14
D’après le roman de MARC LEVY Dominique Farrugia présente Vincent LINDON Pascal ELBÉ Virginie LEDOYEN Florence FORESTI Un film de LORRAINE LÉVY mes amis mes amours Document non contractuel

15 DP MAMA 2105:15 DP MAMA - Unifrance...les costumes, le maquillage… Tout cela a été fait dans l’optique rigoureuse de donner au film une vraie couleur graphique, identifiable

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • D’après le roman de MARC LEVY

    Dominique Farrugiaprésente

    VincentLINDON

    PascalELBÉ

    VirginieLEDOYEN

    FlorenceFORESTI

    Un film de

    LORRAINE LÉVY

    mes amismes amours

    Doc

    umen

    t no

    n co

    ntra

    ctue

    l

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:19 Page 1

  • Dominique Farrugia présente

    Un film de LORR

    AINE LÉVY

    avec

    mes amis

    mes amours

    D’après le best-seller de MARC LEVY

    « Mes Amis Mes Amours » (éditions Robert Laffont)

    SORTIE LE 2 JUILLET 2008

    PATHÉ DISTRIBUTION2, rue Lamennais - 75008 ParisTél. : 01 71 72 30 00Fax : 01 71 72 32 60www.pathedistribution.com

    PRESSE AS COMUNICATION

    Alexandra Schamis / Sandra Cornevaux11bis, rue Magellan - 75008 Paris

    Tél. : 01 47 23 00 02Fax : 01 47 23 00 01

    [email protected]

    VincentLINDON

    PascalELBÉ

    VirginieLEDOYEN

    FlorenceFORESTI

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:19 Page 3

  • Mathias et Antoine, pères divorcés ayant la garde deleur enfant, décident de faire toit commun dans le quartier

    français de Londres. La vie s’organise, désordonnée, joyeuse,

    avec les enfants, mais aussi Sophie, la jolie fleuristesecrètement amoureuse d’Antoine, Yvonne, la patronnefantasque du “bistrot français” qui couve son petit monde

    d’un regard maternel, Mac Enzie, le chef d’agenced’Antoine, obstinément amoureux d’Yvonne en dépit de leur

    grande différence d’âge. Entre Antoine, qui a apprisà verrouiller ses émotions pour ne plus avoir à souffrirde personne, et Mathias, qui se laisse très vite submerger

    par les siennes, le quotidien n’est pas une sinécure.

    Et quand Mathias rencontre Audrey, une ravissantejournaliste de passage à Londres, ce bel arrangement de pères

    célibataires vole en éclats. Ce ne sont plus deux amisqui cohabitent, c’est un couple qui se déchire. Qui triche.

    Qui se réconcilie. Mais Audrey n’est pas une femme à qui

    l’on ment. En essayant maladroitement de protéger sa vie de

    couple avec Antoine, Mathias ne comprend pas que ne pas

    faire de choix, c’est prendre le risque de tout perdre.L’amitié de l’un, et l’amour de l’autre.

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:19 Page 5

  • Ce deuxième long−métrage est votredeuxième adaptation de roman.Que trouvez−vous dans les oeuvres desautres qui vous inspire?Je suis scénariste au départ. J’ai écrit 27 scénarios -beaucoup pour la télévision. Quatre seulement sontdes adaptations. Je crois que c’est une question derencontre. Pour La première fois que j’ai eu 20 ans,mon premier long-métrage, je suis partie des vingtpremières pages du livre, avec l’accord de son auteur,Susie Morgenstern. Il y avait une connivenceimpressionnante entre son univers et le mien. À telpoint que j’ai eu la sensation que j’aurais pu écrire sonlivre et qu’elle aurait pu réaliser mon film. C’était joli.Pour Mes amis mes amours, il se trouve que de tousles livres de Marc Levy, celui-là est mon préféré. J’aieu un coup de cœur instantané quand il m’en a fait lireles épreuves. Il y avait dans ce roman choral unetendresse, une humanité, une grâce… Ça me faisaitpenser aux Chroniques de San Francisco d’ArmisteadMaupin. Quand, longtemps après, Dominique Farrugiaet Marc m’ont proposé d’en faire l’adaptation, j’aitrouvé ça joyeux.

    Vous n’aviez pas une certaine appréhensionà l’idée de travailler sur le roman devotre frère?Si. J’avais peur de le décevoir, qu’il se sente trahiartistiquement. D’autant que je savais très bien qu’ilfallait se démarquer du livre. Mes amis mes amoursest un livre choral et je ne voulais pas d’un film choral.Donc il fallait trouver un point de vue cinématographiquepour l’adaptation. Or avoir un point de vue, c’estdéjà trahir le livre. Marc m’a laissée très libre. C’étaitcomme un deal tacite entre nous. Au départ, il yavait un scénario inachevé, écrit par Marc et PhilippeGuez (son ami et producteur associé du film). J’aichoisi de repartir du livre parce que c’était plus simplepour moi. À partir du moment où Marc a aimé ma pre-mière version du scénario, il n’a pas mis son nez dansles versions qui ont logiquement suivi. Il a été confiant.Il est venu sur le tournage à Londres, en voisin. Il agardé une distance très respectueuse, peut-être juste-ment parce que c’est mon frère et qu’il ne voulait pasempiéter sur mon territoire. Il a été très délicat. Quandje lui ai montré les rushes, il a été heureux. Je croisqu’il est content du résultat.

    Que vouliez−vous garder et changer du livre?Je voulais absolument garder ce que j’aime dans leslivres de mon frère : l’humanité des personnages. Par

    contre je voulais les emmener vers quelque chose quim’intéresse plus que lui : la faille.

    L’histoire de “Mes amis mes amours”,c’est celle d’une amitié. Pensiez−vousà des comédiens pour jouer cette amitiéau moment de l’écriture?Dès l’écriture, j’ai pensé à Vincent Lindon, qui étaitdéjà en lien avec cette histoire et ce projet, - l’idéed’en faire un film existait depuis plusieurs années.J’avais la conviction profonde et ardente que personned’autre que Vincent ne pouvait jouer Mathias. La seconde figure qui s’est imposée à moi tout desuite est celle de Bernadette Lafont. Je me suis nourriede l’image de Bernadette pour nourrir le personnaged’Yvonne, qui est plus fantasque dans le film que dansle livre. Quand elle a dit oui, j’ai été très soulagée.

    La lecture de votre adaptation a confirméVincent Lindon dans son envie de faire“Mes amis mes amours” ?Oui. Vincent avait envie de faire le film. Mais Vincentn’est pas quelqu’un qui s’arrête au fait d’avoir dit oui.Il se remet toujours en question. Il remet toujours l’autreen question. De sorte que c’est une matière mouvanteet très émouvante. Le travail est permanent et sansarrêt à recommencer. Vincent, c’est un cheval sauvage.Il me fait beaucoup penser à Montgomery Clift. C’estquelqu’un qui se met constamment en danger. Il estextrêmement courageux, tout le temps en mouvement.C’est aussi quelqu’un qui demande à l’autre une énergieféroce. C’est un acteur magnifique.

    Avec Pascal Elbé, ça s’est passécomment?J’ai l’impression d’avoir travaillé en force avecVincent, et en douceur avec Pascal. Pascal est très àl’écoute, très courtois, très ouvert, et en même tempsprofondément mystérieux, parce qu’on sent chez luiun monde intérieur qu’il ne vous livrera jamais. Ducoup, quand on est réalisateur, on a envie d’ouvrir desportes, d’aller voir ce qui se cache derrière… Jetrouve que Pascal a donné à Antoine cette part demystère tout en jouant le jeu de la comédie avecinfiniment de subtilité. Vincent et lui forment un coupled’amis très charismatique. D’ailleurs ils sont copainsdans la vie.

