticle 31 bis et toutes les lois qui en ont découlé,fait aujourd’hui semblant de «découvrir» lachose. A la veille d’une autre révision, Soltani,qui a été reçu en consultation par le Premier

ministre dans ce cadre justement, enclenche,comme à son habitude, sa surenchère :«J’appelle personnellement à revenir à l’article29 de la Constitution. Au lieu des quotas, il fautrevenir au principe qui consacre l’égalité deschances entre les citoyens.

C’est l’environnement global qui pose pro-blème en Algérie et non pas les lois. Car enl’état actuel des choses, rien n’empêche unefemme de se retrouver ministre de l’Intérieur oumême que l’on ait une Bent Salah au Sénat ouune Bent Khelifa à l’APN !» Pour Soltani, laségrégation sur la base de sexe est de fait, en

Algérie à partir du moment où «nous avons ins-titué même un ministère de la Famille et de laCondition féminine.

C’est valable également pour tous les partispolitiques qui, sans exception, ont une commis-sion ou un département chargé de la femme».Dans sa lancée, le chef du MSP s’en prend aucode de la nationalité qui, s’il n’était pas amen-dé, risque de produire une situation où «unChinois pourrait finir un jour par devenir prési-dent de la République algérienne» !

K. A.

Aboudjerra Soltani inaugure le débatsur la révision constitutionnelle. Hier,vendredi, il a plaidé carrément pour lasuppression de l’article 31 bis de laConstitution qui consacre, depuis le 28novembre 2008, le système des quotasau bénéfice de la femme dans la viepublique.

MSP : EN PRÉVISION DE LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE

Soltani plaide pour la suppression du systèmedes quotas pour les femmes

Actualité

CONTRAINTES RENCONTRÉES DANS LA RÉALISATION DES LOGEMENTS

Plaidoyer des promoteurs immobiliersLes promoteurs immobiliers plai-

dent pour «plus d’allégement des pro-cédures» et «une harmonisation desactions», pour le financement des diffé-rents programmes de logements. Ils’agit d’une des principales recomman-dations de la journée d’étude organiséejeudi dernier par l’Union nationale despromoteurs immobiliers (UNPI).

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Au total,cinq thèmes d’atelier ont été arrêtés lors decette journée d’étude, qui se déroulait, faut-il lenoter, au moment où le ministre de l’Habitat etde l’Urbanisme présidait une «importante»réunion avec les cadres de son secteur aveccomme principal objectif de coordonner «leursefforts pour la réalisation des programmes deconstruction dans les délais impartis».

Les questions relatives au «cadre de l’exer-cice de la promotion immobilière», de «l’exerci-ce de la fonction de promoteur», des«contraintes liées au foncier» et des «finance-ments» des programmes de logements ont été

évoquées lors de cette rencontre des promo-teurs, qui a vu, par ailleurs, les participants pro-céder à l’élection des membres du conseilnational et l’adoption d’un règlement intérieurde l’union. Il n’en demeure que pour lesmembres de l’UNPI, la principale question lar-gement traitée lors des débats au niveau desdifférents ateliers concerne la problématique del’assiette foncière.

A ce titre, il a été demandé de mettre à ladisposition des promoteurs immobiliers «plusd'assiettes foncières viabilisées afin d'augmen-ter l'offre en matière de logements». Certainsintervenants ont également fait état de la spéci-ficité de la fonction de promoteur, en relevant«la nature des prérogatives et contraintes ren-contrées par les promoteurs immobiliers» ouencore le «champ d’intervention des promo-teurs immobiliers». Il a été question aussi descontraintes du foncier à travers «les circuits, lesmodalités et difficultés liées aux acquisitions».

Les participants à cette journée d’étude ontplaidé pour l’«éradication totale de toutesformes de bureaucratie» dans le secteur de

l’habitat, lançant un appel au premier respon-sable du secteur afin de «prendre les mesuresappropriées à même de réunir toutes les condi-tions et assainir l’environnement du promoteurprofessionnel». Par ailleurs, le ministre del’Habitat et de l’Urbanisme, AbdelmadjidTebboune, a indiqué lors d’une réunion tenue lemême jour que cette journée d’étude au siègede son département que «l’objectif du secteuren 2013 est de livrer 50 000 logements toutesformules confondues, d’où la nécessité d’accé-lérer la réalisation des logements et d’honorercet engagement». A l’effet d’éliminer la bureau-cratie dans le secteur de l’habitat, il a révéléqu’un projet de texte pour réduire «la chaîne decommandement et passer du producteur auconsommateur» est en préparation. Le ministrea souligné aussi avoir chargé les OPGI de laviabilisation des cités inscrites au programme àla place des directeurs de l'urbanisme, et ce,pour éviter les retards dans la réception deslogements. Toutes les recommandations destravaux d’atelier seront rendues publiques ence début de semaine. A. B.

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Le Soird’Algérie Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 5

Lettre ouverte à Monsieur le Président Abdelaziz Bouteflika

Monsieur le Président,Les informations qui abondent depuis quelque temps,

dans la presse algérienne et internationale, au sujet desgraves malversations auxquelles aurait donné lieu l’ex-ploitation du pétrole et du gaz algériens font mal. Trèsmal. Elles font mal en tout premier lieu aux Algériens eux-mêmes qui ont payé trop cher le prix de leur indépendan-ce et de la récupération de leurs richesses nationalespour tolérer, ou penser une seule seconde, que certainsde ceux à qui ils ont fait confiance pour assurer la bonnegestion de ces richesses aient vendu leur conscience etleur âme au diable pour s’enrichir sur leur dos.

Ils ne peuvent, hélas, que se poser la douloureusequestion de savoir à quoi aurait donc servi le sang deceux qui sont morts pour que leur pays recouvre sa liber-té et sa dignité, et à quoi auraient donc servi les sacrificesde ceux qui, après l’indépendance, ont durement œuvrépour construire un Etat fort et moderne et un pays où lesserviteurs de l’Etat sont payés pour servir l’Etat et leursconcitoyens, et non point pour se servir eux-mêmes, ouservir des escrocs de tout acabit.

Ce qui est dit et écrit au sujet de supposées vastesopérations de corruption dans le secteur algérien deshydrocarbures fait aussi très mal à tous ceux qui, sansavoir le passeport algérien, aiment votre pays et votrepeuple et ne peuvent qu’éprouver de l’admiration pourtous les exemples de courage et d’abnégation que vousavez fournis au monde pendant et après la longue guerrede Libération nationale. Pour avoir eu le privilège d’ac-compagner les premiers pas de la Sonatrach dès sa créa-

tion, et pour y avoir apporté une bien modeste contributionavant, pendant, et après la grande bataille des nationali-sations, j’estime qu’il est de mon devoir de témoigner etde rendre hommage à tous ceux qui ont construit cettebelle entreprise dont l’Algérie et les Arabes ne peuventqu’être très fiers.

Tous ceux-là ne peuvent qu’être indignés, ulcérés etprofondément choqués par les dérapages et les turpi-tudes de quelques «suspects» qui auraient trahi laconfiance placée en eux et failli à leurs devoirs, au risque

de salir la réputation d’une entreprise considérée commeun modèle à suivre par tous les autres pays exportateursd’hydrocarbures. Personne, en Algérie ou ailleurs, n’oseimaginer ou croire que l’Algérie du million et demi de mar-tyrs puisse abriter et voir son économie sabotée par unequarantaine de voleurs.

Non moins grave est le fait que ceux qui sont aujour-d’hui pointés du doigt par la justice algérienne, italienneou canadienne, pour des détournements supposés demilliards de dollars, sont ceux-là mêmes qui ont ouvert lavoie à quelques sociétés étrangères sans scrupules poursurexploiter les gisements de pétrole et de gaz et accélé-rer l’épuisement des réserves du pays. Tant et si bien quel’Algérie est maintenant confrontée au risque de devenirdans peu d’années un pays importateur net d’énergie.Permettez-moi, Monsieur le Président, de dire que vousavez trouvé les mots justes en faisant savoir tout derniè-rement que vous avez été «révolté» par les scandalesdont il est question et que vous êtes déterminé à ne pas«laisser passer». Ces mots ont tout leur poids dans labouche de celui qui, après avoir porté bien haut le nom del’Algérie sur la scène internationale, et après avoir réussià l’arracher aux affres des «années noires» de tristemémoire, assume aujourd’hui les plus hautes responsabi-lités au sommet de l’Etat.

Les Algériens et les amis de l’Algérie ont maintenantles yeux tournés vers vous et ne peuvent que vous sou-haiter bonne chance dans votre nouvelle et lourde mis-sion d’éradication d’une gangrène qui commençait àmenacer la sécurité nationale et les intérêts vitaux del’Algérie.

Nicolas Sarkis

Pour le moins étonnante et insolite que cette lettreouverte au président Abdelaziz Bouteflika, qui nousa été transmise directement, par mail mercredi der-nier, par Nicolas Sarkis, expert pétrolier franco-liba-

nais, conseiller des pays producteurs et sociétésinternationales ; directeur du Centre arabe d’étudespétrolières et directeur de la revue le pétrole et le gazarabes. Que dit cette lettre ? Pour ne pas nous voir

accusée de travestissement et d’interprétationserronées, et au risque de faire une publicité à cecurieux courrier, reprenons textuellement cette lettreouverte.

SONATRACH/CORRUPTION

L’étrange lettre de Nicolas Sarkis à Bouteflika

Selon la police québécoise, unesomme de 22,5 millions de dollars aété versée par SNC Lavalin le 16novembre 2009 pour obtenir cecontrat. Cet argent a été déguisé enhonoraires d’un consultant pour laconclusion d’un contrat gazier enAlgérie. Toutefois, la police cana-dienne n’a pas révélé le nom de ceconsultant qui pouvait lui garantir descontrats aussi importants en Algérie.Mais, si l’on doit se conformer auxdates, le seul projet en hydrocar-bures accordé à SNC Lavalin à cetteépoque est sans aucun doute celuilié au développement des champsde Rhourde Ennous. L’engineeringdes installations de Quartzites deHamra a été en effet attribué à SNCLavalin pour un montant de 79,28milliards de dinars, soit presque un

milliard de dollars américains.La police canadienne a perquisi-

tionné jeudi au domicile de l’ancienCEO de SNC Lavalin, PierreDuhaime, qu’elle accuse, toutcomme son vice-président, RiadhBen Aïssa, de fraude, de complot,d'abus de confiance, en prenant descommissions secrètes et de blanchi-ment d'argent. Par ailleurs, YanaiElbaz, l'ancien directeur du réamé-nagement, de la planification et de lagestion immobilière du centre hospi-talier, a été inculpé jeudi et libérésous caution. Elbaz a été accusé defraude liée au site de l’hôpital enquestion. L’enquête, qui est actuelle-ment axée sur le contrat de construc-tion de l’hôpital au Canada, est sus-ceptible de dévoiler toutes malversa-tions de SNC Lavalin en Algérie. Les

livres comptables et les comptesbancaires du groupe sont passés aupeigne fin par les enquêteurs de lapolice anti-corruption, qui ont déjàretrouvé les traces de Farid Bedjaouidans des paiements d’honorairespour ses prestations de consultantchargé des relations avec les entre-prises en Algérie. Les investigationsen cours sont susceptibles de livrerd’autres noms et d’autres montantsversés au titre de commissions.

Chakib devra éviter le CanadaUne source très bien informée a

fait état hier d’un malaise au sein dela société canadienne WiltonRessources qui a embauché ChakibKhelil en décembre dernier (Cf. notreédition du 11 décembre 2012). Lesresponsables de cette société pétro-lière ont signifié à Chakib Khelil d’évi-ter le territoire canadien, en raisondes enquêtes liées à SNC Lavalin,précise cette même source. Les per-sonnes qui ont fondé cette sociétéont travaillé en Algérie dans la socié-té First Calgary Petroleum (FCP)

qu’ils ont revendue aux Italiens del’ENI en 2009. FCP était l’associé dela Sonatrach dans le bloc 403 deMenzel Ledjmet Est. En l’engageantdans leur staff, les fondateurs deWilton Ressources pensaient utiliserles réseaux de Chakib Khelil pourl’obtention de contrats importants en

Algérie et en Mauritanie. Néanmoins,les nombreuses enquêtes de corrup-tion, impliquant Chakib Khelil, ontdéstabilisé le business-plan deWilton Ressources qui commence àprendre certaines distances par rap-port à l’actualité.

Fodil Bettaher

SNC Lavalin payait bel et bien des intermédiaires pour l’obten-tion de marchés publics en Algérie. La preuve a été établie jeudipar la police anti-corruption du Québec dans le cadre d’uneenquête sur des commissions versées par SNC Lavalin pourl’obtention du contrat de construction d’un hôpital dont le mon-tant de la réalisation est de 1,3 milliard de dollars.

REBONDISSEMENTS DANS L’AFFAIRE SNC LAVALIN

Chakib Khelil ciblé par les Canadiens

Actualité

Nicolas Sarkis.

Phot

o:D

R.

S’il n’a pas comme il dit le «passeportalgérien», Nicolas Sarkis s’octroie de faitle passeport d’ingérence dans une affairequ’il considère somme toute comme «cir-conscrite à des dérapages et des turpi-tudes de quelques suspects qui auraienttrahi la confiance placée en eux».Autrement dit : vous avez, Monsieur lePrésident été trompé et berné par ceuxque vous avez nommés et vous n’y êtespour rien. Mieux encore et pour être enphase avec les réactions officielles algé-riennes enregistrées à ce jour (cellesnotamment du président et de son actuelministre de l’Energie) sur ces «déra-pages», Sarkis y voit l’œuvre «d’une qua-rantaine de voleurs». Circulez, il n’y a rienà voir, même si cette affaire fait mal, ellene concerne que quelques individus et lerégime, Dieu merci, n’est en rien respon-sable de ces «turpitudes individuelles».

Mais la cerise sur le gâteau, la sève decette lettre n’est pas dans le baratin déve-loppé dans toute la première partie de lalettre sur la bravoure des Algériens qui«ont payé trop cher le prix de leur indé-pendance et de la récupération de leursrichesses nationales» et autres «Etatfort» construit depuis l’indépendance,mais elle se niche dans le dernier para-graphe, le final de ce courrier qui consti-tue précisément la finalité de cette lettreouverte. Se pâmant de savoir que le pré-sident Bouteflika ait trouvé «les motsjustes» en se déclarant révolté par lesscandales en question et en déclarantêtre «déterminé à ne pas laisser passer»,Nicolas Sarkis y va de son panégyriquesur notre président Bouteflika qui nous a,selon cet expert sans passeport algérien(n’est-il pas temps de lui en donner un ?),délivrés de tous les maux. Comment, en

effet, peut-on considérer, comme le faitsans retenue Sarkis, que c’est Bouteflikaqui, après avoir porté bien haut le nom del’Algérie sur la scène internationale», a«réussi à l’arracher (l’Algérie) aux affresdes années noires». Face aux «affres»des terroristes qu’il ne nomme d’ailleurspas comme il ne nomme pas non plustous ceux qui ont fait face au terrorismeet continuent à le faire, il y a eu, selonnotre expert, un homme, un sauveur, quiétait là et qui s’appelle Bouteflika. Lepeuple algérien a trouvé en ce sauveur,libérateur et bienfaiteur, son homme et,suggère Sarkis, il faut lui rendre homma-ge. Se substituant enfin aux Algériens etparlant en leur nom, notre expert affirmeque nous avons les yeux tournés vers cesauveur et nous ne pouvons que lui sou-haiter bonne chance dans «l’éradicationde la gangrène qui menace la sécurité de

l’Algérie». Ainsi donc et plus que jamais,la sécurité et les intérêts vitaux del’Algérie ne peuvent se passer aujour-d’hui de ce sauveur. Qu’est-ce alors quecet appel ? Que recouvre cette lettre ?Une campagne d’information pour direque le président Bouteflika n’est en rienresponsable des scandales économiquesqui se succèdent et mettent en cause sesproches ? Le lancement d’une autre cam-pagne, celle de 2014, pour un autre man-dat à celui «qui a une nouvelle et lourdemission d’éradication de la gangrène» ?Et si la lettre de Nicolas Sarkis répondaità ces deux hypothèses ? Dans ce cas, quia bien pu suggérer ce nouvel outil decommunication ? Qui est ou qui sont der-rière ce courrier pour le moins insolite ?Enfin, pour qui court Nicolas Sarkis ?

Khedidja [email protected]

Chakib Khelil.

Phot

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amir

Sid.

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Après investigation, lesservices de la gendarmerieont découvert que le chauf-feur du car-carrier transpor-tant les six véhicules demarque Volkswagen Caddya fomenté le scénario de sapropre agression, dimanchedernier, à El-Achir, dans lawilaya de Bordj Bou-Arréridj, par une bande demalfaiteurs dont il fait partie.

Mehdi Mehenni - Alger(Le Soir) - Tout a commencédimanche dernier, à minuit,lorsque le dénommé H. S.,âgé de 46 ans et résidant àAlger, s’est rapproché de laSûreté de wilaya de Bouirapour déclarer qu’il a été agres-sé à hauteur de l'échangeurd'El-Achir, au moment où soncamion s’était brusquementarrêté suite à une défaillancemécanique. Le chauffeur ducar-carrier, qui venait d’Alger,transportant six véhicules demarque Volkswagen Caddy, aprétendu que des individusmunis d’armes blanches l’ontaccosté, à 17h, à bord d’uneRenault Dacia Logan, pourl’abandonner plus tard au lieu-dit Aïn Erriche, communed'Aomar. H. S. a immédiate-ment été transféré aux gen-darmes de Bordj Bou-Arréridjqui au bout d’un interrogatoirepoussé ont réussi à lui faire

cracher le morceau. «C’étaitévident qu’il s’agissait d’uncoup maquillé. Un tel incidentne peut se produire la journéesur un tronçon de 25 km oùnos patrouilles motorisées cir-culent en permanence»,explique une source proche del’enquête.

Les aveux du chauffeur enquestion ont conduit lesenquêteurs de la Gendarmerie

nationale à mettre la main sur11 personnes pour associationde malfaiteurs, interpelléesdans les wilayas de Tébessa,Skikda, Alger et Constantine.Le car-carrier et les six véhi-cules ont été retrouvés station-nés dans un garage à la citéEl-Matar, daïra de Bir El Atter,dans la wilaya de Tébessa.

Selon des sources prochesde l’enquête, les véhicules

allaient être vendus en l’étaten Tunisie. Sept des onze indi-vidus arrêtés ont été placéssous mandat de dépôt alorsque les autres ont été remis enliberté provisoire.

Neuf autres suspects,identifiés, de la wilaya deTébessa, dont deux repris dejustice demeurent activementrecherchés.

M. M.

Le Soird’Algérie Vend. 1er- Sam. 2 mars 2013 - PAGE6

Organisée par le Club desjournalistes automobiles algé-riens (CJAA), cette consécra-tion vise à distinguer le véhi-cule répondant le plus aux cri-tères élaborés par le jury etqui intègrent tous les aspectsde la voiture, sécurité, design,comportement, confort, quali-té et finition, écologie etconsommation, perfor-mances, équipements et prix.

La cérémonie de remisedes trophées aux lauréatss’est déroulée mercredi der-nier à l’hôtel Sofitel en pré-sence de l’ensemble desconcessionnaires automo-biles installés en Algérie, despersonnalités du secteur, desreprésentants des institutionsde sécurité, gendarmerie,Sûreté nationale, de laProtection civile, des direc-teurs de journaux et de nom-breux invités.

La sélection a été organi-

sée autour de deux phases,une première ayant rassem-blé les 31 véhicules neufscommercialisés en Algérie du1er janvier au 31 décembre2012 et la seconde a permisde dégager 8 finalistes,Citroën C-Elysée, HyundaiSanta Fe, KIA Rio, NissanSunny, Peugeot 208, Peugeot301, Renault Clio 4 et SuzukiD Zire.

L’exception de cetteannée, c’est le classementdans une position des deuxvéhicules issus du mêmegroupe PSA Peugeot Citroënet fabriqués sur la même basetechnique, avec les mêmesmotorisations et les mêmeséquipements, à savoirPeugeot 301 et Citroën C-Elysée.

