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1023.1 - Margaret McDonagh - Giovanni Corezzi, chirurgien.doc

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7/25/2019 1023.1 - Margaret McDonagh - Giovanni Corezzi, chirurgien.doc

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© 2011, Margaret McDonagh. © 2011, Traduction française : Harlequin S.A.  Hoe : © !"#A$T# %!&&'(ST")*+"T"S

  HA!$&-(/

  est une arque dose ar le roue Harlequin  3lanche/ est une arque dose ar Harlequin S.A.

  ()"$& M&A&

  ST +(!A4S : (TA$(A S-!&", %"!3(DD& 3!(D&  5678282708295;80

 

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1.

  < =essica )arichael. >ous alle? a@oir esoin d4elle.B 3esoin C (l n4a@ait lus esoin de

 ersonne, dsorais.io@anni )ore??i rria la ronse ngati@e qui lui @int sontanent auE lF@res. )4tait son

 reier Gour en tant que neurochirurgien l4hIital St +iran, en )ornouailles, et si sa

 roccuation rinciale tait de donner le eilleur de lui8Je ses atients, il entendaitgaleent faire onne iression et nouer des liens aicauE a@ec ses nou@eauE collFgues,

alorsK

 < =essica )arichael

$a façon dont le no de cette inconnue roula sur sa langue le laissa erleEe. "n eLt dit unecaresse, quelque choseK d4iortant. Mais quoi ensait8il Deuis quand s4adonnait8il ce

genre de fadaises Secouant la tJte a@ec iatience, il se concentra sur la Geune fee qui se

tenait en face de lui.

 < =ess est conseillFre hositaliFre, eEliqua le Dr Megan +hillis, interne en diatrie. &lle esttrFs cotente aurFs des atients et de leurs failles. Malheureuseent, nous n4a@ons as

asse? de tes consacrer tout le onde. =ess est l our allier ce anque. < =e tcherai de 4en sou@enir.

io ne ettait as en doute l4utilit des conseillFres hositaliFres ais il n4en @oNait as la

ncessit our l4instant, en ce qui le concernait. < )4est @ous de @oir, ien sLr, ais Ge ense que =ess @ous serait trFs utile dans le cas )odN

!oOland, insista Megan.

$a rroation @idente de la Geune interne, qui ersistait, l4irrita. +ourtant, au lieu de la reettre

sa lace, il se deanda si quelque chose lui aurait cha che? )odN, ce etit garçon de troisans qu4il a@ait ris en charge.

)odN tait to sur une aire de GeuE, deuE seaines auara@ant, ais aucun sNtIe ne

s4tait anifest, sur le oent. !ceent, ils taient soudain aarus en nore : auE detJte, erte d4atit, nauses. Affols, les arents l4a@aient conduit l4hIital ce atin.

ArFs a@oir eEain )odN, le decin urgentiste =osh "4Hara a@ait fait ael l4quie de

neurologie. "ccu au loc, io a@ait en@oN son interne our une reiFre @aluation. $escanner crral a@ait r@l un hatoe sous8dural chronique. $e saigneent aNant continu,

le caillot a@ait grossi, causant une augentation de la ression sanguine, des ecchNoses et une

diinution du fluE sanguin.

)odN se trou@ait aintenant au ser@ice diatrique, dans l4attente d4une oration chirurgicale.Si io ne rocdait as trFs @ite l4inter@ention, l4tat de l4enfant risquait de se dtriorer et le

caillot de grossir encore, occasionnant cette fois des doages crrauE irr@ersiles.

(l tait lus de idi et cette reiFre Gourne s4annonçait lus que charge. )e atin, il a@aiteffectu trois orations de routine, ineures et anales < si tant est qu4un acte chirurgical

touchant le cer@eau uisse Gaais Jtre B routinier et anal C. Ses reiFres consultations en

neurologie coençaient lus tard, dans l4arFs8idi. A@ant cela, il de@ait retourner au loc our orer )odN.

 < =e suis sLr que cette fee est trFs ien dans son Go, rerit8il, ais )odNK

 < )odN aura eut8Jtre esoin de =ess lus tard. Dans l4idiat, Ge ensais ses arents.

io de@ait ien adettre qu4elle a@ait raison. (l s4inquitait our les !oOland, alors ourquoi

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s4irritait8il de constater qu4il n4tait as le seul au lieu de s4en fliciter

 < (ls ragissent al, c4est @rai, con@int8il. &t ils transettent leur anEit )odN. Ses arents

doi@ent se caler et corendre, sans cder la anique, ourquoi il faut que leur fils soit orde toute urgence. (ls entendent ce qu4on leur dit ais ils n4coutent as.

 < +arce qu4ils sont dans le dni. Me !oOland articuliFreent.

 < =e le conçois. )e n4est as de l4indiffrence de a art ais nous n4a@ons as de tes  erdre.

 < )4est Gusteent ourquoi Ge ensais =ess, insista Megan arFs une hsitation. $oin de oi

l4ide de reettre en cause @os qualits, s4eressa8t8elle d4aGouter en le @oNant froncer lessourcils. =e sais sileent quel oint elle eut se ontrer utile dans ce genre de situation. =ess

est trFs arcie de tous, l4hIital. &lle a une qualit d4coute incoarale, et les atients ne

sont as les seuls en nficier. (l arri@e frqueent que le ersonnel lui confie ses

 rolFes. &lle est dfiniti@eent celle que @ous cherche?.De nou@eau, io fronça les sourcils, notaent cause de la forulation de cette derniFre

 hraseK

 < =e ne sais asK

+ourquoi tait8il si rticent se deanda8t8il. D4ordinaire, il tait lutIt attentif auE conseils deson entourage. )raignait8il qu4acceter de recourir une aide eEtrieure dFs son reier Gour ne

soit interrt coe un a@eu de failesse on, se rerit8il. $a seule chose qui cotait tait le ien8Jtre de son etit atient.

-n cou d4Pil sa ontre lui raela qu4il n4a@ait as une inute erdre. 4allait8il as en

gasiller de rcieuses en attendant que Me )arichael trou@e une lace our )odN ari sesrende?8@ous &t uis, quelle tait l4tendue de ses connaissances dicales

 < +ourra8t8elle se lirer idiateent deanda8t8il Megan. $4tat de )odN ne nous laisse

 as de dlais.

 < =ess ne tra@aille as de cette façon, ais lutIt la deande, onsieur )ore??i. uand elleest de ser@ice, elle est disonile our tous. (l suffit de la ier. &n gnral, elle arri@e tout de

suite, rondit l4interne en aGoutant une note anuscrite sur le dossier de )odN.

 < Aele?8oi io, Geta8t8il un eu distraiteent, songeant que )odN de@ait Jtre rJt our le loc sans tarder.

Si cette conseillFre ou@ait l4aider, eh ien, soit Q

 < 3on, aele?8la. Mais si elle n4est as l tout de suite, nous de@rons faire sans elle. < >ous ne le regrettere? as, io.

 < =e @ais @rifier que le loc et on quie sont rJts. =e dois @oir l4anesthsiste qui assistera

)odN. ous de@ons agir au lus @iteK enfin, dFs que nous aurons le consenteent des !oOland.

De son cIt, Megan artit @ers l4office our l4organisation gnrale, laissant io en roie unetrange arhension. (l a@ait fait ce qu4il fallait our )odN, alors ourquoi se sentait8il aussi al

l4aise

+ourquoi ce sentient d4a@oir franchi un as en accetant de solliciter =essica )arichael ne lequittait8il as

  RRR  < $es scialistes ne rennent as le tes de arler a@ec leurs atients ou leur faille, c4est

 ourquoi ils ont des internes et des tudiants our les seconder, rotesta =ess a@ec une surrise

Jle de cNnise.Megan lcha un etit rire.

 < )elui8l n4est as coe les autres. De lus, il est toer, =ess, et trFs iliqu.

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Megan selait conquise et sa raction laissa =ess erleEe. &lle8Je a@ait t tonne

d4arendre que M. )ore??i tait rest dans la salle d4hIital, rFs de l4enfant. $a rsence du

nou@eau neurochirurgien, qu4elle n4a@ait encore Gaais @u, suscitait en elle un trange ressentientK "u@rant son loc, elle N consigna quelques notes tandis que Megan lui rsuait

le cas de )odN.

 < M. )ore??iK ioK te donnera lus de dtails. < )odN a trois ans, n4est8ce as =e rendrai )harlie.

 < ui est )harlie

$a @oiE @enait de derriFre elle. -n eu rauque, teinte d4un accent italien, elle itinstantanent ses sens en ullition. =ess n4eut as esoin de se deander qui elle aartenait.

DG, tout l4hIital ne arlait que de lui et le ersonnel finin tait en effer@escence. +as elle,

toutefoisK

Soudain tendue l4eEtrJe, resque effraNe, =ess s4agria ses dossiers coe unecaraace rotectrice et se retourna.

DouE =sus Q

+our une fois, la rueur ne entait as. (l tait B toer C, coe l4a@ait dit Megan. =ess tait

 ien olige de le reconnatre, Je si elle a@ait renonc auE hoes deuis longtes.Tout cou, elle se sentit oresse, son estoac se noua, son cPur s4ealla, ses genouE se

droFrent. Des sNtIes dont elle ne @oulait as Q )ela faisait des lustres qu4elle n4a@ait ast attire ar un hoe, et c4tait trFs ien ainsi. Sa @ie a@ait t rutaleent ranle, quatre

ans auara@ant, et elle a@ait dL non seuleent renoncer ses esoirs et ses rJ@es, ais se

rin@enter elle8Je afin de sur@[email protected], =ess )arichael n4tait lus la Je fee. &n tout cas, elle ne se laisserait

certaineent as louir ou ercer d4illusions ar un hoe, aussi sduisant soit8il.

S4efforçant de lutter contre les sensations troulantes qui l4assaillaient, elle se erit d4oser@er

raideent le nou@eau @enu. )4tait un hoe iosant, coiff de che@euE runs, courts etdrus. $a trentaine, au oins un Ftre quatre8@ingts, il a@ait la eau rune, le enton carr,

@olontaire. Digne de figurer dans un fil hollNOoodien ou un aga?ine de ode, algr ses

haits de chirurgien. (l arri@ait @isileent du loc.$e antalon infore et la tunique auraient t eu flatteurs sur n4iorte quel autre, ais ils

ettaient lutIt en @aleur le cors athltique du Dr )ore??i. De lus, la couleur rehaussait le leu

intense de ses NeuE frangs de longs cils noirs et suronts d4ais sourcils. Des NeuE quil4oser@aient a@ec une attention gale la sienne, a@ec une ointe de fiance qui la it al

l4aise, et erunts d4une sensualit asculine qui l4effraNaK

Mais Megan tait en train de la rsenter et =ess rerit ses esrits tant ien que al :

 < Madae )arichael, dit8il de sa @oiE dont le tire rauque ruina instantanent ses efforts. < 3onGour, docteur )ore??i.

=ess @oulut dtourner les NeuE ais les osa alencontreuseent sur ses a@ant8ras uscls,

 uis sur son large torse. Afin d4@iter de lui serrer la ain, elle rassela ses dossiers et lesdi@ers oGets qu4elle transortait. $4une de ses cartes faillit lui chaer et il la rattraa. &lle

rearqua alors algr elle qu4il a@ait des ains agnifiques, des ains de chirurgien auE ongles

 arfaits, hailes et douces, dour@ues d4allianceK$a sonnerie du ier de Megan it soudain un tere la tension grandissante.

 < "n a esoin de oi auE urgences, dit8elle, tendue tout cou.

 < a @a s4inquita =ess, rearquant sa leur soudaine.

&lle sa@ait que son aie entretenait des raorts nigatiques a@ec le trFs charisatique Dr =osh

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"4Hara, qui a@ait intgr l4hIital St +iran au rintes.

 < "ui, oui.

Son anque de con@iction inquita =ess. rande et fine, Megan a@ait une aarence dlicate etlui araissait articuliFreent fragile et distante deuis quelque tes, algr sa force intrieure.

 < =e suis l si tu as esoin de oi, se contenta8t8elle de lui rooser, arrJte ar le ou@eent

de recul de Megan dFs qu4elle @oulut s4arocher. < Merci, et onne chance a@ec les !oOland et our l4oration de )odN.

Tout cou, =ess se retrou@a seule a@ec io@anni )ore??i.

$a tension, entre euE, s4alifia aussitIt, Jle d4une sorte d4acuit fleur de eau, alors =essurura une eEcuse et s4loigna son tour en aronnant qu4elle allait chercher )harlie

l4office.

  RRR  Se deandant qui tait ce )harlie et en quoi il se trou@ait iliqu dans le cas du etit )odN,

io regarda l4tonnante =essica )arichael s4loigner.Mais l4effet incroNale que cette Geune

fee roduisait sur lui rit le as sur tout le reste et il s4auNa contre le ur un instant, alors

que tout le ser@ice s4acti@ait autour de lui.DFs qu4il a@ait os les NeuE sur =essica, il a@ait eu l4iression qu4un cataclNse se roduisait

en lui. &lle tait lus Geune qu4il ne s4N attendait, @ingt8siE, @ingt8set ans tout au lus. +lutIt etite, elle tait lgante ais sans affectation dans sa roe d4t en coton iri, adate la

chaleur esti@ale de ce ois d4aoLt. +ar8dessus, elle ortait la cheisette de l4hIital, a@ec son

 adge sur la oche de oitrine.Ses NeuE, d4un @ert Gade hors du coun, retenaient l4attention et ses che@euE, naturelleent

auurn, a@aient l4air trFs soNeuE. -ne aisse natte, ondulant dans son dos, lui donnait en@ie de

les lirer et d4N longer les doigtsK

uand =essica ergea de l4office, les Jes effets troulants s4earFrent de lui. (nutiled4essaNer de le nier : cette fee l4attirait lus que de raison. Sous la cheisette, il de@inait des

fores sensuelles, des hanches rondes, des seins gnreuE. )4tait la reiFre fois qu4il

rearquait une fee deuis ien longtes. )inq ans, calcula8t8il, incrdule. (l ne de@ait as N enser, de toute façon. )e n4tait ni le oent ni l4endroit, et Je s4il a@ait laiss son arure

 rotectrice se l?arder au fil du tes, il de@ait rsister la force qui le oussait @ers =essica.

Dconcert, il croisa son regard et N lut un troule selale au sien, en Je tes qu4ellereculait our nager entre euE une B distance de scurit C. Mais elle tait asse? rFs our qu4il

dcFle en elle les signes d4une attirance hNsique uissante, et le dsir farouche de s4en

 rser@er. )oe lui, en soe.

&lle s4carta our laisser asser une infiriFre oussant un fauteuil roulant et io en eut lesouffle cou, quand elle sourit.

-ne fois de lus, il dut se secouer. (l allait reGoindre )odN quand il rearqua les oGets dont elle

tait charge. +ari euE, un ours en eluche. < =e @ous rsente )harlie, dit8elle en le@ant le Gouet en eluche arron, au @isage souriant et

esiFgle. (l aide talir le contact a@ec les Geunes enfants, aaiser leurs eurs.

(l trou@ait sa @oiE lodieuse et @oile eEtrJeent sensuelle. &ranl coe un adolescent, ildut une fois de lus se rerendre.

 < TrFs ingnieuE, dit8il en serrant la atte de l4ours. &nchant de te connatre, )harlie.

&n usant de cette ruse our ne as toucher sa ain, il se deanda si elle n4a@ait as recouru au

Je stratagFe, un eu lus tIt a@ec la carte, our ne as le toucher.

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 < uelles sont les riorits a@ec )odN s4enquit8elle. Ses arents ont8ils sign l4autorisation

d4orer

 < +as encore, hlas. $4accident est sur@enu il N a deuE seaines, eEliqua8t8il, ne sachant troce que Megan lui a@ait dit. $es arents sont tro oule@erss our corendre que, alors que

)odN allait ien, tout se soit dgrad tout d4un cou.

 < &t @ous ne @oule? as erdre lus de tes. < &Eacteent Q

 < Son tat eire s4enquit8elle en regardant ses notes.

 < "ui. $4couleent de l4hatoe sous8dural s4est @ite aggra@. (l N a eut8Jtre des rolFes lus roccuants que nous n4a@ons as encore dtects.

=essica hocha la tJte, faisant riller ses agnifiques che@euE.

 < &t lus @ous attende?, lus les risques d4un doage crral eranent s4accroissent.

 < =e le crains, ouiK < $es arents doi@ent se sentir couales de ne as a@oir coris que ce qui assait our un

accident innocent tait de@enu lus srieuE, rearqua8t8elle douceent. )e ne doit as Jtre facile

 our euE.

 < (l n4est as question de leur faire des reroches, ais de tels sentients sont in@itales. < &ffecti@eent, G4ai sou@ent t confronte de telles situations. ous de@ons eEliquer les

choses auE !oOland sans les effraNer da@antage. < "uiK et Megan dit qu4il n4N a as ieuE que @ous our aider.

-ne Golie roseur colora les Goues d4altre.

 < =e ferai ce que Ge ourrai, ien sLr. < Merci, =essica.

De nou@eau, cette attirance qu4elle lui insirait le relit de frissons, et il de@ina que se longer

dans le tra@ail ne le rser@erait as longtes.

 < A@e?8@ous une suggestion our les !oOland >isileent soulage, elle hocha la tJte de nou@eau et quelques Fches de feu chaes de la

coiffure dansFrent autour de son @isage.

uand elle le@a sa ain lire our en glisser une derriFre son oreille, il rearqua qu4elle ne ortait as de ague, seuleent une fine ontre en argent autour du oignet. &n re@anche, de trFs

 Golies oucles d4oreilles en or lanc serti de Gade raelaient la couleur eEacte de ses NeuE.

 < (l nous faut ce consenteent au lus @ite afin que )odN soit een au loc sans dlai,ensuite Ge asserai du tes a@ec euE et Ge rglerai tous les dtails.

uand il aerçut ses dents gales, d4une lancheur arfaite entre ses Golies lF@res roses, son cPur

anqua un atteent.

 < Aurie?8@ous une ide de la dure de l4oration $es !oOland e oseront la question et ilfaut que Ge rorganise on eloi du tes.

=usqu4ici, =essica ne lui a@ait os que des questions Gudicieuses, ce qui laissait en@isager la suite

sous les eilleurs ausices. &ncourag, il lui donna le lus d4inforations ossile. < +ou@e?8@ous arler au Fre endant que G4essaie a@ec la Fre lui deanda8t8elle ensuite,

tout en archant d4un as @if @ers la chare de )odN.

 < +as de rolFe, rondit io, rJt tout our gagner du tes.(l la sui@it tout en adirant la douce ondulation de ses hanches quand elle archait. uand elle

entra dans la chare, les raNons de soleil qui illuinaient la iFce alluFrent un @ritale

incendie dans les che@euE cui@rs de =essica, et il se rit rJ@er de nou@eau qu4il N longeait les

doigtsK

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Mais la @ue de )odN le raena instantanent sur terre. $e etit garçon lui arut lus aathique

que lors de sa derniFre @isite, quelques heures lus tIt. Sa toute Geune Fre, effraNe, tait assise

 rFs de lui, accroche sa ain, les Goues aignes de lares. Son Fre, assis de l4autre cIt,selait lui8Je eine sorti de l4enfance. +le, les traits tirs, il a@ait l4air colFteent

dsear.

=essica se retourna et croisa le regard de io. -ne liaison intense s4talit entre euE et il dut faireun effort our dtourner les NeuE. S4claircissant la gorge, il la rsenta auE !oOland.

Tandis qu4elle entaait le dlicat rocessus lui erettant de gagner la confiance de cette trFs

 Geune faille en dtresse, io se rendit cote qu4il a@ait @u Guste. on seuleent =essicatiendrait un rIle iortant dans sa @ie, sur le lan rofessionnel, ais le lan ersonnel selait

dfiniti@eent atteint lui aussi Q &t cela, il ne le @oulait as, le redoutait Je. Mais c4tait l, et

l4eEcitation suscite ar cette rencontre inattendue s4tait eare de tout son Jtre.

Malgr l4intensit tragique des instants qu4ils tra@ersaient ensele a@ec cette faille, algrl4iortance de leur rIle aurFs d4euE, cette conneEion tait l. (ls a@aient eau tenter de rsister,

l4un coe l4autre, c4tait inutile.

=essica enaçait l4quilire de la @ie tranquille et solitaire qu4il enait deuis cinq ans et il

risquait de ne as en sortir indene.

 

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2.

  !ien n4a@ait chang, aareent.=essica se regardait dans le iroir de la etite salle de ains

situe rFs de son ureau. &lle ne sa@ait tro ce qu4elle s4attendait @oir, ais elle se sentaitdiffrente. )oe si elle n4tait lus tout fait la Je, dsorais. A cause de io@anni

)ore??i.

+enser lui faisait attre son cPur lus @ite, et sa terature interne ontait de quelques degrssans que la chaleur de ce ois d4aoLt N soit our grand8chose.

&lle s4asergea le @isage d4eau frache et l4enfouit dans sa ser@iette. $e nou@eau chirurgien de St

+iran @enait s4insinuer sous ses auiFres Je quand elle ferait les NeuEK

ue faire A@ec un souir, =ess Ita la ser@iette et se regarda de nou@eau. )es rF@es inutes asses en sa

 rsence l4a@aient laisse trelante et anEieuse. Megan a@ait eu raison de le dcrire coe un

hoe attentif et soucieuE des autres. )es qualits ne le rendaient que lus dangereuE.

(l fallait qu4elle trou@e un oNen our liiter l4iact qu4il roduisait sur elle. (l a@ait r@eillen elle des choses qui auraient dL rester enfouies. $e dsir, notaent, et c4tait contre lui

qu4elle coencerait ar lutterK arce que rien de on n4en rsulterait. =aais. &lle ettraitson cPur en danger si elle tentait d4en@isager les choses autreent.

 on. &lle resterait concentre sur sa nou@elle carriFre et ne erettrait lus qui que ce soit de

 riser la caraace dont elle s4tait entoure our se rotger. &lle n4a@ait as Pu@r si dur afin dese reconstruire que le reier @enu @ienne r@eiller ses horones deuis tro longtes

assouies, et dolir tout ce qu4elle a@ait accoli.

Dans l4@entualit < trFs iroale < oU elle ferait confiance de nou@eau un hoe, elle ne

laisserait aucune relation autre que l4aiti se [email protected] toute façon, quand io@anni arendrait la @rit qu4elle gardait secrFte deuis si longtes,

il ne @oudrait lus d4elle.

Sentant oindre le oison des regrets et ire, de la iti de soi, =ess rafferit sa rsistance etdcida de s4en tenir des relations stricteent rofessionnelles a@ec io, en liitant le nore

et la dure de leurs entre@ues au iniu.

-n cou d4Pil sa ontre la fit sursauter et elle s4eressa de regagner son ureau afin derorganiser son eloi du tes en fonction des !oOland. &lle a@ait intrJt se dJcher Q

SiE Gours lus tIt, oins de trois seaines arFs a@oir enag, un orage a@ait ro@oqu de

srieuE dgts dans le cottage dlar qu4elle a@ait achet, rFs du @illage de +enhallN.

AuGourd4hui, un eEert de la coagnie d4assurances de@ait asser our @aluer le sinistre. =essesrait que des congs lui seraient accords our les rarations. $e lus tIt serait le ieuEK

a@ant que l4on ne dcou@re Gusqu4 quelles eEtrits elle a@ait dL aller our garder un toit au8

dessus de sa tJte, en tout cas.!riant sa culailit, elle terina quelques tches urgentes a@ant de ferer son ordinateur.

(l lui restait tout Guste le tes de courir le long des couloirs de l4hIital la recherche de Sid

&@ans, l4hoe tout faire, et de rcurer le rcieuE fardeau qu4il sur@eillait our elle. < 3onGour, a etite chrie, l4accueillit affectueuseent l4hoe en lui tenant la orte de

l4atelier. Tout est rJt.

 < Merci, Sid.

 < ous soes l, tous rsents l4ael, rondit8il a@ec son accent gallois chantant.

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 < Dsole d4Jtre aussi resse, Sid. Merci our @otre aide.

Sid sourit, ais =ess dcela une ore de tristesse, au fond de son regard.

A la suite de la ort de Vinnie, l4ouse adore de Sid, =ess a@ait ris le tes de lui rendre@isite.

 < )4est oi qui de@rais @ous reercier, rondit8il. >ous a@e? t foridale de e laisser @ous

 arler coe ça de a Vinnie chrie. =e ne suis as rFs de l4oulier. < Tout l4honneur a t our oi, rondit8elle, une oule dans la gorge.

=ess se hta de regagner le ser@ice de sNchologie, heureuse que tout le onde ait terin sa

 Gourne, ce qui lui erettait d4introduire discrFteent le anier dans l4trange etite anneEequ4on lui a@ait attriue. $e B rduit C. Ainsi a@ait8on surno le seul esace lire qu4on lui

a@ait trou@, et dont elle se satisfaisait aleent. &n lus du ureau et de la salle de ains

attenante, il coortait une antichare et une cuisine asique qui lui con@enait trFs ien.

+articuliFreent dans les circonstances actuelles. Dont ersonne n4a@ait connaissanceK dtailqui aggra@ait son sentient de culailit.

+osant le anier, =ess en @rifia le contenu, et N rit son sac et ses cls. +lus tIt elle serait che?

elle, lus tIt elle serait de retour St +iran. Heureuseent, les rochaines heures seraient

telleent occues qu4elle n4aurait as le tes de enser io@anni )ore??i."u@rant la orte du ureau, elle se rciita dehors etK heurta de lein fouetK un hoe,

grand, solide coe un roc, qui sentait di@ineent on le frais, a@ec une ointe de citron et deusc.

 < "h QK s4eEclaa8t8elle contre un torse uscl.

 < Douceent Q dit io@anni en renant ses a@ant8ras our la stailiser.$e contact de ses doigts sur sa eau nue la fit frissonner Gusqu4au lus rofond de son Jtre.

)4tait coe si elle @enait de se rLler. -ne onde de dsir deuis longtes rri l4erasa.

$4effraNa, JeK

&lle eut eaucou de al rsister l4en@ie de se laisser aller contre lui. Deuis coien detes ne s4tait8elle as trou@e dans les ras d4un hoe MJe latoniqueent )e qui

tait loin d4Jtre ce qu4elle ressentaitK +lus la nature de ses ractions se confirait, lus la

 anique ontait. (l fallait rore le chare, il le fallait Q Alors elle s4carta, ais dans sonaffoleent, elle le reoussa lus @ioleent que ncessaire, lui lançant a@ec rusquerie :

 < ue faites8@ous ici

Ses NeuE d4un leu intense la scrutFrent a@ec curiosit. < &Ecuse?8oi, G4ignorais que cette ?one de l4hIital tait hors liites Q rliqua8t8il d4un ton

aus.

Se rendant soudain cote de sa aladresse, =ess s4eourra.

 < on, ien sLr que non, onsieur )ore??i, aisK < Aele?8oi io, Ge @ous en rie. =e @enais @ous ettre au courant, our )odN. &t tenais

@ous reercier our @otre aide.

Son souffle se loqua dans ses ouons et il la gratifia d4un grand sourire. < =e faisais seuleent on tra@ail, onsieur )oK, docteur.

 < =4aierais aussi @ous arler d4un autre atient que Ge @ais ientIt orer et qui @ous ourrie?

Jtre utile, Ge crois. < D4accord. )4est urgent +arce que Ge suis trFs resse.

&lle a@ait radouci son intonation aisK elle @it les ais sourcils runs du chirurgien se froncer.

 < )e n4est as urgent, nonK G4esFre toutefois que @ous a@e? une inute.

 < =4ai ien eur que non, rtorqua8t8elle en audissant son ton couant.

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&lle de@enait incaale de se coorter noraleent dFs qu4il tait dans les arages.

 < =e suis dsole. =e dois faire un saut che? oi, Ge @ous @errai lus tard.

(atiente de se sau@er sans qu4il ait u Geter un Pil l4intrieur de son ureau, et dcou@rir lesecret qu4elle a@ait russi rser@er Gusqu4ici, =ess assa une ain derriFre elle, saisit la

 oigne et fera la orte d4un geste @if. AussitIt, elle fit @olte8face our ettre un tere

l4insection dont elle faisait l4oGet et fera la orte cl. -ne fois la cl dans sa oche, elle lecontourna a@ec rcaution et se it archer toute @itesse @ers l4entre rinciale, consciente

qu4il la sui@ait.

 < =essicaK$a façon dont il rononça son rno lui coua le souffle, non cause de sa @oiE ou de son lger 

accent italien, ais arce qu4elle l4a@ait erçue coe une caresse. Heureuseent, elle a@ait une

@ritale eEcuse our s4chaer. &lle ou@rit la orte rinciale et s4carta our le laisser asser.

 < (l faut @raient que Ge e dJche, crut8elle on de rciser de@ant sa rticence la laisser artir.

uand il sortit enfin, et l4in@ita en faire autant, =ess lcha le souffle qu4elle a@ait retenu sans

s4en rendre cote.

 < +lus tardK, dit8il sileent.)4tait une deande lutIt qu4une question, et cela effraNait =ess lus que tout. +resque autant

que cette dangereuse sensation d4eEcitation eranente. < +lus tard, acceta8t8elle algr elle, tout en se htant @ers sa @oiture, consciente qu4il risquait

de s4a@rer eaucou lus difficile de l4@iter, qu4elle ne l4a@ait r@u.

)ette deuEiFe rencontre @enait de lui confirer que le onde qu4elle s4tait construit tait ienfragile. (l a@ait suffi un neurochirurgien italien de s4N introduire our que tout ce qu4elle a@ait

 atieent ti enace soudain de s4effondrer.

