1-a-Classification des os 1-b-La couleur des os 1-c-La
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LE SQUELETTE Introduction : I-ETUDE DES OS : I-Conformation extérieure des os 1-a-Classification des os 1-b-La couleur des os 1-c-La surface des os 2-Structure des os 2-a-Le tissu osseux 2-a-1-Généralité 2-a-2- Les cellules osseuses 2-a-3-La matrice extra-cellulaire 2-b-Les variétés du tissu osseux 2-c-Structure des différents os 2-c-1-Structure des os longs 2-c-2-Structure des os plats ,des os courts et irréguliers 2-c-3-Disposition du tissu hématopoïétique dans les os 3-Formation du squelette osseux avant et juste après la naissance 3-a-Définition 3-b-L’ossification intramembraneuse 3-c-L’ossification enchondrale 4--Croissance des os après la naissance 4-a-Généralités 4-b-La croissance en longueur 4-c-La croissance en épaisseur 5-L'homéostasie osseuse chez l'adulte 6- Facteurs influant la formation et la croissance de l'os II- ETUDE DU SQUELETTE : 1-Généralités : 2-Le squelette axial : 2-a-La tête : 2-a-1-Le crâne : 2-a-2-La face : 2-b-L'os hyoïde: 2-c-La colonne vertébrale ou rachis : 2-c1-Généralités: 2-c-2-Caractères généraux des vertèbres : 2-c-3-Caractères particuliers de chaque vertèbre : 2-c-4-Les articulations des vertèbres: 2-d-La cage thoracique : 2-d-1-Généralités : 2-d-2-Les côtes: 2-d-3-Le sternum : 3-Le squelette appendiculaire : 3-a-La ceinture scapulaire: 3-b-Le membre supérieur: 3-b-1-Généralités: 3-b-2-Le bras : 3-b-3-L’avant-bras : 3-b-4-La main : 3-c-La ceinture pelvienne : 3-d-Le membre inférieur: 3-d-1-Généralités: 3-d-2-La cuisse : 3-d-3-La jambe : 3-d-4-Le pied : III-DEVELOPPEMENT ET VIEILLSEMENT DU SQUELETTE
1-a-Classification des os 1-b-La couleur des os 1-c-La
Text of 1-a-Classification des os 1-b-La couleur des os 1-c-La
Introduction : I-ETUDE DES OS : I-Conformation extérieure des os
1-a-Classification des os 1-b-La couleur des os 1-c-La surface des
os 2-Structure des os 2-a-Le tissu osseux 2-a-1-Généralité 2-a-2-
Les cellules osseuses 2-a-3-La matrice extra-cellulaire 2-b-Les
variétés du tissu osseux 2-c-Structure des différents os
2-c-1-Structure des os longs 2-c-2-Structure des os plats ,des os
courts et irréguliers 2-c-3-Disposition du tissu hématopoïétique
dans les os 3-Formation du squelette osseux avant et juste après la
naissance 3-a-Définition 3-b-L’ossification intramembraneuse
3-c-L’ossification enchondrale 4--Croissance des os après la
naissance 4-a-Généralités 4-b-La croissance en longueur 4-c-La
croissance en épaisseur 5-L'homéostasie osseuse chez l'adulte 6-
Facteurs influant la formation et la croissance de l'os II- ETUDE
DU SQUELETTE : 1-Généralités : 2-Le squelette axial : 2-a-La tête :
2-a-1-Le crâne : 2-a-2-La face : 2-b-L'os hyoïde: 2-c-La colonne
vertébrale ou rachis : 2-c1-Généralités: 2-c-2-Caractères généraux
des vertèbres : 2-c-3-Caractères particuliers de chaque vertèbre :
2-c-4-Les articulations des vertèbres: 2-d-La cage thoracique :
2-d-1-Généralités : 2-d-2-Les côtes: 2-d-3-Le sternum : 3-Le
squelette appendiculaire : 3-a-La ceinture scapulaire: 3-b-Le
membre supérieur: 3-b-1-Généralités: 3-b-2-Le bras :
3-b-3-L’avant-bras : 3-b-4-La main : 3-c-La ceinture pelvienne :
3-d-Le membre inférieur: 3-d-1-Généralités: 3-d-2-La cuisse :
3-d-3-La jambe : 3-d-4-Le pied :
III-DEVELOPPEMENT ET VIEILLSEMENT DU SQUELETTE
ARTHROLOGIE :
LA MYOLOGIE
Introduction
I-LE TISSU MUSCULAIRE : 1-Les différents types de muscle : 2-
Fonctions des muscles et caractéristiques fonctionnelles
II-LE MUSCLE SQUELETTIQUE : 1-Généralités : 2-2-Anatomie
macrooscopique d'une fibre musculaire squelettique: 3-Anatomie
miscoscopique d'une fibre musculaire squelettique: 3-a-Généralités
: 3-b-Les myofibrilles : 3-c-Ultrastructure et composition
moléculaire des myofibrilles : 4-Contraction d’une fibre musculaire
squelettique : 4-a-Mécanisme des contraction par glissement des
filaments : 4-b-Caractéristiques de cette contraction :
III-TISSU MUSCULAIRE LISSE ET CARDIAQUE : 1-Tissu musculaire lisse
: 1-a-Généralités : 1-b-Structure : 2-Tissu musculaire cardiaque :
2-a-Généralités : 2-b-Structure :
IV-DEVELOPPEMENT ET VIEILLLISEMENT DES MUSCLES
LE SQUELETTE
Introduction : L’ostéologie est l’étude des os. L’ensemble des os
constitue le squelette qui : -forme la charpente du corps, -à un
rôle de protection ( encéphale est protégé par les os du crâne, les
vertèbres entourent la moelle épinière et la cage thoracique
protège les organes vitaux du thorax), -permet le mouvement on
verra comment, -joue un rôle dans le stockage des minéraux (os=
réservoir de calcium et de phosphore).
I-ETUDE DES OS : I-Conformation extérieure des os :
1-a-Classification des os : Il existe des os de toutes les
grosseurs et de toutes les formes. Par exemple, le petit os
pisiforme du poignet est de la taille et de la forme d’un petit
pois alors que le fémur (os de la cuisse) peut mesurer près de 60
cm chez certains sujets et possède une grosse tête sphérique.
Chaque os présente une forme particulière qui répond à un besoin
précis . Le fémur, par exemple, doit pouvoir résister à des
pressions importantes , et sa forme de cylindre creux lui assure la
plus grande solidité possible pour un poids minimal . Les os sont
classés selon leurs formes . On distingue 4 types d’os : les os
longs, les os plats , les os courts, os irréguliers.
Les os longs : comme leur nom l’indique, les os longs sont beaucoup
plus longs que larges. Les os longs présentent : -une partie
moyenne, le corps de l’os encore appelé diaphyse, -deux extrémités
renflées appelées épiphyses. Des deux épiphyses, la plus rapprochée
du tronc est dite épiphyse proximale , la plus éloignée, épiphyse
distale. Ils sont surtout formés d'os compact , mais peut comporter
à l'intérieur une quantité appréciable de tissu spongieux. Tous les
os des membres (supérieurs et infériurs) sont des os longs , sauf
ceux du poignet , de la cheville , ainsi que de la rotule. Ex :
fémur , tibia. Les os plats ou larges : Ce sont les os dont, deux
dimensions, la longueur et la largeur , prédominent sur la
troisième, l’épaisseur. Ils sont minces , aplatis et en général
légèrement courbés. Ils présentent deux faces d'os compact plus ou
moins parallèles, séparées par une couche d'os spongieux. Ex :
sternum, les côtes et la plupart des os du crâne. Les os courts :
Ils sont plus ou moins cubiques. Ils contiennent surtout de l'os
spongieux ; l'os compact ne forme qu'une fine couche à leur
surface. Ce sont ceux dont les 3 dimensions sont à peu près égales.
Ex : os du poignet, os des chevilles , os sésamoïdes (rotule) ,
vertèbres .
Les os irréguliers : Ce sont les os qui n’appartiennent à aucune
des catégories précédentes. Ils sont dits irréguliers.Tous ces os
présentent des formes complexes et comportent surtout de l'os
spongieux recouvert de fines couches d'os compact .Les os
pneumatiques font partie de cette catégorie. Ex : les vertèbres,
certains os du crâne (os ethmoïde) .
1-b-La couleur des os : Elle est blanc rosé chez le sujet jeune,
jaunâtre chez le vieillard.
1-c-La surface des os : La surface externe des os sont rarement
lisses et uniformes : on peut y trouver des bosses (saillies), des
dépressions et des trous , qui constituent des points d’attache de
muscles, de
ligaments , de tendons , de points d’articulation ou encore de
passage de vaisseaux sanguins ou de nerfs. Les saillies : elles
sont de formes et de dimensions très variable et pour cette raison
sont diversement dénommées : apophyse , tubercule ( protubérance ou
relief arrondi de petite taille), tubérosité (grosse protubérance
ronde, parfois rugueuse), épine (relief fin, étroit, souvent
pointu), crête (arête osseuse étroite ; habituellement bien en
évidence), ligne (arête osseuse étroite , moins en évidence qu’une
crête). Elles sont déterminées essentiellement par l’insertion des
muscles sur l’os et par l’existence de surfaces articulaires avec
les os voisins. Les dépressions : ici encore , elles peuvent être
articulaires (articulation avec un os voisin ) ou non articulaires
(déterminées par une insertion musculaire). Les orifices : ce sont
des trous de passage destinés à la pénétration dans l’os des nerfs
et des vaisseaux nourriciers de celui-ci.