Réuni en conclave, sur lescimes enneigées de Tikjdaloin de la ville et de ses tour-ments, le jury du CJAA arendu son verdict le 14 févrierdernier dans la discrétion

absolue. C’était l’occasionpour ses membres de dispo-ser des véhicules récipien-daires dans des conditions detravail et de réflexion sereineset d’effectuer les ultimesessais techniques avec enprime des conditions deconduite exceptionnelles,avec les quantités impres-sionnantes de neige et le ver-glas qui rend la stabilité desvéhicules aléatoire malgré lesefforts des personnels tech-niques de la station et deleurs chasse-neige.

Les résultats ont été ren-dus publics lors de la soiréede mercredi en maintenant lesuspense jusqu’au derniermoment. Sur les huit fina-listes, six on décroché destrophées selon l’ordre de clas-sement suivant, Renault Clio

4, Peugeot 208, Suzuki Dzire,Citroën C-Elysée/Peugeot301 et Hyundai Santa Fe.

Intervenant à l’ouverturede la cérémonie, le coordina-teur du CJAA a souligné que«cette compétition ambitionnede s’ériger en tradition demérite pour créer l’émulationparmi les concessionnairesautomobiles et les inciter àréserver au client algérien desvéhicules de qualité dotés del’essentiel des équipementsde sécurité et de confort». Ilajoutera aussi que le Club desjournalistes automobilesentend «contribuer ainsi auxcôtés des efforts accomplispar les différents intervenantsdans cette activité pour hisservers le haut la qualité des voi-tures importées dans notrepays. D’autant que les résul-

tats exceptionnels et histo-riques enregistrés durant l’an-née 2012, plus de 560 000ventes, restent l’expressiond’un besoin pressant enmoyen de mobilité individuel,familial ou professionnel quirisque de perdurer quelquetemps encore. Il est souhai-table donc que des disposi-tions soient prises pour per-mettre une évolution qualitati-ve du marché de l’automobileet éviter que le pays nedevienne le réceptacle devéhicules peu ou pas dotés

en équipements de sécurité.Le CJAA se doit de sensibili-ser les clients et les conces-sionnaires à une meilleurequalité des produits distri-bués».

Le succès de la nouvelleRenault Clio 4 à cette secon-de édition du trophée algérienreflète sa réussite auprès desclients à travers le monde.Son design, ses dimensionsgénéreuses, la richesse et lamodernité de ses équipe-ments et son prix d’entrée degamme sont autant de fac-teurs déterminants qui ontaccéléré sa consécration.

Le partenariat de ALDAutomotive, Equip’auto et deAlliance Assurances a permispar ailleurs de rendre un hom-mage à deux figures dumonde de l’automobile dansnotre pays en étant les pion-niers, en l’occurrence,Abdallah Hsanaoui, le PFGdu groupe Hasnaoui qui assu-re la représentation de plu-sieurs marques, telles queNissan, Volvo, Komatsu, etc.et Abderrahmane Achaibou,qui préside aux destinées dugroupe Elsecom avec ses dif-férents labels, Suzuki, Ford,Daewoo camion, etc.

Rendez-vous est déjà prispour la troisième édition dutrophée de la voiture de l’an-née et un plus grand nombrede véhicules en concurrence.

Belkacem Bellil

«VOITURE DE L’ANNÉE 2013» EN ALGÉRIE

Renault Clio 4 se distingue

AFFAIRE DU VOL DES SIX VÉHICULES DU CONCESSIONNAIRE SOVAC

C’était un scénario fomenté !

Actualité

C’est une double sanction que subissent les personnesatteintes des maladies dites rares. Non seulement les médi-caments dont ont besoin certains malades sont souvent enrupture mais c’est également l’indisponibilité des réactifs quirisque de remettre en cause la pérennité des diagnostics.Parents et spécialistes lancent un véritable cri du cœur à l’oc-casion de la Journée internationale des maladies rares.

Pas de statistiques fiables sur le nombre de personnesatteintes de maladies rares en Algérie mais sur les 8 000pathologies connues, les spécialistes estiment qu’environ 200sont répertoriées en Algérie. Il s’agit de maladies à faible pré-valence qui sont souvent orphelines et pour lesquelles leslaboratoires pharmaceutiques ne font pas l’effort de chercherdes traitements pour des raisons bassement matérielles.

Une amère réalité avec laquelle composent familles etmalades qui sont confrontés en Algérie à de nombreuses dif-ficultés. Ils étaient nombreux jeudi à se relayer pour raconterleurs parcours à l’occasion de la célébration de la Journéeinternationale des maladies rares à l’initiative de l’Associationalgérienne du syndrome Willams Burn et de l’AssociationShifa des maladies neuromusculaires.

Tour à tour, les familles ont raconté avec beaucoup dedignité leur quotidien avec cependant un point commun : lemanque de médicaments. En effet, même lorsque la chancea voulu que des traitements existent, ils sont souvent en rup-ture de stock. Les familles parlent de cures interrompues pen-dant plus de sept mois, de traitement pris de manière trèsaléatoire en fonction de sa disponibilité dans les hôpitaux.

Des interruptions qui sont souvent à l’origine de dégrada-tion de l’état de santé des malades. Mais ils ne sont pas lesseuls à faire les frais de la mauvaise gestion.

Le laboratoire de biochimie génétique du CHUMustapaha-Pacha en subit également les conséquences.

Le professeur Imessaoudène, qui y diagnostique les mala-dies rares, a fait savoir que les substrats nécessaires à l’éta-blissement des analyses sont souvent en rupture de stock, cequi, à terme, menacerait la pérennité des diagnostics.

Ce même professeur a indiqué que les affections rares lesplus fréquentes en Algérie sont la maladie de Gaucher avec78 cas et la maladie de Hurler avec 47 cas, dont les causessont d'origine consanguine en Algérie à raison de 30%. Ilajoute que la plupart des maladies rares sont des maladiesmétaboliques où les protéines n'exercent pas leurs fonctions.

Ces maladies peuvent être d'intoxication dans les aller-gies à certains aliments, des maladies énergétiques, de vita-minopathies, ou des maladies de synthèse. Les familles pré-sentes à la rencontre ont également soulevé un autre problè-me épineux, celui de la socialisation des jeunes enfants quine peuvent souvent pas rejoindre les écoles.

Face à l’absence de structures adaptées, ils sont souventgardés à la maison, privés d’instruction et de contacts avecl’extérieur. Un véritable SOS est lancé en direction du minis-tère de l’Education en faveur de l’intégration des enfantsatteints de maladies rares au sein des établissements sco-laires pour leur éviter la double sanction de la maladie et del’isolement.

Nawal Imès

RUPTURES DE STOCKDE MÉDICAMENTS,

MANQUE DE SOCIALISATION

Le SOS des personnesatteintes de maladies rares

Le classement final :01/ Renault Clio 4 88 pts / 11002/ Peugeot 208 83 pts / 11003/ Suzuki D Zire 77 pts / 11004/ Citroën C-Elysée et Peugeot 301 75 pts / 11005/ Hyundai Santa Fe 73 pts / 110

Le succès de la nouvelle Renault Clio 4 reflète sa réussite auprès des clients.

Suite de la page 1

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Le Soird’Algérie Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE7

Huit mètres linéaires sontcreusés quotidiennement et lalongueur forée à ce jour est de1 636,64 m. C’est ce qui a étérévélé à l’issue d’une visite detravail effectuée, jeudi dernier,sur le site, par Mohamed

Ouchène, wali de Blida. Ce pro-jet, réalisé par les entreprisesCCECC de Chine et Ozgun deTurquie, s’inscrit dans le cadrede la concrétisation du projetd’une ligne ferroviaire à doublevoies entre El Affroun et Khemis

Miliana, d’une longueur de56 km. Pour ce faire, deux tun-nels sont en cours de forage, l’unà Ramdane, dans la wilaya deBlida, et l’autre à El Gantas, dansla wilaya de Aïn Defla. Ce der-nier, réalisé en deux tubes, d’unelongueur globale de 14,700 km,a atteint un taux d’avancementde 26,36%.

332 personnes de nationalitéétrangère et 1 028 Algériens tra-vaillent d’arrache-pied, de jourcomme de nuit, pour achever cemégaprojet dont le coût avoisineles 69 000 millions de dinars.

En plus des travaux de réali-sation de ces tunnels, il y auraégalement la rectification dutracé entre les gares ferroviairesd’El Affroun et de Khemis-Miliana. Ainsi, six autres garesseront créées, avons-nousappris. La vitesse de ligne destrains traversant ce tronçon ferro-viaire atteindra les 160 km/h.

Les trains de voyageurscomme ceux de marchandisessont concernés par le passagesur cette voie dans la sécurité laplus totale, avancent les respon-sables du projet. Les autresobjectifs de cette réalisation sont,entre autres, de meilleuresconditions d’exploitation, untemps de parcours réduit entreAlger et Oran, un transport ferro-viaire plus compétitif et undésengorgement du trafic routier.

Par ailleurs, le wali de Blida a ins-pecté le projet de raccordementdu nouveau pôle universitaired’El Affroun à l’autoroute Est-Ouest, d’une longueur de 6,228km pour un coût global de 400

milliards de centimes. Ce projet,qui sera réalisé en cinq mois, évi-tera aux étudiants de parcourirune longue distance pour revenirà Blida.

M. B.

Les travaux de creusement d’un tunnel de 2 869 ml aulieudit Ramdane, dans la commune de Oued Djer, à 35 kmà l’ouest de Blida, réalisé dans le cadre du nouveau tracéde la voie ferrée Alger-Oran, avancent d’une manièreappréciable, soit un taux de l’ordre de 38,43%.

BLIDA : LES TRAVAUX ONT ATTEINT UN TAUX D’AVANCEMENT DE 38,43 %

Le tunnel de dédoublement de la voie ferréede Oued Djer verra bientôt son bout

Le Soir du Centre

Les assassins présumésdu chauffeur de taxiclandestin arrêtés

Les éléments de la Sûreté de wilaya de Blida ont arrêté, mardidernier, les trois présumés auteurs du crime perpétré, le 16 févrierdernier, contre un jeune chauffeur de taxi clandestin, âgé de 23 ans.

C’est suite à des renseignements parvenus aux policiers que l’undes mis en cause, un voisin de la victime, a été appréhendé.Interrogé, il avouera son forfait et dénoncera ses acolytes.

Présentés, jeudi dernier, devant le juge d’instruction, celui-ci lesa placés sous mandat de dépôt en attendant leur jugement.

Pour rappel, un corps mutilé a été retrouvé sur la rive de l’ouedBouarfa, à quelques encablures du centre-ville de Blida. Son véhi-cule, une Renault Symbol, sera récupéré à Relizane où il a été misen vente par les trois malfaiteurs mais le prix proposé, 15 millionsde centimes, a suscité des doutes et a fait fuir les acheteurs.

A noter que les trois assassins présumés n’ont jamais eu dedémêlés avec la justice, et c’est la raison pour laquelle l’on s’inter-roge sur le pourquoi d’un tel acharnement sur la victime après l’avoirtuée.

M. B.

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La commune d’El Maien située àquelque 60 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla, reconnuefigurant sur la liste des communes lesplus pauvres de la région vient debénéficier de l’inscription d’un lycéepour permettre à ses jeunes, garçonset filles, d’y poursuivre leurs étudessans avoir à aller peupler les internatsdes lycées de Rouina ou d’El Attaf.

Si la nouvelle a été très bien accueilliepar l’ensemble de la population, le choixde son implantation, n’a pas manqué, parcontre, de soulever les vieilles rivalitésentre la multitude des arouchs.

Selon les informations que nous avonsrecueillies sur place, l’assiette sur laquellesera érigée cette structure éducative pro-vient d’une donation de plusieurs hectaresd’un propriétaire terrien de la localité duchef-lieu de la commune, à savoir ElMaien-Centre.

Cependant les habitants des douarséloignés notamment El Merdja, Mokhfi etOuled Mouna ne sont pas de cet avis etfont tout pour que le lycée soit réalisé audouar d’El Merdja argant que ce site met-tra le lycée à portée des élèves des autresdouars.

Pour les élus locaux, «implanter unlycée dans un douar, loin des conditionsde sécurité serait un non-sens» , la briga-de de gendarmerie étant implantée à ElMaien-Centre.

Selon une autre source qui a tenu à

garder l’anonymat, «cette zizanie estl’œuvre d’un ex-élu de l’APC, originaired’El Merdja qu’il utilise comme faire-valoirpour redorer son blason».

Selon le P/APC d’El Maien, «la réalisa-tion de notre lycée se fera à El Maien-centre et le dossier est ficelé».

Pour rappel et durant trois dimanchesde suite, 200 à 300 habitants ont tenu unsit-in devant le siège de la wilaya pour exi-ger la délocalisation de cette structure d’El

Maien-Centre vers le douar d’El Merdja.Selon les informations que nous avons

pu recueillir, l’administration persiste etsigne, le lycée se construira à El MaienCentre. Pour réfuter le prétexte de l’éloi-gnement, l’APC se dit prête à mettre à ladisposition des élèves, le moment venu,un dispositif de ramassage scolaire pourassurer les meilleures conditions pos-sibles de scolarité. Un représentant del’APW, nous a déclaré à ce sujet, «pour un

premier lycée dont se dote la commune, ilest normal qu’il soit implanté au chef-lieude la commune, plus tard si besoin est, unautre lycée sera implanté ailleurs».

«Cette zizanie cessera dès que les tra-vaux de construction de cette structureseront entamés et, entretenir cette formede tribalisme va à l’encontre des pré-ceptes d’unification de la population» nousa déclaré un élu.

K. O.

EL MAIEN (AÏN DEFLA)

Le choix d’implantation d’un lycée divise la population

EL ATTAF

2 grossistes revendeurs de drogue arrêtés et saisie de 2,138 kg de kif traité

Les services de la BMPJ de la Daïrad’El Attaf viennent de mettre fin auxactivités criminelles d’un duo qui écou-lait du kif traité en approvisionnant desdealers.

Exploitant des informations obtenues,faisant état d’un trafic de drogue qui sepratiquait à proximité de la station-servicesituée au niveau de l’échangeur de l’auto-route de Tiberkanine, à 15 km au sud de laville d’El Attaf, les éléments de la B M P J,voulant prendre les criminels en flagrantdélit, ont placé sous surveillance discrèteun véhicule léger de marque Clio de cou-leur blanche. Une fois que le véhicule sesoit installé, les policiers ont intervenu etinterpelé le principal accusé qui était en

compagnie d’un complice. Ils sont âgésrespectivement de 46 et 38 ans, l’undemeurant à El Attaf et l’autre à El Karimia(W/Chlef). Après vérification de l’identitédes 2 suspects, les enquêteurs ont procé-dé à la fouille systématique du véhicule.Soulevant le capot, les policiers décou-vrent, cachées sous le moteur de l’essuieglaces, 4 tablettes de kif traité, le tout, d’unpoids de 1707,08 g.

Poursuivant leurs investigations, lesenquêteurs on mené une perquisition audomicile de l’accusé demeurant à El Attaf,perquisition qui n’a pas été vaine, puisqueles policiers y découvrent d’autrestablettes d’un poids de 4 30,9 grammes.Le principal accusé a alors avoué lors de

l’interrogatoire avoir acquis la «marchandi-se» auprès d’un grossiste demeurant àSidi Bel-Abbès, pour la somme de 20 mil-lions de cts.

Voulant remonter aux sources de cetrafic, des éléments de la Brigade chargéde la lutte contre les stupéfiants, munisd’une commission rogatoire, se sontdéplacés à Sidi Bel-Abbès, mais là, legrossiste recherché prenant les devants,avait pris la fuite.

Les 2 individus arrêtés, après avoir étéentendus par le procureur de laRépublique près le Tribunal d’El Attaf,mercredi dernier, ont été placés sous man-dat de dépôt.

Karim O.

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A ce sujet, le ministère du Commercevient de désigner Hafid Abdelhadi direc-teur par intérim du commerce de lawilaya de Jijel, en remplacement deDouar Nourredine, qui est parti à laretraite.

Il convient de souligner que le nou-veau responsable du commerce, finan-cier de formation, occupait le poste dechef de service de contrôle économiqueet de contentieux au sein de ladite direc-tion. Par ailleurs, le ministère del’Habitat, afin de rattraper le retard enre-gistré dans son secteur, vient de dési-gner un nouveau directeur de l’urbanis-me et de la construction, en la personnede Ghobla Mebrouk qui occupait leposte de chef de service au sein de laDUC de la wilaya de M’sila.

A signaler que le poste de DUC deJijel était assuré par le directeur du

logement et des équipements publics. On apprend également que l’Office

de promotion et de gestion immobilièresa un nouveau directeur en la personne

de Bousseboula Mohamed El Hadi, à laplace de Zouida Mourad, qui occupera lemême poste dans la wilaya de Chlef.

Du côté de la Direction de la pro-grammation et du suivi du budget, ex-DPAT, on apprend que Bouarroudj Abdel Malek a été promu directeur régio-nal de l’Est.

Bouhali Mouhamed-Cherif

Le Soird’Algérie Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 7

Ses parents nous livrentquelques détails, se basantsur les déclarations de leurfille. «Constatant que notrefille était réticente à aller àl’école, prétextant un malai-se, nous avons insisté, sur-tout sa maman, pourconnaître les raisons. Sortantde son mutisme, notre chèrefillette a confié qu’elle a étévictime d’attouchementssexuels de la part d’un gar-çon qu’elle définit commeportant un blouson rouge et

qui a du gel sur les cheveux.» Selon la victime, c’est au

niveau des toilettes du grou-pement scolaire situé sur leshauteurs de la ville qu’elle aété apostrophée par un jeunequi lui a asséné un coup parderrière, lui intimant l’ordre derejoindre la classe, après luiavoir touché les organesgénitaux.

Les parents, fous de colè-re, se sont déplacés sur leslieux et ont relevé une insécu-rité frappante : absence de

personnes censées assurerla sécurité, distance effrayan-te entre les classes et lessanitaires, institutrices s’en-fermant à double tour dansles classes, familles habitantdans l’enceinte de l’école,disposant d’une liberté demouvement intra-muros…

Le hic, c’est que tout lepersonnel en place nie lespropos de la fille, la menaçantmême, par la voix du premierresponsable, d’expulsion sijamais elle ne reprend pas lescours dans les plus brefsdélais. Une question taraudeles esprits : qui est ce jeunequi a pu s’introduire librementdans une école primaire ?Est-ce un résident des habi-tations sises dans l’enceinte

de l’établissement ou toutsimplement un employé ?

L’enquête en cours yrépondra. Il faut noter égale-ment que cet acte, le deuxiè-me du genre, après celuiqu’aurait perpétré un directeurpédophile sur un élève de 12ans, atteste de la recrudes-cence d’actes pervers à l’en-contre des enfants. A la citédes Frères Ayachi (la CIA),une maman a failli voir son filsde 5 ans et demi lui échapperdes bras suite à une tentativede kidnapping par une person-ne portant un djelbab.

Cette maman rapporteque vu la force dont disposaitcette dernière, il s’agissaitprobablement d’un homme.

Zaïd Zoheir

Victime d’attouchements sexuels, une fillette de 7ans est sous le choc. Une plainte a été déposée auniveau des services compétents. Selon ses parents, lajeune écolière n’a pas pu rejoindre les bancs de l’éco-le depuis 3 jours. La famille vit actuellement un drameet a été obligée de confier sa fille à un psychologue.

Conformément aux nouvelles orientations du Premier ministreAbdelmalek Sellal relatives au changement au sein de certains secteurspour donner un nouveau souffle au service public, les directions de l’exécu-tif de la wilaya de Jijel ont connu récemment un mouvement qui a touché cer-tains secteurs.

LES DIRECTIONS DE L’EXÉCUTIF DE JIJEL

Des changements pour un nouveau souffle

Cette bande, l’une desplus dangereuses dans letrafic de stupéfiants, compo-sée de trois individus, tousrepris de justice, s’apprêtaità inonder le marché avecd’importantes quantités depsychotropes estimées à dixmille comprimés.

L’opération de policeavait débuté dans la localitéd’Aïn Oulmène par la filaturedu «cerveau de la bande»qui prévoyait de transporterla marchandise vers le chef-lieu de wilaya et de la com-mercialiser dans diversquartiers de la ville.