    Continuons à parler de vos comédiens :Virginie Ledoyen?Virginie a un jeu ample et très élégant. Sa partition

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:19 Page 7

  • était vraiment difficile. Parce que je lui ai demandétout et son contraire. Je lui ai demandé d’incarner leparadoxe féminin ! Je voulais qu’elle soit à la fois cetteimage idéalisée, glamour, hollywoodienne… - on abeaucoup travaillé sur Audrey Hepburn - et en mêmetemps, qu’elle soit une femme de proximité,d’aujourd’hui. Je trouve que Virginie a relevé ce défiavec panache.

    Et Florence Foresti?Florence Foresti incarne Sophie, la fleuriste, qui est unpersonnage du livre auquel je suis très attachée.Sophie est un vecteur de comédie, mais qui amèneaussi une fêlure immédiatement perceptible. Florenceaussi s’est mise en danger, car si elle maîtrise lacomédie comme personne, elle était en terrain moinsconnu avec la facette fragile et sombre de sonpersonnage… et Florence est formidable dans lerôle. On ne peut pas ne pas être épaté !

    Enfin pourquoi Mar Sodupe?Je voulais une actrice capable d’une présence sensuelletrès forte. Un vibrato. Je trouvais intéressant queMathias soit déchiré entre une histoire passée et unehistoire à venir. Je n’arrivais pas à trouver maValentine. Et Mar m’a été présentée par le directeur decasting. Elle est arrivée, avec son sourire énigmatiqueet ses longs cheveux châtains, elle a joué un bout descène et j’ai immédiatement su que c’était elle. Je luiai dit : « C’est formidable, mais acceptez-vous deressembler au personnage que j’ai dans la tête, doncde vous couper les cheveux et de les blondir ? »Et Mar a sacrifié ses cheveux…

    Comment abordez−vous la direction d’acteurs?Je crois qu’il faut demander beaucoup aux acteurs.À condition de les aimer. Quand j’étais jeune, j’avaisune compagnie de théâtre qui s’appelait « La Compagniede l’Entracte ». J’ai monté sept spectacles en septans, et j’ai appris beaucoup de cette expérience.

    Comment s’est déroulé le tournage? Je n’arrêtais pas de réécrire sur le plateau. Le film, àun moment donné, a été plus fort que nous, il a trouvéson tempo. Un exemple : aux trois quarts du tournage,je me suis rendu compte que le début du film était trop“plan-plan”, qu’il ne collait plus avec le reste. Ducoup j’ai écrit un nouveau début, je me suis arrangéeavec le plan de travail pour pouvoir l’inclure, en coupantdeux scènes dont je pouvais me passer. Les comédiensse sont formidablement prêtés au jeu. DominiqueFarrugia était d’abord un peu inquiet de cette libertéque j’avais prise et qu’il n’avait pas pu évaluer. Il a étécomplètement rassuré dès le premier montage.

    Est−ce une leçon pour la réalisatriceou pour la scénariste ?Disons que la réalisatrice a profité de la scénaristecorvéable à merci ! (rires)

    Et quelle réalisatrice êtes−vous?Je ne sais pas, il faudrait demander à mes acteurs età mes techniciens. Je suis quelqu’un pour qui leconflit n’est pas une source de création. J’aimeinstaurer sur mon plateau une ambiance de respectmutuel général. Je pense être une réalisatrice attentiveet je sais que je travaille énormément.

    Filmer à Londres en extérieur,c’est compliqué?Très. On m’avait prévenue et on ne m’avait pas menti.À Paris, une fois que l’on a les autorisationsadministratives, tout se met en place. Tandis qu’àLondres c’est « La Reine a dit : j’autorise sous réserveque ça ne dérange pas les riverains. » Donc quand vousvoulez tourner dans une rue habitée par 345 personnes,elles doivent toutes être d’accord ! S’il y en a une quine l’est pas, on remballe. Heureusement j’avais uneéquipe anglaise et des régisseurs remarquables, quiont fait un travail extraordinaire pour que toute cettelogistique pèse le moins possible sur l’artistique. J’aivoulu filmer Londres comme j’aurais filmé New York.J’ai eu envie de montrer autre chose que le Londresdes cartes postales. Ce n’est pas une ville que je connaisaussi bien que Paris, mais dans mes déambulations,j’ai recherché des ambiances qui soient très graphiques.Parce que je voulais que le film soit très graphique.La composition de l’image, du cadre, le travail artistiqueen général a été le fruit d’une vraie cohérence, d’unvrai travail commun entre la photographie, les décors,les costumes, le maquillage… Tout cela a été faitdans l’optique rigoureuse de donner au film une vraiecouleur graphique, identifiable.

    Les intérieurs ont été tournés en studioen région parisienne. C’est facile derestituer l’atmosphère londonienne?Non. D’ailleurs, si on se pose la question, on est mort.Là encore, c’est le talent de Françoise Dupertuis, lachef déco, d’Emmanuel Soyer, le chef opérateur, etc.Plus un gros travail, en post-production, pour recréerles ambiances sonores. Et puis il y a la magie ducinéma qui opère. « Alors on dirait qu’on serait àLondres. Et on dirait que tu serais le héros. » On estcomme des gosses avec un très gros jouet.

    Vous êtes sortie comment de ce tournage?Je n’en suis pas sortie ! Le dernier jour de tournageétait un mardi et le mercredi matin, j’étais en salle demontage ! Entre l’écriture du scénario, la préparation,le tournage, la post-production… je me suis arrêtéeune semaine. Je suis groggy, mais je m’en moque.Je suis surtout super heureuse parce que ça a été uneexpérience magnifique. Et une belle rencontre avec unproducteur, Dominique Farrugia, qui m’a épaulée,soutenue, et qui a beaucoup donné à ce projet.

    Vous avez beaucou

    p réécrit sur le tou

    rnage.

    Ca a été le ca

    s aussi au mont

    age ?

    Le travail a

    été de fa

    ire émerger

    le film dans

    sa

    dynamique,

    de bien dos

    er la tendre

    sse et la co

    médie,

    d’être le p

    lus juste p

    ossible ave

    c le rythm

    e. Mais

    aucune scè

    ne n’est pas

    sée à la tra

    ppe. D’habit

    ude on

    met de côté

    les scènes

    coupées p

    our le DVD

    et là,

    bizarremen

    t, il n’y en a

    pas. Ça se

    rt peut-être

    à ça, de

    repenser le

    scénario a

    u fur et à m

    esure qu’on

    tourne.

    Cela dit, j’ai

    beaucoup c

    oupé à l’int

    érieur des s

    cènes,

    on a invers

    é des séqu

    ences, le film

    s’est réorga

    nisé au

    montage, gr

    âce au talent

    de Sophie R

    eine, la mon

    teuse.

    La musique est

    très présente dan

    s

    “Mes amis mes

    amours” et pa

    rticipe

    à l’atmosphère

    de comédie roma

    ntique.

    Déjà dans

    mon premi

    er film, la m

    usique éta

    it très

    importante.

    Et dans tou

    s mes films

    , elle le ser

    a. Sur

    Mes amis m

    es amours,

    il y a eu l’

    envie d’avo

    ir des

    standards p

    our la mém

    oire collecti

    ve qu’ils vé

    hiculent,

    et de la mu

    sique origin

    ale, pour p

    ersonnalise

    r le film.

    Je me sui

    s à nouve

    au tournée

    vers Séb

    astien

    Souchois, pa

    rce que c’es

    t un musicie

    n de Jazz et

    c’est

    le langage

    musical qu

    i m’est le

    plus immé

    diat. En

    même temp

    s Sébastien

    compose

    ce qu’on a

    envie

    qu’il compo

    se, sa palet

    te est très l

    arge. On a

    travaillé

    très étroitem

    ent, très inte

    nsément. J

    e voulais qu

    ’il y ait

    trois thème

    s : celui de

    l’amitié, qu

    i se décline

    tout au

    long du film

    ; celui de l’

    histoire amo

    ureuse, que

    l’on a

    découpé en

    trois parti

    es ; et puis

    celui de S

    ophie,

    petite ritou

    rnelle de b

    oîte à mus

    ique. Quan

    t aux

    standards,

    il y a des ti

    tres que j’a

    i trouvés trè

    s vite et

    d’autres pou

    r lesquels j’a

    i mis beauco

    up plus long

    temps.

