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RadioPROconnection • 2• juin 2017

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A l’issue d’une longue gestation, voici le premier numéro de l’e-revue “RadioPro Connection” intégralement dédiée à la PMR. S’inscrivant dans la droitelignée et dans le prolongement logique du “Cahier Pro”, elle n’a désormais plusaucun lien avec les radiocommunications de loisirs. Une évolution qui répondaux souhaits exprimés par les professionnels, dont certains attendaient cettedécision pour venir rejoindre le groupe de plus en plus important de partenaires.

Modernisme oblige et cela va permettre en outre d’en étendre considérablementson lectorat, la revue sera d’emblée gratifiée d’une pagination nettement plusimportante que l’ancien “Cahier Pro”. D’autre part, les tests s’étant révélésextrêmement concluants, elle adopte définitivement le format numérique etabandonne l’impression. Et ce, tout en offrant un accès libre et donc totalementgratuit au contenu, dès sa mise en ligne.

A son apparition, fin 2011, le “Cahier Pro” qui ne comptait parfois qu’une dizainede pages avait clairement affiché son objectif de reposer sur une légitimité etune respectabilité au sein de la profession. D’emblée, sa Rédaction avait étéencouragée officiellement par le GPRP et son président, David Lewin, soutientrès actif de cette démarche. Progressivement, aux huit partenaires présentslors de sa création, sont venus se joindre de nombreux autres.

A ce jour, l’e-revue, Radio Pro Connection, se trouve soutenue par plus d’unevingtaine de professionnels de la radio, dont bon nombre d’entre eux sont desmembres du GPRP (Groupement Permanent de la Radio Professionnelle) quiregroupe la quasi totalité des constructeurs et intégrateurs spécialisés en radio-communication professionnelle, ou bien des adhérents actifs du SNIR (SyndicatNational des Installateurs de Radiocommunications). On précisera, au passage- et cela constitue une excellente preuve de sa notoriété - qu’il s’agit des deuxprincipaux organes de la PMR en France.

Au fil des prochains numéros à parution trimestrielle, de nouveaux partenairesdevraient venir les rejoindre. Si notre publication est désormais officiellementreconnue comme un vecteur d’informations qui compte pour les entreprises

investies pleinement dans les radiocommunications professionnelles,il nous appartient de bien répondre aux attentes de ces acteurs dumarché, en la matière. Nous sommes à l’écoute de leurs préoccupationset ouverts à toutes leurs suggestions.

L’e-revue sera structurée avec des rubriques régulières et d’autres occa-sionnelles. Ses informations reposeront prioritairement sur l’actualité,tout en offrant également des reportages sur des installations récentesde réseaux, sur les nouvelles technologies, sur les avancées dans certains

domaines de pointe (comme la LTE, ou encore les IoT), des dossiers sur desthèmes importants et actuels, ainsi que des présentations d’accessoires. Laréglementation ne sera pas oubliée.

Philippe GUEULLE

Radio PRO Connection - eRevue PMR


Edito

ED I TONaissance de l’e-Revue

n TECHNOLOGIE- LTE. Le Manpack d’Air-Lynx . . . . . P.04

- DMR. Solutions DMR d’Hytera déployées par Sysoco pour trois polices municipales . . . . . . . . P.06

- IOT. Les IOT ou IDO : c’est quoi ? . P.14

n ACCESSOIRE- Reportage 2JAntennae.

Le spécialiste des antennes électroniques combinées . . . . . . . . P.10

n NEWS P.13

n DOSSIER POCSAG- Radiomessagerie “Pocsag”

des pagers modernes . . . . . . . . . . P.18

- e*Message : l’atout d’unréseau national . . . . . P.29

- Reportage SAMU 80. Unnouveau système d’alerte P.34

n MARINE- Electronique & informatique

renforcent la sécurité en mer . . . . .P.40

n ASSOCIATIONS- Association Radio “S.C”

PRESSE NORMANDE DE COMMUNICATION - Boite Postale 19 - 76310 SAINTE-ADRESSE • Directeur de la publication etde la rédaction : Philippe Gueulle • Rédacteurs : Philippe Gueulle, Hugues Lepillier • Photos : Philippe Gueulle, saufmention contraire • Conception graphique et mise en page : céHèm • RADIO PRO Connection est une publication de PNC- SARL au capital de 7622,45 € - Actionnaires : Philippe Boulier, Philippe Gueulle - RCS LE HAVRE : 423 934 942

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Le nouvel ensemble extrêmement compacta été conçu pour être transporté à dosd’homme, d’où son nom. Comme lesouligne Thierry Buffenoir (vice-présidenten charge des partenariats stratégiques)“les concepteurs du Manpack se sontfocalisés sur son ultra mobilité”. Cettesolution originale permet de créer quasiinstantanément un réseau radio LTErépondant aux besoins d’un petit grouped’abonnés. Concrètement, ce systèmeoffre une puissance d’émission de deuxfois un watt. Il s’adresse à une cinquan-taine d’utilisateurs. Ainsi, le Manpackrépond aux besoins tactiques de petiteséquipes très mobiles (policiers, gen-darmes, pompiers, secouristes, militaires,mais aussi civils) qui opèrent sur desterrains peu accessibles.

EXTREME COMPACITE D’un poids de seulement une dizaine dekilogrammes, le Manpack a été judicieuse-ment intégré sur une unité de portage,de type châssis de sac à dos (voir photo).

Il est livré avec un trépied, une batteriequi le rend totalement autonome en énergie:elle offre une autonomie d’environ sixheures. S’y ajoutent deux antennes, cars’agissant d’un système Mimo doté dedeux chaînes d’émission et de réception.On précisera que le coffret LTE, pour sapart, pèse moins de quatre kilogrammes!Un encombrement réduit et un poidsraisonnable qui confèrent au Manpackde redoutables atouts : à telle enseigne,que cet ensemble est d’ailleurs pour l’instant,sur le marché, unique en son genre !

DEPLOIEMENTLe déploiement du Manpack se veutextrêmement rapide. Ainsi, en moinsde deux minutes, l’ensemble sera installéet le réseau sera devenu opérationnel.Avantage considérable de cette nouvellesolution, elle repose sur le même logicielque le reste de la gamme Air-Lynx.Les fidèles clients seront donc déjàfamiliarisés avec ce logiciel. LeManpack est le premier équipementde ce type à intégrer le mode multicast(ou eMBMS) qui permet d’optimiserl’utilisation du spectre radio en parti-

culier lors de la diffusion de vidéos.Dès sa mise en route, les commu-nications sont établies avec les smart-phones situés autour. L’ensemblecomprend un serveur vidéo intégré.En cours de mission, il a été prévu depouvoir rajouter des utilisateurs auréseau, grâce à une tablette que l’onconnecte dessus. La configuration seveut très simple. On dispose de menusde type web, très faciles à paramétrer.Ce qui n’exige nullement d’avoir descompétences spécifiques LTE… Enoutre, il n’y a pas non plus de réglagescomplexes à réaliser…

POSITIONNEMENTS’agissant d’un réseau radio de type“bulle”, les recommandations tradi-tionnelles en terme de couverture

Outdoor restent effectives et lesbienvenues. On privilégiera unpositionnement en point haut,dégagé des obstacles, ainsi quedes masses métalliques et béton-

nées. Différents types d’antennes existentet seront choisis en fonction de la config-uration du terrain, ainsi que de lacouverture désirée. A titre indicatif, enopérant sur la bande des 700 MHz, ontablera sur un rayon d’un kilomètrede couverture. Les applications de typeIndoor, à petite distance, sont la aussimultiples. On citera dans ce derniercas, celui des sapeurs pompiers en inter-vention dans des parkings souterrains…Enfin, et c’est désormais un besoincroissant des services de secours, mêmede la vidéo pourra être transmise…

AGILE EN FREQUENCESi le Manpack présenté ici travaillesur la bande “PPDR” des 700 MHz,il a d’ores et déjà été prévu de leproposer sur d’autres bandes defréquences, en fonction des besoinset des demandes… Il est donc vouéà se décliner, en fonction des attentesdes clients potentiels, dans d’autresversions. A noter également, que rienn’empêche d’installer le cœur duManpack en fixe avec une alimentationsur secteur, de manière à procurer uncomplément de couverture. De même,on peut imaginer des applicationsembarquées sur des engins de typedrones, ou ballons. Le coffret radioseul ne pesant que quatre kilogrammes.

FABRICATION FRANÇAISELe Manpack s’avère bien sûr unefabrication 100% française. Nousl’avions annoncé précédemment, Air-Lynx dispose en région parisienne,dans ses nouveaux locaux, d’unechaîne d’intégration industrielle encours d’assemblage. Comme nous l’aconfié Thierry Buffenoir, “l’actuellechaîne d’intégration qui demeureencore très manuelle va être automa-tisée progressivement”. L’objectifétant de pouvoir répondre à un volumecroissant de commandes. n

Air-Lynx, constructeur de réseau 4G LTE vient de dévoiler sa nouvelle solution ultra compacte Manpack. Venantcompléter sa gamme “déjà réputée pour sa compacité et sa facilité de déploiement”, le Manpack répond auxexigences de plus en plus rigoureuses des utilisateurs…

LTE

Le Manpack d’AIR-LYNX


Radio PRO Connection - eRevue PMRTechnologie

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Au sein des municipalités, les équipesimpliquées sur le terrain éprouvent lebesoin de rester en contact étroit avecles responsables de leurs services. Ilsapprécient tous alors de disposer d’unmoyen de radiocommunication perfor-mant. A l’époque de l’avènement del’informatique, d’Internet et de la 4G,il peut s’avérer financièrement tentantde miser sur les réseaux de téléphoniemobile publique, de type GSM. D’au-tant que leurs couvertures se sont consi-

dérablement améliorées, de même queleurs débits. Mais, dans certaines circons-tances (de crises ou de catastrophes),ces derniers montrent alors leurs failleset leur fragilité en exposant même lesutilisateurs à ne plus pouvoir commu-niquer entre eux ! Pour les servicessensibles comme les polices municipales,c’est impensable. Ainsi, les experts enmatière de sécurité sont unanimes : ilest impératif de les doter d’un réseauradio autonome, sécurisé et fiable.

DES BESOINS EVOLUTIFSLes trois villes précitées souhaitaientrépondre aux besoins croissants desutilisateurs de leurs réseaux radio.A savoir, non seulement les policesmunicipales, mais aussi les servicesassociés : médiation, ASVP, Tran-quillité Publique, ou encore les servicestechniques de ces villes. Leurs déci-deurs voulaient bénéficier des dernièresévolutions technologiques en dé-ployant des réseaux de radiocommu-nications plus fiables et performantsque leurs anciens systèmes analo-

giques. Il paraissait opportun d’enprofiter pour les équiper de terminauxplus modernes, mais également ro-bustes et simples à manipuler. Lespoliciers municipaux avaient pourleur part exprimé aussi l’intérêt dedisposer d’un centre de supervisioncapable notamment de localiser leséquipes sur le terrain. Ceci afin degarantir des délais d’intervention pluscourts, notamment dans les situationsd’appels de détresse. A l’issue des ré-flexions menées sur les réponses tech-niques adaptées à ces besoins, le choix

Plusieurs villes du sud-ouest ont récemment migré les réseaux radio analogiques de leurs polices municipales,vers des solutions numériques DMR Hytera. Début 2017, les villes d’Auch, de Biarritz & de Pau ont fait confianceà Sysoco pour leur nouveau réseau de radiocommunication numérique et se sont chacune dotées d’un posteopérateur Smart Dispatch. Un système qui leur offre des services novateurs rapidement adoptés et appréciés.

DMR

Solutions DMR d’Hytera déployées parSysoco pour trois polices municipales



Technologie

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TechnologieLA SOLUTION SMART DISPATCH D’HYTERA

Véritable Centre de Gestion et decontrôle d’un réseau radio DMR,Smart Dispatch a été mis au pointpar les ingénieurs d’Hytera. Ce logi-ciel exploite pleinement les possi-bilités offertes par les réseaux radionumériques au standard DMR. Ilest commercialisé sous deuxvariantes, en fonction de la tailledu système. D’abord, SmartDispatch Lite qui est une versionavec un poste individuel supportantjusqu’à quatre canaux. Puis, SmartDispatch, qui est la version profes-

sionnelle, avec une architecture client-serveur. On dispose alorsde fonctions étendues : de la faculté d’opérer avec plusieurssites de poste de contrôle, reposant sur un réseau IP.

Smart Dispatch supporte les différents types d’appels : individuels,de groupe et communication conférence. Lorsqu’une détresseest signalée, une alarme se déclenche. Pour lever un doute surla situation (malaise, agression, …) dans le cas d’un travailleurisolé, l’opérateur de Smart Dispatch peut écouter depuis sastation de travail ce qui se passe, via le micro du poste qui aenvoyé un signal de détresse. Il permet le verrouillage et le déver-rouillage à distance des postes radio enregistrés sur le réseau,

en cas de vol ou de perte, par exemple. Il récupère automatiquement(à une cadence programmée) les positions des terminaux équipésGPS. Il assure la transmission et la réception de messages courts“DMR standard”. En outre, le serveur Smart Dispatch sait gérerles protocoles de messagerie électronique SMTP & POP3 (e-mails). Smart Dispatch traite également le protocole SIP (SessionInitiation Protocol) pour la communication avec des autocom-mutateurs privés IP (PABX). Ce qui permet d’établir une passerelleentre les radios DMR et le réseau téléphonique publique (RTCP).Grâce à la fonction AudioLink, on peut interconnecter des groupesvocaux, des canaux, des sites et sous réseaux, indépendammentdes fréquences radio ou des modes analogique ou numérique…Non seulement les messages entrants et sortants en phonie sontenregistrés par le serveur, mais il en va de même pour les appelsvia le réseau téléphonique public. Smart Dispatch conservetoutes les données de positionnement des postes. n

des responsables de ces collectivitéss’est porté résolument sur la tech-nologie numérique DMR (DigitalMobile Radio).