2-Structure des os : 2-a-Le tissu osseux : 2-a-1-Généralité: Tous
les os sont constitués par un tissu spécial : le tissu osseux.
C’est un tissu spécialisé de TC (il est minéralisé). Le tissu
osseux est constitué de cellules incorporées dans une matrice.
2-a-2- Les cellules osseuses: I l en existe différents types. Les
ostéoblastes sont des cellules cubiques situées à la surface de
l’os en croissance ou en voie de développement, présentant de fins
prolongements pouvant s’anastomoser entre eux. Ils participent
activement à la synthèse de la matrice osseuse organique. Les
ostéocytes : sont des ostéoblastes matures (cellules osseuses
adultes) en forme d'araignée , ils se trouvent dans des lacunes,
emprisonnés dans la matrice qu’ils ont eux-mêmes élaborés. Chaque
cellule est logée dans un ostéoplaste. Ils sont reliés les uns aux
autres par de longs et fins prolongements cellulaires périphériques
qui permettent aux nutriments et aux déchets de passer d'un
ostéocyte à l'autre .Ils ont pour rôle d'entretenir la matière
osseuse. S'ils meurent la matrice environnante est résorbée. Les
ostéoclastes sont des cellules géantes provenant des ostéoblastes
ou des ostéocytes. Plurinuclées, elles présentent une bordure en
brosse et apparaissent lorsque l’os est résorbé. Ce sont des
cellules qui détruisent la matière osseuse.
2-a-3-La matrice extra-cellulaire : Elle est constituée de fibres
et de substance fondamentale. Les fibres sont des fibres de
collagène noyées dans la substance fondamentale. La substance
fondamentale est constituée d’une matière protéique particulière
(l’osséine (=ôstéoïde) qui constitue le 1/ 3 de l'os) et de sels
minéraux. Sous l’influence de l’ébullition, l’osséine se transforme
en gélatine. Fibres , osséine et cellules = partie organique de
l’os. , Fibres et osséines (surtout les fibres), déterminent la
structure de l’os et lui confère sa flexibilité ainsi que sa très
grande résistance à la tension et à la torsion.
Les sels minéraux : ils représentent la partie inorganique de la
matrice. on les isole en calcinant l’os à l’air, ce qui a pour
effet de détruire l’osséine. Les sels minéraux représentent les
deux tiers du poids de l’os. Ils confèrent aux os leur rigidité et
leur solidité, c’est-à-dire sa dureté exceptionnelle qui permet aux
os de résister à la compression. Ils se trouvent sous forme de
cristaux situés à l'intérieur et autour des fibres de collagène de
la matrice extra-cellulaire.. C’est surtout grâce aux sels minéraux
que les os subsistent longtemps après la mort . Les sels minéraux
(ou hydroxyapatites) constitutifs de la substances osseuses sont
essentiellement constitués de phosphates de calcium.
Le calcium, sous la forme de différents sels est donc le
constituant chimique essentiel de l’os. Toute perturbation
importante sur l’apport ou l’élimination du calcium retentira
immédiatement sur le squelette en y déterminant des troubles plus
ou moins sévères. Os = combinaison adéquate d’éléments organiques
et inorganiques qui permet à l’os d’être extrêmement durable et
résistant sans devenir cassant.
Première expérience: l'osséine Deuxième expérience: les sels
minéraux Introduisons un os dans un tube contenant de l'acide
chlorydrique (Hcl) dilué; peu à peu, l'os devient mou . Ainsi: -la
matière minérale qui assurait la résistance de l'os a disparu ; -la
substance molle qui reste s'appelle l'osséine (c'est la
gélatine)
Si nous brûlons un os (frais) , peu à peu l'osdevient blanchâtre et
poreux . Ainsi: -nous avons fait disparaître la partie vivante de
l'os: l'osséine ; -nous avons mis en évidence la matière qui donne
à l'ossa dureté : les sels minéraux.
Os frais Hcl dilué dans eau os devenu mou
Os frais calcination de L'os reste dur , l'os sur la flamme prend
une teinte blanche: il ne reste que les sels
La substance osseuse contient une matière organique vivante :
l'osséine.
La substance osseuse contient une matière minérale inerte : les
sels minéraux
2-b-Les variétés du tissu osseux : En fonction de l’agencement du
tissu osseux ,(disposition des cellules), densité plus ou moins
grande de la substance fondamentale, on obtient deux types de tissu
osseux : le tissu osseux compact et le osseux spongieux. -le tissu
compact : A l'oeil nu, il paraît lisse et solide . Il forme la
couche externe de l'os. Comme son nom l’indique, la substance
fondamentale y est particulièrement dense , les lamelles osseuses
appliquées les unes contre les autres forment un os épais, homogène
et solide. Dans un tissu compact, les cellules et la substance
fondamentale ne sont pas disposées indifféremment mais ont un
ordonnancement bien précis . P 69-un peu dans constitution A l'oeil
nu, l'os compact paraît très dense, mais le mircoscope permet de
distinguer une multitude de canaux de passage contenant des
neurofibres, des vaisseaux sanguinhs et des vaisseaux lymphatiques.
L'unité srtucturale de l’os compact est appelé ostéon ou système de
Havers. Chaque ostéon a la forme d’un cylindre allongé et se trouve
parallèle à l’axe longitudinal de l’os. L’ostéon est formé par une
série de lamelles osseuses cylindriques (8 à 15 en moyenne )
composés de matrice osseuse et placés les uns contre les autres
comme les anneaux de croissance d'un tronc d'arbre. Le centre de
chaque ostéon forme un canal central de l’ostéon ou canal de Havers
ou passent de petits vaisseaux sanguins et des nerfs qui desservent
les cellules de l’ostéon..Des canaux d'un autre type sont orientés
perpendiculairement à l'axe de l'ostéon ,: ce
sont les canaux perforants de l'os compact ou canaux de Volkmann,
permettent les connexions nerveuses et vasculaires. Come toutes les
cavités internes de l'os , ces deux types de canaux sont tapissés
d'endoste .Les ostéocytes se trouvent emprisonnés dans de petits
espaces vides appelés lacunes situées à la jonction des lamelles .
Des canaux très fins, les canalicules relient les lacunes entre
elles et permettent ainsi aux nutriments et aux déchets de passer
d'un ostéocyte à l'autre . Ces ostéocytes entretiennent la matrice
osseuse. S'ils meurent, la matrice environnante est résorbée. Entre
les ostéons entiers, se trouvent des lamelles incomplètes nommées
lamelles interstitielles. Ces lamelles occupent les intervalles
entre les ostéons en formation ; elles peuvent également
représenter des fragments d'ostéons qui ont été coupés par le
remaniement osseux.
-Le tissu spongieux :Contrairement à l'os compact, l'os spongieux
semble être un tissu peu structuré . Il est situé à l'intérieur de
l'os compact . Il présente une structure en nid d'abaeilles ,
constituée de petites pièces pointues ou plates appelées travées.
En fait , les travées sont loin d'être placées de façon aléatoire.
Bien au contraire , la situation précise de ces minuscules
élémentsb osseux reflète les contraintes subies par l'os et lui
permet d'y résister le mieux possible .D'une épaisseur de quelques
cellules, les travées comportent des lamelles irrégulières et des
ostéocytes intereliées par de canalicules . Il n'y a pas d'ostéon.
Les nutriments passent des espaces médullaires situés entre les
travées et parviennent aux ostéocytes de l'os spongieux par
diffusion à travers les canalicules . Dans l'os vivant, les cavités
entre les travées de cette structure contiennent de la moelle rouge
ou jaune.
2-c-Structure des différents os : 2-c-1-Structure des os longs :
Elle varie au niveau de la diaphyse et de l’épiphyse. La diaphyse
:Elle constitue l'axe longitudinal de l'os. Elle est formée de
tissu osseux compact . Elle a la forme d’un cylindre creux dont
l’épaisseur est considérable appelé cortex de l’os ou corticale. La
diaphyse est creusée d’une cavité centrale : la cavité médullaire
ou canal médullaire .Chez les adultes, ce canal médullaire est
rempli de moelle osseuse , moelle dite jaune , car elle est formée
essentiellement de tissu graisseux .
Les épiphyses sont les extrémités de l'os . Elles sont souvent plus
épaisses que la diaphyse . L'extérieur des épiphyses est formé
d'une fine couche de tissu compact ; l'intérieur est formé d'os
spongieux. La partie osseuse de l'épiphyse par laquelle les os
s'articulent est recouverte d'une mince couche de cartilage
articulaire (hyalin) qui agit comme un coussin sur l'extrémité de
l'os et amortit la pression lors des mouvements de l'articulation .
A la jonction de la diaphyse et de chaque épiphyse d'un os long, se
trouve la ligne épiphysaire . Cette ligne représente le reliquat de
cartilage épiphysaire (= cartilage de conjugaison) , composé de
cartilage hyalin où s'effectue la croissance des os pendant
l'enfance
Les membranes: Les surface internes et externe de l'os sont chacune
associées à des membranes. La surface externe de l’os (sauf les
surfaces articulaires des épiphyses) est entourée par une membrane
fibro-élastique, d’un blanc brillant , à laquelle on donne le nom
de périoste (péri= autour, ostéon=os) . Le périoste est constitué
de TC avec des cellules osseuses (ostéoblastes et ostéoclastes) qui
joue un rôle fondamental dans l’ossification, participant à
l’accroissement de l’os en épaisseur.Le périoste est constitué de
deux couches : une superficielle fibreuse (TC dense)et une profonde
constituée essentiellement de cellules : ostéoblastes (cellules
productrices de matière osseuse) ( couche ostéogène d’Ollier) et
d’ostéoclastes (cellules qui détruisent la matière osseuse).Le
périoste est riche en vaisseaux sanguins, lymphatiques et en
neurofibresqui pénètrent l'os par des foramens nourriciers ou trous
vasculaires .