Le dealer portait une«kachabia» et voyageaitdans un bus afin de passerinaperçu et éviter d’attirerl’attention sur lui. Mais le flairdes éléments de la BRI a faitque l’individu s’est fait cueilliren douce et en flagrant délit,à sa descente du bus, et lamarchandise bien dissimuléesous ses habits, récupérée.

L’enquête a permis deremonter à deux autres indi-

vidus faisant partie de cettebande. Ces derniers serontà leur tour interpellés à AïnOulmène.

Présentés au parquet, lestrois hommes ont été incul-pés d’association de malfai-teurs et commercialisationde produits stupéfiants etplacés sous mandat dedépôt par le magistrat ins-tructeur.

I. S.

Les éléments de la Brigade de recherche et d’investi-gation (BRI) de la Sûreté de Sétif ont démantelé, ces der-nières 24 heures, une bande de trafiquants de drogue etsaisi 10 000 comprimés psychotropes.

SÉTIF

Saisie de 10 000 comprimés psychotropes

Le Soir de l’EstBORDJ-BOU-ARRÉRIDJ

Le feuilleton desémeutes continueDe nouveaux incidents ont éclaté dans

la nuit de jeudi dernier entre les jeunes encolère et la police dans les quartiers les1800 logements, les 500 logements etfaubourg des Martyrs dit Koucha.

Durant plusieurs heures, des jeunes sesont rassemblés dans ces quartiers et ontaffronté les forces de l'ordre en signe decontestation de la liste des 935 bénéfi-ciaires de logements sociaux.

A ce titre, des centaines de personnesaccusent l'administration d'avoir été cou-pable de passe-droit, et demandent larévision de la liste des bénéficiaires.

Quant au wali, ce dernier sollicite descontestataires à établir des recours dans lecadre du respect de la loi et à dénoncertoute personne qui n'ouvre pas droit et quise trouve un indu bénéficiaire. Il promet deprendre les mesures qui s'imposent à l'en-droit de ceux ou celles qui ont enfreint la loien matière d'attribution de logement social.

Layachi Salah Eddine

AÏN BEIDA

Plus d’une tonne depoisson infecté

saisie par la gendarmerie

De sources crédibles, nous apprenonsque les éléments de la gendarmerie d'AïnBeïda ont réussi, en fin de semaine pas-sée, sur la base d’informations, à intercep-ter un véhicule utilitaire Hilux Toyota char-gé d'une tonne de poisson. Après vérifica-tion et interrogatoire des deux passagersdu véhicule, il s'est avéré que la marchan-dise a transité frauduleusement par lafrontière algéro-tunisienne .

De prime à bord, le poisson transportédans un véhicule non aménagé pour cegenre de commerce, et qui a dû être affec-té par les conditions climatiques, est deve-nu impropre à la consommation et estmême nocif pour la santé des citoyens.Devant les interrogatoires de la gendar-merie, les trafiquants ont avoué avoir desendroits de transit avant d'innonder lemarché de cette marchandise d'originetunisienne.

Après les formalités d'usage, la mar-chandise et le véhicule ont été remis auxservices des domaines, quant aux deuxtrafiquants, ils répondront de leurs méfaitsdevant les tribunaux.

M. C.

ACCIDENT DE LA CIRCULATIONÀ CONSTANTINE

20 militaires blessés

Un bus de l’Armée nationale populairetransportant des militaires s’est renverséhier vers 6h45 au lieudit Ben Salah dansla commune de Zighoud-Youcef causantdes blessures plus ou moins graves à 20personnes.

Selon des sources locales, l’accidentest survenu lorsque le chauffeur d’un busfaisant partie d’un convoi militaire a ratéson virage et s’est retrouvé sur le côté.Bilan : 20 personnes parmi les élémentsde l’APN constituant le convoi qui arpen-tait la RN03 reliant Constantine à Skikdaont été blessées.

Après les premiers soins dispensés surplace, les blessés ont été acheminés versl’hôpital militaire Benbaâtouche de laNouvelle Ville Ali Mendjeli. Une enquête aété ouverte par les services compétentspour déterminer les causes exactes de cetaccident. Farid Benzaïd

SKIKDA

Une élève de 7 ans victimed’attouchements sexuels

UNIVERSITÉ DE TASSOUST

Les étudiants du département de droit en grève

Les étudiants du département de droit de l’université de Tassoust ont enta-mé mercredi dernier une grève illimitée en signe de protestion contre lesconditions de leur cursus.

Les étudiants grévistes réclament l’ouverture d’un master au sein de leurinstitut pour qu’ils puissent poursuivre leurs études. Du côté du rectorat, onaffirme que l’ouverture de master relève des prérogatives de la conférencerégionale qui aura lieu dans les prochains mois.

Notons que ce mouvement de grève paralys le département de droit.B. M.-C.

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Ceci permettra, ajoutera-t-ild’absorber la surcharge desclasses recensée en 2012. Aumenu de sa visite de travail etd’inspection, figuraient les inaugu-rations de lycées et CEM ainsi quela pose de la première pierre pourle lancement de nouveaux projets.Pour la petite histoire, l’on a procé-dé à la pose de la première pierred’un lycée de 800 places àHachem alors que l’on enregistraitsur le site, un état d’avancementdes travaux de 45%. Reste cepen-dant le problème à solutionner,celui du lycée d’El Bordj qui ne

peut plus accueillir de nouveauxélèves. Face à la saturation, cesont plus de 250 élèves, soit septclasses de première et deuxièmeannées secondaires, qui sont sco-larisés au niveau d’un CEM, unedécision est donc attendue. Lepremier responsable du secteuraura ainsi parcouru treize localitésdont le chef-lieu de wilayaMascara où il se rendra à l’ITEdont l’état de vétusté est avancé.Après que le ministre ait prisconnaissance de la fiche tech-nique portant sur la réhabilitation,aménagement et équipement de

l’institut l’on se ravisera et il seraconvenu qu’un nouveau dossierdevrait lui être transmis aux fins dedécision définitive.

Lors du point de presse, leministre, à une question relative àune multiplication des actes de vio-lence dans les établissements sco-laires, conviendra que ce phéno-mène était une réalité mais sedisant révolté par les spéculationsfaites autour de ce sujet. Pour illus-trer sa réprobation, il déclarera que«récemment sur une chaîne deradio l’on avait annoncé 60 000cas de violence enregistrés en uneannée alors que les chiffres ennotre possession font état de d’unecentaine de cas». Puis, il ajouteraque la violence est avant tout unphénomène de société et qu’elle

n’était pas née dans les établisse-ments scolaires en concédant que«la responsabilité est collégiale». Apropos de la participation desparents d’élèves dans l’actionpédagogique, il aura cetteréponse : «ils sont à travers leursassociations, une composanteincontournable de l’action pédago-gique» mais se dira désolé que desparents d’élèves ne s’inquiètent dusort de leurs enfants qu’en fin d’an-née scolaire. Enfin, sur le voletrevendications socioprofession-nelles portant notamment sur lestatut particulier, il annoncera quele dossier était clos tout en laissantune brèche ouverte éventuelle-ment pour le rouvrir, si de nou-veaux arguments sont avancés.

M. Meddeber

Le Soird’Algérie Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 7

Les organisateurs de cette pre-mière manifestation économique,dédiée à la confiserie, boulangerieet biscuiterie, escomptent regrou-per ainsi les fournisseurs dematières premières, les équipe-mentiers, les producteurs et lesconditionneurs pour assurer unemise en contact unique entre lesprofessionnels d’un secteur qui aulendemain de l’ouverture du mar-

ché algérien a dû faire sa mise àniveau dans l’urgence.

En effet, nombre d’unitéslocales, privées ou publiques,n’ont pas résisté, à l’époque, à laconcurrence étrangère, et la survieéconomique est passée par unemise à niveau, un renouvellementdes équipements et un effort enmatière d’emballage et de présen-tation du produit.

Ainsi, ce Salon va être égale-ment l’occasion d’avoir un aperçusur les nouveautés, les innova-tions en matière de produits,d’équipements alors que malgré laconcurrence étrangère, la filièrereste dynamique dans notre pays.Les organisateurs ambitionnentnotamment de réaliser le «rappro-chement des différents opérateurspour le développement d'uneindustrie durable dans ce secteur,pour l'amélioration de la qualité etla maîtrise des exigences desconsommateurs».

En effet, bien que ce soit là unSalon professionnel, le public aura

loisir de le visiter et de se rappro-cher des producteurs, une manièrepropice pour mieux évaluer lademande des consommateurs,leurs exigences de qualité et derespect de l’hygiène alimentaire.Scobbi intervient à un moment oùla tension dans le secteur de laboulangerie est vivace et ne seracertainement pas exclue de cerendez-vous, d’autant plus quedes communications sont prévueset qui seront données par desexperts du ministère duCommerce.

Fayçal M.

Le premier Salon de la confiserie, de la boulangerie etde la biscuiterie, Scobbi va se tenir du 4 au 6 mars 2013au Centre des conventions d'Oran, avec la participationdes acteurs de ce secteur représentant pratiquementtoute la filière.

M. Abdelatif Baba Ahmed, ministre de l’Education natio-nale a, au terme de sa visite, déclaré que les infrastructuresscolaires ont été réalisées dans des délais plus que satis-faisants.

MASCARA

Satisfecit du ministre de l’Éducation nationalepour les réalisations d’infrastructures scolaires

Le tribunal criminel près la cour de Relizane aprononcé une peine de sept années de réclusioncriminelle à l’encontre d’un meurtrier, a-t-onappris auprès de la cellule de communication dela cour de Relizane.

Les faits remontent au 26 mai 2012 quand M.A., âgé de 32 ans, est intervenu pour réconcilierdeux amis du même quartier, à Relizane, qui sedisputaient. C’est alors qu’il a reçu un coup fatalau cœur. Transporté à l’hôpital de la ville puistransféré au CHU d’Oran, le pauvre succomba

quelques jours plus tard à ses blessures.L’accusé était également poursuivi pour coups etblessures sur une seconde personne qui n’étaitautre que son rival. Le représentant du ministèrepublic a requis la peine de dix ans de prison àson encontre, a ajouté notre source d’informa-tion.

Après requalification des faits, la peine de septannées de réclusion criminelle a été prononcéepar le tribunal.

A. Rahmane

RELIZANE

7 ans de réclusion pour un meurtrier

AÏN-TÉMOUCHENT

Opération d'abattage des chiens errants à Oued Berkeche

Le Soir de l’OuestCHLEF

13 lycéens hospitalisés

Treize élèves du lycéeChahid Ahmed Katroussi,dans la nouvelle ville de Chlef,inauguré il y a à peine 4 moisont été hospitalisés suite à desfrissons et des évanouisse-ments s'apparentant à unehypothermie. Le froid intensequi a sévi ces derniers joursest à l'origine de ces malaises.Les responsables de l'éduca-tion ont promis de doter l'éta-blissement en appareils dechauffage.

La thèse de l'hypothermien'a pas convaincu les parentsd'élèves qui sont étonnés deconstater que ce phénomènen’est apparu qu'en un seulendroit. Une autre piste estexplorée, celle de la nourritureou un virus circulant dans celycée.

Par ailleurs, nous appre-nons de source hospitalièreque des prélèvements ont étéenvoyés à l'Institut Pasteuraux fins d'apporter plus de pré-cision sur le diagnostic. Faitaggravant, six nouveaux cassimilaires ont été signalésjeudi dernier, ce qui porte à 19le nombre des élèves touchéspar ces évanouissements.

M. A.

L'aide à lareconstruction

relevée à 120millions de cts

Cela concerne les famillessinistrées qui occupent tou-jours un logement préfabriquédont la durée de vie est, rap-pelons le, limitée à 10 ans.L'ancienne aide était de70 millions de cts. En plus decela, chaque bénéficiaire decette mesure peut prétendre àun prêt de 200 millions de ctsà un taux bonifié.

Les habitants de ces loge-ments, tout en saluant l'initiati-ve, apportent un bémol. Ilsmettent en avant la cherté desmatériaux de construction etde le main-d'œuvre. Le problè-me le plus épineux est de trou-ver où loger pendant la duréedes travaux sachant que lesloyers sont exorbitants.

Le problème reste entierpour ces familles qui occupentdes «baraques» depuis plusde 30 ans, confrontées au pro-blème de l'amiante contenuesans isolation.

Medjdoub Ali

ORAN

Salon de la confiserie, boulangerie et biscuiterie

A la suite de plusieurs plaintesdes citoyens de Oued Berkechesur la présence de chiens errantsqui menacent la santé des gens,particulièrement les écoliers, uneopération d'abattage de chienserrants a été menée cette semainedans ladite localité.

Elle a été organisée conjointe-ment par les services d'hygiène deHammam Bou-Hadjar, la santé,l'APC et la Gendarmerie nationale.L'opération s'est déroulée de nuit,dans des endroits ciblés où se

regroupent les meutes de chienstels que les dépotoirs et certainslieux publics.

Ainsi, les responsables concer-nés par cette opération ont placédans des endroits fréquentés parun grand nombre de chienserrants des colis d'abats auxquelsa été mélangé du poison, «Anat253» ; un poison qui n’a pas tardéà donner des résultats probants.Plusieurs bêtes ont été abattuesdurant cette opération, a-t-onappris. L'objectif de cette opération

est de parer à tout risque de rageou de maladie transmissible parces chiens. Il est utile de noter quela semaine dernière, un chienerrant a semé la panique dans la

ville de Oulhaça, et l'interventiondes riverains qui ont chassé cechien a évité aux passants desmorsures certaines.

S. B.

224 FAMILLES RELOGÉESÀ EL-AMRIA

Démolition de trois quartiers Dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire

initié par le président de la République, 224 familles ont été relo-gées ce mercredi, dans leurs nouveaux logements, dans une nou-velle cité du centre rural Magra, dans la ville d'El-Amria, Aïn-Témouchent.

Ces familles occupaient des habitations vétustes depuis plu-sieurs années dans des cités sans aucune commodité pour une viedécente, dans les quartiers de haï Mahatta (gare), Bouamama Ali etRouba Saïd, quartiers qui ont fait l'objet dans la même journéed'une opération de démolition et ce, pour éviter que d’autres per-sonnes ne viennent occuper de nouveau ces logements vétustes.

A noter que l'opération de relogement a été effectuée en présen-ce des autorités civiles et militaires d'El-Amria et également dudirecteur de l'antenne OPGI d'El-Amria. La satisfaction se lisait surles visages de la quasi totalité des citoyens de cette ville du fait quetous les bénéficiaires de ces logements méritaient amplementd’êtres relogés .

S. B.

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Le Soird’Algérie Culture Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 8

LIBRAIRIE KALIMATE (BOULEVARD VIC-TOR HUGO, ALGER)Samedi 2 mars à 14h : Vente-dédicace parMourad Preure et Jean-Louis Levet pour lelivre France Alger le grand malentendu.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4,PLACE KENNEY, ALGER)Samedi 2 mars à 14h : Sara Hadjari signerason recueil de nouvelles Ma wara’e el qoloub,paru aux Editions Dar El Aourassia.LIBRAIRIE GOURAYA CULTURE (12, RUE

DE LA LIBERTÉ, BÉJAÏA)Samedi 2 mars à 14h : Achour Bououni signe-ra son ouvrage paru aux Editions Koukou.THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINESamedi 2 mars à 18h : Concert de l’Or-chestre symphonique national algérien, sousla direction du mæstro japonais HikataroYazaki, avec la participation des solistes Atsu-ko Watanabe (violon), Nao Shamoto (violon-celle) et Jun Kanno (piano).

THÉÂTRE RÉGIONAL DE BATNA

Samedi 2 mars à 15h : Pièce Bouzenzel(la guêpe) du Théâtre régional de Batna.INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE)Samedi 2 mars à 14h30 : Conférence «LesGrecs, les Arabes et nous», par Philippe Bütt-gen, profeseur de philosophe des religions àl’université Paris I, Panthéon, Sorbonne.

SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Samedi 2 mars à 17h : Soirée en homma-

ge à Abdelkader Chaou, organisée en colla-boration avec l’association le IIIe Millénaire.

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH ELFETH (El Madania, Alger)Mardi 5 mars à 19h : Concert du grouperoumain Tchaas (musique tsigane). Prix du billet : 500 DA. Les billets sont envente au guichet salle Ibn Zeydoun et auCentre de documentation de l'AARC (OfficeRiadh El Feth) à partir du mercredi 27février 2013.

[email protected]

Avez-vous une MonaLisa blonde ? Non, il nes’agit pas de ces«détournements» de LaJoconde par desartistes contemporains,bien qu’Andy Warholaurait déclaré un jour :«L’art, c’est déjà de lapublicité. La Jocondeaurait pu servir de sup-port à une marque dechocolat, à Coca-Colaou à tout autre chose.»

Le musée d’Etat desBeaux- Arts de Novossi-birsk (Sibérie, Russie)abrite jusqu’au moisd’avril prochain uneexposition variée consa-crée au «Génie deVinci». Léonard de Vinci( 1452-1519), qui est unvrai génie, est peintre,sculpteur, architecte,urbaniste, scientifique,inventeur, philosophe,poète, écrivain, musi-cien, en plus d’autrestalents dans d’autresdomaines.

L’entrée au musée deNovossibirsk est payan-te, mais la directionorganise des après-midis où l’entrée estlibre pour les écoliers,les lycéens, les institu-teurs, etc.

Le musée a égale-ment trouvé une idée«géniale» : organiser auprofit du public desséances de photogra-phies intitulée «Souriezcomme Mona Lisa», etdont les meilleuresferont l’objet d’uneexposition dans uneautre salle du musée. Lerésultat est exquis et levisiteur pourra voir des«Mona Lisa» blondes,rousses ou brunes, etmême de toutes petites«Monatchka Lisatcka»,âgées d’une dizained’années.

En quelques jours,plus de 10 000 visiteurssont allés voir l’expo«Le Génie de Vinci»,malgré la neige et lefameux froid sibérien deNovossibirsk. Cetexemple pourrait don-ner des idées aux ges-tionnaires de nosmusées et autres gale-ries d’art, afin d’attirer lepublic vers l’art et lesbeaux-arts.

K. [email protected]

Catherine Rossi est une infatigablevoyageuse. Entre 2004 et 2011,elle a fréquemment séjourné àAlger, baladant ses pinceaux et sonchevalet de jardin en jardin.

E t voilà qu’elle se décide enfin ànous montrer ses aquarelles àtravers un magnifique ouvrage

haut en couleur, paru aux éditionsDalimen. Une véritable fenêtreouverte sur les écrins de verdure dela capitale. Catherine Rossi a su capter la lumi-nosité, la clarté, les couleurs et l’am-biance des instants «T», provoquanten nous, via le papier glacé de ce

beau livre, des émotions en cas-cades. Car au-delà du travail artis-tique, c’est carrément l’histoire de lacapitale qui se raconte au fil despages. Squares et jardins publics,jardin d’Essai du Hamma, jardinscitadins de La Casbah (douira, westeddar…), ses écrins de verdureornés de rosiers, géraniums et bou-gainvilliers, dont certains ont plu-sieurs siècles d’âge, s’offrent à nosyeux émerveillés.

Une explosion de couleurs etd’essences bucoliques à couper lesouffle. On se promène dans les jar-dins du musée du Bardo, de la villaAbdeltif, du Palais du peuple, del’hôtel El Djazaïr, du parc de la Liber-té, du square Sofia, du jardin de

Prague, du Mont-Riant… Que dubonheur avec ces aquarelles mul-tiples accompagnées de textes dejournalistes, écrivains, politiciens etartistes du XVIIIe siècle à nos jours.

Page 268, on peut lire ce qu’avaitécrit Charles de Galland (maire d’Al-

ger de 1912 à 1919) à propos dusquare Sofia (ex-Guynemer). «... Lepetit jardin surprend par sa magistra-le entrée ocre rouge et surprend plusencore une fois le portail franchi :ses allées longent des massifs ché-tifs avant de se perdre dans desdécombres d’aménagements suran-nés ou sous les ombres des dragon-niers...» 150 aquarelles et l’histoiredes jardins de la capitale depuisl’époque ottomane, une bulle d’oxy-gène qui témoigne du talent et de lasensibilité de l’écrivaine et artisteCatherine Rossi, une femme amou-reuse de la ville d’Alger.