  RRR  -n eu dçu ar la façon dont se terinait son reier Gour St +iran, io se la@a et re@Jtit le

 Gean et la cheise anches courtes qu4il a@ait enfils arFs Jtre rentr che? lui. A eine a@ait8il

quitt l4hIital, arFs a@oir fait le tour de ses atients, qu4on l4a@ait rael our lui dire qu4ona@ait esoin de lui auE urgences.-ne quie ultidiscilinaire s4tait rassele au loc, ais

algr leurs efforts, ils a@aient erdu un etit garçon de neuf ans @ictie de trauatises

s@Fres arFs un accident.io eut un souir d4iuissance et fera les NeuE our tenter de contenir la douleur due la

 erte d4une autre @ie raturent interroue. (l de@ait contenir ses otions, reousser les

sou@enirs destructeursK

&t il songea soudain =essica )arichael, dont le @isage souriant lui aarut en ense.)dant une iulsion, il lui a@ait rendu @isite son ureau, au ser@ice de sNchologie < situ

dans l4un des tients attenants au arWing rser@ auE scialistes < ais cela ne l4a@ait

en rien. +ourtant, il a@ait lutIt de onnes relations a@ec les autres, d4haitude. B Tu ourrais @endre du sale dans le dsert, )ori Q C Au sou@enir de la @oiE ause qui le taquinait, il

esquissa un sourire ais la lessure Gaais refere de son cPur se reit saigner. $4aailit,

la olitesse et la flatterie n4a@aient as de rise sur =essica qui restait tendue et rser@e.$eur rencontre dce@ante l4a@ait dçu et troul. io@anni @i@ait our son tra@ail. )haque Gour, il

essaNait de coenser, de rattraer les dfaillances qui le hantaient deuis cinq ans. )4est

 ourquoi sa raction idiate =essica l4a@ait secou ce oint. &lle l4a@ait affect un ni@eau

 ersonnel rofond et c4tait Gusteent ce qu4il fuNait coe la este. ue l4on ou@re < que l4on

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entrou@re < ce qu4il rotgeait si faroucheent.

Mais il a@ait eau se dfendre, il ne ou@ait nier l4@idence : elle l4attirait.

uand elle l4a@ait heurt et qu4il l4a@ait retenue, il a@ait senti l4incroNale douceur de sa eausous ses doigts. &ras ar la ression de ses coures finines contre son cors, il a@ait

resir a@ec dlices le sutile arIe de chocolat qui anait d4elle.

Mais l4attitude de =essica l4a@ait laiss erleEe. &lle a@ait eur de quelque chose, il l4a@aitclaireent senti. $a anique qu4il a@ait @ue dans ses grands NeuE @erts n4tait as un effet de son

iagination, et our une raison qui lui chaait, =essica ne @oulait as qu4on la touche. (l

trou@erait ourquoi, dcida8t8il a@ec dterination.(l ne sa@ait tro coent s4N rendre, ais il sortit de la salle de raration des chirurgiens

dcid N ar@enir. De toute @idence, leur trFs forte attirance hNsique tait rciroque, et

c4tait un on oint Je si cela effraNait la Geune fee.

A l4aide de sa carte agntique, il entra au ser@ice des soins intensifs diatriques.&n dehors du ruit des noreuE onitors et des @entilateurs des achines, le ser@ice tait

cale et faileent clair. io salua l4infiriFre de garde et se dirigea @ers la tra@e oU se

trou@ait la chare de )odN.

Au fur et esure qu4il arochait, il erçut des @oiE ari lesquelles il reconnut celle de=essica. Surris, il s4arrJta net. ue faisait8elle ici au ilieu de la nuit

(ntrigu, il tendit l4oreille sans ouger. < &t a@ant que G4aie u corendre ce qui arri@aitK disait &lsa !oOland d4une @oiE altre.

 < )e n4est as @otre faute, &lsa, rondit douceent =essica a@ec son el accent cossais qu4il

trou@ait si attirant. -n hatoe sous8dural chronique grossit eu eu. $es reierssNtIes n4aaraissent arfois que des seaines, des ois lus tard. >ous a@e? fait ce qu4il

fallait en eenant )odN auE urgences dFs que @ous a@e? rearqu que quelque chose n4allait

 as.

 < Merci, dit la Fre, soulage. M. )ore??i nous a eEliqu tout ça ais Ge n4ai as corisgrand8chose. &t uis quelqu4un 4a dit qu4il tait nou@eau iciK et l4ide que )odN ait eu le

crne ou@ert est effraNante.

 < 3ien sLr, ais @ous ou@e? faire confiance au Dr )ore??i. (l est eut8Jtre nou@eau St +iranais c4est un scialiste en neurochirurgie eEtrJeent resect et rut, le dfendit

sontanent =ess, se surrenant elle8Je.

 < )odN a l4air si caleK si etitK >ous Jtes sLre que tout @a ien deanda la aan, denou@eau en lares.

io faillit entrer la rassurer ais il attendit de @oir coent =essica ragissait.

 < (l se reet ien, &lsa, croNe?8oi. )4est la rocdure norale de le garder en soins intensifs

arFs l4oration.(ressionn, io se deanda quelle tait l4tendue eEacte des connaissances dicales de =ess.

&lle lui selait ien infore et ien sLre d4elle our quelqu4un qui n4en aurait aucuneK

 < AllN est arti chercher quelque chose anger. $es infiriFres @oudraient que nous rentrionsche? nous ais Ge ne euE as suorter d4Jtre sare de )odN.

 < (l N a une chare la disosition des arents, Ge @ous conseille d4aller @ous N reoser. AllN et

@ous aure? esoin de rerendre des forces a@ant de raener )odN la aison. =e @ous re@erraideain, ais n4hsite? as e sonner, si @ous a@e? esoin de quoi que ce soit.

io attendit un oent a@ant d4entrer dans la tra@e son tour. &lsa !oOland lui adressa un

sourire las ais =essica cata tout de suite son attention. &lle dtourna les NeuE en rougissant

dlicateentK

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ArFs a@oir constat que )odN dorait aisileent, il @rifia sa feuille de terature. Tout

allait ien.

ue faisait =essica l4hIital $4a@ait8elle tro en lui faisant croire qu4elle artait (l dut attendre le retour du Fre de )odN our entraner la Geune fee l4cart et tenter de

dissier sa curiosit.

 < =4ai t trFs surris de @ous trou@er l, lui dit8il dFs qu4ils eurent quitt le ser@ice. =e ensaisque @ous a@ie? terin @otre Gourne et que @ous tie? rentre.

De nou@eau, une douce rougeur colora ses Goues.

 < =4ai dL rentrer che? oi our @oir l4eEert de la coagnie d4assurances. =e @ous a@ais dit que Ge re@enais, il e sele.

"ui, ais il a@ait coris qu4elle arlait du lendeain. Aareent, elle ne sa@ait as quoi

faire de ses ains, aintenant qu4elle ne transortait as tout son attirail. &lle les enfouit dans

ses oches. < &t @ous +ourquoi Jtes8@ous encore l

Sa question sela transercer l4lectricit qui chargeait l4atoshFre autour d4euE.

 < =4ai t ael aurFs d4une Geune fee ren@erse ar une @oiture.

(l lui rsua riF@eent la situation et aGouta : < &lle tait tro s@Freent lesse. ous n4a@ons rien u faire, hlasK

$e @isage de =essica se radoucit. < )4est une ien triste fin our un reier Gour.

 < (l aurait u ieuE finir, c4est sLr, adit io en assant une ain dans ses che@euE.

S4auNant contre le ur, =essica rencontra son regard et, our la reiFre fois deuis qu4ill4a@ait rencontre, il eut l4iression qu4elle lui adressait un @rai sourire. A lui. Dio, ais elle

tait agnifique Q $e oids qui esait sur sa oitrine s4allgea soudain et il sentit son cPur

s4acclrer dangereuseent.

 < S4il n4est as tro tard et que @ous @oule? touGours arler de @otre atientK, offrit8elle d4unton incertain.

 < =e @euE ien, erci, acceta8t8il aussitIt, sautant sur l4occasion de asser lus de tes a@ec

cette fee insaisissale et dconcertante. >oule?8@ous que nous allions la cantine $e reascongel tout rJt qui 4attend dans on icro8ondes ne 4attire lus, tout cou.

)ertain qu4elle allait refuser, io se surrit attendre sa ronse en retenant son souffle.

&t ourquoi ne s4inquitait8il as de @ouloir se rarocher d4elle, soudain 4tait8ce as cequ4il redoutait le lus au onde, hier encore

(l ne corenait as ce qui se assait, ni d4oU @enait cette attirance intense, ais une chose tait

sLre : il @oulait le dcou@rir.

 < D4accord, acquiesça8t8elle, resque contrecPur.(ls se dirigFrent donc le long du couloir, cIte cIte, et il eut l4iression de s4earquer our le

@oNage de sa @ie, sans carte ni guide, et sans la oindre ide de sa destination.

 

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X.

  < uelle fee odieuse Q s4eEclaa 3rianna %lannigan en osant son lateau rFs de =ess et

de Megan, en s4asseNant rFs d4elle.< uelle fee deandFrent =ess et Megan d4une seule@oiE, tonnes que leur Geune collFgue, touGours si douce et si aiale, se laisse ainsi aller.

 < !ita.

Secrtaire du ser@ice de soins intensifs nonatals, !ita tait connue our se Jler des affaires desautres et dire du al de tout le onde. MieuE @alait ne as tro attirer son attention, en gnral.

3rianna et Megan a@aient dG souffert de la al@eillance de !ita et que celle8ci s4en renne de

nou@eau 3rianna hrissa =ess.

 < ue s4est8il ass deanda8t8elle son aie, dG rJte rendre sa dfense.3rianna dlaçait sa salade autour de son assiette.

 < Maintenant que Diego et (??N n4intressent lus !ita, elle reorte son attention sur oi.

 < Dis8lui de s4occuer de ses affaires, inter@int Megan. !earque, ça ne l4arrJte as @raient.

&lle recoence arler de oi aussi.=ess sa@ait qu4il n4tait as facile de distraire !ita quand elle a@ait fiE son attention sur

quelqu4un. &lle frissonna. $4ide que quiconque uisse fouiller dans son ass et dans ses secretslui donnait la chair de ouleK

 < &lle a touGours t curieuse et disante, continua 3rianna. =e ensais qu4elle 4a@ait oulie

ais elle re@ient la charge et e deande d4oU Ge suis, ce que Ge faisais a@ant d4entrer St+iranK

=ess dcela des ores dans les NeuE de son aie et ne ut s4eJcher de se deander ce qui les

a@ait ro@oques.

 < &lle ne changera Gaais, dit Megan. Si elle n4est as en train de critiquer la @ie de quelqu4un,elle s4en rend auE Fres cliataires ou auE Geunes. &t ne la ranche? Gaais sur sa fille Q

 < u4est8ce qui ne @a as a@ec sa fille s4enquit =ess.

Megan trea un iscuit dans son th arFs N a@oir dlaN un orceau de sucre. < !ien, Gusteent. Marina est heureuse en ariage deuis @ingt ans. &lle a lusieurs enfants et

 G4en ai dG trait certains our des aladies infantiles ou des accidents anals. )4est une grande

faille, trFs unie, leine de @ie et de rires. )4est eut8Jtre ça qui dlat !ita. &lle affire queMarina ritait ieuE que son ari et qu4elle n4aurait as dL faire autant d4enfants.

 < +ersonne n4chae son fiel, ni sa rore fille ni ses etits enfants, adit 3rianna.

&n les coutant, =ess ne ut que se fliciter da@antage d4a@oir russi se soustraire Gusqu4ici

l4attention de !ita. Megan et 3rianna taient ses aies les lus roches, deuis des annes, ellessa@aient trFs eu de choses les unes des autres. Sans doute cela eEliquait8il en artie ourquoi

elles s4entendaient aussi ien. Selon un accord tacite, elles taient con@enues de ne as se oser

de questions ersonnelles afin de rser@er leur intiit. < !ita a aussi os des questions sur io@anni )ore??i, aGouta 3rianna, arrachant =ess ses

 enses.

 < +ourquoi s4tonna celle8ci en s4efforçant de ne as rougir la ention du no de io. &llene l4a Je as rencontr, que Ge sache.

 < Si, elle l4a rencontr ce atin. )oe nous toutes, d4ailleurs. ous a@ons eu un

hNdrochale et !ichard 3rooWe a ael io our a@oir un conseil, eEliqua 3rianna, @oquant

le scialiste en soins intensifs nonatals.

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 < uelle sorte de questions !ita a8t8elle oses sur lui deanda =ess en feignant

l4indiffrence.

 < &lle se deandait ourquoi un chirurgien telleent arci $ondres tait @enu s4enterreren )ornouailles. &lle l4a crois sur le arWing rser@ auE scialistes, ce atin, en train de arler 

@oitures a@ec =aes AleEander. Aareent, ils ossFdent le Je odFle d4Aston Martin

ais dans des couleurs diffrentes, et donc !ita est sLre que celle de io tait charge. < +our l4aour du ciel Q, s4eEclaa Megan, artageant le sentient de dgoLt de =ess.

 < !ita a deand io si sa fee allait le reGoindre ici.

=ess retint son souffle. < B Malheureuseent non C, a rondu io a@ant d4aGouter : B elle est orte C. )4tait

horrile Q =e e suis sentie dsole our lui, @raient. (l a@ait l4air si triste Q MJe !ita a sel

earrasse, c4est tout dire.

=ess coatit elle aussi ais en Je tes, elle se sentit terrileent couale d4rou@er unsoulageent trFs @if d4arendre que io tait lireK non qu4elle en@isaget un a@enir

quelconque a@ec lui. "u a@ec qui que ce soit d4autre, d4ailleurs. Mais elle ne ou@ait s4eJcher

de se deander ce qui tait arri@ sa fee.

Dconcerte ar les sentients rotecteurs et ossessifs qu4il @eillait en elle, elle rfra gardersa raction our elle. &lle connaissait certaines ronses auE questions de !ita, ais Gaais elle

ne les di@ulguerait. MJe as 3rianna ou Megan. on qu4elle craigne qu4elles n4en arlent tort et tra@ers < elle a@ait une totale confiance en

elles < ais elle ne tenait as ce qu4elles sachent coien elle aiait la coagnie de io.

ArFs le retour de io l4hIital, la nuit de son reier Gour, quand il l4a@ait trou@e encoagnie des !oOland, ils a@aient ensuite ass une heure ensele, la cantine. Toute son

attention s4tait concentre sur le uissant et troulant attrait qu4il eEerçait sur elle, sur cette

alchiie qui naissait entre euE dFs qu4ils taient rFs l4un de l4autre, et elle ne s4tait as

deand s4il a@ait surris sa con@ersation a@ec la Fre de )odN, en arri@ant. (l tait telleentsduisant dans son Gean et sa cheise leue, a@ec sa are naissante qui lui donnait l4air lus @iril

que GaaisK

$a cantine tait eaucou oins frquente qu4elle ne s4N attendait. io a@ait ris un reascolet alors qu4elle s4tait contente d4une etite outeille d4eau inrale et de quelques

sandOichs. &lle n4a@ait as l4haitude de s4offrir ce genre de etits eEtra ais elle n4a@ait rien

ang d4autre qu4une anane et une oe, deuis le etit dGeuner, et elle a@ait fai.&n fait, elle s4tait ruine our acheter son cottage. Toutes ses conoies N taient asses et

 rsent, elle cotait Gusqu4au oindre centie. $4orage a@ait t un accident ir@isile ais

heureuseent, son assurance reoursait les rarations de la toiture ien qu4elle ne l4ait

souscrite que deuis un ois. ANant atteint les liites de son udget, en rocdant cetteacquisition, elle tait deuis olige de sur@eiller de rFs ses denses.

 < A@e?8@ous touGours tra@aill ici lui a@ait deand io, cette nuit8l.

)4tait la reiFre fois qu4il aordait un suGet ersonnel. < on. =e suis entre St +iran our N effectuer on stage de fin d4tudes et ils 4ont deand

de rester une fois on dilIe otenu, a@ait8elle rondu en le regardant s4attaquer une tarte

auE oes arFs a@oir englouti une nore art de lasagnes.&lle ne lui a@ait as arl de l4tendue de son soulageent quand elle a@ait aris qu4elle ne

serait as olige de dnager une fois de lus, deuis le cataclNse qui a@ait ra@ag sa @ie.

)ette roosition de rendre en charge les atients ais aussi le ersonnel soignant de St +iran,

tait toe du ciel, d4autant lus qu4elle lui assurait en outre une autonoie financiFre lus que

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 ien @enue.

 < >ous ne @oNe? as @os atients dans @otre ureau, si G4ai ien coris

 < TrFs rareent, a@ait8elle rondu en ensant (??N, la Geune fee decin auE urgencesqui, enceinte de siE ois, a@ait tenu rerendre son tra@ail arFs le trauatise qu4elle a@ait

@cu.

Heureuseent, tout s4tait ien terin et auGourd4hui, (??N a@ait une agnifique etite fille etun hoe foridale dans sa @ie, Diego, le el hidalgo, infirier en chef auE soins intensifs

 diatriques. =ess leur souhaitait tout le onheur du onde.

 < Mon rIle est lus idiat, a@ait8elle eEliqu io. =4assure une aide d4urgence ceuE quiont esoin de oi, et Ge e dlace quel que soit le ser@ice qui aelle. $es situations sont trFs

di@erses. (l N a les arents qui ne ar@iennent as se dcider sur la dcision rendre our les

soins de leur enfant, coe les !oOland Y ce Geune qui se r@eille l4hIital arFs un accident

de oto et arend qu4il ne archera lus Gaais Y cette @ieille ersonne @ictie d4une attaque etincaale de rentrer che? elle Y tel autre, auE urgences, qui se retrou@e face un deuil soudain et

ne ar@ient as faire face.

&lle surrit une ore dans le regard de io, la dchirure de la douleur qui a@ait arqu son

 ass, certaineent. < &t @ous a@e? rencontr des cas selales dFs @otre reier stage s4enquit8il en reoussant

son assiette @ide. < "ui. )hacun ragit sa aniFre et certains ont esoin d4une aide lus que d4autres. =e fais

 arfois le lien a@ec les ser@ices sociauE, la faille, ou des organises eEtrieurs l4hIital, our

la suite. < =e coence corendre ourquoi tout le onde sele telleent @ous arcier et @ous

resecter, coenta io. =e suis iressionn.

Sa raction ut =ess lus que de raison et elle se surrit refouler une lare. $4attrait sensuel

que cet hoe eEerçait sur elle lui raelait coien elle tait seule deuis quatre ans. Sonaiti a@ec Megan et 3rianna lui tait trFs rcieuse ais elle n4eEcdait as le cadre du tra@ail

et ne relissait as le @ide iense qui ne cessait de grandir en elle, deuis que sa @ie a@ec

 ascul. < >otre reiFre Gourne n4a as t de tout reos et s4est lutIt al terine, ais coent

a@e?8@ous trou@ St +iran lui a@ait8elle deand, resse de dtourner la con@ersation.

 < =4aurais rfr ne as Jtre ael our cette au@re fee, ce soir, c4est sLr, ais G4ai aice reier Gour. =e suis heureuE d4intgrer cette nou@elle quie. )4est l4une des raisons our

lesquelles G4ai accet le oste. ordon AinsOorth, le chef de ser@ice de neurologie, est

eEtrJeent cotent. $4quieent est la ointe et les ersecti@es de d@eloeent trFs

attraNantes. =e suis honor de ou@oir aorter a ierre cet difice et d4N forer a rorequie. 3ien sLr, certains ne corendront as ourquoi G4ai quitt $ondres our @enir ici.

 < )ela ne les concerne as, non Seul ce que @ous dsire? iorte.

 < Merci, rondit8il, surris.Son sourire faillit la faire fondre.

 < St +iran 4offre de nou@eauE dfis rele@er ainsi qu4une rogression de carriFre lus raide.

 < )4est ieuE d4Jtre un gros oisson dans une etite are De nou@eau, son sourire d@astateur l4ranla.

 < (l ne s4agit as seuleent de ce que Ge ourrais en retirer our oi8Je, =essica, dit8il en

s4auNant sur ses a@ant8ras our se encher @ers elle. =e 4in@estis eaucou our une Pu@re

caritati@e qui s4occue de rasseler des fonds et de l4quieent our les hIitauE de di@ers

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 aNs, et d4aorter du soutien auE atients atteints de tueurs crrales et autres aladies

neurologiques, ainsi qu4 leur faille. ous faisons aussi @enir des enfants dshrits aNant un

 esoin @ital de traiteents de ointe our Jtre traits au !oNaue -ni.=ess ne fut as surrise d4arendre qu4il tait gnreuE. &lle a@ait tout de suite @u quel genre de

decin il tait.

 < =e trou@e ça foridale, dit8elle sileent. < &t que St +iran 4ait autoris continuer de tra@ailler our cette Pu@re, notaent en e

 erettant d4hositaliser un certain nore d4enfants chaque anne, a eaucou cot dans

on choiE de @enir ici.(l a@ait continu de lui arler de ses roGets et =ess s4tait sentie flatte qu4il lui ait confi tout

cela.

 < (l est sduisant, non

$e coentaire de 3rianna raena =ess au rsent. Sui@ant le regard de son aie, elle @it ioaorter son lateau la tale de 3en )arter et =aes AleEander. Son cPur se it attre la

@ue du chirurgien italien et elle se surrit rou@er un souçon de Galousie de@ant la façon dont

3rianna arciait le hNsique de io.

)e dernier tourna les NeuE @ers elle ce oent8l et endant un instant, ce fut coe s4ilsa@aient t seuls au onde. $e ruit des con@ersations, les alles et @enues < tout le reste

s4effaça. Mais le frisson qui la arcourut tenait lus de la eur que du dsir. )et hoe n4taitJe as l deuis une seaine que dG il enaçait ses dfenses et de@enait tro iortant

 our elle.

ue faire Si elle laissait leur aiti se d@eloer, cela finirait dans les lares. +ourtant,algr le esoin dsesr de se rser@er, elle n4tait as sLre de ou@oir rsister ioK

  RRR

  Des clats de rire attirFrent l4attention de toute la cantine et io dtourna son attention de =ess our la fiEer sur trois Geunes decins qui tentaient de contenir le soda en train de s4chaer

d4une canette et d4claousser tout le onde.< A@ons8nous t aussi Jtes leur ge deanda

=aes. < (l N a des chances Q coenta 3en.

io s4efforça de ne as enser au ass. Tous les ons sou@enirs qu4il en gardait a@aient t

occults ar les au@ais. +endant que 3en et =aes, ses collFgues a@ec lesquels il a@aitsNathis idiateent, coentaient les rites de la Geunesse, il reorta une fois de lus

son attention sur =essica. &t coe chaque fois, il se troula.

&lle tait assise a@ec deuE autres fees, Megan +hillis et 3rianna %lannigan. Des trois, en

tout cas, seule =ess attirait son attention et ettait son cPur et son cors en ullition.(ls a@aient ass un long oent discuter ici Je, la nuit derniFre, et il n4en sa@ait as

 eaucou lus sur elle. $ui, en re@anche, s4tait anch lus qu4il ne l4aurait souhait.

Sa façon d4arou@er sa dcision de s4installer dans les )ornouailles l4a@ait rconfort.3eaucou l4a@aient flicit de quitter l4(talie our eO #orW, cinq ans auara@ant Y ils furent

oins noreuE le soutenir quand il a@ait lch l4quie de neurochirurgiens neO8NorWais qui

lui a@ait tant aort, our en intgrer une autre $ondres. Mais rares taient ceuE a@oircoris qu4il eLt choisi St +iran alors que d4autres otions lui auraient eris de tra@ailler dans

de lus grands hIitauE et de ien ieuE gagner sa @ie.

)es considrations atrielles ne l4a@aient as intress et =essica ne s4en tait as tonne. (l

a@ait des ersecti@es St +iran : ordon AinsOorth lui a@ait laiss entendre qu4il ourrait

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 rendre sa suite dans diE ans. &n ralit, c4tait surtout l4ilication de l4hIital dans ses actions

caritati@es qui a@aient fait encher la alance.

Mais il tait encore tro tIt our @oquer les @raies raisons a@ec =essica. +ourtant, il N ensaitKalgr ses rores ises en garde lui suggrant ne as tro crer de liens a@ec elle. (l ne ou@ait

s4eJcher de se languir de sa coagnie et d4a@oir en@ie de la connatre ieuE.

(ls s4taient re@us durant le OeeW8end oU ils a@aient tra@aill ensele, notaent aurFs de)odN qui se rtalissait raideent. $eur aiti se resserrait et le nore d4heures de tra@ail de

=ess continuait de l4intriguer tout coe l4tendue de ses connaissances dicales.

&n tout cas, lus il la @oNait l4Pu@re, lus il adirait ses cotences dicales.uant cette ore qu4il surrenait arfois dans ses NeuE, coe une tristesse insondale, elle

l4intriguait de lus en lus et il se deandait si elle n4a@ait as sui le Je genre de

trauatise que luiK +our autant, il rfrait ne as tenter de la consoler. S4il se erettait le

oindre contact hNsique a@ec elle, il ne rondait lus de rien. < $es atients ou leur faille essaient sou@ent d4Jtre forts alors qu4ils gagneraient adettre

qu4ils ont eur, ou al, et leurer une onne fois our toutes, lui a@ait8elle dit un Gour. =e suis

seuleent une sorte de asseur aurFs duquel ils eu@ent dcharger leurs otions.

ui tenait ce rIle aurFs d4elle s4tait deand io.Sans s4Jtre concerts ou l4a@oir noent dcid, ils se retrou@aient chaque soir la cantine

 our se restaurer, arler de leur Gourne de tra@ail, des cas qu4ils a@aient rencontrs ais aussides li@res qu4ils a@aient ais, de usique, de olitiqueK tous les suGets taient les ien@enus

dFs l4instant oU ils n4taient as tro ersonnels.

(l arit trFs @ite @iter d4aorder les thFes qui l4aenaient se relier sur elle8Je. )4taitla reiFre fois deuis cinq ans qu4il se sentait aussi ien a@ec une fee < deuis que son

uni@ers a@ait @ol en clats < et lui dire onsoir uis rentrer seul che? lui coençait lui

de@enir de lus en lus difficile.

 < "h, Jtre si Geune et lire de toute resonsailitK$a @oiE aFre de =osh "4Hara tira io de sa rJ@erie. $4(rlandais rit la derniFre chaise lire et

s4assit leur tale.

 < uelque chose ne @a as, =osh s4enquit 3en en fronçant les sourcils. < Sale Gourne, rondit =osh. -n atient ort a@ant d4a@oir u arri@er sur la tale d4oration.

DiE8huit ansK un GeuneK G4allais dire B hoe C, ais c4tait encore un enfant, a@ec toute sa

@ie de@ant lui.io cotit en reensant cette Geune fee orte au loc, quelques Gours lus tIt.

 < u4est8il arri@ s4enquit8il.

 < (l tait arenti canicien dans un garage local. (l conduisait la fourgonnette de fonction et

sui@ait un autre eloN qui raenait une @oiture en anne a@ec la danneuse. -n golfeur i@resortait d4un dGeuner ien arros. (l a ercut la fourgonnette et le au@re Geune hoe ne ortait

 as sa ceinture. (l n4N a@ait as d4airagK et il est ass tra@ers le are8rise. $a tJte a tout

 ris. < &t l4i@rogne s4enquit 3en, eEriant la question que tout le onde a@ait l4esrit.

 < (l n4N a as de Gustice en ce ondeK, rondit soreent =osh. (l s4en est sorti sans une

gratignure Q $a olice l4a arrJt ais quelle que soit la sanction qu4il aura, cela ne fera asre@enir cette Geune @ie.

 < on, urura io.

Tandis que ses coagnons discutaient du cas, il tentait de contenir les sou@enirs d4une autre

inGustice, qui a@ait dtruit sa @ie, le longeant dans un dsesoir tel qu4il ensait ne Gaais s4en

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sortir.

(l tourna les NeuE @ers =essica qui, en quelques Gours, a@ait allu de etites tincelles dans son

eEistence de@enue si noire. Des lueurs d4esoir.-n raNon de soleil entra ar la fenJtre rFs d4elle, enflaa ses che@euE auurn d4un incendie

de nuances. 3rianna a@ait elle aussi des che@euE rouE, ais les siens, lus clairs, n4taient as

aussi riches en couleurs et en clat.=ess tait lus etite et lus ronde que ses aies, ais telleent lus sensuelle et attirante, auE

NeuE de io. $e@ant les NeuE, elle surrit son regard, une fois de lus, et lui adressa un etit

sourire. < &nigatique, n4est8ce as nota 3en en surrenant leur change.

io s4eressa de dtourner les NeuE, feignant de ne as corendre :

 < +ardon

 < )es trois filles, rcisa 3en. &lles ont eaucou de choses en coun, notaent ladiscrtion. &lles n4alientent Gaais les ragots de l4hIital, alors qu4elles attirent l4attention des

cliataires de l4hIital < as seuleent des cliataires, d4ailleurs. &lles les ignorent, en fait.

+ersonne n4en sait lus sur elles auGourd4hui que le Gour de leur arri@e St +iran.

 < Deuis coien de tes Megan est8elle ici s4enquit =osh a@ec une fausse nonchalance queio rearqua.

 < &n@ironK set ans, Ge crois.$a ouche de =osh s4affaissa un eu, cette ention du tes.

io tourna achinaleent les NeuE @ers Megan et la surrit oser@er =osh, le, resque

 oule@erseK lui8Je tant trFs raide.>isileent, il se assait < ou s4tait ass < quelque chose entre euE, ais cela ne concernait

 as io. (l a@ait asse? faire a@ec sa nou@elle @ie, son nou@eau Go et la rsurgence ir@ue de

sa liido.

Au oent oU les quatre hoes s4arJtaient regagner leur ser@ice, io @it =ess rendre son i et froncer les sourcils en renant connaissance du essage.

(l se deanda ce qui tait arri@ et qui a@ait esoin d4elle, rsent. )oe un colier, il se

surrit enser a@ec iatience au oent oU il la retrou@erait, ce soir. "U il l4aurait tout luiK

&lle de@enait chaque Gour lus iortante our lui, et il a@ait hte de sa@oir ce que leur rser@ait

la suiteK

 

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.

  =ess se le@a tandis que son i sonnait. &lle fronça les sourcils. "n l4aelait auE urgences.< (l

faut que G4N aille, dit8elle ses aies. A lus tard.Se faufilant entre les tales, elle regretta de ne as Jtre aussi ince que Megan ou 3rianna.

(ncaale de s4en eJcher, elle se retourna a@ant de sortir et surrit le regard du eau io@anni

fiE sur elle. &lle ralentit inconscieent, coe si elle n4a@ait as en@ie de le quitter.io lui fit un signe de la ain et elle lui rondit. S4eourrant en s4aerce@ant que 3en la

regardait, lui aussi, elle s4eressa de quitter la cantine.

Tout en se dirigeant @ers les urgences, elle se deanda s4il n4tait as dG tro tard our rendre

ses distances a@ec io. (l fallait croire qu4elle anquait de sens coun car elle s4tait dGengage sur la ente dangereuse, selait8il.

