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1
Etude de l’hétérostructure InN/InP(100) par spectroscopies électroniques
Christine ROBERT-GOUMET
Pr. A. Dubus : Faculté des Sciences appliquées de Bruxelles
Pr. G. Lelay :Université de Provence, MarseillePr. B. Gruzza : Université Blaise-Pascal, Clermont-FdDr. G. Gergely : Académie des Sciences de Hongrie,
BudapestPr. V. Matolin : Université Charles, PraguePr. L. Bideux : Université Blaise-Pascal, Clermont-Fd
L’EPES : méthode d’analyse de surfaces : expériences et modélisations
Habilitation à Diriger des Recherches
2
L’enseignement
Enseignante au département de Physique de l’UBP :
Activités d’enseignement :■ Ecole d’ingénieur Polytech’Clermont - 2ème année : Microscopies Electroniques- 3ème année : Spectroscopies Electroniques
■ M2R - Master mention STIC- Caractérisations avancées des solides■ M2P - Master Professionnel IUP GSI - Microscopies électroniques (MEB et MET)
■ M1- Master mention physique parcours matériaux - Microscopies électroniques - Diffraction des rayons X par les matériaux
■ L1-L3 - Licence Physique et Ingénieries et CP2I- Mécanique du point - Optique géométrique - Electrostatique, Electrocinétique- Mécanique des Fluides / des Vibrations- Chocs et Vibrations, Transferts thermiques
3
Responsabilités administratives :
2002 2003 2004 2006 2007 200820052001
Membre du conseil du département Vice-présidente et trésorière(2002-2006)
Commission des finances (UFR)
Conseil du départementCommission des études (UFR)
1998
Directrice des Etudes de Première Année (DEPA)
Coordinatrice de la Classe Préparatoire Intégrée CHIM.I.ST
Enseignante au département de Physique de l’UBP :
L’enseignement
4
Conseil de laboratoire (LASMEA)
Commission de spécialistes 28 (UBP)
Commission de spécialistes 28 (UBP) et 28-61-63 (UA)
Commission de spécialistes 28 (UBP) Assesseur
La recherche
2002 2003 2004 2006 2007 200820052001
Chercheur au LASMEA :
L’enseignement
1998
Responsabilités administratives :
5
Activités de recherche :
■ Développement des méthodes d’analyse par spectroscopies électroniques : EPES et MM-EPES
■ Elaboration de couches ultra-minces de nitrure d’indium sous ultra-vide. Caractérisations in-situ par spectroscopies électroniques (AES, EPES, XPS)
Chercheur au LASMEA :
La rechercheL’enseignement
6
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Soutenance Thèse
ATER 28ème
UBP
MCF 28ème
Radek KAPSA Matthieu PETIT
Sana Ben KHALIFA
Samir CHELDA
UBP
Recrutement
R. DJONDANG
N. DALLE
B. ZEFACK
P. IROCZ
S. ARABASZ ■ Mes encadrements de thèses :
■ Mes encadrements de stages :
La rechercheL’enseignement
7
Partie 1. Interactions élastiques des électrons avec la matière - Développement des méthodes d’analyse par spectroscopies
électroniques : EPES et MM-EPES.
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfaces
Contexte de l’étude
Interprétation quantitative de nombreuses méthodes d'analyse : Paramètre fondamental : i
Obtention : • Utilisation de mesures optiques• Calculs théoriques• Utilisation du nombre d'électrons élastiques réfléchis par les matériaux
Suivi in-situ de la formation d’interfaces complexes : L’EPES : méthode adaptée – sensible à la surface des matériaux
La rechercheL’enseignement
8
Spectroscopie de rétrodiffusion
élastique des électronsEPES
Méthode expérimentale : mesure de l’intensité élastique e = Ie/Ip
Simulation Monte Carlo : description du cheminement des électrons élastiques dans la matière e(MC)
Comparaison expériences/simulations
Détermination du libre parcours moyen inélastique des électrons : i
Etude d’hétérostructures complexes
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
9
ATe N
1
Détermination des libres parcours des électrons
T : section différentielle totale de diffusion élastique
NA : densité des atomes/cm3
22 ln
ED
EC
EE
E
p
i
Nv : nombre d’électrons de valence
par atome ou moléculedensité volumiqueEg : gap du matériau
M : poids atomique ou moléculaire
Formule de TPP-2M2
2 S. Tanuma, C.J. Powell, D.R. Penn, Surf. Interf. Anal. 21 (1994) 165
Formule de Bauer1
1 E. Bauer, J. Vac. Sci. Technol. 7 (1970) 3
)ln(rl ee
)ln(rl ii Loi de Poisson
Simulation du parcours des électrons élastiques dans le matériau par méthode de Monte-Carlo.