DES ATOUTSTECHNOLOGIQUESLa solution DMR d’Hytera retenuepar Sysoco qui a remporté cesmarchés, présente de multiples avan-tages. Elle offre, en premier lieu,une amélioration de la qualité descommunications (aucune variation

de niveau du signal quelle que soitla distance), ainsi qu’une extensionde cette couverture radio. Si l’infra-structure a été modifiée et les matérielsont été changés, par contre les couplesde fréquences issus des réseaux analo-giques ont été réutilisés. La couverture

radioélectrique est assurée pourchacune de ces villes, par deux relaisautomatiques interconnectés par desliens FH. Le recours au numérique,accroît par ailleurs la capacité duréseau, puisqu’un canal supportedeux circuits de conversations indé-pendants et simultanés sous le mêmerelais. La confidentialité des liaisonsse trouve également assurée. Pourleur part, les terminaux portatifs etmobiles retenus au sein de la gammeHytera intègrent nativement desservices de données comme la géolo-calisation, la télémétrie, les télécom-mandes, la télémesure, ou encore laradio messagerie.

CSU & SMART DISPATCHLes trois villes ont été séduites par lesystème Smart Dispatch conçu etdéveloppé par le constructeur Hytera.Ce dernier répond aux besoins d’ex-

ploitation d’un Centre SuperviseurUrbain, l’équivalent d’un centre opéra-tionnel pour les forces de sécurité desréseaux nationaux ou pour les réseauxpompiers. Ainsi, comme le soulignePierre Letta, directeur du marketingchez Sysoco “les autorités peuventgérer la localisation cartographiquedes agents et des véhicules”. Etd’ajouter “ces solutions de géoloca-lisation offrent la possibilité de gérerles équipes en mission en temps réelà partir de postes d’administration,d’optimiser leurs déplacements enfonction des besoins et de transmettredes ordres de services audio ou parenvoi de SMS ”. Smart Dispatchprésente de nombreux avantages,comme “la faculté de conserver un

historique des événements quoti-diens survenus sur le réseau, decontrôler à distance le système deradiocommunications en cas dedéfaillance, mais aussi d’activer oude désactiver des postes radio encas de vol”…

DES RETOURS POSITIFSGrâce à leurs nouveaux réseauxradio DMR, les utilisateurs quibénéficient d’une couvertureétendue, ont optimisé leur sécuritéet amélioré leur efficacité. Ils ontbien vite adopté leur nouveau maté-

riel radio et apprécié sa simplicitéd’emploi, ainsi que les nouveauxservices offerts, dont tout particuliè-rement la géolocalisation. Les policiersmunicipaux en patrouille peuvent ensituation d’urgence lancer un appelde détresse qui générera quasi instan-



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tanément une localisation et l’envoides renforts les plus proches. En casde problème grave rencontré par cespoliciers municipaux, ils savent qu’ilspeuvent désormais compter sur l’ar-rivée rapide de renforts. Autrenouveau service plébiscité, les équi-pages peuvent non seulement commu-niquer entre eux, mais également

entrer en contact avec les autresservices publics (pompiers, Samu,police, gendarmerie, …) avec lesquelsils travaillent quotidiennement. Ainsi,via leur nouveau réseau radio DMR,ils peuvent communiquer simplementet rapidement avec le Réseau télé-phonique Commuté ou même avecun terminal GSM. n



© illustrations Hytera, Sysoco, J.Cavaillo, Fotolia, DR

Rappelons que 2J Antennae s’est réso-lument positionnée comme un four-nisseur mondial d’antennes électro-niques mobiles combinées. Sa forceprovient de la grande expérience deses ingénieurs rassemblés au sein deson département Recherche & Déve-loppement. Ses spécialistes sontchargés de mettre au point desantennes électroniques complexes,car travaillant simultanément surplusieurs bandes. Ils ont pour objectifde concevoir et d’offrir des solutionssur mesures à leurs clients, ainsi quede les tester pour s’assurer que lesperformances sont bien au rendez-vous. Puis, une fois le prototype validé,reste à le mettre ensuite en production.Or, avec 2J Antennae pas de fabri-cation en Asie : la société s’impliquetotalement dans la réalisation de sesantennes. En effet, pour cela, ellepossède également ses propres lignesde fabrication. Elles bénéficientd’ailleurs des dernières technologies.En témoignent les photos de quelquesmachines spécialisées, dont des analy-seurs de réseau, des chambresanéchoïques (photo 1), sans oublierdes logiciels de simulation ainsi quedes imprimantes 3D.

DES MACHINESPERFORMANTES

Son site de production (certifié ISO/ TS16949 : 2009 d’Europe Centrale)a été implanté en Slovaquie. Un impo-sant bâtiment très récent (photo 2)accueille des machines de dernièregénération, destinées à réaliser desbobinages (photos 3 & 4), à usinerdes pièces en métal (photo 5), … Ledépartement d’assemblage de piècesen PCB dispose même de systèmescomplexes antistatiques. (photos 6& 7) De même que les machines d’in-jection de matière plastique (photo8). Les différentes étapes de fabrication(photos 9 & 10), allant de l’injectionplastique, à l’assemblage des compo-sants sur un circuit, en passant parla réalisation des éléments métalliques,s’achève par un contrôle qualité. Desétapes qui se déroulent toutes eninterne. Ces locaux assurent parailleurs le stockage de plus de 32000références (photo 11).

DES ANTENNES DE QUALITEToutes les antennes sont fabriquéesselon la directive “RoHS” et elles sontcompatibles avec la norme “REACH”.Elles peuvent répondre à des spécifi-cités de plus en plus sollicitées, comme

l’étanchéité à la poussière et à uneimmersion provisoire dans l’eaujusqu’à 1 m (IP67) ; protection contrel’immersion prolongée dans l’eau audelà de 1 m et contre le nettoyage àhaute pression (IP69) ; la résistanceaux chocs 10 J (IK09). Ou encore,pour le matériel ferroviaire roulant,les normes EN 50115 pour la résistance

D’année en année, la société 2J Antennae spécialisée dans les antennes élec-troniques surfe sur un marché en pleine ascension. Son site de production abénéficié d’investissements conséquents, qu’il s’agisse de la construction d’unbâtiment ou de l’acquisition d’une pléthore d’outillage et d’appareils de mesures,ultra modernes… Son impératif : coller à la demande des clients. Pour lesconquérir, elle repose sur ses bureaux en Europe et aux Etats Unis.



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Accessoires

Chambre anéchoïque

Exemple de bobinage

Locaux de l'entreprise en Slovaquie

Unité d'assemblage avec protection antistatique

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Réalisation d'un filetage

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Machine pour la réalisation des bobinages

Reportage : 2JAntennae

Le spécialiste des antennesélectroniques combinées

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à certaines températures, à de l’hu-midité, aux chocs, ainsi qu’aux vibra-tions et EN 45545-2, pour la protectioncontre les incendies. Un process quiassure une flexibilité optimisée et lameilleure réactivité possible.

UNE INFRASTRUCTUREMONDIALE2J Antennae rayonne à partir de sesimplantations sur trois sites : nonseulement sur l’Europe, mais égale-ment sur les Etats Unis. Car, outrela Slovaquie, qui accueille le siègesocial, le site principal R & D, ainsique de production, elle est égalementprésente au Royaume Uni (photo12) et aux Etats Unis, à San Diégo,en Californie (photo 13). Depuis 2015,elle y dispose d’un bureau d’assistancetechnique et de vente. Elle y est appré-ciée pour ses services de conseil et depré-certification. Si elle ciblait à l’ori-gine une clientèle principalementeuropéenne, désormais grâce à sonimplantation américaine, 2J Antennaes’est ouverte à des marchés bien pluslointains. Les performances, l’excellentniveau de fabrication et le rapport

qualité / prix rendent ses antennesélectroniques très attractives.

UNE VASTE GAMMEAu catalogue figurent des antennesmobiles très variées. Elles sontcapables de répondre à la plupart desdemandes. Elles peuvent être monobande, ou bien au contraire renfermerpar exemple cinq antennes, car dotéesde cinq sorties ! Ainsi, avec la2J7050BGa conçue pour les appli-cations “Public Safety” (police,pompiers, ambulance), on disposed’une antenne renfermant des circuitspour deux antennes 4 G LTE, deuxantennes WiFi, et une antenneGPS/Glonass. Ce qui signifie quel’on trouvera autant de cordons avecdes connecteurs sous cet aérien. Rienn’empêche de se limiter à une seulebande et à un seul connecteur. Danstous les cas, le gain aura été optimisépar les ingénieurs R & D. Et tant queles tests et mesures ne se seront pasrévélés concluants, le nouveau modèled’antenne ne sera pas ajouté à lagamme commercialisée.

PREPARER L’AVENIR

Interrogé sur ses projets et sur l’avenir,son dirigeant nous a répondu qu’ils’était fixé pour objectif principald’anticiper la demande de demain et“d’assurer le développement continudes produits afin de faire face aumonde sans fil en constante évolu-tion ”. Et d’ajouter “ que ce soit pourles applications 4G LTE, les commu-nications Iridium ou les applicationsbasées sur le satellite Galileo… ”.Toujours en lien étroit avec lesdernières innovations, les équipes de2J Antennae doivent avoir une visionaussi claire que possible et à longterme des futures besoins en matièred’antennes mobiles combinées, afinde prévoir l’évolution des liaisonssans fil. Récemment, elles ont conçuet développé des antennes flexibleset adhésives (photos 14 & 15), genrecircuit imprimé, dont l’épaisseur ridi-cule (comme d’ailleurs leur volume),permet de les intégrer aisément dansdivers matériels. Elles opèrent sur lesbandes 4G LTE et représentent dessolutions jugées d’ores et déjà trèsattractives. n

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15RadioPROconnection • 12• juin 2017

AccessoiresUnité d'assemblage avec protection antistatique Machine d'injection plastique Nouvelles machines

Nouvelles machines

Bureaux au Royaume Uni

Vue partielle du stock avec plus de 32000 références


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Bureaux aux Etats Unis

Circuits d'antennes électroniques compactes

Antenne flexible

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NOUVEAU “SGO”POUR LE SDIS 76

Le SDIS 76 a officiellement basculé (lemardi 9 mai à 11 h 15) sur le Système deGestion Opérationnelle “SGO” conçu parle groupement Somei/Hexagon/ Sysoco.Cette solution “ optimise et perfectionnela diffusion de l’information et des ordresde mission entre le centre opérationnelCTA-CODIS situé à Yvetot et les 79 centresde secours, les postes de commandementmobiles, les engins et personnels en inter-vention, ainsi que les services partenaires ”.Selon Sysoco, “la solution comporte deslogiciels dédiés à l’activité des organismesde la sécurité, de haute performance etergonomiques”. Et d’ajouter, “elle est baséesur une approche modulaire et permetd’une part de gérer l’activité opérationnelle,mais également de remplir les missionsen périphérie de l’opération : intégrationdes données de prévision et de préventionau sein de la base de données documentaireet des consignes ; intégration des donnéescartographiques opérationnelles pour faciliterl’engagement, la gestion et l’analyse despersonnels intervenants et ceux des salles

de commandement ; intégration de ladoctrine opérationnelle du SDIS ; gestiondes dispositifs préventifs de sécurité ;gestion individuelle des personnels sapeurspompiers professionnels et volontairesavec leurs compétences et leurs disponi-bilités ; supervision de l’activité et de lacouverture opérationnelle ; communicationavec les services partenaires du SDIS telsque le CRRA15 ou les forces de l’ordre ;gestion et communication avec la chaînede commandement départementale etlocale ; retour d’expérience et diffusion del’information”. n

SWISSPHONE & SUISSEPHONE : NE PAS CONFONDRE

Afin de protéger sa bonne réputation et d’éviter qu’un quelconque doute puisse s’instaurerchez ses fidèles clients, la société Swissphone tient à préciser qu’elle n’a aucun lienavec la société Suissephone Communications GmbH, basée à Winterthur(www.suissephone.ch), dont les méthodes de ventes forcées sont hautement répréhensibles.Plusieurs articles publiés dans la presse, dont certains récemment, ont malheureusementconfondu les deux sociétés, portant par là même un grave préjudice à Swissphone. Cettedernière condamne bien sûr avec la plus grande fermeté les pratiques commerciales deSuissephone Communications GmbH, spécialisée dans la vente de contrats d’abonnements

téléphoniques et d’Internet. Il importe de biennoter que les orthographes des noms de cesdeux sociétés sont différentes. Rappelons quela société Swissphone, dans le passé, s’est déjàplainte, sans succès, de l’important préjudicecausé par un nom qui se prononce pareil et prêteà confusion. Comme il se doit, la société Swiss-phone partage l’indignation des clients forcésde Suissephone Communications GmbH”. nDate du communiqué : 11.05.2017

PRISES USBLes véhicules dans lesquels sont installés deséquipements portatifs autonomes profes-sionnels de radiocommunications ont souventbesoin d’être rechargés ou maintenus encharge. Non pas sur la prise allume-cigare,mais sur une prise USB digne de ce nom,c’est à dire avec un courant de charge puissant.On citera comme exemple, les pompiers quirechargent leurs pagers, portatifs, tablettes PCopérationnelles, etc. Même cas de figure pour lespersonnels des Polices Nationales, des Polices Municipales,des services d’urgence (SMUR, notamment), ainsi que de certaines sociétés publiquesou privées. Les prises chargeurs USB commercialisées par Alfatronix trouvent leursapplications principalement à bord des véhicules. Ce sont des accessoires très utiles,en remplacement des alimentations AC/DC embarquées et connectées sur des inverseursDC/AC. A découvrir dans le prochain numéro de Radio Pro Connection. n

TABLETTE RADIO Les sociétés Prescom et BLS tenaient un standcommun au 11éme congrès de la société françaisede médecine d’urgence qui se tenait à Paris, auPalais des Congrès, Porte Maillot. Nous avonsassisté à une démonstration du nouveau servicede transmissions radio proposé par Prescomaux urgentistes. Le principe est simple : il s’agitde renvoyer de manière sécurisée les voies radiode ce que l’on pouvait retrouver à bord d’unvéhicule poste de commandement “VPC” surune tablette ou un smartphone. Plusieurs voiesradio numériques et (ou) analogiques peuventêtre transférées et écoutées simultanément.Présentation détaillée de ce système dans notreprochain numéro. n



News

D.R.