    J’avais très

    très envie d

    e Chet Bake

    r, « You’re m

    ine »,

    de Brian Fe

    rry, de Diana

    Krall. Je pe

    ux vous dir

    e que,

    quand on a

    posé les de

    ux morceau

    x de Brian F

    erry sur

    les scènes d

    ’amour… on

    a senti qu’il

    se passait

    quelque ch

    ose.

    “Mes amis mes

    amours” va

    bientôt sortir, est−

    ce que vous

    redoutez un quelcon

    que verdict ?

    Le verdict q

    ue je redou

    tais c’était

    celui

    de mon frère

    , bon, ça c’

    est fait. Cel

    ui de

    mon produc

    teur. Mais ça

    c’est fait a

    ussi.

    Celui de me

    s amis, je ne

    le redoute p

    as…

    Non c’est

    plutôt celu

    i du pub

    lic.

    J’aimerais

    bien qu’ils

    deviennent

    mes

    amis. Du mo

    ins les amis

    de Mes amis

    mes

    amours. Vo

    ilà un film su

    r l’amitié qu

    i a été

    fait avec be

    aucoup d’a

    mour et j’ai

    merais

    bien qu’il en

    reçoive un

    peu.

    ,

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:19 Page 9

  • Parlez−nous d’Antoine, votre personnage.Qu’est−ce qui vous a séduit chez lui?Ce qui m’a plu dans ce personnage c’est qu’au début,il est résigné. C’est quelqu’un qui pense que l’amourc’est fini pour lui. Il a vécu un échec sur lequel il estresté. Du coup il se consacre à l’éducation de son fils,et ça l’empêche de se poser les vraies questions, deréfléchir à sa destinée. Je crois que c’est quelqu’unqui a peur de la vie…Mais pour tout vous dire, quand je lis un scénario, jelis d’abord l’histoire dans son ensemble. Et j’ai trouvéque celle de Mes amis mes amours était trèsambitieuse, sans complaisance… Elle n’est jamaissentimentaliste. Dans cet ordre-là, Antoine, qui est untype qui souffre et qui fait tout ce qu’il peut pour tenirdebout, y compris se carapacer et se fermer auxautres pour ne plus souffrir, ça me parle. D’autant qu’ilest bien décrit, bien dépeint et qu’il s’inscrit dans unehistoire qui a l’ambition de nous raconter ce que noussommes, qui parle de ces citadins des grandes villesqui essayent de cohabiter et qui font ce qu’ils peuvent.J’ai trouvé que le scénario écrit par Lorraine parlaitsimplement de nous.

    Vous êtes vous−même scénariste,ça influence vos choix?Oui, complètement. Quand vous êtes scénariste,vous repérez tout de suite les failles d’un scénario etvous voyez tout de suite à quel point l’acteur quevous êtes va peut-être souffrir sur le plateau s’il y ades carences dans la psychologie ou dans le personnage.Aujourd’hui, l’auteur est un peu plus à l’écoute del’acteur : même si l’histoire est formidable, si c’est unpersonnage que j’ai déjà incarné, je vais botter entouche et je ne vais pas le faire. Mais quand ça meplait, une fois que j’ai signé, je suis un vrai petit soldat,j’exécute à la virgule près, au mot près, et je nen’interviens plus jamais. Le plaisir, c’est de s’alléger etd’être juste acteur. Et c’est un grand bonheur.

    Lorraine Lévy a beaucoup réécrit sur letournage. Ca vous a gêné?Non. C’est quelqu’un qui vient de l’écrit, Lorraine.C’est une scénariste qui a beaucoup travaillé. Saréflexion est toujours juste. Elle ne fait pas passer leplaisir de l’image avant la psychologie des personnages.On l’a toujours suivie parce qu’elle avait une profondemaîtrise de ce qu’elle voulait raconter. En plus ellesavait comment le filmer ! Ce n'est pas si souventqu’on tombe sur un réalisateur ou une réalisatricecomme ça.

    Elle dit avoir du mal à se définircomme réalisatrice.Quel regard portez−vous sur elle?Elle est très généreuse. Elle a un enthousiasme

    contagieux… Elle aime beaucoup les gens qu’elleengage. Ça veut dire que, dans son regard, vous avezl’impression de faire un travail précieux. Donc sapremière qualité c’est la générosité. Ça se retrouvedans sa façon de communiquer, sa réflexion sur le filmavec l’ensemble des gens qui le fabriquent, acteurs ettechniciens. Elle sait ce qu’elle veut, elle est trèsprécise. Pour moi c’est ce que j’appelle une cinéaste :elle a un propos et elle sait comment le faire passer.Ce n’est pas juste une réalisatrice.

    Elle dit de vous que vous êtes trèsmystérieux et que vous avez amené unepart de votre mystère à Antoine.Qu’en pensez−vous?(rires) Je ne sais pas si je suis mystérieux… Ce n’estpas à moi de le dire. J’aime que ça se passe bien surun plateau et j’aime partager cette générosité. Quandon fait ce métier, on apprend aussi à se préserver. Etc’est vrai que j’ai tendance à partir très vite dans lesétoiles… J’entre dans une bulle qui me sert de giletpare-balles. Pour ce personnage-là, c’était très utile,ça tombait sous le sens, car on voit bien qu’Antoineessaye lui-même de se composer un personnage pourne pas trop souffrir, alors que sa faille est immense.J’avais envie qu’Antoine joue à être convaincant,efficace, pour emmener son ami Mathias à Londres,mais que derrière ça on sente que c’est quelqu’un quia envie de rompre avec la solitude.

    C’est facile de représenter l’amitiéau cinéma?L’amitié c’est comme le bonheur, c’est une chosetrès compliquée à raconter et à filmer. Quandvous êtes scénariste, le bonheur doit naître dumalheur. Sinon raconter deux personnes quis’aiment pendant 1h30, au bout de 5 minutesvous avez envie de vomir. Pour l’amitié, c’estpareil. C’est un thème qui doit finalementtransparaître en toile de fond, en conclusion.Dans le film de Lorraine, l’amitié estcentrale, mais elle n’est là que pourfaire ressortir la vie des deuxprotagonistes. Deux hommes quise relient pour être moins seuls.C’est aussi ça l’amitié. Un soir oùl’on présentait 3 amis avec MichelBoujenah, un spectateur a donnéune définition de l’amitié quej’aime beaucoup : c’est connaîtrequelqu’un très bien et l’aimerquand même.

    C’est facile à jouerl’amitié?Non. Évidemment il faut du

    respect et de la complicité avec votre partenaire, et ça nese fabrique pas. Il faut qu’il y ait dans l’œil de votrepartenaire quelque chose qui vous donne envie del’aimer. C’est très difficile, on peut toujours tricher, maisà un moment ça se voit. Avec Vincent, on se connaissaittrès peu. Au fur et à mesure du tournage, on s’est trouvédes intérêts et des sentiments communs. Dans le film,on sent qu’il y a beaucoup de bienveillance des deuxcôtés.

    Comment ça s’est passé avecFlorence Foresti?J’ai eu un coup de cœur pour elle. Je ne la connaissaispas. Je l’ai rencontrée sur ce film, on se promenait tousles deux dans Londres, on se faisait les musées…C’est quelqu’un qui réfléchit vite, qui va vite, qui a ducaractère… C’est une personne que j’adore. Elle metouche beaucoup. C’est quelqu’un que je sais que jevais retrouver dans la vie et dans mon travail. D’ailleursdepuis on a fait un sketch pour une soirée à l’Olympiaet l’on a repris le même plaisir à travailler ensembleque sur le film.