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
10
Nature de l’interaction :
Parcours de l’électron stoppé • Interaction inélastique : li < le
• Interaction élastique : li > le Calcul des angles de diffusion ()
Détermination des angles de diffusion ( ):
: angle azimutal
: angle de diffusion élastique
Distribution statistique uniforme sur []
Loi dont la fonction densité de probabilité est f()
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
11
Repérage de l’électron : coordonnées de l’électron
Au début de la simulation : 0, , =0
A la nième collision élastique : r, n, n
nenn
nnenn
nnenn
lzz
lxy
lxx
cos
sinsin
cossin
1
1
1
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
Surface
Electrons primairesAnalyseur
y’
z’
x’
n-1
ln-1
ln
z z
out
12
Influence de la structure du matériau
Modèle AAA Modèle ABAB Modèle AAB
Dans la plupart des modèles développés dans la littérature : le solide = un milieu homogène semi-infini
Approche différente : Description du matériau couches par couches
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
13
Importance de l’acceptance de l’analyseur
N
NMC él
e )(Nél : nombre d’électrons réfléchis élastiquement et
rentrant dans l’analyseur
N : nombre total d’électrons ayant permis de réaliser la simulation (1 000 000 d’électrons)
Energie primaire des électrons incidents
- HSA tournant
- RFA
- CMA
: angle d’incidence des électrons primaires
out et out : angles d’émission des électrons élastiques
Différents types d’analyseurs :
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
Définition de la fenêtre de collection de chaque analyseur
14
Distribution angulaire :
Représentation 3D
Résultats de la simulation Monte-Carlo.
Al, = 30°
Al, = 60° Al, = 70°
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
Distribution dépend des angles d’incidence et
d’émission
15
0
20
40
60
80
100
13 28 29 31 42 47 49 79
1ère couche
2ème couche
3ème couche
E = 200 eV
Nom
bre
d'é
lect
rons
réf
léch
is é
last
ique
me
nt (
%)
Numéros atomiques
Provenance des électrons :
A 200 eVPrès de 98% des électrons
proviennent des 2 premières couches
0
20
40
60
80
100
13 28 29 31 42 47 49 79
1ère couche
2ème couche
3ème couche
E = 1000 eV
Nom
bre
d'é
lect
rons
réf
léch
is é
last
ique
me
nt (
%)
Numéros atomiques
A 1000 eV70-80% des électrons proviennent
des 3 premières couches
0
20
40
60
80
100
1 2 3 4 5 6 7 8
E = 200eVE = 1000 eV
Po
urc
enta
ge d
'éle
ctro
ns
réflé
chis
éla
stiq
ue
me
nt (
%)
Nombre de couches atteintes
Ag (Z=47)
Possibilité en faisant varier l’énergie primaire des électrons, de modifier la
profondeur atteinte : MM-EPES
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
16
1. Dépendance énergétique
Dépendances du coefficient de réflexion élastique :
Suivant les éléments Z : dépendance énergétique
différente
Détermination des différents éléments présents à la surface en choisissant
l’énergie adéquate.