Les surfaces internes de l’os sont garnies d’une fine membrane de
TC appelée endoste qui recouvre les travées de l’os spongieux dans
les cavités médullaires et il tapisse les canaux qui traversent
l’os compact. Il contient des ostéoblastes et des
ostéoclastes
2-c-2-Structure des os plats ,des os courts et irréguliers : Ils
présentent une structure simple.Leur surface externe et constitué
d’une fine couche de tissu compact recouvert de périoste , et
l’intérieur est formé de tissu spongieux tapissé d’endoste. Comme
ces os ne sont pas cylindriques, ils ne contiennent ni diaphyses,
ni épiphyses. Ils contiennent de la moelle osseuse (entre les
travées) , mais aucun canal médullaire. Dans les os plats, la
couche de tissu spongieux est particulièrement mince. Au niveau des
os plats de la voûte du crâne , on appelle tables externe et
interne les deux lames de tissu compact et diploé le tissu
spongieux.
2-c-3-Disposition du tissu hématopoïétique dans les os: On nomme
cavités à moelle rouge les cavités du tissu spongieux des os long ,
ainsi que le diploé des os plats. Dans ces cavités , on trouve en
général le tissu hématopoïétique , ou moelle rouge, constitué de
cellules souches hématopoïétiques . Chez les nouveaux -nés, la
moelle rouge occupe le canal médullaire des os longs et toutes les
cavités de l'os spongieux. Chez les adultes, la plupart des os
longs possèdent un canal médullaire rempli de moelle jaune qui
empiète largement sur l'épiphyse , et il subsiste peu de moelle
rouge dans les cavités de l'os spongieux. Cette activité va
progressivement se limiter au niveau des os courts et plats. Parmi
les os longs des adultes, seules les têtes du fémur et de l'humérus
produisent des GR. La moelle rouge située dans le diploé des os
plats (comme le sternum) et dans certains os irréguliers (comme le
bassin) revêt une bien plus grande importance et présente une forte
activité hématopoïtétique . C'est habituellement à ces endroits que
l'on prélève des échantillons de moelle rouge (par ponction de la
moelle osseuse) pour diagnostiquer une maladie du tissu
hématopoïétique comme la leucémie. La moelle jaune du canal
médullaire peut du reste se convertir en moelle rouge en cas
d'anémie grave, lorsque l'organisme a besoin d'accroître sa
production de GR.
3-Formation du squelette osseux avant et juste après la naissance :
3-a-Définition: L’ostéogénèse et l’ossification sont des termes
synonymes qui désignent le processus de formation des os. Jusqu’à
la 6ème semaine de gestation , le squelette de l’embryon humain est
entièrement composé de membranes fibreuses et de cartilage hyalin.
Puis le tissu osseux commence à se former et finit par remplacer la
plus grande partie des structures fibreuses ou cartilagineuses. Il
existe deux procédés de formation des os : l’ossification
intramembraneuse et l’ossification enchondrale.
3-b-L’ossification intramembraneuse : Elle désigne le processus de
formation d’un os à partir d’une membrane fibreuse donc directement
à partir du TC. Elle est caractérisée par l’absence de maquette
cartilagineuse. L'os ainsi constitué est appelé os intramembraneux.
Tous les os produits selon ce procédé sont des os plats( os de la
voûte du crâne et de la face). Les étapes : -formation d'un point
d'ossification dans la membrane fibreuse , -formation d'une matrice
osseuse à l'intérieur de la membrane fibreuse, -formation de l'os
fibreux et du périoste, -formation des plaques d'os compact et de
la moelle rouge .
3-c-L’ossification enchondrale : Elle est caractérisée par le fait
que chaque os est précédé d ‘une ébauche cartilagineuse . C’est le
processus de formation de la majorité des os du squelette humain.
Vers la fin du 2ème mois du développement embryonnaire, ce
processus débute à partir "d'os" en cartilage hyalin déjà formés.
Nous utiliserons un os long comme exemple de l'os en formation. La
formation d'un os long s'amorce habituellement au niveau d 'un
point appelé point d'ossification primaire. L’ébauche
cartilagineuse est envahie par des vaisseaux sanguins. Le
périchondre (= membrane de TC fibreux qui recouvre l'"os " de
cartilage hyalin) est pénétré par des vaisseaux sanguin et se
transforme en périoste vascularisé. . Sous l'effet des changements
en nutriments , les cellules mésenchymateuses situés en dessous de
ce périoste se différencient en ostéoblastes , qui vont élaborer la
matrice osseuse organique osseuse définitive. Du tissu compact en
périphérie et du tissu spongieux au centre sont mis en place dans
la diaphyse . Puis , les ostéoclastes détruisent le tissu spongieux
récemment produit et constituent au centre de la diaphyse , un
canal médullaire ; c'est la dernière étape de l'ossification de la
diaphyse . Pendant toute la durée de la vie fœtale, les épiphyses ,
qui ne comporte que du cartilage ,ont une croissance rapide car le
modèle de cartilage continue de s'agrandir par division des
cellules cartilagineuses . A notre naissance, la plupart des os
(longs ) possèdent deux épiphyses cartilagineuses , un canal
médullaire croissant ainsi qu’une diaphyse osseuse à l’intérieur de
laquelle se trouve des restes de tissu spongieux. Peu avant la
naissance ou juste après, des points d’ossification secondaires
apparaissent dans une épiphyse ou dans les deux des os longs.
L'ossification des épiphyses suit presque les étapes de
l'ossification diaphysaire , à ceci près que le tissu spongieux mis
en place n'est pas résorbé ; il n'apparaît donc pas de canal
médullaire dans les épiphyses. A la fin de cette ossification, on
ne trouve du cartilage (hyalin) qu’à deux endroits : sur les
surfaces de l’épiphyse, ou il porte le nom de cartilage articulaire
, et à la jonction de la diaphyse et de l’épiphyse où il appelé
cartilage épiphysaire ou cartilage de conjugaison.
4-Croissance des os après la naissance: 4-a-Généralités : La
croissance osseuse , une autre forme d'ossification, se poursuit
jusqu'à l'âge adulte , tant que le sujet continue de grandir . En
fait , les os sont en mesure de croître en épaisseur tout au long
de leur vie (ce qui explique les transformations liées à
l'acromégalie). Cependant, chez l'adulte, l'ossification sert
surtout au remaniement et à la consolidation des os. Au cours de
l'enfance et de l'adolescence , les os longs peuvent croître en
longueur et en épaisseur et tous les autres os peuvent croître en
épaisseur. La plupart des os cessent de croître pendant
l'adolescence ou au début de l'âge adulte . Cependant, certains os
de la face comme ceux du nez ou de la mâchoire continuent leur
croissance de manière imperceptible toute la vie.
4-b-La croissance en longueur : Elle s’effectue au niveau du
cartilage de conjugaison. La structure du cartilage épiphysaire
(cartilage de conjugaison)qui s'appuie sur la diaphyse est telle
qu'elle permet une croissance rapide et efficace. Les chondrocytes
(= cellules du cartilage) placées au sommet (près de l'épiphyses )
se divise rapidement , éloignant ainsi l'épiphyse de la diaphyse et
causant un allongement de l'os dans son ensemble . Dans le même
temps, les chondrocytes plus âgés qui se
trouvent près de la diaphyse grossissent et la matrice de cartilage
qui les entoure les calcifie . Par la suite, ces chondrocytes
meurent et leur matrice se désintègre. Les ostéoblastes élaborent à
cet endroit de la matrice osseuse, produisent ainsi du tissu
spongieux qui finit par être digéré par les ostéoclastes et le
canal médullaire croît donc en longueur en même temps que l'os
long. La croissance en longueur s'accompagne de remaniement presque
continu des extrémités épiphysaires , ce qui a pour effet de
conserver des proportions adéquates entre la diaphyse et les
épiphyses. Pendant l'enfance et l'adolescence, le cartilage
épiphysaire conserve une même épaisseur car la vitesse de
croissance du cartilage du côté de l'épiphyse est compensé par le
remplacement du cartilage par du tissu osseux du côté de la
diaphyse. Vers la fin de l'adolescence, les chondrocytes des
cartilages épiphysaires se divisent de moins en moins souvent et
les cartilages s'amincissent au point d'être remplacés par du tissu
osseux . La croissance en longueur se termine avec la fusion de la
matière osseuse de la diaphyse avec celle des épiphyses. Cette
fusion, appelée soudure des cartilages de conjugaison survient vers
18 ans chez la femme et vers 21 ans chez l'homme .
4-c-La croissance en épaisseur : Les os en croissance doivent
s’épaissir à mesure qu’ils s’allongent . Les os gagnent en
épaisseur ou dans le cas des os longs, en diamètre , par le
processus de croissance par apposition. Il s’effectue grâce au
périoste. Les ostéoblastes qui se trouvent sous le périoste sécrète
une matrice osseuse sur la surface externe de l'os, tandis que les
ostéoclastes situés sur l'endoste de la diaphyse détruisent l'os
avoisinant la cavité médullaire. Cependant, la désintégration est
en général moins importante que l'apport de matière osseuse . Ce
processus produit donc un os plus épais sans l'alourdir .
