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1 Enquête AFGAP sur Enquête AFGAP sur la gestion de liquidité la gestion de liquidité des établissements de crédit des établissements de crédit Synthèse des réponses au t Synthèse des réponses au t hème hème 2 : 2 : Gestion courante de la liquidité Gestion courante de la liquidité Janvier 2007 Janvier 2007 Jacques Demeusoy (3CIF) Jacques Demeusoy (3CIF) Catherine Royere (BNP Paribas) Catherine Royere (BNP Paribas)

1 Enquête AFGAP sur la gestion de liquidité des établissements de crédit Synthèse des réponses au t hème 2 : Gestion courante de la liquidité Janvier 2007

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Enquête AFGAP sur Enquête AFGAP sur la gestion de liquidité la gestion de liquidité

des établissements de créditdes établissements de crédit

Synthèse des réponses au Synthèse des réponses au tthème 2 : hème 2 :

Gestion courante de la liquiditéGestion courante de la liquidité

Janvier 2007Janvier 2007Jacques Demeusoy (3CIF)Jacques Demeusoy (3CIF)

Catherine Royere (BNP Paribas)Catherine Royere (BNP Paribas)

Enquête AFGAP sur Enquête AFGAP sur la gestion de liquidité la gestion de liquidité

des établissements de créditdes établissements de crédit

Synthèse des réponses au Synthèse des réponses au tthème 2 : hème 2 :

Gestion courante de la liquiditéGestion courante de la liquidité

Janvier 2007Janvier 2007Jacques Demeusoy (3CIF)Jacques Demeusoy (3CIF)

Catherine Royere (BNP Paribas)Catherine Royere (BNP Paribas)

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Questions 29, 30 et 31 La liquidité est une question à gérer, mais pas forcément une contrainte pour le

developpement, notamment dans les zones des grandes devises.

Les banques font une gestion spécifiquede la liquidité du fait de: devises non liquidides pour un quart d’entre elles contraintes spécifiques de certaines entités du groupe pour un tiers de contraintes fiscales pour un sixième de réglementations locales pour la moitié

On peut en conclure que seuls les établissements en pays émergents considèrent que la liquidité est une contrainte pour leur développement

Un quart des banques, en cas de besoin, pourrait aller jusqu’à restreindre leur politique de crédit.

Liquidité et développement de l’activité

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Question 35 La nature de l’activité va déterminer le degré de contraintes règlementaires

pour le retail : le respect du coefficient FPRP est le plus contraignant, pour les BFI et les généralistes : c’est le coefficient de liquidité à un mois.

Question 34

Le pilotage des ratios réglementaires se fait sur base sociale ( 90 % pour le ratio 1 mois et 60 % pour le FPRP)

=> problème d’interprétation de la question : déclaration ou pilotage ?

En débat:- La pertinence du ratio FPRP (obsolète, effet de ciseau)- Harmonisation des ratios réglementairesen Europe ou dans la zone euro

Réglementation et gestion de liquidité

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Question 32 La banque est soumise à la fois à des contraintes réglementaires et à des contraintes

de gestion internes. La gestion de la liquidité est donc réalisée à la fois sur la base de ratios internes et de ratios réglementaires dans plus de 80 % des cas.

Question 33 Le respect systématique des ratios règlementaires est assuré :

naturellement (dans 50% des cas pour le FPRP et 20 % pour le ratio 1 mois) grâce à des emprunts spécifiques (dans 50% des cas pour le FPRP et 80 %

pour le ratio 1 mois)

Pilotage de la gestion de liquidité sur base règlementaire ou interne

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Questions 37: Presque la totalité des banques a un politique générale de gestion centralisée de la liquidité

Décisions et supervision centralisées Mais la gestion peut être locale

Question 38: La responsabilité de la gestion de la liquidité dépend des maturités court terme : la gestion est assurée par la trésorerie moyen terme : la gestion est assurée par l’ALM

Comment la connection entre le CT et le MLT est organisée ?