La recommandation UIT-T Y.2060datée de juin 2012 présentait déjàclairement ce qu’était l’Internet desobjets, communément désigné parIoT. Il y est indiqué qu’au plan de lanormalisation technique, “on peutse représenter l’IoT comme une in-frastructure mondiale pour la sociétéde l’information, qui permet de disposerde services évolués en interconnectantdes objets (physiques ou virtuels)grâce aux technologies de l’infor-mation et de la communication(TIC) interopérables exis-tantes ou en évolution”.Cette recommandationsouligne qu’en “exploi-tant les capacités d’iden-tification, de saisie dedonnées, de traitementet de communication,l’IoT tire pleinement partides objets pour offrir des servicesà toutes sortes d’applications,tout en garantissant le respectdes exigences de sécurité etde confidentialité”. Et d’ajou-ter : “l’IoT devrait associerétroitement certaines technolo-gies de pointe – telles que la com-munication évoluée de machine à ma-chine, la réseautique autonome, l’ex-ploration de données et la prise dedécision, la protection de la sécuritéet de la sphère privée et l’informatiqueen nuage – avec des technologies of-frant des capacités avancées en matièrede détection et d’actionnement ”.

LES ENJEUXC’est une nouvelle dimension qui setrouve introduite par l’Internet desobjets. De fait, “dans l’IoT, les objetss’entendent d’objets du monde physique

(objets physiques) ou du monde virtuel(objets virtuels), pouvant être identifiéset intégrés dans des réseaux de commu-nication. Des informations leurs sontassociées, qui peuvent être statiques oudynamiques”. Précisions importantes,“les objets physiques appartiennent aumonde physique et peuvent être détectés,commandés et connectés. L’environ-nement qui nous entoure, les robotsindustriels, les biens et les équipements

électriques sont autant d’exemplesd’objets physiques”. Quant aux

objets virtuels, “ils appar-tiennent au monde de l’in-formation ; on peut les

stocker, les traiter et y accéder. Ils sontpar exemple des contenus multimédiasou des logiciels”. L’IoT est impliquédans des applications très diverses,installées sur des plates-formes proprié-taires ou sur des plates-formes deservice / d’application communesdotées de capacités génériques. Oncitera notamment “les systèmes detransport intelligents, les réseaux élec-triques intelligents, la cybersanté, ouencore le logement intelligent”.

EXIGENCE MINIMALE

La recommandation mentionne “uneexigence minimale, en ce qui concerneles dispositifs IoT” qu’elle fixe comme“la prise en charge de capacités decommunication”. Elle énumère ensuitedifférentes catégories de dispositifsqui permettent de bien appréhenderl’intérêt des IoT. On trouve ainsi,“les dispositifs de transport de données :ils sont rattachés à un objet physiquepour assurer une connexion indirecteentre celui-ci et les réseaux de com-munication”. On a aussi “les dispositifsde saisie de données qui sont des dis-positifs de lecture - écriture à mêmed’interagir avec des objets physiques”.Il existe également “des dispositifsde détection et d’actionnement : ilssont capables de détecter ou de re-

lever des informations concernantleur environnement immédiat et

de les convertir en signaux élec-tro-numériques. Ils com-

muniquent entre eux grâceà des technologies filairesou hertziennes et se

connectent aux réseaux decommunication, via des passe-

relles. Enfin, on a “des dispositifs gé-néraux qui sont dotés de capacités detraitement et de communication, àmême d’interagir avec les réseaux decommunication au moyen de techno-logies filaires ou hertziennes”.

CARACTERISTIQUESFONDAMENTALES DE L’IoTLa recommandation de l’UIT en citepas moins de cinq. Tout d’abord,l’interconnectivité : “tout objet peutêtre connecté à l’infrastructure mondialede l’information et de la communica-

Ces trois abréviations sont de plus en plus fréquemment au coeur des conversations, chez lesinformaticiens et les chercheurs. A l’évidence, l’Internet of Things dénommé aussi Internet desObjets connectés, est considéré comme la troisième évolution de l’Internet, baptisée phase“Web3.0”. Que l’on ne s’y trompe pas : il s’agit là de réseaux d’une nouvelle génération. Or,certains se sont déjà très discrètement mis en place et fondus dans notre environnement !Explications et initiation …

IOT

Les IOT ou IDO : c’est quoi ?



Le compteur d’eau connecté

Télérelève IoT

D.R.

tion”. Viennent ensuite, les servicesliés aux objets : “l’IoT est à même defournir des services liés aux objetstenant compte des exigences inhérentesà ceux-ci”. La question de l’hétéro-généité est également importante :“les dispositifs utilisés dans l’IoT sonthétérogènes car ils ne font pas appelaux mêmes plates formes matérielles,ni aux mêmes réseaux”. Par ailleurs,on tiendra compte des changementsdynamiques : ainsi, “l’état, le contexteet le nombre des dispositifs changentde manière dynamique”. Enfin, et c’estla plus importante : l’IoT est unphénomène à très grande échelle :“les dispositifs qui devront être géréset qui communiqueront entre eux serontau moins dix fois plus nombreux queceux qui se trouvaient connecté àInternet en 2012”.

EXIGENCES DE HAUT NIVEAULa recommandation de l’UIT, sou-ligne que l’IoT doit se plier à des exi-gences de haut niveau. En premierlieu, la connectivité doit être fondéesur l’identification de l’objet. Il estégalement indispensable d’assurer“l’interopérabilité de systèmes hété-rogènes… afin de permettre la mise àdisposition et l’utilisation d’un largeéventail d’informations et de services”.



Technologie

QUEL MARCHÉ POUR L’IoT

Sous l’intitulé “Conclusions sur l’IoT dans la région EMEA : Business Informatique”,ARUBA HPE a récemment réalisé une enquête auprès de 1400 responsablesinformatique et métiers dans onze pays d’Europe et du Moyen Orient. Il en ressortque “le marché de l’Internet des objets (IoT) reste fragmenté dans la région EMEAen raison de divergences de points de vue entre les départements informatiqueset métiers sur ce qu’est l’IoT et sur sa finalité”. Ce rapport révèle que “malgré untaux d’adoption de l’IoT de 50% dans la région EMEA, qui devrait atteindre 82%d’ici 2019, il existe de nets désaccords entre les directions informatiques et métierssur ce qu’est l’IoT, son domaine d’utilisation et même son taux d’adoption”. Il enrésulte “un paysage très hétérogène de l’IoT dans la région EMEA, avec un tauxd’adoption, une compréhension de cette technologie et une confiance dans sasécurité radicalement différente selon les pays”.

DES PRIORITES CONFLICTUELLESLe rapport souligne des définitions divergentes : “près des deux tiers (65%) desresponsables informatiques considèrent l’IoT comme un moyen de doter les objetsdu quotidien d’une connectivité Internet, tandis que près de la moitié (48%) desresponsables métiers ont une vision plutôt opposée de l’IoT, qu’ils définissentcomme l’automatisation des équipements techniques du bâtiment” ! De même, lerapport met en lumière des priorités conflictuelles : “selon les responsablesinformatiques, la surveillance et la maintenance d’équipements critiques représententles premiers domaines d’application actuels et futurs de l’IoT. En revanche, pourles responsables métiers l’IoT sert principalement à fournir des services basés surla géolocalisation”. Concernant l’adoption de l’IoT, “près de six responsables métierssur dix (58%) affirment avoir adopté cette technologie au sein de leur entreprise,contre moins de la moitié (46%) des décideurs informatiques”. Enfin, interrogéssur les projets d’adoption de l’IoT en Europe, 13% des responsables informatiquesindiquent ne pas envisager de le déployer. A l’inverse, 98% des responsables métiersdéclarent avoir adopté la technologie de l’IoT, ou prévoient de le faire”.

DISPARITES EUROPEENNES L’IoT bénéficie en Europe d’une grande disparité géographique quant à son adoption,son degré de compréhension et l’appréciation de sa sécurisation. C’est l’Espagnequi affiche le plus fort taux d’adoption de l’IoT avec 69%. La France et l’Italie sontà 61%. Par contre, le Royaume Uni et la Suède se contentent de 37% et la Norvègede 34%. Concernant la compréhension de l’IoT par le personnel, l’Espagne 68% etl’Italie 67% sont en tête. La France affiche 61% derrière l’Allemagne 65% . LaTurquie se contente de 37% et le Royaume Uni arrive bon dernier avec 35%. Si lasécurisation de l’IoT est jugée insuffisante par 4% des personnes interrogées enItalie, on monte à 10% en Espagne, à 15% en Allemagne, à 17% en France, pouratteindre les 24% au Royaume Uni et 26% en Turquie. n

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La réseautique autonome doit êtreprise en charge par les fonctions decontrôle. D’autre part, les services“doivent pouvoir être fournis à traversla saisie, la transmission et le traitementautomatique des données concernantles objets… ”. L’IoT “doit égalementprendre en charge des capacités de localisation ” (informations portantsur l’emplacement des objets ou desutilisateurs, détectées et actualiséesde manière automatique). En matièrede sécurité, la recommandation meten avant l’existence de failles de sé-curité (auxquelles il conviendra deremédier) au niveau de la confiden-tialité, de l’authenticité et de l’intégritédes données. L’IoT doit profiter d’unservice plug and play : “il doit offrirde capacités de connexion immé-diate… ”. Enfin, l’IoT “doit pouvoirêtre géré de manière à garantir unfonctionnement normal des réseaux”.

LES “ACTEURS RESEAUX” DE L’IoTConnecter un objet à Internet nécessitede passer par un réseau, dés lorsqu’une voie filaire n’est pas emprun-tée. A côté des réseaux hertziens tra-ditionnels existants susceptibles dele permettre, sont venus s’ajouter desréseaux nationaux voire mondiaux,dédiés au monde de l’IoT. Ils répon-

dent à certains critères, notammenten terme de débit, de couverture, …Si pour les concepteurs d’IoT (Internetof Things) ou IdO (Internet des Ob-jets) la solution de facilité consistadans un premier temps à recourir auxréseaux en place des opérateurs GSM,cela présentait l’inconvénient d’êtreonéreux et d’imposer l’intégration,dans chaque objet connecté, d’unecarte SIM, ou pour le moins d’unmodule GSM. De nos jours, plusieursopérateurs spécialisés sont apparuset ils proposent des réseaux spéci-fiques.

OPERATEURS BAS DEBIT IoTOn citera notamment LoRa, Qowisio,Sigfox, ou encore Objenious… Leursréseaux offrent une couverture consi-dérable, reposant sur des milliers

d’antennes implantées sur des pointshauts (pylônes TDF, châteaux d’eau,…). A noter que certaines entreprisestrès importantes, ou par exemple desgrosses collectivités, peuvent déployerleur propre réseau, dès lors qu’ellesont besoin d’une couverture claire-ment définie et limitée géographique-ment. Précision importante : LoRaet Sigfox opèrent avec des technologiesrécentes faisant appel à l’UNB (UltraNarrow Band) sur la bande defréquences d’usage libre des 868 MHz,donc sans licence. Leur objectifconsiste à “faire circuler des flux dedonnées relativement faibles, sur degrandes distances”. Ainsi, les objetstransmettent des données sur desdizaines de kilomètres, tout en se

contentant d’une très faible puissanced’émission et donc d’une consom-mation extrêmement réduite. Cesdeux réseaux répondent ainsi notam-ment aux besoins de télé relèves desconsommation d’eau (les compteursd’eau ne transmettent chacun quedes volumes de données ridicules, demanière périodique), ou des contrôlesréguliers d’état des systèmes d’alarmeincendie.

RESEAUX LOCAUXLorsque les IoT ont besoin de hautdébit (pour faire transiter des volumesimportants de données), tout en sesatisfaisant d’une très faible consom-mation d’énergie, il faudra alors setourner vers un réseau local. Il en irade même si la latence doit êtrecontrôlée. Ce réseau couvrira unegrande ville, une entreprise, une zoneindustrielle, … Ces dernières devien-dront “intelligentes”. Un bon exemple,c’est celui de la gestion du trafic routieren zone urbaine qui passera par desopérations de: comptage des véhicules,de régulation des carrefours à feux,ou encore de l’éclairage public activéautomatiquement en fonction decertains paramètres, comme la lumi-nosité… A la clé, on bénéficie dansle premier cas d’une meilleure fluidité,et dans le second d’une maîtrise desdépenses en réduisant les durées etl’intensité de l’éclairage. L’efficacitéde ces systèmes impose d’avoir desremontées d’informations quasipermanentes et de les croiser entreelles. Elles doivent être synchroniséeset en temps réel, pour bénéficier d’uneréactivité immédiate.