SabrinalJardins d’Alger, de Catherine Rossi,

Editions Dalimen, 2012, 461 P.

JARDINS D’ALGER DE CATHERINE ROSSI

Aquarelles pluriellesLéonard de Vinci à

NovossibirskPar Kader Bakou

EN LIBRAIRIE

Le coup de bill’art du Soir

U ne dizaine d'œuvres seront présentées encompétition officielle de la seconde éditiondu Festival national de la production théâ-

trale féminine, qui se tiendra à Annaba du 1er au7 mars prochain, a appris l’APS auprès des orga-nisateurs. Les théâtres régionaux de Guelma,Béjaïa et Batna seront représentés sur la scènedu Théâtre régional Azzedine-Medjoubi de Anna-ba en plus de six autres coopératives, associa-tions et troupes de théâtre indépendantes,comme le théâtre Mosaïque de Sidi Bel Abbèsqui présentera la pièce Maya.

Neuf pièces au total seront présentées au jury,présidé par Brahim Noual, dont Ez'zouadj walaaouedj de la coopérative Souad- Sebki et Bou-zenzel du Théâtre régional de Batna. Le pro-

gramme de cette édition comprendra aussi desrencontres sur «l'apport féminin en 50 ans dethéâtre algérien» et des ateliers sur le conte etl'art de la narration.

Après une première édition dédiée à la défun-te Aïcha Adjouri, héroïne du film Le vent desAurès, connue sous son nom d'artiste Keltoum,le second festival rendra hommage à la comé-dienne Wafia Belarbi, disparue en 1998.

Une exposition de photographies sur l’œuvrede Wafia Belarbi, membre de la troupe du FLNavant de rejoindre le Théâtre national algérien oùelle a joué dans les pièces de Ould Abderrahma-ne Kaki et Abdelkader Alloula, est aussi prévueen plus de l'exposition «Femme et théâtre» orga-nisée par le TNA. Considéré comme une oppor-

tunité pour promouvoir et évaluer le parcours desfemmes du 4e art, ce festival connaîtra égalementtrois représentations en hors compétition dont El-Djamilate du Théâtre régional de Annaba.

Lors de la première édition, le prix Keltoum dela meilleure interprétation a été décerné à l'artis-te Rym Takoucht pour son rôle dans Sawad fi elamel, alors que le prix de la meilleure mise enscène féminine revenait à Fadila Assous pour lapièce Les larmes de lune et celui de la meilleurescénographie à Assia Boulahref pour la pièceMalameh. La manifestation a également étésanctionnée par des recommandations plaidantpour l'encouragement de la production théâtraleféminine et l'adaptation de pièces théâtrales àpartir de textes de la littérature algérienne.

PRÉVU DU 1er AU 7 MARS À ANNABA

FFeessttiivvaall nnaattiioonnaall ddee llaa pprroodduuccttiioonn tthhééââttrraallee fféémmiinniinnee

C ertains aiment New York pourses gratte-ciel, ses ponts, sonénergie, ses taxis ou ses

lumières. Mais Brandon Stantons'est, lui, fixé un autre défi : photogra-phier 10 000 de ses habitants pour unblog désormais célèbre, Humans ofNew York.

Chaque jour, cet ancien financierde 27 ans au visage d'enfant déambu-le, appareil photo en main, dans lesrues new-yorkaises à la recherche depersonnes hautes en couleur : de Har-lem à Brooklyn en passant par Man-hattan ou le Bronx, «je pars à la chas-se au trésor», explique-t-il à l'AFP. Endeux ans, il a déjà photographié 5 000New-Yorkais, enfants sortant de l'éco-le, clochards, fashionistas, New-Yor-kais avec un bouquet de tulipes, vieilledame avec sa canne, employés muni-cipaux... Et près de 560 000 fans sui-vent désormais sa page Facebook.

Il marche parfois de longuesheures en quête d'une scène, d'uneallure, d'un personnage. Il aborde sessujets toujours de la même façon :

«Bonjour, ça ne vous dérangerait pasque je vous prenne en photo ?»

Brandon Stanton cherche aussi àsaisir la personnalité de ceux qu'il pho-tographie. Les traditionnels «que fais-tu ?» et «d'où viens-tu ?» font rapide-ment place à des questions plus per-sonnelles : «Quel a été le moment leplus heureux de ta vie ?», «Quels sonttes objectifs aujourd'hui ?»

Parfois, le passant interpellés'éloigne. Parfois, le dialogue se noue.Et Brandon note alors quelques cita-tions : celle d'un SDF alcoolique quirêve d'aller pêcher, celle d'une jeunepunk qui veut être heureuse, ou enco-re une veuve qui confie avoir encorebeaucoup d'amour à donner.

Au fil des mois, son blog et sa pageFacebook se sont, en plus de ses pho-tos, enrichis de ces petites chroniquesde la vie new-yorkaise, pleines d'hu-manité et de douceur.

Il arrive aujourd'hui à vivre de sapassion, même s'il affirme que l'argentne l'intéresse pas. L'aventure a com-mencé en novembre 2010, quand

après avoir perdu son emploi dans lafinance à Chicago, le jeune hommes'est installé à New York. Sans expé-rience dans la photographie, il s'estlancé à corps perdu dans ce projetfou : prendre 10 000 portraits et lesrecenser sur une carte de la ville. Lapremière année est difficile. Il estinconnu sur la Toile, n'est suivi que par3 000 personnes, et ses économiess'amenuisent. «Nous étions trèsinquiets pour lui, mais il a persévéré»,raconte un ami, Samuel Ward, quisouligne que Brandon a été toute savie un homme de défis. «Quand il selance, il est hyper- concentré et déter-miné.» Finalement, le succès estvenu. «Au départ, on s'intéressaitpurement à mon travail, désormaisc'est le phénomène qui m'apporte dela visibilité», confie le photographe.

«Face au succès du blog, j'ai laissétomber l'idée du recensement»,avoue-t-il aussi. «En deux ans, je n'aijamais vraiment pris de vacances. Onpeut penser que c'est facile d'être sonpropre patron, mais mon patron, ce

sont les 560 000 personnes qui mesuivent et à qui je dois fournir uncontenu tous les jours. Cela peut êtreextrêmement stressant», ajoute-t-il.

Un livre regroupant près de 400portraits et leurs histoires devrait sortiren librairie le 15 octobre prochain auxEtats-Unis. Et son ambition ne s'arrê-te pas là. Il est déjà allé en décembredernier en Iran pour y réaliser des pho-tos de rue avec leurs petits récits, éga-lement disponibles sur son blog. Et ila découvert avec surprise que «plusde 20 000 personnes» suivaient sonblog en Iran.

Il a l'intention de continuer l'expé-rience dans d'autres pays. «Monobjectif c'est d'aller partout», dit-il.

Humans of New York a, depuis,inspiré d'autres artistes. On trouvedésormais sur Facebook, Humans ofParis, Humans of Beirut, Humans ofBuenos Aires ou encore Humans ofKarachi. «C'est génial que ça se soitétendu, mais je préfère rester concen-tré sur mon travail sans m'en soucier»,dit Brandon.

ETATS-UNIS

Brandon Stanton, infatigable photographe des New-Yorkais

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Hafida, 54 ans, atteinte d’un cancer de la gorge,

a vécu le calvaire «Après 10 ans de mariage, étant

la seconde épouse, j’étais chasséede ma demeure, un taudis à Skikda,dès l’annonce de ma maladie. Je fushébergée chez mes parents pendant3 mois. Pour les séances de chimioet les diverses auscultations, c’estmon père, que Dieu ait son âme, qui,lui aussi avait souffert d’un cancer dela gorge, me prenait en charge. Monmari, quant à lui, ne s’inquiétaientnullement de mon état de santé. Lepire, c’est que même les 2 enfantsqu’on a eus ensemble ne l’intéres-saient nullement : les produits de pre-mière nécessité n’étaient acquis quepar mon père. 3 mois après, suite audécès de ce dernier, mon mari, prisde je ne sais quel remords, me rame-na chez nous. Sous la houlette del’association Russicada de luttecontre le cancer, je me soignais tou-jours et faisais le déplacement àConstantine pour les séances de chi-miothérapie. Dieu est grand. Masituation financière s’étant améliorée,c’est peut-être pour cela que monmari tenait à moi, j’ai pu prendre encharge les frais de ma maladie etsubvenir aux besoins de mesenfants. Mieux que cela, j’ai pu aiderfinancièrement mon époux à réparerson vieux tacot qu’il utilise actuelle-ment comme taxi clandestin. Je nesuis pas inhumaine, je l’ai soutenudans les moments difficiles. Pour mamaladie, je ne suis pas complète-ment guérie, mais ça va, je tiens lecoup.»

Kamel, 49 ans, entrepreneur,atteint d’un cancer du cavum

Marié et père de 4 garçons, ilvivait aisément dans une belle villade 2 étages. Il baignait dans le bon-

heur à en faire des jaloux. Maislorsque les symptômes de la mala-die étaient là, le bonheur que vivaitla paisible famille devenait unesimple illusion,

selon une proche à laquelle ils’est confié. «Atteint, comme déjàrapporté, d’un cancer du cavum(nasopharynx), il se soignait àConstantine. Les séances de radio-thérapie lui auraient causé des com-plications : il vivra jusqu'à la fin deses jours avec un petit appareil sus-pendu à un pansement accroché aularynx. Il avait de grandes difficultés

à respirer et parler. Il connaîtra l’en-fer jusqu’à sa mort. Seul dans sachambre, située au premier niveaude la maison, il faisait les cent pas.Sa femme et ses enfants habitant le2e l’ont laissé tomber, selon ce qu’ilme racontait. Il est devenu, surtoutpour sa femme, un être répugnant :ne pouvant bien mâcher et bavaitsans cesse. Il vivait caché. Il souf-frait en silence, trop fier pour expo-ser les stigmates de sa maladie.Même lorsqu’il voulait effectuer desséances de scanner, il se rappro-chait de l’association Russicada delutte contre le cancer pour bénéficierd’une aide financière. Kamel n’ajamais digéré le fait qu’un quart desiècle de vie commune avec cellequ’il a aimée soit rompu d’une

manière aussi cruelle. Il en avait leslarmes aux yeux. En plus du mal quile rongeait, le couple vivait unesituation pécuniaire des plus pré-caires. Il est mort seul deux ansplus tard.

Une mère et ses 2 enfantsâgés de 8 et 12 ans, atteints

de mucopolysaccharidose, unemaladie dysmorphique

«Dès l’annonce de la maladie,mon mari nous a abandonnés tousles trois. Une lâcheté sans pareille.Grâce à Dieu et à quelques âmescharitables, j’ai pu avoir des res-sources financières pour prendre encharge le traitement de cette maladieau CHU Saâd-Hassani de Béni-Messous. El hamdoulillah, je me suisbien débrouillée. Chaque semaine, jeles accompagne et il nous arrive derester à l’hôpital jusqu’à 15 heures detemps pour les perfusionsd’Aldurazyme, un traitement sympto-matique. Une situation qui duredepuis 5 ans. Les enfants, sentantl’absence de leur père qui ne deman-de jamais après eux, surtout depuisson remariage avec une voisine, onttrès mal accusé le coup.

D’ailleurs, je les fais suivre par unpsychologue. Le pire, ce sont aussiles complications de la maladie, l’aî-né souffre d’une hernie ombilicalequi s’infecte et une hypertensionavec retentissement cardiaque.

La maladie n’est pas inscrite dansle tableau des maladies chroniques,ce qui rend difficile l’acquisition gra-tuite des médicaments.

Ouahid, 34 ans, atteint du diabète

«Eté 2009, je me trouvais envacances à Collo, région côtière à 80km du chef-lieu de Skikda. J’ai remar-qué que je collectionnais les 4 symp-tômes du diabète : hyperphagie,polyurie, amaigrissement et l’asthé-nie. Pour ne pas gâcher mon séjour,j’ai décidé de ne pas y prêter atten-tion. De retour à Skikda, avec un glu-comètre disponible à la maison, utili-sé par ma mère diabétique, la pre-mière chose que j’ai faite a été de

mesurer ma glycémie à 23h, soit prèsde 3 heures après avoir pris mondîner : 6 g/l. C’est le choc. Ma sœuret ma nièce, paniquées, n’ont pas cruleurs yeux, croyant à une défaillancede l’appareil. Heureusement qu’unautre tout neuf, a tranché : les 6 g/létaient bien réels. Le deuxième jour,les résultats du bilan effectué à jeun,avec prise vénale, indiquaient 3.7 g/l.

Je suis donc diabétique.Conformément aux recommanda-tions du médecin, je devais suivre unrégime alimentaire, exercer du sport(que je pratiquais déjà) et adopter unnouveau comportement au quotidien.Donc, la matinée, je sortais vaquer àmes occupations et aussi brûlerquelques calories en faisant de lamarche. L’après-midi, après le déjeu-ner, j’avais droit à une sieste. A 19h,je dînais et en soirée, je profitais pourrencontrer un ami avec lequel je pou-vais me défouler un peu et digérermon dernier repas. Pendant cettepériode, j’étais fiancé, et le projet demariage était presque finalisé.Quelques jours après, dans une ten-tative de reprendre une vie normale,j’ai pris attache avec elle, lui racon-tant ce qui m’est arrivé.

En discutant, j’ai remarqué qu’el-le ne m’a même pas souhaité unprompt rétablissement. Au fil desjours, j’ai constaté que ses appels sefaisaient de plus en plus rares et

lorsque je lui téléphonais, elle ne merépondait pas. Sur mes insistances,elle me décrocha et me confirma ceque je soupçonnais déjà en cestermes : «Franchement, notre maria-ge ne peut avoir lieu, je ne peuxépouser un diabétique.»

Un couteau dans le dos ! Certes, 4ans après, je n’ai toujours pas convo-lé en justes noces, mais je me portebeaucoup mieux, mon diabète : j’ensuis guéri, disons plutôt que je lecontrôle et le gère bien, c’est en fait lerésultat de ma discipline alimentaireet du sport pratiqué régulièrement.Quant à mon ex, elle souffre d’atrocescrises de côlon qui ne la quittent pasdepuis notre rupture.» n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 9

Tomber malade est l’une des pires choses qui peut nous arriver ;être abandonné par son entourage l’est encore plus. Des ruptures

«bêtes et brutales», pour paraphraser Jacques Brel, sont légion.

Sur les genoux de sa grand-mère, encette nuit glaciale, Manel, sept ans, réclamecomme chaque soir une histoire.

- Grand-mère, raconte-moi la guerre- Tiens, ce soir je vais te parler des abris.

En ce temps-là, j’étais juste un peu plusgrande que toi.

Khalida, fille unique, se souvient encoredu sifflement des avions allemands qui sur-volaient le ciel d’Alger et jetaient leursbombes. C’était en 1939, en pleine SecondeGuerre mondiale. Elle avait neuf ans et habi-tait à l’époque le quartier de Belcourt,Laâqiba, ex-rue Cambrai. Dès les premièreslueurs du crépuscule, elle appréhendait lesvrombissements des engins, qu’elle détec-tait la première. Dans la rue, les éléments

de la force passive rappellent aux habitantsd’éteindre les lumières pour ne pas attirerles foudres du ciel. La maman de Khalida,dans un geste automatique, fermait ses per-siennes, les couvrait d’un tissu noir puiss’enveloppait de son haiek pour sortir.

Son époux, quant à lui, prenait tout sontemps, il mettait sa veste, sa chechia stam-boul, se chaussait et prenait le soin de las-ser ses souliers avant de quitter la maison.Khalida, terrorisée, ne pouvait attendre toutce cérémonial. Il fallait faire vite et rejoindrel’abri Cervantès qui se trouvait à dixminutes de la maison. Elle avait une peurbleue de cette sirène, elle s’empressait desortir avant tout le monde. Elle prenait sesjambes à son cou en criant «Cervantès !

Cervantes !» afin que ses parents la rejoi-gnent, et courait à en perdre haleine.

Dans une course folle, les habitants sebousculent pour arriver à bon port. Les tirsdes canons éclairent le ciel, elle tient sonventre avec la trouille d’arriver trop tard.«Un jour, j’étais obligée de me réfugier dansune cave aidée par un élément de la défen-se passive. Ce soir-là, je ne sentais plusmes pieds qui ne pouvaient plus me sup-porter». Arrivés dans ces immenses gale-ries, les Algérois s’amassent non loin del’entrée, dans un silence religieux, ils atten-dent le retentissement de la seconde sirèneles prévenant de la fin des bombardements.«Ça durait une demi-heure, trois quartsd’heure, parfois une heure, ça me paraissaitune éternité. J’étais tétanisée, figée, je fer-mais les yeux, me bouchais les oreilles,j’avais l’impression que mon cœur allait sor-tir de ma bouche. Je me souviens de Mme

Antoine, une Maltaise qui habitait notre

quartier, elle a fait pipi sur elle. Elle étaitvieille et avait toutes les peines du monde àrattraper les autres ; dans ces moments-là,chacun pour soi. Je me rappelle que dansl’abri de Bab-El-Oued, où les gens devaientdescendre les escaliers pour atteindre lagalerie, une femme est morte piétinée.

Il faut dire que la foule était impression-nante. Des abris il y en avait un peu partoutà Alger et dans tout le pays. Je suppliaismon père de nous cacher dans celui du bou-levard, il était grand, il y avait même despetites pièces, et on pouvait y passer la nuit.Il suffisait de prendre son couchage. Lesabris ne fermaient jamais.

C’est ma triste histoire avec les abris.Cela m’a tellement traumatisée que mesparents et moi avons quitté Alger pour nousréfugier à la campagne.

Je suis heureuse aujourd’hui, à 84 ans,qu’ils soient fermés, et que tu n’aies jamaisun jour à t’y cacher.» n

Par Naïma [email protected]

ATTITUDES

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE

ÇÇLLÕÕaauutteeuurr ddee ll ÕÕaabbaannddoonn

ffiinniitt ppaarr ssee rr��ffuuggiieerr ddaannss ddeess

ccoommppoorrtteemmeennttssnn��ggaattiiffss ppoouurrssoouullaaggeerr ssaaccuullppaabbii lliitt��ÈÈ

Du jour au lendemain,certains malades

atteints d’un cancer sesentent lâchés par lafamille. Cette attitudeest généralement mal

vécue par le patient, dufait qu’elle accentue

le chagrin et lasouffrance. Mme Djoudi

Samia, psychologueclinicienne de santépublique à l’EPSPde Guelma, nous

éclaire sur cescomportements.

Lire en page 10............

C’EST MA VIESSooff iiaannee ,, ll '' eennffaanntt

ddee llaa rruueeLe regard perdu,

les yeux rougis où se lit une intense

mélancolie. C’estSofiane, dix-huit ans àpeine entamés, un brun

plein de charme, quisurvit depuis plusieursannées déjà grâce à larue dont il est devenu

l’enfant adoptif.Lire en page 11

..............

VOYAGE CULINAIREGGaalleettttee ffaarrccii ee

ddee KKaabbyyll iiee Notre voyage culinairede cette semaine nous

mènera aux montagnesdu Djurdjura pourdécouvrir un pain

traditionnel dans cetterégion au climat froid

et rigoureux. Lire en page 12

AAnn ii mm �� pp aa rr NN aa �� mm aa YYaacchh ii rr

Zaïd ZoheirNNuumm��rroo 58

[email protected]

L’abri

Soirmagazine

Il est devenu, surtout pour sa femme, un êtrerépugnant : ne pouvant

bien mâcher et bavait sanscesse. Il vivait caché.

Il souffrait en silence, tropfier pour exposer les

stigmates de sa maladie.

Phot

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DR

J’ai une maladie incurable, je suis honni

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Le Soird’Algérie L’entretien de la semaine Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 10

Soirmagazine : On est forcé deconstater que certains maladesatteints du cancer se voient aban-donnés par leurs proches ou leurspartenaires. Comment expliquez-vous ces comportements ?