    Que feriez−vous par amitié?Par amitié, j’aurais le courage de dire à mon ami qu’iln’emprunte pas nécessairement la bonne voie pour sa vie.Et au contraire que ne feriez−vous pas?Lui donner le conseil de ce qu’il faudrait faire ! (rires)

    ,

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:19 Page 11

  • Qu’est−ce qui vous a attirée dans lepersonnage d’Audrey?Plein de choses. À commencer par lʼidée de jouerune femme très féminine qui prend sa vie, son plaisir,ses sentiments en main. Et puis quand on rencontreLorraine, on découvre son univers et on a très enviedʼen faire partie. Pour moi elle est très Old School, aubon sens du terme. Elle a une douceur, une sensibilitéartistique, musicale, picturale… Cʼest une femme trèsbrillante et justement, pour une comédie romantiquecomme celle-ci, j'ai trouvé que cʼétait la personne parfaitepour éviter lʼécueil de la mièvrerie.

    Lorraine Lévy dit vous avoir demandéquelque chose de très difficile, à savoirjouer le paradoxe féminin.Cʼest vrai. Pour pouvoir le faire il fallait être unmélange de glamour et de légèreté, mais aussi êtretrès incarné au point de ne pas être juste une sortedʼectoplasme. Il ne fallait pas perdre de vue ce quiétait en train de se jouer entre Audrey et Mathias.Sans passer par la gravité. Plus les scènes étaient,entre guillemets, lourdes de sens, plus on allait verslʼopposé, par des rires, des choses plus légères.

    Est−ce que le costume aide à entrerdans la peau d’un personnage qui està la fois un paradoxe féminin et unarchétype de comédie romantique?Je sais quʼil y a plein de gens qui disent que lʼhabit nefait pas le moine, mais il y contribue beaucoup.Je mʼen sers tout le temps. Ça raconte quelquechose. Ici le costume permet dʼinscrire le film dansson genre, la comédie romantique.

    Vous en avez revu avant de tourner“Mes amis mes amours”?Jʼai revu Diamants sur canapé parce que Lorrainemʼen avait parlé - de toutes les façons, jʼen avaisenvie parce que jʼadore ce film. Je ne me réclame paspour autant dʼAudrey Hepburn, je nʼoserais mêmepas, mais ça me permettait de savoir ou Lorraine voulaiten venir avec ce personnage un peu glamour,intemporel et jamais nunuche.

    Le fait qu’Audrey, votre personnage, aitun métier, ça permet de l’encrer dansla réalité?Oui. Je trouve que ce quʼil y a de plus dur au cinémacʼest le métier des gens. Cʼest très compliqué. Il fautbien que les personnages travaillent…On en est tous là ! (rires) Audrey est journaliste,indépendante… Tout ça lui donne un petit côtéconcret, pas évaporé, autonome…

    Vous aviez vu le premier film deLorraine Lévy, “La première fois quej’ai eu 20 ans”?Oui bien sûr. Je lʼavais trouvé très attachant, et trèssincère. Et quand jʼai vu Mes amis mes amours, je mesuis également dit que cʼétait un film sincère et généreux.

    Pascal Elbé parle justement de générositédans la façon dont elle communique surson film avec l’équipe. Vous êtesd’accord?Cʼest une femme très intelligente, très cultivée et quifait ça avec beaucoup de tact, sans malice. Elle saitparler aux gens, elle sait sʼadapter. Elle est très finepsychologue. Elle sait faire partager son désir sansque ce soit quelque chose qui submerge, et que cesoit autoritaire.

    Lorraine Lévy a beaucoup réécrit sur letournage : était−ce déstabilisant?Non parce que justement elle communique bien.Et parce quʼelle a lʼintelligence aussi de voir le scénariocomme un document de travail, je ne suis pas sûre queles scénarios parfaits donnent des films parfaits. Elleavait beaucoup dʼacteurs, venant dʼhorizons trèsdifférents, dont elle avait vraiment envie et elle nousa laissé le droit dʼincarner et de prendre les personnages.Alors elle sʼest adaptée, mais en conservant sa visiondes choses, pas juste pour nous mettre plus à lʼaise.Elle voit aussi ce que lʼacteur peut apporter.

    Justement, dans “Mes amis mesamours”, Lorraine Lévy a monté un devos fous rires, ce qui n’était pas prévu.Ça mʼa beaucoup plu. Cʼest là où elle est intelligente.Quand on parle de réécriture, il y a celle qui peut avoirlieu sur le tournage, mais également au montage. Carce fou rire, ce nʼest pas une “private joke”, ça sert lepersonnage et la scène.

    “Mes amis mes amours” vous offreenfin l’opportunité de travailler avecVincent Lindon.Oui, ça faisait longtemps que jʼavais très envie detravailler avec lui. Cʼest probablement pour moi lemeilleur acteur de sa génération. Et je ne dis pas çaparce que jʼai travaillé avec lui - et que je trouve parailleurs que cʼest quelquʼun d i̓ntelligent, de sympathique…Dans le film, Vincent amène quelque chose dʼétonnant :on est dans une comédie romantique avec des codesà laquelle le pragmatisme de Vincent apporte unehumanité, un réalisme. Vincent a un vrai truc dehéros romantique, mais pas attendu, pas convenu.

    Vous parlez de codes de comédie. Lestrois scènes de vertige avec VincentLindon en sont l’exemple type. Est−ce

    déjà un plaisir à la lecture de se dire quel’on va justement participer à un tel film?Oui bien sûr. Ça participe vraiment au désir de faire lefilm. Jʼaime bien le côté rituel, presque formel de ce“running gag”. Dʼautant que ça marche et que ça apportebeaucoup de tendresse.

    Est−ce que vous vous sentez à l’aise dansce registre de comédie romantique?Jʼadore ça ! Jʼadore les histoires dʼamour. Jʼadore lesraconter, du moins être un vecteur de ça. Cʼest un registrecompliqué, on est sur la corde raide, mais il y a matière àfaire de bons films.

    Lorraine Lévy dit de Vincent Lindon qu’ilest beaucoup dans le travail. Commentavez−vous vécu le tournage avec lui?Je lʼai bien vécu ! Vincent est quelquʼun de très généreuxet de très investi. Il est sur un plateau, il joue sa vie.Mais ce qui est étonnant, cʼest que cʼest toujours pourlʼintérêt du film. Il est assez angoissé, il posebeaucoup de questions, il veut comprendre, il veutsavoir…

    Et avec Pascal Elbé? Lorraine Lévydit de lui qu’il est mystérieux : c’estvotre impression?Cʼest quelquʼun qui travaille, qui est très sérieux…mais je dirais plus secret que mystérieux. Leschoses lui tiennent à cœur, cʼest un bosseur,quelquʼun qui canalise. Cʼest un super comédien.Il a réussi à faire de son personnage quelquʼundʼattachant. Je suis contente parce que je vaisle retrouver dans le film de Francis Veber,Lʼemmerdeur, où cette fois, je joue sa femme !

    Florence Foresti, une rencontre?Ah oui ! Quel phénomène ! Elle est chouette. Cʼestvraiment une personnalité. Elle a une vitalité…Pour autant elle nʼest pas débordante. Elle est trèsfine.

    Et Bernadette Lafont?Jʼétais contente de la croiser parce quʼelle fait partiede ces actrices qui mʼont fait rêver, chez JeanEustache mais aussi dans plein dʼautres films.Je trouve quʼelle amène sa voix, sa façon dʼêtre… Sonvisage raconte tellement quʼelle nʼa pas besoin dʼenfaire des tonnes. Mais ça nʼannule pas le personnagequʼelle est en train de jouer.

    Quelle serait votre définition de l’amitié?Elle dure plus longtemps que lʼamour ! (rires)

    Y a−t−il quelque chose que vous ne feriezpas par amitié ?Il nʼy a rien que je ne ferais pas par amitié.