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
0
2
4
6
8
0 400 800 1200 1600
Z=14 (Si)
Z=29 (Cu)
Z=49 (In)
Z=79 (Au)
Energie primaire (eV)
e(%)
0
2
4
6
8
0 400 800 1200 1600
Z=14 (Si)
Z=29 (Cu)
Z=49 (In)
Z=79 (Au)
Energie primaire (eV)
e(%)
0
2
4
6
8
0 400 800 1200 1600
Z=14 (Si)
Z=29 (Cu)
Z=49 (In)
Z=79 (Au)
Energie primaire (eV)
e(%)
0
2
4
6
8
0 400 800 1200 1600
Z=14 (Si)
Z=29 (Cu)
Z=49 (In)
Z=79 (Au)
Energie primaire (eV)
e(%)
17
2. Dépendance angulaire (= 0°)
e dépend des angles d’émissiondonc des angles de collection de
l’analyseur utilisé.
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
Au (Z=79)
coef
ficie
nt d
e re
flexi
on é
last
ique
(%
)
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
0 20 40 60 80 100
Ag (Z=47)
Angle d'emission (degrés)
coef
ficie
nt d
e re
flexi
on é
last
ique
(%
)0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
0 20 40 60 80 100
coef
ficie
nt d
e re
flexi
on é
last
ique
(%
)
Angle d'emission (degrés)
Cu (Z=29)Cu (Z=29)
Ag (Z=47)
Au (Z=79)
Dépendances du coefficient de réflexion élastique :
18
0
0.01
0.02
0.03
0.04
0.05
0.06
-80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80
Simulation MC
A. Jablonski et al1
Angle d'émission (°)
Si (200 eV)e (%)
0
0,5
1
1,5
Simulation MC
A. Jablonski et al1
-80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80
Si (200 eV)
Comparaison des résultats de notre simulation Monte-Carlo avec les résultats publiés par d’autres auteurs.
0°
40°
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
1A. Jablonski, K. Olejnik, J. Zemek, Electron spectros. Related. Phenom. 152 (2006) 100-106
1A. Dubus, A. Jablonski, S. Tougaard, Progress in Surface Science 63 (2000) 135-175
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
0 20 40 60 80 100
Dubus et alSimulation MC
coef
ficie
nt d
e re
flexi
on é
last
ique
(%
)
Angle d'emission (degrés)
Cu (Z=29)
Bon accord entre ces différentes simulations
19
- semiconducteur III-V : InSb
- alliages binaires : AuxCuy
Détermination du libre parcours moyen inélastique i
L’EPES associe à une simulation Monte-Carlo :
méthode très adaptée pour la détermination du paramètre i.
Paramètre bien connu pour des éléments purs
Très peu de travaux publiés sur les composés binaires
Etudes dans le cadre d’un contrat européen COPERNICUS :
Mesures expérimentales obtenues dans 4 laboratoires
Configurations expérimentales différentes: Ep, , angles de
collections (out,out)
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
20
Semiconducteur III-V : InSb
Comparaison avec les résultats publiés par Tanuma et al1(TPP-2M), Kwei et al2 et Gries3 (G1)
1S. Tanuma, C.J. Powell, D.R. Penn, Surf. Interface Anal. l7 (1991) 927.2C.M. Kwei, L.W. Chen, Surf. Interface Anal. 11 (1988) 60.3W.H. Gries, Surf. Interface Anal. 24 (1996) 38.
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
Obtention du i par ajustement simulation/expérience
L’EPES : méthode adaptée pour ladétermination du i
indépendamment des conditions expérimentales
- Mesures relatives / Au + simulation d’A. Jablonski (RFA-P et DCMA)
- Mesures absolues + notre simulation Monte-Carlo (RFA-C)
21
Alliages binaires : AuxCuy
Détermination du i pour 3 alliages :- Au25Cu75
- Au50Cu50
- Au75Cu25
- Mesures relatives / Au + simulation d’A. Jablonski (RFA-P et DCMA)
Comparaison des résultats avec :- la formule TPP2-M1 - la formule de Gries2 A l’aide de l’EPES associé à une
simulation MC :détermination des i pour chaque alliage
1S. Tanuma, C.J. Powell, D.R. Penn, Surf. Interf. Anal. 21 (1994) 165.2W.H. Gries, Surf. Interface Anal. 24 (1996) 38.