Mme Djoudi Samia : Ces dernierstemps, on observe une transforma-tion dans la famille et dans les rela-tions amicales, ce qui signifie que,dans la vie courante, beaucoup depersonnes comptent de plus en plussur leurs amis que sur leurs parents,mais en réalité, dans les momentsdifficiles, c’est vers la famille qu’on setourne. Les plus proches sont de plusen plus sollicités, on leur demandeaujourd’hui de remplir pleinementleur rôle : celui d’une prise en chargetotale sur tous les plans, mais parfoisde soutien financier, voire social,lorsque certains malades atteints ducancer se réfugient chez leursparents, parce que le climat dans lecouple est trop tendu. Mais parfois,les parents se trouvent eux aussi aucœur de certains problèmes desanté ou autres, où ils n’arrivent plusà supporter les situations délicates etcela devient trop lourd pour eux, caron ne peut pas faire porter un poidsaussi lourd sur des épaules parfoisvieillissantes. Vous savez bien que lecancer devient de plus en plus fré-quent, il reste encore tabou et pro-voque un phénomène d’identificationinconscient. Donc, tout le monde saitque le risque d’avoir un cancer estde plus en plus important, et person-ne n’est à l’abri. C’est cette réalitéque l’autre renvoie, ce qui expliquedonc que certains tournent le dos àun proche atteint d’un cancer.

L’acte de l’abandon est souventconsidéré comme une lâcheté,celui ou celle qui abandonne estjugé puis condamné, qu’en pen-sez-vous ?

En réalité, c’est avec nos prochesque l’on partage les mêmes valeurs ;malheureusement, les gens sur les-quels on peut compter ne sont pasnombreux. Au début, la personneatteinte d’un cancer présente un étatpsychologique de sentiment d’insé-curité permanent lié à une peur irra-tionnelle d’être abandonnée.

Mais avec le temps, le cancer faitévoluer le malade et lui donne laforce de résister. Malheureusement,certaines situations ont été décritespar des enquêtes épidémiologiqueset sociales. Tel conjoint qui n’arrivepas à supporter la situation va sefabriquer un scénario pour déserter

ou carrément divorcer. Les parentsqui vivent dans une situation finan-cière peu confortable vont en profiterpour fuir leurs responsabilités. Maisparfois, on peut assister à des casqui ne touchent pas forcément lemalade lui-même et peuvent appa-raître à travers des vécus d’abandon

qui peuvent être totalement indéce-lables. Dans ce cas, on parle beau-coup plus de refus du contact ou del’intimité, et affecte énormément l’étatd’esprit du malade.

A mon sens, l’acte de l’abandonreprésente une complication d’unsyndrome psychologique qui résumedes humeurs changeantes, en fonc-tion des relations humaines déli-cates, et cela par un manque deconfiance en soi et aussi par descomportements qui risquent dedevenir auto-agressifs. Ces attitudessont vraiment condamnables, mais àmon avis, au lieu de parler de lâche-té, je pense qu’il est préférable depenser à les prendre en charge surle plan psychologique.

Du grand amour à lahaine, voire la répu-gnance, puis la rupture,comment à votre avis

peut-on passer d’un extrême àl’autre dans ce que nous pouvonsressentir pour l’autre ?

Comme je viens de le dire, il s’agitd’un trouble de la personnalité, quis’exprime par un rejet destiné àdétruire toute relation pouvantdéboucher sur un éventuel abandon

et qui risque éventuellement demettre en péril toute une relationfamiliale. A mon avis, ce passagebrusque d’un extrême à l’autre sur leplan sentimental relève de la psycho-pathologie, nécessitant donc uneprise en charge sérieuse.

En général, l’auteur d’un acted’abandon refuse d’assumer ses res-ponsabilités en cas de déchirure.Dans de telles conditions, toute ten-tative de restauration d’une bonneimage de lui-même est vouée àl’échec. Il finira par se réfugier dansdes comportements négatifs et demauvaises conduites pour soulagersa culpabilité par peur d’affronter laréalité. Enfin, je tiens à préciser queles malades atteints du cancer, eux-mêmes ne sont pas à l’abri de ces

mauvais comportements desproches, sur le plan psychologique.Ainsi, ils risquent d’avorter touteréponse positive à leur demandeaffective par peur d’une deuxièmesouffrance qui sera évidemment plusforte que celle qu’ils sont en train devivre. Donc je dirais que le problèmeest vraiment complexe et nécessiteune compréhension et une véritablecompétence pour y remédier. n

Entretien réalisé parNoureddine Guergour

«L’auteur de l’abandon finit par seréfugier dans des comportements

négatifs pour soulager sa culpabilité»

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oirmagazineS MME DJOUDI SAMIA, PSYCHOLOGUE CLINICIENNE À L’EPSP DE GUELMA, AU SOIRMAGAZINE :DDuu jjoouurr aauu lleennddeemmaaiinn,,

cceerrttaaiinnss mmaallaaddeess aatttteeiinnttss dd’’uunn ccaanncceerr ssee sseenntteenntt llââcchhééss ppaarr llaa ffaammiillllee,, lleess aammiiss oouu lleess ccoonnjjooiinnttss,,ccoonnssiiddéérrééss jjuussqquuee--llààccoommmmee lleess pplluuss cchheerrss..CCeettttee aattttiittuuddee eessttggéénnéérraalleemmeenntt mmaall vvééccuueeppaarr llee mmaallaaddee,, dduu ffaaiittqquu’’eellllee aacccceennttuuee llee cchhaaggrriinneett llaa ssoouuffffrraannccee dduummaallaaddee.. MMmmee DDjjoouuddiiSSaammiiaa,, ppssyycchhoolloogguueecclliinniicciieennnnee ddee ssaannttééppuubblliiqquuee àà ll’’EEnnttrreepprriisseeppuubblliiqquuee ddee ssaannttéé ddeepprrooxxiimmiittéé ((EEPPSSPP)) ddeeGGuueellmmaa,, nnoouuss ééccllaaiirreessuurr cceess ccoommppoorrtteemmeennttss..

Page 13: 02032013

Sofiane se rappelle vaguementd’une enfance douce et paisible auxcôtés de ses frères et sœurs, tous àpeu près du même âge, et qui parta-geaient maints amusements et gâte-ries. Il se rappelle également de samaman, Fatma, qui l’a nourri au seinjusqu’à l’âge de deux ans, de sestantes et oncles ainsi que de ses nom-breux cousins et cousines. Sofiane etsa famille vivaient en communautésoudée, dans la joie et le bonheur.C’était en fait une tribu de nomades ori-ginaires des Hauts-Plateaux, M’sila,une terre ancestrale dans laquellecette grande famille élevait ses nom-breux troupeaux. Cependant, la vie,cette capricieuse dont personne neconnaît les roueries, va marquer d’unfer rouge l’existence jusque-là insou-ciante de Sofiane et des siens.

Les terres, jadis fertiles et géné-reuses qui ont nourri sans retour, aussibien les troupeaux de moutons et dechèvres que la vingtaine de familles dugroupe, sont soudain devenues hos-tiles et ennemies. Elles sont mainte-nant le bien de ceux qui connaissent laloi et les principes de la propriété pri-vée ; la tribu de Gbala est donc expul-sée de chez elle et menacée en cas derécidive, l’exil fut la seule issue queSofiane et les siens empruntèrent sanssavoir où il les mènera.

Cet épisode funeste s’est passé en2000, l’année où Sofiane et sa grandefamille quittèrent à jamais les terresnatales, les pâturages infinis et lesespaces libres en quête d’un nouvelasile, peut-être autant ou plus chaleu-reux que le précédent. Le voyage futlong et périlleux, des bêtes ont péri,d’autres ont été vendues et sacrifiées,car certaines routes ont mis sa tribuface aux vautours, ceux dont la gour-mandise est insatiable.

Une quête d’une terre d’accueil quiles a menés vers la ville de Bouira dontle climat semi-aride ressemble à celuides terres perdues et qui garde encoredans son ventre les vestiges de par-celles vierges de l’activité destructricede l’homme bâtisseur. Les tentes ont

ainsi été posées à la sortie de la ville,sur des terres vastes qui longent laroute. Enfin installés, les membres duclan se mettent maintenant à faire leconstat de ce que ce long et tortueuxpériple leur a coûté ; le nombre debêtes a fondu, réduit de moitié ; cellesqui n’ont pas été vendues ou sacrifiéesau bénéfice avide de charognards sanspitié ont servi à payer la nourriture etles soins, l’unique bien de cesnomades ne ressemble plus guère à lafortune d’avant et les membres respon-sables du groupe se mettent dès lors àchercher la solution qui permettra lasurvie de tous.

Les regards inquiets mais toujoursfiers et intelligents se sont donc tour-nés vers ce qui constitue sans nuldoute la clef de voûte de cette impas-se. C’est donc en juin 2000 que Sofia-ne, ses frères et sœurs ainsi que tousles enfants du clan se sont vu confier lamission de sauver la tribu. Ils devrontdésormais participer à la continuationdu clan en demandant l’aumône auxhabitants du coin tandis que leshommes chercheront quelques tâchesà effectuer en échange d’un salairesalutaire. C’est ainsi que les habitantsdécouvrirent un beau matin ces petitschérubins qui abordaient les passantsdans la rue en les agrippant par lesvêtements et en les suppliant de leuraccorder une petite pièce.

De très jeunes enfants dont l’âge nedépassait pas les douze ans, accom-pagnés d’une femme ou d’une jeunefille, écumaient les rues de la ville qu’ilsont transformées pour l’occasion enaire de jeux ; car sitôt une pièce empo-chée, le petit groupe d’enfants se met àcourir et à faire mille jeux semant letrouble et la confusion auprès des pas-sants interloqués par ces nouveauxvenus qui, en plus de demander de l’ar-gent sans vergogne, jouaient sur lestrottoirs en ignorant le courroux, gran-

dissant, des propriétaires des lieux.«Nous étions divisés en groupes ;chaque coin de la ville était confié àune famille de frères et sœurs, et si cesderniers étaient trop jeunes, ce qui étaitnotre cas, ma sœur aînée avait onze

ans, j’étais le benjamin, et mes autresfrères et sœurs étions accompagnéspar une cousine de quinze ans qui por-tait un long hidjab pour faire plus vieille.

Nos mamans restaient au campavec les vieux pour les surveiller, tan-dis que les hommes allaient chercherdu travail dans des chantiers ou desfermes alentours ; les bestiaux, quant àeux, étaient confiés aux jeunesfemmes qui veillaient sur eux, non loindu campement.

J’avais à peu près cinq ans quandcette aventure a commencé. Moi, mesfrères et sœurs accompagnés de notrecousine avions été affectés dans l’unedes rues les plus tranquilles, un longboulevard longeant un quartier résiden-tiel. Les trottoirs avaient été récem-ment rénovés, spacieux et propres ;notre coin s’annonçait facile à vivre.Les adultes qui nous déposaientchaque matin vers 7h30 nous disaient

quoi faire. Nous devions ainsi attirerl’attention des passants, les attendriren feignant d’être tristes ou encore leurfaire beaucoup de compliments, delouanges et des vœux de tous genres.Il ne fallait pas non plus se montrer tropgourmand, on demandait des petitespièces de cinq ou dix dinars et c’estaux gens de se montrer généreux.

Je me rappelle qu’au début, nous necommencions pas directement «le tra-vail», car étant établis face à une école,nous ne pouvions faire un geste devantles nombreux enfants qui allaient àl’école à cette heure-ci. Ainsi, chaquematin, nous regardions avec beaucoupd’admiration ces petits enfants deriches, accompagnés de leurs pères oude leurs mères ; ils étaient bienhabillés, leurs beaux cartables colorésbrillaient de mille feux, des visagesépanouis et heureux. En hiver, nousétions toujours dans nos haillons desgrandes chaleurs, alors que les autresportaient des bonnets en laine soyeu-se, des écharpes et des gants assortis,et ils chaussaient des bottes aux cou-leurs chatoyantes qui devaient les pro-téger même en cas de déluge.

Chacun de nous, et même ma cou-sine de quinze ans, étions en admira-tion, jusqu’à ce que la cloche de huitheures sonne, devant ces gens quiavaient l’air d’être descendus tout droitdu Paradis. Pour ma part, j’étais parti-culièrement sensible aux baskets ; lesécoliers, garçons et même les filles enportaient. Elles étaient de toutes lescouleurs, montantes ou gonflées, avecdes lacets ou des scratchs. J’en rêvaiséveillé et pensais à mon bonheur et àma fierté si je pouvais en porter depareilles. Un rêve trop court pour moi etmes compagnons. La cloche qui reten-tit nous réveille brusquement de nosrêveries. Et c’est alors que commen-çaient les journées qui ne s’achevaientque vers 19h. Nous étions tousensemble et attendions les passantsvisiblement trop pressés pour nousaccorder leur attention ; nous devionsdonc l’arracher de force.

On saisissait les mains, ou les basde manteaux ou de vestes et on sup-pliait ces étrangers de nous céder unepetite pièce ; les regards étaient soitcompatissants soit amusés ou encorechargés de haine, certains tiraient deleurs poches de la monnaie pour nousl’offrir alors que d’autres nous repous-saient violemment. Au début, cette vio-lence nous faisait très peur, mais au fildu temps, mon groupe et moi appre-nions à nous défendre ; celui ou cellequi osait nous bousculer ou nous faireune remarque désobligeante se voyaitinsulté et certains avaient même droitau jet de cailloux pour qu’ils ne recom-mencent plus. On nous laissait tran-quilles, notre quotidien se résumaitdonc à empocher un peu d’argent ; onse faisait une centaine de dinars parjour, et parfois de gentils passantsnous offraient des fruits, des gâteauxou des bonbons que l’on dégustaitavant de retourner au campement. Unefois chez nous, nous confions le pacto-le à nos pères qui, à leur tour, le don-naient au chef de la tribu…» n

(A suivre)

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 11

Par Katya Kaci

«Nous attendions lespassants visiblement trop

pressés pour nousaccorder leur attention ;

nous devions doncl’arracher

de force. On saisissait lesmains ou les bas de

manteaux ou de vestes eton suppliait ces étrangers

de nous céder une petite pièce.»

LLee rreeggaarrdd ppeerrdduu,,lleess yyeeuuxx rroouuggiiss ooùù ssee lliittuunnee iinntteennssee mmééllaannccoolliiee

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ccoommbbiieenn aammèèrree.. CC’’eesstt SSooffiiaannee,, ddiixx--hhuuiitt aannssàà ppeeiinnee eennttaammééss,, uunn bbrruunnpplleeiinn ddee cchhaarrmmee,, qquuii ssuurrvviittddeeppuuiiss pplluussiieeuurrss aannnnééeess

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(1re partie)

Sofiane, l'enfant de la rueoirmagazineS

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Le Soird’Algérie Voyage culinaire Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 12

Vous découvrirez une galettetraditionnelle dans cetterégion auclimat froid et rigoureux. C’estune galette kabyle farcie avecdes oignons et des tomates. Unrégal simple à réaliser et que l’onmange accompagnée d’unesoupe. Cette galette se conservetrès bien pendant quelques jours,il suffit de la réchauffer. Dans lesfoyers de la région de Kabylie,confectionner du pain maison faitpartie des tâches ménagèresquotidiennes. Il est inconcevablepour les femmes kabyles de pré-parer un repas sans l’accompa-gner du fameux aghroum, cepain à base de semoule et d’eau,et qui peut se présenter agré-menté d’herbes ou de légumesde saison. Je me souviens desvacances d’hiver chez mesgrands-parents, en Grande-Kabylie, et des soirées inou-

bliables que nous passionsautour du kanoun allumé dans lagrande salle à manger. Chaquesoir, un repas fumant et odorantnous attendait. On se regroupaittous autour de la meïda avec magrand-mère, et chacun de nouslui présentait son assiette qu’elles’empressait de remplir de soupechaude. Elle prenait alors lagalette enveloppée dans ungrand mendil, puis la partageaiten deux parties égales d’un coupsec de la main. Alors, la tête bais-sée, on savourait notre repas jus-qu’à la dernière cuillère de soupeet la dernière miette de pain.

Beaucoup d’années se sontécoulées depuis, et pourtant cesouvenir reste toujours vivantdans ma mémoire.

La vie moderne a tué bien destraditions ; cependant, celles quiont marqué notre enfance nepeuvent mourir et on les faitrevivre chaque jour. n

Par H. Belkadi

Soirmagazine

LLaa ggaalleettttee sseerraa àà ll’’hhoonnnneeuurr cceettttee sseemmaaiinnee,, eellllee nnoouussvviieenntt ddeess mmoonnttaaggnneess dduu DDjjuurrddjjuurraa,, cc’’eesstt uunnee rreecceettttee

pplluuttôôtt ppaarrttiiccuulliièèrree qquuee ll’’oonn vvoouuss pprrooppoossee ppoouurr rréécchhaauuffffeerrlleess jjoouurrnnééeess ffrrooiiddeess ddee cceettttee ssaaiissoonn..

CCeettttee ppaaggee eesstt llaa vv��ttrree.. SSii vvoouuss ccoonnnnaaiisssseezz uunnee rreecceettttee dduutteerrrrooiirr ((uunn ppllaatt,, uunn gg��tteeaauu oouu uunnee ffrriiaannddiissee qquuee vvoouuss aauurreezz ppuuiiss��ee

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ddee nnooss ggrraannddss--mm��rreess.. AAlloorrss �� vvooss pplluummeess !!

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Galette farcie de Kabylie

Pour la pâte500 g de semoule moyenne1 verre à thé d’huile d’olive1 cuillère à café de selDe l’eau

Pour la farce 2 gros oignons2 tomates bien mûres1 cuillère à café bien remplie de concentré detomates1/2 botte de persil

Du sel, du poivreDe l’eau

Préparation Dans un grand plat creux (gassaâ), mettre la semou-le, l’huile et le sel.Mouiller doucement avec de l’eau jusqu’à pouvoirramasser la pâte.Pétrir la pâte pendant un court moment.Diviser la pâte en deux ou quatre boules, selon lataille de la galette que vous voulez obtenir.Couvrir avec un torchon et laisser reposer pendantune heure environ.

Pendant ce temps, préparer la farce.Eplucher les oignons et les émincer.Enlever la peau des tomates et les couper enpetits dés (on peut utiliser les tomates en boîte)Mettre l’huile à chauffer dans une poêle.Faire revenir les oignons.Ajouter les tomates, et le concentré de tomates. Saler, poivrer.Laisser cuire le tout puis ajouter le persil fine-ment haché.Laisser refroidir la farce.Reprendre les boules de pâtesAbaisser la première en rond avec la paume de lamain.Mettre la farce dessus en laissant une marge auniveau des bords pour que la farce ne débordepas à la cuisson.Etaler une deuxième boule et la mettre sur la pre-mière galette en prenant soin de bien souder lesbords.Badigeonner la galette d’huile d’olive.Chauffer un tajine, ou une poêle à fond épais depréférence.Piquer la galette avec une fourchette à différentsendroits.Laisser cuire une face en l’arrosant de temps entemps d’huile et en la retournant sur l’autre facejusqu’à ce qu’elle prenne une belle couleurdorée.Répéter l’opération pour la deuxième galette.

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE14

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HOOLIGANISME

La police en a ras-le-bol ! D’une année à

l’autre, le phénomènedu hooliganisme gagnedu terrain. Au point oùla police veut se désen-gager de la sécurité desrencontres sportives.Elle en a ras-le-bol !

Lyas Hallas - Alger (LeSoir) - A cause de la violencedans les stades, la Sûreténationale enregistre dans sesrangs de plus en plus d’inca-pacités temporaires de travailainsi que des dégâts endom-mageant son parc roulant.Mais c’est surtout le plan dedéploiement de ses unités quiest chamboulé chaque week-end. L’année 2011 a été par-ticulièrement agitée où l’onavait enregistré près de 11000 émeutes et autres inci-dents troublant l’ordre public.La violence devenant le moded’expression des Algériensqui, pour un oui ou un non,manifestent dans la rue. Lesrencontres sportives étaientainsi une charge de travail quia usé les hommes en bleu etfait craquer son premier res-ponsable.

En juin 2012, le directeurgénéral de la Sûreté nationa-le, le général-majorAbdelghani Hamel, a eu lemérite de mettre tout lemonde dans le désarroi. Ilavait lancé un ballon-sondeannonçant un éventuel retraitde ses troupes de l’organisa-tion des rencontres sportives.Cela n’avait, en tout cas, passuscité un débat sérieuxautour de la problématique.