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:19 Page 13

  • En quoi le personnage de Sophie,cette fleuriste amoureuse, vous a plu?C’est d’abord le scénario qui m’a plu et puis l’histoired’amitié de Mes amis mes amours - je ne connaissaispas le livre et je l’ai découverte à la lecture duscript. Pour le personnage, ça a été un défi. Je nesavais pas si j’allais pouvoir tenir un personnageaussi discret, d’autant que j’aime plutôt lespersonnages forts en gueule, comme on dit. Est-ceque je pouvais apporter quelque chose à cetteSophie sans la dénaturer et être à la hauteur desattentes de Lorraine Lévy ? Pour moi ça a été uneprise de risque - qui en même temps n’a pas étéénorme non plus - mais c’était intéressantd’explorer quelque chose que je ne connaissaispas encore : la timidité, la réserve, une certaineforme de tendresse que je n’ai pas l’habitude d’afficher.

    Comment on s’y prépare?Oh moi je ne me prépare pas du tout (rires) ! Jesuis tout en instinct. C’est d’ailleurs pour ça quebien souvent Lorraine me redirigeait vers quelquechose de plus enfoui, de plus intérieur. Sophie, jel’ai abordée comme une femme qui pourrait meressembler malgré tout à la différence près qu’elleest plus secrète. Pour le reste, j’appréhendechaque scène au jour le jour et j’essaye d’y apporterce que moi j’aurais pu apporter dans ma vie à lasituation.

    Et comment appréhendez−vousle cinéma?De la même manière que la scène ou la télévision,avec la même notion de plaisir. Simplementmaintenant j’ai un peu plus de réflexion à fournirquand je lis un scénario parce que j’ai plus depropositions, donc j’ai un plus grand tri à faire. Jene me dirige plus que vers les scénarios quim’apportent quelque chose du point de vuepersonnel ou professionnel, et surtout vers ceuxqui me charment. Et comme je n’ai jamais rêvéd’être actrice, je ne veux pas me précipiter et fairetout et n’importe quoi. Je me laisse uniquementguider par des intuitions, avec tout ce que çacomporte comme risque. Parfois elles sontbonnes, parfois elles sont mauvaises.

    Vous ê tes d’unnaturel plutôt trèstraqueur. Est−ce lecas au cinéma?Non, c’est assez rarequ’une scène m’effrayevraiment. Pas parce que jesuis sûre de moi, maisparce qu’au cinéma lepublic n’est pas là pourjuger dans un premier

    temps. Donc il faut se faire confiance et surtout ilfaut faire une confiance totale au metteur en scèneet j’essaye d’appliquer ses désirs. Mais je lâchecomplètement le trac parce qu’il n’y a pas depublic. Mon public au cinéma c’est les techniciens,c’est l’équipe et ma seule angoisse, c’est de nepas les amuser. Mais c’est tout. Après le rendum’échappe. Je suis plus détendue au cinéma quesur scène ou à la télé.

    On l’a vu dans vos sketches, vousêtes très observatrice : Lorraine Lévy,vue par vous, ça donne quoi?C’est marrant parce que je l’ai incarnée en fait.Lors de la fête de fin de tournage, Pascal Elbé etVincent Lindon ont voulu faire un petit sketch oùils incarnaient pour quelques secondes tous lesgens qui étaient sur le tournage. Moi ils m’ontdemandé de me greffer au sketch au derniermoment, et j’ai fait Lorraine Lévy ! Alors commentje la vois… Elle est extrêmement intelligente dansla communication, dans ce qu’elle donne à voir.Elle a une douceur permanente qui est agréable,que ce soit dans la voix ou dans le geste, mais enmême temps elle sait ce qu’elle veut. C’est toutson paradoxe : en apparence elle est assez flexible,mais en fait elle ne vous lâche pas tant qu’ellen’obtient pas ce qu’elle veut. Dans la scène où jecouche Pascal Elbé passablement éméché, j’avaispour phrase de fin : « Dans quel état ils me l’ontmis. » Et je n’y croyais pas du tout. Je trouvais çatrop naïf, mais Lorraine me soutenait que lepersonnage était capable de dire ça. J’ai fait lascène plusieurs fois sans la phrase et avant departir elle m’a demandé de faire une prise avec. Etbien évidemment c’est celle qu’elle a gardée ! Ellea une manière tout en douceur de vous amener àfaire même ce que vous ne voulez pas.

    Elle a voulu que “Mes amis mesamours” soit très graphique, y comprisdans les costumes. Sur ce point,quel travail avez−vous fait avec elleen amont du tournage?Elle l’a fait surtout avec son équipe. Pour moi c’estévident qu’un réalisateur doit avoir l’œil sur le finfond du décor ou sur le plus petit des accessoires.On a un peu la même exigence quant aux détails.Et je respecte ça. Pour les scènes où j’écris deslettres d’amour, on a même discuté du stylo utilisépar Sophie, et Lorraine avait son avis. Autre détailamusant, elle m’a fait faire des lunettes de soleilroses coordonnées avec les phares de ma voiture !Elle voulait absolument cette scène où Sophiearrive au volant avec ces lunettes ! J’avoue que j’aieu un doute, et puis comme j’avais décidé de lui

    faire confiance, je n’ai pas discuté longtemps. Jeme suis dit : « Si elle a ça en tête c’est qu’il y a uneraison.»

    Le moins qu’on puisse dire c’est quevous avez fait l’unanimité sur leplateauC’est vrai ? Oh tant mieux…

    Ca fait quel effet d’être ainsiadoptée par une équipe de film?C’était cool. Mais je ne peux pas travailler autrement.Je ne peux pas travailler sans amitié, même si jene revois pas les gens après peu importe, il fautau moins que je me crée l’illusion d’être en coloniede vacances, en tout cas dans une troupe. Je nepourrais absolument pas travailler avec des gensmalveillants ou qui donnent l’impression de l’être.J’ai besoin de me sentir choyée, du moins bienacceptée. Et cette bande-là a été plutôt cool avecmoi. Lorraine insuffle une bonne ambiance dansson équipe.

    Les comédiens de ce film viennentd’horizons différents. Faisons le tour :comment ça s’est passé avec VincentLindon, réputé pour être très travailleur?C’est un grand comédien et l’on sait pourquoi : ilne se donne pas le droit à l’erreur. Absolument pas !Alors c’est vrai qu’il a une exigence par rapport aurendu, mais j’ai eu beaucoup de plaisir à joueravec lui. Jouer avec lui c’est facile. Il y a unegrande sincérité dans son jeu, un grand naturel, ilest assez époustouflant.

    Vous vous êtes paraî t−il très bienentendue avec Pascal Elbé?Avec Pascal Elbé, il y a effectivement eu unebonne entente qui se prolonge puisqu’on se voittoujours. Pascal est quelqu’un qui joue au mecdiscret, au mec lisse, mais qui en fait a uneénorme fantaisie en lui. Une grande intelligenceaussi, dont il se cache souvent. J’ai rarement vuquelqu’un avec qui c’était aussi facile de travailler.Il a une générosité dans le jeu, dans le partage etune souplesse de travail qui est énorme. Je le saispour avoir retravaillé avec lui. Il est vraiment debonne composition. Il y a peu d’acteurs comme luiqui sont aussi peu capricieux, aussi malléablesdans le bon sens du terme… Et puis il est trèsdrôle. Il met une bonne ambiance sur un tournage.Je ne savais pas qu’il venait un peu du café-théâtre,qu’il avait commencé par écrire des sketches, cequi fait que l’on s’est retrouvés un peu sur ceterrain-là aussi.

