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L’hospice et le lieu de réclusion sont donc loin aujourd’hui de l’esprit de l’H.G.M.S et ont laissé place à des foyers d’accueil, où chacun valorise son potentiel personnel et exerce sa citoyennenté par des activités adaptées. Les équipes travaillent en faveur de la socialisation et du bien- être des résidents et s’attachent à bâtir un projet individualisé au sein de l’institution par la mise en valeur des singularités propres à chacun. L’établissement comporte six grands pôles : Médecine gériatrique, Établissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), Médecine physique et de réadaptation, Handicap, Médico Technique et pôle administratif. Pour les personnes résidentes, l’HGMS est un véritable lieu de vie avec un accompagnement au quotidien permettant de développer une vie sociale. Le bâtiment de médecine gériatrique a ouvert ses ses portes progressivement depuis juin 2017. L’établissement est en voie de fusion avec le Centre Hospitalier Jean-Martin Charcot (janvier 2018). Le pôle handicap propose des activités de loisirs, sportives ou artistiques. L’établissement maintient un contact vers l’extérieur avec des institutions, comme le musée Maurice Denis de Saint- Germain-en-Laye, le conservatoire de Plaisir et le milieu associatif de la ville et des communes avoisinantes. SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES ET ICONOGRAPHIQUES BROUDIEU Daniel, SOLIGNAT Marie, Plaisir, SUTTON Alan: Mémoire en Images, 2012. VIGOT Henri, Plaisir des Carnutes aux Franciliens, Plaisir, 1994 HGMS : Des rencontres pas ordinaires, avec le soutien de la Fondation de France, 2003. Associations “Loisirs et Culture” et les “Amis du patrimoine plaisirois” : Cartes postales HGMS : Photographies : L’Hôpital des Petits Prés / H.G.M.S 1862 – 2017 155 ans d’histoire : du dépôt de mendicité à de véritables foyers d’accueil spécialisés. Reconnu d’utilité publique le 25 mars 1860, c’est en 1862 qu’ouvre le dépôt de mendicité des Petits Prés, futur Hôpital Gérontologique et Médico- Social (H.G.M.S) de Plaisir Grignon. www.ville-plaisir.fr www.lessentiel.fr Journée du patrimoine 2017 Le bâtiment de Médecine Gériatrique Créations de résidents EHPAD/ Unités de Soins Longue Durée

155 ans d’histoire

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Page 1: 155 ans d’histoire

L’hospice et le lieu de réclusion sont donc loin aujourd’hui de l’esprit de l’H.G.M.S et ont laissé place à des foyers d’accueil, où chacun valorise son potentiel personnel et exerce sa citoyennenté par des activités adaptées.

Les équipes travaillent en faveur de la socialisation et du bien-être des résidents et s’attachent à bâtir un projet individualisé au sein de l’institution par la mise en valeur des singularités propres à chacun.

L’établissement comporte six grands pôles : Médecine gériatrique, Établissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), Médecine physique et de réadaptation, Handicap, Médico Technique et pôle administratif. Pour les personnes résidentes, l’HGMS est un véritable lieu de vie avec un accompagnement au quotidien permettant de développer une vie sociale. Le bâtiment de médecine gériatrique a ouvert ses ses portes progressivement depuis juin 2017. L’établissement est en voie de fusion avec le Centre Hospitalier Jean-Martin Charcot (janvier 2018). Le pôle handicap propose des activités de loisirs, sportives ou artistiques. L’établissement maintient un contact vers l’extérieur avec des institutions, comme le musée Maurice Denis de Saint-Germain-en-Laye, le conservatoire de Plaisir et le milieu associatif de la ville et des communes avoisinantes.

SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES ET ICONOGRAPHIQUES

BROUDIEU Daniel, SOLIGNAT Marie, Plaisir, SUTTON Alan: Mémoire en Images, 2012. VIGOT Henri, Plaisir des Carnutes aux Franciliens, Plaisir, 1994 HGMS : Des rencontres pas ordinaires, avec le soutien de la Fondation de France, 2003.

Associations “Loisirs et Culture” et les “Amis du patrimoine plaisirois” :

Cartes postales HGMS : Photographies :

L’Hôpital des Petits Prés / H.G.M.S 1862 – 2017

155 ans d’histoire :

du dépôt de mendicité à de véritables foyers d’accueil spécialisés.

Reconnu d’utilité publique le 25 mars 1860, c’est en 1862 qu’ouvre le dépôt de mendicité des Petits Prés, futur Hôpital Gérontologique et Médico-

Social (H.G.M.S) de Plaisir Grignon.

www.ville-plaisir.fr www.lessentiel.fr

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Le bâtiment de Médecine

Gériatrique

Créations de résidents

EHPAD/ Unités de Soins Longue Durée

Page 2: 155 ans d’histoire

L’hôpital était d’abord conçu pour accueillir les mendiants et les indigents, les personnes âgées et handicapées sans ressources ni famille. Cet établissement, géré par le Conseil Général fonctionnait sur une discipline très stricte

Au fil du temps, les portes s’ouvrent à une nouvelle diversité de pensionnaires (comme les pupilles problématiques de l’Assistance publique, des “travailleurs volontaires” ou des aliénés inoffensifs), mais l’organisation de la vie quotidienne reste toujours centrée sur le travail. La répression est grande et voulue pour participer à la rédemption morale et disciplinaire des admis.

Lieu de réclusion, l’asile n’en reste pas moins une véritable ville dans la ville, dont la population a parfois dépassé de trois fois celle du lieu-dit.

Telle une colonie agricole, pendant plus d’un demi-siècle, les Petits Prés fonctionnent de manière autarcique. La ferme, située sur le site originel, associée aux champs qui entourent (et isolent) le lieu, rendent l’hospice quasi autosuffisant.

Atelier terre Pôle Handicap La diversification des activités et des habitants conduit à des agrandissements architecturaux : création des unités de soins spécialisés en 1970, puis de l’hôpital de jour, des foyers de vie et des services de rééducation à la fin des années 1990.

Les résidents sont mis à disposition pour la réalisation des tâches quotidiennes. Les “valides” travaillent pour les “infirmes”. Les femmes sont à la lingerie et à la blanchisserie, toujours sous le regard des sœurs et dans un silence des plus religieux. Les hommes, quant à eux, sont en charge des tentes agricoles. Ils réparent et fabriquent aussi leurs outils et travaillent à la forge ou à la menuiserie.

Le premier tournant dans la vie de l’asile a lieu dans les années 1960. C’est à cette époque que l’établissement se professionnalise et se médicalise, avec l’ouverture notable du premier poste de médecin à temps plein en 1964, et l’arrivée progressive des infirmières. Le départ des sœurs en 1977 consacre la fin du « dépôt de mendicité ». Les années 1990 marquent l’entrée de l’institution dans la politique toujours actuelle du médico-social, avec l’apparition d’éducateurs porteurs d’une vision nouvelle, tournée vers l’accompagnement socio-éducatif.