)oent faire our que leur relation deeure stricteent aicale

io tait curieuE. (l @oulait en sa@oir de lus en lus sur elle tout en restant trFs circonsect, ce

dont elle lui sa@ait gr. $eur etit tJte88tJte quotidien, le soir, la cantine, ne lui silifiait asla @ie ais quand il lui a@ait a@ou qu4il redoutait le oent oU il retrou@ait sa aison @ide,

arFs une Gourne de tra@ail, elle s4tait ue.&lle en connaissait un raNon, en ce qui concernait la solitudeK

=ess chassa io de ses enses en arri@ant au ser@ice des urgences. &llen, l4une des infiriFres

seniors du ser@ice, l4accueillit : < )ette toute Geune fille nous est arri@e dans un tat de grande dtresse. &lle rclaait un Geune

hoe ort dans un accident de @oiture, affirant qu4elle tait sa etite aie.

Malheureuseent, nous n4a@ons u lui consacrer suffisaent de tes, car elle n4est ni lesse

ni alade, et nous ne ou@ons la garder. &n Je tes, nous ne ou@ons la laisser artir danscet tat.

 < =e @ois, dit =ess. $ui a8t8on dit quelque chose qui eElique sa dtresse

 < =e crains que des rcetionnistes ineErientes ne lui aient annonc la ort de son etitai, un dno )olin Maddern.

 < "h Q on Dieu.

 < &Eacteent. $a Geune fille rclae les affaires de )olin. (l n4a qu4elle, aareent. $a olice n4a rien contre lui et ils sont disoss nous reettre la @este et ses quelques effets.

&llen dsigna une orte du enton.

 < &lle est l aisK elle @eut le @oirK

 < >ous ne ense? as que c4est une onne ide, de@ina =ess. < on, en effet. $e au@re garçon ne ortait as de ceinture et il n4N a@ait as d4airag. (l a t

heurt grande @itesse et il est ass tra@ers le are8riseK MortK dfigurK

=ess frissonna. < &t l4autre conducteur

 < (l rentrait che? lui arFs un dGeuner arros au clu house du golf. (l n4est Je as less Q

=osh est furieuE arFs cette inGustice du sort.>oil qui eEliquait la ine sore de =osh quand il tait arri@ la cantine.

 < )onnaissons8nous le no de la Geune fille

 < on. &n dehors de rclaer )olin et ses affaires, elle n4a rien dit. &lle s4est @anouie arFs

a@oir aris sa ort.

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 < Merci, &llen. =e @ais @oir ce que Ge euE faire.

&llen lui sourit.

 < Si quelqu4un eut faire quelque chose, chrie, c4est ien toi.Si seuleent elle a@ait ce ou@oir Q songea =ess. +renant sa resiration, elle fraa la orte.

-ne infiriFre dutante tait assise cIt de la Geune fille qui sanglotait. &lle se le@a dFs

qu4elle @it =ess, @isileent soulage et resse de artir.=ess arocha un siFge du cana oU tait assise la Geune fille, le @isage entre ses ains, cach

derriFre un rideau de che@euE londs. Du th refroidissait dans une tasse ose rFs d4elle.

 < 3onGour. =e suis =ess )arichael. =e fais le lien entre les decins, les atients, la faille Y Gesuis une sorte de sNchologue. # a8t8il une chose que Ge ourrais faire our @ous

+as de ronse.

 < =e suis @raient dsole our l4accident.

$a Geune fille le@a lenteent la tJte et osa ses ains sur ses genouE. &lle tait terrileent Geune, dcou@rit =ess, le cPur serr. Sei?e ans, tout au lus. Des NeuE gris aigns de lares, un

dsesoir insondale.

 < (ls ne @eulent as que Ge le @oieK )4est arce que Ge ne suis as officielleent de sa faille.

=ess essaNa de lui eEliquer la situation sans la oule@erser da@antage. < )4est une dcision difficile rendre. =e @ous in@ite N rflchir a@ec rcaution arce que,

une fois que c4est fait, @ous ne ou@e? lus re@enir en arriFre. (ls @ous l4ont dconseill causede la gra@it de ses lessures, dclara8t8elle, estiant qu4il tait iortant de dire la @rit, Je

si la Geune fille tressaillit. e rfre?8@ous as garder de lui un eau sou@enir ue @oudrait8il,

lui  < )olin ne @oudrait as que Ge le @oie dans cet tat, adit8elle.

 < >ous a@e? tout le tes de dcider, rien ne resse.

 < D4accordK

 < +ourrais8Ge aeler quelqu4un our @ous >os arents eut8Jtre  < on Q Surtout as Q +ersonne ne sait roos de )olin et oi.

=ess n4insista as our le oent. &lle ne @oulait as aGouter au dsarroi de la Geune fille ou

rore le lien de fragile confiance qui s4tait install entre euE. < +ou@e?8@ous e dire @otre no

$a alheureuse se it Gouer ner@euseent a@ec la chane qu4elle ortait au cou. Soudain, elle

la glissa l4intrieur de son cheisier qu4elle refera Gusqu4au cou, coe our la cacherK < Marcia =ohns, dit8elle enfin dans un urure.

 < Merci, Marcia.

+our une raison indterine, =ess n4tait as sLre que ce soit son @rai no ais elle l4acceta

 our le oent. < Aierie?8@ous arler de )olin

-n fere hocheent de tJte lui rondit, ainsi que l4esquisse d4un sourire r@lant coien la

 Geune fille de@ait Jtre Golie. < 3onK uand @ous Jtes8@ous rencontrs

 < (l N a un an, quand G4ai ris on Go d4t. )olin tra@aillait tout rFs. (l a@ait trois ans de lus

que oi et Gaais Ge n4aurais cru qu4il e rearquerait. (l tait grand etK telleent eau Q 3runauE NeuE leus, toutes les filles lui couraient arFs. Moi, GeK Ge suis tiide, un eu grosse, du

genre qu4on ne rearque as. uand il a coenc e consacrer du tes, Ge n4en re@enais

 as. (l N a@ait toutes ces Golies filles toutes inces autour de lui ais c4est oi qu4il a choisie Q (l

disait qu4il aiait Jtre a@ec oi. ue G4tais gentille, intelligente et drIle et qu4il 4aiait

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coe G4tais.

Sentant que Marcia a@ait esoin de arler, =ess l4encouragea continuer.

 < ous de@ions nous arier quand G4aurais fini l4cole et otenu un tra@ail lein tes,eEliqua8t8elle en faisant tourner la ague qu4elle ortait au aGeur de la ain droite, sans doute

un cadeau de )olin. (l a@ait erdu son Fre et sa Fre, et il de@ait se drouiller tout seul ais il

tait ien lus Lr et resonsale que la luart des garçons de l4cole. (l a@ait du al Goindreles deuE outs, ça n4a@ait as d4iortance : nous assions tout notre tes lire ensele

nous roener sur la lage, faire des ique8niques, regarder des D>D ou couter de la usique

che? lui. +our la reiFre fois de a @ie, G4ai eu l4iression que quelqu4un e connaissait@raient et e corenait.

 < e ressente?8@ous as cela che? @ous

 < +as @raient. ous soes une faille noreuse. Mes arents tra@aillent eaucou, es

frFres et sPurs sont tous trFs sortifs et ien lus eauE que oi, quasient des athlFtes. =e rfFre les li@res et la usique. ous n4a@ons as eaucou de oints couns. =e sais qu4ils

4aient aisK ils ne e @oient as, coe si Ge e fondais dans le dcor. )4est touGours

telleent agit et ruNant che? oiK

 < Mais )olin @ous a@ait rearque. < "ui. $ui, oui.

=ess esura toute l4iortance que le Geune hoe a@ait dL rendre dans la @ie de Marcia, luiredonnant confiance en elle en la faisant sortir de l4ore.

&lle fouilla dans son sac dos et en sortit deuE hotos qu4elle tendit =ess.

 < Merci.Sur les deuE clichs, =ess dcou@rit un Geune hoe effecti@eent trFs eau, dot d4un regard

 leu tillant d4intelligence, d4huour et de ont. $4aour @irant que ces deuE8l se ortaient

ne faisait aucun doute. (ls selaient telleent heureuE enseleK

=essica lui rendit les hotos, la gorge noue.Marcia les regarda un long oent et se reit leurer, totaleent dseare.

 < ue @ais8Ge faire aintenant se laenta8t8elle. )olin tait toute a @ie. =e l4aiais tant Q &t

 G4a@ais tant esoin de luiK (l ne eut as Jtre ort, c4est iossile. )e n4est as Guste. "h Qon Dieu Q +ourquoi +ourquoi +lus rien n4a d4intrJt sans lui.

=ess tenta de la consoler ais elle n4a@ait as les ots our eEliquer, Gustifier l4asurdit de la

@ie, sa cruaut a@eugle, dour@ue de sens. )oent ne as en @ouloir ce chauffard i@re quia@ait dtruit deuE @ies ar ure inconscience )oent ne as Jtre en colFre contre lui "n

de@rait l4oliger regarder le cors a de )olin, son @isage dfigur, la dtresse de Marcia.

&lle cherchait des ots suscetiles d4adoucir sa eine quand &llen fraa la orte et assa la

tJte dans l4entreilleent de la orte : < =e euE entrer

Marcia acquiesça en essuNant ses NeuE et l4infiriFre a@ança en regardant la Geune fille a@ec une

grande coassion. < =4ai les affaires de )olin our @ous, on etit, dit8elle en osant une @este en cuir noir sur le

siFge, rFs de Marcia.

)4tait celle qu4il ortait sur la hoto.Marcia la serra contre elle et N enfouit son @isage.

 < =4a@ais conois endant des Gours et des Gours our la lui offrir our son anni@ersaire. &lle a

gard son odeurK

$a gorge serre, =ess changea un regard a@ec &llen. &lle n4a@ait lus qu4 esrer que Marcia

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 uiserait un eu de rconfort dans ce sou@enir si intie.

&llen reit galeent une en@eloe la Geune fille qui la rit de sa ain lire, sans lcher la

@este. < Merci, urura8t8elle. &tK erci our @otre gentillesse.

-ne fois &llen reartie, =ess laissa un oent d4intiit Marcia. ArFs a@oir ris des notes sur

son carnet, elle re@int lenteent @ers elle. < $4ide que @ous rentrie? toute seule ne e dit rien. >ous a@e? eu un terrile choc. &tes8@ous

sLre de ne as @ouloir que G4aelle @os arents =e euE aussi @ous faire raccoagner, roosa

=ess, songeant dG s4en charger elle8Je.Mais dG, Marcia secouait la tJte.

 < on, ça @a aller. Merci. Merci eaucou.

=ess n4insista as. &lle ne @oulait as risquer de riser le lien de confiance qui s4tait install

entre elles. < >ous ourre? e Goindre ici quand @ous le @oudre?, Marcia. =4ai not un nuro d4urgence oU

@ous ourre? arler quelqu4un en cas de esoin, Gour et nuit. =e suis oi8Je de eranence

le @endredi soir, ais @ous aure? touGours quelqu4un de confiance au out du fil. 4hsite? as,

dit8elle en lui tendant une feuille de aier sur laquelle taient nots lusieurs nuros detlhone.

 < ".*.=ess fut soulage de @oir la Geune fille ranger la feuille dans son sac. &lle lui conseilla de s4en

ser@ir, de ne as la Geter dans la reiFre ouelle @enue, aGoutant :

 < =4aierais sincFreent a@oir de @os nou@elles. &t si Ge ou@ais faire quoi que ce soitKSon i sonna ce oent8l. =ess l4arrJta et chercha un tlhone, dans la iFce. (l n4N en a@ait

 as.

 < =e @ous ai ris eaucou tro de @otre tes, urura Marcia en rasselant ses affaires.

 < on, as du tout, entit =ess en souriant. =e ne suis as resse. =e dois Guste rondre cetael. Si @ous @oule? ien 4attendre, G4en ai our une seconde.

=ess ne fut as longue. &lle ne dut as s4asenter endant lus de deuE inutes ais quand elle

re@int, Marcia tait artie. < Zut Q

&lle se rciita dehors la recherche de la Geune fille, interrogeant les uns et les autres au

 assage, ais ersonne ne l4a@ait rearque. &ffecti@eent, elle se fondait dans le dcor,coe elle l4a@ait suggr, selait8il.

+ourquoi fallait8il que de telles tragdies sur@iennent esta8t8elle en retenant ses lares.

&lle allait faire dei8tour quand une @oiE l4interroit.

 < =essica a ne @a as  < ue faites8@ous l s4tonna8t8elle en se retournant @ers io.

 < =4tais auE urgences et Ge @ous ai @ue @ous rciiter dehors en courant.

Malgr leur couleur @oquant l4ocan ar tes clair, ses NeuE dgageaient une chaleur de feutandis qu4il tendait la ain our chasser une lare naissante au ord de ses cils.

 < =e 4inquitais, aGouta8t8il d4une @oiE rauque.

&lle rLlait de se laisser aller contre lui, de sentir ses ras uissants l4en@eloer. Mais la ralitrerit le dessus et elle s4carta en rougissant tandis que io l4oser@ait en silence, a@ec une

 erleEit Jle d4une dterination inquitante.

 < Dites8oi ce qui ne @a as, l4in@ita8t8il en la raenant @ers l4hIital.

A@ec un souir, elle lui rsua ce qui @enait d4arri@er.

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 < )4tait horrile, conclut8elle.

 < =e suis dsol, dit8il en rononçant ce qui resselait un Guron en italien. =osh a arl de

l4accident la cantine.(l resta a@ec =ess dans la salle oU elle a@ait arl a@ec la Geune fille.

 < =4ai l4iression de n4a@oir as t la hauteur, a@oua =ess, touGours aussi consciente de la

 rsence @irile de io, algr sa eine. < =e suis certain du contraire.

 < =e ne sais as, dit8elle en rasselant ses affaires. =e suis resque sLre que Marcia =ohns n4est

 as son @rai no, aintenant. < Moi, G4en suis con@aincu, con@int8il, aus.

Surrise ar la lueur rieuse qui rillait dans ses NeuE, algr les circonstances, elle sui@it la

direction de son regard et dcou@rit le no de Marcia =ohns, inscrit sur un anneau ulicitaire,

un eu lus loin. &lle s4tait laiss duer, corit8elle, dçue et agace. < =e suis sLr qu4elle a@ait de onnes raisons de entir, tenta8t8il de la consoler.

uoi qu4il en soit, B Marcia C ou non, =ess s4inquiterait our elle. &lle le sa@ait ien.

 < =e sais coien @ous @ous roccue? des autres. >ous ne serie? as aussi cotente dans

@otre tra@ail si cela n4tait as le cas. Mais @ous ne ou@e? orter le oids de la isFre du ondesur @os aules, =essica.

Deout de@ant elle, il lui soule@a le enton du out du doigt Gusqu4 ce que leurs regards se Goignent.

 < ui est l our @ous urura8t8il.

De nou@eau, elle recula our rore le contact rLlant et se dirigea @ers la orte en toute hte. < =e @ais trFs ien, affira8t8elle le lus fereent ossile.

 < >ous Jtes ici, disonile n4iorte quelle heure our couter les rolFes des autres. Mais

qui coute les @Itres

Sentant ses dfenses se l?arder de lus en lus, elle rta ostinent : < =e @ais trFs ien Q

(l la rit une nou@elle fois ar surrise en lui ou@rant la orte et en lui eotant le as.

 < "U alle?8@ous, rsent s4enquit8il tranquilleent. < &uhK GeK, redouilla8t8elle en s4efforçant de se raeler ce qui tait r@u sur son agenda.

 < Si @ous a@e? quelques inutes e consacrer, G4aierais @ous arler de quelque chose. ous

 ourrions nous arrJter dans on ureau.&lle regretta de ne as lui a@oir fauss coagnie lus tIt ais arFs tout, s4ils re@enaient des

questions rofessionnelles, il n4N a@ait as de rolFes.

 < D4accord, s4entendit8elle rondre.

 < Merci.Son sourire de satisfaction la dconcerta. 4aurait8elle as accet tro @ite &t ourquoi a@ait8

elle l4iression dsagrale qu4il lui a@ait tendu un iFge et qu4elle a@ait ordu l4haeçon

coe une dutante

 

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9.

  < +ar ici, dit8il en la faisant entrer dans son ureau, une ain ose au creuE de son dos."U

elle @eilla une dcharge lectriqueK +ourquoi a@ait8il la troulante haitude de la toucher ourun oui our un non

uand il eut fer la orte, =ess s4eressa de s4loigner de lui et de rester distance. $a iFce

tait etite. A@ec io qui selait l4occuer tout entiFre ar sa seule rsence, elle eutl4iression de de@enir claustrohoe et se rit regretter de n4Jtre as dans l4esace rassurant

de son rore ureau.

 < )e que Ge 4arJte @ous r@ler est stricteent confidentiel, adae )arichael. >ous en

a@e? conscience, n4est8ce as (l arorait une eEression sore, aisK il lui sela @oir danser, au fond de ses runelles

d4a?ur, une etite lueur esiFgle.

=ess se deanda s4il tait srieuE ou s4il s4ausait ses dens. &t ourquoi, dcident, se

sentait8elle aussi i?arre en sa rsence )oe en quilire sur un fil, au8dessus d4unK < =essica

&lle sursauta aisK ce fut le lger effleureent de sa ain sur son a@ant8ras qui cata soudaintoute son attention, l4ranlant encore lus que sa @oiE l4accent chantant et sa façon tro intie

de rononcer son rno.

Distraite ar la façon dont un sile contact ou@ait irradier toutes ses terinaisons ner@euses,elle fit un as en arriFre, surrenant une @i@e curiosit dans le regard leu ainsi qu4un intrJt

eEclusi@eent asculinK

(l fallait qu4elle courte cette entre@ue au lus @ite.

 < u4est8ce qui est confidentiel  < A art a secrtaire, ersonne n4est au courant de ce que Ge @ais @ous dire. =4ai confiance en

@ous, =essica.

 < "ui, Ge corends.$a confiance. 4tait8ce as ce qu4elle accordait auE atients, et tous ceuE qui le lui

deandaient, longueur de tes

 < De quoi s4agit8il io s4arocha de son ureau et lui fit signe d4arocher.

(ntrigue, elle s4N risqua. (l ou@rit alors le tiroir du as, a@ec une lenteur frustrante, centiFtre

 ar centiFtre, et, n4N tenant lus, elle se encha our @oir ce qu4il contenait.

&carquillant les NeuE sous l4effet de la surrise, elle s4eEclaa alors : < Des chocolats Q

  RRR  $a stueur de =essica le fit clater de rire.< uel est @otre rfr, noir ou au lait A@ec ou

sans noisettes s4enquit8il en sortant lusieurs talettes di@erses du tiroir.

 < =e ne ange as eaucou de chocolat. < Mais @ous aie? cela, affira8t8il, erce@ant la lgFre altration de sa @oiE. )4est certain, en

 Guger ar la dlicieuse odeur de @otre eau et de @os che@euE.

)es aroles aenFrent une @i@e roseur sur les Goues de orcelaine, ais ce fut son regard qui

trahit sa gourandise. &t le etit out de sa langue qui se glissa entre ses lF@res sensuelles, le

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faisant ragir hNsiqueent d4une aniFre telleent @isile qu4il faillit sursauter.

 < )hoisisse?, aGouta8t8il, heureuE de constater qu4aareent, elle n4a@ait rien rearqu.

(l s4efforça de rerendre le contrIle de ses sens tandis qu4elle slectionnait une etite arre dechocolat au lait fourr de raline.

 < 3on choiE, dit8il dans un souffle tandis qu4elle reculait.

 < Cioccolato Corezzi ?&lle le@a ses agnifiques NeuE @erts tonns.

 < )4est @ous qui a@e? fait ce chocolatK

 < Ma faille, lus eEacteent. Mon grand8Fre aternel a cr l4entrerise il N a cinquante ans.Mon Fre et a Fre ont d@elo la etite affaire failiale. AuGourd4hui, ils dirigent l4une des

 lus grandes fariques de chocolat artisanal d4(talie, et l4une des lus renoes.

 < >ous Jtes fier d4euE, aareent, dit8elle en croquant dans sa talette.

-ne eEression de ure atitude assa sur son @isage et elle fera les NeuE tandis que lessa@eurs se dloNaient dans sa ouche.

 < HK c4est une @raie er@eille Q s4eEtasia8t8elle.

 < Merci, dit8il, fier d4a@oir atteint son ut.

 < on, c4est oi qui @ous reercie Q s4eEclaa8t8elle en renant une autre ouche, riant de laisir.

)4tait la reiFre fois qu4il l4entendait rire et il se rit esrer que ce ne serait as la derniFre,loin de l. u4il aurait aintes fois l4occasion de la faire rire, our entendre de nou@eau ce son

chaud, sensuel et usical.

$es choses se coliquaient de lus en lusK < 4a@e?8@ous Gaais eu en@ie de sui@re la trace de @os arents s4enquit8elle en s4asseNant sur 

le coin du ureau, lissant sa Gue sur les coures intressantes de ses cuisses.

 < on, rondit8il en s4claircissant la @oiE. =aais. &t es arents le sa@aient. De toute façon,

 G4aurais ang tous les nfices.(l ordit dans son rore chocolat en se flicitant d4a@oir atteint son ut : le etit rire de gorge de

=essica se fit de nou@eau entendre.

 < A en Guger ar le contenu de @otre tiroir, Ge @euE ien @ous croire Q&lle laisantait, c4est donc qu4il a@ait russi la dtendre, constata8t8il a@ec satisfaction en

arciant la douceur de son accent. )oent a@ait8elle atterri si loin de son aNs se deanda8

t8il, reettant la question lus tard. < Maintenant que @ous connaisse? on secret, si @ous e disie? l4un des @Itres

$e changeent fut instantan : elle se relia sur elle8Je et il regretta sa aladresse. Sa

curiosit quant auE causes de cette raction n4en de@int que lus @i@e, toutefois.

&lle se le@a et s4arocha de la fenJtre en lui tournant le dos. +uis elle se retourna, terina sonchocolat et froissa le aier dans sa ain.

 < =e ne suis as trFs intressante et Ge n4ai as de secrets, de toute façon, rliqua8t8elle a@ec un

sourire de circonstances, en dtournant les NeuE.(l tait sLr du contraire et sa dterination le dcou@rir ne fit que s4affirer. &lle cachait

quelque chose, derriFre la façade qu4elle rsentait au onde.

 < (l faut que G4N aille, annonça8t8elle en rcurant les oGets di@ers qui l4accoagnaienttouGours, quand elle tait l4hIital.

 < ue transorte?8@ous l s4enquit8il, aus.

 < Mon carnet, on agendaK

(l l4couta tandis qu4elle lui dressait l4in@entaire de ses ossessions d4une @oiE de nou@eau

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crise. (l a@ait erdu la =essica lgFre riF@eent entre@ue.

)elle8ci nurait des fiches de renseigneents sur di@erses sortes de lessures, de aladies, et

leurs traiteents Y sur les coordonnes de di@ers organises d4aides en tous genres. Son oileet son i taient accrochs sa ceinture ou dans sa oche.

$4ide lui @int qu4elle utilisait tout cet attirail coe une caraace rotectrice ar raort auE

autres."ui, il @oulait sa@oir ourquoi.

 < Merci our le chocolat, lança8t8elle en se dirigeant @ers la orte.

 < =e @ous en rie, rliqua8t8il, dçu qu4elle s4en aille si tIt. =e dirai a secrtaire de @ouslaisser lire accFs on tiroir secret. A lus tard, et ne @ous inquite? as tro our cette Geune

fille.

 < =4essaierai. Au re@oir.

DFs qu4elle eut refer la orte, la iFce ne fut lus la Je. Sans sa rsence @irante, il sesentit seul. Dio. Si on lui a@ait dit, une seaine lus tIt, qu4il serait attir ar une autre

feeK Q Mais =essica a@ait darqu dans sa @ie coe un ouraganK un feu d4artifice

illuinant les tnFres oU il a@ait sor deuis cinq ans.

  RRR

  < Megan, ça @a < "ui, entit8elle en ar@enant sourire =ess. &Ecuse8oi, G4tais desWiloFtresK

Son aie lui offrit un sourire corhensif.

 < )4est =osh  < "ui.

)e fut un choc, our elle, d4arendre que =osh a@ait reGoint l4quie de traua de St +iran, au

 rintes. Megan le croNait touGours $ondres. &lle a@ait eaucou de al tra@ailler a@ec lui

quand un cas de diatrie les runissait. &t c4tait de@enu encore lus dur deuis les funraillesdu etit ToN.

 < (l @eut arler, a@oua Megan, sa rcente confrontation a@ec =osh touGours la oire.

+ourquoi @oulait8il reuer le ass +ensait8il qu4il ne la hantait as suffisaent chaque Gourde sa @ie

 < Serait8ce une si au@aise chose

$4estoac de Megan se serra. Son aie sa@ait qu4il N a@ait un ass entre elle et =osh, aisMegan n4en a@ait Gaais di@ulgu le oindre dtail. &lle n4a@ait Gaais dit ersonne ce qui

s4tait ass. &lle se sentait tro couale, tro dseare, tro stuide, tro lesse.

 < A quoi on lcha8t8elle d4une @oiE dure. )4est fini, de toute façon. Terin. (nutile de

re@enir huit ans en arriFre. < &t si tu a@ais esoin de arler autant que =osh suggra =ess.

Megan fronça les sourcils, lus confuse que Gaais.

 < ue @euE8tu dire  < =e crois que certaines choses ne sont as rsolues dans ton esrit. Si tu ouliais les raisons que

 ourrait a@oir =osh de @ouloir te arler et que tu ensais toi Des questions sont8elles restes

sans ronses entre @ous &n susens Des tas de questions, dut adettre Megan en silence. +laquant inconscieent une ain sur son

@entre lat, elle songea a@ec douleur tout ce qu4elle a@ait erdu, tout ce que =osh lui a@ait

 ris.

$4ide de l4affronter arFs huit ans tait ien tro angoissante.

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 < +eut8Jtre, aisK

 < Mais

 < )ela a t telleent douloureuE de le re@oirKTelleent douloureuE qu4elle se deandait si une art d4elle8Je n4tait as reste attache

lui, algr tout ce qui s4tait ass.

 < =e suis trFs en colFre arFs lui, et arFs oi aussi. =e ne suis as sLre de ou@oir faire face. < Tu es la seule sa@oir si ettre les choses lat eut t4aider clarifier la situation.

Son aie a@ait raison, songea Megan, ais elle se deandait quelle dcision rendre. $e fait que

=osh ait ous une autre fee, une @ritale eaut, n4aGoutait as seuleent sa souffrance :cela coliquait les choses. )ertes, en les @oNant ensele, elle n4a@ait as eu l4iression que

tout allait ien dans leur coule ais < =osh tait ari. Donc, le rencontrer our une raison non

 rofessionnelle tait inarori.

 < )ela e fait eur, =ess.+eurK arce que, algr la douleur, la colFre, le sentient de trahison, il continuait d4alluer

cette etite tincelle en elle.

%ace lui, elle tait touGours aussi @ulnrale.

 < (l est arfois difficile de na@iguer dans les andres des otions. $a frontiFre entre l4aouret la haine eut de@enir indistincteK, coença =ess.

Mais son i sonna et eu arFs, une lgFre rougeur colora ses Goues. < Dsole, Megan, Ge dois N aller.

 < Des rolFes

 < on, c4est l4heure de la runion en neurochirurgie. ordon AinsOorth et, h, io, 4ontdeand d4N assister. 3onK si tu as esoin de arler, tu sais oU e trou@er. Tout restera

confidentiel entre nous, tu le sais.

 < Merci, =ess.

 < Sois rudente, Megan. &t onne chance.Megan regarda son aie s4loigner, ses che@euE de feu doestiqus en une longue natte. A en

 Guger ar les ois de =ess et la façon dont l4atoshFre se chargeait d4lectricit quand io tait

 rFs d4elle, elle se deandait s4il n4N a@ait as quelque chose entre euE. )e serait foridale de@oir =ess heureuse, songea8t8elle. &lle tait telleent secrFte, telleent seule, touGours.

De ce cIt8l, elles taient d4ailleurs asse? selales, toutes les deuE. &n tout cas, elle

resectait =ess et a@ait une totale confiance en elle. uelle chance elle a@ait de ou@oir lui arler Q

Malheureuseent, ni son aie ni ersonne ne sauraient lui dire quoi faire. &lle tait la seule

 ou@oir rendre une dcision au suGet de =osh et du ass. $a seuleK

  RRR

  io archait dans la chaleur du cruscule de ce ois d4aoLt. (l le@a les NeuE @ers le ciel

oscurci en lchant un long souir.=osh "4Hara l4a@ait ael lus tIt, ce saedi soir. (ls4inquitait our un atient qui a@ait erdu connaissance alors qu4il se roenait sur la lage

a@ec sa fee. $es reiers eEaens, un scanner et une (!M, a@aient r@l une tueur du

cer@eau @oluti@e affectant le nerf otique et le sNstFe sensoriel. -ne chirurgie tait r@ue our lundi.

io a@ait dcid d4en@oNer =ess au coule. (l cotait la r@enir lundi ais il a@ait trente8siE

heures attendre. )4tait long, d4autant lus qu4il ne l4a@ait as re@ue deuis la @eille, quand elle

tait @enue cette runion du ser@ice de neurologie qui de@rait s4instaurer tous les @endredis

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arFs8idi. Sa rsence tait nfique our l4quie, Je si elle a@ait dtourn son attention

sur un lan ersonnelK et il n4N a@ait as ien longtes qu4il ou@ait @oquer un B lan

 ersonnel C en ce qui le concernait.(l tra@ersa le arWing des scialistes resque dsert en songeant la lace inattendue que la

 Geune fee a@ait rise dans sa @ie. $a nuit rcdente, eEcetionnelleent, ils ne s4taient as

retrou@s our leur etite con@ersation de fin de Gourne, au rfectoire. &lle assurait une eranence tlhonique our l4association des Saaritains, le @endredi soir. )ela ne l4tonnait

 as. -ne fois de lus, elle consacrait son tes aider les autres rsoudre leurs rolFes.

&tait8ce une façon d4@iter les siens -ne fois dans la @oiture, il s4adossa contre le siFge et auNa sa tJte contre le reose8tJte. $e

OeeW8end qui s4annonçait lui araissait ien long, sans =essica. (l Gura en silence et une artie de

lui se r@olta. (l ne @oulait as d4une nou@elle fee dans sa @ie Q &nfin, c4tait ce qu4il ensait

a@ant de rencontrer =ess. A rsent, il ne ou@ait s4eJcher de enser elle ou d4a@oir en@ied4Jtre a@ec elle, dFs qu4ils taient sars. (l @oulait connatre ses secrets, l4encourager se

lirer des urs qu4elle a@ait rigs autour d4elle.