Question 39-40-41 : Le nombre de centres de gestion par établissement est fonction : des maturités gérées (court terme décentralisé et LT centralisé) de l’implantation géographique couverte (décentralisation partielle ou

délégation du fait de devises non liquides ou risque pays)

En cas de décentralisation, il y a peu de compensation entre les différents centres

Organisation de la gestion de la liquidité

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Question 42: La moitié des banques financent leur activité commerciale en macro adossement; la moitié en micro adossement

les micros adossements sont pour les BFI Les autres travaillent les deux types d’adossement

Question 43: La gestion de la liquidités est contrôlée par le Comité ALM pour plus des deux tiers des banques (pour le CT et le LT). Pour l’intraday, le contrôle est assuré par le Comité ALM et par des Comités adhocs à moitié moitié.

Organisation de la gestion de la liquidité

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Question 45: la facturation concerne presque tous les établissements (11/12). 3 banques ont des tarifs identiques entre l’actif et le passif (comment est-ce possible ?)

Question 44: Les targets de prix pour le funding MT/LT dépendent de la structure (>80%), de la devise (50%) et du type de placement public/privé (50 %) et selon le type de produit (>40%) Les targets dépendent en moyenne de 2 ou 3 critères

Question 47: Le comité ALM définit le tarif de facturation du coût de la liquidité pour 75 % des banques et la Trésorerie pour 25% Bizarre : Comment l’ALM peut définir la facturation de la Trésorerie ? L’ALM définit

la facturation pour le MLT et la Trésorerie pour le CT, non ?

Le tarif de facturation est généralement : modifié trimestriellement ou lors de décalages de spreads importants (Q48) intégré aux barèmes commerciaux (Q49) pour 75% des banques différencié entre emplois et ressources (Q45) Question 46: Calibré à partir des maturités contractuelles (75%) et de lois

conventionnelles (> 40%)

Facturation du coût de la liquidité

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Question 50: La constitution d’une réserve de liquidité est une pratique quasi généralisée (10/12). Les deux qui n’en font pas sont des banques retail (la moitié de notre échantillon).

Questions 52, 53, 54 et 56: La trésorerie : en assure la responsabilité et la gestion pour les deux tiers des banques:

sélection de titres sûrs et liquides (titres d’Etat ou du secteur public). en supporte le coût pour les deux tiers des banques (pour les autres le coût

est intégré dans les barèmes de facturation clientèle)

Question 51: Son dimensionnement est principalement réalisé sur la base d’un besoin de financement courant, stressé (40%) ou non (40%).

Question 55: Les réserves de liquidité sont séparées par devise pour la moitié des banques, mais pas chez les pétits établissements.

Question 56: La pratique des haircuts sur les titres gérés est peu répandue

Gestion d’une réserve de liquidité

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Question 58: Les mobilisations de créances ou de titres sont généralement réalisées dans le cadre d’une gestion courante de la liquidité >80 %des établissements ont recours à des financements auprès BCE contre

nantissement de titres, 50% des établissements se refinancent via la CRH ou de la BEI contre nantissement de

créances 25 % des banques se refinancent via les « covered bonds » ou « pfandbriefen » contre

nantissement de créances (1 généraliste et 2 banques retail)

Questions 57 et 59 : La titrisation / cession de créances est utilisée pour 40% des établissements dans le cadre d’une gestion courante, auxquels s’ajoutent 40% des établissements qui pourraient l’utiliser de façon

exceptionnelle.

Question 60 : il est difficile de tirer des conclusions sur la périodicité des opérations, dans la mesure où la question ne distingue pas la mobilisation en Banque Centrale (fréquence journaliere ou hebdo), l’émission de dette collatéralisée (sporadique) et les titrisations (1 ou 2 opérations par an an général).

Cession, mobilisation d’actifs et titrisation

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Question 61 : la mise en euvre des IFRS a peu d’impact sur la gestion de la liquidité (3 banques sur 12, dont 2 Retail et 1 Généraliste)

Question 62: La couverture du risque de taux est effectuée en cash « Systématiquement » pour 0% des banques « De temps en temps » pour 60 % des banques « Jamais » pour 20% des banques

La mise en œuvre de Bâle II n’a que peu d’impact dans la gestion de la liquidité des banques (3 banques sur 12 ont répondu oui, 2 généralistes et une BFI) Point à debattre : le pilier II de Bâle II devrait au moins influencer le reporting

auprès du superviseur en matière de risque de liquidité; je ne pense pas que toutes le banques soient déjà prêtes à 100 % pour le pilier II.

Influence des IFRS et de Bale 2 sur la gestion de la liquidité