DEBIT & TYPES D’ACTIVITESParmi les sociétés pleinement impli-quées dans l’IoT, nous avons prisdeux exemples : CISCO et QOWISIO.Le premier cible de grands domainesd’activités pour y imposer l’Internetdes Objets. Quant au second, sonapproche est de type “bout en bout”…Pour Cisco, c’est une véritable révo-lution qu’apporte l’Internet des objets,car “en connectant des objets àInternet, l’IoT donne accès à un grandnombre de données & d’informationsqui n’étaient pas disponibles avant”.Et de poursuivre “une infrastructurede réseau intelligente, permet aux



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Concrètement cela signifie que Qo-wisio se positionne à la fois commeconcepteur, opérateur et intégra-teur… Opérateur de réseau bas débit,il s’adresse aux PME et aux entreprisesde taille intermédiaire. Il propose – sans abonnement – une couverturenationale, basée sur le déploiementde son propre réseau bi-modeUNB/LoRa. Grâce au réseau LP-WAN Quovisio, on peut envoyer detrès faibles volumes de données, plu-sieurs fois par jour à un coût très mo-dique. n

dirigeants d’améliorer leurs systèmes,de renforcer la sécurité et de collecterdes informations précieuses pourrationaliser l’automatisation”. Lessecteurs qui utilisent l’IoT sontmultiples. Cela va de l’industrie (usinesconnectées, machines connectées,chaînes d’approvisionnement connec-tées), à l’énergie (secteur de l’eau, del’énergie électrique, des réseaux intel-ligents, de l’exploitation pétrolière& gazière, des réseaux de terrain“FAN”), aux transports (aériens,ferroviaires, maritimes, routiers, ....


Cisco estime très porteur égalementtout ce qui touche la sécurité domes-tique.

QOWISIO FAIT TOUTDe son côté Qowisio, se plait à mettreen avant qu’il incarne une nouvellegénération d’opérateurs bas débitproposant un modèle innovant quirévolutionne l’IoT. Son originalitétient au fait qu’il agit et maîtrise “l’en-semble de la chaîne de valeur de l’objetconnecté, avec une multi compétencealliant hardware, software et télécom”.

Technologie

Société de recherches & de conseils, le cabinet d’études Gartners’est intéressé au formidable développement, pour ne pas dire àl’avènement de l’IoT et ses implications sur Internet. Ce n’est pasréellement une surprise, Gartner tire la sonnette d’alarme : samise en garde est claire. Pour ses experts, la déferlante des IoTrisque de mettre en péril Internet. Rien que cela ! Son étude prévoit“que 8,4 milliards de personnes connectés utiliseront des IoTdans le monde entier en 2017, ce qui représente une hausse de31% par rapport à 2016. Et, ils atteindront 20,4 milliards d’ici2020”. Dans cette étude, souligne Peter Middleton, Directeur deRecherche chez Gartner, les secteurs prioritairement concernéssont ceux de l’automobile, des téléviseurs intelligents, des décodeursnumériques, des appareils électroménagers intelligents, sansoublier les caméras de surveillance et de sécurité, omniprésentesdans le monde d’aujourd’hui. S’y ajoutentles compteurs intelligents et des applicationsconçues pour certains secteurs d’activités,comme les capteurs destinés à contrôlerle bon fonctionnement d’installationsindustrielles, des dispositifs de localisationliés aux soins & à la santé, … Gartnerprévoir également un développementconsidérable des équipements liés à lamaison et aux bâtiments intelligents :éclairage led, système HVAC, systèmesvidéo liés à la sécurité des biens & despersonnes, …

VULNERABILITENos confrères d’Ouest France, révèlentque les IoT, qu’il s’agisse de caméras, dethermostats intelligents et autres téléviseurs,voire même de peluches ou de machinesà café reliés au Net, sont recrutés par des hackers pour formerdes armées zombies d’une puissance inégalée : de quoi couperl’accès à Internet à des pays entiers. Problème majeur : ces IoTsont de véritables passoires en matière de sécurité informatique.Pour Ondrej Vicek, directeur technique d’Avast, “un cauchemarse prépare”… La CNIL (Commission Nationale de l’Informatiqueet des Libertés) indique que le constat est alarmant : “de simplesbabyphones connectés ont été piratés pour espionner chez lesgens ou pour faire peur à l’enfant en pleine nuit”. Et de préciser

qu’il est également possible de prendre le contrôle à distanced’un téléviseur comme d’un ordinateur, de le bloquer et d’exigerune rançon pour le déverrouiller.

CYBER ATTAQUES L’an dernier, en octobre 2016, le logiciel malveillant Mirai a démontréque l’infrastructure d’Internet pouvait être touchée et paralyséepar des hackers. Cette fois, la cible était le service “Dyn” servantà associer les noms de domaine aux adresses IP. De multiplessites ont alors été rendus inaccessibles durent des heures… Leprincipe de ces attaques repose sur la prise de contrôle d’objets(ici majoritairement des caméras) qui ont noyé la plateforme sousdes requêtes. A noter qu’en septembre, le même logiciel malveillantavait attaqué l’hébergeur français OVH, en le saturant. Le trafic

avait atteint 1,5 téra-octet par seconde.Quand on sait qu’il faut 10 To pour para-lyser un câble sous marin, on devinel’ampleur du problème et les risquesencourus par Internet.

PROTECTIONINSUFFISANTELe principal problème des IoT destinésau grand public réside dans la quasiabsence de sécurité de leur connexion.Leurs fabricants ont jusqu’alors faitpreuve d’une négligence pour le moinscoupable ! Afin de simplifier l’étape demise en service de leurs appareils, ilsles livrent avec un mot de passe stan-dard, comme par exemple ADMIN. Laplupart du temps, par peur de se tromper

dans les manipulations ainsi que par une certaine inconscience,l’utilisateur ne le change pas et le conserve. De ce fait, des milliersd’appareils identiques ou seulement de la même marque deviennentaccessibles avec un mot de passe identique, que n’importe quelhacker pourra trouver le plus simplement du monde sur la noticede ce produit. Bien souvent, de nos jours, ces notices techniquessont d’ailleurs mises en ligne par le fabricant sur son site ! Ilprocure ainsi innocemment les informations nécessaires pour luioccasionner des problèmes. n

INTERNET EN DANGER ?


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bien plus efficace. A tel point quecette norme est toujours là et que sesperformances sont fortement appré-ciées. Sur un plan technique, on in-diquera que la technologie Pocsagopte pour une modulation FSK avecun décalage par rapport à la porteusede ± 4,5 KHz. La fréquence haute re-présente un “0” et la basse un “1”. A l’origine, avait été prévu un débitde 512 bits seconde. Désormais, sontégalement proposés des débits de 1200& même de 2400 bits seconde. Lesdonnées sont transmises par paquets.Un système permet de corriger auto-matiquement des erreurs. Particularitédu Pocsag, il a été conçu pour que lesrécepteurs demeurent la plupart dutemps éteints (donc sans consommerd’énergie) dans l’attente de la réceptiond’un signal de réactivation. Ils sont,pour cette raison, gratifiés d’une consi-dérable autonomie.

PAGERS ULTRA MODERNESProgressivement, les pagers ont évoluéavec notamment l’intégration d’unpanneau d’affichage à cristauxliquides. Grâce à cette grande avancéespectaculaire, des messages courts(genre “SMS”) peuvent être envoyésau(x) destinataire(s) et apparaître sur

On est loin, mais alors très loin desanciens pagers (on dit plutôt “bips”,notamment chez les pompiers) qui nerecevaient qu’une alarme sonore. Siles premiers modèles destinés à cer-taines professions (comme les dépan-neurs et les sapeurs pompiers) fonc-tionnaient avec des diapasons, ilsadoptèrent ensuite la technologie plusfiable du cinq tons. Pour mémoire,ils se contentaient alors d’émettre unealarme sonore. Puis, arriva la normePocsag qui révolutionna quelque peuces systèmes de récepteurs de pocheen leur offrant la faculté de recevoirdes messages alphanumériques courts.Un système qui s’avéra de très loin

l’écran des récepteurs de poche minia-turisés. Avec la garantie - technologiePoscag oblige - que les mots dumessage seront bien acheminés etavec très peu d’erreurs de décodage.Les pompiers équipés de ces bipsmodernes prennent connaissancealors instantanément, (quand ils sontdéclenchés par une alarme) deséléments clés sur la nature et les lieuxde leurs interventions. De même, parcette voie radio, les officiers spécialiséspeuvent recevoir des informationssur l’intervention pour laquelle ilssont sollicités et sur son évolution.Comme on le verra, les bips les plusperfectionnés (destinés la plupart dutemps à des pompiers ou à des méde-cins urgentistes) sont de nos jourséquipés d’une platine GPS intégrée(optionnelle ou non) et même d’unefonction de confirmation d’appel,voire de réponse pour les pagers quisont munis d’une carte SIM GSMou GPRS… On parle alors de RIAS(récepteur) & de TIAS (émetteur).

HAUTES PERFORMANCESLe système Pocsag correspond à unenorme internationale de radiomes-sagerie qui est reconnue et employéedans le monde entier. Ses caractéris-tiques exceptionnelles font qu’elles’illustre par sa grande fiabilité et ses

Mondialement connu, le récepteur de poche surnommé “Pager ou Bip”, élément principal des systèmes de recherchesde personnes & de radiomessagerie, a considérablement évolué. Quelle grave erreur que de le considérer comme dumatériel obsolète ! Grâce aux ingénieurs des sociétés qui conçoivent ces appareils miniaturisés et les commercialisent,les pagers se sont dotés de fonctions nouvelles, tout en bénéficiant des dernières avancées technologiques. Ilsrépondent donc à la demande des usagers professionnels du monde d’aujourd’hui…

Radiomessagerie “POCSAG”:des pagers modernes


Radio PRO Connection - eRevue PMRDossier Pocsag

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facultés à fonctionner correctement,même dans des conditions difficilesde réception. D’ailleurs, aucune autrenorme n’est parvenue à la supplanter,ni même à en égaler les performances !On comprend dès lors que certainesprofessions qui les utilisent depuisde nombreuses années s’y soient forte-ment attachées et jugent même cetoutil irremplaçable. Non seulementles débits et les capacités ont étéaméliorés, mais les pagers peuventêtre programmés pour être destina-taires de messages individuels ou deplusieurs groupes. Ces modèles denouvelle génération, peuvent égale-ment bénéficier d’un interfaçage parliaison blue tooth, … D’autres enfin,possèdent la faculté de scannerplusieurs fréquences.

TROIS GRANDS POLESPOCSAGEn France, la technologie Pocsag etles récepteurs de poche de type “bips”associés ont toujours un bel avenirdevant eux car ils répondent à desbesoins durables. Le marché offredes particularités que l’on ne retrouvepas nécessairement chez nos princi-paux voisins européens. Ainsi, ontrouve trois grands pôles, ou encoretrois grandes catégories d’utilisateurset de fournisseurs de systèmes deradiomessagerie à la norme Pocsag.On les classera essentiellement en

fonction de la couverture offerte.L’un repose sur un maillage du terri-toire avec plusieurs centaines d’émet-teurs très puissants (jusqu’à soixantedix watts d’émission !). Un autre secantonne à des bâtiments publics ouprivés (ERP, centres commerciaux,hôpitaux, entreprises, …), ainsi qu’àdes sites industriels. Quant au dernier,il concerne les sapeurs pompiers etopte pour des bulles plus ou moinsétendues entourant les casernes desSDIS. Et ce, à l’échelle des départe-ments. Une variante récente conçuepour cette profession consiste à consti-tuer un Réseau Départemental d’émet-teurs d’Alarme synchronisés.

LE POCSAG EN FRANCEEn France, un opérateur national(e*Message) continue à offrir sesservices à bon nombre de professionsdont les techniciens d’astreinte quidoivent demeurer constammentjoignables. Il s’inscrit dans la droitelignée des services Eurosignal et Alpha-page. Il a d’ailleurs repris le réseaude ce dernier. A cet effet, cet opérateuroffre des services de radiomessageriequi reposent sur une couverture natio-nale en bande UHF 466 MHzprocurée par un formidable maillaged’environ 500 puissants émetteursimplantés notamment sur des pylônesde TDF. Quant aux sapeurs pompiers,il y a bien longtemps que leurs réseaux

départementaux de transmission del’alerte pilotés depuis les CODISs’achèvent par un réseau radio dediffusion de l’alarme sur des bips. Sices derniers reposaient, dans les dépar-tements sur des émetteurs implantéspar le SDIS en VHF basse 85 MHzou en VHF haute 173 MHz, depuisl’avènement de la déclinaisonANTARES de l’INPT, les choses ontévolué. La bande des 85 MHz estprogressivement abandonnée (pourêtre restituée) et les bips doiventbasculer sur une des fréquences dédiéesen 170 MHz. Un nouveau plan defréquences a ainsi été attribué et sonadoption est en cours dans les diversdépartements de la métropole. Lamigration, qui parfois provoque leremplacement pur et simple de toutle matériel (émetteurs et pagers),lorsque cela s’accompagne d’un chan-gement de bande de fréquences, doits’effectuer dans les cinq années à venir.