&tait8il le seul erce@oir la tristesse et la solitude insondales au fond des eauE NeuE @erts

(l it le oteur en route, sortit de la lace de stationneent en arche arriFre, le regard dirig@ers le tient du ser@ice de sNchologie, quandK

 < u4est8ce queK&crasant le frein, il se concentra sur la lueur qui rillait dans le ureau de =essica, la seule fenJtre

allue de tout l4difice. A@ait8elle ouli d4teindre la luiFre, la @eille

 onK il @enait de erce@oir un ou@eent l4intrieur. =essica tait l A cette heure8ci (l gara de nou@eau sa @oiture sa lace et descendit.

Tout en se dirigeant @ers le tient, il se raela l4trange coorteent de =essica, sa façon de

ne as le laisser @oir l4intrieur de son ureauK )ette fois, il ne reartirait as sans a@oir la

ronse ses questions.Aurait8elle des rolFes a@ec cette coagnie d4assurances a@ec laquelle elle a@ait rende?8

@ous, l4autre Gour, quand elle s4tait eresse de rentrer che? elle

$a orte du tient tait fere ais il ut entrer grce sa carte agntique et son code ersonnel.

(l tra@ersa le hall oscur et s4engagea dans le couloir enant au ureau de =essica. (l n4tait as

dans ses haitudes d4agir d4une aniFre iolie ais il ne @oulait as lui laisser le tes de luireferer la orte au ne?, alors il @rifia qu4elle n4tait as fere cl. on, elle ne l4tait as.

(l fraa et ou@rit d4un seul ou@eent, stufait de ce qu4il dcou@rit.

+ieds nus, @Jtue d4un short en coton et d4un haut sans anches soulignant ses coures

@olutueuses, =essica tait assise en tailleur sur un atelas gonflale os sur le sol. -n oreilleret des dras taient lis une eEtrit.

)4tait la reiFre fois qu4il @oNait ses che@euE lchs dloNs sur ses aules et autour de son

 uste coe un halo de feu.&t elle n4tait as seule.

(l resta ouche e en dcou@rant ses coagnons : deuE chatons Gouaient autour d4elle, deuE

 etites oules de du@et sur des attes qui selaient tro grosses our euE. io reorta sonattention sur la Geune fee : son sourire s4tait fig, ses traits taient ereints de anique.

Dterin corendre ce qui se assait ais attentif ne as l4alarer da@antage, il fera la

 orte et, franchissant la distance qui les sarait a@ant qu4elle ait eu le tes de se le@er, il se

laissa toer genouE rFs d4elle. $es chatons ondirent aussitIt sur lui et il sourit quand il

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sentit leurs etits griffes s4accrocher ses cuisses our grier sur ce nou@eau territoire

eElorer.

Douceent, il glissa une ain sous chaque etit cors douE et rond et les soule@a our leseEainer de lus rFs. (l adorait les aniauE et en aurait eu lusieurs si Sofia n4a@ait t

allergique nore d4entre euE. &n ensant sa fee ien8aie qui lui a@ait t enle@e

 rutaleent cinq ans auara@ant, il fera riF@eent les NeuE et frotta son @isage contre lafourrure des etits chats, aareent des GueauE.

!ou@rant les NeuE, il se retrou@a sous le feu des grands NeuE @erts assaillis d4otions di@erses.

(l tourna les chatons face elle et les garda contre lui. < )oent s4aellent8ils

&lle ne rondit as tout de suite, coe si elle ne corenait as ce qu4il lui disait, et il se

laissa distraire ar la coure atissante de ses lF@res.

+uis il haa son regard. < )eK celui8ci, c4estK DicWensK etK

 < "ui

 < *iling.

&lle selait erdue, alors il lui tendit DicWens et elle s4N accrocha coe une oue desau@etage.

 < )e sont @os auteurs rfrs &lle hocha la tJte et ses che@euE s4aniFrent coe des flaes dansantes.

 < &n artie, oui. =4aie le cIt truculent et inattendu de leurs histoires, et G4ai trou@ qu4ils

@oquaient ien le coorteent de es chats infatigales et leins de surrises. < Deuis coien de tes les a@e?8@ous

 < SiE seaines. Sa Fre a disaru en les aandonnant rFs de on cottage, dans la grange

d4une fere oU @it %lora, infiriFre dans un cainet dical, +enhallN. &lle s4est occue des

chatons ais ne ou@ait les garder tous. =4ai ris ces deuE8l. < )oent faites8@ous, endant la Gourne

 < (ls restent a@ec Sid &@ans, l4hoe tout faire de l4hIital. (l a erdu sa fee, rceent,

et G4ai ass as al de tes arler a@ec lui.>oil qui ne l4tonnait asK

 < (l tait @raient trFs aattu et 4a dit un Gour qu4il n4a@ait as le droit d4a@oir des aniauE de

coagnie dans son aarteent. =4ai deand la direction si Ge ou@ais laisser es chats dansson atelier, endant la Gourne, et ils ont accet.

io la souçonnait d4a@oir trou@ ce oNen our qu4il se sente oins rede@ale en@ers elle, au

suGet du tes qu4elle lui consacrait. &n re@anche, il tait sLr que la direction ignorait oU les

chatons assaient la nuit. < Deuis coien de tes cae?8@ous ici

$a question sela atteindre le cPur de ses roccuations. &lle aissa la tJte et ses che@euE

forFrent coe un rideau rotecteur de chaque cIt.Du out du doigt, il l4oligea rele@er le enton.

 < ue se asse8t8il, =essica

$e out de ce doigt, sous son enton, suffisait ettre tous ses sens en oi. (l N a@ait silongtes qu4on ne l4a@ait as toucheK si longtes que ses dsirs n4a@aient as reris @ie.

"ui, ais il ne fallait as. &lle de@ait se rotger, alors elle se raidit et s4carta.

Maintenant qu4elle rerenait enfin ses esrits, elle s4aerçut qu4elle tait sur la au@aise ente.

$4un de ses secrets @enait d4Jtre dcou@ert, et coent ne as lui eEliquer la rsence de ce lit

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gonflale dans l4enceinte de l4hIital

 < =essica

 < =eK hK G4ai rceent enag dans ce cottage aisK )et orage, il N a diE Gours, adtruit la toiture. $4eau est entre l4intrieur et l4lectricit a t coue. =4ai essaN de rester

aisK

 < Dio ! Sans toit ni lectricit s4eEclaa8t8il.=essica aissa les NeuE.

 < )4tait l4affaire d4une nuit, as lus. =4tais inquiFte our les chats, eEliqua8t8elle, ouliant

de rciser qu4en outre, elle s4tait retrou@e dans un cottage isol sans aucun sNstFe descurit.

 < &t @ous haite? ici, en attendant, de@ina8t8il.

 < "uiK

Malgr tout, la façon dont il glissait ses longs doigts dans la fourrure de DicWens la fascinait. $echaton ronronnait de laisirK et =essica ne ut s4eJcher d4iaginer ce qu4elle ressentirait si

ces longs doigts racs la caressaient, elle. S4ils arcouraient son cors artout, Gusqu4au out des

orteilsK

$a raison rerit le dessus : Gaais une chose areille n4arri@erait, Je si elle en ourait d4en@ieQ

 < MaisK ourquoi ici, et as l4hItel ou che? des ais &lle chercha une ronse lausile, songeant riF@eent rendre le rteEte des chats qu4elle

tiendrait a@oir touGours rFs d4elle, ais cela ne tenait as deout. &t as question de lui dire la

@rit concernant l4tait rel de ses finances, ou de lui a@ouer qu4elle n4a@ait as d4ais. &n toutcas, as des ais suscetiles de l4herger quelque tes.

)ela l4aurait conduite r@ler B ourquoi C c4tait iossile.

+ourquoi elle a@ait tout erduK

+ourquoi sa @ie a@ait terrileent et irr@ocaleent chang deuis quatre ansK&t ourquoi elle de@ait aintenant coter chaque sou dens, @eiller de si rFs ses choiE

 rofessionnels < d4oU son changeent de carriFre <, et sa @ie sociale < d4oU la ncessit de

tenir les autres distance, sur le lan otionnel coe hNsique. Tout ce qui faisait l4intrJt desa @ie de Gadis lui tait refus.

Mais elle a@ait russi, elle s4en tait eu eu sortieK Gusqu4 ce que io fasse son aarition,

lui raelant tout ce qu4elle a@ait erdu, lui redonnant le goLt de choses qu4elle n4aurait lus Gaais.

 < )e n4est que our quelques Gours, dit8elle, croisant les ains et riant secrFteent our que ce

soit @rai.

$a coagnie d4assurances a@ait accet de rendre en charge les rarations et les tra@auEcoençaient la seaine rochaine.

 < >ous ne ou@e? as rester l et @i@re coe ça en attendant, =essica.

 < )e n4est as si terrile Q tenta8t8elle de se dfendre en feignant l4insouciance. =e n4ai as lechoiE, de toute façon.

 < 3ien sLr que @ous en a@e? un.

$a ronse et le ton dterin irent ses dfenses en alerte. < ue @oule?8@ous dire

 < ue @ous alle? @ous installer che? oi.

 

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;.

  DiscrFteent auN contre le charanle de la orte, io oser@ait =essica qui faisait ses

ou@eents de tai chi a@ec toute la grce qui la caractrisait. Ses che@euE rougeoNants attachsen queue8de8che@al, elle ortait un T8shirt ale, un short qui dnudait ses Gaes gales et des

 asWets.(l ne se lassait Gaais de la regarder.

A@alant une gorge de caf, il attendait qu4elle ait fini ses eEercices quotidiens.(ls taient tous deuE de reos, ce OeeW8end. =essica s4tait installe che? lui deuis deuE

seaines. &lle a@ait rotest ais il n4a@ait as @oulu en dordre. $a laisser caer dans son

 ureau s4tait sileent a@r iossile, our lui.

&lle a@ait @oulu lui aNer un loNer Y il a@ait refus en accetant toutefois qu4elle se charge de lacuisine et des courses.

=essica a@ait galeent instaur des rFgles : ils ne se toucheraient sous aucun rteEte et leur

relation resterait stricteent latonique.

(l s4tait inclin, enfinK teoraireent. Si cela ou@ait la rassurer, il ferait un effort, our leoent. Mais le seul fait qu4elle ait rou@ le esoin d4talir ces rFgles rou@ait qu4elle

ressentait coe lui l4lectricit resque alale qui naissait entre euE dFs qu4ils taientensele.

Haileent, il s4efforçait de gagner sa confiance, l4arochait ais reculait dFs qu4elle esquissait

le oindre ou@eent de recul. Au fur et esure que les Gours assaient, elle se rtractaitoins @ite.

!estait sa@oir ourquoi elle niait si faroucheent cette attirance.

uand il a@ait @u l4tat du cottage de =essica, le lendeain de son installation che? lui, il a@ait

 Gur en italien. (l tait de@enu ilingue ais teJtait touGours dans sa langue aternelle.)4tait ien ire qu4il ne l4iaginait.

Situ dans un coin erdu, totaleent isol dans la nature, c4tait une etite aison de lain8ied.

$e toit de chaue s4tait croul l4intrieur, seant des dgts considrales et laissant entrerla luie. $e cottage tait inhaitale.

io l4a@ait iagin a@ant la teJte ais il @oNait ien qu4il s4agissait d4une ruine a@ant Je

le sinistre et il se deandait coent =ess a@ait u l4acheter.uand il s4tait retourn et a@ait @u le @isage de =essica de@ant sa raction, il s4tait radouci et

tait all @ers elle. Sa nature le ortait toucher, treindre, rconforter, et il a@ait eu du al

s4eJcher de la serrer dans ses ras.

Se contentant de lui caresser la Goue, il a@ait dit : < =e suis dsol. )e n4est as contre @ous que Ge Gurais, ais contre l4tat de ce cottage et contre

ceuE qui @ous l4ont @endu, sachant que @ous n4N serie? as en scurit.

$4esace d4un instant, elle s4tait dtendue, se laissant resque aller contre sa ain. &lle a@aiten@ie qu4il l4erasse, il l4a@ait @u dans son regard @ert ais elle s4tait aussitIt relie sur elle8

Je.

 < S4il a@ait t en eilleur tat, Ge n4aurais as u e l4offrir, a@ait8elle eEliqu. =e sa@ais quela toiture n4tait as de reiFre Geunesse aisK Ge n4aurais Gaais cru qu4elle s4croulerait la

 reiFre teJte Q

$4argent n4a@ait Gaais t un souci our io et il sa@ait que c4tait une chance. $4aisance

financiFre ettait l4ari de ien des choses, ais as du chagrin.

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Au oins, et en artie grce Sofia, il eEerçait un tier oU il a@ait l4iression d4Jtre utile auE

autres. (l dtestait enser que =ess a@ait du al Goindre les deuE outs. &lle n4a@ait Je

quasient as de eulesK )oent en tait8elle arri@e l +our l4instant, =essica et les chatons @i@aient a@ec lui. Seul deuis cinq ans, il a@ait t un eu

ner@euE quand elle s4tait installe ais il n4a@ait as t tonn de dcou@rir qu4ils

s4entendaient er@eille.)4tait la reiFre fois qu4il tait attir ar une autre fee, deuis Sofia, et il luttait contre un

lger sentient de culailit, de dloNaut, d4autant lus que Sofia n4aurait as ai qu4il reste

seul, elle a@ait t claire sur ce oint.>i@re a@ec quelqu4un tait @raient r@lateur. "n dcou@rait ses etites anies, ses haitudes

 arfois esantes ou irritantes. +our le oent, io ne trou@ait rien d4ner@ant che? =essica, ais

certains dtails l4intriguaient et l4ausaient. +ar eEele, son assortient iressionnant de

@itaines et de colents alientaires, eils dans un coin du lan de tra@ail de la cuisine.(l se deandait ourquoi elle se croNait olige d4ingurgiter tout ça. &t uis, elle la@ait sa

@aisselle et ses cou@erts ticuleuseent et les rangeaient soigneuseent cIt des siens, sans

les langerK

 < &tes8@ous une aniaque de l4hNgiFne l4a@ait8il taquine, ce reier OeeW8end.Son huour tait to lat.

 < 3ien sLr que non Q < =e ne @oulais as @ous @eEer.

 < =e ne suis as @eEe.

Mais elle entait.&t lus il l4oser@ait, lus il se deandait si elle n4a@ait as @cu une relation trauatisante.

uelqu4un l4aurait8il lesse, d@alorise A@ait8on @oulu la doiner (l craignait surtout qu4on

ait tent d4auser d4elleK )4tait sa rticence Jtre touche qui l4incitait se oser cette

question effraNante.uand, i@otant sur une Gae, elle l4aerçut et faillit en erdre l4quilire de surrise, il se retint

d4clater de rire.

 < 3onGour, urura8t8elle, earrasse.&lle s4arocha de lui en aintenant cette distance de B scurit C.

 < 3onGour. >ous a@e? fini

 < "ui, quasient, rondit8elle en cartant quelques oucles de son @isage. +ourquoi  < =4ai quelque chose @ous ontrer. >ene?.

  RRR

  < "U allons8nous < =e ne euE as @ous le dire. < &t ourquoi as

 < )e ne serait as une surrise, sinon, rondit8il en esquissant un sourire aus.

=ess se carra de nou@eau dans le luEueuE siFge en cuir de la @oiture de sort de io. uand ils4engagea sur la route darteentale qui longeait la cIte et enait St +iran, =ess se tourna @ers

la aison oU elle @i@ait deuis quin?e Gours. )oent ou@ait8elle se sentir si ien et si effraNe

en Je tes +erche sur une falaise, coe si elle faisait cors a@ec le souasseent rocheuE, elle ritait

 ien son no cossais : Ninnes. B $4endroit isol C. &t elle con@enait ien io ar son cIt

sau@age, solitaire, retir.

 < TrFs iressionnant, a@ait8elle urur en dcou@rant our la reiFre fois l4intrieur de la

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aison d4architecte conçu ar un dcorateur.

-n intrieur froid, iersonnel, coe inhait.

 < A rsent, dites8oi ce que @ous ense? @raient, =ess. a anque d4e, n4est8ce as glissa8t8il, lisant dans ses enses. $4agent ioilier ensait que le stNle de la location

corresondrait auE attentes d4un $ondonien.

 < &t @ous n4aie? as, corit8elle, soulage d4arendre que ce n4tait as ce qu4il auraitchoisi.

 < on, ais cela e eret d4a@oir un toit en attendant de trou@er quelque chose qui e

con@ienne."ui, lui au oins, il a@ait un toitK &lle se sou@int de son air constern quand il a@ait dcou@ert

son cottage en ruine, ais elle a@ait eu un cou de foudre our cette etite aison erdue dans la

nature, d4autant lus que les terrains en friches qui l4entouraient lui erettraient d4a@oir des

aniauE et d4a@oir son otager, son @ergerK(l l4a@ait ien coris et elle lui a@ait arl de ses roGets auEquels il s4tait tout de suite

intress, lui osant des questions sur la façon dont elle en@isageait de les ettre en Pu@re.

Heureuseent, il ne lui a@ait as deand ourquoi elle n4a@ait as requis un rJt ou un crdit

ioilier. &lle n4aurait u l4eEliquer io sans lui en donner les raisons.&t ça, c4tait iossile.

3ref, elle a@ait succo ses arguents et s4tait installe che? lui a@ec DicWens et *iling quitaient au aradis, ce qui n4tait as tout fait son cas. Son aiti a@ec io de@enait chaque Gour 

 lus rofonde, Je si son eresseent acceter ses rFgles l4a@ait un eu dçue, au fond, lui

raelant qu4il n4N aurait Gaais rien d4autre entre euE.$utter contre l4attirance qu4il lui insirait tait une ataille de tous les instants. io enaçait ses

dfenses, l4inclinant dsirer des choses qui n4taient lus our elle, se reorer ses rJ@es,

ses esoirs riss.

 < =essica  < M "h Q dsole. >ous disie?

 < >ous tie? sur une autre lanFte, Ge crois.

 < on, GeK G4tais dans es enses. &Ecuse?8oi, a@oua8t8elle en rougissant.S4aerce@ant alors qu4ils taient arri@s au ort de St +iran, =ess s4eressa de descendre de la

@oiture a@ant qu4il ne @ienne lui ou@rir la ortiFre et lui tende la ain. (l ou@rit le coffre oU il rit

un anier de ique8nique, un sac en toile qu4il lui tendit, contenant des ser@iettes, des T8shirts etde la crFe solaire.

Son arhension augenta quand elle s4aerçut qu4il ortait des ocassins ateau, un short qui

dcou@rait de longues Gaes ron?es Gusqu4 i8cuisses et un olo lanc oulant un torse

athltique. < &tes8@ous dG onte dans un hors8ord s4enquit8il en la guidant @ers une etite Gete oU

taient aarrs lusieurs ateauE de laisance luEueuE.

 < Seuleent dans un ferrN.(l eut son rire gra@e qui la troulait tant.

(l s4arrJta au ni@eau d4un canot de toute eaut, lanc et rouge, atis Lori, et elle s4iagina

dessus, leine @itesse, che@euE au @ent. < Suere Q s4eEclaa8t8elle.

 < Mon seul etit luEe, en dehors de a @oiture, dit8il a@ec un air d4eEcuse.

 < (l est agnifique. Deuis quand l4a@e?8@ous

(l sela se dtendre face sa raction et ce etit sourire rare qui atteignait arfois ses NeuE et en

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chassait les ores, aarut.

 < Deuis un an et dei. =e n4a@ais as le tes de descendre sur la cIte aussi sou@ent que Ge

l4aurais @oulu, quand G4haitais $ondres, ais Ge e suis rois d4N redier, une fois ici.(l sauta ord a@ec aisance, osa ses aquets et se retourna our aider =essica qui adota une fois

de lus ses techniques de droade. &lle coença ar lui tendre ses sacs au lieu de sa ain,

 uis dcrta : < =e e drouille, erciK

A sa grande contrarit, le regard leu s4ereignit d4un @if auseent quand elle franchit

aladroiteent le astingage.&lle eut alors la surrise de dcou@rir un quieent des lus luEueuE, une caine quie d4une

Witchenette, d4une inuscule salle de ains et d4un esace salon con@ertile en chare ou@ant

contenir trois ersonnes.

ArFs a@oir rang le contenu du anier dans le etit rfrigrateur, ils ressortirent et io rit deuEgilets de sau@etage dans un coffre.

 < &st8ce @raient ncessaire s4enquit8elle quand il lui en tendit un.

 < Asoluent, rondit8il en ouclant le sien en deuE tes trois ou@eents. =e ne ngligerai

 Gaais @otre scurit.&lle lui faisait entiFreent confiance, sur ce oint Y en re@anche, en ce qui concernait ses

ractions elleK)oe elle ataillait a@ec son gilet, il franchit l4esace qui les sarait.

 < $aisse?8oi @ous aider, dcrta8t8il en renant le relais a@ec autorit.

+ourquoi fallait8il qu4il ta touche la reiFre occasion u4il agisse a@ec une telle lenteur -ne telle intiit &t uis il tait eaucou tro rFsK si rFs qu4elle erce@ait son odeur @irile,

lgFreent usque.

Ses Gaes failissaient, coe sous l4effet d4un liEir alcoolis et insidieuE. &lle serra les

 oings. )oien de tes rsisterait8elle la tentation (l faisait eErFs de rolonger la torture, elle en tait sLre.

 < >oil, c4est fini.

Sa @oiE tait lus rauque que de coutue et elle le@a les NeuE our s4aerce@oir qu4il la fiEaitintensent, sans Je tenter de dguiser l4attirance qu4elle lui insirait.

&lle ourait d4en@ie de se Geter dans ses ras, au lieu de reculer une fois de lus, coe le lui

coandait la sagesse.)oe s4il anticiait l4in@itale ou@eent, il la lcha et ce fut lui qui s4carta, ais en

 renant le tes de lui erasser le out du ne?.

+ourquoi a@ait8il fait cela

+ourquoi l4a@ait8elle laiss faire Dans un accFs de anique, elle se deanda si elle ne ferait as ieuE de quitter le ateau a@ant

de coettre une lus grande sottise. Tro tard : io a@ait largu les aarres.

(l l4in@ita s4asseoir sur la anquette en fore de fer che@al et il rit les coandes. &nquelques inutes, ils se dirigeaient @ers la leine er.

$es deuE oteurs grondaient, a@ides de rendre de la uissance. Malgr ses craintes, =essica se

laissa gagner ar l4eEcitation. < =e rfFre @oir @otre suere che@elure flotter lireent, ais Ge @ous conseille de l4attacher.

=4ai aussi une casquette de ase8all, si @ous @oule?.

Sui@ant ses conseils, =ess noua ses che@euE en queue8de8che@al qu4elle glissa tra@ers la fente,

l4arriFre de la casquette. $a @isiFre rotgeait son @isage et ses NeuE de l4ardeur du soleil.

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 < Accroche?8@ous, Geta8t8il tout en franchissant l4entre du ort, acclrant eu eu.

$a er tait cale ais l4a@ant du ateau se soule@ait sur la crJte de chaque ondulation our

redescendre dans les creuE.uand io it les ga?, un cri de Goie chaa la Geune fee. $e sentient de liert qu4elle

rou@a tait grisant et elle corit ce qu4il ressentait. A@ec la @itesse, les tensions et le stress

s4en@olaient.&lle ren@ersa la tJte en arriFre et fera les NeuE, offrant son @isage au soleil et au @ent.

 < )4est foridale Q cria8t8elle our qu4il l4entende algr le @acare des oteurs. =4adore Q

  RRR

  Allonge lat @entre sur une ser@iette de lage, dans la etite grotte qu4ils a@aient dcou@erte,

=essisa s4tira en souirant.< =e ourrais 4N haituer trFs @ite, dit8elle.

io sourit. &lle a@ait l4air alanguie et heureuse, deuis leur folle che@auche sur les @agues etleur long ain.

ArFs la aie de St +iran, ils a@aient tra@ers celle de +enhallN uis long le ort incur@ du

@illage lui8Je, au out duquel s4le@aient des falaises. Dans les eauE rofondes qu4elles

doinaient dorait l4a@e d4un galion esagnol, lui a@ait aris =essica.uand ils eurent trou@ leur crique et leur etite grotte, ils a@aient longueent nag a@ant de

dguster leur ique8nique sur la terre fere.A rsent, =essica se reosait tandis que io finissait de anger sa oe tout en contelant

les coures sensuelles de la Geune fee. &lle a@ait reis son short sur son aillot de ain une

 iFce, ais cela ne l4eJchait as de conteler son cors infinient sduisant ses NeuE. Safinit @olutueuse le fascinait.

uant ses che@euEK &lle a@ait enle@ la casquette, et, sous le soleil, ils selaient s4anier,

en@eloant ses aules telles des langues de feu.

(l tait content qu4elle ait arci ce oint leur roenade en ateau. )4tait la reiFre foisqu4il eenait quelqu4un ord a@ec lui. Son hors8ord tait son chaatoire, son lieu

d4@asion secrFte, son etit laisir B couale C qu4il rser@ait Galouseent. (l ne craignait as

qu4elle ne le artage as, ais lutIt qu4elle l4altFre ar sa rsence. "r, ce n4tait as le cas, ien au contraire.

 < +ourquoi l4a@e?8@ous ael Lori

&lle a@ait os la question a@ec une grande douceur, resque a@ec rcaution.(l dtourna les NeuE @ers la er et son regard se erdit dans l4iensit leue. $e oent de lui

 arler de Sofia tait eut8Jtre @enu. S4il @oulait que =essica lui fasse confiance, il de@rait s4ou@rir

elle, lui aussi.

 < $ori tait le surno de a fee, coença8t8il en s4claircissant la @oiE. &n (talie, il estd4usage de raccourcir le no de faille our en faire un surno. $e no de Geune fille de Sofia

tait $orianiK our ses ais, elle tait $ori. A l4cole, tout le onde nous aelait B $ori et )ori

C.=essica eut un douE sourire, intress et corhensif.

 < >ous @ous connaissie? deuis si longtes

 < Deuis l4ge de siE ans. $a Fre de Sofia, inetta, tra@aillait our es arents. &lles4occuait de la aison, et de oi endant que es arents assaient de longues heures la

chocolaterie ou au agasin. inetta de@int trFs @ite indisensale et elle et sa fille firent

raideent artie de la faille.

io s4interroit our oire un @erre d4eau.

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 < Sofia et oi a@ions le Je ge et nous nous soes entendus tout de suite, au oint de

de@enir ientIt insarales. $es gens ensaient que nous rendrions nos distances, a@ec le

tes, ais cela n4est Gaais arri@. ous nous suffisions nous8Jes, @ous corene? C ous nous soes aris l4ge de diE8huit ans. =4ai fait es tudes de decine et Sofia,

qui @oulait enseigner, a otenu son rofessorat. Malgr les @oiE diffrentes que nous a@ions

choisies, nous restions touGours aussi roches. C(l s4auNa sur les coudes, arciant la caresse du soleil sur sa eau dore, et il se surrit lui

raconter un tas d4anecdotes des Gours heureuE.

 < ous n4tions as resss de fonder une faille. ous nous suffisions nous8Jes, en fait,et nous ensions que nous a@ions tout le tesK aisK

Soudain, les ots ne @enaient lus.

 < u4est8il arri@, io

(l trou@a finaleent la force de continuer, d4@oquer le cauchear de sa @ie. )e oent oU ilsa@aient aris que Sofia tait condane.

 < +ar une sinistre ironie du sort, Sofia est orte d4une tueur crrale que G4oFre trFs

sou@ent, auGourd4hui.

(l entendit =essica retenir son souffle, sous le choc, et s4aerçut soudain qu4elle s4tait assise. < $a sienne tait inorale, agressi@e, rsistante auE traiteentsK 3ref, elle l4a trFs @ite

eorte.(l ne lui dit as coien il se sentait couale de n4a@oir as t caale de la sau@er, de ne as

a@oir rer les signes qui lui auraient eris d4agir lus tIt, a@ant qu4il n4N ait lus rien faire.

D4un cIt, au fond de lui, il sa@ait qu4il ne ritait as ces reroches. $es decins n4a@aientcess de lui rter que cela n4aurait rien chang, ais il ne ou@ait s4eJcher de enser qu4il

a@ait failli.

 < io, les decins ont raison, @ous n4N Jtes our rien.

(l s4aerçut soudain qu4elle tait tout rFsK (l sentait son souffle derriFre lui, coe des aiserssur son aule. Sa @oiE tait douce ais fere.

 < =4aurais ai a@oir son courage, continua8t8il. &lle a t adirale. &lle a affront la ort

a@ec la Je chaleur, la Je ra@oure, le Je huour et la Je tendresse qu4elle ettait erasser la @ie. =4ai t ses cIts tous les instants de son ref coat contre l4in@itale, et

 Ge tenais sa ain quand elle a ouss son dernier souir.

Ses collFgues et toute l4quie l4a@aient laiss seul a@ec elle, au dernier oent. +our la reiFre fois de sa @ie d4adulte, il a@ait leurK uis il a@ait @errouill une art de lui8Je.

uand il a@ait russi erger du gouffre noir qui l4a@ait ense@eli, arFs sa disarition, il s4tait

 Get cors et e dans le tra@ail, donnant le eilleur de lui8Je, coe our eJcher les

autres de ourir coe Sofia. < $a @ie n4tait lus rien, sans elle. ous a@ions t insarales endant @ingt et un ansK =e

e sentais erdu, la dri@eK

Sa @oiE se risa sous l4effet de l4otion. < ioK

TouGours derriFre lui, =essica se it genouE et refera ses ras autour de lui.

(l sentit ses seins feres se resser contre son dos coe elle osait sa Goue contre son aule.+eu arFs, sa dlicieuse et sutile odeur de chocolat Jle K une senteur florale, lui caressa les

narines. (l rit alors ses ains dans les siennes et entreJla leurs doigts.

 < &t @ous @ous Jtes Get dans le tra@ail our oulier, urura8t8elle d4une @oiE que l4otion

rendait lus rauque encore.

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 < "ui, a@oua8t8il, la souçonnant d4agir de Je.

"ui, elle aussi se focalisait sur les rolFes des autres our chaer auE siens, il le de@inait.