Hier, à l’ouverture de lajournée d’étude portant sur lethème de «la gestion sécuri-taire des rencontres spor-

tives», le DGSN a remis ledossier sur la table. Il persisteet signe : «Il n’est pas ques-tion que la sécurisation desenceintes sportives reste duseul ressort de la police.» Lebilan des violences est sansappel : «Au cours des quatredernières saisons sportives, laviolence a engendré la mortbrutale de 7 supporters, 2 717blessés dont 1 589 policiers,567 véhicules endommagésdont 270 appartenant à laDGSN. Par ailleurs, la facturede cette violence est encoreplus significative pour la poli-ce. Le coût global des incapa-cités temporaires de travailaccordées aux personnelsblessés est de l’ordre de 5milliards de centimes (47, 67millions de dinars).»

Le général Hamel prôneune nouvelle approche : «laCoproduction de la sécurité.»Elle se base sur le concept de

la «sécurité préventive».«Cela ne signif ie pas quel’institution fuit ses responsa-bilités codifiées par la loi.L’organisation des rencontressportives n’est pas une activi-té purement sécuritaire. Elleconcerne tout le monde, et ilfaut que tout un chacun semobilise afin que la policerecentre ses efforts sur la luttecontre la criminalité. Non seu-lement les mouvements denos unités sont truffés derisques, mais leur opération-nalité est affaiblie par cesdéplacements répétitifs. Leplan de déploiement des uni-tés est chamboulé chaqueweek-end. Chose qui ne leurpermet pas d’intervenir avecl’efficacité souhaitée en casd’une autre menace à l’ordrepublic», a-t-il estimé.

Le ministre de la Jeunesseet des Sports, présent à cettejournée d’étude, avait annon-

cé que son département pré-pare un projet de loi relative àl’éducation sportive et phy-sique. Un texte qui inclut unvolet encadrant l’organisationet la sécurisation des ren-contres sportives. Les expertsfrançais et espagnols, invitésà contribuer au débat organi-sé par la DGSN à la faveur decette journée d’étude, ontrecommandé, en substance,la création de la fonction destadiers et l’interdiction d’ac-cès au stade pour les suppor-ters à problèmes. Une inter-diction qui peut êtreadministrative ou judiciaire. Ils’agit d’astreindre ces suppor-ters à pointer dans un com-missariat le temps que sedéroule la rencontre. Unedémarche qui nécessite uneréférence juridique qui n’exis-te pas encore en Algérie.

L. H.

ANNIE SALADIN, DIRECTEUR ORGANISATION SÉCURITÉ DE L’OLYMPIQUE LYONNAIS :

«Entre le tout-répressif et lelaxisme, il y a un juste milieu»

Le Soir d’Algérie :Comment identifiez-vous lesmatchs à haut risque ? Est-ce seulement le nombre despectateurs attendus pourassister à la rencontre qui ledétermine ou bien d’autresfacteurs entrent en jeu ?

Annie Saladin : Lenombre de spectateurs estdéterminant, bien sûr. Plus l’af-fluence est grande, plus lerisque d’avoir affaire à desgroupes de supporters aucomportement répréhensibleest grand.

Certaines rencontres ontun caractère de «derby» etsont forcément à haut risquevu la rivalité entre les deuxgaleries, comme face au clubde Saint-Etienne par exemple.Or, on se pose surtout la ques-tion de savoir quelle réputationont les supporters des clubs

visiteurs, s’ils ont tendance àcréer des problèmes, etc.

Par quels moyens assu-rez-vous la sécurité dans lesstades ?

Nous faisons appel à desprestataires de service privésqui disposent de personnelsformés dans ce sens. Ils met-tent à notre disposition entre300 et 500 stadiers, suivant lanature du match et le nombrede spectateurs attendus. Nousne pouvons recruter des per-manents parce que nous nepouvons assumer une tellemasse salariale. Nous géronsle dispositif en coordinationavec la police. Nous disposonsd’un système de télésurveillan-ce. Le rôle de nos stadiers estpréventif. Nous les déployonsà l’intérieur comme à l’exté-rieur du stade, ils contrôlent lesaccès, etc. Ainsi, ils prévien-

nent la police au cas où ilsn’arrivent pas à maîtriser descomportements risquant detroubler la rencontre.

Quel rôle ont les comitésde supporters et les médiasdans ce dispositif de préven-tion ?

Les médias préfèrent rela-ter les faits. Cela amplifie par-fois des incidents et compliquenotre tâche qui est plutôt pré-ventive. Nous communiquonsbeaucoup plus avec les sup-porters afin d’éviter les inci-dents.

Les briefings d’avantmatch sont-ils ouverts auxdélégués des supporters ?

Non. Seuls les agentsd’accueil, les stadiers et despoliciers y assistent.

Votre dispositif paraîtun peu répressif . Lesstades sont aussi un espa-ce où les couches défavo-risées expriment desrevendications sociopoli-t iques ou même identi-taires. Ne pensez-vous pasqu’une présence policièreexagérée peut constituerune provocation, un élé-ment déclencheur detroubles ?

Tout à fait. Le stade estun défouloir où les gens nefont pas que supporter leurséquipes. Mais notreapproche n’est pas répressi-ve. Les pol ic iers sontdéployés à l ’extér ieur dustade et n’ interviennent àl’intérieur que si le besoins’en fai t sent i r . I l y a cequ’on appel le le «r isquezéro», le tout-répressif. Il y al’approche «laxiste». Et il y ale juste milieu. Nous nousinscr ivons dans cettelogique. On échange avecles supporters, on essaie deprévenir des incidents eninterdisant l’accès au stadepour les supporters à pro-blèmes, etc.

Entretien réalisé par Lyas Hallas

La législation française impose aux clubs pro-fessionnels de football de désigner un «interlocu-teur» pour la police, chargé d’organiser les ren-contres et de coordonner le dispositif de sécuritémis en place à l’occasion, y compris lors des dépla-cements de ses supporters. Annie Saladin est«directrice organisation sécurité» de l’Olympiquelyonnais. Elle a pris part à la journée d’étude orga-nisée par la DGSN ce jeudi, à El Hamiz, au siège dela Direction des unités républicaines de Sûreté.Elle nous parle dans cet entretien de son expérien-ce en la matière.

CHAMPIONNAT DE SUPERDIVISIONDE BASKET-BALL (15e JOURNÉE)

Deux belles affichesà Sétif et StaouéliC’est une journée assez intéressante qui sera proposée

aux amateurs de la balle au panier, à l’occasion de la 15e

journée du championnat de superdivision de basket-ball,avec deux belles affiches programmées à Sétif etStaouéli.

D’abord, l’US Sétif (2e-25 points) aura l’honneur d’accueillirl’intouchable leader du groupe B, le CSM Constantine (1er-28points), toujours invaincu après 14 journées. Les Sétifiens, quitraversent une période euphorique, voudraient être les pre-miers tombeurs d’El-Mansourah, mais surtout suivront avecintérêt l’autre duel du groupe B, domicilié à Staouéli, entre leNBS ( 4e-22 points) et le WA Boufarik (3e- 24 points). Leslocaux n’ont d’autre alternative que de gagner pour espérerdécrocher une place parmi le quatuor de tête. Le CSMBBOuargla et l’AB Skikda, occupant tous les deux la 4e place,n’auront pas droit à l’erreur devant des adversaires a priori àleur portée, à savoir l’OM Bel-Abbès (à l’extérieur) et le NAHussein-Dey (à domicile). Dans le groupe A, les deux co-lea-ders, le CRB Dar El-Beïda et le GS Pétroliers, partiront favorisdevant leurs hôtes l’USMB (3e-22 points) et l’IRBB Arréridj (3e-22 points). L’O Batna, qui occupe également la 3e place, pour-rait se retrouver seul à la 3e place en bénéficiant de l’avantagedu terrain devant l’autre formation de Blida, l’ASMIB (ex-TBBB). Cette journée verra également les duels directs desmalclassés, tels que AU Annaba-COBB Oran et MS Cherchell-USM Alger (groupe A) et surtout CRB Témouchent-CRMBirkhadem (groupe B). M. A.

Ce samedi (14h)Groupe AAU Annaba-COBB OranO Batna-ASMI BlidaUSM Blida-CRB Dar El-BeïdaIRBB Arréridj-GS PétroliersMS Cherchell-USM Alger.

Groupe BOM Bel-Abbès-CSMBB OuarglaAB Skikda-NA Hussein-DeyNB Staouéli-WA BoufarikUS Sétif-CSM ConstantineCRB Témouchent-CRMBirkhadem.

Start

L'AGE FAVB

Duel Zerrouki-GougamÀ son tour, la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB)

connaîtra, aujourd’hui, à la salle de conférences du Comité olym-pique algérien (COA), son nouveau président et les membres dubureau executif, pour un mandat olympique de quatre années.Sur la ligne de départ, il y aura deux candidats pour la présiden-ce et 15 pour 9 sièges du bureau éxécutif. Concernant la courseà la présidence, deux postulants sont sur la ligne de départ. Ils’agit de Okba Gougam et Mohamed Zerrouki qui ont été rete-nus par la commission de candidatures de la FAVB, superviséepar Hadj Ahmed Cherrak et Djamel Amraoui, représentants duministre de la Jeunesse et des Sports (MJS). Après l’inéligibilitédu président sortant, Mustapha Lemouchi, par l’inspection duMJS, et des membres du bureau fédéral sortant (sauf AmineBenabaji) annulant par là-même la candidature du membre fédé-ral, à savoir Mohand Tamadartaza, il y a eu aussi le rejet du dos-sier de l’ancien président Noureddine Haddad. De ce fait, lechamp des candidatures s’est énormément retréci. D’un côté,Okba Gougam a déjà présidé aux destinées de cette instancedurant deux mandats consécutifs, (2002-2005 et 2005-2009)alors que son concurrent Zerrouki est un néophyte en la matière.Ce dernier, malgré ce handicap, est très connu dans le milieu duvolley-ball algérien. Lui qui est membre de la Ligue de Tlemcenest bien imprégné en matière de management. Il est à rappellerqu’il a été membre fédéral durant les années 1990. Selon leséchos venant de cette instance, les membres de l’AG souhaitentaller dans le sens d’un véritable changement.

O. K.

FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DE GOLF

Report de l'assemblée élective d'une semaine L'assemblée élective de la Fédération algérienne de golf

(FAG), initialement prévue pour aujourd’hui, a été reportée d'unesemaine. Le rejet de la liste unique pour «dossier incomplet» estle motif avancé par le secrétaire général de la fédération et de lacommission, M. Youcef Yakhlef, quant au report de l'AG électivequi aura lieu le samedi 9 mars à l'hôtel du 5-Juillet (Alger). Lamajorité des 26 membres que compte l'assemblée générale de laFédération algérienne de golf (FAG) «déplorent cette situation etne comprennent pas l'obstination» de la commission à rejeter laliste unique pour une raison «peu convaincante». D'ailleurs, lesmembres de l'AG comptent saisir le ministre de la Jeunesse etdes Sports, M. Mohamed Tahmi, pour élucider cette affaire derejet de la liste unique. Il est à rappeler que la FAG avait été geléedurant plusieurs années.

AGE DE LA FSSAMadoun nouveau président

de la FédérationSeul candidat en lice, Mohamed Madoun a été élu nouveau

président de la Fédération sportive des sourds d'Algérie(FSSA), lors de l'assemblée générale élective. La Fédérationsportive des sourds d'Algérie compte sept disciplines : foot-ball, futsal, athlétisme, tennis de table, pétanque, échecs et lanatation qui est en développement.

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE15

FOOTBALLCOUPE D’ALGÉRIE (8es DE FINALE) MC ALGER 3-USM AÏN BEÏDA 0

Le Doyen sans surprise

Le Mouloudia s’est qua-lifié pour les quarts de fina-le de la Coupe d’Algérie.Sur une pelouse imprati-cable, le MC Alger a reçusont hôte du jour, l’USMAB,mais cela n’a pas empêchéles Vert et Rouge à passer

ce tour. Le très en formeattaquant du MCA, Yachir,a été le premier à ouvrir leshostilités. Bien en jambes,i l parvient à prendre devitesse une défense passi-ve. Avec un coup de tête, illoge le cuir au fond de lacage, à à peine 6 minutesde jeu. Quelques minutesplus tard, le même atta-

quant, idéalement servi parDjall i t , d’une splendidereprise, a failli surprendreGuerfi. Les Harakta tententde sortir de leur coquille.

Le dernier rempart deAïn Beïda est mis à rudeépreuve sur une autreoccasion de Djallit, seul ausecond poteau suite à uncentre de Hachoud. Aprèsla demi-heure de jeu,Yachir récupère le ballondans la surface de répara-tion et d’un tir direct, aggra-ve la marque. Le MCArejoint ainsi les vestiairesavec un avantage au scorede deux buts.

L’USMAB, qui a tardé àrentrer dans le match, ahissé un peu le rythme ets’est montrée de plus enplus menaçante, comme cefut le cas à la 49', lorsquesuite à un excellent mouve-

ment collectif, Belil réussità inquiéter Chaouchi.

A la 75 minute, le MCAobtient un penalty,Babouche se fait accrocherà l’entrée des 18 m ; la sen-tence a été transformée parle buteur maison Djallit quiinscrit son 13e but de la sai-son et son second danscette épreuve populaire.

Après cette réalisation,les joueurs du Mouloudiaont raté lamentablement denombreuses occasions, lescore demeurera inchangéjusqu’au coup de sifflet finalde Bachir.

A. A.

VAHID HALILHODZIC :«Il y aura bien

de nouveaux élémentscontre le Bénin»

Le sélectionneur de l'équipe nationale defootball, le Bosnien Vahid Halilhodzic, a indi-qué que l'attaquant algérien du FC Parme(Serie A italienne), Ishak Belfodil, pourrait nepas jouer face au Bénin, le 26 mars, au stadede Mustapha-Tchaker de Blida (20h30), pourle compte de la 3e journée (groupe 8) des éli-minatoires de la Coupe du monde 2014.

«Pour Belfodil, ce n’est pas encore sûr qu’il viennepour ce match face au Bénin. Toutefois, et désormaisque la CAN est terminée, il y aura certainement de nou-veaux joueurs qui viendront nous rejoindre et qui appor-teront une qualité supérieure au groupe afin de permettreà notre équipe de progresser davantage», a affirmé lecoach national. Ishak Belfodil (21 ans) avait été qualifiépar la Fédération internationale de football (FIFA) pourporter le maillot de l'Algérie, mais l'ancien élément del'Olympique Lyon (Ligue 1 française) n'a toujours paseffectué son baptême du feu avec les Verts. Sollicité parla FAF en vue de la Coupe d'Afrique des nations CAN2013, qui s'est déroulée en Afrique du Sud, Belfodil avaitpréféré faire l'impasse sur ce rendez-vous pour seconsacrer à son club. Appelé à se prononcer sur lemilieu de terrain du FC Bologne (Serie A italienne), leFranco-Tuniso-Algérien, Saphir Taider, égalementconvoité par la Tunisie, Halilhodzic n'a pas voulu trops'étaler sur le sujet ou donner des informations sur l'évo-lution des contacts avec ce joueur. «Je ne veux pas par-ler de certains joueurs en particulier. Comme je l'ai déjàdit, il y aura bien de nouveaux éléments pour notre pro-chain rendez-vous contre le Bénin. Très bientôt, tout lemonde saura qui sont ces joueurs», s'est-il contenté desouligner. Par ailleurs, et concernant le futur entraîneuradjoint qui viendra renforcer le staff technique national,Halilhodzic a souligné que la désignation ne se fera pasavant le match face au Bénin. «Je veux renforcer encoremon staff technique. Il y aura l’arrivée d’un nouveladjoint mais pas avant le match du Bénin. Ça se feraaprès. Je n’ai pas encore son nom, on verra après. Jedois trouver quelqu’un qui pourra nous apporter un plus»,a-t-il conclu. Le président de la Fédération algérienne defootball (FAF), Mohamed Raouraoua, avait affirmé, ven-dredi dernier, que Halilhodzic a les coudées franchespour choisir son futur assistant.

MO CONSTANTINE

L’incertitude des lendemains

Décidément, le Mouloudiade Constantine vit l'une desplus catastrophiques saisonsavec une place d’avant-der-nier qui lui colle à la peau.C’est inévitablement la résul-tante de la gabegie et de l'im-provisation ayant prévalu ausein du club depuis desannées, et qui n’ont pas man-qué de se répercuter sur lesproductions d'un ensemblelaminé de toutes parts. Desannées d'incompétence etune gestion approximativeont fait du prestigieux MOConstantine, de cette saisonparticulièrement, une «auber-ge espagnole» plus qu’unclub de football évoluant desurcroît, dans un champion-nat professionnel.

Les «affaires du MOC» secompliqueront au fil desjours et des contre-perfor-mances pour atteindre leseuil de… l’intolérable, par cemouvement de grève — unepremière dans les annales dufootball algérien, déclenchérappelons-le, au mois denovembre par l’ensemble desjoueurs, qui n’a fait qu’enveni-mer davantage une situationd’un club à la dérive, menacédans son existence même.

A l’ombre de quelquesrésultats «positifs» notam-ment les victoires acquisessur deux prétendants à l’ac-cession (MO Béjaïa-ESMostaganem), il était évident

que l’espoir semblait renaîtrepour une formation «boos-tée» de nouveau par unemeilleure prise en charge desdirigeants et le retour de l’ex-gloire des années 80,Mechehoud en l’occurrence,après le départ, encore un,du désormais ex-coachLatrèche Abdelkrim. Mais laréalité est là et s’impose àtous : la mission de sauver leclub du purgatoire est com-plexe tant sur le terrain oùdes matchs couperets atten-dent les hommes deMechehoud, mais aussi etsurtout en dehors de l’aire dejeux où le travail de «cou-lisses» est érigé en vertudans nos différents cham-pionnats. Ainsi, pour sauverle club, ce qui ressemblerait àun véritable miracle, il faudraitimpérativement une mobilisa-tion de l’ensemble de la gran-de famille mociste, et y croirejusqu’au bout. Un challengeplus qu’un défi pour ceux quiauront la lourde charge demener à bon port une frêleembarcation ayant subid’énormes dégâts causéspar des tempêtes à répétitionet imposés par des «respon-sables» plutôt… irrespon-sables. Le phénix renaîtra-t-ilde ses cendres ? Difficile d’ycroire, tant la situation semblecompromise dans une forteproportion !

A. B.

CS CONSTANTINE-USM BLIDA

Les «Verts» dans le bon couloir

Un doux rêve caressénotamment par les suppor-ters plus que par les diri-geants et un staff technique,confinés dans l’objectif demaintien par «stratégie» ousimplement par une «peti-tesse» de la vision. Il n’endemeure pas moins, que leCSC demeure la seule for-mation de la Ligue 1 n’ayantpas connu le goût amer dela défaite depuis maintenanthuit rencontres, ce qui esten soi, une sacrée perfor-mance. Libérés de lacontrainte et de l’obligationde résultats car ayant assu-ré depuis belle lurette lemaintien, les Griche etconsorts peuvent se consa-crer totalement à Damecoupe qui jusque-là, a étéclémente à plus d’un titre.C’est d’abord des forma-tions de «petit calibre» etensuite deux tours à domici-

le dont celui d’aujourd’huiface à la formation de lavil le des «Roses». Uneaubaine pour lesConstantinois lorsqu’on saittoute la détermination affi-chée sur le ground du stadeChahid Hamlaoui, un véri-table chaudron. .Souventportés à bout de bras parles «Sanafirs», le CSConstantine bénéficieracomme de coutume, de cetapport inestimable, ayant detous temps joué le rôle dedouzième homme. Mais ilest autant sûr, que lesBlidéens ne se déplacerontpas pour la beauté du pay-sage, eux qui auront tout àgagner d’une confrontationoù ils ne sont pas en posi-t ion de favori. Un statutd’outsider qui aura poureffet de faire baisser totale-ment la pression dans lesrangs des capés de

Bouhellel, à même de poserdes problèmes auxConstantinois. C’est diredonc, que les retrouvaillesentre Constantinois etBlidéens, s’annoncent équi-librées et ouvertes à tousles pronostics même si lahiérarchie et l’avantage duterrain, seront du côté deslocaux, avides de rééditer leparcours de la saison précé-dente où ils échouèrent depeu, à une marche de lafinale. Mais gare à l’excèsde confiance car Damecoupe a de tous tempsconstitué un exutoire pourles «sans grades», se sin-gularisant par des capricesdont elle seule, en détient lesecret. Les Constantinoissont donc avertis, eux quine doivent pas se laisseraller à un quelconque relâ-chement ni lésiner suraucun moyen pour concréti-ser l’objectif de poursuivrecette belle aventure qu’estla coupe d’Algérie.