FREQUENCES FRANÇAISESLes fréquences simplex Pocsag attri-buées au réseau Alphapage d’e-Messagedans la bande des 466 MHz sont lessuivantes : 466, 025 MHz ; 466,050MHz ; 466,075 MHz ; 466,175 MHz ;466,20625 MHz & 466,23125 MHz


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Dossier PocsagRadio PRO Connection - eRevue PMR

(cf Arrêté du 28 mars 1994). Pour leurpart, les SDIS déclenchaient jusqu’àces dernières années les bips de leurseffectifs sapeurs pompiers, selon lesdépartements via la fréquence simplexVHF basse nationale de 85,9550 MHzou la fréquence simplex VHF hautenationale de 173,5125 MHz. La bande85 MHz étant en voie d’abandon, lesSDIS dont les bips travaillaient enVHF basse, doivent migrer vers labande VHF haute. Ont été attribuéesdix nouvelles fréquences simplex quisont les suivantes : 173,550 MHz ;173,625 MHz, 173,700 MHz, 173,875MHz ; 173,925 MHz ; 168,950 MHz ;169,025 MHz ; 169,100 MHz, 169,275MHz & 169,325 MHz (cf documentFNA, en ligne sur le Net). La fréquencenationale de 173,5125 MHz devraitquant à elle se trouver maintenue enservice jusqu’aux environs de 2023,pour les SDIS qui ne souhaitent pasfaire évoluer leur réseau d’alarme ouqui ne disposent pas des budgets né-cessaires pour le faire ! Quant aux ré-seaux couvrant une zone limitée, gé-néralement privée, ils peuvent opérersur des fréquences HF 26 MHz (dé-sormais obsolètes) ou UHF ditesd’usage libre de 446,475 MHz et446,525 MHz (cf décision n°98-117).

INSTALLATIONS PRIVEESEnfin, certains Etablissements Rece-vant du Public, ainsi que les centreshospitaliers (SAMU, chirurgiens,)

des industries (raffineries, usines, ... )des sites sensibles (usines SEVESO,centrales nucléaires, …) voire, desentreprises de dimensions modestes,disposent également pour alerter leurspersonnels de surveillance & de sécu-rité d’un réseau interne d’émetteursPocsag couvrant certains domainesprivés. Comme on le verra dans notrereportage sur le SAMU 80, plusieurssites avec chacun un émetteur Pocsagpeuvent être couplés et pilotés àdistance par une liaison IP publiqueou VPN. Dans certains cas (raffineries,usines de la pétrochimie), les bipsdoivent même être antidéflagrants etétanches : certifiés “ATEX”. Deuxfréquences d’usage libre ont été attri-buées en France aux systèmes derecherche de personnes dans la bandedes 446 MHz : 446,525 & 446,475MHz. Elles offrent le gros avantage- comme leur nom l’indique - de nepas entraîner de frais de redevanceet donc de pouvoir être utilisées gratui-tement. Avec pour incidence, de nepas disposer de protection contred’éventuels brouillages causés pard’autres émetteurs trop proches. Enpratique, c’est extrêmement rare etles puissances autorisées sont sciem-ment limitées au strict minimum. Cessystèmes étant implantés par desprofessionnels de la radio, ceux-ciréalisent des installations dont lescouvertures se limitent à la zonesouhaitée. Ils ne cherchent pas à“arroser” en dehors de cette dernièreet se restreignent aux secteurs où sontsusceptibles de se déplacer les porteursde pagers…

REGLEMENTATIONFRANÇAISEEn France, deux décisions sont appli-cables aux réseaux privés de radio-messagerie. Il s’agit de la N°98-117attribuant des fréquences nationalespour le fonctionnement des réseauxde radiomessagerie sur site et de laN°98-118 fixant les conditions d’uti-lisation des réseaux de radiomessageriesur site. Nous les reproduisons ici.Par ailleurs, pour les sapeurs pompiers,nous avons également déniché sur leNet un document relativement récent(que nous reproduisons) concernantles nouvelles fréquences VHFhautes. n





Dossier Pocsag

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Dossier Pocsag



L’Autorité de régulation des télécommunications, Vu le code des postes et télécommunications, et notammentses articles L. 33-3 (5o), L. 34-9, L. 36-6, L. 36-7, L. 39-1 et D. 99-4 ; Vu la décision no 98-117 de l’Autorité de régulation destélécommunications en date du 18 février 1998 attribuantles fréquences nationales pour le fonctionnement desréseaux de radiomessagerie sur site ; La commission consultative des radiocommunicationsayant été consultée le 19 novembre 1997 ; Après en avoir délibéré le 18 février 1998 :

Sur le cadre juridique Conformément à l’article L. 33-3 (5o) du code des posteset télécommunications, les installations radioélectriquesn’utilisant pas des fréquences spécifiquement assignéesà leur utilisateur sont établies librement. Leurs conditionsd’utilisation sont définies par décision de l’Autorité priseen application de l’article L. 36-6 (4o) du code des posteset télécommunications et publiée au Journal officiel aprèshomologation par arrêté du ministre chargé des télécom-munications.

Les réseaux de radiomessagerie sur site relèvent de cesdispositions et sont constitués de systèmes d’appel depersonnes fonctionnant au sein du domaine privé concerné.Leurs conditions d’utilisation sont précisées par la présentedécision.

Sur l’articulation entre les conditions d’utilisation et l’attestation de conformité aux exigences essentielles Les réseaux de radiomessagerie sur site font l’objet d’uneévaluation de conformité aux exigences essentielles confor-mément aux dispositions de l’article L. 34-9 du code despostes et télécommunications. Les installations radioélectriques, dès lors qu’elles sontconformes à la règle technique SP/ART/ST-NRT/03,peuvent être utilisées sans formalité administrative, commela délivrance d’une licence individuelle, sous réserve queles conditions d’utilisation soient respectées.

Sur les fréquences L’Autorité a attribué, par la décision no 98-117 susvisée,des fréquences nationales pour le fonctionnement desréseaux de radiomessagerie sur site,

Le 28 juin 2017JORF n°159 du 11 juillet 1998

Décision no 98-118 du 18 février 1998 fixant les conditions d’utilisation des réseaux de radiomessagerie sur site

NOR: ARTL9800059S



Dossier Pocsag

Le ministre de l’industrie, des postes et télécommunicationset du commerce extérieur,Vu ...

...Arrête : ...

...

CAHIER DES CHARGES RELATIF A L’AUTORISATION

D’ETABLISSEMENT D’UN RESEAU DE RADIOMESSAGERIE

UNILATERALE PUBLIQUE...

CHAPITRE Ier Nature et caractéristiques

1.1. Objet du service

Les services de radiomessagerie unilatérale publique misen oeuvre par le titulaire de l’autorisation permettentl’envoi de messages à destination d’un abonné mobiledisposant d’un récepteur approprié, lorsqu’il est dans lazone de couverture du réseau depuis un terminal télé-phonique ou télématique relié au réseau téléphoniquecommuté public national (R.T.C.P.), qui l’acheminejusqu’au réseau de l’exploitant.

Ces messages peuvent être:

- un simple signal sonore (bip);

- un message numérique;

- un message alphanumérique.

Les types de services proposés s’appuient sur des réseauxconformes aux normes et spécifications POCSAG etEurosignal, définies au chapitre IV du présent cahier descharges.

1.2. Caractère intuitu personae de l’autorisation

L’autorisation est strictement personnelle à l’exploitantet ne peut être transférée à un tiers, sauf autorisation duministre chargé des télécommunications.

Toute modification ultérieure apportée à la compositiondu capital de l’exploitant est communiquée au ministrechargé des télécommunications. En cas de modificationsubstantielle, l’exploitant en demande, un mois au préalable,l’autorisation au ministre chargé des télécommunications.La demande est réputée acceptée tacitement à défaut deréponse dans un délai d’un mois.

Le 29 juin 2017 JORF n°85 du 12 avril 1994

Arrêté du 28 mars 1994 modifiant l’arrêté du 13 novembre 1987 modifié portant autorisation d’exploitation de services de radiomessagerie unilatérale

NOR: INDP9400413A

Décide :

Art. 1er. - Les installations radioélectriques constituéesde réseaux de radiomessagerie sur site n’utilisent pas defréquences spécifiquement assignées à leur utilisateur. Ace titre, elles relèvent du 5o de l’article L. 33-3 du codedes postes et télécommunications. Elles sont donc établieslibrement, sous réserve que leur utilisation soit conformeaux conditions définies dans la présente décision.

Art. 2. - Les réseaux de radiomessagerie sur site fonctionnentsur les fréquences attribuées à cet usage. La puissanced’émission, le type et la hauteur d’antenne doivent êtrechoisis de manière à ne couvrir que la zone de servicelimitée au domaine privé concerné.

Art. 3. - Les réseaux de radiomessagerie sur site ne doiventpas permettre la connexion directe à un réseau ouvertau public ; seuls les échanges par l’intermédiaire d’unéquipement terminal de type autocommutateur d’entreprisesont admis. La connexion de réseaux de radiomessagerieà un autre réseau indépendant doit être autorisée au titrede la licence du réseau indépendant concerné.

L’utilisateur ne doit pas modifier les caractéristiques desinstallations. L’adjonction de tout appareil radioélectriqued’émission destiné à l’amplification de la puissance appa-rente rayonnée (PAR), fixée par la règle technique appli-cable, est interdite.

Art. 4. - Les réseaux de radiomessagerie sur site fonctionnentsur une base de non-brouillage et sans garantie de protec-tion. De ce fait, l’utilisateur ne doit pas occasionner degênes à d’autres utilisateurs autorisés et ne bénéficie pasde la garantie de la disponibilité d’une fréquence.

Art. 5. - Le directeur général de l’Autorité est chargé del’exécution de la présente décision, qui, après son homo-logation par le ministre chargé des télécommunications,sera publiée au Journal officiel de la République fran-çaise.

Fait à Paris, le 18 février 1998. Le président,

J.-M. Hubert

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1.3. Couverture radioélectrique du territoire

La couverture radioélectrique de chacun des réseauxpropres de l’exploitant visés par le présent cahier descharges est nationale. La couverture du territoire est, aminima, de 60 p. 100 de la population nationale au 1erjanvier 1995.

CHAPITRE II Permanence, qualité et disponibilité

2.1. Permanence et continuité du service

Le service défini au paragraphe 1.1. du présent cahierdes charges est opérationnel de façon continue, 24 heuressur 24, y compris les samedis,

dimanches et jours fériés. Sa qualité ne devra notammentpas être affectée par la panne simple d’un équipement,à l’exclusion d’une panne du terminal émetteur ou récepteur,ou d’une interruption des réseaux de télécommunicationsdesservant les équipements.

L’exploitant doit prendre les dispositions nécessairespour que cette permanence soit assurée et que lesdéfaillances du système dégradant la qualité du servicepour l’ensemble ou une partie des clients soient éliminéesdans les délais les plus brefs.

2.2. Disponibilité

La probabilité d’échec propre au réseau de l’exploitantlors de l’envoi d’un message, par manque d’équipementsdisponibles (y compris les canaux radioélectriques),demeure inférieure à 2 p. 100.

2.3. Performances techniques

Selon le type de message, celui-ci doit être acheminé versson destinataire dans les délais précisés au C.C.T.P.

CHAPITRE III Confidentialité et neutralité

3.1. Confidentialité

L’exploitant prend les mesures propres à assurer la protec-tion et la confidentialité des informations nominativesqu’il détient, qu’il traite ou qu’il inscrit sur le moduled’identification des abonnés dans le respect des dispositionsde la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique,aux fichiers et aux libertés. Il n’est pas autorisé à utiliserle fichier de ses abonnés à d’autres fins que celles carac-térisant le traitement soumis à la C.N.I.L., en applicationde la loi susvisée.

3.2. Neutralité

L’exploitant garantit que son service est neutre vis-à-visdu contenu des informations transmises sur son réseau.

CHAPITRE IV Normes et spécifications

4.1. Equipements radioélectriques

Les récepteurs de radiomessagerie destinés à être connectésau réseau de l’exploitant sont soumis à l’agrément confor-mément à l’arrêté du 21 septembre 1992 fixant les procé-dures d’agrément simplifié et de déclaration de certainescatégories d’équipements terminaux de télécommunications;ils doivent, à tout moment, être conformes au type agréé.

L’exploitant ne peut s’opposer à la connexion, à sonréseau, d’un équipement terminal agréé dans les conditionsdéfinies au précédent alinéa dès lors que son agrémentautorise une utilisation indifférente et sans restrictionsur l’ensemble des réseaux.

Les récepteurs associés au service exploité par le titulairede l’autorisation doivent respecter les normes internationalessuivantes:

POCSAG:

Le type de code utilisé (POCSAG) est défini dans l’avisC.C.I.R. 584.

Le code et le format utilisés des récepteurs fonctionnantdans les bandes à 87 MHz correspondent au code C.C.I.R.no 1 décrit dans l’avis 584 du C.C.I.R. Les développementspour adapter cette spécification à un usage dans le réseauconforme à la recommandation T/R 20-01 de la C.E.P.T.doivent être conformes à un protocole d’échange (interfaceAir) que l’exploitant rendra public,

ainsi que ses éventuelles modifications ultérieures.

L’exploitant garantit que l’accès au protocole et ses éven-tuelles modifications est assuré, sous sa responsabilité,de manière non discriminatoire, à toute personne qui enfait la demande.