    Virginie Ledoyen vient elle d’un universun peu opposé au vôtre. Comment lapercevez−vous?C’est une grande professionnelle. On sent vraimentqu’elle a démarré jeune. Elle le dit, elle baignedans le cinéma et pour le coup, elle, ce qu’elle m’aapporté, c’est une connaissance de son art. Elle abeaucoup de recul quand elle travaille. CommeBernadette Lafont, elle ne se laisse jamais envahirpar des tensions, des aigreurs ou des difficultés.Elle se tient vraiment à l’écart de son personnagece qui lui permet d’être plus sereine sur un tournage.Je suis plus dans l’instinct, ce qui fait que je peuxêtre atteinte par certaines situations. Pour moic’était vraiment enrichissant de la regarder travailler.

    Le tournage de “Mes amis mesamours” vous a−t−il donné envie defaire plus de cinéma?Ce n’est pas parce que ce film-là s’est bien passéque ça va m’encourager à faire plus de cinéma.Pour moi le cinéma ne remplacera jamais la scène.Ça passe pour un cliché, mais c’est tellement vrai !Au cinéma il y a quand même des éléments quime manquent, notamment le retour du public.Mais c’est une douce expérience malgré tout etc’est assez gratifiant comme métier, mais ça neremplacera pas ce que je peux faire d’autre.Notamment en termes de création. Car au cinémac’est là où j’en fais le moins, je suis juste interprète.

    Vous pourriez être auteur de scénarios?Oui pourquoi pas, je suis bien auteur de messketches. Mais je ne pense pas avoir la maturitéd’écriture nécessaire, du moins par rapport auxexigences que je me suis fixées. Je me trouveencore un peu jeune dans le métier. Il faut me laisserle temps de grandir.

    Vous feriez un film par amitié?Non. Le cas de figure s’est déjà présenté et non…Si le scénario est mauvais je ne le ferai pas. J’aibesoin d’avoir des amis dans un film ou de m’enfaire, mais j’ai surtout besoin que le film soit beauou du moins que le rôle soit enrichissant.

    Que feriez−vous par amitié?Beaucoup de choses… mais pas un film ! (rires)

    ,

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:19 Page 15

  • AUTEUR-RÉALISATEUR

    CINÉMA / LONG MÉTRAGE (Scénario & Réalisation)

    2009 LA DISPARITIONScénario original. En cours de montage chez Charles Gassot (Produire à Paris)

    2007 MES AMIS MES AMOURS2004 LA PREMIÈRE FOIS QUE J’AI EU 20 ANS

    Librement inspiré du roman de Susie Morgenstern (École des Loisirs)Avec Marilou Berry, Catherine Jacob,Serge Riaboukine, Pierre ArditiGrand Prix du Meilleur Scénariste (Sopadin)Prix du scénario, Festival Premier Plan d’AngersPrix de la Fondation BeaumarchaisGrand Prix du Public, Festival de LondresPrix de la Jeunesse, Festival de Griffoni, ItalieGrand Prix, Festival du Film Juif de Berlin

    COURT MÉTRAGE(Scénario & Réalisation)

    2006 VIOLENCES CONJUGALES(Collection « 10 réalisateurs,10 films »)Diffusion en salle et sur Arte.Les Films du Poisson

    2003 MAQUETTE !Arena FilmsAvec Michel Jonasz, Catherine Jacob, Marilou Berry

    TÉLÉVISION(Scénariste ou coscénariste)25 scénarios tournés parmi lesquels :

    2006 L’AFFAIRE SACHA GUITRY (90 mn)de F. Cazeneuve / Cinétévé / France 3

    2005 L’HOMME DE TA VIE (90 mn) de L. Katrian / DEMD / TF1

    2004 MA MEILLEURE AMIE (90 mn) de Elisabeth Rappeneau / Scarlett Prod. / France 2

    2003 LAGARDERE (2 x 100 mn) de H. Helman / Telfrance / France 2 / Canal+LES FRANGINES (90 mn) de L. Katrian / DEMD / TF1LA BICYCLETTE BLEUE (3 x 90)de Th. Bénisti / Gétévé / France 2Collaboration au scénario de Jean-Loup Dabadie

    THÉÂTRE

    1993 LE PARTAGEÉditions Point Hors LigneDiffusée sur France-Culture en mai 1993et en janvier 2002 avec François Périeret Michel Bouquet,Sélectionnée par La “Quinzaine des auteurs”et mise en espace au Petit Odéon.Représentée au Festival d'Avignon 1994.Traduite en anglais et représentéeau Festival d’Arrundel et de Guilfordpar le Drip Action Theatre.

    1992 ZELDAÉditions de la Librairie ThéâtralePrix de la Fondation Beaumarchais,Créée au Festival d'Avignon 1992.Traduite et représentée à Londreset à Guilford par le Drip Action Théâtre.

    1988 FINIE LA COMÉDIEÉditions Actes-Sud / Papiers

    MISE EN SCÈNE DE THÉÂTRE

    1994 LE PARTAGE de L. LÉVYCréation au Théâtre Marie Stuart, Paris /Festival d'Avignon.

    1992 ARCHITRUC de Robert PINGETThéâtre Arcane, Paris / Festival d'Avignon.

    1990 PIÈGE POUR UN HOMME SEUL,de Robert THOMASThéâtre de la Main d'Or, Paris.

    1989 L'OURS ET UN JUBILÉ de Anton TCHEKHOVThéâtre Daniel Sorano, Vincennes

    1988 FINIE LA COMÉDIE de L. LÉVYThéâtre Marie Stuart, Paris / Roseau Théâtre, Paris.LES RUSTRES de GOLDONIThéâtre du Cercle militaire, Paris.

    AUTRES PUBLICATIONS

    1999 Picasso (Biographie) Préface de Pierre DAIX Éditions Henry Holt, New YorkÉditions Barrie & Jenkins, Londres

    La Belle Époque et son envers Éditions Weber (Suisse)

    2008−

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:20 Page 17

  • AUTEUR CINÉMA

    LONG MÉTRAGE

    2006 LA BOURGEOISIE1998 PAPARAZZI de Alain BERBERIAN

    Co-scénariste

    RÉALISATEUR CINÉMA

    COURT MÉTRAGE

    2001 CYRANO

    ARTISTE INTERPRÈTE CINÉMA

    LONG MÉTRAGE

    2008 WELCOME de Philippe LIORETPOUR ELLE de Fred CAVAYE

    2007 MES AMIS MES AMOURSde Lorraine LÉVY

    2006 JE CROIS QUE JE L'AIMEde Pierre JOLIVETCEUX QUI RESTENT de Anne LE NYNomination pour le César 2008du Meilleur Acteur

    2005 SELON CHARLIE... de Nicole GARCIASélection Officielle 59e Festival de Cannes 2006LA MOUSTACHE de Emmanuel CARREREL'AVION de Cédric KAHN

    2004 LA CONFIANCE RÈGNE de Etienne CHATILIEZ2003 LE COÛT DE LA VIE de Philippe LE GUAY2001 MERCREDI, FOLLE JOURNÉE de Pascal THOMAS

    CHAOS de Coline SERREAULE FRÈRE DU GUERRIER de Pierre JOLIVET

    1999 PAS DE SCANDALE de Benoît JACQUOT1998 L'ÉCOLE DE LA CHAIR de Benoît JACQUOT

    BELLE MAMAN de Gabriel AGHIONMA PETITE ENTREPRISE de Pierre JOLIVETPrix du Meilleur Scénario au Festival des Filmsdu Monde à Montréal.Nomination pour le César 2000du Meilleur Acteur

    1997 LE 7ÈME CIEL de Benoît JACQUOTPAPARAZZI de Alain BERBERIAN

    1996 FRED de Pierre JOLIVET1995 LE JOUR DU CHIEN (VITE STROZZATE)

    de Ricky TOGNAZZILA BELLE VERTE de Coline SERREAULES VICTIMES de Patrick GRANDPERRET