Boulemdaïs incertainAyant ressenti une vive dou-leur au genou, le goléadorConstantinois a dû écourter

l ’avant dernière séanced’entraînement. Une blessu-re qui pourrait remettre encause sa participation aumatch face à l’USM Blida.

CSC-USMB seraretransmis en direct

La Télévision nationale aprogrammé la diffusion de larencontre en direct à partirdu stade Chahid Hamlaoui.Une retransmission qui nesemble pas remettre encause la présence d’uneaffluence record, au regardde l’animation et des prépa-ratifs constatés dans la villedes ponts, notamment lesfiefs du CSC.

Nehari et Benhadj,convalescents

Après avoir évoqué leretour du défenseur Nehariet du milieu Benhadj, le staffmédical du club constanti-nois a décidé de leur accor-der un repos supplémentai-re de 20 jours. Un sacrécoup pour les deux joueursqui ne sont pas près deretrouver une place de titu-laire au moment où laconcurrence fait rage.

Abdou B.

Il est incontestable que les Constantinois mar-chent fort cette année 2013, où ils sont sur unesérie impressionnante de huit rencontres sansdéfaite. Ce qui a permis aux coéquipiers du capi-taine Bezzaz, d’effectuer un saut qualitatif auclassement général où maintenant, on rêve plusque jamais d’une place sur le podium, synonymede qualification à une compétition continentale.

Fiche techniqueAlger, stade de 5-Juillet, affluence faible, temps pluvieux,trio d’arbitrage Bachir, Benmansour et Oubide.But : Yachir (6’) Bachiri (31’) Djallit (75’ sp) MCA.Avertissements : Derouaz (48’) USMAB.MC Alger : Chaouchi, Hachoud, Babouche, Djaghbala,Bachiri, Moumen puis Aksas (82’), Ouali puis Sayeh (76’),Kacem Mehdi, Djall i t ,Yachir puis Attafen (59’),Bouguèche.Ent. : Menad.USM Aïn Beïda : Guerfi, Derouaz, Meziani, Guerra,Khellafi, Kebbabi puis Chaâbane (82’), Bouteraâ, Si Hadj,Khellaf, Azzoug, Bellil.Ent. : Khellafi.

OLYMPIC FC 0-0JSM BÉJAÏA

Béjaïaassure

La JSM Béjaïa a assu-ré, hier, sa qualificationlors de son déplacement àNiamey pour les 16es definale de la Ligue deschampions d'Afrique,après avoir réalisé le nulzéro partout face à sonadversaire du jour,l'Olympique Niamey, enmatch retour.

La formation béjaouiedoit essentiellement saqualification à son succèsenregistré lors du matchaller chez elle, sur unscore sans appel de 3 à 0.

M. M.

WAT - ASAM (1-1) (3 TAB-2)Aïn M’lila aurait pu ...

Pour ce match des 18es de finale, leWAT, grâce à un tirage au sort favorablesur le papier, a reçu la modeste équipe deAïn-M’lila. Prudent, Benyellès, le coachwidadi, n’a laissé au repos que Boudjakdji(contracture à la cuisse).

Dès le début de la rencontre, le WAT aessayé d’imposer son jeu, mais cetteéquipe de Aïn-M’lila, bien organisée, n’arien laissé passer. Par trois fois, leslocaux ont failli ouvrir le score (7’, 12’,16’), mais l’occasion la plus nette a eu lieuà la 25’, grâce à une action individuelle deGhazali qui tira à côté. Ce n’était que par-tie remise puisqu’à la 27’, Boussehababotte un coup franc des 25m, le gardienGherbi repousse le ballon, Sameur, à l'af-

fût, marque facilement. Aïn M’lilav égalise-ra grâce à Aggoun à la 34’, grâce à uncoup franc parfait des 25m directementdans la lucarne de Brixi.

A la reprise, le Widad se montre plusdangereux, mais se heurte à une défensemlilie très solide. Et ni Boushaba, niGhazali, ni Bennaï n’arriveront à secouerles filets de Gherbi, l’occasion la plusnette sera lamentablement ratée à la 70’après une bonne excursion de Ghezali.

Les prolongations n’apporteront rienmême si le WAT a légèrement dominé,alors que les TAB seront fatidiques auxM’lilis qui en rateront trois, mais ils n’au-ront pas démérité.

Ammar G.

RésultatsMC Oran-ASO Chlef 2-0WA Tlemcen-AS Aïn M'lila1-1 WAT (qualif ié auxTAB) 3-2.

Page 17: 02032013

EN BREF... EN BREF...EN BREF...

DREAMBOX 500S : QUELQUES ASTUCES ET MANIPULATIONS

Enregistrement sur le disque dur de votre PC

Pour cela, nous devons préparer l’ordina-teur. Créez un compte utilisateur nommé«Dreambox». Allez au panneau de configura-tion, outils d’administration, gestion de l’ordina-teur, utilisateur et avec le bouton droit de la sou-ris, nouvel utilisateur avec les données sui-vantes :

Nom d’utilisateur : DreamboxMot de passe : DreamboxConfirmation : Dreambox.Cochez : l’utilisateur ne peut pas changer de

mot de passe et le mot de passe n’expire jamaiset faites «créer».

Créez un dossier nommé «harddisk» quevous partagerez. Dans ce dernier, créez unsous-dossier nommé «Movie».

Sur votre Dreambox, allez à : menu,réglages, configuration expert, réglage de lacommunication et faites «Mount» (bouton bleu)et procédez comme suit :

A la fin, faites «Mount» et «Sauver» vousaurez un message que votre montage est réali-sé avec succès.

IP (l’adresse IP de votre PC).Maintenant votre disque dur est pris en charge

par votre Dreambox et vous voilà prêt à enregis-trer. Mais reste un hic, votre télécommande neprend pas en charge l’enregistrement (pas detouche vidéo). Alors comment faire ? Pas depanique, c’est simple. Nous allons utiliser latouche «help» et pour cela nous devons «modi-fier» un fichier système de la Dreambox. Cefichier est nommé rcdm5xxx.xml» et qui se trouvedans : /share/tuxbox/enigma/resources. Commec’est un fichier système et qu’il est impossible dele modifier, remplacer ou supprimer, nous allons lecopier sur le PC et à partir de là le modifier comme suit : rechercher les lignes «video» et «help» etles modifier comme cela :

<key name="video" code="52"picture="key.11" />

<key name="help" code="27"picture="key.23" />

Après avoir sauvegardé, placez ce nouveaufichier au dossier de la Dreambox suivant :

/var/tuxbox/config/enigma/resources.Maintenant, les options vidéos sur la télé-

commande sont réparties comme suit :

Si vous voulez revenir aux premières fonc-tions de votre commande, vous n’avez qu’à sup-primer le fichier implanté auparavant et redé-marrer votre Dreambox.

En espérant vous avoir aidés, nous atten-dons vos questions sur notre email.

Nacer Aouadi

HOT BIRD (13 degrés EST)Les élévations et azimuts

pour certaines villes algériennes

Son point fort : le parc Hot Bird où 6 satel-lites d’une grande puissance sont positionnés à13 degrés Est. Le premier Hot Bird fut lancé le28 mars 1995. Les cinq autres le rejoignirentdans les années suivantes, avec pratiquementun lancement par an. Rappelons que le consor-tium européen, reprenant à son compte la stra-tégie d’Astra, a réussi un grand coup en déci-dant de copositionner ses satellites sur l’unedes positions orbitales les plus attractives duciel européen. Le «13 degrés Est» a ravi lavedette au «19 degrés Est» d’Astra, dans lamesure où l’offre du premier est beaucoup plusriche et variée que le second, spécialisé dansles bouquets allemands et anglais principale-ment, avec cependant une grande présence deCanal Satellite. Au total, Eutelsat dispose deplusieurs dizaines de répéteurs à cette positionet le nombre de chaînes diffusées à 13 degrésEst dépasse le millier, alors que près de 600radios transmettent de cet orbite, sans compterles multiples services multimédias ! Il s’agit d’undes plus grands systèmes de diffusion dans lemonde. La couverture des satellites HOT BIRDenglobe la totalité de l'Europe ainsi que desparties de l'Afrique et de l'Asie, et tout le Moyen-Orient.

On peut capter beaucoup de chaînes gra-tuites sur ce satellite qui semble néanmoinsmoins attractif pour les Algériens depuis la dis-parition du bouquet TPS (racheté par Canal +)qui était facilement piraté au Maghreb. Mais ilexiste encore de nombreux bouquets arabesgratuits, des chaînes francophones égalementsans péage et de riches programmes dans dif-férentes langues pour ceux qui veulent lesapprendre.

Ce satellite est très facile à capter. Mais, sicertains bouquets sont accessibles avec unepetite parabole, d’autres demandent une plus

grande dimension. Nous vous avons expliqué,dans une précédente édition, le principe dumontage d’une installation parabolique en s’ap-puyant sur les angles d’élévation et d’azimut,calculés selon les latitudes et longitudes du lieuoù l’on se trouve.

Voici ces caractéristiques techniques pource satellite, à partir de certaines villes algé-riennes :

>ALGERLatitude : 36.5626, Longitude : 3.0762 Elévation: 46.3, Azimut: 164.2, Polarisation : -13.1> MOSTAGANEMLatitude: 35.8356, Longitude: 0.0879 Elévation: 46.2, Azimut : 159.7, Polarisation: -17.2>TLEMCENLatitude : 34.8499, Longitude : -1.3074 Elévation: 46.7, Azimut: 157.5, Polarisation= -19.5>SAIDALatitude: 34.8138, Longitude: 0.1428 Elévation: 47.3, Azimut: 159.2, Polarisation: -17.7>TIZI OUZOULatitude : 36.6971, Longitude : 4.0457 Elévation: 46.4, Azimut: 165.6, Polarisation= -11.8>OUM EL BOUAGHILatitude : 35.8774, Longitude : 7.1150 Dish elevation: 47.9, Azimut: 169.7, Polarisation; -8.1>TEBESSALatitude: 35.4067, Longitude: 8.1199 Elévation: 48.6, Azimut: 171.1,Polarisation= -6.8>EL OUEDLatitude: 33.3626, Longitude: 6.8651 Elévation=: 50.6, Azimut: 168.7, Polarisation: -9.2>MECHERIALatitude: 33.3305, Longitude: -0.0961 Elévation: 48.7, Azimut: 158.0, Polarisation:-19.0>DJANETLatitude :24.6370, Longitude : 9.4702 Elévation=: 60.9, Azimut: 171.7, Polarisation : -7.6

M. F.

SNS LLEE SSOOIIRR NNUUMMÉÉRRIIQQUUEE EETT SSAATTEELLLLIITTEE Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 17

QUESTIONVous avez annoncé l'arrivée des 6chaînes de la TNT française sur lesatellite. Mais je suis déçu car ce nesont pas les 6 nouvelles chaînes TNTqui sont disponibles sur le satelliteASTRA. En effet, il manque visible-ment les plus populaires : HD1 (grou-pe TF1) et 6Ter (groupe M6). A quandleur disponibilité sur ASTRA ?

Amar G. (Boumerdès)

REPONSECes deux chaînes, les plus populairesde la nouvelle offre HD de la TNT fran-çaise, sont effectivement absentesd'ASTRA, alors qu'elles sont disponiblessur Eutelsat 5 degrés Ouest. Le problè-me est tout simple ; Canal+ n'a pasencore décidé de prendre à sa chargeles frais de rediffusion des chaînes HD1et 6ter. Selon une information paruedans le quotidien Les Echos, Canal+réclamerait 700 000 euros par an auxdeux chaînes pour être reprises dans lebouquet Canalsat et l'offre TNTSAT.Rappelons que les 4 autres chaînes quevous pouvez capter sur ASTRA (Chérie25, Numéro 23, RMC Découverte,L'Equipe HD) ont accepté de payer les700 000 euros à Canalsat.

QUESTIONIl paraît que la TV 3D provoque desmaux de tête. Est-ce vrai ?

Amine S. (Alger)

REPONSELa plupart des spectateurs ne souffrentpas d'effets indésirables, mais pourd'autres une exposition prolongée peutprovoquer des maux de tête. Le confortdes utilisateurs est une priorité desconstructeurs de TV 3d. Les produc-teurs de films pour les enfants doiventaussi tenir compte du fait que leurspupilles sont plus rapprochées (5 cm)que les adultes et cela crée des conte-nus filmés légèrement moins éloignés.

QQUUEESSTTIIOONNSS--RRÉÉPPOONNSSEESS

Une TV 4K avec 3D sanslunettes (auto-stéréosco-pique) par PhilipsPhilips vient de présenter une télévisioncompatible 4K … et compatible 3D.La particularité de cette TV est qu’elle estauto-stéréoscopique, c’est-à-dire qu’ellene nécessite pas le port de lunettesactives ou passives pour profiter de la 3D.Philips utilise une dalle Ultra-HD de 60pouces qui affiche donc une résolutionjusqu’à l’Ultra-HD en 2D et en mode 3Dune résolution de 1080p.

Chelsea-Newcastle filmé en 4K, et après ?Wimbledon ?SIS Live a en effet filmé et diffusé en 4Kpar satellite le match de Premier Leagueentre Chelsea et Newcastle. Et il semurmure que Wimbledon pourrait être laprochaine affiche de la télévision 4K.Tourné en 4K à St James Park avec descaméras F65 Sony et toute une machi-nerie derrière pour gérer les images, cematch de foot entre Chelsea etNewcastle était surtout l'occasion pourla société SIS Live de tester la captationen 4K dans son intégralité, du choix desobjectifs jusqu'au stockage, au montage,à la gestion et à la diffusion des images.

Succès du lancement du satellite d'observationSARALLa mission d'océanographieSARAL/AltiKa, une collaboration entre leCNES et l'Agence spatiale indienne(ISRO), a été lancée avec succès ce lundipar le lanceur indien PSLV-C20 à partir ducentre spatial de Satish Dhawan.A bord se trouvait AltiKa, un radar alti-mètre/radiomètre fabriqué par ThalesAlenia Space qui, une fois opérationnelsur son orbite à 800 km de la Terre, seraconsacré à la mesure précise de latopographie de surface des océans, utili-sant pour cela la bande de fréquencesKa (35 GHz).

Partenariat Strong / beIN SPORTL'opérateur beIN SPORT FRANCE achoisi le fabricant Strong pour équiper lemarché français de deux nouveaux ter-minaux satellite HD qui permettent unaccès aux chaînes beIN SPORT 1 etbeIN SPORT 2 à travers le bouquetFransat, à savoir les récepteursThomson THS802, équipé d'un portUSB qui le transforme en station multi-média, et le récepteur HD Globsat.

SES va lancer 4 nouveauxsatellites en 2013L'opérateur SES a confirmé le lance-ment de 4 nouveaux satellites au coursde l'année 2013, dont 3 sont prévuspour le mois de juin : SES-6, dont les 49répéteurs alimenteront l’Amérique latineet la région de l’océan Atlantique ; lesatellite de remplacement SES-8, quirajoutera 21 répéteurs à la zone Asie-Pacifique ; et Astra 2E, destiné au mar-ché britannique, fournissant également12 répéteurs supplémentaires pourl’Afrique via un faisceau orientable.Le quatrième lancement, qui doit avoirlieu en septembre prochain, mettra enorbite le satellite Astra 5B à 31,5º Est,rajoutant à cette position orbitale 21transponders aux 19 actuellement dispo-nibles sur Astra 1G.

Le Canada va lancer lepremier satellite dedétection des astéroïdesAlors que plusieurs événements récents,dont l'impressionnante pluie de météo-rites en Russie, nous rappellent quenous ne sommes pas à l'abri de chutesd'objets en provenance de l'espace, leCanada s'apprête à lancer NEOSSat, letout premier satellite de détection et desurveillance des astéroïdes.

Créée en 1977 avec des opérateurs pour la plupart publics, EUTELSAT,dont le siège se trouve à Paris, regroupe aujourd'hui des sociétés essentiel-lement privées de 47 pays. Filiale de Loral Space et Communications, LoralSkynet, basée à Badminster (New Jersey), est l'un des principaux presta-taires de services de communications par satellite aux Etats-Unis.

Comme nous le savons déjà, la Dreambox 500S est dépourvue de disque dur. Alors voici une manipulationvous permettant d’utiliser le disque dur de votre PC pour enregistrer et lire vos films et émissions.

Page 18: 02032013

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de 15 joueurs ghanéens

à la CAN 2013.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Capitale africaine»

1- ASAMOAH2- BOATENG3- AFFUL4- KWARASEY5- ATSU

6- ANNAN7- WAKASO8- BOYE9- BADU10- CLOTTEY

11- PAINTSIL12- MENSAH13- GYAN14- AKAMINKO15- ADOMAH

MOT RESTANT = NAIROBI

R A S E Y A T S U A N NA W K L U F F A G N E AA S A M O A H B O A T NN E M C U WA N L L D AI S I O A KR A S T B AO H T N I A P Y E T E SB G Y A N A K A M I Y OI H A M O D A O K N O B

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

MANICHEISME-JURAARES-ORDURES-EINLAS-D-POIS-APPATAL-FIS-LE-N-O-LAD-CAVALE-SAA-PSGRESCAPE-DATTES-OOP-INA-MO-ION-CNIULES-PARDON-RAITRIS-CAIMAN-LAPSEEN-AO--IN-DEPOTSE-OBUS-R-SA-ETE-SIDERER-TENTEESB-NETTE-MORUES--IET-IE-ROUIBA-ASEMISE-DA-REE-LUENOMS-TITANS-FE-RVIE-RAVAGE-RASAIES-TAPAGE-PI-ANE

I-FAMINE-RAGE-EULOUPEES-MEROUS-SLUTINS-REFILE-NEAVERE-MINUTE-PEMNE-S-ME-ASE-BETETRI-DIRIGE-BARONET-RIS-SE-SALE-TS-LAVAIT-SUIE-R--SEMAIT-ETAL-TASRAVISSANTES-VITE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-DIEUDONNE-FISC-HOTE-ORIENTALE-FUSA-TU-CE-AC-RERMA-FETEE-GRIEF-AO-AINEE-POILU-RNREMEDE----RE-LACICARE-----A-LICESONS-V-----VOTE-

TUT-DOIGT-VOTRESEL-NOIRE-POLIE-K-EPAULE-GRUES-TETRUITE-MO-LE-ARTU-ILE-MOULU-LAICANTISEMITISME-AH

LETTRESLETTRES

SEASEATTLETTLE------SEATTLE----RAINIER------------USA-----------SAISTHELENS---------TACOMA---------OLYMPIA----CASCADES--------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Dordogne

Le Soird’Algérie Détente Vend. 1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 18

Sonnom

Crétin----------------Montagnes----------------

Prison

Eméché----------------Se posa sur

la lune

Son dernieralbum

Hélium----------------Déchiffrée

----------------Barrage

Berné----------------

Regarde----------------

Brome

Foot à Lyon----------------

Pouffé----------------

Note

Consonnedouble----------------Athée----------------PossessifEnlevé

----------------Chiffre

----------------Agressa

Déteste----------------

Poignard

Lancer----------------

Ecume

Carême----------------

Ceps

Flâne----------------

Europe

Hammam----------------

ChloreContourna

----------------Drame

----------------Interjection

Samusique

Blesse----------------

Destiné

Tenue dejudoka

----------------Acteur

algérienBroyé

----------------Radium

Molybdène----------------

Conjoint

Bulletin----------------

Fleuve

Tenta----------------

Misé

Polar----------------

Enorme

Base----------------

Singe

Radium----------------

Cordes

Livides----------------Rigoler (inv)

Note----------------

Hurle

Prévint----------------

Divinité

Infinitif----------------

Cantonsuisse

Crack----------------

Reptile

Gosse----------------Héros deCorneille----------------WilayaOcéan----------------Principauté----------------Lettes duSahara