 < &t cette fondation dont @ous 4a@e? arl  < =e l4ai cre en sou@enir de Sofia. &lle coorte un centre de recherche, se charge de

rasseler des fonds our our@oir les hIitauE de scanners et de di@ers quieents de ointe

tra@ers le onde, se charge d4accoagner les alades, articuliFreent dans le doaine de laneurologie et des tueurs cancreuses.

 < Sofia serait fiFre de @ous.

 < &lle e rerocherait aussi de ne as a@oir refait a @ieK < Mais @ous l4a@e? refaite @otre aniFre, @otre rNthe, en aidant les autres, en les soignant,

en les sau@ant.

(l arciait sa gnrosit, sa roEiit, le contact de son cors contre le sien, esrant qu4elle ne

s4carterait as rusqueent d4un ond en se raelant tout cou les rFgles qu4elletransgressait.

+renant une longue insiration, il continua de lui arler tranquilleent, @oquant l4alu que

Sofia a@ait constitu sur euE, contenant des hotos, des lettres, des sou@enirs de leur enfance, de

leur ariage, de leurs derniers Gours ensele. (l N uisait du rconfort ais s4en ser@ait aussi our rester ancr dans le ass, corit8il.

Sofia tait la seule fee qu4il ait aie, la seule qui il ait fait l4aour. Durant les derniFresannes, son lit lui a@ait aru tro grand et tro froid, ais ersonne ne l4a@ait Gaais tent.

=usqu4 =essica.

  RRR

  uand io resta silencieuE, =essica songea tout ce qu4il @enait de lui raconter, le cPur serr.

&lle s4tait sou@ent interroge sur la fee que io a@ait aie, l4iaginant trFs elle,

sohistique, telle une gra@ure de ode. uoi qu4elle ait t, Sofia a@ait eu de la chance degagner l4aour de io, et la terrile alchance de lui a@oir t enle@e un si Geune ge.$a

fidlit et les sentients qu4il lui a@ait orts foraient un contraste saisissant a@ec l4infidlit et

l4indiffrence que Duncan a@ait toignes =essica. Duncan, son eE8fianc, l4hoe qui a@aitchang sa @ie GaaisK

Dcou@rir ses noreuses incartades l4a@ait rofondent lesse, ais arendre qu4il

 ersistait eine huit seaines a@ant de l4ouser l4a@ait ache@e. $e ariage dont elle a@ait tantrJ@ a@ait t annul et a@ec lui, ses illusions s4taient dsagrges.

Duncan a@ait dtruit tant de choses en elle, N coris sa confiance en@ers les autres. &t en elle8

Je.

Sa @ie a@ait irrdialeent chang. Son fianc < B eE8fianc C, corrigea8t8elle a@ec colFre etaertue < N a@ait @eill.

$4ide de ne lus Gaais Jtre roche de quiconque la driait, alors elle tra@aillait sans relche

 our ne lus N enser et corenait d4autant lus ourquoi io se erdait lui aussi dans letra@ail. Mais qu4il se sente couale de la ort de Sofia la dchirait.

(nstincti@eent, elle l4a@ait ris dans ses ras, ouliant de garder sageent ses distances, et

 rsent, touGours resse contre lui, elle luttait contre les ondes de dsir qui la arcouraient.)oe elle aurait ai enfouir son @isage contre son cou, resirer l4odeur de sa eau, sa

fragrance @irile auE notes oises telleent grisantes. )4tait de la folie Q Tout en lui l4attirait,

elle n4N ou@ait rien, ais cder signifiait lui r@ler ses secrets, et c4tait inconce@ale. (l

s4enfuirait aussitIt, coe tous ceuE qui les a@aient dcou@erts.

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&lle tait souille, gche, intouchale, et elle ferait ien de ne as l4oulier.

S4octroNant une derniFre fois le ri@ilFge de s4eni@rer de son odeur, son dsir enaçant de

coroettre sa raison, elle s4carta lenteent. < &Ecuse?8oi, io, Ge n4aurais as dL.

(l retint ses ains risonniFres.

 < =e ne 4en lains as du tout, au contraire. Merci, =essica. < De quoi =e n4ai rien fait.

 < 3ien sLr que si. >ous 4a@e? cout. )oris. >ous a@e? coati.

Soudain cati@e de son regard dont elle ne ou@ait se dtacher, algr tous les signauE d4alarequi de@enaient assourdissants, elle alutia :

 < ueK que regarde?8@ous

 < >os NeuE.

 < MesK es NeuE  < "ui. (ls sont agnifiques. )4est la reiFre fois que Ge rearque leurs etits clats argentsK

 < Ah souffla8t8elle en se sentant lus stuide et confuse que Gaais.

 < (ls ont la couleur eEacte des ierres de @os oucles d4oreilles.

Au lieu de trou@er un rteEte quelconque our s4loigner, elle chercha ses ots our rondre : < Ma grand8Fre tait assionne de geologie. &lle e les a@ait offertes our es @ingt et

un ans, dit8elle en ensant a@ec tristesse et reconnaissance celle qui a@ait disaru l4hi@er rcdent, lui laissant l4hritage inattendu qui lui a@ait eris d4acheter son cottage.

 < &lles @ous @ont la erfection.

=ess frissonna quand il effleura du ouce le creuE de son enton. (nconscieent, elleentrou@rit les lF@res en se faisant @iolence our ne as se laisser aller contre luiK ais il

s4a@ança iercetileent, eine, ais suffisaent our que leurs ouches se reGoignent.

&lle sursauta. )ela faisait si longtes, si longtesK (l suffisait de si eu de choses our

goLter de nou@eau ces laisirs qui lui taient dsorais interdits.&t siK si elle osait

!etrou@erait8elle ensuite ses urs rotecteurs

&lle rLlait de erdre la tJteKMais elle ne ou@ait as.

!asselant son courage et sa @olont a@ec une force dont elle ne serait as crue caale, elle se

dtourna et roit le chare. &lle l4entendit souirer ais ne re@int as sur sa dcision.B )4est ieuE ainsi C, se rta8t8elle en essaNant d4N croire. Mais elle N ar@int quand elle

s4iagina en train de lui dire la @rit.

Son secret. Son e de DaoclFs.

!ien ne ou@ait se asser entre euE sans qu4il sache et quand il saurait, il la reGetterait. )oetous les autres. &lle tenait tro leur aiti our risquer de la erdre dans un oent de folie.

 < =essicaK

 < =e @ous en rie, ioK Ge ne euE as. =e suis dsole.(l tait dçu, c4tait flagrant, ais il souriait et lui caressa douceent la Goue.

 < D4accord. =e ne renonce as @ous our autant, sache?8le, ais Ge ne suis as ress. uand

@ous sere? rJte, @ous 4eEliquere?.(ncaale d4iaginer un futur oU il serait ossile de lui dire la @rit, elle ne rondit rien.

 < ous soes ais, @ous @ous raele? dit8elle au out d4un oent en se rsignant

rasseler leurs affaires.

(l l4aida sans un ot et ils regagnFrent le hors8ord.

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&lle lui a@ait deand de resecter les rFgles ais qui ritait le lus d4Jtre rael l4ordre.

$ui ou elle

 

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6.

  =osh "4Hara contelait la silhouette fragile de celle qui lui causait d4insurontales

tourents, tant hNsiques que orauE, deuis qu4il tait arri@ St +iran et a@ait dcou@ertqu4elle N eEerçait.< Megan

&lle se retourna et fronça les sourcils en se rendant cote, d4un raide regard, qu4ils taient

seuls dans la salle des decins des urgences.(l se sentit al l4aise, tandis que le silence se rolongeait. (ls se frquentaient deuis des

seaines, et il a@ait des questions lui oser, des questions qui rclaaient des ronses. Mais

ses tentati@es our @oquer le ass n4a@aient en rien, Gusqu4ici. &lles n4a@aient rencontr

que dni et hostilit.+ourtant, algr les nuages qui esaient sur euE, quand Megan a@ait t aele auE urgences

 our un cas de diatrie, ils a@aient tra@aill ensele en arfaite haronie.

AuGourd4hui, une rare oortunit de lui arler seul seul se rsentait. (l ne ou@ait la laisser

 asser. < Tu tais en )ornouailles deuis tout ce tes coença8t8il, entrant directeent dans le @if 

du suGet.&lle le regarda dans les NeuE, un instant, uis les dtourna de nou@eau.

 < )oent @a ta grand8Fre oursui@it8il.

 < &lle est orte il N a trois ans. < =e suis dsolK

Dieu du ciel Q +ourquoi fallait8il touGours qu4il dise ce qu4il ne fallait as, a@ec elle

 < =e sais ce qu4elle rersentait our toi.

&lle eut un etit sourire triste. < =e lui dois tout.

$es arents de Megan taient orts dans un accident de @oiture quand elle n4a@ait que quatre ans

Y c4tait sa grand8Fre qui l4a@ait le@e. Sa sant a@ait dclin, ces derniFres annes, et Meganl4a@ait soigne tout en continuant des tudes de decine.

)oe il la sentait d4hueur lus conciliante, our une fois, il tenta le tout our le tout et lui

 osa sans dtour la question qui le hantait : < +ourquoi ici, Megan

 < Ma grand8Fre a@ait @cu +enhallN dans son enfance, et elle @oulait N re@enir a@ant de

ourir. (ci ou ailleurs, cela ne changeait as grand8chose our oi, ache@a8t8elle, et il la sentit

telleent seule et erdue que son cPur se serra.(l a@ait ouli les liens de la @ieille dae a@ec les )ornouailles. Tout au oins le croNait8il.

 4tait8ce as our cette raison que, lorsque !eecca lui a@ait suggr de quitter $ondres, le no

de ce cot lui tait idiateent @enu l4esrit A@ait8il inconscieent fait l4associationa@ec Megan

&lle l4affectait touGours autant. $e ass ne s4effacerait Gaais.

 < =e sais que tu ne @euE as en arler, ais G4ai esoin de sa@oir, Megan. Tu corends dit8ilen la d@isageant intensent. &st8ce que le tait de oi

(l @it le choc et le chagrin que sa question lui causait. +uis l4instant rcis oU la colFre relaçait

la douleur dans ses NeuE.

 < 3ien sLr qu4il tait de toi Q e e Guge as d4arFs tes rores rfrences. =e ne couche as

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droite et gauche, oi Q

 < +ourquoi ne 4as8tu rien dit insista8t8il, rofondent less et furieuE de s4entendre

confirer qu4il a@ait @u Guste durant toutes ces annes. < )oent aurais8Ge u Tu refusais ostinent de e arler, rtorqua8t8elle d4une @oiE

trelante d4otion. &t quoi cela aurait8il ser@i u4aurais8tu fait Tu 4a@ais claireent

fait corendre que Ge n4tais rien our toi. Tu ne @oulais as d4enfants, tu refusais l4ide duariageK Je si cela a chang, deuis huit ans.

)4tait d4autant lus dur entendre qu4elle a@ait raison. (l s4tait al conduit. (l tait contre le

ariage et il ne @oulait as d4enfants. D4ailleurs, il a@ait clarifi les choses sur ce dernier ointa@ec !eecca, dFs le dut. >oil ourquoi il a@ait reGet sa rcente deande d4a@oir un .

Mais il ne @oulait as enser !eecca aintenant.

+our l4instant, il tait huit ans en arriFre. (l a@ait le droit de sa@oir, l4oque, non MJe si la

question de Megan lanait touGours : B A quoi cela aurait8il ser@i Cu4aurait8il fait

(l n4en tait as asoluent sLr, ais il n4aurait sans doute as fait le on choiE.

(l aurait @it la @rit.

(l aurait fui. (l tait un eEert dans l4art de la fuiteKMais sa@oir que c4tait le etit cors sans @ie de son fils qu4il a@ait un Gour tenu dans ses ras le

d@astait. < Tu ne 4as as laiss une chance de rendre la oindre dcision. Tu ne 4as Je as

 eris de dire adieu on fils Q

 < )oent oses8tu M4as8tu donn une chance, toi, quand tu 4as reGete se dfendit8elle,les NeuE rillants de lares. Tu 4as ris on , =osh. &t aintenant, Ge ne ourrai lus

 Gaais a@oir un autre enfant Q

 < Mon Dieu, Megan Q )e n4tait as a dcision.

(l s4tait un eu radouci de@ant sa dtresse. &lle lui selait lus fragile que Gaais et il luttacontre le dsir de la rconforterK ce qu4il aurait dL faire huit ans lus tIt.

Huit ansK

)ette nuit8l, il tait de ser@ice auE urgences, dord. -n accident de la route incluant un carscolaire transortant des enfants tait sur@enu. (l tait un Geune decin, l4oque, et il s4tait

retrou@ face des resonsailits qui le dassaient. &n lus des noreuE lesss, il se

raelait le oent oU les infiriers a@aient aen une fee en train de faire une faussecouche et une gra@e horragie. &t de celui oU il a@ait dcou@ert que cette fee, c4tait

Megan.

 < $4osttricien a fait ce qu4il fallait our te sau@er la @ie. (l n4a Je as eu le tes de te

faire transorter au loc.Megan a@ait @raient failli ourir. $e chirurgien a@ait recueilli le inuscule et le lui a@ait

donn. A lui. Son FreK

(uissant, il a@ait regard le etit cors inerte, tro ratur our a@oir une chance desur@i@re. -ne infiriFre le lui a@ait enle@ des ains et il a@ait t ha dans la rocdure

d4urgence, le chirurgien aNant ot our une alation de l4utrus.

 < =e lui ai deand < Ge l4ai suli < de ne as t4enle@er tout esoir d4a@oir d4autres enfants.Mais il affirait qu4il n4N a@ait as d4autre oNen d4arrJter l4horragie et de te sau@er d4une

ort certaine. u4aurais8Ge u faire d4autre

$e sou@enir de cette funeste nuit le rongeait littraleent.

 < =e ne sais as.

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$es lares que @ersait Megan, rsent, faisaient saigner le cPur de =osh. )e cPur qu4il

 rotgeait deuis si longtes derriFre des urailles de ierre.

(l a@ait dterr les sou@enirs ais il ne sa@ait as coent les affronter.Megan, elle, @i@ait a@ec tous les Gours, et il se sentait couale.

 < )oent l4as8tu ael

 < StehenK coe on Fre. < Merci de e l4a@oir dit.

(ls se regardFrent, luttant contre les sou@enirs, les ores du assK et contre l4trange alchiie

qui rLlait touGours entre euE et qui, algr tout ce qui s4tait ass, continuait de les eraser.$e son de son i, annonçant sans doute une nou@elle urgence, rsonna dans le silence tendu qui

s4tait install, aussitIt sui@i ar celui de Megan.

=osh a@ait otenu la confiration qu4il cherchait, roos du , ais si leur con@ersation

de@ait s4interrore aintenant, ils n4en a@aient as fini, tous les deuE.Huit ans lus tIt, il a@ait erçu que Megan tait diffrente des autres fees, et qu4elle

rersentait un danger our lui. (l ne s4tait as tro. $a nuit oU il a@ait laiss toer sa garde

a@ait t la lus tourdissante de toute sa @ie. (l lui a@ait dit des choses qu4il n4a@ait Gaais dites

ersonne, et elle a@ait touch en lui un lieu secret qu4aucune autre fee n4a@ait ne serait8cequ4effleur.

a l4a@ait effraN etK oui, il a@ait fait ce dont Megan l4accusait. (l l4a@ait reGete, ignored4autant lus qu4elle tait reste rofondent ancre en lui.

Si seuleent il a@ait eu, l4oque, la aturit qu4il ossdait auGourd4hui Q S4il a@ait su que ce

qu4il a@ait @cu a@ec elle tait rare. e se rsentait eut8Jtre qu4une seule fois dans une @ieK(l ne s4agissait as seuleent de la assion hNsique incroNale qui les a@ait runis ais aussi de

leur union sirituelle, orale.

Mais le tes qu4il s4en rende cote, il tait dG tro tard.

(l a@ait hsit. 3riF@eent. +uis il a@ait oursui@i son chein en se concentrant sur sa carriFre, rogressant raideent. uatre ans lus tIt, il a@ait rencontr !eecca. Aareent, ils

selaient asirer auE Jes choses, notaent une @ie sans enfants. (l s4tait attach elle

un oent oU il se sentait seul. &lle @oulait Jtre fee de decin, a@ec le ni@eau de @ie qui endcoulait. (l s4tait con@aincu qu4elle lui con@enait. 3ien sLr, ce n4tait as ce qu4il a@ait connu

a@ec Megan, ais c4tait lus sLr.

$es choses s4taient dgrades ien a@ant qu4ils ne quittent $ondres. !eecca s4ennuNait et ellea@ait chang les rFgles en rclaant un enfant. Mais, coe (??N l4a@ait fait rearquer quand sa

fille tait ne, un enfant ne ser@ait as sau@er un ariage ancal et ne de@ait as @enir au

onde our de au@aises raisons.

(l ne @oulait as d4un qu4il ne dsirait as, a@ec une fee qu4il n4aiait as et qui nel4aiait as.

&n re@oNant Megan, il s4tait rendu cote a@ec une lucidit terrile de ce qu4il a@ait erdu. (l

regrettait de tout son Jtre d4a@oir fait les au@ais choiE, l4oque.A rsent, tandis qu4ils longeaient cIte cIte le couloir enant auE urgences, Megan et lui, il

s4aerçut qu4il ne lui a@ait as os toutes les questions qui le taraudaient.

 < +ourquoi as8tu ass cette nuit8l a@ec oi, Megan &lle retint son souffle de aniFre audile ais oussa les ortes attantes et entra dans le ser@ice

oU l4on s4affairait ruNaent, ettant un tere leur discussion. &lle se dirigea @ers !esus et

fut aele dans un oE oU elle disarut sans un regard derriFre elle.

=osh se retrou@a aussi dsar, quant ce qu4il de@ait faire a@ec elle, auGourd4hui que ar le

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 ass.

&lle l4affectait autant que huit ans lus tIt.

  RRR

  < # a8t8il autre chose que Ge uisse faire deanda =ess la fee laquelle elle accordait

 eaucou de tes deuis quelques Gours.%aNe $uEton, soiEante8diE ans, a@ait t adise St+iran our la ose d4une rothFse du genou, une inter@ention courante, ais s4tait r@eille en

soins intensifs arFs une horragie crrale endant la reiFre oration, une deuEiFe

aNant t ncessaire car une seconde horragie tait sur@enue. ArFs a@oir enle@ un caillot,io a@ait dcou@ert un etit an@rise qui a@ait caus certaines colications.

Hlas, des dgts irr@ersiles a@aient dG eu lieu, entranant une hilgie artielle, a@ec des

troules de la arole ersistants. %aNe ou@ait continuer ener une @ie de qualit ais elle ne

 ourrait longtes deeurer autonoe et s4occuer de ses aniauE.Sans faille, elle se @oNait contrainte de @endre sa aison qu4elle adorait et de s4installer dans

un talisseent our@u d4une assistance dicale.

=ess a@ait contriu la soutenir quand les ser@ices sociauE lui a@aient annonc les otions qui se

 rsentaient elle.MJe si %aNe a@ait ragi a@ec courage, elle tra@ersait des riodes de dcourageent que la

 Geune fee l4aidait suronter. < u4aurais8Ge fait sans @ous lui dit un Gour la @ieille dae.

 < >ous @ous serie? drouille, ien sLr. >ous a@e? une telle @olont Q

 < =e suis tout fait d4accord, inter@int io en surgissant dans la chare de %aNe.Au son de sa @oiE, =ess sentit un long frisson courir dans son dos.

(l tait accoagn de son assistant, d4un coule de Geunes decins et de l4infiriFre en chef en

neurologie.

 < =e @ais sortir, dit aussitIt =ess, tro consciente de la roEiit de io dans la iFce eEigu[. < =ess ourrait8elle rester deanda alors la @ieille dae.

 < "ui, ien sLr, rondit aussitIt io en souriant.

=ess deeura donc assise sur sa chaise, io derriFre elle, les ains oses sur ses aules.Tout ce qu4elle ne @oulait asK et qu4elle dsirait en Je tes de tout son Jtre.

ArFs une rF@e ression, il rit le dossier de sa atiente et la @isite coença.

)4tait dG la i8setere et leur cohaitation continuait de se drouler sans eLches, dans laesure oU ils resectaient les rFgles. )ela serait doage de tout gcher en les transgressant

aintenant.

(ls taient sortis en ateau deuE nou@elles rerises, au grand laisir de la Geune fee. -n Gour,

il lui a@ait laiss les coandes et elle a@ait failli erdre la tJte quand il s4tait lac derriFre elle < tout contre elle < our la guider.

-n soir, il lui a@ait ontr l4alu que Sofia a@ait constitu quand elle s4tait sue erdue. &lle ne

corresondait as du tout la gra@ure de ode filifore que =ess a@ait iagine. Au contraire,Sofia tait une Geune fee asse? anale, etite et otele. Sa eaut naturelle et ses NeuE rieurs

 leins d4aour our io transaraissaient sur tous les clichs, tout coe l4affection qu4il lui

 ortait.Sur ceuE oU ils aaraissaient lus Geunes, ils lui a@aient fait enser Marcia et )olin, un autre

 Geune coule fra ar une terrile tragdie qu4elle n4a@ait u oulier.

 < )4est frustrant de sentir son cors ne as faire ce que @ous lui deande?, eEliquait %aNe

io, assis au ord de son lit. =e n4iagine as a @ie ailleurs que che? oi, oU Ge e sens si

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 ien, et sans es aniauE. =e @ous reercie tous de tout ce que @ous faites our oi, ais c4est

trFs dur d4adettre que lus rien ne sera Gaais lus coe a@ant.

 < 3ien sLr, adit io. )4est dG difficile de se reettre d4une oration sans a@oir affronterde tels changeents.

(l ut rofondent =essica quand il sortit un ouchoir en aier de sa oche et essuNa

tendreent les Goues leines de lares de la @ieille dae. < "uiK on tient ses etites haitudes on ge, @ous sa@e?K

 < )4est tout fait noral, et nous soes l our @ous aider. ous ferons tout notre ossile

 our que @ous rerenie? des forces au lus @ite. =essica se chargera de rendre la transition la lusdouce ossile.

 < =e suis surtout inquiFte our es aniauE, ais =ess est er@eilleuse. Si on ne trou@ait as de

solution our ne as les sarer, elle a rois de s4en occuer elle8Je.

=ess s4eourra tandis que io tournait les NeuE @ers elle. $4oser@ait d4un regardindchiffraleK

DFs que la @isite eut ris fin, =essica s4eEcusa aurFs de %aNe et sortit a@ec l4quie.

 < =4allais @ous ettre au courant, io, lui dit8elle en le renant art. $es tra@auE a@ancent ien

au cottage et Ge cotais faire oser un enclos de sorte ou@oir les accueillir. Si les aniauEdoi@ent quitter la aison de %aNe a@ant on retour, Ge deanderai %lora de s4en occuer en

attendant, s4eressa8t8elle de le rassurer. =e n4ai Gaais song @ous contraindre les accueillir che? @ous en @ous ettant de@ant le fait accoli et GeK

io it un tere ce flot de aroles en osant un doigt sur ses lF@res.

 < ArrJte? de @ous eEcuser, =ess.Ses NeuE leus tillaient d4auseent. &lle N discernait aussi une autre eEression lusK

indfinissale, qui la troulait et l4effraNait un eu.

 < =4aurais t surris que @ous restie? sans rien faire.

 < AhK(l rit un air de consirateur et scruta le couloir de art d4autre en se enchant @ers elle. Son

souffle, contre sa Goue, la rLlaK

 < >oule?8@ous que Ge @ous dise un secret (ncaale de rononcer un son, elle hocha la tJte en luttant contre le dsir @iolent de le toucher,

de l4enlacer, de l4erasser.

 < =4allais rooser la Je chose %aNe oi8Je. < "h Q

)e fut tout ce qu4elle ar@int articuler. (l allait la rendre our une deeure, aintenantK

Mais elle tait @ictie d4un chare uissant, erase de l4intrieur tandis qu4il glissait un doigt

sur sa Goue.-n ou@eent dans le couloir la raena rutaleent la ralit. &lle recula d4un ond,

corenant que, quoi qu4elle fasse, elle ne ourrait aller contre les ractions lectriques que

 ro@oquait le oindre contact a@ec lui. $e lus infie effleureent.(l eut alors ce grand sourire qui lui couait le souffle.

 < =e dois N aller, dit8il en regardant sa ontre. ous irons che? %aNe la fin de la Gourne et

nous arlerons son @oisin, d4accord  < ous dciderons ensuite

 < D4accord.

&n le regardant s4loigner, elle s4iagina retournant s4installer au cottage a@ec ses chats, et son

cPur se serraK

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  RRR

  < ArrJte?8@ous Qio freina idiateent et eut eine le tes de s4arrJter que =essica taitdG hors de la @oiture.

=urant en italien, il se rangea sur le as8cIt et sortit son tour our la @oir courir le long du

trottoir et disaratre au dtour d4un croiseent. (nquiet, il s4lança derriFre elle.(ls se trou@aient au centre de St +iran, sur le chein du retour arFs leur @isite la etite fere

de %aNe.

$eurs deandes aurFs de lusieurs refuges our aniauE s4taient toutes soldes ar uneronse ngati@e et ils s4taient retrou@s, la fois auss et stufaits, faille d4accueil d4une

triu htroclite et noreuse. +lus noreuse que io ne l4iaginait. )ertes, il @oulait des

aniauE, ais il ne s4attendait as se retrou@er a@ec une telle colonie du Gour au lendeain Q

&nfin, l4enthousiase de =essica a@ait fini ar le [email protected] rsent, en lus de DicWens et *iling, leur nagerie se coosait d4une oie Y de deuE orcs

de loucester, une race ancienne la roe tache de noir Y de trois outons d4origines di@erses et

de lusieurs oulets.

$e @oisin de %aNe s4en occuerait Gusqu4 ce que l4enclos de =essica soit terin et que les aiers et les contrIles @trinaires soient en rFgle.

io ne @oulait Je as en@isager que =essica uisse aller s4installer au cottage. (l a@ait son idesur la question, ais il tait tro tIt our en arler. &n tout cas, quoi qu4il arri@e entre euE, il tait

fereent dcid artager a@ec elle le coLt et la resonsailit des aniauE.

-ne fois au croiseent, il @it la Geune fee re@enir @ers lui, les aules affaisses, l4airdcourag. &lle ne cessait de Geter des cous d4Pil derriFre elle.

 < ue se asse8t8il s4enquit8il en la reGoignant.

 < =4ai @u Marcia.

 < $a Geune fille qui @ous a@ait donn un fauE no, arFs la ort de son etit coain >ous @ousinquite? touGours our elle

 < "ui.

 < =essicaK < =e l4ai @ue, io. &lle selait telleent seule, telleent erdue Q $a fille que G4ai connue tait

 iante, soigne, otele : aintenant elle est nglige, elle a le teint gris, le che@eu terne et

s4est ete. )oent @oule?8@ous que Ge ne 4inquiFte as our elle  < >ous d@eloe? une eathie articuliFre a@ec les gens, ais @ous ne ou@e? rsoudre les

soucis de tout le onde, ni orter leurs rolFes sur @os aules, fiamma.

$e ot douE signifiant B a chrie C en italien lui a@ait cha.

 < =e sais aisK(l rit son @isage entre ses ains a@ant qu4elle ne uisse aller lus loin.

 < Marcia sait oU @ous trou@er. Si elle a esoin de @ous, elle @iendra. )hacun suronte ses

reu@es sa aniFre, croNe?8oi. =e suis ien lac our le sa@oir. < =e suis dsole, urura8t8elle, confuse.

 < ArrJte? de @ous eEcuser Q rta8t8il a@ec son sourire irrsistile. (l n4N a as de quoi.

 on, elle ne se lottirait as contre lui. on, elle ne se laisserait as treindre dans ses ras rotecteurs, telleent tentantsK

 < Tout @a trFs ien, entit8elle en ar@enant sourire elle aussi.

 < =ess Q s4eEclaa une @oiE finine.

=essica se retourna et @it *ate Althor arocher.

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 < 3onGour, on cPur Q

 < 3onGour, *ate. )oent alle?8@ous &t coent @a =e

=essica a@ait ass de noreuses heures a@ec cette fee d4ge Lr, dont le fils a@ait tgriF@eent less dans un accident de @oiture, quelques ois lus tIt. &lle rearqua que les

ores qui ternissaient le sourire de *ate s4taient dissies.

 < =e se reet er@eilleuseent ien. Merci. ous allons tous ien, aintenant. < =4en suis trFs heureuse, rondit =ess, intensent consciente de la rsence de io derriFre

elle.

)oe *ate le d@isageait a@ec insistance, elle dut faire les rsentations. < *ate, Ge @ous rsente io )ore??i, neurochirurgien attach St +iran deuis le ois d4aoLt.

io, @oici *ate Althor, sage8fee au cainet dical de +enhallN.

(ls se serrFrent la ain, changFrent quelques ots, quelques laisanteries, uis *ate aGouta :

 < =ess a odesteent ois de rciser coien elle a@ait t er@eilleuse a@ec oi. onseuleent il N a un an, quand G4ai dL e attre contre un cancer du sein, uis quand on fils s4est

cass le assin, il N a cinq ois.

 < =e n4ai rien fait de articulier, urura la Geune fee, earrasse.

*ate carta sa rotestation d4un geste. < ue ne faut8il as entendre Q =e ne sais as coent Ge 4en serais sortie, sans elle. =ess est

eEcetionnelle, aGouta8t8elle en regardant io. < "uiK Ge sais.

+lus gJne que Gaais, =ess ne ut qu4ou@rir la ouche, uis la referer, ne sachant que dire.

*ate eut un etit rire, son Pil tilla uis elle regarda sa ontre. < 3on, Ge e sau@e Q =4ai un tas de choses faire, le ariage aroche grands as. =e cote

sur @ous, on cPur. (l est hors de question que @ous ne @enie? as Q Aene? donc io, glissa8t8

elle encore a@ec un clin d4Pil.

)oe *ate s4loignait, =ess se tourna @ers la @oiture ais io la surrit en lui renant la ainet en l4entranant dans la direction oose.

 < >ene?, dit8il.

 < "U s4enquit8elle, tro consciente de la chaleur de ses doigts contre les siens. < (l @ous faut une roe our le ariage et, coe *ate l4a rearqu, il ne reste as eaucou

de tes, dcrta8t8il en se dirigeant @ers l4une des outiques les lus chic de St +iran. Autant en

 rofiter, uisque nous soes l.=essica essaNait de rsister, ais il n4tait as dcid ralentir. &lle n4a@ait as les oNens de

s4acheter quoi que ce soit dans ce genre de outique Q

 < =e ne suis as sLre d4N aller, a@oua8t8elle en dgageant enfin sa ain.