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
- Mesures absolues + notre simulation Monte-Carlo (RFA-C)
Comparaison expériences/simulation :
22
Etude quantitative de l’EPES :
La méthode EPES : très sensible à la surface des matériaux
Détermination de la composition des différentes couches superficielles de la
surface
Voie plus appliquée : très peu de publications
Variation de l’énergie primaire des électrons
Modulation de la sensibilité à la surface
Etude des hétérostructures : Au/Al2O3/Si et Au/Al0/Al2O3/Si
Etude du système AlxGa1-xAs.
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
23
Etude d’un dépôt d’or sur une surface d’Al2O3 :
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
6,0
0 40 80 120 160temps d'évaporation (min)
Au
Al2O
3
re(%)
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
4,5
0 40 80 120 160temps d'évaporation (min)
Au
Al0
re(%)
Au/Al2O3 Au/Al0/Al2O3
Observation de 2 processus de condensation d’or sur des surfaces d’alumine différentes
24
Etude de l’hétérostructure Au/Al2O3/Si :
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
0
2
4
6
0 300 600 900 1200 1500
Au/Al2O
3/Si
AlumineOr
Energie primaire (eV)
e(%)
0
25
50
75
100
1 2 3 4 5 6 7
500 eV
couches atteintes (MC)
0
25
50
75
100
1 2 3 4 5 6 7
700 eV
couches atteintes (MC)
0
25
50
75
100
1 2 3 4 5 6 7
couches atteintes (MC)
900 eV
Présence de 3 MC d’or pur à la surface
100 % : 3 couches 95 % : 3 couches5% : 4 et +
88% : 3 couches12% : 4 et +
25
0
2
4
6
0
2
4
6
200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
0401040204030404
GaAsAlAs
Energie primaire (eV)
e(%)
Etude d’un système AlxGa1-xAs
- Etude EPES de 4 échantillons ayant différentes concentrations en aluminium
e entre les deux valeurs extrêmes GaAs et AlAs
- Simulation Monte-Carlo : GaAs et d’AlAs.
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
26
Etude d’un système AlxGa1-xAs
EchantillonAlxGa1-xAs
Composition en Al(mesures EPES)
Composition en Al(mesures RHEED)
401 0.36 0.08 0.4
402 0.25 0.07 0.23
403 0.20 0.09 0.19
404 0.21 0.07 0.20
E
E
Al
Almoy j
EACAC
,1
),()(
- Interpolation linéaire entre les valeurs du GaAs et de l’AlAs
- Estimation de la concentration en Al de 4 échantillons pour chaque énergie
Bon accord entre les mesures MM-EPES et RHEED
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
27
Description de la rugosité de surface
Surface de référence
H
’
2l
N : normale à la surface de référence
N2 : normale à la pente de droite
N1 : normale à la pente de gauche
Très complexe à décrire à l’aide d’un formalisme mathématique
Facteur très difficile à contrôler expérimentalement
Code de simulation Monte Carlo : adapté à une surface Si possédant des créneaux (H,)
Effet de la rugosité de surface sur les mesures EPES
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
H = 6 m et =70°
28
Définition de l’ombrage direct et indirect
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
2l
Ombrage direct
Région 2 : Electrons détectables
Région 3 : Electrons non détectables
h
Analyseur HSA
L
Electrons primaires
Surface de référence
Région 1 :
Electrons non détectables
Ombrage indirect
out
Ombrage indirect
29
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
-100 -50 0 50 100
région 2 région 1
Angle de collection (°)
E=200 eV
e (
%)
région 3
0°
0
0.5
1
1.5
2
-100 -50 0 50 100
E=200 eV
40°
région 3 région 2 région 1
e (
%)
Angle de collection (°)
Effet de l’ombrage direct et indirect
Effet d’ombrage
L’effet d’ombrage augmente avec l’angle d’incidence
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
e : surface rugueuse sans ombragee : surface rugueuse avec ombrage
30
0
1
2
3
4
5
-100 -50 0 50 100
Angle de collection (°)
I E(u
.a.)
0
1
2
3
4
5
-100 -50 0 50 100
I E(u
.a.)