La description du protocole ainsi que ses modificationssont communiquées par l’exploitant au directeur généraldes postes et télécommunications du ministère chargédes télécommunications.

Eurosignal:

Les récepteurs associés au service Eurosignal faisantl’objet de l’autorisation sont conformes à la recomman-dation T/R 20-01 de la C.E.P.T.



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Dossier Pocsag

4.2.Autorisation de connexion à des réseaux fixes

Avant d’être connectées au réseau téléphonique commutépublic (R.T.C.P.), au réseau numérique à intégration deservice (R.N.I.S.) ou aux autres réseaux de transmissionde données autorisés, les interfaces entre les réseauxPOCSAG et Eurosignal et ces réseaux doivent faire l’objetd’une autorisation de connexion délivrée par la directiongénérale des postes et télécommunications du ministèrechargé des télécommunications.

CHAPITRE V Fréquences

5.1. Fréquences utilisables

Les canaux simplex pour l’exploitation des services auxnormes POCSAG et Eurosignal sont les suivants:

5.1.1. Fréquences hautes Alphapage

Canal 1: 466,025 00 MHz, toute France;






466,575 00 MHz, Paris.

La puissance apparente rayonnée des émetteurs ne pourrapas excéder, pour ces canaux, 300 watts.

5.1.2. Fréquences basses Alphapage







456,575 00 MHz, Paris.

Ces fréquences basses utilisées lors du déploiement duréseau Alphapage pour des liaisons d’infrastructure serontprogressivement remises à disposition du directeur généraldes postes et télécommunications à compter du 1er janvier1995. Les modalités précises de ce transfert seront préciséesau C.C.T.P.

5.1.3. Eurosignal

Canal 1: 87,290 MHz 4 kHz, 7,5 kHz;







Canal 8: 87,465 MHz 4 kHz, 7,5 kHz.

Seul le canal 5 est utilisé pour des émissions de messagesconformes à la fois aux normes et spécifications POCSAGet Eurosignal.

5.2.Conditions d’utilisation

Sur proposition de l’exploitant, le ministre chargé destélécommunications assigne les fréquences après avisfavorable de la Commission d’assignation des fréquences(C.A.F.) du Comité de coordination des télécommuni-cations (C.C.T.).

L’exploitant demande l’accord de la Commission d’étudede la répartition géographique des stations radioélectriques(Coresta) préalablement à la mise en service de toutémetteur ou récepteur fixe. Cette demande est effectuéepar l’intermédiaire du directeur général des postes et télé-communications du ministère chargé des télécommuni-cations.

Les canaux des fréquences basses, tels que définis auchapitre 5.1 du présent cahier des charges, seront remisà disposition du directeur général des postes et télécommunications dès que les modifications relativesà l’infrastructure du réseau Alphapage, que le cahier desclauses techniques particulières invite à mettre en oeuvre,auront été réalisées au cours de l’année 1995, selon lesmodalités précisées au C.C.T.P.

5.3. Coordination aux frontières

L’utilisation du spectre radioélectrique par les pays limi-trophes peut rendre certains canaux indisponibles enFrance pour les réseaux de radiomessagerie unilatérale,publique, terrestre de l’exploitant.

La coordination internationale de répartition du spectreradioélectrique,

avec les pays limitrophes, est menée sous l’autorité dudirecteur général des postes et télécommunications duministère chargé des télécommunications, en concertationavec l’exploitant.



CHAPITRE VI Défense nationale et sécurité publique

6.1. Exigences particulières

L’exploitation du service par le titulaire de l’autorisationne doit en aucune façon gêner l’Etat dans l’exercice desprérogatives en matière de défense nationale et de sécuritépublique.

En cas de nécessité, l’exploitant se conforme aux dispositionsprescrites par les autorités judiciaires, militaires ou depolice, ainsi que par le ministre chargé des télécommu-nications.

Le cas échéant, le service peut être partiellement ou entiè-rement interrompu sur ordre de l’autorité publique impo-sant la suspension des émissions radioélectriques dansles conditions fixées par la législation et la réglementationen vigueur, et notamment l’ordonnance no 59-147 du 7janvier 1959 portant organisation générale de la défenseet le décret no 93-1036 du 2 septembre 1993.

6.2. Cryptologie

Conformément à l’article 28 de la loi no 90-1170 du 29décembre 1990 sur la réglementation des télécommuni-cations et au décret no 92-1358 du 28 décembre 1992,l’exploitant se conforme aux dispositions relatives à lafourniture,

l’exportation ou l’utilisation de moyens ou de prestationsde cryptologie.

Dans ce cadre, il effectue les déclarations préalables ou,le cas échéant,demande l’autorisation préalable du Premier ministreconformément aux exigences des dispositions susvisées.

CHAPITRE VII Redevances et contributions financières

7.1.Contributions aux frais de gestion

L’exploitant acquitte, au 1er janvier de chaque année,une contribution annuelle d’une somme de 100 000 F,au titre des frais de gestion de la présente autorisation.

7.2.Contributions de mise à disposition des canaux

A compter de la date de publication du présent arrêté auJournal officiel de la République française, et pendanttoute la durée de l’autorisation,

l’exploitant acquitte au titre de l’utilisation du spectreradioélectrique,

au 1er janvier de chaque année, la somme de 300 000 Fpar canal simplex mis à sa disposition, comme défini auparagraphe 5.1.1 du présent cahier des charges.

Pour l’utilisation du canal de fréquence centrale 466,575 00 MHz, qui n’est disponible qu’en Ile-de-France,la redevance est de 60 000 F par an.

L’exploitant est exempté jusqu’au 1er janvier 1997 dupaiement d’une redevance annuelle rétribuant l’usage duspectre hertzien pour les canaux 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8 définisau paragraphe 5.1.3 du présent cahier des charges.

La redevance annuelle pour le canal 5 défini au paragraphe5.1.3 est de 300 000 F.

CHAPITRE VIIIContribution à la recherche,

Fait à Paris, le 28 mars 1994.

Pour le ministre et par délégation: Le directeur général des postes

et télécommunications, B. LASSERRE

Dans le domaine de la radiomessagerie, e*Message offre, en France, unservice spécifique. Grâce à sa couverture métropolitaine - qui constitueun atout déterminant - c’est un outil très apprécié de clients qui nesouhaitent pas, ou ne peuvent pas investir dans des infrastructures etdonc d’émetteurs Pocsag… Il appartiendra à chacun de choisir un serviceainsi qu’un abonnement adapté à ses exigences…

e*Message : l’atout d’un réseaunational

On rappellera qu’e*Message a reprisen 2000, les activités radiomessageriede FTMR (France Télécom). Lasociété se présente officiellementcomme suit : “Opérateur national entélécommunications mobiles,e*Message France propose desservices de communications baséssur le réseau Alphapage, dont elle estpropriétaire et des solutions inno-vantes adaptées à chaque besoinclient”. A noter que ses servicessont commercialisés en Francesous les noms d’Alphapage pourle réseau et d’e*xpresso pour lesabonnements à des services deradiomessagerie.

UNE COUVERTURE UHFMETROPOLITAINEL’infrastructure métropolitained’e*Message repose sur près de500 émetteurs UHF très puissantsimplantés sur autant de pointshauts. Ils bénéficient du formi-dable maillage de sites privilégiésavec notamment d’imposantspylônes montés à l’époque parTDF et supportant également desrelais de télévision numériqueterrestre. Ces émetteurs Pocsag, dontla puissance d’émission standardatteint soixante dix watts, opèrenten UHF sur des fréquences simplexattribuées depuis l’origine parl’ARCEP (Autorité de Régulationdes Communications Electroniqueset des Postes) dans la bande des 466MHz. La couverture remarquableavancée par e*Message avoisine les

98% de la population en France (horsCorse) ! Ces émetteurs sont reliésentre eux grâce à des liaisons parsatellites. Le réseau bénéficie d’uncontrôle permanent et automatiquede son infrastructure. Dès qu’uneanomalie est détectée, si nécessairedes équipes techniciens peuvent serendre dans les plus brefs délais surle site afin d’y intervenir.

PERFORMANCESE*Message bénéficie de l’exclusivitéde certaines fréquences : les récepteurssont calés sur une seule fréquence etn’ont pas à scanner toute une bande.Cela permet aux clients de disposerde récepteurs plus sensibles aux mes-sages envoyés et de bénéficier d’unemeilleure qualité de réception. L’ex-périence de e*Message depuis plusieurs

années montre que les fréquences em-ployées ne sont sujettes à perturbationde la part d’émissions sur d’autresfréquences que de façon rarissime.Les rares cas ont tous été corrigés encollaboration avec l’ANFR. Le réseaude radiomessagerie d’e*Message faitfigure d’exemple pour ses fidèles clients.La qualité du service offert est plé-biscitée avec une disponibilité duréseau constatée de 99,8%. Pas ques-tion pour ce système de connaître lamoindre indisponibilité ou saturationcomme cela survient inévitablementsur les réseaux GSM des opérateurs,lorsque se produit un quelconque évé-nement de grande ampleur, de typecatastrophe naturelle ou attentat !



Autre particularité très at-tractive, le délai moyenconstaté pour l’achemine-ment d’un message est deseulement 20 secondes ! Enoutre, l’accès aux services deradiomessagerie e*Messagene connaît pas les contraintesdes terminaux GSM qui sontsouvent proscrits dans cer-tains environnements,comme les salles informa-tiques, les centres hospitaliers,les zones industrielles ATEX, …

UNE GAMME DE PAGERSE*Message commercialise une gammede pagers UHF 466 MHz modernesfabriqués par les principaux leadersdu marché. Techniquement, ces appa-reils ont bénéficié de la miniaturisation

et de l’avènement des composantsCMS, tout en offrant une sensibilitéencore améliorée. Parmi les appareilscommercialisés par e*Message, onretrouve des pagers provenant desgammes produites sous les marquesTPL, Scope, Oelmann Elektronik etDaviscomms. Ces bips offrent, pourles modèles les plus sophistiqués

comme le Birdy3G, les dernières avan-cées technologiques comme le GPSintégré ou la faculté d’envoyer desmessages pré-enregistrés en réponse(mais pas en phonie), via les réseauxGSM/GPRS. Ce qui nécessite d’yintégrer une carte SIM et un abon-

nement spécifique. Des fonctionsnouvelles qui permettent à la personnebipée de confirmer que le message aété bien reçu, ou de donner parexemple un délai d’intervention, maisaussi de retourner automatiquementsa position GPS extrêmement précise.

PAS SEULEMENT DE LARADIO MESSAGERIE

Le réseau Alphapaged’e*Message via son servicee*xpresso ne se cantonne pasà la transmission de messagesurgents alphanumériques surdes pagers à destination de sesabonnés, dont bon nombre deprofessionnels de l’astreinte etde l’urgence (SAMU, pompiers,sites SEVESO, centralesnucléaires, dépanneurs, ..). Sonréseau métropolitain peut égale-ment piloter diverses applica-



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Carte de Couverture

tions comme le déclenchement àdistance de sirènes d’alerte, d’éoliennes,d’alarmes, … Ces dernières sontdénommées e*contact, e*sirène,e*prevent, e*display, e*school, ouencore ISYS (déjà présentée dans unCahier Pro). e-Message peut aussiréaliser des remontées d’alarme (télétransmetteur, logiciel de gestion desastreintes, …). Le grand public l’ignoresouvent, mais ce réseau est égalementutilisé par certains fabricants pourtransmettre régulièrement et en toutefiabilité des infos à des stations météopersonnelles…

APPLICATIONS VARIEESAvec e*contact, les messages courtsseront envoyés à un ou plusieurspagers, directement depuis un logicielinstallé sur un PC ou même à partird’un smartphone. On peut créer desfiches de contact, ainsi que desmessages prédéfinis. Conçu pour lessites SEVESO et plus généralement

pour les sites sensibles, e*siréne sertà déclencher à distance des alarmessonores via le réseau e*Message. Lesystème comprend un coffret spécialétanche monté à proximité de la sirène.Pour sa part, e*prevent est unevariante des systèmes de protectiondu travailleur isolé classiques (PTI).Avec e*display, des messages transmisvia le réseau Alphapage apparaîtrontsur de grands panneaux d’affichagelumineux. Il pourront prendre placeen bordure des routes, à l’entrée d’unsite industriel sensible, dans un établis-sement recevant du public, … Quant à e*school, c’est un outil quise trouve proposé aux écoles et établis-sements scolaires afin de renforcerleur sécurité, dans le cadre du PlanParticulier de Mise en Sûreté.

ABONNEMENTS La plupart des services sont accessiblespar abonnement mensuel avec dis-tinction selon la zone de couverture.

Celle-ci pourra être na-tionale ou régionale.Diverses options peu-vent être souscrites,comme par exempleune boîte mail en ligneavec archivage des mes-sages reçus. La versionstandard implique detéléphoner à une opé-ratrice lorsque l’on dé-sire envoyer un mes-

sage. L’option Liberté assure l’envoide messages par email ou via un siteweb dédié. Quant à e*contact, cettesolution logicielle permet d’enregistrerune liste de contacts et des messagesprédéfinis afin de les transmettre di-rectement depuis un ordinateur oumême un Smartphone. On signalerale cas particulier de Tatoo, un autreservice e*Message destiné au grandpublic. Ce service fonctionne sansabonnement et n’implique que l’achatdu récepteur Tatoo e*Message. Il estfacturé au message envoyé, et nécessiteimpérativement de passer par la voietéléphonique afin de joindre une opé-ratrice e*Message. n



En métropole, les émetteurs Pocsag d' e*Messagesont reliés entre eux grâce à des liaisons parsatellites.