    1993 LA CRISE de Coline SERREAUNomination pour le César 1993du Meilleur Acteur

    1992 TOUT ÇA POUR ÇA de Claude LELOUCH1991 LA BELLE HISTOIRE de Claude LELOUCH1990 GASPARD ET ROBINSON de Tony GATLIF

    NETCHAIEV EST DE RETOUR de Jacques DERAY1989 IL Y A DES JOURS ET DES LUNES

    de Claude LELOUCHLA BAULE LES PINS de Diane KURYS

    1988 L'ÉTUDIANTE de Claude PINOTEAU1987 QUELQUES JOURS AVEC MOI de Claude SAUTET1986 UN HOMME AMOUREUX de Diane KURYS1985 37 ° 2 LE MATIN de Jean-Jacques BEINEIX

    Prix Georges de Beauregardde la Meilleure RéalisationGrand prix des Amériquesau Festival de MontréalPrix Air CanadaHALF MOON STREET de Bob SWAIM

    1984 NOTRE HISTOIRE de Bertrand BLIERPAROLE DE FLIC de José PINHEIROL'ADDITION de Denis AMAR

    1983 LE FAUCON de Paul BOUJENAHTHE EBONY TOWER de Bob KNIGHT

    DESSINS ANIMÉS CINÉ

    2007 CHASSEURS DE DRAGONS

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:20 Page 19

  • AUTEUR CINÉMA

    LONG MÉTRAGE

    2006 3 AMIS de Michel BOUJENAHMAUVAISE FOI de Roschdy ZEM

    1998 PÈRE ET FILS de Michel BOUJENAHCo-auteur avec Michel BOUJENAHTOUT BAIGNE - LE FILM de Eric CIVANYANCo-auteur avec Aude THIRION,Roland MARCHISIO et Thierry NICOLAS

    AUTEUR THÉÂTRE

    2005 POUR CEUX QUI RESTENT de Pascal ELBÉMise en scène Charles BERLING Création Théâtre de la Gaité Montparnasse

    1995 TOUT BAIGNE Co-auteur

    1992 CHARITÉ BIEN ORDONNÉE Co-auteur

    AUTEUR TÉLÉVISION

    1999 SAMEDI ET TOUS SES AMISCréation d'après une idée originale dePascal ELBÉ et NAGUI Épisodes de 26 Minutes

    ARTISTE INTERPRÈTE CINÉMA

    LONG MÉTRAGE

    2008 COMME LES AUTRES de Vincent GARENQROMAINE PAR MOINS 30 de Agnès OBADIAL'EMMERDEUR de Francis VEBER

    2007 CORTEX de Nicolas BOUKHRIEFLE DERNIER GANG de Ariel ZEITOUNU.V. de Gilles PAQUET-BRENNERLA TÊTE DE MAMAN de Carine TARDIEU

    2007 3 AMIS de Michel BOUJENAHLA MAIN COURANTE de Claude-Michel ROMEUN CŒUR SIMPLE de Marion LAINEMES AMIS MES AMOURS de Lorraine LÉVY

    2006 MAUVAISE FOI de Roschdy ZEM2005 LE CACTUS de Michel MUNZ, Gérard BITTON2004 L'AMOUR AUX TROUSSES

    de Philippe de CHAUVERON2003 LES MAUVAIS JOUEURS de Frédéric BALEKDJIAN2002 TOUT POUR PLAIRE de Cécile TELERMAN

    PÈRE ET FILS de Michel BOUJENAH

    1998 TOUT BAIGNE - LE FILM de Éric CIVANYANLES PARASITES de Philippe de CHAUVERON

    1997 X X L de Ariel ZEITOUN1996 FALLAIT PAS de Gérard JUGNOT

    ARTISTE INTERPRÈTE THÉÂTRE

    2005 POUR CEUX QUI RESTENT de Pascal ELBÉMise en scène Charles BERLINGThéâtre de la Gaîté-Montparnasse

    1997 TOUT BAIGNEPascal ELBÉ, E. LABORIE, R. MARCHISIO, B. MARTET, M.I. MASSOT,T. NICOLAS, A. THIRIONAu Splendid, au Palais des Glaces,au Café de la Gare

    1992 CHARITÉ BIEN ORDONNÉE Splendid St-Martin1989 PHÈDRE À REPASSER de Pierre DAC Tintamarre

    Théâtre Municipal de Strasbourg

    1987 VIENDRA T-IL UN AUTRE ÉTÉ ?de J.J. VAROUJEAN

    ARTISTE INTERPRÈTE TÉLÉVISION

    2004 VÉNUS ET APOLLON - Épidode 22 SOIN CONTRETEMPSde Olivier GUIGNARD ARTE

    1999 SAMEDI ET TOUS SES AMIS : “MES CHERS AMIS”1995 LES CHIENS NE FONT PAS DES CHATS

    de Ariel ZEITOUNLES ZACCROS DE LA TÉLÉ de Dany BOON

    TÉLÉFILM

    2008 REVIVREde Haïm BOUZAGLO

    2006 LE JOKERde Laurent DUSSAUX

    M6

    2005 LE RAINBOW WARRIORde Pierre BOUTRON

    CANAL +

    1999 COMMENT LUI DIRE

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:20 Page 21

  • ARTISTE INTERPRÈTE CINÉMA

    LONG MÉTRAGE

    2008 L'EMMERDEUR de Francis VEBER2007 MES AMIS MES AMOURS de Lorraine LÉVY

    UN BAISER S'IL VOUS PLAÎTde Emmanuel MOURET

    2006 HOLLY de Guy MOSHE2005 THE BACKWOODS de Koldo SERRA

    LA DOUBLURE de Francis VEBER2003 SAINT ANGE de Pascal LAUGIER

    MAIS QUI A TUÉ PAMELA ROSE ?de Eric LARTIGAU

    2002 BON VOYAGE de Jean-Paul RAPPENEAU2001 8 FEMMES de François OZON

    Ours d'Argent de la Meilleure Contribution Individuelle - 52e Festival du Film de BerlinPrix d'interprétation Fémininepour l'ensemble des comédiennesEuropean Film Awards 2002

    2000 DE L'AMOUR de Jean-François RICHET1999 LA PLAGE de Danny BOYLE

    Prix Suzanne Bianchetti (SACD 1998)1998 FIN AOÛT DÉBUT SEPTEMBRE

    de Olivier ASSAYASEN PLEIN CŒUR de Pierre JOLIVET

    1997 UNE FILLE DE SOLDAT NE PLEURE JAMAISde James IVORYJEANNE ET LE GARCON FORMIDABLEde Olivier DUCASTELet Jacques MARTINEAUPrix de la Meilleure Actrice du Festivalde Paris 1998MA 6-T VA CRACK-ERde Jean-François RICHET

    1996 HÉROÏNES de Gérard KRAWCZYCK1995 MAJONG de Edward YANG

    LA FILLE SEULE de Benoit JACQUOTLA CÉRÉMONIE de Claude CHABROL

    1994 LA FOLIE DOUCE de Frédéric JARDIN1993 L'EAU FROIDE de Olivier ASSAYAS

    LES MARMOTTES de Elie CHOURAQUI1992 MOUCHE de Marcel CARNE1991 LE VOLEUR D'ENFANTS

    de Christian de CHALONGE1990 MIMA de Philomène ESPOSITO1987 LES EXPLOITS D'UN DON JUAN

    de Gianfranco MINGOZZI

    DESSINS ANIMÉS CINÉ

    2004 SHARK TALE

    ARTISTE INTERPRÈTE THÉÂTRE

    2008 IRRÉSISTIBLE de Fabrice ROGER-LACANMise en scène Isabelle NANTYTournée

    2007 IRRÉSISTIBLE de Fabrice ROGER-LACANMise en scène Isabelle NANTY

    ARTISTE INTERPRÈTE TÉLÉVISION

    TÉLÉFILMS

    1999 LES MISÉRABLES de Josée DAYAN1994 LA VIE DE MARIANNE de Benoit JACQUOT1993 LA RÈGLE DE L'HOMME

    de Jean-Daniel VERHAEGHE

    DOCUMENTAIRE TV

    2005 LA FORTERESSE ASSIÉGÉE de Gérard MORDILLAT ARTE

    ARTISTE INTERPRÈTE AUTRE

    2006 LE JOUEUR DE FLÛTE D'HAMELINLA BELLE AU BOIS DORMANTLA PRINCESSE PEAU DE SOURIS3 livres-CD

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:20 Page 23

  • ARTISTE INTERPRÈTE CINÉMA

    LONG MÉTRAGE

    2008 FAGO de Roberto BODEGAS2007 MES AMIS MES AMOURS de Lorraine LEVY2006 ESKALOFRIO de Isidro ORTIZ

    L'INVITÉ de Laurent BOUHNIKJE CROIS QUE JE T’AIME de Pierre JOLIVETSUR LE MONT JOSAPHATde Jean Marc VEERVOORT