Angle de collection (°)
0
1
2
3
4
5
-100 -50 0 50 100
Angle de collection (°)
I E(u
.a.)
0
1
2
3
4
5
-100 -50 0 50 100
Angle de collection (°)
I E(u
.a.)
0
1
2
3
4
5
-100 -50 0 50 100
Angle de collection (°)
I E(u
.a.)
E= 200 eV
0
1
2
3
4
5
-100 -50 0 50 100
Angle de collection (°)
I E(u
.a.)
0
1
2
3
4
5
-100 -50 0 50 100
Angle de collection (°)
I E(u
.a.)
0
1
2
3
4
5
-100 -50 0 50 100
Angle de collection (°)
I E(u
.a.)
0
1
2
3
4
5
-100 -50 0 50 100
Angle de collection (°)
I E(u
.a.)
0
1
2
3
4
5
-100 -50 0 50 100
Angle de collection (°)
I E(u
.a.)
E= 500 eV
Simulation MC d’une surface plane
Simulation MC d’une surface rugueuse
Points expérimentaux publiés1 pour une surface rugueuse
1A. Jablonski, K. Olejnik, J. Zemek, Electron spectros. Related. Phenom. 152 (2006) 100-106
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
Pour une surface rugueuse: simulations et expériences en bon accord
0°20°40°60°80°
Augmentation de l’écart entre les 2 types de surface avec l’angle d’incidence des électrons
31
Conclusions et perspectives sur l’EPES
Les valeurs de e dépendent : de l’énergie primaire des électrons des angles d’incidence et de collection de l’analyseur de l’état de la surface : la rugosité
l’ EPES : Méthode d’analyse de surfacesLa rechercheL’enseignement
L’EPES : Méthode : - sensible à la surface des matériaux
- complémentaire aux autres spectroscopies Méthode adaptée pour la détermination :
- du libre parcours moyen inélastique i
- des différentes couches superficielles de la surface
Présentation des premiers résultats sur une surface rugueuse : Etendre l’étude à d’autres matériaux, à d’autres types de rugosités
Prise en compte des excitations de surface ou plasmons de surface : nouveau code de simulation (thèse en cours)
32
Contexte de l’étude :
Expertise « III-V » de l’équipe :
surface de l’InP(100), passivation par Sb :InSb/InP
Partie 2. Elaboration de couches ultra-minces de nitrure d’indium sous ultra-vide et caractérisation in-situ par
spectroscopies électroniques (AES, EPES, XPS)
Couches minces d’InN
Les nitrures d’éléments III (GaN, InN): Domaines d’applications En optoélectronique : lasers UV et bleus En électronique : applications à haute température et à haute puissance
La nitruration de la surface InP(100) : Amélioration de la qualité de l’interface (couche tampon) Fabrication de films minces d’InN sur InP
l’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
33
Collaboration avec l’université Charles de Prague :
Conception et réalisation d’une source d’azote à décharge haute tension
Deux runs au synchrotron ELLETRA de Trieste (Italie)
Material Science Beamline (MSB)
HT (+2 kV)
Enceinteultra-vide
Bride CF40
Tube en quartz
Cylindre d’inox porté à une haute
tensionN2
Dissociation de la molécule d’azote :
N2 N2+, N+, N, N2
HT
N, N+
N2+, N2
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
34
Ar+
P
In
Ar+
P
Ar+
P
In
25%
4 MC
25%
4 MC
h=4MC, =25%
Cristallites d’indium métallique de taille nanométrique
Etape 1 : Création d’îlots d’indium métallique
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
Après bombardement ionique de la surface InP(100)
Rôle de précurseurs pour la nitruration
35
environnements chimiques des atomes d’indium
environnements chimiques des atomes de phosphore
25%
4 MC
4
4
3
3
2
2
1
1
5
5
6
6
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
IniI
2
5
21 125.0
175.0
IniI 32 25.0
IniI 23 25.025.0
IniI 25.04
Calculs des intensités théoriques du signal des atomes d’indium :
Suivi par spectroscopie SR-XPS :
Rapport :3 4
1
I I
I
36
3
181920
environnement 3 (In-In volume)
1617
environnement 4 (In-In surface)
environnement 1 (In-P volume)
inte
nsité
(C
ps)
énergie de liaison (eV)
h=50 eV 1
4
6
127128129130131
environnement 6 (P-In volume)environnement 5 (P-In surface)
énergie de liaison (eV)
inte
nsité
(u.