Insecte----------------

Orifice----------------

SoldatMettra

----------------Réfuta

Champignon----------------

EgardMembresupérieur

S’y estproduit

Un de sestubes

1- FLEUVE

2- VILLE

3- VILLE

4- VILLE

5- RÉGION

6- VILLE

7- PAYS

8- VALLÉE

DORDOGNE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Page 19: 02032013

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend.1er - Sam. 2 mars 2013 - PAGE 19

Pur hasard----------------

Oiseaux

Etat américain----------------Rayon----------------CériumQuatre à Rome----------------

Fleuves----------------

Lignes

Lithium----------------Formations----------------

Dépeint

Changé----------------Ex-Assemblée----------------

EgardPoil

----------------Osmium

----------------Expert

Jeu----------------

Bernées----------------Atmosphère

Ereinté----------------

Sort----------------Problème

Hurlements----------------

Parti

Va enjustice

----------------Article

Cycles----------------Divinité (p)----------------

Raconte

Cube----------------

Cri dedouleur

Nation----------------

MéprisPlante

----------------Préoccupe----------------Détournée

Originaux----------------

EmetteurRégion de

France----------------Substanceosseuse

Futur----------------

Dans lanote

Hissé----------------

Résolu

Passage----------------

BaryumTerres

----------------Descend

----------------Avale

Keeperaméricain

----------------Déchiffre

Situé----------------

Risques

Ile----------------

Article----------------

Direction

Institut----------------

Monnaie

Vain----------------

Grade

Pronom----------------

Dinar

Article----------------

Souvenir----------------

Criais

Elimina----------------

Dans lasuite

Humiliée----------------

Loyal

Admise----------------

Miel

Espèces----------------

Trompée

Doctrine----------------

Salve

Affiche sajoie

----------------Interjection

Près deTiaret

Dessinanimé

----------------Mesure

Colère----------------

Murs

Récipient----------------

Cube----------------

Calcium

Article (inv)----------------

Pelote

Expose----------------

Orné

Hôtel----------------

Ouverte

Titres----------------

Aime

Fleur----------------

Givré

Début desoirée

----------------Tenta (dés)

Période----------------Substance

Ultime----------------Préposition

Personnagelittéraire

----------------Dérobais

Sodium----------------Organisationinternationale

Endroit----------------Dissimulée----------------ActeuraméricainErigera

----------------Nécessité

Plante----------------Démonstratif

Branché----------------

Détentes

Sommet----------------

Gloire deCitroën

Joua à laJSK Habit

Charrie----------------

Infini

Laitue----------------

Dans laroute

Sied----------------

Néon----------------Préposition

Dansl’arène

----------------Erbium

Exprimes----------------Existence

Comité----------------

JoyeuseMer

----------------Espaces clos----------------

Os

Désert----------------

Auberge

Possessif----------------

Obstiné

Petit poisson----------------

Dompter----------------

RejetiezPréposition----------------

Pronom(dés)

Personnel----------------

Mesure

Lac----------------

Paire

Submerge----------------

VieuxCaptifs

----------------Dans la

rose

Plantant----------------

Thorium

Bord----------------Exprimée

----------------Durée

Reçoitun envoi

Cinéastefrançais

----------------Broie

Ferment----------------

Evincée

Romprel’isolement

Près deBouira

Page 20: 02032013

Le Soird’Algérie Publicité Vend. 1er - Sam 2 mars 2013 - PAGE 20

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études : internat/externat. -Informations/Inscriptions : Se

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Amrar et Naït-Kaci deFréha (Tizi-Ouzou) ont l’immense dou-leur de faire part du décès, survenu enFrance, de leur cher et regretté

Amrar Moh-Saïd(restaurateur à Paris)

La levée du corps se fera aujourd’huisamedi 2 mars 2013 à 12 h au domicilemortuaire sis à Fréha, et l’enterrementaura lieu au cimetière d’Ikherbane(Fréha).

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cela fait une année

que nous a quittés àjamais notre aimable etchère maman

Mme Mahmoudi néeTanout

Notre perle perdue. Sache bien que tu nous manques

énormément : tes paroles, tes gestes, tatendresse.

Moi, surtout, ta bien aimée Yasmina,ta présence est abondante dans mesrêves et mes pensées.

Nous demandons à tous ceux qui

t’ont connue d’avoir une pieuse pensée àta mémoire.

Prions Dieu le Tout-Puissant pourqu’Il t’accorde Sa Sainte Miséricorde ett’accueille en Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

––––––––––––––––––––22 ans déjà sont passés. Ni le temps

ni les larmes ne pourront apaiser notredouleur de t’avoir perdu à jamais, maistu es toujours présent dans nos cœurs.

Ta perte fut pour nous si cruellequ’on ne peut oublier ce jour triste du1er mars 1991, où tu nous as quittés àjamais, notre très cher et regretté épouxet père

Ben Hamadouche Makhlouf laissant derrière toi un vide immense quenul ne pourra combler.

En ce triste et douloureux souvenir,maman, tes enfants et tous ceux qui t’ontconnu et apprécié pour ta bonté et tagénérosité prient les proches et connais-sances d’avoir une pieuse pensée à tamémoire.

Que Dieu Tout-Puissant t’accueilleen Son Vaste Paradis.

Repose en paix, très cher papa.Djallel et Fella.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

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TTaarrttee ttaattiinn

1 kg de pommes, pâte brisée, 200 g de sucre enpoudre, 100 g de beurre, 2 c. à soupe de cannelle

en poudre

Préchauffez le four th. 7 (210°). Pelez les pommes etcoupez-les en quartiers. Versez le sucre dans unmoule à manqué pouvant aller sur le feu. Ajoutez lebeurre coupé en parcelles. Mettez le moule sur feudoux et faites cuire doucement jusqu’à obtention d’uncaramel blond. Posez alors les quartiers de pommesdans le caramel et faites-les cuire en les retournantrégulièrement jusqu’à ce que les pommes soienttendres et entièrement enrobées du caramel. Quandles pommes sont prêtes, saupoudrez-les d’unecuillère à soupe de cannelle. Retirez le moule du feuet laissez refroidir quelques minutes. Posez la pâtesur les pommes et, à l’aide du manche d’une cuillèreà soupe, rentrez les bords de la pâte entre le mouleet les pommes. Enfournez et faites cuire 25 à 30min. La pâte doit être dorée. Sortez le moule du four.Posez un plat sur ce dernier et laissez refroidir 5 min,puis démoulez directement dans le plat. Laisseztiédir. Saupoudrez à nouveau de cannelle.

La jaunisse du nourrisson

QUESTION La cuisson aumicro-ondesdétruit lesmicrobes ?

FAUX. Le four àmicro-ondes n’estpas un stérilisateur.Pour détruire desmicrobes, il fautatteindre unetempérature élevéeet la maintenirplusieurs minutes.Or, un alimentpassé au micro-ondes subit unetempérature inégaleen surface et enprofondeur. Ainsi,dans certainesparties moinschauffées,d'éventuels germespeuvent subsister.

Le poivronQu'il soit vert ourouge, le poivronpossède despropriétésdiurétiques ettonifiantes quicombattentl'installation desgraisses et dessucres. Ainsi, ilprotège nos courbesdes capitonsdisgracieux. Comment leconsommer ? Cru ensalade ou grillé avec unfilet d'huile d'olive. Maispas plus, sinon çaannule son effet destock.

Le céleri-brancheSi son amertume n'est pastrès agréable, c'estpourtant là que réside sonpouvoir anti-cellulite. Eneffet, ses substancesamères éliminent lesgraisses et empêchentnotre corps de stocker lessucres. Riche ennutriments, il exerce uneaction détoxifiante surnotre organisme, idéalecontre la rétention d'eau.En plus, il réduit l'appétit…Que du bon. Comment leconsommer ? A l'heurede l'apéro, on remplace lecéleri-mayonnaise par unduo light : céleri etfromage blanc.

Le thé vertVéritable allié-minceur, lethé vert a de multiplesvertus. Ses propriétésdiurétiques luttent contrela rétention d'eau et parconséquent l'installationde la cellulite. Il favorisel'évacuation des lipidesdébarrassant ainsi notre

organisme descellulesgraisseuses.Quant à sonpouvoir anti-oxydant, ilpréserve notrecapitaljeunesse encombattant lesradicaux libres.De quoi remplirvite son mug. Comment le

consommer ? On le boitaussi bien chaud quefroid. Sans sucre bien sûr.

Le chou Chou vert, chou ou chou-fleur, tous sont des armesanti-capitons et anti-bourrelets. Riche enpotassium et en fibres, lechou prévient la rétentiond'eau à l'origine del'inesthétique peaud'orange et modère notreappétit. Pauvre encalories, environ 28 pour100 g, cet aliment est bonsur toute la ligne. Comment leconsommer ? En saladeavec un peu devinaigrette, cru à l'apéroaccompagné d'une sauceau fromage blanc et enversion soupe.

Dans certains cas, l’hypercholestérolémieest d’origine génétique et peut alors setransmettre de génération en génération.Ainsi, certaines personnes ont un taux decholestérol élevé malgré une alimentationsaine. Certainesmaladies ou prises demédicaments peuventégalement augmenteranormalement le tauxde cholestérol dans lesang.Enfin, notre foiefabrique ducholestérol, et notretaux de cholestérol

dans le sang est en grande partie lié à lafabrication du cholestérol par notre foie(70%), mais aussi à notre alimentation(30%). Rappelons que cet excès decholestérol qui s’accumule dans la paroi

des artères entraîne laformation de plaqued’athérome. Lorsque celle-cibouche l’artère, elleentraîne desaccidentscardiovasculaires :infarctus du myocardeet accident vasculairecérébral.

L’hépatite A est la moinsgrave des hépatitesvirales. Transmis par voieorale, le virus de l’hépatiteA (VHA) est toujoursresponsable d’uneinfection aiguë, mais quiguérit spontanément sans

laisser de séquelles. Anoter toutefois que lessymptômes de l'infectionaiguë peuvent êtresévères, d'où larecommandation de sefaire vacciner si l'onvoyage dans un pays àrisque de contamination.En revanche, les virus del’hépatite B et C(respectivement VHB etVHC) sont beaucoup plusdangereux, car souventsilencieux. Le virus de l’hépatite B setransmet par voiesexuelle, sanguine, ou dela mère à l’enfant. Dans90% des cas, il est

éliminé par l’organismenaturellement ; mais chez1 patient sur 10, l’hépatiteB évolue vers une formechronique, une hépatitechronique auxconséquences parfois trèsgraves.Le virus de l’hépatite C setransmet uniquement parle sang. L’organisme peutl’éliminer, mais chez denombreuses personnes,ce virus évolue vers uneforme d'hépatitechronique.Toute la gravité deshépatites B et C tientdonc à leur passage à lachronicité. Le porteur

chronique ne ressentaucun symptôme pendantdes années, jusqu’austade de complications(cirrhose, cancer du foie)parfois mortelles, chezcertains patients.

L’ictère, communémentappelé jaunisse dunourrisson, n’est pas unproblème de peau, maislié au fonctionnement dufoie. Chez les nouveaux-nés, et en particulier lesprématurés, les fonctionshépatiques, immatures,mettent parfois un peu detemps à se mettre enplace.La bilirubine, un pigmentde la bile normalementépuré par le foie etéliminé dans les urines etles selles, s’accumuledans le sang et provoquecette coloration abricot dela peau.

Il s’agit d’une jaunisse ditephysiologique ; bénigne,elle disparaîtspontanément enquelques jours.Si l’ictère dure, lenouveau-né est exposé àune lumière bleue, dansdes couveuses-cabines ;la photothérapie permeten effet d’éliminer l’excèsde bilirubine.

Aliments anti-cellulite

Les hépatites

AAuubbeerrggiinneess aauu ffrroommaaggee bbllaanncc

1 aubergine et demie, 200 g de fromage, 4 pincées de cumin en poudre, 2 c. à soupe

d'huile d'olive, poivre, sel

Coupez les aubergines en fines rondelles. Dans unbol, battez le fromage blanc avec le cumin. Poivrez..Dans une poêle, faites frire 10 min les rondelles dansl'huile d'olive. Mettez le four en position gril.Mélangez les aubergines avec le fromage blanc.Dressez la préparation dans des petits ramequins.Passez le tout quelques minutes au gril, pour dorerle dessus et obtenir un aspect gratiné. Servez.

Je mange équilibré, donc je n'ai pas de cholestérol

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Astucieusement, ils’est contenté deréagir comme un

jésuite aux annonces deces torrents de boue quisont en train d’ensevelir lamorale d’un Etat qu’il a lui-même façonné durant troismandats et pour lequel il aeu la prérogative de distri-buer les charges. A traversle courrier du 24 février, il aexprimé son courroux et sa«révolte» pour ensuite s’enremettre à la rectitude de larépublique des juges afind’étayer toutes ces révéla-tions et les sanctionnerselon la loi.

Dans cet exercice, impo-sé par le contexte, la plumedu chef de l’Etat a préféré lerefuge dans la litote («cellequi consiste à dire moinspour faire entendre plus»),au lieu de s’exposer en pre-mière ligne et aborder sansfard les bilans de son longmagistère, à ce momentprécis. Les scandales de laprédation attribués pour laplupart à la coterie, quis’est longtemps réclaméede son parrainage, doivent-ils n’être perçus quecomme des errements indi-viduels, voire de «pardon-

nables péchés véniels»,selon la formule des litur-gies religieuses, lorsqu’ilsconcernent les sommescolossales détournées ?Car cette inclination à nejamais nommer l’escroque-rie et qualifier ses méfaitspour ce qu’ils sont conduitinévitablement le paysentier à rejeter la faute surle premier dirigeant. Tantque le président de laRépublique, dont l’imageest éclaboussée par l’ex-pansion de la corruptiondans l’appareil d’Etat, ne sesera pas, d’une manière oud’une autre, dédouané deson silence sur ce sujet illui sera difficile d’envisagerson propre destin au-delàde l’an prochain.

Il est fort probable, eneffet, que c’est ce genre descénario inédit qui serait envoie d’élaboration. Celuiqui aurait pour trame une«alternance» imposée, nonpas par les urnes, mais à lasuite d’une abdication dic-tée par l’effroyable état deslieux… de l’Etat majuscule.

Bouteflika, déjà en retardsur l’agenda qu’il avait lui-même rendu public il y adeux ans, ne peut être que

dans l’incertitude totaledepuis quelques semaines.Révélée au grand jour, laconcussion de sa gouver-nance lui est imputableaussi bien par les commen-taires de la presse interna-tionale que dans les non-dits des investigations. Laplupart des spécialistesconjecturent justement sursa passivité. Mais mêmelorsque ceux-là sont parta-gés entre la thèse qui sup-pose qu’il n’a jamais riensu» et celle qui prétend«qu’il a laissé faire»,Bouteflika ne sort pasindemne de reproches. Cardans les deux cas de figure,il n’apparaît plus comme lebon navire-amiral del’Algérie.

Et pour cause, qu’il aitjamais rien su des turpi-tudes de ses ministresindique bien une dérive etson incapacité à assumer laplénitude de sa fonction. Demême lorsqu’on examinel’hypothèse du «laisser-faire», l’on ne peut qu’êtrehorrifié par la détériorationde la frontière séparantl’éthique de la tentation…humaine.

Or, comment voler au

secours d’un Président prisdans une tourmente sansprécédent au moment oùles faux-semblants volenten éclats et que les crédos,sur lesquels il a bâti sonprogramme, se retournentcontre lui ? Lui qui avaitindiqué, au tout début deson investiture, que la gan-grène de la corruption serason grand chantier, le voilàconfondu par lesmagouilles de son sérail.Aujourd’hui, il est en butteaux constats douloureuxdès lors qu’il se voit rattra-pé par la multitude decontradictions qui ponctuè-rent sa longue marche aupoint où il «découvre»l’étendue du chaos, de l’in-fidélité et le soufre de lamaffia dans son entourage.A la veille d’une mandature,qui ne se comptera plusqu’en quelques mois, a-t-ilun autre choix que celui derevenir aux avant-postes desa responsabilité pourcontre-argumenter et direde vive voix à la nation savérité ou du moins ce qu’ilreste d’elle en conscience ?

La suspicion qui accom-pagne désormais le som-met de l’Etat a désormais

cessé d’être la coquetteriedes plumitifs qui habitentles journaux. Elle est là per-ceptible et mesurable parl’opinion à travers le débal-lage sur les razzias et lesmises à sac du bien public.Et même dans les «cafés decommerce», ce lieu de com-mérage des gens d’en bas,un jeu nouveau, différent decelui des cartes et du domi-no, est en train de faire desémules : celui de la conver-tibilité en monnaie de singedes euros et des dollarscanadiens que les ChakibKhelil et leurs réseaux ontengrangés à l’ombre d’uneprésidence insouciante.

B. H.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Par Boubakeur [email protected]

Un Président dans la tourmenteet l’incertitude

PPANORAMAANORAMA

Déclaration de Soltani : «La corruption est devenue unsport national.» Très juste ! Et en la matière, chez lesislamistes, je connais des…

… athlètes d’élite !

L’initiative est à saluer ! Eh oui ! Jusque-là, face àdes conflits sociaux, des débrayages, des sit-in etdes grèves de la faim, les autorités ne savaient pastrop comment faire face. Envoyer la troupe ? Laisserles grévistes de la faim crever à petit feu ou lesenvoyer mourir plus vite dans les hôpitaux de Ziari? Ordonner à la justice vachement indépendante dedéclarer ce mouvement social illégal ? Ces solu-tions, si elles aidaient le régime à gagner quelquerépit n’en résolvaient pas pour autant le problème.Elles n’arrivaient qu’à l’atténuer, l’édulcorer.Jusqu’à cette grève de la faim à l’ISMAS, l’Institutsupérieur des métiers des arts de spectacle et del’audiovisuel implanté à Bordj-El-Kiffan, dans la ban-lieue Est d’Alger. Là, les autorités ont sorti le grandjeu. Du… grand art si j’ose dire. Je dirais même plus,elles ont fait preuve d’un véritable génie créateur. Niune ni deux, ni même trois, face au débrayage desapprentis artistes, le régime a fermé cet institut. MonDieu que c’est beau, que c’est géant. On dirait uneœuvre de Dali, tout en traits torturés, en dénude-ment effréné et en lignes féroces. De l’art, je vous aidit, du grand art. Une œuvre pionnière dans lemonde de l’expression culturelle, et peut-être danscelui de la pratique sociale et prudhommale. Votreusine est à l’arrêt, parce que de méchants, sales etgauchistes travailleurs l’immobilisent en faisant

grève ? Qu’à cela ne tienne. Le régime a la solution.Il ferme l’usine ! Votre APC est encerclée par deshordes de braillards qui en ont assez de passer tousleurs hivers sous la neige, sans logement ? Pas d’in-quiétudes, Monsieur le Maire. Le pouvoir va fermervotre mairie à double tour. Qu’ils l’encerclent lesmécontents ! Ça leur fera les jambes de resterdebout devant une APC vide et fermée ! Très fran-chement, on ne mesure pas assez, je pense, la por-tée de cet acte révolutionnaire que vient deconnaître l’ISMAS, et à travers lui tout l’équilibresocial de l’Algérie. Bon, bien évidemment, resteratout de même quelques petits problèmes d’ordretechnique à régler. Comme de savoir ce que nouspourrons bien encore fermer quand tout aura étéfermé, instituts, facs, usines, cybercafés, jardinspublics, APC, rôtisseries, bars, restaurants, déposi-taires de boissons alcoolisées, vespasiennes, daï-ras, recettes des impôts… Le point culminant detout ça ? Le pic de cette œuvre déjà phénoménale ?La gerbe de fin ? Je l’imagine déjà à l’image dutableau apocalyptique de Picasso, Guernica, à ladimension extra-sensorielo-galaccccccc'tiquecomme dirait Dali : le régime fermerait le Palais, laprésidence de la République. En ayant bien sûr prissoin auparavant d’ordonner à quelques pilotes decargos gros porteurs de faire tourner les moteurs etde se tenir prêts sur le tarmac du départ. L’œuvreunique ! Celle dont rêvent tous les grands artistes.L’œuvre majeure ! Fermer un pays en entier, au boutde cinquante ans d’incompétence. Waouh ! Je fumedu thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Du grand art de la fermeturetotale d’un pays !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]

POUSSE AVEC EUX !