 < +ourquoi s4tonna8t8il en s4arrJtant.&lle s4efforça de rendre un air insouciant. (l tait au courant, our l4in@itation. &lle se trou@ait

sur le anteau de la cheine de son sGour deuis un certain tes, ais aintenant qu4il a@ait

rencontr *ate, il lui tait lus difficile de trou@er un rteEte.>oir *ate dans le cadre de l4hIital tait une chose, entretenir des liens sociauE a@ec elle en tait

une autre. )oent eEliquer io qu4elle tait tro tiide et tro al l4aise our se rendre

seule ce ariage  < *ate a l4air d4N tenir.

 < "ui, aisK

 < Mais rien, trancha8t8il a@ec ce sourire auquel elle ne rsistait as.

 < ioK

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&lle eut eau rsister, il l4entrana de nou@eau @ers la outique.

 < =e @ais @ous acheter une roe our ce ariage auquel Ge serai trFs honor de @ous escorter.

 < io Q >ousK @ous ne ou@e? as 4acheter uneK roe Q < 3ien sLr que si Q

Selant se di@ertir au lus haut oint, il lui inça le out du ne? et =essica s4alara. Ses

dfenses enaçaient de cder et si elle laissait cet hoe continuer de les franchir, elle risquaitd4a@oir le cPur ris, une fois de lus.

Sauf que, cette fois, elle ne s4en reettrait as.

 

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7.

  *ate selait auE anges, rearqua =ess, assise a@ec +ollN d4A??aro et une $ucN )arter trFs, trFs

enceinte, dans le Gardin de la suere grange en granit rno@e oU @i@ait aintenant son hItesse, quelques WiloFtres de +enhallN. &lle raNonnait littraleent, tout en s4occuant de ses in@its,

et icW, son nou@eau ari, ne la quittait as d4une seelle.St MarW, la etite glise oU icW et

*ate a@aient t unis, a@ait t onde. $es gens taient @enus de loin. (l N a@ait aussi les enfantsdu reier ariage de icW et =e, le fils de *ate g de on?e ans. (l @enait d4arendre que

 icW tait son @rai Fre et s4tait telleent ien reis de sa fracture du assin qu4il a@ait u

fiFreent escorter sa Fre Gusqu4 l4autel.

-ne oule s4tait fore dans la gorge de =ess quand elle l4a@ait @u aurFs de ses dei8frFres etsPur, reconnaissant uliqueent son Fre et se Goignant sa faille enfin runie.

 er@euse l4ide d4assister au ariage, =essica n4N serait Gaais @enue seule ais a@ec io ses

cIts, c4tait diffrent. uand elle a@ait hsit a@ant d4entrer dans la grange onde, il lui a@ait

sileent ris la ain et, au lieu de se droer, elle a@ait entrecrois ses doigts auE siens.A rsent, lusieurs heures lus tard, arFs s4Jtre runis autour d4un uffet arros de chaagne,

le al allait s4ou@rir. =ess s4tait ause lus que r@u, Je si elle a@ait dL rter un noreincalculale de fois qu4elle et io taient seuleent des ais. Mais la ersecti@e de de@oir

danser la rendait ner@euse.

io tait en grande con@ersation a@ec $uca, le ari de +ollN. (taliens tous les deuE, ils a@aientconnu une tragdie siilaire, ar le ass. +ar ailleurs, $uca tait le decin gnraliste de =ess.

  RRR

  < io est trFs sduisant, urura +ollN en sui@ant le regard de =ess.< Mh, rondit8elled4un air dtach alors qu4il lui suffisait de le regarder our que son cPur se ette attre la

chaade.

(l tait touGours fascinant, ais dans son lgant costue8cra@ate, il tait carrent irrsistile. < ous ne soes que des ais.

+ollN la contelait de ses NeuE leus leins de corhension.

 < uel doage Q < )4est ieuE coe ça, souira8t8elle, ais sa @oiE trahit algr elle le regret que lui insirait

cet a@eu.

 < >raient dit +ollN a@ec un douE sourire.

=ess de@ina que c4tait autant la fee que le decin qui arlait : +ollN eEerçait au centredical de +enhallN.

*ate, qui s4arJtait aller ou@rir le al a@ec icW, s4arrJta alors de@ant =ess.

 < ous soes telleent heureuE que @ous soNe? @enue a@ec io, =ess Q >ous Jtes agnifique,auGourd4hui.

=ess ortait la roe que io a@ait tenu lui acheter, la outique de St +iran. Sile, sans

anches, auE genouE, elle ettait sa silhouette en @aleur et la couleur, un turquoise soutenu,faisait ressortir le Gade de ses NeuE et le ton chaud de ses che@euE qu4elle a@ait nous en queue8

de8che@al.

&lle se sentait couale d4a@oir cd la tentation, ais dFs l4instant oU elle a@ait re@Jtu

l4onreuse cration, elle en tait toe aoureuse, et a@ait senti le dsir qui a@ait incendi le

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regard de io courir dans ses @eines coe du @if8argent.

 < Ause?8@ous ien, lui dit icW en s4loignant a@ec *ate.

Sur ces entrefaites, io et $uca re@inrent a@ec des unchs sans alcool et =ess acceta un @erre ense laissant haer un instant dans le regard leu dont l4intensit lui fit attre le cPur. (l fallait

qu4ils artent a@ant le dut du al, dcida8t8elle, ais elle fut distraite ar les filles de $uca qui

arri@Frent sur ces entrefaites, deuE adorales Guelles de quatre ans et dei dont la Fre a@aittrou@ la ort en les ettant au onde.

&n les contelant, =ess rou@a le oids du regret l4ide de ne Gaais a@oir d4enfants. &lle ne

l4a@ait Gaais ressenti ce oint, auara@ant, ais elle se deandait tout cou quoi auraientressel les enfants de ioK coe si elle a@ait u en@isager un a@enir a@ec lui Q

$es Goies de la aternit cotaient ari les choses que lui a@ait @oles DuncanK

  RRR  io erçut le changeent qui @enait de s4orer che? =ess, sans en connatre les causes.&lle

souriait touGours ais d4une aniFre fige, et son regard a@ait erdu de son clat. Malgr son

arhension l4ide d4assister ce ariage, elle s4tait eu eu dtendue, ais c4tait coe

si quelque chose @enait de lui raeler un au@ais sou@enirK(l fallait qu4il sache ce qui lui tait arri@.

Malheureuseent, ce n4tait ni le oent ni l4endroit.De son cIt, il tait content d4a@oir fait la connaissance de $uca. $es deuE hoes s4taient

dcou@ert un ass siilaire, ais $uca a@ait retrou@ le onheur a@ec +ollN et io trou@ait cela

rconfortant. < )ela n4a as t facile, lui a@ait confi $uca. =e @i@ais uniqueent our es filles, deuis le

drae. =e n4a@ais as regard une seule fee deuis la ort d4&laine et Ge croNais que l4aour

tait terin our oi. &t uis, G4ai rencontr +ollNK et tout a chang, continua8t8il a@ec un

sourire loquent. e fere? as @otre cPur, io.(l tourna les NeuE @ers +ollN et =essica, touGours assises ensele :

 < >ous a@e? la chance de @i@re quelque chose d4eEcetionnel. =ess rite d4Jtre heureuse, il ne

faut as s4auser a@ec elle.$a ise en garde a@ait t douceent rononce, ais elle n4en tait as oins une ise en

garde. $uca et +ollN n4a@aient as seuleent de l4affection our =ess, ils la rotgeaient, et io

se deanda ce que sa@ait $uca. &n tant que decin de la Geune fee, il tait tenu ar le secret rofessionnel : il ne lui dirait rien.

Dcident, il de@ait arler =essica.

$4orchestre coença Gouer et icW et *ate se irent danser, aussitIt iits ar la luart

des con@i@es. =ess refusa toutes les in@itations. Seul $uca ar@int l4attirer sur la iste et io futsurris ar le sentient de ossessi@it qui l4assaillit, en la @oNant dans les ras d4un autre. (l

a@ait eau sa@oir que $uca n4a@ait as de @ues sur elle, qu4il tait ari et heureuEK il tait

 GalouE. < >ous @oule? ien danser a@ec oi, io

$a deande de +ollN le rit le court.

 < =4en serais ra@i, rondit8il olient, ien qu4il n4eLt en@ie de danser qu4a@ec une seulefee.

 < e @ous inquite? as, Ge ne serai as longue, lui dit +ollN, coe si elle a@ait lu dans ses

 enses. $uca essaie seuleent de la oti@er.

io fronça les sourcils. De quoi $uca ou@ait8il ien @ouloir la oti@er &t ourquoi

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 < SoNe? rJt rendre le relais quand on ari donnera le signal, Guste a@ant le changeent de

ca@aliers, aGouta +ollN en Getant un cou d4Pil @ers $uca et =ess.

  RRR

  < )4est on de @ous @oir heureuse, disait $uca =essica, tout en @eillant laisser entre euE

l4esace qui lui con@enait. io est un tNe ien.< ous soes seuleent ais, rta8t8elle our la niFe fois.

 < Mais oui, ien sLr Q

 < )4est la @rit Q se dfendit =ess, se surrenant rou@er un ridicule sentient de Galousie en@oNant io danser a@ec +ollN. =e ne euE 4engager a@ec qui que ce soit, $uca, @ous le sa@e?.

(l se radoucit aussitIt et la guida lgFreent l4cart.

 < =e ne suis as de @otre a@is. >ous ou@e? a@oir une relation norale, =ess. =4en conclus que

io n4est as au courant, n4est8ce as  < on, dit8elle en frissonnant. (l se sau@erait idiateent, s4il sa@ait, coe tous les

autresK &t uis il est touGours en deuil. De toute façon, Je si ce n4tait as le cas, aucun

hoe ne @oudra de oi, aintenant.

 < >ous @ous troe?, =ess. &t @ous ne lui rende? as ser@ice en agissant de la sorte. Donne?8luiune chance, au oins. >ous ne lui Jtes as indiffrente, cela crF@e les NeuE, il sait quelle fee

er@eilleuse @ous Jtes. S4il ragit coe @ous le craigne?, c4est qu4il ne @ous rite as.MaisK s4il corenait +ense? tout ce que @ous a@e? gagner.

Terrileent indcise, =ess se ordit la lF@re. &lle ne @oulait as erdre ce qu4elle a@ait dG

ais n4osait croire qu4elle ourrait a@oir lusK < e @ous condane? as une @ie de solitude. =4ai failli le faire oi8Je, tant G4a@ais eur

de souffrir de nou@eau, et uis +ollN est aarue et on eEistence s4est illuine coe Gaais

 Ge ne l4aurais cru ossile. +ense?8N, urura8t8il en tournoNant lenteent @ers le centre de la

 iste. )ela sonne eut8Jtre coe un clich, ais ersonne ne sait ce que l4a@enir lui rser@e,alors @i@e? au Gour le Gour et erette?8@ous d4aier et d4Jtre aie.

)oe cela selait sile, quand $uca l4nonçait, ais il n4en tait rien, en ralit. +longe

dans ses enses, =essica ne s4aerçut as que $uca se dirigeait @ers io et +ollN et en l4esaced4une seconde, elle se retrou@a dans les ras de io tandis que $uca rcurait sa fee.

Mon Dieu Q )oe a@ait8elle u se laisser a@oir de cette aniFre &lle a@ait russi @iter cette

situation, Gusqu4ici, et en un instant, tous ses efforts taient rduits nant. Mais as question dese donner en sectacleK &lle tait coince.

&lle se raidit tandis qu4il resserrait son treinte ais son odeur, son contact, la sensation de son

cors l4en@eloaient coe une caresse. -ne danseK ce n4tait as grand8chose, arFs tout.

 4a@ait8elle as le droit de s4octroNer un oent @ol au tes, Guste our le laisir d4Jtre dansses ras

 < !este?. S4il @ous lat, dit8il de sa @oiE rauque et chaude.

$4orchestre entonna un sloO langoureuE et =ess se retrou@a eaucou tro troiteent ressecontre lui. Ses ras s4enroulFrent autour d4elle, ses doigts se osFrent sur la eau nue que

dcou@rait le dcollet en ointe, dans le dos.

-ne flae de dsir l4erasa et elle oulia tout. (l n4N a@ait lus que io. io et le dsirfoudroNant qu4il lui insiraitK

(l aissa la tJte, lui insufflant la chaleur de son souffle dans son cou, le frotteent un eu reuE

de sa choire sur sa eau. )4tait infinient rotique.

=aais elle n4aurait cru @i@re de nou@eau ces sensations, ou danser de nou@eau en ulic.

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$4otion tait si forte, qu4 sa grande consternation, des lares rouillFrent sa @ue et elle cacha

son @isage contre son torseK

  RRR

  +rofitant de cette occasion de tenir =essica dans ses ras our la reiFre fois, io resira sa

dlicieuse odeur de chocolat, une odeur trFs finine arfaiteent accorde la douceur quianait d4elle.(l tait conscient de son otion ais il n4tait as sLr que =ess se rende cote

de la façon dont elle s4accrochait lui. e @oulant as la rusquer ou l4effraNer, il se contenta de

la garder contre lui en se alançant au rNthe de la usique, aelant le oent oU ellelcherait rise. "U elle s4aandonnerait. &lle se sentait tro ien dans ses ras, c4tait @ident.

$eurs cors se con@enaient la erfection.

 < +rJte rentrer la aison lui deanda8t8il, un long oent lus tard, tandis qu4ils

archaient dehors our rendre l4air.(l la @oulait our lui tout seul, rsent.

&lle le@a la tJte et contela la nuit.

 < "ui, s4il @ous lat.

-n oent lus tard, deuE chatons ensoeills les accueillaient, rclaant leur art decaresses.

 < -n chocolat chaud lui roosa8t8il. < A@ec laisir Q

 < =e @ais le rarer l4italienne. +as question de chocolat en oudre l4eau, chauff au icro8

ondes Q s4eEclaa8t8il a@ec une griace qui la fit rire. < &t quelle est cette façon italienne

(l rit une talette de chocolat noir ari les eilleurs dans un tiroir de l4un des eules de

cuisine.

 < $e @rai chocolat est indisensale. (l faut le faire fondre au ain8arie en N aGoutant un eu desucre, du lait et faire orter le tout ullition, eEliqua8t8il en le dcouant en orceauE qu4il

it dans une casserole. )ertains le font telleent ais qu4il se dguste la cuillFre Q

 < )4est terrileent atissant.)4est elle qui tait B terrileent atissante C. $a regarder le ettait en transe, songea8t8il en

faisant chauffer de l4eau.

AuNe contre le cotoir, elle tentait de dgrafer la arrette qui retenait sa queue8de8che@alais elle selait coince. (l fut derriFre elle sans qu4elle ait le tes de ragir et lira le

canise.

&lle s4tait raidie ais il ne ut rsister la tentation de glisser ses doigts dans la asse

luEuriante de ses oucles ruisselantes. < >ous a@e? des che@euE agnifiquesK

 < =e les dteste, la luart du tes.

 < on Q (ls sont er@eilleuE etK ils sentent telleent on. $e chocolat, n4est8ce as  < ioK, urura8t8elle de sa @oiE sensuelle.

$a tension ontait, leur dsir de@enait resque alale. =essica se retourna lenteent, ses NeuE

de Gade @oils ar la assion.io retint son souffle.

 < =e @ais @ous erasserK

-n treleent la arcourut ais elle ne recula as. Alors il refera ses ains dans ses che@euE

et a@ança lenteent son @isage @ers le sien. TrFs lenteent.

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&nfin, leurs lF@res se rencontrFrent. $4eEcitation le rendait fou Je si, en Je tes, ce

 reier aiser l4intiidait.

(ls hsitaient, tous les deuE, se dcou@raient, se sa@ouraient, s4eEloraient tandis que leur dsirs4enflaait ineEoraleent, que leurs sens s4eni@raient eu eu. &lle s4accrocha lui lus

troiteent en laissant chaer un faile gisseent alors que leurs langues entaaient une

@alse lente.&nroulant un ras autour de sa taille, il s4a@ança d4un as et se ressa contre elle. &lle ondula en

s4auNant contre lui, rondant assionnent son ardeur. (ls ne faisaient lus qu4un, ais

elle coença se contracter et il erçut le oent rcis oU la anique s4eara d4elle.>isileent dseare, elle le reoussa rusqueentK

 < u4N a8t8il, fiamma  s4inquita8t8il en essaNant de rerendre son souffle, alors que des lares

coulaient sur les Goues de =essica.

 < =e suis dsole, @raient dsoleK ais Ge ne euE as.&lle lui chaa a@ant qu4il n4ait eu le tes de ragir et se it courir. Ses as rsonnFrent

dans l4escalier, uis il entendit claquer la orte de sa chare.

ue diale s4tait8il ass

(l assa une ain incertaine dans ses che@euE en s4efforçant de rerendre ses esrits arFs leoent de assion oU il @enait de s4garer. (l ne se sou@enait as d4en a@oir connu d4aussi

 uissants.+as question our lui d4en rester l. (l ne ou@ait laisser =ess dans l4tat de dtresse oU elle se

trou@ait.

ArFs a@oir @rifi ortes et fenJtres, our s4assurer que la aison tait ien fere, il terina lechocolat chaud, en relit deuE tasses et les eena l4tage.

 < =essica aela8t8il en fraant sa orte.

-n long, trFs long silence s4coula, uis, faileent :

 < "ui io ou@rit la orte a@ec rcaution.

&lle a@ait re@Jtu un NGaa infore ais confortale. Assise au ilieu du lit, les ras refers

autour de ses aules, elle se alançait d4a@ant en arriFre. &lle selait telleent erdue et@ulnrale que le cPur de io se serra.

 < =e euE entrer s4enquit8il, se surrenant rier qu4elle ne lui dise as non.

Au out d4un oent, elle acquiesça sans le regarder.(l lui tendit sa tasse, rearquant que ses ains trelaient quand elle la rit. &lle en ut une

gorge et souira de laisir en dgustant l4ais reu@age. &lle ar@int Je esquisser un

sourire quand il lui tendit une cuillFre.

 < &Etraordinaire, dit8elle d4une @oiE douce ais fere, en terinant le chocolat et en luitendant la tasse @ide.

io le osa sur une etite tale, it la sienne cIt uis sentit la tension onter.

 < =essica, il faut que nous arlions.De nou@eau, elle refera ses ras autour d4elle et aissa la tJte ais il eut le tes de surrendre

la fraNeur dans ses NeuE.

 < =4ai esoin de sa@oir ourquoi @ous fuNe? ce oint les contacts hNsiques. Au dut, G4ai ens que G4tais le seul concern uis Ge e suis rendu cote que @ous agissie? ainsi a@ec tout

le onde. De Je que tout l4attirail que @ous transorte? haileent a@ec @ous, l4hIital,

@ous eret en fait d4@iter de serrer les ains.

$a rougeur qui eourra ses Goues lui confira qu4il a@ait @u Guste.

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 < =e e laisse eut8Jtre garer ar on iagination et G4ai eur de @ous le deander ais,

quelqu4un @ous a8t8il fait du al, ar le ass A@e?8@ous t @iole, =essica A@e?8@ous sui

des @iolences  < on.

(l la crut sur8le8cha et en fut infinient soulag. (l n4en restait as oins qu4il N a@ait autre

choseK quelque chose d4iortant, il n4en doutait as. < +uis8Ge @ous tenir dans es ras, =essica S4il @ous latK

&lle le@a la tJte et le d@isagea. (l ignorait ce qu4elle cherchait ais elle dut le trou@er car elle

finit ar acquiescer. AussitIt, il la reGoignit genouE. (l a@ait autant esoin qu4elle de ce contact,alors il s4assit rFs d4elle et l4attira dans ses ras.

+eu eu, elle se dtendit et s4auNa contre lui. (l caressa ses oucles de @elours qui glissaient

lireent sur ses aules.

 < >ous ou@e? e arler, aintenant (l n4otint as d4autre ronse qu4un souffle, un treleent.

 < =essica

 < =e ne sais as. =eK

 < u4est8ce qui @ous inquiFte, fiamma )raigne?8@ous que Ge ne corenne as ue celachange ce que Ge ense de @ous. "u ce que Ge ressens our @ous

 < "ui, rondit8elle sans hsitation. < &coute?8oi. =4ignore quelles eEriences @ous a@e? eues a@ec d4autres ersonnes ais rien

de ce que @ous e dire? ne e fera changer d4a@is, ou @ous reGeter.

&t il ensait @raient ce qu4il disait. (l ne @oNait as ce qui ourrait altrer une relation aussieEcetionnelle, ne si @ite et si intensent. +osant un aiser sur son front, il aGouta :

 < %aites8oi confiance. =e ne @ous laisserai as.

  RRR  io tait sincFre, =ess n4en doutait as ais elle hsitait touGours. (l ensait @raient ce qu4il

disait ais serait8ce touGours le cas, quand il saurait $es aroles de $uca lui re@inrent alors la

oire. (l lui a@ait conseill de donner une chance io Y cela lui erettrait de Guger de laqualit des sentients qu4il lui ortait et du genre d4hoe qu4il tait @raient. &lle le sa@ait, au

fond de son cPur, ais elle @oulait le croire. +arce que ses anciens ais et collFgues lui a@aient

tourn le dos et que sa faille l4a@ait renie.Ses derniFres seaines a@ec io cotaient ari les lus heureuses de sa @ie et elle craignait

que la @rit ne transfore et dnature Gaais la nature de leur aiti. +ire : qu4elle N ette un

tere. D4autant lus qu4ils ne ou@aient rester seuleent B ais C. Tro d4otions coleEes,

de sensations, de sentients coloraient leur relation.)es instants qu4ils @enaient de @i@re dans la cuisine, leur incroNale et d@astateur aiser le lui

 rou@aient. (ls a@aient dass le stade de l4aiti. Ses dfenses taient rises alors qu4elle

n4aurait Gaais dL le erettre.!estait sa@oir ce qui arri@erait quand il saurait.

3lottie contre lui, elle se sentait dlicieuseent rotge. +our la reiFre fois deuis quatre ans,

elle n4a@ait lus la sensation d4Jtre seule. &lle resira son odeur chaude et usque qui lui taitde@enue si failiFre. !en@ersant lgFreent la tJte en arriFre, elle se erdit dans l4infini de son

regard leu. (l lui rit la ain, N osa ses lF@res uis la garda dans la sienne.

 < =e ne sais as ar oU coencer, dit8elle a@ec un etit rire ner@euE, aintenant que le

oent de artager son terrile secret tait @enu.

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 < +rene? @otre tes, Ge ne cote aller nulle art. )ela reonte8t8il a@ant @otre arri@e St

+iran

 < "ui. )4tait quatre ans lus tIt, eEacteent, quand G4haitais touGours l4&cosse. =e tra@aillaisdans un hIital, l8as, dit8elle sans donner de rcisions sur sa rcdente carriFre, our le

oent.

&lle a@ait dG suffisaent de al @oquer ces sou@enirs douloureuE. < =e @i@ais a@ec on fianc, Duncan. (l tait on reier etit ai, le seul que G4aie Gaais eu.

=4tais heureuse. =e e croNais cole. ous de@ions nous arier deuE ois lus tard.

io dut lutter contre un @if accFs de Galousie en arenant que =essica a@ait dG t aoureuse,et il dtesta celui qui l4a@ait tenue dans ses ras a@ant lui. Mais il se garda de anifester sa

raction. &lle lui faisait l4honneur de lui faire confiance, il de@ait se ontrer la hauteur.

 < Duncan tra@aillait8il l4hIital, lui aussi

 < on. (l s4occuait de rasseler du atriel et des fonds our des Pu@res de charit dans toutle aNs et @oNageait eaucou. =e regrettais qu4il soit rareent l ais Ge soutenais son action.

(l la reconnaissait ien l, iaginant sans eine les sacrifices qu4elle a@ait dL faire.

 < )e n4est as facile de aintenir une relation distance.

 < on.&lle frissonna et il rafferit son treinte.

 < =e ne e sentais as ien, deuis quelque tes. -ne sorte de fatigue ersistante que G4attriuai auE ressions du tra@ail et l4eEcitation des raratifs du ariage qui arochait.

-n au@ais ressentient effleura io.

 < Duncan @oNageait de lus en lus et Ge de@ais 4occuer de tout. -n Gour, une collFgue e fitrearquer coien G4tais le et e suggra de @oir un decin. =e n4en @oNais as @raient

l4utilit ais coe Ge @oulais Jtre en eaut our on ariage, G4ai sui@i son conseil.

$a gorge de io se serra. Son sore ressentient se confirait. $4ore de la eur

assorissait les NeuE @erts ais il crut aussi discernerK celle de la honte.(l osa un nou@eau aiser sur la ain de =essica qu4il n4a@ait as lche.

 < )ontinue?, fiamma.

 < Mon decin n4a rien trou@ de articulier, l4eEaen, ais il 4a rescrit une sried4eEaens, our lus de rcaution etK

Sa @oiE se risa, des lares coulFrent sur ses Goues.

 < &t  < $es rsultats sont arri@s. (lK il s4est a@r queK queK Duncan a@ait t infidFle. Mon

fianc ien8aiK l4hoe que G4allais ouser assait son tes a@ec d4autres fees,

 endant ses dlaceents. )ontraireent lui, les tests ne entaient as.

B =eK ioK GeK Ge suis sroositi@e. C

 

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5.

  < Madre del dio ! souffla8t8il dans un urure eine audile.+ourtant, io aurait rfr

eErier sa rage ou@erteent, Gurer contre celui qui a@ait os faire une chose areille =essica.(l l4couta lui raconter coent la srocon@ersion a@ait t diagnostique. (l s4agissait de la

 riode d4aarition, dans le sang, d4anticors scifiques la aladie, arFs la containation.

&n l4occurrence, le S(DA. < =4a@ais d@elo les sNtIes classiques : fiF@re, eres douloureuE, auE de tJte,

rougeurs diffusesK )e fut un choc indescritile. =aais Ge n4aurais iagin une chose areille.

 < 3ien sLr que non. >ous faisie? confiance l4hoe que @ous allie? ouser.

 < "ui, etK Ge sais que Ge suis sans doute une au@aise ersonne, ais Ge suis incaale de lui ardonner, non seuleent ce qu4il 4a fait, ais d4a@oir contain un tas d4inconnues qui

 roagent eut8Jtre cette aladie sans sa@oir qu4elles en sont atteintes. =e n4arri@e Je as le

 laindre, lui, d4Jtre alade.

 < on, non, non Q >ous n4Jtes as une au@aise ersonne Q )oent ou@e?8@ous enser unechose areille >ous Jtes une fee eEtraordinaire, =essica, en rien resonsale de ce qui @ous

est arri@. Au lieu de @ous aitoNer sur @otre sort, et Dieu sait qu4on le corendrait, @ouscontinue? de enser auE autres, de @ous occuer des autres. >ous alle? Gusqu4 @ous inquiter

 our celles a@ec qui @otre fianc @ous troaitK Q

 < (l de@ait leur entir, elles aussi. < &t aintenant, =ess s4enquit8il, anEieuE d4en sa@oir lus ais attentif ne as la stresser

da@antage. )oent alle?8@ous +rene?8@ous un traiteent

 < =e @ais ien. &t Ge ne rends as encore de traiteent.

Son soulageent fut intense. < =e asse des eEaens rguliFreent, un ilan )D our @aluer le nore de lNhocNtes,

afin d4@aluer on sNstFe iunitaire. &t uis un test our dteriner la charge @irale. =e ne

 rendrai un traiteent que si elle augentait, sachant qu4une fois coenc, on ne eut lusl4arrJter. =e @ais consulter un scialiste $ondres deuE fois ar an.

 < +ourquoi, $ondres s4tonna8t8il.

 < )4est l que Ge e suis talie, quand G4ai quitt l4&cosse. =4ai confiance en M. =acWson.uand Ge e suis installe en )ornouailles, il a accet de continuer e sui@re.

&lle eut un faile sourire, ais suffisant our raener un eu de @ie dans ses NeuE.

 < &t uis $uca et les decins du centre de +enhallN rennent soin de oi au Gour le Gour.

io fut soulag d4arendre qu4elle tait ien sui@ie. < +ersonne our @ous soutenir, art euE >otre faille Des ais

-n etit rire sans Goie lui rondit.

 < =4ai eu la na\@et de croire qu4 notre oque, les gens taient lus infors et corhensifs,ais G4ai eu le choc de e heurter des ractions fort ngati@es. )ertains 4ont reGete, d4autres

4ont insulte, arfois @ioleent, s4iaginant que G4allais leur transettre a aladie si Ge les

touchais, refusant de oire dans on @erre ou de anger dans un lat oU G4aurais u anger oi8Je, la cantine Q Aucun B ai C ou collFgue ne 4a soutenue.

$a colFre de io s4alifia. )oent ou@ait8on Jtre aussi ignorant et aussi cruel (l

corenait ieuE ourquoi =ess a@ait tant de al accorder sa confiance.

 < $e ire, ce fut a faille.

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 < !aconte?8oi, fiamma.

 < Sous le choc, colFteent anantie, Ge suis rentre che? oi et G4ai tout eEliqu es

 arents. Mon Fre a touGours t un hoe strict et rigide. (l dsarou@ait le fait que Ge @i@ea@ec Duncan sans Jtre arie. (l 4a dit queK que c4tait tout ce que Ge ritais car Ge @i@ais

dans le ch. (l 4a reroch d4a@oir Get la honte sur a faille et il 4a renie. &nsuite, il 4a

 Gete dehors a@ec es affaires et 4a ordonn de ne lus re@enir la aison et de ne lus lescontacter. (l 4a Je dfendu de rendre @isite a grand8Fre qu4ils a@aient lace en aison

de retraite. &lle tait la seule se soucier de oi. $4argent qui 4a eris d4acheter le cottage e

@ient d4elle, ais Ge n4ai as u la re@oir a@ant sa ort et lui dire que Ge l4aiais, hlas.-n sanglot l4interroit et elle tenta de s4carter de io ais il la retint contre lui et l4en@eloa

 lus troiteent dans ses ras.

=ess leurait chaudes lares, rsent, et il corit que le chagrin qu4elle contenait deuis si

longtes a@ait esoin de s4ancher, alors il se contenta de la serrer contre lui our lui eErier son soutien, sa tendresse.