5--L'homéostasie osseuse chez l'adulte: Les os semblent être les
organes les plus inertes de tout l'organisme. Ce n'est qu'une
apparence et le tissu osseux est un tissu très actif et dynamique .
Chaque semaine, nous recyclons environ 10% de notre masse osseuse ,
et il peut entrer ou sortir d'un squelette adulte jusqu'à 500 mg de
calcium par jour . Ce recyclage permet: -de prévenir contre la
dégénération des os, -l'adaptation fonctinnelle à des charges
mécaniques, -la réparation de micro-traumatismes,Lorsque survient
une fracture, l'os passe par un remarquable processus
d'autoguérison . -la mobilisation rapide de calcium Chez l'adulte,
le dépôt et la résorption (retrait) de matière osseuse se
produisent à un moment ou à un autre sur toutes les surfaces
couvertes de périostes ou d'endoste. C'est l'ensemble des deux
processus qui constitue le remaniement osseux; ces processus sont
couplés et synchronisés par l'intermédiaire de paquets
d''ostéoblastes et d'ostéoclastes appelés unités de remaniement.
Chez les adultes en bonne santé , la masse osseuse totale demeure
constante, ce qui indique que dans l'ensemble les taux de
résorption et de dépôt osseux sont égaux. Cependant, le processus
de remaniement osseux n'est pas uniforme; certains os ou parties
d'os subissent un remaniement intense, d'autres non. Par exemple,
la partie distale du fémur (os de la cuisse) est entièrement
remplacée tous les 5 ou 6 mois , alors que la diaphyse est modifiée
bien plus lentement. Les dépôts osseux se produisent à l'endroit ou
l'os a subi une blessure , ou encore là ou il doit être plus
résistant . Pour assurer un dépôt optimal, il faut un régime
alimentaire riche en protéines, vitamine C (nécessaire à la
synthèse du collagène), en vitamine A ( qui influe le rapport
ostéoblaste / ostéoclastes) , vitamine B12, de même qu'en minéraux
(calcium, phosphore…) La régulation du remaniement est sous
l'influence d'hormones : parathormone (PTH) sécrétée par les
glandes parathyroïdes et la calcitonine issu de la glande
thyroïde.
La PTH est libérée en cas de diminution de concentration d'ions
calcium dans le sang. Elle stimule l'action des ostéoclastes et la
résorption osseuse , avec pour conséquence la libération de calcium
dans le sang. Dans le cas d'une augmentation de la concentration de
calcium sanguin, il y a libération de calcitonine . Cette hormone
inhibe la résorption osseuse par les ostéoclastes et provoque un
dépôt de sels de calcium dans la matrice osseuse , ce qui fait
baisser la concentration de calcium dans le sang. L'ostéoporose est
un groupe de maladies dans lesquelles la résorption osseuse se fait
plus rapidement que le dépôt . La composition de la matrice reste
normale, mais la masse osseuse se trouve réduite et les os
deviennent plus poreux et plus légers . Bien que le processus
d'ostéoporose touche l'ensemble du squelette, l'os spongieux de la
colonne vertébrale est le plus vulnérable et les fractures par
tassement des vertèbres les plus courantes. La hanche est aussi de
plus en plus exposée aux fractures (fracture du col du fémur) chez
les personnes atteintes d'ostéoporose.
6--Facteurs influant la croissance et la formation osseuse :
Plusieurs facteurs peuvent influencer la croissance de l'os: -des
facteurs hormonaux ,
Au cours de l'enfance, le stimulus qui a le plus d'effet sur
l'activité des cartilages épiphysaires est l'hormone de croissance
(GH) synthétisé par l'adénohypohyse ( lobe antérieur de
l'hypophyse) .
Les hormones thyroïdiennes (T3 et T4) modulent l'activité de
l'hormone de croissance de sorte que le squelette conserve des
proportions convenables pendant sa croissance.
A la puberté, les hormones sexuelles mâles et femelles se trouvent
libérées. Celles-ci provoquent dans un premier temps la poussée de
croissance typique de l'adolescent, de même que la masculinisation
ou la féminisation de certaines parties du squelette. Puis, elles
entraînent la soudure des cartilages épiphysaires , mettant ainsi
fin à la croissance en longueur des os.
Tout excès ou insuffisance de ces hormones peut causer une
déformation du squelette. Par exemple, une hypersécrétion de GH
chez l'enfant peut entraîner une taille anormale (gigantisme),
tandis qu'une insuffisance de GH ou des hormones thyroïdiennes
entraîne des types particuliers de nanisme. -des facteurs
génétiques : maladies génétiques pouvant perturber la croissance
osseuse (ex de l'ostéogénèse imparfaite ou maladie des os de verre)
des facteurs mécaniques: immobilisation prolongée inhibant la
croissance ou activité physique favorisant la croissance, -des
facteurs métaboliques: -les protéines permettent l’édification de
la trame protéique du TC, -les sels minéraux assurent la
minéralisation de cette trame, -les vitamines jouent un rôle
important (vita A, C, D). -apport calcique quotidien . -des
facteurs vasculaires: risque d'ostéonécrose en ca d'interuption de
la vascularisation du tissu osseux.
II- ETUDE DU SQUELETTE : 1-Généralités : Le squelette et composé
d'os , de cartilage , d'articulations et de ligaments. Il
représente 20 % de la masse corporelle (environ 15 kg chez un homme
de 80 kg). Les os prédominent , alors que le cartilage ne se trouve
que dans certaines régions telles que les nez, les côtes et les
articulations. Les ligaments relient les os entre eux et renforcent
les articulations . Ils rendent possiblent les mouvements
nécessaires mais limitent les mouvements anormaux dans les
autres
directions. Les articulations, qui forment les jonctions entre les
os , confèrent au squelette une remarquable mobilité sans rien lui
enlever de sa résistance.
Le squelette de l’homme adulte comprend 200 à 206 os. Ces os sont
groupés de la façon suivante : -un squelette dit axial , qui suit
l'axe longitudinal du corps humain et qui comprend 80 os répartit
dans 3 régions qui constituent les os de la tête , de la colonne
vertébrale et de la cage thoracique , Il supporte la tête , le cou,
le tronc et protège l'encéphale , la moelle épinière et les organes
du thorax. -un squelette dit appendiculaire formé par les os des
membres supérieurs et inférieurs et les ceintures (os des épaules
et des hanches) qui fixent les membres au squelette axial. Les os
du squelette appendiculaire sont adaptés aux mouvements de
manipulation et de rotation.
2-Le squelette axial : 2-a-La tête : Elle comprend 22 os divisée en
deux groupes : les os du crâne et de la face. Les os du crâne
entourent et protègent l'encéphale ainsi que les organes de l'ouïe
et de l'équilibre , et fournissent des points d'attache aux muscles
de la tête. Les os de la face assument plusieurs fonctions: ils
forment l'ossature de la face,; ils ménagent des cavités pour les
organes sensoriels de la vision, du goût et de l'olfaction ; ils
fixent les dents; ils permettent l'attachement des muscles faciaux
responsables de l'expressivité du visage. La plupart des os de la
tête sont des os plats (cerrtains sont des os irréguliers)
2-a-1-Le crâne : Il existe 8 os du crâne, tous les os du crâne sont
soudés par des articulations continuent particulières appelés
sutures (vestiges des fontannelles (TC existant lors de la phase
embryonnaire et à la naissance et permettant la croissance des os
du crâne). -os frontal : os impair et médian . Il forme le front
des cavités orbitaires et des fosses nasales ; -os ethmoïde : os
pneumatique , impair et médian situé en arrière du frontal . Il
entre également dans la constitution des fosses nasales et des
cavités orbitaires . C’est l’os de la tête le plus profond ; -os
sphénoïde : os impair et médian . Il est en forme de papillon. Il
est situé en arrière du frontal et de l’ethmoïde . Il est de forme
très irrégulière et contribue à former la partie la plus reculée
des fosses nasales. Son corps est creusé d’une cavité, la selle
turcique , dans laquelle se trouve une glande endocrine importante,
l’hypophyse ; -os occipital : os impair et médian. Il est situé en
arrière du sphénoïde . Il est creusé d’un large orifice, le trou
occipital, par lequel la cavité crânienne communique avec le canal
rachidien unissant encéphale et moëlle épinière. De part et d’autre
du trou occipital, l’os présente deux surfaces articulaires pour la
première vertèbre cervicale, sur laquelle il repose ; c’est en
effet au niveau de l’occipital que se fait l’articulation du crâne
avec la colonne vertébrale ; -les os temporaux : au nombre de deux,
pairs et latéraux, sont situés en arrière du sphénoïde. Le temporal
résulte de la soudure de trois os, qui sont distincts chez
l’embryon : l’écaille, le tympanal, le rocher . Les temporaux sont
creusés de nombreuses cavités : canal de passage de l’artère
carotide interne, canal de passage du nerf facial, cavités de
l’oreille moyenne et de l’oreille interne . Les terme tempe et
temporal viennent du latin tempus qui signifie temps : les cheveux
gris, témoin du temps qui passe, apparaissent le plus souvent aux
tempes. -les pariétaux, au nombre de deux, pairs et latéraux, sont
situés en arrière du frontal, au-dessus des temporaux . Les deux
pariétaux s’articulent entre eux sur la ligne médiane du sommet du
crâne. Ces 8 os forment une boîte osseuse à l’intérieur de laquelle
est contenue la masse de l’encéphale. La paroi supérieure de la
boîte est la voûte du crâne , formée par le frontal, les deux
pariétaux , les deux temporaux et l’occipital .