a.)
h =190 eV
5
Cohérence entre théorie et expériences : Validation des paramètres de décomposition et de
la description des différents environnements
Rapport :3 4
1
I I
I
R(théorie)= 0,85
R(Expér.) = 0,84
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
In4dP2p
Suivi par spectroscopie SR-XPS :
37
Étape 2 : Réalisation de 2 couches d’InN/InP(100)
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
Etape 1 : Après
bombardementionique
Etape 2 :1ère nitruration
Etude en fonction de :
L’angle du flux d’azote / à la surface
Temps de nitruration
T=250°C
38
Suivi par spectroscopie Auger
70 80 90 100 110 120 130
0
0.1
0.2
0.3
0.4
N(E
) (u
.a.)
Energie cinétique (eV)
40min
P-In
P-N
Les contributions P-In et P-N
avant nitruration :
3 gaussiennes : correspondants aux liaisons P-In (triplet Auger du P)
après nitruration :
6 gaussiennes : 3 pour les P-In et 3 pour les P-N.
70 80 90 100 110 120 130 140
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
N(E
) (u
.a.)
énergie cinétique (eV)
A
B
C
R=0,99
P-In
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
39
phosphoreduAugerpicdutotaleAire
InPliaisonsauxrelativessgaussiennedesSurfaceR PInP
/
phosphoreduAugerpicdutotaleAire
NPliaisonsauxrelativessgaussiennedesSurfaceR PNP
/
Proportion des liaisons P-In et P-N dans la totalité du pic Auger du phosphore
Suivi par spectroscopie Auger
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
0 10 20 30 40 50 60 70
RP-In/P
RP-N/P
Flux normal
R=0.5
Temps de nitruration (min)
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
0 10 20 30 40 50 60 70
R=0.5
Flux rasant
RP-N/P
RP-In/P
Temps de nitruration (min)
Flux rasant
40 min
40 min
40
InPliaisonsauxrelativessgaussiennedesSurface
NPliaisonsauxrelativessgaussiennedesSurfaceR InPNP /
Proportion des liaisons P-N formées par rapport aux liaisons P-In
Suivi par spectroscopie Auger
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
0
0.5
1
1.5
2
0 10 20 30 40 50 60 70
rapp
ort (
u.a.
)
Temps de nitruration (min)
Flux rasant
Flux normal
R=1.2
Moins de liaisons P-N formées sous un flux rasant
40 min
41
Suivi par spectroscopie Auger
0
0,004
0,008
0,012
0,016
0,02
340 360 380 400 420 440
N(E
) (u
.a.)
Energie cinétique (eV)
Après Ar+
1ère nitruration
Transitions Auger de l’indium et de l’azote
Apparition du pic Auger de l’azote
Décalage en énergie du pic Auger de l’indium
Au cours de la nitruration :
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
42
Suivi par spectroscopie Auger
-4
-3,5
-3
-2,5
-2
-1,5
-1
-0,5
0
0 10 20 30 40 50 60 70
rasantnormal
Temps de nitruration (min)
Déc
alag
e A
uger
(eV
)
In InP N
Décalage de la pic Auger de l’indium
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
Différence d’électronégativité des espèces présentes
Variations différentes suivant l’angle du flux
40 min sous flux rasant
Processus optimal de nitruration :
43
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
Atomes de phosphore
Atomes d’indium
Atomes d’azote
7 8
9
Nouveaux environnements chimiques des atomes d’indium
Nouvel environnement chimique des atomes de phosphore
Suivi par spectroscopie SR-XPS
44
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5h (nombre de monocouches)
40min
20min60min
I/I'
■ Intensité théorique du signal provenant des atomes d’indium des couches de nitrure :
1617181920
InP(volume)InN(volume)InN(surface)InIn(volume)
inte
nsité
(u
.a.)