(l ne @oulait as songer auE consquences de ses r@lations, ce qu4elles iliquaient. +as

encore. &t il n4osait enser ce que la @ie de =ess a@ait dL Jtre endant ces quatre annes, sa

solitude, son dsarroi, sa colFre, eut8Jtre, de@ant tant d4inGustice.Tant de choses s4clairaient, rsent. Sa rticence Jtre touche, nouer des aitis, ses

colents alientaires, sa anie de faire sa @aisselle sarentKuand elle se fut enfin cale, il rit son @isage rougi entre ses ains et la contela a@ant de

 oser un ref aiser sur ses lF@res.

 < e ouge? as d4ici. =e re@iens dans deuE inutes. D4accord &lle hocha la tJte, coe regret.

(l ne @oulait as la laisser ais il a@ait deuE ou trois choses faire dans l4idiat.

uand il re@int, il ne ortait lus qu4un short. (l a@ait rar sa chare, refait son lit et allu

des ougies au Gasin.=essica tait assise eEacteent dans la osition oU il l4a@ait laisse, les NeuE fers.

 < =essica

&lle rou@rit les NeuE, it quelques secondes re@enir sur terre uis rougit @ioleent, ce qui lefit sourire.

 < 3onGour, dit8il. a @a

&lle acquiesça, touGours longe dans une esFce de toreur, Gusqu4 ce qu4il la soulF@e dans ses ras our l4eener hors du lit. &lle sela se r@eiller en sursaut.

 < io Q s4cria8t8elle.

 < e ouge? as Q

 < ue faites8@ous s4cria8t8elle en s4accrochant son cou. =e suis ien tro lourde.Sur ce, il l4eena dans sa chare sans lui laisser le tes de corendre ce qui lui arri@ait, la

dosa sur son lit a@ec rcaution et raena le du@et sur elle a@ant de asser de l4autre cIt du lit

 our se glisser ses cIts.A sa grande surrise < et son lus @if laisir < elle se retourna et se lottit contre lui. (l

 longea sa ain dans ses che@euE de feu et auNa sa tJte contre son torse en ferant les NeuE.

 < ioK, souffla8t8elle de sa @oiE rauque. < )hutK, dit8il en se dlectant de la douceur de sa eau et de ses coures finines. (l est tard,

dore? aintenant. =e suis l.

  RRR

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  )4tait dianche arFs8idi, et lus ils arochaient de la aison, lus =ess de@enait ner@euse.

&lle sa@ait ce qui allait se asser. &lle le dsirait tout en le redoutant, et io aussi selait

ner@euE.&lle reensa tout ce qui tait arri@ deuis leur retour du ariage.)ette nuit qu4elle a@ait asse dans les ras de io a@ait t er@eilleuse et elle rJ@ait de se

r@eiller tous les Gours ses cIts, surtout our sentir le @elours de ses lF@res contre les siennes,

la douceur de ses ains sur sa eau nue. < =e @euE te faire l4aour, lus que tout au onde, a@ait8il rononc de sa @oiE sensuelle qui la

rendait toute chose. =4en ai en@ie deuis le reier Gour, en ralit, et cette en@ie n4a cess de

crotre. < ioK

&lle ne ar@enait as croire qu4il n4ait as fui en arenant la @rit.

 < )e que tu 4as dit n4a rien chang. Au contraire, tu ne fais que 4er@eiller da@antage.

Malheureuseent, Ge n4ai as de rotectionK < D4accord, a@ait8elle rondu en cachant sa dcetion.

 < Mais nous ou@ons iro@iser, a@ait8il oursui@i. =e @euE te donner du laisir, Je si Ge ne

 euE te faire @raient l4aour tout de suite, te ontrer quelle fee er@eilleuse tu es.

+our lui donner du laisir, il lui en a@ait donnK Son cors s4erasa au sou@enir des aisers etdes caresses qui l4a@aient aene au setiFe ciel.

Mais elle ne de@ait as rJ@er, s4iaginer qu4elle allait re@i@re cela, Gour arFs GourK)e Gour8l, ils a@aient etit8dGeuner tardi@eent, Gou a@ec les chats, uis ils s4taient rendus au

cottage our @oir coent rogressaient les tra@auE. $a toiture tait resque terine Y les

charentiers a@aient ralis un tra@ail adirale.$a aison serait ientIt haitale et io a@ait fait anager un enclos grillag afin d4accueillir

les aniauE de %aNe, ais cela suscitait che? =ess des otions coleEes. Du laisir de @oir

son cottage rno@, de la surrise et de la gratitude en@ers la gnrosit de io ais de l4anEit

l4ide de de@oir ientIt quitter sa aison. $e quitter, lui. u4ad@iendrait8il, ensuite (ls a@aient ass un oent sur le ateau, fendant les @agues grande @itesse. Maintenant

qu4elle lui a@ait a@ou son secret et qu4elle ne se droait lus auE contacts hNsiques, il rofitait

de tous les rteEtes our la toucher. +our l4erasser.A rsent qu4ils rentraient, unis de rser@atifs, elle se sentait lus ner@euse que Gaais.

 < =e @ais rendre une douche, dcida8t8elle en arri@ant, se coortant aussi aladroiteent

qu4une adolescente.io la regarda en souriant.

 < 3ien sLr.

(l tait d4un cale olNien, contraireent elle. -ne fois en haut, elle rele@a ses che@euE our

ne as les ouiller. $4eau chaude sur sa eau encore @irante des caresses de io lui arutdlectale.

%erant les NeuE, elle chercha ttons le gel8douche arfu au chocolat qu4elle adorait quand

sa ain rencontraK une autre ain.&lle trela de tout son Jtre quand elle le sentit se lo@er derriFre elle, se ressant contre elle de

sorte qu4elle n4ignore lus rien de l4ardeur de son rection.

$4instant sui@ant, des ains cou@ertes de ousse la assaient, coençant ar ses aules,descendant le long de son dos, de ses hanches, s4attardant sur les rondeurs de ses fesses,

s4garant entre ses cuissesK Ses Gaes se droFrent ais il enroula un ras autour de sa taille

 our la soutenir et elle se laissa aller contre lui.

uand il se concentra sur ses seins, l4eEquise torture faillit lui arracher un cri. =aais elle n4a@ait

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rien connu d4aussi fort, auara@ant. =aais.

uand elle crut ourir de laisir, io lui it le gel8douche dans les ains our qu4elle l4eElore

son tour. &lle se retourna dans ses ras et s4carta un eu our Gouir du sectacle de son corsagnifique. Athltique. D4une @irilit couer le souffle. Des oils sores oraient sa eau

 rune, ç et l, forant, sur son torse, un > dont la ointe @enait se erdre sur son as8@entre.

&lle se concentra ensuite sur son eau @isage ardent de dsir. (ls taient aussi intiids l4un quel4autre quand elle coença randre la ousse sur son cors, le sentant frir sous ses

doigts, retenir son souffle ou resirer lus fort.

Tout cou, il lui rit les a@ant8ras et l4carta de lui our s4earer de ses lF@res et l4erasser.&lle lui rondit a@ec une ardeur gale, sa@ourant sa chaleur, son goLt usqu telleent eEcitant.

uand ils se sarFrent, ils haletaient. io fera l4eau, rit une ser@iette et N en@eloa =ess.

A@ec une hte difficileent contrIlale, il se scha lui8Je, rit la ain de la Geune fee et

l4eena dans sa chare.&lle sentit son anEit re@enir, en N ntrant. $e grand lit selait les attendre, le du@et raattu,

les oreillers gonfls. $es dras gris tal dont elle a@ait dG u Guger de la douceur, les

attendaient.

io rit soin de la frictionner dans la ser@iette a@ant de l4attirer a@ec lui sur sa couche.=essica sentit la chaleur du cors de io a@ant Je qu4il ne la touche. (l Ita les ingles

retenant ses che@euE qu4il dloNa sur les oreillers. < Tu crois que tu es la seule Jtre ner@euse, fiamma deanda8t8il d4une @oiE altre dont

l4accent lui arut lus sensuel que Gaais.

&lle le regarda d4un air surris. < =4ai sou@ent entendu de Geunes decins arler de leurs conquJtes, dans la salle de

 raration ou la cantine, et Ge e suis rendu cote quel oint Ge de@ais aratre i?arre de

n4a@oir connu que Sofia.

 < Alors Ge dois l4Jtre aussi uisque Ge n4ai as connu d4autre hoe que on fianc. &t ouroi, le fait que @ous n4aNe? Gaais rou@ le esoin de collectionner les a@entures est lutIt

une reu@e de force que de failesse. >ous Jtes loNal, sincFre, et @ous n4a@e? as Gou la

roulette russe a@ec @otre sant ou celle des autresKD4un Je ou@eent, ils franchirent le eu d4esace qui les sarait encore et au oent oU

ils se touchFrent et oU leurs lF@res se retrou@Frent, tous leurs doutes s4en@olFrent. De@enus

inutiles, les ots assFrent le relais au langage du cors, ien lus loquent.3ientIt, =ess fut incaale de enser : io continuait ce qu4il a@ait coenc dans la cuisine et

 oursui@i sous la douche.

$e laisir ontait lenteent, Gusqu4 de@enir si total qu4elle crut a@oir atteint l4aoge.

&lle en tait loin.Sa ouche rLlait son cors dG en feu. &lle glissa de ses lF@res sa gorge, du out de ses seins

au creuE de son @entre, alluant des incendies artout oU elle se osait, oU ses dents

ordillaient, oU sa langue lchait. &n Je tes, ses doigts sur ses seins la rendaient folle. < io, s4il te latK, l4ilora8t8elle.

(l haa le out d4un sein, asira douceent la ointe, uis lus fort, de lus en lus fortK au

 oint qu4elle crut Gouir. )oe s4il l4a@ait senti, io la lcha, Guste le tes de rendre son autresein dans sa ouche our lui infliger la Je torture.

&lle traça les contours uscls de ses aules de ses ains iatientes, uis de son dos, l4attirant

elle de lus en lus fort. &lle aurait @oulu rendre le tes de se dlecter de lui lus longtes

ais elle tait au ord de l4eEtase et elle n4asirait lus qu4 une seule chose : s4unir lui.

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 < =essicaK

 < "ui, io, ouiK ne t4arrJte as.

(l rit le tes de se rotger et elle l4attira tout de suite elle, l4incitant la ntrer sans erdreune seconde de lus. DFs qu4il fut en elle, elle s4arc8outa contre lui en nouant ses Gaes autour

de ses reins.

 < =essicaK < "ui, Ge t4en rie, io, ne t4arrJte asK

=aais elle n4a@ait rien connu d4aussi agique. )4tait indescritile, elle ne @oulait as que cela

s4arrJte. (l lui ururait en italien des ots qu4elle ne corenait as, tandis qu4ils ondulaient l4unisson.

(l lui faisait l4aour a@ec un lange de tendresse et une assion d@astatrice qui lui faisaient

tourner la tJte. &lle s4aandonna sans retenue.

Au oent surJe, elle s4accrocha lui et cria son no quand ils asculFrent ensele dansl4eEtase. (@re de laisir, elle songea que lus rien n4a@ait d4iortance dFs l4instant qu4elle tait

a@ec io.

  RRR  io contelait =essica endorie rFs de lui dans un nuage de che@euE rouE. Sa eau de lait

 ortait les arques de la nuit assionne qu4ils @enaient de @i@re. =aais il n4a@ait rien @cu detel, au oint que cela l4a@ait resque effraN.A un oent, il n4aurait su dire lequel, il a@ait

coris qu4il l4aiait et cette r@lation l4a@ait ris de court. uand il a@ait erdu Sofia, il a@ait

cru ne lus Gaais ou@oir aier. &t uis =ess tait aarue dans sa @ie et tout a@ait chang sansqu4il en renne ien conscience, au dut.

 on seuleent il la dsirait hNsiqueent ais il aiait Jtre a@ec elle, il aiait la ersonne

qu4elle tait, tout oint de @ue.

Mais une ore susistait, un oids @enu du ass. +erdre Sofia l4a@ait resque tu et si quoi quece soit arri@ait a@ec =essica, il sa@ait qu4il ne s4en reettrait as.

+ou@ait8il rendre ce risque, connaissant le rolFe de sant de =ess

  RRR

  &lle fut dçue de se r@eiller seule. uand elle descendit et trou@a io dans la cuisine, en train

de rarer le caf, son alaise s4alifia. (l l4accueillit a@ec un sourire ais elle erçut unchangeent en lui. (l tait distant. (l ne @int as la rendre dans ses ras et l4erasser Y quand

elle s4a@ança @ers lui, il eut un ou@eent de recul. -n frisson glac la figea sur lace.< ue se

 asse8t8il, io

 < !ien, GeK < io

(l se assa une ain dans les che@euE, signe caractristique d4agitation che? lui.

 < =e ne suis as sLr de ce qu4il faut enser de tout ça. Tout est arri@ si @iteK < Tu regrettes, dit8elle d4une @oiE lanche.

 < on Q 3ien sLr que non. i l4un ni l4autre ne nous N attendions. $a conneEion s4est talie dFs

le dut entre nous et notre aiti est trFs rcieuse our oi.=ess sentit un B ais C arocher.

 < MaisK eut8Jtre de@rions8nous caler le Geu. e as tro nous resser. =e n4en@isageais as

du tout d4a@oir une relation et Ge ne suis as sLr d4Jtre rJt. Surtout arFs ce qui est arri@

Sofia.

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 < =e @ois, se contenta8t8elle de rondre en feignant d4Jtre cale alors que tout en elle @oulait

crier.

 < =4ai esoin d4Jtre sLr, =essica. +as de toi, ais de oi. =e ne euE as e erettre de @i@reune deuEiFe fois ce que G4ai @cu a@ec elle.

$e ire tait qu4elle le corenait. A@ec elle et la aladie qui la enaçait coe une e de

DaoclFs, le risque tait lus grand qu4a@ec une autre fee.&lle refera ses ras autour d4elle et s4efforça de ne as lui ontrer coien elle souffrait. (l la

reoussait, et c4est ce oent rcis qu4elle en rit conscienceK elle l4aiait.

&lle l4aiait sans restriction, de tout son Jtre.io a@ait @oqu leur aiti, il selait N tenir ais elle ne s4en contenterait Gaais.

 < =e ars en (talie, ce OeeW8end, our le quarantiFe anni@ersaire de ariage de es arents,

lui raela8t8il en ettant ses ains dans ses oches.

 < Mon cottage de@rait Jtre terin, d4ici l. =e 4N installerai. < )e n4est as ce que Ge @oulais dire, rectifia8t8il, car il n4a@ait as en@isag qu4elle uisse artir,

en ralit.

 < (l tait clair, deuis le dut, que tu 4hergeais teoraireent. )4est ieuE coe ça,

aGouta8t8elle, sachant qu4elle serait incaale de rester a@ec lui sans Jtre a@ec lui.(l N a@ait de la confusion et de la dcetion dans ses NeuE leus.

 < Si c4est ce que tu @euE.3ien sLr que ce n4tait as ce qu4elle @oulait, ais que ou@ait8elle faire d4autre uisque ce

qu4elle @oulait < io < n4tait as en@isageale

  RRR

  Durant les Gours sui@ants, =ess eut l4iression d4Jtre entre au urgatoire et elle finit ar se

deander si elle allait ou@oir endurer cette situation un Gour de lus.io a@ait ris la dcision de

re@enir des relations latoniques. Deuis, elle ne dorait lus, seule dans son lit. $4en@ie d4Jtredans ses ras la tenait @eille Gusqu4au etit atin, ais cela n4arri@erait lus, alors inutile

d4entretenir des rJ@es irralisales. Autant l4acceter et reconstruire ses dfenses.

(l artit our l4(talie le @endredi. =essica tenta de retenir ses lares en eallant ses affaires, sansoulier DicWens et *iling qu4elle it dans leur anier. (ls allaient sLreent anquer io, il

s4en tait si ien occu Q &lle le re@it allong sur le sol, les deuE chatons ondissant sur lui Y ou

 ien endori sur le cana, @endredi dernier, son retour de sa eranence auE Saaritains, leschats rouls en oule contre luiK

A@ec le sentient d4ariter un @ide insondale, elle fera la aison en se deandant si elle N

re@iendrait un Gour.

&lle onta dans sa @oiture et arcourut le court chein qui la sarait du cottage.+our le oent, elle allait ien, et coe $uca et son scialiste, M. =acWson, le lui a@aient

sou@ent dit, elle ou@ait fort ien @i@re Gusqu4 un ge a@anc sans rencontrer le oindre

 rolFe. Mais c4tait une incertitude difficile suronter our un hoe qui a@ait dG erdusa reiFre fee de aladie.

  RRR  B +ourquoi as8tu ass cette nuit8l a@ec oi, Megan C)4tait la question que Megan redoutait

le lus.

&lle n4a@ait cess de l4assaillir deuis le Gour oU ils s4taient retrou@s tra@ailler ensele, elle

et =osh, auE urgences, a@ant d4@oquer le ass our la reiFre fois deuis huit ans.

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 on seuleent elle refusait d4N re@enir ais elle ne @oulait as rondre la question de =osh.

$ui a@ouer qu4elle a@ait t attire ar lui deuis le reier instant, algr sa rutation de

coureur in@tr attach sa liert. &lle n4a@ait cess de l4aier deuis, coe uneadolescente.

&ntre ses tudes de decine et sa grand8Fre, elle n4a@ait as eaucou de tes et aller eO

#orW our le Gour de l4an a@ait t un @ritale tour de force. Dans sa Golie roe, coiffe etaquille, elle s4tait sentie coe une )endrillon. $e chare s4tait rou. on inuit ais

le lendeain, l4heure du dGeuner.

+our la reiFre fois, =osh s4tait aroch d4elle et elle a@ait fondu. rce lui, elle s4taitsentie unique. (ls a@aient arl endant des heures et il lui a@ait aru lus eEtraordinaire que

 Gaais. +lein d4huour, il l4a@ait coute coe si ce qu4elle disait tait trFs iortant, a@ait

sNathis a@ec sa grand8Fre. $a soire s4tait rolonge ar une nuit rLlante de assion

 artage.Telleent intense qu4elle croNait @raient qu4ils n4en resteraient as l. )ar il n4N a@ait as que

le seEe, entre euE. =osh a@ait artag ses otions, il lui a@ait dit des choses qu4il n4a@ait Gaais

dites une autre, lui a@ait affir qu4elle tait diffrente.

&t elle l4a@ait cru.(l l4a@ait quitte au etit atin, arFs lui a@oir fait l4aour une derniFre fois et lui a@oir fait

 roettre de le retrou@er, le soir Je.&lle tait rentre che? sa grand8Fre dans un tat artag entre la culailit et l4euhorie, ais

le soir, l4heure dite, il n4tait as l. &lle l4a@ait attendu, attenduK en @ain.

+rofondent oule@erse, longe dans l4incorhension, elle ne l4a@ait re@u que quelques Gours lus tard. (l l4a@ait ignore, riant a@ec ses ais coe si elle n4tait as l. $a dcon@enue

a@ait t telleent rutale qu4elle se sou@enait encore de tous les tats ar lesquels elle tait

 asse, se sentant due, stuide, d4une na\@et affligeante et lesse. Douloureuseent lesse.

&lle frit au sou@enir des Gours terriles qui a@aient sui@i. Honteuse, elle s4tait relie sur elle8Je, cache, our ainsi dire. +uis elle a@ait dcou@ert qu4elle tait enceinte, et l, la eur

l4a@ait oresse.

Des seaines lus tard, elle a@ait soudain eu trFs al et ne se sou@enait lus de rien Gusqu4 sonr@eil l4hIital oU elle arit que =osh faisait artie de l4quie qui l4a@ait ore. (l ne lui a@ait

 as seuleent ris son , il a@ait artici ratiquer une hNstrectoie qui lui a@ait It tout

esoir d4Jtre Fre un Gour. &t l, ce fut l4anantisseent.Huit ans lus tard, elle a@ait cout ses eElications. $a douleur deeurait, le sentient de reGet,

la colFre, ais elle ne le tenait lus our resonsale de sa fausse couche. &t des choiE dcids

 our lui sau@er la @ie elle, auE dens de son .

Malgr le ass, algr ce qui susistait entre euE < algr l4eEistence de sa fee <l4alchiie tait touGours l. uand ils tra@aillaient ensele auE urgences, ils foraient une

quie hors air, de@inant ce que l4un allait faire, ce qu4il ensait, se corenant au8del des

ots.Mais elle sa@ait qu4il tait inaccessile, et elle lui en @oulait touGours de l4a@oir reousse, trahie,

troe. Alors s4aerce@oir qu4elle tait touGours aussi sensile cet hoe l4effraNait.

&lle craignait ce que la lus etite failesse de sa art risquait d4entraner. 4a@ait8elle as arisla leçon

Alors ourquoi cette iression irrressile que l4histoire allait se rter

 

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10.

  $e dianche, en fin d4arFs8idi, =ess se roenait sur la lage de surf, l4est du ort de

+enhallN. -ne nou@elle elle Gourne @enait de s4couler ais l4air rafrachissait et on sentait de lus en lus que l4t s4loignait.$es ains dans les oches de sa Gue, elle souira, incaale

d4chaer ses enses.

io rentrait ce soir et ils se re@erraient deain l4hIital. )oent ourrait8elle faire coe sirien ne s4tait ass )oe s4ils n4taient que des ais de nou@eau, rien d4autre (l lui a@ait

affreuseent anqu, toute la seaine, et elle se deandait s4il ne @alait as ieuE @oir io un

 eu que as du tout. &n Je tes, elle asirait telleent lus qu4elle s4en sentait incaale.

uand elle ar@int au out du roontoire oU se dressait le hare, le ureau des gardes8cItes etl4glise de St MarW, =ess entendit des cris et des rires. $e@ant la tJte, elle aerçut deuE Geunes qui

chahutaient dans les rochers. &lle allait faire dei8tour quand le ton de leurs @oiE changea et elle

se retourna. $4un des garçons a@ait erdu l4quilire et gisait aintenant, face contre terre.

&lle se it aussitIt courir @ers lui, iite ar quelques roeneurs, et coença escalader laroche, se flicitant d4a@oir is des chaussures de arche.

$a surface glissante rendait l4ascension difficile et elle erdit lusieurs fois l4quilire,s4corchant ç et l, ais elle continua. &lle tait resque au ni@eau de l4adolescent quand elle fit

un fauE as et toa lourdeent. -ne @i@e douleur lui arcourut le ied et la che@ille, Gusqu4 la

hanche Y elle reconnut la tideur du sang sur son ollet ais elle oita Gusqu4au less.$es lessures du Geune hoe taient lus gra@es qu4elle ne le craignait. (l la considrait a@ec

des NeuE effraNs et =ess @eilla ne rien anifester our ne as l4affoler da@antage ais

@isileent, en lus de di@erses ecchNoses, le ne?, la choire et une oette taient

fracturs.(l n4N a@ait as d4autres lessures aarentes, ais une autre eaucou lus srieuse, et

suscetile de ettre sa @ie en danger, se r@la : il a@ait de lus en lus de al resirer.

 < uelqu4un a8t8il ael une aulance cria8t8elle. < "ui. (ls seront l dans diE inutes.

=ess Gura. (l ne tiendrait as Gusque8l.

 < =4ai esoin d4un couteau tranchant, de rfrence un scalel. &t d4un tue quelconque. -ne aille ferait l4affaire. )e genre de chose. (l ne eut as resirer, Ge dois inter@enir Q

 < (l N a une trousse de reiFre urgence au oste des gardes8cItes, rondit un hoe. =e @ais

la chercher Q

 < DJche?8@ous, Ge @ous en rie. ous n4a@ons as eaucou de tes Q&srant que l4hoe corendrait l4aleur de l4urgence, et que la trousse contiendrait le

ncessaire, =essica reorta son attention sur le Geune hoe, lui arlant douceent. &lle ne fut

 as surrise quand il se it aniquer quand l4oENgFne anqua, et erdre connaissance.A@ec tout le sang, les fragents d4os et les oursouflures des tissus, elle n4a@ait aucune chance

de aintenir le assage de l4air.

$4hoe raarut au out de ce qui lui sela une ternit et oussa une eEclaation endcou@rant l4tat du less. =ess lui rit la lourde trousse en griaçant de douleur car sa hanche

l4lançait. rce Dieu, elle tait trFs ien quie, constata8t8elle en l4ou@rant.

!asselant les ustensiles ncessaires, elle eEliqua son coagnon ce qu4elle faisait :

 < =e dois crer une ou@erture dans la trache afin qu4il uisse resirer. ous n4a@ons as le

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tes d4attendre l4aulance. )oent @ous aele?8@ous

 < )harlie.

 < Moi c4est =ess. =eK Ge suis decin, lui arit8elle, rononçant les ots qui n4a@aient asfranchi ses lF@res deuis quatre ans. A@e?8@ous un tlhone, )harlie

 < "ui.

 < Aele? le 555 et dites8leur que nous a@ons esoin d4un hlicotFre.Si ce qu4elle allait entrerendre russissait, le garçon allait de@oir Jtre transort l4hIital le

 lus @ite ossile.

)harlie aela endant qu4elle se rarait, eEtrJeent ner@euse, rasselant ses sou@enirs.&lle a@ait dG ratiqu des trachotoies, deuE ou trois foisK De toute façon, elle n4a@ait as le

choiE : elle de@ait russir, sinon le Geune hoe suffoquerait.

Se concentrant, elle dsinfecta la ?one d4inter@ention, l4entoura de ga?e et dalla la canule

strile usage unique. &lle n4a@ait as d4anesthsique asse? uissant ais tant donn l4tatd4inconscience du Geune hoe, elle n4en aurait as esoin. Du oins l4esrait8elleK A tout

hasard, elle lui eEliqua ce qu4elle s4arJtait faire, autant our le rassurer que se rassurer elle8

Je.

Du out de ses doigts gants, elle ala la gorge tandis que de l4autre, elle ratiqua une etiteincision @erticale. (dentifiant la erane cricothNro\dienne, elle fit une etite incision @erticale

en renant soin de ne as endoager le cartilage.(ro@isant a@ec les oNens du ord, elle se ser@it du anche d4un canif our largir le assage.

DG, l4air entrait. $es ouons du garçon se reirent fonctionner.

 < +ourrie?8@ous e couer des andes de saradra, )harlie +endant ce tes, elle it en lace la canule en @eillant ne as aer les cordes @ocales, uis

la aintint en lace a@ec le saradra. $e disositif teoraire aintiendrait le Geune hoe en

@ie en attendant l4arri@e des urgentistes.

 < %licitations, =ess Q s4cria )harlie.=ess s4assit et oussa un long souir.

 < Merci.

+renant la ain du Geune hoe, elle continua de @eiller sur sa resiration. 3ientIt, il rou@rit lesNeuE et la contela a@ec soulageent tandis qu4elle essuNait tant ien que al le sang de son

@isage. Mais on @oNait qu4il souffrait et qu4il a@ait eur.

 < $4aulance @a ientIt arri@er, le rassura8t8elle.(l aurait esoin d4un eEcellent chirurgien en raration aEillofaciale, songea8t8elle alors qu4une

sirFne d4aulance l4interroait.

+eu arFs, deuE urgentistes la reGoignaient. &lle les connaissait et ils la saluFrent en l4aelant ar 

son rno, ais leur @isage refltait une @i@e surrise quand elle rocda au deriefing et qu4ilsdcou@rirent le rIle qu4elle a@ait Gou.

Tout se assa trFs @ite, ensuite. =ess resta aurFs du less Gusqu4 la fin. Tout le onde @int aider 

ouger le rancard @ers une ?one lus accessile et finaleent, le less s4en@ola @ers l4hIitalde St +iran, a@ec son coain.

 < 3ien, et coent @a notre hro\ne du Gour s4enquit Stuart en in@itant les roeneurs

s4loigner. < a @a.

 < )e n4est as on a@is. >ous Jtes le coe un linge et @otre Gae e sele al en oint.

=essica s4aerçut alors qu4elle a@ait ouli ses rores lessures.

 < A@e?8@ous al ailleurs

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 < on, Guste quelques leus, eut8Jtre, et deuE ou trois corchures. =e e suis cogn la hanche

et tordu le ied en toant. )e n4est rien, Ge e la@erai la aison, rondit8elle, @oulant @iter

tout riE que Stuart ou MarW n4insistent our la soigner.Mais Stuart enfila une nou@elle aire de gants chirurgicauE.

 < >ous a@e? une elle entaille, =ess. >ous a@e? erdu eaucou de sang et il @a @ous falloir des

 oints de suture. Sans arler du reste.=ess se ordit la lF@re. Maintenant que l4eEcitation retoait, elle de@ait adettre que ses cItes

la faisaient atroceent souffrir Y elle craignait d4en a@oir cass au oins une. uant l4entaille

de sa Gae, elle tait effecti@eent rofonde. Mais laisser Stuart la soigner signifiait qu4ellede@ait lui dire la @rit.

 < Stuart, GeK, coença8t8elle en ra@alant ses lares. =eK

 < u4N a8t8il, =ess s4inquita8t8il.

 < Tu dois ettre deuE aires de gants. =e suis [email protected] silence sui@it. =ess retint son souffle ais Stuart essuNa douceent une lare sur la Goue de la

 Geune fee et lui sourit. -ne rofonde otion l4en@ahit et elle le regarda se rarer uis

 anser sa Gae. )oe elle aurait ai que io soit l, en cet instant, ais elle tait seule,

coe d4haitude.(ls arri@Frent St +iran longtes arFs l4hlicotFre. Stuart et MarW furent er@eilleuE, de

Je que 3en )arter qui ils la confiFrent. (l insista sur son de@oir de confidentialit et refusad4indiquer son tat dans le raort.

$es radios aNant r@l l4asence de fractures, =essica fut raene auE urgences oU sa lessure

fut recousue, ses corchures di@erses dsinfectes et anses et son ied and. A la fin, la Geunefee se sentait fatigue et al en oint. $es antiiotiques adinistrs et les antidouleurs

n4agissaient as encore.

3en congdia l4infiriFre et s4assit rFs de =ess.

 < =e sa@ais que @ous @oudrie? a@oir des nou@elles du gain. (l s4aelle Vill. (l est au loc etde@rait s4en sortir grce @ous. >ous lui a@e? sau@ la @ie, =ess. +uis8Ge @ous deander coent

@ous a@e? u faire ça s4enquit8il en terinant ses notes et ferant le dossier.

+eut8Jtre tait8ce le rsultat de son tat de failesse arFs tous les derniers @neents,notaent le coorteent de io, ais =essica se retrou@a en train de tout raconter 3en.