Le fond est la base du crâne : la base du crâne est formée par le
frontal, l’ethmoïde , le sphénoïde , les deux temporaux et
l’occipital ; elle est percée par un très grand nombre d’orifices
livrant passage à des vaisseaux et nerfs venant de l’encéphale ou
s’y rendant. On rajoute parfois à ces os: -les os suturaux (ou os
wormiens) sont de petits os irréguliers situés au niveau des
sutures du crâne. Leur nombre varie d'un individu à l'autre , et
ils ne sont pas toujours présents. Peu importants d'un point de vue
structural, les os suturaux sont probablement des points
d'ossification supplémentaires qui apparaissent lors du
développement très rapide de la tête pendant la vie foetale. -les
osselets de l'ouïe: marteau (malléus), l'enclume(incus),
étrier(stapès) situés dans l'oreille moyenne.
2-a-2-La face : Elle est formée de 14 os, parmi lesquels seuls la
mandibule et le vomer sont des os impairs . En général, le massif
facial de l’homme est plus allongé que la femme , qui paraît plus
arrondi et moins anguleux. Ces 14 os sont les suivants : -les 2
maxillaires (os irrégulier): ce sont les 2 os les plus volumineux
du massif facial ; ils forment la mâchoire supérieure et la partie
centrale du massif facial. Tous les os de face, sauf la mandibule ,
s'articulent avec les maxillaires , que l'on peut donc considérer
comme les os clés du massif facial. -les deux os zygomatiques (os
malaires) : ce sont les os de la pommette ; -les deux os propres du
nez (= os nasaux) : ils forment le squelette de cet organe ; -les
deux unguis ou os lacrymaux : ils entrent dans la constitution de
la paroi interne de l’orbite ; -les deux palatins : os en forme de
L, entrant dans la constitution des fosses nasales et de la voûte
du palais ; -les deux cornets nasaux inférieurs : ce sont deux os
très minces, symétriques , enroulés sur eux-mêmes . Ils participent
comme les autres aux parois latérales des cavités nasales. -le
vomer : os impair et médian , mince, situé à l'intérieur des
cavités nasales. -le mandibule ou mâchoire inférieure : os impair
et symétrique . En forme de U, c'est l'os le plus volumineux et le
plus résistant du visage.. C’est le seul os mobile de la face , il
s’articule de chaque côté avec le temporal et forme à lui seul la
mâchoire inférieure .
2-b-L'os hyoïde: Il est relié à la mandibule et aux os du crâne.
C'est le seul os du corps humain qui ne s'articule pas directement
avec un autre os . Situé juste sous la mandibule à l'avant du cou,
il a une forme de fer à cheval . Il sert de base mobile à la langue
(=squelette de la langue) . Il sert de points d'attaches aux
muscles du cou qui relèvent et abaissent le larynx lorsque nous
parlons et avalons.
2-c-La colonne vertébrale ou rachis : 2-c1-Généralités: On pense
souvent à tort que la colonne vertébrale n’est qu’une tige de
soutien rigide. Appelée également épine dorsale , c’est en fait un
ensemble de 33 ou 34 pièces osseuses formant une structure souple
et ondulée. La colonne vertébrale comprend 33 os distincts ou
vertèbres. Neuf d ’entre elles vont fusionner pour donner deux os ,
le sacrum et le coccyx. Les 24 autres demeurent des vertèbres
distinctes, séparés par des disques intervertébraux. Suivant la
région à laquelle elles appartiennent , on distingue 5 régions: -la
région cervicale: 7 vertèbres cervicales(C1 à C7), -la région
dorsale ( ou thoracique) : 12 vertèbres dorsales (T 1 à T12), -la
région lombaire : 5 vertèbres lombales (L1 à L5),
-le sacrum: 5 vertèbres fusionnées , les vertèbres sacrées ,
soudées entre elles et reliées au bassin , -le coccyx: il s’agit de
4 (parfois 3 ou 5)vertèbres fusionnées, les vertèbres coccygiennes
. Elle offre un support axial au tronc et s’étend de la tête au
bassin , où elle transmet le poids du tronc aux membres inférieurs.
Dans son ensemble, la colonne vertébrale forme un tube osseux creux
, qui représente l’axe du tronc. La colonne vertébrale n’est pas
rectiligne , mais présente une série de courbures (4 courbures)
dans le plan antéro-postérieur qui lui donnent une forme de S. De
haut en bas : -une courbure cervicale , à convexité antérieure,
-une courbure dorsale, à concavité antérieure, -une courbure
lombaire, à convexité antérieure , -une courbure sacrée, à
concavité antérieure. Ces courbures augmentent l’élasticité et la
souplesse de la colonne vertébrale , comparable à un ressort bien
plus qu’à une tige rigide. Il existe plusieurs types de courbures
anormales de la colonne vertébrale. Certaines sont congénitales
(présentes à la naissance) , d’autres s’installent à la suite d’une
maladie , d’une mauvaise posture ou d’une traction inégale des
muscles sur la colonne vertébrale. La scoliose est une courbure
latérale anormale le plus souvent localisée dans la région
thoracique. Elle est assez fréquente chez les préadolescents (en
particulier les filles pour une raison encore inconnue). Les cas
graves doivent être traités (par des moyens orthopédiques ou
chirurgicaux) avant la fin de la croissance afin d’éviter un
handicap permanent et des difficultés respiratoires. La cyphose
(dos bossu) est une courbure thoracique dont la convexité est
exagérée. On la rencontre chez les personnes âgées atteinte
d’ostéoporose , mais elle peut également être un symptôme de
tuberculose osseuse , de rachitisme ou d’ostéomalacie. La lordose
est une courbure lombaire excessive , parfois due à une tuberculose
osseuse ou un rachitisme. La lordose temporaire est fréquente chez
les personnes qui portent une lourde charge en avant du corps ,
comme les hommes bedonnants et les femmes enceintes , parce
qu’elles rejettent automatiquement leurs épaules vers l’arrière
afin de déplacer leur centre de gravité.
2-c-2-Caractères généraux des vertèbres : Toutes les vertèbres
possèdent une structure de base. Ce sont des os irréguliers. P
31-morphologie externe -vertèbres dorsales Elles se composent:
-d'un corps vertébral , plateau d'os compact qui constitue la
région portante. Latéralement , et en arrière , les corps
vertébraux supportent quatre facettes costales recouvertes de
cartilage : deux facettes supérieures et deux facettes inférieures
qui s'articulent avec les vertèbres voisines. - d'un arc vertébral
(=arc neural), composé de deux parties:
-les pédicules vertébraux de chaque côté, -les lames vertébrales ,
en arrière, qui se réunissent pour former le processus
épineux.
A la jonction du pédicule et de la lame de chaque côté , se
détachent les processus articulaires : deux supérieurs et
inférieurs. Les processus transverses naissent de l'arc neural
juste en arrière des processus articulaires . Pour les 10 premières
vertèbres dorsales, ils présentent sur leur face latérale une
facette articulaire avec la tubérosité de la côte : la facette
costale.Les processus sont qui sont des points d'attache aux
ligaments qui maintiennent la colonne vertébrale ainsi qu'aux
muscles squelettiques qui assurent le mouvement et permettent
l'articulation entre elles des vertèbres (en plus du disque
intervertébral). Le corps vertébral et l'arc vertébral délimite une
ouverture appelé trou (=foramen )vertébral.La succession des trous
vertébraux des vertèbres articulés forme le canal vertébral qui
renferme et protège la moëlle épinière. Les pédicules présentent
une incisure sur leurs bords supérieurs et inférieure ce qui
délimite deux orifices : les trous de conjugaisons(= foramen
intervertébral ou transversaire ) par lesquels passent les nerfs
spinaux provenant de la moëlle épinière.
2-c-3-Caractères particuliers de chaque vertèbre : Les vertèbres
cervicales, numérotées de C1 à C7 sont les plus petites et les plus
légères , elles possèdent un trou vertébral large (généralement de
forme triangulaire), un corps ovale dont la largeur excède la
largeur dans le sens antéro-postérieur , et certains de leurs
processus(transverses) sont percés d'un gros trou transversaire par
lequel les grosse artères vertébrales montent en direction de
l'encéphale, leurs corps vertébrales ne possèdent pas de facette
articulaire (excepté les deux premières) .
Les deux premières vertèbres cervicales (C1 et C2) sont atypiques ,
qui traduit leurs fonctions spécifiques. En premier lieu, aucun
disque intervertébral ne les sépare . La première vertèbre
cervicale ou atlas est un anneau osseux formée de deux masses
latérales articulées avec le crâne , réunies par deux arcs osseux
antérieur et postérieur . Elle ne possède ni corps, ni processus
épineux.Grâce à ses différentes articulations, on peut incliner la
tête en signe d'assentiment . La deuxième vertèbre cervicale ou
axis possède un corps , un processus épineux et toutes les autres
processus typique d'une vertèbre. . Sa particularité est sa dent
(ou apophyse odontoïde) , un processus en forme de dent qui s'élève
au-dessus du corps de son corps . Pour certains spécialistes , elle
serait le corps absent de l'atlas , soudis à l'axis pendant le
développement embryonnaire. Grâce à cette apophyse , on peut
tourner la tête en signe de dénégation. Dans le cas de traumatisme
crânien où le crâne rentre dans la colonne vertébrale , la dent de
l’axis s’enfonce à l’intérieur de la cavité crânienne et provoque
ainsi un traumatisme du tronc cérébral pouvant entraîner la mort.