énergie de liaison (eV)128130132134
inte
nsité
(u
.a.)
énergie de liaison (eV)
niveau de cœur In4d
Suivi par spectroscopie SR-XPS
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
niveau de cœur P2p
h=50 eVh=190 eV
P-N
P-In
■ Intensité théorique du signal provenant des atomes d’indium du substrat d’InP :
h 1
In2I i
1
In1h iα...α10.5I'
I/I’= 0.6 2 couches d’InN/InP(100)
45
■ Le processus de nitruration dépend fortement :
- du temps d’exposition au flux d’azote
- de l’angle d’incidence du flux/ surface
Epaississement des couches de nitrure : création de 4 couches d’InN/InP(100)
■ Efficacité du processus maximale : 40 minutes à angle rasant
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
Passivation thermique : étude du recuit des couches
nitrurées
46
Etape 1 : Après
bombardementionique
Etape 2 :1ère nitruration
(40 min)
Etape 3 : Après dépôt
d’In
Etape 4 :2ème nitruration
(40 min)
Etapes de la nitruration
Etapes 3 et 4 : Réalisation de 4 couches d’InN/InP(100)
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
47
Suivi par spectroscopie Auger
340 360 380 400 420 440
N(E
) (u
.a.)
Energie cinétique (eV)
Après Ar+
1ère nitruration
Après dépôt d'In
2ème nitruration
Transitions Auger de l’indium et de l’azote
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
-4
-3,5
-3
-2,5
-2
-1,5
-1
-0,5
0
1 2 3 4
Déc
alag
e A
uger
(eV
)
Etapes du processus de nitruration
Ilots d'In
2InN
Dépôt d'In
4InN
Valeurs permettant de suivre les différentes étapes du processus de nitruration
48
Suivi par spectroscopie Auger
0
0.5
1
1.5
2
1 2 3 4
Etapes du processus de nitruration
R=1.2
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1 2 3 4
Etapes du processus de nitruration
R=0.5
RP-N/P
RP-In/P
Comparaison expérience/modélisationCréation de 4 couches d’InN/InP(100)
Evolution des rapports expérimentaux RP-N/P-In et RP-N/P, RP-In/P
RP-N/P-In
49
Suivi par spectroscopie SR-XPS
1617181920
InP nitruré + chaufféInP nitruré
0
2 104
4 104
6 104
8 104
1 105
1,2 105
Inte
nsité
(u.
a.)
Energie de liaison (eV)
In4d
Etude du recuit des structures InN/InP(100) :
Pas dévolution significative du pic In4d entre nitruré et nitruré
recuit
Recuit T = 450 °C
(Température de congruence de l’InP : 380°C)
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
1617181920
InP nitruré
0
2 104
4 104
6 104
8 104
1 105
1,2 105
Inte
nsité
(u.
a.)
Energie de liaison (eV)
In4d
Passivation thermique de la surface
50
3 nouvelles structures après la nitruration : 3,5 eV – 5 eV et 9 eV
Suivi par spectroscopie SR-UPS
-202468101214
100
200
300
400
500
600
700
800
43 eV
45 eV
47 eV
50 eV
53 eV
57 eV
61 eV
66 eV
72 eV
77 eV5eV9 eV
Energie de liaison (eV)
InP(100) nitruré
Pas de changements significatifs de la BV en fonction de l’énergie du faisceau
Structures plus marquées après le recuit
Arrangement ou cristallisation des couches nitrurées sous l’influence du
chauffage
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
-202468101214Energie de liaison (eV)
9 eV
5 eV
6 eV 2 eV10.3 eV
3.5 eV
Inte
nsité
(u.
a.)
h = 43 eV
InP bombardé
InN/InP
InN/InP recuit
51
1x4
2x4
Suivi par diffraction d’électrons lents (LEED) :
Structure (4x2) : déjà observée sur une surface d’InP(100) riche indium
Structure principale (4x1) : attribuée aux couches d’InN formées sur la
surface d’InP(100).