Exemple, d'un émetteur PocsagUHF Motorola d'e*Messageimplanté sur un point hautnormand de TDF, logé dans unearmoire étanche extérieure.

Dans une salle de régulation ultramoderne située au CHU Amiens Sud,le SAMU 80 dispose des toutesdernières technologies. Les postes detravail du médecin régulateur et desopérateurs permanenciers sont dotésde plusieurs écrans informatiques.Des logiciels spécifiques permettentde gérer le plus efficacement possibleles appels téléphoniques et d’envoyerau plus vite les secours adaptés à ladétresse traitée par téléphone. Undes écrans est d’ailleurs réservé auxliaisons radio. Il suffit de cliquer surla case adéquate pour sélectionnerune voie radio : trois talk-groupsANTARES, la 150 Analogique oula VHF AIR. Lorsqu’une équipeSMUR doit être envoyée sur place,il appartient à l’opérateur qui gèrel’intervention de déclencher cette

dernière. Pour cela il dispose d’unnouveau réseau d’alerte, reposantsur des récepteurs de poche individuelssurnommés bips ou pagers. On leverra, ceux-ci sont bien plus que de

vulgaires récepteurs, car ces dernièresannées ils ont considérablementévolués. Les urgentistes d’Amiens oude l’un des quatre autres centre hospi-taliers du département 80 munis d’unSMUR, seront ainsi alertés et envoyéssur place.

LE BIRDY 3GLe choix du SAMU 80 s’est portésur le pager Birdy 3G. Cet appareilde toute dernière génération - classé“haut de gamme” - reçoit bien sûrles alertes transmises par le réseauPocsag, mais pas seulement ! Ilrenferme en effet également uneplatine GPRS associée à une carteSIM. Ainsi, le pager offre la facultésupplémentaire de recevoir une alertevia le réseau GSM (Orange en l’oc-currence) et son possesseur a la possi-bilité d’envoyer certaines données enréponse : notamment un acquittement,signaler une indisponibilité tempo-

Nous avons profité d’un déplacement des techniciens de la société BLS auSAMU de la Somme, à Amiens, pour découvrir le nouveau système d’alertedes personnels du SMUR en cours de finalisation. Bruno Lapierre, le docteurChristophe Boyer, responsable du SMUR d’Amiens & adjoint à la direction duSamu 80, ainsi que Pascal Tourbier, correspondant de la DSI pour le Samu80, nous ont présenté en détail, ce système de recherche de personnes quidevrait encore améliorer la réactivité des urgentistes de la Somme.



Reportage

Nouveau système d’alerte au SAMU 80

Opérateur permanencier devant son poste de travail à trois écrans

Garage du Samu 80

Ecran "Médias de communication"

raire, … Il peut également transmettreun signal de détresse, via le réseauGPRS en cas d’agression parexemple… Autre fonction prévue parce bip de nouvelle génération: il estcapable de se comporter comme unsystème PTI, c’est à dire de lancerune alarme en cas de perte de verti-

calité et de mouvement (malaise, parexemple). Le Birdy 3G intègre, enoutre, un module GPS seulementactif en outdoor susceptible de trans-mettre le positionnement précis deson porteur. Avec ce modèle, sonconstructeur offre donc un pagerultra moderne, qui dépasse largementles possibilités des bips traditionnels !

L’INFRASTRUCTURELe réseau d’alerte du SAMU 80 bap-tisé “SAMU 80 PAGING” reposesur une infrastructure de cinq sitesémetteurs Pocsag, car ce départementdispose de cinq hôpitaux possédantun SMUR. Le principal, qui est aussile plus important, se trouve bien sûrau CHU Amiens Sud. S’y ajoutentCH Abbeville, CH Doullens, CHMontdidier & CH Péronne. Chacunde ces cinq hôpitaux héberge doncun émetteur Pocsag. L’installationtype (voir photos) prend place dans


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BIRDY 3G : UN PAGER ULTRA MODERNE Le Birdy 3G est un récepteur Pocsag et GSM développé et fabriqué par TPL Systèmes.Commercialisé depuis 2009, il peut répondre à 128 adresses. Son affichage àcouleurs multiples permet d’en affecter à différentes adresses… Bénéficiant d’uneétanchéité renforcée aux éclaboussures & à la poussière, ainsi qu’aux chocs, sarobustesse est fortement appréciée. Disponible sur pas moins de 15 gammes defréquences VHF & UHF, il répond à tous les types de besoins. Grâce à son moduleGSM 2G-3G, il intègre une fonction d’acquittement automatique à la réception d’unmessage Pocasg. Il peut également recevoir des messages transitant par le réseaude l’opérateur GSM (mode M2M ou SMS). Le module GPS activable ou non, procureune localisation outdoor et mémorisela dernière validée. A noter que le Birdy3G intègre un module de suivi de dispo-nibilité “Dispobip” lié aux systèmesd’alertes indiquant l’état de disponibilitéopérationnelle (que le porteur peutchanger). Par le biais du logiciel passe-relle “Birdy III”, ce pager s’intègre aisé-ment dans un logiciel d’alerte. Enfin,il offre la faculté de lancer un appelSOS géolocalisé ainsi qu’une alarmede type PTI. n

Les différentes antennes du Samu 80 sur le pylôneEcran "Gestion de l'intervention avec géolocalisation"

Ecran "Gestion de l'intervention"

Pager Birdy III en test

un petit coffret Legrand (Marina 300x 400). Il renferme un émetteur Poc-sag, une alimentation 220-12 volts etune interface IP. En effet, ces émet-teurs sont pilotés et reliés entre euxpar une liaison informatique. L’en-semble est raccordé à une antenneextérieure bien dégagée : une ProcomCXL70LW/h ou équivalent. Selonla configuration des lieux, soit ellesera fixée sur un petit mât, soit ellesera érigée sur un pylône. Particularitédu CHU Amiens Sud, il dispose d’unémetteur Pocsag principal intégrédans une baie radio (voir photo)monté dans un local en terrasse audessus duquel est dressé un mât vidéo(voir photo). L’antenne UHF Pocsagvoisine trois autres antennes UHF

ANTARES et une antenne VHF pourla base VHF AIR calée sur la fré-quence SAMU Air-Sol (122,975MHz). Un émetteur Pocsag de se-cours, monté dans une armoire stan-dard (voir photo), identique à celuides quatre autres sites, est installé unpeu plus bas. Il est associé à une an-tenne intérieure (voir photo).

CHOIX DE LA BANDE UHF Les systèmes de recherche depersonnes peuvent opérer sur demultiples bandes de fréquences, dontcertaines comme pour les pompierssont spécifiques. A cet effet, les fabri-cants de pagers les déclinent en autantde modèles : notamment 85, 170, 446,466 MHz, … En l’occurrence, pourles équipes SMUR se trouvant baséesdans des locaux imposants, bétonnés,avec une salle de régulation souventsituée au RDC, la meilleure pénétra-tion des ondes radio est obtenue surles fréquences hautes. Le choix deBLS s’est donc résolument porté surla bande UHF. Comme il y existedeux fréquences d’usage libre 446,475& 446,525 MHz (sans redevance,mais sans protection non plus contreles brouillages) dédiées à la recherchede personnes, l’une de celles-ci a étéretenue après tests. Certes, une instal-lation d’un industriel voisin utiliseelle aussi un système de recherche depersonnes & de radiomessagerie surcette même bande, mais ils ne seperturbent pas. Pour cela la puissanced’émission est limitée à 5 watts (cequi se montre largement suffisantpour ce type d’application) et lesantennes sont placées de manière àse gêner le moins possible.

DIFFICULTES TECHNIQUESDU RESEAU 3GLors des premiers essais des bipsBirdy 3G, l’alerte via les émetteursPocsag s’est montrée très fiable etefficace. Dès qu’un émetteur veutdéclencher un bip, l’acheminementdu message est correct et s’affichesur le ou les destinataires. Par contre,il est rapidement apparu que les bipsBirdy 3G éprouvaient des difficultésà se connecter au réseau d’Orange(les cartes SIM étaient abonnées àcet opérateur). Ce qui résultait del’environnement bétonné et de la posi-tion de la salle de régulation au RDC.Une solution avait été obtenue enajoutant un boîtier de type Femtocellafin d’améliorer la couverture GSMdans cette zone difficile. Mais, il afallu bien vite déchanter, car les bipsne parvenaient pas tous à se connecter.L’explication a été trouvée : la capacitéd’un boîtier Femtocell est trop limitée



Raccordement des câbles coaxiaux équipés d'éclateurs

Baie technique "Radio + Emetteur Pocsag"

Emetteur Pocsag de secours intégré dans une armoire

L'antenne intérieure de secours

Détail des équipements dans l'armoire

accès. Désormais, les cartes Simtravaillent avec Vodaphone. Les bipssont considérés comme étant enroaming et ils peuvent s’inscrire chezn’importe quel opérateur. On bénéficiedonc de la meilleure couverture GSMpossible en permanence, sous réservequ’il y en ait au moins une…

BLOCS CHARGEURSLa flotte de bips Birdy 3G du SAMU80, comprend rien qu’à Amiens pasmoins d’une soixantaine d’exem-plaires. On devine aisément l’indes-criptible fouillis que représente le


Dossier Pocsag

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Equipier SMUR 80, dans le garage, avec son bip

Tableau interactif de gestion des moyens dans lasalle de régulation du SAMU 80 d'Amiens

Test d'appel d'un équipier Samusur un bip Birdy III

Baie technique gestion informatique Samu, dont lePocsag avec l’équipement informatique

et il suffisait que des possesseurs detéléphones portables évoluant enrégulation ou aux abords directs seconnectent spontanément dessus (celas’effectue automatiquement) pourque les ressources trop limitées soientsaturées. La nouvelle solution retenueva consister à ajouter d’autres boîtiersFemtocell et à les réserver exclusive-ment aux bips en verrouillant leurs




regroupement approximatif sur unetable des soixante chargeurs indivi-duels. Même en employant des prisesUSB reliées à des boîtiers à cinq prises,cela n’était absolument pas satisfaisant(voir photo) et posait problème àcause de l’enchevêtrement des cordonsd’alimentation et des chargeursdisposés en vrac. Les techniciens deBLS ont songé à une solution inspiréedes blocs chargeur de groupe conçuspour les flottes de portatifs. Ils ontréalisé un prototype encore modifiéet personnalisé sur place (voir photo)qui était justement apporté et installélors de ce reportage. Ce dernier adopteles dimensions du plateau d’une desdeux armoires basses de la salle derégulation contenant des plans desites sensibles et d’axes autoroutiersdu département. Un grand coffreten bois intégrant trois rangées de dixchargeurs a été ainsi fabriqué. Leschargeurs individuels ont été fixéspar deux des quatre vis de leur socle(donc par en dessous) sur le panneaude bois. Les raccordement électriquesont été soudés directement à l’intérieurdes chargeurs et les fils regroupésdans des goulottes. Une alimentation5 volts de 40 Ampères a été montéeà l’intérieur du coffret et reliée à uncordon secteur. Un système (voirphoto) qui a été unanimementapprécié des responsables du SAMUde la Somme. Un second bloc char-geur sera réalisé et il viendra prendreplace à côté de l’autre, en salle derégulation à Amiens.

GESTION BIPS &PERSONNELS PAR CODESBARRESAstucieuse la solution de TelecomExos retenue par le SAMU 80 pouridentifier ces bips et les utilisateurset les associer entre eux durant une

garde. A Amiens, près de 200 per-sonnes se relayent pour le faire tour-ner. Le SAMU qui fonctionne 24 hsur 24, est activé par une équipe dejour ( 3 médecins, 1 pédiatre, 5 infir-miers, 5 ambulanciers, 1 pilote, 1 co-pilote, 2 puéricultrices) et une équipede nuit (2 médecins, 1 pédiatre, 4 in-firmiers, 4 ambulanciers, 1 pilote et1 copilote). S’y ajoutent des personnelsen formation (car Amiens est unCentre Hospitalier Universitaire) quidoivent eux aussi disposer d’un bip.Les deux blocs chargeurs de groupeseront donc attribués, respectivement

à l’équipe de jour et à l’équipe denuit. Chaque bip est attaché à sonpropre code barre. Chaque personnelpossède une carte d’identificationavec un code barre personnel. Lors-qu’il prend son service, en passantsa carte puis un bip devant le lecteurde Code Barre, chaque urgentiste duSAMU enregistre son identificationassociée à celle du bip qu’il conserverasur lui. Sur le grand tableau muralde situation des personnels, on saiten salle de régulation, si chaque équi-pier se trouve en intervention ou biendisponible. n

Les chargeurs des bips entassés en fouillis

Dernières modifications du rack chargeur "BLS"

Le nouveau "rack chargeur BLS" en place avec ses bips, sur l'armoire



Equipier SMUR 80 en attente d'undéclenchement d'intervention

Garage du Samu 80

Radio PRO Connection - eRevue PMRMarine

La saison estivale débutant, nous avonsjugé opportun de faire un large tourd’horizon dans le domaine de la marinede commerce et de la plaisance oùl’électronique et l’informatique asso-ciées, s’imposent de plus en plus. Certes,depuis longtemps, les sondeurs, lesGPS & les VHF et HF marines, ainsique les radars, les balises de détresse,les liaisons par satellites et les camérasde type Go Pro connectées, rempor-tent un succès croissant tout en offrantdes services de plus en plus perfec-tionnés. Mais, ces dernières années,de nouveaux matériels, ou pour lemoins de nouvelles fonctions, sontapparus… Avec à la clé, de remar-quables améliorations pour la sécuritédes marins. Et ce, qu’il s’agisse deprofessionnels de la mer (pêcheurs,équipages des cargos, des tankers,des porte-conteneurs, des paque-bots,…) ou de plaisanciers !