C’est le coup du lapin qui se produit le plus souvent dans les
accidents de la route.
Les vertèbres dorsales (=thoraciques) (T1à T12) s’articulent avec
les côtes. La première ressemble beaucoup à C7 et les quatre
dernières montrent une similitude croissante de structure avec les
vertèbres lombales . La taille des vertèbres thoraciques augmente
progressivement avec leur rang. Leur corps vertébral est plus ou
moins en forme de coeur , leur trou vertébral est circulaire , le
processus épineux est long, et à l'exception de T11 et de T12 , les
processus transverses possèdent des fosses costales qui
s'articulent avec les tubercules des côtes.
Les vertèbres lombales (L1 à L5) ont pour fonction de supporter de
lourde charge, comme en témoigne leur structure plus robuste. Leur
corps est massif, en forme haricot ; elles possèdent des pédicules
et des lames plus courts et plus épais que les autres vertèbres ,;
leur trou vertébral ,est petit triangulaire; leurs processus
épineux est court, aplati, en forme de hachette (horizontal) ; les
facettes de leur processus articulaires sont orientées différemment
(ce qui permet un verrouillage de l'ensemble des vertèbres lombales
, ce qui stabilise la colonne dans cette région et empêche toute
rotation). Le sacrum et le coccyx enfin, présentent des saillies
transversales qui sont la trace des soudures des vertèbres de cette
région. Le sacrum renforce et stabilise le bassin. C'est un os de
forme triangulaire . Le coccyx est un vestige de la queue des
mammifères ( il compte quatre vertèbres (parfois 3 ou 5)).Il
ressemble à un bec d’oiseau. Le coccyx est un os quasiment inutile
pour le corps humain , mis à part le faible soutien qu’il procure
aux organes pelviens. Il arrive qu’un bébé naisse avec un coccyx
très long . Le chirurgien procède alors à l’ablation de cet
appendice caudal superflue.
2-c-4-Les articulations des vertèbres: p 35-articulations
intervertébrales Les vertèbres se superposent entre elles par leur
corps grâce aux disques intervertébraux et par leurs processus
articulaires.
Le corps vertébral (face sup et inf) de chaque vertèbre s'articule
avec les vertèbres voisines par le disque intervertébral. Ce disque
est constitué de deux parties : une partie périphérique dure :
l'anneau fibreux constitué de couches concentriques de collagène et
de fibrocartilage et une partie centrale molle : le noyau
gélatineux ( le nucléus pulposus) .Le nucleus pulposus agit comme
une balle de caoutchoux pour procurer au disque élasticité et
compresibilité. L'anneau fibreux solidarise les vertèbres
successives et résiste à la tension dans la colonne vertébrale. Les
disques font office d'amortisseurs lors de la marche , du saut et
de la course; ils permettent à la colonne vertébrale de fléchir ,
de s'étendre et de pencher sur les côtés . Aux points de
compression , ils s'aplatissent et se renflent un peu de part et
d'autres des espaces intervertébraux.Ils s'épaississent dans les
régions lombale et cervicale , ce qui améliore la flexibilité de
ces régions. L'ensemble des disques occupe à peu près 25 % de la
longueur de la colonne. Ils s'aplatissent quelque peu au cours de
la journée , de sorte que nous mesurons toujours quelques cm de
moin le soir que le matin. Soumettre la colonne vertébrale à des
efforts violents et intenses (se pencher en avant pour soulever un
objet lourd par exemple) peut causer la hernie d’un ou de plusieurs
disques. Une hernie discale consiste généralement en la rupture de
l’anneau fibreux suivie de l’extension du nucleus pulposus . Si la
partie herniée appuie sur la moelle épinière ou sur les nerfs
spinaux elle peut provoquer l’engourdissement et une douleur
insupportable. Le traitement des hernies discales comporte le repos
complet, la traction, et une médication antalgique . Si aucune
amélioration n’est observée, il faut procédé à l’ablation
chirurgicale du disque herniée ou à sa dissolution à l’aide
d’enzymes . Pour éviter l’anesthésie , on propose un traitement au
laser ; cette intervention de 30 à 40 minutes pratiquée en externe
consiste à vaporiser partiellement le disque avec un rayon laser.
Par la suite , seul un traitement adhésif indique le site
d’intervention. P 35-sous lien avec la pathologie- Les processus
articulaires inférieure d'une vertèbre et supèrieure de la vertèbre
située en dessous sont unies par les articulations
interapophysaires . La superposition de l'ensemble des processus
articulaires constitue un massif vertical appelé mur somatique
postérieur.
Des ligaments intervertébraux vont venir renforcer la cohésion
entre les vertèbres.
2-d-La cage thoracique : 2-d-1-Généralités : Sur le plan
anatomique, le thorax désigne la poitrine , et ses « éléments
osseux » constitue le thorax osseux , ou la cage thoracique , avec
en arrière les vertèbres thoraciques , latéralement les côtes et
les cartilages costaux , et en avant le sternum . La cage
thoracique forme une cage en forme de cône dont la base est
inférieure ; il protège les organes vitaux de la cavité thoracique
(cœur, poumons et gros vaisseaux sanguins) ; il soutient les
ceintures scapulaires sur lesquelles s’articulent les membres
supérieurs ; il offre également des points d’attache aux muscles
des os , de la poitrine, des épaules.La limite supérieure du thorax
est délimité par la première côte ; sa limite inférieure est le
diaphragme.
2-d-2-Les côtes: Ce sont des os plats , allongées , en forme d'arcs
aplatis de dehors en dedans . Il existe 12 paires de côtes . On lui
décrit : -une tête qui s’articule par une surface articulaire avec
un disque intervertébral et les deux vertèbres voisines, -un col ,
- un corps, qui se poursuit par une extrémité antérieure
cartilagineuse, le cartilage costal, qui fixe les côtes au sternum.
Ce cartilage costal n'est présent que sur les 10 premières côtes.
Entre le col et le corps , se trouve une limite appelé tubérosité
costale qui s’articule avec le processus (=apophyse) transverse de
la vertèbre correspondant à la côte ;
On distingue trois grands groupes de côtes : -les sept paires de
côtes supérieures appelées vraies côtes ou côtes sternales
caractérisées par le fait qu’elles sont jointes au sternum par des
cartilages costaux. Ce sont les sept premières côtes. Parmi
celles-ci, insistons sur la forme particulière de la première côte,
aplatie de haut en bas, et dont la face supérieure présente des
gouttières où glissent artère et veine sous-clavière séparées par
le tubercule de Lisfranc ; -les trois autres paires sous-jacentes
(8ème, 9ème, 10ème) sont appelées fausses côtes car leur point
d’attache au sternum est indirect. Les 8ème, 9ème et 10ème paires
de côtes s’attachent indirectement au sternum par le cartilage
costal commun qui les relie au cartilage costal situé juste
au-dessus (7ème côte). -les deux dernières paires de côtes (11ème
et 12 ème côtes) sont appelées côtes flottantes elles n'ont pas de
point d'ancrage antérieur au thorax et dont le cartilage reste
libre.
La longueur des côtes augmente progressivement de la première à la
septième, puis diminue de la huitième à la douzième. Les espaces
intercostaux sont occupés par les muscles intercostaux qui
soulèvent et abaissent le thorax pendant la respiration.
2-d-3-Le sternum : C’est un os plat typique, allongé, dont la forme
rappelle celle d’un poignard , et qui mesure près de 15 cm de
longueur. Il comporte trois parties: - une partie proximale:le
manubrium sternal, avec une échancrure médiane , l'incisure
jugulaire . Le manubrium comporte latéralement de chaque côté et en
haut une échancrure claviculaire pour l'articulation avec les
clavicules et en- dessous les premières échancrures costales
(demi-facettes costales) pour l'articulation avec la première
côte), -une partie moyenne: le corps du sternum , comportant sur
les bords latéraux des encoches costales articulaires avec les
côtes, -une partie distale: le processus (appendice) xiphoïde. Il
est situé à la partie antérieure et médiane du tronc, il est aplati
d’avant en arrière et présente : une face postérieure répondant à
la cavité de la cage thoracique et une face antérieure bien
palpable sous la peau , et sur laquelle s’insère le grand
pectoral.
3-Le squelette appendiculaire : 3-a-La ceinture scapulaire: Encore
appelé ceinture pectorale ou ceinture du membre supérieur (ou os de
l'épaule) , elle est constituée de 2 os: la clavicule en avant et
la scapula (omoplate) en arrière. Les deux ceintures scapulaires et
les muscles associés forment les épaules . Les ceintures
scapulaires relient les membres supérieures au squelette axial et
offrent des points d'attache à plusieurs muscles squelettiques
(moteurs) rattachés aux os du bras . Très légères , elles procurent
aux membres supérieurs une flexibilité et une mobilité uniques
.
La clavicule est un os long, mince, paire , non symétrique ,
incurvés en S, que l’on peut palper sur toute la longueur en haut
du thorax. Elles sont situées à la partie haute de la face
antérieure du thorax. Elles s’articulent en dedans avec le sternum
et en dehors avec la scapula . Les clavicules offrent des points
d’attache à de nombreux muscles du thorax et de l’épaule , et
maintiennent l’omoplate et les membres supérieurs écartés de la
partie supérieure plus étroite du thorax. Cette dernière fonction
devient évidente en cas de fracture de la clavicule : toute la
région de l’épaule s’effondre alors vers l’intérieur. Les
clavicules transmettent également les forces exercées par le membre
supérieur au squelette axial, comme lorsque l’on pousse une
voiture vers une station service. Mais elles sont peu résistantes
et peuvent se fracturer , par exemple , lors d’une chute amortis
par les bras tendus. Les clavicules sont particulièrement sensibles
à la traction musculaire : elles deviennent remarquablement plus
grandes et plus solides chez les personnes qui exercent un travail
manuel sollicitant les muscles des bras et des épaules.