    2005 LA FAUTE À FIDEL ! de Julie GAVRASQUATRE ÉTOILES de Christian VINCENTOLE ! de Florence QUENTIN

    2004 BACKSTAGE de Emmanuelle BERCOTAUSENTES de Daniel CALPARSOROLES MOTS BLEUS de Alain CORNEAUJE PRÉFÈRE QU’ON RESTE AMIS de Olivier NAKACHE et Éric TOLEDANO

    2003 EL RETORNO DE LO REALde Christian BARBEATOMIK CIRCUS de Didieret Thierry POIREAUDINGUELEZI de François DUPEYRON

    2001 DE L’AMOUR de Jean François RICHET2000 ELECTROMÉNAGER de Sylvain MONOD1999 FAIS-MOI RÊVER de Jacky KATU1998 MAUVAISE PASSE de Michel BLANC

    EN PLEIN CŒUR de Pierre JOLIVET1997 LES TOREROS de Éric BARBIER1996 SHAMPOO HORNS de Manuel TOLEDANO

    ARTISTE INTERPRÈTE THÉÂTRE

    2001 CYRANO DE BERGERAC (E.Rostand)Jacques WEBERThéâtre de Nice

    1997 LE BEL INDIFFÉRENT (J.Cocteau)Marc SUSBIELLEThéâtre du Moulin Joly, Paris

    1996 LES BONNES (J.Genet)Robert CASTLE, New York

    1995 NIGHT OF THE IGUANA (T.Williams)Hedy SONTAG, Los AngelesSUMMER AND SMOKE (T. Williams)Hedy Sontag, Los Angeles

    1994 MIDSUMMER'S NIGHT DREAM (W.Shakespeare) C.James Bloomsbury Theater, Londres

    ARTISTE INTERPRÈTE CINÉMA

    LONG MÉTRAGE

    2008 MES AMIS MES AMOURS de Lorraine LÉVY2007 SI C’ÉTAIT LUI de Anne-Marie ÉTIENNE

    DÉTROMPEZ-VOUS de Bruno DEGAet Jeanne LE GUILLOU

    2006 DIKKENEK de Olivier VAN HOOFSTADT

    ARTISTE INTERPRÈTE THÉÂTRE

    2008 L’ABRIBUS de Philippe ELNO

    ARTISTE INTERPRÈTE ONE WOMAN SHOW

    2007 FLORENCE FORESTI FAIT DES SKETCHS ET PARFOISELLE AMÈNE SON CHIEN

    ARTISTE INTERPRÈTE CINÉMA

    LONG MÉTRAGE

    2008 LA PREMIÈRE ÉTOILE de Lucien JEAN-BAPTISTEMES AMIS MES AMOURS de Lorraine LÉVYNOS 18 ANS de Frédéric BERTHE48 HEURES PAR JOUR de Catherine CASTELBROKEN ENGLISH de Zoé CASSAVETES

    2007 LES PETITES VACANCES de Olivier PEYON2006 PRÊTE-MOI TA MAIN de Eric LARTIGAU2002 LES PETITES COULEURS de Patricia PLATTNER1994 PERSONNE NE M’AIME de Marion VERNOUX

    Prix d’Interprétation FéminineFestival de Locarno 1994

    1992 VILLE À VENDRE de Jean-Pierre MOCKYDINGO, CHIEN DU DESERT de Rolf DE HEER

    1988 LES SAISONS DU PLAISIR de Jean-Pierre MOCKY1987 MASQUES de Claude CHABROL1973 LA MAMAN ET LA PUTAIN de Jean EUSTACHE1960 LES BONNES FEMMES de Claude CHABROL1959 LE BEAU SERGE de Claude CHABROL1957 LES MISTONS de François TRUFFAUT

    2003−

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:20 Page 25

  • Mathias Vincent LINDONAntoine Pascal ELBÉ

    Audrey Virginie LEDOYEN Sophie Florence FORESTIYvonne Bernadette LAFONTValentine Mar SODUPE

    Mac Enzie Mathias MLEKUZLouis Tom INVERNIZZI

    Emilie Garance LE GUILLERMICJohn Glover Richard SYMSStéphanie Sophie GUITER

    Client librairie Laurent LEVYPatron Librairie Philippe MAGNAN

    Gosse #3 Vincent BOWENNicolas (Gosse #1) Nicolas QUADFLIEG

    Pauline Pauline SERIEYS

    Réalisatrice Lorraine LÉVYScénario Lorraine LÉVY, Marc LEVY, Philippe GUEZ

    Adaptation&Dialogues Lorraine LÉVYProducteur Délégué Dominique FARRUGIA / F.E.WProducteur Associé Romain LE GRAND / PATHÉ

    Producteur Associé Philippe GUEZ / EVIDENCE FILMSCo−production TF1 FILMS PRODUCTION

    Productrice Exécutive Dominique BRUNNERProducteur UK Christopher GRANIER-DEFERRE

    Directeur de Production Pascal RALITE1ère Assistante Réalisateur Sophie DAVIN

    2e Assistant Réalisateur Frédéric BETAILLOLE3e Assistant Réalisateur Alissa KLISZOWSKI

    Scripte Isabelle DELACROIX DUCOUSSETCasting comédiens France&enfants Laure COCHENER

    Casting comédiens UK Michael LAGUENSRégisseur Général Martin JAUBERTChef Opérateur Emmanuel SOYER

    Chef Opérateur du Son Jean-Paul BERNARD Chef Décorateur Françoise DUPERTUIS

    Chef Constructeur Xavier MARTYCréatrice de Costumes Jacqueline BOUCHARD

    Costumière Sylvie BELLO-TREHOUTChef Maquilleur Pascal THIOLLIER

    Renfort Géraldine KECHICHIANChef Coiffeuse Jane MILON

    Chef Machiniste Jérémie LELOUPChef Electricien Michel LEBRAY

    Photographe de plateau Nathalie ENORéalisateur making of Dimitri GRIMBLAT

    Chef Monteuse Image Sophie REINEChef Monteuse Son Muriel MOREAU-PAGÈS

    Musique Originale Sébastien SOUCHOISSupervision Musicale REFLEXE MUSIC

    Co−production POISSON ROUGE PICTURES LTDProduction Office POISSON ROUGE LTDProducer Christopher GRANIER-DEFERREAccountant Robin GREENArt Director Paul BURNS3rd AD Henry FORSYTHSteadicam Operator Roger TOOLEYCrowd Casting Ilenka JELOWICKIStand by Costume Sian EVANSHairdresser Morgane BERNHARDHealth&Safety Officer Mick HURRELLLocation Manager Michael HARMUnit Nurse Nicky GREGORYProps Master Jason WOODSpecial Effects Supervisor Richard CONWAY

    Chef déménageur Rémy ROUBAKHAPoliceman cheval Anthony CLARKVictor (Gosse #2) Lilian DUGOISLe Proviseur Patrice THIBAUDLe Surveillant Nils OHLÜNDLa Voisine Edith LE MERDY

    15_DP_MAMA 2105:15_DP_MAMA 26/05/08 18:20 Page 27