FONCTIONS NOVATRICES Les dernières générations de VHFMarines fixes sont systématiquementdotées de l’ASN. Les modèles destinésaux plaisanciers possèdent égalementmaintenant un circuit GPS intégré.Ce qui supprime toutes les difficultésde connexion avec le GPS du bord,qui souvent étant lui même intégréavec le sondeur. Or, parfois cela posaitdes problèmes de compatibilité et destandard de raccordement… Il arrivaitque d’anciens modèles ne possèdentpas les bonnes prises… Certaines VHFsophistiquées offrent également unrécepteur “AIS” incorporé dont lalecture se révélera limitée, car dépen-dante de la taille du panneau d’affi-chage… Parmi les nouveaux servicesproposés, généralement sur des modèleshaut de gamme, figurent une liaisonBluetooth servant à interconnecter laVHF marine de classe “D” avec unSmartphone afin de recevoir les appelstéléphoniques ; ou encore une optionbalise de détresse individuelle de typehomme à la mer “MOB”, raccordéeau dispositif ASN de la VHF ; sans

oublier l’amplificateur de pont, la cornede brume, l’enregistreur audio de ladernière communication radio, …

TRANSCEIVERSPROFESSIONNELSA côté des VHF Marines grand public(de classe “D”), existent des trans-ceivers dédiés à la marine commercialeet donc destinés à des activités profes-sionnelles. On trouve des VHF ASCde classe “A”, comme l’Icom GM600, ce que signifie qu’elles fonction-nent avec deux antennes et deuxcircuits autonomes d’émission récep-tion. Concrètement, les VHF de classe“A” se transforment en relais auto-matique d’un appel de détresse“ASN”. Pour les navires voués àdépasser les limites des 60 milles etdonc à effectuer de la navigationhauturière, un transceiver marine HFest souvent adopté. Comme l’IcomGM 800, lui aussi doté d’un ASN declasse “A”. Et ce, même si sont aussi

Electronique & informatiquerenforcent la sécurité en mer

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A bord de tous les navires (de commerce ou de plaisance), les dernières avancées technologiques liées àl’électronique & à l’informatique s’imposent. En fait, depuis l’arrivée du système ASN, c’est un formidable

bond en avant qui a été initié. Depuis, même les IoT sont présents à bord des bateaux de plaisance…

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embarqués des moyens de commu-nication par satellites. Enfin, un émet-teur récepteur AIS servant à visualiserle positionnement des autres naviresnaviguant à proximité se montreraprécieux dans le brouillard notam-ment, tout comme le radar.On précisera qu’un émet-teur-récepteur AIS nécessitelui aussi d’être raccordé àune antenne VHF indépen-dante… Pour la navigationfluviale, les installationsradiotéléphoniques de bord,fixes et portatives, doiventêtre munies d’un systèmeautomatique d’identifica-tion des émetteurs.

ATISLe dispositif ATIS (Automatic Trans-mitter Identification System) réservéà la navigation fluviale (à ne pasconfondre avec l’AIS ou avec l’ASN)génère automatiquement un signalpermettant d’identifier le navire. Cesignal (de type train rapide de dix

tonalités audibles) se trouve envoyéà la fin de chaque émission lors durelâchement de la pédale PTT de laVHF Marine. A noter, que dansl’éventualité d’une émission prolongée,le signal sera émis au moins une foispar période de cinq minutes. Si l'ins-tallation est équipée ASN, le signalATIS ne sera pas transmis lors d’unappel (de détresse) lancé sur la voie70. C’est l’ANFR qui délivre unnuméro ATIS à un bateau qui en afait la demande. Ce numéro affectéà un bateau devra être mémorisé surla VHF du bord, comme cela se faitpour le MMSI de l’ASN. Si l’équi-pement radio se trouve transféré surun autre navire, cela imposera dedemander à l’ANFR d’attribuer un

nouveau code ATIS. LAVHF devra être repro-grammée.

IoT EN MERLors du Nautic qui s’esttenu à Paris, Porte deVersailles, en fin d’année2016, la sécurité s’estretrouvée braquée sousles projecteurs des prin-cipaux spécialistes enaccessoires & en accas-tillage ! Chacun présen-

tait une large gamme de produits,allant des VHF marines portatives& fixes, aux balises de détresse, enpassant par les récepteurs et trans-pondeurs AIS, les caméras, sanscompter les applications marines surtablettes et smartphones… Nousavons d’ailleurs été bluffés par l’ex-traordinaire qualité d’affichage encouleurs des systèmes d’instrumentsSAILMON, présentés et commer-cialisés en France par la société PST(voir photo). Nous avons remarquéla présence de nouvelles générationsde boîtiers interfaces permettant demétamorphoser certains appareils,

notamment AIS (voir photos), enIoT. Et ce, via des raccordementssans fil, notamment WiFi, avec desliaisons compatibles NMEA 0183 &NMEA 2000… Autre exemple : lebracelet Mob Seatags qui est unsystème d’alerte en cas de chute à lamer. Le principe est simple : un émet-teur se trouve connecté à une appli-cation pour Smartphone. En casd’homme à la mer, le Smartphonevous alerte et indique le cap et ladistance à tenir pour le récupérer. n

LA RÉGLEMENTATION A ÉVOLUÉ On rappellera que les VHF Marines portableset fixes (dont l’emploi s’est considérablementlibéralisé, avec notamment la suppressionde la redevance) ont beaucoup évolué. Ainsi,elles sont devenues des éléments majeursde sécurité pour les plaisanciers, qui à tort,faisaient bien trop confiance à leurs téléphonesportables ! L’avènement du système “ASN”désormais équipant de série toutes les VHFfixes, y a fortement contribué en renforçantleur formidable efficacité en cas d’appel dessecours en mer. Il suffit au plaisancier endifficultés de presser sur la touche de détresse(protégée par un petit capot rouge) de saVHF Marine, pour que le CROSS compétentconnaisse instantanément le nom & l’im-matriculation du navire concerné, son proprié-taire, ainsi que sa position GPS. Ce qui permetde dépêcher des moyens adaptés et d’alerterles bateaux les plus proches afin de lui porterassistance.

DIVISION 240Côté réglementation, les choses ont évoluédepuis le 5 mai 2015. Ainsi, la “Division240” a rendu obligatoire à dater du 1er janvier2017 la présence d’une installation radio-électrique VHF fixe à bord des navires appar-tenant à la catégorie semi-hauturière (navi-gation jusqu’à soixante milles d’un abri). Cesderniers sont donc équipés, par conséquent,du dispositif ASN. Pour leur part, les naviresappartenant à la catégorie hauturière (navi-gation au delà de soixante milles d’un abri),doivent être dotés, en plus, d’une VHF Marineportative étanche, ainsi que d’une radiobalise de localisation des sinistres “RLS”…En mer, les systèmes de radiocommunicationsconstituent un maillon essentiel pour garantirla sécurité des personnes. Leur efficacité etleur présence préventive sont reconnues detous les marins. n


Quelques opérateurs radio de l’association normande ARGOS se sontimpliqués, fin mai, dans une opération visant à sécuriser une manifestationrassemblant environ 5000 visiteurs, nombre pour lequel la Préfectureavait imposé des mesures Vigipirate. Le responsable de la Fédération deschasseurs qui organisait cette fête s’est félicité de la présence rassurantede l’association et des moyens de radiocommunications mis en place,afin de gérer d’éventuels imprévus…


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En Normandie, l’association ARGOSbénéficie d’un agrément de SécuritéCivile de type “A5” (établissement etexploitation des réseaux annexes etsupplétifs de transmissions) pour lesdépartements 76 & 14. Lors de sonengagement au PCO de Caudebecen Caux, en juin 2016, dans le cadrede la fête de l’Aéronautique avecvenue de la Patrouille de France, sesservices rendus avaient été unanime-ment appréciés des autorités. L’ab-sence d’un parc de portatifs suscep-tibles d’être prêtés en complémentde ceux dont disposent les opérateursARGOS avait néanmoins été relevée.Désormais, l’association est parvenueà y remédier. Le don, tout récenteffectué par Icom France, de dixportatifs VHF IC-F34 GT & GS enexcellent état était venu grossir fortopportunément sa flotte de talkies-walkies pros VHF & UHF. Restait

à tester ces derniers sur le terrain encondition normale d’utilisation. C’estdésormais chose faite.

NATURE DE LA MISSIONL’association avait été sollicitée parles autorités pour venir en aide auxorganisateurs de la grande Fête dela chasse et de la nature, qui se tenaitdimanche 21 mai à Belleville en Caux.Plusieurs milliers de visiteurs étaientattendus pour participer à cette mani-festation conviviale et entièrementgratuite. Outre des stands mettanten valeur diverses activités, des démon-strations de chiens de chasse, desconcerts de trompes, se déroulèrentdurant toute la journée. Sans compterdeux temps forts : la messe de Saint-Hubert en plein air et le repas souschapiteau. Trois parkings avaient étécréés pour stationner correctementles véhicules des visiteurs et réduire

les problèmes de circulation. Desdizaines de garde-chasse étaient mobil-isés, ainsi que des gendarmes et dessecouristes de la Croix Rouge. Il avaitété demandé à ARGOS de créer unebulle radio couvrant les différentssecteurs de cette fête, d’y faire circulerquelques opérateurs piétons, decontrôler l’état de remplissage destrois parkings de stationnement, deveiller au maintien d’un accès routierpour les éventuels secours (pompiers,Samu, …) et de gérer un PC afin decentraliser les infos en provenancede ces derniers, des deux patrouillespédestres de gendarmes, ainsi quedes équipes de la Croix Rouge.

LES MOYENS MIS EN ŒUVRECompte tenu de la zone assez limitéeà couvrir, à savoir un rayon d’un kilo-mètre environ, il n’y avait pas besoinde travailler avec un relais, mais ensimplex pour obtenir des liaisons radiode qualité. Afin de bénéficier d’unmeilleur confort et surtout d’uneautonomie illimitée, le PC situé aupremier étage dans un des bureaux dela Fédération n’a pas utilisé desportatifs comme prévu au départ dansun souci de simplification à l’extrême,mais deux postes mobiles reliés à unealimentation secteur (elle-mêmesecourue par une grosse batterie). Lastation était reliée à deux antennesextérieures montées (sans dégagementparticulier) sur un trépied posé à mêmele sol de la terrasse du bâtiment. Unefréquence simplex VHF, ainsi qu’uneautre en UHF étaient utilisées.

Philippe au PC Radio

Détail des installations radio au PC

Deux VL radio d'ARGOS prêtes à partir

Association radio “S.C.”

ARGOS sécurise la fête dela chasse & de la nature


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La fréquence UHF sur laquelle étaitcalé le poste Icom IC-F6022 (lui aussidonné par Icom France), étant réservéeà des liaisons concernant la voie d’accèsdes éventuels véhicules de secours.Philippe qui tenait le PC, disposaitégalement d’un portatif IC-F34GScalé sur la fréquence VHF tactiquedes secouristes de la Croix Rouge (ilest lui même opérateur radio CRF),ainsi que d’un portatif VHF Air suscep-tible de permettre une liaison avecl’hélicoptère “DRAGON 76” de laSécurité Civile dans l’éventualité del’évacuation d’une victime. Une “DZ”avait d’ailleurs été prévue au cas où…Outre leurs téléphones portables, lesorganisateurs disposaient égalementde quelques portatifs PMR 446.

UN GRAND SUCCESCinq portatifs VHF IC-F34GT ouGS ont été utilisés par les opérateursARGOS (Axel, Fabien, Gilbert,Michel & Philippe) qui se déplaçaienten piétons sur le site. Cinq autres de-meuraient en réserve. De 9 à 18 h 30,les accus ont prouvé qu’ils offraientune bonne autonomie, bien qu’ils ar-

rivaient pour certains à leurs limites.Les deux patrouilles de la Gendarmerieont été également munies chacuned’un portatif VHF Icom, mais d’unIC-F3. De même qu’Eric, le respon-sable des services techniques de laFédération. Ce dernier devait déjàjongler avec son téléphone portableet son portatif PMR 446… Ce quileur permettait de suivre le trafic radiod’ARGOS et éventuellement d’inter-venir. Tout s’est parfaitement biendéroulé, sans incident et sans accident,à la grande joie de Michel le très sym-

pathique organisateur. Pour les opéra-teurs d’ARGOS cela a été l’occasionde trafiquer de manière très stricte,en utilisant les procédures radio nor-malement en vigueur sur les réseauxdes services de secours. Cela constituaitdonc un excellent entraînement pourses membres mobilisés sur ce dispositif.Cela prouve également que les équipesARGOS peuvent travailler en étroitecollaboration avec d’autres inter-venants. Ici, en l’occurrence avec laGendarmerie et la Croix Rouge. n

GilbertAxel en patrouille

Une des deux patrouilles de laGendarmerie équipée d'un portatif

VHF ICOM d'ARGOS

Les deux antennes du PC

Vue partielle du Public Le Public et au fond les antennes

Eric jonglait avec son GSM, son portatif Icom et son PMR 446

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