La scapula (omoplates) est un os mince , plat , non symétrique , de
forme triangulaire , situés à la face postérieure du thorax. (entre
les 2ème et 7 ème côte du thorax). Leur nom dérive d’un mot qui
signifie « bêche « ou « pelle » , outil que les peuples anciens
fabriquaient avec des omoplates d’animaux. Elle présente deux
faces, trois bords et trois angles . La face antérieure , dite
fosse sub-scapulaire , concave est appliquée sur la partie postéro-
supérieure de la cage thoracique. Elle est sans particularité
notable. La face postérieure , convexe , est divisée en deux
parties par l'épine de la scapula (palpable sous la peau).
L'acromion est un processus prolongeant l'épine de la scapula ;
situé dans un plan perpendiculaire par rapport à l'épine , son bord
interne porte une surface articulaire avec la clavicule : la
facette claviculaire. De vastes dépressions , ou fosses , peu
profondes , sont visibles sur les deux faces de la scapula et
désignées suivant leur localisation: les fosses infra-épineuses et
supra-épineuse , situées sur la face postérieure de la scapula
au-dessous et au-dessus de l'épine scapulaire , et la fosse
subscapulaire sur la face antérieure de la scapula.
L'angle latéral porte une surface articulaire : la cavité
glénoïdale , articulaire avec la tête humérale et un volumineux
processus coracoïde où s'insèrent des muscles et des
ligaments.
3-b-Le membre supérieur: 3-b-1-Généralités: Il comprend les os du
bras, de l'avant-bras et de la main.
3-b-2-Le bras : Le squelette du bras est formé par un seul os :
l’humérus. L’humérus est un long , le plus long et le plus
volumineux du membre supérieur. Il s’articule avec la scapula au
niveau de l’épaule et avec le radius et l’ulna (os de l’avant-bras)
au niveau du coude. C'est un os long , pair et non symétrique . Il
présente un corps (diaphyse) et deux extrémités (épiphyses)
supérieure et inférieure. L'épiphyse humérale supérieure présente
deux parties: -une saillie (surface) articulaire : la tête humérale
, hémisphérique et lisse , rattachée au corps par un col , en forme
det iers de sphère et présentant un angle ouvert de 130 ° avec la
diaphyse. Elle s'articule avec la cavité glénoïdale de la scapula
de façon à laisser pendre librement le bras . Le col anatomique de
l'humérus constitue la partie rétrécie qui supporte la tête .
-deux tubérosités: tubercule majeur et mineur, séparés par le
sillon bicipital (inter- tuberculaire) occupé par le tendon du chef
long du muscle biceps brachial et des rameaux de l'artère et du
nerf axillaires (circonflexes) sont situées sous le col. Les
tubercules servent de points d'attache musculaire , tandis que le
sillon bicipital guide un tendon du muscle biceps brachial jusqu'à
son point d'attache au bord de la cavité glénoïdale. Juste au-delà
des tubercules, en allant vers l'extrémité distale, on rencontre le
col chirurgical de l'humérus ainsi nommé parce qu'il est la partie
la plus souvent fracturée de l'humérus.
A mi-chemin environ de la diaphyse , sur la face latérale, la
tubérosité deltoïdienne est le point d'attache rugueux du gros
muscle deltoïde de l'épaule . Le sillon du nerf radial
traverse
obliquement la face postérieure du corps de l'humérus. Ce sillon
marque la trajectoire du nerf radial , un nerf important du membre
supérieur.
L'épiphyse inférieure forme la palette humérale avec deux parties:
-une partie médiane , avec deux surfaces articulaires : le
capitulum (ou condyle) , surface articulaire la plus latérale ,
s'articulant avec le radius dans les mouvements de flexion du coude
, et la trochlée , articulaire avec l'ulna , surmontées
respectivement par la fosse radiale et la fosse coranoïdienne.
Au-dessus de la trochlée , la fosse coronoïdienne déprime la face
antérieure et la fosse ôlécranienne , bien plus profonde , la face
postérieure. Ces deux dépressions permettent aux processus
correspondants de l'ulna de jouer libremet lorsque le coude est
fléchi ou étendu . La petite fosse radiale, du côté externe à la
fosse coronoïdienne , reçoit la tête du radius quand le coude est
fléchi.
-deux saillies latérales , non articulaires : l'épicondyle latéral
et l'épicondyle médial, plus saillant où s'insèrent des muscles et
des ligaments. Le nerf ulnaire qui passe derrière l 'épicondyle
médial est responsable du fourmillement douloureux ressenti quand
on se cogne le coude .
Lien avec la pathologie: Fractures de l'humérus: -la fracture de la
tête est rare mais comporte un risque de blessure du nerf axillaire
qui passe à proximité, -la fracture du col anatomique est la seule
fracture intra-capsulaire , elle est de mauvais pronostic, -la
fracture du col chirurgical est la plus fréquente, -la fracture du
corps est également fréquente , avec risque de blessure du nerf
radial.
3-b-3-L’avant-bras : Le squelette de l’avant-bras est formé de deux
os longs : le radius en dehors et l'ulna ( le cubitus )en dedans.
Ce sont 2 os longs , parallèles.
L'ulna est un os long , pair et non symétrique , un peu plus long
que la radius et c’est surtout lui qui forme avec l’humérus
l’articulation du coude. Il s'articule avec: -en haut , l'humérus,
-en bas, le carpe, -latéralement le radius à ses deux extrémités.
Il comprend une diaphyse sur laquelle s 'insèrent des muscles de
l'avant-bras et deux épiphyses. L'épiphyse proximale, qui ressemble
à la tête d'une clef à mollette , est formée de deux saillies
osseuses:
-l'olécrâne : processus en forme de crochet , formant la première
partie de l'incisure trochléaire articulaire avec la trochlée
humérale,
-le processus coraconoïde : processus en forme de pyramide
quadrangulaire , formant la deuxième partie de l'incisure
trochléaire articulaire avec la trochlée humérale . L'incisure
trochléaire s'articule avec le trochlée de l'humérus et le
capitatum reçoit la fossette articulaire de la tête du radius,
formant ainsi une articulation stable qui permet à l'avant-bras de
se replier ou de s'étendre . Lorsque le bras est en complète
extension, l'olécrane verouille la fosse ôlécranienne et empêche
toute hyperextension de l'avant-bras (c'est-à-dire la continuation
du mouvement vers l'arrière, au-delà de l'articulation du coude).
La partie postérieure du processus olécranien constitue l'angle du
coude , avant-bras fléchi, et la partie osseuse que l'on peut
appuyer sur la table. Du côté externe du processus coronoïde se
trove une surface concave, l'incisure radiale de l'ulna , dans
laquelle vient s'insérr la face latérale de la tête du
radius.
-l'épiphyse distale: réunie à la diaphyse ulnaire , elle présente
deux parties: -la tête ulnaire , dont le pourtour répond à
l'incisure ulnaire du radius , -le processus styloïde qui descend
moins bas que le processus styloïde radial qui donne
insertion à des ligaments de l’articulation du poignet.
Le radius est un os long ,pair non symétrique . Il s'articule avec:
-en haut , l'humérus, -en bas , le carpe , -latéralement, l'ulna à
ses deux extrémités. Il comprend une diaphyse et deux épiphyses. Le
radius est mince à son extrémité supérieure et plus large à son
extrémité inférieure , soit le contraire de l'ulna.
L'épiphyse supérieure est formée par la tête radiale et le col
radial. La tête radiale , qui a la forme d'une tête de clou ,
comporte à sa face supérieure une fossette radiale , dépression
circulaire , articulaire avec le capitulum humérale . La tubérosité
du radius apparaît en relief sous la tête ; elle fournit le point
d'attache au muscle biceps brachial.
L'épiphyse inférieure porte le processus styloïde radial sur sa
face latéral qui procure un point d'atache aux ligaments du
poignet.L'incisure ulnaire du radius (interne) permet
l'articulation de son épiphyse distale avec celle de l'ulna. Entre
ces deux repères , le radius présente une surface articulaire
convexe , appelée surface articulaire carpienne, qui se lie à deux
des os carpiens du poignet . Si l'ulna a un rôle majeur dans
l'articulation du coude , le radius revêt une importance
particulière dans l'articulation du poignet, puisque la main est
solidaire du radius.
Le radius et le cubitus sont réunis l’un et l’autre par deux
articulations , supérieure et inférieure, et par une membrane
fibreuse qui les réunit sur toute la hauteur de leurs diaphyses ,
la membrane interosseuse . Ces deux os sont mobiles l’un par
rapport à l’autre , le radius pouvant tourner autour du cubitus ;
ce mouvement est appelé mouvement de pronosupination ; l’avant-
bras est dit en supination lorsque, sur le sujet au garde-à-vous,
la paume de la main regarde en avant ; il est dit en pronation
lorsqu’elle regarde en arrière.
3-b-4-La main : Le squelette de la main comprend les os du carpe,
du métacarpe et des phalanges. Le carpe ou squelette du poignet est
un ensemble de 8 os courts disposées sur deux rangées de quatre os
chacune ( c'est la partie proximale de ce que l'on appelle la
main): -la rangée supérieure (ou proximale) comprend de dehors en
dedans : le scaphoïde , le lunatum (semi-lunaire) , le triquétum
(os pyramidal) , le pisiforme . Seul le scaphoïde et le lunatum
s'articule avec le radius pour former l'articulation du poignet .