Epaisseur de l’InN très faible. Couche contrainte par le substrat
InP(100).
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
52
Détermination de l’offset de bandes à l’interface InN/InP(100) :
Mesure de la discontinuité de la bande de valence Ev à l’interface
InN/InP par SR-XPS:
)( 44InNVBM
InNdIn
InPVBM
InPdInCLv EEEEEE
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
eVEv 09.1
Calculs utiles pour interpréter les
mesures électriques I(V) et C(V)
53
Méthode originale de nitruration de surfaces InP(100)
Epaississement des couches de nitrures
Recuit à 450°C des couches de nitrures : Passivation thermique de la surface
Les spectroscopies d’électrons + modèles théoriques :
compréhension des phénomènes de surface.
Conclusions sur l’élaboration de couches minces d’InN/InP(100)
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
54
Perspectives : Réalisation de nano-pores organisés sur InP(100)
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
Masque AAO
100 nm
100 nm
Nanopores InP(100)
Réalisation de masques d’alumine AAO
Suivi par MEB
Suivi par spectroscopie électronique XPS
Perspectives
55
125130135
Inte
nsi
té (
u.a
.)
P2p
P-In
P-oxyde
Energie de liaison (eV)125130135
P2p
Energie de liaison (eV)
P-In
Inte
nsi
té (
u.a
.)
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
115120125130135140145150
P2p
Al2s
Al ??
Inte
nsité
(u
.a.)
Energie de liaison (eV)
Premiers résultats obtenus en XPS : Suivi du pic P2p
Perspectives
56141618202224
In4d
t = 2h Ar+
Inte
nsité
(u
.a.)
Energie de liaison (eV)
In-P
In-In
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
141618202224
Energie de liaison (eV)
In4d
In-P
In-oxyde
Inte
nsité
(u.
a.)
141618202224
In4d
In-In
In-P
Inte
nsité
(u
.a.)
Energie de liaison (eV)
Perspectives
Premiers résultats obtenus en XPS : Suivi et décomposition du pic In4d
57
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement Perspectives
Les masques AAO permettent de réaliser : des trous de tailles nanométriques ayant une configuration contrôlée
Étude plus poussée en faisant varier : l’énergie des ions le temps de bombardement le diamètre des pores
Premiers résultats très prometteurs permettant d’envisager : la croissance de piliers d’InN sur InP(100) la réalisation de boites enfouies d’InN
Modélisations à développer – Expérience XPS
58
Synthèse des travaux
Travaux écrits:
■ 5 Mémoires de Master et 4 Thèses (dont 1 en cours)
■ 38 publications dans des journaux internationaux
Contrats, programmes associés à ce travail :
■ Programme Européen 6ème PCRDT : COPERNICUS (1997-2002)
■ Runs au Synchrotron ELLETRA (Italie) :
- Materials Science Beamline (MSB) (2003 et 2005)
■ Programme d’Action Intégrée (PAI) :
- POLONIUM : Institut Physique-Chimie de Varsovie (2002-2004)
- BARRANDE : Université Charles de Prague (2000-2001)
- CMEP : université Sidi Bel Abbès (1997-2002 et 2006-2009)
- CMCU - France/Tunisie (1998-2000 et 2004-2006)
■ Echanges ERASMUS (2003)
■Conventions Massif-Central et Innov@pôle (programme TIMS)
Couches minces d’InNl’ EPES : Méthode d’analyseLa rechercheL’enseignement
59
Etude de l’hétérostructure InN/InP(100) par spectroscopies électroniques
Christine ROBERT-GOUMET
Habilitation à Diriger des Recherches
Pr. A. Dubus : Faculté des Sciences appliquées de Bruxelles
Pr. G. Lelay, Université de Provence, MarseillePr. B. Gruzza, Université Blaise-Pascal, Clermont-FdDr. G. Gergely, Académie des Sciences de Hongrie,
BudapestPr. V. Matolin , Université Charles, PraguePr. L. Bideux , Université Blaise-Pascal, Clermont-Fd
L’EPES : méthode d’analyse de surfaces; expériences et modélisations
60