 < $a decine a erdu un decin ais St +iran en a gagn un, dit8il quand elle se tut enfin.

 < Merci. < io est au courant >oule?8@ous que Ge l4aelle

$a question ro@oqua un accFs de lares.

 < "ui, il sait. Mais ne l4aele? as, il est en (talie etK nous soes seuleent ais.

 < Ais, @raient  < >ous sa@e? qu4il a t ari

3en hocha la tJte.

 < (l n4est as rJt our une nou@elle relation. &t Je s4il l4tait, il ne eut se erettre defaire des roGets a@ec quelqu4un coe oi.

 < A @otre lace, Ge ne renoncerais as lui tro @ite, =ess.

 < =4arcie, 3en, ais Ge ne crois lus auE contes de fes. +uis8Ge rentrer, aintenant =e suisfatigue.

 < +as tout de suite, d4autant lus que @ous sere? seule.

&lle n4eut as le tes de rondre qu4&llen, l4infiriFre en chef, fraa la orte et l4ou@rit.

-n ruit d4agitation se fit entendre dans le couloir.

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 < Dsole de @ous interrore ais nous a@ons un rolFe, 3en. +ou@e?8@ous @enir

 < 3ien sLr. !eose?8@ous un oent, =ess. =e re@iens @ous @oir trFs @ite, dit 3en en lui ressant

la ain a@ant de se le@er. < Merci, 3en.

&llen @eilla ce que =ess soit ien installe a@ant de sortir son tour.

$a Geune fee fera les NeuE et tenta de se dtendre, Je si io occuait coe touGourstoutes ses enses. io qu4elle aiait. io qu4elle ne ou@ait aier. io qui n4tait as l.

&lle se sentait ien ici, St +iran. &lle a@ait l4iression d4Jtre enfin che? elle, ais allait8elle

de@oir artir de nou@eau cause d4un hoe

  RRR

  io a@ait arci ces deuE Gours asss en (talie, aurFs de ses arents, Je s4il continuait de

se sentir al l4aise. +our une fois, ce n4tait as cause de Sofia ais de =essica. (l redoutait leoent oU il rentrerait che? lui, sachant que =ess ne serait as l.< uelque chose te troule,  figlioK

$e Fre de io reGoignit son fils sur la terrasse et s4assit rFs de lui.

 < +arle8oi de cette fee. < uelle fee

 < Tu a@ais dit que tu @iendrais a@ec quelqu4un, ce OeeW8end, lui raela8t8il. < (l aurait u s4agir d4un hoe.

Son Fre rit douceent.

 < =e arle de celle qui t4a raen la @ie, ces derniFres seaines. ui a raen la Goie et le onheur dans tes NeuE.

io souira, surris ar les aroles de son Fre.

Son Fre qui a@ait raison. =essica l4a@ait chang en si eu de tesK

(l s4auNa contre la alustrade et contela la caagne iontaise. (l tait che? lui, ourtantson cPur selait aartenir un ailleurs lointain.

 < io

(l se tourna @ers son Fre. < =e crois que G4ai cois une grosse erreur, aa.

&t, ien que ce ne fLt as son intention, io se retrou@a en train de se confier son Fre, de lui

 arler de =essica, de son dilee. < Figlio, tu as touGours t courageuE, ne coence as douter de toi et de tes sentients, lui

dit alors le @ieil hoe.

 < ue @euE8tu dire s4tonna io.

 < &coute, aurais8tu renonc ta @ie a@ec Sofia si tu a@ais su l4a@ance coe elle seterinerait

 < 3ien sLr que non Q

 < )4est ien ce que Ge ensais. Tu ne @as as gcher cette seconde chance arce que tu as eurde erdre =essica. )e ne te ressele as.

 < +aaK

 < =essica est @isileent une fee eEcetionnelle, et trFs iortante our toi. Tu l4aies, Ge le@ois dans tes NeuE, Ge l4entends dans ta @oiE quand tu arles d4elle. +ourtant, tu hsites. =e sais

quel oint tu as souffert la ort de Sofia. &lle nous anque tous. +eu d4entre nous ont la

chance de connatre un aour de cette nature, dans sa @ie. Alors de le connatre  deux foisK Q

io regarda son Fre et osa une ain sur son aule.

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 < ous ourons tous un Gour, figlio. $4iortant est ce que nous faisons du tes qui nous est

donn. Tu nous as rendus si fiers de toiK as seuleent en raison de ta carriFre ais de

l4hoe que tu es. D4arFs tout ce que tu 4as dit d4elle, ta =essica est quelqu4un de rare. >as8tula laisser filer >as8tu laisser la eur te dtourner d4elle et te ri@er de toutes les annes de

 onheur que @ous ourrie? @i@re ensele

C Sofia ne serait as contente de toi, rerit son Fre qui n4en a@ait as terin a@ec lui. &lle@oulait que tu continues de @i@re, que tu sois heureuE, et ta Fre et oi aussi. Tu as notre

 ndiction, on fils. &t celle de inetta aussi, rcisa8t8il, @oquant la Fre de Sofia qui faisait

touGours artie de la faille. Tu rites d4Jtre heureuE, alors rentre che? toi et ontre =essicaquel hoe tu es. C

  RRR

  Des heures lus tard, les aroles de son Fre rsonnaient touGours dans sa tJte. (l tait assde@ant le cottage de =essica, a@ant de rentrer che? lui, au retour de l4aroort, ais la @oiture de

la Geune fee n4tait as l. (l a@ait tent de la Goindre sur son ortale, sans succFs.+eu eu,

l4inquitude le gagna. "U tait8elle

A rsent, il tait la fenJtre ais son regard se erdait dans la nuit noire. A l4intrieur de luiaussi, les tnFres rgnaient. )oe il le craignait, c4tait une aison froide et sans @ie qui

l4a@ait accueilli. &n artant, =ess a@ait eort la @ie chaleureuse, la gaiet et les rires qu4elle Na@ait tro riF@eent ses.

(l a@ait t a@eugle et stuide. )oent a@ait8il u croire qu4il ou@ait asser le reste de sa @ie

dans la @acuit oU il sur@i@ait deuis quelques annes =essica l4a@ait raen au onde.&lle s4tait donne lui sans rser@es, lui a@ait fait confiance, et au lieu de corendre ce que

cela rersentait our elle, le courage que cela deandait, ilK il a@ait agi coe son eE8fianc,

coe sa faille, coe tous ceuE qui l4a@aient reGete. ui lui a@aient tourn le dos.

(l s4tait coort coe un oins8que8rien Q Dio !)oent allait8il arranger les choses

A@ec une lucidit sans faille, il se rendait cote rsent que son Fre a@ait raison. Toutcoe $uca, qui a@ait eu le courage de refaire sa @ie arFs a@oir erdu sa fee.

io tait decin, il sa@ait que =ess ou@ait toer alade du Gour au lendeain < ais en

Je tes, elle ou@ait rester en onne sant Gusqu4 ses @ieuE Gours. &n renant quelques rcautions et a@ec les soins adquats, elle ou@ait Je a@oir un enfant srongatif,

contraireent ce qu4elle selait croire. uoi qu4il dcide, il serait l, aurFs d4elle.

+ersonne ne sa@ait ce que l4a@enir lui rser@ait, arFs tout, et io ne @oulait lus @i@re dans la

solitude et la tristesse. (l a@ait erdu asse? de tes. u4ils aient cinq ans ou cinquante ans  asser ensele, il n4en@isageait as l4a@enir sans elle.

!estait aintenant la con@aincre de re@enir @ers lui algr la lchet dont il a@ait fait reu@e.

(l descendit se faire un caf a@ant de sortir dans l4aue froide.$es aroles de Sofia lui re@inrent alors l4esrit.

B )ontinue, )ori, russis ta carriFre et ta @ie. e e leure as tro longtes. ous a@ons

connu @ingt8deuE annes de onheur, c4est foridale Q =e te sulie de ne as sorer dans latristesse et la solitude. =e @euE que tu sois heureuE, ai de nou@eau. Tu as tant donner Q =e

serai touGours aurFs de toi et Ge t4aierai touGours. !egarde le ciel, la nuit. $4toile la lus

 rillante, ce sera oi qui te sourirai. Mes @PuE t4accoagnent. =e te souhaite de rencontrer une

fee qui t4aiera coe Ge t4ai ai. C

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$a gorge serre, io se tourna @ers le ciel et trou@a l4toile la lus rillante. (l se rendit cote

alors qu4en refusant d4Jtre heureuE, il trahissait aussi Sofia. A sa lace, elle se serait conduite

a@ec courage, elle n4aurait as renonc la @ie, elle Q(l ne l4oulierait Gaais, il l4aierait touGours, ais il N a@ait de la lace our =essica, dans son

cPur.

$4esace d4un instant, il crut @oir l4toile riller da@antage et une sensation de aiE l4en@ahit.$4aue claira lenteent le ciel et une luiFre rose aigna la cIte agnifique des )ornouailles.

io sa@ait ce qui lui restait faire.

 

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11.

  < "h, on Dieu Q )oent est8ce ossile =essica fiEait la une du Gournal local a@ec horreur

et incrdulit, tandis que 3en s4asseNait rFs d4elle, le @isage gra@e. (l a@ait les traits tirs et lesNeuE cerns, coe s4il n4a@ait as dori deuis qu4il l4a@ait quitte.

 < =e suis dsol, =ess. ous a@ons essaN d4eJcher ça.

&ssuNant ses NeuE a@ec l4iression terrile que le destin s4acharnait sur elle, =ess relut le grostitre qui s4talait en reiFre age.

  L’HERNE DE L’H"#$%&L & LE '$D& !  Assoe ar la fatigue et les antalgiques, =essica s4tait endorie auE urgences.< ousn4autorisons as le ersonnel asser la nuit dans le ser@ice, d4haitude, ais nous faisons une

eEcetion our @ous, l4a@ait taquine =osh en l4eEainant a@ant l4arri@e de l4quie de nuit.

uand 3en tait re@enu, elle a@ait aris que le drangeent our lequel &llen tait @enue le

chercher a@ait t caus ar *ennie >ernon, un Gournaliste de la 't #iran (azette surno B*ennie la >erine C cause de ses thodes dlaisantes et de sa de@ise consistant ne Gaais

dire la @rit. &lle l4a@ait rencontr une fois, alors qu4il s4acharnait @ouloir consulter le dossierdical d4un atient dont elle s4occuait. (l lui a@ait laiss une iression dfa@orale. )4tait

un etit hoe aru et corulent, auE che@euE gras coiffs en une aigre queue8de8che@al sur

la nuque, afflig de etits NeuE luisants et sournois. < $4un des adauds de +enhallN @ous a entendue arler Stuart et il a infor *ennie. %idFle

lui8Je, ce salaud a transfor la @rit Q "n l4a surris fouiller auE urgences et Ge l4ai is

dehors. )oe @ous @ous tie? endorie, =osh et oi a@ons dcid de @ous garder ici.

 < ue @ais8Ge faire, aintenant  < >ous 4a@e? racont les ractions qui ont sui@i @otre diagnostic. )ela ne se assera as

coe ça ici Q

 < 3on, dit =ess sans grande [email protected] lui rit la ain.

 < )roNe?8oi, =ess. >ous Jtes aie et resecte. (l N aura ien un ou deuE iciles, ais

quatre8@ingt8diE our cent de l4hIital @ous soutiendra. ous a@ons dG reçu d4innoralesaels de sNathie, et ils continuent.

$a Geune fee resta sans @oiE.

 < ous a@ons ris la liert de rocder quelques arrangeents our @ous.

 < uels arrangeents s4enquit =essica, l4estoac nou. < >ous a@e? donn %lora une cl de @otre cottage, en cas d4urgence. ous soes alls

chercher @os chats et nous nous occuerons d4euE aussi longtes qu4il le faudra.

 < Merci, urura8t8elle, surrise ais soulage. < ous @ous eFnerons rcurer @otre @oiture, +enhallN. Megan et %lora @ous ont raort

des affaires de che? @ous.

Des lares coençaient iquer les NeuE de =ess. &lle n4osa l4a@ouer 3en ais la seule ersonne dont elle a@ait @raient esoin tait io. &lle Geta un cou d4Pil sa ontre et

s4aerçut qu4il de@ait a@oir reris son ser@ice, cette heure8ci. )oent allait8il ragir

DFs que 3en fut arti, =essica se le@a et constata a@ec soulageent qu4il N a@ait une douche

attenante la chare. &lle n4aurait as arcourir les couloirs dans la roe d4hIital eu

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flatteuse.

-ne fois sa toilette terine, elle s4assit sur le lit et reconnut la @oiE inquiFte de Megan.

 < "U est8elle disait8elle.$4instant sui@ant, elle faisait irrution dans la chare de =essica, Getait un sac sur le lit et la

 renait dans ses ras.

 < &sFce de sotte Q s4eEclaa8t8elle dans une sorte de sanglot touff. +ourquoi ne 4as8tu riendit uand Ge ense que tu as tra@ers cette reu@e toute seule Q

!conforte, =ess coença lui eEliquer, quand 3rianna arri@a son tour. Sa reiFre

raction fut aussi de la serrer dans ses ras.Mer@eilleuseent rassure, =essica se retrou@a en train de leur raconter son histoire a@ec

Duncan, les rGugs dont elle a@ait t @ictie et tout le reste. &lles leuraient toutes les trois,

quand elle eut fini.

 < $a trachotoie que tu as ratique est d4autant lus adirale. =e n4aurais as eu ce courage,a@oua Megan.

 < ous le sa@ions dG, ais tu es foridale, =ess, renchrit 3rianna. "U en tais8tu dans tes

tudes

 < =e suis decin et Ge coençais une rotation en traua quand G4ai t diagnostique. =e@oulais Jtre chirurgien quand on 4a conseill de changer de tier.

 < )4est affreuE. < Asoluent affreuE, con@int Megan. Mais Ge corends ieuE ourquoi tu t4N connaissais

autant en decine. )ela te anque

 < Au dut, G4tais anantie. +uis G4ai intgr un groue de soutien auE ersonnes concernes ar le S(DA et quelqu4un 4a conseill de e tourner @ers le conseil hositalier. )ela 4a eris

de continuer aider les gens ais sans a@oir de contacts a@ec euE. =4aie ce que Ge fais et Ge ne

changerai lus, rsent.

 < &t io deanda douceent Megan. < (l rfFre que nous restions ais, et connaissant son ass, Ge le corends. )e n4est as

coe si G4a@ais tout lui offrir.

 < 4iorte quoi Q s4eEclaa 3rianna.Mais =essica s4eressa de changer de suGet et 3en arri@a sur ces entrefaites.

 < =e rfrerais @ous garder un Gour ou deuE, lui dit8il coe elle insistait our rentrer che?

elle. )ela @ous erettrait de ettre cette Gae au reos. !ester assise, seule che? @ous, ne @ousfera aucun ien. (l faudrait que @ous surle@ie? @os Gaes le lus sou@ent ossile. =e @ous ai

aort des antalgiques. !easse? nous @oir au oindre rolFe.

=ess rit les laquettes de coris en souriant.

 < Merci, 3en. >ous a@e? t foridale. )oent @a $ucN  < Sur le oint d4eEloser, rtorqua8t8il, les faisant rire toutes les trois. ous soes trFs

iatients que le arri@e, rsent.

uand elle se retrou@a seule, arFs a@oir ris rende?8@ous a@ec 3rianna et Megan our ledGeuner, =ess se changea et onta @oir Vill, anEieuse l4ide de sa@oir coent il allaitK

&nsuite, a@ant de regagner son ureau, elle irait @oir son atron, ersecti@e qui la rendait aussi

al l4aise que celle d4affronter le reste du ersonnel.

  L’HERNE DE L’H"#$%&L & LE '$D& !  io Gura furieuseent en italien, de@inant sans hsiter qui le gros titre faisait rfrence. ue

diale a@ait8il u se asser Terrileent inquiet our =essica et our ce qui se cachait derriFre

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l4article, il attendit a@ec iatience que le feu asse au @ert.DFs qu4il franchit les ortes de

l4hIital, il toa sur 3en qui lui dressa un ref rsu des @neents.

io n4aurait su dire quelle sensation tait la lus forte : son anEit au suGet de =essica, la fiertd4arendre qu4elle a@ait sau@ la @ie de ce Geune hoe ou sa fureur contre ce inale

 Gournaliste.

 < Merci de t4Jtre occu d4elle. "U est8elle  < &lle est alle @oir Vill auE soins intensifs a@ant de regagner son ureau.

 < Merci encore.

3en soutint son regard un instant. < =ess a esoin de toi, io.

)e dernier corit qu4il ritait le reroche sous8Gacent auE aroles de son ai.

 < Moi aussi G4ai esoin d4elle. =e ne la laisserai as toer une deuEiFe fois, dclara8t8il a@ant

de artir sa recherche.

  RRR

  < +uis8Ge 4asseoir s4enquit =osh, sautant sur la rare oortunit de trou@er Megan seule la

cantine.< D4accord, acquiesça8t8elle de au@aise grce.Mais au oins elle a@ait acquiesc.

(l osa sa tasse de caf et s4assit.&lle l4oser@a et ses sourcils se froncFrent iercetileent.

 < Tu as l4air fatigu.

 < &st8ce une façon olie de dire que G4ai une sale tJte rliqua8t8il en souriant.A sa grande surrise, elle rougit.

 < on Q

 < =4tais Guste de garde endant deuE Gours et deuE nuits conscutifs et G4a@ais esoin d4un caf

a@ant de rentrer dorir. =e ne tiens lus deout.(l ne lui dit as qu4il a@ait ris ce ser@ice our @iter de rentrer che? lui. $es choses de@enaient

de lus en lus intenales a@ec !eecca. (l ne sa@ait lus quoi faire. $e foss se creusait entre

euE. (l a@ait essaN de la con@aincre de artir, de s4occuer dans une association quelconque, sielle ne @oulait as tra@ailler. Mais, osde ar son ide fiEe, elle s4ostinait, certaine qu4elle

allait russir le con@aincre de lui faire un .

(l ne changerait as d4a@is. =aais. (l n4a@ait Gaais dit !eecca qu4il a@ait une fois failli Jtre Fre < sans le sa@oir et sans le @ouloir da@antage qu4auGourd4hui. Mais deuis que Megan lui

a@ait a@ou que ce tait le sien, il ne ensait lus qu4 ça. Au etit cors sans @ie qu4il a@ait

tenu entre ses ainsK

)ette ralit n4a@ait fait que le conforter dans sa dcision. A@oir un enfant a@ec !eecca serait la ire des choses. +our lui, our elle et surtout, surtout, our l4enfant.

+osant sa tasse, il croisa les ras et s4auNa sur ta tale en regardant Megan taler du iel sur

un etit ain auE crales. < )oent @a =ess

 < +au@re =essK =e crois que les gens sont lus surris d4a@oir dcou@ert qu4elle tait decin

et qu4elle a sau@ ce Geune hoe qu4autre chose.Megan se lcha les doigts et le cPur de =osh s4arrJta sous le @iolence du dsir qui le arcourut.

$e Je dsir qu4elle lui a@ait touGours insir. (nchang. (ntact.

 < MeganK

 < ArrJte, =osh, Ge t4en rieK =eK

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Tout cou, son eEression se transfora tandis que son regard tait attir ar quelque chose

derriFre lui et que son @isage se dcoosait.

 < Ta fee est ici, laissa8t8elle toer a@ant qu4il ait u ragir.(l Gura dans sa are et se retourna. !eecca se tenait dans l4encadreent de la orte de la

cantine, coe touGours aquille, coiffe et haille telle une gra@ure de ode.

 < MeganK, rerit8il, ne sachant lus trFs ien ce qu4il @oulait lui dire, dans un tat de confusionqui s4aggra@ait de seconde en seconde.

-ne seule chose tait claire : il ressentait la rsence de !eecca coe une intrusion.

 < >as8N, =osh.ArFs un instant d4indcision, il se le@a et retrou@a l4usage de ses eres. !eecca le rera

tout de suite et se dirigea @ers lui. (l lança un ot d4adieu inarori Megan, et archa @ers sa

fee.

 < ue @iens8tu faire ici s4enquit8il a@ec irritation en lui renant le ras et en lui faisant fairedei8tour @ers la sortie.

&lle eut sa etite oue haituelle.

 < Ta @oiture est au garage et elle ne sera as rJte a@ant cet arFs8idi. =4ai @oulu te faire une

surrise en @enant te chercher. < =e t4a@ais dit que ce n4tait as la eine.

(ls archFrent en silence @ers la sortie de l4hIital. (ls n4a@aient lus rien se dire, lus rien encoun. -ne seule chose tait claire : Gaais il ne artagerait a@ec elle le tuulte foudroNant

qui l4en@ahissait quand il ensait Megan et leur fils erdu.

  RRR

  < >ous Q Madae )arichael ouK docteur )arichaelK eu iorte @otre no Q=essica

@enait de quitter le ser@ice des soins intensifs. Vill se reettait @ite, et ses arents l4a@aient

reercie a@ec chaleur. (ls a@aient lu le Gournal ais ne firent aucune allusion au titre.&lle s4ioilisa. $a @oiE qui @enait de l4intereller tait tallique, enaçante.

Ses ais et collFgues a@aient tent de la dissuader de s4a@enturer dans l4hIital. +eut8Jtre aurait8

elle dL les couter &lle se retourna. $4hoe tait etit et carr, le che@eu rare, le @isage congestionn. (l lanta

 ruNaent ses ieds dans le sol our l4affronter. er@euse, =ess entendit le B cling C qui

annonçait l4arri@e d4un ascenseur, uis celui des ortes coulissantes de la caine. Hlas, il taittro loin our qu4elle uisse s4N engouffrer our s4enfuir.

 < )4est inadissile qu4on @ous autorise dauler dans cet hIital et arocher des

 atients @ulnrales Q =e @ous interdis d4arocher a fee Q @ocifra l4inconnu.

$4hoe oursui@it sa tirade sur un ton de lus en lus agressif. Des curieuE s4arrJtFrent ç et lautour d4euE, de lus en lus noreuE. =essica se sentait horrileent gJne ais ersonne

n4inter@enait our @enir son secours.

Aeure et huilie, =essica reculaK et se heurta une fore solide derriFre elle, fere etchaude. -n ras uscl se refera autour d4elle, d4une aule l4autre, et io l4attira contre lui,

er@eilleuseent rotecteur.

 < a suffit, onsieur, lcha8t8il sans le@er le ton ais a@ec une telle autorit et une telle duretque l4hoe se tut idiateent. >ous n4a@e? as le droit d4agresser un ere du ersonnel

de l4hIital, encore oins quand @ous arle? de ce que @ous ne connaisse? as arce que @os

inforations sont fausses.

 < MaisK

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 < Mais rien du tout. =essica est une collFgue de grande @aleur et trFs resecte de ses collFgues.

Son statut ne regarde qu4elle et elle ne et la @ie de qui que ce soit en danger, continua io, u

de sentir =essica se dtendre eu eu contre lui, uiser sa force. Hier, elle a sau@ la @ie d4unadolescent qui serait ort si elle n4a@ait as t l. Son courage et son altruise ne ritent que

la gratitude et les hoages, certaineent as les coentaires alsants d4ignorants qui ne

sa@ent Je as de quoi ils arlent Q=ess en resta sans @oiE. &lle n4eut as le tes de rerendre ses esrits que l4hoe @erteent

rduit au silence fut een ar la scurit, et qu4elle se rendit cote que io n4en a@ait as

terin a@ec elle. < =e suis telleent fier de toi, =essica, et telleent dsol de n4a@oir as t l quand tu a@ais

 esoin de oi, dclara8t8il en la tournant douceent @ers lui et en renant son @isage entre ses

ains.

&lle se noNa dans le leu de ses NeuE et se it treler. < =e t4aie, oursui@it8il. =e @euE t4ouser et asser le reste de a @ie a@ec toiK si tu @euE

encore de oi et si tu enses ou@oir e ardonner de 4Jtre conduit aussi stuideent.

=ess entendit eine la rueur aroatrice et les coentaires GoNeuE qui s4le@Frent eu eu

autour d4euE. &lle ne @oNait lus que io, l4hoe qui a@ait transfor sa @ie, qui croNait enelle, qui l4accetait et lui dclarait uliqueent son aour Q

 < Si Ge @euE encore de toi &lle ne sa@ait lus si elle riait ou si elle leurait. $es deuE la fois, eut8Jtre. -ne @ague d4aour 

et de Goie @enait de alaNer tous ses doutes. De les engloutir.

Sans se soucier de l4endroit oU ils se trou@aient, de sa hanche et de sa Gae douloureuses, elleenlaça io qui rondit de Je a@ec eresseent.

 < =e t4aie aussi, io, articula8t8elle tra@ers ses lares.

(l s4eara alors de ses lF@res en la soule@ant du sol, l4erassant assionnent sous les

alaudisseents.

  RRR

  ArFs ce qui lui arut la lus longue Gourne de sa @ie, io ut enfin a@oir =essica lui toutseul. +roccu ar ses lessures, il l4a@ait raene au cottage et a@ait insist our qu4elle se

reose endant qu4il rarait le reas. (ls a@aient dn ais le cliat s4tait eu eu altr.

&lle tait de lus en lus silencieuse.S4asseNant dans le fauteuil, il l4attira sur ses genouE aiselle restait tendue.

 < u4est8ce qui ne @a as, fiamma

 < =e ne ourrai Gaais te reercier asse? our ce que tu as fait our oi, auGourd4hui. Si tu

n4a@ais as t lK < =essicaK

 < )4est quelque choseK que tu as dit. =e ne @euE as t4iortuner a@ec ça aisK Ge

corendrais si tu as arl ainsi dans le feu de l4actionK < u4ai8Ge dit s4enquit8il, erleEe.

&lle aissa les NeuE et s4eourra.

 < ueK que tuK @oulais 4ouser. Tu n4es as olig deK < Tu ne @euE as de oi s4alara8t8il.

 < Si Q on Q +as si toi tu ne @euE asK

&lle selait telleent dseare qu4il n4osa as la taquiner, ais un oids nore @enait de

soulager ses aules.

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 < !egarde8oi.

(l tourna son @isage @ers lui a@ec une infinie douceur.

 < =e ne t4ai as deande en ariage dans les fores, Ge le reconnais. Tous ces gens autour denousK ais sur le oent, G4ai ens qu4une dclaration en ulic tait arfaite.

&lle deeurait incertaine.

 < +euE8tu e asser a @este  < 3ien sLr.

(l la retint tandis qu4elle se enchait @ers le cana oU il a@ait lanc sa @este de costue et la lui

tendait.De sa ain lire, il fouilla dans les oches et trou@a ce qu4il cherchait.

 < =e n4ai as choisi le on oent, ais Ge ense chaque ot de ce que G4ai dit.

&lle retint son souffle, le contelant a@ec des otions Jles.

 < io  < =e corends que tu doutes de oi, Ge le rite. =4ai eu tort, Ge tiens ce que tu le saches,  fiamma. =e e suis laiss garer ar es rores eurs. =e suis @raient dsol.

 < e te fais as de reroches.

 < Tu de@rais 4en faire.&lle hocha la tJte et entrelaça ses doigts auE siens.

 < on. Tu as @cu un drae a@ec Sofia, il est noral que tu ne @euilles as en @i@re un secondet a@ec oi, les chances sont lus le@es.

 < =e 4en oque, =essica Q (l n4N a que toi qui cote. =aais Ge ne ensais retoer aoureuE

un Gour. rce toi, Ge re@is. (l a suffi que tu aaraisses our oule@erser a @ie. < ioK

 < Attends, il faut que Ge te le dise.

(l rit sa ain et l4erassa a@ant de oursui@re.

 < =e t4ai reousse et Ge t4ai lesse ar lchet, alors que tu rites telleent lus Q Si tu esd4accord, Ge asserai le reste de a @ie te ontrer quel oint Ge t4aie. =aais Ge ne te

reGetterai de nou@eau. &n rentrant d4(talie, tout tait clair dans a tJte. Mais les @neents se

sont rciits et es roGets ont t ousculs. < uels roGets urura8t8elle, n4osant N croire encore.

 < Mes roGets d4Jtre seul a@ec toi, coe en ce oent. De te deander ardon et de te

deander, dans les fores, d4Jtre a fee.Soutenant son regard, il lui it l4crin dans la ain.

 < )ela @ient d4(talie. )4est our toi, dit8il d4une @oiE rauque. =e ensais tout ce que Ge t4ai dit ce

atin, tout, G4a@ais Guste l4intention de te le dire en ri@. =e t4aie, =essica. S4il te lat, @euE8tu

faire de oi l4hoe le lus heureuE du onde en accetant d4Jtre a fee  < "ui. "ui, oui, oui Q

=ess crut que son cPur allait s4arrJter tant elle tait heureuseK enfin Q

$es NeuE rouills de lares, les doigts trelants, elle ou@rit l4crin. < "h Q ioK Q

 < Tu aies s4inquita8t8il, tandis qu4elle riait et leurait en Je tes en dcou@rant une

suere ague onte sur latine.DeuE diaants sertis dans un lit de Gade de la teinte eEacte des oucles d4oreilles de sa grand8

Fre. &lle n4osait iaginer coien elle a@ait dL lui coLter ais our elle, elle aurait touGours

une @aleur essentielleent sentientale, celle de l4aour rare qui les unissait, io et elle.

 < &lle est agnifique Q +arfaiteK, chuchota8t8elle en glissant la ague son doigt.

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 < A ton iage, =essica. Magnifique et arfaite.

&lle noua ses ras autour de son cou et ils changFrent un aiser d4une tendresse infinie, un

 aiser qui s4enflaa eu eu et les longea ientIt dans les dlices de la assion. < =4adore ton cottage, lui confia8t8il un eu lus tard, coe ils taient lottis dans les ras l4un

de l4autre, dans le lit. =e 4N sens en aiE. 3ientIt, l4enclos sera terin et notre nagerie nous

reGoindra. =e ne l4ai as fait construire ar ure ont d4e, tu sais. =4ai ens, trFs go\steent,que cela te retiendrait ici. A@ec oiK u4en enses8tu ous ourrions donner @ie cet endroit

ensele )e sera notre nid.

 < "h Q ioK oui. "ui Q=essica se lottit lus troiteent contre lui et son regard se erdit dans l4oscurit. )oe il

tait douE de enser qu4ils artageaient la Je @ision de l4a@enir Q

-n a@enir darrass des nuages qui loaient le ciel.

-n a@enir enfin ensoleill.