-la rangée inférieure comprend de dehors en dedans : le trapèze, le
trapézoïde, le capitatum (grand os), l’hamatum (os crochu).
Le carpe est articulaire : -en haut , avec le radius et l'ulna, -en
bas avec le métacarpe . Le carpe est concave à l'avant. Un ligament
coiffe cette dénivellation et forme ainsi le canal carpien. Outre
le nerf médian, plusieurs tendons de muscles longs sont entassés
dans ce canal. Une utilisation excessive et une inflammation des
tendons peut entraîner un oedème qui compresse le nerf médian , de
même qu'un engourdissement des régions innervées. Les
personnes qui tapent sur un clavier d'ordinateur sont
particulièrement exposées à cette atteinte nerveuse appelée
syndrôme du canal carpien. Le métacarpe, ou squelette de la paume
de la main, est formée par cinq os longs ,pairs et non symétriques,
les métacarpiens , articulés en haut avec la carpe et en bas avec
les phalanges . Ces petits os longs n’ont pas reçus de nom mais
sont numérotés de I à V , du pouce à l’auriculaire. Le premier
métacarpien (métacarpien du pouce) , solidaire du pouce et le plus
petit et le plus mobile. En effet, il jouit d’une mobilité
particulière qui permet à ce doigt des mouvements très étendus
(seule l’articulation entre le I métacarpien et le trapèze permet
l’opposition , c’est –à – dire de toucher avec le pouce le bout de
tous les autres doigts). Les phalanges (=doigts), squelette des
doigts.Ce sont des os longs , numérotés de I à V à partir du pouce
, le troisième doigt étant en général le plus long. Chaque main
comprend 14 os longs miniatures appelées phalanges. Chaque doigt,
sauf le pouce , possède trois phalanges, une phalange distale, une
phalange moyenne et une phalange proximale. Le pouce n’a pas de
phalange moyenne.
3-c-La ceinture pelvienne : La ceinture pelvienne, ou ceinture du
membre inférieure soutient les viscères du bassin et relie les
membre inférieurs au squelette axial. Elle est moins mobile que la
ceinture scapulaire.Cette articulation permet de transférer le
poids du corps jusqu'aux membres inférieurs. La ceinture pelvienne
est fixée au squelette axial par des ligaments qui sont parmi les
plus solides du corps humain.
Elle est formée de l'os coxal ,os plat pair , non symétrique (coxa=
hanche) , appelés aussi os iliaques ou plus couramment , os de la
hanche. Chaque os coxal est un os plat qui présente un contour
irrégulier et provient de la fusion de trois os distincts chez
l'enfant : l'ilium, l'ischium et le pubis. Chez l'adulte, ces os
sont intimement soudés et aucune ligne de suture n'est visible . Il
est en forme de sablier à trois parties: -un segment supérieur:
l'aile iliaque,où s'nsèrent les muscles fessiers, -un segment moyen
: l'acétabulum, -un segment inférieur : le pourtour osseux du
foramen obturé. Il présente deux faces : externe (superficielle )
et médiale (profonde ) et quatre bords. La face superficielle
présente de haut en bas trois parties correspondant aux trois
segments de l'os: 1-la fosse iliaque externe en haut, face latérale
de l'aile iliaque , limitée en haut par le bord supérieur de l'os
coxal: la crête iliaque, que l'on peut palper en mettant les mains
sur les hanches 2-l'acétabulum: cavité hémisphérique , creusée dans
l'épaisseur de l'os , qui présente deux parties distinctes: − -une
région périphérique articulaire : la surface semi-lunaire , dont la
surface est
augmentée par le bourrelet acétabulaire qui améliore la congurence
avec le tête fémorale, − -une région centrale: la fosse
acétabulaire , non articulaire; − − 3-le foramen obturé , qui est
comblé par la membrane obturatrice. − La face profonde est séparée
en deux parties par la lignes arquées: − -la partie supérieure qui
comprend:
− -la fosse iliaque interne, − -la surface articulaire ,
articulaire avec le sacrum.
− -une partie inférieure. L’union du sacrum et des deux os iliaques
forme la bassin osseux. Celui-ci revêt la forme d’un entonnoir
largement ouvert et évasé vers le haut, plus étroit au contraire
vers le bas. La partie évasée constitue le grand bassin , la partie
étroite , le petit bassin . La limite entre ces deux
segments est formée par la ligne innominée des deux os iliaques et
en arrière par une crête saillante du sacrum, l’ensemble formant le
détroit supérieur. Les différences entre les bassins masculins et
féminins sont telles qu’un anatomiste expérimentée détermine
immédiatement le sexe d’un squelette par simple examen du bassin.
Le bassin féminin est adapté à la grossesse :il est plus large ,
moins profonds , plus léger et plus arrondi que celui de l’homme .
En effet, il doit s’ajuster à la croissance fœtale et être
suffisamment large pour laisser passer la tête assez volumineuse de
l’enfant à la naissance.
3-d-Le membre inférieur: 3-d-1-Généralités: Il comprend les os de
la cuisse, de la jambe et du pied. Les os du membrs inf sont plus
forts, plus massifs que ceux du membre sup car ils doivent
supporter le poids du corps. 3-d-2-La cuisse : Le fémur est un os
long, pair , non symétrique, le plus long , le plus fort et le plus
gros de tous les os du corps . Sa robustesse lui permet de
supporter des pressions importantes pouvant atteindre 280kg/cm3
lors d’un saut important. Le fémur présente un corps (ou diaphyse)
et deux extrémités (ou épiphyses). L'épiphyse supérieure comporte
trois parties: la tête, le col (zone de grand intérêt en raison de
la fréquence des fractures à ce niveau) et 2 tubérosités : le petit
et le grand trochanter où s'insèrent de nombreux muscles de la
cuisse et de la fesse. L' extrémité inférieure présentent trois
surfaces articulaires :
-une antérieur avec la rotule : c’est la trochlée -deux
postérieures pour le tibia : ce sont le condyle médiale et latéral
, qui ont la forme d'une
roue et qui se lie à l'épiphyse proximale du tibia de la jambe .
Les deux condyles sont séparés l’un de l’autre par une profonde
échancrure, l’échancrure ou fosse intercondylienne.L'épicondyle
latéral et médial du fémur situées au-dessus des condyles fémoraux
sont des points d'attache des muscles squelettiques.
Le corps présente trois faces : antérieure , postéro-externe et
postéro-interne , délimitées par la ligne âpre en arrière (où
s'insère de nombreux muscles).Le corps est lisse et arrondie ,
excepté au niveau de la ligne âpre. La direction du fémur est
oblique, en bas et en dedans , cette obliquité est plus marquée
chez la femme.
La rotule (ou patella) est un os sésamoïde, plat et triangulaire.
Sa face antérieure est recouverte par le tendon terminal du muscle
quadriceps fémoral ( ce tendon fixe les muscles antérieurs de la
cuisse au tibia) et reçoit l'insertion du ligament patellaire
(rotuilen) dans sa partie inférieure . Sa face postérieure est
articulaire avec la trochlée fémorale.
3-d-3-La jambe : Le squelette de la jambe , c'est-à-dire la partie
du membre inférieur située entre le genou et la cheville comprend
deux os parallèles: le tibia en dedans , la fibula (= le péroné
),en dehors. Le tibia : Presque aussi gros et robuste que le fémur,
transmet le poids du corps du fémur au pied. C'est un os long avec
deux épiphyses et une diaphyse. L'épiphyse supérieure comporte
notamment : -une face supérieure : le plateau tibial portant deux
surfaces articulaires latérales : les cavités glénoïdales tibiales
articulaires avec les condyles fémoraux corresondants grâce à des
ménisques intra-articulaires; -une face antérieure , où s'insère le
ligament patellaire . L'épiphyse inférieure est grossièrement
cubique avec:
-une face latérale se prolonge en dedans par une saillie osseuse ,
portant l'encoche fibulaire appelé malléole latérale (fibulaire)
sans interposition de cartilage , -une face médiane qui se continue
vers le bas par la malléole (tibiale) qui répond à la peau , -une
face inférieure , qui est articulaire avec le talus. La diaphyse,
de forme triangulaire à la coupe, avec un bord antérieur
particulièrement saillant, nettement palpable sous la peau, la
crête tibiale, dont l’extrémité supérieure se renfle et forme la
tubérosité antérieure du tibia .
La fibula (=péroné) est un os long avec deux épiphyses et une
diaphyse. L'épiphyse supérieure correspond à la tête de la fibula ,
reliée à la diaphyse par un col dont le versant supéro-interne est
articulaire avec le tibia. L'épiphyse inférieure possède: -sur sa
face latérale , une saillie, la malléole latérale ou fibulaire ,
qui descend plus bas et plus en arrière que la malléole médiane ou
tibiale ; -sur sa face médiale , une partie supérieure articulaire
avec la face latérale de l'épiphyse inférieure du tibia et une
partie inférieure articulaire avec le talus. La diaphyse présente
plusieurs crêtes très saillantes marquée par des insertions
musculaires ;
Le tibia et le péroné sont réunis l’un à l’autre par deux
articulations : supérieure et inférieure, et par une membrane
fibreuse qui les réunit l’un à l’autre sur toute la hauteur de
leurs diaphyses , la membrane i